[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur économie, écologie, gouvernance, démographie, sociologie, éducation, recherche, droit, UE & international + 2 publications (mardi 1er septembre)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mar 1 Sep 08:34:34 CEST 2020


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Budget participatif écologique et solidaire : la Région Île-de-France alloue 500 millions d’euros <https://positivr.fr/la-region-ile-de-france-lance-son-premier-budget-participatif-ecologique-et-solidaire/>, Positivr, 31/07/20
2- Les investisseurs s’intéressent bel et bien aux indices RSE <https://theconversation.com/les-investisseurs-sinteressent-bel-et-bien-aux-indices-rse-127340>, The Conversation, 23/08/20, 17:23
3- Interview. «La France ne se donne pas les moyens d’appliquer son droit de l’environnement» <https://www.liberation.fr/france/2020/08/23/la-france-ne-se-donne-pas-les-moyens-d-appliquer-son-droit-de-l-environnement_1797536>, Libération, 23/08/20, 18:32
4- Tribune. « La responsabilité du modèle publicitaire dans la transition écologique est désormais questionnée » <https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/08/24/la-responsabilite-du-modele-publicitaire-dans-la-transition-ecologique-est-desormais-questionnee_6049741_3232.html>, Le Monde, 24/08/20, 06h00 
5- Ces événements annulés car jugés trop polluants pour l’environnement <https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/08/24/ces-evenements-annules-car-juges-trop-polluants-pour-l-environnement_6049763_4500055.html>, M Le Mag, 24/08/20, 10h16
6- Ces communautés qui préparent le monde d’après <https://www.wedemain.fr/Ces-communautes-qui-preparent-le-monde-d-apres_a4829.html>, We Demain, 24/08/20
7- De la « fast fashion » à la mode éthique, le secteur du textile se rêve plus vertueux <https://reporterre.net/De-la-fast-fashion-a-la-mode-ethique-le-secteur-du-textile-se-reve-plus-vertueux>, Reporterre, 25/08/20
8- Des personnalités françaises et le pape François vont discuter d’écologie <https://reporterre.net/Des-personnalites-francaises-et-le-pape-Francois-vont-discuter-d-ecologie>, Reporterre, 25/08/20
9- La Grande-Bretagne prévoit de légiférer contre la déforestation importée <https://reporterre.net/L-Angleterre-prevoit-de-legiferer-contre-la-deforestation-importee>, Reporterre, 25/08/20
10- Au Medef, cette jeune militante écolo imperturbable face aux ricanements <https://www.huffingtonpost.fr/entry/au-medef-cette-jeune-militante-ecolo-imperturbable-face-aux-ricanements_fr_5f47bdf2c5b697186e325f77>, Le HuffPost, 27/08/20, 19:34 
11- "C’est bon pour la planète ? Oui, mais…", cinq idées reçues sur la transition écologique <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/c-est-bon-pour-la-planete-oui-mais-cinq-idees-recues-sur-la-transition-ecologique-148824.html>, Novethic, 27/08/20
12- Les professionnels de la publicité s'inquiètent de la « diabolisation » de leur activité <https://www.actu-environnement.com/ae/news/arpp-reaction-diabolisation-publicite-36001.php4>, Actu-Environnement, 27/08/20
13- Un vêtement en coton sur cinq vendu dans le monde provient d'un camp de travail Ouïghour en Chine <https://www.novethic.fr/actualite/social/droits-humains/isr-rse/un-vetement-en-coton-sur-cinq-vendu-dans-le-monde-est-lie-a-un-camp-de-travail-ouighour-148859.html>, Novethic, maj le 27/08/20
14- Des jeunes ingénieurs en quête de sens promeuvent les technologies douces <https://reporterre.net/Des-jeunes-ingenieurs-en-quete-de-sens-promeuvent-les-technologies-douces>, Reporterre, 27/08/20
15- [Les livres du changement] "Ça va changer avec vous", de Julien Vidal <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/les-livres-du-changement-ca-va-changer-avec-vous-de-julien-vidal-148863.html>, Novethic, 28/08/20
16- Earth Speakr : un porte-voix virtuel sur l’écologie pour les enfants <http://www.influencia.net/fr/actualites/tendance,innovations,earth-speakr-porte-voix-virtuel-sur-ecologie-pour-enfants,10466.html>, Influencia, 30/08/20
En audio
17- Le brief éco. Articles d’occasion : le nouveau pari de la grande distribution <https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-eco/le-brief-eco-articles-doccasion-le-nouveau-pari-de-la-grande-distribution_4045487.html>, France info, 20/08/20, 07:57
En images
18- Cinq films sur des dystopies sociales à voir pour penser la crise de Covid-19 <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/le-top-5-des-films-dystopiques-pour-penser-la-crise-de-covid-19-148874.html>, Novethic, 19/08/20
Deux publications
19- Ça va changer avec vous ! - Il est temps d'être écolos et fiers de l'être <https://www.lisez.com/livre-grand-format/ca-va-changer-avec-vous-il-est-temps-detre-ecolos-et-fiers-de-letre-365-actions-pour-avancer-50-pages-doutils-outils-detachables-pour-agir-ensemble/9782412050828>, de Julien Vidal, Editions First, 17/10/19
20- Après le libre-échange - Quel commerce international face aux défis climatiques <https://www.lespetitsmatins.fr/collections/apres-le-libre-echange-quel-commerce-international-face-aux-defis-ecologiques/>, de Mathilde Dupré & Samuel Leré, Editions Les petits matins, 10/09/20
Une annonce
21- Se (dé)former au Collège des transitions sociétales - les candidatures 2020-2021 sont en cours <https://web.imt-atlantique.fr/x-de/cts-pdl/uploads/images/College%20TS/Programme/Programme%202020-2021/Plaquette%20College%20des%20Transitions%20Societales%202020-2021.pdf>, CTS, newsletter du 31/08/20

