[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur énergies, ressources, transports, habitat, urbanisme & aménagement du territoire (vendredi 28 août)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Ven 28 Aou 07:58:50 CEST 2020


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
–> Un accès 'rapide' direct à la source de l'article (hors abonnement) par un lien hypertexte sur son intitulé dans le sommaire ; si un lien vers un article ne fonctionne pas, vous pouvez retrouver son contenu dans le corps du mail à l'item correspondant.
–> Un accès 'lent' et plus complet dans le corps du mail sous le sommaire et les extraits, incluant les articles réservés aux abonnés, des liens vers d'autres articles sur le même sujet et des pour en savoir plus (sources, etc.).
1- [Les monstres des abysses] Des milliers de conteneurs tombés des navires polluent les fonds marins <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/dechets/isr-rse/les-monstres-des-abysses-des-milliers-de-conteneurs-tombes-des-navires-de-transports-polluent-les-fonds-marins-148866.html>, Novethic, 19/08/20
2- Birmanie : des collines de marbre font l'objet de toutes les convoitises <https://www.geo.fr/environnement/birmanie-des-collines-de-marbre-font-lobjet-de-toutes-les-convoitises-201794>, AFP, 20/08/20, 06:00
3- 580 bus électriques dont 50 à pile à hydrogène pour Hambourg (Allemagne) <http://www.avem.fr/actualite-580-bus-electriques-dont-50-a-pile-hydrogene-pour-hambourg-allemagne-8200.html>, Avem, 20/08/20, 11:21
4- Des batteries lithium-soufre pourraient enfin rendre viables les avions électriques <https://www.clubic.com/aeronautique/actualite-10576-des-batteries-lithium-soufre-pourraient-enfin-rendre-viables-les-avions-electriques.html>, Clubic, 20/08/20, 19h15
5- L’architecte Vicente Guallart invente la maison post-Covid <https://www.wedemain.fr/L-architecte-Vicente-Guallart-invente-la-maison-post-Covid_a4831.html>, We Demain, 20/08/20
6- Innovation - Eclairer les rues grâce à des plantes lumineuses sera bientôt possible <https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/alsace/innovation-eclairer-rues-grace-plantes-lumineuses-sera-bientot-possible-1864584.html>, France 3 Grand Est, 21/08/20, 16h39
7- Schneider prêt à pallier la fragilité du réseau électrique américain <https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/schneider-pret-a-pallier-la-fragilite-du-reseau-electrique-americain-1236270>, Les Echos, 24/08/20, 15:58
8- Voiture électrique : des dévoreuses de plaquettes et de pneus, vraiment ? <https://www.lalsace.fr/magazine-automobile/2020/08/24/voiture-electrique-des-devoreuses-de-plaquettes-et-de-pneus-vraiment>, L’Alsace, 24/08/20, 17:00
9- Nucléaire : la centrale de Chooz mise à l’arrêt à cause de la chaleur <https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/08/24/nucleaire-la-centrale-de-chooz-mise-a-l-arret-a-cause-de-la-chaleur_6049778_3234.html>, Le Monde, maj le 25/08/20 à 05h08
10- Tribune. Craig Windram : les « points faibles » du « green new deal » européen <https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/08/25/craig-windram-les-points-faibles-du-green-new-deal-europeen_6049849_3232.html>, Le Monde, 25/08/20, 06h30
11- Bourse : Exxon bouté hors du Dow Jones, remplacé par Salesforce <https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/08/25/bourse-exxon-boute-hors-du-dow-jones-remplace-par-salesforce_6049855_3234.html>, Le Monde, 25/08/20, 08h53
12- La quasi-totalité des rues de Nantes vont être limitées à 30 km/h <https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/08/25/a-nantes-la-quasi-totalite-des-rues-seront-limitees-a-30-km-h_6049900_3224.html>, Le Monde avec AFP, 25/08/20, 18h17
13- EDF accusé d’infractions à la protection de l’environnement à Flamanville <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/25/edf-accuse-d-infractions-en-matiere-de-protection-de-l-environnement-a-flamanville_6049914_3244.html>, Le Monde, maj le 26/08/20 à 02h15
14- En Finlande, des récompenses pour les éco-citoyens <https://information.tv5monde.com/info/en-finlande-des-recompenses-pour-les-eco-citoyens-372622>, AFP, 27/08/20, 11:00
15- Lancement d'un appel à innovation pour le béton bas carbone <https://www.actu-environnement.com/ae/news/hub-prescripteurs-ifpeb-carbone4-appel-innovations-beton-bas-carbone-35998.php4>, Actu-Environnement, 27/08/20
En audio
16- Un ascenseur qui fonctionne avec les eaux usées <https://www.franceinter.fr/emissions/l-esprit-d-initiative/l-esprit-d-initiative-26-aout-2020>, France Inter, L’esprit d’initiative, 26/08/20, 06h18
En images
17- La rénovation urbaine peut-elle régler tous les problèmes ? <https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/architecture/la-renovation-urbaine-peut-elle-regler-tous-les-problemes_4083161.html>, France 2, journal de 20h, 23/08/20
18- Ma ville : tout à moins d’un quart d’heure dans un quartier de Nantes <https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/ma-ville-tout-a-moins-dun-quart-dheure-dans-un-quartier-de-nantes-69767384.html>, TF1, journal de 20h, 26/08/20
19- Comment se retrouver dans le maquis des aides énergétiques ? <https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/comment-se-retrouver-dans-le-maquis-des-aides-energetiques-13712505.html>, TF1, journal de 20h, 27/08/20

Bien à vous,
Florence

NB : En pied de page de chaque message, vous disposez d’une adresse url qui vous permet de vous abonner, de changer votre adresse mail ou de vous désabonner directement à votre gré.

DÉCHÉANCE DU JOUR : Exxon, le numéro un américain du pétrole ne fera plus partie des 30 valeurs vedettes de l’indice de référence de Wall Street à compter du 31 août. (cf. item 11)
PLAINTE DU JOUR : S’appuyant sur un rapport d’inspection de l’Autorité de sûreté nucléaire sur le site de la centrale de Flamanville, plusieurs associations ont porté plainte contre EDF. (cf. item 13)
TECHNOLOGIE DU JOUR : Pour réussir le pari de l’avion électrique, il faut réunir une grande densité énergétique avec des matériaux légers et que le tout soit suffisamment sécurisée. C’est justement le projet d’Oxis Energy. (cf. item 4)
INITIATIVE DU JOUR : Schneider, le numéro un français de l'équipement électrique, se lance dans les microréseaux pour les PME aux Etats-Unis. (cf. item 7)
ALTERNATIVES DU JOUR : — Les autorités de la ville allemande d’Hambourg ont décidé début 2019 que, dès 2020, tous les nouveaux bus mis en service sur le territoire seront des modèles « sans émission ». (cf. item 3)
— L’architecte espagnol Vicente Guallart a imaginé tout un quartier adapté à la vie post-coronavirus, intégrant le télétravail, la vie en communauté, l’autonomie alimentaire et énergétique. Un projet qui vise également à réindustrialiser les villes. (cf. item 5)
— Si l'idée d'utiliser des plantes pour éclairer nos rues et nos intérieurs paraît folle, elle est sur le point de se concrétiser au sein d'une start-up alsacienne. Le but étant de remplacer les lampadaires ou les lumières des vitrines par du végétal et ainsi lutter contre le gaspillage d’électricité. (cf. item 6)
— Afin d'inciter à la réduction des émissions de carbone, la ville de Lahti, en Finlande, offre à ses habitants titres de transport et denrées alimentaires comme récompenses, au titre d'"éco-citoyens ». (cf. item 14)
— Un nouveau moyen de transport non polluant est à l’étude dans la commune de St Gervais en Haute-Savoie. Pour réduire l'usage de la voiture et la pollution, un ascenseur utilisant les eaux usées de la ville est envisagé. (cf. item 15)
— Ne se déplacer qu'à pied ou à vélo, c'est le principe de la ville du quart d'heure. Le domicile, le travail, l'école, les loisirs et la santé, tous ces services sont situés dans un tout petit périmètre dans le quartier Prairie-au-duc à Nantes. (cf. item 17)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
______________________________________________________________________________________________________________________
1- [Les monstres des abysses] Des milliers de conteneurs tombés des navires polluent les fonds marins, Novethic, 19/08/20
Marina Fabre

