[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur agriculture (dont OGM), alimentation, forêt, pêche, apiculture et jardinage + 1 publication (jeudi 23 avril)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Jeu 23 Avr 08:05:48 CEST 2020


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Les chefs de Gourméditerranée aux fourneaux pour les plus fragiles <https://marcelle.media/2020/03/30/coronavirus-gourmediterranee-monte-aux-fourneaux/>, Marcelle, 30/03/20
2- Les appels à la création de stocks alimentaires européens se multiplient <https://www.euractiv.fr/section/agriculture-alimentation/news/les-appels-a-la-creation-de-stocks-alimentaires-europeens-se-multiplient/>, EurActiv, 06/04/20, 12:08
3- Ovale Citoyen lance l'opération « Drop dans les champs » <http://www.sports.gouv.fr/accueil-du-site/actualites/article/ovale-citoyen-lance-l-operation-drop-dans-les-champs>, L’Equipe, 08/04/20, 11h04
4- Agriculture et Covid-19 : «Le confinement va clairement nous tuer, nous, petits paysans» <http://www.slate.fr/story/189372/coronavirus-epidemie-confinement-agriculture-petits-paysans-abandon-etat-endettement>, Slate, 09/04/20, 07h56
5- Pourquoi le coronavirus ne nuit pas aux produits bio (bien au contraire) <https://www.geo.fr/environnement/pourquoi-le-coronavirus-ne-nuit-pas-aux-produits-bio-bien-au-contraire-200436>, AFP, 10/04/20, 13:00
6- Fanes, épluchures, pépins, je crée mon potager perpétuel <https://www.elle.fr/Deco/Exterieur/Balcon/Fanes-epluchures-pepins-je-cree-mon-potager-perpetuel-3863447>, Elle, 16/04/20, 14h03
7- L’alimentation en circuit court est plébiscitée par les Français <https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/04/20/l-alimentation-en-circuit-court-est-plebiscitee-par-les-francais_6037137_3234.html>, Le Monde, 20/04/20, 07h19
8- Coronavirus : le Conseil d’Etat demande une « vigilance particulière » avec les épandages agricoles <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/20/coronavirus-le-conseil-d-etat-demande-une-vigilance-particuliere-avec-les-epandages-agricoles_6037237_3244.html>, Le Monde, 20/04/20, 23h19
9- Coronavirus : 50 millions de personnes menacées par la faim en Afrique de l’Ouest, d’ici quelques mois <https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/04/21/coronavirus-50-millions-de-personnes-menacees-par-la-faim-en-afrique-de-l-ouest-d-ici-quelques-mois_6037244_3212.html>, Le Monde Afrique avec AFP, 21/04/20, 01h42
10- Les agriculteurs déjà confrontés à la sécheresse, la FNSEA demande des mesures d'urgence <https://information.tv5monde.com/info/les-agriculteurs-deja-confrontes-la-secheresse-la-fnsea-demande-des-mesures-d-urgence-356448>, AFP, 22/04/20, 20:00
11- Coronavirus : l'aggravation de la crise alimentaire dans le monde pointe un risque d'explosion sociale <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/agriculture/isr-rse/coronavirus-avec-l-aggravation-de-la-crise-alimentaire-le-risque-d-explosion-sociale-148475.html>, Novethic, 22/04/20
En images
12- La forêt tropicale parle par Nicolas Hulot <https://www.conservation.org/nature-is-speaking/french?ytVideoId=adIAGpoHoxc>, Conservation International, 04/12/2015
13- Coronavirus en Italie : des paniers solidaires aux balcons de Naples <https://information.tv5monde.com/video/coronavirus-en-italie-des-paniers-solidaires-aux-balcons-de-naples>, TV5Monde, 08/04/20
14- Crise économique : la filière AOP parmi les secteurs les plus impactés <https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/crise-economique-la-filiere-aop-parmi-les-secteurs-les-plus-impactes_3907291.html>, France 2, journal de 13h, 09/04/20
15- Documentaire. Manger autrement - L'expérimentation <https://www.arte.tv/fr/videos/086137-000-A/manger-autrement-l-experimentation/>, Arte, 14/04/20, 22:25
16- Agriculture : un challenge pour les producteurs locaux <https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/agriculture-un-challenge-pour-les-producteurs-locaux_3919223.html>, France 2, journal de 13h, 16/04/20
Une publication
17- Pour une meilleure comparaison entre agriculture biologique et conventionnelle <https://www.inrae.fr/actualites/meilleure-comparaison-entre-agriculture-biologique-conventionnelle>, INRAE, communiqué du 17/03/20

Bien à vous,
Florence

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CHIFFRES DU JOUR : — Une hausse de seulement 1 μg/m3 de particules fines dans l’air est associée à une augmentation de 15 % de la mortalité du Covid-19. (cf. item 8)
— Selon les estimations du Programme alimentaire mondial, le nombre de personnes souffrant d'insécurité alimentaire aiguë dans le monde devrait doubler à cause du Coronavirus, atteignant 250 millions d'humains d'ici la fin 2020. Une crise alimentaire dramatique qui fait craindre une explosion sociale. (cf. item 9 & 11)
REQUÊTE DU JOUR : Pour éviter la dégringolade des prix ou la destruction de certains produits alimentaires, producteurs et élus demandent à la Commission de mettre en place des stocks alimentaires. (cf. item 2)
EMBALLEMENTS DU JOUR : — L'engouement pour les produits issus de l'agriculture biologique ne pâtit ni du confinement, ni de l'épidémie de coronavirus : les ventes explosent, parce que les Français entendent "mieux manger" en cette période d'inquiétude sanitaire. (cf. item 5)
— Avec la fermeture des marchés, les agriculteurs multiplient les initiatives pour commercialiser en vente directe leur production. (cf. item 7 & 16)
INITIATIVE DU JOUR : Passez à la multiplication végétative et créer un potager avec vos épluchures et fanes de légumes. Explications et mode d’emploi. (cf. item 6)
RÉFÉRENCE DU JOUR : Sans nature, pas de futur, parce que nos vies sont liées. (cf. item 12)
EXPÉRIENCE DU JOUR : En Autriche, des chercheurs ont entrepris une expérience inédite : cultiver la totalité de ce que mange un Européen moyen dans un champ de 4 400 mètres carrés. Il est rapidement apparu que les cultures fourragères et les produits importés occupaient deux fois plus de surface que les produits végétaux et locaux. Un documentaire porteur d'espoir pour démontrer la nécessité de se nourrir autrement. (cf. item 15)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Les chefs de Gourméditerranée aux fourneaux pour les plus fragiles, Marcelle, 30/03/20
Guylaine Idoux, journaliste

