[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, loisirs, pollutions et déchets (jeudi 10 septembre)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Jeu 10 Sep 08:03:54 CEST 2020


Bonjour à tous,
  
Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
–> Un accès 'rapide' direct à la source de l'article (hors abonnement) par un lien hypertexte sur son intitulé dans le sommaire ; si un lien vers un article ne fonctionne pas, vous pouvez retrouver son contenu dans le corps du mail à l'item correspondant.
–> Un accès 'lent' et plus complet dans le corps du mail sous le sommaire et les extraits, incluant les articles réservés aux abonnés, des liens vers d'autres articles sur le même sujet et des pour en savoir plus (sources, etc.).
1- Microplastiques : lobbying aux frontières du minuscule <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/09/01/microplastiques-lobbying-aux-frontieres-du-minuscule_6050522_3244.html>, Le Monde, 01/09/20, 02h21
2- Microplastiques : les fédérations de football défendent les pelouses synthétiques des stades <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/09/01/microplastiques-les-federations-de-football-defendent-les-pelouses-synthetiques-des-stades_6050577_3244.html>, Le Monde, 01/09/20, 11h57
3- Ouverture d’une enquête après une « suspicion de pollution » de la Seine par Lafarge <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/09/01/le-cimentier-lafarge-reconnait-une-pollution-environnementale-dans-la-seine_6050572_3244.html>, Le Monde, 01/09/20, 22h03
4- Bouches-du-Rhône : A quoi ressemble la nouvelle unité de traitement d’Alteo, qui assure des rejets en mer 100% aux normes ? <https://www.20minutes.fr/planete/environnement/2854055-20200904-bouches-rhone-quoi-ressemble-nouvelle-unite-traitement-alteo-assure-rejets-mer-100-normes>, 20 Minutes, 04/09/20, 17h40
5- Lacs et rivières : ces bactéries qui inquiètent l'Anses <https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/lacs-et-rivieres-ces-bacteries-qui-inquietent-lanses-1239699>, Les Echos, 05/09/20, 11:29
6- Les phtalates impliqués dans la démence ? <https://www.lalsace.fr/sante/2020/09/06/les-phtalates-impliques-dans-la-demence>, L’Alsace, 06/09/20, 05:00
7- Au Liban, le verre pulvérisé par l'explosion recyclé en carafes et bocaux <https://information.tv5monde.com/info/au-liban-le-verre-pulverise-par-l-explosion-recycle-en-carafes-et-bocaux-373854>, AFP, 06/09/20, 11:00
8- #AlertePollution : dans les gorges de la Loire, le ball-trap des chasseurs plombe une forêt Natura 2000 <https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/alertepollution-dans-les-gorges-de-la-loire-le-ball-trap-des-chasseurs-plombe-une-foret-natura-2000_4085473.html>, France Télévisions, 06/09/20, 12:34
9- Randonneurs mal équipés, incivilités... ces «hurluberlus» qui perturbent le mont Blanc <https://www.leparisien.fr/haute-savoie-74/randonneurs-mal-equipes-incivilites-ces-hurluberlus-qui-perturbent-le-mont-blanc-06-09-2020-8379576.php>, Le Parisien, 06/09/20, 15h18
10- Des emballages mangeables, compostables, Embellium et d'autres start-up y travaillent d'arrache-pied <http://www.influencia.net/fr/actualites/tendance,innovations,emballages-mangeables-compostables-embellium-autres-start-up-travaillent-arrache-pied,10490.html>, INfluencia, 06/09/20
11- Qu’est-ce que l’oxygénation des eaux usées ? A quoi sert-elle ? <https://www.enerzine.com/qu-est-ce-que-l-oxygenation-des-eaux-usees-a-quoi-sert-elle/32273-2020-09>, Enerzine, 07/09/20, 15:46
12- Nestlé poursuit le développement des emballages durables et recyclables <https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/nestle-poursuit-le-developpement-des-emballages-durables-et-recyclables_147237>, Reuters, 07/09/20, 19h05
13- Les retombées de plomb liées à l’incendie de Notre-Dame cartographiées dans le miel <https://www.insu.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/les-retombees-de-plomb-liees-lincendie-de-notre-dame-cartographiees-dans-le-miel>, CNRS, 07/09/20
14- Dans l'UE, plus d'un décès sur huit lié à la pollution <https://information.tv5monde.com/info/dans-l-ue-plus-d-un-deces-sur-huit-lie-la-pollution-374078>, AFP, 08/09/20, 08:00
15- Fours, smartphones, aspirateurs… quelles sont les marques les plus durables ? <https://www.leparisien.fr/economie/consommation/fours-smartphones-aspirateurs-quelles-sont-les-marques-les-plus-durables-08-09-2020-8380461.php>, Le Parisien, maj le 08/09/20 à 09h33
16- Bretagne : Quand des noyaux d’olives remplacent les billes plastiques sur un terrain synthétique de foot <https://www.20minutes.fr/sport/2856563-20200908-bretagne-terrain-synthetique-football-rempli-noyaux-olives>, 20 Minutes, 08/09/20, 12h38
17- "Arrêtez cette folie" : cette campagne anti-plastique jetable dénonce l'absurdité de notre système <https://positivr.fr/arretez-cette-folie-cette-campagne-anti-plastique-jetable-denonce-labsurdite-de-notre-systeme/>, Positivr, 09/09/20
18- Pour limiter les emballages, Nivea permet de recharger son gel douche en magasin <https://creapills.com/nivea-distributeur-emballages-plastique-20200909>, Creapills, 09/09/20
En audio
19- Le zéro déchet s'invite dans les écoles <https://www.franceinter.fr/emissions/social-lab/social-lab-06-septembre-2020>, France Inter, Social Lab, 06/09/20, 06h49
En images
20- La lingette, un élément incontournable du quotidien des Français <https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/la-lingette-un-element-incontournable-du-quotidien-des-francais_4095213.html>, France 2, journal de 20h, 04/09/20
21- De la lutte contre les marées noires à celle contre les sangliers : connaissez-vous les "super-pouvoirs" des cheveux ? <https://www.lci.fr/sciences/de-la-lutte-contre-les-marees-noires-a-celle-contre-les-sangliers-connaissez-vous-les-super-pouvoirs-des-cheveux-2163755.html>, TF1, journal de 20h, 06/09/20

Bien à vous,
Florence

NB : En pied de page de chaque message, vous disposez d’une adresse url qui vous permet de vous abonner, de changer votre adresse mail ou de vous désabonner directement à votre gré.

LOBBY DU JOUR : Les industriels font bloc contre la proposition de l’Europe d’interdire les particules de plastique ajoutées volontairement aux produits, tels que les engrais ou le faux gazon. Et pourtant des alternatives existent. Ainsi la technique innovante et écologique des noyaux d’olives vient répondre aux critiques visant les billes de plastique. (cf. item 1, 2 & 16)
AVIS, ÉTUDE & RAPPORT DU JOUR : — Dans un avis, l'Anses met en garde contre la présence de cyanobactéries dans les lacs et les rivières. Ces micro-organismes, qui prolifèrent en été, peuvent affecter la santé humaine et sont assez toxiques pour tuer un chien. (cf. item 5)
— Des travaux menés à Strasbourg indiquent que les phtalates, utilisés en plasturgie et omniprésents dans l’environnement, pourraient jouer un rôle dans une maladie neurodégénérative accompagnée de démence. (cf. item 6)
— Dans l'Union européenne, 13% des morts sont liés à la pollution, selon un rapport de l'Agence européenne de l'environnement (AEE), pour qui la crise sanitaire actuelle est un signal devant accélérer une prise de conscience de la relation entre environnement et santé. (cf. item 14 & suite)
SCORE DE DURABILITÉ DU JOUR : Le baromètre du service après-vente de Fnac Darty passe au crible 63 familles d’articles, dévoilant leur fiabilité, comme la disponibilité des pièces détachées pour pouvoir les réparer. Un véritable guide d’achat. (cf. item 15)
OMNIPRÉSENCE DU JOUR : Les emballages : mangeables, compostables, recyclables mais aussi absurdes. (cf. item 10, 12 & 17)
ALTERNATIVES DU JOUR : Au Liban, le verre pulvérisé est recyclé, en France, le zéro déchet s’invite dans les écoles et partout, on découvre les super-pouvoirs des cheveux. (cf. item 7, 19 & 21)
POLLUTION DU JOUR : Lingettes, un succès qui pollue. (cf. item 20)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
________________________________________________________________________________________________________________
1- Microplastiques : lobbying aux frontières du minuscule, Le Monde, 01/09/20, 02h21
Stéphane Horel 

