[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, loisirs, pollutions et déchets (mardi 22 septembre)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mar 22 Sep 08:03:10 CEST 2020


Bonjour à tous,
  
Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Huit questions sur l’achat de smartphones reconditionnés <https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/09/09/huit-questions-sur-la-vente-de-smartphones-reconditionnes_6051603_4408996.html>, Le Monde, Pixels, maj le 09/09/20 à 08h45
2- Comment la blockchain pourrait venir à bout de la pollution engendrée par le plastique <https://www.zdnet.fr/actualites/comment-la-blockchain-pourrait-venir-a-bout-de-la-pollution-engendree-par-le-plastique-39909223.htm>, ZDNet, 09/09/20, 10:46
3- Tribune. Lyon, Bordeaux, Marseille : les maires de 11 grandes villes demandent un moratoire sur la 5G <https://www.lejdd.fr/Societe/5g-une-soixantaine-de-maires-et-de-deputes-demandent-un-moratoire-au-moins-jusqua-lete-2021-3991401>, Le JDD, 12/09/20, 21h35
4- Les givrés du gel hydroalcoolique <https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2020/09/13/les-givres-du-gel-hydroalcoolique_6051977_4497916.html>, Le Monde, 13/09/20, 06h18
5- Emmanuel Macron assure que la France "prendra le tournant de la 5G", critiquant ceux qui lui préfèrent "le modèle Amish" <https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/emmanuel-macron-assure-que-la-france-prendra-le-tournant-de-la-5g-critiquant-ceux-qui-lui-preferent-le-modele-amish_4106363.html>, France info avec AFP, 14/09/20, 23:54
6- Lego tourne la page des sachets en plastique <https://www.geo.fr/environnement/lego-tourne-la-page-des-sachets-en-plastique-202071>, AFP, 15/09/20, 17:00
7- 5G : un rapport du gouvernement conclut à une absence d'effets néfastes <https://www.rtl.fr/actu/sciences-tech/5g-un-rapport-du-gouvernement-conclut-a-une-absence-d-effets-nefastes-7800807334>, RTL avec AFP, 15/09/20, 21:49
8- Le vieil homme et la mer : un Malaisien en quête de bouteilles échouées <https://information.tv5monde.com/info/le-vieil-homme-et-la-mer-un-malaisien-en-quete-de-bouteilles-echouees-375288>, AFP, 16/09/20, 15:00
9- Eric Piolle fera-t-il de Grenoble une ville sans 5G ? <https://www.nouvelobs.com/ecologie/20200917.OBS33424/eric-piolle-fera-t-il-de-grenoble-une-ville-sans-5g.html>, L’Obs, 17/09/20, 07h00
10- Au Cameroun, à l’ombre du Covid-19, le choléra, la rougeole et le paludisme continuent de tuer <https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/09/17/au-cameroun-a-l-ombre-du-covid-19-le-cholera-la-rougeole-et-le-paludisme-continuent-de-tuer_6052578_3212.html>, Le Monde Afrique, 17/09/20, 12h01
11- En Serbie, un Danube pas vraiment bleu <https://information.tv5monde.com/info/en-serbie-un-danube-pas-vraiment-bleu-375460>, AFP, 17/09/20, 18:00
12- Toulouse : Sur les ramblas, un arbre à micro-algues pour absorder la pollution et recycler l'air <https://www.20minutes.fr/planete/2864251-20200917-toulouse-ramblas-arbre-micro-algues-absorder-pollution-recycler-air>, 20 Minutes, 17/09/20, 18h22
13- Récit. De nos poubelles jaunes aux décharges de Malaisie : comment une partie des déchets français est exportée frauduleusement en Asie <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/09/18/de-nos-poubelles-jaunes-aux-decharges-de-malaisie-comment-une-partie-des-dechets-francais-est-exportee-frauduleusement-en-asie_6052655_3244.html>, Le Monde, 18/09/20, 02h20
14- Tour du monde des réseaux mobiles 5G : les particuliers ne sont pas conquis <https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/09/17/tour-du-monde-des-reseaux-mobiles-5g-les-particuliers-ne-sont-pas-conquis_6052635_4408996.html>, Le Monde, maj le 18/09/20 à 06h30
15- Sur les plages marseillaises, des citoyens éboueurs après un été désastreux <https://www.la-croix.com/plages-marseillaises-citoyens-eboueurs-ete-desastreux-2020-09-18-1301114695>, AFP, 18/09/20, 09h13
16- À Grenoble, un projet de consigne révolutionne la restauration à emporter <https://mrmondialisation.org/a-grenoble-un-projet-de-consigne-revolutionne-la-restauration-a-emporter/>, Mr Mondialisation, 18/09/20
17- Qu’est-ce que la 5G va changer pour les particuliers ? <https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/09/19/qu-est-ce-que-la-5g-va-changer-pour-les-particuliers_6052813_4355770.html>, Blog Les Décodeurs, 19/09/20, 06h06
18- Incendies aux Etats-Unis : Respirer la pollution causée par les feux en Californie revient-il à fumer « 20 paquets de cigarettes » ? <https://www.20minutes.fr/societe/2864811-20200919-incendies-etats-unis-respirer-pollution-causee-feux-californie-revient-fumer-20-paquets-cigarettes>, 20 Minutes, 19/09/20, 09h05
19- Vrai ou Fake. La 5G dangereuse, inutile, ou encore polluante ? On a examiné à la loupe les arguments des élus de gauche <https://www.francetvinfo.fr/internet/telephonie/5g/la-5g-dangereuse-inutile-ou-encore-polluante-on-a-examine-a-la-loupe-les-arguments-des-elus-de-gauche_4106859.html>, France Télévisions, 19/09/20, 11:13
En images
20- Plan B. Comment nos médicaments polluent les rivières <https://www.lemonde.fr/videos/video/2020/09/09/comment-nos-medicaments-polluent-les-rivieres_6051584_1669088.html>, Le Monde, 09/09/20, 19h08
21- Masques en tissu : quelles sont les nouvelles consignes ? <https://www.lci.fr/sante/video-masques-en-tissu-quelles-sont-les-nouvelles-consignes-2164128.html>, TF1, journal de 20h, 09/09/20
22- Lutte contre l'obsolescence programmée : qui sont les bons et les mauvais élèves ? <https://www.lci.fr/high-tech/video-ecologie-et-lutte-contre-l-obsolescence-programmee-qui-sont-les-bons-et-les-mauvais-eleves-2164187.html>, TF1, journal de 20h, 09/09/20
23- En vidéo : cette machine à jus transforme les peaux d'orange en gobelets ! <https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/impression-3d-video-cette-machine-jus-transforme-peaux-orange-gobelets-82899/>, Futura-sciences avec AFP-Relaxnews, 12/09/20
24- Faut-il avoir peur de la 5G pour notre santé ? Notre enquête <https://www.lci.fr/high-tech/video-document-dans-les-laboratoires-qui-testent-les-effets-de-la-5g-2164777.html>, TF1, journal de 20h, 16/09/20
25- Débat. La 5G est-elle un progrès pour la société <https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/c-a-vous-saison-12/1978147-5g-le-debat-c-a-vous-17-09-2020.html>, France 5, C à vous, 17/09/20 à 19h03

