[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur énergies, ressources, transports, habitat, urbanisme & aménagement du territoire (mardi 11 août)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mar 11 Aou 08:01:42 CEST 2020


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
–> Un accès 'rapide' direct à la source de l'article (hors abonnement) par un lien hypertexte sur son intitulé dans le sommaire ; si un lien vers un article ne fonctionne pas, vous pouvez retrouver son contenu dans le corps du mail à l'item correspondant.
–> Un accès 'lent' et plus complet dans le corps du mail sous le sommaire et les extraits, incluant les articles réservés aux abonnés, des liens vers d'autres articles sur le même sujet et des pour en savoir plus (sources, etc.).
1- Le dispositif MaPrimeRénov à nouveau élargi à tous les propriétaires, même les plus aisés <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/29/le-dispositif-maprimerenov-a-nouveau-elargi-a-tous-les-proprietaires-meme-les-plus-aises_6047544_3244.html>, Le Monde, 29/07/20, 07h54
2- A Strasbourg, les marchandises naviguent pour atteindre le centre-ville <https://www.geo.fr/environnement/a-strasbourg-les-marchandises-naviguent-pour-atteindre-le-centre-ville-201421>, AFP, 30/07/20, 12:00
3- Fraudes à la rénovation énergétique en 2019 : la DGCCRF a sanctionné plus sévèrement <https://www.actu-environnement.com/ae/news/fraudes-renovation-energetique-dgccrf-entreprises-rge-anomalies-proces-verbaux-2019-35930.php4>, Actu-environnement, 30/07/20
4- Tribune. Prime à la conversion et diesel <https://www.asef-asso.fr/actualite/tribune-du-collectif-air-sante-climat-prime-a-la-conversion-et-diesel/>, Collectif Air-Santé-Climat, 31/07/20
5- Grèce : vent debout contre un complexe touristique de luxe à Corfou <https://www.geo.fr/environnement/grece-vent-debout-contre-un-complexe-touristique-de-luxe-a-corfou-201460>, AFP, 01/08/20, 11:00
6- Les Emirats arabes unis démarrent la première centrale nucléaire du monde arabe <https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/01/les-emirats-arabes-unis-demarrent-la-premiere-centrale-nucleaire-du-monde-arabe_6047918_3210.html>, Le Monde avec AFP, 01/08/20, 15h46
7- Enquête "Le retour des communs" (6/6). Les « communs urbains », graines de démocratie locale <https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2020/08/01/les-communs-urbains-graines-de-democratie-locale_6047869_3451060.html>, Le Monde, maj le 02/08/20 à 11h26
8- [Bonne nouvelle] Le Japon envisage d'arrêter 100 vieilles centrales à charbon d'ici 2030 <https://www.novethic.fr/actualite/energie/energies-fossiles/isr-rse/bonne-nouvelle-le-japon-envisage-d-arreter-100-vieilles-centrales-a-charbon-d-ici-2030-148767.html>, Novethic, 02/08/20
9- L'éolien offshore décolle dans le monde <https://www.actu-environnement.com/ae/news/eolien-offshore-decollage-35943.php4>, Actu-environnement, 05/08/20
10- La bonne fortune des compagnies aériennes low cost <https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/08/06/la-bonne-fortune-des-compagnies-aeriennes-low-cost_6048272_3234.html>, Le Monde, 06/08/20, 09h45
11- Un navire transportant près de 4 000 tonnes d’hydrocarbures échoué au large de l’île Maurice <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/07/un-navire-transportant-pres-de-4-000-tonnes-d-hydrocarbures-echoue-au-large-de-l-ile-maurice_6048387_3244.html>, Le Monde avec AFP, 07/08/20, 14h27
12- Le New Hampshire devient le premier Etat américain à autoriser la circulation de... voitures volantes <https://www.clubic.com/mag/transports/actualite-7975-le-new-hampshire-devient-le-premier-etat-americain-a-autoriser-la-circulation-de-voitures-volantes.html%3E>, Clubic, 08/08/20, 11h11
13- Une usine de production de cellule de batteries pour véhicules électriques bientôt en France ? <https://www.clubic.com/mag/transports/actualite-8483-une-usine-de-production-de-cellule-de-batteries-pour-vehicules-electriques-bientot-en-france-.html>, Clubic, 08/08/20, 14h00
14- Calculez l’impact écologique de vos trajets avec ce simulateur d’émissions de carbone <https://www.numerama.com/tech/640891-visualisez-et-calculer-limpact-de-vos-trajets-avec-ce-simulateur-demissions-de-carbone.html>, Numerama, 08/08/20
En audio
15- Quel coût environnemental pour le numérique ? <https://www.franceinter.fr/emissions/l-ete-comme-jamais/l-ete-comme-jamais-06-aout-2020-0>, France Inter, L’été comme jamais, 06/08/20, 09h
16- Le nucléaire est-il vert ? <https://www.franceinter.fr/emissions/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-07-aout-2020>, France inter, Le débat de midi, 07/08/20, de 12h à 13h
17- Après le pétrole et les énergies fossiles avec Jérôme Le Boursicot <https://www.franceinter.fr/emissions/chacun-sa-route/chacun-sa-route-10-aout-2020>, France Inter, Chacun sa route, 10/08/20, 13h30
En images
18- Île Maurice : le pétrolier échoué menace de se briser <https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/ile-maurice-le-petrolier-echoue-menace-de-se-briser-11682849.html>, TF1, journal de 20h, 10/08/20

Bien à vous,
Florence

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ALTERNATIVES DU JOUR : — Vêtements, lunettes, cartouches d'imprimante, fûts de bière, caisses de boissons... Ces marchandises de tous les jours sont désormais livrées aux commerces du centre-ville de Strasbourg par voie fluviale puis vélos électriques. Voies Navigables de France (VNF) propose ainsi un "modèle de livraison verte, à faible émission de CO2". (cf. item 2)
— Dans les villes confrontées à la crise climatique et à l’augmentation des inégalités sociales, des initiatives citoyennes se multiplient pour gérer en commun et à l’échelle locale des ressources essentielles. Elles renouvellent l’action publique, mais à certaines conditions. (cf. item 7)
— Au Japon, le ministre de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie Hiroshi Kajiyama a déclaré avoir demandé à ses services d'élaborer des propositions pour "arrêter les centrales à charbon inefficaces et faire des énergies renouvelables une source d'électricité majeure". (cf. item 8)
CHIFFRE DU JOUR : Avec un taux de croissance de près de 24% par an depuis 2013, les capacités mondiales de l'éolien en mer devraient être multipliées par cinq d'ici à 2030. (cf. item 9)
PREMiÈRE DU JOUR : Les Emirats arabes unis sont entrés dans le club des pays utilisant l’énergie nucléaire civile avec la mise en service de leur centrale de Barakah, la première du monde arabe. (cf. item 6)
DRAME DU JOUR : Le vraquier MV Wakashio, navire japonais navigant sous pavillon panaméen qui transportait 3.800 tonnes de fioul et 200 tonnes de diesel, a heurté un récif de Pointe d’Esny à Maurice. Une fissure dans la coque a entraîné une fuite d'hydrocarbures venus souiller les récifs coralliens, les lagons et les mangroves, dans ce qui est une catastrophe environnementale sans précédent pour cette île de l'océan Indien. (cf. item 11, suite & 18)
TECHNOLOGIE DU JOUR : L'Etat du New Hampshire, aux Etats-Unis, est d'ores et déjà prêt à réguler la circulation des voitures volantes. (cf. item 12)
REPÈRE DU JOUR : 70 Kilo Octets de données avaient suffit pour propulser Armstrong et ses amis vers la Lune, mais sont à peine suffisants aujourd’hui pour envoyer un email. (cf. item 15)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Le dispositif MaPrimeRénov à nouveau élargi à tous les propriétaires, même les plus aisés, Le Monde, 29/07/20, 07h54
Isabelle Rey-Lefebvre

