[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, loisirs, pollutions et déchets (lundi 23 mars)
Florence de Monclin
f.demonclin at fnh.org
Lun 23 Mar 08:17:47 CET 2020
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1- « Ils vont comprendre ce qu’ils gaspillent vraiment ! » : en Gironde, une école sensibilisée au tri des biodéchets <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/12/vos-dechets-alimentaires-vont-devenir-du-compost-du-personnel-aux-eleves-une-ecole-de-gironde-sensibilisee-au-tri-des-biodechets_6032705_3244.html>, Le Monde, 12/03/20, 05h31
2- Coronavirus : le Grand-Est, « région pilote » de l’épidémie <https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/03/12/coronavirus-le-grand-est-region-pilote-de-l-epidemie_6032819_3224.html>, Le Monde, 12/03/20, 17h00
3- Jusqu'à 150 millions d'Américains risquent d'attraper le nouveau coronavirus (projection) <https://www.sciencesetavenir.fr/sante/jusqu-a-150-millions-d-americains-risquent-d-attraper-le-nouveau-coronavirus-projection_142411>, AFP, 12/03/20, 22h12
4- Entretien. « Il manque une réaction coordonnée de l’Europe sur le coronavirus » <https://www.euractiv.fr/section/sante-modes-de-vie/interview/il-manque-une-reaction-coordonnee-de-leurope-sur-le-coronavirus/>, EurActiv, 12/03/20
5- Déchets du bâtiment : les maîtres d’ouvrage invités dans la boucle <http://www.journaldelenvironnement.net/article/dechets-du-batiment-les-maitres-d-ouvrage-invites-dans-la-boucle,104180?xtor=RSS-31>, Le JDLE, 12/03/20
6- Traitement contre le Coronavirus : découverte encourageante du laboratoire VirPath à Lyon <https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/coronavirus-pistes-traitement-examinees-laboratoire-virpath-lyon-1799320.html>, France 3, Auvergne–Rhône-Alpes, 13/03/20, 16:49
7- Incendie dans une usine Seveso d'agrocarburants près de Rouen <https://www.geo.fr/environnement/incendie-dans-une-usine-seveso-dagrocarburants-pres-de-rouen-200233>, AFP, 13/03/20, 18:00
8- [Bonne nouvelle] Accor va bannir les plastiques à usage unique de tous ses hôtels d’ici fin 2022 <https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/bonne-nouvelle-accor-va-bannir-les-plastiques-a-usage-unique-de-tous-ses-hotels-d-ici-fin-2022-148298.html>, Novethic, 15/03/20
9- Oman va interdire les sacs plastiques à usage unique en 2021 <https://www.geo.fr/environnement/oman-va-interdire-les-sacs-plastiques-a-usage-unique-en-2021-200237>, AFP, 15/03/20, 13:00
10- La Normandie transforme ses mégots en mobilier urbain <http://www.leparisien.fr/environnement/la-normandie-transforme-ses-megots-en-mobilier-urbain-18-03-2020-8282856.php>, Le Parisien, 18/03/20, 15h22
11- Menaces sur le Nil, source de vie pour des millions de riverains <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/menaces-sur-le-nil-source-de-vie-pour-des-millions-de-riverains_142622>, AFP, 20/03/20, 10h55
12- La peur du coronavirus arrive aux confins de l'Amazonie <https://information.tv5monde.com/info/la-peur-du-coronavirus-arrive-aux-confins-de-l-amazonie-352226>, AFP, 20/03/20, 11:00
13- La pollution de l'air diminuerait la résistance au coronavirus et faciliterait sa propagation <https://www.actu-environnement.com/ae/news/coronavirus-covid-19-pollution-air-propagation-35178.php4>, Actu-environnement, 20/03/20, 14h48
14- Confinement lié au coronavirus : sans voiture ou presque, l'air à Paris reste malgré tout pollué ! <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/le-coronavirus-revele-l-importance-de-sources-de-pollution-du-chauffage-bois-et-de-l-agriculture_142626>, Sciences & Avenir, 20/03/20, 15h05
15- Le CHU de Grenoble montre à son personnel comment fabriquer ses propres masques <https://www.cnews.fr/france/2020-03-21/le-chu-de-grenoble-montre-son-personnel-comment-fabriquer-ses-propres-masques>, CNEWS, 21/03/20, 08:04
16- Coronavirus : les bons gestes pour faire ses courses sans prendre de risque <http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-les-bons-gestes-pour-faire-ses-courses-sans-prendre-de-risque-21-03-2020-8284893.php>, Le Parisien, 21/03/20, 11h33
17- Les épidémies sont inévitables, apprenons à les anticiper <https://theconversation.com/les-epidemies-sont-inevitables-apprenons-a-les-anticiper-133888>, The Conversation, 22/03/20, 21:13
18- La Chine se rêve en première puissance sanitaire mondiale <https://theconversation.com/la-chine-se-reve-en-premiere-puissance-sanitaire-mondiale-134278>, The Conversation, 22/03/20, 21:13
En images
19- Cet artiste recycle 200 000 bouchons de bouteilles pour créer une fresque colorée de 45 mètres <https://creapills.com/bouchons-bouteilles-recycle-fresque-20200313>, Creapills, 13/03/20
20- Infographie. Fumer pollue <https://www.courrierinternational.com/grand-format/infographie-fumer-pollue>, Courrier international, 14/03/20, 10:47
21- Google rend hommage à Ignace Semmelweis : l’homme qui a démocratisé le lavage des mains <https://creapills.com/ignace-semmelweis-google-lavage-mains-20200321>, Creapills, 21/03/20
Bien à vous,
Florence
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REPORTAGE DU JOUR : Une structure de collecte et de valorisation des déchets organiques en milieu urbain a initié au tri les élèves d’une école de la banlieue bordelaise. (cf. item 1)
ENTRETIEN DU JOUR : Pour l’économiste et spécialiste des questions de santé Claude Le Pen, la crise du coronavirus est l’occasion de s’attaquer à la relocalisation en Europe de certaines activités pharmaceutiques délocalisées en Inde et en Chine. (cf. item 4)
INITIATIVES DU JOUR : — Sans attendre l’étude de préfiguration d’une filière à Responsabilité élargie des producteurs (REP), plusieurs initiatives visent à accélérer le recyclage des déchets du bâtiment. (cf. item 5)
— Le groupe Accor a décidé de bannir tous les pastiques à usage unique (touillettes, gobelets, accessoires de toilettes, bouteilles, emballages) d’ici la fin 2022. Cela concerne 5 000 établissements dans 110 pays. (cf. item 8)
— Le sultanat d'Oman va interdire les sacs plastiques à usage unique à partir de 2021 dans le cadre d'une politique "sur la protection de l'environnement et la lutte contre la pollution". (cf. item 9)
— La société bretonne MéGo, près de Brest (Finistère), se propose de récupérer les mégots abandonnés pour les transformer en… mobilier urbain. (cf. item 10)
— Une brigade de quelque 300 bénévoles a ramassé, ces trois dernières années en Egypte, 37 tonnes de canettes, bouteilles ou détritus en plastique. (cf. item 11)
INDICATEUR DU JOUR : Malgré la quasi absence de trafic routier, l’air est de mauvaise qualité à Paris et en Ile-de-France. En cause, le chauffage au bois dans des cheminées ouvertes et les épandages d’engrais. (cf. item 14)
TUTO DU JOUR : Édités par le CHU de Grenoble, un patron et les étapes pour faire son propre masque en tissu. (cf. item 15)
CRÉATIVITÉ DU JOUR : Sur le mur de la “Plaza Escalona”, dans la municipalité d’El Hatillo à Caracas (Venezuela), il aura fallu 2 mois de travail à Oscar Olivares âgé 23 ans, pour réaliser une fresque de 45 mètres de long constituée de plus de 200 000 bouchons de bouteilles en plastique recyclé. (cf. item 19)
SLOGAN DU JOUR : "La clope ça pue, ça tue et ça pollue." (cf. item 20)
HOMMAGE DU JOUR : Reconnaissance à Ignace Philippe Semmelweis (1818-1865), médecin grâce à qui nous avons aujourd’hui le réflexe de nous laver les mains. (cf. item 21)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Reportage. « Ils vont comprendre ce qu’ils gaspillent vraiment ! » : en Gironde, une école sensibilisée au tri des biodéchets, Le Monde, 12/03/20, 05h31
Anne Guillard
Une structure de collecte et valorisation des déchets organiques en milieu urbain a initié au tri les élèves d’une école de la banlieue bordelaise, début février.
Rubrique « Les dessous des déchets ». « Dans quel bac tu mets un paquet de chips ? Et les os de poulet ? » Lydie, 8 ans, s’amuse à interroger ses camarades encore à table dans la cantine de l’école primaire de Bourran, à Mérignac (Gironde). La majorité d’entre eux sait très bien dans quel bac vider les reliefs de leurs plateaux une fois leur repas terminé : jaune pour les déchets alimentaires, gris pour les serviettes en papier ou les pots de yaourt. Les consignes de tri sont limpides et bien comprises par les enfants.