Peu connu mais tristement courant. Chaque année, des navires de transport perdent des dizaines de milliers de conteneurs qui coulent au fond des océans. La pollution qu'ils génèrent est encore peu connue mais le risque écologique est massif, alertent les ONG. Toute la semaine, Novethic sillonne les abysses à la recherche de ces monstres créés par les humains. 
C’était le 1er janvier 2019. Le navire MSC Zoe, un des plus grands porte-conteneurs au monde, est touché par une tempête en pleine nuit près de l’île allemande de Borkum dans la mer Nord. Sur les 19 000 conteneurs que le bateau transporte, 270 tombent à la mer. Une trentaine seulement s’échouent au large des îles des Wadden, au nord des Pays-Bas. Ces énormes boîtes de conserve contenaient des écrans plans, des piles au lithium ou encore des jouets. Trois conteneurs contenant des composés très inflammables et toxiques n’ont pas été retrouvés.  
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/dechets/isr-rse/les-monstres-des-abysses-des-milliers-de-conteneurs-tombes-des-navires-de-transports-polluent-les-fonds-marins-148866.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
2- Birmanie : des collines de marbre font l'objet de toutes les convoitises, AFP, 20/08/20, 06:00

Le visage recouvert de poussière blanche et ciseau de tailleur de pierre à la main, les sculpteurs de marbre de Sagyin, en Birmanie, regardent les collines qui les entourent disparaitre petit à petit, victimes de l'appétit de grandes sociétés venues exploiter en quantité la précieuse pierre qui les fait vivre depuis des générations.
Le paysage offre une succession de petites montagnes aux faces abruptes, dans lesquelles d'énormes plaques de marbre blanc ont été découpées, les faisant ressembler à des pyramides en escalier.
Le bruit assourdissant des machines à couper et à meuler, rythmé par le tapotement des marteaux et des ciseaux, résonne tout autour des carrières de marbre, proches de la ville de Mandalay (centre).
Prisée depuis le règne du roi Mindon Min au 19e siècle, la pierre finit en statues de Bouddha ou en figurines de toutes tailles, sculptées dans des ateliers d'artisans disséminés au pied des collines. 
La sculpture d'animaux est la spécialité de Ko Lay. Pour chaque figure d'éléphant, de lion ou de tigre, ce père de 4 enfants gagne autour de 660 dollars.
Parmi ses clients, un temple bouddhiste pour qui il termine une sculpture de félin qui gardera bientôt l'entrée d'une pagode. 
"Ici, tout le monde dépend des carrières de marbre", raconte-t-il à l'AFP, le corps recouvert d'une fine poudre blanche.
D'après des villageois, il y a quelques années, le gouvernement précédent a accordé à de grands conglomérats des licences décennales pour exploiter de manière privée la majeure partie des montagnes.
- "Rendez-nous nos montagnes" -
Ils ont du mal à accepter de se voir refuser l'accès à ce qu'ils considèrent comme leur patrimoine et laisser celui-ci partir à coups d'explosifs et d'engins d'excavation.
"Rendez-nous nos montagnes", s'exclame Ko Lay.
Sur les quelques 2000 familles qui vivent de la pierre, quelques dizaines seulement bénéficient depuis quelques semaines de licences leur permettant d'exploiter une petite parcelle de la montagne. 
Les autres doivent acheter la matière première aux grands exploitants, ce qui rogne sur leur bénéfice. 
Les grandes entreprises "détruiront les collines jusqu'à ce qu'elles disparaissent", déplore Soe Win, 55 ans.
"Nous voulons au moins partager les collines, mais nous, les locaux, ne recevons pratiquement aucun bail", ajoute l'artisan.
"Ils peuvent extraire et sculpter, à condition qu'ils aient une licence ... Ils peuvent faire ce qu'ils veulent", explique Eunt Soe Yin, du ministère des Ressources naturelles et de la Conservation de l'environnement.
Tailleur de marbre depuis l'âge de 14 ans, comme ses parents et grand-parents, Nyunt Wai n'a pas de licence et personne n'est venu lui en proposer. 
A 61 ans, derrière ses lunettes et les dents blanchies par le marbre, l'homme encore vif affiche pourtant son pessimisme.
"Le sang du village coule à travers ses collines.. mais je suis inquiet pour les futures générations futures."
<https://www.geo.fr/environnement/birmanie-des-collines-de-marbre-font-lobjet-de-toutes-les-convoitises-201794>
______________________________________________________________________________________________________________________
3- 580 bus électriques dont 50 à pile à hydrogène pour Hambourg (Allemagne), Avem, 20/08/20, 11:21
Philippe Schwoerer 

Hamburger Hochbahn, compagnie de transport public fondée en 1911 qui exploite le métro et une grande partie du réseau de bus de Hambourg, poursuit sa conversion pour une mobilité plus vertueuse. Cette dernière a été amorcée en 2010 avec l’arrivée des premiers modèles hybrides Mercedes Citaro G Bluetec hybride diesel-électrique. Quatre ans plus tard, des hybrides rechargeables venaient les rejoindre. La flotte accueillera entre 2021 et 2025 près de 600 nouveaux bus électriques.
Bus « sans émission » à partir de 2020
Les autorités de la ville allemande ont décidé début 2019 que, dès 2020, tous les nouveaux bus mis en service sur le territoire seront des modèles « sans émission ». Ainsi, la flotte, qui compte un millier de véhicules, sera progressivement rendue plus propre à l’issue de la présente décennie. Il y a tout juste un an, fin août 2019, un appel d’offres a été lancé pour l’achat jusqu’à 530 bus électriques à batterie de traction à livrer avant fin 2025. Le marché a été attribué à 3 constructeurs. 
>> Suite à lire à :
<http://www.avem.fr/actualite-580-bus-electriques-dont-50-a-pile-hydrogene-pour-hambourg-allemagne-8200.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
4- Des batteries lithium-soufre pourraient enfin rendre viables les avions électriques, Clubic, 20/08/20, 19h15
Arnaud Marchal, Spécialiste automobile

Pour réussir le pari de l’avion électrique, il faut réunir une grande densité énergétique avec des matériaux légers et que le tout soit suffisamment sécurisée. C’est justement le projet d’Oxis Energy.
Si les projets d’avions électriques fleurissent les uns après les autres, ils rencontrent tous la même problématique : la batterie lithium-ion en l’état actuel des choses n’est pas adaptée à cet usage. Pourtant, Oxis Energy semble avoir trouvé une piste prometteuse avec la technologie lithium-sulfure.
> Lire aussi : Le gouvernement japonais veut des voitures volantes d'ici 2023
Autonomie VS poids
Si de nombreux projets sont à l’étude, ils reposent pour la plupart sur des batteries lithium-ion. Cependant, cette technologie évolue lentement et ne connaîtra probablement pas de nouveau bond spectaculaire qui permettrait d’augmenter sensiblement la quantité d’énergie que les batteries sont capables de contenir et donc l’autonomie potentielle des avions.
Le poids de batteries de grande capacité en lithium-ion est considérable et réduit les options possibles. Soit réduire la capacité de la batterie et donc son autonomie, soit l’augmenter au détriment du nombre de passagers transportés, compte tenu de l'augmentation de poids.
Mark Crittenden, P.-D.G. de Oxis Energy, basé dans l’Oxfordshire au Royaume-Uni, travaille depuis 2004 sur une alternative prometteuse, la batterie lithium-sulfure. Particulièrement légère, la dernière génération développée par l’entreprise permet de doubler la densité énergétique des batteries lithium-ion équivalentes. Un essai de cette technologie sur un avion électrique a déjà été réalisé.
> Lire aussi : Air France a accueilli son dixième Boeing 787-9, moins polluant que la génération précédente
>> Suite à lire à :
<https://www.clubic.com/aeronautique/actualite-10576-des-batteries-lithium-soufre-pourraient-enfin-rendre-viables-les-avions-electriques.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
5- L’architecte Vicente Guallart invente la maison post-Covid, We Demain, 20/08/20
Sofia Colla

