[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, loisirs, pollutions et déchets + 2 publications (jeudi 9 avril)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Jeu 9 Avr 08:03:43 CEST 2020


Bonjour à tous,
  
Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Coronavirus : des logements mis à disposition des soignants <https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/03/26/coronavirus-des-logements-mis-a-disposition-des-soignants_6034503_3224.html>, Le Monde, maj le 27/03/20 à 11h05
2- Coronavirus : l'essai clinique Discovery en cinq questions <https://www.lesechos.fr/monde/europe/coronavirus-lessai-clinique-discovery-en-cinq-questions-1190587>, Les Echos, CQFD, 31/03/20, 13h33
3- Covid-19 : un Européen sur vingt serait déjà infecté <https://www.lesechos.fr/monde/europe/covid-19-un-europeen-sur-vingt-serait-deja-infecte-1190793>, Les Echos, maj le 01/04/20 à 10h14
4- Covid-19 : une plateforme en ligne met en relation personnes handicapées et acteurs des territoires <https://www.maire-info.com/coronavirus/covid-19-une-plateforme-en-ligne-met-en-relation-personnes-handicapees-et-acteurs-des-territoires-article-24059>, Maire-info, 01/04/20 
5- Chine : l'ours et sa bile sacrifiés sur l'autel du coronavirus <https://information.tv5monde.com/info/chine-l-ours-et-sa-bile-sacrifies-sur-l-autel-du-coronavirus-353885>, AFP, 02/04/20, 11:00
6- Recommandations. COVID-19 : attention aux intoxications liées à la désinfection et aux autres situations à risque <https://www.anses.fr/fr/content/covid-19-attention-aux-intoxications-li%C3%A9es-%C3%A0-la-d%C3%A9sinfection-et-aux-autres-situations-%C3%A0>, ANSES, 02/04/20
7- Gainage, pompes, yoga... Cinq applis pour garder la forme en restant chez soi <https://www.lemonde.fr/sport/article/2020/04/03/gainage-pompes-yoga-cinq-applis-pour-garder-la-forme-en-restant-chez-soi_6035369_3242.html>, Le Monde, 03/04/20, 06h37
8- Malgré les mesures contre le Covid-19, la pollution à Mexico résiste <https://information.tv5monde.com/info/malgre-les-mesures-contre-le-covid-19-la-pollution-mexico-resiste-354033>, AFP, 03/04/20, 13:00
9- Serviette en papier, tissu... Comment se fabriquer un masque artisanal <https://www.parismatch.com/Actu/Sante/Serviette-en-papier-tissu-Comment-se-fabriquer-un-masque-artisanal-1680977>, Paris Match, 04/04/20, 14h24 
10- Entretien. Coronavirus : «Notre vaccin pourrait être injecté aux soignants à l’automne» <https://www.lefigaro.fr/sciences/coronavirus-notre-vaccin-pourrait-etre-injecte-aux-soignants-a-l-automne-20200405>, Le Figaro sciences, 05/04/20, 20:16
11- Coronavirus : en Alsace, comme ailleurs, les lingettes jetables engorgent les stations d’épuration <https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/coronavirus-alsace-ailleurs-lingettes-jetables-engorgent-stations-epuration-1812106.html>, France 3 Grand Est, 06/04/20, 09:35
12- « Il ne faut pas diffuser cette information au public » : l’échec du système de détection chinois <https://www.lemonde.fr/international/article/2020/04/06/il-ne-faut-pas-diffuser-cette-information-au-public-l-echec-du-systeme-de-detection-chinois_6035704_3210.html>, Le Monde, 06/04/20, 10h58
13- Coronavirus : comment bien utiliser son masque fait maison <https://www.bfmtv.com/sante/coronavirus-comment-bien-utiliser-son-masque-fait-maison-1889709.html>, BFMTV, 06/04/20, 12h04
14- Les masques, même faits maison, protègent-ils du coronavirus ? Le débat démêlé en 8 points <https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/06/les-masques-protegent-ils-du-coronavirus-le-debat-demele-en-huit-points_6035758_4355770.html>, Blog Les Décodeurs, maj le 07/04/20 à 09h07
15- Coronavirus : certains groupes sanguins protègent-ils contre le SARS-CoV-2 ? <https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/07/coronavirus-certains-groupes-sanguins-protegent-ils-contre-le-sars-cov-2_6035847_4355770.html>, Blog Les Décodeurs, 07/04/20, 13h55
16- Livraisons, applications… Neuf initiatives pour aider les personnes âgées confinées <https://www.europe1.fr/societe/livraison-de-courses-appels-et-visites-gratuites-ces-initiatives-pour-aider-les-personnes-agees-3960436>, Europe 1, 07/04/20, 16h36
En audio
17- "Ça protège une personne pendant un mois" : face au coronavirus, les Tissages de Charlieu fabriquent 250 000 masques lavables par jour <https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/ca-protege-une-personne-pendant-un-mois-face-au-coronavirus-les-tissages-de-charlieu-fabriquent-250-000-masques-lavables-par-jour_3903949.html>, Radio France, 07/04/20, 15:35
Deux publications
18- Étude. Les coûts environnementaux et économiques des protections menstruelles, couches pour bébé, et lingettes à usage unique <https://www.zerowastefrance.org/publication/les-couts-environnementaux-et-economiques-des-protections-menstruelles-couches-pour-bebe-et-lingettes-a-usage-unique/>, Zero Waste, 03/03/20
19- Consultez gracieusement le n°401 du Mensuel Actu-Environnement <https://www.actu-environnement.com/mailings/aem401@home/>, avril 2020

