[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur aléas climatiques, émissions de GES, dérèglement climatique, Accord de Paris & COP26 (jeudi 30 avril)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Jeu 30 Avr 07:59:38 CEST 2020


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Yémen : 7 morts dans des inondations, craintes du coronavirus <https://www.geo.fr/environnement/yemen-7-morts-dans-des-inondations-craintes-du-coronavirus-200511>, AFP, 21/04/20, 21:00
2- Comment agir individuellement face au changement climatique <https://www.vice.com/fr/article/3a8g4b/comment-agir-individuellement-face-au-changement-climatique>, Vice, 22/04/20, 11:19
3- La pandémie ne doit pas éclipser le réchauffement climatique, alerte l'ONU <https://www.geo.fr/environnement/la-pandemie-ne-doit-pas-eclipser-le-rechauffement-climatique-alerte-lonu-200531>, AFP, 22/04/20, 20:00
4- How hot will Earth get by 2100 ? <https://www.nature.com/articles/d41586-020-01125-x>, Nature, 22/04/20
5- 2019 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée en Europe ! <https://www.futura-sciences.com/planete/breves/rechauffement-climatique-2019-ete-annee-plus-chaude-jamais-enregistree-europe-2455/>, Futura-sciences, 23/04/20, 17h45
6- Deux fois plus de personnes touchées par des inondations dès 2030 <https://www.euractiv.fr/section/climat/news/deux-fois-plus-de-personnes-touchees-par-des-inondations-des-2030/>, EurActiv, 24/04/20, 11:16
7- A deux mois de l'été, la sécheresse déjà signalée dans plusieurs régions <https://www.bfmtv.com/planete/a-deux-mois-de-l-ete-la-secheresse-deja-signalee-dans-plusieurs-regions-1900183.html>, BFMTV, 24/04/20, 16h46
8- La France adopte enfin sa feuille de route carbone pour 2023, mais ses émissions sont trop élevées <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/la-france-ne-releve-pas-ses-ambitions-climatiques-malgre-la-crise-du-coronvairus-148481.html>, Novethic, 24/04/20
9- Le changement climatique reste la préoccupation majeure parmi les défis futurs du monde <https://news.un.org/fr/story/2020/04/1067452>, ONU Info, 24/04/20
10- Impacts climatiques d’El Niño en Amérique du Sud <https://insu.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/impacts-climatiques-del-nino-en-amerique-du-sud>, CNRS, 24/04/20
11- Avec le réchauffement, les ouragans plus lents et plus destructeurs <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/24/avec-le-rechauffement-des-ouragans-plus-lents-et-plus-destructeurs_6037690_3244.html>, Le Monde, maj le 25/04/20 à 05h54
12- Grand entretien. Valérie Masson-Delmotte, climatologue, dessine l'après-coronavirus : "Il va falloir du courage politique pour éviter les vieilles ficelles" <https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/grand-entretien-valerie-masson-delmotte-climatologue-dessine-l-apres-coronavirus-il-va-falloir-du-courage-politique-pour-eviter-les-vieilles-ficelles_3917315.html>, France info, 25/04/20, 14:26
13- 2020 est en passe de devenir l’année la plus chaude jamais enregistrée sur Terre <https://dailygeekshow.com/temperatures-record-2020/>, Daily Geek Show, 26/04/20
14- Décryptage. Crise alimentaire : après le coronavirus, la crainte d'une sécheresse <https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/crise-alimentaire-apres-le-coronavirus-la-crainte-dune-secheresse-1198165>, Les Echos, maj le 27/04/20 à 15h57
15- Editorial. Climat : gare à la relance économique « grise » <https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/28/climat-gare-a-la-relance-economique-grise_6037996_3232.html>, Le Monde, 28/04/20, 10h35
16- En urgence, les Pays-Bas durcissent leur politique climatique <http://www.journaldelenvironnement.net/article/en-urgence-les-pays-bas-durcissent-leur-politique-climatique,105559?xtor=RSS-31>, Le JDLE, 28/04/20
17- 25 millions de déplacés environnementaux en 2019 <https://www.euractiv.fr/section/climat/news/25-millions-de-deplaces-environnementaux-en-2019/>, EurActiv, 29/04/20, 11:54
18- Sécheresse "catastrophique" en République tchèque, selon le ministère de l’Environnement <https://information.tv5monde.com/info/secheresse-catastrophique-en-republique-tcheque-selon-le-ministere-de-l-environnement-357336>, AFP, 29/04/20, 19:00
19- L’année 2020 sera-t-elle la plus chaude jamais enregistrée ? <https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/meteorologie-annee-2020-sera-t-elle-plus-chaude-jamais-enregistree-72016/>, Futura-sciences, 29/04/20
En audio
20- Quel avenir pour la Convention Citoyenne pour le Climat ? <https://www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-telephone-sonne-23-avril-2020>, France Inter, Le téléphone sonne, 23/04/20, 19h15-20h
21- L'après-confinement, l'occasion d'un tournant dans la lutte contre le réchauffement climatique <https://www.franceinter.fr/emissions/le-virus-au-carre/le-virus-au-carre-27-avril-2020>, France Inter, Le virus au carré, 27/04/20, 13h30
En images
22- Doubs : les agriculteurs en peine à cause du confinement et de la sécheresse <https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/doubs-les-agriculteurs-en-peine-a-cause-du-confinement-et-de-la-secheresse_3932681.html>, France 2, journal de 13h, 24/04/20
23- 17 drapeaux de pays modifiés selon la fonte des glaces <https://creapills.com/fonte-des-glaces-drapeaux-pays-20200424>, Creapills, 24/04/20

Bien à vous,
Florence

NB : En pied de page de chaque message, vous disposez d’une adresse url qui vous permet de vous abonner, de changer votre adresse mail ou de vous désabonner directement à votre gré.

DOSSIER DU JOUR : Un rapport du Copernicus Climat Change Service (C3S), paru le 22 avril 2020, confirme que l'année 2019 est actuellement la plus chaude jamais enregistrée sur le Vieux Continent. D’ores et déjà en 2020, une sécheresse "catastrophique" sévit dans de nombreux pays et le mercure continue de s’affoler malgré une réduction des émissions de gaz à effet de serre résultant du confinement. (cf. item 5, 7, 13, 14, 18, 19 & 22)
CITATION DU JOUR : "Alors que le monde se bat contre les effets immédiats de la pandémie de Covid-19, la principale préoccupation, à long terme, des populations est la lutte contre le changement climatique." Fabrizio Hochschild, Conseiller spécial sur les préparatifs du 75e anniversaire de l’ONU (cf. item 3, suite & 9)
DÉCISIONS DU JOUR : — La France a définitivement adopté sa feuille de route climat en publiant au Journal officiel la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) et la Stratégie nationale-bas-carbone (SNBC). (cf. item 8, 15 & 21)
— Après une condamnation définitive, en décembre dernier, le gouvernement néerlandais doit trouver de nouvelles économies d'émission de gaz à effet de serre d'ici la fin de l’année. (cf. item 16)
ÉTUDE DU JOUR : Le déplacement des cyclones et des tempêtes tropicales devrait être de moins en moins rapide, ce qui entraînerait des dégâts plus importants, selon une étude américano-japonaise. (cf. item 11)
CHIFFRE DU JOUR : En 2019, 1 900 catastrophes climatiques ont forcé 24,9 millions de personnes à quitter leur foyer selon le Centre de surveillance des déplacements internes (IDMC). (cf. item 17 & 6)
ILLUSTRATION DU JOUR : Meltdown Flags, un projet créatif pour illustrer la montée des océans liée au changement climatique directement sur les drapeaux des pays concernés. (cf. item 23)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Yémen : 7 morts dans des inondations, craintes du coronavirus, AFP, 21/04/20, 21:00