L’architecte espagnol a imaginé tout un quartier adapté à la vie post-coronavirus, intégrant le télétravail, la vie en communauté, l’autonomie alimentaire et énergétique. Un projet qui vise également à réindustrialiser les villes.
Le fameux "Monde d’Après" s’invente dès aujourd’hui. L’architecte espagnol Vicente Guallart n'a pas attendu pour imaginer des maisons post-coronavirus, adaptées à un monde dans lequel le confinement est un risque, le télétravail une habitude et l’écologie un mode de vie.  
Ce projet a été conçu à l’occasion d’un concours (que l’architecte espagnol a remporté) lancé par le gouvernement chinois avant que ne débute crise du Covid-19. L’objectif était d’imaginer un quartier autosuffisant pour la nouvelle ville de Xiong’an, à 100 km au sud de Pékin. "Dès le début de la crise, nous avons tout de suite décidé de penser des bâtiments post-covid, aussi bien pour la Chine que pour le reste du monde", explique-t-il a We Demain.  
> À lire aussi : À quoi ressemblera la ville post-coronavirus ?
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.wedemain.fr/L-architecte-Vicente-Guallart-invente-la-maison-post-Covid_a4831.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
6- Innovation - Eclairer les rues grâce à des plantes lumineuses sera bientôt possible, France 3 Grand Est, 21/08/20, 16h39

Si l'idée d'utiliser des plantes pour éclairer nos rues et nos intérieurs paraît folle, elle est sur le point de se concrétiser au sein d'une start-up alsacienne. Le but étant de remplacer les lampadaires ou les lumières des vitrines par du végétal et ainsi lutter contre le gaspillage d'électricité.
C'est bien connu, les lucioles brillent naturellement grâce à leurs gènes qui émettent de la lumière alors pourquoi ne pas tenter de transférer ces gènes sur des plantes pour remplacer l'éclairage public et ainsi réduire notre consommation d'électricité ? C'est le défi que s'est lancé un couple de scientifiques il y a quatre ans, aujourd'hui ils sont sur le point de réussir leur pari.
Biologistes de formation Rose-Marie et Ghislain Auclair ont décidé de voyager un peu à la fin de leurs études. Direction les Etats-Unis où ils ont fait un constat : les villes sont de plus en plus polluées et elles manquent de verdure. Pour ne pas rester sans rien faire, ils ont décidé de trouver des solutions. De retour en Alsace, ils se documentent et érigent leur propre théorie avant de créer, avec l'aide de l'Université et l'Eurométropole de Strasbourg (Bas-Rhin), leur laboratoire à Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin). 
>> Suite à lire à :
<https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/alsace/innovation-eclairer-rues-grace-plantes-lumineuses-sera-bientot-possible-1864584.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
7- Schneider prêt à pallier la fragilité du réseau électrique américain, Les Echos, 24/08/20, 15:58
Vincent Collen

Le numéro un français de l'équipement électrique se lance dans les microréseaux pour les PME aux Etats-Unis. En échange d'un engagement de long terme, le client bénéficie de prix prévisibles et d'un approvisionnement en électricité stable, issu des énergies renouvelables.
Les coupures de courant massives en Californie ne font pas que des malheureux. Pour Schneider, les fragilités chroniques du réseau d'électricité américain sont une belle opportunité. Le fabricant français d'équipements électriques se lance le mois prochain aux Etats-Unis sur un marché encore naissant mais prometteur, celui des mini-réseaux électriques décentralisés pour les PME.
Les 2.000 vendeurs de Schneider outre-Atlantique vont commercialiser une offre clé en main comprenant l'installation de panneaux solaires sur les sites des entreprises. Un hôpital, un grand magasin ou encore un data center produiront ainsi sur place une partie de l'électricité qu'ils consomment, tout en restant connectés au réseau public. Le groupe français et son partenaire financier, le fonds Huck Capital, prennent en charge les investissements - production, raccordement, stockage…-, le client ne déboursant rien au stade initial.
>> Suite à lire à :
<https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/schneider-pret-a-pallier-la-fragilite-du-reseau-electrique-americain-1236270>
______________________________________________________________________________________________________________________
8- Voiture électrique : des dévoreuses de plaquettes et de pneus, vraiment ?, L’Alsace, 24/08/20, 17:00
Bernard Jouvin 

Les voitures électriques sont lourdes. Plus lourdes que leurs équivalents thermiques puisque la batterie pèse son poids… 326 kg pour une ZOE qui arrive à 1,5 tonne, 650 kg pour un Mercedes EQC qui atteint la barre des 2,5 tonnes à vide.
Evidemment, il faut accélérer, tourner, freiner, comme dans toute automobile.
Quelles sont les conséquences pour les pièces d’usure comme les pneus et les plaquettes.
Les électriques sont-elles un gouffre financier quand on roule avec ?
Etat des lieux
Selon l’Avere France (www.avere-France.org), l’entretien d’une électrique est plus simple du fait que ces véhicules ne demandent que peu de changements de pièces.
Le moteur électrique est composé de très peu d'éléments mobiles (moins de 10 contre quelques milliers pour les véhicules classiques).
Des coûts estimés inférieurs de 30 à 40 % par rapport aux autos thermiques.
Les pièces comme les amortisseurs subissent la même usure mais les plaquettes et les pneus souffrent moins. Démonstration.
>> Suite à lire à :
<https://www.lalsace.fr/magazine-automobile/2020/08/24/voiture-electrique-des-devoreuses-de-plaquettes-et-de-pneus-vraiment>
______________________________________________________________________________________________________________________
9- Nucléaire : la centrale de Chooz mise à l’arrêt à cause de la chaleur, Le Monde, maj le 25/08/20 à 05h08
Nabil Wakim