Bien à vous,
Florence

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ENGAGEMENTS DU JOUR : — La Région Île-de-France lance le 1er budget participatif écologique et solidaire afin d'intégrer ses habitants dans une démarche citoyenne régionale. (cf. item 1)
— De nombreuses entreprises investissent des ressources colossales pour améliorer la notoriété de leurs activités de responsabilité sociale et maximiser leurs chances d’intégrer des indices de durabilité reconnus. (cf. item 2)
— De l’Ardèche à la Dordogne, en passant par l’Auvergne, petit tour de France de ces laboratoires d’autosubsistance. (cf. item 6)
— Une quinzaine de personnalités françaises, catholiques et non-catholiques, vont se rendre au Vatican pour rencontrer le pape François et discuter d’écologie. (cf. item 8)
— Le gouvernement britannique prévoit d’introduire une nouvelle loi obligeant les entreprises à s’assurer que les produits qu’elles importent ne contribuent pas à la déforestation illégale.(cf. item 9)
— Camille Étienne, militante écologiste de 22 ans, a osé amorcer une discussion avec les patrons sur la réduction du temps de travail et les limites de la croissance. (cf. item 10)
— S’approprier des techniques écologiques grâce à des ateliers, voilà l’ambition de la 2ème édition de la Semaine des alternatives et des low-tech qui a rassemblé une quarantaine de participants. (cf. item 14)
— L'application Earth Speakr permet aux enfants de faire entendre au plus grand nombre leurs revendications concernant la protection de l’environnement. (cf. item 16)
— Acheter de la seconde main, c’est dans l’air du temps. La clientèle est très demandeuse d’une consommation plus durable et responsable, qui participe à l’économie circulaire et à la lutte contre le gaspillage. (cf. item 17)
— En une année, Julien Vidal a divisé par 10 son empreinte carbone, par 10 la taille de sa poubelle et par 6 sa consommation d’eau. (cf. item 15 & 19)
CHIFFRE DU JOUR : Aujourd'hui, un vêtement en coton sur cinq viendrait d'un camp de travail ouïghours en Chine. La quasi-totalité du secteur de l'habillement est concernée. (cf. item 13)
PERSPECTIVES DU JOUR : — Par son poids sur les imaginaires, la publicité pourrait constituer un levier majeur dans la lutte contre le dérèglement climatique à condition d’opérer sa révolution. (cf. item 4 & 12)
—  Une critique des accords de libre-échange assortie d’une série de propositions pour mettre la politique commerciale européenne au service de la transition écologique et sociale. (cf. item 20)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 120 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Budget participatif écologique et solidaire : la Région Île-de-France alloue 500 millions d’euros, Positivr, 31/07/20
Région Île-de-France

La Région Île-de-France lance le premier budget participatif écologique et solidaire afin d'intégrer ses habitants dans une démarche citoyenne régionale.
Devenir acteur de son territoire et de la transition écologique, voilà un souhait partagé par de nombreux citoyens. C’est pourquoi la Région Île-de-France a décidé de lancer le premier budget participatif écologique et solidaire. <https://budgetparticipatif.smartidf.services/> Pendant cinq ans, 500 millions d’euros seront ainsi alloués à des projets écologiques proposés et choisis par les Franciliens. Une façon d’intégrer ces derniers à une démarche citoyenne régionale.
Financer toujours plus de projets verts
La Région Île-de-France s’est lancé un objectif : devenir plus verte, plus propre et plus respirable. Pour cela, elle a investi massivement en faveur de l’action environnementale, atteignant un niveau historique de 2 milliards d’euros d’investissements écologiques en 2020 (+ 25 % par rapport à 2019 et + 43 % comparé à 2015). Une tendance vouée à prospérer puisque la région engagera 10 milliards d’euros de dépenses publiques en faveur de l’environnement durant la période 2020-2024.
Pour aller plus loin et entraîner les Franciliens dans son sillage, la Région Île-de-France a décidé de réserver une partie de ce budget, 500 millions d’euros au total, à un budget participatif d’une ampleur inédite en France. Chaque année pendant cinq ans, 100 millions d’euros serviront à financer des projets locaux et des grands projets pour lesquels les Franciliens de plus de 15 ans, résidant, travaillant ou étudiant en-Île de-France, auront vot
>> Suite à lire à :
<https://positivr.fr/la-region-ile-de-france-lance-son-premier-budget-participatif-ecologique-et-solidaire/>
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2- Les investisseurs s’intéressent bel et bien aux indices RSE, The Conversation, 23/08/20, 17:23
Par Luc Paugam, Professeur Associé, Comptabilité et Contrôle de Gestion, HEC Paris Business School, Hervé Stolowy, Professeur, Comptabilité et Contrôle de Gestion, HEC Paris Business School & Rodolphe Durand, Professeur, stratégie et Politique d'Entreprise, HEC Paris Business School

De nombreuses entreprises investissent des ressources colossales pour améliorer la notoriété de leurs activités de responsabilité sociale et maximiser leurs chances d’intégrer des indices de durabilité reconnus. Selon un article de la Harvard Business Review du 31 janvier 2018, 92 % des 250 plus grandes compagnies du monde ont produit un rapport de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) en 2015, contre 64 % en 2005. Les sociétés figurant dans le classement de Fortune Global 500 dépensent près de 20 milliards de dollars par an en activités de RSE.
En tant que membres d’une équipe interdisciplinaire (le Centre S&O à HEC Paris) qui s’intéresse à la stratégie organisationnelle et à la communication des entreprises, nous pensons qu’il est important pour les entreprises de comprendre les implications financières d’un modèle commercial viable afin d’atteindre leurs objectifs de durabilité.
Se pose une question cruciale qui relève aussi bien de la stratégie que de la finance dans ce domaine : la responsabilité sociale des entreprises est-elle payante pour ces dernières ? Au cours de notre étude « Do Investors Actually Value Sustainability Indices ? » (Les investisseurs attachent-ils de l’importance aux indices de durabilité ?), nous nous sommes posés cette question en ciblant plus particulièrement le Dow Jones Sustainability World Index (DJSI), le classement de durabilité international le plus connu.
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/les-investisseurs-sinteressent-bel-et-bien-aux-indices-rse-127340>
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3- Interview. «La France ne se donne pas les moyens d’appliquer son droit de l’environnement», Libération, 23/08/20, 18:32
Propos recueillis par Margaux Masson 

Le maître de conférences en droit Julien Bétaille déplore la faiblesse des sanctions en matière de délinquance écologique. Un projet de loi adopté en mars au Sénat et attendu à l’Assemblée dans les prochains mois entend créer des juridictions spécialisées pour rendre la justice «plus efficace».
Le 13 août, le président de la Fédération de pêche des ­Ardennes annonçait le dépôt d’une plainte contre le géant de l’agroalimentaire Nestlé, l’accusant d’avoir provoqué, par le rejet accidentel de boues biologiques dans l’Aisne depuis son usine de Chal­lerange (Ardennes), la mort de ­milliers de poissons (Libération du 19 août). Si les atteintes à l’environnement ont depuis longtemps trouvé le chemin des tribunaux, la question de l’application du droit fait régulièrement l’objet de critiques, notamment de la part des associations. Rendre la justice «plus efficace» en la matière est l’un des objectifs affichés du projet de loi sur la justice pénale spécialisée, déposé en début d’année par Nicole Bel­loubet, alors garde des Sceaux, et adopté en mars au Sénat. Le texte, qui prévoit la création de juridictions spécialisées, la formation de magistrats et la mise en place d’une «convention judiciaire environnementale», pourrait être examiné à l’Assemblée d’ici la fin de l’année. Maître de conférences à l’université Toulouse-I-Capitole, Julien Bétaille revient sur les enjeux de la justice environnementale, et plaide, au-delà du droit pénal, pour la création d’une autorité publique indépendante.
Le projet de réforme de la justice environnementale vous paraît-il ambitieux ?
Julien Bétaille : S’il est loin de régler tous les problèmes, il a le mérite de porter le débat de la répression environnementale devant le Parlement. Pour le moment, la France traite avec une grande bienveillance la délinquance écologique : la probabilité d’être condamné pénalement pour une atteinte à l’environnement est très faible. Mais si l’on se réfère à ce qui a été fait par le passé pour la ­justice pénale de l’environnement, c’est-à-dire pas grand-chose en dehors de la désignation de magistrats référents au sein des parquets, il est évident que ce projet est ambitieux.
>> Suite à lire à :
<https://www.liberation.fr/france/2020/08/23/la-france-ne-se-donne-pas-les-moyens-d-appliquer-son-droit-de-l-environnement_1797536>
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4- Tribune. « La responsabilité du modèle publicitaire dans la transition écologique est désormais questionnée », Le Monde, 24/08/20, 06h00 
Par Thierry Libaert, Professeur des universités