Bien à vous,
Florence

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DÉBAT DU JOUR : Pourquoi la 5G fait débat en France et constitue-t-elle un progrès pour la société ? (cf. item 3, 5, suite, 7, 9, 14, 17, 19, 24 & 25)
HONTE DU JOUR : Belgrade (Serbie) est la seule capitale européenne à répandre ses eaux non filtrées dans le Danube, deuxième fleuve le plus long du continent. (cf. item 10)
ENQUÊTE DU JOUR : En 2019, 385 000 tonnes de plastiques usagés français ont été envoyées à l’étranger, dont 60 000 en Asie. En bout de la chaîne de recyclage, ces déchets sont parfois exportés de façon illégale par des négociants peu scrupuleux. (cf. item 13)
CONSEILS DU JOUR : Pour profiter de tarifs contenus des smartphones reconditionnés sans prendre trop de risques, tout en préservant la planète. (cf. item 1)
INITIATIVES DU JOUR : — Une entreprise américaine promet d'adapter la blockchain à la chaîne de recyclage du plastique en vue d'endiguer à long terme la pollution engendrée par ce matériau. (cf. item 2)
— Le fabricant danois de jouets Lego a annoncé tourner la page des sachets en plastique, remplacés par du papier, dans le cadre d'un vaste plan pour atteindre la neutralité carbone dans les opérations de fabrication fin 2022. (cf. item 6)
— Une start-up toulousaine a déployé sur les allées Jean-Jaurès "l’arbre Algal", un dispositif expérimental pour lutter contre la pollution. Cette structure fonctionne avec des micro-algues et permet de purifier l’air. (cf. item 12)
— Avec le Covid-19, le littoral méditerranéen a été une zone de repli pour nombre de touristes mais la surfréquentation a rimé avec surpollution. Depuis des semaines, les citoyens éboueurs ramassent, effarés, des tonnes de déchets. (cf. item 15)
— A Grenoble, l’objectif de 'Dabba consigne' est de réduire à la source les déchets liés aux contenants alimentaires à usage unique, à travers trois piliers : un service de consigne, un service de lavage professionnel et un accompagnement des acteurs du territoire. (cf. item 16)
— La machine "Feel the peel" est un presse-agrume qui imprime en 3D des gobelets avec l'écorce de l’orange. (cf. item 23)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Huit questions sur l’achat de smartphones reconditionnés, Le Monde, Pixels, maj le 09/09/20 à 08h45
Nicolas Six

Nos conseils pour profiter de tarifs contenus sans prendre trop de risques, tout en préservant la planète. 
Leurs publicités sont partout, et les reconditionneurs réalisent en 2020 de spectaculaires levées de fonds, à l’image de Backmarket ou Certideal. Les Français soucieux d’économiser de l’argent et de préserver la planète sont désormais tentés par leurs offres : acheter des smartphones déjà utilisés, mais remis en état.Un type d’achats qui représentaient environ 10 % des achats de mobiles en 2017 en France, selon l’institut de sondage IFOP, mais qui a vraisemblablement augmenté depuis.
> Lire aussi  « On a vraiment l’impression d’acheter du neuf » : le boom des smartphones d’occasion
Un smartphone reconditionné est un mobile usagé, qui a été contrôlé et réparé si nécessaire, avant d’être remis en vente. Sa mémoire a été effacée et il a été débloqué pour pouvoir fonctionner sur tous les réseaux téléphoniques.
Les fabricants de smartphones ayant peu innové ces dernières années, ces modèles vieux de deux à trois années peuvent constituer des choix intéressants, à condition de parvenir à déjouer les pièges des vendeurs. Nous avons passé une douzaine de spécialistes du reconditionnement au crible, voici ce qu’il faut savoir.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/09/09/huit-questions-sur-la-vente-de-smartphones-reconditionnes_6051603_4408996.html>
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2- Comment la blockchain pourrait venir à bout de la pollution engendrée par le plastique, ZDNet, 09/09/20, 10:46
La Rédaction