EDF est contraint d’interrompre la production des deux réacteurs situés dans les Ardennes pour éviter de pomper trop d’eau dans la Meuse. 
C’est une première : en raison d’un débit d’eau insuffisant dans la Meuse, la centrale nucléaire de Chooz va être entièrement arrêtée à partir de lundi 24 août au soir, et probablement jusqu’à début septembre, selon les informations publiées sur son site Internet. Située dans les Ardennes, elle est composée de deux réacteurs récents, d’une puissance de 1 500 mégawatts, parmi les plus puissants de France. Ils ont été mis en service en 1996 et 1997.
La baisse du débit de la Meuse pourrait poser des difficultés de long terme au site. En effet, pour assurer le refroidissement des réacteurs, une centrale nucléaire fonctionne en pompant dans une source d’eau. Elle rejette ensuite cette eau, à une température légèrement plus élevée.
Si elle puise trop d’eau, elle peut perturber l’écosystème ou nuire à d’autres usages. C’est le cas à Chooz, où la centrale est implantée à proximité de la frontière belge et où un accord transfrontalier fixe les seuils de débit de la Meuse pour permettre aux utilisateurs belges (industriels, acteurs du tourisme, collectivités locales, etc.) d’avoir de l’eau en quantité suffisante.
> Lire aussi  Comment la canicule affecte le fonctionnement des centrales nucléaires
Sur le plan technique, Chooz pourrait continuer à fonctionner sans mal, mais la réglementation l’en empêche tant que le débit de l’eau est trop bas. L’arrêt de la centrale ne devrait pas provoquer de perturbations, selon le Réseau de transport d’électricité (RTE). De fait, à cette période de l’année, la consommation d’électricité est bien en deçà de la capacité de production installée. Et la France est globalement exportatrice pendant l’été. Néanmoins, cette perte est non négligeable : les 3 000 mégawatts perdus représentent près de 10 % de la capacité de production nucléaire de cette fin de saison.
Vulnérabilité accrue à la hausse de la température des fleuves
Cet arrêt met en lumière les difficultés, pour les sites nucléaires, de faire face au changement climatique. Depuis plusieurs années, EDF est contraint, chaque été, d’arrêter quelques jours certaines centrales pour respecter les réglementations environnementales. En août, celle de Golfech (Tarn-et-Garonne) a ainsi dû interrompre son réacteur en activité pour éviter que la température de la Garonne dépasse les 28 degrés, limite maximale exigée par les autorités.
La production d’électricité à partir de centrales nucléaires est très peu émettrice de dioxyde de carbone et ne contribue pas au réchauffement de l’atmosphère. Cela explique que l’atome soit souvent présenté par l’industrie comme un atout pour l’Hexagone dans la lutte contre le changement climatique.
Toutefois, les centrales sont de plus en plus vulnérables à la hausse de la température des fleuves. Or les étés vont devenir plus chauds et les températures extrêmes vont se multiplier, y compris dans des zones qui, jusqu’ici, étaient préservées de ce type de phénomène. En 2018, la Finlande a dû ralentir la production d’un réacteur, qui rejetait dans la mer de l’eau à 32 degrés.
Pierre-Franck Chevet, président de l’Autorité de sûreté nucléaire de 2012 à 2018, avait dressé, il y a deux ans, une liste des centrales françaises les plus concernées : « Les sites en bord de rivière identifiés comme les plus sensibles sont ceux de Civaux, Bugey, Saint-Alban, Cruas, Tricastin, Blayais, Golfech et Chooz. » A l’avenir, explique-t-on chez EDF, les centrales ne pourront plus se trouver près de cours d’eau dont le débit est trop faible et devront privilégier une localisation en bord de mer. C’est notamment le cas de l’EPR de Flamanville (Manche).
----------------------------------------------------------------------------------------
Des députés LRM contre l’ouverture des barrages à la concurrence
Une quarantaine de députés de la majorité parlementaire (LRM) a rendu publique, vendredi 21 août, une lettre adressée à la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, pour plaider en faveur d’une solution 100 % publique concernant les barrages hydroélectriques. Ils dénoncent « l’incertitude juridique » dans laquelle se trouve EDF. En 2018, la Commission européenne a mis en demeure la France d’ouvrir à la concurrence les barrages dont les concessions sont arrivées à échéance. Le gouvernement d’Edouard Philippe avait alors répondu qu’il travaillait à ce scénario pour près de 150 sites, mais aucune mesure concrète n’a été prise. Depuis, le gouvernement s’est prononcé à plusieurs reprises pour la création d’une structure publique. Le courrier est notamment signé par l’ex-ministre de la transition écologique et solidaire François de Rugy, et par la députée des Yvelines Aurore Bergé.
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/08/24/nucleaire-la-centrale-de-chooz-mise-a-l-arret-a-cause-de-la-chaleur_6049778_3234.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
10- Tribune. Craig Windram : les « points faibles » du « green new deal » européen, Le Monde, 25/08/20, 06h30
Par Craig Windram, Directeur Europe et Afrique de l’entreprise de production d’énergie renouvelable Voltalia

L’énergéticien Craig Windram propose, dans une tribune au « Monde », plusieurs améliorations au « pacte vert » de la Commission européenne pour soutenir les énergies renouvelables.
Tribune. Le « pacte vert » (« green new deal ») que l’Union européenne (UE) a proposé pour relancer nos économies après la crise du Covid-19 porte sur la rénovation des bâtiments, la refondation des secteurs énergétique et agricole, la poursuite du déploiement des énergies renouvelables, le lancement d’une future économie de l’hydrogène et le financement de la reconversion de la main-d’œuvre des secteurs affectés par la transition énergétique. C’est un projet audacieux, innovant et bienvenu. Néanmoins, la proposition pourrait être considérablement améliorée.
Le « pacte vert » prévoit d’administrer un traitement bref et brutal, afin de relancer l’activité économique dans le sens des différents objectifs environnementaux. Le projet propose, d’une part, d’offrir un soutien financier aux nouveaux projets d’énergie renouvelable qui sont proches de la clôture financière mais pourraient rencontrer des difficultés, d’autre part de soutenir un à un les appels d’offres nationaux des Etats membres pour les nouveaux projets renouvelables dans les deux années qui viennent.
Cette suggestion a deux points faibles.
Tout d’abord, nous ne sommes plus dans les années 2000. Aujourd’hui, les projets d’énergie renouvelable représentent l’option la plus compétitive dans la plupart des cas. S’il s’agit d’un projet de qualité, soutenu par des acteurs de qualité, il n’y a pas d’obstacle majeur à son financement. Investisseurs et financiers recherchent la qualité et les marchés ne manquent pas. Financer des projets prêts à construire risque d’apporter un soutien à des projets de moindre qualité, et ne constitue donc pas une utilisation optimale des fonds.
Pas de consensus sur l’hydrogène
Il faut également regarder au-delà du délai de deux ans pour soutenir plus largement les énergies renouvelables. Personne – ni l’UE ni les entreprises du secteur – ne souhaite voir se créer un cycle où la fête serait suivie de la famine que risquent de créer des mesures de soutien à court terme.
Si l’on veut voir l’impact négatif d’une telle approche, comparons l’Espagne, où nous avons vu se succéder les cycles d’expansion et de récession créés par les politiques gouvernementales, avec l’Allemagne, où les énergies renouvelables ont été soutenues pour accompagner une croissance régulière et à long terme.
Nous avons bien sûr besoin d’initiatives immédiates au cours des deux prochaines années, mais aussi d’une réduction progressive et réfléchie des aides gouvernementales sur cinq ans afin d’éviter de créer une bulle, et d’un mécanisme de rétroaction permettant à la Commission d’ajuster la nature de son soutien afin qu’il ne soit pas exploité par des acteurs de mauvaise qualité.
La proposition actuelle envisage également un recentrage potentiellement massif vers l’hydrogène en tant que vecteur d’énergie pour le transport, la régulation de la production et du stockage de l’énergie renouvelable, le chauffage des bâtiments et certains besoins énergétiques industriels. Or, il n’existe pas de consensus des experts pour affirmer que l’hydrogène représente le moyen le plus efficace de fournir une énergie durable à ces secteurs.
Des économies d’échelle
Nous sommes déjà sur la bonne voie pour électrifier un pourcentage beaucoup plus élevé de nos besoins énergétiques totaux. L’électrification des transports est en cours et devrait être étendue aussi rapidement que possible, en particulier aux véhicules utilitaires lourds. Les coûts des technologies des batteries diminuent rapidement, les améliorations des technologies de charge réduisent les temps de charge, et le flux bidirectionnel d’électricité à partir des batteries de voiture crée un mécanisme d’équilibrage massif et distribué sur le réseau.
> Lire aussi  Climat : l’Allemagne, la Chine et une trentaine de pays appellent à une relance verte
L’idée de produire de l’hydrogène à partir de la gazéification et du carbone capturé et stocké n’a aucun sens lorsque les énergies renouvelables peuvent être générées à moindre coût et simplement à partir du solaire ou du vent. L’alternative de produire de l’hydrogène à partir de l’électricité du réseau et de l’électrolyse n’a de sens que lorsque la pénétration des énergies renouvelables atteint des niveaux supérieurs à 70 %.
Puisque nous devons le faire de toute façon, il vaut donc mieux étendre l’électrification au plus grand nombre possible de secteurs de l’économie et tirer parti des économies d’échelle. En réalité, une grande partie de ce soutien à l’hydrogène vise à inciter les majors du pétrole à investir dans ce nouvel avenir énergétique, alors que ce n’est pas nécessairement la voie la plus pratique.
Coopération intergouvernementale
Par ailleurs, le plan de la Commission ne met pas suffisamment l’accent sur la construction et le financement d’infrastructures transnationales. Nous devons pouvoir transporter au moindre coût possible l’énergie éolienne des régions venteuses et l’énergie solaire des régions ensoleillées.
Cela nécessite des investissements substantiels dans des infrastructures de transport nouvelles et améliorées à travers l’Europe et, en particulier, la planification, l’autorisation et la construction de lignes à haute tension reliant le sud au nord et l’ouest à l’est à du continent : nous devons déplacer d’électricité renouvelable des lieux où elle est produite vers les lieux où elle est consommée. Ces investissements prennent des années et nécessitent une coopération intergouvernementale qui doit être facilitée par l’UE.
> Lire aussi  Les trois limites du Green Deal
Parallèlement, nous avons besoin d’un investissement similaire dans les infrastructures de recharge des véhicules électriques, particulièrement pour le transport de marchandises à l’intérieur des Etats membres et entre eux. Un réseau de super-chargeurs rapides et de grande capacité est nécessaire le long des principaux axes de transport nationaux et internationaux, avec une application spécifique aux poids lourds, pierre angulaire du transport de marchandises en Europe. L’amélioration de l’efficacité et la réduction des coûts du carburant du transport de marchandises ont des répercussions importantes et positives sur l’ensemble de l’économie.
Photovoltaïque chinois
Enfin, le projet de la Commission ne contient pas grand-chose pour encourager les capacités européennes de production des équipements-clés nécessaires aux énergies renouvelables. Presque tous les modules photovoltaïques installés en Europe proviennent de Chine ou d’Extrême-Orient. Le risque est grand de voir la fabrication de batteries lithium-ion et d’autres solutions de stockage suivre le même chemin.
> Lire aussi  « L’Union européenne a mis en place un plan de relance écologique de grande envergure »
Peu de sociétés européennes détiennent une part de marché mondiale significative dans la fourniture de modules d’alimentation, d’onduleurs, de batteries et d’autres équipements auxiliaires. Il est important que l’Europe atteigne sur ces marchés le même niveau de participation qu’elle a déjà atteint sur, par exemple, le marché des transformateurs électriques.
Nous devons ainsi nous appuyer sur les travaux de l’Alliance européenne pour les batteries pour conquérir une part significative du marché du stockage. Et nous devrions reproduire l’exigence de diminution de l’empreinte carbone retenue par l’appel d’offres français pour une nouvelle centrale solaire.
> Lire aussi  « Le Green Deal ne peut pas être une rustine verte sur un capitalisme prédateur »
Au-delà, de nouveaux logiciels et services de numérisation, de nouveaux modèles de commercialisation et de financement, de nouveaux services auxiliaires doivent être créés et développés dans le secteur des énergies renouvelables par des entreprises européennes. L’Europe doit devenir un fournisseur, et pas seulement un acheteur, de ces équipements et services.
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/08/25/craig-windram-les-points-faibles-du-green-new-deal-europeen_6049849_3232.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
11- Bourse : Exxon bouté hors du Dow Jones, remplacé par Salesforce, Le Monde, 25/08/20, 08h53
Arnaud Leparmentier (New York, correspondant)

