[revue-presse-FNH] Grande revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, loisirs, pollutions et déchets + 2 publications (lundi 4 mai)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Lun 4 Mai 07:36:47 CEST 2020


Bonjour à tous,
  
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1- Entretien. « L’humanité a toujours vécu avec les virus » <https://lejournal.cnrs.fr/articles/lhumanite-a-toujours-vecu-avec-les-virus>, CNRS le journal, 17/04/20
2- Enquête. Comment le regard de l’homme a évolué face aux grandes épidémies <https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/18/comment-le-regard-de-l-homme-a-evolue-face-aux-grandes-epidemies_6036978_3232.html>, Le Monde, 18/04/20, 01h09
3- Coronavirus : 1 ou 2 mètres, à quelle distance physique est-on vraiment protégés ? <https://www.numerama.com/sciences/619303-coronavirus-1-ou-2-metres-a-quelle-distance-physique-est-on-vraiment-proteges.html>, Numerama sciences, 20/04/20, 08:30
4- SRAS, Ebola, Zika, H1N1... Comment se sont terminées les précédentes épidémies ? <https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/epidemie-sras-ebola-zika-h1n1-sont-terminees-precedentes-epidemies-80626/>, Futura-sciences, 20/04/20
5- En surf rose contre la pollution : une image d'avant, un combat constant <https://www.geo.fr/environnement/en-surf-rose-contre-la-pollution-une-image-davant-un-combat-constant-200507>, AFP, 21/04/20, 09:00
6- Pollution de l’air et Covid-19 : un mélange explosif pour la santé ? <https://www.france24.com/fr/20200422-pollution-de-l-air-et-covid-19-un-m%C3%A9lange-explosif-pour-la-sant%C3%A9>, France 24, 22/04/20, 17:00
7- "24 heures en quête d'eau" au Mexique <https://www.geo.fr/environnement/24-heures-en-quete-deau-au-mexique-200535>, AFP, 23/04/20, 11:00
8- Saisonnalité, transmission, immunité... Pourquoi il est impossible d'être catégorique sur l'évolution de l'épidémie de coronavirus <https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/saisonnalite-transmission-immunite-pourquoi-il-est-impossible-d-etre-categorique-sur-l-evolution-de-l-epidemie-de-coronavirus_3928959.html>, France info, 23/04/20, 19:45
9- La chaleur et les rayons du soleil pourraient affaiblir le virus (étude américaine) <https://www.sciencesetavenir.fr/sante/la-chaleur-et-les-rayons-du-soleil-pourraient-affaiblir-le-virus-etude-americaine_143756>, AFP, 24/04/20, 03:00
10- La France accusée de « négligence » par la Belgique après une grave pollution fluviale <https://www.20minutes.fr/planete/2767139-20200424-france-accusee-negligence-belgique-apres-grave-pollution-fluviale>, 20 Minutes avec agences, 24/04/20, 17h58
11- "Les gens ont l'habitude de cette vie autarcique" : comment la Lozère a réussi à être épargnée par l'épidémie de coronavirus <https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/les-gens-ont-l-habitude-de-cette-vie-autarcique-comment-la-lozere-a-reussi-a-etre-epargnee-par-l-epidemie-de-coronavirus_3932601.html>, France Télévisions, 26/04/20, 07:33
12- Coronavirus en Afrique : quels sont les pays impactés ? <https://information.tv5monde.com/afrique/coronavirus-en-afrique-quels-sont-les-pays-impactes-350968>, AFP, 26/04/20, 10:14
13- Brève. Des microplastiques découverts pour la première fois en Antarctique <https://www.futura-sciences.com/planete/breves/pollution-plastique-microplastiques-decouverts-premiere-fois-antarctique-2453/>, Futura-sciences, 26/04/20, 12h35
14- Application StopCovid : la CNIL appelle le gouvernement « à une grande prudence » <https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/04/26/stopcovid-etre-prets-le-11-mai-sera-un-defi-selon-cedric-o_6037789_4408996.html>, Le Monde, 26/04/20, 18h35
15- Le coronavirus reste actif jusqu’à 7 jours sur du plastique ! <https://mrmondialisation.org/le-covid-19-reste-actif-jusqua-7-jours-sur-du-plastique/>, Mr Mondialisation, 26/04/20
16- [Bonne nouvelle] Le confinement met la pollution sonore en sourdine <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/pollution/isr-rse/bonne-nouvelle-le-confinement-met-la-pollution-sonore-en-sourdine-148484.html>, Novethic, 26/04/20
17- Masques grand public : voici les logos certifiant leur qualité et durée de vie <https://www.lexpress.fr/actualite/societe/masques-grand-public-voici-les-logos-certifiant-leur-qualite-et-duree-de-vie_2124760.html>, L’Express, 27/04/20, 18:44
18- Trier, réemployer, réparer, entretenir : confinés, quatre conseils pour une consommation plus sobre <https://theconversation.com/trier-reemployer-reparer-entretenir-confines-quatre-conseils-pour-une-consommation-plus-sobre-136915>, The Conversation, 27/04/20, 19:46
19- Coronavirus à Marseille : Le déconfinement fait craindre une explosion de la pollution de l'air <https://www.20minutes.fr/planete/2769559-20200428-coronavirus-marseille-deconfinement-fait-craindre-explosion-pollution-air>, 20 Minutes, 28/04/20, 20h12
En images
20- L’histoire des pandémies en infographie <https://www.courrierinternational.com/grand-format/voir-lhistoire-des-pandemies-en-infographie>, Courrier international, 18/04/20, 10:48
21- Pourquoi nos modes de vie sont à l’origine des pandémies <https://www.lemonde.fr/planete/video/2020/04/19/pourquoi-nos-modes-de-vie-sont-a-l-origine-des-pandemies_6037078_3244.html>, Le Monde, 19/04/20, 09h00
22- Alerte aux produits ménagers toxiques ! <https://www.france.tv/france-2/tout-compte-fait/1097521-alerte-aux-produits-menagers-toxiques.html>, France 2, Tout compte fait, rediffusion le 25/04/20, 14h04
23- [Infographie] Le coronavirus a des effets très positifs sur la pollution de l’air due au trafic routier <https://www.novethic.fr/actualite/infographies/isr-rse/infographie-le-coronavirus-a-des-effets-tres-positifs-sur-la-pollution-de-l-air-due-au-trafic-routier-148492.html>, Novethic, 28/04/20
Deux publications
24- Perturbateurs endocriniens - La guerre est déclarée ! <https://www.mangoeditions.com/author/index/index/id/1010220>, du Dr Odile Bagot, Editions Mango, 06/03/20
25- D’où viennent les nouveaux virus ? <https://boutique.lepoint.fr/dou-viennent-les-nouveaux-virus--1511>, Le Point n°2486, 16/04/20

Bien à vous,
Florence

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CITATION DU JOUR : "Tu ne meurs pas de ce que tu es malade, tu meurs de ce que tu es vivant", Montaigne (1533-1592), dans Les Essais (1580)
ENQUÊTE DU JOUR : Dans la Bible comme au Moyen Age, les crises épidémiques étaient considérées comme des châtiments divins. Face au coronavirus, la lecture scientifique, née au XVIIIe siècle, triomphe, mais en remettant au goût du jour un langage métaphorique sur les « signes » d’alerte envoyés par la nature. (cf. item 1, 2, 4, 20, 21 & 25)
ÉTUDES DU JOUR : — Plusieurs études explorent le lien possible entre niveau de pollution et létalité du Covid-19. Si les premières observations semblent indiquer que le virus est plus mortel dans les régions fortement polluées, des travaux supplémentaires sont nécessaires pour trancher ce débat. (cf. item 6 & suite)
— L’Antarctique n'est pas épargné. En analysant une carotte de glace de mer récoltée en 2009, des chercheurs ont découvert la présence de microplastiques. Près de 12 particules par litre, en moyenne. (cf. item 13)
RECENSEMENT DU JOUR : Le 1er cas de Covid-19 en Afrique est apparu en février 2020 en Égypte. 53 pays africains sur 54 sont désormais touchés. Quels sont les pays du continent qui recensent des cas, et combien en comptabilisent-ils ? (cf. item 12)
POLLUTION DU JOUR : Après la rupture d’une digue de l’usine du groupe coopératif sucrier français de dimension internationale Tereos, de Thun-Saint-Martin (Nord), 100.000 m3 de liquide noirâtre se sont déversés dans la nature et ont pollué l’Escaut entraînant une plainte de la région wallonne. (cf. item 10)
CHIFFRES DU JOUR : Chacun de nous génère en moyenne 568 kg de déchets par an, soit 2 fois plus qu’il y a 40 ans. 4 conseils pour une consommation plus sobre. (cf. item 18)
BÉNÉFICES DU JOUR : Quand la pollution de l’air et la pollution sonore sont mises en sourdine par le confinement. (cf. item 16 & 23)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Entretien. « L’humanité a toujours vécu avec les virus », CNRS le journal, 17/04/20
Louise Mussat

