[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur biodiversité, sciences et protection du vivant et de l'univers, patrimoine + 1 annonce (lundi 30 septembre)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Lun 30 Sep 08:04:17 CEST 2019


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Les trappeurs officiellement hors-la-loi en Californie <https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/biodiversite/les-trappeurs-sont-officiellement-hors-la-loi-en-californie_136945>, AFP, 05/09/19, 04:00
2- Il y a 2 milliards d'années, 99% de la vie sur Terre a été éradiquée, selon une étude <https://www.bfmtv.com/planete/il-y-a-2-milliards-d-annees-99percent-de-la-vie-sur-terre-a-ete-eradiquee-selon-une-etude-1761931.html>, BFMTV, 05/09/19, 17h35
3- La compensation, maigre cache-misère <http://www.journaldelenvironnement.net/article/la-compensation-maigre-cache-misere,99115?xtor=RSS-31>, Le JDLE, 05/09/19
4- Des chercheurs découvrent une anguille qui envoie des décharges de 860 volts <https://www.parismatch.com/Actu/Environnement/Des-chercheurs-trouvent-une-anguille-qui-envoie-des-decharges-de-860-volts-1646271>, Paris Match avec AFP, 10/09/19, 18h18 
5- Tanzanie : 9 rhinocéros noirs sud-africains réinstallés au parc du Serengeti <https://www.geo.fr/environnement/tanzanie-9-rhinoceros-noirs-sud-africains-reinstalles-au-parc-du-serengeti-197470>, AFP, 11/09/19, 11:00
6- Hérissons, oiseaux, renards... Les vétérinaires de Maisons-Alfort soignent aussi la faune sauvage <https://www.geo.fr/environnement/herissons-oiseaux-renards-les-veterinaires-de-maisons-alfort-soignent-aussi-la-faune-sauvage-197477>, AFP, 11/09/19, 13:00
7- Italie : deux embryons pour sauver le rhinocéros blanc du Nord de l'extinction <https://www.geo.fr/environnement/italie-deux-embryons-pour-sauver-le-rhinoceros-blanc-du-nord-de-lextinction-197478>, AFP, 11/09/19, 14:00
8- La population des lémuriens a été divisée par deux en 40 ans à Mayotte <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/la-population-des-lemuriens-a-ete-divisee-par-deux-en-40-ans-a-mayotte_137181>, AFP, 11/09/19, 19:00
9- Colombie : saisie de morceaux d'un millier d'animaux utilisés en sorcellerie <https://www.dailymotion.com/video/x7l0vxr>, AFP, 13/09/19, 08:00
10- Oiseaux tués, insectes en surchauffe…, démêler le vrai du faux sur les animaux et la 5G <https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/09/13/oiseaux-tues-insectes-en-surchauffe-demeler-le-vrai-du-faux-sur-les-animaux-et-la-5g_5509887_4355770.html>, Blog Les Décodeurs, 13/09/19, 12h18
11- Science. À la poursuite du dragon de méthane tapi dans les fonds marins <https://www.huffingtonpost.fr/entry/a-la-poursuite-du-dragon-de-methane-tapi-dans-les-fonds-marins_fr_5d72a3e3e4b07521022be2d3>, Le HuffPost, 15/09/19, 16:30
12- La Nouvelle-Calédonie en quête d'une stratégie pour réduire le "risque requin" <https://www.lepoint.fr/societe/la-nouvelle-caledonie-en-quete-d-une-strategie-pour-reduire-le-risque-requin-16-09-2019-2335899_23.php>, AFP, 16/09/19, 09:00
13- Thaïlande : mort de dizaines de tigres confisqués à un temple pour soupçon de maltraitance <https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/biodiversite/thailande-mort-de-dizaines-de-tigres-confisques-a-un-temple-pour-soupcon-de-maltraitance_137300>, AFP, 16/09/19, 14:00
14- Lauréate des "Territoires d'innovation", la Calédonie mise sur la mer de Corail <https://www.liberation.fr/depeches/2019/09/17/laureate-des-territoires-d-innovation-la-caledonie-mise-sur-la-mer-de-corail_1751781>, AFP, 17/09/19, 09:00
15- Indonésie : des orangs-outans menacés par les incendies de forêt <https://www.geo.fr/environnement/indonesie-des-orangs-outans-menaces-par-les-incendies-de-foret-197581>, AFP, 18/09/19, 14:00
16- L'Amérique du Nord a perdu trois milliards d'oiseaux depuis 1970 <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/l-amerique-du-nord-a-perdu-trois-milliards-d-oiseaux-depuis-1970_137427>, AFP, 19/09/19, 21:00
17- Australie : une sécheresse catastrophique pour les chauves-souris <https://www.geo.fr/environnement/australie-une-secheresse-catastrophique-pour-les-chauves-souris-197688>, AFP, 24/09/19, 11:00
18- Les méduses, gagnantes du bouleversement des océans <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/les-meduses-gagnantes-du-bouleversement-des-oceans_137542>, AFP, 24/09/19, 14:00
19- Chronique "Le fil vert". Artificialisation et biodiversité : l'échec des mesures de compensation <https://www.liberation.fr/planete/2019/09/26/artificialisation-et-biodiversite-l-echec-des-mesures-de-compensation_1752085>, Libération, 26/09/19, 06:31
20- Au Costa Rica, sur les traces des tortues de Kemp <https://information.tv5monde.com/info/au-costa-rica-sur-les-traces-des-tortues-de-kemp-323548>, AFP, 26/09/19, 17:00
21- Plus de 40 % des espèces d’arbres présentes en Europe menacées d’extinction <https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/09/27/plus-de-40-des-especes-d-arbres-presentes-en-europe-menacees-d-extinction_6013312_3244.html>, Le Monde avec AFP, 27/09/19, 12h21
22- Sri Lanka : sept éléphants découverts morts, sans doute empoisonnés <https://information.tv5monde.com/info/sri-lanka-sept-elephants-decouverts-morts-sans-doute-empoisonnes-323994>, AFP, 28/09/19, 17:00
En images
23- Wildlife Photographer of the Year 2019 : la nature est incroyable <https://www.parismatch.com/Actu/Environnement/Photographer-of-the-Year-2019-la-nature-est-incroyable-1646010>, Paris Match, 09/09/19, 18h09 
24- La photo de la semaine, Leurre de gloire <https://www.rac1.cat/r/GODO/R1/p0/WebSite/Imagenes/2019/08/06/img_20190806-104000_zebres-k0kB--640x500@RAC1-Web.png>, Le JDD, Version Femina, 30 septembre-6 octobre 2019
Une annonce
25- Les inscriptions au 4ème colloque des aires marines protégées sont ouvertes ! <https://uicn.fr/inscriptions-4eme-colloque-national-des-aires-marines-protegees/>, AFB & Comité français de l'UICN, Biarritz, 22-23-24 octobre 2019

Bien à vous,
Florence

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ÉTUDES DU JOUR : — En prélevant des extraits de barite (un minéral) vieux de plus de 2 milliards d'années sur les Iles Belcher, au Canada, les chercheurs de l’université de Stanford, aux Etats-Unis, ont découvert qu’une importante extinction avait eu lieu il y a 2,4 milliards d’années éradiquant près de 99% des organismes vivants sur Terre. (cf. item 2)
— Les mesures compensatoires pour la biodiversité, mises en place dans le cadre des projets d’aménagement, sont très loin de compenser réellement les impacts engendrés, révèle une étude du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) publiée dans la revue Biological Conservation. (cf. item 3, suite & 19)
— La population d'oiseaux d'Amérique du Nord s'est effondrée d'un quart depuis 1970, soit près de trois milliards de volatiles en moins dans la nature, estiment des chercheurs dans une étude d'ampleur publiée par la revue Science. (cf. item 16 & suite)
— Pour la 1ère fois, l’Union pour la conservation de la nature (UICN) a publié une "liste rouge" des arbres européens : plus de 40% des espèces sont menacées d'extinction. (cf. item 21 & suite)
DÉCOUVERTE DU JOUR : En Amazonie, des scientifiques ont trouvé l'existence d'une anguille qui n'avait jusqu'ici jamais été répertoriée. Appelée "Electrophorus voltaï", localisée au Brésil, elle est capable de produire des décharges allant jusqu'à 860 volts. (cf. item 4)
ANNONCE DU JOUR : Des scientifiques obtiennent deux embryons d’une espèce de rhinocéros éteinte dans la nature. Deux « mères porteuses » d’une espèce proche tenteront de mener à terme la gestation afin de sauver le rhinocéros blanc du Nord. (cf. item 7 & suite)
CHIFFRES DU JOUR : Mayotte compte entre 10.000 et 30.000 lémuriens, soit une population quasiment divisée par deux en quarante ans, selon le résultat du recensement des lémuriens en zone agricole. (cf. item 8)
ÉMERVEILLEMENT DU JOUR : Découvrez 12 des plus belles photos du prestigieux concours de photo naturaliste, le Wildlife Photographer of the Year. (cf. item 23)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Les trappeurs officiellement hors-la-loi en Californie, AFP, 05/09/19, 04:00