Technologie. Une entreprise américaine promet d'adapter la blockchain à la chaîne de recyclage du plastique. Et promet d'endiguer à long terme la pollution engendrée par ce matériau
C'est un fait : les dégâts causés par la production de plastique ne sont pas près de diminuer. Selon les dernières estimations, 400 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année, un chiffre qui devrait plus que doubler d'ici 2050. Comme le rappelle de son côté le Forum économique mondial, environ 40 % des emballages en plastique seraient mis en décharge, tandis que 32 % d'entre eux se déverseraient dans l'environnement et ne seraient pas réutilisés.
Et autant dire que cette tendance n'est pas près de changer, alors que l'industrie du recyclage ne semble toujours pas en mesure d'absorber cette masse sans cesse grandissante de plastique. En cause : un processus parfois inefficace mais également un manque de données numériques pour suivre le parcours d'un produit, de sa création à sa destruction. Le défi pour le secteur du recyclage repose donc dans la traçabilité de la chaîne d'approvisionnement du plastique.
Un problème que pourrait bien résoudre la blockchain. La société américaine RecycleGO vient ainsi de construire une plateforme permettant de suivre tout type de matériau recyclable tout au long de son cycle de vie. En consignant cette activité dans un grand livre distribué et décentralisé, sa solution de blockchain pour la collecte du plastique entend redonner de la traçabilité et de la responsabilité à l'ensemble de la chaîne du plastique tout au long du processus de recyclage.
>> Suite à lire à :
<https://www.zdnet.fr/actualites/comment-la-blockchain-pourrait-venir-a-bout-de-la-pollution-engendree-par-le-plastique-39909223.htm>
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3- Tribune. Lyon, Bordeaux, Marseille : les maires de 11 grandes villes demandent un moratoire sur la 5G, Le JDD, 12/09/20, 21h35