Par son poids sur les imaginaires, la publicité pourrait constituer un levier majeur dans la lutte contre le dérèglement climatique, estime l’universitaire Thierry Libaert dans une tribune au « Monde ». A condition d’opérer sa révolution.
Tribune. Tout, ou presque, aura été essayé en matière de lutte contre le dérèglement climatique. Des mécanismes de financement innovants ont été créés, des innovations technologiques ont été encouragées, de nouveaux circuits basés sur l’économie circulaire ont été mis en place. Tous les leviers semblent avoir été actionnés. Tous sauf sans doute le plus important ; celui qui prend racine dans notre cerveau, notre imaginaire.
Lors de la première session de la convention citoyenne pour le climat, en octobre 2019, la climatologue Valérie Masson-Delmotte, saisie d’une question relative aux priorités d’action en matière de lutte contre le dérèglement climatique, évoquait la question publicitaire en secteur prioritaire. Les préconisations de la convention, présentées le 21 juin 2020, firent l’effet d’une bombe dans le milieu publicitaire, habitué aux critiques de greenwashing et à quelques actions contre les panneaux publicitaires.
> Lire aussi  Les principales propositions de la convention pour le climat passées au crible
Ici, c’était le cœur même du métier qui était attaqué. La convention citoyenne demande l’interdiction des produits les plus émetteurs de gaz à effet de serre, des panneaux publicitaires dans les espaces publics, et l’apposition d’une mention sur toutes les publicités : « En avez-vous vraiment besoin ? La surconsommation nuit à la planète. » Elément nouveau, la remise en cause ne provenait pas d’un mouvement antipublicitaire, mais d’une représentation de la population française.
Double critique
L’attaque est forte, et sans doute excessive : il est paradoxal de demander à la fonction publicitaire de remplir sa mission de promotion des produits et services, et, dans le même temps et sur le même support, de demander au consommateur potentiel d’y réfléchir à deux fois avant son éventuel achat. La question de fond est posée en termes simples : la lutte contre le dérèglement climatique, et au-delà la transition écologique, est-elle compatible avec un modèle publicitaire dont la fonction est l’incitation permanente à la consommation ?
La critique est double. Elle s’adresse d’abord, et logiquement, au cœur même de la fonction publicitaire, c’est-à-dire l’incitation à la vente. Imparable sur le fond, puisqu’il s’agit de la mission même de la publicité, dont la rémunération s’effectue de plus en plus sur la base d’indicateurs de résultats des ventes réalisées à la suite des opérations menées. Elle est toutefois plus insidieuse lorsqu’elle porte sur les effets indirects, ceux qui touchent précisément à notre imaginaire.
> Lire aussi  « Nous allons connaître les dix années de transformation écologique les plus remarquables de l’histoire »
La publicité ne vend pas seulement des produits, elle vend un imaginaire, elle ne vend pas du savon mais de l’élégance, elle ne vend pas des voitures mais des solutions de mobilité, elle ne vend pas des montres mais une relation au temps. Le thème du bonheur est omniprésent dans les messages publicitaires. Dans la publicité, le bonheur, la beauté, le plaisir ne résultent que des pratiques de consommation. Pour être heureux, il nous faut consommer, et ce rappel est quotidien.
C’est ici qu’intervient le second aspect, directement lié à la lutte contre le dérèglement climatique. Si l’on accepte l’hypothèse que rien de majeur ne pourra s’opérer sans une modification substantielle de nos comportements, on s’aperçoit du considérable déséquilibre entre les trois à quatre messages que nous pouvons recevoir quotidiennement pour nous inciter à la sobriété et aux écogestes, comparés aux 400 à 3 000 messages publicitaires, selon les diverses études, que nous recevons dans le même temps et nous faisant, en prenant levier sur nos désirs de reconnaissance et nos pulsions de plaisir, l’apologie de nouveaux produits.
Chantier considérable
La publicité doit opérer sa révolution. Elle ne peut plus se contenter de diffuser ses arguments traditionnels, affirmant qu’elle ne serait qu’un reflet de son époque ou que, de toute manière, le consommateur n’est pas dupe et parvient toujours à décrypter les messages. La publicité responsable n’est plus seulement la publicité sur la responsabilité sociale de l’entreprise ; désormais, c’est la responsabilité même de la fonction publicitaire face aux grands enjeux de la transition écologique qui est interpellée.
> Lire aussi  La publicité appelée à effectuer sa transition verte
Comment expliquer que le secteur publicitaire soit l’un des rares secteurs économiques à ne jamais avoir pris d’engagement de respect de l’accord de Paris, à ne pas effectuer de reporting de ses émissions de gaz à effet de serre ? Comment comprendre que, dans les campagnes publicitaires, le crédit à la consommation soit toujours représenté par le désir d’un pavillon avec jardin et voitures, que la promotion des véhicules soit toujours assurée par un homme seul à son volant, que les machines à laver apparaissent à moitié remplies, que les experts représentés soient exclusivement masculins ?
Le chantier est considérable. Si elle veut répondre aux attentes citoyennes et redonner du sens à sa fonction, la publicité doit s’engager plus fortement. Alors même qu’elle n’a jamais été aussi contestée, elle pourrait faire la preuve que loin d’être un obstacle, elle dispose des capacités pour être un des leviers majeurs de la transition écologique. A défaut, il lui sera toujours demandé davantage d’interdictions, de mentions légales et de régulation.
§ Thierry Libaert est professeur des universités en communication des organisations, collaborateur scientifique à l’Earth and Life Institute (Université catholique de Louvain), membre du Comité économique et social européen.
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/08/24/la-responsabilite-du-modele-publicitaire-dans-la-transition-ecologique-est-desormais-questionnee_6049741_3232.html>
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5- Ces événements annulés car jugés trop polluants pour l’environnement, M Le Mag, 24/08/20, 10h16
Robin Richardot 

