[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, loisirs, pollutions et déchets (mercredi 1er avril)
Florence de Monclin
f.demonclin at fnh.org
Mer 1 Avr 08:16:26 CEST 2020
Bonjour à tous,
Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants :
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1- Coronavirus : derrière les drames, quelques conséquences positives <https://information.tv5monde.com/info/coronavirus-derriere-les-drames-quelques-consequences-positives-352883>, AFP, 25/03/20, 13:00
2- Et le coronavirus tua le bruit <http://www.socialter.fr/fr/module/99999672/876/et_le_coronavirus_tua_le_bruit>, Socialter, 25/03/20
3- Lettre de Suède. Face au coronavirus, le particularisme suédois <https://www.lemonde.fr/international/article/2020/03/25/face-au-coronavirus-le-particularisme-suedois_6034445_3210.html>, Le Monde, maj le 26/03/20 à 05h05
4- Coronavirus en Tunisie : 150 ouvrières se confinent à l'usine pour fabriquer des masques <https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/societe-africaine/coronavirus-en-tunisie-150-ouvrieres-se-confinent-a-l-usine-pour-fabriquer-des-masques_3887221.html>, France info avec AFP, 27/03/20, 10:43
5- Déchets : une mission pour les éboueurs, des consignes pour les consommateurs <https://information.tv5monde.com/info/dechets-une-mission-pour-les-eboueurs-des-consignes-pour-les-consommateurs-353207>, AFP, 27/03/20, 15:00
6- Des scientifiques découvrent une bactérie qui se nourrit de plastique toxique <https://www.lepoint.fr/sciences-nature/des-scientifiques-decouvrent-une-bacterie-qui-se-nourrit-de-plastique-toxique-27-03-2020-2369096_1924.php>, Le Point, maj le 28/03/20 à 07:41
7- Coronavirus : combien de temps reste-t-il infectieux sur des surfaces ? <https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/03/26/coronavirus-combien-de-temps-le-sars-cov-2-reste-t-il-infectieux-sur-des-surfaces_6034549_4355770.html>, Blog Les Décodeurs, maj le 28/03/20 à 15h29
8- Pourquoi flotte-il une «odeur de campagne» dans l’air parisien ? <http://www.leparisien.fr/paris-75/pourquoi-flotte-il-une-odeur-de-campagne-dans-l-air-parisien-28-03-2020-8289888.php>, Le Parisien, 28/03/20, 19h20
9- Coronavirus : Marseille désinfecte ses rues <http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-marseille-desinfecte-ses-rues-29-03-2020-8290182.php>, Le Parisien, 29/03/20, 15h30
10- Coronavirus : la pollution de l’air est un « facteur aggravant », alertent médecins et chercheurs <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/30/coronavirus-la-pollution-de-l-air-est-un-facteur-aggravant-alertent-medecins-et-chercheurs_6034879_3244.html>, Le Monde, 30/03/20, 11h01
11- Opinion. L'air que l'on respire, c'est le même pour tous... (Michel Jonasz) <https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/l-air-que-l-on-respire-c-est-le-meme-pour-tous-michel-jonasz-843768.html>, La Tribune, 30/03/20, 11:32
12- Les tests de sérologie, clé du déconfinement <https://www.sciencesetavenir.fr/sante/les-tests-de-serologie_142846>, Sciences & Avenir, 30/03/20, 11h48
13- Confinement : quels effets sur la qualité de l'air dans le Grand Est ? <https://www.francebleu.fr/infos/environnement/confinement-1585584325>, France bleu grand Est, 30/03/20, 18:40
14- Coronavirus : "On a voulu donner l'image virtuelle d'un orchestre qui existe toujours", explique un musicien de l'Orchestre National de France <https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2751959-20200331-coronavirus-voulu-donner-image-virtuelle-orchestre-existe-toujours-explique-musicien-orchestre-national-france>, 20 Minutes, 31/03/20, 19h08
15- Coronavirus : pourquoi la désinfection des rues fait-elle débat ? <https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-pourquoi-la-desinfection-des-rues-fait-debat_3893343.html>, France info, 31/03/20, 19:10
16- Masques de protection : la piste prometteuse du recyclage <https://lejournal.cnrs.fr/articles/masques-de-protection-la-piste-prometteuse-du-recyclage>, CNRS le journal, 31/03/20
17- Coronavirus : créé par une entreprise bretonne, ce dépistage se lit comme un test de grossesse <https://positivr.fr/coronavirus-un-nouveau-test-de-diagnostic-rapide-cree-par-une-entreprise-bretonne/>, Positivr, 31/03/20
En images
18- Carte - Confinement : regardez jusqu’où vous pouvez sortir autour de chez vous <https://www.lci.fr/population/carte-confinement-distance-1-kilometre-jusqu-ou-pouvez-vous-sortir-autour-de-chez-vous-2149368.html>, LCI, 28/03/20, 13:33
19- Pharmacie solidaire : en pleine rue à Paris, ils fabriquent du gel hydroalcoolique <https://www.lci.fr/sante/video-pharmacie-solidaire-en-pleine-rue-dans-6e-arrondissement-a-paris-ils-fabriquent-du-gel-hydroalcoolique-2149425.html>, TF1, journal de 20h, 28/03/20
20- Le Boléro de Ravel par l'Orchestre national de France en #confinement #ensembleàlamaison <https://www.youtube.com/watch?v=Sj4pE_bgRQI&feature=emb_logo>, France Musique, 29/03/20
Bien à vous,
Florence
NB : En pied de page de chaque message, vous disposez d’une adresse url qui vous permet de vous abonner, de changer votre adresse mail ou de vous désabonner directement à votre gré.
RAYONS DE LUMIÈRE DU JOUR : Hygiène exacerbée, chute des émissions de CO2, réduction drastique des particules fines dans l’air, interdiction totale et immédiate de la vente et de la consommation d'animaux sauvages en Chine, renforcement du sentiment commun d'appartenance, éclipse sonore, déploiement de la recherche, solidarité renforcée, initiatives inédites…, derrière les drames, des conséquences positives (cf. item 1, 2, 4, 6, 12, 13, 14, 16, 17, 19 & 20)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
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> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
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1- Coronavirus : derrière les drames, quelques conséquences positives, AFP, 25/03/20, 13:00
Sara Hussein
Une planète toujours plus confinée, qui compte ses morts tout en voyant l'économie s'effondrer : depuis l'apparition de la pandémie du Covid-19, les mauvaises nouvelles s'enchaînent à un train d'enfer, risquant de nous faire oublier quelques points positifs.
Car entre amélioration de l'hygiène, recul de la pollution et raffermissement de liens sociaux, quelques rayons de lumière réussissent à percer dans l'obscurité générale.
- Lavez-vous les mains ! -
Dès les prémices de l'épidémie, le message martelé par les professionnels de santé a été clair : lavez-vous les mains.
Un message désormais relayé tant par la classe politique que par les célébrités, quand des "wash your hands challenges" n'apparaissent pas sur les réseaux sociaux.