Les industriels font bloc contre la proposition de l’Europe d’interdire les particules de plastique ajoutées volontairement aux produits, tels que les engrais ou le faux gazon. 
A partir de quelle taille commence officiellement le minuscule ? Cette question fait l’objet d’une bataille d’influence au sein de l’Union européenne (UE) qui se joue non pas à Bruxelles, mais à Helsinki, siège de l’Agence européenne des produits chimiques, l’ECHA.
Chargée d’appliquer le règlement Reach sur les produits chimiques dans l’UE, l’ECHA a pris l’initiative, en janvier 2019, de proposer la « restriction » la plus importante depuis sa création en 2007 : interdire un certain type de microplastiques, des particules de matière plastique de très petite taille qui se disséminent dans l’environnement sans aucun contrôle.
Pour un plastique, il existe deux façons d’être « micro ». D’abord, involontairement, notamment à force d’usure des objets. Ainsi, les principaux responsables d’émission de microplastiques dans les eaux de surface sont les pneus de véhicules (94 000 tonnes par an), les granulés perdus pendant les processus de fabrication des plastiques (41 000 t), suivis du marquage au sol des routes (15 000 t), selon un rapport paru en 2017. Au total, 176 000 tonnes de microplastiques partent dans la nature européenne chaque année, a calculé l’ECHA. Si bien qu’ils sont partout, jusqu’au fond des mers où ils contaminent l’intégralité des poissons et fruits de mer consommables.
Les plastiques peuvent aussi naître « micro », quand les industriels les incluent délibérément dans leurs produits. Ce sont ces « microplastiques ajoutés intentionnellement » auxquels la proposition de l’ECHA s’attaque.
Si l’exemple le plus connu du public se situe au rayon cosmétique avec les microbilles contenues dans les lotions exfoliantes pour la peau, on en trouveégalement dans les détergents, où ils servent à encapsuler des fragrances, dans les peintures et les encres, les matériaux de construction ou encore les médicaments. S’ajoutent à cela les granulats de pneus usagés utilisés dans les pelouses artificielles.
Mais plus de la moitié des 51 000 tonnes de microplastiques intentionnellement ajoutés dans des produits chaque année en Europe proviennent de l’activité agricole, d’après l’ECHA. Il s’agit de polymères qui servent à enrober des granulés d’engrais à diffusion lente et des semences.
De nombreuses inconnues
Chaque année, ce sont au total plus de 58 000 tonnes de microplastiques qui se répandent dans l’environnement. Faute de données, de nombreuses inconnues planent quant à leur impact sur l’environnement et la santé humaine.
L’ECHA juge donc qu’il faut les traiter de la même manière que les produits chimiques persistants, bioaccumulables et toxiques. Réputés sans seuil au-dessous desquels ils seraient inoffensifs, ils ont des effets irréversibles puisque, une fois dans la nature, ils y sont probablement pour très longtemps. Voire pour l’éternité. « Par conséquent, il n’est pas possible aujourd’hui de conclure avec une certitude raisonnable que des effets nocifs ne se produisent pas actuellement dans l’environnement, ou ne se produiront pas à l’avenir », conclut l’agence dans sa proposition de janvier 2019.
> Lire aussi  La pollution aux microplastiques affecte aussi les écosystèmes terrestres
L’ECHA estime qu’une interdiction permettrait de réduire les émissions d’environ 500 000 tonnes sur vingt ans, pour un coût de 9,4 milliards d’euros. La proposition a été mise en discussion au cours de consultations publiques, qui s’achèvent mardi 1er septembre. En 2019, pas moins de 477 contributions lui ont été adressées – de la part d’industriels de la chimie, du plastique et des cosmétiques pour la plupart.
Au fil de ces mois d’imprégnation par les contestations et exigences de ces « parties prenantes », la position de l’ECHA s’est infléchie, déplore l’ONG bruxelloise European Environmental Bureau (EEB), qui a épluché les centaines de pages que le dossier représente désormais. « Résultat : cette initiative de l’UE a été tellement déformée que, faute de rectification, elle finira par aggraver le problème au lieu de l’améliorer », regrette EEB dans une analyse publiée mardi.
Chicanes ultratechniques
« L’industrie ne peut soutenir » la proposition, a ainsi tranché PlasticsEurope, l’organisation de lobbying pour le secteur plastique, qui défend les intérêts de géants tels que BASF, Covestro (branche plastique de Bayer) ou DuPont, et des firmes de taille plus modeste.
« Les preuves scientifiques fournies pour justifier les restrictions proposées ne répondent pas aux normes requises pour l’application des principes [sic] de précaution », conteste-t-elle dans sa contribution. Le secteur propose plutôt des mesures d’autorégulation, comme un programme de contrôle des granulés au nom déposé, Operation Clean Sweep.
> Lire aussi  Transportés par l’air, les microplastiques polluent jusque dans les montagnes
Même opposition du Conseil européen de l’industrie chimique (Cefic), la plus importante organisation de lobbying en Europe, qui emploie 160 personnes pour influencer les politiques publiques européennes. Selon lui, la proposition de l’ECHA « ne respecte pas les exigences du règlement Reach, n’atteint pas l’objectif visé de protection de la santé humaine et de l’environnement, et ne peut donc pas être soutenue par l’industrie ».
Au cœur de la bataille, la dimension exacte d’un microplastique. Même si le mot est entré dans le langage courant, il n’existe pas encore de définition déterminant à partir de quelle taille commence le minuscule.
La détermination des normes fait toujours l’objet de chicanes ultratechniques. Et le lobbying se joue parfois au millimètre près. Au nanomètre près, en l’occurrence. L’ECHA proposait à l’origine que le terme englobe les particules mesurant entre 0,000 001 millimètre (soit 1 nanomètre ou nm) et 5 millimètres, ou entre 3 nm et 15 mm pour les fibres.
« Minimiser les coûts pour la société »
Mais quand l’agence publie une mise à jour de sa position, en juin 2020, la taille minimale a été multipliée par 100, constate l’ONG EEB. De 1 nm, elle est passée à 100, et de 3 nm à 300 pour les fibres. Cela « permettra à l’industrie de continuer à utiliser ou de passer à des nanoparticules qui sont à la fois plus toxiques et plus facilement absorbées par les cellules vivantes », souligne l’ONG.
« La limite inférieure d’un nanomètre est physiquement insensée », s’était plaint le Cefic. « La législation européenne doit être applicable. Or, afin de vérifier la conformité des produits, il faut pouvoir mesurer leur contenu en microplastiques, argue Sylvie Lemoine, directrice exécutive de l’organisation dans un courriel au Monde. Il n’existe pas de méthodes analytiques standard pour détecter des substances à des niveaux aussi faibles. »
Dans un courriel au Monde, l’ECHA ne nie pas que ce changement est dû aux demandes pressantes des industriels, mais explique qu’il a pour but de « s’assurer que la restriction potentielle puisse être appliquée ». « Certaines applications emploient des microplastiques de taille inférieure à 100 nm, mais elles sont rares », écrit-elle. Son comité d’analyse socio-économique (SEAC) recommande, lui, que cette limite inférieure ne soit que « temporaire ».
L’ECHA se défend en outre d’avoir « dilué » une proposition qu’elle présente comme « la plus ambitieuse au monde ». Elle a été « mise à jour (…)sur la base d’arguments solides et de preuves fournies par diverses parties prenantes, écrit-elle. Ces modifications ont été faites pour la rendre plus réaliste, minimiser les coûts pour la société et s’assurer qu’elle peut être mise en œuvre efficacement – tout en ne retardant pas la réduction des émissions ».
Délais d’application rallongés
Les limitations techniques du moment ne devraient pas entrer en ligne de compte, estime pour sa part Martin Wagner, biologiste à l’Université norvégienne des sciences et des technologies à Trondheim : « Dans deux ans peut-être, nous aurons un bon outil » qui permettra d’analyser ce qui n’est pas mesurable aujourd’hui. « La question de la taille est très arbitraire », explique le chercheur qui, en l’absence de consensus scientifique, a récemment proposé une taille de 1 à 1 000 micromètres pour les microplastiques, et de 1 à 1 000 nm pour les plastiques encore plus petits, les nanoplastiques.
EEB a relevé d’autres inflexions problématiques, comme les délais d’application, rallongés pour certaines applications comme l’encapsulation de parfums ou de pesticides. Les fabricants auraient huit ans pour développer une alternative biodégradable – au lieu de cinq. Ils demandent encore plus.
> Lire aussi  Les eaux de l'Antarctique sont infestées de millions de fragments de plastique
Mais, surtout, l’agence a amendé ses exigences en matière d’informations requises auprès des industriels. « Près de quatre-vingts parties prenantes de l’industrie ont demandé à l’ECHA de modifier ces reporting requirements », dénonce EEB. « Charge administrative supplémentaire importante sans valeur ajoutée significative », « défi insurmontable », « garanties de confidentialité nécessaires » : tels sont les arguments du Cefic.
Les industriels auraient désormais trente-six mois après l’entrée en vigueur de la restriction (au lieu de douze) pour envoyer leurs données, mais ils ne seraient plus tenus de déclarer l’identité des polymères ni les quantités précises. « La transparence des industriels est d’une importance cruciale, regrette Martin Wagner. Si on ne sait pas quels matériaux ils emploient, impossible de les repérer dans l’environnement ! » L’ECHA publiera la version finale de sa proposition à la fin de l’année.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/09/01/microplastiques-lobbying-aux-frontieres-du-minuscule_6050522_3244.html>
________________________________________________________________________________________________________________
2- Microplastiques : les fédérations de football défendent les pelouses synthétiques des stades, Le Monde, 01/09/20, 11h57
Stéphane Horel 