Face à la pandémie, des initiatives solidaires nous réconfortent. Zoom sur les chefs de l’association Gourméditerranée, qui préparent, bénévolement et en toute discrétion, des centaines de repas pour les plus fragiles. Parmi eux, les personnes handicapées de deux établissements spécialisés, où le quotidien, déjà difficile, est encore compliqué par le virus. [Un reportage confinement correct, réalisé sans masque mais au téléphone].
C’est l’histoire d’un repas gourmet pas comme les autres. Au menu ce lundi : paëlla de la mer, puis cheesecake et sa pomme au four en compotée, préparés bénévolement par six des meilleurs chefs de la région, ceux de l’association Gourméditerranée, une association qui fait la promotion de la cuisine du sud (bonus). C’est peut-être un détail pour vous, mais pour eux, ça veut dire beaucoup. Eux ? Une centaine de personnes en situation de handicap et les équipes qui les accompagnent, dans deux établissements spécialisés de la région, échantillon d’une population beaucoup plus large à laquelle les médias mainstream se sont peu (voire pas du tout) intéressés depuis le début de la pandémie.
>> Suite à lire à :
<https://marcelle.media/2020/03/30/coronavirus-gourmediterranee-monte-aux-fourneaux/>
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2- Les appels à la création de stocks alimentaires européens se multiplient, EurActiv, 06/04/20, 12:08
Cécile Barbière 

Pour éviter la dégringolade des prix ou la destruction de certains produits alimentaires, producteurs et élus demandent à la Commission de mettre en place des stocks alimentaires.
Les marchés agricoles sont sous tensions entre la crainte de pénurie de certains produits alimentaires et les excédents qui risquent de mettre en péril les exploitations agricoles européennes.
« Certains produits agricoles seront bientôt excédentaires faute de pouvoir être acheminés ou vendus. […] Il est urgent et indispensable que l’Europe accélère la mise en place de stocks alimentaires prévus par les règlements européens » affirme l’eurodéputé socialiste français Eric Andrieu, dans une question écrite adressée à la Commission européenne.
Régulateur des marchés agricoles
Ce mécanisme de régulation pourrait permettre d’éviter l’effondrement des prix de certains aliments en mal de débouchés, faute d’acheminement ou de demande de la part du marché de la restauration.
En France, la fermeture des marchés alimentaires décrétée le 23 mars par les autorit
>> Suite à lire à :
<https://www.euractiv.fr/section/agriculture-alimentation/news/les-appels-a-la-creation-de-stocks-alimentaires-europeens-se-multiplient/>
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3- Ovale Citoyen lance l'opération « Drop dans les champs », L’Equipe, 08/04/20, 11h04
D.I.

L'association Ovale Citoyen, qui œuvre à l'intégration des réfugiés par le rugby, a obtenu l'autorisation de la région Nouvelle-Aquitaine pour mettre à disposition des agriculteurs, en recherche de main-d'œuvre, des personnes en situation de grande précarité.
L'association Ovale Citoyen, qui oeuvre pour l'intégration des réfugiés et des personnes en situation de grande précarité par le rugby, a obtenu mardi l'autorisation de la préfecture de Nouvelle-Aquitaine pour organiser la mise à disposition de certains de ses membres (en majorité des réfugiés statutaires ou bénéficiaires de la protection internationale) auprès des agriculteurs de la région.
Ces derniers manquent de main-d'oeuvre en cette période de confinement puisque ce sont plus de 200 000 offres d'emplois, sur l'ensemble du territoire, qui ont été proposées sur le site de Pôle Emploi et qu'un appel a été lancé par le gouvernement.
En partenariat avec Infodroits, une association qui propose de l'aide juridique en Aquitaine depuis 25 ans, Ovale Citoyen fournira pour chaque personne susceptible d'être embauchée un dossier administratif complet et vérifié et, assure le communiqué de l'association, « s'occupera de l'ensemble des problèmes logistiques pour que les personnels puissent être acheminés et logés sur place, en concertation avec les exploitants. » Les premiers travailleurs devraient être dans les champs dans quelques jours.
<https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Ovale-citoyen-lance-l-operation-drop-dans-les-champs/1125789>
<http://www.sports.gouv.fr/accueil-du-site/actualites/article/ovale-citoyen-lance-l-operation-drop-dans-les-champs>
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4- Agriculture et Covid-19 : «Le confinement va clairement nous tuer, nous, petits paysans», Slate, 09/04/20, 07h56
Vincent Bresson 