Bien à vous,
Florence

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DOSSIER DU JOUR : Comment fabriquer, bien utiliser son masque de protection et de quoi nous protège-t-il. (cf. item 9, suite, 13, 14 & 17)
INITIATIVES DU JOUR : — Un partenariat avec Airbnb qui permet aux hôtes de proposer leur bien aux personnels hospitaliers et d’Ehpad. (cf. item 1)
— La plateforme en ligne solidaires-handicaps.fr identifie tous les acteurs qui se mobilisent sur les territoires et au niveau national, pour les mettre en relation avec les personnes handicapées et leur famille qui en ont besoin. (cf. item 4)
— Des associations et des entreprises se mobilisent pour aider les personnes âgées en faisant des courses ou en prenant de leurs nouvelles par téléphone. (cf. item 16)
RAPPORT DU JOUR : Selon un rapport de l'Imperial College portant sur 11 pays d'Europe occidentale, près de 18 millions de personnes ont été contaminées par le coronavirus SARS-CoV-2. Une proportion qui varierait de 0,7 % de la population en Allemagne à… 15 % en Espagne. (cf. item 3)
CRUELLE OBSTINATION DU JOUR : La Chine a donné son feu vert à un médicament à base de bile d'ours afin de traiter des patients victimes du Covid-19, relançant la controverse sur le traitement des plantigrades élevés à cette fin. (cf. item 5)
RECOMMANDATION DU JOUR : Les centres antipoison signalent de nombreux accidents domestiques et intoxication en lien avec le COVID-19. Le point sur la situation et les recommandations pour ne pas prendre de risques. (cf. item 6)
MÉSUSAGE DU JOUR : Face à la pandémie de covid19, nettoyer et se désinfecter sont devenus des habitudes. Beaucoup utilisent des lingettes, qu’ils jettent ensuite aux toilettes. Une pratique à bannir, car les lingettes engorgent les stations d’épuration. (cf. item 11)
CHIFFRE DU JOUR : 6,7 millions de tonnes, c'est la quantité de déchets générés par les couches jetables en 2017 dans l'Union Européenne. (cf. item 18)
QUESTIONNEMENT DU JOUR : 
RAPPORT DU JOUR : 
RETOUR À L’ENVOYEUR DU JOUR : 
BONNES NOUVELLES DU JOUR : — 
HOMMAGE DU JOUR : 
SLOGAN DU JOUR : "
ÉTUDE DU JOUR : 
RÉSULTAT DU JOUR : 
REVANCHE DU JOUR : 
CHIFFRE DU JOUR : 
IMPACTS DU JOUR : 
ALTERNATIVE DU JOUR : 
PROJECTION DU JOUR : 
RAPPORT DU JOUR : 
SURVEILLANCE DU JOUR : 
FIN DE PARTIE DU JOUR : 
QUESTIONNEMENT DU JOUR : 
ALTERNATIVES DU JOUR : — 
INCONTOURNABLE DU JOUR :
AVANCÉE DU JOUR : 
DÉCHARGE DU JOUR : 
CITATION DU JOUR : "
CHIFFRES DU JOUR : — 
ÉTUDE DU JOUR : 
RAPPORT & ÉTUDE DU JOUR : 
BILAN DU JOUR : 
RAPPEL DU JOUR : 
RECORD DU JOUR : 
INITIATIVES DU JOUR : 
ESPOIR DU JOUR : 
PERSPECTIVE DU JOUR : 
CHIFFRES DU JOUR : — 
CHIFFRES DU JOUR : — 
FLÉAU DU JOUR : 
RAPPORT DU JOUR : 
PÉRIPLE DU JOUR : 
ÉTUDE DU JOUR : 
CHIFFRES DU JOUR : — 
RISQUE DU JOUR : 
CITATIONS DU JOUR : — "
DOSSIER DU JOUR : 
CHIFFRE DU JOUR : 
ANALYSE DU JOUR : 
MÉTAMORPHOSE DU JOUR : 
ALERTE DU JOUR : 
ÉTUDE DU JOUR : 
CRISES DU JOUR : — 
RECYCLAGES & CONSIGNES DU JOUR : — 
COLONISATION DU JOUR : 
AVENTURE DU JOUR : 
ANALYSE DU JOUR : 
PROPAGATION DU JOUR : 
DOSSIER DU JOUR : 
ÉTUDE & RAPPORT DU JOUR : — 
FRONDE DU JOUR : 
ABERRATION DU JOUR : 
MÉTASTASE DU JOUR : 
CHALLENGES DU JOUR : 
ALTERNATIVES DU JOUR : — 
CITATION DU JOUR : "
FALSIFICATION DU JOUR : 
RAPPORT DU JOUR : 
ENFER DU PARADIS DU JOUR : 
ÉTUDE DU JOUR : 
INITIATIVE DU JOUR : 
ÉTUDES DU JOUR : — 
ACHOPPEMENT DU JOUR : 
ABUS DU JOUR : 
M’ENFIN DU JOUR : 
PROPAGATION DU JOUR : 
DÉCISION DU JOUR : 
SMILEY DU JOUR : 
ALTERNATIVES DU JOUR : — 
DOSSIER DU JOUR : 
ENQUÊTE DU JOUR : 
PROBLÉMATIQUE DU JOUR : 
ALERTE DU JOUR : 
CHIFFRE DU JOUR : 
TECHNOLOGIE DU JOUR : 
PUBLICATION DU JOUR : 
ALTERNATIVES DU JOUR : "
ÉTUDE DU JOUR : 
ENQUÊTE DU JOUR : 
RAPPORT DU JOUR : 
CRAINTES DU JOUR : — 
CHAÎNE DU JOUR : 
RESPONSABILITÉ DU JOUR : 
ÉCHÉANCE DU JOUR : 
ACCAPAREMENT DU JOUR : 
ALTERNATIVE DU JOUR : 
CLIP DU JOUR : 
IMPASSE DU JOUR : 
CITATION DU JOUR : "
PERSISTANCES DU JOUR : — 
DOCUMENTAIRE DU JOUR : 
ABSURDITÉ DU JOUR : 
DOSSIER DU JOUR : 
CHIFFRE DU JOUR : 
REPORTAGE DU JOUR : 
ALTERNATIVE DU JOUR : 
CLASSEMENT DU JOUR : 
RAPPEL À L’ORDRE DU JOUR : 
GÂCHIS DU JOUR : 
ALTERNATIVES DU JOUR : — 
NOS VŒUX : "
TRIBUNE DU JOUR : 
CHIFFRES DU JOUR : — 
RAPPORT DU JOUR : 
DÉFIANCE DU JOUR : 
AVIS DU JOUR : 
ARNAQUE DU JOUR : 
QUESTIONNEMENT DU JOUR : 
M’ENFIN DU JOUR : 
QUESTIONNEMENT DU JOUR : 
CITATION DU JOUR : "
CONTRÔLE DU JOUR : 
DOSSIER DU JOUR : 
ÉTUDES & RAPPORT DU JOUR : — 
TECHNOLOGIE DU JOUR :
MISE EN GARDE DU JOUR : 
ALTERNATIVES DU JOUR : — 
ENQUÊTE DU JOUR : 
PRIORITÉ DU JOUR : 
ÉTUDE DU JOUR : 
REPORTAGE DU JOUR : 
FAILLE DU JOUR : 
PLAINTES DU JOUR : 
CONTAMINATION DU JOUR : 
RAPPORTS DU JOUR : — 
IMPACT DU JOUR : 
CONTRASTE DU JOUR : 
ÉCHAPATTOIRE DU JOUR : 
INITIATIVES DU JOUR : — 
CLUSTERS DU JOUR : 
ÉTUDE DU JOUR : 
CONTAMINATION DU JOUR : 
COMBAT DU JOUR : 
CITATIONS DU JOUR : — "
DÉMARCHE DU JOUR : 
MASSACRE DU JOUR : 
IRONIE DU JOUR : 
CITATION DU JOUR : "
ALERTE DU JOUR : "
CHIFFRE DU JOUR : 
EMPREINTE DU JOUR : 
PANDÉMIE DU JOUR : 
VIGILANCE DU JOUR A RENFORCER : 
PROBLÉMATIQUE DU JOUR : 
CRISE DU JOUR : 
RAPPORT DU JOUR : 
ENQUÊTE DU JOUR : 
ADDICTION DU JOUR : 
ÉTUDES DU JOUR : — 
RÉSURGENCE DU JOUR : 
CALAMITÉ DU JOUR : 
TABAGISME DU JOUR : 
BIS REPETITA DU JOUR : 
CHIFFRES DU JOUR : — 
CONTRASTE DU JOUR : 
ALTERNATIVE DU JOUR : 
AVIS & RAPPORT DU JOUR : 
RECRUDESCENCE DU JOUR :
ENQUÊTES DU JOUR : — 
ÉTUDE DU JOUR : 
CATASTROPHE DU JOUR : 
IRONIE DU JOUR : "
PLAIE DU JOUR : 
ALTERNATIVES DU JOUR : — 
INITIATIVE DU JOUR : 
FRONDE DU JOUR : 
DOSSIER DU JOUR : 
QUESTIONNEMENT DU JOUR : 
PRÉCONISATION/RAPPORT/ÉTUDE DU JOUR : — 
INÉDIT DU JOUR : 
CHIFFRES DU JOUR : — 
CAUCHEMAR DU JOUR : 
EMPOISONNEMENT DU JOUR : 
M'ENFIN DU JOUR : 
EXPOSITION DU JOUR : 
BATAILLE DU JOUR : 
ISSUE DU JOUR : 
DÉCISION DU JOUR : 
MISE EN ŒUVRE DU JOUR : 
MÉFIANCE DU JOUR : 
CHIFFRE DU JOUR : 
RECOURS DU JOUR : 
ALERTES DU JOUR : — 
CITATION DU JOUR : "
VICTOIRE DU JOUR : 
CLOAQUE DU JOUR : 
IMPACTS DU JOUR : — 
DÉPISTAGE DU JOUR : 
INITIATIVE DU JOUR : 
QUESTIONNEMENT DU JOUR : 
DÉCOUVERTE DU JOUR : 
M’ENFIN DU JOUR : 
ALERTES DU JOUR : —
MOBILISATION DU JOUR : 
CHIFFRES DU JOUR : — 
RAPPORTS DU JOUR : — 
ALTERNATIVES DU JOUR : 
DÉFIS TITANESQUES DU JOUR : — 
DOCUMENTAIRE DU JOUR : 
LES INACCEPTABLES DU JOUR : — 
COMBLE DU JOUR : 
SLOGAN DU JOUR : "
ALERTES DU JOUR : 
ÉTUDE/RAPPORT DU JOUR : — 
CHIFFRES DU JOUR : — 
TRICHERIE DU JOUR : 
CONSIGNE DU JOUR : 
ÉTUDES DU JOUR : — 
CHIFFRES DU JOUR : 
ALTERNATIVES DU JOUR : 
RÉQUISITOIRE DU JOUR : 
PLAINTE DU JOUR : 
ÉTUDE DU JOUR : 
CHIFFRES DU JOUR : 
IMPACT DU JOUR : 
CITATION DU JOUR : 
VIDÉO CHOC DU JOUR : 
ALTERNATIVES DU JOUR : — 
CHAMPIONNE DU JOUR : 
ALERTE DU JOUR : 
CLASSEMENT DU JOUR : 
ÉTUDES DU JOUR : — 
DÉCISION DU JOUR : 
MISE EN DEMEURE DU JOUR : 
CHIFFRES DU JOUR : 
RESPIRATION MORTELLE DU JOUR : 
INNOVATION DU JOUR : 
RÉPIT DU JOUR : 
RAPPORTS DU JOUR : — 
REPORTAGE DU JOUR : 
ENQUÊTE DU JOUR : 
TROMPERIE DU JOUR : 
GÂCHIS MONSTRE DU JOUR : 
CHIFFRES DU JOUR : — 
POUBELLE LA VIE : 
MARGE DE PROGRESSION DU JOUR : 
EXPLOIT DU JOUR : 
ENQUÊTE SISMIQUE DU JOUR : 
SLOGAN DU JOUR : 
STREET ARTIST DU JOUR : 
CHIFFRE DU JOUR : 
Y A PAS PHOTO DU JOUR : 
INFERNAL TURN-OVER DU JOUR : 
SWEEET HOME DU JOUR : Bienvenue à la maison où les produits chimiques sont là partout pour vous accueillir : pesticides dans notre alimentation (cancers -testicules, prostates- Parkinson, troubles neurologiques, puberté précoce), Bisphénol A dans l’alimentation, les contenants alimentaires, ticket de caisse…(cancers du sein, de la prostate, obésité, maladie cardiovasculaires, baisse de la qualité du sperme, puberté précoce, troubles du comportement…), PFOA et PFOS dans les cosmétiques, produits d’entretien, ustensiles de cuisine (cancers de la prostate, diminution de la fertilité, troubles du comportement…), Phtalates dans les jouets en plastique et produits d’entretien, Alkylphénols dans les produits d’entretien et d’hygiène (cancers, baisse de la fertilité…), Parabens et phénoxyéthanol dans les vernis, cosmétiques, médicaments (baisse de la fertilité et troubles de l’activité métabollique…), etc. . Dormez tranquilles braves gens, l’Union des industries chimiques (UIC) veille sur vous ! (cf. item )
INTERPELLATION DU JOUR : 
SOS DU JOUR : — 
CAMOUFLET DU JOUR : 
DRAMES DU JOUR : — 
INCRIMINATION DU JOUR : 
CHIFFRES DU JOUR : — 
COMBLE DU JOUR : 
PREUVES DU JOUR : 
ÉTUDES DU JOUR : — 
DÉCISION DU JOUR : 
STRATÉGIE DU JOUR : 
AMBIGUÏTÉ DU JOUR : 
QUESTIONNEMENT DU JOUR : 
PRÉOCCUPATION DU JOUR : 
SAM SUFFIT DU JOUR : — 
CONCOURS DU JOUR : 
ÉTUDE DU JOUR : 
TRANSGRESSION DU JOUR : 
ALTERNATIVES DU JOUR : —
INCOMPATIBILITÉ DU JOUR : 
REQUÊTE DU JOUR : 
L'ÉVITABLE DU JOUR :
CLOAQUE MORTEL DU JOUR : 
REPORTAGE DU JOUR : 
EXPLOIT DU JOUR : 
SCIENCES PARTICIPATIVES DU JOUR :  
PUBLICATION DU JOUR : 
WIN WIN DU JOUR : 
PRÉCAUTION DU JOUR : 
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Coronavirus : des logements mis à disposition des soignants, Le Monde, maj le 27/03/20 à 11h05
Isabelle Rey-Lefebvre