De la peste noire au Covid-19 en passant par la grippe espagnole ou Ebola, nos sociétés ont souvent été traversées par des crises sanitaires, comme nous le rappelle l’historienne Anne Rasmussen dans cet entretien. 
La crise sanitaire actuelle liée à la pandémie de Covid-19 sera pour longtemps gravée dans notre mémoire collective. Quelle est la dernière pandémie à avoir ainsi marqué l’histoire ?
Anne Rasmussen1 : Sans aucun doute la grippe dite « espagnole ». À une première vague, apparue au printemps 1918, succéda une seconde, beaucoup plus meurtrière, à l’automne suivant. La situation de guerre mondiale, avec ses déplacements incessants de troupes, de prisonniers, de réfugiés, facilita dans les pays belligérants la propagation d’un virus respiratoire déjà très contagieux. Les épidémiologistes soupçonnaient que, comme aujourd’hui avec le coronavirus, des « porteurs sains » – une notion alors toute nouvelle – contribuaient à disséminer le virus. Dans certains villages en effet, la grippe faisait mystérieusement son apparition, sans que l’on puisse établir une connexion entre la survenue d’un nouveau cas et l’arrivée d’un malade. Bref, le cocktail était explosif.
Les premiers bilans qui furent consacrés par les bactériologistes à l’épisode grippal, dans les années 1920, estimaient qu’il avait fait plus de 20 millions de morts. Mais c’était en sous-estimant le tribut en victimes payé notamment par l’Asie que l’on avait du mal à évaluer faute de données d’état civil. On pense aujourd’hui, grâce au travail des historiens, que le bilan s’établit plutôt autour de 50 millions de morts, estimation basse. Cette épidémie était inédite, non seulement pour son terrible bilan, mais aussi parce qu’elle avait balayé toutes les régions du monde sans exception. C’était la première pandémie à une échelle aussi globale.
>> Suite à lire à :
<https://lejournal.cnrs.fr/articles/lhumanite-a-toujours-vecu-avec-les-virus <https://lejournal.cnrs.fr/articles/lhumanite-a-toujours-vecu-avec-les-virus>>
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2- Enquête. Comment le regard de l’homme a évolué face aux grandes épidémies, Le Monde, 18/04/20, 01h09
Anne Chemin