Le numéro un américain du pétrole ne fera plus partie des trente valeurs vedettes de l’indice de référence de Wall Street à compter du lundi 31 août. 
Par les temps qui courent, il ne fait pas bon appartenir à la sphère pétrolière. Ainsi, sans crier gare, Exxon a été bouté, lundi 24 août dans la soirée, hors du Dow Jones. Le numéro un américain du secteur, héritier direct de la Standard Oil of New Jersey et de l’empire Rockefeller, ne fera plus partie des trente valeurs vedettes de l’indice de référence de Wall Street à compter du lundi 31 août. Une déchéance humiliante, alors que l’entreprise, entrée dans l’indice en 1928, était encore, en 2011, la première capitalisation mondiale.
Rien à voir pourtant avec le destin de General Electric (GE), firme légendaire de Thomas Edison et première capitalisation au début des années 2000, chassé en 2018 parce qu’il se rétrécissait comme peau de chagrin. ExxonMobil vaut encore 173 milliards de dollars (146,5 milliards d’euros), mais manifestement, l’or noir ne sent plus le profit fréquentable, à l’heure où les fonds écologistes et autres ONG appellent à désinvestir la filière. Exxon sera remplacé par Salesforce, entreprise de services clients high-tech sise en Californie.
> Lire aussi  Les compagnies pétrolières enregistrent des pertes abyssales
Officiellement, il fallait faire de la place aux valeurs technologiques. Le déclencheur de l’affaire a été la décision d’Apple de procéder à un « split », à savoir couper ses actions par quatre : quatre fois moins chères, mais quatre fois plus nombreuses, elles seront davantage susceptibles d’être achetées par les épargnants américains, qui se passionnent pour la Bourse en ces temps de Covid-19. Sauf que cette décision a aussi pour conséquence de diviser par quatre le poids d’Apple dans l’indice, qui va passer de 8 % à 2 %.
C’est une conséquence du calcul très particulier de l’indice-phare aux Etats-Unis. Le Dow Jones est un panier de 30 actions, dont la valeur évolue, non pas en fonction du changement en pourcentage des titres, mais de leur évolution nominale. Si l’action Apple passe de 500 à 525 dollars, elle progresse de 5 %, mais fera gagner au Dow Jones 25 points. Si celle d’American Express, qui vaut 100 dollars, croît, elle aussi, de 5 %, elle gagnera 5 dollars et ne fera progresser l’indice que de 5 points. Si l’action Apple, divisée par quatre, passe de 125 à 131,25 dollars, elle augmente toujours de 5 %, mais ne fait gagner que 6,25 points à l’indice.
Favoriser les gagnants
Cette bizarrerie n’est pas anodine : elle favorise les entreprises dont l’action progresse sans cesse. Plus sa valeur en dollars est élevée, plus une faible hausse en pourcentage entraîne une forte hausse nominale, et donc du Dow Jones. Celles qui descendent aux enfers sombrent en silence dans l’insignifiance. Si celle de GE tombe de 10 à 5 dollars, elle perd la moitié de sa valeur, mais ne fait perdre que 5 points à l’indice.
Or, on le sait, à Wall Street, il faut favoriser les gagnants, d’où l’éviction d’Exxon, frappé par la crise pétrolière et remplacé par Salesfore. Cette opération permet de faire remonter à 23 % le poids des technologies dans l’indice, alors qu’il serait sinon tombé de 28 % à 20 %. Autre victime de la crise, Pfizer, star des années 1990 avec son Viagra, remplacé par la star des biotechs Amgen, tandis que le conglomérat Honeywell se substitue à Raytheon (électronique de défense).
> Lire aussi  Coronavirus : le monde d’après… selon Wall Street
Cela ne chamboulera pas la vie des gestionnaires de fonds. Depuis des années, au lieu de chercher à reproduire l’indice Dow Jones, ils préfèrent répliquer l’indice Standard & Poor’s 500, fondé sur 500 entreprises et qui évolue en pourcentage. Selon le Wall Street Journal, fin 2019, seuls 31,5 milliards d’actifs étaient liés au Dow Jones contre 11 200 milliards qui suivaient le S&P 500. Le Dow Jones a perdu 0,8 % depuis début 2020, tandis que le S&P 500, qui reflète mieux l’état de l’économie américaine, s’est apprécié de 6,2 % en 2020.
On retiendra de l’affaire que le Dow Jones ne reflète pas l’évolution de l’économie nationale et qu’il ne fait pas bon travailler dans le domaine de l’or noir, même si Chevron (160 milliards de dollars de capitalisation) demeure dans l’indice.
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/08/25/bourse-exxon-boute-hors-du-dow-jones-remplace-par-salesforce_6049855_3234.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
12- La quasi-totalité des rues de Nantes vont être limitées à 30 km/h, Le Monde avec AFP, 25/08/20, 18h17