Le but est faire entrer l'idée dans les habitudes de tous, et d'enseigner la bonne manière de se savonner longuement chaque partie des mains. Aussi, un peu partout, les gels hydroalcooliques se vendent comme des petits pains.
Ce sens de l'hygiène exacerbé semble porter ses fruits dans certains pays comme le Japon, où le nombre de cas de grippe s'est effondré. Certes, la saison n'est pas encore terminée mais début mars, le pays n'avait enregistré que 7,21 millions de cas, bien loin des années précédentes, dont un record à 21,04 millions en 2017-2018.
"Nous pensons que l'une des raisons est que les gens font plus attention à bien se laver les mains, du fait de la propagation du nouveau coronavirus", a expliqué à l'AFP Daisha Inoue, un responsable au ministère japonais de la Santé.
- Chute des émissions de CO2 -
D'un point de vue économique, l'effondrement de la demande, les interdictions de voyage et la fermeture des usines est un cauchemar. Pour l'environnement c'est une bénédiction.
Sur le mois de février, les émissions chinoise de C02 ont chuté de 25%, soit 200 millions de tonnes, comparé à la même période en 2019, selon le Centre de recherche sur l'énergie et l'air pur (CREA). Cette baisse est équivalente aux émissions annuelles de CO2 de l'Argentine, de l'Egypte ou du Vietnam.
Le ralentissement chinois a également entraîné une baisse de 36% de consommation de charbon dans les centrales électriques en Chine, avec un effondrement quasi équivalent de la consommation de pétrole dans les raffineries.
Côté transport aérien, la paralysie quasi totale du secteur contribue à réduire ses importantes émissions de CO2.
Et d'autres effets positifs sont visibles : à Venise, l'eau est devenue claire avec l'arrêt du ballet incessant des bateaux bondés de touristes.
Un répit de courte durée cependant, selon des experts qui s'attendent à ce que l'ensemble des économies tentent, une fois la crise passée, de rattraper le retard pris en début d'année.
- Sauvez les pangolins -
Si l'origine du Covid-19 reste sujet à débat, les premières pistes se sont concentrées autour d'un marché de Wuhan (centre de la Chine) où des animaux sauvages étaient vendus pour être consommés. Parmi eux, des chauves-souris ou du pangolin, une espèce en voie de disparition, sont cités comme possibles sources du virus.
La Chine a par conséquent décidé en février d'interdire totalement et immédiatement la vente et la consommation d'animaux sauvages, un geste salué par les organisations environnementales.
Des mesures déjà prises au début des années 2000, lors de l'épidémie de SRAS, mais qui n'avaient pas duré. Cette fois l'interdiction est permanente, ce qui suscite l'espoir d'un arrêt complet de ce type de commerce.
"Je pense que le gouvernement a pris conscience que le prix à payer pour la société et l'économie est bien plus élevé que ce que peut rapporter ce commerce", estime ainsi Jeff He, directeur pour la Chine du Fonds international pour la protection des animaux (Ifaw).
Le lien possible existant entre le virus et le pangolin semble avoir aussi calmé les amateurs de viande sauvage ailleurs dans le monde : les vendeurs de gibier au Gabon ont ainsi vu leurs ventes plonger.
- Eloignés mais ensemble -
Parmi les conséquences des confinements imposés pour ralentir la propagation du virus, l'éloignement, tant de la famille que des amis, reste sans nul doute un des plus difficiles à gérer.
Mais pour certains, ces mesures renforcent au contraire le sentiment commun d'appartenance, les poussant à faire d'autant plus d'efforts pour prendre des nouvelles de leur famille et se rapprocher de leurs amis.
En Colombie, où le confinement dure depuis près de trois semaines, Andrea Uribe, 43 ans, a par exemple mis en place cours de gym et concours de talents familiaux grâce à différents services de messagerie vidéo.
"J'appelle mes parents plus souvent, je parle avec des amis que je n'ai pas le temps de contacter habituellement. J'ai organisé des réunions d'amis via la vidéo", explique à l'AFP Mme Uribe, "c'est merveilleux de pouvoir être là les uns pour les autres. Cela nous montre que nous devons être présents dans la vie des autres".
<https://information.tv5monde.com/info/coronavirus-derriere-les-drames-quelques-consequences-positives-352883>
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2- Et le coronavirus tua le bruit, Socialter, 25/03/20
Jérôme Sueur
Le confinement de l'épidémie de Covid-19 a entraîné un amenuisement brutal du bruit généré par notre société. Les citadins peuvent même à nouveau entendre le chant printanier des oiseaux ! Mais qu'est-ce que le silence ? Que nous révèle aujourd'hui cette éclipse sonore ? Décryptage de Jérôme Sueur, enseignant-chercheur au Muséum National d'Histoire Naturelle.
Le silence est multiple – à la fois individuel et intérieur, collectif et extérieur – et circonstanciel puisqu’il est social, familial, musical, professionnel, spirituel, radiophonique, électronique.
En acoustique, le silence correspond à l’absence de sons perceptibles par l’être humain. Le seuil de perception de notre oreille, quoique variable d’un individu à l’autre, est défini comme l’absence de variations autour d’une pression atmosphérique de 0,00002 Pascal ; le Pascal étant l’unité de mesure de la pression des gaz. Le niveau de pression acoustique au-delà de cette référence est mesuré en dB. Une valeur de 80 dB correspond à l’intensité sonore d’une rue à forte circulation.
Selon l’acoustique, le silence « vrai » se situe donc à 0 dB. Il est possible d’atteindre ce niveau dans une pièce totalement insonorisée, mais il est impossible de percevoir le silence absolu car il est immédiatement interrompu par notre corps, nos mouvements respiratoires, nos battements cardiaques.
La quête du silence absolu est ainsi perdue d’avance. Pour autant, le silence existe bien si l’on sort de cette définition strictement acoustique.
>> Suite à lire à :
<http://www.socialter.fr/fr/module/99999672/876/et_le_coronavirus_tua_le_bruit>
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3- Lettre de Suède. Face au coronavirus, le particularisme suédois, Le Monde, maj le 26/03/20 à 05h05
Anne-Françoise Hivert
Alors que plus de 3 milliards de personnes dans le monde sont confinées, la Suède refuse pour le moment de prendre des mesures coercitives.
Emmener ses enfants à l’école, ou bien les garder à la maison ? Dans le reste de l’Europe, et une bonne partie du monde, la question ne se pose plus : toute la famille est confinée.
En Suède, où 42 décès dus au coronavirus ont été constatés, ce n’est toujours pas le cas. Si depuis le 18 mars, lycéens et étudiants suivent un enseignement à distance, les crèches, les écoles et les collèges restent ouverts, jusqu’à nouvel ordre.
> Lire aussi Coronavirus : en Suède, des mesures qui semblent dérisoires comparées à celles d’autres pays
Pour certains, le choix n’est pas difficile : « Si les enfants sont en bonne santé, ils doivent aller à l’école. C’est extrêmement important », martèle cette Suédoise, mère de deux bambins. Elle se réfère aux recommandations de l’Agence de santé publique (Folkhälsomyndigheten) de son pays, qui dit que « garder des enfants en bonne santé à la maison n’est pas une mesure efficace pour stopper la propagation du virus » et « fermer les écoles aurait de grosses conséquences pour la société ».