Figures mythiques du far-west, les trappeurs ont fait les beaux jours de la Californie, décimant au passage un certain nombre d'espèces à fourrure, comme les loups et les loutres : leur activité est désormais officiellement interdite dans cet Etat américain.
La loi sur la protection de la faune sauvage signée mercredi par le gouverneur démocrate Gavin Newsom permet toujours la pose de pièges pour les animaux nuisibles (rats, taupes, etc.), notamment pour préserver les cultures agricoles.
Mais elle interdit toute utilisation de pièges de trappeurs pour un "usage commercial ou récréatif", sur des terrains publics ou privés. 
Le but de cette loi est explicitement "de s'assurer que les espèces de mammifères en Californie ne sont pas exploitées commercialement pour leur fourrure", ce qui implique généralement que les animaux sont piégés puis étranglés ou battus à mort pour ne pas endommager leur pelage.
Tout en qualifiant ces pratiques de "cruelles", comme beaucoup d'autres opposants à la fourrure, la représentante démocrate qui a porté cette loi, Lorena Gonzalez, a cependant mis en avant un argument financier pour la promouvoir.
Seuls 68 trappeurs ont été actifs en Californie en 2017 et le produit de leurs prises est largement insuffisant pour financer la régulation de cette activité par l'Office de la pêche et de la faune sauvage, comme la loi l'exige.
Sur les 1.568 animaux piégés en 2017 (renards gris, coyotes, castors, blaireaux notamment), 1.241 ont été déclarés à la vente, pour un revenu total estimé à moins de 9.000 dollars.
Cela ne couvrirait même pas "une fraction des coûts d'un seul garde-chasse" et reviendrait "de facto à subventionner" le piégeage, estime la loi signée mercredi.
Les élus de Californie étudient également la possibilité d'interdire toute vente de fourrures dans l'Etat, y compris pour les vêtements.
<https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/biodiversite/les-trappeurs-sont-officiellement-hors-la-loi-en-californie_136945>
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2- Il y a 2 milliards d'années, 99% de la vie sur Terre a été éradiquée, selon une étude, BFMTV, 05/09/19, 17h35

A cette époque, l’atmosphère a connu des changements extrêmes qui ont entraîné la disparition de 99% des organismes vivants sur Terre. Cette extinction de masse serait la plus destructrice connue par la planète Bleue, plus radicale encore que celle ayant entraîné la disparition des dinosaures.
Tout au long de son histoire, la planète Bleue a été le théâtre de plusieurs extinctions de masse, la plus connue étant celle des dinosaures, il y a 66 millions d’années. A cette période de l’ère Mésozoïque, les trois quarts des espèces animales ont été radiées de la surface de la Terre par la chute d’une météorite de 10 km de diamètre. Et si la Terre avait connu un épisode encore plus destructeur ?
La Grande oxydation
En prélevant des extraits de barite (un minéral) vieux de plus de 2 milliards d'années sur les Iles Belcher, au Canada, les chercheurs de l’université de Stanford, aux Etats-Unis, ont découvert qu’une extinction bien plus importante avait eu lieu il y a 2,4 milliards d’années. Cet épisode meurtrier a éradiqué près de 99% des organismes vivants sur Terre, selon l'étude publiée dans la revue PNAS et relayée par CNN. Les scientifiques appellent cet événement la Grande oxydation.
A cette époque, l’atmosphère contenait peu d’oxygène jusqu’à la prolifération d’organismes photosynthétiques qui se sont mis à en libérer en grande quantité dans les océans. Rapidement, le fer en solution contenu dans les grandes eaux n'a plus été en mesure de capturer l'oxygène dégagé. Celui-ci est alors parti dans l'atmosphère, opérant des changements drastiques dans sa composition.
>> Suite à lire à :
<https://www.bfmtv.com/planete/il-y-a-2-milliards-d-annees-99percent-de-la-vie-sur-terre-a-ete-eradiquee-selon-une-etude-1761931.html>
En savoir plus :
> A productivity collapse to end Earth’s Great Oxidation <https://www.pnas.org/content/116/35/17207>, PNAS, 27/08/19
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3- La compensation, maigre cache-misère, Le JDLE, 05/09/19
Romain Loury

Les mesures compensatoires pour la biodiversité, mises en place dans le cadre des projets d’aménagement, sont très loin de compenser réellement les impacts engendrés, révèle une étude du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) publiée dans la revue Biological Conservation.
Pour les projets d’aménagement les plus importants, tels que des routes de plus de 10 km ou des quartiers d’habitation supérieurs à 4 hectares, le maître d’ouvrage est tenu de produire des études d’impact environnemental, notamment sur la biodiversité.
Mise en place lors du Grenelle de l’environnement de 2007, puis renforcée par la loi biodiversité d’août 2016, il est même dans l’obligation d’appliquer la séquence Eviter-Réduire-Compenser (ERC). Par le dernier de ces trois termes, il s’agit de parvenir à zéro perte nette de biodiversité, voire à un gain, comme le prévoit la loi d’août 2016.
Pour cela, le maître d’ouvrage doit identifier des zones, si possible situées à proximité de celle impactée par le projet, sur lequel il s’engage à obtenir un gain de biodiversité, égal ou supérieur aux pertes engendrées sur le site du projet.
>> Suite à lire à :
<http://www.journaldelenvironnement.net/article/la-compensation-maigre-cache-misere,99115?xtor=RSS-31>
Sur le même sujet :
> Grands projets destructeurs : l’esbroufe de la « compensation écologique », Reporterre, 06/09/19
Marie Astier (Reporterre) 
Dans 80 % des cas, les mesures de compensation ne permettent pas d’éviter une perte de biodiversité. C’est ce que montre une étude scientifique menée sur 24 projets d’infrastructures en Occitanie et dans les Hauts-de-France.
Est-il possible de concilier développement des constructions et préservation de la biodiversité ? La loi française est censée le garantir. Elle oblige, quand un projet détruit un milieu naturel, à ce qu’il y ait « compensation » sur un autre territoire. Mais dans 80 % des cas, l’objectif ne serait pas atteint. La destruction des milieux naturels serait supérieure au « gain » de biodiversité obtenu par la compensation.
C’est ce que calcule une étude réalisée par des scientifiques du Muséum national d’histoire naturelle et d’AgroParisTech, tout juste parue dans le numéro de septembre de la revue Biological Conservation. Elle est intitulée « Biodiversity offsetting : Certainty of the net loss but uncertainty of the net gain », soit, en français, « Biodiversité : certitude de la perte nette mais incertitude du gain net ».
>> Suite à lire à :
<https://reporterre.net/Grands-projets-destructeurs-l-esbroufe-de-la-compensation-ecologique>
En savoir plus :
> Biodiversity offsetting : Certainty of the net loss but uncertainty of the net gain <https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0006320718315805>, Biological Conservation, September 2019
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4- Des chercheurs découvrent une anguille qui envoie des décharges de 860 volts, Paris Match avec AFP, 10/09/19, 18h18 

En Amazonie, des scientifiques ont trouvé l'existence d'une anguille qui n'avait jusqu'ici jamais été répertoriée. Appelée "Electrophorus voltaï", localisée au Brésil, elle est capable de produire des décharges allant jusqu'à 860 volts. 
Deux nouvelles espèces d'anguilles électriques ont été découvertes dans les eaux douces amazoniennes, dont l'une capable d'envoyer des décharges de 860 volts, les plus puissantes jamais enregistrées dans le monde animal, selon une étude publiée mardi dans la revue Nature Communications.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.parismatch.com/Actu/Environnement/Des-chercheurs-trouvent-une-anguille-qui-envoie-des-decharges-de-860-volts-1646271>
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5- Tanzanie : 9 rhinocéros noirs sud-africains réinstallés au parc du Serengeti, AFP, 11/09/19, 11:00

Neuf rhinocéros noirs provenant d'Afrique du Sud ont été réinstallés dans le parc du Serengeti, dans le nord-ouest de la Tanzanie, dans le cadre d'un programme visant à repeupler les espaces protégés du pays de cette espèce menacée d'extinction, a-t-on appris de source officielle.
Issus d'une ferme sud-africaine de 37.000 hectares, Thaba Tholo (nord), les rhinocéros sont arrivés mardi matin à l'aéroport international Kilimandjaro (nord), avant d'être acheminés vers le célèbre Serengeti, a indiqué dans un communiqué le ministère tanzanien des Ressources naturelles.
"Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger ces animaux", a promis le vice-ministre des Ressources naturelles, Constantine Kanyasu, devant la presse, à l'aéroport.
Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), il reste environ 5.000 rhinocéros noirs à l'état sauvage, ce qui les place parmi les animaux les plus menacés du monde.
Les populations de cet animal qui ne compte que peu de prédateurs à l'état sauvage, notamment en raison de sa taille et de sa peau épaisse, ont été décimées par le braconnage. Ce dernier est alimenté par une demande principalement en Asie, où l'on prête à la corne de rhinocéros des vertus médicinales.
Selon la Frankfurt Zoological Society, l'écosystème constitué par le Serengeti et le Masaï Mara, son prolongement côté kényan, abritait il y a 40 ans de 500 à 700 rhinocéros, que le braconnage avait réduits à une dizaine d'individus en 1977-1978.
Suite à des programmes de repeuplement et au renforcement de la lutte contre le braconnage, le nombre de rhinocéros en Tanzanie augmente depuis "quatre à cinq ans", pour un total de 167 individus en 2019, selon le ministère des Ressources naturelles.
<https://www.geo.fr/environnement/tanzanie-9-rhinoceros-noirs-sud-africains-reinstalles-au-parc-du-serengeti-197470>
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6- Hérissons, oiseaux, renards... Les vétérinaires de Maisons-Alfort soignent aussi la faune sauvage, AFP, 11/09/19, 13:00
Isabelle Toussaint