Faute de débouchés, les petits exploitants font les frais du ralentissement de l'économie et continuent à faire vivre leur exploitation, même atteints par le virus.
«Nous sommes en guerre», c'est le message inlassablement répété par Emmanuel Macron depuis le début de la crise du coronavirus. Dans cette guerre, les infirmièr·es sont au front et prennent, pour l'ensemble de la population, des risques considérables. En seconde ligne, les agriculteurs sont également mis à contribution. À la vitesse à laquelle les supermarchés sont dévalisés, difficile d'imaginer un confinement sans leur travail.
La FNSEA n'a pas manqué de communiquer sur la base de cet argumentaire. Le premier syndicat agricole profite de cette crise pour rappeler sur les réseaux sociaux l'importance du secteur primaire à grands coups de hashtags #OnVousNourrit et de portraits accompagnés du slogan«vous pourrez toujours compter sur nous pour vous nourrir».
>> Suite à lire à :
<http://www.slate.fr/story/189372/coronavirus-epidemie-confinement-agriculture-petits-paysans-abandon-etat-endettement>
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5- Pourquoi le coronavirus ne nuit pas aux produits bio (bien au contraire), AFP, 10/04/20, 13:00
Nicolas Gubert & Corentin Dautreppe

L'engouement pour les produits issus de l'agriculture biologique ne pâtit ni du confinement, ni de l'épidémie de coronavirus : les ventes explosent, parce que les Français entendent "mieux manger" en cette période d'inquiétude sanitaire, mais aussi pour des raisons plus terre à terre.
"Dans ma région, tous les producteurs bio qui font de la vente directe sont dévalisés." Philippe Henry, président de l'Agence Bio, et agriculteur dans une ferme de Lorraine, est lui-même "très sollicité" sur son exploitation, qui réalise de la vente directe de pommes de terre.
Même constat pour Philippe Bramedie, président et fondateur des Comptoirs de la Bio, qui rassemblent 150 magasins indépendants. "Les clients se déplacent un peu moins en magasins, on observe une baisse de fréquentation de l'ordre de 30 à 40% mais qui est largement compensée par un quasi doublement du panier moyen".
- Mieux manger -
Les explications sont multiples. Même si les contrôles touchant les produits bio souffrent du confinement -- qui "restreint considérablement la capacité (...) à procéder aux audits sur site", selon un communiqué d'Ecocert, "leader mondial de la certification en agriculture biologique" --, la période d'inquiétude sanitaire pousse de nombreux consommateurs à se tourner vers des produits perçus comme meilleurs pour la santé.
"Cela n'a rien à voir avec le Covid, je vous l'accorde, mais les gens ont besoin d'être rassurés sur leur santé", expose à l'AFP Guillaume Riou, président de la Fédération nationale des agriculteurs bio (FNAB).
L'ensemble des circuits de grande distribution - supermarchés, drives, commerces de proximité, et même les hypermarchés, dans une moindre mesure - participent à la croissance du bio, précise Nielsen dans une étude publiée le 7 avril.
Mais les points de vente de petite taille sont les plus dynamiques. "Les gens ont le sentiment (...) que cette tendance infectieuse de l'emballage, du rayonnage, de la proximité avec d'autres clients, y agit moins", analyse Guillaume Riou.
En outre, "les gens qui consomment bio étant chez eux" pour cause de confinement, ils consomment davantage de produits bio que s'ils s'alimentaient en restauration collective, laquelle "a peu investi jusqu'à présent sur le bio", rappelle aussi Philippe Henry, de l'Agence Bio.
Autre conséquence de la situation exceptionnelle : les déplacements sont limités, et les Français "se tournent vers leurs magasins de proximité" pour les pleins de course, observe Philippe Bramedie. Au détriment, par exemple, des grandes surfaces de périphérie.
Les Comptoirs de la Bio ont mis en place depuis le début du confinement un service de vente en ligne, via un numéro vert et une boîte mail, de produits à récupérer en magasin où à se faire livrer. "Ça marche très fort", avec un panier moyen "de l'ordre de 110 à 120 euros", note Philippe Bramedie, qui a dû recruter.
"Le recentrage sur le commerce en ligne ou de proximité, où le poids du bio est structurellement plus important, joue mécaniquement en faveur de la croissance de ces produits", synthétise Antoine Lecoq, consultant pour le cabinet Nielsen.
- Disparités géographiques -
Les territoires où la croissance du bio est la plus forte fin mars, par rapport à l'année précédente, se situent "dans le Nord et le Nord-Ouest, ainsi que dans l'Est et le Sud-Ouest", note Nielsen. C'est "à la fois le reflet du poids important du bio dans ces zones, mais aussi, plus généralement, du fait que les familles sont plus représentées dans ces départements". 
Une exception : Paris, où les ventes progressent peu. Nielsen relie la tendance au départ en régions de nombreux Parisiens, notamment étudiants, impression confirmée du côté des Comptoirs de la Bio. "On observe un fort dynamisme sur toute la bande Sud-Est, qui vient de gens qui se sont déplacés, on le voit bien dans nos commerces", glisse le méridional Philippe Bramedie.
Pas de raison que la tendance s'éteigne. "La crise sanitaire que nous traversons va remettre un fort focus sur les produits santé, comme on le constate déjà dans l'opinion publique en Asie", écrit Daniel Ducrocq, directeur des Services à la Distribution chez Nielsen.
"On est en train de réaliser que l'alimentation, il y a des gens qui la produisent", renchérit Philippe Henry. "C'est un élément qui durera" et ne peut que réjouir les exploitants se plaignant d'"agribashing".
<https://www.geo.fr/environnement/pourquoi-le-coronavirus-ne-nuit-pas-aux-produits-bio-bien-au-contraire-200436>
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6- Fanes, épluchures, pépins, je crée mon potager perpétuel, Elle, 16/04/20, 14h03
Barbara Neyman