Dimension civique
Même point de vue pour cette maman, médecin, enceinte de sept mois, dont les trois enfants continuent d’aller à l’école : « Je trouve que la Suède a pris la bonne décision », affirme-t-elle. Son mari, infectiologue à l’hôpital universitaire de Lund, est d’accord. Des parents, qui avaient d’abord gardé leurs enfants à la maison, dans l’anticipation d’une fermeture, commencent d’ailleurs à les rescolariser.
Au-delà du côté pratique, pour ceux qui continuent à travailler, emmener ses enfants à l’école revêt désormais une dimension presque civique, en Suède. Y renoncer implique avoir cédé à la panique, au risque de déstabiliser la société, en ne suivant pas les recommandations des experts, alors que la confiance envers les autorités constitue le ciment de l’Etat providence suédois.
> Lire aussi Coronavirus : la Suède s’inquiète des risques sanitaires d’une dépression économique
Beaucoup d’étrangers installés dans le pays témoignent de leur incompréhension totale et du sentiment de vivre dans un univers parallèle. Comme si les Suédois n’avaient pas pris la mesure de ce qui se joue actuellement ailleurs, continuant de prôner une stratégie qui vise à freiner l’épidémie, plutôt qu’à l’endiguer.
En Suède, seuls les rassemblements de plus de 500 personnes ont été interdits, ainsi que les visites dans les maisons de retraite. Le reste n’est que recommandation : se laver les mains, ne pas sortir de chez soi en cas de symptômes grippaux, renoncer aux interactions sociales pour les plus de 70 ans et les personnes à risque.
Injonctions contradictoires
Si les soirées afterski ont finalement été suspendues dimanche en stations, les remonte-pentes fonctionnent toujours. Cafés et restaurants sont ouverts. Et, lundi matin, les bus à Stockholm étaient bondés : le résultat d’injonctions contradictoires. D’un côté, les Stockholmois sont incités à télétravailler, « s’ils en ont la possibilité », ce qui a conduit la compagnie de transports locaux, qui anticipait une baisse du trafic, à réduire le nombre de bus en service.
De l’autre, l’argument selon lequel les conséquences du remède ne doivent pas être pires que celles de l’épidémie, lancé pour la première fois, jeudi 19 mars, par la présidente d’un des principaux fonds de pension suédois, est en train de faire du chemin. Au point de convaincre un certain nombre d’habitants de la capitale de retourner sur leur lieu de travail, tandis que les incitations à consommer se multiplient, pour soutenir l’économie locale, y compris de la part du premier ministre, Stefan Löfven.
> Lire aussi Les immigrés installés en Suède, premiers frappés par le coronavirus
Dimanche soir, 2,3 millions de Suédois ont suivi son allocution télévisée en direct, sur la chaîne SVT. Un discours qui n’a duré que cinq minutes, pendant lesquelles le chef du gouvernement a constaté que « beaucoup allaient devoir dire adieu à un être cher », mais n’a annoncé aucune nouvelle mesure, se contentant d’appeler au civisme et à la responsabilité individuelle.
Un discours accueilli positivement, tant par les commentateurs que par ses adversaires politiques, jouant la carte de l’unité nationale. En Suède, comme à l’étranger, pourtant, des chercheurs tirent la sonnette d’alarme et mettent en garde contre une stratégie qui pourrait se révéler désastreuse, accusant la Suède de « jouer à la roulette russe » et de mener « une expérimentation folle ».
Individualisme et discipline
Mais rien ne semble entamer la confiance des Suédois, fondée sur la conviction que des particularismes locaux jouent en la faveur du royaume : une faible densité de population, avec 22 habitants par km² ; un sens inné de la distanciation sociale, dans un pays où on garde traditionnellement ses distances ; l’individualisme, qui s’oppose à la cohabitation intergénérationnelle sous le même toit. Et puis, une confiance envers les autorités, qui incite à la discipline le moment venu.
Pour autant, la Suède, qui se fait une fierté de ne pas avoir connu la guerre depuis plus de deux cents ans – un record mondial – n’a pas la meilleure expérience en matière de gestion de crise, comme le rappellent plusieurs médias du pays, ces derniers jours. Un exemple : le tsunami, en Asie du Sud-Est, à Noël 2004, quand il avait fallu plusieurs jours au royaume pour envoyer de l’aide à ses dizaines de milliers de ressortissants sur place, alors que 543 avaient disparu dans la catastrophe.
Ces dernières années, la Suède a dû se remilitariser à marche forcée, après avoir démantelé son armée à la fin de la guerre froide, convaincue que l’heure était à la paix. En 2018, 4,3 millions de foyers ont reçu un fascicule pour se préparer « en cas de crise ou de guerre ». Les gros exercices de défense civile, depuis trente ans, devaient avoir lieu en mai.
<https://www.lemonde.fr/international/article/2020/03/25/face-au-coronavirus-le-particularisme-suedois_6034445_3210.html>
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4- Coronavirus en Tunisie : 150 ouvrières se confinent à l'usine pour fabriquer des masques, France info avec AFP, 27/03/20, 10:43
Elles se sont enfermées avec de quoi vivre en quasi-autarcie pour aider les soignants luttant contre le nouveau coronavirus.
Confinées, oui... mais au travail : dans une usine tunisienne, 150 personnes, des ouvrières pour la plupart, se sont enfermées avec de quoi vivre en quasi-autarcie, afin de continuer à fabriquer des masques et protections pour les soignants luttant contre le nouveau coronavirus.
« Nous sommes les seuls à fabriquer pour les hôpitaux tunisiens : on ne peut pas prendre le risque de contaminer l'usine » Hamza Alouini, directeur d'usine à l'AFP
Son entreprise, Consomed, a été lancée il y a dix ans par son père et son frère près de Kairouan, dans le centre de la Tunisie, dans une zone largement rurale. Leur usine est devenue le principal site de production du pays et l'un des plus importants en Afrique pour les masques, charlottes, combinaisons stériles et autres protections.
Autant d'équipements devenus stratégiques depuis que la Chine, principal producteur de masques au monde, en a interdit l'exportation, suivie par plusieurs pays, dont la Tunisie depuis quelques semaines. L'entreprise est débordée par les demandes locales et peine à approvisionner notamment les hôpitaux.
Plusieurs structures de soins ont dû fermer des services hospitaliers ces derniers jours ou mettre en quarantaine des soignants ayant été en contact sans protection avec des malades, selon des médias locaux.
>> Suite à lire à :
<https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/societe-africaine/coronavirus-en-tunisie-150-ouvrieres-se-confinent-a-l-usine-pour-fabriquer-des-masques_3887221.html>
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5- Déchets : une mission pour les éboueurs, des consignes pour les consommateurs, AFP, 27/03/20, 15:00
Catherine Hours
Le coronavirus et le confinement qu'il impose, c'est un peu moins de déchets à collecter : une rare bonne nouvelle pour les éboueurs, dont certains effectuent leur tournée "la peur au ventre".