Un renardeau amaigri, en boule avec la queue rabattue sur le museau, reprend du poil de la bête dans son box. Les vétérinaires de l'école de Maisons-Alfort (Val-de-Marne) soignent aussi les animaux sauvages avant de leur rendre la liberté.
"Il était incapable de prendre cette position il y a 48 heures, c'est bon signe. Dans une semaine, il devrait retrouver la liberté", se réjouit la vétérinaire Cécile Le Barzic en charge des animaux accidentés, malades ou orphelins.
Ce renardeau blessé au dos avait été heurté par une voiture sur une route d'Epinay-Sur-Orge (Essonne) et amené par un passant témoin de l'accident.
"Lorsqu'on trouve un renard, la première chose à faire est d'appeler les pompiers ou de l'attraper avec un linge et des gants pour éviter les risques de morsures. Il faut le déposer dans un centre spécialisé et en aucun cas le garder chez soi. C'est interdit d'adopter un animal sauvage", rappelle la vétérinaire.
Créé il y a 25 ans, ce service dirigé par le vétérinaire Jean-François Courreau, qui s'est développé depuis 6 ans, prend en charge chaque année une centaine d'espèces amenées par les particuliers d'Ile-de-France et d'autres régions.
"Tous les jours, on nous apporte des animaux. En ce moment, on est sur une moyenne de dix arrivées par jour, en juillet et août c'était une cinquantaine", raconte Jean-François Courreau.
Et parmi ses patients à poils et à plumes, "le pigeon parisien ou bizet est notre premier client", dit-il. "On en reçoit près de 2.000 tous les ans. Viennent ensuite les hérissons, 600 par an, qui jouissent d'une cote de sympathie". 
- "Euthanasie" -
Dans un box à l'abri des regards, pour éviter qu'il stresse, un majestueux cygne attend son transfert en volière avant de prendre son envol d'ici une semaine. 
"Il a été retrouvé avec deux hameçons plantés dans une patte. Il a perdu beaucoup de sang et était en état de choc. On l'a mis sous anti-inflammatoire et antibiotiques. Maintenant il est guéri", se réjouit Cécile Le Barzic.
Dans un sous-sol, une odeur âcre pique les narines, notre présence réveille un hérisson caché sous un pot. "Il est arrivé il y a quelques jours avec une plaie dorsale. Il s'est blessé dans un jardin en se faufilant sous un grillage. C'est un plaie superficielle, la guérison est garantie", explique-t-elle.
"Les blessures classiques de ces animaux nocturnes sont dues à des débroussailleuses et des tondeuses. Les plaies sont parfois extrêmement profondes et on doit pratiquer l'euthanasie", déplore Jean-François Courreau.
La soigneuse Mégane Burlet nourrit un jeune hérisson de 75 grammes. Elle est inquiète, il perd anormalement du poids. "Il devrait manger seul et être relâché. C'est difficile de l'alimenter, il se débat", dit-elle espérant que cette petite boule d'épines survivra. 
Ici, on sauve en moyenne entre 60 et 70 % de ces petits mammifères, surtout les jeunes.
Dans la salle des oiseaux, une autre soigneuse, Emmanuelle Arnould, gave un pigeon bizet d'une douzaine de jours, tombé d'un nid comme beaucoup. 
Avec une sorte de pipette, elle lui remplit le jabot, comme l'aurait fait sa mère. Si tout va bien, "il quittera la nurserie dans deux semaines puis ira dans une volière avant de prendre son envol à l'âge de deux mois environ près de l'école vétérinaire", explique Jean-François Courreau. Les passereaux, grives ou merles seront, eux, relâchés près de la Marne, comme à Vincennes et les rapaces à la campagne.
Dans cette clinique animale, une dizaine de chevreuils sont pris en charge chaque année, victimes de chocs automobiles. "Le chevreuil adulte est le plus impressionnant, il pèse une trentaine de kilo. Extrêmement puissant, quand il se débat c'est toujours un problème pour nous", témoigne-t-il. "Le relâché de chevreuil est un moment merveilleux !"
En France, une soixantaine de centres sont aux petits soins de la faune sauvage, dont les écoles vétérinaires de Nantes et de Toulouse. A Maisons-Alfort, près de 140 étudiants optent pour cette formation facultative tous les ans.
<https://www.geo.fr/environnement/herissons-oiseaux-renards-les-veterinaires-de-maisons-alfort-soignent-aussi-la-faune-sauvage-197477>
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7- Italie : deux embryons pour sauver le rhinocéros blanc du Nord de l'extinction, AFP, 11/09/19, 14:00

Deux embryons du rhinocéros blanc du Nord ont été créés pour tenter de sauver cette espèce de l'extinction, ont annoncé mercredi à Crémone, dans le nord de l'Italie, les scientifiques ayant participé à ce projet.
"En utilisant les ovocytes des deux dernières femelles et le sperme congelé des mâles décédés", une équipe internationale de scientifiques a réussi "à créer avec succès deux embryons du rhinocéros blanc du Nord", indique un communiqué conjoint des différents participants à ce projet.
"Les embryons seront conservés dans du nitrogène liquide" à très basse température "pour être transférés dans une mère porteuse dans un proche avenir", selon la même source.
Ces embryons représentent le dernier espoir pour le rhinocéros blanc du Nord - l'une des deux sous-espèces de rhinocéros blanc - après le décès l'année dernière à l'âge de 45 ans du dernier mâle, appelé Sudan, dans la réserve kényane d'Ol Pejeta (centre). 
Les deux femelles, Najin, 30 ans, et sa fille Fatu, 19 ans, sont les derniers individus de leur espèce et vivent à Ol Pejeta.
Aucune d'elles n'est en mesure de mener une grossesse à son terme: Fatu souffre de lésions dégénératives au niveau de l'utérus et Najin d'une fragilité de son train arrière incompatible avec une portée.
"Nous avons ramené du Kenya 10 ovocytes, cinq de chaque femelle", a expliqué le professeur Cesare Galli, directeur d'Avatea, une société de Crémone hautement spécialisée dans la reproduction animale.
"Après incubation (...) sept ovocytes ont été retenus aptes à la fécondation, quatre de Fatu et trois de Najin", a précisé l'expert.
Sur ces sept ovocytes, quatre ont été inséminés par le sperme d'un rhinocéros et trois par le sperme d'un autre, "et après 10 jours d'incubation deux ovocytes de Fatu se sont développés en embryons qui seront conservés pour un futur transfert", a ajouté M. Galli.
- Impossible il y a 5 ans -
Les scientifiques doivent à présent développer une technique pour implanter ces embryons dans des mères porteuses, en l’occurrence des femelles rhinocéros blancs du Sud.
"Toute l'équipe a mis des années pour développer et planifier ces procédures", a déclaré le professeur Thomas Hildebrandt, de l'Institut Leibniz de recherche zoologique et animale, à Berlin.
Il avait rappelé il y a trois semaines, lors du prélèvement des ovocytes au Kenya, que "la méthode (de prélèvement) et l'équipement ont tous deux été conçus de zéro".
"Il y a cinq ans, la production d'un embryon de rhinocéros blanc du Nord semblait un objectif impossible à atteindre mais aujourd'hui nous y sommes parvenus", s'est félicité Jan Stejskal, du zoo tchèque de Dvur Kralove, où Najin et Fatu sont nées avant d'être transférées au Kenya.
"Dans les prochains mois nous devrons optimiser le processus de transfert et de développement des embryons dans les mères porteuses", a-t-il souligné.
"C'est un important pas en avant dans nos efforts pour sauvegarder les rhinocéros blanc du Nord", s'est félicité Richard Vigne, directeur général d'Ol Pejeta.
"Nous avons encore un long chemin à parcourir (...) et le comportement humain en général doit changer radicalement si nous voulons tirer une leçon des rhinocéros blancs du Nord", a conclu M. Vigne.
De prétendues vertus médicinales attribuées en Asie à leur corne ont alimenté dans les années 1970 et 1980 un braconnage implacable qui a largement décimé le rhinocéros blanc du Nord en Ouganda, Centrafrique, Tchad, République démocratique du Congo (RDC), et dans l'actuel Soudan du Sud.
Ces territoires traditionnels du rhinocéros blanc du Nord ont longtemps été en proie aux conflits et donc propices aux activités criminelles, dont le braconnage. En 2008, le rhinocéros blanc du Nord était déjà considéré comme éteint à l'état sauvage.
<https://www.geo.fr/environnement/italie-deux-embryons-pour-sauver-le-rhinoceros-blanc-du-nord-de-lextinction-197478>
Sur le même sujet : 
> Des scientifiques obtiennent deux embryons d’une espèce de rhinocéros éteinte dans la nature <https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/09/13/des-scientifiques-obtiennent-deux-embryons-d-une-espece-de-rhinoceros-eteinte-dans-la-nature_5510227_3212.html>, Le Monde Afrique, maj le 14/09/19 à 00h01
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8- La population des lémuriens a été divisée par deux en 40 ans à Mayotte, AFP, 11/09/19, 19:00