Vous rêvez peut-être de cultiver vos propres légumes, mais vous n’avez pas d’extérieur ? Nous avons la solution et elle se trouve dans votre cuisine. Passez à la multiplication végétative et créer un potager avec vos épluchures et fanes de légumes. Explications et mode d’emploi.
Qui ne s’est jamais essayé à faire germer un noyau d’avocat ou des lentilles durant ses plus jeunes années ? Mais saviez-vous qu’il est possible de faire repousser certains fruits et légumes à partir de leurs restes ? Nul besoin d’avoir un jardin pour y parvenir. Sans terre, dans une jardinière sur le bord de la fenêtre ou un mini-balcon, on vous dit tout afin de faire le plein d’idées simples et originales pour un  mini-potager écolo, zéro déchet et renouvelable.
>> Suite à lire à :
<https://www.elle.fr/Deco/Exterieur/Balcon/Fanes-epluchures-pepins-je-cree-mon-potager-perpetuel-3863447>
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7- L’alimentation en circuit court est plébiscitée par les Français, Le Monde, 20/04/20, 07h19
Laurence Girard 

Avec la fermeture des marchés, les agriculteurs multiplient les initiatives pour commercialiser en direct leur production. 
A la Ferme des 3 Terres, à Sorel dans la Somme, le moulin turbine à toute allure depuis le début du confinement, le 17 mars. « Nous avons augmenté notre production par six », affirme Dorothée Patin, productrice de farine et de préparations pour gâteaux, qui tente de répondre à la demande. De quoi livrer le réseau de petits magasins et d’épiceries fines, clients habituels de l’agricultrice, mais aussi un drive tout nouvellement créé à Péronne. Une initiative lancée par la chambre d’agriculture de la Somme pour soutenir les producteurs bousculés par les changements de consommation alimentaire en cette période de crise due au Covid-19 et répondre aux attentes des habitants.
« J’avais l’habitude de vendre à la ferme, en direct, une partie de ma production. Mais ces clients ne veulent pas se déplacer, d’autant que nous sommes excentrés. Et j’ai été très sollicitée par des nouvelles personnes qui étaient intéressées par mes produits, mais ne souhaitaient pas aller les chercher sur place. Le drive est donc une opportunité de regrouper toute une gamme de produits fermiers pour les consommateurs », explique Mme Patin.
> Lire aussi  L’agriculture française cherche des bras et des débouchés
Parmi, les quinze autres agriculteurs qui ont répondu présent à l’initiative du drive de Péronne, installé, depuis début avril, sur le parking du collège, Maxime Catoir, éleveur de vaches limousines à Rancourt. « Jusqu’à présent, je vendais ma viande directement 
à une clientèle constituée sur Facebook qui vient chercher une caissette de 6 kg dans un point de retrait. Depuis le confinement, la demande a crû et je tue une bête par semaine, au lieu d’une par mois. Mais les gens réclamaient une offre groupée avec d’autres producteurs, nous avions commencé à réfléchir à un projet de drive quand la chambre d’agriculture a pris l’initiative », raconte M. Catoir.
Des projets dans toute la France
Si certains agriculteurs sont ainsi confrontés à une hausse drastique de la demande, d’autres, au contraire, ont subi une baisse brutale de leur activité. En particulier, ceux qui écoulaient leur marchandise sur les marchés de plein air. L’annonce par le premier ministre, Edouard Philippe, le 23 mars, de la fermeture des 10 000 marchés alimentaires français a fait l’effet d’une douche froide. Même si, depuis, un tiers a rouvert en respectant un cahier des charges strict.
« Nous avons travaillé avec les cabinets des préfets pour obtenir les réouvertures de marché, mais aussi décidé d’ouvrir des points de vente éphémères. Sous la bannière “Bienvenue à la ferme”, nous avions déjà 85 points de retrait et 45 drives en France. Depuis la crise du Covid-19, nous avons ouvert 18 points de collecte supplémentaires et 10 projets sont en cours », explique Jean-Marie Lenfant, céréalier dans l’Eure, en charge de cette initiative gérée par les chambres d’agriculture.
D’autres projets sont nés spontanément dans toute la France, épaulés par des associations. Ainsi, Marie Gangneux, a mis en place avec d’autres membres de l’association Alterna’Bio, une distribution de paniers de produits de 30 producteurs dans la salle des fêtes de Saint-Affrique (Aveyron) après l’arrêt du marché. « Nous avions 100 paniers la première semaine, puis 180 », explique celle qui souhaite maintenant s’installer comme maraîchère en Aveyron. Une initiative repérée sur le site Solidarité-occitanie-alimentation.fr, mis en ligne par la région Occitanie pour développer les liens entre consommateurs, producteurs et commerces locaux.
> Lire aussi  Coronavirus : dans les Bouches-du-Rhône, la vente directe soulage les agriculteurs
De même, François Thiery, fabricant de fromages et yaourts bio à la Ferme de la Fontenelle à Relanges, dans les Vosges, membre de la Confédération paysanne, raconte sa réaction rapide avec l’appui du groupement des producteurs bio du Grand-Est : « Nous avons senti le vent tourner, et lors du dernier marché, nous avons collecté près de 300 adresses e-mails de nos clients. Nous avons créé un drive sur le parking du parc des expositions de Vandœuvre-lès-Nancy, en nous appuyant sur le site Internet cagette.net. Nous sommes passés de 50 à 100 paniers commandés au départ, à 200 voire 300 maintenant. Cela nous permet de maintenir notre chiffre d’affaires. »
Les AMAP confortées
Cette crise conforte également les réseaux de vente directe déjà constitués. A l’exemple des Association pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP), lancés en 2001 en France et dont le nombre atteint les 2 000 sur le territoire en lien avec 3 600 paysans. L’idée étant d’établir un contrat entre un groupe de consommateurs et un ou plusieurs agriculteurs. « Nous sommes nés avec la crise de la vache folle, et nous avons prouvé notre résilience. Nous nous sommes adaptés aux nouvelles règles sanitaires. Nous avons actuellement beaucoup de demandes de personnes qui veulent rentrer dans les AMAP », souligne Evelyne Boulongne, administratrice de Miramap, mouvement interrégional des AMAP.
De même, les magasins de producteurs gérés directement par les agriculteurs, dont le nombre est estimé à 368 sur le site Magasin-de-producteurs.fr, font le plein. « Nous avons récupéré de 20 % à 30 % de clients en plus dans notre magasin Comptoir paysans d’Oc, à Lattes près de Montpellier », affirme Guillaume Camplo, éleveur laitier et producteur de fromages au Caylar dans l’Hérault. Une manière d’amortir un peu le choc de la perte de la moitié de son chiffre d’affaires avec l’arrêt brutal de commandes de la grande distribution.
> Lire aussi  Commerce : « Le tournant vers le local va contraindre les acteurs du secteur à revoir leur modèle économique »
« Nous n’ouvrons notre magasin Lou Païsan Bio à Saint-Gély-du-Fesc (Hérault) que trois matinées par semaine depuis la crise, mais nous faisons plus de chiffre d’affaires », estime Alexandra Bousquet, éleveuse de volaille bio dans la Ferme des chênes rouges, à Villefranche-de-Panat (Aveyron). Mme Bousquet qui est passée de 140 à 230 volailles tuées par semaine pour répondre à la demande s’interroge : « Est-ce que les gens seront reconnaissants de l’effort que nous avons fait ? » Ce questionnement taraude tous les agriculteurs qui se sont démenés pour produire et trouver, dans l’urgence, de nouveaux modes de commercialisation. La fringale de circuits courts durera-t-elle au-delà de la période de confinement ?
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/04/20/l-alimentation-en-circuit-court-est-plebiscitee-par-les-francais_6037137_3234.html>
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8- Coronavirus : le Conseil d’Etat demande une « vigilance particulière » avec les épandages agricoles, Le Monde, 20/04/20, 23h19
Stéphane Mandard