- Moins de déchets -
La fermeture des commerces, restaurants et établissements recevant du public a réduit les déchets ménagers d'environ 25% en une semaine, indiquent des syndicats intercommunaux et entreprises prestataires.
Avec le confinement des Français chez eux et l'arrêt des marchés, le Syctom, chargé de six millions de Franciliens, anticipe encore du volume en moins, tablant sur des changements alimentaires, peut-être un recul du gaspillage... Mercredi dernier, le tonnage collecté était en baisse de 35% par rapport à un mercredi moyen.
L'activité des grandes entreprises, en contrat d'enlèvement avec des opérateurs privés, est en recul. En revanche, les déchets médicaux sont à la hausse, note Anne le Guennec, directrice générale des activités Déchets de Veolia France, qui sert un tiers des Français.
In fine, "rien d'ingérable. On a adapté quelques tournées seulement car on reste sur un taux d'absentéisme relativement faible : moins de 15%", se félicite le groupe, comme ses concurrents.
- Des agents sur le pont -
Pourtant la mission des ripeurs n'est pas toujours tranquille, en dépit des applaudissements au passage des camions.
"On assume notre travail malgré ce qui se passe, mais on a la peur au ventre. On fait ça parce que la ville doit rester propre," explique Saïd, ripeur à Paris, à l'AFPTV.
"Le risque, c'est juste un petit bout de mouchoir, ou un carton. C'est pour ça qu'on sollicite les gens, les riverains, pour qu'ils ne jettent pas les déchets par terre, qu'ils essaient au moins de les mettre dans les containers, au moins ça limitera un peu les risques parce que nous, on ramasse le vrac par terre," dit-il.
Parmi les précautions prises : un accès à la cabine plus limité et des équipes qui ne se croisent plus.
Dans un contexte de pénurie de masques, le gouvernement a finalement inclus ce secteur parmi les bénéficiaires.
La responsable de Veolia veut rassurer : "On est sur des activités qui déjà en temps normal nécessitent de la protection, des gants, des moyens de désinfection, on a distribué du gel dans les camions..."
"Aujourd'hui le gouvernement et l'OMS le soutiennent : on n'a pas de dispositions supplémentaires à prendre. Après, psychologiquement, on soutient nos collaborateurs", dit Anne Le Guennec. "On demande des masques pour les rassurer, (mais) on ne nous a pas confirmé la nécessité d'en porter".
- Le recyclage au ralenti -
Pour rationaliser l'activité et protéger les salariés, les entreprises ont aussi choisi de fermer des centres de tri, dont certains emploient beaucoup de main-d'œuvre. A Paris, quatre sur cinq sont fermés. Comme les 4.000 déchèteries de France.
Parfois des communes ont demandé de suspendre la collecte du tri. Aussi, une grande part des déchets ménagers finissent-ils en incinérateurs.
Ceux-ci ont une grande capacité d'absorption, explique-t-on au Syctom : en année normale, sur 2,3 millions de tonnes de détritus collectés, seules 185.000 tonnes viennent des poubelles jaunes (papiers, emballages), aux contenus volumineux mais légers.
- Gants et masques : en sacs ! -
Face à leurs poubelles, les usagers sont quoi qu'il en soit appelés à ne pas changer leurs habitudes de tri, pour garder les bons réflexes, et aussi éviter que le bac (gris ou vert) des ordures résiduelles déborde.
Autre "geste responsable" : mettre masques, mouchoirs et gants usagés dans un sac plastique dédié, fermé, à garder 24 heures avant de le jeter, a préconisé le ministère de l'Ecologie. Et jamais en bacs jaunes !
Mais l'ONG Robin des bois se préoccupe du retard pris pour communiquer, et du silence du site www.gouvernement.fr/info-coronavirus, qui se contente d'un "utilisez des mouchoirs à usage unique et jetez-les". "Il y a un recul dans l'information sanitaire", alerte l'association.
Autre consigne, stocker provisoirement les lampes, appareils électriques ou électroniques usagés : leur ramassage en grandes surfaces est restreint, et de nombreux livreurs d'appareils neufs ne sont pas autorisés à reprendre les anciens, pour limiter les contacts.
L'éco-organisme ecosystem appelle à "ne surtout pas les jeter dans les ordures ménagères", et s'alarme d'une recrudescence de ces équipements polluants abandonnés sur les trottoirs.
<https://information.tv5monde.com/info/dechets-une-mission-pour-les-eboueurs-des-consignes-pour-les-consommateurs-353207>
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6- Des scientifiques découvrent une bactérie qui se nourrit de plastique toxique, Le Point, maj le 28/03/20 à 07:41
Ce micro-organisme a la capacité de décomposer le polyuréthane, un type de plastique très utilisé et difficile à recycler, rapporte le « Guardian ».
Bonne nouvelle pour l'environnement : des scientifiques ont découvert un procédé pour pouvoir se débarrasser des déchets plastiques à base de polyuréthane. Et il est 100 % naturel ! Comme le rapporte le quotidien anglais Guardian, une équipe du centre de recherche environnemental de Helmoltz à Leipzig, en Allemagne, a découvert, au sein d'une déchetterie, une bactérie qui se nourrit des briques chimiques de cette matière et qui a la capacité de la décomposer.
Cette découverte est majeure puisque, à l'heure actuelle, aucun procédé industriel simple n'est connu pour permettre le recyclage du plastique en polyuréthane. Pourtant, des millions de tonnes de cette matière sont produites chaque année pour fabriquer notamment des chaussures de sport, des éponges, des couches, de la peinture ou encore des isolants. Résultat : ces produits sont généralement laissés à la décharge, où ils peuvent libérer des composés chimiques toxiques et cancérigènes tuant la plupart des bactéries. Sauf celle découverte par les scientifiques de Leipzig, donc.
>> Suite à lire à :
<https://www.lepoint.fr/sciences-nature/des-scientifiques-decouvrent-une-bacterie-qui-se-nourrit-de-plastique-toxique-27-03-2020-2369096_1924.php>
En savoir plus :
> Scientists find bug that feasts on toxic plastic <https://www.theguardian.com/environment/2020/mar/27/scientists-find-bug-that-feasts-on-toxic-plastic>, The Guardian, 27/03/20, 05.00
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7- Coronavirus : combien de temps reste-t-il infectieux sur des surfaces ?, Blog Les Décodeurs, maj le 28/03/20 à 15h29
Marianne Boyer et Gary Dagorn
Plusieurs études ont tenté d’estimer le temps durant lequel le virus restait infectieux sur des surfaces inertes, mais les chiffres sont plus complexes à appréhender qu’il n’y paraît au premier abord.
Risque-t-on d’être infecté en touchant avec ses mains des surfaces qui sont ou ont été en contact avec des malades du Covid-19 ? C’est possible, si l’on en croit les études qui ont tenté d’établir la durée de la « survie » du virus Sars-CoV-2 sur des surfaces inanimées. Mais même si le risque existe, ces durées ne sont pas à prendre au pied de la lettre et doivent être remises en perspective avec la façon dont les chercheurs tentent de les mesurer.