« L’idée est de les accompagner dans ces gestes de tri, en leur expliquant pourquoi ils le font », dit Lucie Ouvrard, chef de projet de la structure bordelaise Les Détritivores, spécialisée dans la valorisation des biodéchets par compostage en milieu urbain. « On leur explique qu’on va faire du compost avec leurs restes et ce qu’on en fait. » La société vient deux fois par semaine collecter les déchets alimentaires de la cantine scolaire, après avoir sensibilisé le personnel de restauration collective, à l’initiative de la municipalité.
Généralisation de l’obligation du tri à la source
A l’horizon du 31 décembre 2023 au plus tard, l’obligation de tri à la source des déchets organiques va être généralisée à tous les producteurs de biodéchets en France, selon une directive européenne qui anticipe de deux ans la date fixée par la loi de transition énergétique qui prévoyait de valoriser les déchets organiques d’ici à 2025.
Autant dire demain pour un sujet environnemental d’ampleur, au regard des quelque 20 millions de tonnes de biodéchets produites en France chaque année par les ménages et les professionnels (restaurants, magasins, producteurs et transformateurs de denrées alimentaires), selon la Fnade (Fédération nationale des activités de la dépollution et de l’environnement).
Ces dix dernières années, « les collectivités ont favorisé, par le biais de programmes locaux de prévention, les pratiques de gestion de proximité, de compostage domestique ou partagé des biodéchets », rappelle Alexandra Gentric, ingénieure au service mobilisation et valorisation des déchets à l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).
Mais un tiers de la poubelle des Français est toujours constitué de déchets organiques. Un constat qui en appelle un autre : la nécessité d’accompagner les changements de comportement. « L’accompagnement est essentiel, insiste Lucie Ouvrard, des Détritivores. La sensibilisation permet notamment de faire comprendre ce qu’est un biodéchet : quand on pense déchets organiques, on pense épluchures de légumes et marc de café, bref ce qu’on trouve dans la sphère domestique. Mais tout déchet alimentaire est compostable, les sous-produits animaux compris (gras de jambon, arête de poisson, etc.). » Auprès des personnels de restauration collective, le tri à la source « ne doit pas être vécu comme une charge supplémentaire », ce qui est parfois une crainte exprimée.
« Comprendre ce qu’ils gaspillent vraiment »
A Mérignac, l’école a investi dans une table de tri possédant un système de pesée pour chaque bac de biodéchets. Après une phase test les mercredis, où les enseignants ont expliqué à leur classe son emploi, l’usage en est généralisé aux quelque quatre cents élèves du groupe scolaire qui déjeunent à la cantine ce lundi. Chacun attend son tour pour vider son plateau sous l’œil vigilant de Manelle Abrous, une des animatrices interclasses. L’enjeu auprès de ce jeune public est de le faire réfléchir au gaspillage alimentaire, une réflexion susceptible de se répercuter dans la sphère privée de chacun.
« Nous allons réaliser la courbe des kilos d’aliments jetés de février à juin. Le challenge est qu’elle fléchisse ! », explique Manelle Abrous, qui lance à l’un des élèves « moins tu auras de choses à jeter, plus ça ira vite ». Personnel de cuisine, animateurs, enseignants, les équipes de l’école de Bourran sont très investies dans ces actions de sensibilisation.
La responsable d’office, Nathalie Djebar, convertie à la lutte contre le gaspillage alimentaire, fait part de cet enthousiasme dans un large sourire : « C’est un projet qui motive ! » Elle a réduit la taille des assiettes – « petites quand les enfants veulent goûter, moyennes quand ils aiment ». « On leur dit que tout est à volonté, bien sûr, mais s’ils en veulent plus, ils s’adressent aux animateurs », dit encore la responsable. « Ils vont comprendre ce qu’ils gaspillent vraiment ! » s’exclame Maria, une des agentes de restauration venue épauler un des élèves. Le tri n’est pas un droit à gaspiller. « On s’aperçoit rapidement de l’implication du service de restauration, s’il a travaillé ou non sur les quantités », commente Lucie Ouvrard.
Résultat à la fin du service de ce lundi 3 février : la pesée des bacs de déchets alimentaires affiche 50 kg environ – sur le total des 155 kg de nourriture pour le repas ce jour-là. On compte entre 150 grammes et 200 grammes de perte par personne dans la restauration collective, selon l’Ademe.
> Voir les infographies : En France, le gaspillage alimentaire en chiffres <https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/06/07/le-gaspillage-alimentaire-en-france-en-chiffres_5311079_4355770.html>
« Dans quatre mois, vos déchets alimentaires vont devenir du compost grâce auquel on fera pousser des fleurs, des légumes », explique la jeune chef de projet à une table à laquelle elle a demandé à quoi allait servir le tri de leurs déchets alimentaires. « C’est important de ne pas tout mélanger », dit un des élèves ; « Je n’aime pas trop gaspiller, ça pollue la planète », s’inquiète un autre, quand un troisième répond qu’il y a « un compost à la maison ».
Prochain rendez-vous : des visites chez Les Détritivores vont être organisées avec les élèves pour qu’ils découvrent les installations de compostage. « On leur montrera ce qu’est un composteur, le mélange avec des copeaux de bois de la matière organique, et chacun repartira avec un sac de compost », explique Lucie Ouvrard. Un petit potager devrait voir le jour au sein de l’école avec le compost produit. En 2022, toutes les écoles de la commune auront été sensibilisées au tri à la source des biodéchets.
6 % de la population ont un service de collecte des biodéchets
La sensibilisation apparaît d’autant plus primordiale qu’une partie des opérateurs privés, administrations comprises, déjà dans l’obligation de trier et de valoriser leurs biodéchets quand ils en produisent plus de dix tonnes par an depuis 2016, n’ont pas mis en place le tri, selon l’Ademe. Mais les freins sont multiples, observe Chloé Mahé, ingénieure au service mobilisation et valorisation des déchets à l’Ademe.
En premier lieu, un manque d’information sur la réglementation, et « par conséquent peu de connaissance des obligations et des contraintes associées ». Le deuxième frein est d’ordre économique : faire appel à un prestataire supplémentaire pour un service de collecte qui s’ajoute à une prestation initiale a un coût. « Il n’existe parfois aucune offre », note enfin Chloé Mahé.
Du côté des ménages, « quelque 150 collectivités proposent un service de collecte séparée des déchets alimentaires, couvrant 6 % de la population française », rappelle Chloé Mahé. En 2008, la dernière enquête en date sur le sujet de l’Ademe mettait en avant que 25 % des foyers déclaraient trier leurs déchets alimentaires à domicile. Dans l’attente des résultats d’une nouvelle enquête sur les pratiques attendus en 2020, « on estime qu’un peu plus de 30 % de la population a accès à une solution de tri à la source », précise Chloé Mahé.
> Lire aussi Déchets : les « brigades vertes », nouvel outil anti-incivilités des communes
Dans le cadre de la loi de finances pour 2019, une réforme globale de la fiscalité déchets vise à rendre le recyclage des déchets économiquement plus attractif que leur mise en décharge ou leur incinération. Avec la hausse de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), qui s’applique à chaque tonne de déchets stockés ou incinérés, les collectivités locales vont être incitées à s’engager sur le front du tri à la source des biodéchets. Aujourd’hui, le taux moyen payé par les installations de stockage est de l’ordre de 30 euros par tonne, un taux qui va augmenter peu à peu pour atteindre 65 euros d’ici à 2025, selon l’Ademe. « Une majoration du coût de traitement va rendre plus intéressante économiquement des mesures pour réduire les quantités concernées en amont », observe Alexandra Gentric.
D’ici à 2023, au-delà même du geste du tri à la source des déchets organiques, il va s’agir de redimensionner la filière, restructurer les services, repenser l’organisation. « En l’espace de trois ans on ne sera pas à 100 %, mais si on atteint une couverture de 75 % de la population, ce sera une belle réussite », conclut Chloé Mahé.