Une soixantaine d'élus (dont les maires de Bordeaux, Lyon, Marseille ou encore Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon, Adrien Quatennens, François Ruffin, Eric Piolle, Julien Bayou, Alexis Corbière...) exhortent le gouvernement à décider d'un moratoire sur le déploiement de la 5G. Ils plaident pour "la tenue d'un débat démocratique décentralisé".
Tribune. "Le gouvernement a identifié la 5G comme un enjeu stratégique pour la France dans sa feuille de route et décidé que les fréquences seraient attribuées aux opérateurs téléphoniques dès septembre 2020. Cette décision intervient sans étude d'impact climatique et environnemental ni aucune consultation publique préalable. Pourtant l'utilité réelle de la 5G est loin d'être aussi évidente que le prétendent les opérateurs de téléphonie mobile ou le gouvernement. Malgré les alertes de nombreux citoyens, associations, élus, les attributions de fréquences sont prévues dans les semaines qui viennent sans qu'aucun véritable débat n'ait jamais eu lieu, le gouvernement justifiant sa précipitation au nom d'un prétendu retard français. Pourtant, des questions environnementales, sanitaires et démocratiques sont posées.
L'impact environnemental induit par les usages numériques ne cesse d'augmenter, et, avec l'explosion des usages, les gains attendus par la faussement nommée 'dématérialisation' ne sont pas démontrés. Les industriels s'accordent sur la promesse de multiplication par 1.000 des données échangées sur les réseaux dans les prochaines décennies. La technologie 5G est conçue pour permettre des débits dix fois supérieurs à la 4G sur les smartphones, mais son déploiement en France aboutira à un 'effet rebond' par la hausse de la consommation de données et d'usage des télécommunications, synonyme d'une très forte consommation d'énergie par la sollicitation des antennes et des serveurs.
L'histoire récente nous a largement démontré qu'une vigilance citoyenne est toujours nécessaire en matière de santé publique
Par ailleurs, le déploiement de la 5G va exponentiellement accélérer l'exploitation de ressources naturelles non renouvelables, la pollution due à l'extraction des métaux rares, et la génération de quantité de déchet pas ou peu recyclable. A l'heure actuelle, un très faible nombre de téléphones mobiles en circulation et en vente sont compatibles avec la 5G. Le déploiement de ce réseau mobile va donc impliquer un renouvellement d'une large part du matériel, augmentant encore l'empreinte écologique et le poids des déchets, et cela pour tenter de bénéficier d'une nouveauté technologique dont l'utilité reste à démontrer. Une étude d'impact environnemental préalable sur la 5G est donc nécessaire avant d'envisager son déploiement.
L'histoire récente nous a largement démontré qu'une vigilance citoyenne est toujours nécessaire en matière de santé publique. Dans son rapport d'octobre 2019 sur la 5G, l'ANSES affirme d'ailleurs avoir 'mis en évidence un manque important, voire une absence de données relatives aux effets biologiques et sanitaires potentiels' de cette technologie. L'étude est actuellement en cours, il nous semble indispensable d'attendre ses conclusions avant de déployer la 5G dans nos villes et dans nos campagnes. Ce temps d'analyse redonne à l'Etat son rôle souverain sur les questions sanitaires au regard de l'intérêt collectif plutôt que d'intérêts économiques industriels.
Les émissions d'ondes de la 5G s'additionnent à celles des technologies antérieures, 4G, 3G et 2G, ce qui aboutira à une hausse du niveau d'exposition de la population aux ondes. De même, il est urgent de s'interroger sur l'impact sanitaire de la multiplication d'objets hyperconnectés.
Alors que la technologie 4G n'est toujours pas totalement déployée, que les collectivités dépensent des sommes importantes pour équiper en fibre les espaces ruraux et des espaces mal desservis, l'arrivée de la 5G risque surtout d'aggraver les fractures numériques existantes. Nous nous interrogeons sur le rôle de la 5G et de l'Internet mobile dans la résorption de la fracture numérique. Nous souhaitons que les communes aient la capacité de choisir le mode d'accès à Internet et la maîtrise du développement des réseaux numériques.
L'inflation numérique doit nous amener à réfléchir d'urgence à nos besoins et à nos usages en la matière
Le déploiement massif d'objets connectés allant de pair avec la 5G participe de l'accaparement de données personnelles. On donne ainsi les clefs d'un pouvoir de prévision et de contrôle social à des géants du numérique. Dans le contexte actuel d'urgence climatique et sociale, c'est la question même de nos modes de vies qu'il est urgent d'interroger. L'inflation numérique doit nous amener à réfléchir d'urgence à nos besoins et à nos usages en la matière. Et ce choix ne doit être ni celui d'opérateurs, ni même celui d'experts, mais bien un choix de l'ensemble des citoyennes et citoyens afin de décider de façon éclairée et démocratique l'installation ou non de la 5G. Le moratoire est l'une des propositions de la convention citoyenne pour le climat, que le président de la République s'est engagé à étudier. Nous lui demandons, ainsi qu'au gouvernement, de respecter cet engagement.
Nous, maires et élus, proposons dans l'immédiat un moratoire sur le déploiement de la 5G au moins jusqu'à l'été 2021. Pendant ce moratoire, nous demandons la tenue d'un débat démocratique décentralisé sur la 5G et sur les usages numériques. Nous demandons pour les communes le droit à la subsidiarité concernant l'application du principe de précaution. Nous demandons que la priorité soit donnée à la réduction de la fracture numérique, à travers le développement de la fibre en zone rurale et en finalisant le déploiement de la 4G."
Les signataires : 
Laurent Amadieu, maire de Saint Egrève (EELV), Josselyne Bardet, maire de Le Poet Laval (sans étiquette), Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg (EELV), Jacqueline Belhomme, maire de Malakoff (PCF), Tony Bernard, maire de Chateldon (LFI&C), Guillaume Chaussemy, maire de Pont-Chretien-Chabenet (LFI&C), Florent Cholat, maire de Champagnier (DVG), Francis Courel, maire de Saint-Philbert-sur-Risle (LFI&C), Jean François Debat, maire de Bourg en Bresse (PS), Béatrice Delorme, maire de Saint-Germain-au-Mont-d'Or (EELV), Francis Dietrich, maire de Champ-sur-Drac (DVG), Grégory Doucet, maire de Lyon (EELV), Harry Durimel, maire de Pointe à Pitre (sans étiquette), Maurice Dussolier, maire de Larreule (LFI&C), Emmanuel Denis, maire de Tours (EELV), Emmanuelle Favre, maire de Saint-Loubès (sans étiquette), Kevin Gomez, maire de La Chapelle Moulière (EELV), Marc Gricourt, maire de Blois (PS), Pierre Hurmic, maire de Bordeaux (EELV), Pia Imbs, maire de Holtzheim (DVG), Vincent Joineau, maire de Rions (sans étiquette), Julien Kerguillec, maire de Pleyber-Christ (LFI&C), François Lafon, maire de Lercoul (LFI&C), Léonore Moncond'Huy, maire de Poitiers (EELV), Eric Piolle, maire de Grenoble (EELV), Patrick Proisy, maire de Fâches-Thumesnil (LFI&C), René Revols, maire de Grabels (LFI&C), Anne Vignot, maire de Besançon (EELV), Stéphane Baudry, maire de Saint-Maixent-l'Ecole (GE), Pascal Penetro, maire de Fos (LFI&C), Marc Péré, maire de L'Union (sans étiquette), Emmanuelle Pierre Marie, maire de Paris XII (EELV), Michelle Rivet, maire de Marçais (sans étiquette), Michèle Rubirola, maire de Marseille (EELV), Laetitia Sanchez, maire de Saint-Pierre-du-Vauvray (EELV), Nicolas Smilevitch, maire de Brinon (LFI&C), Pierre Ploner, maire de Dun-sur-Meuse (LFI&C), Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne (PS)
Manon Aubry, députée européenne (FI) ; Delphine Batho, députée des Deux-Sèvres (GE) ; Julien Bayou, secrétaire national EELV ; Esther Benbassa, sénatrice de Paris (EELV) ; Manuel Bompard, député européen (FI) ; Damien Carême, député européen (EELV) ; Leïla Chaïbi, députée européenne (FI) ; Alexis Corbière, député de Seine-Saint-Denis (FI) ; David Cormand, député européen (EELV) ; Karima Delli, députée européenne (EELV) ; Frédérique Dumas, députée des Hauts-de-Seine (sans étiquette) ; Caroline Fiat, députée de Meurthe-et-Moselle (FI) ; Guillaume Gontard,sénateur de l'Isère (DVG) ; Claude Gruffat, député européen (écologiste) ; Yannick Jadot, député européen (EELV) ; Bastien Lachaud, député de Seine-Saint-Denis (FI) ; Michel Larive, député de l'Ariège (FI) ; Jean-Luc Mélenchon, député des Bouches-du-Rhône (FI) ; Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne (FI) ; Anne-Sophie Pelletier, députée européenne (FI) ; Loïc Prudhomme, député de la Gironde (FI) ; Adrien Quatennens, député du Nord (FI) ; Jean-Hugues Ratenon, député de la Réunion (FI) ; Michèle Rivasi, députée européenne (EELV) ; François Ruffin, député de la Somme (FI) ; Mounir Satouri, député européen (EELV) ; Sophie Taillé-Polian, sénatrice du Val-de-Marne (G.s) ; Bénédicte Taurine, députée de l'Ariège (FI) ; Jennifer de Temmerman, députée du Nord (EDS) ; Marie Toussaint, députée européenne (EELV).
<https://www.lejdd.fr/Societe/5g-une-soixantaine-de-maires-et-de-deputes-demandent-un-moratoire-au-moins-jusqua-lete-2021-3991401>
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4- Les givrés du gel hydroalcoolique, Le Monde, 13/09/20, 06h18
Marie Charrel 