La subvention sera également accessible aux copropriétés, aux propriétaires bailleurs et aux bâtiments publics. Au risque de favoriser l’inflation, les effets d’aubaine, voire les fraudes. 
Un pas en arrière, un en avant. A peine installées, les aides aux travaux d’économie d’énergie sont l’objet d’une réforme. Créé le 1er janvier, le dispositif MaPrimeRénov, s’est substitué au crédit d’impôt transition énergétique (CITE),remontant, lui, à septembre 2014 et qui succédait lui-même au crédit d’impôt en faveur du développement durable, né en 2005.
L’esprit de MaPrimeRénov est de verser une subvention aux propriétaires occupant le logement, dès la fin des travaux, soit bien plus tôt qu’un crédit d’impôt dont ils n’auraient perçu le montant que dix-huit à vingt-quatre mois plus tard.
Cette aide était, à l’origine, destinée aux 40 % des ménages les plus modestes, avec un barème majoré pour les 20 % les plus pauvres. Le gouvernement répondait ainsi à la critique faite au CITE – plutôt généreux puisqu’il prenait en charge un tiers du montant des travaux –d’être capté à 50 % par les 20 % des ménages les plus aisés, ceux qui ont précisément les moyens de financer leur chantier. En changeant de dispositif, l’Etat faisait, au passage, une sérieuse économie, ne prévoyant plus que 800 millions d’euros de dépense fiscale, dès 2020, au lieu des 2 milliards d’euros que coûtait le CITE jusqu’en 2019.
> Lire aussi  Relance : Bruno Le Maire promet 30 milliards d’euros pour la transition écologique
Six mois après le lancement en fanfare de MaPrimeRénov par les ex-ministres du logement, Julien Denormandie, et de la transition énergétique, Emmanuelle Wargon – vantant alors « un dispositif extrêmement simple et beaucoup plus juste » –, la même Emmanuelle Wargon, devenue ministre du logement du gouvernement Castex, annonce, dans un entretien accordé au Figaro, le 24 juillet, que MaPrimeRénov sera, en 2021, de nouveau ouverte à tous les ménages, quels que soient leurs revenus. Elle deviendra même accessible aux copropriétés, aux propriétaires bailleurs et aux bâtiments publics. Son enveloppe, à préciser dans la loi de finances pour 2021, devrait ainsi approcher de nouveau les 2 milliards d’euros.
Dossiers parfois complexes
Cette énième réforme sera-t-elle la bonne ? L’instabilité réglementaire – qui caractérisait déjà le CITE et son périmètre très mouvant des travaux pris en charge – nuit toujours à l’efficacité d’un tel dispositif.
L’Agence nationale de l’habitat (ANAH), chargée de distribuer MaPrimeRénov, recensait, mardi 28 juillet, 73 000 demandes déposées, 25 000 validées et 6 000 paiements en cours d’un montant moyen de 5 000 euros correspondant à la moitié du coût des travaux. On est loin des 200 000 dossiers initialement prévus pour 2020 mais la montée en puissance a été contrariée par la crise sanitaire et l’arrêt de l’économie : le résultat attendu d’ici à la fin de l’année tourne, selon le gouvernement, autour de 150 000 dossiers instruits.
> Lire aussi  « Où trouver 25 milliards d’euros pour rénover 700 000 logements chaque année ? »
Depuis toujours, la massification des économies d’énergie dans le bâtiment butte sur le même obstacle : trouver des acteurs compétents pour poser le bon diagnostic et réaliser des travaux de qualité.
C’est pour cette raison que l’ANAH a habilité, à partir de juin 2019, des mandataires tels Sonergia, Hellio, Effy ou Primes Energie, pour conseiller les particuliers. Les dossiers sont parfois complexes à monter car ils cumulent plusieurs aides et primes dont il faut parfois avancer le montant. La facturation du reste à charge, optimisé pour les propriétaires les plus modestes, peut, au final, ne pas dépasser un euro.
« Attention aux effets d’aubaine »
« Nous préparons les dossiers pour MaPrimeRénov mais aussi pour l’obtention de certificats d’économie d’énergie, explique Audrey Zermati, directrice de la stratégie d’Effy, numéro un du secteur. Nous nous chargeons également des travaux, dont nous garantissons la qualité, pour éviter des entreprises qui fraudent, des margoulins qui encaissent les primes et bâclent ou ne lancent même pas les chantiers. »
« Toutes ces aides de l’Etat ou venant des fournisseurs d’énergie sont de bonnes nouvelles, estime Nicolas Moulin, directeur de Primes Energie, mais attention aux effets d’aubaine et aux appels d’air où des opportunistes rarement compétents s’engouffrent, comme on en a vu beaucoup à propos de panneaux solaires, puis de fenêtres, de pompes à chaleur et, aujourd’hui, d’isolation des bâtiments par l’extérieur à l’aide de panneaux de polystyrène collés n’importe comment sur les murs et qui prennent l’eau… Nous les avons dénoncés et l’ANAH a rapidement réagi en diminuant les barèmes pour ce type de travaux et en multipliant les contrôles. »
> Lire aussi  Logement : « Une rénovation énergétique relève d’une véritable opération immobilière complexe »
« Toute subvention a un effet inflationniste sur les prix, surtout que les gains en énergie concrètement constatés sont plutôt faibles », avertit Matthieu Glachant, économiste à Mines ParisTech, dont l’étude de l’impact de ces travaux sur les consommations d’énergies, publiée en octobre 2019, a fait grand bruit.
A partir de l’analyse des factures de travaux effectués par 6 000 ménages et leurs consommations d’énergie pendant cinq ans, avant et après le chantier, M. Glachant a conclu à une diminution moyenne de la facture énergétique annuelle de… 8,29 euros par tranche de 1 000 euros investis, donc un retour sur investissement attendu d’ici 120 ans ! « Peu de gains financiers, donc, mais un confort accru, ce qui n’est pas négligeable », tempère M. Glachant qui s’étonne tout de même de l’absence d’autres enquêtes sérieuses sur les consommations énergétiques réelles des candidats à la rénovation.
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La fin des chaudières au fioul et au charbon
Barbara Pompili, ministre de la transition écologique et solidaire, a, le 27 juillet, à l’issue du conseil de défense écologique, annoncé la fin, à partir du 1er janvier 2022, des 3,5 millions de chaudières au fioul et au charbon. En cas de panne après cette date, leur remplacement sera obligatoire. Mme Pompili a également annoncé qu’une consommation de plus de 500 kilowatts-heure par mètre carré − soit au-delà de la note G, la plus mauvaise, du diagnostic de performance énergétique − deviendra, à partir de 2023, un critère d’indécence des logements, les interdisant de facto à la location.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/29/le-dispositif-maprimerenov-a-nouveau-elargi-a-tous-les-proprietaires-meme-les-plus-aises_6047544_3244.html <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/29/le-dispositif-maprimerenov-a-nouveau-elargi-a-tous-les-proprietaires-meme-les-plus-aises_6047544_3244.html>>
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2- A Strasbourg, les marchandises naviguent pour atteindre le centre-ville, AFP, 30/07/20, 12:00
Mathieu Noyer

Vêtements, lunettes, cartouches d'imprimante, fûts de bière, caisses de boissons... Depuis quelques semaines, ces marchandises de tous les jours sont livrées aux commerces du centre-ville de Strasbourg par voie fluviale puis vélos électriques.
Avec cette combinaison eau-vélo "innovante", Voies Navigables de France (VNF) entend proposer un "modèle de livraison verte, à faible émission de CO2".
Chaque matin, du lundi au vendredi, le parcours des marchandises débute dans un entrepôt niché au fond du port fluvial des bords du Rhin, dans une capitale alsacienne qui vient d'élire une maire écologiste.
Quelques salariés s'affairent à répartir les colis dans des caissons fermés et les boissons sur des palettes. Puis une grue les dépose à bord d'une barge qui rejoint en 27 minutes chrono le quai des Pêcheurs, sur l'Ill, la rivière qui borde le centre historique de Strasbourg, passant devant le Parlement européen. Un parcours sans bouchons, silencieux et très peu polluant : la barge est propulsée au gaz naturel.
Dès son accostage, des "vélos-carguistes" chargent les remorques de leurs deux-roues plutôt imposants tout en vérifiant les bons de commande et les destinataires : bars, restaurants, hôtels, magasins mais aussi adeptes de l'e-commerce.
Les caisses pèsent jusqu’à 180 kilos... d’où l’intérêt de l’assistance électrique. "Le contenu va de l’enveloppe de quelques grammes au fût de bière de 40 kilos", précise Jean-Sébastien Ohmann, chef d'orchestre de cette petite ruche en sa qualité de responsable d’exploitation de Urban Logistic Solutions (ULS), la société organisatrice des livraisons.
- Jusqu’à la cathédrale -
"On a décomposé le centre-ville en 17 zones. Le principe, c’est d'avoir une même caisse pour une ou quelques rues. En fonction de la course, on met 2 à 6 minutes pour rejoindre la place de la Cathédrale", précise-t-il.
"C'est à coup sûr moins effréné que chez Uber ou Deliveroo", remarque Félix qui, avec six collègues d'ULS, entame un ballet de vélo-cargos dans le vieux Strasbourg où il croisera les nombreux coursiers des messageries "ubérisées".
"La massification des volumes, c’est la clé pour notre solution de logistique fluviale urbaine du dernier kilomètre, car elle compense le surcoût du bateau par rapport à la camionnette", explique Thomas Castan, dirigeant-fondateur d’ULS.
- "L’équivalent de 150 camionnettes" - 
La société a remporté fin 2019 un appel à projets lancé par VNF avec le soutien de la ville de Strasbourg et de son agglomération. 
Interrompue au bout d'un mois par la crise sanitaire, la prestation fonctionne à plein régime depuis début juin. Seize tonnes sont livrées chaque jour, mais assure M. Castan, "les contacts commerciaux avancés" doivent aboutir avant la fin de l’année à 122 tonnes quotidiennes, "soit l’équivalent de tournées de 150 camionnettes". 
De plus, la barge ne repart pas à vide, puisqu'elle ramène au port les emballages et consignes des boissons.
La direction territoriale de Strasbourg de VNF souhaite "montrer qu'un tel service régulier peut fonctionner et être reproduit ailleurs, en alliant les avantages écologiques à un modèle économique solide", souligne Pierre des Roseaux, son directeur adjoint.
Avantage de ce mode de livraison : il est "sans contrainte horaire", fait-on valoir chez VNF, alors que la plupart des véhicules routiers sont interdits de séjour dès 10H30 dans le centre de Strasbourg, classé "zone à faibles émissions".
ULS, qui emploie 12 salariés, est en pourparlers "avec 12 autres villes en France, au Benelux et en Angleterre", selon M. Castan.
En France, le fluvial représentait 2,1 % du fret en France en 2016 selon le dernier bilan du ministère de l'Ecologie, contre 9,9 % pour le ferroviaire et 88 % pour la route.
<https://www.geo.fr/environnement/a-strasbourg-les-marchandises-naviguent-pour-atteindre-le-centre-ville-201421 <https://www.geo.fr/environnement/a-strasbourg-les-marchandises-naviguent-pour-atteindre-le-centre-ville-201421>>
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3- Fraudes à la rénovation énergétique en 2019 : la DGCCRF a sanctionné plus sévèrement, Actu-environnement, 30/07/20
Rachida Boughriet