Le ministre du logement, Julien Denormandie, a mis en place un partenariat avec Airbnb qui permet aux hôtes de proposer leur bien aux personnels hospitaliers et d’Ehpad. D’autres initiatives de ce type voient le jour. 
Johanna Filipps, infirmière, va pouvoir s’installer gratuitement, pendant quinze jours, dans un grand six-pièces, à 15 minutes de marche de l’hôpital Lariboisière, à Paris où elle vient d’être appelée en urgence. Elle arrive de Strasbourg et devait prendre ce poste mi-avril, mais l’épidémie de Covid-19 l’oblige à anticiper sa venue de quinze jours, sans solution de logement temporaire.
C’est à l’initiative de la conciergerie Checkmyguest, gestionnaire d’appartements destinés aux touristes et un peu désœuvré depuis le confinement mondialisé, qu’une centaine de propriétaires ont accepté de mettre gratuitement leurs biens à disposition des personnels médicaux et des soignants, à qui il sera simplement demandé de présenter leur carte professionnelle.
> Lire aussi  Coronavirus : masques, gel hydroalcoolique… des entreprises changent leur production pour lutter contre l’épidémie
« Nombre d’internes sont ainsi appelés d’une région à l’autre, surtout en Ile-de-France, où nous avons recensé quarante-huit hôpitaux demandeurs. Mais aussi beaucoup en Seine-Saint-Denis ou en Seine-et-Marne, à Fontainebleau, Marne-la-Vallée, Meaux, Melun, et aussi à Créteil, indique Frédérique Hage, déléguée générale de l’Intersyndicale nationale des internes (ISNI). Les transports en commun étant au ralenti, nous sommes très intéressés par ces appartements proches des établissements. » Pour consacrer la plus grande place possible à l’accueil des malades, les hôpitaux franciliens ont, en outre, supprimé des espaces de repos habituellement réservés au personnel, rendant plus impérieux encore le besoin d’hébergement de proximité que l’on peut rallier à pied.
Des milliers d’appartements disponibles
Noémie, infirmière à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), a écourté son congé de maternité pour renforcer les équipes de l’unité Covid-19 à l’hôpital Ambroise-Paré et bénéficiera gratuitement, pendant au moins quinze jours, d’un deux-pièces tout proche : « Elle va travailler douze heures sur vingt-quatre, et il n’est pas question qu’elle rentre chaque soir à Saint-Quentin [Aisne], où nous venons d’acheter une grande maison, explique Patrick, son époux, qui, pendant ce temps-là, s’occupe des trois enfants. Nous étions parisiens il n’y a pas si longtemps, mais ne pouvions plus tenir à cinq dans notre petit 50 m2. » A terme, une fois la crise passée, Noémie cherchera un emploi plus proche de son domicile.
> Lire aussi  Coronavirus : « Combattre cette barbarie insidieuse qui porte à s’imaginer que les plus vieux seraient moins à défendre »
En l’absence de touristes, des milliers d’appartements se trouvent d’un coup disponibles pour loger les travailleurs que les prix parisiens ont parfois chassés en province. A la demande du ministre du logement, Julien Denormandie, le site de locations touristiques Airbnb a, mardi 24 mars, lancé un appel, par mail, à ses 400 000 hôtes, dont 60 000 Franciliens : mercredi 25 au soir, 2 700 y ont répondu favorablement dans toute la France et proposent leur logement sur la plate-forme Appart Solidaire. Les annonces s’adressent non seulement aux personnels hospitaliers – 230 médecins et soignants se sont déjà manifestés –, mais aussi à ceux des Ehpad et aux travailleurs sociaux des centres d’hébergement.
PAP a collecté 420 propositions
A Lyon, Aurélie Anjolras, hôte Airbnb propriétaire de plusieurs appartements, accueille, depuis le 18 mars, dans le Vieux-Lyon, un soignant qui peut facilement se rendre à l’hôpital de la Croix-Rousse, à quelques minutes de voiture : « Je suis cadre de santé, ancienne infirmière des hospices civils de Lyon, et très sensible à la situation des hospitaliers. Avec la communauté des hôtes Airbnb de Lyon, nous sommes mobilisés pour faire ce que nous pouvons, et d’autres communautés ont embrayé », raconte-t-elle.
Sans attendre l’appel du gouvernement, le site d’annonces Particulier à Particulier (PAP) a également mobilisé son réseau de propriétaires et d’annonceurs, parvenant à collecter, en quelques heures, 420 propositions – 80 dans Paris intra-muros – dont un tiers de studios, un autre de deux pièces et le reste d’appartements plus vastes. « Il s’agit de logements en attente d’un locataire ou d’une vente, voire des domiciles propres d’annonceurs absents, détaille Corinne Jolly, directrice de PAP, première surprise du succès de cette opération. Nous avons mis au point un contrat de location meublée court, de quinze jours renouvelables, avec un loyer fixé à zéro euro. »
> Lire aussi  Journal de crise des blouses blanches : « Il y a de plus en plus de travail, l’hôpital est devenu une fourmilière »
Enfin, le groupe hôtelier Accor a aussi mis une quarantaine de ses hôtels « au service du personnel soignant, de tous les Français engagés et mobilisés dans la lutte contre la propagation du Covid-19 et des populations les plus vulnérables », précise son communiqué de presse du 24 mars, soit 1 000 à 2 000 lits sur toute la France, toutes marques confondues, de la plus économique à la plus luxueuse.
<https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/03/26/coronavirus-des-logements-mis-a-disposition-des-soignants_6034503_3224.html>
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2- Coronavirus : l'essai clinique Discovery en cinq questions, Les Echos, CQFD, 31/03/20, 13h33
Hélène Gully

L'Union européenne a lancé il y a une dizaine de jours un grand essai clinique couvrant sept pays, baptisé « Discovery ». Son objectif : endiguer le coronavirus par l'approche médicamenteuse. L'expérience inclut l'étude de la chloroquine, qui fait débat. CQFD fait le point.
Jusqu'ici, le monde subit. Alors que le Covid-19 se propage à une vitesse exponentielle, responsable du décès de plus de 35.000 personnes dans le monde , le monde scientifique et médical s'acharne à trouver un remède. Lopinavir, ritonavir, remdesivir ou encore hydroxychloroquine… quelle est la meilleure approche thérapeutique ?
L'Union européenne a donc lancé il y a une dizaine de jours un grand essai clinique, couvrant sept pays, et baptisé « Discovery ». Son objectif : endiguer le coronavirus, par l'approche médicamenteuse. CQFD fait le point.
« Discovery » est le nom de baptême d'un essai clinique d'ampleur européenne. Avec un objectif : trouver un remède au Covid-19, qui a déjà provoqué la mort de 35.000 personnes dans le monde.Lancé le 22 mars dernier, cette expérimentation concerne une petite dizaine de pays. A savoir : la France, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Espagne.
Le volet français est coordonné par l'Inserm - l'Institut national de la santé et de la recherche médicale - et placé sous l'égide de Florence Ader, chercheuse au Centre international de recherche en infectiologie CIRI. Il est financé par les ministères de l'Enseignement Supérieur de la Recherche et de l'Innovation et de la Santé et des Solidarités.
Son protocole consiste à comparer la prise en charge « classique » des patients souffrant du Covid-19 à quatre autres approches thérapeutiques pour en déterminer la plus efficace. A la différence d'essais cliniques traditionnels, l'attribution des traitements se fera de façon transparente - on parle d'essai ouvert - c'est-à-dire que les patients et les médecins sauront quel traitement a été donné à telle personne. Il s'agit ici de gagner du temps.
>> Suite à lire à :
<https://www.lesechos.fr/monde/europe/coronavirus-lessai-clinique-discovery-en-cinq-questions-1190587>
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3- Covid-19 : un Européen sur vingt serait déjà infecté, Les Echos, maj le 01/04/20 à 10h14
Yves Bourdillon

Selon un rapport de l'Imperial College portant sur onze pays d'Europe occidentale, près de 18 millions de personnes ont été contaminées par le coronavirus SARS-CoV-2. Une proportion qui varierait de 0,7 % de la population en Allemagne à… 15 % en Espagne.
Un vingtième de la population des onze principaux pays d'Europe occidentale est déjà infecté par le coronavirus Sars-CoV-2. C'est le chiffre impressionnant avancé par un rapport publié ce mardi par l'Imperial College de Londres, institut de référence sur les questions d'épidémie.
1,9 million de Français atteints
Les chercheurs de l'Imperial College, qui avaient été parmi les premiers à mettre en garde contre le risque de pandémie, dès janvier, estiment probable qu'environ 5,9 millions d'Italiens , 7 millions d'Espagnols, 1,9 million de Français, 1,7 million de Britanniques, mais seulement 600.000 Allemands soient infectés. Au total, le rapport estime que la proportion de population infectée varie de seulement 0,4 % en Norvège, à 3% en France, 9,8% en Italie et à 15 % en Espagne, pour un total de 18 millions de cas dans ces onze pays, soit 5 % de la population.
>> Suite à lire à :
<https://www.lesechos.fr/monde/europe/covid-19-un-europeen-sur-vingt-serait-deja-infecte-1190793>
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4- Covid-19 : une plateforme en ligne met en relation personnes handicapées et acteurs des territoires, Maire-info, 01/04/20 