L’épidémie de coronavirus leur a donné raison. Eux ne jurent depuis des années que par le lavage de mains au virucide. On les regardait comme des hygiénistes un peu extrêmes, on les voit aujourd’hui comme des pionniers. 
Enfin, on ne le prend plus pour un cinglé. Terminé les petits regards en coin et les rires un peu moqueurs lorsqu’il dégaine le gel hydroalcoolique de son sac à dos. « Il y a quelques mois encore, les copains me voyaient comme un maniaque obsessionnel chaque fois que j’en utilisais », raconte Antoine, 38 ans, infirmier parisien au look de motard. Chaque fois ? « Avant et après les repas, le métro, les courses, l’apéro, après avoir touché portes, poignées, monnaie, sans compter toute la journée au boulot, à l’hôpital. » Maintenant que tout le monde (ou presque) fait pareil, il souffle : « On me fiche enfin la paix. » Il évite malgré tout d’ébruiter qu’il conserve toujours une vingtaine de bouteilles chez lui en réserve. Au cas où.
Professeure dans un collège de Seine-et-Marne, Eliane est elle aussi une adepte de longue date du petit flacon. « Je m’en frictionne les mains depuis l’épidémie de grippe H1N1 de 2009 pour éviter les grippes et gastros qui traînent en hiver », confie la quadragénaire. Au début du confinement, elle s’est précipitée en pharmacie pour regonfler son stock. « Depuis, je m’en sers encore plus qu’avant. » Plus ? « Oh, vous n’imaginez pas, dit-elle à demi-mot, préférant rester évasive. Si je sors sans, je panique. »
Comme Antoine et Eliane, ils sont un certain nombre, pionniers du gel hydroalcoolique, à se sentir moins seuls depuis que son usage s’est généralisé. Car, avec la pandémie, une armée de nouveaux aficionados les ont rejoints. Comme Mathis, 17 ans, lycéen dans la Vienne : « Je n’entre nulle part sans en mettre, j’ai peur si je n’en ai pas : c’est devenu une addiction, au point de m’en abîmer les mains. » Ou comme Natacha, 36 ans, ingénieure près d’Annecy : « Au bureau, je ne peux pas effleurer la moindre surface touchée par mes collègues sans me désinfecter juste après : c’est comme si je voyais des gouttelettes de Covid partout, chaque objet est suspect. »
Grigri protecteur
Entendons-nous bien : le gel hydroalcoolique fait partie des gestes barrières indispensables pour freiner la propagation du SARS-CoV-2 et protéger les plus fragiles, au même titre que le lavage des mains, le port du masque et la distanciation physique. De fait, la plupart d’entre nous l’utilisons désormais tous les jours, avec plus ou moins d’entrain. Mais pour certains, anciens ou nouveaux convertis, le précieux liquide virucide a pris une place de premier plan, parfois excessive, dans les rituels quotidiens. « J’ai peur d’être à la limite du trouble obsessionnel compulsif [TOC] », redoute Eliane.
C’est grave, docteur ? « Pas nécessairement », rassure Luc Mallet, professeur de psychiatrie à l’université Paris-Est-Créteil, spécialiste des addictions. Dans le contexte angoissant de la pandémie, face au désir de se protéger soi et les autres, il est normal de se sentir plus vulnérable – quitte à se raccrocher au premier flacon venu comme à un grigri protecteur. Le TOC, lui, répond à une définition précise : « Il interfère de façon significative avec le fonctionnement de la personne, l’occupe plus d’une heure par jour et est associé à un scénario catastrophe qu’il est censé conjurer », égrène le psychiatre. Les vrais « toqués » du gel sont rares, estime-t-il.
Il n’empêche : l’utilisation intensive chez les doux accros, comme Natacha ou Mathis, révèle l’existence d’un terrain anxieux déjà présent, amplifié par la peur collective de la contamination. Ancrée quelque part dans notre inconscient, celle-ci ressurgit à chaque épidémie depuis les grandes pestes du Moyen Age. Mais c’est après la deuxième moitié du XIXe siècle, avec la découverte des virus, bactéries et autres germes, que le lavage des menottes s’est peu à peu imposé comme un geste sanitaire indispensable. Louis Pasteur lui-même était obsédé par le savonnage des mains et détestait serrer celles des autres – au point de passer parfois pour un bêcheur.
S’il était parmi nous, le père du vaccin contre la rage ne sortirait probablement jamais sans sa solution hydroalcoolique. Sans doute regarderait-il nos coutumes hygiénistes post-Covid avec un mélange de satisfaction – nous nous lavons beaucoup plus qu’il y a 150 ans – et de perplexité. Car, comme le masque et la distanciation physique, le gel bouscule le fragile équilibre de nos rapports sociaux.
Professeure de psychologie sociale à l’université de Bourgogne, Edith Salès-Wuillemin a étudié pendant une dizaine d’années la représentation sociale de l’hygiène chez les professionnels de santé. Depuis le début de la pandémie, elle se penche sur la façon dont les Français utilisent les produits hydroalcooliques. Un détail en particulier a retenu son attention : beaucoup s’en tartinent les mains avant de pénétrer dans les magasins et lieux publics, où des flacons trônent souvent à l’entrée. « On en vient à considérer que le gel protège préventivement des autres, analyse-t-elle. Il forme comme un gant invisible entre les corps. » Avec la pandémie, chaque objet, chaque inconnu est devenu un contaminateur potentiel. Une menace.
Le retour d’une forme de sacré
« Symboliquement, s’asperger les doigts avant d’entrer dans une boutique ou une administration n’est pas sans rappeler les rites de purification pratiqués avant de poser le pied dans les lieux de culte », juge de son côté Pascal Lardellier, sociologue à l’université de Bourgogne. Telle une eau bénite post-Covid, le liquide hydroalcoolique marque le retour d’une forme de sacré, estime-t-il. Rien de moins… N’est-ce pas, tout de même, lui charger un peu trop la bouteille ? « Non, regardez : il désigne ce qui est pur et impur, permet de distinguer là où il y a risque de contamination – et donc de mort – ou non, indique quel est le bon comportement et le mauvais : autant de questions autrefois tranchées par la religion, revenues au cœur du jeu social. »
En attendant, le gel sème parfois la zizanie entre les utilisateurs zélés et les pratiquants plus relax. Comme lors de cette soirée aoûtienne où Adeline, consultante média, a invité son père à prendre l’apéro à la maison : « Il a nettoyé ma table avec sa solution avant d’y poser les coudes, comme si je ne lavais pas chez moi ! » Ou ce matin de septembre lorsque, de retour au bureau, Colin a tendu la main à une collègue sans y penser. « J’avais oublié que ça ne se fait plus, raconte-t-il. Elle n’a pas osé refuser le geste, mais elle s’est nettoyée au gel juste après, l’air dégoûté. Ça m’a vexé ! » Depuis, les deux collègues s’évitent.
Comme le masque empêchant de lire les mimiques d’autrui, le gel génère de l’ambivalence et de l’incertitude dans les interactions. « Or, les rites de sociabilité, comme la poignée de main ou les sourires, servent justement à introduire de la prévisibilité dans les rapports sociaux », rappelle M. Lardellier. Et à pacifier les échanges, comme l’a démontré Norbert Elias, dans son classique de sociologie La Civilisation des mœurs. Sans cette prévisibilité, les animaux sociaux que nous sommes cèdent plus facilement à l’agressivité. Notamment au bureau ou dans les transports en commun…
> Lire aussi  Attention à ces photos détournées illustrant les dangers du gel hydroalcoolique
Mais pour combien de temps encore ? Le gel va-t-il durablement intégrer nos habitudes ? Va-t-on tout droit vers une société du sans-contact, comme la Corée du Sud, où les habitants sont coutumiers du port du masque depuis le SRAS de 2003 ? « Si la pandémie reflue, comme on peut l’espérer, nous retrouverons peu à peu nos usages d’avant, avec peut-être plus de précautions », avance le sociologue du corps David Le Breton. Tout en soulignant que les accros de la première heure au gel le resteront probablement. « En somme, je suis condamné à redevenir le maniaque de service », constate Antoine, l’infirmier au look de motard. Avant de conclure, souriant (on suppose) derrière son masque : « Eh bien, je m’en lave les mains. »
<https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2020/09/13/les-givres-du-gel-hydroalcoolique_6051977_4497916.html>
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5- Emmanuel Macron assure que la France "prendra le tournant de la 5G", critiquant ceux qui lui préfèrent "le modèle Amish", France info avec AFP, 14/09/20, 23:54