Au moins sept personnes dont des enfants ont été tuées et 85 blessées dans des inondations au Yémen, pays pauvre de la péninsule arabique dévasté par la guerre, a annoncé mardi l'ONU, sur fond de craintes d'une propagation du nouveau coronavirus.
Depuis plusieurs semaines, la capitale Sanaa et d'autres régions du pays surtout du Nord sont touchées par de fortes pluies dans un pays en proie déjà à la pire crise humanitaire au monde selon l'ONU, et qui a officiellement enregistré un premier cas de contamination au Covid-19 début avril. 
"Les premières informations indiquent que sept personnes -cinq femmes et deux enfants- ont été tuées" et "85 blessées, dont 7 gravement, dans les inondations", a déclaré le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) de l'ONU au Yémen, dans un communiqué. 
Selon l'Ocha, les fortes pluies et les inondations ont touché les gouvernorats du Nord, dont Ibb, Hajjah, et Marib. "Les biens et les camps des déplacés ont été endommagés."
Le Premier ministre yéménite Maïn Abdelmalak Saïd a déclaré Aden, la capitale du sud et siège provisoire du gouvernement, "zone sinistrée" en raison des inondations.
Sur Twitter, il a exhorté les pays alliés et les organisations humanitaires à aider son gouvernement "à combattre cette crise".
Les rues d'Aden ont été complètement inondées et les véhicules immobilisés au milieu des routes, a constaté un correspondant de l'AFP.
Soutenus par l'Iran, les rebelles Houthis, qui contrôlent une partie du nord du territoire, dont Sanaa, sont depuis 2014 en guerre contre le pouvoir appuyé par une coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite. 
Marib, l'un des derniers bastions du gouvernement dans le nord, a connu de violents affrontements ces dernières semaines entre rebelles et forces loyales.
Plus de trois millions de Yéménites sont déplacés en raison du conflit. Et environ 24 millions de personnes -plus de 80% de la population- dépendent d'une forme d'aide ou de protection, selon l'ONU. 
Sanaa est "gravement touchée" par les inondations, et il y a un risque "d'inondations supplémentaires" dans les régions du Nord, a ajouté l'Ocha en citant les autorités dans la capitale.
Selon elle, ces inondations pourraient accentuer les risques de maladies hydriques, notamment le choléra et le paludisme, auxquelles le Yémen est déjà confronté. 
Les organisations humanitaires redoutent une catastrophe si la pandémie du Covid-19 se propage dans le pays où la guerre a anéanti un système de santé déjà déliquescent.
<https://www.geo.fr/environnement/yemen-7-morts-dans-des-inondations-craintes-du-coronavirus-200511>
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2- Comment agir individuellement face au changement climatique, Vice, 22/04/20, 11:19
Mariah Gladstone, traduit par Sandra Proutry-Skrzypek

En cette Journée de la Terre, voici les efforts que vous pouvez entreprendre pour encourager une réforme climatique à grande échelle sans bouger de chez vous.
À l'occasion de la Journée de la Terre, nous sommes nombreux à nous interroger sur le rôle que nous jouons dans la prévention des catastrophes environnementales promises par le changement climatique. Bien que la pandémie actuelle rende dangereuse toute manifestation physique dans la rue, il existe encore des moyens de canaliser notre énergie et de participer à des actions significatives.
Avec seulement cent entreprises responsables de plus de 70 % des émissions mondiales, beaucoup affirment que tout progrès réel ne sera possible que grâce à de grandes réformes systémiques, plutôt qu'à des actions individuelles. En fait, l'accent mis sur les émissions personnelles a même été encouragé par les négationnistes du climat afin de porter atteinte à la mise en œuvre de réglementations plus efficaces.
Cela dit, les habitants des pays les plus industrialisés ont en fait la possibilité de réduire leur impact individuel car les émissions par habitant sont plus élevées. Les individus peuvent, tout au plus, être responsables de leur propre comportement. Il est intéressant de noter qu'une étude de l'université de Stanford a montré que plus les gens réduisent leurs émissions par eux-mêmes, moins ils soutiennent des politiques comme les taxes sur le carbone. Le danger vient du fait de penser que nous en avons déjà fait assez, ce qui entraîne un ralentissement de notre élan.
Vous-même, vous êtes statistiquement irréprochables en matière de changement climatique. Vos efforts seront mieux utilisés pour promouvoir des réglementations gouvernementales qui obligent les industries et les individus à agir de manière durable. Mais nous pouvons tous jouer un rôle dans la mise en place de la réforme à grande échelle qui est absolument nécessaire en contactant nos représentants et en faisant pression sur les acteurs politiques, même depuis chez nous.
>> Suite à lire à :
<https://www.vice.com/fr/article/3a8g4b/comment-agir-individuellement-face-au-changement-climatique>
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3- La pandémie ne doit pas éclipser le réchauffement climatique, alerte l'ONU, AFP, 22/04/20, 20:00
Agnès Pedrero