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Notre rubrique « Les dessous des déchets »
Qu’ils soient organiques ou plastiques, ménagers ou industriels, enfouis ou dispersés dans les airs et les océans, les déchets sont les traces tenaces de la vie humaine, et leur accumulation exponentielle constitue aujourd’hui l’un des plus grandes menaces auxquelles doit faire face l’humanité. Cette rubrique, que vous pouvez retrouver sur cette page <https://www.lemonde.fr/les-dessous-des-dechets/>, décortiquera la façon dont modes de vie et rebuts sont intimement liés, comment agir pour en réduire le nombre, amortir leur impact, et s’accommoder de ceux qui restent.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/12/vos-dechets-alimentaires-vont-devenir-du-compost-du-personnel-aux-eleves-une-ecole-de-gironde-sensibilisee-au-tri-des-biodechets_6032705_3244.html <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/12/vos-dechets-alimentaires-vont-devenir-du-compost-du-personnel-aux-eleves-une-ecole-de-gironde-sensibilisee-au-tri-des-biodechets_6032705_3244.html>>
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2- Coronavirus : le Grand-Est, « région pilote » de l’épidémie, Le Monde, 12/03/20, 17h00
Samuel Laurent
Avec 587 cas mercredi soir, la région est la plus touchée du pays. Du conseil régional aux médecins, la mobilisation est maximale. Pour l’instant, les hôpitaux ne sont pas encore saturés.
Au soir du mercredi 11 mars, l’Agence régionale de santé (ARS) recensait 587 personnes contaminées par le coronavirus dans le Grand-Est, soit 25 % de plus que la veille, où elle en comptait 464. Cinq personnes sont décédées des suites du Covid-19 dans la région. Peuplée de 5,5 millions d’habitants, elle est la plus touchée par la maladie en France, devant l’Ile-de-France.
Le Haut-Rhin, département où se situe l’un des principaux foyers du pays – un rassemblement évangélique, qui a réuni 2 500 personnes à Mulhouse fin février –, concentre à lui seul 359 cas, chiffre en augmentation de 40 % par rapport à mardi.
> Lire aussi : A Mulhouse, une église évangélique identifiée comme un foyer important de contamination
« Nous sommes une région pilote », ironise le président de la région, Jean Rottner, médecin urgentiste à la ville, qui refuse de tomber dans la « psychose ». La région est pourtant sur le pied de guerre. « On ne fait plus que cela », explique M. Rottner. De la gestion de l’épidémie à la gestion de ses conséquences économiques, les fronts sont multiples.
Les hôpitaux du sud de l’Alsace confirmaient, mercredi, accueillir 90 patients atteints ou fortement suspectés d’être touchés par le Covid-19. Le plan blanc, qui permet réquisitions de personnel et report d’opérations non urgentes, est en place depuis le 7 mars.
« Les urgences deviennent des “urgences Covid”. On a du mal à prendre en charge les autres cas et à isoler correctement les malades du Covid », confirme un médecin urgentiste de la région. Il faut en effet veiller à isoler les patients suspectés d’être atteints, et gérer l’afflux de personnes inquiètes. « Le message est dur à articuler, il faut à la fois être alarmiste et ne pas l’être, dire que c’est une épidémie mais qu’il n’y a pas de raison de paniquer, explique le même interlocuteur. Il y a une panique qui monte, avec des gens qui viennent aux urgences se faire tester. On a du mal à passer le message qu’il faut limiter les visites aux urgences aux cas les plus sérieux, que même si on est porteur, tant qu’on n’a pas de symptômes graves, il vaut mieux se confiner. »
« Equipes en tension »
Pour autant, le système local de soin n’est pas encore saturé. « On s’organise pour l’éventualité que cela devienne plus massif », confirme une autre source au sein du personnel médical de la région. Même avis au conseil régional. « L’hôpital s’est adapté, on a ouvert des salles spécialisées, programmé des lits en réanimation, ouvert de nouvelles salles de régulation… », détaille M. Rottner.
Les craintes portent surtout sur la durée. « Les équipes sont là, sont mobilisées, on travaille cinquante heures par semaine. La question, c’est la durée, les équipes en tension ne vont pas tenir éternellement », confirme-t-on au sein du Nouvel Hôpitâl civil de Strasbourg. Le constat est le même pour Jean-François Cerfon, anesthésiste à Colmar et président de l’antenne départementale de l’ordre des médecins, qui s’inquiète du taux d’occupation des services de réanimation : « On essaye de différer ce qui peut l’être, des patients demandent spontanément le report de leur opération. »
« Les tests de dépistage posent question »
Pour l’instant peu de cas de soignants atteints ont été recensés, mais tout le monde s’attend à ce que cela arrive tôt ou tard. « C’est un facteur limitant, d’où le besoin de masques. On n’envoie pas les pompiers au feu sans protection », note le docteur Cerfon.
Les masques de protection sont l’un des problèmes récurrents. M. Rottner évoque une réelle difficulté à fournir assez de masques stériles, dont il a fait part au ministre de la santé, Olivier Véran. « Il a fallu patienter dix jours », explique encore le docteur Cerfon. « On a eu de premiers lots », tempère Vincent Royaux, médecin généraliste à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) et président du conseil régional de l’ordre des médecins, « mais il faut que le réassort soit organisé ». Pour lui, ce sont plutôt les tests de dépistage qui posent question. « On est dans une stratégie de tests limités à certains cas », confirme le docteur Cerfon.
> Lire aussi Les stratégies de dépistage du coronavirus laissent perplexes patients et professionnels
S’il loue la mobilisation des médecins, « présents et intéressés » depuis le début de l’épidémie, le président de l’ordre départemental des médecins ne peut dissimuler une certaine inquiétude sur les semaines qui viennent, alors que la courbe des personnes infectées grimpe. « C’est la première fois que je vis une situation pareille », confie-t-il.
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L’économie du Grand Est souffre aussi de l’épidémie
Au-delà de l’épidémie due au coronavirus, les conséquences économiques sont un sujet d’inquiétude majeur dans le Grand Est. Mercredi 11 mars, l’institut allemand Robert-Koch, responsable de la lutte anti-épidémies outre-Rhin, a classé la région dans les « zones à risque », entraînant une incertitude pour tous les travailleurs transfrontaliers. « Une négociation est en cours » sur cette question, assure le président de la région, Jean Rottner, qui appelle à une « démarche concertée » en Europe.
Des entreprises de la Sarre ont demandé à leurs salariés de rester chez eux. Et la radio télévision de ce Land a interdit, par exemple, à ses journalistes de faire des reportages en Alsace. Le Grand Est s’apprête par ailleurs à débloquer une enveloppe de 25 millions d’euros pour soutenir l’économie locale. « Il va y avoir de la casse, il faut penser à la relance demain », prévient M. Rottner.
<https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/03/12/coronavirus-le-grand-est-region-pilote-de-l-epidemie_6032819_3224.html <https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/03/12/coronavirus-le-grand-est-region-pilote-de-l-epidemie_6032819_3224.html>>
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3- Jusqu'à 150 millions d'Américains risquent d'attraper le nouveau coronavirus (projection), AFP, 12/03/20, 22h12
Entre 70 et 150 millions de personnes pourraient attraper le nouveau coronavirus aux Etats-Unis, selon une projection transmise au Sénat américain et rapportée par une parlementaire.
L'élue démocrate à la Chambre des représentants Rashida Tlaib s'exprimait jeudi lors d'une audition des membres de la force spéciale dédiée à la lutte contre le Covid-19 dans le pays.
"Le médecin attaché au Congrès a dit au Sénat qu'il s'attendait à ce qu'entre 70 et 150 millions de personnes finissent par contracter le coronavirus aux Etats-Unis", a-t-elle déclaré, confirmant des informations de médias américains.
Selon Axios, qui citait deux sources, le médecin Brian Monahan avait transmis cette projection à des responsables des partis républicain et démocrate du Sénat mardi, leur demandant de se préparer au pire.
L'hypothèse la plus pessimiste est que 46% des 327 millions d'Américains soient infectés. En comparaison, la chancelière allemande Angela Merkel a elle averti que 70% de la population de son pays pourrait contracter la maladie.
Environ 80% des cas sont bénins, et le taux de mortalité se situe autour de 1%, selon les dernières estimations communiquées mercredi au Congrès par Anthony Fauci, directeur de l'Institut national des maladies infectieuses et figure emblématique de la recherche aux Etats-Unis.
En suivant cette projection, cela signifierait entre 700.000 et 1,5 million de morts aux Etats-Unis. A titre de comparaison, en 2018, les maladies cardiaques (qui sont la première cause de décès par maladie aux Etats-Unis) ont fait 650.000 morts en 2018, et la grippe et la pneumonie ont elles causé, combinées, 60.000 morts.
Le risque lié au nouveau coronavirus augmente à partir de 60 ans, et est accru pour les personnes âgées de plus de 80 ans, ainsi que pour les personnes ayant d'autres maladies, comme le diabète, des maladies cardiaques ou respiratoires, ou pour ceux dont les systèmes immunitaires sont affaiblis pour d'autres raisons.
Interrogé par Rashida Tlaib pour savoir s'il pensait que cette estimation sur le nombre d'Américains potentiellement infectés à l'avenir était exacte, Anthony Fauci a déclaré: "Nous devons être prudents avec ce genre de prédictions car elles sont fondées sur un modèle."