Rennes a refusé d’accueillir le départ du Tour de France, le 29 août, reprochant à son organisateur l’amoncellement de déchets et l’importante empreinte carbone. Avant lui, d’autres événements ont été annulés pour des raisons écologiques. 
• Août 2020 : Rennes boycotte la petite reine
Pourtant favorite, la ville de Rennes a dit non : elle n’accueillera pas le départ du Tour de France 2021. La mairie avance des raisons budgétaires, mais c’est bien la protestation des écologistes, mi-août, qui a porté. Les élus d’EELV ont dénoncé une organisation du Tour trop polluante. Chaque année, 15 millions de goodies sont distribués sur le bord des routes. A chaque ville-étape, ce sont 3 tonnes de déchets collectés, selon l’organisateur ASO, qui s’est engagé à en recycler au moins la moitié. Autre critique : l’empreinte carbone de la course. Sur la route, les 170 cyclistes sont constamment suivis par leurs équipes en voiture, en camion ou à moto. Pour la première fois cette année, certaines de ces voitures seront hybrides, voire 100 % électriques.
• 1er janvier 2020 : Canberra étouffe son feu
En 2020, les habitants de Canberra n’ont pas eu droit au traditionnel feu d’artifice de la nouvelle année. Fin décembre 2019, les météorologues prévoient un temps chaud, sec et venteux, avec des températures allant jusqu’à 39 °C. Pour éviter tout risque, la ville décide d’annuler les festivités, alors que les incendies ravagent le pays depuis septembre. Les feux d’artifice subissent d’ailleurs de plus en plus les critiques des écologistes. Sources de stress pour les animaux, ils sont aussi très polluants. En Allemagne, les pétards du réveillon rejettent autant de particules fines que deux mois de trafic routier dans tout le pays.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/08/24/ces-evenements-annules-car-juges-trop-polluants-pour-l-environnement_6049763_4500055.html>
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6- Ces communautés qui préparent le monde d’après, We Demain, 24/08/20
Jean-Jacques Valette

Pour expérimenter de nouveaux modes de vie à la campagne, quoi de mieux que s’unir par groupes d’affinité ? De l’Ardèche à la Dordogne, en passant par l’Auvergne, petit tour de France de ces laboratoires d’autosubsistance.
Les semeurs d’éco-villages
Face au réchauffement climatique, il ne suffit pas d’inventer des modes de vie plus sobres : il faut aussi les rendre désirables. C’est toute l’ambition de 0.6 Planet, une jeune association fondée par un groupe d’ingénieurs et de professeurs d’université qui projette de construire 50 écovillages, du nord de l’Europe au nord de l’Afrique. Le tout en seulement cinq ans, pour servir d’exemples et de terrains d’expéri­mentation. 
"C’est à la fois une expérience scientifique, technologique, sociologique et organisationnelle, détaille Lionel Montoliu, docteur de Polytechnique et cofondateur de 0.6 Planet. "Si tout le monde vivait comme les Français, 2,7 planètes seraient nécessaires. Il nous faut revenir à 1, voire 0,6 pour permettre à la nature de se régénérer." 
Lui-même a décidé de changer de vie et de vendre son appartement parisien pour s’installer en Dordogne, où l’association vient d’acheter son premier terrain – un ancien centre équestre de 50 hectares avec 1 000 m2 de bâti, un étang et 1,5 hectare constructible. C’est ici que 0.6 Planet entend édifier des habitats écologiques pour ses membres coopérateurs, dont une dizaine sont déjà sur place. "Nous voulons bâtir des communautés de 150 à 300 personnes, avec une grande autonomie." 
L’idée est aussi d’avoir une influence positive sur les territoires, en créant de l’emploi et en offrant des formations, notamment grâce au low-tech, à la production et transformation agricole. Pour se financer, 0.6 Planet mise sur la vente de parts. Compter 80 000 euros pour avoir votre pied-à-terre à la campagne dans une maisonnette écologique… et l’autre pied dans le futur !
>> Suite à lire à :
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7- De la « fast fashion » à la mode éthique, le secteur du textile se rêve plus vertueux, Reporterre, 25/08/20
Justine Guitton-Boussion (Reporterre) 

En matière de responsabilités sociale et écologique, l’industrie textile a de quoi rougir de honte. Un mouvement récent cherche à changer les pratiques du secteur. Reporterre s’est demandé à quoi ressemblerait une mode socialement et écologiquement éthique.
De loin, elle pourrait passer pour une boutique de prêt-à-porter ordinaire. Pourtant, au cœur du Xe arrondissement de Paris, l’enseigne d’Émilie Hubert, baptisée « Dressing responsable », ne propose que des vêtements dits éthiques et écologiques. Robes, lingerie, chaussures, bijoux… La jeune gérante attrape les cintres pour présenter les différents articles. « Ça, ce sont des jeans made in France, faits à la main dans les Cévennes, vante-t-elle avant de saisir un maillot de bain. Là, c’est une marque qui utilise du polyester recyclé. »
« Ces dernières années, on a constaté la multiplication de marques ou de créateurs qui se revendiquent de la mode éthique ou responsable, observe Nayla Ajaltouni, coordinatrice du collectif Éthique sur l’étiquette. C’est assez récent, cela reste un marché de niche. » Il s’agit le plus souvent de stylistes indépendants ou de PME. Même les grandes enseignes de la fast fashion essaient de surfer sur ce phénomène, en élaborant des gammes spécifiques : H&M a par exemple créé « Conscious, des pièces créées dans le respect de la planète ».
« Dans la fast fashion, vous ne trouverez pas de vrais vêtements écologiques, affirme Alma Dufour, chargée de campagne surproduction pour les Amis de la Terre France. Aucune marque qui a de très grosses mises en marché ne peut être écologiques si d’ici 2030, elles ne prévoient pas de réduire au moins de 25 % voire de moitié sa production. » Pour rappel, d’après l’Ademe, le secteur de la mode émettrait chaque année 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre, soit 2 % des émissions mondiales. Si les tendances de surconsommation massive se poursuivaient, ce chiffre pourrait atteindre 26 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2050.
Pour éviter cette situation et espérer transformer le secteur, de nouvelles marques promettent donc des « vêtements désimpactés », des « petits hauts confortables et éthiques », ou encore des « pulls consciencieux et joyeux ». Les qualificatifs se suivent et ne se ressemblent pas pour vanter une écoresponsabilité supposée des produits. Pourtant, il est très difficile de garantir des habits éthiques et écologiques.
« On ne connaît pas encore très bien ces jeunes marques », reconnaît Alma Dufour. « Aujourd’hui, c’est assez compliqué de choisir un vêtement durable, affirme Stéphanie Calvino, la styliste à l’origine des rencontres « Anti_fashion » à Marseille [1]. C’est à nous d’aider le consommateur, à l’informer le plus possible, pour ne pas le laisser se faire avoir par de faux labels autoproclamés, ou des marques qui ont envie de surfer sur le phénomène. »
>> Suite à lire à :
<https://reporterre.net/De-la-fast-fashion-a-la-mode-ethique-le-secteur-du-textile-se-reve-plus-vertueux>
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8- Des personnalités françaises et le pape François vont discuter d’écologie, Reporterre, 25/08/20
Source : La Vie