Mayotte compte entre 10.000 et 30.000 lémuriens, soit une population quasiment divisée par deux en quarante ans, selon le résultat du recensement des lémuriens en zone agricole dévoilé mercredi après-midi. 
Ce recensement a duré trois ans et a été piloté par le chercheur en écologie comportementale Laurent Tarnaud du Muséum national d’histoire naturelle de Paris et la direction de l’environnement et du développement durable du département de Mayotte. 
En 1975, la population estimée du lémurien brun, la seule espèce vivant à Mayotte, était d’environ 50.000 individus dans cette île de l’océan Indien située entre le Mozambique et Madagascar, a précisé Laurent Tarnaud lors de sa présentation à la presse.
Les raisons de la disparition inquiétante du maki (nom donné à Mayotte et à Madagascar au lémurien) sont multiples. 
"L'habitat naturel du lémurien est la forêt. Mais la surface forestière de l’île a diminué de 40% en 20 ans. Les individus sont donc obligés de se rendre dans les zones agricoles pour se nourrir", explique le Dr Tarnaud.
Mais l'animal n'est pas le bienvenu chez les agriculteurs qui n’hésitent pas à les empoisonner. "Le lémurien, qui est une espèce protégée, est en train de devenir indésirable à Mayotte", a indiqué Raïssa Andhume, 3e vice-présidente du conseil départemental de Mayotte en charge de l’environnement et du développement durable. 
Les agriculteurs ont exprimé leur inquiétude. "J’estime les pertes de ma production de fruits à 40% et cela juste pour les makis. Je ne compte pas les vols, les fruits mangés par les rats ou les chauves-souris. Avant, ils ne s’attaquaient qu’aux papayes, aux mangues et aux litchis. Maintenant, ils viennent même manger les agrumes et les prunes de Cythère", indique Dzoro Moro, agriculteur dans le sud de l’île.
"Le département va garantir la préservation des espèces", assure Raïssa Andhume. 
L’objectif du recensement des lémuriens est de permettre à long terme l'adoption d'un plan pour les sauver sans qu’ils ne causent trop de dégâts aux productions agricoles.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/la-population-des-lemuriens-a-ete-divisee-par-deux-en-40-ans-a-mayotte_137181>
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9- Colombie : saisie de morceaux d'un millier d'animaux utilisés en sorcellerie, AFP, 13/09/19, 08:00

Des sonnettes de serpents, le crâne d'un félin, des pattes de tapir, des têtes de toucan... Les autorités colombiennes ont saisi à Bogota des morceaux de plus d'un millier d'animaux destinés à confectionner des amulettes et à des rituels de sorcellerie.
Les dents, les membres ou les peaux de 1.400 animaux capturés en Amazonie ou dans d'autres régions de Colombie - deuxième pays de la planète à la biodiversité la plus riche après le Brésil - étaient vendus dans des boutiques d'un centre commercial du quartier de La Candelaria, au cœur historique de la capitale.
"Ces éléments sont principalement utilisés pour des rites et des cultes par des personnes qui se les procurent illégalement", a déclaré jeudi aux médias Oscar Lopez, sous-secrétaire à l'Environnement de la municipalité de Bogota.
Des graines ramassées sans autorisation dans des forêts naturelles ont aussi été saisies, a-t-il ajouté.
Les morceaux d'animaux sauvages étaient vendus tels quels ou intégrés dans des produits fabriqués illégalement.
Ils étaient achetés par "toutes sortes de personnes pour des rituels de guérison ou rituels ésotériques. En particulier, ces gens qui se fabriquent des amulettes pour se protéger de coups de feu, c'est-à-dire des sicaires, des bandits et tout individu en marge de la loi", a déclaré à l'AFP une source du secrétariat à l'Environnement.
La saisie est intervenue dans le cadre de l'"Opération Ancêtres", réalisée mercredi par des fonctionnaires municipaux et des policiers de Bogota.
Au cours de cette opération, ont été saisis 442 sonnettes de serpents, 128 dents de mammifères, 23 pattes de tapir, un crâne de félin, 12 colliers constitués de membres de singes, des sabots de cervidés, des queues et des carapaces de tatous, des têtes de toucans, des plumes de perroquets et de perruches, ainsi que des peaux d'ocelots, de pumas, de boas, d'anacondas et de primates.
Une partie était proposée à la vente dans des magasins d'artisanat et de produits naturels.
La législation colombienne prévoit jusqu'à huit ans de prison et d'importantes amendes pour les vendeurs et les trafiquants d'espèces sauvages.
<https://www.dailymotion.com/video/x7l0vxr>
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10- Oiseaux tués, insectes en surchauffe…, démêler le vrai du faux sur les animaux et la 5G, Blog Les Décodeurs, 13/09/19, 12h18
Mathilde Damgé

Hypothèses avancées comme des certitudes, conclusions exagérées, images détournées… les arguments douteux des opposants au déploiement du réseau. 
Alors qu’approche son déploiement, la téléphonie 5G (pour « 5e génération ») nourrit déjà de nombreuses interrogations. Certaines sont fondées ; d’autres, en revanche, s’appuient sur des approximations ou des affirmations erronées. Ainsi, des villes ou des pays auraient interdit la 5G pour des raisons de santé (c’est faux) ; il existerait un « drone insecte espion » contrôlé en 5G dont on nous cacherait l’existence (faux, également), ou encore que son déploiement nécessiterait l’abattage d’arbres par milliers (toujours faux)…
Par ailleurs, sur les réseaux sociaux, les messages alarmistes sur les dégâts présumés du déploiement du réseau de téléphonie mobile 5e génération sur l’environnement se multiplient, incluant de prétendues conséquences pour les animaux. Problème : il s’agit souvent d’hypothèses avancées comme des certitudes, de conclusions très exagérées ou encore d’images détournées.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/09/13/oiseaux-tues-insectes-en-surchauffe-demeler-le-vrai-du-faux-sur-les-animaux-et-la-5g_5509887_4355770.html>
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11- Science. À la poursuite du dragon de méthane tapi dans les fonds marins, Le HuffPost, 15/09/19, 16:30
Chris D'Angelo

Nous avons accompagné une scientifique dans les profondeurs de l’océan afin d’essayer de comprendre comment les gisements de gaz solidifiés sont susceptibles de réagir face à l’accélération du réchauffement de la planète.
 À 60 kilomètres des côtes de Caroline du Nord, l’Atlantis, un navire océanographique de plus de 80 mètres, parcourt une étendue maritime sombre et déserte. Tandis qu’il laisse derrière lui des traînées régulièrement espacées, son équipage envoie des ondes sonores dans les abîmes. Un demi-kilomètre plus loin, des panaches de méthane – un puissant gaz à effet de serre – surgissent du fond des mers.
Le site, baptisé Pea Island en référence à une région des Outer Banks, compte parmi la centaine de suintements actifs découverts au large de la côte Atlantique depuis 2012. Aucun être humain n’a, à ce jour, exploré cet univers subaquatique, mais Samantha Joye, océanographe et microbiologiste, s’apprête à y remédier.
À 6 h du matin, elle pénètre dans le labo informatique du navire, un thermos de thé à la main. Elle semble inquiète en découvrant ce que le sonar a détecté.
Jason Chaytor, géologue marin de l’Institut d’études géologiques américain (USGS), a passé une bonne partie de la nuit à cartographier le plancher océanique. Il pointe du doigt les colonnes de bulles visibles sur les clichés multicolores. Le plus important des panaches s’est élevé à quelque 250 mètres du fond, soit à peu près à mi-chemin de la surface.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.huffingtonpost.fr/entry/a-la-poursuite-du-dragon-de-methane-tapi-dans-les-fonds-marins_fr_5d72a3e3e4b07521022be2d3>
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12- La Nouvelle-Calédonie en quête d'une stratégie pour réduire le "risque requin", AFP, 16/09/19, 09:00