Dans la Bible comme au Moyen Age, les crises épidémiques étaient considérées comme des châtiments divins. Face au coronavirus, la lecture scientifique, née au XVIIIe siècle, triomphe, mais en remettant au goût du jour un langage métaphorique sur les « signes » d’alerte envoyés par la nature. 
Les épidémies sont de redoutables ennemies : le mal est invisible mais il est souvent plus meurtrier qu’un conflit armé – la grippe espagnole de 1918-1919 a fait plus de victimes que la première guerre mondiale. Le coronavirus n’échappe pas à la règle : la « plus petite des créatures de la Terre », selon le mot du philosophe Emanuele Coccia, cloître à domicile la plus grande partie de l’humanité et tue sans crier gare les plus fragiles. Le virus « échappe totalement à notre prise », résume Patrick Zylberman, professeur émérite d’histoire de la santé à l’Ecole des hautes études en santé publique : il peut s’attaquer à n’importe qui, n’importe quand, n’importe où.
Comment comprendre de tels cataclysmes ? Comment décrypter de telles tragédies ? Les scientifiques du XXIe siècle séquencent des génomes et multiplient les essais cliniques, mais pendant des siècles, les hommes ont eu une tout autre lecture du mal : ils l’ont considéré comme un châtiment divin. « Dès que nous abordons l’une de ces épidémies massives d’où se lève la vision d’une multitude de corps souffrants ou sans vie, nous pénétrons dans une atmosphère de terreur religieuse, plus ou moins alourdie d’un sentiment de culpabilité diffuse »,constatait Alice Gervais, en 1964, dans le Bulletin de l’Association Guillaume Budésur l’Antiquité.
Parce que les grandes épidémies anéantissent subitement des dizaines de milliers de vies, parce qu’elles sont longtemps restées indéchiffrables à des sociétés qui ignoraient tout des mécanismes de la contagion, les hommes leur prêtaient une signification théologique : sous l’Antiquité comme au Moyen Age, ils y ont vu un message des astres, de la nature ou des puissances divines. Les épidémies sont de« grands personnages de l’histoire », selon l’expression de l’historien Bartolomé Bennassar (1929-2018) : elles ont, pendant des siècles, fait l’objet de récits, de croyances, de mythologies et de légendes.
La peste, dès la Bible et « L’Illiade »
Dans la Bible, le IIe livre de Samuel raconte ainsi la punition que le Seigneur inflige à David : parce que le roi d’Israël fait preuve d’orgueil en ordonnant le recensement de son peuple, Dieu lui annonce, par la voix du prophète Gad, qu’il a le choix entre trois châtiments – sept ans de famine, trois mois de fuite devant ses ennemis ou trois jours de peste. « Choisis-en un et c’est de lui que je te frapperai », avertit le Seigneur. David, qui préfère tomber entre les mains de l’Eternel qu’entre les mains des hommes, élit la peste. De Dan à Beersheba, conclut le livre de Samuel, 70 000 hommes perdent la vie.
Dans L’Illiade, l’épidémie qui s’abat sur les Grecs après l’enlèvement, par Agamemnon, de la fille d’un prêtre d’Apollon, est, elle aussi, le signe de la fureur des dieux. Courroucé par le comportement du roi, Apollon envoie la peste chez les Achéens. « Les bûchers funèbres, sans relâche, brûlent alors par centaines », écrit Homère. Dans Œdipe roi, de Sophocle, une peste d’origine divine s’abat sur Thèbes après le meurtre du roi Laïos par son fils Œdipe. « Nulle pitié ne va à ses fils gisant sur le sol : ils portent la mort à leur tour, personne ne gémit sur eux. Epouses, mères aux cheveux blancs, toutes, de partout, affluent au pied des autels, suppliantes, pleurant leurs atroces souffrances. »
Beaucoup d’hommes du Moyen Age ont sans doute ces récits de châtiments divins en tête lorsque la Peste noire débarque en Europe, en 1347. « Du XIVe au XVIIIe siècle, la France connaît quatre siècles de peste quasi ininterrompue, raconte l’historien Patrice Bourdelais, auteur des Epidémies terrassées. Une histoire de pays riches (La Martinière, 2003). La menace revient tous les dix ou vingt ans. Les pertes sont telles que certains villages sont rayés de la carte. » Le quart, voire la moitié des habitants du continent succombent à cette immense pandémie importée par les combattants mongols à partir de 1330.
La maladie frappe indistinctement les hommes et les femmes, les jeunes et les vieux, les malades et les bien portants, les riches et les pauvres. Selon l’historien Jean-Noël Biraben, auteur des hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens (Mouton, 1976), tout homme de 25 ans a, pendant l’Ancien Régime, connu la peste au moins une fois dans sa vie. « Les gens mouraient sans serviteur et étaient ensevelis sans prêtre, écrit Guy de Chauliac (1298-1368), le médecin personnel des papes Clément VI, Innocent VI et Urbain V. Le père ne visitait pas son fils, ni le fils son père. La charité était morte et l’espérance abattue. » 
Punition des péchés
Dès le début de l’épidémie, le roi de France, Philippe VI, interroge les sommités médicales de son royaume, mais l’université de Paris incrimine la corruption de l’air : nul ne connaît encore le germe de la peste, qui ne sera découvert qu’en 1894 par Alexandre Yersin. « Face à ce fléau, tous les traitements recommandés par les médecins se révèlent inopérants, constatent Stéphane Barry et Norbert Gualde dans « La peste noire dans l’Occident chrétien et musulman » (dans Epidémies et crises de mortalité du passé, Ausonius Editions, 2007). Les hommes de l’Art ne peuvent que constater leur impuissance. »
Dans des mondes profondément religieux comme ceux du Moyen Age et de l’Ancien Régime, c’est donc vers Dieu que se tournent les victimes de ce mal mystérieux. Dans les sermons des prêtres comme dans les œuvres littéraires, dans les campagnes comme dans les villes, la peste est considérée comme un fléau divin destiné à châtier les hommes parce qu’ils se sont détournés des enseignements du Très-Haut. Pour l’écrivain italien Boccace, qui raconte en 1349, dans le Decameron, la retraite de dix jeunes Florentins pendant la peste noire, « Dieu, dans sa juste colère, a précipité [la peste] sur les hommes en punition de leurs crimes ». 
Trois siècles plus tard, Jean de La Fontaine invoque, lui aussi, le « courroux » divin dans Les Animaux malades de la peste : ce fléau qui « répand la terreur », écrit-il, est un « mal que le Ciel en sa fureur inventa pour punir les crimes de la terre ». « Le discours de l’Eglise est alors le seul qui soit capable de donner à un phénomène inexplicable une signification d’ordre supérieur, analyse l’historienne Françoise Hildesheimer dans Fléaux et Société, de la Grande Peste au choléra, XIVe-XIXe siècle (Hachette Education, 1993). Le désordre biologique est par lui assimilé au mal et rapporté à la volonté divine de châtier l’humanité pécheresse. » 
> Lire aussi  Depuis la peste noire, les hommes bouleversent les rites funéraires lors des épidémies
Si Dieu envoie la peste sur la Terre, avertit le prélat janséniste Nicolas Pavillon (1597-1677), c’est en effet pour punir les péchés « publics et scandaleux » – les blasphèmes, les jurements, l’adultère, le concubinage, la sensualité, l’excès de festins, la fréquentation de cabarets et la profanation des fêtes. « En fournissant la seule explication alors possible et efficace, la pédagogie de l’Eglise substitue une peur théologique à la peur irraisonnée et collective, poursuit Françoise Hildesheimer. Elle fait finalement œuvre consolante puisque la médiation ecclésiale et la pénitence permettent rachat et rédemption débouchant sur l’espérance du Salut. » 
Puisque la peste est un châtiment divin, il faut en effet l’éloigner en accomplissant des gestes de foi. « Pour conjurer la malédiction et obtenir la grâce de Dieu, l’Eglise catholique organise des processions expiatoires, explique l’historien Patrice Bourdelais. Cette lecture chrétienne est aussi présente, selon certains historiens anglais, dans les mesures d’hygiène qui sont destinées à combattre la contagion : les autorités nettoient les lieux publics comme si elles voulaient purifier un lieu sacré. Elles reprennent aussi en main l’ordre sanitaire en séparant plus strictement les hommes et les animaux. » 
La pénitence des flagellants
Dans cette atmosphère « apocalyptique et millénariste », selon le mot de Jacques Le Goff et Jean-Noël Biraben, les fidèles se tournent vers des figures protectrices comme saint Sébastien et saint Roch, un pèlerin du XIVe siècle qui aurait survécu à la peste avant de mourir en prison. Pour apaiser la colère divine, la ville de Rouen interdit les jeux, la boisson et les jurons, tandis que les territoires de la couronne d’Aragon prohibent le travail du dimanche et les vêtements ostentatoires. L’Eglise organise des pèlerinages, des prières publiques et des processions qui sont bientôt interdites par crainte de la contagion.
L’acmé de ce grand mouvement de pénitence est atteinte pendant la Peste noire (1347-1353) par les flagellants. Cette secte tente d’obtenir la rémission des péchés de l’humanité en se fouettant avec de longues lanières dotées de pointes métalliques en forme de croix. Les processions accompagnées de cantiques se multiplient en Italie, en Allemagne et en Hollande mais leur fièvre mystique est telle que le pape Clément VI finit par condamner « leur hardiesse et impudence ».En 1350, le roi de France, Philippe VI, ordonne que cette secte « damnée et réprouvée par l’Eglise cesse ». 
Si les terribles excès des flagellants disparaissent dès le XIVe siècle, l’idée du châtiment divin est encore présente lorsque la peste lance sa dernière grande offensive, en 1720-1722, à Marseille. Pour l’évêque de la ville, Mgr de Belsunce, l’épidémie est liée à la méconnaissance de la « sainte loi du Seigneur ». « N’en doutons pas, mes très chers Frères, c’est par le débordement de nos crimes que nous avons mérité cette effusion des vases de la colère et de la fureur de Dieu. L’impiété, l’irréligion, la mauvaise foi, l’usure, l’impureté, le luxe monstrueux se multipliaient parmi vous. La sainteté des dimanches et des fêtes était profanée. »
Le basculement dans les Lumières
Lorsque Mgr de Belsunce prononce ce sermon, les consciences s’apprêtent pourtant à basculer dans le monde des Lumières. « Pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle, un nouveau climat se manifeste dans le domaine religieux, analyse l’historienne Françoise Hildesheimer. C’est l’époque où la laïcisation, voire la déchristianisation, devient sensible. L’évolution marquante en matière de représentations de la société comme des mentalités, c’est l’affaiblissement de l’idée de responsabilité collective et de fatalité liées au péché au profit de la promotion de l’individu autonome dans sa vie sociale et intellectuelle. »
Cette révolution des consciences transparaît, en 1755, lors de la controverse entre Voltaire et Rousseau sur le terrible tremblement de terre de Lisbonne. Voltaire ne croit ni au châtiment divin, ni à la culpabilité des hommes : « Direz-vous, en voyant cet amas de victimes : “Dieu s’est vengé, leur mort est le prix de leurs crimes” ?, demande-t-il. Quel crime, quelle faute ont commis ces enfants sur le sein maternel écrasés et sanglants ? » Jean-Jacques Rousseau, lui aussi, doute des lectures religieuses du séisme : il incrimine l’inconséquence des habitants, qui ont construit 20 000 maisons de six à sept étages dans une région sismique.
Pour Gaëlle Clavandier, sociologue au Centre Max-Weber et auteure de La Mort collective. Pour une sociologie des catastrophes (CNRS Editions, 2004), cette controverse entre Voltaire et Rousseau constitue un moment de rupture : au temps de la culpabilité succède le temps de la rationalité. « Au milieu du XVIIIe siècle, les philosophes interprètent les catastrophes, non comme des vengeances divines, mais comme des désordres de la nature. Ils entrevoient la responsabilité des hommes dans leur propre malheur en raison de défauts de prévision. Cette lecture inspirée par la philosophie des Lumières s’applique aux désastres naturels mais aussi aux épidémies : l’idée que la science peut combattre le mal s’impose désormais. »
Cette nouvelle donne bouleverse le regard sur la santé publique. « Au XVIIIe siècle, un effort de rationalisation et de quantification apparaît en médecine, souligne l’historien Jean-Baptiste Fressoz, chargé de recherche au CNRS. Les premières inoculations contre la variole sont ainsi fondées sur le principe des probabilités. Aux scrupules moraux des parents, l’académicien Charles Marie de La Condamine oppose des statistiques : le risque de mourir de la petite vérole est de 1 sur 9, celui de mourir de l’inoculation de 1 sur 300. Les philosophes des Lumières comme Voltaire et Diderot défendent cette approche fondée sur la raison car elle symbolise à leurs yeux l’autogouvernement de soi : l’inoculation est l’emblème de la citoyenneté éclairée. »
La victoire de la science
Ce plaidoyer probabiliste émerge dans la société du XVIIIe siècle – y compris au sein de certaines communautés religieuses. Dans L’Apocalypse joyeuse. Une histoire du risque technologique (Seuil, 2012), Jean-Baptiste Fressoz raconte ainsi les premières inoculations contre la variole menées dans les années 1720, à Boston, par des pasteurs protestants. Pour ces hommes de Dieu, la rationalité n’est pas contraire à la foi : dans Reasonable Religion, le pasteur Mather estime ainsi que « quiconque agit raisonnablement vit religieusement ». Puisque le taux de mortalité des malades de la variole est beaucoup plus élevé que celui des inoculés, il existe, selon lui, un ordre divin favorable à l’inoculation.
Porté par cette philosophie rationaliste, l’Etat français prend la tête de la lutte contre les fléaux sanitaires qui accablent le royaume. La Société royale de médecine voit le jour en 1776 et les préfets sont priés, en 1804, d’orchestrer les premières campagnes de vaccination. Cet effort porte ses fruits : les grandes pandémies de peste disparaissent, la variole est vaincue. « Ce qu’il y a de nouveau, c’est la conviction que la mort peut reculer, souligne Françoise Hildesheimer. La maladie devient un phénomène naturel que l’on peut combattre autrement que par le recours à la miséricorde divine – par l’hygiène, l’isolement, la distribution de nourriture et de remèdes. » 
Pour Patrice Bourdelais, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, cette « laïcisation des attitudes » amorcée au XVIIIe siècle triomphe à la fin du XIXe. « Sous la IIIe République, le développement des sérums et des vaccins ainsi que l’éradication progressive de la fièvre jaune, de la typhoïde et du choléra démontrent que la science peut vaincre les épidémies. Quand la grippe espagnole ravage l’Europe, en 1918-1919, les enfants de Pasteur ont gagné : la lecture religieuse n’a pas disparu, mais elle est cantonnée à d’étroits cercles catholiques. Le discours dominant est désormais laïc, politique et bactériologique. »
Quel rapport à notre environnement ?
Qu’en est-il, un siècle plus tard, face au cataclysme mondial provoqué par le coronavirus ? L’approche scientifique et rationnelle de la santé publique qui s’est imposée au XIXe siècle a-t-elle éliminé l’idée que l’épidémie est un châtiment divin ? Si des lectures millénaristes, eschatologiques ou plus simplement religieuses subsistent ici et là, l’heure est sans conteste, sur toute la planète, à la mobilisation des structures thérapeutiques, à la réalisation d’essais cliniques et à la recherche active d’un vaccin. Le langage symbolique qui a longtemps prévalu face aux épidémies n’a pas pour autant disparu.
Nul, ou presque, ne crie bien sûr à la foudre du Seigneur ou à la vengeance des divinités, mais la crise écologique nourrit un discours métaphorique qui évoque parfois les « signes » du ciel présents dans la Bible ou les tragédies de l’Antiquité. Pour Nicolas Hulot, président d’honneur de la Fondation qui porte son nom, la nature nous adresse en effet un « message », une « sorte d’ultimatum, au sens propre comme au figuré ». « Cette injonction cruelle, il faut qu’elle ne soit pas vaine, qu’elle ait un sens. Entendons-la pour une fois. Et l’entendre, cela veut dire en tirer les leçons pour nous additionner et nous élever. »
Pour l’anthropologue Frédéric Keck, directeur de recherche au CNRS, la punition de la nature semble avoir pris le relais de la punition de Dieu. « Les écologistes reprennent l’idée ancienne que l’épidémie signale un dérèglement du monde. Les hommes ont détruit les écosystèmes au lieu de vivre avec eux : le coronavirus serait donc une vengeance de la nature.Ce discours fait écho, de manière métaphorique, au titre d’un livre d’un biologiste américain, René Dubos [1901-1982], Nature Strikes Back [« La nature frappe en retour »]. Le drame du coronavirus, suggère cette image, doit nous inciter à repenser nos rapports à notre environnement. »
Les discours scientifiques du XXIe siècle ne semblent donc pas épuiser totalement le débat : comme toutes les épidémies, celle liée au Covid-19 est en effet associée à des imaginaires symboliques. « Parce qu’elle se transmettait lors des rapports sexuels, l’épidémie de sida avait porté atteinte à l’idéal de libre sexualité de la génération 1968, poursuit Frédéric Keck. Parce qu’elle s’est diffusée à l’ensemble de la planète en un temps record, l’épidémie de Covid-19 porte, elle, atteinte à l’idéal de libre circulation des années 1990. La génération sida a été obligée de renoncer à la liberté sexuelle totale : la génération du dérèglement climatique devra sans doute abandonner la mobilité continuelle. »
Cette langue métaphorique ne doit cependant pas masquer l’essentiel : si le discours des écologistes recourt volontiers, en ces temps d’épidémie, à l’univers symbolique de l’alerte, il est aussi, et surtout, l’héritier de la pensée rationnelle issue du siècle des Lumières. C’est en effet en se fondant sur des milliers de travaux scientifiques que les défenseurs de l’environnement documentent jour après jour le dérèglement climatique ou le déclin de la biodiversité. C’est d’ailleurs au nom de la raison, une valeur-phare de la fin du XVIIIe siècle, qu’ils plaident, en ces temps d’épidémie, pour un changement de cap.
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/18/comment-le-regard-de-l-homme-a-evolue-face-aux-grandes-epidemies_6036978_3232.html <https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/18/comment-le-regard-de-l-homme-a-evolue-face-aux-grandes-epidemies_6036978_3232.html>>
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3- Coronavirus : 1 ou 2 mètres, à quelle distance physique est-on vraiment protégés ?, Numerama sciences, 20/04/20, 08:30
Marcus Dupont-Besnard