Toutes les routes mènent à Rome (ou presque). Le 3 septembre, une quinzaine de personnalités françaises, catholiques et non-catholiques, vont se rendre au Vatican pour rencontrer le pape François. Parmi elles, on peut notamment citer Pablo Servigne, spécialiste de la collapsologie, Valérie Cabanes, juriste engagée pour la reconnaissance du crime d’écocide, ou encore l’actrice Juliette Binoche, qui prend régulièrement position sur les thèmes environnementaux.
L’objectif de ce voyage est de réunir des acteurs engagés pour l’écologie, croyants ou non, pour discuter et créer des liens entre leurs différents mondes. Avec sa seconde encyclique Laudato si’, consacrée aux questions environnementales et sociales, le pape François avait déjà amené ces problématiques au cœur des enjeux de l’Église.
« L’objectif est de demander au pape François comment il évalue la réception de ce texte majeur qu’est Laudato si’, mon avis étant que paradoxalement, elle est peut-être mieux reçue dans les milieux non catholiques que dans les milieux catholiques, affirme Gaël Giraud, prêtre jésuite et directeur de recherche au CNRS, interrogé par le journal La Vie. Pour moi, cette encyclique est le document d’Église le plus important depuis le concile Vatican II et elle implique un tournant : tout en étant pleinement fidèle à la tradition chrétienne, elle révèle et explicite des options très fortes à l’intérieur de celle-ci, dans le rapport à la Création, aux autres religions, au dialogue œcuménique… »
Les personnalités françaises présentes pourront également s’exprimer sur la manière dont elles, personnellement, ont reçu cette encyclique.
<https://reporterre.net/Des-personnalites-francaises-et-le-pape-Francois-vont-discuter-d-ecologie>
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9- La Grande-Bretagne prévoit de légiférer contre la déforestation importée, Reporterre, 25/08/20

Le gouvernement britannique prévoit d’introduire une nouvelle loi obligeant les entreprises à s’assurer que les produits qu’elles importent ne contribuent pas à la déforestation illégale.
Le projet de loi britannique vise à lutter contre « l’empreinte forêt », c’est-à-dire la perte de forêts tropicales liées à la production de biens comme le soja, l’huile de palme, le bœuf, le cacao, la pâte à papier et le papier, principalement importés de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie du Sud-Est.
Ce serait la première fois que la législation britannique impose aux entreprises la responsabilité de savoir d’où proviennent certains produits, et de s’assurer qu’elles respectent la loi du pays où elles s’approvisionnent. Le gouvernement a déclaré que les entreprises pourraient s’exposer à des amendes si elles ne respectaient pas cette obligation.
En France également, le sujet fait des remous. Une tribune publiée lundi 24 août par des ONG françaises dont Greenpeace, Extinction Rebellion, Notre Affaire à tous et les Amis de la Terre somme le gouvernement d’agir en appliquant la stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI), et en s’assurant que le traité entre l’Union européenne et le Mercosur « soit enterré ».
Elle dénonce aussi le rôle des grandes entreprises françaises (Carrefour et Casino) et des grandes banques (BNP, Société générale, Crédit agricole…) dans la déforestation. Il y a un an, Emmanuel Macron reconnaissait « une part de complicité historique » de la France dans la déforestation en Amazonie.
<https://reporterre.net/L-Angleterre-prevoit-de-legiferer-contre-la-deforestation-importee>
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10- Au Medef, cette jeune militante écolo imperturbable face aux ricanements, Le HuffPost, 27/08/20, 19:34 
Pierre Tremblay

Camille Étienne, militante écologiste de 22 ans, a fait ce qu'elle a pu pour amorcer une discussion avec les patrons sur la réduction du temps de travail et les limites de la croissance.
Écologie - Elle a “l’habitude”, dit-elle. Invitée à l’université du Medef pour une table ronde sur les “conflits de générations”, Camille Étienne, militante écologiste et porte-parole du mouvement “On est prêt”, a osé discuter réduction du temps de travail et remettre en cause le mantra de la croissance devant le patronat réuni à Paris, jeudi 27 août.
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus, la jeune femme, qui a côtoyé Greta Thunberg lors des manifestations pour le climat de 2019, a suggéré qu’il faudra peut-être “oser travailler moins” pour “réinventer” le monde de l’entreprise, provoquant un rire nerveux de l’animatrice de la table ronde.
“Vous êtes ici quand même à la REF (université d’été) du Medef, donc la question de travailler moins à mon avis n’est pas totalement d’actualité”, a coupé court cette dernière, suscitant les applaudissements de l’auditoire.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.huffingtonpost.fr/entry/au-medef-cette-jeune-militante-ecolo-imperturbable-face-aux-ricanements_fr_5f47bdf2c5b697186e325f77>
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11- "C’est bon pour la planète ? Oui, mais…", cinq idées reçues sur la transition écologique, Novethic, 27/08/20
Concepcion Alvarez

Protéger la planète s'inscrit peu à peu au cœur de chacune de nos actions de la vie courante : nos achats, nos voyages, nos déplacements... Mais la sobriété en carbone ou la protection de la biodiversité ne sont pas des objectifs simples à atteindre. Et certaines solutions, déployées de bonne foi, ne sont pas toujours si vertueuses. 
1) Acheter local
C’est contre-intuitif, mais ce n’est pas le transport qui pèse le plus lourd dans l’empreinte carbone de nos aliments, c’est leur production via l'utilisation de fertilisants, de pesticides, de gaz émis par les cultures et les ruminants, de déforestation... Ainsi, il n’y a presque pas de différence entre un kilogramme de bœuf en provenance d’Argentine ou du Limousin. Alors plutôt que de se focaliser sur l’origine, mieux vaut se concentrer sur ce qu’on achète et en particulier sur la partie carnée de notre alimentation.
2) Capter et stocker le CO2
Selon l’Agence Internationale de l'Énergie (AIE), le captage et stockage du CO2 (CCS) permettrait de contribuer à 7 % des réductions d’émissions d’ici 2040 dans un scénario 2°C. L’agence place même le CCS au troisième rang des priorités après l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables. Mais cette technologie est encore loin d’être compétitive et mature. Selon un avis de l’Ademe, publié le 21 juillet (1), le potentiel du CCS est "limité". "Le CCS doit être considéré comme la dernière étape dans une stratégie de décarbonation", rappelle l’Ademe.
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/c-est-bon-pour-la-planete-oui-mais-cinq-idees-recues-sur-la-transition-ecologique-148824.html>
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12- Les professionnels de la publicité s'inquiètent de la « diabolisation » de leur activité, Actu-Environnement, 27/08/20
Philippe Collet