"La qualité d'un modèle dépend de la qualité des hypothèses sur lesquelles il est fondé", a-t-il ajouté, indiquant que la projection la plus pessimiste pouvait être évitée grâce à l'endiguement de la propagation de la maladie.
Il a également noté que le modèle développé en 2014 par les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américains concernant Ebola prévoyait plus d'un million de personnes infectées. En définitive, moins de 30.000 personnes l'ont été.
<https://www.sciencesetavenir.fr/sante/jusqu-a-150-millions-d-americains-risquent-d-attraper-le-nouveau-coronavirus-projection_142411 <https://www.sciencesetavenir.fr/sante/jusqu-a-150-millions-d-americains-risquent-d-attraper-le-nouveau-coronavirus-projection_142411>>
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4- Entretien. « Il manque une réaction coordonnée de l’Europe sur le coronavirus », EurActiv, 12/03/20
Propos recueillis par Patrice Moyon | Ouest-France
Pour l’économiste et spécialiste des questions de santé Claude Le Pen, la crise du coronavirus est l’occasion de s’attaquer à la relocalisation en Europe de certaines activités pharmaceutiques délocalisées en Inde et en Chine. Une question selon lui stratégique. Un article de notre partenaire Ouest-France.
Le coronavirus touche des hôpitaux déjà au bord du burn-out. C’est la crise de trop ?
La crise de l’hôpital public est réelle et son financement insuffisant. Les tarifs sont en baisse depuis plusieurs années et les fermetures de lit n’ont pas été comprises. Dans ce contexte, le coronavirus est un stress additionnel mais qui reste gérable pour l’instant.
Est-ce qu’il ne faut pas s’attendre à une situation à l’italienne avec des hôpitaux débordés ?
Il y a beaucoup de paramètres psychologiques dans l’expression de cette crise. L’essence même de la peur conduit à des comportements irrationnels. Jusqu’à présent, en France, les autorités ont plutôt bien géré cette émergence du coronavirus. Le pays est resté raisonnable. Il faut aussi souligner la rapidité avec laquelle l’Institut Pasteur a su séquencer ce virus. On va vraisemblablement trouver un vaccin comme on a su le faire avec le virus Ebola. Le premier vaccin contre ce virus dont la mortalité est très élevée a été mis au point par le laboratoire américain Merck Shape and Dohme.
>> Suite à lire à :
<https://www.euractiv.fr/section/sante-modes-de-vie/interview/il-manque-une-reaction-coordonnee-de-leurope-sur-le-coronavirus/ <https://www.euractiv.fr/section/sante-modes-de-vie/interview/il-manque-une-reaction-coordonnee-de-leurope-sur-le-coronavirus/>>
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5- Déchets du bâtiment : les maîtres d’ouvrage invités dans la boucle, Le JDLE, 12/03/20
Stéphanie Senet
Sans attendre l’étude de préfiguration d’une filière REP, plusieurs initiatives visent à accélérer le recyclage des déchets du bâtiment. Dont une étude sur la future traçabilité des matériaux. Et un appel d’offres pour les maîtres d’ouvrage exemplaires.
Traçabilité, kesako ? C’est l’une des nouvelles obligations créées par la loi sur l’économie circulaire pour les matériaux et les déchets de chantier (article 51). Mais le texte s’est arrêté au principe: pour les travaux de démolition et de réhabilitation «significatifs», le maître d’ouvrage est tenu de réaliser «un diagnostic relatif à la gestion des produits, matériaux et déchets issus des travaux». Ce diagnostic comprend «les orientations visant à assurer la traçabilité des déchets». But du jeu: favoriser leur réemploi ou à défaut les conditions permettant leur réutilisation ainsi que les filières de recyclage. Pour connaître les catégories et superficies de bâtiments concernés, les travaux et matériaux visés, le contenu du diagnostic, sa réalisation et sa transmission, il faut encore attendre la publication d’un décret.
Un système robuste et fiable
Sans l’attendre, la plateforme Démoclès[1] lancée fin 2014 par l’éco-organisme Récylum (désormais intégré à Ecosystem) a publié une étude détaillant les critères garantissant un dispositif efficace. «Les maîtres d’ouvrage qui veulent améliorer leurs pratiques nous disent qu’il n’ont aucun moyen de prouver la valorisation exacte de leurs déchets de chantier. Les entreprises de travaux déplorent aussi l’absence de justificatifs par les gestionnaires de déchets. Et les entreprises qui voudraient réutiliser des matériaux ont aussi des craintes sanitaires, notamment sur la présence possible d’amiante», complète Rym Mtibaa, coordinatrice de Démoclès.
>> Suite à lire à :
<http://www.journaldelenvironnement.net/article/dechets-du-batiment-les-maitres-d-ouvrage-invites-dans-la-boucle,104180?xtor=RSS-31 <http://www.journaldelenvironnement.net/article/dechets-du-batiment-les-maitres-d-ouvrage-invites-dans-la-boucle,104180?xtor=RSS-31>>
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6- Traitement contre le Coronavirus : découverte encourageante du laboratoire VirPath à Lyon, France 3, Auvergne–Rhône-Alpes, 13/03/20, 16:49
Dolores Mazzola
A Lyon, le laboratoire VirPath vient de publier les résultats de son travail. Spécialiste du "repositionnement" de médicaments, il teste des médicaments déjà existants contre les infections virales. Une combinaison de médicaments aurait prouvé son efficacité pour combattre le Coronavirus Covid-19.
Le laboratoire lyonnais VirPath est spécialisé dans le "repositionnement" de médicaments depuis une dizaine d'années. Le principe: puiser dans la pharmacopée déjà existante et "en exploiter les effets secondaires". Depuis le débat de la crise, le laboratoire recherche des molécules déjà existantes, capables de lutter efficacement contre le coronavirus. Les chercheurs de ce laboratoire travaillent notamment avec une "chimiothèque" composée de près de 1500 principaux médicaments, couramment utilisés dans le monde contre d'autres pathologies mais qui pourraient avoir un effet sur le Coronavirus Covid-19.
"L'idée est d'aller chercher - dans l'armoire à pharmacie en quelque sorte - les médicaments qui existent déjà sur le marché et de voir quel médicament pourra être utilisé pour traiter les infections provoquées par ce coronavirus," explique Olivier Terrier, chercheur CNRS - Laboratoire VirPath.
Le laboratoire effectue aussi des tests avec le Covid 19 sur des cellules de notre système respiratoire, sur les cellules qui sont spécifiquement ciblées par le virus.
"C'est dans ces cellules respiratoires que le virus va se répliquer et se disséminer dans tout l'appareil pulmonaire," explique Manuel Rosa-Calatrava, Directeur recherche INSERM - Laboratoire Virpath.
Après six semaines de recherche, les scientifiques de VirPath ont identifié un médicament qui agit sur ces cellules respiratoires. En les stimulant, elles deviennent plus résistantes à l'invasion du Covid 19. L'efficacité pourrait être renforcée en associant le médicament à un traitement antiviral classique.
"Nos résultats aujourd'hui nous permettent de proposer une combinaise de médicaments qu'on a repositionnés et qui ciblent la cellule avec l'antiviral classique Remdesivir," explique Manuel Rosa-Calatrava, "cette combinaison semble donner des résultats avec un gain antiviral significatif."
"On a travaillé sept jours sur sept et aujourd'hui on a identifié un médicament, déjà sur le marché, qui a une identification thérapeutique n'ayant rien avoir avec l'anti-infectieux, et on l'a repositionné contre le Covid-19," a précisé ce midi Manuel Rosa-Calatrava.
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<https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/coronavirus-pistes-traitement-examinees-laboratoire-virpath-lyon-1799320.html <https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/coronavirus-pistes-traitement-examinees-laboratoire-virpath-lyon-1799320.html>>
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7- Incendie dans une usine Seveso d'agrocarburants près de Rouen, AFP, 13/03/20, 18:00
Un incendie s'est déclenché vendredi sur un site Seveso près de Rouen, l'usine d'huiles Saipol (groupe Avril) située à Grand-Couronne, sans faire de blessés, selon la préfecture de ce département où s'accumulent les incidents industriels.
"Aux alentours de 12h30, une déflagration accompagnée d'un incendie s'est déclenchée à l'usine Saipol (classée Seveso seuil bas) à Grand-Couronne", a indiqué la préfecture de la Seine-maritime dans un communiqué.
"Il n'y a pas de victimes" et "l'incendie est en passe d'être éteint", selon le communiqué diffusé peu après 15h00.
Interrogé par l'AFP, Saipol, a précisé que cinquante salariés étaient sur place au moment de l'incendie. Ils ont été évacués. L'incident s'est produit "au sein d'une unité de production de biodiesel", a précisé la filiale du groupe Avril.
Selon la préfecture "des élèves de plusieurs écoles et collèges alentours ont été confinés par précaution. Des contrôles d'air sont en cours par les sapeurs-pompiers pour permettre de lever de ces confinements".