Aux États-Unis, on recommande deux mètres entre chaque personne. En France, c 'est un mètre. Pourquoi cette différence ? Quelle est la meilleure distance ?
Si la question de la généralisation des masques a enfin fait irruption dans la gestion de crise de Covid-19, il n’en reste pas moins que ces protections faciales doivent être combinées avec les autres mesures dites « barrières ». Parmi elles, se laver les mains au gel hydroalcoolique ou au savon, en rentrant, et régulièrement, est essentiel. Mais il y a aussi ce qu’on appelle la « distanciation sociale ». Pour beaucoup de scientifiques, ce terme est d’ailleurs mal choisi, il faudrait surtout parler de « distanciation physique ». En tout cas, l’idée est de proscrire les poignées de main, les bises et tous ces contacts rapprochés afin que chacun maintienne une importante distance avec les autres.
En France, la distance recommandée est d’un mètre minimum. Curieusement, d’autres pays n’indiquent pas exactement la même distance. Aux États-Unis, la distance physique est de 1,8 mètre (six pieds). Cette différence d’approche se reflète même sur les pages Wikipédia de la distanciation sociale : la version française indique simplement « se tenir à distance des autres personnes », là où la version anglo-saxonne est plus précise en indiquant «  maintenir une distance (approximativement six pieds ou deux mètres) autant que possible ». Globalement, la distance minimum recommandée varie d’un pays à l’autre entre ces deux indications. En Italie et à Singapour, on retrouve les 1 mètre, quand en Espagne ou en Allemagne, les mesures indiquent 2 mètres.
Si cela peut apparaître comme un petit détail, ce qui sépare un mètre et deux mètres n’est en réalité pas anodin au quotidien, que ce soit dans le marquage au sol dans les boutiques ou la représentation que l’on fait de la diffusion du coronavirus. Alors, d’où viennent ces différences et que justifient ces choix ? Nous avons creusé ces questions à travers l’Histoire des sciences et les études les plus récentes.
>> Suite à lire à :
<https://www.numerama.com/sciences/619303-coronavirus-1-ou-2-metres-a-quelle-distance-physique-est-on-vraiment-proteges.html>
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4- SRAS, Ebola, Zika, H1N1... Comment se sont terminées les précédentes épidémies ?, Futura-sciences, 20/04/20
Céline Deluzarche, journaliste

Avant l'actuelle pandémie de coronavirus, d'autres virus ont fait des ravages, sans toutefois atteindre l'ampleur du Covid-19. La plupart ont fini par disparaître d'elles-mêmes, mais grâce à quoi ? Alors que tout le monde s'interroge sur la sortie de crise, peut-on tirer des enseignements des épidémies passées ?
C'est la question à laquelle chacun voudrait avoir la réponse : comment va se terminer l'épidémie de Covid-19, qui a déjà touché plus de 2 millions de personnes dans le monde ? Une chose est sûre : le virus du Sars-Cov-2 ne disparaîtra jamais définitivement. « Les virus transmis par l'animal ne peuvent être éradiqués, car leur réservoir persiste, rappelle Étienne Decroly, directeur de recherche au CNRS, dans Les Échos. Les seuls à pouvoir être éradiqués sont les virus dont l'Homme est le seul réservoir, comme celui de la variole, la rougeole ou la polio ». Ce qui est rarement le cas, puisque 75 % des maladies émergentes décrites chez l'Homme sont d'origine animale. Alors comment les précédentes épidémies ont-elles fini ?
>> Suite à lire à :
<https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/epidemie-sras-ebola-zika-h1n1-sont-terminees-precedentes-epidemies-80626/>
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5- En surf rose contre la pollution : une image d'avant, un combat constant, AFP, 21/04/20, 09:00

La scène semble aujourd'hui surréaliste : l'exploratrice réalisatrice hawaïenne Alison Teal surfant en maillot rose bonbon sur la Tamise à Londres pour repêcher des déchets en plastique. C'était en mars quand la moitié de l'humanité n'était pas confinée. Mais le message reste le même : protéger la planète.
Cette "Indiana Jones au féminin", comme l'a surnommée le magazine américain Time, met depuis des années sa notoriété au service de l'environnement et de la lutte contre la pollution au plastique.
La trentenaire, cheveux blonds et sourire mutin, très suivie sur les réseaux, a une devise : "éduquer en divertissant".
Et une méthode : créer des happenings en s'exposant avec son surf rose - fait de gobelets recyclés - dans des endroits improbables pour "inspirer les jeunes partout dans le monde". En répétant : "le plastique tue nos océans".
C’est ainsi qu'après l’avoir vue surfer sur la Seine devant la tour Eiffel à Paris en 2018, on l’a retrouvée à Londres début mars.
Ces images, diffusées à l'occasion de la journée de la Terre mercredi, semblent venues d'une autre époque, celle où l'on pouvait se balader et se dénuder, loin de l'isolement et de la peur du nouveau coronavirus.
On peut voir Alison Teal sur la Tamise surfer la nuit ou pagayer en ramassant des déchets près de Kew Bridge, planche rose sous le bras devant Buckingham Palace ou en bikini rose, surf en étendard, face à un très sérieux Horse Guard.
Depuis des années, Alison Teal additionne des images choc qu'elle diffuse dans des films, sur son blog (alisonsadventures.com) et sur les réseaux où on la voit plonger dans l'océan ramassant du plastique ou pagayer dans des étendues de déchets, des Maldives à Los Angeles.
Aujourd'hui confinée à Hawaï, elle estime que "c'est peut-être le moment de l'Histoire de reconnaître à quel point nous sommes tous interconnectés pour améliorer globalement notre santé tant pour les hommes que pour la planète".
"L'impact du virus sur la vie des gens est vraiment tragique", dit-elle à l'AFP. En même temps, évoquant "des océans et des cieux plus propres" depuis le début des mesures de confinement dans le monde, elle se dit "optimiste sur nos capacités à améliorer la qualité de l'air et des voies navigables".
<https://www.geo.fr/environnement/en-surf-rose-contre-la-pollution-une-image-davant-un-combat-constant-200507>
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6- Pollution de l’air et Covid-19 : un mélange explosif pour la santé ?, France 24, 22/04/20, 17:00