Professionnels, scientifiques et usagers de la mer sont réunis en Nouvelle-Calédonie afin d'élaborer un plan concerté de réduction du risque requin, après l'attaque fin mai d'un enfant de 8 ans, qui a marqué les esprits.
"Suite à l'accident qui est arrivé au petit Anthony, un plan d'action a été mis en place par la province, la mairie de Nouméa et les services du gouvernement mais le monde associatif a souhaité apporter sa contribution pour être dans une démarche collaborative", a déclaré à l'AFP Karine Lambert, directrice de l'environnement de la province sud.
L'enfant avait eu une jambe et une partie du bassin arrachées par un requin-bouledogue alors qu'il se baignait dans une marina de Nouméa, où la baignade est interdite. Il est toujours en soin en Australie. 
Après ce drame, les autorités avaient autorisé l'abattage d'une vingtaine de requins bouledogues, une espèce protégée, suscitant la colère de plusieurs associations écologiques. 
"Je comprends qu'on élimine un individu auteur d'une attaque. Mais pourquoi en tuer 20 alors qu'on ne connaît même pas la taille de la population. Plein d'autres aspects du problème doivent être gérés avant l'abattage comme la reconquête de la qualité des eaux ou le comportement humain", a déclaré Hubert Géraux, responsable du WWF (Fonds mondial pour la nature). 
L'IRD (Institut de recherche pour le développement) mène actuellement une étude pour mieux connaître les lieux de fréquentation et de sédentarisation des squales, grâce notamment à un réseau d'hydrophones, à la capture et au marquage d'animaux. 
"Les premiers résultats nous rappellent qu'on ne se baigne pas à la nuit tombée ou à l'aube, ni quand les eaux sont troubles après une pluie", a indiqué Karine Lambert.
Si l'évaluation de leur nombre est "très difficile", les requins sont toutefois présents dans toute la zone "surveillée" des plages, dans la grande et la petite rade de Nouméa, avec une concentration au Quai des pêcheurs dans le quartier de Nouville. 
Cette zone a d'ailleurs été retenue par le Centre de ressource et d'appui (CRA) pour la réduction du risque requin de La Réunion afin de tester l'efficacité de quatre types de dispositifs de protection individuelle (EPI), qui émettent des champs électriques et sont en vente dans le commerce. 
"Il semblerait que ces appareils aient un effet sur les requins-bouledogues, du même ordre de grandeur que sur les requins blancs. C'est-à-dire des distances de répulsion assez faibles", a déclaré Eric Chateauminois, directeur du CRA. Les tests se poursuivent jusqu'au 28 septembre. 
Depuis 1958, on recense une quinzaine d'attaques de requins mortelles en Nouvelle-Calédonie, dont un tiers depuis 2011. Cette année, quelques jours après l'attaque du jeune Anthony, un pêcheur avait été tué par un requin au nord de l'archipel.
<https://www.lepoint.fr/societe/la-nouvelle-caledonie-en-quete-d-une-strategie-pour-reduire-le-risque-requin-16-09-2019-2335899_23.php>
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13- Thaïlande : mort de dizaines de tigres confisqués à un temple pour soupçon de maltraitance, AFP, 16/09/19, 14:00

Des dizaines de tigres sont morts après avoir été confisqués pour soupçon de maltraitance à un temple thaïlandais qui les utilisait comme attraction touristique, ont annoncé lundi les autorités, mettant en cause une anomalie génétique liée à la consanguinité. 
Pendant des années, le temple Wat Pha Luang Ta Bua de Kanchanaburi (ouest) a drainé des hordes de touristes venant se faire photographier, contre paiement, au milieu des tigres. 
Mais en 2016, les parcs nationaux de Thaïlande ont décidé de confisquer les gros félins, retirés du temple petit à petit, alors que les accusations de maltraitance et d'exploitation se multipliaient.
Des dizaines de bébés tigres morts avaient également été retrouvés dans des congélateurs, probablement pour être revendus par le temple.
Les morceaux de tigre, très recherchés en Chine et au Vietnam pour leurs supposées vertus médicinales, peuvent atteindre des prix astronomiques.
Les adultes avaient quant à eux été transférés dans deux élevages de la province voisine de Ratchaburi, mais 86 des 147 bêtes n'ont pas survécu.
"Il est possible que ce soit lié à la consanguinité. Des anomalies génétiques affectant leur corps et leur système immunitaire ont été trouvées", a déclaré à la presse un responsable des parcs nationaux de Thaïlande, Pattarapol Maneeon.
Beaucoup souffraient d'une paralysie de la langue, de problèmes respiratoires et de manque d'appétit, ce qui leur a été fatal.
Nombre d'entre eux "étaient déjà en état de stress après leur transport et leur changement d'habitat, les problèmes de santé sont apparus plus tard", a précisé un autre responsable, Sunthorn Chaiwattana.
Mais certains défenseurs des animaux ont mis en doute la qualité des soins prodigués aux tigres depuis leur capture par les autorités.
"Très honnêtement, qui aurait la capacité de prendre en charge autant de tigres à la fois ?" a dénoncé Edwin Wiek, fondateur de l'ONG "Wildlife Friends Foundation Thailand". Des cages trop petites, favorisant la propagation des maladies, ce n'est "pas au niveau de ce qui est nécessaire pour un si grand nombre de tigres", a-t-il déploré. 
La Thaïlande attire des dizaines de millions de visiteurs par an, et le tourisme lié à la vie sauvage y connaît un immense succès, souvent au détriment du bien-être animal.
Les touristes peuvent au choix se balader à dos d'éléphant, jouer avec des macaques ou poser pour des selfies avec des tigres.
Les défenseurs de la nature ne cessent de s'indigner que les animaux soient parfois enchaînés, mal soignés, et forcés à se donner en spectacle.
<https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/biodiversite/thailande-mort-de-dizaines-de-tigres-confisques-a-un-temple-pour-soupcon-de-maltraitance_137300>
Sur le même sujet : 
> Thaïlande : course contre la montre pour sauver une soixantaine de tigres confisqués à un temple <https://information.tv5monde.com/info/thailande-course-contre-la-montre-pour-sauver-une-soixantaine-de-tigres-confisques-un-temple>, AFP, 20/09/19, 13:00
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14- Lauréate des "Territoires d'innovation", la Calédonie mise sur la mer de Corail, AFP, 17/09/19, 09:00

Les autorités de Nouvelle-Calédonie ont vanté mardi les potentiels de croissance du Parc naturel de la mer de Corail, après la distinction de l'archipel parmi les 24 lauréats du projet "Territoires d'Innovation" du gouvernement. 
Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé vendredi les 24 lauréats de l'action "Territoires d'innovation", dotée d'une enveloppe globale de 450 millions d'euros. 
En Nouvelle-Calédonie, le seul territoire d'outre-mer retenu, le projet va permettre d'injecter 15 millions d'euros en subvention ou en prises de participation dans des projets innovants en lien avec le Parc naturel de la mer de Corail, vaste d'1,3 million de kilomètres carrés autour de l'archipel.
En charge du dossier au sein de l'exécutif, Philippe Germain, ancien président du gouvernement, s'est réjoui que 15 entreprises aient participé, précisant que certaines étaient prêtes "à démarrer dès 2020" pour de l'observation "avec l'imagerie satellite, des bouées intelligentes ou des drones sous-marins". 
L'un des projets consiste à déployer le premier "smart câble" du monde, entre la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu. Il fournira des informations sur l'impact du changement climatique et aidera à mettre en œuvre des systèmes d'alerte précoces en cas de catastrophes naturelles, notamment de tsunamis. 
"Ce sont des capteurs qui vont être installés sur les répéteurs de signal d'un câble de 700 à 800 kilomètres, dans un délai de 5 ans. Dans cette zone à forte sismicité, plus on aura en temps réel l'information d'un mouvement sismique sous-marin, plus vite on pourra prévenir la population", a expliqué Philippe Gervolino, directeur général de l'OPT (Office des postes et télécommunications). 
La valorisation de micro-organismes marins pour la cosmétique, le recyclage à 100% des bateaux de plaisance en fin de vie ou encore la création d'une ferme corallienne pour restaurer des sites dégradés figurent également au rang des innovations.
Fruit de partenariats entre acteurs scientifiques, économiques et institutionnels, le programme est géré par la Caisse des dépôts et consignation.
"L'objectif est de faire de la valorisation et de la préservation de notre biodiversité, un modèle et un nouveau pilier de croissance. Nous sommes un hotspot de la biodiversité mondiale et devons incarner cette image", a déclaré à la presse M. Germain.
<https://www.liberation.fr/depeches/2019/09/17/laureate-des-territoires-d-innovation-la-caledonie-mise-sur-la-mer-de-corail_1751781>
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15- Indonésie : des orangs-outans menacés par les incendies de forêt, AFP, 18/09/19, 14:00

Les vastes incendies de forêt en Indonésie qui répandent un nuage de fumée toxique jusqu'à Singapour et la Malaisie mettent en danger la santé des orangs-outans et leur habitat, a alerté une association de protection de ces primates.
Les autorités indonésiennes ont déployé des milliers de pompiers et de militaires pour tenter d'éteindre les feux qui dévastent les forêts tropicales défrichées sur les îles de Bornéo et de Sumatra.
La pollution ainsi engendrée menace la santé de plusieurs centaines de primates des centres de la fondation Borneo Orangutan Survival (BOS), a mis en garde l'association de protection des orangs-outans, qui se prépare à une éventuelle évacuation.
"L'épaisse fumée met en danger non seulement nos collaborateurs (...) mais aussi les 355 orangs-outans dont nous nous occupons actuellement", dans l'une des réserves du centre de Bornéo, souligne-t-elle dans un communiqué.
"31 individus souffrent d'infections respiratoires, dont sept bébés et neuf +élèves+ de l'école de la forêt", un programme qui enseigne la vie sauvage aux primates qui ont connu la captivité, a souligné une vétérinaire, Fiet Hayu Patispathika. "Ils reçoivent tous des soins intensifs", a-t-elle ajouté.
Dans un centre de l'est de Bornéo, la détérioration de la qualité de l'air a poussé les soignants à restreindre à quelques heures par jour les activités à l'extérieur pour les plus jeunes singes.
Ce primate arboricole aux longs poils roux ne vit en liberté que sur deux îles indonésiennes, Sumatra et Bornéo, dont les forêts tropicales se réduisent à cause de l'exploitation des forêts et aussi des incendies.
La population d'orangs-outans de Bornéo, évaluée à environ 288.500 en 1973 est tombée à quelque 100.000 individus aujourd'hui selon l'Union internationale pour la conservation de la nature.
Les feux de forêt surviennent tous les ans en Indonésie mais cette année ils ont pris de l'ampleur en raison d'une saison sèche particulièrement longue et intense. Avec 328.000 hectares brûlés depuis le début de l'année, ces incendies sont les pires depuis ceux, particulièrement dévastateurs, de 2015.
<https://www.geo.fr/environnement/indonesie-des-orangs-outans-menaces-par-les-incendies-de-foret-197581>
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16- L'Amérique du Nord a perdu trois milliards d'oiseaux depuis 1970, AFP, 19/09/19, 21:00