En 2019, la Direction de la répression des fraudes a augmenté ses contrôles et sanctionné plus sévèrement les entreprises de la rénovation énergétique des logements. En cause, des pratiques déloyales observées même chez des entreprises labellisées RGE.
Le 27 juillet, la Direction de la répression des fraudes (DGCCRF) a publié son bilan d'activité 2019. L'an dernier, elle a contrôlé 469 établissements du secteur de la rénovation énergétique des logements (contre 352 en 2018) visés par des plaintes de particuliers. « Le développement des offres d'isolation à 1 euro s'est malheureusement accompagné de fraudes s'appuyant sur des campagnes massives et agressives de démarchage téléphonique »,a souligné Virginie Beaumeunier, Directrice générale de la DGCCRF. Pour rappel : en août dernier, l'institution avait reçu plus d'un millier de plaintes de particuliers visant des sociétés proposant des offres d'isolation thermique à un euro. La lutte contre le démarchage téléphonique abusif et la fraude aux travaux de rénovation énergétique ont d'ailleurs fait l'objet d'un plan gouvernemental lancé en novembre 2019.
>> Suite à lire à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/fraudes-renovation-energetique-dgccrf-entreprises-rge-anomalies-proces-verbaux-2019-35930.php4 <https://www.actu-environnement.com/ae/news/fraudes-renovation-energetique-dgccrf-entreprises-rge-anomalies-proces-verbaux-2019-35930.php4>>
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4- Tribune. Prime à la conversion et diesel, Collectif Air-Santé-Climat, 31/07/20

Notre collectif Air-Santé-Climat composé de médecins, de chercheurs et de responsables associatifs a pour objectif d’alerter sur l’impact de la pollution atmosphérique sur la santé et de proposer des solutions pour améliorer la qualité́ de l’air. Notre combat est celui de la vérité scientifique.
Cette tribune a été adressée à Madame la Ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili. La prime à la conversion rentrera en vigueur à compter du 3 août 2020.
Tribune. Le diesel est toujours éligible pour les personnes à revenus modestes (véhicule Crit’air 2, immatriculé après le 1er septembre 2019). 
Or, la décision du maintien de cette motorisation dans le nouveau dispositif nous apparait particulièrement surprenante et regrettable à double titre :
1- Le moteur diesel, y compris le plus moderne, est le principal émetteur :
– de NO2 (dioxyde d’azote), toxique pour les systèmes cardiovasculaire et respiratoire,
– de protoxyde d’azote, un gaz à effet de serre 300 fois plus puissant que le CO2,
– de carbone-suie, qui recouvre les monuments et les façades des bâtiments, et qui, en se déposant sur les glaciers, participe fortement au réchauffement climatique.
Il est par ailleurs émetteur de particules fines et ultrafines comportant de nombreux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) lourds « cancérogènes certains » (Centre International de Recherche sur le Cancer en 2012).
2 – Les véhicules à moteur diesel seront, à juste titre, interdits de circulation dans plusieurs métropoles françaises dès 2024 et 2025 (à Paris, à Strasbourg, à Grenoble…) et européennes (déjà en vigueur à Copenhague, à Oslo et Berlin; à Rome et Athènes en 2024; à Amsterdam et à Bruxelles en 2025…). 
Les acquéreurs de ces véhicules, encouragés dans ce choix par l’Etat, seront ainsi, à court terme, confrontés à d’importantes difficultés pour les revendre, avec la probabilité d’une forte dépréciation, et ne pourront plus les utiliser dans les villes et les métropoles dotées de zones à faibles émissions. 
Le véhicule diesel acquis au moyen de cette prime se révélera être en réalité une impasse et un fardeau financier pour des personnes qui se trouvent déjà en situation financière précaire.
Signataires : Professeur Isabella Annesi-Maesano, Directrice de recherche INSERM  / Directrice d’équipe labellisée INSERM et Sorbonne Université EPAR ; Docteur Mallory Guyon, Collectif Environnement Santé 74 ; Docteur Thomas Bourdrel, Collectif Strasbourg Respire ;  Docteur Gilles Dixsaut, Fondation du souffle contre les maladies respiratoires ; Docteur Pierre Souvet, Association Santé Environnement France (ASEF) ; Docteur Jean-Baptiste Renard, Directeur de recherche LPC2E-CNRS ; Guillaume Muller, association Val-de-Marne en Transition.
<https://www.asef-asso.fr/actualite/tribune-du-collectif-air-sante-climat-prime-a-la-conversion-et-diesel/ <https://www.asef-asso.fr/actualite/tribune-du-collectif-air-sante-climat-prime-a-la-conversion-et-diesel/>>
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5- Grèce : vent debout contre un complexe touristique de luxe à Corfou, AFP, 01/08/20, 11:00
John Hadoulis