Plusieurs études publiés ces derniers jours explorent le lien possible entre niveau de pollution et létalité du Covid-19. Si les premières observations semblent indiquer que le virus est plus mortel dans les régions fortement polluées, des travaux supplémentaires sont nécessaires pour trancher ce débat.
Les régions les plus polluées d’Europe sont aussi celles où le Covid-19 tue le plus. En tout, 78 % des décès dus au coronavirus en Europe sont concentrés dans les cinq régions les plus polluées, a constaté Yaron Ogen, chercheur à l’Institut des sciences de la terre de l’Université de Martin Luther de Halle, dans une étude préliminaire publiée dans la revue Science of Total Environment, a annoncé l’université allemande lundi 20 avril.
Cette analyse tente d’établir un lien entre l’exposition au dioxyde d’azote, un polluant généré essentiellement par les pots d’échappement des voitures au diesel, et la létalité du virus en France, Italie, Allemagne et Espagne. Le constat semble sans appel : les deux zones où la concentration de dioxyde d’azote est la plus forte - la plaine du Pô au nord de l’Italie, et autour de Madrid, la capitale espagnole - se trouvent être aussi celles comptabilisant le plus de victimes du Covid-19.
>> Suite à lire à :
<https://www.france24.com/fr/20200422-pollution-de-l-air-et-covid-19-un-mélange-explosif-pour-la-santé>
En savoir plus :
> Assessing nitrogen dioxide (NO2) levels as a contributing factor to coronavirus (COVID-19) fatality <https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0048969720321215>, Science of The Total Environment, 11/04/20
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7- "24 heures en quête d'eau" au Mexique, AFP, 23/04/20, 11:00
Patrick Anidjar

Au Mexique, l'eau est une denrée rare. La saison des pluies n'y dure que de mai à septembre. 
Les deux tiers de son territoire sont considérés comme arides ou semi-arides avec des précipitations annuelles inférieures à 500 mm. Dans le tiers sud, moins peuplé et plus humide, elles atteignent une moyenne de 2.000 mm. 
Pourtant, dans ce pays de 120 millions d'habitants, grand comme quatre fois la France, obnubilé par ses problèmes économiques, le trafic de drogue, la violence, la pollution et les tremblements de terre, la quête de l'eau n'apparaît pas comme une priorité des dirigeants. 
Dans ce contexte, l'AFP a mobilisé plusieurs de ses photographes et vidéastes pendant 24 heures afin de montrer comment des Mexicains vivent au quotidien ce manque d'eau. 
Entretiens, photos et vidéos ont été réalisés au début de l'épidémie de Covid-19 au Mexique.
- "L'eau a le goût de la terre" -
A Juanacatlan, dans l'Etat de Jalisco, l'eau n'est pas potable. Elle arrive dans les maisons par des tuyaux tirés depuis le fleuve Santiago. Pour Rodrigo Saldaña, 65 ans, qui se bat pour une eau potable dans sa région, le gouvernement ne fait rien pour la rendre propre à la consommation. 
"Boire de l'eau courante ? C'est risqué ici", confie Rodrigo à l'AFP.
"Il y a quelques années, un garçon du coin, nommé Miguel Lopez Rocha, est tombé dans le canal de l'Ahogado en essayant de récupérer son ballon. Il est mort empoisonné. Quiconque avale l'eau de cette rivière s'expose à la mort", prévient-il.
Virginia Lozano Romo, 51 ans, vit depuis neuf ans dans le quartier Esperanza de la localité de Tonala, également dans le Jalisco. Elle ne sait pas ce qu'est vivre avec de l'eau courante et n'a jamais bu d'eau minérale. 
"Ici, l'eau a le goût de la terre", dit-elle.
"Ma fille et moi nous transportons de l'eau chaque jour du puits. Et nous savons qu'elle est contaminée, qu'elle rend les enfants malades", déplore-t-elle. 
- La couleur d'un mauvais café -
Dans le même Etat coule la source de Mintzita, qui approvisionne la ville de Morelia. Une grande usine à papier fait vivre ses habitants. Ici, en raison des déchets qu'elle déverse dans le conduit qui relie la source à la ville, l'eau, constate le photographe, a une forte odeur et la couleur d'un mauvais café.
Mais, à Ciudad Juarez, Chihuaha, à quelques enjambées du mur de la frontière sud des Etats-Unis, l'eau a le goût du sel. Lorsqu'elle coule. Sinon, pour Fabiola, mère de deux jeunes enfants, c'est plus compliqué.
"Pour boire, nous avons deux bidons de 20 litres que le gouvernement nous fournit. Parfois, nous allons nous-mêmes chez le fournisseur. Cela nous coûte 22 pesos (environ 1 dollar). Parfois, un petit camion passe. Là, c'est 15 pesos (environ 70 cents)", explique-t-elle.
"Depuis que le gouvernement a installé l'eau ici, il y a 15 ans, le problème existe", observe la jeune femme. "Ils ont toujours su que cette eau ne pouvait pas être consommée et ils ne font rien".
"Des fois, il faut des bidons pleins d'eau pour pouvoir laver la vaisselle, se baigner, on ne peut pas laver les vêtements car on en consomme beaucoup. Et j'ai essayé une fois de prendre un petit verre du robinet. C'est mauvais. Du sel pur. Imbuvable", dit-elle.
Selon elle, "lorsque l'eau sort, elle est noire, avec beaucoup de terre, une couleur de fer rouillé. Il faut attendre trois ou quatre heures avant de pouvoir commencer à l'utiliser".
- Système D -
Parfois, il faut aussi recourir au système D. C'est le cas de Salomé Moreno, 47 ans, du quartier de Lazaro Cardenas à Tijuana, qui vit sans eau dans sa maison depuis 26 ans et ne sait pas pour quelle raison.
Elle montre au photographe de l'AFP le tuyau qu'elle a bricolé et qui part d'une habitation voisine de la sienne. "J'achète l'eau à un voisin. Lui en a. Cela me coûte très cher", déplore-t-elle. 
María de la Luz Alonso, 53 ans, vit dans le même quartier. Elle a disposé des bassines d'eau sur une table pliante. "Je n'aime pas vivre comme ça, mais on s'adapte à tout, je suis ici depuis 3 ans. Moi aussi, j'ai mon tuyau qui vient de chez un voisin. C'est un tuyau long de 100 mètres".
Mercedes Bocanegra, 54 ans, vit à San Juan Cadereyta, une ville de l'Etat de Nuevo Leon. Face au niveau de la rivière qui baisse, elle se lamente. "Il n'y a plus d'eau pour irriguer la terre. Il ne pleut plus. La sécheresse est terrible cette année".
<https://www.geo.fr/environnement/24-heures-en-quete-deau-au-mexique-200535>
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8- Saisonnalité, transmission, immunité... Pourquoi il est impossible d'être catégorique sur l'évolution de l'épidémie de coronavirus, France info, 23/04/20, 19:45
Emilie Gautreau

Alors que le directeur de l'Institut hospitalo-universitaire Méditerranée, Didier Raoult, a estimé "possible" qu'il n'y ait plus de cas de coronavirus d'ici un mois dans la plupart des pays tempérés, on vous explique pourquoi les prédictions sont délicates. 
Lors de son audition devant la mission d'information parlementaire sur la gestion de l'épidémie de coronavirus, jeudi 23 avril, le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, a insisté sur le fait que de "nombreuses connaissances ne sont pas encore disponibles". L'avant-veille, le Pr Didier Raoult avait estimé possible que,"d'ici un mois, il n'y ait plus du tout de cas [de coronavirus] dans les pays tempérés". Cette phrase, extraite d'une vidéo mise en ligne sur Youtube, a fait l'objet de nombreux commentaires et extrapolations sur les réseaux sociaux. La cellule Vrai du Faux de franceinfo vous explique pourquoi il est impossible, à ce stade, de faire des prédictions catégoriques sur l'évolution de l'épidémie. 
>> Suite à lire à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/saisonnalite-transmission-immunite-pourquoi-il-est-impossible-d-etre-categorique-sur-l-evolution-de-l-epidemie-de-coronavirus_3928959.html>
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9- La chaleur et les rayons du soleil pourraient affaiblir le virus (étude américaine), AFP, 24/04/20, 03:00