À l’instar de la « réserve civique », à laquelle Gabriel Attal a fait appel la semaine dernière pour faire face à la crise sanitaire (lire Maire info du 24 mars), la plateforme en ligne solidaires-handicaps.fr identifie « tous les acteurs qui se mobilisent sur les territoires et au niveau national, pour les mettre en relation avec les personnes handicapées et leur famille qui en ont besoin ». 
Ouverte depuis hier avec le soutien du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) et de la Fédération des Centres régionaux d’études d’actions et d’informations (ANCREAI), elle recense, plus généralement, toutes « les initiatives solidaires de proximité ».
« Des solutions de proximité »
Résultat : les personnes en situation de handicap, leurs aidants et les professionnels peuvent « trouver des solutions à proximité de chez eux » en quelques clics. « Par exemple : Je suis seul(e) avec mon proche en situation de handicap, j’ai besoin de quelqu’un pour m’aider à faire mes courses, aller chercher mes médicaments à la pharmacie », illustre Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées. 
Pour répondre à ces besoins, différents selon le handicap de la personne (déficiences intellectuelles, motrices, auditives, visuelles…), des structures et organismes spécialisés mais aussi des collectivités territoriales sont invités à proposer leurs services sur la plateforme. « Par exemple : fournir aux aidants un coaching à distance pour les aider à gérer la période de confinement avec leur proche en situation de handicap ». Des bénévoles pourront prochainement faire de même. 
>> Suite à lire à :
<https://www.maire-info.com/coronavirus/covid-19-une-plateforme-en-ligne-met-en-relation-personnes-handicapees-et-acteurs-des-territoires-article-24059>
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5- Chine : l'ours et sa bile sacrifiés sur l'autel du coronavirus, AFP, 02/04/20, 11:00
Poornima Weerasekara

La Chine a donné son feu vert à un médicament à base de bile d'ours afin de traiter des patients victimes du Covid-19, relançant la controverse sur le traitement des plantigrades élevés à cette fin.
Des associations écologistes dénoncent de longue date le sort fait en Chine à des milliers d'ours, immobilisés dans d'étroites cages où leur abdomen est perforé par un cathéter relié à leur vésicule afin d'en prélever la bile.
Cette dernière est revendue pour les qualités thérapeutiques qu'on lui prête dans la médecine traditionnelle. Elle est notamment censée aider à réguler le cholestérol ou à dissoudre les calculs biliaires et rénaux.
Mais la substance, dont l'efficacité est controversée, est désormais incluse dans des recommandations médicales ajoutées par Pékin à l'arsenal de lutte contre le nouveau coronavirus.
Le ministère chinois de la Santé a recommandé le mois dernier une injection du nom de "Tan Re Qing" composée de bile d'ours, mais aussi de poudre de corne de chèvre et d'extraits de plantes, pour les patients gravement atteints.
Le régime du président Xi Jinping, qui aime à faire vibrer la fibre nationaliste, vante depuis des années les vertus de la pharmacopée traditionnelle face à la médecine occidentale, et cette fois tout particulièrement dans le cadre du combat contre le Covid-19.
Le Tan Re Qing est indiqué dans le traitement des maladies respiratoires, notamment la pneumonie, selon son fabricant, le laboratoire Kaibao de Shanghai.
Mais pour l'association Animals Asia Foundation (AAF), recourir à la bile d'ours contre l'épidémie est à la fois "tragique et contradictoire", puisque la Chine vient d'interdire le commerce des animaux sauvages à des fins alimentaires, en réaction à l'apparition du virus.
Ce dernier a été détecté fin 2019 dans un marché de Wuhan (centre), où des espèces sauvages étaient commercialisées.
- Espèce en danger -
Brian Daly, porte-parole de l'AAF, redoute que la recommandation officielle de Pékin n'ajoute à la menace qui pèse sur l'ours noir d'Asie, une espèce en danger.
"Promouvoir le recours à la bile d'ours risque de se traduire par une augmentation des volumes prélevés, non seulement aux dépens des ours en captivité mais aussi de ceux qui sont en liberté", explique-t-il à l'AFP.
La production de bile d'ours est légale en Chine mais son exportation est interdite par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES).
Mais quelque 20.000 plantigrades n'en sont pas moins réduits en Chine à verser leur bile au profit d'un marché pharmaceutique évalué à plus d'un milliard de dollars par an, selon Kirsty Warren, porte-parole de la Société mondiale de protection des animaux.
"Dans toute l'Asie, le commerce de bile d'ours est florissant, alors même qu'il est interdit dans la plupart des Etats", s'insurge Richard Thomas, de l'association Traffic.
Le principe actif de la bile d'ours, à savoir l'acide ursodésoxycholique (ou ursodiol), peut désormais être produit chimiquement en laboratoire, rappelle-t-il.
Il n'y a en conséquence "aucune raison d'incorporer de la bile d'ours" dans des médicaments, selon lui.
Outre le risque sanitaire posé par le commerce de la faune, la protection des animaux s'impose pourtant de plus en plus en Chine.
Aux portes de Hong Kong, la métropole géante de Shenzhen vient ainsi d'interdire cette semaine la consommation de viande de chien et de chat.
Selon l'association Humane Society International, Shenzhen est la première ville de Chine à prendre une telle mesure. Pas moins de 10 millions de chiens et 4 millions de chats sont abattus chaque année dans le pays pour leur viande, selon l'association.
<https://information.tv5monde.com/info/chine-l-ours-et-sa-bile-sacrifies-sur-l-autel-du-coronavirus-353885>
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6- Recommandations. COVID-19 : attention aux intoxications liées à la désinfection et aux autres situations à risque, ANSES, 02/04/20

Les centres antipoison signalent de nombreux accidents domestiques et intoxication en lien avec le COVID-19. Le point sur la situation et les recommandations pour ne pas prendre de risques.
Dans le cadre de la crise sanitaire liée au COVID-19, l’Anses et le réseau des Centres antipoison suivent avec attention les appels pour un motif associé au COVID-19. Ce recensement vise à identifier les situations à risque afin d’émettre des recommandations et alerter les pouvoirs publics.
Entre le 1er et le 24 mars 2020, 337 appels liés à des cas d’exposition (avec ou sans symptômes) ou des demandes d’information ont été identifiés comme pouvant être associés au contexte COVID-19. Parmi les cas d’exposition (245 cas), 144 présentaient des symptômes et 101 n’en avaient pas.
Plusieurs origines de situations à risque ont été identifiées par les Centres antipoison : les nettoyants / désinfectants, les solutions hydro-alcooliques, les huiles essentielles et les anti-inflammatoires.
Pour prévenir les intoxications et les accidents, l’Anses et les Centres antipoison émettent des recommandations.
>> Suite à lire à :
<https://www.anses.fr/fr/content/covid-19-attention-aux-intoxications-liées-à-la-désinfection-et-aux-autres-situations-à>
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7- Gainage, pompes, yoga... Cinq applis pour garder la forme en restant chez soi, Le Monde, 03/04/20, 06h37
Nicolas Lepeltier 