Sur l'île grecque de Corfou, une coalition improbable de riches propriétaires, de militants écologistes et d'habitants en colère a vu le jour après le lancement officiel d'un complexe touristique de luxe, en juillet, dans une forêt vierge et préservée.
La propriété de Kassiopi d'une valeur de 120 millions d'euros est située dans une forêt de pins Erimitis, dans une des zones les plus préservées de l'île près des côtes albanaises. 
Le fonds d'investissement new-yorkais NCH Capital, qui a obtenu les titres de propriété en 2016, a prévu de construire un hôtel cinq étoiles de 90 chambres, des résidences de luxe et une marina. 
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitstotakis s'était déjà attiré les foudres d'écologistes pour avoir encouragé des investissements dans des zones naturelles protégées. 
Parmi ces projets, l'exploration en hydrocarbures en mer Ionienne riche en faune marine, ainsi que la promotion de parcs éoliens sur les îles grecques. 
Mais cette fois, le projet déplaît également à de riches propriétaires de Corfou. 
- "Un désastre total" -
Lors de sa visite à Corfou le 11 juillet pour inaugurer le projet Kassiopi, Kyriakos Mitsotakis a dû faire face à l'opposition surprenante d'un des propriétaires les plus prospères de l'île, le financier britannique Nathaniel Rothschild, membre de la célèbre famille de banquiers. 
Dans deux tweets, M. Rothschild a qualifié le projet de "désastre total" qui va ramener Corfou au "développement de masse des années 1970" et ne "rien apporter à l'économie locale". 
Le financier y affirme que la côte préservée d'Erimitis risque la "destruction" et ajoute que "Mitsotakis est insensé de défendre ce projet". 
Le financier britannique Ben Goldsmith, frère du ministre conservateur Zac Goldsmith, est un autre opposant notable. 
Lieu de villégiature privilégiée de riches familles comme les Agnelli en Italie, le nord-est de Corfou a été renommé par les médias britanniques "Kensington-sur-mer". 
Un groupe d'environ 200 propriétaires britanniques à Corfou a appelé Kyriakos Mitsotakis à faire marche arrière. 
"Construire un hôtel du type de celui qui est proposé, dans cet écosystème préservé et historique, avec les dégâts qui en résulteraient sur la faune sauvage, la mer et la forêt naturelle, serait un affront pour tous ceux qui se préoccupent de l'environnement", a écrit l'an dernier au Premier ministre l'association des propriétaires de Corfou. 
Ils ont averti d'une possible "désapprobation généralisée parmi les amis de la Grèce à travers le monde". 
D'autres critiquent le prix trop bas - 23 millions d'euros - pour une concession de 99 ans dans la forêt vierge avec vue époustouflante sur la mer. 
L'appel d'offres pour Kassiopi avait été lancé par l'agence grecque de privatisation en 2012. 
Il avait reçu l'aval des services archéologiques et forestiers du pays et l'avait emporté face à une douzaine de plaintes devant les tribunaux.
Le Conseil d'Etat, la plus haute cour administrative en Grèce qui règle les contentieux environnementaux, a lui aussi approuvé le projet. 
Les travaux ont commencé en juin par la destruction d'un ancien poste d'observation de la marine. 
- "C'est bon pour Corfou" -
Lors de sa visite, Kyriakos Mitsotakis a estimé que le projet était "bon pour Corfou et pour le pays". 
Il a ajouté que la Grèce avait "besoin" d'un tourisme de haut niveau qui "valorise" les territoires et "respecte" l'environnement. 
Le gouvernement estime que le projet créera 1.000 emplois pendant la phase de construction et 500 durant son fonctionnement. 
Sur les 49 hectares, il assure que seulement 7% serait construit, et ce avec une architecture bioclimatique et des systèmes anti-incendie et de dessalement de l'eau de mer pour l'irrigation. 
Et les espaces verts et la plage resteront publics, a précisé NCH Capital. 
Le Premier ministre juge qu'un développement encadré des espaces naturels selon des règles strictes est préférable que de "ne rien faire". 
"Dans de nombreux cas, les terres inutilisées n'incitent pas à protéger l'environnement", a-t-il déclaré. 
Le conseil municipal aussi est fermement opposé au projet, le maire du nord de l'île ayant même participé à une manifestation. 
En revanche, la gouverneure régionale de Corfou y est favorable, estimant que la Grèce doit regagner "la confiance des investisseurs".
<https://www.geo.fr/environnement/grece-vent-debout-contre-un-complexe-touristique-de-luxe-a-corfou-201460 <https://www.geo.fr/environnement/grece-vent-debout-contre-un-complexe-touristique-de-luxe-a-corfou-201460>>
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6- Les Emirats arabes unis démarrent la première centrale nucléaire du monde arabe, Le Monde avec AFP, 01/08/20, 15h46

Lorsqu’ils seront pleinement opérationnels, les quatre réacteurs auront la capacité de produire environ 25 % des besoins du pays, déjà riche en pétrole. 
Les Emirats arabes unis sont entrés samedi 1er août dans le club des pays utilisant l’énergie nucléaire civile avec la mise en service de leur centrale de Barakah, la première du monde arabe.
« Nous annonçons aujourd’hui que les Emirats arabes unizs ont procédé, avec succès, à la mise en service du réacteur numéro un de la centrale de Barakah », a tweeté cheikh Mohammed Ben Rachid Al-Maktoum, premier ministre des Emirats et souverain de Dubaï.
« C’est un moment historique pour les Emirats dans leur objectif de fournir une nouvelle forme d’énergie propre à la nation », a commenté Hamad Alkaabi, représentant des Emirats auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), saluant également le « succès » du démarrage de l’installation.
> Lire aussi  « Le nucléaire est devenu un péril parmi tant d’autres » : la lutte contre l’atome ne fait plus recette
Les Emirats avaient annoncé le 17 février avoir donné le feu vert au démarrage de la centrale après une série d’essais et en avoir confié l’exploitation à Nawah Energy Compagny. Cette entreprise fondée en 2016 doit exploiter et entretenir à terme les quatre réacteurs de la centrale située dans le nord-ouest du pays. « C’est une nouvelle étape dans notre marche vers le développement de l’énergie nucléaire pacifique », s’était alors réjoui Mohammed Ben Zayed Al-Nahyane, prince héritier d’Abou Dhabi.
L’installation a été construite par un consortium mené par Emirates Nuclear Energy Corporation (ENEC) et par le sud-coréen Korea Electric Power Corporation, pour un coût estimé à 24,4 milliards de dollars. Le premier des quatre réacteurs devait être mis en service fin 2017 mais la date de démarrage a été reportée à plusieurs reprises pour satisfaire, d’après les responsables, aux conditions légales de sécurité.
Une « menace pour la paix régionale » selon le Qatar
Lorsqu’ils seront pleinement opérationnels, les quatre réacteurs auront la capacité de produire 5 600 mégawatts d’électricité, soit environ 25 % des besoins des Emirats arabes unis, pays riche en pétrole. L’ENEC, entreprise publique, a annoncé en décembre que le chargement du combustible nucléaire dans le réacteur aurait lieu au cours du premier trimestre 2020.
L’Etat fédéral composé de sept émirats compte une population de 9,3 millions d’habitants, dont environ 80 % d’expatriés. Les besoins en électricité sont croissants en raison notamment de l’utilisation de la climatisation durant les étés caniculaires.
Les responsables émiratis ont insisté sur le caractère « pacifique » de leur programme nucléaire et assurent qu’il ne contient aucun volet militaire, dans un contexte de tensions régionales accrues. « Les Emirats restent attachés aux normes les plus élevées de sécurité et de non-prolifération nucléaires ainsi qu’à une coopération solide et continue avec l’AIEA et les partenaires nationaux et internationaux », avait souligné en février Hamad Alkaabi. Le pays a accueilli plus de quarante missions internationales et inspections de l’AIEA et de l’Association mondiale des exploitants nucléaires depuis 2010.
Mais le Qatar voisin considère la centrale de Barakah comme une « menace pour la paix régionale ». Comme plusieurs de ses alliés, dont l’Arabie saoudite, Abou Dhabi est en froid diplomatique avec le Qatar, avec lequel il n’entretient plus de relations officielles depuis juin 2017.
Abou Dhabi entretient aussi des liens tendus avec Téhéran, par ailleurs lourdement sanctionné par la communauté internationale à cause de son programme nucléaire controversé jusqu’à la signature d’un accord avec les grandes puissances mondiales en 2015 à Vienne. Mais Washington s’est retiré unilatéralement de cet accord en mai 2018, rétablissant plusieurs trains de sanctions contre l’Iran. Ce dernier a en conséquence repris notamment l’enrichissement d’uranium en septembre 2019 sur son site de Natanz.
Située sur la côte, Barakah n’est donc séparée de l’Iran, qui lui fait face, que par les eaux du Golfe. Grand allié des Emirats, les Etats-Unis mènent une politique de « pression maximale » contre la République islamique, accusée de semer le trouble dans la région.
> Lire aussi  Les regards se tournent vers Israël après l’incident sur le site nucléaire iranien de Natanz
<https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/01/les-emirats-arabes-unis-demarrent-la-premiere-centrale-nucleaire-du-monde-arabe_6047918_3210.html <https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/01/les-emirats-arabes-unis-demarrent-la-premiere-centrale-nucleaire-du-monde-arabe_6047918_3210.html>>
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7- Enquête "Le retour des communs" (6/6). Les « communs urbains », graines de démocratie locale, Le Monde, maj le 02/08/20 à 11h26
Claire Legros