Les épandages de lisier sont à l’origine de pollution aux particules fines dont des études scientifiques montrent qu’elles aggravent la mortalité du Covid-19. 
S’appuyant sur plusieurs études scientifiques démontrant le lien de plus en plus solide entre la pollution de l’air et la mortalité du Covid-19, l’association Respire et son avocate, Corinne Lepage, avaient demandé en référé au Conseil d’Etat d’enjoindre au gouvernement de prendre toutes les mesures pour limiter les sources de pollution, en particulier les épandages agricoles (lisiers, engrais). Dans une ordonnance rendue lundi 20 avril, le juge des référés du Conseil d’Etat rejette la requête de l’association spécialisée dans la préservation de la qualité de l’air.
La haute juridiction encourage toutefois l’administration à « faire preuve d’une vigilance particulière dans le contexte actuel d’état d’urgence sanitaire, en veillant à ce que soient prises, au besoin préventivement en cas de menace avérée de franchissement des seuils, des mesures propres à éviter la survenue ou au moins à réduire la durée des épisodes de franchissement des seuils, notamment en limitant les pratiques agricoles polluantes, l’activité agricole demeurant, en raison de la très forte diminution des pollutions liées à l’industrie et aux transports, la principale source d’origine humaine d’émission de particules avec celle provenant du secteur résidentiel, à plus forte raison dans la période actuelle d’épandage ».
> Lire aussi  Comprendre le débat autour de l’épandage des pesticides
Pics de pollution printaniers
Malgré une baisse historique de la pollution liée aux émissions d’oxydes d’azote (principalement dues au trafic routier et aux activités industrielles), la pollution aux particules fines, les plus dangereuses car elles pénètrent plus profondément les voies respiratoires, n’a en effet pas disparu avec le confinement. Des pics (avec des dépassements des normes) ont même été constatés fin mars en Ile-de-France ou dans le Grand-Est, les deux régions les plus touchées par le coronavirus. Selon Atmo-France, la fédération des organismes de surveillance de la qualité de l’air, qui doit publier, mardi 21 avril, un nouveau bilan, ces épisodes de pollution printaniers sont notamment dus aux épandages agricoles. Le mécanisme est bien connu : lors des épandages de lisier, de l’ammoniac est libéré qui va favoriser la formation de particules fines.
« Ces particules fines [PM 2,5, de diamètre inférieur à 2,5 micromètres] abîment les muqueuses des voies respiratoires et du poumon, ce qui fait pénétrer plus facilement les virus au fond des voies aériennes », explique Isabella Annesi-Maesano, directrice du département d’épidémiologie des maladies allergiques et respiratoires de l’Inserm et membre du collectif Air-Santé-Climat. Regroupant une dizaine de médecins et chercheurs, le collectif avait également interpellé les préfets pour leur demander de « limiter drastiquement les épandages agricoles, afin de tout mettre en œuvre pour limiter la propagation du virus ». En vain.
L’association Respire avait de solides arguments. Plusieurs publications scientifiques montrent que la pollution de l’air est un facteur aggravant des impacts sanitaires du coronavirus. La dernière en date, publiée le 7 avril par des chercheurs de l’université Harvard, aux Etats-Unis, établit un lien entre pollution de l’air et létalité du Covid-19. A partir de l’analyse des données d’environ trois mille comtés américains, ils concluent qu’« une légère augmentation de l’exposition à long terme [dix à quinze ans] aux particules fines PM 2,5 entraîne une forte augmentation du taux de mortalité par Covid-19 ». Ainsi, une hausse de seulement 1 μg/m3 de particules fines dans l’air est associée à une augmentation de 15 % de la mortalité du Covid-19.
Une étude italienne, publiée le 17 mars, par la Société italienne de médecine environnementale, montrait aussi une corrélation entre les niveaux de pollution élevés en Lombardie et le nombre important de victimes du coronavirus. Et, en 2003 déjà, une étude publiée dans la revue scientifique de santé publique Environmental Health et consacrée au SRAS montrait que les patients chinois vivant dans des zones fortement polluées avaient deux fois plus de risques de mourir du SRAS que ceux des régions peu polluées.
Le Conseil d’Etat fait valoir que ces études ne concernent pas explicitement les épandages. Il estime surtout que l’Etat a appliqué l’arrêté de 2016 permettant aux préfets de prendre des mesures pour réduire la pollution lors des pics. Ainsi, du 25 septembre 2017 au 15 avril 2020, 237 arrêtés préfectoraux mettant en place des mesures prévues dans le cadre d’un dépassement des seuils de pollution ont été pris, dont 227 comportaient des mesures relatives aux pratiques agricoles, selon l’ordonnance du juge des référés.
« Principe de précaution »
« Je suis très surprise par ce chiffre. A ma connaissance, il n’y a jamais eu d’arrêté de pris pour réduire les épandages », indique au Monde Corinne Lepage. L’ancienne ministre de l’écologie se dit à la fois « déçue » par cette décision et « pas surprise ». « On sent bien l’embarras du Conseil d’Etat, qui demande au gouvernement d’appliquer des mesures contre la pollution de manière rigoureuse et préventive, car, aujourd’hui, ce n’est absolument pas le cas », estime l’avocate.
Pour le président de Respire, Olivier Blond, « il est criminel de ne pas mettre en œuvre tous les moyens dont nous disposons contre le virus. Or, lutter contre la pollution de l’air en fait partie. Et il est bien évidemment trop tard d’attendre les pics pour agir, d’autant que les épandages vont se poursuivre et que les effets de la pollution sur la pandémie se font sentir même en dessous des seuils légaux dont la réglementation ne prend pas en compte les PM 2,5 ». M. Blond regrette que le Conseil d’Etat ne fasse pas « respecter le principe de précaution ».
Le gouvernement, dont seul le ministère de l’agriculture avait répondu au référé de l’association, n’a pas réagi à la décision du Conseil d’Etat. Mme Lepage prévoit, elle, de se retourner de nouveau dans les prochains jours devant la haute juridiction. Il s’agira, cette fois, de dénoncer, avec le collectif des maires antipesticides, les épandages de pesticides qui continuent à proximité immédiate des habitations malgré le confinement.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/20/coronavirus-le-conseil-d-etat-demande-une-vigilance-particuliere-avec-les-epandages-agricoles_6037237_3244.html>
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9- Coronavirus : 50 millions de personnes menacées par la faim en Afrique de l’Ouest, d’ici quelques mois, Le Monde Afrique avec AFP, 21/04/20, 01h42