Le Conseil de l'éthique publicitaire (CEP) de l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (Arpp) dénonce « les mécanismes de (…) diabolisation » de la publicité. Il appelle les professionnels du secteur à se mobiliser « autour des enjeux d'une régulation encore plus stricte de la publicité ».
L'inquiétude du CEP est alimentée par les récentes prises de position : « propositions radicales de la convention citoyenne pour le climat, rapports à charge de deux collectifs d'ONG, rapport commandité par le ministère de la Transition écologique et solidaire, proposition de loi d'un groupe parlementaire déposée le 10 juillet », liste l'instance qui y voit « une charge puissante contre la publicité, rare depuis une dizaine d'années ».
À l'occasion de la publication d'un avis, rendu le 29 juillet et intitulé « Publicité et nouvelles censures : la publicité bouc émissaire », le Conseil de l'éthique publicitaire estime que « cet assaut marque (…) la convergence de deux phénomènes en nette progression ces dernières années ». Le premier est « l'émergence de nouvelles censures nées de la montée d'une bien-pensance victimaire ». Le second est la mise en place d'un système « qui fait de la publicité le symbole expiatoire de phénomènes qui résistent à l'explication et à l'action ». Parmi ces phénomènes que le CEP juge inexplicables et sur lesquels on peut difficilement agir, figurent notamment les menaces climatiques et environnementales.
« Censurer ou interdire la publicité ne réglera pas les maux de nos sociétés contemporaines, qu'ils soient climatiques ou de nature anthropologique », conclut le CEP.
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/arpp-reaction-diabolisation-publicite-36001.php4>
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13- Un vêtement en coton sur cinq vendu dans le monde provient d'un camp de travail Ouïghour en Chine, Novethic, maj le 27/08/20
Marina Fabre

Alors que les autorités chinoises ont interné plus d'un million de Ouïghours dans des camps de travail forcé, 180 ONG appellent les marques de vêtements à rompre les liens avec le Xinjiang, province où cette minorité est persécutée. Aujourd'hui, un vêtement en coton sur cinq viendrait d'un camp de travail ouïghours. La quasi-totalité du secteur de l'habillement est concernée. 
Les persécutions contre les Ouïghours dans la province du Xinjiang en Chine ne cessent d’être dénoncées par les défenseurs des droits humains. Depuis plus de cinq ans, la Chine a en effet mis en place une politique très répressive à l’égard de cette minorité musulmane. Aujourd’hui, plus d’un million de Ouïghours seraient internés dans des camps de travail forcé. Au-delà de l’implication des autorités chinoises, plus de 180 ONG appellent les marques de vêtements à prendre leurs responsabilités.
Dans un rapport publié le 23 juillet, elles estiment qu’environ un vêtement en coton sur cinq vendu dans le monde contient du coton ou du fil venu du Xinjiang est lié au travail forcé des Ouïghours. Nike, Adidas, Patagonia, Puma, H&M, Calvin Klein, Amazon, Gap, Muji, Tommy Hilfiger… presque l’ensemble de l’industrie de l’habillement auraient des liens avec ces camps, selon des recherches publiées par Associated Press et le Wall Street journal notamment. 
Certaines marques n'ont pas tardé à réagir. C'est le cas d'Inditex (propriétaire de Zara entre autres) qui assure avoir mené une enquête internationale au sujet du travail forcé. ils écrivent : "Nous prenons très au sérieux les rapports de pratiques sociales et de travail inappropriées dans n'importe quelle partie de la chaîne d'approvisionnement du vêtement et du textile (…) Nous pouvons confirmer qu'Inditex n'entretient aucunes relations commerciales avec des usines du Xinjiang".
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/social/droits-humains/isr-rse/un-vetement-en-coton-sur-cinq-vendu-dans-le-monde-est-lie-a-un-camp-de-travail-ouighour-148859.html>
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14- Des jeunes ingénieurs en quête de sens promeuvent les technologies douces, Reporterre, 27/08/20
Matthieu Jublin (Reporterre), Celle-Lévescault et Lusignan (Vienne), reportage

S’approprier des techniques écologiques grâce à des ateliers, voilà l’ambition de la deuxième édition de la Semaine des alternatives et des low-tech (Salt). Le camp a réuni une quarantaine de participants — Covid oblige — et a contribué à la structuration du mouvement des technologies sobres.
« J’ai une bonne nouvelle : la grelinette a bien avancé ! » Assise en cercle sur des bottes de paille, non loin des tentes, l’assistance applaudit. La journée de mercredi a été productive et le soleil est revenu au-dessus de la Laudonnière. C’est ici, dans ce lieu-dit à 20 kilomètres au sud de Poitiers (Vienne), qu’a eu lieu du 17 au 23 août la deuxième édition de la Semaine des alternatives et des low-tech (Salt). La grelinette ? L’outil low tech par excellence : une large bêche équipée de deux manches, sur laquelle on monte pour soulever la terre par effet de levier, afin de l’ameublir en profondeur sans la retourner ni la brasser, préservant ainsi la vie du sol. Le tout sans utiliser d’énergie fossile.
Simple, efficace, économique : la grelinette incarne l’esprit des low tech, ces techniques accessibles et résilientes popularisées par l’ingénieur Philippe Bihouix. Pensées en opposition à la fuite en avant high tech et à la crise écologique, les technologies douces ne s’apprennent pourtant pas toutes seules. C’est pourquoi le collectif Ingénieurs engagés et l’association OseOns (Our shared energies, Our network solutions) ont lancé en 2019 la première Salt, réunissant pendant une semaine une soixantaine de participants et de formateurs autour d’ateliers pédagogiques. Ils ont choisi le site bucolique de la Laudonnière, un écolieu appartenant à Guillaume Augais, ingénieur et fondateur d’un cabinet de conseil en agroécologie ainsi que du premier fonds de dotation spécialisé dans les low tech.
>> Suite à lire à :
<https://reporterre.net/Des-jeunes-ingenieurs-en-quete-de-sens-promeuvent-les-technologies-douces>
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15- [Les livres du changement] "Ça va changer avec vous", de Julien Vidal, Novethic, 28/08/20
Concepcion Alvarez