« Le retour des communs » (6/6). Dans les villes confrontées à la crise climatique et à l’augmentation des inégalités sociales, des initiatives citoyennes se multiplient pour gérer en commun et à l’échelle locale des ressources essentielles. Elles renouvellent l’action publique, mais à certaines conditions.
C’est un concept né dans les campagnes et qui investit désormais les villes. Si l’histoire des « communs » s’enracine dans les prés et les forêts que se partageaient les paysans au Moyen Age, afin de garantir équitablement l’accès aux ressources, la notion fait aujourd’hui l’objet de multiples expériences au cœur des cités. Qu’il s’agisse de jardins partagés, de tiers-lieux, de dispositifs d’habitat participatif, de gestion collective de l’eau ou de l’énergie, un foisonnement d’expériences et de pratiques s’en réclament.
Alors que les notions de souveraineté et d’autonomie s’invitent dans le débat post-Covid-19, l’idée de « commun » est aussi de plus en plus sollicitée par les acteurs chargés de l’aménagement de la ville, au risque de devenir un fourre-tout bien pratique mais parfois vide de sens.
Les sciences sociales s’attachent ces dernières années à mieux cerner les contours et les enjeux de cette notion qui interpelle « aussi bien les cadres institutionnels et les modèles de la gouvernance urbaine que les outils de l’urbanisme », estime Claire Brossaud, sociologue associée au laboratoire EVS-LAURE, qui a coordonné, en juin 2019, un numéro de la revue Métropolitiques sur le sujet.
Gestion partagée de ressources essentielles
Selon la définition de la politiste américaine Elinor Ostrom, un commun s’organise autour de trois éléments : il y faut une réserve de ressources, une communauté d’habitants et des règles de gouvernance que se fixe le collectif pour répartir les droits d’accès et d’usage aux ressources.
Les communs urbains n’échappent pas à la règle. Alors que les villes sont confrontées à l’urgence de la crise climatique et à l’augmentation des inégalités sociales, la gestion partagée de ressources essentielles, telles que l’eau, l’énergie, l’espace ou l’alimentation quotidienne des citadins, est au cœur de ces nouvelles formes d’implication citoyenne qui, à l’échelle locale, cherchent à produire et à consommer autrement.
Dans des zones où le foncier est devenu un bien rare, une large part des initiatives s’attache ainsi à le partager de façon plus équitable. Les idées ne manquent pas et font preuve d’une certaine ingéniosité juridique.
Des friches et des bâtiments industriels sont devenus des lieux d’expérimentations de la cogestion, où des groupes d’habitants s’organisent pour administrer l’espace au plus près des besoins des riverains. A Montréal (Québec), des résidents du quartier Pointe-Saint-Charles ont ainsi investi en 2003 un ancien entrepôt de la compagnie ferroviaire canadienne, afin d’y empêcher l’implantation d’un casino. Après une occupation de plusieurs années, le « bâtiment 7 » appartient désormais officiellement au collectif de riverains, qui en répartit les droits d’usage. Une dizaine de commerces de proximité y sont hébergés.
> Lire aussi Anne Latendresse : « A Montréal, les “tables de quartier” font vivre la participation citoyenne »
D’autres communs visent à faciliter l’accès au logement, comme les « Community Land Trusts » (« fondations pour le partage du sol »), nés dans les milieux activistes antiségrégationnistes aux Etats-Unis dans les années 1970, et qui se développent depuis dix ans en Europe, en Amérique du Sud et en Afrique, avec le soutien des Nations unies.
Là encore, le dispositif repose sur une dissociation de la propriété du foncier et de ses usages : une fondation à but non lucratif, financée par des particuliers et gérée de façon participative, achète le sol, qu’elle met à disposition de familles à bas revenus : les habitants sont propriétaires de leur logement, mais le terrain appartient à la fondation, ce qui permet d’éviter la spéculation sur le foncier qui chasse souvent les plus pauvres de leur quartier.
En France, des expériences foncières citoyennes − Villages Vivants dans la Drôme, Base Commune − commencent à voir le jour pour redynamiser les rez-de-chaussée à l’abandon dans les centres-villes. Ces offices de foncier solidaires (OFS) s’appuient sur la notion de « commun » pour financer, grâce à l’épargne des habitants et à des financements publics et privés, des projets d’acquisition de boutiques, avec pour objectif d’y installer des commerces de proximité à impact social. Dans ce dispositif, le rez-de-chaussée est considéré, non plus comme un enjeu économique, mais comme un « bien commun ».
> Lire aussi Posséder la terre en « commun » pour mieux la protéger
Critique sociale d’un nouveau type
Au-delà de la protection des ressources, ces expériences renouvellent aussi la participation citoyenne au débat démocratique. « Il n’y a pas de lieu commun sans gouvernement commun », constate ainsi la philosophe Joëlle Zask, qui s’est intéressée à la gouvernance des jardins partagés dans La Démocratie aux champs (La Découverte, 2016).
« Un commun n’a rien à voir avec un kolkhoze », prévient la philosophe, pour qui « la valeur démocratique d’un bien cogéré dépend de la liberté d’action qu’il laisse à chaque individu dans le cadre du collectif ». Ainsi les membres d’un jardin partagé disposent chacun d’une parcelle qu’ils peuvent cultiver comme bon leur semble, mais ils doivent s’entendre pour gérer et partager le matériel, l’eau ou le compost. « Il se construit là une communauté d’individus qui se reconnaissent égaux entre eux, et développent une conscience collective », assure la philosophe.
> Lire aussi A Châteauneuf-sur-Loire, la solidarité comme alternative à la fin du monde
Les communs, leviers de démocratie locale ? Le glissement sémantique récent entre « bien commun » et « commun » dans le débat public a mis l’accent sur la gouvernance plus que sur la ressource. Entre le contrôle par la collectivité et les mécanismes du marché, ces expériences, « souvent liées à des luttes locales, ouvrent la voie à une démocratie délibérative et conflictuelle, mise en œuvre par les acteurs eux-mêmes », constatent Pierre Dardot et Christian Laval, auteurs notamment de Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle (La Découverte, 2014).
Le concept est « porteur de dynamiques sociales et d’un “agir politique” », affirme Claire Brossaud qui y voit l’amorce « d’une critique sociale d’un nouveau type, fondée sur le faire – et plus précisément sur le faire ensemble –, plutôt que sur le seul débat d’idées ». Pour la sociologue, les communs urbains s’inscrivent dans une « recherche d’alternatives aux logiques néolibérales qui, en privatisant des pans entiers de la ville, multiplient les inégalités d’accès aux ressources ».
> Lire aussi Le municipalisme ou la commune au pouvoir
De fait, en questionnant le rapport du citoyen à sa ville, la notion bouscule et transforme aussi l’action publique et le gouvernement de la cité.
Pour Cécile Diguet, directrice à l’Institut Paris Région, les communs sont même « en passe de devenir un outil de projet incontournable pour imaginer et renouveler une partie de la production urbaine, tout en apportant une réponse à des besoins sociaux insatisfaits ». Pour l’urbaniste chargée de conseiller les collectivités franciliennes sur l’aménagement du territoire, « les acteurs publics peuvent accompagner ces initiatives afin de les aider à dénouer les nœuds techniques. Cela suppose qu’ils acceptent de perdre un peu de contrôle, et de faire confiance aux citoyens souvent considérés comme porteurs d’intérêts particuliers. Or on voit bien aujourd’hui qu’ils sont aussi les garants de l’intérêt général ».
Partenariats public-commun
Quelle peut être la place de l’acteur public face à de telles initiatives ? Les chercheurs du LabGov (Laboratory for the Governance of the city as a Commons), basé en Italie et aux Etats-Unis, ont analysé comment des « partenariats public-commun » facilitent l’implication des citoyens. Barcelone, Madrid, Gand (Belgique) ou Montréal sont régulièrement citées en exemple.
> Lire aussi A Barcelone, un modèle original de « commun numérique »
Mais c’est sans doute dans les villes italiennes que le débat sur les communs a renouvelé le plus profondément l’action publique, après qu’en 2007 la commission Rodota [du nom de Stefano Rodota (1933-2017), parlementaire italien] a défini les « biens communs » comme « contribuant aux droits fondamentaux et au libre développement de la personnalité humaine ». A Bologne, un « règlement pour l’administration partagée des communs urbains » permet depuis 2014 aux habitants de candidater pour gérer un espace ou un bâtiment public, le projet étant évalué sur la base de l’intérêt général. La charte a donné lieu à près de 500 pactes tiers-lieux, boutiques solidaires… − impliquant environ 10 000 citoyens. Elle est aujourd’hui ratifiée par plus d’une centaine de communes italiennes.
Pour autant, l’articulation public-commun reste délicate et doit éviter deux écueils. L’implication citoyenne ne peut remplacer les institutions publiques, au risque de conduire à un désengagement de l’Etat social, par exemple par souci d’économie. « Tout dans la ville n’a pas vocation à devenir un commun », souligne l’urbaniste Cécile Diguet.
Un autre écueil est la possible récupération de l’engagement citoyen à des fins de valorisation commerciale du territoire. Pour Claire Brossaud, c’est le cas dans certaines opérations d’urbanisme transitoire qui produisent à terme gentrification et plus-value foncière, lorsque des collectivités font appel à des acteurs sociaux et culturels pour occuper provisoirement des friches industrielles. « Un lieu ouvert n’est pas forcément un commun, affirme la sociologue. On peut se retrouver dans une situation de délégation de service public assez classique où l’occupation temporaire est un moyen de développer des affaires. C’est la gouvernance autogérée qui fait la différence. »
> Lire aussi Judith Rochfeld : « Les citoyens obligent leur gouvernement à réintégrer les communs en politique »
On le voit, loin d’être une solution clé en main aux crises contemporaines, le commun se construit pas à pas, et reste une notion complexe à mettre en œuvre, dans les villes comme ailleurs. Mais il y constitue aussi un terreau fertile pour y semer les graines d’une transition sociale, écologique et démocratique à l’échelle locale.
<https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2020/08/01/les-communs-urbains-graines-de-democratie-locale_6047869_3451060.html <https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2020/08/01/les-communs-urbains-graines-de-democratie-locale_6047869_3451060.html>>
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« Le retour des communs », une série en 6 épisodes
• Judith Rochfeld « Les citoyens obligent leur gouvernement à réintégrer les communs en politique » <https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2020/07/27/judith-rochfeld-les-citoyens-obligent-leur-gouvernement-a-reintegrer-les-communs-en-politique_6047365_3451060.html>
• Après la crise, les communs numériques en quête de reconnaissance <https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2020/07/28/apres-la-crise-les-communs-numeriques-en-quete-de-reconnaissance_6047455_3451060.html>
• Vaccins et médicaments : la longue marche vers des « communs de la santé » <https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2020/07/28/apres-la-crise-les-communs-numeriques-en-quete-de-reconnaissance_6047455_3451060.html> 
• Posséder la terre en « commun », pour mieux la protéger <https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2020/07/30/posseder-la-terre-en-commun-pour-mieux-la-proteger_6047648_3451060.html>
• L’aventure citoyenne des semences paysannes, « commun » nourricier <https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2020/07/31/l-aventure-citoyenne-des-semences-paysannes-commun-nourricier_6047785_3451060.html>
• Les communs urbains, graines de démocratie locale <https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2020/08/01/les-communs-urbains-graines-de-democratie-locale_6047869_3451060.html>
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8- [Bonne nouvelle] Le Japon envisage d'arrêter 100 vieilles centrales à charbon d'ici 2030, Novethic, 02/08/20
La Rédaction avec AFP