A partir du lundi 31 août, cette mesure sera appliquée pour réduire les nuisances sonores et favoriser le déplacement des piétons et des cyclistes sur plus de 600 km de voiries. 
La circulation dans la quasi-totalité des rues de Nantes sera limitée à 30 km/h à partir de lundi 31 août pour garantir « une circulation plus apaisée » et favoriser le déplacement des piétons et des cyclistes sur plus de 600 km de voiries.
Le passage à 30 km/h permettra « de renforcer la sécurité de tous, piétons comme cyclistes, mais aussi de réduire les nuisances sonores », a fait valoir la maire socialiste de Nantes, Johanna Rolland, mardi 25 août, expliquant que « la sortie du confinement a été l’occasion de repenser les modes de déplacement, notamment pour respecter les règles de distanciation physique ».
Fin décembre 2019, 43 % des rues de Nantes étaient déjà limitées à 30 km/h ou piétonnisées et ce pourcentage va atteindre « plus de 80 %, soit plus de 600 km » à compter de lundi.
Une décision inscrite dans le cadre du « plan piéton-vélo »
« Concrètement, à partir du 31 août, la ville passera en zone 30 km/h et les zones qui resteront à 50 km/h seront des exceptions », résume le communiqué de la mairie, précisant que les axes « accueillant des lignes structurantes de transport en commun (Busway, Chronobus, navette aéroport, lignes express…) ne sont pas concernés par ce changement. »
Cette décision s’inscrit dans le cadre du « plan piéton-vélo » annoncé en mai par Mme Rolland et sera évaluée par les habitants, qui ont jusqu’au 15 octobre pour donner leur avis via un site internet. Les conclusions de cette « évaluation citoyenne » seront présentées fin 2020-début 2021 et « permettront de définir les aménagements à pérenniser, les adaptations à réaliser et les conditions à respecter dans la mise en œuvre d’aménagements futurs », selon le communiqué.
> Lire aussi  Elections municipales 2020 : Anne Hidalgo veut mettre tout Paris à 30 km/h
Nantes n’est pas la première ville à limiter la circulation à 30 km/h. Le 1er janvier 2016, à l’initiative du maire écologiste Eric Piolle, réélu en 2020, Grenoble avait été pionnière dans la généralisation de cette limitation de vitesse.
Après le déconfinement, la plupart des grandes villes de France, pour répondre aux impératifs sanitaires, ont installé des pistes cyclables temporaires, vite surnommées « coronapistes ». Celles-ci tracent des lignes dans l’urgence le long des routes en supprimant généralement une voie au trafic motorisé pour laisser place aux vélos.
Pour préparer l’après-Covid-19 et éviter une hausse massive de la pollution de l’air, le gouvernement avait annoncé le 29 avril un plan de 20 millions d’euros pour promouvoir le vélo. Ce plan compte favoriser la création de pistes cyclables, de places de stationnement temporaires pour les vélos et comprend également un forfait de 50 euros pour la remise en état d’un vélo.
> Lire aussi  Un plan gouvernemental de 20 millions d’euros pour encourager la pratique du vélo pendant le déconfinement
<https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/08/25/a-nantes-la-quasi-totalite-des-rues-seront-limitees-a-30-km-h_6049900_3224.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
13- EDF accusé d’infractions à la protection de l’environnement à Flamanville, Le Monde, maj le 26/08/20 à 02h15
Perrine Mouterde 

S’appuyant sur un rapport d’inspection de l’Autorité de sûreté nucléaire sur le site de la centrale de Flamanville, plusieurs associations ont porté plainte contre l’entreprise. 
Des déversements d’acide chlorhydrique à des endroits inappropriés, des alarmes qui ne se déclencheraient pas en cas de débordement de certaines matières ou des fuites non réparées sur des tuyauteries transportant des substances dangereuses… Cinq organisations ont annoncé, mardi 25 août, avoir porté plainte contre Electricité de France (EDF), accusé d’infractions au code de l’environnement et à la réglementation relative aux installations nucléaires de base sur le site de Flamanville (Manche).
« Ces trente-six infractions sont susceptibles d’entraîner des pollutions graves et de mettre en danger les personnes intervenant sur le site, affirment le réseau Sortir du nucléaire, France Nature Environnement (FNE), FNE Normandie, Stop EPR ni à Penly ni ailleurs et le Comité de réflexion, d’information et de lutte antinucléaire (Crilan). Nous refusons que des problèmes aussi graves restent impunis. »
> Lire aussi  Nucléaire : nouvelle procédure contre l’EPR de Flamanville
« Défauts de surveillance et de maintenance »
Cette plainte s’appuie sur un rapport d’inspection de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) datant de juillet 2019. Pendant deux jours, en juin de la même année, trois équipes de l’ASN et des experts de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) ont mené des contrôles concernant la protection de l’environnement sur les sites des réacteurs 1 et 2 et du réacteur EPR de Flamanville.
Dans une synthèse d’une trentaine de pages, dont les associations se sont emparées tardivement, l’autorité de contrôle du nucléaire pointe une série de dysfonctionnements et conclut que l’organisation est « perfectible » aussi bien pour la maîtrise des rejets, la gestion des risques non radiologiques ou encore la prévention des pollutions.
« Ce rapport est une illustration du fait que le nucléaire n’est pas l’industrie propre, sûre et bien gérée que dépeignent ceux qui soutiennent cette énergie, estime Charlotte Mijeon, porte-parole de Sortir du nucléaire. Cela montre aussi que les enjeux environnementaux ne sont pas la priorité d’EDF. » 
« Des défauts de surveillance et de maintenance ont été constatés sur l’ensemble des activités de collecte des eaux usées de la centrale, explique Guillaume Blavette, membre de la FNE Normandie. Il y a aussi la question de la sous-traitance de sujets techniques très sensibles. Les points soulevés peuvent paraître anecdotiques mais ils révèlent les fragilités des installations nucléaires et le fait qu’elles maîtrisent mal leurs rejets dans l’environnement. »
> Lire aussi  Nucléaire : pourquoi la centrale de Flamanville ne produit plus d’électricité depuis six mois
Nuage de dichlore et cobalt 60
Parmi les nombreux dysfonctionnements relevés par l’ASN et repris dans la plainte adressée au procureur de la République figure le fait qu’EDF prévoyait de déverser au même endroit, au niveau de la station de déminéralisation, des substances chimiques dont le mélange accidentel est reconnu comme dangereux, avec le risque de formation d’un nuage toxique de dichlore. « La problématique de mélanges incompatibles est source de nombreux accidents dans l’industrie », souligne le rapport, qui demande aux exploitants de « fiabiliser leurs pratiques ».
Le document pointe aussi la présence de cobalt 60, une matière nucléaire radioactive, au milieu de déchets non radioactifs. « C’est une faute avérée qui montre qu’il n’y a pas un contrôle suffisant sur les effluents. Nous portons plainte au titre de la protection de l’environnement, mais les personnes qui travaillent sur les installations risquent aussi d’être contaminées », note Guillaume Blavette.
EDF assure que les points soulevés par l’ASN ont été pris en compte et que des actions ont commencé à être mises en œuvre pour y remédier. « Sur le plan technique, des composants ont été changés ou remis à niveau, précise un porte-parole de l’entreprise. Nous avons également revu totalement la procédure à suivre en cas d’accident et nous avons retravaillé avec les sous-traitants qui s’occupent de l’analyse environnementale. » 
Le procureur de Cherbourg a fait savoir, mardi, que la plainte des ONG avait bien été reçue et était en cours d’examen. La centrale nucléaire de Flamanville, qui a connu sept incidents de niveau 1 en 2019 et cinq en 2018, a été placée sous « surveillance renforcée » depuis septembre 2019 par l’ASN.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/25/edf-accuse-d-infractions-en-matiere-de-protection-de-l-environnement-a-flamanville_6049914_3244.html>
Sur le même sujet : 
> 36 infractions à la centrale nucléaire EDF de Flamanville <https://reporterre.net/36-infractions-a-la-centrale-nucleaire-EDF-de-Flamanville>, Reporterre, 26/08/20
______________________________________________________________________________________________________________________
14- En Finlande, des récompenses pour les éco-citoyens, AFP, 27/08/20, 11:00
Sam Kingsley