Les intérêts footballistiques, entre autres, tempèrent la proposition de réglementation de l’Agence européenne des produits chimiques sur l’usage des granulés de pneus, composants essentiels du gazon artificiel. 
Les jours du faux gazon ne sont plus comptés. En janvier 2019, l’Agence européenne des produits chimiques, l’ECHA, envisageait d’interdire l’usage des granulats de pneus « en fin de vie » qui truffent les pelouses artificielles. C’était avant l’intervention de multiples représentants d’intérêts, notamment footballistiques.
Suffisamment petits pour appartenir à la famille des microplastiques (moins de 5 millimètres), ces granulés forment l’une des couches situées sous les filaments de polyéthylène ou de polypropylène colorés figurant des brins d’herbe. Dispersés par les chaussures et les vêtements des joueurs, emportés par les intempéries et les aléas de la topographie, ils se dispersent dans la nature à raison de 50 kg par terrain chaque année, formant un total de 16 000 tonnes.
> Lire aussi  Microplastiques : lobbying aux frontières du minuscule
Depuis leur première utilisation en 1966 à Houston (Texas), les pelouses artificielles se sont multipliées au point que l’Europe en compte désormais 32 000 environ selon l’ECHA, dont 3 000 en France.
En raison des inquiétudes liées à leur impact sur l’environnement et la santé humaine, les « microplastiques ajoutés intentionnellement » dans les produits, comme ces granulés, font maintenant l’objet d’une proposition de « restriction » de l’ECHA.
Effets nocifs
Leur matière première, également, est problématique en soi : non seulement les pneus sont eux-mêmes la principale source de microplastiques qui polluent les eaux de surface, mais ils contiennent des substances toxiques. Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), bisphénol A, phtalates et quantité de métaux lourds ont des effets nocifs sur les organismes marins.
L’ECHA envisageait au départ quatre options. Une interdiction totale, soit immédiate (option 1), soit avec un délai de six ans (option 2) – sachant que la durée de vie d’un terrain est limitée à dix ans, et que des alternatives existent sous la forme de liège ou de noyaux d’olives broyés. Deux options qui impliquent d’inventer chaque année un nouveau destin à 1,4 million de tonnes de pneus usagés. Option 3 : rendre obligatoire un étiquetage et un mode d’emploi.
> Lire aussi  Le trafic routier, source de pollution par les microplastiques
Malgré la préférence de son propre comité d’évaluation des risques pour la deuxième option, le choix de l’ECHA s’oriente vers une quatrième : la mise en place de mesures techniques pour prévenir la migration des miettes de pneus à l’aide de filtres dans les évacuations d’eau, de stations de nettoyage des chaussures, de paillassons-grilles et autres pièges à granulés. En théorie, cette option réduirait les émissions à 10 % pour une facture évaluée à 1,28 milliard d’euros par l’ECHA. Les options 1 et 2, elles, coûteraient 960 millions.
Ces dernières se sont heurtées à la mobilisation des fabricants et du lobby du pneu, mais surtout, et c’est plus inhabituel dans la gestion des risques liés aux produits chimiques, de clubs et fédérations de football, comme LaLiga espagnole ou la fédération anglaise de football, et surtout l’Union européenne des associations de football (UEFA). Inquiète du « nombre considérable de pratiquants [qui] seraient (…) privés d’activités footballistiques, en particulier en Europe du Nord », écrit l’UEFA dans un courriel au Monde, l’organisation a prédit à l’ECHA« des effets négatifs importants sur le football et la société dans son ensemble » et un coût de 96 milliards d’euros pour la société. Un montant qualifié de « surestimé » par le Comité d’analyse socio-économique de l’ECHA.
+ En ligne : UEFA - Public consultation on Annex XV restriction report – proposal for a restriction of intentionally added microplastics <https://fr.scribd.com/embeds/474176987/content?start_page=1&view_mode=scroll&access_key=key-yJXU6AUEztvTTTzeayqr> (version 1.1 - 20 March 2019
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/09/01/microplastiques-les-federations-de-football-defendent-les-pelouses-synthetiques-des-stades_6050577_3244.html>
________________________________________________________________________________________________________________
3- Le cimentier Lafarge reconnaît une pollution environnementale dans la Seine, Le Monde, 01/09/20, 13h28

Europe 1 révèle que l’entreprise a laissé s’écouler des boues polluées au ciment et au plastique dans la Seine. Pour l’Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique, cette pollution est volontaire.
Le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête à l’encontre du cimentier français Lafarge, pour « suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics ». L’industriel a laissé s’écouler dans la Seine, en plein Paris, des boues polluées au ciment et au plastique : un « incident » reconnu par l’entreprise, qui toutefois nie le caractère volontaire de cette pollution dénoncé par une association, rapporte Europe 1 mardi 1er septembre.
La Mairie de Paris, qui avait annoncé qu’elle allait porter plainte contre Lafarge, a finalement renoncé, le procureur de la République ayant ouvert une enquête. « C’est un véritable scandale écologique, alors que nous travaillons avec nos partenaires depuis de nombreuses années pour améliorer la qualité du fleuve »,a réagi Anne Hidalgo, la maire de Paris, sur Twitter.
Près du ministère de l’économie, dans le 12e arrondissement de la capitale, le cimentier Lafarge dispose d’un entrepôt sur les quais de Seine. Sur une vidéo publiée par Europe 1, on voit un camion à béton vider sa cuve dans une autre cuve sur le quai, mais celle-ci est percée et laisse s’écouler une eau blanchâtre dans le fleuve parisien. Selon la radio, ce qui s’échappe est « un mélange liquide de particules de ciment et de tiges en plastique ».
« Clairement, c’est volontaire. Dans ces cuves, ce sont toutes les eaux et les restes de béton fabriqué dans la journée qui reviennent dans les camions en fin de journée, dénonce à Europe 1 Jacques Lemoine, responsable de la cellule police de la Fédération interdépartementale pour la pêche et la protection du milieu aquatique. Ensuite, la société est censée traiter ses déchets. »
Lafarge plaide l’erreur
L’Office français de la biodiversité, une agence de l’Etat, a porté plainte pour cette pollution environnementale, assure la radio, et des constats ont été effectués par la police, qui a transmis l’affaire à la justice. Lafarge déplore auprès d’Europe 1 « un incident tout à fait exceptionnel et indépendant de sa volonté » et se dit « victime d’une détérioration manifestement délibérée d’une plaque d’étanchéité qui a entraîné un écoulement temporaire d’eau recyclée dans la Seine ». L’entreprise compte également porter plainte.
Mais pour la Fédération interdépartementale pour la pêche et la protection du milieu aquatique, cette pratique est ancienne ; ses membres ne croient pas à la non-implication de l’entreprise, récemment fusionnée avec le suisse Holcim, devenue LafargeHolcim. Pour la Fédération, cette pollution « étouffe les poissons et pollue les algues ». 
En mars 2020, une filiale du groupe Vinci avait été condamnée à 90 000 euros d’amende – dont 40 000 avec sursis – pour avoir déversé, « de manière accidentelle », « de l’eau grise chargée de sable et de traces de ciment désactivé »dans la Seine, en aval de Paris. L’entreprise avait été condamnée dans le cadre d’une procédure de « comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité ».
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/09/01/le-cimentier-lafarge-reconnait-une-pollution-environnementale-dans-la-seine_6050572_3244.html>
Sur le même sujet : 
> Lafarge accusé de polluer la Seine, Hidalgo dénonce un "scandale écologique" <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/lafarge-accuse-de-polluer-la-seine-hidalgo-denonce-un-scandale-ecologique_147117>, AFP, 01/09/20, 20:00
________________________________________________________________________________________________________________
4- Bouches-du-Rhône : A quoi ressemble la nouvelle unité de traitement d’Alteo, qui assure des rejets en mer 100% aux normes ?, 20 Minutes, 04/09/20, 17h40
Caroline Delabroy