Alors que 70 élus de gauche et écologistes ont demandé un moratoire sur cette nouvelle technologie, Emmanuel Macron a ironisé sur "le retour à la lampe à huile". "Sur la 5G et beaucoup d'autres sujets, on ne doit dépendre d'aucune puissance non européenne", a-t-il défendu.
"Oui la France va prendre le tournant de la 5G", a lancé Emmanuel Macronlundi 14 septembre devant des entreprises du numérique, en ironisant sur ceux qui préfèreraient "le modèle Amish" et le "retour à la lampe à huile", au lendemain de la demande de moratoire de 70 élus de gauche et écologistes. "La France est le pays des Lumières, c'est le pays de l'innovation (...) On va tordre le cou à toutes les fausses idées. Oui, la France va prendre le tournant de la 5G parce que c'est le tournant de l'innovation", a insisté le chef de l'Etat devant une centaine d'entrepreneurs et entrepreneuses de la "French Tech" réunis dans la salle des fêtes de l'Elysée.
>> Suite à lire à :
<https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/emmanuel-macron-assure-que-la-france-prendra-le-tournant-de-la-5g-critiquant-ceux-qui-lui-preferent-le-modele-amish_4106363.html>
Sur le même sujet : 
> Urgence climatique : la réponse originale de Jean-Marc Jancovici à un post d'Emmanuel Macron <https://positivr.fr/jean-marc-jancovici-licornes-reponse-emmanuel-macron-linkedin-climat/>, Positivr, 15/09/20
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6- Lego tourne la page des sachets en plastique, AFP, 15/09/20, 17:00