Pas question de renoncer au sport à cause du confinement ! Entre le canapé et la télé, cinq applications nous aident à conserver une activité physique. 
La liste de la matinale
Depuis le confinement, seuls sont autorisés les footings en solo d’une heure maximum, et encore dans un rayon de moins de 1 kilomètre autour de son domicile... Alors, à moins de tourner dans son quartier tel un hamster en cage, comment maintenir une heure d’activité physique par jour pour les plus jeunes et une demi-heure pour les adultes, comme le préconise l’Organisation mondiale de la santé ?
La Matinale du Monde vous aide à vous y retrouver parmi l’offre d’applications de sport qui a explosé avec la pandémie. Petite sélection tout à fait subjective…
Activiti pour toute la famille
Vous êtes plutôt renforcement musculaire ? Travail de cardio ? Gainage ? Développée par la start-up niçoise My Coach Sport, l’application Activiti propose gratuitement, sous la forme d’une cinquantaine de courtes vidéos et d’une quarantaine de fiches PDF pédagogiques, des exercices physiques simples – pas besoin de matériel – adaptés à tous les âges et à tous les niveaux, présentés par des professionnels du sport (kiné ou préparateur physique).
Sportif confirmé comme débutant, vous pouvez tour à tour choisir de faire des pompes ou des squats, des séances d’étirements, des exercices d’équilibre ou de souplesse et de vous lancer avec vos enfants dans l’exercice du morpion ou de la synchronisation à deux ballons.
Activiti propose également des séances spécifiques pour les femmes enceintes et pour les plus de 65 ans. A destination de toute la famille, l’application, développée en collaboration avec le CHU de Nice, est validée par les établissements de santé et a reçu le parrainage du ministère des sports.
Activiti. Application gratuite, disponible sur Apple Store et Google Play. Plus d’informations sur https://www.activiti.fr/app/
Goove pour s’entretenir suivant son niveau
Dès la page d’accueil, on est pris par la main avec un petit questionnaire pour évaluer notre forme. Onze réponses plus tard, le verdict, implacable pour l’auteur de ces lignes, tombe : « Vous avez le profil d’une personne qui pratique peu d’activité physique, nous vous encourageons à avoir une activité physique régulière pour votre santé. »
La start-up Goove a conçu sur son application Web un espace spécial confinement sur lequel elle met à disposition gratuitement des séances d’activités physiques adaptées (renforcement musculaire, stretching, souplesse…), réalisables chez soi à tout moment de la journée. Pratique, simple d’utilisation, l’interface propose trois types de modules : renforcement musculaire, souplesse, ainsi que des activités pour seniors et débutants. Dans chacune de ces thématiques, une douzaine de séances physiques de 20 à 35 minutes environ, avec le descriptif détaillé des exercices à réaliser accompagné de leur illustration en vidéo.
Goove.app. Simple et efficace, la Web-application, qui a reçu l’homologation du ministère des sports. Web-application disponible sans téléchargement sur www.goove.app
FizzUp pour passer aux choses sérieuses
Sportifs occasionnels, passez votre tour. FizzUp, c’est le poids lourd du coaching sportif en ligne en France, avec ses plus de cinq millions d’abonnés qui vous feraient presque culpabiliser de ne pas en être. Le temps du confinement, l’application propose, en partenariat avec l’équipementier sportif Puma, un accès gratuit à son service premium pour s’entraîner à la maison.
Forme, bien-être, musculation… la start-up française propose sur son application, grâce un catalogue de plus de 300 exercices, des programmes sportifs et fitness complets pour tous les publics, personnalisables selon vos données personnelles (taille, poids…) et qui répondent à un objectif précis – reprendre le sport, mincir ou se muscler.
Sur l’écran, un(e) coach doublé(e) d’un assistant vocal nous aide tout au long des séances. L’application propose en outre des programmes ludiques et sportifs adaptés aux jeunes enfants de 10 à 15 ans.
Rien à dire, avec FizzUp, qui a été distinguée par le ministère de la recherche, on est chez les professionnels du coaching sportif en ligne.
FizzUP. Application disponible sur Apple Store et Google Play, à partir de 4,99 € pour la version premium. Plus d’informations sur https://www.fizzup.com/fr/. Pour activer la gratuité pendant le confinement d’un abonnement FizzUp premium, code P1M-8E34A3YN, valable jusqu’au 16 mai 2020 inclus sur le site de FizzUp.
My Coach Vélo pour faire patienter les cyclistes
Habitué à avaler les kilomètres sur un vélo, vous rongez votre frein. Pas de panique, la Fédération française de cyclisme (FFC) met à votre disposition, sur son application My Coach Vélo, des exercices de préparation physique à domicile, avec et sans appareils.
Développez la force de vos membres inférieurs en effectuant des fentes ou des squats, le haut du corps grâce aux pompes inversées, et améliorez votre équilibre sur le vélo par des exercices de gainage. La FFC offre son « savoir-faire, sous la forme de tutoriels vidéo et de conseils d’experts ».
Bon, le choix d’exercices est assez sommaire mais la FFC propose par ailleurs un programme complet d’activités – rassemblées autour du hashtag #RoulezChezVous – pour maintenir en forme le cycliste frustré. A chaque jour, de nouvelles activités d’une heure environ selon les niveaux (mise en forme, intermédiaire ou expert) qui proposent des séances sur home-trainer ou vélo d’appartement et des séances de préparation physique. Des fiches pédagogiques résument les conseils de techniciens de la FFC pour réaliser vos exercices en toute sécurité.
MyCoachVélo. Application gratuite disponible sur Apple Store et Google Play. Plus d’informations sur https://www.mycoachvelo.com/
5 minutes de yoga pour s’y mettre en douceur
Autre ambiance avec cette application qui ne promet pas de (re)sculpter votre corps mais vous propose une petite dose de yoga quotidienne. Comme son nom l’indique, le principe est simple : cinq minutes et cinq positions de yoga – accessibles aux débutants – à accomplir chaque jour pour vous aider « à être plus flexible, accroître votre niveau d’énergie et créer une sensation générale de bien-être ».
Cobra, planche du dauphin ou encore chaise… L’application, épurée à l’extrême, décrit sobrement les positions à adopter, illustration à l’appui. Un minuteur vous indique en outre le temps d’exécution requis pour chacune de ces postures.
Rapide et simple d’utilisation, 5 minutes de yoga séduira les personnes pressées ou celles qui veulent aller à l’essentiel. Petit hic, seules les deux premières sessions de yoga sont gratuites. Pour accéder au reste du catalogue (364 séances au total), vous devez opter pour la version premium (10,99 euros). Mais dès lors, à vous toutes les fonctionnalités, notamment celle de réaliser vos exercices avec la musique de votre choix.
5 minutes de yoga. Application disponible sur Apple Store et Google Play. Version premium à 10,99 €.
<https://www.lemonde.fr/sport/article/2020/04/03/gainage-pompes-yoga-cinq-applis-pour-garder-la-forme-en-restant-chez-soi_6035369_3242.html>
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8- Malgré les mesures contre le Covid-19, la pollution à Mexico résiste, AFP, 03/04/20, 13:00
Natalia Cano

A Mexico, la propagation du nouveau coronavirus et le nombre croissant de personnes confinées ont réduit notablement le trafic automobile. Pourtant, le fameux "smog" qui recouvre la mégalopole résiste.
Les grandes artères de la capitale mexicaine, généralement envahies par les fumées d'échappement de plus de cinq millions de voitures, se vident un peu plus chaque jour. Mais cela ne suffit pas à faire baisser les taux de pollution, selon des experts.
D'après eux, les niveaux - élevés - d'émissions de gaz à effet de serre, comme les dioxydes de carbone et l'azote, ne diminuent pas. 
Les émissions "des avions à l'aéroport de Mexico, des camions de marchandises et des transports publics - qui brûlent le pire diesel disponible sur le marché - ainsi que les décharges en plein air, constituent d'autres sources très importantes de pollution", explique Carlos Álvarez, président de l'association México, Comunicación y Ambiente.
Ce spécialiste pointe également les chaudières à gaz à usage domestique, très répandues au Mexique, ainsi que les solvants pétrochimiques utilisés quotidiennement à l'air libre. 
A Mexico, l'une des capitales plus polluées au monde, l'air vicié affecte la qualité de vie de 22 millions d'habitants. 
En mai dernier, la mégalopole a connu plusieurs jours d'alerte à la pollution qui ont contraint les autorités à suspendre les cours dans les écoles et à restreindre les activités de plein air.
- Brouillard grisâtre -
Derrière le brouillard grisâtre qui enveloppe Mexico, il y a aussi d'autres facteurs tels que les industries, les incendies de forêt fréquents à cette époque de l'année, la chaleur, et les rejets de poussière du volcan Popocatépetl.
"Bien qu'il ait plu et grêlé dans certaines zones de la capitale il y a quelques jours, cela n'a pas suffi à nettoyer l'atmosphère, car les polluants venaient d'ailleurs", explique Agustín García, chercheur au Centre des sciences de l'atmosphère de l'Université nationale autonome du Mexique.
Même si le ralentissement de l'activité économique dans le monde en raison de la pandémie de nouveau coronavirus a un impact significatif sur l'environnement et la qualité de l'air, le Mexique n'en bénéficie pas encore. 
Le premier pays à réduire ses taux de pollution de l'air a pourtant été la Chine, l'un des plus pollueurs au monde, où l'épidémie de Covid-19 est apparue en décembre.
"Si une personne a été exposée à la pollution, ses défenses peuvent être plus faibles, il est donc pertinent de respecter la consigne de confinement", juge Víctor Páramo, coordinateur de la Commission environnementale de Megalopolis (CAMe).
La mauvaise qualité de l'air est responsable du décès de 17.000 personnes par an, selon l'Institut national de la santé publique du Mexique. 
- L'alternative du vélo - 
Dans le contexte de la pandémie, se déplacer à vélo est une alternative permettant d'éviter les transports en commun et de réduire le risque de contracter des maladies, notamment le Covid-19.
A Bogota, New York et Wuhan - la ville chinoise où a démarré l'épidémie - l'utilisation du vélo est encouragée par la mise en place d'itinéraires cyclables provisoires. 
L'association civile Bicitekas a proposé d'instaurer une telle mesure à Mexico mais les autorités n'ont pas encore répondu. 
"Nous avons proposé de créer 300 kilomètres de voies cyclables temporaires afin de permettre aux personnes qui doivent sortir pour des raisons économiques de se déplacer en toute sécurité pour leur santé", explique Areli Carreón, activiste et membre fondateur de Bicitekas.
Alors que le nouveau coronavirus a infecté 1.378 personnes au Mexique et en a tué 37 selon le comptage de l'université Johns Hopkins qui fait référence, les militants écologistes prônent le vélo pour décongestionner les transports en commun, réduire l'utilisation de la voiture et améliorer la qualité de l'air. 
"Je crois sincèrement que l'avenir est fait pour le vélo, nous devons changer notre façon de nous déplacer, avec ou sans coronavirus", conclut Carreón.
<https://information.tv5monde.com/info/malgre-les-mesures-contre-le-covid-19-la-pollution-mexico-resiste-354033>
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9- Serviette en papier, tissu... Comment se fabriquer un masque artisanal, Paris Match, 04/04/20, 14h24 
A.G.