Le monde doit combattre le réchauffement climatique avec la même "détermination" que la pandémie de Covid-19, a demandé mercredi l'ONU, avertissant que la crise climatique n'a pas disparu et menace toujours des millions de gens.
"Nous devons circonscrire le changement climatique tout autant que la pandémie", a déclaré Petteri Taalas, secrétaire général de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), à l'occasion de la cinquantième Journée de la Terre.
"Certes, la (maladie) Covid-19 a provoqué une grave crise sanitaire et économique au plan mondial, mais si nous ne luttons pas contre le changement climatique, le bien-être humain, les écosystèmes et les économies pourraient être menacés pendant des siècles", a averti le chef de cette agence onusienne, cité dans un communiqué.
La pandémie de nouveau coronavirus a fait plus de 177.000 morts dans le monde depuis son apparition fin décembre en Chine et mis à l'arrêt des pans entiers de l'économie.
Cette situation devrait entraîner cette année une "réduction de 6% des émissions de gaz à effet de serre", principaux responsables du réchauffement climatique, a indiqué M. Taalas en conférence de presse.
Mais cette réduction devrait être "temporaire", selon l'OMM pour qui cet état de fait ne doit pas remplacer une "action durable en faveur du climat".
L'ONU est d'autant plus inquiète que "les crises économiques précédentes ont souvent été suivies d'une reprise accompagnée d'une croissance des émissions de carbone bien plus forte". Elle réclame la mise en place de plans de relance post-pandémie favorisant une "croissance plus verte". 
"Nous devons faire preuve de la même détermination et de la même unité dans notre lutte contre le changement climatique que dans celle que nous menons contre la (maladie) Covid-19", a considéré le chef de l'OMM.
"Nous devons agir ensemble dans l'intérêt de la santé et de la qualité de vie de l'humanité, non seulement dans les semaines et les mois qui viennent, mais aussi pour les nombreuses générations à venir", a-t-il insisté.
- "Menace immédiate" -
La militante suédoise Greta Thunberg, instigatrice des "grèves de l'école pour le climat", a lancé un appel similaire lors d'une conférence à Stockholm, soulignant la nécessité de gérer les "deux crises à la fois".
Le changement climatique "est une menace immédiate" et "même s'il n'est pas aussi immédiat que le coronavirus, il aura toujours un impact sur nous-mêmes et en particulier sur d'autres personnes dans d'autres parties du monde", a-t-elle dit lors d'un débat organisé par le Musée Nobel.
"Nous devons nous y attaquer dès maintenant, sinon il nous surprendra", a-t-elle insisté.
Records de chaleur, acidification des océans, élévation du niveau de la mer, fonte des glaciers... tous ces indicateurs font état d'une accélération du changement climatique ces cinq dernières années, d'après le rapport de l'ONU sur le climat mondial en 2015–2019.
Alors que cette période a été la plus chaude jamais constatée, les experts s'attendent à ce que la température moyenne mondiale batte un nouveau record au cours de la prochaine période quinquennale (2020–2024).
Selon les analyses de l'Organisation mondiale de la santé, le risque global de maladie ou de décès lié à la chaleur s'est accru régulièrement depuis 1980. Et environ 30% de la population mondiale vit désormais dans des régions climatiques sujettes à des canicules meurtrières au moins 20 jours par an.
Les fortes pluies et les inondations, qui découlent de la variabilité du climat, créent des conditions favorables à l'apparition de diverses épidémies, notamment de choléra. Dans les pays où cette maladie est endémique, il est estimé qu'1,3 milliard de personnes sont ainsi menacées, selon l'ONU.
"Les conditions météorologiques extrêmes vont croissant, et le coronavirus ne les fera pas disparaître. Au contraire, la pandémie complique l'évacuation des populations lors des cyclones tropicaux, comme nous l'avons vu avec un cyclone tropical de catégorie 5, Harold, dans le Pacifique Sud", a relevé M. Taalas.
<https://www.geo.fr/environnement/la-pandemie-ne-doit-pas-eclipser-le-rechauffement-climatique-alerte-lonu-200531>
Sur le même sujet : 
> Le Covid-19 ne doit pas faire oublier le réchauffement climatique, alerte l’OMM <https://news.un.org/fr/story/2020/04/1067222>, ONU Info, 20/04/20
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4- How hot will Earth get by 2100 ?, Nature, 22/04/20
Jeff Tollefson

Climate researchers are studying a fresh set of scenarios to model the future of the planet.
As world leaders gathered to mark the start of 2050, they looked back on the coronavirus pandemic 30 years before as a turning point in the quest to rein in global warming. Nations pulled together to defeat the pandemic, and that launched a new era of cooperation to prevent a climate disaster. Investments in green energy and new technology yielded rapid cuts in emissions of carbon dioxide, putting the world on track to limit global warming to around 1.5 °C above pre-industrial levels.
Or maybe not. In 2050, the world could look back and see the pandemic as little more than a blip in a long and mostly futile effort to stave off global warming. Despite a temporary drop in carbon emissions from the 2020 outbreak, countries turned to cheap fossil fuels to revive their economies after the crisis. Carbon emissions soared and temperatures followed, setting the stage for 5 °C of warming by the end of the century.
These are just two possible visions of the future. Nobody knows how the current pandemic will play out; nor is it clear whether humanity will ultimately come together to avoid a potential climate catastrophe. But climate researchers need to explore what kinds of problem might emerge with different levels of warming. So they have developed a suite of scenarios intended to represent a range of futures that humanity could face1. Their goal is to investigate how different policies might alter carbon emissions — and how the planet will react to all of that heat-trapping gas.
At one end of the spectrum, optimistic scenarios explore worlds in which governments join forces to advance low-carbon technologies while reducing poverty and inequality. The other end sees countries ramp up their use of cheap fossil fuels, pursuing economic growth at all costs.
Research teams have been running these scenarios (see ‘A range of futures’) through the world’s major climate models for the first time, providing projections of how Earth might respond to different socio-economic pathways. These simulations will inform climate research for years to come, and will play a central part in the next major assessment of global warming by the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), which is due out next year. The research could also have a key role in the negotiations around a new set of commitments to reduce emissions under the 2015 Paris climate agreement.
Read more at :
<https://www.nature.com/articles/d41586-020-01125-x>
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5- 2019 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée en Europe !, Futura-sciences, 23/04/20, 17h45
Julie Kern, Rédactrice scientifique

À travers toute l'Europe, des records de températures se sont enchaînés durant l’année 2019. Un rapport du Copernicus Climat Change Service (C3S), paru le 22 avril 2020, confirme que l'année 2019 est actuellement la plus chaude jamais enregistrée sur le Vieux Continent.
Certains pays ont connu des canicules en juin et juillet dont les températures dépassaient les normales de +3 à +4 °C, c'est notamment le cas de la France et l'Allemagne. Alors que les mois d'été sont plus secs, la fin de l'année coïncide avec des évènements pluvieux plus intenses mais qui, rapportés sur l'année, restent dans les normes.
Sur tout le continent, la moyenne des températures des cinq dernières années est supérieure de +1,1 °C à celle de l'ère préindustrielle. Onze des douze années les plus chaudes ont eu lieu après l'an 2000 en Europe.
Avec des températures particulièrement douces depuis le début de l'année et le réchauffement climatique qui poursuit son œuvre, 2020 semble suivre la même tendance.
<https://www.futura-sciences.com/planete/breves/rechauffement-climatique-2019-ete-annee-plus-chaude-jamais-enregistree-europe-2455/>
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6- Deux fois plus de personnes touchées par des inondations dès 2030, EurActiv, 24/04/20, 11:16
Stéphanie Senet | Le Journal de l'Environnement

Selon la base de données Aqueduct du World Resources Institute (WRI), 147 millions de personnes dans le monde seront touchées par une inondation en 2030. Soit deux fois plus qu’aujourd’hui. Un article de notre partenaire, le Journal de l’environnement.
Les inondations d’origine fluviale toucheront 132 millions de personnes dès 2030, contre 65 millions en 2010, selon la nouvelle évaluation du WRI. Les inondations côtières doubleront aussi, pour passer de 7 à 15 millions de personnes atteintes dans dix ans.
Le risque d’inondations s’accroît sous l’effet des tempêtes et des fortes pluies, plus fréquentes avec le changement climatique, de l’essor de la population et des activités autour des fleuves et sur les côtes, et des glissements de terrain dus aux prélèvements d’eau souterraine, rappelle l’Institut.
Quantitativement, les populations de l’Inde, Bangladesh et Indonésie seront les plus touchées. Dans dix ans, ces trois pays représenteront 44% de la population totale touchée par des inondations fluviales et 58% par des inondations côtières. Dans ces pays, chaque dollar investi pour s’adapter aux inondations sera payant, assure l’organisation internationale, qui préconise -au-delà des digues- de protéger les mangroves, les récifs et les dunes de sable pour assurer des zones de tampon face aux tempêtes.
<https://www.euractiv.fr/section/climat/news/deux-fois-plus-de-personnes-touchees-par-des-inondations-des-2030/>
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7- A deux mois de l'été, la sécheresse déjà signalée dans plusieurs régions, BFMTV, 24/04/20, 16h46
Salomé Vincendon