Pour Julien Vidal, le changement a commencé il y a seulement quelques années. Mais il a été radical. Ce trentenaire, qui rêvait d'une moto Ducati rouge quand il était sur les bancs de la fac, en a rapidement fait son deuil pour se concentrer sur la transition écologique et sociale. Un cheminement qu'il partage une nouvelle fois dans ce deuxième ouvrage très concret afin d'emmener le plus de monde possible avec lui.
Le pitch 
Julien Vidal n’en est pas à son coup d’essai. Après son premier ouvrage "Ça commence par moi", publié en 2018, dans lequel il racontait son propre cheminement et proposait 365 raisons d’y croire pour vivre autrement en un an, le jeune trentenaire poursuit son travail de persuasion avec "Ça va changer avec vous" et ses "365 actions pour avancer". L’objectif est de donner naissance à des "ambassadeurs du changement" capables à leur tour de convaincre leur entourage afin d’emmener le plus de monde possible dans cette démarche.
Et pour cela, Julien Vidal a tout prévu. Les premières pages du livre sont en effet consacrées à déconstruire les faux arguments qu’on se donne souvent ou que notre entourage nous oppose pour ne pas passer à l’action - ça coûte trop cher, ça prend du temps, c'est trop compliqué, c’est inutile. Après ça, vous n’aurez plus d’excuses ! Au fil des pages, très colorées et construites comme des fiches pratiques, vous pourrez piocher à votre guise parmi une multitude de gestes à adopter, d’applis à télécharger, de tutos à réaliser et d’ouvrages à lire pour opérer votre propre transformation. Bien au-delà des traditionnels éco-gestes, c’est un véritable guide pour devenir "un citoyen engagé". 
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/les-livres-du-changement-ca-va-changer-avec-vous-de-julien-vidal-148863.html>
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16- Earth Speakr : un porte-voix virtuel sur l’écologie pour les enfants, Influencia, 30/08/20

L'application Earth Speakr permet aux enfants de faire entendre au plus grand nombre leurs revendications concernant la protection de l’environnement. Une œuvre artistique muée en porte-voix. La très belle et utile idée d'Olafur Eliasson.
« Écoutez le futur » : le slogan d’Earth Speakr tape dans le mille. Les jeunes sont ceux qui vont être le plus concernés par le réchauffement climatique et par la dégradation de notre environnement. Pourtant, leurs voix sont rarement écoutées. L’activiste suédoise Greta Thunberg a changé un peu cette donne. Les « entreprises à mission » comme Yves Rocher ont le vent en poupe. Nos enfants aimeraient, malgré tout, faire entendre leurs revendications au plus grand nombre. Olafur Eliasson l’a bien compris...
De 7 à 17 ans
Cet artiste islando-danois a lancé, le 1er juillet dernier, une application, gratuite et disponible sous IOS et Android qui permet aux jeunes de 7 à 17 ans de diffuser sur la Toile leur vision de la préservation de l’environnement. « Il est intéressant de voir que souvent les personnes qui font nos lois et décident pour nous sont âgées et que de ce fait, l’avenir ne leur appartient pas vraiment ou pas longtemps, expliquait sur Arte, Olafur Eliasson qui a été nommé en 2019 Ambassadeur de bonne volonté du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Je me suis dit qu’il faudrait créer une plateforme où les jeunes puissent être vus et entendus, où ils se sentent vraiment pris en considération ».
>> Suite à lire à :
<http://www.influencia.net/fr/actualites/tendance,innovations,earth-speakr-porte-voix-virtuel-sur-ecologie-pour-enfants,10466.html>
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En audio
17- Le brief éco. Articles d’occasion : le nouveau pari de la grande distribution, France info, 20/08/20, 07:57

Acheter de la seconde main, c’est dans l’air du temps. La clientèle est très demandeuse d’une consommation plus durable et responsable, qui participe à l’économie circulaire et à la lutte contre le gaspillage.
Evoquons le marché de l’occasion. Pas de l’automobile, mais des articles de la vie courante : vêtements, smartphones, petit électroménager. La grande distribution s’y intéresse de plus en plus, et le dernier en date à s’y mettre, c’est Système U.
Des ''U Occasion''
Le réseau coopératif teste depuis cette semaine dans quelques hypers, comme celui d’Aizenay en Vendée, ou de Mayenne dans le département du même nom, le concept “U Occasion”. Les hypers qui le proposent sont libres de racheter les produits qu’ils veulent. Le temps de constituer des stocks, ils seront remis en vente dans des rayons dédiés, et si l’expérience est concluante, d’autres magasins du réseau offriront le même service. Mais si Système U ne se lance que maintenant, le pionnier de l’occasion en grande surface, c’est Leclerc. Il y a deux ans, il ouvrait son premier point de vente en Haute-Garonne. Depuis, les ouvertures se sont multipliées. L’objectif de Leclerc est d’en avoir une centaine à terme. Auchan, lui aussi s’y est mis, mais uniquement dans textile, via un accord avec le site spécialisé Patatam, concurrent du plus connu Vinted. On peut également citer Carrefour, associé à Cash Converters, pour pénétrer ce marché.
>> Suite à réécouter à :
<https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-eco/le-brief-eco-articles-doccasion-le-nouveau-pari-de-la-grande-distribution_4045487.html <https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-eco/le-brief-eco-articles-doccasion-le-nouveau-pari-de-la-grande-distribution_4045487.html>>
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En images
18- Cinq films sur des dystopies sociales à voir pour penser la crise de Covid-19, Novethic, 19/08/20
Arnaud Dumas, Ludovic Dupin & Marina Fabre

Les films dystopiques (récits de fiction), si irréels il y a encore quelque temps, prennent aujourd’hui des accents prophétiques avec la crise du Covid-19. Au cœur de ces histoires, on trouve souvent une forte dimension sociale et un besoin de solidarité. Novethic vous propose cinq films à regarder pour préparer la rentrée. 
• "Dernier train pour Busan", l'individualisme face à la fin du monde
• "Soleil Vert", un monde surpeuplé qui meurt de faim
• "Snowpiercer, Le Transperceneige", le train des classes sociales
• "Hunger Games" oppose les 1 % de riches et à la masse de travailleurs pauvres
• "V pour Vendetta", un homme suffit à lancer la révolution
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/le-top-5-des-films-dystopiques-pour-penser-la-crise-de-covid-19-148874.html <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/le-top-5-des-films-dystopiques-pour-penser-la-crise-de-covid-19-148874.html>>
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Deux publications
19- Ça va changer avec vous ! - Il est temps d'être écolos et fiers de l'être, de Julien Vidal, Editions First, 17/10/19