La population d'oiseaux d'Amérique du Nord s'est effondrée d'un quart depuis 1970, soit près de trois milliards de volatiles en moins dans la nature, estiment des chercheurs dans une étude d'ampleur publiée jeudi par la revue Science.
Les oiseaux des campagnes sont les plus touchés, sans doute en raison de la réduction des prés et prairies et de l'extension des terres agricoles, ainsi que de l'utilisation de pesticides qui en tuant les insectes affectent toute la chaîne alimentaire. Mais les oiseaux des forêts et les généralistes sont aussi en déclin.
90% des pertes concernent 12 familles d'oiseaux, dont des moineaux et bruants, des parulines, des merles ou encore le chardonneret jaune (les espèces qui vivent aux Etats-Unis et au Canada ne sont pas les mêmes que dans d'autres régions du globe).
Ces chiffres correspondent au déclin observé ailleurs et notamment en France, où l'Observatoire national de la biodiversité a estimé à 30% le déclin des oiseaux des champs entre 1989 et 2017.
L'étude américaine combine deux sources de données.
La première vient des relevés annuels réalisés chaque printemps, au moment de la saison de reproduction, par des milliers de bénévoles, selon une méthode identique, depuis 1970. Sur un itinéraire de route de campagne de 25 miles (40 kilomètres), ces observateurs s'arrêtent tous les demi-miles pendant trois minutes et comptent tous les oiseaux qu'ils voient. Les chercheurs compilent et analysent ensuite ces données.
La seconde source vient des relevés de 143 stations radars qui détectent assez finement les masses d'oiseaux pendant leur migration, la nuit. Plus de la moitié des oiseaux d'Amérique du Nord migre, soit vers le sud des Etats-Unis, soit vers l'Amérique centrale ou du Sud.
Ces données radar sont moins précises mais montrent aussi une diminution de 13,6% entre 2007 et 2017, avec une marge d'erreur importante de 9 points.
Les canards et oies sont la grande exception : leurs populations, après avoir été menacées, ont augmenté depuis 1970. C'est grâce à la prise de conscience des chasseurs qui ont soutenu des mesures de protection, explique à l'AFP un coauteur principal de l'étude, l’ornithologue Ken Rosenberg, de l'université Cornell et de l'American Bird Conservancy.
"On observe la même chose partout dans le monde, l'intensification de l'agriculture et les modifications du paysage font pression sur ces populations d'oiseaux", dit Ken Rosenberg. "Désormais, on voit des champs de maïs ou d'autres cultures jusqu'à l'horizon, tout est propre et mécanisé, il n'y a plus de place pour les oiseaux, la faune et la nature".
Les causes sont mal comprises, mais les ornithologues évoquent d'autres facteurs, comme les chats laissés dehors, ainsi que les fenêtres des maisons dans lesquelles les oiseaux se fracassent, une cause de mortalité loin d'être anodine : le nombre d'oiseaux tués dans ces collisions a été estimé en 2014 entre 365 millions et 1 milliard par an aux Etats-Unis.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/l-amerique-du-nord-a-perdu-trois-milliards-d-oiseaux-depuis-1970_137427>
En savoir plus :
> Billions of North American birds have vanished <https://science.sciencemag.org/content/365/6459/1228>, Science, 20/09/19
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17- Australie : une sécheresse catastrophique pour les chauves-souris, AFP, 24/09/19, 11:00

Quantités de chauves-souris dépérissent en Australie, quand elles ne meurent pas carrément de faim, en raison de la sécheresse persistante qui entame leurs sources traditionnelles de nourriture, avertissent les associations de protection de la nature.
L'organisation Bats Queensland a fait état auprès de l'AFP d'une "augmentation rapide" du nombre de renards volants retrouvés morts ou très affaiblis ces deux dernières semaines dans les Etats du Queensland ou de Nouvelle-Galles du Sud.
Ashley Fraser, une volontaire de cette association, a indiqué que certaines parties de la Gold Coast, une région très touristique, étaient "jonchées" des cadavres de centaines de chauves-souris mortes.
Ce n'est pas la première fois que la zone est confrontée à une hausse de la mortalité, mais Mme Fraser a dit que son organisation n'avait jamais vu un épisode d'une telle ampleur.
"Nous nous attendons à ce que cela empire", a-t-elle dit à l'AFP. "Le climat changeant fait que la sécheresse va s'aggraver et créer un environnement où la survie des chauves-souris sera encore plus dure."
Certaines espèces de renards volants sont déjà considérées comme vulnérables. Elles sont en outre un pollinisateur pour de nombreuses plantes, et notamment les eucalyptus. 
Le département de l'Environnement et des Sciences de l'Etat du Queensland a déclaré à l'AFP que les décès étaient probablement liés à l'impact de la sécheresse sur les sources de nourriture, ainsi qu'à celui des feux de forêts et des tempêtes.
Mme Fraser a indiqué que nombre des chauves-souris ramassées encore vivantes étaient dans un état de faiblesse tel qu'elles avaient dû être euthanasiées.
<https://www.geo.fr/environnement/australie-une-secheresse-catastrophique-pour-les-chauves-souris-197688>
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18- Les méduses, gagnantes du bouleversement des océans, AFP, 24/09/19, 14:00
Laure Fillon

Elles déferlent parfois par milliers sur les plages, au grand dam des baigneurs qui craignent leurs brûlures : entre surpêche, réchauffement des eaux et multiplication du plastique, les méduses profitent des bouleversements causés par les humains dans les océans.
La prolifération de ces animaux, apparus sur terre il y a environ 600 millions d'années, serait telle qu'elle provoquerait une "gélification" des océans, en piteuse santé comme devrait le montrer le rapport spécial des experts climat de l'ONU publié mercredi.
Fabien Lombard, spécialiste de l'écologie du plancton et des méduses à Villefranche-sur-Mer, tempère cette idée de gélification.
"Il y a plus de méduses dans certaines zones dans le monde", confirme-t-il à l'AFP, comme en mer Noire, au large de la Namibie, ou encore en mer du Japon. Plus compliqué de dire si leur présence a augmenté dans d'autres régions du globe. Une base de données mondiale sur les méduses a été créée en 2014, mais il reste ardu de quantifier les populations.
Les méduses, qui font partie des premiers habitants de la planète, vivent aujourd'hui dans toutes les mers et océans et à toutes les profondeurs, jusqu'aux abysses. Constituées de 95 à 98% d'eau, dépourvues de cerveau, capables de flotter et de nager mais pas de résister aux courants marins, elles font parties du zooplancton.
- "Des quantités incroyables" -
De diverses tailles et couleurs, les méduses se reproduisent de façon sexuée, asexuée ou par bourgeonnement : les œufs fécondés tombent sur les fonds marins, donnent naissance à un petit animal, un polype, qui se multiplie. Un changement de température ou un autre choc déclenche sa division et il donne naissance à plusieurs petites méduses.
Par le passé, des proliférations de méduses, appelées "bloom", étaient constatées à intervalles réguliers, par exemple tous les 12 ans en Méditerranée pour l'espèce pelagia, explique Anaïs Courtet, biologiste à l'aquarium de Paris. "Aujourd'hui, ce cycle n'est plus respecté et on en voit tous les ans", poursuit-elle.
La prolifération de ces animaux gélatineux et urticants est due à plusieurs facteurs, complète Philippe Cury, chercheur en biologie océanographique à l'Institut de recherche pour le développement (IRD) : la surpêche, le chalutage, le réchauffement des océans.
"Ces trois facteurs provoquent des éruptions de population de méduses. Il y en a toujours eu mais elles sont beaucoup plus fréquentes et on observe parfois des quantités absolument incroyables", indique le scientifique.
La surpêche élimine certains de leurs prédateurs directs, comme les thons ou les tortues par capture accidentelle, mais aussi des poissons mangeurs de plancton. En leur absence, les méduses disposent de plus de plancton pour se nourrir.
- Activités humaines perturbées - 
Le chalutage de fond, un type de pêche qui consiste à traîner un grand filet sur les fonds marins, est aussi problématique. En raclant les animaux qui y vivent, les éponges, vers, coraux, "il homogénéise les fonds marins" et laisse plus de place pour les polypes qui peuvent alors se multiplier, indique Philippe Cury.
Les polypes sont aussi très friands des constructions humaines : bouées, plateformes pétrolières... "Ils adorent le plastique", ajoute Fabien Lombard. Des déchets de quelques centimètres peuvent servir de radeaux aux animaux et leur permettre de coloniser de nouveaux espaces.
Quant au réchauffement climatique et à l'acidification des océans, "ça ne leur est pas défavorable", contrairement à d'autres espèces, fait savoir Anaïs Courtet.
De nombreuses activités humaines souffrent de la multiplication des méduses : le tourisme, la pêche, la pisciculture, les usines de dessalement ou les systèmes de refroidissement d'installations nucléaires, qu'elles bouchent.
En 2007, une ferme de saumons en Irlande du Nord a été décimée par des méduses qui ont piqué les poissons, incapables de fuir. Au Japon, les pêcheurs restent parfois à quai quand les méduses sont trop nombreuses, pour ne pas perdre leur filet. Il est même arrivé qu'un bateau chavire sous leur poids.
Comment éviter une invasion ? "Il faut des écosystèmes qui fonctionnement normalement, avec une grande biodiversité", plaide Philippe Cury. "On peut toujours rêver d'aller à la pêche aux méduses", pour les manger ou s'en débarrasser, "mais ce n'est pas sérieux, elles se reproduisent très vite".
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/les-meduses-gagnantes-du-bouleversement-des-oceans_137542>
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19- Chronique "Le fil vert". Artificialisation et biodiversité : l'échec des mesures de compensation, Libération, 26/09/19, 06:31
Aurélie Delmas et Julien Guillot 