Une bonne moitié de la France subit des déficits de pluies importants depuis le début du printemps, et deux mois avant que l'été ne commence, plusieurs régions s'inquiètent déjà de la sécheresse.
Alors que le printemps commence seulement, plusieurs départements du quart nord-est de la France pointent déjà du doigt des déficits de pluie importants, et certains n'ont pas attendu pour lancer des alertes sécheresse. La préfecture de l'Ain a par exemple placé dès le 1er avril 2020 plusieurs zones en vigilance sécheresse, la préfecture du Rhône a fait de même à partir du 20 avril, et encore dernièrement la préfecture de l'Ardèche le 24 avril.
"Un assèchement des sols important"
"Depuis le début de l’année, la pluviométrie est déficitaire sur le département", explique la préfecture de l'Ain dans un communiqué. "La sécheresse de ce début de printemps, associée à des températures supérieures aux normales saisonnières, a stoppé la recharge des aquifères (terrains retenant de l'eau, ndlr) et entraîné un assèchement des sols important".
Dans un graphique posté sur son compte Twitter, le météorologue François Jobard met en avant les pertes de pluie assez conséquentes enregistrées depuis le début du printemps, par rapport aux normales saisonnières. La moitié est de la France est particulièrement touchée par ce manque de pluie, avec des déficits de près de 95% dans certaines zones.
>> Suite à lire à :
<https://www.bfmtv.com/planete/a-deux-mois-de-l-ete-la-secheresse-deja-signalee-dans-plusieurs-regions-1900183.html>
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8- La France adopte enfin sa feuille de route carbone pour 2023, mais ses émissions sont trop élevées, Novethic, 24/04/20
Concepcion Alvarez

La France a définitivement adopté sa feuille de route climat en publiant au Journal officiel la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) et la Stratégie nationale-bas-carbone (SNBC). Ces deux documents, présentés en début d'année, sont restés inchangés malgré la crise du coronavirus et les nombreux appels à construire un monde plus durable. Le pays ne relève pas ses ambitions climatiques pour être en ligne avec l'Accord de Paris.
Le gouvernement est pris en étau. D'un côté, le Medef lui demande de reculer sur la transition écologique pour faire face à la crise du coronavirus. De l'autre, des citoyens, des ONG, des entreprises et des climatologues lui demandent d'aller plus loin et de se saisir de l'occasion pour une remise à plat. Finalement, il est resté au milieu du gué. La Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) pour 2019-2028 et la Stratégie nationale bas carbone (SNBC), qui fixe comme objectif la neutralité carbone de la France à l'horizon 2050, ont été publiées jeudi 23 avril au Journal officiel sans aucun changement majeur. Le pays continue de revoir à la hausse ses émissions de CO2 autorisés jusqu'en 2023 au lieu de les réduire. 
"Tout en prônant qu’il veut bâtir un après coronavirus reposant sur le temps long, la sobriété, la prévention et la résilience, le gouvernement publie une feuille de route pour le climat et la transition énergétique reposant sur des objectifs insuffisants et qui ne comprend même pas les mesures nécessaires pour les atteindre. Comme d’habitude avec Emmanuel Macron et le gouvernement, il y a les paroles et les actes", dénonce Cécile Marchand, des Amis de la Terre. Ce sont "des textes écologiques structurants, qui impliquent la décarbonation de tous les secteurs d'activités et qui incarnent notre volonté intacte de poursuivre la transition écologique de notre pays", a au contraire tenu à souligner Elisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique et solidaire.
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/la-france-ne-releve-pas-ses-ambitions-climatiques-malgre-la-crise-du-coronvairus-148481.html>
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9- Le changement climatique reste la préoccupation majeure parmi les défis futurs du monde, ONU Info, 24/04/20

Alors que le monde se bat contre les effets immédiats de la pandémie de Covid-19, la principale préoccupation, à long terme, des populations est la lutte contre le changement climatique, a déclaré vendredi un haut responsable des Nations Unies qui dirige une conversation mondiale sur les priorités et défis futurs à relever.
Dans un entretien accordé à ONU Info, le Conseiller spécial sur les préparatifs du 75e anniversaire de l’ONU (ONU75), Fabrizio Hochschild, a également révélé que la quasi-totalité des 80.000 personnes ayant jusqu'à présent participé à l'enquête mondiale en ligne de l'ONU75, souhaiteraient voir davantage de coopération internationale.
Ces résultats coïncident avec la tenue, ce vendredi à Genève, d’un échange virtuel sur le multilatéralisme à l’heure du Covid-19.
Ce débat a été organisé par le Bureau de l’ONU à Genève en collaboration avec l’Institut de hautes études internationales et du développement, l’Université de Genève et le groupe de réflexion Foraus.
Outre M. Hochschild, les autres intervenants étaient des dirigeants d’organisations internationales basées à Genève, tels que le Secrétaire général de l’Union interparlementaire (UIP), Martin Chungong, la Directrice générale de l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), Fabiola Gianotti, le Directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT), Guy Ryder, la Directrice générale de l’ONU Genève, Tatiana Valovaya, le Secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Houlin Zhao, et le Directeur général de l’Union européenne de radio-télévision (UER), Noel Curran.
>> Suite à lire à :
<https://news.un.org/fr/story/2020/04/1067452>
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10- Impacts climatiques d’El Niño en Amérique du Sud, CNRS, 24/04/20

El Niño est le mode climatique dominant dans les tropiques. Il a des répercussions sur la circulation atmosphérique globale et la circulation océanique tropicale. Un groupe d’experts internationaux comprenant un chercheur du Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS/OMP, UPS / CNRS / CNES / IRD) propose une synthèse de l’état des connaissances sur l’impact climatique de ce phénomène en Amérique du Sud, dans laquelle il met en évidence la multiplicité des mécanismes en jeu. Il estime aussi, à partir de l’analyse des simulations du projet d’intercomparaison des modèles couplés (CMIP5), les changements que pourrait connaître l’impact des événements extrêmes El Niño sur les précipitations en Amérique du Sud.
>> Suite à lire à :
<https://insu.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/impacts-climatiques-del-nino-en-amerique-du-sud>
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11- Avec le réchauffement, les ouragans plus lents et plus destructeurs, Le Monde, maj le 25/04/20 à 05h54
Clémentine Thiberge