Le gouvernement japonais s'est engagé début juillet à étudier des mesures concrètes pour réduire sa dépendance énergétique au charbon d'ici 2030, alors que des médias ont annoncé qu'il prévoyait d'arrêter 100 vieilles centrales à charbon d'ici cette date.
Le ministre de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie Hiroshi Kajiyama a déclaré avoir demandé à ses services d'élaborer des propositions pour "arrêter les centrales à charbon inefficaces et faire des énergies renouvelables une source d'électricité majeure". Parmi les options envisagées figure un durcissement des réglementations pour faire en sorte que des anciennes centrales à charbon du pays soient arrêtées d'ici 2030, a-t-il ajouté.
Le ministre a cependant refusé de donner un objectif chiffré. Le quotidien Yomiuri Shimbun avait annoncé jeudi que le gouvernement prévoyait, d'ici 2030, de fermer 100 des 114 centrales à charbon du pays construites avant le milieu des années 1990, les plus polluantes. Au total, 140 centrales à charbon sont actuellement en activité dans l'archipel, générant près d'un tiers de l'électricité du pays, et la construction d'une dizaine de nouvelles est en projet.
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/energie/energies-fossiles/isr-rse/bonne-nouvelle-le-japon-envisage-d-arreter-100-vieilles-centrales-a-charbon-d-ici-2030-148767.html <https://www.novethic.fr/actualite/energie/energies-fossiles/isr-rse/bonne-nouvelle-le-japon-envisage-d-arreter-100-vieilles-centrales-a-charbon-d-ici-2030-148767.html>>
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9- L'éolien offshore décolle dans le monde, Actu-environnement, 05/08/20
Agnès Sinaï  

Avec un taux de croissance de près de 24% par an depuis 2013, les capacités mondiales de l'éolien en mer devraient être multipliées par cinq d'ici à 2030. En France, l'horizon semble s'éclaircir pour la filière
Avec 6,1 gigawatts (GW) de nouvelles capacités installées, 2019 constitue une nouvelle année record pour l'éolien en mer, dont les capacités installées ont atteint 29,1 GW fin 2019, selon le dernier rapport du Global Wind Energy Council (GWEC). Les prévisions sont équivalentes pour 2020, malgré les répercussions du coronavirus sur l'investissement global dans l'énergie, en baisse de 20% selon l'Agence internationale de l'énergie.
Le marché mondial de l'éolien offshore a progressé de 24% par an en moyenne depuis 2013, et reste dominé à 75% par l'Europe, qui vise un objectif de 450 GW installés en 2050. Mais les autres continents accélèrent : le GWEC prévoit 23 GW de nouvelles capacités installées en Amérique du Nord et 52 GW en Chine d'ici 2030.
Aucune turbine offshore en France
Avec 16,6 GW d'éolien (non offshore) installé, aucune turbine offshore posée et une seule turbine flottante (au Croisic), la France "a pris du retard dans le boom de l'éolien offshore", selon le GWEC mais la situation est en passe de s'améliorer. Deux parcs d'environ 500 MW, issus du premier appel d'offres pour l'éolien en mer, devraient voir le jour en 2022 à Saint-Nazaire et à Saint-Brieuc. Les projets du deuxième appel d'offres ne seront lancés que vers 2023-2024.
Ces retards s'expliquent principalement par l'opposition du public et de l'industrie de la pêche. En outre, la baisse des prix de l'éolien offshore sur le marché des enchères a déclenché des réductions tarifaires rétroactives. Des conditions plus favorables en 2019 ont permis au consortium EDF - Innogy - Enbridge de remporter un projet de 600 MW au large de Dunkerque sur la base d'un prix de 44 euros par mégawattheure (MWh).
>> Suite à lire à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/eolien-offshore-decollage-35943.php4 <https://www.actu-environnement.com/ae/news/eolien-offshore-decollage-35943.php4>>
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10- La bonne fortune des compagnies aériennes low cost, Le Monde, 06/08/20, 09h45
Guy Dutheil

Alors que les compagnies aériennes traditionnelles souffrent toujours des conséquences de la pandémie de Covid-19, notamment sur le long courrier, leurs concurrentes à bas coûts résistent bien. 
Pour les grandes compagnies régulières, telles Air France, British Airways ou encore Lufthansa, c’est la double peine. Non seulement leurs économies ont été mises à mal pour plusieurs années par la pandémie mais en plus elles voient leurs plus sérieuses rivales, les compagnies à bas coûts, redresser la tête bien plus rapidement que prévu. Les unes après les autres, Wizz Air, Ryanair et enfin easyJet ont montré leur résistance à la crise.
C’est la compagnie low cost hongroise Wizz Air qui a ouvert le bal. Début juin, à l’occasion de la publication de ses résultats annuels, elle a annoncé un bénéfice net de 292 millions d’euros. Mieux, la compagnie anticipe déjà un résultat encore supérieur en 2021. Elle prévoit que son bénéfice devrait s’établir entre 320 millions et 350 millions d’euros.
> Lire aussi  Air France abandonne Morlaix sur le tarmac
Ces solides performances donnent des ailes à Wizz Air. Elle veut profiter de sa bonne fortune pour se développer. Elle a demandé la fin du moratoire sur les créneaux d’atterrissages et de décollages. Ces fameux « slots » très recherchés dans certains aéroports très encombrés. Wizz Air voudrait remettre en vigueur la règle du « use-it-or-lose-it » (utilise le créneau ou tu le perds). En temps normal quand une compagnie n’utilise pas ses créneaux horaires ils sont remis au pot pour que d’autres puissent les reprendre.
Une barrière
Cette disposition a été suspendue par Bruxelles à cause de la crise du coronavirus qui a presque totalement stoppé l’activité des compagnies aériennes pendant plusieurs mois. Maintenant que le trafic reprend, Wizz Air estime que le moratoire ne se justifie plus. Au contraire, la compagnie hongroise considère que son maintien est une barrière à l’entrée de certains aéroports très recherchés comme celui de Gatwick dans la banlieue de Londres.
Outre Wizz Air, Ryanair a aussi fait montre de résultats solides. Le groupe a certes connu, d’avril à juin, le plus mauvais trimestre de son histoire, avec une perte de 185 millions d’euros, mais il a fait mieux que prévu. Mercredi 5 août, la compagnie irlandaise a annoncé que son trafic était, au mois de juillet, en baisse de 70 % par rapport à 2019. Elle a tout de même transporté 4,4 millions de passagers contre 14,8 millions il y a un an.
Pendant que les low cost reprennent un peu de couleurs, les compagnies régulières sont toujours engluées dans la crise. Pour preuve, mercredi, Lufthansa a annoncé quelque 3,6 milliards de pertes pour le premier semestre, avec une chute de 96 % des passagers transportés. Air France connaît le même trou d’air, avec un repli de 95,6 % de ses passagers. D’ailleurs, il a décidé de ne plus publier les données de son trafic mensuel. Au deuxième trimestre, l’entreprise nationale n’a transporté que 1,2 million de passagers contre 27,8 millions pendant la même période il y a un an. En trois mois, elle aura transporté près de quatre fois moins de passagers que Ryanair pour le seul mois de juillet.
Bonne surprise
Après Wizz Air et Ryanair, c’est easyJet qui a signalé des indicateurs meilleurs qu’espérés. Avec les départs en vacances, la compagnie britannique a eu la bonne surprise d’accueillir plus de passagers qu’elle n’en attendait. « Parmi les points encourageants nous constatons également un niveau de demande plus élevé et des taux de remplissage de 84 % en juillet avec des destinations telles que Faro et Nice, toujours très demandées », a déclaré Johan Lundgren, directeur général d’easyJet. Et ce n’est pas fini ! La période estivale s’annonce très profitable pour la compagnie à bas coûts.
> Lire aussi  Crise sanitaire : la reprise au ralenti des compagnies aériennes
« Nos réservations pour le reste de l’été sont meilleures qu’initialement prévu et nous avons par conséquent décidé de faire voler près de 40 % de nos capacités au cours du 4e trimestre. Cette hausse nous permettra d’offrir davantage d’opportunités aux familles ou amis de se retrouver au cours de congés tant attendus », se frotte les mains M. Lundgren. Surtout, easyJet a réussi à moins dépenser de cash qu’elle ne le redoutait au deuxième trimestre. Alors qu’elle tablait sur une perte d’un milliard de livres (environ 1,1 milliard d’euros), elle a limité la casse à 833 millions d’euros. Pour réduire ses coûts, la compagnie britannique prévoit notamment de supprimer 30 % de ses effectifs l’an prochain, soit près de 4 500 postes.
Le retour plus rapide à meilleure fortune des low cost s’explique. Consacrées exclusivement au moyen-courrier, ces compagnies bénéficient de la réouverture des frontières au sein de l’espace Schengen. Tout l’inverse des compagnies régulières dont l’économie dépend essentiellement du long-courrier encore pratiquement à l’arrêt.
Seul bémol, easyJet qui s’était diversifiée dans le voyage d’affaires a vu ses recettes pâtir du repli de ces passagers à haute contribution. Aux 3,9 milliards d’euros de trésorerie de sa rivale Ryanair elle ne peut opposer « que » 2,4 milliards d’euros en comptant les 663 millions d’euros (600 millions de livres) accordés par les autorités britanniques.
> Lire aussi  Pour le trafic aérien, le retour à la normale ne se fera pas avant 2024
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/08/06/la-bonne-fortune-des-compagnies-aeriennes-low-cost_6048272_3234.html <https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/08/06/la-bonne-fortune-des-compagnies-aeriennes-low-cost_6048272_3234.html>>
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11- Un navire transportant près de 4 000 tonnes d’hydrocarbures échoué au large de l’île Maurice, Le Monde avec AFP, 07/08/20, 14h27