> Lire aussi Combien de fois puis-je sortir de chez moi ? Combien de temps cela va durer ? Nos réponses à vos questions sur le confinement
• Combien de temps le virus peut-il survivre sur des surfaces et des objets ?
Il faut préciser d’emblée qu’il est impropre de parler de « survie » du virus, étant donné que le virus n’est pas réellement « vivant ». « On parle plutôt de maintien de l’infectiosité, combien de temps il reste infectieux », précise Astrid Vabret, chef du service de virologie du CHU de Caen et spécialiste des coronavirus.
La stabilité du virus SARS-CoV-2 (responsable de la maladie Covid-19) dépend du type de surface considéré, si l’on en croit les deux principales études scientifiques publiées à ce jour sur la question. La première, parue le 6 février dans le Journal of Hospital Infection, a testé le virus sur huit surfaces différentes et l’a comparé à d’autres coronavirus (comme ceux responsables du SRAS de 2003 ou du MERS de 2012).
Les résultats montrent que le virus peut persister sur ces surfaces entre deux heures et six jours (moins longtemps si la température ambiante approche des 30 °C). Les chercheurs ont ainsi retrouvé des souches viables du virus jusqu’à cinq jours après pulvérisation sur l’acier, le verre ou la céramique, sans avoir pu mesurer quelle quantité a été retrouvée sur chacune de ces surfaces. Des résultats assez variables (de deux à six jours) ont été obtenus pour le plastique, tandis que sur le latex et l’aluminium, quelques heures suffisent à tuer toutes les souches.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/03/26/coronavirus-combien-de-temps-le-sars-cov-2-reste-t-il-infectieux-sur-des-surfaces_6034549_4355770.html>
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8- Pourquoi flotte-il une «odeur de campagne» dans l’air parisien ?, Le Parisien, 28/03/20, 19h20
Cécile Beaulieu
Etonnant. La capitale sentirait «la ferme», selon nos lecteurs, qui s’interrogent sur les raisons de ce phénomène… Explications d’un prévisionniste d’Airparif.
Nombreux sont nos lecteurs, qui s'interrogent sur « cette odeur de campagne à Paris » depuis le confinement de la population pour endiguer l'épidémie de Covid-19.
« Ça me rappelle la ferme », détaille une lectrice du XIe, qui explique qu'en ouvrant sa fenêtre, ce samedi à 9h15, elle a pensé que ce qu'elle sentait correspondait « aux horaires d'épandage des agriculteurs ».
«Pourquoi la pollution agricole est-elle si peu mise en avant ?»
« On pointe beaucoup, et à juste titre, la pollution automobile, celle des industries et actuellement aussi la pollution liée au chauffage, mais alors pourquoi la pollution agricole est-elle si peu mise en avant et sans qu'aucune mesure soit prise ? » demande-t-elle.
Lire aussi > Avec le confinement, la qualité de l'air s'améliore à Paris
Rien de plus normal, selon Patrick Garnoussi, prévisionniste à Aiparif. « Quand la plupart des sources de pollution n'existent plus, on fait évidemment plus attention aux petits bruits, comme le chant des oiseaux, mais aussi aux odeurs, notamment. »
C'est le vent qui porte les odeurs des champs
Mais le phénomène ne devrait pas perdurer selon Patrick Garnoussi : « Un vent de nord/nord-est porte actuellement les odeurs des travaux des champs vers la capitale et la pollution printanière aux particules de nitrate d'ammonium, habituelle, reste très élevée malgré l'arrêt partiel de l'activité humaine. Bonne nouvelle, le vent se lève : cela devrait s'atténuer demain, dimanche, dans tout le quart nord de la France ».
> Vidéo. Confinement : vu de l'espace, la pollution chute drastiquement en Europe
<http://www.leparisien.fr/paris-75/pourquoi-flotte-il-une-odeur-de-campagne-dans-l-air-parisien-28-03-2020-8289888.php>
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9- Coronavirus : Marseille désinfecte ses rues, Le Parisien, 29/03/20, 15h30
Marc Leras
La métropole a lancé un vaste plan de désinfection de certains espaces publics et mobiliers urbains avec un produit virucide. Stations de métros, rues du centre et lieux de soins sont prioritairement visés.
Équipés de combinaisons, gants et masques et derrière un véhicule citerne, les agents de la propreté de la métropole de Marseille (Bouches-du-Rhône) ont commencé le 27 mars une vaste opération de désinfection des rues et du mobilier urbain pour lutter contre la propagation de l'épidémie de coronavirus. Ils utilisent un produit virucide aux normes européennes, sans danger pour la santé humaine et biodégradable à 80 %.
Démarrée près des hôpitaux, dans les principales stations de métro et dans les rues du centre-ville, cette désinfection massive va s'étendre cette semaine aux communes périphériques avec une vingtaine de véhicules en tout.
Un détergent efficace en une heure
« Le produit que nous diffusons, un détergent utilisé dans l'industrie alimentaire, est efficace en une heure contre des virus de type grippe aviaire. Nous avons prévu de traiter les principaux points de passage, comme le parvis de la gare Saint-Charles par exemple, une à deux fois par semaine », explique Fabrice Bardisa, responsable de la propreté du territoire Marseille-Provence. « Ce ne sont pas les 1 200 km de voies que compte Marseille qui vont être désinfectés, mais les points stratégiques où il y a le plus de passage. Nous ferons ensuite le point après quinze jours de traitement. »
Outre la chaussée, les potelets, les bancs, les poubelles ou les fontaines, c'est tout le mobilier urbain qui est aspergé par ce produit également efficace contre les bactéries. 900 conteneurs à déchets sont désormais aussi désinfectés quotidiennement, une manière de protéger les éboueurs marseillais qui continuent de travailler malgré l'épidémie de Covid-19 avec un système de tournée modifié.
<http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-marseille-desinfecte-ses-rues-29-03-2020-8290182.php>
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10- Coronavirus : la pollution de l’air est un « facteur aggravant », alertent médecins et chercheurs, Le Monde, 30/03/20, 11h01
Stéphane Mandard
Les épandages agricoles ont été à l’origine de pics de pollution en Ile-de-France et dans le Grand-Est ce week-end. Un collectif appelle l’Etat à les « limiter drastiquement ».
Ce week-end, un premier épisode de pollution printanier a été constaté en plusieurs points du territoire, notamment en Ile-de-France et dans le Grand-Est, les deux régions les plus touchées par la propagation de l’épidémie de Covid-19.Car, si les mesures de confinement ont permis de réduire la pollution liée au trafic routier avec une chute spectaculaire des émissions d’oxydes d’azote, elles n’ont pas eu d’effet sur les niveaux de particules fines, les plus dangereuses pour la santé, car elles pénètrent profondément dans les voies respiratoires. Ces niveaux ont même augmenté au cours de la semaine à la faveur des conditions météorologiques (ensoleillement et absence de vent) pour dépasser, samedi 28 mars, les limites légales, dans l’agglomération parisienne, le Bas-Rhin ou le Haut-Rhin.