Selon une étude américano-japonaise, le déplacement des cyclones et des tempêtes tropicales devrait être de moins en moins rapide, ce qui entraînerait des dégâts plus importants. 
Près de 90 morts, 125 milliards de dommages, 200 000 maisons détruites. C’est le lourd bilan de l’ouragan Harvey, qui, en août 2017, a dévasté le Texas et la Louisiane. L’une des raisons pour lesquelles il a été si destructeur est qu’il s’est déplacé de manière inhabituellement lente et est resté sur la même zone pendant des jours, prolongeant les souffrances de la région. Avec le changement climatique, ce scénario pourrait devenir beaucoup plus fréquent, selon une étude publiée dans la revue Science Advances mercredi 22 avril.
> Lire aussi  Tempête Harvey : « La catastrophe n’était pas inattendue »
Une équipe internationale de chercheurs de l’université de Princeton, dans le New Jersey (Etats-Unis), et de l’Institut de recherche météorologique de Tsukuba, au Japon, a cherché à en savoir plus sur le lien entre le changement climatique et ces ouragans « lents ». Ils ont ainsi sélectionné un modèle prévisionnel basé sur une augmentation de la température moyenne de 4 oC – un niveau de réchauffement qui, selon les experts, pourrait être atteint avant la fin du siècle si aucune mesure n’est prise pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.
Au total 90 simulations ont été effectuées sur ce modèle, variant les conditions atmosphériques et océaniques. « Nos simulations suggèrent que le réchauffement anthropique pourrait entraîner un ralentissement significatif du mouvement des ouragans, en particulier dans certaines régions très peuplées des latitudes moyennes, comme le Japon ou la Côte est des Etats-Unis », explique Gan Zhang, chercheur en sciences atmosphériques et océaniques de l’université de Princeton et premier auteur de l’étude. Selon les résultats trouvés, le déplacement des ouragans pourrait se réduire d’environ 10 % à 20 % d’ici à la fin du siècle.
> Lire aussi  Harvey, Irma, Maria... : une saison cyclonique au bilan désastreux
De plus en plus de dégâts dans les décennies à venir
Pourquoi les tempêtes ralentiraient-elles ? « Le déplacement des cyclones est lié à la circulation atmosphérique et le changement climatique diminue cette circulation, explique Matthieu Lengaigne, chercheur au Laboratoire d’océanographie et du climat du CNRS. Pour faire simple, on observe deux phénomènes. Dans les tropiques, la température augmente, ce qui a pour effet de stabiliser l’atmosphère. » Par conséquent les courants seraient moins nombreux et moins puissants. « Deuxième chose, on sait que l’Arctique se réchauffe beaucoup plus vite que le reste du globe. Donc le gradient de température entre cette région et les tropiques diminue, ce qui induit une diminution des courants de l’atmosphère. »
« Dans notre étude, lorsque nous parlons d’ouragans lents nous parlons de leur mouvement de translation,précise Gan Zhang. Un ouragan lent peut très bien avoir des vitesses de vents très élevées à l’intérieur de la tempête. » Ainsi, l’ouragan Dorian, qui a frappé l’île de Grand Bahama, dans l’océan Atlantique, en 2019, était un ouragan de catégorie 5 avec des rafales de vent atteignant près de 300 km/h, mais avait une vitesse de translation de seulement 2 km/h lorsqu’il a touché l’île. « Au moment de reprendre sa course vers les Etats-Unis il se déplaçait à 7 km/h, contre 15 à 25 km/h pour la plupart des ouragans », poursuit le chercheur.
Les conséquences de ce ralentissement des cyclones devraient être importantes. « Lorsque la vitesse des cyclones diminue de 15 %, leur puissance destructrice augmente de 15 %, explique Matthieu Lengaigne. Et plus les cyclones sont lents, plus ils déchargent de vents et de précipitations. » Lorsque des ouragans s’attardent autour d’un endroit spécifique, leur séjour prolongé multiplie les dégâts. L’ouragan Harvey, par exemple, a entraîné des précipitations supérieures à 1 000 millimètres, soit l’équivalent d’une année de pluie, en quelques jours, et a submergé l’infrastructure locale. « Une telle accumulation de précipitations est peu probable lorsqu’un ouragan s’éloigne rapidement », précise Gan Zhang.
Selon le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), plusieurs corrélations entre le changement climatique et les ouragans sont déjà établies. « Premièrement le nombre de cyclones à forte intensité devrait augmenter de 15 % d’ici à la fin du siècle. Ensuite les précipitations associées aux cyclones devraient elles aussi augmenter de 15 à 20 %, détaille M. Lengaigne. Nous savons également que les cyclones se déplacent petit à petit vers les pôles. Certaines régions, qui n’ont pas l’habitude de faire face à ces événements climatiques, vont devoir désormais prendre en compte ce risque. »
Le consensus est là : les ouragans vont causer de plus en plus de dégâts dans les décennies à venir. « Il est donc important, non seulement de travailler à réduire les émissions de gaz à effet de serre, alerte Gan Zhang, mais également de prendre des précautions dans le développement côtier et l’urbanisme. Par exemple, le développement de logements dans la zone inondable de Houston a été questionné après Harvey. Chaque région va devoir faire face à des défis uniques. C’est pour cela que nous devons évaluer les risques le plus précisément possible pour trouver des solutions adaptées. »
> Lire aussi  Le changement climatique affecterait l’alimentation de 90 % de la population mondiale d’ici 2100
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/24/avec-le-rechauffement-des-ouragans-plus-lents-et-plus-destructeurs_6037690_3244.html>
En savoir plus : 
> Tropical cyclone motion in a changing climate <https://advances.sciencemag.org/content/6/17/eaaz7610.full>, Science Advances, 22 Apr 2020
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12- Grand entretien. Valérie Masson-Delmotte, climatologue, dessine l'après-coronavirus : "Il va falloir du courage politique pour éviter les vieilles ficelles", France info, 25/04/20, 14:26
Pierre-Louis Caron & Thomas Baïetto

#EtAprès. Pour réfléchir à la période qui succédera à la crise du coronavirus, franceinfo donne la parole à des intellectuels, experts et activistes. Premier grand entretien avec Valérie Masson-Delmotte, climatologue et coprésidente du groupe n°1 du Giec.
Depuis quelques semaines, la paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte comprend un peu mieux son collègue chinois Panmao Zhai. "Il me disait que ce qui était important dans le confinement, c'était de regarder pousser ses plantes. Sur le coup, cela m'avait fait beaucoup rire, mais je vois parfaitement ce qu'il veut dire", raconte celle qui prend régulièrement des photos des fleurs et insectes de son jardin de l'Essonne depuis le 17 mars.
Cette figure de la communauté scientifique et climatique mondiale n'a en réalité pas beaucoup de temps pour la contemplation. Le Giec, ce groupe d'experts international sur le changement climatique dont elle copréside le groupe 1, doit rendre un nouveau rapport l'année prochaine et c'est toute une logistique scientifique, répartie sur les cinq continents, qu'il faut continuer de faire tourner malgré l'épidémie. Le Haut Conseil pour le climat, où elle siège également, prépare ses préconisations pour la relance. Entre deux réunions en visioconférence, elle a accordé une heure à France info pour livrer sa vision de l'après-coronavirus. Casque vissé sur la tête, Valérie Masson-Delmotte a abordé les conséquences à court terme de cette crise pour le climat – baisse des émissions de gaz à effet de serre, report de la COP26 – et les manières de sortir de cette crise sans mettre en péril la lutte contre le changement climatique.
C'est le premier grand entretien d'une série que France info lance sur le "jour d'après" cette crise sanitaire et économique inédite que traverse notre pays.
>> Suite à lire ou à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/grand-entretien-valerie-masson-delmotte-climatologue-dessine-l-apres-coronavirus-il-va-falloir-du-courage-politique-pour-eviter-les-vieilles-ficelles_3917315.html>
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13- 2020 est en passe de devenir l’année la plus chaude jamais enregistrée sur Terre, Daily Geek Show, 26/04/20
Yann Contegat - Source : The Weather Network