Une coulée noire s’échappant du vraquier échoué sur un récif depuis le 25 juillet pouvait être observée jeudi, alors qu’il a commencé à s’affaisser sur l’arrière et à prendre l’eau. 
L’île Maurice a annoncé, jeudi 6 août, que des hydrocarbures s’écoulaient d’un vraquier échoué sur un récif depuis la fin juillet sur la côte sud-est de l’île, faisant craindre une catastrophe écologique.
Le ministère mauricien de l’environnement a expliqué dans un communiqué avoir été informé, jeudi, de l’existence d’une « fissure dans le navire MV Wakashio » et d’une « fuite d’hydrocarbures ». Il a demandé au public de ne pas s’aventurer sur les plages et dans les lagons alentours.
Une coulée noire s’échappant du vraquier échoué sur un récif depuis le 25 juillet pouvait être observée jeudi, alors qu’il a commencé à s’affaisser sur l’arrière et à prendre l’eau. Le bateau, appartenant à un armateur japonais mais battant pavillon panaméen, voyageait à vide mais transportait 200 tonnes de diesel et 3 800 tonnes d’huile lourde pour sa propre consommation, selon la presse locale. Son équipage a été évacué.
> Lire aussi  Dix ans après l’explosion de Deepwater Horizon : « La marée noire a causé des dégâts permanents »
Demande d’aide aux autorités françaises de La Réunion
Il est échoué sur la pointe d’Esny, une zone humide bénéficiant du label de protection Ramsar, comme le parc marin de Blue Bay proche et lui aussi menacé. Ces deux sites ont été protégés par des systèmes antipollution, a précisé le ministère.
« Nous sommes dans une situation de crise environnementale », a reconnu le ministre mauricien de l’environnement, Kavy Ramano. « C’est la première fois que nous sommes confrontés à une catastrophe pareille et nous ne sommes pas suffisamment équipés pour traiter ce problème », a ajouté le ministre de la pêche, Sudheer Maudhoo. Le gouvernement mauricien s’est donc notamment tourné vers les autorités françaises de l’île de La Réunion voisine pour obtenir de l’aide, a-t-il précisé.
Selon les deux ministres, toutes les tentatives pour stabiliser le navire ont échoué en raison de mauvaises conditions en mer. Les efforts pour pomper les hydrocarbures se sont également jusqu’ici révélés infructueux.
Les écologistes craignent que le bateau ne finisse par se briser, ce qui pourrait entraîner une fuite encore plus importante d’hydrocarbures et des dommages colossaux en mer et sur le littoral.
Très prisée pour ses lagons et ses plages paradisiaques, l’île Maurice est un haut lieu du tourisme international.
> Lire aussi  Île Maurice, à l’est de l’Éden
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/07/un-navire-transportant-pres-de-4-000-tonnes-d-hydrocarbures-echoue-au-large-de-l-ile-maurice_6048387_3244.html <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/07/un-navire-transportant-pres-de-4-000-tonnes-d-hydrocarbures-echoue-au-large-de-l-ile-maurice_6048387_3244.html>>
Sur le même sujet : 
> Marée noire à Maurice : La France déploie "des équipes et du matériel depuis La Réunion" (Macron) <https://information.tv5monde.com/info/maree-noire-maurice-la-france-deploie-des-equipes-et-du-materiel-depuis-la-reunion-macron>, AFP, 08/08/20, 12:00
> « La biodiversité est en péril, il y a urgence d’agir » : la France annonce une aide contre la marée noire à Maurice <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/08/lorsque-la-biodiversite-est-en-peril-il-y-a-urgence-d-agir-la-france-annonce-une-aide-contre-la-maree-noire-a-maurice_6048485_3244.html>, Le Monde avec AFP maj le 09/08/20 à 04h54
> Ile Maurice : des habitants se mobilisent pour protéger la côte face à la menace de marée noire <https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/maurice/ile-maurice-des-habitants-se-mobilisent-pour-proteger-la-cote-face-a-la-menace-de-maree-noire_4070817.html>, France info avec AFP, 09/08/20, 18:19
> Marée noire : le bateau échoué à l'île Maurice menace de se briser, <https://information.tv5monde.com/info/maree-noire-le-bateau-echoue-l-ile-maurice-menace-de-se-briser-370460> AFP, 09/08/20, 22:00
> Ile Maurice : Des milliers de personnes se mobilisent contre la menace de marée noire <https://www.20minutes.fr/monde/2836859-20200809-ile-maurice-milliers-personnes-mobilisent-contre-menace-maree-noire>, 20 Minutes avec AFP, maj le 10/08/20 à 11h22
> Maurice : course contre-la-montre pour pomper le carburant du bateau échoué <https://information.tv5monde.com/info/maurice-course-contre-la-montre-pour-pomper-le-carburant-du-bateau-echoue-370540>, AFP, 10/08/20, 19:00
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12- Le New Hampshire devient le premier Etat américain à autoriser la circulation de... voitures volantes, Clubic, 08/08/20, 11h11
Stéphane Ficca

L'Etat du New Hampshire, aux Etats-Unis, est d'ores et déjà prêt à réguler la circulation des voitures volantes.
Une commission va en effet se charger d'étudier ces engins hybrides, capables de circuler au sol, comme dans les airs.
> Lire aussi : Hyundai et Uber vont travailler ensemble sur un projet de taxis volants
Des voitures volantes dans le New Hampshire ?
Un projet de loi signé par le gouverneur du New Hampshire, vient de permettre de créer une commission en charge des futures « voitures volantes ». Evidemment, on ne verra pas tout de suite des DS volantes, comme celles du film Fantomas dans les années 60, ni une circulation aérienne comme dans Le 5ème Elément.
Néanmoins, un brin futuriste, le texte stipule notamment qu'il sera « impératif de décoller et d’atterrir sur une piste d’atterrissage appropriée, et il sera interdit de décoller et d’atterrir à partir d’une voie publique, sauf en cas d’urgence ».
S'il ne s'agit pas de permettre aux voitures volantes de circuler librement dans le New Hampshire dans les semaines à venir, le projet de loi vise à fournir une première réglementation en prévision de l'arrivée (un jour peut-être) de ces engins hybrides. Rappelons que les premiers prototypes ont été mis au point au début des années 1900…
>> Suite à lire à :
<https://www.clubic.com/mag/transports/actualite-7975-le-new-hampshire-devient-le-premier-etat-americain-a-autoriser-la-circulation-de-voitures-volantes.html <https://www.clubic.com/mag/transports/actualite-7975-le-new-hampshire-devient-le-premier-etat-americain-a-autoriser-la-circulation-de-voitures-volantes.html>>
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13- Une usine de production de cellule de batteries pour véhicules électriques bientôt en France ?, Clubic, 08/08/20, 14h00
Arnaud Marchal - Source : InsideEVs