Même bien menées, les mesures de compensations des projets d'aménagement soumis à des études d'impact (comme les routes ou les voies ferrées) ne permettent pas d'équilibrer les pertes en biodiversité engendrées, pointe une étude récente.
Routes, voies ferrées, lignes électriques… Les projets de construction ont inévitablement un impact important sur la biodiversité des zones transformées. Pour les plus importants, cet impact doit être mesuré, et les conséquences négatives sont censées être «compensées» afin d'atteindre «zéro perte nette» en biodiversité, voire d'y gagner. Autrement dit des mesures favorisant la biodiversité, par exemple la restauration d’habitats dégradés ou la préservation de certains écosystèmes, doivent être mises en place à hauteur des dommages causés. En théorie. Mais pour évaluer cette compensation, de nombreuses questions restent sans réponse :  quelles pertes sont prises en compte ? Sur quelle base évaluer les projts ? Comment trouver des équivalences entre des destructions et des gains de biodiversité ?
Des chercheurs du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et d’AgroParisTech ont publié au mois de septembre dans la revue Biological Conservation, une étude qui tend à montrer que les choses sont loin de fonctionner de manière satisfaisante. Pour répondre à «la nécessité d’étudier la façon dont les pertes et les gains sont prévus et évalués par les planificateurs d’infrastructures et les autorités», ils se sont penché sur 25 projets présentés dans un dossier comprenant les études d'impact devantd es collectivités publiques. Cette situation n'est pas la norme puisqu'une majorité des travaux ne nécessite pas d'autorisation administrative et ne relève pas des catégories soumises à étude d'impact. 
Ces vingt-cinq projets, autorisés entre 2012 et 2017 et situés dans les Hauts-de-France et en Occitanie (17, soit un quart des projets autorisés sur la période), sont donc plutôt des «bons élèves», explique Fanny Guillet, une des co-autrices, chercheuse au MNHN, contactée par Libération. Dans le détail il s'agit de 16 routes et autoroutes (10 nouvelles constructions et six élargissements), un chemin de fer, deux lignes électriques, deux aqueducs souterrains et trois gazoducs. Les actions les plus couramment prévues pour compenser ces projets étaient la maintenance ou la protection d’habitat, la création d’étangs, la transplantation d’espèces végétales, l’ouverture d’habitats (abattage d’arbres, mulching, déchiquetage) et la restauration des couverts d’arbres .
En étudiant les procédures administratives de ces projets, les auteurs de l'étude ont d'abord constaté un déséquilibre important entre le niveau de détail apporté sur les impacts des travaux et la faible précision des mesures compensatoires à mettre en place : les sites de compensation et leur état écologique sont décrits de manière superficielle. «En ce qui concerne les résultats attendus de la compensation, presque aucun des projets ne fournit d’objectif explicite», remarque aussi l’étude, et moins de 5% des dossiers envisagent une option de secours en cas d’échec de leur plan de compensation. «Ce n’est pas nécessairement inacceptable, mais implique une restauration très efficace», note encore l’étude. Or dans certains cas, l'emplacement même des sites sur lesquels aura lieu la compensation est approximatif, non identifié ou non communiqué. Dans ce type de situation, «il est difficile d'attester que les gains en bodiversité vont être supérieurs aux pertes», note Fanny Guillet.
>> Suite à lire à :
<https://www.liberation.fr/planete/2019/09/26/artificialisation-et-biodiversite-l-echec-des-mesures-de-compensation_1752085>
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20- Au Costa Rica, sur les traces des tortues de Kemp, AFP, 26/09/19, 17:00

"Du respect !" : le guide Raul Fernandez harangue sa petite troupe dans la nuit devant l'océan Pacifique du Costa Rica, à Playa Hermosa (nord-est) avant de se lancer dans l'obscurité sur les traces des tortues de Kemp.
Raul Fernandez, 41 ans, guide depuis 12 ans les touristes vers les tortues de Kemp (Lepidochelys kempii) qui viennent déposer leurs oeufs sur ces rivages de juillet à décembre, à quelques mètres des vagues déferlantes appréciées des surfeurs du monde entier.
Présente dans toute la zone tropicale, cette espèce est considérée par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) comme l'une des plus menacées des tortues marines. La population a chuté sévèrement dans les années 1950 et 1960 en raison de la chasse des oeufs et des individus adultes, mais les mesures de protection commencent à faire leur effet.
Pour protéger les nids, des gardes armés patrouillent la nuit sur la Playa Hermosa contre les braconniers qui volent les œufs. Ceux-ci n'ont pas de qualités gustatives et même, aux dires de Raul Fernandez, "les manger peut vous faire vomir". Pour le malheur des tortues, ces œufs blancs et sphériques ont cependant la réputation d'avoir des vertus aphrodisiaques, et font en conséquence l'objet d'un juteux trafic.
- Protéger les œufs de l'homme -
Mais le guide ne croit pas à l'efficacité de la répression. Dans le petit groupe qu'il mène à la clarté de la lune, deux petites filles font l'objet de toutes ses attentions : "contre le braconnage, nous comptons sur cette génération. Nous montrons aux enfants cette richesse de la nature pour qu'ils protègent les tortues à l'avenir", explique Raul Fernandez.
Après une quinzaine de minutes de marche sur la plage, Raul Fernandez repère des traces venues de la mer. Au bout de la piste, elle est là, déposant ses œufs, qui peuvent atteindre la centaine, dans le trou qu'elle a creusé dans le sable à environ 50 centimètres de profondeur. 
Son devoir pour la perpétuation de l'espèce accompli, la tortue d'une cinquantaine de kilos fait des mouvements chaloupés pour tasser le sable au-dessus du nid, puis regagne les eaux du Pacifique sans s'attarder.
Pour protéger les oeufs de l'homme, son principal prédateur sur la plage, les gardes du Refuge de la vie sauvage de Playa Hermosa en prélèvent chaque année entre 10.000 et 15.000. Après quelque 45 jours d'incubation les nouveaux-nés sont relâchés sur la plage : "un sur mille échappera aux prédateurs et deviendra adulte", commente Mauricio Salazar, 40 ans, l'administrateur du Refuge.
<https://information.tv5monde.com/info/au-costa-rica-sur-les-traces-des-tortues-de-kemp-323548>
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21- Plus de 40 % des espèces d’arbres présentes en Europe menacées d’extinction, Le Monde avec AFP, 27/09/19, 12h21