Vous n'êtes plus seul... et ça va changer avec nous ! Je suis parti d'un constat simple basé sur ma propre expérience : je suis beaucoup plus heureux depuis que j'agis en accord avec mes convictions. Alors soyons fiers de nos valeurs écocitoyennes car chacun peut participer à la construction d'une société plus durable et plus solidaire. Vous avez en main le kit complet pour : comprendre pourquoi il est urgent d'agir ; répondre à ceux qui ne croient pas à l'urgence climatique et à notre capacité d'action ; savoir par où commencer ; donner envie aux autres de vous rejoindre dans votre aventure ! Après avoir passionné des dizaines de milliers de lecteurs avec le récit de son cheminement écocitoyen dans Ça commence par moi : soyons le changement que nous voulons voir dans le monde, paru au Seuil en 2018, Julien Vidal revient aujourd'hui avec cet ouvrage hors normes, bourré d'inventivité et d'outils concrets pour vous permettre de passer à l'action face à l'urgence écologique et de rayonner autour de vous.
Ça va changer avec vous ! - Il est temps d'être écolos et fiers de l'être, de Julien Vidal, Editions First, 17/10/19, ISBN : 978-2-412-05082-8, EAN : 9782412050828, 192 pages, 16,95 €.
<https://cacommenceparmoi.org>
<https://www.lisez.com/livre-grand-format/ca-va-changer-avec-vous-il-est-temps-detre-ecolos-et-fiers-de-letre-365-actions-pour-avancer-50-pages-doutils-outils-detachables-pour-agir-ensemble/9782412050828>
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20- Après le libre-échange - Quel commerce international face aux défis climatiques, de Mathilde Dupré & Samuel Leré, Editions Les petits matins, 10/09/20

Une critique des accords de libre-échange assortie d’une série de propositions pour mettre la politique commerciale européenne au service de la transition écologique et sociale.
Comment faire pour que la viande que nous consommons ne soit pas facteur de déforestation en Amazonie ? Que les travailleurs qui confectionnent nos habits ou extraient les métaux rares présents dans nos téléphones ne risquent pas leur vie pour un salaire de misère ? Quelles leçons tirer de la crise économique déclenchée par la pandémie de Covid-19 ?
Une partie de la réponse se trouve dans les règles commerciales qui structurent les activités économiques internationales. Car le constat est là : non seulement le libre-échange n’a pas tenu la promesse de prospérité planétaire avancée par ses défenseurs, mais il accélère la destruction de nos écosystèmes, renforce les inégalités, fait fi de nombreuses violations des droits humains et dépossède les États de leur capacité d’agir.
Les auteurs se livrent à une critique rigoureuse et chiffrée des accords de commerce, dont les plus récents (Tafta, Ceta, accord avec le Mercosur…) ont suscité de vives oppositions citoyennes. Mais la critique ne suffit pas. Car le choix du libre-échange a été continu au cours des dernières décennies, de la part de dirigeants prompts à décrédibiliser les propositions alternatives, accusant leurs auteurs de vouloir fermer les frontières.
Il est pourtant possible de remettre le commerce au service de la société et de la transition écologique et sociale. Avec de multiples propositions concrètes et ambitieuses, les auteurs invitent à inventer enfin un juste-échange réellement durable.
A propos des auteurs
Mathilde Dupré est codirectrice de l’Institut Veblen.
Samuel Leré est responsable du plaidoyer de la Fondation Nicolas-Hulot pour la Nature et l’Homme.
Après le libre-échange - Quel commerce international face aux défi s climatiques, de Mathilde Dupré & Samuel Leré, Editions Les petits matins, en librairie le 10 septembre 2020, 12 €, ISBN 978-2-36383-278-8.
<https://www.lespetitsmatins.fr/collections/apres-le-libre-echange-quel-commerce-international-face-aux-defis-ecologiques/>
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Une annonce
21- Se (dé)former au Collège des transitions sociétales - les candidatures 2020-2021 sont en cours, CTS, newsletter du 31/08/20

Nouveau : un programme de (de)formation à la carte
Le Collège des transitions sociétales vous invite à embarquer sur un nouveau programme
Elu.es et dirigeants, acteurs en responsabilités, vous travaillez dans une interco, une commune, au sein de l’espace public ou privé, ce programme de (dé)formation est pour vous … et à la carte.
Pour engager les transitions sur nos territoires...
>> Une séquence "pour embarquer en/un collectif", sur ½ ou 1 journée, à construire ensemble (nous contacter), sur la base de :
La compréhension de la situation écologique, sociale et démocratique actuelle, quelle vision … à partager ? Quelles sont nos représentations ?
Les fondamentaux de la coopération, décrypter les articulations pour mieux co-construire des stratégies territoriales de transitions
>> Et/ou des séquences au choix, "pour aller plus loin" :
• Nos rapports au monde, nos représentations, les conditions de la coopération et l'articulation du je-nous
• Modes de vie et stratégies territoriales de transition
• Leadership et rencontre avec des porteurs de projet
• Démocratie, désobéissance civile, et communication NonViolente
> Programme & date <https://web.imt-atlantique.fr/x-de/cts-pdl/uploads/images/College%20TS/Programme/Programme%202020-2021/Plaquette%20College%20des%20Transitions%20Societales%202020-2021.pdf>
> Pour candidater <https://ventilo.imt-atlantique.fr/limesurvey/index.php/453937?newtest=Y>
> Pour en savoir plus <https://web.imt-atlantique.fr/x-de/cts-pdl/index.php?page=Programme>
<https://web.imt-atlantique.fr/x-de/cts-pdl/uploads/images/College%20TS/Programme/Programme%202020-2021/Plaquette%20College%20des%20Transitions%20Societales%202020-2021.pdf>
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À PROPOS DE LA PRÉSENTE REVUE DE PRESSE...
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Elle n’a pas de caractère exhaustif. Il s’agit d’une sélection pluraliste d’articles ou de dépêches, parfois antagonistes, ne faisant pas systématiquement la Une des journaux et regroupés en 6 thèmes, adressée par mail du lundi au vendredi, à raison d’un thème différent chaque jour.
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À PROPOS DE LA FONDATION POUR LA NATURE ET L'HOMME (FNH)...
NOS APPELS 
– Le temps est venu <https://letempsestvenu.org/> de poser les premières pierres d’un nouveau monde
– Let’s Bio ! Ensemble pour des cantines bios et locales <https://www.letsbio.org/> pour bien nourrir nos enfants.
– Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
NOS CAMPAGNES 
– 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/> pour participer à l'émergence d'un modèle énergétique plus propre et durable
– Mon Restau’Responsable® <https://www.youtube.com/watch?list=PLh--7obE3XQ5hw0hyacAsOc7PLMneP7-N&v=Eo7AZvPE_MA> pour guider les professionnels de la restauration collective et valoriser leurs bonnes pratiques.
– J’agis pour la nature <http://www.jagispourlanature.org/> pour participer à des activités utiles et ludiques en pleine nature, près de chez vous.
NOS VIDÉOS PÉDAGOGIQUES 
– Sur notre chaîne You Tube <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>, retrouvez toutes nos vidéos.  
NOS PUBLICATIONS (les plus récentes) 
– Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>, janvier 2020
– Oui, les alternatives techniques aux néonicotinoïdes existent <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/oui-les-alternatives-techniques-aux-neonicotinoides-existent/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, mai 2016
– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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