Interrogé par l'AFP, le directeur de cabinet du préfet, Benoît Le Maire, a précisé qu'il n'y avait pas d'écoles dans le périmètre de sécurité de 500 m mis en place par les pompiers. Le confinement devait être levé dans l'après-midi après confirmation de l'absence de pollution par les relevés des pompiers, selon M. Le Maire, qui ne pouvait pas dire le nombre d'élèves concernés.
"A ce stade, les éléments que nous avons concordent tous pour dire qu'il n'y a pas eu de pollution de l'air", a ajouté le haut fonctionnaire. La direction de l'environnement n'a "pas noté de matière toxique dans cette usine susceptible de brûler".
Le "panache de fumées, qui a duré quelques dizaines de minutes, s'est dispersé. Les fumées blanches encore observables sont de la vapeur d'eau", selon le communiqué de la préfecture.
"Le seul produit dangereux dans l'usine (....), un stockage d'hexane" a été "mis hors feu", a de son côté assuré le maire de Grand-Couronne Patrice Dupray dans une entretien vidéo au site Normandie actu.
La CGT de Seine-Maritime a elle évoqué "une violente explosion". "Selon les éléments dont nous disposons, il n’y aucun blessé (...) C’était l’heure du changement d’équipe", a précisé Gérald Le Corre, le responsable santé travail de la CGT 76.
"Malgré les incendies de Lubrizol et de la raffinerie Total à Gonfreville le 14 décembre, nous constatons que les industriels n’ont pas pris de mesures de sécurité renforcés, que les ministères du Travail et de l’Environnement n’ont pas mis les moyens nécessaires pour multiplier les contrôles en matière de risques incendies et explosion", a commenté la CGT du département dans communiqué.
Le 26 septembre à Rouen, sur le site de Lubrizol, les pompiers avaient mis près de 12h à éteindre le spectaculaire incendie d'hydrocarbures qui s'était déclenché sur ce site classé Seveso seuil haut. Lubrizol France a été mis en examen en février dans ce dossier pour des manquements dans l'exploitation de son usine ayant porté une "atteinte grave" à l'environnement.
Le 3 septembre c'est l'usine Lubrizol d'Oudalle, près du Havre, qui avait connu un incendie mais l'intervention des pompiers n'avait duré que quelques heures.
Saipol, qui fabrique huiles végétales et agrocarburants, est une filiale du groupe Avril, numéro un français des huiles de table et des œufs. La filiale possède cinq usines en France.
Le 17 février 2018, une explosion dans son usine de Dieppe avait fait deux morts. Saipol et la société normande d’assainissement et de dépollution (SNAD), entreprise sous-traitante, ont été mises en examen pour homicide involontaire le 24 juillet 2018 dans cette affaire.
<https://www.geo.fr/environnement/incendie-dans-une-usine-seveso-dagrocarburants-pres-de-rouen-200233 <https://www.geo.fr/environnement/incendie-dans-une-usine-seveso-dagrocarburants-pres-de-rouen-200233>>
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8- [Bonne nouvelle] Accor va bannir les plastiques à usage unique de tous ses hôtels d’ici fin 2022, Novethic, 15/03/20
Concepcion Alvarez
Touillettes, gobelets, accessoires de toilettes, bouteilles, emballages, on trouve du plastique partout dans un hôtel. C’est pourquoi le groupe Accor a décidé de bannir tous ceux qui sont à usage unique d’ici la fin 2022. Cela concerne 5 000 établissements dans 110 pays. Une démarche qui commence à se développer.
Chaque année, ce sont plus de 200 millions d’articles en plastique à usage unique qui sont utilisés dans les chambres, restaurants et espaces de loisirs des hôtels Accor. C’est pourquoi le groupe, présent dans 110 pays, veut les voir disparaître d’ici fin 2022 dans ses 5 000 établissements. Un sacré défi.
"Nous tenons vraiment à proposer à nos clients une expérience du développement durable. Nous avons commencé par faire un inventaire de tous les articles en plastique présents dans nos chambres, salles de réunion et au buffet du petit-déjeuner, pour trouver des alternatives écologiques. Ayant reçu des retours très positifs de la part de nos clients, nous voulons communiquer davantage avec eux sur ce sujet", explique Asmahane Benamara, responsable des projets développement durable au sein du Novotel Paris Les Halles.
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/bonne-nouvelle-accor-va-bannir-les-plastiques-a-usage-unique-de-tous-ses-hotels-d-ici-fin-2022-148298.html <https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/bonne-nouvelle-accor-va-bannir-les-plastiques-a-usage-unique-de-tous-ses-hotels-d-ici-fin-2022-148298.html>>
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9- Oman va interdire les sacs plastiques à usage unique en 2021, AFP, 15/03/20, 13:00
Le sultanat d'Oman va interdire les sacs plastiques à usage unique à partir de 2021 dans le cadre d'une politique "sur la protection de l'environnement et la lutte contre la pollution", a annoncé dimanche le ministère de l'Environnement.
Situé dans le sud de la péninsule arabique, Oman se distingue de ses voisins du Golfe par sa réputation de pays respectueux de ses paysages naturels et de sa faune sous-marine exceptionnels. Selon l'ONU, les sacs en plastique peuvent bloquer les cours d'eau et aggraver les désastres naturels.
"Les entreprises et institutions ont l'interdiction d'utiliser des sacs en plastique à usage unique afin de préserver l'environnement omanais", a indiqué le ministère de l'Environnement 2,3 millions de voyageurs se sont rendus dans ce pays en 2018, selon le décret publié sur son compte Twitter.
La mesure, qui "entrera en vigueur le 1er janvier 2021", impose aux contrevenants "une amende administrative d'au moins 100 à 2.000 rials omanais (230 à 4.600 euros) au plus", ces montants étant "doublés en cas de récidive".
Le sultanat d'Oman est devenu ces dernières années une destination touristique de plus en plus populaire auprès des amoureux de la nature, avec ses hauts paysages montagneux aux profondeurs des eaux bleues du Golfe.
Environ 2,3 millions de touristes se sont rendus dans ce pays en 2018, d'après l'ONU.
Oman est aussi réputé pour abriter des espèces de tortues en voie de disparition qui migrent chaque années vers ses plages pour y pondre leurs oeufs. Les sacs plastiques, qui se retrouvent dans les mers et les océans, sont particulièrement néfastes pour ces animaux marins.
Selon l'ONU, les sacs plastiques "bloquent les voies respiratoires et l'estomac de centaines d'espèces" et "sont souvent ingérés par des tortues et des dauphins qui les confondent avec de la nourriture".
Plusieurs pays ou régions à travers le monde ont pris des initiatives destinées à interdire ou limiter les plastiques à usage unique. La semaine dernière, l'émirat d'Abou Dhabi a annoncé sa volonté de les éliminer "d'ici 2021".
<https://www.geo.fr/environnement/oman-va-interdire-les-sacs-plastiques-a-usage-unique-en-2021-200237 <https://information.tv5monde.com/info/oman-va-interdire-les-sacs-plastiques-usage-unique-en-2021-351540>>
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10- La Normandie transforme ses mégots en mobilier urbain, Le Parisien, 18/03/20, 15h22
Frédéric Durand
Plusieurs entreprises et collectivités locales ont recours à la société MéGo pour organiser la collecte des mégots en vue de leur recyclage et réduire la pollution.
Quel est le point commun entre la sandwicherie La Grignoterie à Saint-Etienne-du-Rouvray, le stade Malherbe de Caen, la Cité de la Mer à Cherbourg, Le Mont-Saint-Michel et les communes de Bonsecours, près de Rouen, ou de Saint-Jouen-de-Bruneval, près du Havre (Seine-Maritime)? Tous ont fait appel à la société bretonne MéGo, près de Brest (Finistère), qui se propose de récupérer les mégots abandonnés pour les transformer en… mobilier urbain.
Dans l'usine de Bourg-Blanc (Finistère), spécialisée à l'origine dans le traitement des déchets de bureau, les mégots sont triés et lavés, comme le raconte Éléonore Mandel, responsable de MéGo pour la Normandie. « Le jus donne une boue dangereuse envoyée à la destruction. Nous récupérons le coton, en fait de l'acétate de cellulose, une variété de plastique que nous broyons, chauffons et thermocompressons pour en faire des plaques. »
« Avec, poursuit Éléonore Mandel, nous fabriquons pour le moment des sièges assis-debout qui ressemblent à des tabourets hauts de bar. Il faut 15 000 mégots, soit 10 kg, pour fabriquer un exemplaire. Depuis 2017, nous en avons collecté 10 t sur l'ensemble du pays. » Sollicitée par des entreprises ou des collectivités qui en ont assez de voir les cendriers déborder, les rues ou des plages jonchées de mégots, MéGo met en place un programme de sensibilisation et des actions.