Le nouveau coronavirus, responsable de la pandémie de Covid-19, s'affaiblit dans une atmosphère chaude et humide ainsi que sous les rayons du soleil, selon une étude du gouvernement américain présentée jeudi à la Maison Blanche.
"Notre observation la plus frappante à ce jour est l'effet puissant que semble avoir la lumière du soleil pour tuer le virus, aussi bien sur des surfaces que dans l'air", a déclaré un haut responsable du département de la Sécurité intérieure Bill Bryan.
Les scientifiques s'interrogent depuis son apparition sur la possibilité que le nouveau coronavirus s'affaiblisse avec l'augmentation des températures, c'est-à-dire avec l'arrivée de l'été dans l'hémisphère nord
"Nous avons vu un effet similaire à la fois des températures et de l'humidité. La hausse des températures ou de l'humidité, ou des deux, est généralement moins favorable au virus", a ajouté ce responsable, présentant les résultats préliminaires de cette étude.
Le vice-président américain Mike Pence a qualifié ces observations d'"encourageantes". Donald Trump, de son côté, est resté prudent mais a noté que les Etats-Unis pourraient être en meilleure position avec l'arrivée de l'été.
"Si la chaleur est bonne (pour affaiblir le virus), si la lumière du soleil est bonne, je pense que c'est une très bonne chose", a-t-il dit.
"Nous avons identifié quelques uns des maillons faibles dans la chaîne de transmission du virus. Nous avons identifié que la chaleur et l'humidité étaient des éléments faibles de cette chaîne. Nous avons identifié que la lumière du soleil, les rayons UV étaient une faiblesse dans cette chaîne", a insisté Bill Bryan, expert en science et technologie auprès du ministère de la Sécurité intérieure.
A l'appui de ses dires, l'expert a présenté quelques données chiffrées de cette étude menée au National Biodefense Analysis and Countermeasures Center.
Selon ces données, une demi-vie du virus, à savoir le temps nécessaire pour réduire de moitié sa puissance, est de 18 heures avec une température comprise entre 21 et 24 degrés celsius, avec 20% d'humidité sur une surface non-poreuse. Cela inclut des surfaces telles que des poignées de portes.
Mais cette demi-vie est ramenée à six heures quand le taux d'humidité monte à 80%, et seulement à deux minutes lorsque la lumière du soleil est ajoutée à l'équation.
Quand le virus est suspendu dans l'air, la demi-vie est d'une heure avec une température de 21 à 24 degrés Celsius et 20% d'humidité.
Avec un même taux d'humidité, une même température, mais avec l'ajout de la lumière du soleil, cette durée tombe à une minute et demie.
Bill Bryan en a conclu que des conditions estivales pouvaient créer "un environnement dans lequel la transmission peut être réduite". Mais cela ne signifie pas que l'agent pathogène soit éliminé entièrement. Et les résultats de cette seule étude ne sauraient justifier une levée des mesures de distanciation sociale actuellement en vigueur aux Etats-Unis, a-t-il mis en garde.
<https://www.sciencesetavenir.fr/sante/la-chaleur-et-les-rayons-du-soleil-pourraient-affaiblir-le-virus-etude-americaine_143756>
Sur le même sujet : 
> Le soleil et la chaleur pourraient affaiblir le coronavirus, selon une étude américaine <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/24/le-soleil-et-la-chaleur-pourraient-affaiblir-le-coronavirus-selon-une-etude-americaine_6037586_3244.html>, Le Monde avec AFP, 24/04/20, 05h13
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10- La France accusée de « négligence » par la Belgique après une grave pollution fluviale, 20 Minutes avec agences, 24/04/20, 17h58

Après la rupture d’une digue de l’usine Tereos de Thun-Saint-Martin, 100.000 m3 de liquide noirâtre se sont déversés dans la nature et ont pollué l’Escaut
Edit, vendredi, à 18h : La préfecture du Nord précise, dans un communiqué, que « les mesures effectuées (…) le 10 avril 2020 n’avaient pas mis en évidence de pollution ». Elle reconnaît qu’avec « un retour progressif à un taux d’oxygène plus normal », « il n’y a pas eu d’alerte aux régions situées en aval, en particulier côté belge ».
« Cependant, lorsque la mortalité piscicole est devenue significative côté français, poursuit la préfecture, des premiers signes de pollution ont également été mesurés côté belge. Dès lors, un échange a été instauré entre les services compétents des deux pays amis et l’Etat français est disposé à transmettre aux autorités belges, dans le respect de la procédure judiciaire en cours, toute information utile. »
La région belge de Wallonie a estimé à des dizaines de milliers de tonnes la quantité de poissons morts. La France est accusée par la Belgique de « négligence » pour avoir omis d’alerter sur une grave pollution fluviale qualifiée de « catastrophe environnementale ».
Un site du groupe sucrier français Tereos est à l’origine de cette pollution qui concerne l’Escaut, fleuve traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/planete/2767139-20200424-france-accusee-negligence-belgique-apres-grave-pollution-fluviale>
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11- "Les gens ont l'habitude de cette vie autarcique" : comment la Lozère a réussi à être épargnée par l'épidémie de coronavirus, France Télévisions, 26/04/20, 07:33
Elise Lambert

Le département n'a enregistré à ce jour aucun mort officiel dû au Covid-19. Seules quatre personnes ont dû être hospitalisées. Une situation en partie due à la faible densité de population.
"J'ai un terrain de 2 000 m2 à l'entrée d'un vieux village, je peux voir les arbres et les collines, le clocher de l'église au loin et les champs de blé en train de pousser..." Pour Gilles Sieutat, habitant de La Canourgue, en Lozère, les mesures de confinement instaurées le 17 mars n'a pas provoqué de chamboulement dans son quotidien. La vie suit son cours, paisiblement. "Je me déplace deux fois par semaine pour faire des courses, acheter des journaux, etc. Le reste du temps, je bricole, je jardine, je passe du temps sur internet... raconte-t-il au téléphone. C'est un univers très agréable, incontestablement."
>> Covid-19 : retrouvez les dernières infos sur l'épidémie dans notre direct
Depuis le début de l'épidémie de coronavirus, le département fait en effet figure d'exception. Selon l'Agence régionale de santé d'Occitanie, la Lozère ne compte, jeudi 23 avril, aucun décès lié au Covid-19 et seulement quatre hospitalisations. Deux personnes sont mortes dans des Ehpad, peut-être à cause du virus, mais elles n'ont pas été testées et n'entrent pas dans les statistiques nationales. "Les gens ont de l'espace et une vie saine ici, remarque Gilles Sieutat. Il n'y a quasiment aucun endroit où l'on peut se croiser."
>> Suite à lire à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/les-gens-ont-l-habitude-de-cette-vie-autarcique-comment-la-lozere-a-reussi-a-etre-epargnee-par-l-epidemie-de-coronavirus_3932601.html>
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12- Coronavirus en Afrique : quels sont les pays impactés ?, AFP, 26/04/20, 10:14
Oumy Diallo

Le premier cas de Covid-19 en Afrique est apparu en février 2020 en Égypte. 52 pays africains sur 54 sont actuellement touchés par le coronavirus. Quels sont les pays du continent qui recensent des cas, et combien en comptabilisent-ils ?
Moins impacté que le reste du monde, le continent africain fait face, lui aussi, à la propagation du Covid-19. Alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) craint que l'Afrique ne puisse "affronter" la pandémie, les États prennent leurs dispositions.
Le directeur de l’OMS a d'ailleurs appelé l’Afrique à "se réveiller" et à "se préparer au pire" face à la pandémie de Covid-19.
Ce 26 avril, le continent africain compte 1304 décès confirmés pour 27 104 cas enregistrés et 7633 guérisons, selon le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies de l’Union africaine.
Toutes les données de notre article proviennent soit de l'Agence France-Presse, soit de la carte interactive de l'Université Johns Hopkins (CSSE).
>> Suite à lire à :
<https://information.tv5monde.com/afrique/coronavirus-en-afrique-quels-sont-les-pays-impactes-350968>
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13- Brève. Des microplastiques découverts pour la première fois en Antarctique, Futura-sciences, 26/04/20, 12h35
Éléonore Solé, Rédactrice scientifique

L'Antarctique n'est pas épargné. En analysant une carotte de glace de mer récoltée en 2009, des chercheurs ont découvert la présence de microplastiques. Près de 12 particules par litre, en moyenne. Leurs résultats préliminaires, publiés dans Marine Pollution Bulletin, indiquent que la glace de mer pourrait servir de réservoir au microplastique dans l'océan Austral. « Ce qui peut avoir des conséquences sur les réseaux trophiques et la biogéochimie » de cet océan, écrivent les chercheurs. Un réseau trophique étant l'ensemble des chaînes alimentaires interdépendantes au sein d'un écosystème.
Ce piégeage de microplastiques dans la glace de mer antarctique « les rendrait plus disponibles pour la consommation par des organismes marins tels que le krill, une espèce clé dans les écosystèmes de l'océan Austral » explique Anna Kelly, coautrice de l'étude. Ainsi, un repas de krills fourrés aux microplastiques pourrait servir de porte d'entrée pour atteindre les autres organismes de la chaîne alimentaire.
Les particules retrouvées, de taille relativement importante, suggèrent des sources de pollution locales « car le plastique a moins de temps pour se décomposer en fibres plus petites que s'il était transporté sur de longues distances par les courants océaniques » détaille Anna Kelly. Ces sources pourraient « inclure les vêtements et l'équipement utilisés par les touristes et les chercheurs », ainsi que l'industrie de la pêche. Or, la carotte de glace est issue d'un côté de l'Antarctique moins soumis au tourisme, aux stations de recherche, et au trafic maritime...
<https://www.futura-sciences.com/planete/breves/pollution-plastique-microplastiques-decouverts-premiere-fois-antarctique-2453/>
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14- Application StopCovid : la CNIL appelle le gouvernement « à une grande prudence », Le Monde, 26/04/20, 18h35
Martin Untersinger