La réduction des activités humaines due à la pandémie de Covid-19 n'inversera pas la donne
Si les mesures de confinement mises en place à l’échelle mondiale pour endiguer la pandémie de Covid-19 ont entraîné une baisse spectaculaire des émissions de gaz à effet de serre, les températures mondiales anormalement élevées enregistrées depuis janvier montrent que 2020 pourrait bien être l’année la plus chaude jamais enregistrée depuis le début des relevés météorologiques.
Des températures records
Selon l’Administration nationale des océans et de l’atmosphère (NOAA), il y a 75 % de chances que 2020 devienne l’année la plus chaude sur Terre depuis 1880, dépassant ainsi 2016. Si le phénomène El Niño, particulièrement marqué en 2015-2016, avait contribué à ces températures records il y a quatre ans, rien n’indique actuellement qu’un phénomène similaire se produira cette année, ce qui rend les projections de la NOAA d’autant plus préoccupantes.
> Lire aussi « Nous nous sommes infligé ça » : notre envahissement de la nature responsable des pandémies
Même si les températures moyennes de 2020 se révélaient finalement inférieures à celles enregistrées en 2016, la NOAA affirme qu’elle a 99,9 % de chances de figurer parmi les cinq années les plus chaudes jamais enregistrées. Ces projections ont été annoncées par Derek Arndt, responsable de la surveillance du climat au sein des centres nationaux d’information sur l’environnement de la NOAA, lors d’une conférence de presse téléphonique à la mi-avril.
La NOAA a réalisé ces estimations en analysant les températures mensuelles des 40 dernières années et a généré 10 000 résultats potentiels sur la façon dont le schéma global de température pourrait évoluer. Les scientifiques ont établi cette probabilité de 75 % en se basant sur les températures anormalement élevées enregistrées en janvier, février et mars derniers à l’échelle mondiale.
>> Suite à lire à :
<https://dailygeekshow.com/temperatures-record-2020/>
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14- Décryptage. Crise alimentaire : après le coronavirus, la crainte d'une sécheresse, Les Echos, maj le 27/04/20 à 15h57
Étienne Goetz

En Europe et en Russie, le printemps est très sec. L'incertitude autour des récoltes risque d'inciter les exportateurs à prendre des mesures protectionnistes et les consommateurs à des achats massifs, avec une flambée des prix à la clé. Le nombre de personnes souffrant de la faim risque de doubler en 2020, alerte le Programme alimentaire mondial.
Depuis mars, presque pas une goutte d'eau n'est tombée sur les champs de blé de Vincent Guyot, agriculteur dans l'Aisne. La surface s'assèche à une allure inquiétante. « On a tendance à l'oublier avec les pluies de l'hiver ». Face à cette sécheresse de surface qui nuit à la bonne implantation, l'agriculteur a décidé de faire une danse de la pluie ! 10 millimètres sont tombés peu après, pas assez pour des blés qui en boivent près de 5 par jour. « Si ça continue, je vais refaire une danse », s'amuse-t-il, toujours inquiet pour sa récolte.
Dans le nord de la France, Vincent Guyot n'est pas un cas isolé. « Situation météo catastrophique », alerte Luc Lorin de Visio-Crop avec des potentiels en baisse. Selon FranceAgrimer, mi-avril, seulement 61 % des blés étaient en bonnes ou très bonnes conditions. Le pire pourcentage depuis au moins 9 ans à cette époque de l'année. D'après Météo France, les sols n'ont jamais été aussi secs depuis 5 ans sur la moitié du pays. Dans ces conditions, « de la paille, cette année, il n'y aura pas », prévient Vincent Guyot. Le rendement en grains, n'est toutefois pas encore perdu.
>> Suite à lire sur abonnement à :
<https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/crise-alimentaire-apres-le-coronavirus-la-crainte-dune-secheresse-1198165>
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15- Editorial. Climat : gare à la relance économique « grise », Le Monde, 28/04/20, 10h35

La mobilisation massive pour sortir de la crise actuelle ne doit pas, comme après celle de 2008, se faire au détriment de la transition écologique. La France doit au contraire renforcer ses ambitions climatiques.
Editorial du « Monde ». La pandémie due au Covid-19 n’a pas stoppé le changement climatique, mais elle a fait chuter de manière spectaculaire les émissions de CO2. La baisse pourrait ainsi atteindre 5,5 % au niveau mondial en 2020. S’il n’est pas question de provoquer un arrêt brutal de l’activité identique à celui que nous vivons pour atteindre la trajectoire de l’accord de Paris sur le climat, cette crise donne la mesure des efforts qui restent à accomplir. Les rejets carbonés devront baisser plus encore afin d’atteindre les objectifs prévus. Comme l’a souligné le Haut Conseil pour le climat, la crise sanitaire est riche d’enseignements pour faire face à ce défi.
Dès lors, la France ne doit pas se contenter d’un pilotage à courte vue. La crise économique qui vient promet d’être l’une des plus violentes depuis la seconde guerre mondiale. Les Etats s’apprêtent à y répondre en mobilisant des ressources massives, avec des plans de relance colossaux. Si répondre à l’urgence économique et sociale est vital, cette relance ne peut se faire sans boussole.
Tenter de remettre l’économie sur pied sans tenir compte de la trajectoire climatique serait faire preuve d’une myopie dangereuse. La baisse spectaculaire des prix du pétrole, qui se sont effondrés en même temps que l’activité mondiale, pourrait rendre tentante l’idée d’une relance « grise », qui s’appuierait fortement sur des énergies fossiles temporairement bon marché.
Des solutions matures
Ce scénario a déjà eu lieu : après la crise financière de 2008, la mobilisation des Etats a permis de relancer tant bien que mal la machine économique, mais elle a aussi fait monter en flèche les émissions de CO2. La priorité consistait à retrouver coûte que coûte le rythme de croissance d’avant la crise, sans trop se préoccuper des enjeux environnementaux.
Il n’est plus possible de reproduire la même erreur. En dix ans, le paysage politique et économique a changé. Les dirigeants savent qu’ils ne peuvent plus faire l’impasse sur la lutte contre le réchauffement climatique, alors qu’ils se trouvent de plus en plus sous la pression des opinions publiques, pour qui l’environnement est l’une des principales préoccupations. Les technologies d’efficacité énergétique, les moyens déployés pour une mobilité durable et la production d’énergies renouvelables ont fait des progrès spectaculaires. Il s’agit de solutions matures, de plus en plus compétitives.
> Lire aussi  Huit pistes pour une relance verte des économies après le coronavirus
Cette année, la France et l’Union européenne se sont engagées à un objectif de « neutralité carbone » en 2050, sans détailler à ce stade de manière convaincante le chemin à suivre. La France doit se servir de cette crise pour renforcer ses ambitions climatiques, tout en créant des emplois et en relançant l’activité économique.
Pour faire face à ce défi immense, elle doit se doter d’outils de planification économique et écologique qui lui font cruellement défaut. Elle peut aussi construire un front commun au sein de l’Union pour faire de cette relance verte un outil qui renforce le projet européen.
> Lire aussi  « En Europe, il nous faudra développer un modèle de prospérité nouveau »
Pour l’heure, la prise de conscience des enjeux climatiques est plus que timide dans les plans d’urgence engagés par le gouvernement. La prochaine séquence, celle de la relance, doit impérativement mettre l’environnement au cœur des préoccupations. Si nous ne le faisons pas dans ces circonstances, il y a peu de chances d’y arriver une fois que les vieux réflexes auront repris le dessus.
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/28/climat-gare-a-la-relance-economique-grise_6037996_3232.html>
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16- En urgence, les Pays-Bas durcissent leur politique climatique, Le JDLE, 28/04/20