La pandémie de Covid-19, ajoutée aux problèmes de sécheresse et à l’insécurité dans la région, pourrait faire exploser le nombre de personnes en crise alimentaire, alerte l’ONG Oxfam. 
Le nombre de personnes menacées de famine en Afrique de l’Ouest pourrait quasiment tripler en trois mois et concerner 50 millions de personnes en août contre 17 millions en juin, a alerté Oxfam, mardi 21 avril. L’ONG cite des estimations de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
En ville comme en zones rurales, malgré les efforts des États, les populations ont des difficultés d’accès aux marchés alimentaires, et elles font face à un début de hausse des prix et une baisse de la disponibilité de certaines denrées de base, conséquences des confinement ou couvre-feu mis en place, de la fermeture des frontières et de l’insécurité dans certaines zones, ajoute l’Organisation.
En quelques jours au Burkina Faso, « le sac de 100 kg de mil est passé de 16 000 à 19 000 francs CFA, et le litre d’huile pour la cuisine a presque doublé. Avec le virus en plus de l’insécurité, je me demande comment le mois de Ramadan sera vécu cette année », a souligné Amadou Hamadoun Dicko, président de l’Association pour la promotion de l’élevage au Sahel et en Savane (APESS).
> Lire aussi  Au Burkina, avec les « combattants » du CHU du Tengandogo, en guerre contre le Covid-19
La crise du coronavirus conjuguée à l’insécurité exacerbe la menace d’instabilité des marchés et fragilise une situation alimentaire déjà très instable, note l’ONG, qui relaye les inquiétudes déjà exprimées par les Nations Unies.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/04/21/coronavirus-50-millions-de-personnes-menacees-par-la-faim-en-afrique-de-l-ouest-d-ici-quelques-mois_6037244_3212.html>
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10- Les agriculteurs déjà confrontés à la sécheresse, la FNSEA demande des mesures d'urgence, AFP, 22/04/20, 20:00