Outre le chauffage résidentiel au bois, cet épisode de pollution se caractérise par « une part importante de particules secondaires formées à partir d’ammoniac et d’oxydes d’azote, l’ammoniac étant issu majoritairement des épandages de fertilisants », rappelle Atmo Grand-Est, l’organisme chargé de la surveillance de la pollution de l’air dans la région. Le processus chimique est bien connu : lors des épandages agricoles, le gaz ammoniac (NH3), en passant dans l’atmosphère, réagit avec les oxydes d’azote (NOx) – issus du trafic routier ou de l’activité industrielle – pour former des particules de nitrate d’ammonium et de sulfate d’ammonium. Ces particules peuvent voyager sur plusieurs kilomètres, d’où les pics de pollution constatés dans des grandes agglomérations, comme Paris, Strasbourg ou Mulhouse.
Les zones touchées par ces pics sont aussi celles qui paient le plus lourd tribut au coronavirus. Dans une note diffusée vendredi 27 mars, Atmo France, qui regroupe l’ensemble des organismes de surveillance de la qualité de l’air, conclut qu’« une exposition chronique à la pollution de l’air est un facteur aggravant des impacts sanitaires lors de la contagion par le Covid-19 ».
> Lire aussi Baisse de la pollution et des émissions de CO2 en Ile-de-France depuis le début confinement
Une semaine plus tôt, plusieurs médecins et chercheurs, tous spécialistes de la pollution de l’air, avaient donné l’alerte. Dans un courrier, adressé le 21 mars à l’ensemble des préfets, le collectif Air-Santé-Climat interpellait l’Etat sur « la nécessité de limiter drastiquement les épandages agricoles, afin de tout mettre en œuvre pour limiter la propagation du virus ».
Membre du collectif et directrice du département d’épidémiologie des maladies allergiques et respiratoires de l’Inserm, Isabella Annesi-Maesano détaille le mécanisme : « La pollution abîme les muqueuses des voies respiratoires et du poumon, ce qui fait pénétrer plus facilement les virus et, par agrégation, les particules fines et ultrafines véhiculent les virus au fond des voies aériennes. » En 2003, une étude, publiée dans la revue scientifique de santé publique Environmental Health, a analysé le lien entre la pollution de l’air et les cas létaux de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS ; causé par le SARS-CoV) en Chine. Elle montrait que les patients contaminés vivant dans des régions modérément polluées avaient 84 % plus de risques de mourir que les patients de régions peu polluées. De même, les patients vivant dans des zones fortement polluées avaient deux fois plus de risques de mourir du SRAS que ceux des régions peu polluées.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/30/coronavirus-la-pollution-de-l-air-est-un-facteur-aggravant-alertent-medecins-et-chercheurs_6034879_3244.html>
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11- Opinion. L'air que l'on respire, c'est le même pour tous... (Michel Jonasz), La Tribune, 30/03/20, 11:32
Par Dr Gilles Dixsaut, Président du Comité Francilien contre les Maladies Respiratoires, Olivier Blond, Directeur de l'Association « Respire », Isabella Annesi-Maesano, Directrice de Recherche INSERM, Serge Orru, Environnementaliste, Carlos Moreno, Directeur scientifique Chaire ETI, IAE Paris Panthéon Sorbonne & Arnaud Molinié, Chef d’entreprise
Tribune. La crise du Coronavirus n'est pas uniquement une crise sanitaire mais une crise systémique urbaine multi factorielle avec des co-éléments environnement et sociaux dont il faut absolument tenir en compte, en particulier la pollution de l'air.
Airparif vient de publier un bilan historique qui indique une amélioration d'environ 30% de la qualité de l'air suite à la chute du trafic routier en Ile-de-France avec plus de 60% de réduction des oxydes d'azote. Moins de voitures équivaut donc, à moins de pollution. Toutefois, les particules fines provenant du chauffage résidentiel et de l'épandage agricole subsistent encore. Nous aurions ainsi connu le pic de pollution devenu saisonnier, le mercredi 18 mars, si le trafic n'avait été drastiquement réduit à cause du confinement.
Nous savons que partout dans le monde un souci commun est devenu prioritaire, retrouver une qualité de l'air perdue par un mode de vie urbain, au cœur de sa dégradation. Paris, Londres, Bruxelles, Madrid, Milan, à la pointe de ce combat, ont fédéré les villes européennes pour se battre contre ce fléau dont une de leurs causes est les particules fines générées par le diesel. Les maires de ces capitales ont pris à bras-le-cœur ce combat. On a vu les maires de Paris, Bruxelles et Madrid, mener auprès de l'Europe une action en justice pour obtenir gain de cause. On a vu aussi le « dieselgate » émerger au grand jour en 2015, confirmant des agissements scandaleux attentatoires contre la santé des urbains
Oui, la lutte contre le diesel et la pollution urbaine est devenue l'un des principaux combats de ces prochaines années. Depuis, beaucoup d'autres villes sont venues rejoindre ce mouvement vertueux irréversible, tant la qualité de l'air a pris de l'importance aux yeux des citadins.
A Paris, nous avons encouragé le déploiement de systèmes innovants de suivi fin de la qualité de l'air à hauteur de respiration, tel Pollutrack lancé à l'occasion de la COP21 et qui depuis lors traque les particules fines de moins de 2.5 microns.
Ces fameuses PM2.5 reconnues par le corps médical comme particulièrement dangereuses sont depuis bientôt trois ans comptées en temps réel grâce aux 500 véhicules électriques apportés par des partenaires qui se sont portés volontaires pour aider la Ville, tels Enedis, les VTC Marcel (Renault) et plus récemment DPD (groupe La Poste).
>> Suite à lire à :
<https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/l-air-que-l-on-respire-c-est-le-meme-pour-tous-michel-jonasz-843768.html>
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12- Les tests de sérologie, clé du déconfinement, Sciences & Avenir, 30/03/20, 11h48
Hugo Jalinière
En permettant d'identifier en masse les personnes immunisées contre Covid-19, les tests de sérologie doivent permettre une stratégie de déconfinement progressif. Des dizaines existent déjà, mais leur évaluation retarde un déploiement à grande échelle.
Quand et comment sortir du confinement ? La réponse dépend désormais du déploiement à grande échelle d'un nouveau type de tests dits "sérologiques". Deux millions de kit ont été commandés "pour avril" afin de "préparer le pays à la phase de déconfinement" a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran. Jusqu'ici, ce sont des tests diagnostiques qui ont été utilisés. Une technique d'amplification génétique dite PCR (réaction en chaîne par polymérase), qui permet de détecter le virus en analysant des échantillons prélevés à l'aide d'un écouvillon au fond de la cavité nasale. La sérologie, elle, est une analyse sanguine qui recherche la présence d'anticorps spécifiques au virus Sras-Cov-2 responsable du Covid-19. Ces petites molécules, des glycoprotéines, sont produites sur mesure par le système immunitaire pour repérer et détruire un agent pathogène identifié. S'il y a des anticorps correspondant au Sras-CoV-2, cela signifie que la personne a déjà été infectée et est immunisée, au moins pour un temps. Elle peut donc librement circuler sans risque d'infecter les autres ou soi-même. "Nous nous préparons à tester très largement la population", a ainsi confirmé Olivier Véran samedi 28 mars. Mais quand ?