En redressement judiciaire, l’usine de Gardanne a inauguré sa nouvelle station de traitement biologique des eaux résiduelles rejetées dans les Calanques
• La bataille sur le front judiciaire concernant la qualité des rejets liquides en mer d’Alteo a pris fin avec l’inauguration, ce vendredi, de sa nouvelle unité de traitement biologique.
• L’usine de production d’alumines de spécialité de Gardanne est à présent aux normes sur tous les paramètres environnementaux.
• L’avenir reste cependant incertain pour l’usine, confrontée à une procédure de redressement judiciaire et au renouvellement de l’autorisation d’exploitation du site de stockage de Mange-Garri.
Elle est là, objet de toutes les attentes depuis quelques années. De l’extérieur, la nouvelle unité de traitement biologique des rejets liquides de l’usine Alteo de Gardanne dans le parc national des Calanques pourrait ressembler à n’importe quelle station d’épuration urbaine. Une première impression que corrige vite Olivier Campos, responsable pour les Bouches-du-Rhône de Veolia Eau : « C’est la première fois que nous traitons ce type d’effluent dans le monde, et avec des contraintes d’espace sur un site industriel. » L’ouvrage, très compact, occupe ainsi une très faible surface au sol malgré deux grandes cuves noires.
Avec cette unité, inaugurée ce vendredi, l’usine d’alumines de spécialité est enfin 100 % aux normes environnementales concernant ses rejets en mer. L’an passé, une première unité de traitement, au CO2 cette fois, lui avait permis d’épurer ses eaux résiduelles de tous les métaux. Il restait à traiter la matière organique, soit les fameux paramètres DCO et DBO5 pour lesquels Alteo a essayé d’obtenir en justice un délai de l’Etat pour se conformer à la réglementation.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/planete/environnement/2854055-20200904-bouches-rhone-quoi-ressemble-nouvelle-unite-traitement-alteo-assure-rejets-mer-100-normes>
________________________________________________________________________________________________________________
5- Lacs et rivières : ces bactéries qui inquiètent l'Anses, Les Echos, 05/09/20, 11:29
Leïla Marchand

Dans un avis, l'Anses met en garde contre la présence de cyanobactéries dans les lacs et les rivières. Ces micro-organismes, qui prolifèrent en été, peuvent affecter la santé humaine et sont assez toxiques pour tuer un chien.
Gare aux cyanobactéries durant les beaux jours ! Ces bactéries aquatiques, qui ressemblent à de petites algues, peuvent rendent toxiques une étendue d'eau, rappelle l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Dans un avis publié ce jeudi, l'agence fait le point sur les risques sanitaires liés à la présence de ces micro-organismes et leurs toxines dans les eaux de loisirs, les eaux destinées à la consommation humaine (EDCH) et aux activités de pêche.
Les cyanobactéries sont des micro-organismes qui se développent dans les eaux douces comme dans les eaux salées. Elles préfèrent les eaux stagnantes ou les rivières peu profondes. « Lorsque les conditions environnementales leur sont favorables, elles peuvent proliférer de manière massive et rapide, parfois en quelques jours seulement. On parle alors d'efflorescence », rappelle l'Anses. Plusieurs indices permettent de les repérer : un changement de couleur de l'eau (qui devient rouge ou verte), une odeur nauséabonde ou l'accumulation de petites algues à la surface de l'eau.
>> Suite à lire à :
<https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/lacs-et-rivieres-ces-bacteries-qui-inquietent-lanses-1239699>
En savoir plus :
> Présence de cyanobactéries en eau douce : l’Anses fait des propositions en vue d’harmoniser la surveillance et le contrôle <https://www.anses.fr/fr/content/pr%C3%A9sence-de-cyanobact%C3%A9ries-en-eau-douce-l%E2%80%99anses-fait-des-propositions-en-vue-d%E2%80%99harmoniser-la>, Anses, 03/09/20
________________________________________________________________________________________________________________
6- Les phtalates impliqués dans la démence ?, L’Alsace, 06/09/20, 05:00
Geneviève Daune 

Des travaux menés à Strasbourg semblent indiquer que les phtalates, utilisés en plasturgie et omniprésents dans l’environnement, pourraient jouer un rôle dans une maladie neurodégénérative accompagnée de démence.
Une équipe de chercheurs et de cliniciens de l’université de Strasbourg, du CNRS et des Hôpitaux universitaires de Strasbourg vient de publier des travaux qui suggèrent que les phtalates, largement utilisés en plasturgie, et très répandus dans l’environnement, pourraient être impliqués dans le développement d’une maladie neurodégénérative, la maladie à corps de Lewis (MCL). Cette maladie se caractérise par l’accumulation de dépôts anormaux d’une protéine dans les neurones, ce qui entraîne leur destruction. La MCL est aussi la seconde cause de démence neurodégénérative après la maladie d’Alzheimer (MA) avec des mécanismes très proches de ceux de la maladie de Parkinson, dans laquelle le rôle des pesticides a été démontré.
Les chercheurs ont travaillé sur des échantillons de liquide céphalorachidien, un liquide qui baigne le cerveau et la moelle épinière, prélevés sur 45 patients par ponction lombaire et répartis en quatre groupes. Deux groupes de patients atteints de MCL, le premier en début de maladie, sans symptômes de démence, et le second avec des signes de démence. Et deux groupes de patients avec une maladie d’Alzheimer, là aussi sans symptômes de démence et avec symptômes de démence. Les analyses ont montré la présence plus abondante d’un phtalate chez les patients avec MCL. Ce composé était 2,7 fois plus abondant chez tous les patients avec MCL et 3,8 fois plus abondant dans le groupe avec démence.
Les scientifiques soulignent que c’est la première fois qu’on rapporte la présence de phtalate dans le liquide céphalorachidien de patients avec MCL. Les phtalates sont omniprésents dans notre environnement et on les absorbe par le nez, la bouche ou la peau. Les phtalates ont été utilisés pour la première fois en 1920, relèvent encore les chercheurs, et les premiers cas de MCL ont été décrits dans les années soixante et soixante-dix, appuyant l’hypothèse que ces composés soient impliqués dans la physiopathologie de la MCL.
<https://www.lalsace.fr/sante/2020/09/06/les-phtalates-impliques-dans-la-demence>
En savoir plus :
> Environmental exposure to phthalates and dementia with Lewy bodies : contribution of metabolomics <https://jnnp.bmj.com/content/91/9/968>, BMJ Journals, July 2020
________________________________________________________________________________________________________________
7- Au Liban, le verre pulvérisé par l'explosion recyclé en carafes et bocaux, AFP, 06/09/20, 11:00
Susannah Walden