Par souci écologique, le fabricant danois de jouets Lego a annoncé mardi tourner la page des sachets en plastique, remplacés par du papier, dans le cadre d'un vaste plan pour atteindre la neutralité carbone dans les opérations de fabrication fin 2022.
"Nous essayons de réduire l'impact environnemental de la fabrication de briques Lego: zéro déchets d'ici 2025, baisse de 10% de la consommation d'eau (...), introduction de nos sacs en papier", a affirmé à l'AFP Tim Brooks, vice-président du groupe, en charge du développement durable.
Pour y arriver, Lego -une contraction du danois +Leg godt+ ("joue bien")- entend investir 400 millions de dollars.
Selon ce plan d'investissements, l'ensemble des emballages, dont Lego a déjà réduit la taille - ce qui lui permet de diminuer ses coûts de transport- seront en matériaux renouvelables ou recyclés à l'horizon 2025.
"Nous recevons des milliers de lettres chaque année et beaucoup d'entre elles portent sur la question du plastique et de l'environnement (...) les enfants font des dessins, ils donnent des exemples sur la façon dont ils veulent que soit leur emballage", explique M. Brooks.
A partir de 2021, les traditionnels sachets plastiques qui contiennent les pièces seront progressivement remplacés par des sacs papiers recyclables.
Dans sa production, le géant danois, installé à Billund (ouest), assure déjà réutiliser l'immense majorité de son plastique dans ses usines, dont les principales sont situées en Hongrie, en République tchèque, au Mexique, en Chine et au Danemark.
D'après une récente étude du cabinet spécialisé NPD, 47% des acheteurs dans le monde ont renoncé à un jeu à cause de préoccupations de durabilité.
Lego veut aussi améliorer sa brique, actuellement majoritairement conçue avec du plastique "ABS" utilisé aussi dans l'électroménager.
Pour l'instant, seulement 2% des briques --soit 80 des 3.600 éléments vendus-- proviennent d'un matériau biosourcé: le polyéthylène à base de canne à sucre, qui sert principalement aux arbres, feuilles et buissons des kits, mais cette part va s'élargir, garantit Tim Brooks, pour satisfaire l'ambition de produits 100% durables d'ici 2030.
<https://www.geo.fr/environnement/lego-tourne-la-page-des-sachets-en-plastique-202071>
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7- 5G : un rapport du gouvernement conclut à une absence d'effets néfastes, RTL avec AFP, 15/09/20, 21:49
Benjamin Hue 

Une étude remise ce mardi au gouvernement balaie la possibilité d'effets indésirables de la 5G en-dessous des valeurs limites recommandées d'expositions aux ondes.
L'exécutif cherche à rassurer sur la 5G. Alors que le déploiement de la nouvelle technologie mobile rencontre une opposition grandissante chez les élus locaux écologistes et certains citoyens, un rapport gouvernemental, commandé au début de l'été pour répondre à la demande de moratoire exprimée par la Convention citoyenne pour le climat, a conclu ce mardi qu'il n'y avait "pas d'effets néfastes avérés à court terme" en-dessous des valeurs limites recommandées en matière d'exposition aux ondes électromagnétiques. 
Le rapport publié ce mardi 15 septembre a été établi par le Conseil général de l'environnement et du développement durable, l'Inspection générale des affaires sociales, l'Inspection générale des finances et le Conseil général de l'économie. Il s'appuie sur un grand nombre d'études publiées sur le sujet depuis 70 ans et compare les données connues dans une vingtaine de pays.
"Il n'existe pas, selon le consensus des agences sanitaires nationales et internationales, d'effets néfastes avérés à court terme, en-dessous des valeurs limites d'exposition recommandées", écrivent les auteurs. Selon eux, "les éventuels effets de long terme, cancérogènes ou non, difficiles à mettre en évidence, sont à ce stade, pour l'essentiel, non avérés selon les mêmes agences nationales et internationales".
>> Suite à lire à :
<https://www.rtl.fr/actu/sciences-tech/5g-un-rapport-du-gouvernement-conclut-a-une-absence-d-effets-nefastes-7800807334>
En savoir plus :
> Rapport. Déploiement de la 5G en France et dans le monde : aspects techniques et sanitaires <http://www.igas.gouv.fr/IMG/pdf/deploiement_5g_france_et_monde_aspects_techniques_et_sanitaires.pdf>, Collectif ministériel*, septembre 2020
*Rapport établi par le Conseil général de l'environnement et du développement durable, l'Inspection générale des affaires sociales, l'Inspection générale des finances et le Conseil général de l'économie
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8- Le vieil homme et la mer : un Malaisien en quête de bouteilles échouées, AFP, 16/09/20, 15:00
Patrick Lee

Depuis une quinzaine d'années, un Malaisien de 74 ans parcourt sans relâche les plages de son pays pour récupérer les bouteilles échouées. Sa collection de milliers de bouteilles en verre constitue maintenant un musée de bord de mer très coloré.
Tengku Mohamad Ali Mansor s'est donné pour mission de ramasser les bouteilles arrivées sur les côtes malaisiennes de la mer de Chine méridionale.
Il en a collecté près de 9.000, qui sont exposées dans une maison en bois traditionnelle, devenue un musée. 
De toutes les formes et de toutes les tailles, ces bouteilles du monde entier sont alignées sur des étagères et sur le sol.
Il a trouvé des messages dans deux d'entre elles : une image de cœur et quelques caractères chinois à moitié effacés et un autre papier déchiré qui n'a pas pu être déchiffré. 
"J'ai commencé à faire ça pour garder la mer propre", explique-t-il a l'AFP dans son village de Penarik où il a installé son musée, à côté de sa maison.
"Je veux empêcher les gens de se blesser avec du verre cassé, et éviter que le monde soit jonché de verre abandonné".
Au cours d'une récente patrouille, cet ex-soldat de confession musulmane a fait une prière en s'arrêtant pour ramasser une bouteille vide au bouchon blanc.
Il l'a essuyée avant de la glisser dans son sac-à-dos. 
L'obsession de ce vieil homme alerte, qui compte pas moins de vingt petits-enfants, a commencé en 2005 quand il a vu des enfants faire exploser des bouteilles avec des feux d'artifice.
S'inquiétant que le verre brisé puisse provoquer des blessures, il leur a proposé de les payer pour toute bouteille qu'ils lui rapporteraient. Et il en a reçu 500.
Il a ensuite commencé à collecter lui-même les bouteilles trouvées sur les plages.
Et c'est plus tard, quand sa collection a grandi, qu'il a décidé d'ouvrir un musée. 
Le site attire un flot régulier de visiteurs qui ont souvent appris son existence via sa page Facebook. 
Pendant le confinement, plus tôt cette année, il s'est occupé en collant des morceaux de verre. Il les a assemblés en forme de bouteilles, à la manière "kintsugi", une méthode japonaise traditionnelle de réparation des porcelaines ou des céramiques brisées au moyen de laque mélangée à de la poudre.
Tengku Ali dit qu'il veut continuer sa quête aussi longtemps qu'il vivra. 
"Les gens croient que que je suis fou, mais je m'en moque".
"Allah sait ce que je fais. Je fais cela parce que j'aime notre terre".
<https://information.tv5monde.com/info/le-vieil-homme-et-la-mer-un-malaisien-en-quete-de-bouteilles-echouees-375288>
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9- Eric Piolle fera-t-il de Grenoble une ville sans 5G ?, L’Obs, 17/09/20, 07h00
Boris Manenti