A deux mois de l'été, les agriculteurs français de nombreuses régions subissent d'ores et déjà un épisode de sécheresse qui met en péril leurs exploitations, ont averti mercredi la FNSEA et les Jeunes agriculteurs, qui réclament des mesures d'urgence, notamment pour soutenir les éleveurs.
Ils évoquent une sécheresse "qui sévit depuis le début de l'année dans les Hauts-de-France, le Grand-Est, la Bourgogne-Franche-Comté, le Massif central, en Auvergne-Rhône-Alpes, en Pays-de-la-Loire, dans le Centre, la Normandie, l'Île-de-France et qui s'ajoute aux sécheresses des années précédentes".
"Les stocks de fourrage sont déjà faibles, et la situation risque d'empirer, faisant peser une menace sérieuse sur les disponibilités pour l'alimentation des animaux", s'alarment les syndicats majoritaires, qui évoquent d'autres "épisodes climatiques extrêmes" qui mettent en péril leur travail.
Cela va des pluies diluviennes de l'hiver qui ont empêché les semis, notamment dans l'Ouest, aux épisodes de gel et de grêle en mars et avril qui ont touché la viticulture, l'arboriculture et les grandes cultures.
Ils demandent notamment, pour soutenir les exploitations, des "flexibilités" dans le versement des aides européennes (PAC), et notamment "la possibilité d'utiliser les jachères et bandes enherbées déclarées en SIE (surface d'intérêt écologique) pour l'alimentation des animaux".
Concrètement, les éleveurs affectés par la sécheresse pourraient faucher ou faire pâturer leurs jachères déclarées en tant que surfaces d'intérêt écologiques (SIE), sans devoir renoncer aux aides européennes correspondantes.
La FNSEA réclame également "la possibilité de déroger à la mesure de diversification des assolements lorsque les semis des cultures de printemps, n'ont pu être réalisés, le maïs restant le seul recours pour ne pas laisser les terres sans production", ainsi que d'autres assouplissements. 
Sur le long terme, compte tenu de la succession des aléas climatiques et de "leur survenance toujours plus rapprochée", les agriculteurs réclament une "politique de prévention, de sensibilisation et d'articulation des outils de gestion des risques".
<https://information.tv5monde.com/info/les-agriculteurs-deja-confrontes-la-secheresse-la-fnsea-demande-des-mesures-d-urgence-356448>
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11- Coronavirus : l'aggravation de la crise alimentaire dans le monde pointe un risque d'explosion sociale, Novethic, 22/04/20
Marina Fabre

Derrière la pandémie de Covid-19, se cache une "pandémie de la faim". Selon les estimations du Programme alimentaire mondial, le nombre de personnes souffrant d'insécurité alimentaire aiguë dans le monde devrait doubler à cause du Coronavirus, atteignant 250 millions d'humains d'ici la fin 2020. Une crise alimentaire dramatique qui fait craindre une explosion sociale. 
Dans un rapport commun avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) estime que, d’ici fin 2020, le nombre de personnes souffrant sévèrement de la faim pourrait doubler en raison du Covid-19. La crise alimentaire devrait frapper, de manière aiguë, près de 265 millions de personnes. C'est une augmentation de 130 millions par rapport à 2019. "Alors que nous affrontons une pandémie de Covid-19, nous sommes également au bord d’une pandémie de faim", alerte David Beasley, directeur exécutif du PAM.
L’année dernière, dix pays ont été particulièrement frappés par la faim, notamment le Yémen, le Venezuela, la RDC, l’Afghanistan ou encore le Soudan du sud où 61 % de la population a été concernée. "C’est un coup de massue pour des millions d’autres personnes qui ne peuvent pas manger si elles ne parviennent pas à gagner un salaire. Le confinement et la récession économique mondiale ont déjà anéanti leurs économies", a ajouté l’économiste en chef du PAM, Arif Husain. "Nous devons agir collectivement dès maintenant pour atténuer l’impact de cette catastrophe mondiale", insiste l’Économiste en chef du PAM.
Un rapport de Oxfam, paru ce 22 avril, enfonce le clou. Comparant la crise du Covid-19 à celle de 2008, l’ONG note que "La crise qui se prépare est d’une tout autre dimension, plus insidieuse : celle d’une accentuation des inégalités et d’une paupérisation des producteurs et productrices, avec des conséquences à long terme très préoccupantes sur leur accès à l’alimentation". Et d’ajouter : "À la différence de la crise de 2007-2008, on ne parle aujourd’hui pas de dysfonctionnement en matière de productivité. Il y a une production suffisante, notamment de grains. Le risque repose plutôt sur une perturbation des chaînes d’approvisionnement avec une perte de revenus conséquente pour les acteurs de ces filières."
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/agriculture/isr-rse/coronavirus-avec-l-aggravation-de-la-crise-alimentaire-le-risque-d-explosion-sociale-148475.html>
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En images
12- La forêt tropicale parle par Nicolas Hulot, Conservation International, 04/12/2015

> Spot vidéo à voir à :
<https://www.conservation.org/nature-is-speaking/french?ytVideoId=adIAGpoHoxc>
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13- Coronavirus en Italie : des paniers solidaires aux balcons de Naples, TV5Monde, 08/04/20
Anne-Sophie Pieri

À Naples, des paniers en osier remplis de vivres sont proposés aux démunis. Le principe est simple : "Si tu peux, mets. Si tu ne peux pas, prends". Les passants remplissent le panier de provisions ou, au contraire, se servent. Une initiative d'Angelo Picone, un riverain qui s'est inspiré d'un médecin napolitain du début du XXe siècle. Selon la légende napolitaine, il tendait son chapeau en fin de consultation : les patients qui avaient de l'argent payaient, ceux qui n'en avaient pas se servaient.
> Vidéo (1min52) à voir à :
<https://information.tv5monde.com/video/coronavirus-en-italie-des-paniers-solidaires-aux-balcons-de-naples>
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14- Crise économique : la filière AOP parmi les secteurs les plus impactés, France 2, journal de 13h, 09/04/20