Dans le four rougeoyant d'une verrerie du Liban, un ouvrier soulève de lourdes pelletées de verre brisé. Pulvérisés par l'explosion au port de Beyrouth, des tonnes de ces éclats tranchants sont recyclés.
Une fois fondu dans cette usine de Tripoli, métropole du nord du Liban, le verre sera utilisé pour fabriquer des carafes traditionnelles, une initiative lancées par des associations et des volontaires engagés dans le déblaiement des décombres après la déflagration du 4 août qui a dévasté des pans entiers de Beyrouth.
Ce jour-là, fenêtres, baies vitrées et devantures de boutiques ont volé en éclat à travers la capitale et ses banlieues.
"Nous avons décidé qu'une partie de tout ce verre pulvérisé (...) devait aller aux industries locales pour servir de matériau brut", explique Ziad Abi Chaker, militant écologiste qui dirige l'entreprise de recyclage Cedar Environmental.
Vétéran de la cause au Liban, il s'est mobilisé après la tragédie avec d'autres volontaires de la société civile pour élaborer un plan visant à récupérer le verre qui jonchait les maisons et crissait sous les semelles dans quasiment toutes les rues.
Un mois après le drame ayant fait plus de 190 morts et 6.500 blessés, les camions chargés des éclats de verre ramassés dans les quartiers dévastés continuent d'approvisionner deux usines familiales de Tripoli.
- Recyclage en continu -
"Nous travaillons 24 heures sur 24", assure à l'AFP Wissam Hammoud, vice-président de la United Glass Production Company (Uniglass), verrerie fondée par son grand-père à Tripoli.
"Ici nous avons le verre de l'explosion de Beyrouth", poursuit le jeune homme, désignant les hauts monticules s'entassant dans la cour et qui sont triés par les ouvriers.
Les mains protégées par des gants en caoutchouc, ils disposent les morceaux de verre tranchant sur un tamis pour les séparer des cailloux et du sable, avant de les transporter vers le four.
La pâte élastique est ensuite utilisée par un souffleur qui donne forme à de gros bocaux, mais aussi ces carafes bombées surmontées d'un long col étroit, typiques de l'artisanat libanais.
Au total, les deux usines de Tripoli ont reçu près de 58 tonnes de verre, selon Abi Chaker, qui, avec les financements adéquats, espère à terme leur envoyer jusqu'à 250 tonnes.
D'après ses estimations, l'explosion du 4 août pourrait avoir soufflé plus de 5.000 tonnes.
Un numéro spécial a rapidement été mis en place pour permettre aux Beyrouthins d'appeler et demander qu'on vienne récupérer le verre brisé chez eux.
Dans un pays aux services publics en déliquescence, où la gestion hasardeuse des déchets alimente les inquiétudes sur la pollution environnementale, l'objectif était aussi d'éviter que le précieux matériel ne finisse dans les décharges du pays.
Depuis des décennies, les autorités n'ont jamais réussi à adopter des politiques efficaces de gestion des ordures. Malgré plusieurs initiatives de la société civile, le recyclage ne concerne qu'environ 10% du traitement des déchets, selon des statistiques officielles.
- "Il faut du temps" -
Dans les quartiers en ruine de Mar Mikhaël, Gemmayzeh ou encore Karantina, les volontaires peuvent encore être vus tous les jours déblayant les débris et balayant les petits bouts de verre sur le sol des cuisines et des chambres abandonnées, effectuant souvent un premier tri pour isoler le verre.
"Nous avons des montagnes de déchets qui s'empilent à Beyrouth", met en garde Anthony Abdel Karim, un des volontaires en charge de coordonner la collecte du verre.
"Il y a du verre, des gravats et du métal qui sont mélangés aux déchets organiques. Ce n'est pas sain", renchérit le jeune homme. "Au Liban, il n'y a pas de recyclage digne de ce nom".
Depuis à peine quelques mois, il avait lancé sa propre initiative de recyclage, Annine Fadye (bouteille vide, en arabe).
Employé dans le secteur de l'évènementiel dans une ville réputée pour sa vie nocturne, il s'est mobilisé sur l'épineux dossier du recyclage en voyant l'énorme quantité de bouteilles vides après les grosses soirées.
Le verre envoyé à Tripoli "n'est que la partie émergée de l'iceberg" estime M. Abdel Karim.
Il y a aussi les morceaux qui ne peuvent pas être recyclés. Pour cela il faut trouver une autre façon peut-être en les concassant avec du béton ou avec d'autres matériaux.
"Il nous faut du temps, on le sait", reconnaît M. Abdel Karim.
<https://information.tv5monde.com/info/au-liban-le-verre-pulverise-par-l-explosion-recycle-en-carafes-et-bocaux-373854>
________________________________________________________________________________________________________________
8- #AlertePollution : dans les gorges de la Loire, le ball-trap des chasseurs plombe une forêt Natura 2000, France Télévisions, 06/09/20, 12:34
Thomas Baïetto

Chaque année depuis 1990, l'association municipale de chasse de Chambles (Loire) organise un ball-trap sur un site naturel classé Natura 2000. Une activité qui engendre pollution au plomb et au plastique, dans l'indifférence des autorités locales.
Chambles surplombe les gorges de la Loire. A 600 m d'altitude, ile village offre au regard de superbes panoramas sur le fleuve, le barrage de Grangent, la plaine du Forez, le château d'Essalois. Ses tours médiévales, sa petite auberge et ses chemins de randonnée attirent en cette fin d'été des dizaines de touristes, malgré la fermeture du lieu pour travaux. Sur le parking enherbé, des vacanciers bouquinent à l'ombre des arbres, bien calés dans des chaises pliantes. Sans se douter qu'il suffit de marcher quelques dizaines de mètres pour écorner la carte postale de "ce site remarquable"vanté par l'Office de tourisme Loire-Forez et le journal de 20 heures de France 2, le 31 août.
Courbé au-dessus de l'herbe jaunie, Patrick Martin, 65 ans, ramasse en pestant les petits morceaux de plastique et d'argile orange qui jonchent la prairie et la forêt. "Les chasseurs laissent toute leur merde. On est tombé sur un bon nid, y en a partout, on peut pas faire un pas sans en trouver. Tout est pollué", s'emporte le retraité chamblou. En quelques minutes, un bocal d'un litre est rempli de bourres, ces morceaux de plastique qui contiennent la grenaille de plomb des cartouches de fusil.
Ce sont les restes du ball-trap de l'association municipale de chasse (Acca) de Chambles. Chaque année, pour la fête des mères, 1 500 personnes se pressent sur le site pour voir les chasseurs se défier au tir sur pigeon d'argile, partager une soupe ou des tripes. Coronavirus oblige, il n'a pas eu lieu en 2020. Mais les bourres de cartouche et les pigeons fracassés se sont accumulés sur le site depuis 30 ans.
>> Suite à lire à :
<https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/alertepollution-dans-les-gorges-de-la-loire-le-ball-trap-des-chasseurs-plombe-une-foret-natura-2000_4085473.html>
________________________________________________________________________________________________________________
9- Randonneurs mal équipés, incivilités... ces «hurluberlus» qui perturbent le mont Blanc, Le Parisien, 06/09/20, 15h18
Serge Pueyo

Les comportements irresponsables se sont multipliés cet été sur les pentes du plus haut sommet d’Europe. La mairie de Saint-Gervais lance à nouveau l’alerte.
Le maire de Saint-Gervais (Haute-Savoie), Jean-Marc Peillex, dénonce une nouvelle fois la présence « d'hurluberlus » sur les pentes du mont Blanc cet été. Il s'appuie pour cela sur les témoignages des guides de haute montagne de la Brigade blanche, mise en place par la mairie pour tenter de raisonner les alpinistes inconscients.
Un ressortissant bosniaque est ainsi arrivé au refuge du Goûter (3835 m) avec son chien, un pitbull sans muselière. L'animal, en gambadant sur le sentier, avait fait tomber des pierres sur des cordées situées en contrebas. « Des guides ont failli en venir aux mains avec son maître qui était en baskets », explique Christophe Delachat, membre de la Brigade blanche.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.leparisien.fr/haute-savoie-74/randonneurs-mal-equipes-incivilites-ces-hurluberlus-qui-perturbent-le-mont-blanc-06-09-2020-8379576.php>
________________________________________________________________________________________________________________
10- Des emballages mangeables, compostables, Embellium et d'autres start-up y travaillent d'arrache-pied, INfluencia, 06/09/20
Frédéric Thérin