>> Suite à lire à :
<https://www.sciencesetavenir.fr/sante/les-tests-de-serologie_142846>
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13- Confinement : quels effets sur la qualité de l'air dans le Grand Est ?, France bleu grand Est, 30/03/20, 18:40
Lise Roos Weil, France Bleu Sud Lorraine, France Bleu Lorraine Nord, France Bleu Alsace, France Bleu Champagne-Ardenne
D'après les premiers résultats d'ATMO Grand Est, une amélioration importante de la qualité de l'air se dessine depuis le début du confinement grâce à la baisse du trafic routier, mais pour autant, la région a connu un épisode de pollution aux particules fines.
Et si le confinement permettait d'améliorer la qualité de l’air que l'on respire ? C'est une des questions que se pose ATMO Grand Est. L'association agréée de surveillance de la qualité de l'air a présenté les premiers résultats mesurés dans la région depuis le début du confinement.
Première conclusion : la concentration de dioxyde d’azote a diminué de 54% en moyenne dans la région entre les 16 et 25 mars. Ce polluant, émis par la combustion de matière, est principalement provoqué par le trafic routier.
Une baisse de 54% de la concentration de dioxyde d'azote depuis le début du confinement
Même s’il est encore tôt pour le confirmer, la baisse significative des déplacements, due au confinement, a certainement participé à la chute des émissions. Aux abords de certains axes routiers, comme l'A31, la concentration de dioxyde d'azote a même diminué de 75%. Dans ces zones, la qualité de l’air est aujourd’hui comparable à celle que l'on retrouve dans les campagnes.
Mais cette amélioration n’est pas constatée pour tous les polluants. La concentration de particules fines a, elle, augmenté au début du confinement. Notamment parce que le trafic routier n’a que très peu d’impact sur les particules fines. Elles sont émises principalement par le chauffage individuel au bois et l’épandage agricole. Elles sont aussi très dépendantes des variations météorologiques, et notamment du vent.
>> Suite à lire à :
<https://www.francebleu.fr/infos/environnement/confinement-1585584325>
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14- Coronavirus : « On a voulu donner l'image virtuelle d'un orchestre qui existe toujours », explique un musicien de l'Orchestre National de France, 20 Minutes, 31/03/20, 19h08
Benjamin Chapon
Musique. L’Orchestre National de France connaît un succès fou avec une vidéo sur YouTube où les musiciens, confinés, jouent le « Boléro » de Ravel
• Une version courte, cumule les centaines de milliers de vues sur YouTube. Un succès inédit pour l’orchestre rattaché à Radio France.
• Si chaque musicien est resté chez lui pour enregistrer sa partie du morceau, l’aventure les a occupés plusieurs jours, explique à 20 Minutes le le violoniste David Rivière.
C’est un morceau que les musiciens de l’Orchestre National de France connaissent par cœur. Ils pourraient le jouer les yeux fermés, OK. Mais pourraient-ils le jouer confinés chacun de leur côté ? Et oui. La vidéo de leur performance, une version courte du célébrissime Boléro de Ravel, cumule les centaines de milliers de vues sur YouTube. Un succès inédit pour l’orchestre rattaché à Radio France.
« On a eu l’idée il y a une semaine, et tout est allé très vite. On voulait juste donner un peu de joie aux gens dans un format qui conviennent au Web, donner l’image virtuelle d’un orchestre qui existe toujours », explique le violoniste David Rivière.
>> Suite à lire et à écouter à :
<https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2751959-20200331-coronavirus-voulu-donner-image-virtuelle-orchestre-existe-toujours-explique-musicien-orchestre-national-france>
En savoir plus :
> Le Boléro de Ravel par l'Orchestre national de France en #confinement #ensembleàlamaison <https://www.youtube.com/watch?v=Sj4pE_bgRQI&feature=emb_logo>, France Musique, 29/03/20
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15- Coronavirus : pourquoi la désinfection des rues fait-elle débat ?, France info, 31/03/20, 19:10
Louis Mondot
En l’absence de consigne nationale, de plus en plus de villes désinfectent leurs rues pour freiner la propagation du Covid-19. Une initiative qui divise et qui comporte des risques.
Nice, Cannes, Reims, Suresnes, Asnières-sur-Seine, une partie de la métropole de Marseille… la liste s’allonge de jour en jour. Dans une France confinée à cause de la pandémie de coronavirus, certaines villes ont décidé de désinfecter l’espace public sans attendre de consignes nationales. Toutefois, la démarche est loin de faire l’unanimité. La Cellule du vrai du faux vous explique.
Parce que son efficacité n’est pas prouvée
Aucune recommandation officielle n’a encore été donnée en ce sens par les autorités sanitaires. Saisie par le ministère de la Santé, jeudi 26 mars, le Haut Conseil de la santé publique, une instance consultative, doit justement rendre dans les prochains jours un avis sur l’efficacité de ces mesures. Contacté, le territoire Marseille-Provence, qui regroupe 18 communes, dont la cité phocéenne, explique que la désinfection qu’il met en place "est préventive et a vocation à compléter le respect des gestes barrière par l’ensemble de la population". Il explique ne pas avoir reçu de consignes sanitaires, mais se tient prêt à adapter sa méthode en fonction de la réponse du Haut Conseil. De son côté, l’Agence régionale de santé (ARS) de Provence-Alpes-Côte-d’Azur indique à franceinfo que "l’efficacité de la désinfection systématique des rues pour lutter contre la propagation du virus n’est pas démontrée". Cette position pourra évoluer avec l’avis du Haut Conseil.
>> Suite à lire à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-pourquoi-la-desinfection-des-rues-fait-debat_3893343.html>
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16- Masques de protection : la piste prometteuse du recyclage, CNRS le journal, 31/03/20
Mathieu Grousson
Aujourd’hui, les masques chirurgicaux et FFP2 doivent être jetés après quelques heures d’utilisation… Des scientifiques, des médecins et des industriels se sont donc réunis pour explorer les pistes permettant de les réutiliser sans risque. Entretien avec le professeur Philippe Cinquin qui nous dresse l’inventaire des méthodes expérimentées par ce consortium.
L’épidémie de Covid-19 met en lumière la tension sur les masques de protection. Dans ce contexte, vous avez mis sur pied une task force pour étudier la question de leur réemploi. De quoi s’agit-il ?
Philippe Cinquin1 : Les masques dits chirurgicaux, qui visent à éviter la projection de sécrétions des voies aériennes par celui qui le porte, tout comme les masques FFP2 qui protègent le porteur contre les risques d’inhalation d’agents infectieux transmissibles par voie aérienne, sont jetés après seulement quelques heures d’utilisation.