>> Suite à lire à :
<http://www.leparisien.fr/environnement/la-normandie-transforme-ses-megots-en-mobilier-urbain-18-03-2020-8282856.php <http://www.leparisien.fr/environnement/la-normandie-transforme-ses-megots-en-mobilier-urbain-18-03-2020-8282856.php>>
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11- Menaces sur le Nil, source de vie pour des millions de riverains, AFP, 20/03/20, 10h55
Par un matin brumeux au Caire, des bénévoles embarquent sur des kayaks pour repêcher canettes et autres déchets en plastique flottant sur le Nil, témoin d'une histoire millénaire et aujourd'hui menacé comme jamais.
Sur le fleuve mis en péril par la pollution, la démographie galopante, le changement climatique et les tensions entre pays riverains, la brigade de quelque 300 bénévoles a ramassé, ces trois dernières années en Egypte, 37 tonnes de canettes, bouteilles ou détritus en plastique.
"Les gens doivent comprendre que le Nil est aussi important, si ce n'est plus, que les pyramides", affirme Mostafa Habib, 29 ans, co-fondateur de l'association VeryNile qui tente de nettoyer ses eaux. "Les générations à venir en dépendront."
Long de plus de 6.600 km, le bassin du Nil couvre plus de trois millions de kilomètres carrés, soit 10% de la superficie du continent africain, et s'étend sur onze pays: Burundi, République démocratique du Congo, Egypte, Ethiopie, Erythrée, Kenya, Ouganda, Rwanda, Soudan du Sud, Soudan et Tanzanie.
Ses eaux constituent une ressource importante pour quelque 500 millions d'habitants du Nord-est africain. Or, en raison de l'explosion démographique et du changement climatique, le Nil, célébré comme un dieu du temps des Pharaons, devrait faire face à une pénurie d'eau douce d'ici à 2025, selon l'ONU.
>> Suite à lire à :
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/menaces-sur-le-nil-source-de-vie-pour-des-millions-de-riverains_142622 <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/menaces-sur-le-nil-source-de-vie-pour-des-millions-de-riverains_142622>>
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12- La peur du coronavirus arrive aux confins de l'Amazonie, AFP, 20/03/20, 11:00
Vitoria Velez
Au cœur de la forêt amazonienne, à une semaine de bateau de Manaus, Carauari est une des villes les plus reculées au monde, mais cet isolement ne l'immunise pas contre la panique mondiale autour du coronavirus.
Avec ses maisons multicolores sur pilotis, éparpillées autour des méandres d'eau marron du fleuve Jurua, affluent de l'Amazone prenant sa source au Pérou, cette localité de l'ouest du Brésil est à l'opposé des mégalopoles densément peuplées comme Rio de Janeiro ou Sao Paulo.
Ses 29.000 habitants se répartissent sur un immense territoire de 26.000 km2, 17 fois plus grand que celui de Sao Paulo, la ville la plus peuplée du pays, pour une densité 7.000 fois moins forte.
Aucune route terrestre ne la relie au reste du monde.
Pour s'y rendre, il faut prendre un vol de trois heures depuis Manaus, capitale de l'Etat d'Amazonie, d'où on peut également voyager vers Carauari en bateau, un périple de sept jours.
Au début, la pandémie de Covid-19 n'était qu'un problème lointain dont les habitants entendaient parler dans les médias.
Mais depuis l'annonce du premier cas à Manaus, il y a une semaine, le vent de panique a commencé à souffler au fin fond de la forêt, dans une zone déjà traumatisée par des hécatombes causées par des épidémies venues de l'extérieur.
- Isolement renforcé -
"Je suis née ici, j'ai vécu à Carauari toute ma vie. Je viens d'avoir 80 ans mais je n'avais jamais rien vu de tel", explique à l'AFP Raimunda da Silva dos Santos, qui habite près du port fluvial.
À présent, comme dans le reste du monde, les habitants de Carauari sont obsédés par la prévention contre le Covid-19.
"On prie Dieu pour que l'épidémie n'arrive pas ici. On fait ce qu'on peut, on se lave souvent les mains, comme ils le disent à la télé", raconte José Barbosa das Gracas, 52 ans.
Les autorités sanitaires locales craignent d'être débordées, l'hôpital de Carauari ne comptant que 50 lits.
"Le fait que notre ville soit difficile d'accès est un avantage pour le moment, parce que cela réduit les risques de contamination, mais ça veut dire aussi qu'on aura du mal à évacuer des patients ailleurs si nécessaire", explique Manoel Brito, directeur de l'hôpital.
Depuis mardi, tout passager arrivant par avion ou par bateau est examiné avec soin par les services de santé municipaux.
Des restrictions plus sévères pourraient être mises en place à l'avenir, affectant l'approvisionnement de la ville, qui se retrouverait encore plus coupée du monde.
Les habitants dépendent du transport fluvial pour obtenir des médicaments, certains aliments et tout type de biens non produits sur place.
"Ce sera compliqué de survivre, on dépend de ces bateaux", dit Luciano da Silva, pêcheur de 32 ans, en déchargeant son canot sur les rives du Jurua.
- Les indigènes vulnérables -
Le nouveau coronavirus est également une source de préoccupation pour les peuples indigènes d'Amazonie, qui ont déjà beaucoup souffert au contact du monde extérieur.
Les maladies amenées par les colonisateurs européens ont décimé près de 95% des autochtones d'Amérique.
L'Etat d'Amazonie a décrété l'état d'urgence, interdisant notamment l'entrée de visiteurs venus de l'extérieur dans les territoires indigènes.
L'Assemblée des Peuples Indigènes du Brésil (APIB), qui avait organisé en janvier une grande rencontre de dizaines de caciques venus de toute l'Amazonie pour se mobiliser contre la politique environnementale du président Jair Bolsonaro, a été contrainte d'annuler plusieurs rassemblements.
"La situation des indigènes est très délicate, surtout pour les peuples isolés", déplore Maria Baré, 40 ans, leader communautaire du peuple Baré, qui s'est établi sur les rives du Rio Negro, un autre affluent de l'Amazone.
"Qu'il s'agisse du Covid-19 ou de toute autre maladie à laquelle on n'a pas encore été exposé, c'est une menace pour notre santé et notre vie", conclut-elle.
<https://information.tv5monde.com/info/la-peur-du-coronavirus-arrive-aux-confins-de-l-amazonie-352226 <https://information.tv5monde.com/info/la-peur-du-coronavirus-arrive-aux-confins-de-l-amazonie-352226>>
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13- La pollution de l'air diminuerait la résistance au coronavirus et faciliterait sa propagation, Actu-environnement, 20/03/20, 14h48
Rémi Pin
La pollution atmosphérique des grandes villes engendre des maladies qui induiraient une plus grande fragilité au coronavirus, et les particules fines pourraient aussi faciliter la diffusion de la maladie.
La pollution de l'air provoque chaque année 67 000 décès prématurés en France, selon une étude de 2019 de la Société européenne de cardiologie. Mais si l'on ajoute le facteur Covid-19 qui sévit actuellement sur le territoire, ce bilan pourrait fortement s'alourdir.
Coronavirus : une menace plus forte dans les grandes villes
L'ONG European Public Health Alliance (EPHA) a lancé, le 16 mars, une alerte dans ce sens. « Les patients souffrant de maladies cardiaques et pulmonaires chroniques causées ou aggravées par une exposition sur le long terme de la pollution de l'air sont moins capables de lutter contre les infections pulmonaires, et plus susceptibles de mourir », alerte Sara De Matteis, professeur en médecine du travail et de l'environnement à l'Université de Cagliari, en Italie. C'est principalement dans les grandes villes que les habitants seraient les plus exposés à ce risque. « Le coronavirus est une plus grande menace dans les villes polluées, précise l'ONG. La pollution de l'air cause de l'hypertension, des diabètes, des maladies respiratoires. Des maladies que les médecins associent à des taux de mortalité plus élevés pour le Covid-19. »
La forte corrélation entre la qualité de l'air et les infections par les virus respiratoires n'est pas nouvelle. Une étude sur les victimes d'un autre coronavirus, le SRAS, qui avait sévi en Chine en 2003, précisait déjà que les patients qui vivaient dans des zones polluées avaient 84 % de risque en plus de mourir que dans d'autres régions moins soumises à la pollution atmosphérique.
>> Suite à lire à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/coronavirus-covid-19-pollution-air-propagation-35178.php4 <https://www.actu-environnement.com/ae/news/coronavirus-covid-19-pollution-air-propagation-35178.php4>>
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14- Confinement lié au coronavirus : sans voiture ou presque, l'air à Paris reste malgré tout pollué !, Sciences & Avenir, 20/03/20, 15h05
Loïc Chauveau
Malgré la quasi absence de trafic routier, l’air est de mauvaise qualité à Paris et en Ile-de-France. En cause, le chauffage au bois dans des cheminées ouvertes et les épandages d’engrais.