Pour la première fois, l’Union pour la conservation de la nature a publié une « liste rouge » des arbres européens. 
La biodiversité végétale de l’Europe est en danger. Plus de 40 % des espèces d’arbres présents sur le continent sont menacées d’extinction, a alerté vendredi 27 septembre l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). L’introduction d’espèces envahissantes est l’un des principaux dangers qui pèse sur les arbres européens.
C’est la première fois que l’UICN, basée à Gland (Suisse), publie une « liste rouge » des arbres en Europe. L’organisation s’est penchée sur le sort des 454 espèces. Certaines d’entre elles poussent sur le continent mais également ailleurs dans le monde. Parmi ces espèces, 42 % sont considérées comme menacées et présentent donc un « risque élevé d’extinction », explique le rapport de l’UICN. En ce qui concerne les espèces dites endémiques – qui ne poussent qu’en Europe –, 58 % sont menacées et 15 % sont en danger critique.
Le marronnier désormais « vulnérable »
L’introduction d’espèces envahissantes, l’exploitation non durable des forêts et le développement urbain sont les principales menaces à l’origine du déclin des espèces d’arbres en Europe. Les maladies, la déforestation, l’élevage et la modification des écosystèmes, liés notamment aux incendies, sont autant d’autres dangers qui les menacent.
> Lire aussi  Brésil : la déforestation de l’Amazonie a presque doublé sur un an
« Il est alarmant de constater que plus de la moitié des espèces d’arbres endémiques d’Europe sont aujourd’hui menacées d’extinction », a déclaré Craig Hilton-Taylor, qui dirige l’unité chargée de l’élaboration de la « liste rouge ».
« Les arbres sont essentiels à la vie sur Terre et les arbres européens dans toute leur diversité sont une source de nourriture et d’abri pour d’innombrables espèces animales, telles que les oiseaux et les écureuils, et jouent un rôle économique-clé », a-t-il ajouté, appelant l’Union européenne à œuvrer en faveur de leur survie.
Selon l’UICN, les sorbiers sont particulièrement en danger, les trois quarts des 170 espèces européennes étant considérées comme menacées. Et le marronnier d’Inde (marronnier commun), attaqué par la mineuse du marronnier, un insecte ravageur venu des Balkans, est désormais considéré comme « vulnérable ».
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/09/27/plus-de-40-des-especes-d-arbres-presentes-en-europe-menacees-d-extinction_6013312_3244.html>
Sur le même sujet : 
> "Liste rouge" des arbres en Europe : plus de 40% des espèces menacées d'extinction, AFP, 28/09/19, 00:00
Plus de 40% des espèces d'arbres présents en Europe sont menacées d'extinction, a averti vendredi une ONG de protection de la nature, blâmant notamment l'expansion des espèces invasives et le développement urbain.
C'est la première fois que l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), une ONG basée à Gland (Suisse), publie une "Liste rouge" des arbres européens. A cette occasion, l'organisation s'est penchée sur le sort des 454 espèces d'arbres présents sur le sol européen.
Certains d'entre eux poussent en Europe mais également ailleurs dans le monde. Parmi ces espèces, 42% sont considérées comme menacées et présentent donc un "risque élevé d'extinction", indique le rapport de l'ONG qui se consacre à la conservation de la nature.
Le danger est encore plus grand pour les espèces dites endémiques, celles qui ne poussent qu'en Europe: 58% sont menacées et 15%, soit 66 espèces, sont en danger critique.
L'introduction par l'homme d'espèces envahissantes, l'exploitation non durable des forêts et le développement urbain sont les principales menaces à l'origine du déclin des espèces d'arbres sur le sol européen.
Les maladies, les nuisibles, la déforestation, l'élevage et la modification des écosystèmes, liée notamment aux incendies, sont autant d'autres dangers qui menacent les arbres en Europe.
"Il est alarmant de constater que plus de la moitié des espèces d'arbres endémiques d'Europe sont aujourd'hui menacées d'extinction", a déclaré Craig Hilton-Taylor, qui dirige l'unité en charge de l'élaboration de la "Liste rouge", cité dans un communiqué.
"Les arbres sont essentiels à la vie sur terre et les arbres européens dans toute leur diversité sont une source de nourriture et d'abri pour d'innombrables espèces animales telles que les oiseaux et les écureuils, et jouent un rôle économique clé", a-t-il ajouté.
Selon l'UICN, les sorbiers sont particulièrement en danger, les trois quarts des 170 espèces européennes de sorbiers, des arbustes de la famille des rosacées, étant considérées comme menacées.
Le très commun marronnier d'Inde (marronnier commun), attaqué par la mineuse du marronnier, un insecte ravageur venu des Balkans qui s'est rapidement répandu sur tout le continent, est désormais considéré comme "vulnérable". Il est également affecté par l'abattage, les incendies de forêts et le tourisme.
L'UICN appelle à un effort concerté pour "assurer la survie" des arbres, recommandant d'intégrer les espèces menacées dans des programmes de protection et de gestion des territoires.
- L'écosystème menacé" -
Alors que l'attention du public est souvent focalisée sur le déclin d'animaux bien connus comme les éléphants et les rhinocéros, l'IUCN appelle à prêter attention à des espèces plus modestes, mais tout aussi importantes pour l'écosystème.
Evaluant pour la première fois la situation de nombreuses espèces moins connues, l'IUCN a observé que la moitié des espèces d'arbustes en Europe sont menacées d'extinction, ainsi qu'un cinquième des espèces de mollusques terrestres, comme les escargots, et des espèces de bryophytes, qui sont des plantes non vascularisées, comme des mousses.
Souvent négligées, ces espèces sont pourtant cruciales pour les écosystèmes qui nous fournissent notre alimentation et l'air que nous respirons.
Les mollusques terrestres jouent ainsi un rôle clé dans la régénération des sols et constituent une source de nourriture importante pour les oiseaux, les mammifères et même, au moins en France et en Italie, les humains.
Presque tous les escargots européens sont endémiques, ce qui signifie que si de telles espèces sont perdues, "elles le seront pour toujours", relève Eike Neubert, membre du groupe de spécialistes des mollusques de l'UICN.
"L'impact des activités menées par l'homme se traduit par un déclin des specimens et un risque accru d'extinction d'espèces importantes en Europe", conclut Luc Bas, qui dirige le bureau européen de l'UICN.
Le rapport, a-t-il déclaré, montre "à quel point la situation est catastrophique pour de nombreuses espèces négligées et sous-évaluées qui constituent un pilier des écosystèmes européens et contribuent à la santé de la planète".
"Il nous faut atténuer l'impact de l'homme sur nos écosystèmes et accorder la priorité à la protection de ces espèces", selon lui.
<https://information.tv5monde.com/info/liste-rouge-des-arbres-en-europe-plus-de-40-des-especes-menacees-d-extinction-323824>
En savoir plus :
> IUCN Red List of Threatened Species <https://www.iucn.org/fr/node/29731>
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22- Sri Lanka : sept éléphants découverts morts, sans doute empoisonnés, AFP, 28/09/19, 17:00

Les responsables de la faune sauvage ont découvert depuis vendredi sept éléphants morts au Sri Lanka, sans doute empoisonnés par des villageois exaspérés par ces animaux qui causent des accidents mortels et détruisent les cultures en s'aventurant dans les villages, a indiqué samedi la police.
Trois animaux morts ont été découverts samedi dans une réserve forestière dans le centre du Sri Lanka, près du site historique de Sigiriya, une forteresse érigée au Ve siècle au sommet d'un rocher et classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco, a indiqué la police.
"Depuis vendredi, nous avons découvert les restes de sept éléphants, dont des défenses", a déclaré le porte-parole de la police, Ruwan Gunasekera.
Une femelle gestante et un mâle figurent parmi les quatre éléphants morts découverts vendredi.
Des vétérinaires et spécialistes de la faune sauvage vont procéder à des autopsies, a indiqué un responsable de la police de Sigiriya, car on soupçonne que les animaux ont été empoisonnés.
Les éléphants qui s'aventurent en zone rurale sont responsables de la mort d'une cinquantaine de personnes par an, notamment lorsqu'ils font irruption dans les villages situés près de leur habitat naturel.
Selon la police, le nombre d'incidents au cours desquels les éléphants sauvages font irruption dans les villages et détruisent les cultures sont en augmentation.
Tuer des éléphants peut théoriquement être passible de la peine de mort au Sri Lanka.
La population des éléphants au Sri Lanka, qui était estimée à 12.000 individus au début du XXe siècle, n'en compte plus que 7.000, selon le dernier recensement.
<https://information.tv5monde.com/info/sri-lanka-sept-elephants-decouverts-morts-sans-doute-empoisonnes-323994>
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En images
23- Wildlife Photographer of the Year 2019 : la nature est incroyable, Paris Match, 09/09/19, 18h09 
Camille Hazard

Découvrez 12 des plus belles photos du prestigieux concours de photo naturaliste, le Wildlife Photographer of the Year. Deux d’entre elles ont été prises par des photographes français. 
50 000 photos plus tard, il n’en reste plus que 12. Pour sa 55e édition du Wildlife Photographer of the Year, le jury du concours de photo naturaliste le plus prestigieux au monde a dévoilé lundi ses photos finalistes. Ouvert aussi bien aux amateurs qu’aux professionnels de la photo, le concours, organisé par le Musée d'histoire naturelle de Londres, permet de faire découvrir au grand public la richesse et la beauté de la biodiversité à travers le regard innovant et imaginatif des plus grands photographes de nature de la planète.
>> Suite à lire et 12 photos à voir à :
<https://www.parismatch.com/Actu/Environnement/Photographer-of-the-Year-2019-la-nature-est-incroyable-1646010>
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24- La photo de la semaine, Leurre de gloire, Le JDD, Version Femina, 30 septembre-6 octobre 2019

Un drôle de zèbre Zhayynn James ? Sans aucun doute ! Lors d’un safari dans le cratère du Ngorongoro, en Tanzanie, le photographe a capturé cette image sans aucun trucage. Une illusion d’optique parfaite, que n’aurait pa reniée un artiste comme Victor Vasarely, pape du op art. Ivi point d’équidés siamois ou de créature terrifiante à deux têtes, juste l’alignement idéal de dezux zèbres serrés l’un contre l’autre. Zénial ! V.R.
> Photo à voir à : 
<https://www.rac1.cat/r/GODO/R1/p0/WebSite/Imagenes/2019/08/06/img_20190806-104000_zebres-k0kB--640x500@RAC1-Web.png>
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Une annonce
25- Les inscriptions au 4ème colloque des aires marines protégées sont ouvertes !, AFB & Comité français de l'UICN, Biarritz, 22-23-24 octobre 2019

L’objectif du colloque est ambitieux : associer l’ensemble des acteurs de la mer à la construction de la nouvelle stratégie nationale des aires marines protégées.
Participer à cette édition, c'est :
• Pouvoir exprimer et partager votre vision sur les enjeux majeurs pour les AMP pour les 10 ans à venir
• Poser collectivement les fondations de la nouvelle politique française dans ce domaine et contribuer à bâtir sa rédaction finale
• Participer ensemble à un exercice de production
> Pour en savoir plus :
<https://uicn.fr/inscriptions-4eme-colloque-national-des-aires-marines-protegees/>
Pour s’inscrire :
<https://www.colloque-amp.fr/participer/inscription#no-back>
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