Alors que l'Académie nationale de médecine vient de préconiser l'utilisation de masques «grand public» ou «alternatifs», plusieurs méthodes existent pour se confectionner une protection. 
Sur Google, les requêtes pour les masques de protection ont explosé depuis la mi-mars, ainsi qu'en témoignent les données de Google Trends. Dans le top 5 des requêtes associées à la thématique «masque de protection», toutes celles qui ont progressé le plus rapidement sont relatives à la confection de masques artisanaux. La recommandation de l'Académie nationale de médecine, formulée jeudi, encourageant le port du masque, ne risque pas d'affaiblir l'intérêt des Français pour ces dispositifs.
Porter un masque «alternatif», pour quoi faire? L'Académie nationale de médecine constate qu'«en France, l’habitude n’a pas été prise de constituer un petit stock de masques anti-projection dans chaque foyer». De plus, «la pénurie de masques risquant de durer encore quelques semaines, force est de recourir, actuellement et en vue de la sortie du confinement, à l’utilisation d’un masque "grand public" ou "alternatif"», afin de ne pas ajouter aux terribles difficultés d'approvisionnement qui pèsent sur les personnels de santé. Ces masques alternatifs, qui devraient être portés durant les sorties pendant la période de confinement et au moment du déconfinement, selon l'Académie, ont une fonction : enrayer la transmission «en période d’incubation ou en état de portage asymptomatique». Ces masques, qui peuvent être fabriqués chez soi, ne filtrent pas l'air, mais contribuent à éviter les projections pour les personnes qui seraient porteuses du virus sans en présenter les symptômes.
>> Suite à lire à :
<https://www.parismatch.com/Actu/Sante/Serviette-en-papier-tissu-Comment-se-fabriquer-un-masque-artisanal-1680977>
Sur le même sujet : 
> Le CHU de Grenoble montre à son personnel comment fabriquer ses propres masques <https://www.cnews.fr/france/2020-03-21/le-chu-de-grenoble-montre-son-personnel-comment-fabriquer-ses-propres-masques%3E>, CNEWS, 21/03/20, 08:04
> Coronavirus : téléchargez le modèle de masque barrière <https://www.afnor.org/actualites/coronavirus-telechargez-le-modele-de-masque-barriere/>, AFNOR, 27/03/20
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10- Entretien. Coronavirus : «Notre vaccin pourrait être injecté aux soignants à l’automne», Le Figaro sciences, 05/04/20, 20:16
Propos recueillis par Armelle Bohineust

Moderna Therapeutics est l’entreprise la plus avancée dans la production d’un éventuel vaccin. Son patron est un Français, Stéphane Bancel. Il détaille au Figaro les avancées réalisées et le calendrier suivi.
Le Figaro - Où en est Moderna Therapeutics dans la mise au point d’un vaccin contre le coronavirus ?
Stéphane Bancel - Nous avons lancé le 16 mars avec les National Institutes of Health (NIH), les homologues américains de l’Inserm, une étude clinique de phase 1 auprès de 45 personnes à Seattle. Nous testons trois doses différentes administrées en deux injections à trois semaines d’écart. La deuxième injection de ce vaccin nommé mRNA-1273 aura lieu cette semaine. Les essais de phase 1 évaluent l’innocuité et la tolérance du vaccin. Ils permettent aussi de vérifier si l’anticorps contre le virus est désormais présent dans le sang des personnes testées, qui n’étaient évidemment pas contaminées auparavant. On mesure alors la concentration de l’anticorps et sa capacité à neutraliser le virus. C’est une étape importante. Si la réponse à ce test est positive, il y a de grandes chances que le vaccin fonctionne.
> À lire aussi : Trente projets de vaccins dans la «course» contre Covid-19
En avril ou début mai, nous aurons les résultats sur la toxicité et la tolérance. Les…
>> Suite à lire sur abonnement à :
<https://www.lefigaro.fr/sciences/coronavirus-notre-vaccin-pourrait-etre-injecte-aux-soignants-a-l-automne-20200405>
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11- Coronavirus : en Alsace, comme ailleurs, les lingettes jetables engorgent les stations d’épuration, France 3 Grand Est, 06/04/20, 09:35
Caroline Moreau

Face à la pandémie de covid19, nettoyer et se désinfecter sont devenus des habitudes. Beaucoup utilisent des lingettes, qu’ils jettent ensuite aux toilettes. Une pratique à bannir, car les lingettes bouchent les réseaux d’assainissement. 
Avec la propagation du coronavirus, voilà un petit objet qui semble devenu essentiel : la lingette désinfectante. Si elle peut s’avérer très pratique pour éviter la contamination, elle est devenue la bête noire des stations d’épuration. Car après usage, un bien trop grand nombre d’utilisateurs jettent ces lingettes dans les toilettes, en pensant qu’elles se décomposeront comme du papier. Or il n’en est rien : ces petits bouts de tissu ont la peau dure, ne se délitent pas dans l’eau et créent des bouchons dans les canalisations.
Un cauchemar pour les stations d'épuration
« En ce moment, les trois-quarts de nos interventions de terrain concernent le débouchage de canalisations d’eaux usées, à cause des lingettes !" assènent par voie de communiqué les professionnels des services de l’eau. Car les lingettes, quand elles sont englouties par vos toilettes, congestionnent l’intégralité du réseau, en commençant pas les pompes qui permettent d’acheminer les eaux usées vers les stations de retraitement.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/coronavirus-alsace-ailleurs-lingettes-jetables-engorgent-stations-epuration-1812106.html>
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12- « Il ne faut pas diffuser cette information au public » : l’échec du système de détection chinois, Le Monde, 06/04/20, 10h58
Frédéric Lemaître (Pékin, correspondant)

Les médecins de Wuhan qui ont, les premiers, tenté de donner l’alerte, ont été sommés de se taire, tandis que les autorités ont tout fait pour minimiser les risques de transmission entre humains. 
En ce 4 mars 2019, Gao Fu est un scientifique encore plein de certitudes. « Il y aura à l’avenir d’autres virus comparables au SRAS [syndrome respiratoire aigu sévère, en 2003], mais il n’y aura plus d’épidémie comparable », promet le directeur général du centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, au cours d’une réunion organisée à Pékin, la veille de l’ouverture des deux sessions du Parlement.
Depuis 2004, un système informatisé de reporting des maladies contagieuses permet à chaque hôpital d’informer Pékin en temps réel de l’apparition de cas douteux, et d’obtenir une expertise en quelques heures. « Nous avons construit un très bon réseau de détection des maladies contagieuses. Si des virus viennent, on les bloquera. » D’ailleurs, le système a déjà fait ses preuves. « Regardez le MERS [un coronavirus apparu au Moyen Orient en 2012], un touriste coréen venu en Chine en était porteur. On l’a repéré et isolé. En Corée du Sud, il y a eu 186 malades et 32 morts », explique-t-il.
> Lire aussi  Coronavirus : à Wuhan, un hommage aux morts sous surveillance
Pourtant, le 30 décembre 2019, lorsque, comme tous les soirs avant d’aller se coucher, Gao Fu surfe sur quelques forums spécialisés pour vérifier que la situation est sous contrôle, ce médecin, à la tête d’un organisme de 2 000 personnes, a un choc. A Wuhan, des médecins commencent à discuter d’une pneumonie d’origine inconnue. Il appelle immédiatement la commission de la santé de Wuhan, qui lui confirme les faits. Plus de trois personnes sont concernées. L’information aurait dû remonter à Pékin, mais c’est presque par inadvertance que Gao Fu l’a apprise. Le système national d’alerte n’a pas fonctionné, ouvrant la voie à l’une des plus graves épidémies de l’histoire contemporaine.
Les « responsables » de la « panique »
Ce même 30 décembre, à midi, Ai Fen, directrice du département des urgences de l’hôpital central de Wuhan, regarde la vidéo des poumons d’un patient atteint d’un virus, lorsqu’un camarade d’études travaillant dans un autre hôpital lui transfère un message qui circule sur les réseaux sociaux : « N’allez pas au marché [d’animaux vivants] de Huanan, il y a plusieurs cas de fièvre ». « C’est vrai ? », lui demande-t-il.
Depuis près de deux semaines, le service de Ai Fen et celui des maladies respiratoires reçoivent quelques patients atteints de fièvre ou de toux, sur lesquels les médicaments traditionnels ne produisent aucun effet : un patient a été reçu le 16 décembre, un le 27 et sept le 28. Mme Ai a demandé un examen approfondi du patient reçu le 27, transféré entre-temps au département des maladies respiratoires. Ce 30 décembre, à 16 heures, un collègue lui apporte les résultats : « Coronavirus-SRAS », est-il écrit. Transmission : par postillons à courte distance ou par le toucher, est-il précisé. « J’ai eu des frissons en lisant cela. Je me suis dit que c’était terrible », racontera-t-elle par la suite.
> Lire aussi  Coronavirus : l’urgentiste chinoise Ai Fen révèle les pressions subies pour cacher la gravité de l’épidémie
Après en avoir parlé à son homologue du département concerné, elle envoie la vidéo et une photo du rapport à son camarade de promotion et aux médecins de son département en entourant de rouge l’expression : « Coronavirus-SRAS ». Le message circule. Un ophtalmologue de l’hôpital, le Dr Li Wenliang, le transfère à une centaine de collègues avec cette mention : « Sept cas de SRAS confirmés au marché de Huanan. » C’est sur ces messages que tombe Gao Fu. Dès le 31 décembre, il envoie neuf personnes à Wuhan, par le vol de 6 h 45.
Dans la capitale du Hubei, les ennuis ont déjà commencé pour Ai Fen. Le 30, dès 22 h 20, la commission de la santé de la ville lui envoie un message : « Il ne faut pas diffuser cette information au public. Si panique il y a, il faudra trouver le responsable. » La menace est claire. Le 31 décembre, la Chine prévient l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Sur ordre de Pékin, les autorités de Wuhan publient un premier communiqué, rassurant. Elles ont découvert 27 cas suspects de pneumonie virale liés au marché, mais « jusqu’à présent, les investigations n’ont pas pu permettre d’établir de manière évidente une transmission d’humain à humain ni une infection du corps médical ».
« N’en parle à personne d’autre, y compris à ton mari »
Pourtant, quelques heures plus tard, le 1er janvier, le propriétaire d’une clinique privée située à proximité du marché, et qui a soigné plusieurs patients atteints de fièvre, franchit à son tour la porte du service des urgences que dirige Ai Fen. Pour elle, la transmission entre humains ne fait plus de doutes. Elle ordonne à son équipe de porter un masque, une charlotte et de se laver fréquemment les mains. A 23 h 46, le directeur du bureau de l’inspection de la discipline de l’hôpital lui envoie un message : « Passez me voir demain matin. » Elle n’en dort pas de la nuit.
> Lire aussi  Coronavirus : doutes sur l’estimation du nombre de décès en Chine
Le 2 janvier, à 8 heures, alors qu’elle n’a pas fini la tournée de ses patients, nouveau coup de téléphone : « Venez maintenant. » « En tant que directrice, comment as-tu pu répandre des fausses rumeurs ? Retourne dans ton département et dis à chacun, individuellement, de ne pas parler de cette pneumonie. N’en parle à personne d’autre, y compris à ton mari », la sermonne-t-il. Ayant le sentiment d’avoir « nui au développement de Wuhan », confiera-t-elle, elle propose de démissionner et même qu’on la mette en prison. « Non, c’est le moment pour toi de faire tes preuves », lui répond-on. Le soir, en rentrant chez elle, la mère de famille se contente de dire à son mari : « S’il m’arrive quelque chose, tu dois bien élever les enfants. » Elle ne lui confiera la vérité que le 20 janvier, après que Zhong Nanshan, une sommité médicale, aura révélé à la Chine entière ce que Ai Fen et ses collègues savent depuis trois semaines : le nouveau coronavirus se transmet entre humains.
Un retard lourd de conséquences. « Si les initiatives non pharmaceutiques [distanciation sociale] avaient pu être menées une, deux ou trois semaines plus tôt en Chine, le nombre de cas aurait pu être diminué de 66 %, 86 % et 95 % respectivement », affirment douze scientifiques dans une étude publiée le 13 mars.
L’autocritique de Li Wenliang
Entendu par la police le 3 janvier, le docteur Li Wenliang devra rédiger son autocritique. Il tombera malade le 10 janvier. Sa mort, le 7 février, suscitera une immense émotion dans le pays. Pour se racheter, les autorités l’ont élevé – ainsi que treize autres médecins décédés – au rang de martyr.
Si l’alerte a donc été donnée le 30 décembre, nul ne sait avec certitude quand le virus est apparu. Officiellement, le premier cas est un certain M. Chen, tombé malade le 8 décembre et qui, depuis, s’est rétabli. Il n’aurait pas de lien avec le marché de Huanan. Mais selon le South China Morning Post, qui a pu consulter un rapport officiel, le premier cas identifié remonterait au 17 novembre, et concernerait un malade de 55 ans. Entre une et cinq personnes auraient été contaminées chacun des jours suivants.
> Lire aussi  En Chine, la reprise se fait à un rythme très modéré
Rapidement, les compteurs s’emballent. A partir du 17 décembre, plus de dix personnes sont infectées quotidiennement. Le 31 décembre, il y aurait eu 266 cas confirmés. 381 le jour suivant. Mais, durant la première quinzaine de janvier, les médecins n’ont pas la parole. Seules les autorités régionales valident les cas suspects, et uniquement à partir de critères extrêmement restrictifs. « Elles semblent très relax », constate le 9 janvier un épidémiologiste venu de Pékin.
Le 11 janvier, il n’y a officiellement que 41 cas confirmés, mais la Chine annonce le premier décès dû au coronavirus. Les premiers travaux effectués par les laboratoires sur le génome sont passés sous silence. Un premier cas à l’étranger est signalé en Thailande le 13 janvier. Le 15 janvier, Li Qun, chef des urgences à la commission nationale de la santé, affirme à la télévision être « parvenu à la conclusion que le risque de transmission d’humain à humain est faible ».
Dès lors, il n’y a aucune raison d’annuler le traditionnel banquet organisé à l’approche du Nouvel An lunaire, le 18 janvier à Wuhan, auquel participent 40 000 familles. Le même jour, une nouvelle équipe médicale envoyée par Pékin prend conscience de la tragédie en cours et conseille le confinement de la ville. Annoncé par les autorités le 22 janvier à 20 heures, celui-ci sera effectif le 23 janvier, à 10 heures du matin. Entre-temps, cinq millions de personnes auraient quitté la ville. Et le docteur Gao a perdu ses certitudes.
<https://www.lemonde.fr/international/article/2020/04/06/il-ne-faut-pas-diffuser-cette-information-au-public-l-echec-du-systeme-de-detection-chinois_6035704_3210.html>
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13- Coronavirus : comment bien utiliser son masque fait maison, BFMTV, 06/04/20, 12h04
Justine Chevalier