Pas de voiture, et pourtant l'indicateur de qualité de l'air d'Airparif est depuis deux jours sur le curseur "moyen" et ce week-end sera faible. La cause ? "Une météo printanière favorise actuellement les réactions chimiques avec la formation de particules dites secondaires", précise le communiqué d'Airparif. Ces particules sont formées par les oxydes d'azote (NOx) liées aujourd'hui principalement au chauffage puisque l'autre cause d'émission est généralement le trafic automobile, et par l'ammoniac en provenance des activités agricoles. Cet ammoniac se dégrade en effet en sel d'ammonium, particules solides pouvant voyager dans l'air.
La responsabilité du chauffage au bois
La mauvaise qualité de l'air remet en exergue la responsabilité du chauffage au bois dans les émissions de particules qui affecte la santé des Franciliens (rappelons que la pollution de l'air provoque 2.500 morts par an rien qu'à Paris, 48.000 dans la France entière). Or, ces chauffages au bois auraient dû être interdits par le plan de protection de l'atmosphère (PPA) entré en vigueur en 2015. La mesure avait été jugée "ridicule" par la ministre de l'Environnement de l'époque Ségolène Royal alors que toutes les mesures –et la démonstration en est faite aujourd'hui par une expérience grandeur nature– pointent du doigt la responsabilité des cheminées. Le PPA préconisait non pas l'interdiction totale du chauffage au bois mais l'obligation de se doter de foyers fermés et de poêles et chaudières performantes. Le PPA de la vallée de l'Arve (Chamonix, Saint Gervais) entré en vigueur en avril 2019 impose ainsi l'interdiction des cheminées ouvertes dans les constructions neuves.
>> Suite à lire à :
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/le-coronavirus-revele-l-importance-de-sources-de-pollution-du-chauffage-bois-et-de-l-agriculture_142626 <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/le-coronavirus-revele-l-importance-de-sources-de-pollution-du-chauffage-bois-et-de-l-agriculture_142626>>
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15- Le CHU de Grenoble montre à son personnel comment fabriquer ses propres masques, CNEWS, 21/03/20, 08:04
Un document édité par le CHU de Grenoble montre au personnel comment fabriquer des masques pour se protéger.
Le document (voir ci-dessous), daté du 13 mars, indique exactement au personnel du service d'urgence du CHU de Grenoble les étapes pour faire son propre masque en tissu. Un patron est disponible en annexe, pour guider le personnel. Ce dernier a également la charge de le nettoyer quotidiennement à 30°C.
Contacté, le centre hospitalier grenoblois assure qu'«aucune instruction concernant la fabrication de masques en tissu n’a été donnée aux personnels». «Cette possibilité a été partagée avec la communauté hospitalière comme une option complémentaire pour ceux qui le souhaiteraient et qui ne sont pas en contact direct avec des patients», justifie le service communication.
Le CHU juge qu'«il n’y a pas actuellement de pénurie». «Nous sommes en lien quotidien avec nos fournisseurs et les services de l’Etat pour assurer la couverture des besoins».
Le personnel hospitalier du CHU de Valence demande aux citoyens de coudre des masques
Mardi, le personnel hospitalier du CHU de Valence a utilisé ce document pour passer un appel à tous les citoyens de la ville via la page Facebook du quotidien local, le Dauphiné Libéré :
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.cnews.fr/france/2020-03-21/le-chu-de-grenoble-montre-son-personnel-comment-fabriquer-ses-propres-masques <https://www.cnews.fr/france/2020-03-21/le-chu-de-grenoble-montre-son-personnel-comment-fabriquer-ses-propres-masques>>
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16- Coronavirus : les bons gestes pour faire ses courses sans prendre de risque, Le Parisien, 21/03/20, 11h33
Eric Bruna et Aymeric Renou
Chaque sortie pour réapprovisionner son frigidaire conduit à des gestes qui posent aujourd’hui question. Prendre ses propres sacs, enlever les emballages ou laver les fruits… voici des éléments de réponse.
La crise du coronavirus a bouleversé nos habitudes et nos certitudes. Aujourd'hui, une simple sortie pour faire ses courses (dans le strict respect des règles du confinement) peut virer au casse-tête. Voici les réponses aux principales questions que vous pouvez vous poser. Sans oublier la règle d'or : se laver fréquemment les mains.
A combien peut-on aller faire les courses ?
Pas avec toute la petite famille. Le mieux est d'y aller seul, ou à deux, mais pas davantage. Dans le cas où l'on prend sa voiture, pour aller à l'hypermarché par exemple, la limite tolérée par les forces de l'ordre est de deux personnes à bord. Si vous prenez votre véhicule pour aller faire les courses (en magasin ou en drive), petit rappel. Seuls les déplacements de proximité sont autorisés. Pas question de parcourir 20 km sous prétexte que l'hypermarché de l'agglomération voisine est mieux achalandé…
Dois-je porter des masques et/ou des gants ?
« Nous n'avons pas de masques à profusion, explique Eric Tricot, cadre de santé hygiéniste à l'hôpital du Mans. Il n'y a pas de raison d'en porter pour sortir en tant que civil lambda. Il faut le réserver aux gens véritablement symptomatiques. Les gants n'ont pas fait la preuve de leur efficacité pour prévenir la transmission de microbes. Au contraire. On touche tout et n'importe quoi avec, il va très vite se contaminer et aller recontaminer l'environnement. Il vaut mieux faire ses courses à main nue et privilégier le lavage fréquent ou la désinfection. »
>> Suite à lire à :
<http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-les-bons-gestes-pour-faire-ses-courses-sans-prendre-de-risque-21-03-2020-8284893.php <http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-les-bons-gestes-pour-faire-ses-courses-sans-prendre-de-risque-21-03-2020-8284893.php>>
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17- Les épidémies sont inévitables, apprenons à les anticiper, The Conversation, 22/03/20, 21:13
Par Eric Muraille, Biologiste, Immunologiste. Maître de recherches au FNRS, Université Libre de Bruxelles
Les années 1970 virent éclore le mythe d’un contrôle absolu et même d’une possible éradication des maladies infectieuses. La médecine disposait alors d’un arsenal d’antibiotiques permettant de traiter efficacement la plupart des infections bactériennes. Les campagnes de vaccination de masse avaient démontré leur efficacité contre de nombreux fléaux majeurs, tels que la variole, quasi éradiquée à cette époque. Cette situation amena William H. Stewart, chirurgien général des États-Unis à déclarer en 1978 :
« Le moment est venu de fermer le livre des maladies infectieuses et de déclarer gagnée la guerre contre les pestilences. »
L’éradication des maladies infectieuses, un graal inaccessible
Mais en 1981, les premiers cas de syndrome d’immunodéficience acquise (sida) dus au virus de l’immunodéficience humaine (VIH) furent documentés. Entre 1981 et 2018, le VIH causa la mort de plus de 32 millions d’individus. Il est le plus connu d’une longue liste d’agents infectieux dits émergents.
La destruction des écosystèmes naturels, le changement climatique et la commercialisation d’animaux sauvages génèrent de nouvelles opportunités d’infection et donc d’adaptation à de nouveaux hôtes. Le VIH résulte de l’adaptation à l’espèce humaine du virus de l’immunodéficience simienne infectant les primates non humains. Les coronavirus SARS-CoV et SARS-CoV-2, respectivement à l’origine des épidémies de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) de 2003 et 2019, seraient originaires de la chauve-souris. Tout comme les épidémies de fièvres hémorragiques dues au virus Ebola. Plus de 70 % des 335 agents infectieux émergents identifiés entre 1940 et 2004 ont été transmis à l’être humain par l’animal. Ils nous rappellent que la protection contre les épidémies n’est jamais un acquis.
Non seulement de nouveaux agents infectieux apparaissent sans cesse, mais ils évoluent. Ils s’adaptent aux pressions de sélection, telles que les antibiotiques, les antiviraux et parfois même les vaccins. Un nombre croissant d’espèces bactériennes, en particulier les « ESKAPEs » (Enterococcus, S. aureus, K. pneumoniae, A. baumannii, P. aeruginosa, et E. coli), sont à présent fréquemment multirésistantes et associées à une morbidité, une mortalité et un coût économique croissants. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) considère la résistance aux antibiotiques comme l’une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale, la sécurité alimentaire et le développement. L’apparition d’une résistance à des vaccins a heureusement été beaucoup plus rarement observée. Elle a cependant été documentée pour certains vaccins humains dont le vaccin conjugué contre la bactérie Streptococcus pneumoniae.