Afin d'inciter à la réduction des émissions de carbone, la ville de Lahti, en Finlande, offre à ses habitants titres de transport et denrées alimentaires comme récompenses, au titre d'"éco-citoyens".
Baptisée "CitiCap", l'initiative, financée par l'Union européenne, propose aux habitants de tracer leurs émissions de carbone lors de déplacements, grâce à une application qui détecte s'ils circulent en voiture, en transports en commun, à pied ou à vélo.
Chaque semaine, les citoyens volontaires se voient crédités d'un "quota de carbone" qui, s'il n'est pas épuisé à échéance, se transforme en "euros virtuels", échangeables contre des entrées à la piscine, des tickets de bus ou, pour les plus gourmands, une part de gâteau dans un établissement de la ville.
"Lahti est encore une ville très dépendante de la voiture, notre objectif est que d'ici 2030, plus de 50% de tous les déplacements soient effectués via des modes de transport durables", explique à l'AFP la responsable du projet, Anna Huttunen. 
Actuellement, 44% des déplacements dans la ville sont considérés comme "durables". 
L'objectif du projet à long terme est de développer une nouvelle méthode pour encourager des comportements plus écologiques, en utilisant notamment un système d'"échange personnel de droits d'émission de carbone" que d'autres villes peuvent reproduire, expliquent ses fondateurs.
Le concept s'inspire du système européen d'échange de quotas d'émission de carbone, où les entreprises et les gouvernements se voient attribuer des crédits carbone. S'ils dépassent ce quota, ils payent, mais s'ils émettent moins que convenu, ils peuvent vendre tout excédent.
"CitiCap a suscité beaucoup d'intérêt dans le monde entier, non seulement en Europe, mais aussi aux États-Unis et au Canada", détaille Mme Huttunen. 
- 21 kg d'équivalent CO2 par semaine -
L'application CitiCap donne à chaque participant un "budget" carbone hebdomadaire basé sur sa situation personnelle. 
En moyenne, un habitant de Lahti, ville de 120.000 habitants, "émet 21 kilos d'équivalent CO2 par semaine", selon Ville Uusitalo, responsable recherche du projet. 
L'application met les utilisateurs au défi de réduire leurs émissions d'un quart - soit remplacer en moyenne 20 km de conduite en voiture par l'équivalent en transports publics ou à vélo.
Reste à savoir si des récompenses plus importantes inciteraient davantage de citoyens à délaisser leur voiture.
"C'est possible de gagner jusqu'à deux euros (par semaine) si vos émissions liées aux déplacements sont vraiment faibles", explique M. Uusitalo.
"Mais cet automne, nous avons l'intention de décupler le prix", poursuit-il.
- Capitale verte européenne -
Si le semi-confinement imposé en Finlande a entraîné une baisse drastique des trajets en voiture, les créateurs du projet ne parviennent pas encore à évaluer les effets de leur application dans la ville.
Mais, assurent-ils, ils continueront à recueillir des données l'année prochaine, alors que Lahti deviendra pour un an "Capitale verte européenne".
Jusqu'à présent, 2.000 habitants ont téléchargé l'application, avec jusqu'à 200 utilisateurs actifs simultanément. 
"Les gens trouvent très intéressant de voir leurs propres émissions", selon la responsable du projet.
Mirkka Ruohonen, employée municipale à Lahti, utilise l'application depuis sept mois maintenant. Ce qui l'a immédiatement surprise, c'est de voir les effets de ses propres déplacements sur l’environnement.
Dernièrement, raconte-t-elle, "je suis allée passer un week-end de randonnée, nous avons fait 15 kilomètres de marche, mais j'ai dû faire 100 km en voiture" pour rejoindre le sentier.
"Après cela, j'ai vérifié l'application et je me suis dit +C'était une bonne chose ?+ Peut-être pour moi, mais pas pour l'environnement !", s'exclame-t-elle. 
La Finlandaise dit ne pas être dérangée par les conséquences sur la vie privée d'une telle application qui enregistre les moindres déplacements. 
"Je pense que toutes les applications que j'utilise collectent des informations", juge-t-elle.
Selon Anna Huttunen, si l'application est conforme à la réglementation européenne sur les données personnelles, les organismes tiers ne pourront pas analyser les données. 
Les créateurs de CitiCap espèrent à l'avenir pouvoir également aider les gens à gérer leurs émissions liées à la consommation.
"La mobilité n'est qu'une partie de notre empreinte carbone", rappelle M. Uusitalo.
<https://information.tv5monde.com/info/en-finlande-des-recompenses-pour-les-eco-citoyens-372622>
______________________________________________________________________________________________________________________
15- Lancement d'un appel à innovation pour le béton bas carbone, Actu-Environnement, 27/08/20
Rachida Boughriet 

Ce jeudi 27 août, le hub des prescripteurs bas carbone lance un appel à innovation « béton bas carbone », afin de faire un état des lieux de la filière et dresser un panorama des solutions innovantes pour diminuer l'impact carbone des bâtiments.
Initié en 2019, le hub réunit une dizaine de prescripteurs (maîtres d'ouvrages, maîtres d'œuvre, ingénieries, entreprises) pour développer des solutions de conception bas carbone, compatibles avec la réglementation environnementale (RE 2020) qui sera appliquée à l'été 2021.
Cet appel est ouvert jusqu'au 30 septembre. Start-ups, maître d'œuvres, entreprises générales et industriels sont appelés à y participer. Il vise les solutions qui permettent de diminuer l'impact carbone du lot béton, que ce soit au niveau du produit, des services, des modèles de valeur et de l'usage des constructions. «  Ce lot est l'un des principaux contributeurs au bilan carbone d'un bâtiment. Diminuer la quantité de béton par des procédés constructifs innovants, diminuer la quantité de clinker (constituant du ciment), mettre en œuvre des solutions de substitution, mettre en œuvre une armature bas carbone…les leviers pour diminuer l'empreinte carbone du béton sont nombreux…à vos innovations ! », souligne le hub.
En avril dernier, le hub a notamment appelé les fabricants à renforcer les données environnementales des matériaux recueillies dans la base nationale Inies, pour respecter la RE 2020. Le hub souhaite se concentrer davantage sur l'évaluation de la maturité et la trajectoire des filières dans leur transition bas carbone d'ici à 2050.
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/hub-prescripteurs-ifpeb-carbone4-appel-innovations-beton-bas-carbone-35998.php4>
______________________________________________________________________________________________________________________
En audio
16- Un ascenseur qui fonctionne avec les eaux usées, France Inter, L’esprit d’initiative, 26/08/20, 06h18
Emmanuel Moreau