Embelium est une start-up basée à Laloubère dans les Hautes-Pyrénées qui a mis en point un emballage 100% végétal et compostable. Un matériau qui répond à un véritable besoin : lutter contre le packaging en plastique qui tue notre planète. 
La boucle est bouclée. Basée à Laloubère dans les Hautes-Pyrénées, Embelium la start-up a mis en point un emballage 100% végétal et compostable. Fabriqué en France à partie de fibres d’origine agricole locales comme le chanvre et la rafle de maïs, et de mycélium, il se décompose en douze semaines, fournissant un humus sain et fertile. « Embelium est emprunté à la nature ; on l’utilise, on le réutilise… et on le rend à la nature », résume Rémi Laurant, l’initiateur de ce projet qui a travaillé pendant trente ans dans l’industrie des polymères, de l’automobile, de l’aéronautique et des produits grand public, avant de tout lâcher pour se consacrer pleinement à sa passion : l’apiculture.
Utile pour la cosmétique, la viticulture, les spécialistes de commerce en ligne...
Pour isoler ses ruches, cet entrepreneur a longtemps utilisé comme tous ses collègues des produits issus de la chimie comme la mousse et le polystyrène. L’idée lui est alors venue de mettre au point une solution 100 % naturelle. Après 18 mois de recherche, il a conçu Embelium et a réalisé que son matériau offrait de larges possibilités d’applications. Boites isothermes, pots de fleurs à valeur ajoutée avec graines intégrées, pots étanches destinés à la culture et à la décoration… Ce substitut aux plastiques alvéolaires peut répondre aux attentes des fabricants de cosmétique, des viticulteurs ou des spécialistes du commerce en ligne et de la livraison. Le temps presse.
>> Suite à lire et à voir à :
<http://www.influencia.net/fr/actualites/tendance,innovations,emballages-mangeables-compostables-embellium-autres-start-up-travaillent-arrache-pied,10490.html>
________________________________________________________________________________________________________________
11- Qu’est-ce que l’oxygénation des eaux usées ? A quoi sert-elle ?, Enerzine, 07/09/20, 15:46

L’oxygénation des eaux usées constitue une obligation sur le plan légal. Il est donc indispensable de la faire afin de se mettre en conformité avec le cadre réglementaire établi à cet effet. Outre le fait qu’elle soit une contrainte, elle permet également de galvaniser les stations d’épuration, mais surtout de préserver la santé de tous ainsi que l’environnement, dans le cadre du traitement des eaux.
Le processus de l’oxygénation des eaux usées
L’oxygénation des eaux usées est un processus servant à l’aération, la purification et le traitement de l’eau. Cette dernière suite à ce traitement est recyclée ou réutilisée dans le milieu naturel. Elle peut aussi plus tard être transformée en eau potable. Ce processus s’effectue grâce à une introduction d’oxygène dans l’eau en guise de traitement (donc son aération). Cette opération a pour but d’ajuster la demande chimique en oxygène de cette dernière.
L’aération et l’apport d’oxygène dans l’eau contribuent aussi à limiter la prolifération des bactéries et des micro-organismes. Ce type de traitement s’effectue généralement dans les stations d’épuration. Par ailleurs, l’oxygénation peut aussi servir dans le cadre de la production d’eaux potables. En effet, pour qu’elles soient consommables, les eaux potables doivent contenir de l’oxygène dans une certaine mesure.
Cet oxygène étant disponible dans l’environnement, sa production ne nécessite aucune forme de pollution, ce qui est salvateur pour la planète. Il convient toutefois de garder à l’esprit que le but de l’oxygénation n’est pas de faire en sorte que ces eaux usées soient directement consommables. Il s’agit surtout d’éliminer tous les polluants chimiques et organiques contenus dans l’eau et aussi à sa surface.
>> Suite à lire à :
<https://www.enerzine.com/qu-est-ce-que-l-oxygenation-des-eaux-usees-a-quoi-sert-elle/32273-2020-09>
________________________________________________________________________________________________________________
12- Nestlé poursuit le développement des emballages durables et recyclables, Reuters, 07/09/20, 19h05
Silke Koltrowitz, version française Anait Miridzhanian

Zurich (Reuters) - Nestlé a annoncé lundi que 87% de ses emballages étaient désormais recyclables ou réutilisables et a présenté quelques exemples de ses innovations, destinées à réduire les déchets en plastique.
Régulièrement cité par des groupes environnementaux comme Greenpeace comme l'un des plus gros pollueurs en la matière, le géant suisse de l'agroalimentaire s'est engagé en janvier à réduire d'un tiers son utilisation de nouveaux plastiques d'ici 2025 et à dépenser jusqu'à 2 milliards de francs suisses (autour de 1,85 milliard d'euros) pour développer le recyclage. 
Parmi ses innovations, un système récemment lancé en Chine qui permet de livrer la nourriture pour animaux de compagnie sans emballages supplémentaires.
En outre, Nestlé, qui vend déjà les barres de chocolat KitKat emballées en papier, a déclaré que ses ingénieurs avaient élaboré un nouveau type de papier recyclable, qui servirait d'emballage pour les cubes de bouillon Maggi en France.
L'entreprise, qui avait promis de rendre 100% de ses emballages recyclables ou réutilisables d'ici 2025, a toutefois souligné que l'arrêt total de l'utilisation du plastique serait impossible.
"Le plastique restera un composant des emballages", a précisé Magdi Batato, responsable mondial des opérations du groupe.
<https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/nestle-poursuit-le-developpement-des-emballages-durables-et-recyclables_147237>
________________________________________________________________________________________________________________
13- Les retombées de plomb liées à l’incendie de Notre-Dame cartographiées dans le miel, CNRS, 07/09/20

L’incendie de la cathédrale de Paris, le 15 avril 2019, a complètement détruit la toiture de l’édifice et disséminé une fumée riche du plomb qu’elle contenait dans l’atmosphère, provoquant un épisode de pollution. Pour estimer la distribution de ces retombées de plomb (Pb), des scientifiques ont comparé des échantillons de miel collectés dans des ruches d’Île de France avant et après l’incendie et dans des ruches de la région Rhône-Alpes. Les abeilles, qui butinent dans un rayon maximum de 2 à 3 km de leur ruche, amoncellent aussi les poussières environnantes et leurs miels sont ainsi représentatifs de la présence de métaux dans leur environnement. En mesurant les concentrations de différents métaux et les rapports isotopiques du plomb dans ces échantillons, l’étude observe que le miel provenant de ruches sous le vent le soir de l’incendie présente des concentrations en plomb plus élevées que les autres miels (sans toutefois dépasser les seuils des normes de consommation en vigueur). Ces concentrations décroissent avec l’éloignement des ruches du lieu de l’incendie.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.insu.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/les-retombees-de-plomb-liees-lincendie-de-notre-dame-cartographiees-dans-le-miel>
________________________________________________________________________________________________________________
14- Dans l'UE, plus d'un décès sur huit lié à la pollution, AFP, 08/09/20, 08:00