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<https://theconversation.com/les-epidemies-sont-inevitables-apprenons-a-les-anticiper-133888 <https://theconversation.com/les-epidemies-sont-inevitables-apprenons-a-les-anticiper-133888>>
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18- La Chine se rêve en première puissance sanitaire mondiale, The Conversation, 22/03/20, 21:13
Par Nathalie Devillier, Professeur de droit, Grenoble École de Management (GEM)
Le Covid-19 est devenu une pandémie avec près de 10 000 morts dans le monde, surtout en Chine, Italie et Espagne. Populations confinées, chute des cours boursiers, déraillement de l’économie mondiale… les États adoptent des stratégies variées pour limiter la propagation du virus tout en soignant les patients. Après s’être excusée d’avoir pris tardivement la mesure du fléau, la Chine vole au secours de l’Iran, de l’Italie et de la France et fournit masques, matériel médical et personnel de santé. Un nouveau rêve de Xi Jinping ?
Une guerre de propagande
Le président de la Chine populaire l’avait annoncé dès son élection :
« Je crois que le plus grand rêve des Chinois, c’est la renaissance de leur nation dans les temps modernes. »
Un rêve qui devient un cauchemar avec l’apparition le 12 décembre 2019 dans la province de Wuhan, du virus qui fait sa première victime officiellement notifiée le 31 décembre. Pourtant dès les 2 et 3 janvier, le Dr. Li Wenliang et sept autres médecins avaient attiré l’attention sur l’existence dans le marché des fruits de mer d’une épidémie de pneumonie virale se propageant par le contact humain sur WeChat. Mais le 14 janvier, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) reprenait le discours officiel chinois, se fendant du tweet suivant :
« Preliminary investigations conducted by the Chinese authorities have found no clear evidence of human-to-human transmission of the novel #coronavirus (2019-nCoV) identified in #Wuhan, #China »
Le médecin lanceur d’alerte et ses collègues furent censurés, réprimandés, arrêtés pour trouble à l’ordre public pour avoir lancé une fausse rumeur, et forcés à signer une lettre d’excuses.
Le décès du Dr. Wenliang des suites du virus le 6 février enflamma les réseaux sociaux Weibo et WeChat. En effet, c’est seulement le 25 janvier 2020 que la Chine adopta des mesures drastiques (dépistage, distance sociale, désinfection et quarantaine) et s’empressa de bâtir en 10 jours une structure de 1 000 lits, non sans en organiser la propagande sur la chaîne de télé nationale CCTV, sans oublier de filmer la prise en charge des patients équipés de masques par des médecins vêtus de combinaisons, gants et masques.
Aujourd’hui, du Cambodge aux Philippines, en passant par l’Italie, la France et l’Espagne, la Chine poursuit sa campagne de communication au point d’apparaître comme la bienfaitrice de la santé publique globale…
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/la-chine-se-reve-en-premiere-puissance-sanitaire-mondiale-134278 <https://theconversation.com/la-chine-se-reve-en-premiere-puissance-sanitaire-mondiale-134278>>
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En images
19- Cet artiste recycle 200 000 bouchons de bouteilles pour créer une fresque colorée de 45 mètres, Creapills, 13/03/20
Mélanie D.
Lorsque l’art cherche à alerter le public, le sujet du changement climatique est de plus en plus abordé. En effet, les artistes sont nombreux à innover avec des œuvres aux supports insolites. Aujourd’hui, on vous montre le travail d’Oscar Olivares : ce jeune talent a réalisé une immense fresque murale à seulement 23 ans. La spécificité de sa création ? Elle est faite avec des bouchons de bouteilles.
C’est au Venezuela que cela se passe. Sur le mur de la “Plaza Escalona”, dans la municipalité d’El Hatillo à Caracas, la fresque s’étend sur 45 mètres de long. Il aura fallu 2 mois de travail à Oscar pour réussir à plâtrer plus de 200 000 bouchons de bouteilles en plastique recyclé. En réalité, le jeune artiste a collaboré avec une organisation environnementale locale : OkoSpiri. Oscar explique : “L’initiative est venue de l’ONG OkoSpiri. Ils m’ont invité à participer en tant qu’artiste du projet de création de la première éco-murale du Venezuela en utilisant simplement des bouchons de bouteilles”.
Une tâche qui, au premier abord, semblait impossible à réaliser pour Oscar. Mais après avoir effectué des recherches, le jeune artiste a fini par s’inspirer du pointillisme coloré. “Cela m’a aidé à comprendre qu’il était non seulement possible de faire une bonne peinture murale à l’aide de bouchons. Mais aussi, quelque chose d’impressionnant et qui en valait donc la peine”.
Voilà donc une nouvelle preuve qu’on peut faire de belles choses à partir de matériaux recyclés ou de seconde main. On adore ! Pour plus d’informations sur le travail d’Oscar, voici son Instagram. Sinon, on vous parle aussi de ces bouchons conçus avec des déchets ramassés sur les plages et on vous conseille également cet article sur Balenciaga, qui crée la polémique avec des boucles d’oreilles en forme de bouchons de bouteilles.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://creapills.com/bouchons-bouteilles-recycle-fresque-20200313 <https://creapills.com/bouchons-bouteilles-recycle-fresque-20200313>>
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20- Infographie. Fumer pollue, Courrier international, 14/03/20, 10:47
Die Zeit - Hambourg
Une cigarette se consume en quelques minutes, mais son effet sur l’environnement perdure pendant des années.
On sait bien que fumer tue. C’est écrit sur tous les paquets de cigarettes. Mais sait-on à quel point fumer pollue ? Chiffres à l’appui, cette infographie publiée le 9 janvier dans l’hebdomadaire Die Zeit, démontre à quel point l’industrie du tabac est néfaste pour la planète.
Depuis les ressources qu’elle nécessite pour être produite jusqu’aux substances qu’elle relâche pendant sa lente dégradation après avoir été fumée, en passant par les émissions de gaz à effet de serre qu’elle implique, la cigarette a un effet négatif durable sur l’environnement.
> Infographie à voir à :
<https://www.courrierinternational.com/grand-format/infographie-fumer-pollue <https://www.courrierinternational.com/grand-format/infographie-fumer-pollue>>
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21- Google rend hommage à Ignace Semmelweis : l’homme qui a démocratisé le lavage des mains, Creapills, 21/03/20
Maxime Delmas
Son nom ne vous dit sans doute rien et pourtant c’est grâce à lui que nous avons aujourd’hui le réflexe de nous laver les mains. Un geste qui est, en pleine crise du coronavirus, encore plus recommandé d’effectuer régulièrement afin d’optimiser toutes les chances d’éliminer le virus. C’est donc à travers un doodle animé que le moteur de recherche américain Google a choisi de rendre hommage à Ignace Philippe Semmelweis.
Car si aujourd’hui il paraît naturel de se laver les mains pour se débarrasser des microbes et autres bactéries, il n’en a pas toujours été le cas. En 1847, alors jeune médecin, Ignace Semmelweis s’est intéressé au taux de mortalité anormalement élevé dans la maternité de l’hôpital de Vienne dans lequel il officiait. L’histoire est très intéressante car cette maternité est partagée en deux parties : une où travaillent des étudiants et une autre où ne travaillent que des sages-femmes.
Alors que ces dernières ne pratiquent que des accouchements, les étudiants eux alternent entre accouchements et dissections de cadavre. Vous avez compris où on voulait en venir : les étudiants ne se lavant pas les mains après avoir disséqué un cadavre, 1 femme sur 5 qu’ils prenaient en charge mourrait en couche, contre 1 femme sur 30 quand elles étaient prises en charge par les sages-femmes.
Ignace Semmelweis a donc étudié la question et quelques mois plus tard il propose le lavage des mains à l’eau chlorée aux étudiants, entre la salle d’autopsie et la salle d’accouchement. Un petit geste qui a permis immédiatement de réduire le taux de mortalité par 10.
Malheureusement pour lui, Ignace Semmelweis ne connaîtra pas le succès avec sa découverte pourtant capitale car il mourut dans d’étranges circonstances à l’âge de 47 ans en 1865, après avoir été interné dans un asile. Quelques années plus tard, le français Louis Pasteur a expliqué les travaux de Semmelweis ; l’asepsie est alors devenue la norme pour chaque acte médical, même le plus banal.
Et si aujourd’hui les autorités sanitaires vous demandent de vous laver les mains régulièrement, c’est donc grâce à l’action de ce scientifique autrichien qui, on peut le dire, a sauvé des millions de vies humaines. Un hommage international comme Google a le pouvoir de le faire est donc le bienvenu. Et si le sujet vous intéresse, on vous recommande de regarder cette vidéo de la chaîne YouTube Asclépios qui relate l’histoire méconnue mais passionnante de Semmelweis.
>> 2 vidéos à voir à :
<https://creapills.com/ignace-semmelweis-google-lavage-mains-20200321 <https://creapills.com/ignace-semmelweis-google-lavage-mains-20200321>>
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– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
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– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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