Dans son avis, la Commission nationale de l’informatique et des libertés donne un satisfecit au gouvernement tout en pointant les « risques » liés à ce projet d’application. 
Son avis était un jalon attendu pour le futur de StopCovid, le projet d’application mobile de « suivi de contact » qu’étudie le gouvernement contre la pandémie de Covid-19. Dimanche 26 avril, l’avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a été rendu public.
Le gendarme français des données personnelles donne un satisfecit global au projet du gouvernement, tout en soulignant les garanties qu’il attend en matière de protection des données. Grâce à cet avis globalement positif, le gouvernement s’évite une difficulté de plus dans le débat déjà houleux autour de cette application. Epidémiologistes et exécutif estiment que StopCovid pourrait être un outil de plus dans la lutte contre la pandémie, tandis que ses opposants pointent les nombreux risques liés à son utilisation.
> Lire aussi : Comprendre le débat sur les espoirs et les craintes du traçage des Français par leur téléphone
Telle qu’elle est imaginée par les scientifiques mandatés par le gouvernement, l’application avertirait ses utilisateurs lorsqu’ils ont été en contact rapproché – tel que mesuré par la technologie Bluetooth – avec une personne ultérieurement diagnostiquée positive au Covid-19. L’idée est, selon le gouvernement, d’interrompre les chaînes de transmission du virus, y compris dans des lieux comme les transports en commun.
La CNIL rappelle d’abord que ce type d’application pose des « questions inédites en termes de protection de la vie privée ». La commission appelle donc le gouvernement à « une grande prudence » en la matière, notamment parce qu’il risque de générer un « phénomène d’accoutumance » aux dispositifs de pistage. « L’application ne peut être déployée que si son utilité est suffisamment avérée et si elle est intégrée dans une stratégie sanitaire globale », souligne l’autorité indépendante, qui préconise un examen régulier de son efficacité.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/04/26/stopcovid-etre-prets-le-11-mai-sera-un-defi-selon-cedric-o_6037789_4408996.html>
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15- Le coronavirus reste actif jusqu’à 7 jours sur du plastique !, Mr Mondialisation, 26/04/20

Alors que la guerre contre le plastique à usage unique fait rage depuis des années, on assiste aujourd’hui à un retour en force de ce matériau dans les grandes surfaces au prétexte trompeur d’un effet barrière au coronavirus. Face à l’épidémie de Covid-19 et toutes les craintes qu’elle engendre, la vente d’emballages alimentaires explose. Fabriqué en masse par les industriels et utilisé à outrance dans de nombreux supermarchés, ce produit dérivé du pétrole serait pourtant le pire matériau à utiliser pour se protéger du SARS-CoV-2. Une étude parue le 2 avril 2020 dans la revue médicale The Lancet a découvert que le coronavirus peut rester infectieux jusqu’à une semaine sur ce type de surface. En dépit de cette information capitale, le plastique est largement utilisé en magasin notamment pour emballer individuellement les fruits et légumes, faisant non seulement fi de l’urgence écologique mais également de la santé des consommateurs mise en danger par une plus forte exposition au coronavirus. 
Actuellement, l’industrie du plastique jubile. Pour beaucoup de sociétés dans ce secteur, les cours se sont envolés en dépit de la crise. Après avoir essuyé maintes et maintes critiques pour son effet catastrophique sur l’environnement, c’est le grand retour du plastique à usage unique et ce, pas seulement dans le cadre médical (masques, gants…), mais aussi dans le secteur alimentaire. Ainsi, la vente d’emballages alimentaires est en forte hausse (20% en moyenne). Les clients des supermarchés ont tendance à privilégier les aliments emballés, et l’eau en bouteille fait partie des grands gagnants face à une crainte grandissante – totalement infondée – que l’eau du robinet ne soit contaminée (précisons qu’aucune donnée actuelle ne montre qu’il est possible d’être contaminé par le SARS-CoV2 par voie digestive directe).
Un suremballage criant des fruits et des légumes a également pu être constaté dans de nombreuses grandes surfaces. Sous entendu que les consommateurs toucheraient moins les fruits et les légumes si ceux-ci sont emballés dans du plastique. Depuis début avril, on sait donc que le plastique lisse est un excellent support pour transmettre le coronavirus. L’information capitale, qui n’est peut-être pas arrivée aux oreilles des autorités et responsables des magasins, n’a donc pas empêché un suremballage à risque. Démonstration avec le Super U Prissé qui, sur leur page Facebook, s’engage à emballer un maximum de fruits et légumes au nom de la protection du consommateur.
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<https://mrmondialisation.org/le-covid-19-reste-actif-jusqua-7-jours-sur-du-plastique/>
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16- [Bonne nouvelle] Le confinement met la pollution sonore en sourdine, Novethic, 26/04/20
Marina Fabre

Ce sont des bruits qu'on avait presque oublié tant ils étaient relégués à l'arrière-plan, cachés par le brouhaha des voitures, des trains, des marteaux-piqueurs et des avions. Aujourd'hui, les Parisiens et Franciliens entendent à nouveau clairement le chant des oiseaux et le bruissement des feuilles. Et pour cause, dans certaines parties de la capitale, la pollution sonore a dégringolé de 90 % selon Bruitparif. 
Ce sont des petites choses qui ont mis la puce à l’oreille des Parisiens. Des chants d’oiseaux qu’ils n’entendaient plus, le bruit des feuilles d’arbres bougeant avec le vent, celui des pas des quelques passants dans la rue. Avec le confinement, les habitants ont redécouvert l’ambiance sonore de leur quartier… et de la nature. Et pour cause, en Île-de-France, la pollution sonore a drastiquement baissé. Bruitparif, l’organisme chargé de surveiller la pollution sonore dans la région, a enregistré une chute de près de 90 % du niveau du bruit dans certains endroits de la capitale.
Il faut dire que le confinement a mis un sérieux coup d’arrêt aux émissions sonores liées à l’activité humaine. Moins de voiture, moins d’avions, moins de trains, moins de chantiers de construction… La capitale est devenue inhabituellement calme. Et les Parisiens ne sont pas les seuls à profiter de ce répit sonore. "Les personnes habitant près des aéroports ne subissent pratiquement plus de survols d’aéronefs du fait du très fort ralentissement de l’activité aéroportuaire qui s’est encore accentué au cours de la seconde semaine de confinement", explique Bruitparif.
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<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/pollution/isr-rse/bonne-nouvelle-le-confinement-met-la-pollution-sonore-en-sourdine-148484.html>
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17- Masques grand public : voici les logos certifiant leur qualité et durée de vie, L’Express, 27/04/20, 18:44

Ces masques à destination du grand public peuvent être achetés en pharmacie depuis ce lundi 27 janvier.
Pour garantir la qualité des masques grand public, qui devraient être imposés notamment dans les transports en commun lors du déconfinement, le ministère de l'Économie a dévoilé ce lundi quatre logos qui devront figurer sur le conditionnement desdites protections. L'objectif : éviter les arnaques et avoir une indication claire sur leur durée de vie. 
Lire aussi >> Masques grand public : les Français pourront-ils tous bénéficier d'un masque le 11 mai ? 
Il est ainsi précisé le nombre de lavages possibles pour chaque type de masque. En fonction des modèles, ce nombre fluctue entre 5 et 30 lavages. Il est à noter qu'un masque lavable 5 fois est utilisable 6 fois, qu'un masque lavable 10 fois est utilisable 11 fois, et ainsi de suite. Il est par ailleurs recommandé de ne pas l'utiliser plus de 4 heures. Ces masques à destination du grand public peuvent être achetés en pharmacie depuis ce lundi 27 avril. 
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.lexpress.fr/actualite/societe/masques-grand-public-voici-les-logos-certifiant-leur-qualite-et-duree-de-vie_2124760.html>
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18- Trier, réemployer, réparer, entretenir : confinés, quatre conseils pour une consommation plus sobre, The Conversation, 27/04/20, 19:46
Par Pierre Galio, Chef du service « Consommation et prévention », Ademe (Agence de la transition écologique)

En cette période de sédentarité contrainte, nos achats sont drastiquement réduits : cafés, restaurants et magasins sont pour la plupart fermés, nos dépenses hors loyers et énergie se résument donc globalement à l’alimentation. Le 9 avril, l’Insee annonçait que la consommation des Français avait chuté de 35 % depuis le 16 mars, veille de la mise en place du confinement.
L’occasion de questionner nos besoins réels, de redécouvrir toutes les ressources que renferment nos maisons et nos appartements, et de faire le tri entre l’utile et l’artificiel. Depuis 1960, les ménages ont multiplié par trois leur consommation, comme le rappelle l’Ademe.
Et chacun de nous génère en moyenne 568 kg de déchets par an, soit deux fois plus qu’il y a 40 ans.
Redécouvrir des trésors cachés (et faire le tri)
Nos caves, garages et placards regorgent d’objets tombés pour beaucoup dans l’oubli. Pour s’en rendre compte, quelques chiffres : en France, chacun de nous possède en moyenne 99 équipements électriques et électroniques, et croit en détenir 34. Sur cette centaine d’objets, 6 en moyenne ne sont jamais utilisés.
Profitons du confinement pour faire l’inventaire de ce que nous avons, et réalisons le tri entre ce que nous utilisons, ce qui fonctionne mais que nous n’utilisons pas, et ce qui ne fonctionne plus.
C’est l’occasion de redécouvrir des vêtements à remettre ou équipements à réutiliser et d’identifier les objets à renvoyer dans d’autres circuits, afin qu’ils tombent dans des mains qui en auront besoin : le don ou la vente de seconde main. Rappelons que le don, la revente et la réutilisation ont évité 1 million de tonnes de déchets en 2017.
Bien sûr, il faudra attendre le déconfinement pour apporter les biens dont nous souhaitons nous débarrasser dans des structures adéquates, mais nous pouvons dès à présent les mettre de côté. Dans un second temps, les solutions sont nombreuses : sites de dons (comme Geev ou Bon débarras), associations caritatives, friperies, vide-greniers ou dépôts-ventes.
Au geste environnemental qui consiste à éviter la production superflue de biens neufs, s’ajoute le geste social qui permet à des personnes d’accéder gratuitement ou à coût minime à un bien dont elles ont besoin.
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/trier-reemployer-reparer-entretenir-confines-quatre-conseils-pour-une-consommation-plus-sobre-136915>
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19- Coronavirus à Marseille : Le déconfinement fait craindre une explosion de la pollution de l'air, 20 Minutes, 28/04/20, 20h12
Mathilde Ceilles