Un nouveau projet de construction d’une usine fabriquant des cellules pour les batteries de véhicules électriques a été annoncé. Cette fois, c’est en France que cette gigafactory va voir le jour.
La production devrait démarrer en 2023 avec une capacité de 16 GWh qui pourra évoluer jusqu’à 50 GHz suivant la demande dans les avenirs à venir.
Un projet à 1,6 milliard d’euros
Ce projet d’investissement est lancé par une co-entreprise fondée par Verkor, EIT InnoEnergy, Schneider Electric et le groupe Idec. Cette nouvelle société est à la recherche d’un terrain de 200 hectares pour un investissement de 1,6 milliard d’euros. 2 000 emplois seront créés sur site.
La capacité de production est annoncée pour 16 GWh au départ, à l’entrée en production en 2023, et pourra évoluer pour atteindre un maximum de 50 GWh en fonction de la demande de cellules de batteries pour véhicules électriques.
Si aucun partenariat avec un constructeur automobile n’est annoncé pour le moment, il est peu probable que PSA soit associé à ce projet, étant donné qu’ils projettent la construction de leur propre usine.
<https://www.clubic.com/mag/transports/actualite-8483-une-usine-de-production-de-cellule-de-batteries-pour-vehicules-electriques-bientot-en-france-.html <https://www.clubic.com/mag/transports/actualite-8483-une-usine-de-production-de-cellule-de-batteries-pour-vehicules-electriques-bientot-en-france-.html>>
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14- Calculez l’impact écologique de vos trajets avec ce simulateur d’émissions de carbone, Numerama, 08/08/20
Julien Lausson

Vélo, train, voiture, trottinette, avion... si vous vous demandiez quel est le moyen de locomotion le plus polluant, et surtout dans quelles proportions, le simulateur de l'Agence de la transition écologique vous permet de le savoir. Et donc de visualiser l'impact que vous avez sur l'environnement.
C’est une évidence : sur un trajet identique, un vélo pollue bien moins qu’une voiture. Et prendre l’avion relâchera beaucoup plus d’émissions de gaz à effet de serre qu’un voyage en train. Cependant, même si on les suppose, les écarts sont difficilement quantifiables pour le tout-venant. D’accord, certains moyens de transport sont plus néfastes pour le climat, mais à quel point ?
C’est là qu’un outil comme celui qu’a mis en place l’Agence de la transition écologique (ex-ADEME) révèle tout son intérêt. Il propose d’estimer l’empreinte environnementale de ses déplacements, en termes d’émissions de carbone, selon des trajets types (aller chercher son pain, se rendre au travail, traverser la région, la France ou voyager à l’étranger, etc.) et en affichant les transports correspondants.
> À lire : Avec MicMac, vous pouvez évaluer votre bilan carbone
Pour aller chercher le pain par exemple, un trajet qui est estimé à un kilomètre (le site laisse le soin de changer cette valeur, pour tenir compte des cas individuels) , le vélo et la marche sont bien sûr les deux modes de déplacement idéaux, car ils ne rejettent rien et n’ont besoin d’aucune source d’énergie, hormis celle que vous fournissez par vos jambes — en outre, vous en retirez un bénéfice sanitaire, en faisant de l’exercice
>> Suite à lire à :
<https://www.numerama.com/tech/640891-visualisez-et-calculer-limpact-de-vos-trajets-avec-ce-simulateur-demissions-de-carbone.html <https://www.numerama.com/tech/640891-visualisez-et-calculer-limpact-de-vos-trajets-avec-ce-simulateur-demissions-de-carbone.html>>
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En audio
15- Quel coût environnemental pour le numérique ?, France Inter, L’été comme jamais, 06/08/20, 09h
Daniel Fiévet

Aujourd'hui, le numérique est partout : on peut regarder des vidéos sur nos téléphones, écouter la radio avec nos ordinateurs ou prendre rendez-vous avec notre médecin via une application. Bref, difficile d'y échapper. Mais avons-nous vraiment conscience de l'empreinte écologique du numérique ?
Nos invité.e.s : 
• Françoise Berthoud, Ingénieure de recherche au CNRS
• Frédéric Bordage, Expert indépendant en numérique responsable
• Raphael Gustavi, Chef de service adjoint au service « Produits et efficacité matière » de l'ADEME
> Emission (51 min) à réécouter à :
<https://www.franceinter.fr/emissions/l-ete-comme-jamais/l-ete-comme-jamais-06-aout-2020-0 <https://www.franceinter.fr/emissions/l-ete-comme-jamais/l-ete-comme-jamais-06-aout-2020-0>>
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16- Le nucléaire est-il vert ?, France inter, Le débat de midi, 07/08/20, de 12h à 13h
Thomas Chauvineau

Cela va faire grincer les dents, mais il existe des voix pour dire que le nucléaire est une énergie dont l'impact est assez faible sur l’environnement… Alors, on se pose la question : le nucléaire peut-il être écolo ?
Même le GIEC le dit : le bilan carbone du nucléaire est bon. Sensiblement le même que celui des énergies renouvelables. D'où ces voix qui s'élèvent puisque l'urgence est de réduire le rejet des gaz à effet de serre et que, pour l'instant, l'éolien et le solaire ne suffisent pas. 
Pourquoi ne pas compter sur le nucléaire ? Évidemment, cela pose la question encombrante des déchets, mais aussi de sa sûreté.
Nos invités : 
• Valérie Faudon, déléguée générale de la SFEN (Société française d'énergie nucléaire)
• Yves Marignac, coordinateur du pôle énergies nucléaire et fossiles à l'institut NégaWatt et porte-parole de l'association NégaWatt
• Karine Herviou, directrice générale adjointe de l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), chargée du pôle sûreté.
• Brice Lalonde, ancien ministre de l’Environnement, ancien candidat écologiste à la présidentielle, président de l’association Equilibre des énergies.
> Emission (54 min) à réécouter à :
<https://www.franceinter.fr/emissions/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-07-aout-2020 <https://www.franceinter.fr/emissions/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-07-aout-2020>>
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17- Après le pétrole et les énergies fossiles avec Jérôme Le Boursicot, France Inter, Chacun sa route, 10/08/20, 13h30
Elodie Font

Son premier livre "Après le pétrole. Et si on vivait sans énergies fossiles" fait le constat de l'utilisation et de l'épuisement des ressources énergétiques. Le journaliste Jérôme Le Boursicot y mêle une enquête et une fiction pour mieux exacerber les enjeux environnementaux. Sous le pétrole, les énergies "vertes" ?
Le premier livre qui ouvre la collection "Et si ?" des éditions Enrick B. a été rédigé par le journaliste Jérôme Le Boursicot pour proposer une étude du déclin des énergies fossiles, afin de penser à l'après-pétrole.
En effet, Après le pétrole. Et si on vivait sans énergies fossiles ? nous présente l'état actuel du pétrole à l'aide d'un riche parcours bibliographique qui examine à la fois le site de l'Agence de la transition écologique, celui de la Connaissance des énergies ou encore celui d'Adrastia, une association fondée en 2014 et qui constate les dénis climatiques de la part des politiques.
> Emission (40 min) à réécouter à :
<https://www.franceinter.fr/emissions/chacun-sa-route/chacun-sa-route-10-aout-2020 <https://www.franceinter.fr/emissions/chacun-sa-route/chacun-sa-route-10-aout-2020>>
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En images
18- Île Maurice : le pétrolier échoué menace de se briser, TF1, journal de 20h, 10/08/20

Les équipes d'intervention sont parvenues à limiter les fuites d'hydrocarbures qui proviennent des cales du MV Wakashio. Les opérations de pompage dans les soutes du pétrolier japonais ont déjà commencé. Cependant, la brèche dans la coque s'est élargie et le bateau menace de se briser en deux. Cela inquiète les organisations environnementales, car le navire pourrait déverser jusqu'à deux mille tonnes de pétrole supplémentaires. Cette catastrophe peut-elle encore être évitée ?
> Reportage à voir à :
<https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/ile-maurice-le-petrolier-echoue-menace-de-se-briser-11682849.html <https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/ile-maurice-le-petrolier-echoue-menace-de-se-briser-11682849.html>>
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– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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