Dans l'Union européenne, 13% des morts sont liés à la pollution, selon un rapport publié mardi de l'Agence européenne de l'environnement (AEE), pour qui la crise sanitaire actuelle est un signal devant accélérer une prise de conscience de la relation entre environnement et santé.
"L'émergence de ces agents pathogènes zoonotiques (comme dans le cas du Covid-19) est liée à la dégradation de l'environnement et aux interactions entre l'homme et les animaux dans le système alimentaire", affirme l'étude qui souligne que les Européens sont en permanence exposés à des risques environnementaux : pollution de l'air - qui si elle a nettement diminué demeure le premier facteur de mortalité, pollution sonore, et par produits chimiques.
Dans les 27 pays de l'UE et au Royaume-Uni, 630.000 décès pouvaient être attribués directement ou indirectement à un environnement pollué en 2012 selon les derniers chiffres disponibles, indique le rapport qui relève d'importantes différences entre l'ouest et l'est de l'Europe et selon le niveau socio-économique.
Ainsi, en tête de peloton, la Roumanie enregistre près d'un décès sur cinq lié à la pollution tandis que les meilleurs élèves, la Suède et le Danemark, en déplorent un sur dix.
Principalement liées à des cancers, des maladies cardio-vasculaires et respiratoires, "ces morts pourraient être évitées en éliminant les risques environnementaux mauvais pour la santé", souligne l'AEE.
"Les personnes les plus pauvres sont exposées de manière disproportionnée à la pollution et aux conditions météorologiques extrêmes, y compris les vagues de chaleur et le froid extrême. Cela est lié à l'endroit où ils vivent, travaillent et vont à l'école, souvent dans des zones socialement défavorisées et des quartiers en périphérie des grands axes de circulation", note le rapport.
Point positif pour l'environnement européen : la qualité de l'eau, "excellente" dans plus de 85% des cas pour les eaux de baignade. En ce qui concerne l'eau potable, 74% des zones d'eaux souterraines présentent un "bon statut chimique".
Selon l'agence, pour améliorer santé et environnement en Europe, il faut plébisciter les espaces verts, lieux d'activité physique, de détente mais aussi d'intégration sociale, qui "rafraîchissent les villes pendant les canicules, atténuent les inondations, réduisent la pollution sonore et soutiennent la biodiversité urbaine".
En outre, parcs et jardins se sont avérés précieux pour la santé mentale et le bien-être pendant la pandémie de Covid-19, souligne l'agence européenne.
La réduction de la circulation routière, la baisse de la consommation de viande et le retrait des subventions aux énergies fossiles comptent parmi les autres solutions qu'elle propose.
<https://information.tv5monde.com/info/dans-l-ue-plus-d-un-deces-sur-huit-lie-la-pollution-374078>
En savoir plus :
> S'attaquer aux problèmes de pollution et changement climatique en Europe améliorera la santé et le bien-être, notamment des plus vulnérables <https://www.eea.europa.eu/fr/highlights/s-attaquer-aux-problemes-de>, Agence européenne de l'environnement (AEE), 08/09/20
________________________________________________________________________________________________________________
15- Fours, smartphones, aspirateurs… quelles sont les marques les plus durables ?, Le Parisien, maj le 08/09/20 à 09h33
Odile Plichon

Le baromètre du service après-vente de Fnac Darty passe au crible 63 familles d’articles, dévoilant leur fiabilité, comme la disponibilité des pièces détachées pour pouvoir les réparer. Un véritable guide d’achat.
Vous devez acheter un nouvel aspirateur mais ne savez pas si vous devez y mettre le prix, s'il faut prendre avec ou sans sac, ou s'il durera longtemps ? Vous en avez assez de ne pas pouvoir faire réparer votre smartphone, faute de pièces détachées, et cherchez LA marque qui joue le jeu en la matière ? La dernière version du Baromètre du Service après Vente de Fnac Darty va clairement vous aider.
Lancé en 2018, ce baromètre propose désormais un comparatif non plus sur 15, mais sur 63 familles de produits. Et pour chacune de ces familles (lave-vaisselle, micro-ondes, etc.), ce baromètre vous donne un score de durabilité, avec en prime le top 5 des meilleures marques. La moyenne de durabilité de tous les produits testés est calculée sur une base 100 en 2018, si bien que tous les scores au-delà de 100 montrent une durabilité meilleure que la moyenne, et tous les scores inférieurs montrent une plus faible durabilité. Précisons, enfin, que cette durabilité est calculée en croisant la fiabilité d'un appareil (est-il bien conçu, solide, etc.?) avec sa « réparabilité » (peut-on trouver des pièces détachées lorsqu'il tombe en panne?).
Dès ce mardi 8 septembre, tous ces résultats seront disponibles gratuitement en ligne sur le site labo.fnac.com. « Avec 2 500 salariés engagés dans le service après-vente, nous, premier réparateur de France, nous proposons aux consommateurs un vaste guide d'achat, facile à utiliser », nous annonce Régie Koenig, le directeur de la politique Services de Fnac Darty.
>> Suite à lire à :
<https://www.leparisien.fr/economie/consommation/fours-smartphones-aspirateurs-quelles-sont-les-marques-les-plus-durables-08-09-2020-8380461.php>
________________________________________________________________________________________________________________
16- Bretagne : Quand des noyaux d’olives remplacent les billes plastiques sur un terrain synthétique de foot, 20 Minutes, 08/09/20, 12h38
Camille Allain

Football. Cette technique innovante et écologique vient répondre aux critiques visant les billes de plastique
• A Guichen, près de Rennes, un nouveau terrain de football synthétique est en cours de finition.
• Au lieu d’être rempli de billes de plastique, très décriées, le terrain sera rempli de noyaux d’olives récoltées à Aix-en-Provence.
• La municipalité avance « un choix écologique » qui est un peu plus onéreux mais lui a permis de solliciter des subventions.
« J’ai terminé certains matchs avec 500 grammes dans chaque chaussette ». Ce footballeur amateur a beau exagérer, il est le reflet d’une réalité. Sur les terrains de football synthétiques, les billes de plastique utilisées pour le remplissage ont de moins en moins la cote et s’infiltrent partout. En 2017, une enquête du magazine SoFoot évoquait même les risques de cancer liés à l’utilisation de ces billes en SBR (styrene-butadiene rubber). Depuis, les fabricants tentent de trouver des solutions plus écologiques et moins susceptibles d’affecter la santé des joueuses et joueurs de football. A Guichen, près de Rennes, la municipalité a opté pour une solution innovante à base de noyaux d’olives concassés.
Elles n’ont pas l’odeur de la Provence mais elles se fondent parfaitement dans le paysage breton. Depuis quelques jours, le club de football de Guichen, fort de 500 licenciés, n’a d’yeux que pour ses noyaux d’olives. Ils viennent de remplir le tout nouveau terrain synthétique commandé par la municipalité à la société Sport Initiatives. « On a besoin de trois kilos d’olives au mètre carré. Pour le SBR, c’est 15 kg du mètre carré », explique Régis Paillard, l’un des représentants de la société. Selon lui, le surcoût lié à l’utilisation des noyaux d’olives serait d’environ 80.000 euros sur un projet facturé 940.000 euros TTC. « Mais grâce à cette technique, nous avons reçu une subvention de 120.000 euros par l’Etat », argumente l’adjoint aux travaux de la ville Jean Lemoine.
>> Suite à voir à :
<https://www.20minutes.fr/sport/2856563-20200908-bretagne-terrain-synthetique-football-rempli-noyaux-olives>
________________________________________________________________________________________________________________
17- "Arrêtez cette folie" : cette campagne anti-plastique jetable dénonce l'absurdité de notre système, Positivr, 09/09/20
 Mégane Bouron

Cette campagne d'utilité publique pointe du doigt le suremballage abusif des fruits et légumes dans les grandes surfaces.
Contrairement au plastique, « aucune épluchure ne met 400 ans à se décomposer ». Pour dire stop au suremballage abusif qui inonde quotidiennement les rayons fruits et légumes des supermarchés, l’ONG Conservation International a partagé une campagne de sensibilisation à la fois simple, percutante et essentielle. 
Les fruits et légumes disposent d’un emballage naturel. Alors, pourquoi imposer au consommateur un plastique jetable sans intérêt ? Voici une question qui mérite toute notre attention. Contre l’absurdité des bananes, oranges, poireaux ou encore tomates emballés, l’agence MullenLowe SSP3 a imaginé, pour l’organisme engagé dans la cause environnementale, des affiches percutantes qui parlent d’elles-mêmes.
Intitulée « Arrêtez cette folie », la campagne de sensibilisation met en avant l’inutilité totale des barquettes et films en cellophane censés « protéger » les aliments en grande surface. 
>> Suite à voir et à lire à :
<https://positivr.fr/arretez-cette-folie-cette-campagne-anti-plastique-jetable-denonce-labsurdite-de-notre-systeme/>
________________________________________________________________________________________________________________
18- Pour limiter les emballages, Nivea permet de recharger son gel douche en magasin, Creapills, 09/09/20
Repéré par Maxime Delmas