Après une condamnation définitive, en décembre dernier, le gouvernement néerlandais doit trouver de nouvelles économies d'émission de gaz à effet de serre d'ici la fin de l'année.
A l’arrache ! Le gouvernement néerlandais ne doit pas seulement préparer le plan de relance de son économie, trouver des ressources pour soutenir sa compagnie aérienne KLM ou préparer sa stratégie de sortie (ou de prolongation) du «confinement intelligent». Il doit aussi trouver urgemment de nouveaux moyens de réduire les émissions nationales de gaz à effet de serre (GES).
Dans un arrêt rendu, le 20 décembre dernier, la cour suprême des Pays-Bas confirmait la condamnation du gouvernement prononcée en juin 2015. Fruit d’une action intentée par l’association Urgenda, cette décision impose aux Pas-Bas de réduire d’un quart leurs émissions de GES entre 1990 et 2020. Soit 5 points de mieux que l’objectif officiel, fixé en 2008.
La crise ne suffit pas
Ce n’est pas gagné. Selon les projections que l’agence d’évaluation de l’environnement (PBL) a publié l’an passé, les émissions du royaume devraient baisser de 20 à 21% entre 1990 et 2020. Insuffisant au regard de l’ordonnance rendue par la Cour suprême. Il faut encore alléger d’une dizaine de millions de tonnes le bilan carbone national d’ici la fin de l’année.
Les effets sur l'économie de l’épidémie de Covid-19 pourraient aider. Selon une estimation, incomplète, du PBL, le ralentissement de l’économie pourrait abattre de 6 à 17 Mt les émissions nationales de gaz à effet de serre entre 2019 et 2020. Trop incertain, a conclu le gouvernement qui a présenté, le 24 avril, une batterie de mesures complémentaires.
A commencer par l’instauration de plafond d’émission, complémentaires à ceux de l’ETS, pour les trois centrales au charbon toujours en activité (à Rotterdam et Eemshaven). Une façon de réduire leur rentabilité et d’inciter leurs exploitants (RWE et Uniper) à accélérer leur fermeture, déjà prévue pour 2030. Le gouvernement entend aussi instaurer une taxe carbone sur les émissions industrielles. Ce nouvel outil fiscal, dont le montant est appelé à croître régulièrement, s’adaptera néanmoins aux évolutions du cours du quota européen d’émissions de GES (l’ETS).
Le gouvernement va également porter de 2 à 4 milliards d’euros sa ligne de crédit pour financer les centrales photovoltaïques en toitures. Des aides seront accordées aux entreprises qui amélioreront l’efficacité énergétique de leurs installations.
>> Suite à lire à :
<http://www.journaldelenvironnement.net/article/en-urgence-les-pays-bas-durcissent-leur-politique-climatique,105559?xtor=RSS-31>
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17- 25 millions de déplacés environnementaux en 2019, EurActiv, 29/04/20, 11:54
Stéphanie Senet | Le Journal de l’Environnement

Les catastrophes climatiques ont généré près de 25 millions de déplacements en 2019, selon le rapport publié le 28 avril par le Centre de surveillance des déplacements internes (IDMC). Un article de notre partenaire le Journal de l’environnement.
L’an dernier, 1 900 catastrophes ont forcé 24,9 millions de personnes à quitter leur foyer. Selon l’IDMC, 2019 rejoint ainsi la liste des années noires aux côtés de 2010 (42,4 M) et 2012 (30,1M). Ces nouveaux déplacés à cause d’une catastrophe ont été trois fois plus nombreux que les déplacés liés aux conflits et aux violences (8,5M en 2019).
Cyclones et ouragans
La grande majorité de ces déplacements est due à des événements climatiques extrêmes (23,9M), dont le cyclone Fani en Inde et au Bangladesh, les cyclones Kenneth et Idai au Mozambique, et l’ouragan Dorian aux Bahamas, le reste étant lié à des séismes ou à des éruptions volcaniques.
Asie et Pacifique
L’Inde est le pays le plus touché (5M), suivi par les Philippines (4M), le Bangladesh (4M), la Chine (4M) et les États-Unis (916 000). Globalement, les populations les plus frappées vivent en Asie de l’Est, du Sud, et dans le Pacifique. Moins touchées, l’Europe et l’Asie centrale ont enregistré 101 000 déplacements.
Déplacés historiques
Tous ces nouveaux déplacés s’ajoutent aux 5,1 M de personnes qui vivent toujours loin de chez eux, dans 95 territoires, à cause d’une catastrophe. Dont les Afghans qui ont fui sécheresses et inondations au cours des dernières années.
Déplacements préventifs
L’IDMC déplore que les pays à la recherche de solutions pour gérer et mettre fin à ces déplacements n’aient aucun référentiel sur lequel s’appuyer. Une note positive toutefois : des évacuations préventives ont été réalisées en 2019 dans plusieurs pays d’Asie. Ce qui a permis de sauver des vies.
Les déplacés du SRAS-CoV-2
Il faudra s’attendre à de mauvais chiffres en 2020, Covid-19 oblige. Des millions de citadins ont en effet fui les grandes métropoles pour rejoindre leurs villages lorsque le confinement a été prononcé. Ce qui a conduit à des mouvements de population inédits, provenant cette fois-ci des grandes villes des pays industrialisés. Cette crise sanitaire va aussi provoquer de nombreux déplacements pour des raisons économiques. Par ailleurs, la Covid-19 fragilise un peu plus les personnes déjà déplacées, qui vivent dans des camps.
<https://www.euractiv.fr/section/climat/news/25-millions-de-deplaces-environnementaux-en-2019/>
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18- Sécheresse "catastrophique" en République tchèque, selon le ministère de l’Environnement, AFP, 29/04/20, 19:00