Un nouveau moyen de transport non polluant est à l’étude dans la commune de St Gervais en Haute-Savoie. Pour réduire l'usage de la voiture et la pollution, un ascenseur utilisant les eaux usées de la ville est envisagé.
Utiliser la force motrice de l'eau n'est pas nouveau, de nombreuses scieries, des moulins ont fonctionné de la sorte dans le passé. Aujourd'hui, un funiculaire à Zurich, mais aussi au Portugal ou en Grande-Bretagne utilise l'eau comme propulseur. 
Un ascenseur pour limiter les déplacements en voiture
Saint-Gervais, au pied du Mont Blanc, est une station de moyenne montagne dont le centre-bourg est à 850 mètres d’altitude. Pour rejoindre les thermes en bas et son pôle d’activité dont le lycée, il faut emprunter une route à forte déclivité sur 4 km. Afin de réduire les transports individuels, et l’empreinte carbone, le maire Jean Marc Peillex souhaite construire un ascenseur.
>> Suite à lire et à réécouter à :
<https://www.franceinter.fr/emissions/l-esprit-d-initiative/l-esprit-d-initiative-26-aout-2020>
______________________________________________________________________________________________________________________
En images
17- La rénovation urbaine peut-elle régler tous les problèmes ?, France 2, journal de 20h, 23/08/20

Faire tomber des tours pour remodeler des quartiers et rénover des cités, c'est une recette appliquée depuis longtemps en France. Il y a quelques années, le quartier de La Duchère (Lyon) a été redessiné. Une équipe du 20 Heures y est retournée pour voir si la promesse d'une vie meilleure était tenue.
Dans les années 1960, le quartier de La Duchère était l'émanation des promesses de l'architecture moderne. Des appartements vastes y avaient été construits pour répondre à la crise du logement. Jusqu'à 20 000 habitants y résidaient. Mais dans les années 2000, les barres HLM ont été détruites les unes après les autres pour être remplacées par des petits bâtiments de sept étages au maximum. Depuis 2004, environ 150 000 logements sociaux ont été démolis en France.
Des problèmes demeurent non-réglés
A La Duchère, c'est ce qui attend l'immeuble de Catherine Cicéron. "Je vais penser souvent à ces levers de soleil, cette vue", assure-t-elle, la larme à l'oeil. Aujourd'hui, les nouveaux immeubles sont plus agréables à vivre et il y a davantage de mixité. La part des logements sociaux est passée de 80 à 55%. "La rénovation urbaine ne va pas régler toutes les questions, notamment les questions sociales et éducatives. On a dans ce quartier comme tant d'autres, trop de décrochage scolaire", tempère toutefois Christophe Mérigot, directeur adjoint de mission à Lyon La Duchère.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/architecture/la-renovation-urbaine-peut-elle-regler-tous-les-problemes_4083161.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
18- Ma ville : tout à moins d’un quart d’heure dans un quartier de Nantes, TF1, journal de 20h, 26/08/20

Ne se déplacer qu'à pied ou à vélo, c'est le principe de la ville du quart d'heure. Le domicile, le travail, l'école, les loisirs et la santé, tous ces services sont situés dans un tout petit périmètre dans le quartier Prairie-au-duc à Nantes. Cinq minutes à vélo, et quinze minutes maximum à pied. Tout est plus facile. Mais cette ville du quart d'heure est-elle possible autre part que dans les grandes métropoles ?
> Explications à retrouver à :
<https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/ma-ville-tout-a-moins-dun-quart-dheure-dans-un-quartier-de-nantes-69767384.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
19- Comment se retrouver dans le maquis des aides énergétiques ?, TF1, journal de 20h, 27/08/20

Des fenêtres à changer, une chaudière à remplacer... C'est le projet de nombreux propriétaires. Il existe au moins six dispositifs pour les aider à financer leurs travaux. Mais selon les spécialistes, deux sont principaux : MaPrimeRénov' qui est proposée par l'État, et les CEE (certificats d'économies d'énergie) par les fournisseurs d'énergie. Ces aides sont cependant soumises à des conditions de ressources différentes. 
> Plus de détails dans la vidéo ci-dessous :
<https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/comment-se-retrouver-dans-le-maquis-des-aides-energetiques-13712505.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
À PROPOS DE LA PRÉSENTE REVUE DE PRESSE...
Cette revue de presse s’inscrit dans la mission éducative de notre Fondation, au statut apolitique et non confessionnelle, et vise à répondre aux souhaits d’information et de sensibilisation des abonnés.
Elle n’a pas de caractère exhaustif. Il s’agit d’une sélection pluraliste d’articles ou de dépêches, parfois antagonistes, ne faisant pas systématiquement la Une des journaux et regroupés en 6 thèmes, adressée par mail du lundi au vendredi, à raison d’un thème différent chaque jour.
Diffuser ces articles ne signifie pas automatiquement les approuver mais vise à vous surprendre, vous enrichir, vous donner envie d’en savoir plus, vous aider à relayer l’info, à passer à l’action, et même, à vous indigner ou à vous faire sourire ! Nous espérons qu’au moins un de ces articles répondra chaque jour à l’un de ces objectifs.
Si l’archivage récemment mis en place ne cous convient pas, pensez à conserver les articles qui vous concernent ou vous intéressent particulièrement.
Sur le fond et en complément de notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> & Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>, il s’agit là d’une modeste contribution à une meilleure compréhension du monde par l’éducation à la complexité.
Quant à la forme, elle se veut sans prétention et n'y associe aucune pièce jointe pour éviter de saturer votre boîte mail.
Pour agrandir la taille des caractères
A l’aide du clavier : Maintenez la touche CTRL de votre clavier enfoncée et appuyez sur la touche + autant de fois que vous le souhaitez jusqu’à ce que vous soyez en mesure de lire correctement.
A l’aide de la souris : Maintenez la touche CTRL de votre clavier enfoncée et tournez la molette de votre souris vers le bas pour agrandir. Cela fonctionne avec la plupart des navigateurs.
Merci pour votre indulgence.
NB : – Si vous êtes équipé(e) d’un antispam, n’oubliez pas de le formater pour vous permettre de recevoir la présente revue de presse.
- En pied de page de chaque message vous trouverez une adresse url qui vous permettra :
• De vous abonner, de changer de mail ou de vous désabonner à votre gré ;
• D’accéder à un archivage.
- Pour entrer en liaison avec le gestionnaire de cette liste, adresser votre mail à : <f.demonclin(at)fnh.org <http://fnh.org/>>
- Economisez de l'énergie, du papier et de l'encre, n'imprimez ce message que si nécessaire.
_______________________________________________________________________________________________________________________
À PROPOS DE LA FONDATION POUR LA NATURE ET L'HOMME (FNH)...
NOS APPELS 
– Le temps est venu <https://letempsestvenu.org/> de poser les premières pierres d’un nouveau monde
– Let’s Bio ! Ensemble pour des cantines bios et locales <https://www.letsbio.org/> pour bien nourrir nos enfants.
– Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
NOS CAMPAGNES 
– 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/> pour participer à l'émergence d'un modèle énergétique plus propre et durable
– Mon Restau’Responsable® <https://www.youtube.com/watch?list=PLh--7obE3XQ5hw0hyacAsOc7PLMneP7-N&v=Eo7AZvPE_MA> pour guider les professionnels de la restauration collective et valoriser leurs bonnes pratiques.
– J’agis pour la nature <http://www.jagispourlanature.org/> pour participer à des activités utiles et ludiques en pleine nature, près de chez vous.
NOS VIDÉOS PÉDAGOGIQUES 
– Sur notre chaîne You Tube <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>, retrouvez toutes nos vidéos.  
NOS PUBLICATIONS (les plus récentes) 
– Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>, janvier 2020
– Oui, les alternatives techniques aux néonicotinoïdes existent <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/oui-les-alternatives-techniques-aux-neonicotinoides-existent/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, mai 2016
– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
______________________________________________________________________________________________________________________
-------------- section suivante --------------
Une pièce jointe HTML a été nettoyée...
URL: <http://mailing.fondation-nature-homme.org/pipermail/revue-presse/attachments/20200828/e4d7fdfc/attachment.html>


Plus d'informations sur la liste de diffusion revue-presse