Le port généralisé du masque est de plus en plus privilégié par les autorités. Face au manque de ce type de protection, entreprises et particuliers se sont lancés dans la fabrication de masques dit "alternatifs", qui ne sont pas destinés au personnels soignants ou en contact avec des malades. Des protections qui nécessitent toutefois des précautions d'usage.
C'est un changement de cap opéré par les autorités depuis quelques jours: le gouvernement incite désormais le grand public à porter un masque, et non plus seulement les soignants ou les personnes qui ont contracté le coronavirus. Un discours renforcé par le position de l'Académie nationale de médecine qui estime que "le port généralisé d'un masque par la population constituerait une addition logique aux mesures barrières". Ajoutant qu'au regard de la pénurie de masque, "force est de recourir, actuellement et en vue de la sortie du confinement, à l’utilisation d’un masque (…) 'alternatif'".
• A quoi sert le masque fabriqué maison ?
Le site stop-postillons.fr recense les informations et les conseils pour fabriquer et porter ces masques dits "anti-projections", qui permettent d'éviter la propagation de postillons qui pourraient contenir le virus du Covid-19. Des masques que l'on peut fabriquer soi-même avec des serviettes en papier, des tissus et même pour les plus élaborés avec des filtres conçus à partir de sac d'aspirateur et dont les tutoriels se multiplient sur internet.
Ce masque, qui n'est pas destiné aux personnels soignants ou en contact direct avec des malades, ne remplace pas les gestes barrières, comme le lavage des mains, et surtout son port pour sortir faire ses courses, ou dans son logement pour éviter de propager le virus à son foyer, nécessite des précautions de manipulation.
"Il faut bien se laver les mains avant de mettre le masque, puis en rentrant avant de l’enlever et aussitôt après", insiste dans Le Figaro le docteur Jonathan Favre, médecin de Villeneuve-d’Ascq, qui avec trois autres médecins, a lancé le site stop-postillons <https://stop-postillons.fr/> qui recense les différentes initiatives pour fabriquer son masque.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.bfmtv.com/sante/coronavirus-comment-bien-utiliser-son-masque-fait-maison-1889709.html>
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14- Les masques, même faits maison, protègent-ils du coronavirus ? Le débat démêlé en 8 points, Blog Les Décodeurs, maj le 07/04/20 à 09h07
William Audureau et Adrien Sénécat 

Quels sont les différents masques ? Est-ce qu’ils protègent du virus ? Quid des masques faits maison ? Les Décodeurs font le tour du sujet en huit questions. 
Qui n’a pas son masque ? Officiellement, selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ils ne protègent pas du SARS-CoV-2, le virus responsable du Covid-19. Mais de nombreux pays les ont rendus obligatoires, les grandes puissances s’arrachent les stocks disponibles, quitte à détourner les commandes destinées à des pays alliés, et partout sur Internet des tutoriels pour confectionner son propre masque apparaissent et se diffusent à vitesse grand V.
Le gouvernement français lui-même, après avoir longtemps voulu réserver leur usage à certains publics précis – essentiellement les malades et les soignants –, a opéré début avril un virage à 180°, en recommandant leur usage généralisé et en passant une commande de deux milliards de protections faciales.
Les Décodeurs ont passé en revue les aspects pratiques, sanitaires et politiques de la question, pour mieux comprendre l’évolution de la situation, et pouvoir se protéger en conséquence.
1. Quels sont les différents types de masques ?
Pour bien comprendre ce débat, il faut déjà distinguer les deux grands types de masques médicaux qui existent :
• les masques antiprojections, dit « chirurgicaux », qui ont pour vocation principale d’éviter que ceux qui les portent ne rejettent des sécrétions dans l’air et contaminent les autres ;
• les masques de protection respiratoire individuelle (comme les fameux FFP2), qui sont équipés d’un système filtrant, destiné à protéger le porteur des risques d’inhalation d’agents infectieux. Ces masques sont rarement supportés plus de quelques heures par ceux qui les portent.
Il existe d’autres sortes de masques, par exemple ceux qui sont utilisés sur les chantiers, mais beaucoup ne répondent pas aux mêmes normes et ne recouvrent pas correctement le visage.
2. Le masque protège-t-il celui qui le porte du coronavirus ?
En partie, oui, s’il s’agit d’un masque équipé d’un système filtrant de type FFP2, utilisé comme il se doit. L’équipement doit avoir moins de cinq ans et ne doit pas avoir déjà été utilisé. L’OMS recommande notamment de se laver les mains avant de l’enfiler et après l’avoir retiré, de le positionner de sorte à ce qu’il recouvre aussi bien le nez que la bouche, et d’en changer dès qu’il devient humide.
Les masques de type FFP2 ne protègent cependant que de la transmission directe d’un virus (ici par inhalation de gouttelette contaminée, par exemple lors d’une conversation en face à face). Ils n’offrent aucune garantie contre le risque de transmission indirecte, qui peut advenir en se frottant les yeux (ou toute autre porte d’entrée possible du virus) après avoir serré la main d’une personne porteuse du SARS-CoV-2 qui se serait mouchée.
Du fait de leur faible disponibilité, l’OMS recommande de réserver les masques FFP2 aux gestes invasifs respiratoires sur des patients intubés.
Les autres types de masques n’offrent pas les mêmes garanties, y compris les masques chirurgicaux. Bien qu’ils peuvent contribuer à réduire les risques d’exposition au virus, ces derniers n’ont pas été conçus pour cela et ne répondent pas aux mêmes normes de protection que les masques FFP2.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/06/les-masques-protegent-ils-du-coronavirus-le-debat-demele-en-huit-points_6035758_4355770.html>
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15- Coronavirus : certains groupes sanguins protègent-ils contre le SARS-CoV-2 ?, Blog Les Décodeurs, 07/04/20, 13h55
Assma Maad