Poussées par les consommateurs, de plus en plus d’entreprises se tournent aujourd’hui vers plus d’écologie ou en tout cas des solutions pour un développement plus durable. Et au cœur d’une des plus grandes problématiques du moment, auquel on attend des idées nouvelles, on trouve évidemment les emballages.
C’est pourquoi de plus en plus de sociétés se tournent vers des solutions de remplissage de produits en magasin. Et le dernier exemple innovant en la matière nous provient du groupe Beiersdorf pour sa marque Nivea. À Hambourg, la société allemande fait tester un distributeur permettant de venir recharger sa bouteille directement en magasin.
>> Suite à lire à :
<https://creapills.com/nivea-distributeur-emballages-plastique-20200909>
________________________________________________________________________________________________________________
En audio
19- Le zéro déchet s'invite dans les écoles, France Inter, Social Lab, 06/09/20, 06h49
Valère Corréard

C’est l’association Zéro Waste France qui est à la manœuvre avec un projet qui s’inscrit dans la continuité du défi « Rien de neuf » lancé en 2018, objectif : inciter les citoyens à minimiser leurs achats neufs au bénéfice de l’occasion, la réparation, la réutilisation…
Des dizaines de milliers de personnes ont participé au défi "Rien de neuf" et l’attente sur le terrain est là : passer à l’acte oui, mais il faut des alternatives concrètes près de soi pour que ça marche.
C’est de ce constat qu’est née l’idée de mobiliser les écoles (bien souvent déjà sensibles à ces sujets).
Pour faciliter le passage à l’action, l’ONG a publié sur le web un guide gratuit pour promouvoir la démarche "rien de neuf" en milieu scolaire :
Dix actions exactement, pour inspirer les parents, les enseignants mais aussi les élèves : 
• Installer une boîte à dons
• Organiser une troc party
• Installer un tableau « je prête, je cherche »
• Organiser des visites alternatives
• Proposer des ateliers de couture ou de réparation
• Développer une multithèque pour faciliter l’emprunt d’objets
Voilà certaines pistes proposées pour éviter le neuf à l’école.
>> Suite à lire ou à réécouter à :
<https://www.franceinter.fr/emissions/social-lab/social-lab-06-septembre-2020>
________________________________________________________________________________________________________________
En images
20- La lingette, un élément incontournable du quotidien des Français, France 2, journal de 20h, 04/09/20

Elles sont chaque année consommées en masse par les Français. Les lingettes sont de plus en plus utilisées mais elles ont parfois de mauvaises conséquences au niveau environnemental.
C’est devenu le produit incontournable de milliers de foyers en France. Chaque année, les Français consomment près de 7,3 milliards de lingettes par an, soit une moyenne d’environ 109 par habitant tous les ans. Que cela soit pour astiquer nos intérieurs, se démaquiller ou nettoyer les fesses des bébés, cela s’est démocratisé dans tous les ménages. Une consommation en augmentation en ces temps de crise sanitaire. 
Ne pas les jeter dans les toilettes
Facile d’utilisation et surtout à usage unique, la lingette est immédiatement jetée par le consommateur. Malheureusement, si certains ont le bon réflexe de la mettre à la poubelle, d’autres la jettent dans les toilettes. Un geste à bannir au vu des dégâts que cela engendre. Les stations d’épuration n’arrivent pas à éradiquer les lingettes qui doivent ensuite être enlevées à la main par les agents pour éviter de bloquer les canalisations. Les associations de consommateurs alertent aussi sur la dangerosité de certaines lingettes qui irritent les peaux en raison de leurs composants chimiques. 
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/la-lingette-un-element-incontournable-du-quotidien-des-francais_4095213.html>
________________________________________________________________________________________________________________
21- De la lutte contre les marées noires à celle contre les sangliers : connaissez-vous les "super-pouvoirs" des cheveux ?, TF1, journal de 20h, 06/09/20

Grâce à leur structure en écaille, les cheveux pourraient constituer un fantastique atout pour piéger les hydrocarbures et limiter la pollution qu’ils engendrent. A l'île Maurice, des boudins en cheveux humains sont ainsi utilisés actuellement pour lutter contre la marée noire. Et des applications pour le moins surprenantes ont également vu le jour en France.
>> Reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/sciences/de-la-lutte-contre-les-marees-noires-a-celle-contre-les-sangliers-connaissez-vous-les-super-pouvoirs-des-cheveux-2163755.html>
________________________________________________________________________________________________________________
À PROPOS DE LA PRÉSENTE REVUE DE PRESSE...
Cette revue de presse s’inscrit dans la mission éducative de notre Fondation, au statut apolitique et non confessionnelle, et vise à répondre aux souhaits d’information et de sensibilisation des abonnés.
Elle n’a pas de caractère exhaustif. Il s’agit d’une sélection pluraliste d’articles ou de dépêches, parfois antagonistes, ne faisant pas systématiquement la Une des journaux et regroupés en 6 thèmes, adressée par mail du lundi au vendredi, à raison d’un thème différent chaque jour.
Diffuser ces articles ne signifie pas automatiquement les approuver mais vise à vous surprendre, vous enrichir, vous donner envie d’en savoir plus, vous aider à relayer l’info, à passer à l’action, et même, à vous indigner ou à vous faire sourire ! Nous espérons qu’au moins un de ces articles répondra chaque jour à l’un de ces objectifs.
Si l’archivage récemment mis en place ne cous convient pas, pensez à conserver les articles qui vous concernent ou vous intéressent particulièrement.
Sur le fond et en complément de notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> & Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>, il s’agit là d’une modeste contribution à une meilleure compréhension du monde par l’éducation à la complexité.
Quant à la forme, elle se veut sans prétention et n'y associe aucune pièce jointe pour éviter de saturer votre boîte mail.
Pour agrandir la taille des caractères
A l’aide du clavier : Maintenez la touche CTRL de votre clavier enfoncée et appuyez sur la touche + autant de fois que vous le souhaitez jusqu’à ce que vous soyez en mesure de lire correctement.
A l’aide de la souris : Maintenez la touche CTRL de votre clavier enfoncée et tournez la molette de votre souris vers le bas pour agrandir. Cela fonctionne avec la plupart des navigateurs.
Merci pour votre indulgence.
NB : – Si vous êtes équipé(e) d’un antispam, n’oubliez pas de le formater pour vous permettre de recevoir la présente revue de presse.
- En pied de page de chaque message vous trouverez une adresse url qui vous permettra :
• De vous abonner, de changer de mail ou de vous désabonner à votre gré ;
• D’accéder à un archivage.
- Pour entrer en liaison avec le gestionnaire de cette liste, adresser votre mail à : <f.demonclin(at)fnh.org <http://fnh.org/>>
- Economisez de l'énergie, du papier et de l'encre, n'imprimez ce message que si nécessaire.
________________________________________________________________________________________________________________
À PROPOS DE LA FONDATION POUR LA NATURE ET L'HOMME (FNH)...
NOS APPELS 
– Le temps est venu <https://letempsestvenu.org/> de poser les premières pierres d’un nouveau monde
– Let’s Bio ! Ensemble pour des cantines bios et locales <https://www.letsbio.org/> pour bien nourrir nos enfants.
– Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
NOS CAMPAGNES 
– 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/> pour participer à l'émergence d'un modèle énergétique plus propre et durable
– Mon Restau’Responsable® <https://www.youtube.com/watch?list=PLh--7obE3XQ5hw0hyacAsOc7PLMneP7-N&v=Eo7AZvPE_MA> pour guider les professionnels de la restauration collective et valoriser leurs bonnes pratiques.
– J’agis pour la nature <http://www.jagispourlanature.org/> pour participer à des activités utiles et ludiques en pleine nature, près de chez vous.
NOS VIDÉOS PÉDAGOGIQUES 
– Sur notre chaîne You Tube <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>, retrouvez toutes nos vidéos.  
NOS PUBLICATIONS (les plus récentes) 
– Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>, janvier 2020
– Oui, les alternatives techniques aux néonicotinoïdes existent <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/oui-les-alternatives-techniques-aux-neonicotinoides-existent/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, mai 2016
– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
______________________________________________________________________________________________________________________
-------------- section suivante --------------
Une pièce jointe HTML a été nettoyée...
URL: <http://mailing.fondation-nature-homme.org/pipermail/revue-presse/attachments/20200910/bbac8108/attachment.html>


Plus d'informations sur la liste de diffusion revue-presse