Dans la situation actuelle, pour permettre à chacun d’entre nous de porter un masque chirurgical dans ses interactions sociales afin de protéger notre entourage, ou bien dans l’hypothèse, qui heureusement n’est pas d’actualité, où ces masques viendraient à manquer en milieu hospitalier, nous nous sommes demandé s’il serait possible d’imaginer un protocole permettant de les recycler. Précisément d’en éliminer la charge virale après une première utilisation tout en garantissant le maintien de leur niveau de performance.
>> Suite à lire à :
<https://lejournal.cnrs.fr/articles/masques-de-protection-la-piste-prometteuse-du-recyclage>
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17- Coronavirus : créé par une entreprise bretonne, ce dépistage se lit comme un test de grossesse, Positivr, 31/03/20
Mégane Bouron
NG Biotech, une entreprise bretonne, vient de développer un test de diagnostic rapide qui se lit à partir de l'analyse d'une goutte de sang.
C’est une première en France. L’entreprise NG Biotech, située dans le département d’Ille-et-Vilaine, en Bretagne, vient de mettre au point un test de sérologie ultra-rapide pour détecter le coronavirus. Une annonce très attendue par les professionnels de la santé.
Désormais, il sera possible de détecter le virus en seulement quinze minutes. Voici NG-Test® IgG-IgM COVID-19, un dépistage validé cliniquement et conçu par NG Biotech, une entreprise bretonne spécialisée dans le développement, la production et la commercialisation de solutions de diagnostic rapide.
Ce premier test de sérologie, dont le résultat se lit comme sur un test de grossesse, sera exclusivement réservé aux professionnels. Ce dispositif à usage unique possède un auto-piqueur et un collecteur sanguin, ce qui permet d’obtenir un résultat ultra-rapide grâce à une seule goutte de sang sur la bandelette.
Dans un communiqué de presse, l’entreprise bretonne a révélé son principal objectif :
« Atteindre à très court terme une capacité de production de l’ordre de deux millions de tests par mois pour répondre en priorité aux besoins sanitaires français. »
Un avancée majeure dans cette crise sanitaire qui permettra d’assurer un suivi plus rapide des patients, et surtout, de répondre au mieux à l’urgence sanitaire.
<https://positivr.fr/coronavirus-un-nouveau-test-de-diagnostic-rapide-cree-par-une-entreprise-bretonne/>
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En images
18- Carte - Confinement : regardez jusqu’où vous pouvez sortir autour de chez vous, LCI, 28/03/20, 13:33
La rédaction de LCI
Distance autorisée - Si chacun est désormais tenu de limiter ses déplacements personnels à un rayon d’un kilomètre autour de chez soi, il n’est pas toujours évident de savoir à quelle distance correspond exactement cette zone de permission. Un doute ? Notre carte vous aidera à le lever.
Une zone d’un kilomètre de rayon, pendant une heure au maximum. Alors que de nouvelles mesures visant à lutter contre la propagation du coronavirus sont entrées en vigueur mardi 24 mars en France, Edouard Philippe a annoncé trois jours plus tard, ce vendredi 27 mars, la prolongation du confinement pour au moins deux semaines, soit jusqu’au 15 avril.
Un nouveau délai qui rallonge d’autant le respect des consignes auxquelles chacun doit s’astreindre. Et parmi elles, celle qui concerne les déplacements personnels autorisés, désormais limités à une heure quotidienne et dans un rayon maximal d'un kilomètre autour de chez soi. Pour rappel, trois motifs les permettent : l'activité physique individuelle, les promenades - uniquement entre personnes confinées ensemble - ainsi que la sortie des animaux de compagnie.
S’il est simple, pour ce qui est du respect de la durée, de se munir de sa montre, son téléphone ou de tout moyen affichant l’heure, la restriction de distance, elle, n’est pas forcément évidente à appréhender. Pour y remédier, LCI vous propose, grâce à notre partenaire Esri France, une carte interactive qui vous aide à connaître avec précision l’étendue de votre périmètre de permission.
Pour ce faire, rien de plus simple : entrez une adresse ou un lieu dans la barre de recherche, puis cliquez sur "calculer la zone". Vous y retrouverez les différents commerces qui s'y trouvent, épiceries, supermarchés, pharmacies, distributeurs automatiques de billets ou encore stations service.
À noter que vous pouvez ensuite télécharger votre carte afin de l’avoir toujours avec vous. Il vous suffit pour cela de cliquer sur le logo "imprimante" et de choisir le format souhaité (PDF, jpeg, png, etc.).
> Carte interactive à retrouver à :
<https://www.lci.fr/population/carte-confinement-distance-1-kilometre-jusqu-ou-pouvez-vous-sortir-autour-de-chez-vous-2149368.html>
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18- Pharmacie solidaire : en pleine rue à Paris, ils fabriquent du gel hydroalcoolique, TF1, journal de 20h, 28/03/20
Fabien Bruno, un pharmacien du VIeme arrondissement de Paris, a installé dans sa rue un laboratoire à ciel ouvert de gel hydroalcoolique. Son objectif est d'approvisionner ses collègues et les hôpitaux.
Cela valait un nouveau coup de chapeau. Depuis trois semaines, la rue d'un quartier chic de Paris s'est transformée en un laboratoire à ciel ouvert pour produire d'énormes quantités de solutions hydroalcooliques. Ce produit est devenu si précieux que le pharmacien Fabien Bruno a lancé cette initiative.
L'habituel cubis de vin a été reconverti, pour stocker les 10.000 litres de gel produit quotidiennement dans ces conditions. "Cela correspond à 100.000 doses individuelles", précise le pharmacien qui peut compter sur une petite "armée" d'une quinzaine de personnes s'activant 7 jours sur 7, douze heures par jour.
> Reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/sante/video-pharmacie-solidaire-en-pleine-rue-dans-6e-arrondissement-a-paris-ils-fabriquent-du-gel-hydroalcoolique-2149425.html>
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À PROPOS DE LA FONDATION POUR LA NATURE ET L'HOMME (FNH)...
NOS APPELS
– Let’s Bio ! Ensemble pour des cantines bios et locales <https://www.letsbio.org/> pour bien nourrir nos enfants.
– Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
NOS CAMPAGNES
– 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/> pour participer à l'émergence d'un modèle énergétique plus propre et durable
– Mon Restau’Responsable® <https://www.youtube.com/watch?list=PLh--7obE3XQ5hw0hyacAsOc7PLMneP7-N&v=Eo7AZvPE_MA> pour guider les professionnels de la restauration collective et valoriser leurs bonnes pratiques.
– J’agis pour la nature <http://www.jagispourlanature.org/> pour participer à des activités utiles et ludiques en pleine nature, près de chez vous.
NOS VIDÉOS PÉDAGOGIQUES
– Sur notre chaîne You Tube <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>, retrouvez toutes nos vidéos.
NOS PUBLICATIONS (les plus récentes)
– Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>, janvier 2020
– Oui, les alternatives techniques aux néonicotinoïdes existent <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/oui-les-alternatives-techniques-aux-neonicotinoides-existent/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, mai 2016
– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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