Des chercheurs ont montré que des personnes de groupe sanguin O auraient un risque « significativement » moins élevé de contracter le virus. Attention, il s’agit d’un travail préliminaire, non validé. 
« J’ai lu quelque part que les gens du groupe sanguin de type O seraient moins affectés par le coronavirus. Info ou intox ? » « Il paraît que le groupe O + serait moins susceptible d’être contaminé par le virus. » Sur WhatsApp, depuis le lancement du fil de discussion du Monde le 30 mars, la question du lien entre les groupes sanguins et le risque d’infection par le coronavirus, taraude les esprits de plusieurs internautes.
A l’origine de ces interrogations, une étude chinoise publiée le 16 mars, menée par plusieurs chercheurs des universités de Shenzhen et de Wuhan. Elle se penche sur la relation entre les groupes sanguins A, B, AB et O et le risque d’être contaminé par le virus SARS-CoV-2, responsable du Covid-19.
• Que dit l’étude ?
Les scientifiques ont étudié les groupes sanguins de 2 173 patients malades du Covid-19, originaires de trois hôpitaux (deux à Wuhan, un à Shenzhen). Les chercheurs ont comparé ces patients avec un panel de personnes non infectées : 3 694 personnes à Wuhan, et 23 386 personnes à Shenzhen.
A Wuhan, les données regroupées ont montré que les personnes du groupe sanguin A avaient un risque « significativement » plus élevé d’être infectées par le Covid-19. A l’inverse, celles de groupe O présentaient, elles, un risque« significativement » plus faible. Dans un premier test mené sur 1 775 patients contaminés, le groupe A est en effet surreprésenté avec une proportion de 38 % de malades ; viennent ensuite les patients de groupe B (26 %), O (26 %), et AB (10 %). Ces résultats ont été mis en parallèle avec 3 694 habitants non malades de Wuhan : les individus de groupe O étaient plus nombreux (34 %), suivi des groupes A (32 %), B (25 %), et AB (9 %).
A Shenzhen, les résultats sont similaires, mais les écarts entre les groupes A et O sont plus réduits. Parmi 285 patients infectés, ceux du groupe A constituent une proportion de 29 % des malades et 28 % pour le groupe O. En parallèle, parmi le panel des 23 368 personnes non infectées à Shenzen, les patients du groupe O sont les plus nombreux (39 %) devant ceux des groupes A (29 %), B (25 %) et AB (7 %).
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/04/07/coronavirus-certains-groupes-sanguins-protegent-ils-contre-le-sars-cov-2_6035847_4355770.html>
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16- Livraisons, applications… Neuf initiatives pour aider les personnes âgées confinées, Europe 1, 07/04/20, 16h36

Des associations et des entreprises se mobilisent pour aider les personnes âgées en faisant des courses ou en prenant de leurs nouvelles par téléphone. Europe 1 a recensé neuf initiatives solidaires en cette période de confinement.
Avec le confinement, certaines personnes âgées se trouvent en difficulté pour simplement faire des courses ou pour avoir des nouvelles de leurs proches. Mais de nombreuses initiatives ont été lancées un peu partout en France, notamment à travers des services de livraison, que ce soit par des associations ou des entreprises. Europe 1 a compilé neuf de ces initiatives, mardi dans l’émission La France Bouge.
• "La Croix-Rouge chez vous", un service d’écoute et de livraison solidaire
Pour répondre à la crise, la Croix-Rouge française a suspendu certaines de ses activités pour se concentrer sur la réponse à l’urgence sanitaire et sociale (secours, maraudes, centres d’hébergement pour sans-abri, distribution alimentaire). Elle complète aujourd’hui sa réponse avec "Croix-Rouge chez vous", un dispositif qui s’adresse aux personnes vulnérables confinées en situation d’isolement social.
"Cela permet d’apporter une écoute chaleureuse et un service de livraison solidaire de biens de première nécessité aux personnes isolées qui n’ont pas de proches ni de liens familiaux. Nos bénévoles sont à disposition aussi pour une livraison de médicaments si c’est nécessaire", explique Marie Almeras, responsable du projet “Croix-Rouge chez vous”.
> Le service est disponible 7 jours sur 7, de 8h à 20h, au 09.70.28.30.00.
• Les jeunes du service civique mobilisés
La réserve civique (jeveuxaider.gouv.fr), ouverte à tous les citoyens, représente pour les jeunes volontaires du service civique la possibilité de s’engager encore davantage dans la lutte contre les effets de la crise sanitaire.
"Nous avons aujourd’hui plus de 300 jeunes en service civique à la Croix-Rouge, pour faire notamment des courses à leurs voisins. La majorité des 55.000 jeunes sous contrat de service civique font du télétravail, notamment pour rester en lien avec des personnes âgées, par exemple en leur envoyant des cartes postales numériques, des jeux et des charades pour exercer la mémoire. Ils peuvent aussi effectuer des missions sur le terrain. Les jeunes sont mobilisés", assure Béatrice Agrand, présidente de l’Agence du service civique.
>> Suite à lire à :
<https://www.europe1.fr/societe/livraison-de-courses-appels-et-visites-gratuites-ces-initiatives-pour-aider-les-personnes-agees-3960436>
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En audio
17- "Ça protège une personne pendant un mois" : face au coronavirus, les Tissages de Charlieu fabriquent 250 000 masques lavables par jour, Radio France, 07/04/20, 15:35
Benjamin Mathieu

Ils sont spécialisés dans les tissus jacquard, mais depuis le début de la crise du coronavirus, l'entreprise les Tissages de Charlieu, dans la Loire, a décidé de mobiliser ses moyens de production pour fabriquer des masques en tissus réutilisables.
Sous la verrière centenaire, les métiers à tisser tourne à plein régime. En quelques jours, grâce à la technologie de l’impression 3D, l'entreprise Les Tissages de Charlieu, située près de Roanne, s'est lancé dans la fabrication de masques à usage non sanitaire, en pleine épidémie de coronavirus. Et ça n'a pas été simple. "On a eu toutes les peines du monde à trouver des élastiques, les seuls qu'on arrive à trouver sont en Chine", affirme Eric Boël, le directeur de la société. "On n'a rien contre les Chinois évidemment, mais on s'est débrouillé pour trouver des élastiques qu'on fait fabriquer à 100 km d'ici."
Ici, on fabrique local afin de soutenir l'effort national face à la pénurie. "Je peux vous dire que s'il y a des Américains qui viennent ici, qui nous disent 'on vous achète en bifetons vos masques', ils vont repartir avec un coup de pied au derrière, ça c'est clair !", lâche Eric Boël. 
Près de 250 000 masques sont désormais fabriqués par jour, et tout le monde en veut. Pierre-Edouard Forissier, associé des tissages, a reçu 2 500 commandes. "Les premiers jours, c'était essentiellement des hôpitaux, des pompiers, des Ehpad, explique-t-il, et puis au fur et à mesure des semaines, on est passé aux industries agroalimentaires, et puis de plus en plus de gens du BTP, de la grande distribution aussi qui ont besoin de masques, qu'on est en train de fournir."
>> Suite à lire ou à (ré)écouter à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/ca-protege-une-personne-pendant-un-mois-face-au-coronavirus-les-tissages-de-charlieu-fabriquent-250-000-masques-lavables-par-jour_3903949.html>
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Deux publications
18- Étude. Les coûts environnementaux et économiques des protections menstruelles, couches pour bébé, et lingettes à usage unique, Zero Waste, 03/03/20

Réalisée par ReZero et Zero Waste Europe, cette étude pionnière vise à analyser les impacts des protections menstruelles, des couches pour bébés et des lingettes à usage unique ainsi que les mesures envisageables pour empêcher, voire réduire, leur production.
Ces dernières années ont été marquées par une augmentation de l’intérêt porté aux conséquences de notre production et de nos modes de consommation actuels. Les discussions se multiplient autour de la thématique du traitement des produits à usage unique, notamment ceux qui contiennent du plastique.
Protections menstruelles, couches pour bébés, lingettes à usage unique… Autant de produits composés majoritairement de plastique et qui se transforment en déchets après une seule utilisation. Ces produits nécessitent une attention particulière, du fait de leur contribution importante au flux de déchets ménagers et de leurs impacts sociaux, économiques et environnementaux.
Cette étude pionnière vise à analyser les impacts des protections menstruelles, des couches pour bébés et des lingettes à usage unique ainsi que les mesures envisageables pour empêcher, voire réduire, leur production. Ce rapport est le premier à traiter de cette problématique à l’échelle européenne. Outre la question des limites présentées par les produits à usage unique, cette publication analyse les avantages des produits réutilisables en s’appuyant sur un grand nombre de facteurs.
>> Etude à télécharger à :
<https://www.zerowastefrance.org/publication/les-couts-environnementaux-et-economiques-des-protections-menstruelles-couches-pour-bebe-et-lingettes-a-usage-unique/>
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19- Consultez gracieusement le n°401 du Mensuel Actu-Environnement, avril 2020

Alors que le confinement s’impose au plus grand nombre, l’équipe d’ Actu-Environnement souhaite vous permettre, que vous soyez abonnés ou non, de consulter gracieusement ce 401ème numéro du mensuel en version digitale.
> Cliquez ci-dessous :
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– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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