La République tchèque est d'ores et déjà confrontée à une sécheresse "catastrophique", a déclaré mercredi le ministre de l’Environnement Richard Brabec, tandis que les experts parlent de la pire situation hydrologique en 500 ans.
"La situation est tout simplement catastrophique", a dit aux journalistes M. Brabec.
Les niveaux des cours d’eau, aussi bien de ceux en surface que souterrains, restent particulièrement bas en ce printemps 2020, comparé aux moyennes saisonnières des années précédentes. 
"L’épisode de sécheresse que connaît le pays depuis 2015 est le pire de ces 500 dernières années", peut-on à cet égard lire sur le compte Twitter du collectif spécialisé Intersucho, réunissant des scientifiques et des experts.
En 2019, la très faible humidité du sol a provoqué sur 99,5 % du territoire tchèque un arrêt de la croissance végétale, réduit les rendements agricoles et mis en danger le bétail.
La sécheresse de plus en plus fréquente depuis quelques années en République tchèque est due "à la baisse du volume des précipitations, à la hausse de la température moyenne ainsi qu’à une évaporation plus importante et à une saison de végétation plus longue", a expliqué Richard Brabec.
Le ministre a annoncé pour le 12 mai prochain une réunion de la "coalition nationale pour la lutte contre la sécheresse", avec des représentants des régions et des communes, en vue de préparer un scénario de crise et d'assurer l’approvisionnement en eau potable. 
En Pologne voisine, dont les ressources en eau sont actuellement, d'après les autorités, comparables à celles de l'Egypte, la sécheresse sème la panique parmi les agriculteurs et a récemment favorisé de grands incendies dans le parc national de la Biebrza, dans l'est.
<https://information.tv5monde.com/info/secheresse-catastrophique-en-republique-tcheque-selon-le-ministere-de-l-environnement-357336>
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19- L’année 2020 sera-t-elle la plus chaude jamais enregistrée ?, Futura-sciences, 29/04/20
Nathalie Mayer, journaliste

Le confinement imposé au monde par la crise du coronavirus a entraîné une réduction des émissions de gaz à effet de serre en ce début d'année. Pourtant, le mercure continue de s'affoler. 2020 pourrait bien devenir l'année la plus chaude jamais enregistrée.
Depuis le début de l'année, les records de températures ne cessent de tomber. En Antarctique, on a enregistré pour la première fois, une température de plus de 20 °C. En Europe de l'Est et en Asie, les températures se sont fixées à 3 °C au-dessus des moyennes. Le premier trimestre 2020 a ainsi pointé à la seconde place des premiers trimestres les plus chauds depuis le début des enregistrements, il y a plus de 140 ans. Juste derrière celui de 2016. Avec une température moyenne de 1,15 °C au-dessus de la moyenne du XXe siècle.
Sur la base des anomalies observées depuis le début de l'année et de relevés de températures annuelles mondiales historiques, les experts de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) estiment aujourd'hui qu'il y a plus de 99 % de chances pour que 2020 se classe parmi les cinq années les plus chaudes jamais enregistrées. Et même près de 75 % de chances pour qu'elle devienne l'année la plus chaude depuis plus de 140 ans.
>> Suite à lire à :
<https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/meteorologie-annee-2020-sera-t-elle-plus-chaude-jamais-enregistree-72016/>
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En audio
20- Quel avenir pour la Convention Citoyenne pour le Climat ?, France Inter, Le téléphone sonne, 23/04/20, 19h15-20h
Fabienne Sintes

Les 150 membres de la Convention Citoyenne pour le Climat ont remis 50 propositions au gouvernement pour préparer une sortie de crise propice à la mise en place d'un nouveau modèle de société plus durable. Et maintenant ?
La Convention Citoyenne pour le Climat, constituée en octobre 2019, est une assemblée composée de 150 citoyens tirés au sort, chargés de formuler des propositions pour lutter contre le réchauffement climatique. La mission de cette expérimentation démocratique touche à sa fin.
La Convention a décidé de précocement communiquer au gouvernement quelques propositions, dans le but de jouer un rôle dans cette sortie de crise. Parmi elles, la promotion des circuits courts, la rénovation de millions de logements ou encore une prime de mobilité pour réduire l'usage de la voiture individuelle.
Les invités
• Cyril Dion, Auteur, réalisateur et militant écologiste, garant de la Convention Citoyenne pour le Climat
• Célia Quilleret, Journaliste, spécialiste environnement à France Inter
• Mélanie du Moulin, Membre de la Convention Citoyenne pour le Climat
> Emission (34 min) à (ré)écouter à :
<https://www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-telephone-sonne-23-avril-2020>
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21- L'après-confinement, l'occasion d'un tournant dans la lutte contre le réchauffement climatique, France Inter, Le virus au carré, 27/04/20, 13h30
Mathieu Vidard

Alors que le débat sur la cohérence des plans de relance avec les engagements environnementaux et climatiques des Etats bat son plein, le Haut Conseil pour le climat a publié ce 22 avril un rapport qui recommande notamment de conditionner l’aide publique à des engagements de décarbonation. 
Nous en parlons avec Corinne le Quéré, climatologue et présidente du Haut Conseil pour le Climat.
> Emission (17 min) à (ré)écouter à :
<https://www.franceinter.fr/emissions/le-virus-au-carre/le-virus-au-carre-27-avril-2020>
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En images
22- Doubs : les agriculteurs en peine à cause du confinement et de la sécheresse, France 2, journal de 13h, 24/04/20

À la campagne, en zone rurale, les agriculteurs rencontrent des difficultés pour assurer les récoltes et la production. À cela s’ajoute pour certains la sécheresse.
De l’orge en très mauvais état. Pas une goutte de pluie depuis un mois et demi dans le Doubs, la situation est critique. Du jamais-vu en Franche-Comté à la mi-avril. Le manque à gagner est conséquent pour Bertrand Vernier : 24 000 euros de récolte en moins. "Ça me puise beaucoup dans les finances, en plus de la situation sanitaire qu’on connaît en France qui n’est pas simple, et en plus de la crise économique qui va arriver", s’inquiète l’agriculteur.
Une perte de 300 euros par jour
Sécheresse et coronavirus, pour beaucoup d’agriculteurs, c’est la double peine. Dans une ferme voisine, la récolte de lait est réduite avec le confinement. Moins de ventes selon une décision de la filière. "Nous avions prévu de produire 3 000 litres par jour, et nous devons descendre à 2 500 litres. Grosso modo, c’est une perte par jour de 300 euros", explique Christophe Chambon, secrétaire général de la FDSEA du Doubs.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/doubs-les-agriculteurs-en-peine-a-cause-du-confinement-et-de-la-secheresse_3932681.html>
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23- 17 drapeaux de pays modifiés selon la fonte des glaces, Creapills, 24/04/20
Maxime Delmas

Les prédictions sur la fonte des glaces inquiètent. En effet d’ici 2050, plus de 300 millions d’habitants des zones côtières seraient menacés par la montée des océans liée au changement climatique. Un constat qui a inspiré le studio de design numérique Moby Digg pour la création du projet Meltdown Flags.
L’objectif du projet est simple : sensibiliser le monde entier à la gravité de la situation actuelle en comparant les chiffres d’il y a 15 ans avec ceux d’aujourd’hui et de demain. Et pour véhiculer le message, ils ont eu l’idée de détourner les drapeaux d’une vingtaine de pays de manière assez judicieuse.
>> Suite à voir à :
<https://creapills.com/fonte-des-glaces-drapeaux-pays-20200424>
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– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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