Dans la ville la moins cyclable de France et la plus embouteillée, le déconfinement inquiète les associations de protection de l'environnement, qui y voient un risque de hausse de la pollution de l'air
• La ville de Marseille pâtit d’une pollution de l’air depuis plusieurs années, en raison d’un manque de transports doux alternatifs.
• Avec le déconfinement, les experts et associations environnementales craignent de voir la situation se dégrader.
• Certains réclament le développement en urgence du vélo, qui permet de concilier contraintes sanitaires et respect de l’environnement.
Se balader à plus d’un kilomètre de chez soi, retrouver ses amis… Le déconfinement est attendu par tous les Marseillais. Mais il est craint aussi, et pas seulement en raison des risques sanitaires d’une telle mesure. Alors que le Premier ministre a détaillé le plan de déconfinement du gouvernement, à  Marseille, experts et associations environnementales s’inquiètent de voir la pollution atmosphérique exploser, une fois le confinement levé.
Un récent classement établi par Greenpeace désignait en effet Marseille comme la ville la plus mauvaise élève en matière de pollution de l’air. Il faut dire que la deuxième ville de France combine à la fois un déficit de transports en commun, un manque de pistes cyclables qui en fait la ville la moins cyclable de France et un recours plutôt ancré dans les habitudes à la voiture, ce qui la place sur le podium des villes les plus embouteillées de France.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/planete/2769559-20200428-coronavirus-marseille-deconfinement-fait-craindre-explosion-pollution-air>
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En images
20- L’histoire des pandémies en infographie, Courrier international, 18/04/20, 10:48

De la peste antonine au Covid-19, les épidémies accompagnent les êtres humains depuis des millénaires. 
Cette infographie, publiée initialement le 14 mars sur le site canadien Visual Capitalist, est régulièrement mise à jour afin de prendre en compte les nouvelles données sur les décès liés à la pandémie en cours de Covid-19. Elle permet de voir que ce que nous vivons actuellement n’est pas un phénomène nouveau.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.courrierinternational.com/grand-format/voir-lhistoire-des-pandemies-en-infographie>
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21- Pourquoi nos modes de vie sont à l’origine des pandémies, Le Monde, 19/04/20, 09h00
Marc Bettinelli 

Déforestation, pression sur la biodiversité, mondialisation des échanges, consumérisme… de très nombreuses actions humaines participent à l’émergence et à la propagation des épidémies. 
Si l’épidémie de Covid-19 provoque des retentissements inédits, il ne s’agit pas de la première pandémie que connaît l’humanité. L’Histoire récente a notamment été marquée par les grippes aviaires ou le Sida. Toutes ces maladies ont un point commun : ce sont des « zoonoses ». C’est-à-dire des maladies qui se transmettent de l’animal à l’homme.
Alors, comment expliquer que des virus, souvent issus de la vie sauvage, puissent nous contaminer ainsi de manière récurrente ? Pour un nombre croissant de scientifiques, la faute incombe aux humains eux-mêmes, qui, à travers leur développement, bouleversent les écosystèmes.
> Vidéo à voir à :
<https://www.lemonde.fr/planete/video/2020/04/19/pourquoi-nos-modes-de-vie-sont-a-l-origine-des-pandemies_6037078_3244.html>
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22- Alerte aux produits ménagers toxiques !, France 2, Tout compte fait, rediffusion le 25/04/20, 14h04
Présenté par Julian Bugier

C'est l'une des premières sources de pollution de l'air de nos maisons : les produits ménagers. Que ce soit dans les liquides pour laver les sols, les sprays nettoyants ou les blocs pour les WC, les produits dangereux sont multiples. Certains contiennent des allergisants, d'autres des perturbateurs endocriniens ou bien encore des substances cancérigènes. Des ingrédients issus de la pétrochimie utilisés parce qu'ils sont efficaces et bon marché.
C'est d'autant plus difficile de s'en prémunir que les industriels n'ont pas l'obligation de faire apparaître la composition précise de leurs produits sur les emballages. Comment faire pour que les marques soient plus transparentes ? Faut-il passer aux produits ménagers verts ou carrément les fabriquer soi-même ?
> Une enquête (20 min) de Sibylle Véron à (re)voir à :
<https://www.france.tv/france-2/tout-compte-fait/1097521-alerte-aux-produits-menagers-toxiques.html>
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23- [Infographie] Le coronavirus a des effets très positifs sur la pollution de l’air due au trafic routier, Novethic, 28/04/20
Concepcion Alvarez

Jamais l'air n'aura été aussi pur. En tout cas pour ce qui est de la pollution atmosphérique liée au trafic routier et aux centrales thermiques. Plusieurs études révèlent des baisses de concentration d'oxydes d'azote pouvant aller jusqu'à 70 % à Paris. En revanche, la pollution aux particules fines n'est pas impactée par le confinement car elle est davantage liée aux épandages agricoles, au chauffage et à des températures particulièrement douces.
Les concentrations d’azote (NO2 et NOx), produit principalement par les véhicules et les centrales thermiques, ont chuté dans les grandes villes françaises et européennes en raison du confinement imposé par la crise du Coronavirus. A Paris, les émissions de dioxyde d’azote (NO2) ont ainsi baissé de 54 % en un mois, comparé à la même période l’année dernière. Si on prend en compte l’ensemble des oxydes d’azote (NOx), émis aux deux tiers par le trafic routier, la chute atteint même 70 % dans la capitale. Cette baisse est également constatée à Nantes, Strasbourg ou encore dans l’agglomération grenobloise.   
"L’indicateur NOx est plus stable que le simple NO2 en période de variation importante de température", explique Atmo France dans son étude (1). Mais que l’on prenne l’un ou l’autre des indicateurs, la baisse est quoiqu’il en soit "remarquable", relève Simonetta Cheli, experte de l'Agence spatiale européenne. "Du jamais vu en 40 ans de mesure pour Airparif, avec une telle ampleur et autant de stations", confirme l'association de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France. 
>> Suite à lire et infographie à voir à :
<https://www.novethic.fr/actualite/infographies/isr-rse/infographie-le-coronavirus-a-des-effets-tres-positifs-sur-la-pollution-de-l-air-due-au-trafic-routier-148492.html>
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Deux publications
24- Perturbateurs endocriniens - La guerre est déclarée !, du Dr Odile Bagot, Editions Mango, 06/03/20

Quand on commence à se pencher sur la liste des perturbateurs endocriniens et de leurs effets, il y a de quoi tomber de sa chaise. Bisphénol, glyphosate, parabéne... Nous découvrons que nous sommes, du sol au plafond, chez soi comme à l'extérieur, dans notre environnement comme dans les produits que nous utilisons ou que nous ingérons, submergés par ces molécules ou agents chimiques. Ils sont la cause de nombreux dérèglements et peuvent, chez l'être humain, concourir au développement de certaines pathologies inquiétantes. 
Comment en sommes-nous arrivés là et que pouvons-nous faire ? Odile Bagot, médecin gynécologue de son état, s'est intéressée de près à ces substances capables d'interférer avec notre système hormonal. Grâce à une documentation pointue, à sa rigueur scientifique et à son approche bienveillante, ainsi qu'à son expérience de médecin, Odile Bagot mène une enquête passionnante, révélant l'un des plus grands scandales sanitaires du siècle, dans un langage à la fois simple et vivant. 
Habillée de sa plus belle blouse et armée de sa plume, elle nous accompagne dans la compréhension des conséquences les plus néfastes des perturbateurs et, surtout, nous dévoile des conseils concrets et pratiques, accessibles à tous et faciles à mettre en place au quotidien. Maintenant, place à l'action !
A propos de l’auteure
Ancien chef de clinique assistant des hôpitaux de Strasbourg, spécialiste en gynécologie et obstétrique depuis plus de vingt-cinq ans, Odile Bagot, également enseignante à l'université, apporte une information validée scientifiquement et accessible à tous. Son approche décomplexée et déculpabilisante, pleine d'humanité, est nourrie de l'écoute et de l'expérience de milliers de consultations.
Perturbateurs endocriniens - La guerre est déclarée !, du Dr Odile Bagot, Editions Mango, 06/03/20, ISBN : 978-2-317-02210-4, EAN : 9782317022104, 253 pages, 17,50 €.
<https://www.mangoeditions.com/author/index/index/id/1010220>
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25- D’où viennent les nouveaux virus ?, Le Point n°2486, 16/04/20

> A commander en version papier ou numérique à :
<https://boutique.lepoint.fr/dou-viennent-les-nouveaux-virus--1511>
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– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
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– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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