Dans le contexte de crise, les fromagers tirent la sonnette d'alarme. La filière AOP alerte sur le nombre de producteurs qui n'ont plus de débouchés.
Des bries de Melun qui s'accumulent. La fromagerie fermière de Juchy (Seine-et-Marne) croule sous les stocks. Les fromages AOP sont d'ordinaire vendus à des grossistes, mais, avec la fermeture des restaurants et des marchés, la plupart ne passe plus aucune commande. La fromagerie continue pour l'instant son activité, mais elle pourrait bientôt tout arrêter, faute de place pour stocker sa marchandise.
Des commandes en chute de 25% à 80% selon les fromages
Conséquence : Jean-Claude Pette, agriculteur, pourrait ne plus y livrer son lait. L'interprofession demande à l'ensemble des éleveurs de réduire leur production. Avec le confinement, c'est toute la filière AOP qui s'inquiète : les commandes ont chuté de 25% à 80% selon les fromages. En plus de la fermeture des marchés ou des restaurants, le comité national des AOP laitières pointe l'arrêt de certains rayons à la coupe dans les supermarchés.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/crise-economique-la-filiere-aop-parmi-les-secteurs-les-plus-impactes_3907291.html>
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15- Documentaire. Manger autrement - L'expérimentation, Arte, 14/04/20, 22:25

En Autriche, des chercheurs ont entrepris une expérience inédite : cultiver la totalité de ce que mange un Européen moyen dans un champ de 4400 mètres carrés. Il est rapidement apparu que les cultures fourragères et les produits importés occupaient deux fois plus de surface que les produits végétaux et locaux. Un documentaire porteur d'espoir pour démontrer la nécessité de se nourrir autrement.
Si tout le monde s’alimentait comme nous le faisons en Europe, une deuxième planète serait nécessaire. Aussi l’Université des ressources naturelles et des sciences de la vie de Vienne a-t-elle mis en place une expérience scientifique pour mettre en évidence, à taille et en temps réels, la dimension spatiale de nos habitudes alimentaires. À Grossenzersdorf en Autriche, dans un champ de 4 400 mètres carrés, les chercheurs ont entrepris de cultiver la totalité de ce que mange un Européen moyen : les céréales, les légumes et les fruits d'une part, de l'autre le fourrage destiné au bétail produisant sa consommation d’origine animale. Il est rapidement apparu que les cultures fourragères et les produits importés occupaient deux fois plus de surface que les produits végétaux et locaux. L'expérience a ainsi démontré que nous accaparons une surface deux fois supérieure à celle dont nous disposons, et que notre alimentation rejette autant de gaz à effet de serre que l'automobile. Comment se nourrir autrement ? Trois familles ont alors essayé de réduire leur part de surface cultivable en adoptant une alimentation plus responsable, moins riche en viande et alignée sur la production locale et saisonnière.
> Documentaire 2018 (91 min) à revoir à :
<https://www.arte.tv/fr/videos/086137-000-A/manger-autrement-l-experimentation/>
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16- Agriculture : un challenge pour les producteurs locaux, France 2, journal de 13h, 16/04/20

Depuis le début du confinement, les petits exploitants agricoles voient leurs ventes directes exploser. Un vrai défi logistique.
Le début du confinement, il y a 30 jours jeudi 16 avril, a notamment eu deux conséquences : la fermeture des marchés et des files d'attente devant les supermarchés. Alors, pour parvenir à faire ses courses tout en évitant le flot de personnes potentiellement porteuses du coronavirus s'agglutinant dans d'étroits rayons, certains ont trouvé la parade en se tournant vers des producteurs locaux. 
De 200 à 400 commandes par semaine
En Gironde, l'exploitation de Marie Brunel a vu sa clientèle doubler, passant de 200 à 400 commandes par semaine. Un vrai défi pour la maraîchère. Elle doit récolter 30% de légumes de plus que d'habitude. Alors, pour faire face à cette nouvelle demande, elle a dû recruter deux salariés. La productrice espère que la hausse de ses ventes pendant l'épidémie va perdurer après la fin du confinement, qui doit avoir lieu à partir du 11 mai.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/agriculture-un-challenge-pour-les-producteurs-locaux_3919223.html>
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Une publication
17- Pour une meilleure comparaison entre agriculture biologique et conventionnelle, INRAE, communiqué du 17/03/20

L’évaluation des effets environnementaux de l'agriculture et de l'alimentation fait l’objet de nombreuses études et est au cœur de nombreux débats. Cependant, la méthode d'analyse la plus largement utilisée néglige bien souvent certaines questions essentielles, telles que la biodiversité, la qualité des sols, les impacts des pesticides ou les changements sociétaux. Un chercheur d’INRAE et deux collègues suédois et danois rapportent dans la revue Nature Sustainability que ces oublis peuvent conduire à des conclusions erronées lorsqu’il s’agit de comparer agriculture conventionnelle et biologique.
La méthode la plus courante pour évaluer les impacts environnementaux de l'agriculture et de l'alimentation est l'analyse du cycle de vie1(ACV). Des études utilisant cette méthode montrent parfois que l'agriculture biologique est pire vis-à-vis du climat par comparaison à l’agriculture conventionnelle car l’agriculture biologique produit des rendements plus faibles et utilise donc plus de terres pour compenser cela. Par exemple, c’est ce qu’a affirmé une étude récente publiée dans Nature Communications2.
Or, trois chercheurs français, danois et suédois, viennent de publier une analyse critique de nombreuses études d’ACV dans laquelle ils démontrent que cette mise en œuvre de l’ACV est trop simpliste et passe à côté d’avantages majeurs de l’agriculture biologique.
>> Suite à lire à :
<https://www.inrae.fr/actualites/meilleure-comparaison-entre-agriculture-biologique-conventionnelle>
En savoir plus :
> Towards better representation of organic agriculture in life cycle assessment <https://www.nature.com/articles/s41893-020-0489-6>, Nature Sustainability, 16/03/20
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– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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