Le maire écologiste rejette de manière catégorique la nouvelle génération de réseaux mobiles, au point de refroidir les opérateurs. Sur place, cela suscite – pour le moment – peu de réactions.
« La 5G, c’est pour regarder du porno en HD sur votre téléphone, même quand vous êtes dans l’ascenseur. » Eric Piolle, le maire EELV de Grenoble, s’est illustré dans sa maîtrise de la petite phrase qui buzze sur les réseaux sociaux au début de l’été. Sa critique tranchée – même si hautement caricaturale – de la nouvelle génération de réseaux mobiles, dont le déploiement débutera après des enchères prévues fin septembre, n’a pas manqué de faire réagir les différents acteurs du secteur. Toutefois, dans la ville iséroise, pourtant connue pour ses entreprises technologiques, son université et ses chercheurs scientifiques, la sortie du maire écolo réélu suscite essentiellement de… l’indifférence. Et ce, aussi bien chez ses soutiens que ses détracteurs, et même chez les plus grands technophiles du coin.
« Il y a bien eu quelques discussions au sein de l’écosystème des start-up, mais tout le monde est d’accord pour dire que c’est très grenoblois de s’interroger sur l’éthique et les impacts des technologies », rapporte Eric Pierrel, président de la French Tech in the Alps, regroupement de 600 start-up de la région.
« Tant mieux si cela suscite un débat national, la question ne se limite pas à Grenoble. Mais au final, ça ne changera pas grand-chose à notre image de ville innovante. »
« De l’extérieur, il peut paraître paradoxal qu’une ville avec plusieurs technocentres comme Grenoble rejette la 5G, mais je vous assure qu’ici, il nous apparaît plus normal de se poser des questions avant d….
>> Suite à lire en version test sans engagement à :
<https://www.nouvelobs.com/ecologie/20200917.OBS33424/eric-piolle-fera-t-il-de-grenoble-une-ville-sans-5g.html>
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10- Au Cameroun, à l’ombre du Covid-19, le choléra, la rougeole et le paludisme continuent de tuer, Le Monde Afrique, 17/09/20, 12h01
Josiane Kouagheu 

Depuis le début de l’année, ces trois épidémies ont fait plus de 1 130 morts. Certains malades refusent d’aller à l’hôpital par peur d’y être contaminés par le coronavirus. 
Un après-midi de juillet, une forte fièvre et de violents maux de tête conduisent Abdoulaye dans un centre de santé de Douala. Très vite, le médecin recommande un test de dépistage du Covid-19, estimant que ce patient âgé de 20 ans en présente « tous les signes ». Apeuré, Abdoulaye s’enfuit de l’hôpital malgré les mises en garde du corps médical et les tentatives du vigile de lui barrer la route.
« Ce n’était pas le coronavirus, jure-t-il aujourd’hui. J’avais le paludisme. Je suis allé à l’hôpital parce que la fièvre était élevée, mais ils ont réalisé un faux diagnostic. Je n’irai plus là-bas. » A ses côtés, sa voisine Aïcha, vendeuse de haricots de farine, a pris la même décision : tant que le coronavirus sévira au Cameroun, elle ne mettra plus les pieds dans un établissement hospitalier. Comme Abdoulaye, elle dit avoir eu de la fièvre et s’être soignée toute seule, avec les médicaments du « poteau » (de la rue).
> Lire aussi  Au Cameroun, la détresse des producteurs de tomates face au Covid-19
Avec quelque 20 300 cas confirmés et 415 morts au 17 septembre, le Cameroun est le pays le plus touché par la pandémie en Afrique centrale. Craignant de se faire contaminer, de nombreux Camerounais se sont tenus à l’écart des centres hospitaliers, plus particulièrement des hôpitaux publics. Avec des conséquences parfois dramatiques. Ainsi, des épidémies telles que le choléra, la rougeole et le paludisme ont déjà fait, depuis le début de l’année, plus de 1 130 morts, soit plus du double que le Covid-19.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/09/17/au-cameroun-a-l-ombre-du-covid-19-le-cholera-la-rougeole-et-le-paludisme-continuent-de-tuer_6052578_3212.html>
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11- En Serbie, un Danube pas vraiment bleu, AFP, 17/09/20, 18:00
Miodrag Sovilj

A quelques encablures du coeur historique de Belgrade, des barrières s'ouvrent pour laisser passer un camion-citerne qui roule jusqu'aux rives du majestueux fleuve Danube, où il déverse sa cargaison d'eaux usées.
Il ne s'agit pas d'une opération secrète mais plutôt de quelque chose dont personne n'aime parler. Belgrade est la seule capitale européenne à répandre ses eaux non filtrées dans le deuxième fleuve le plus long du continent.
Une odeur nauséabonde se dégage du liquide brun plein d'étrons qui part dans les flots, à des années lumière de l'azur qui a inspiré le "Beau Danube bleu" au compositeur autrichien Johan Strauss.
Pour les pêcheurs vivant du Danube et de la Save, qui forment un confluent spectaculaire au bord de l'ancienne forteresse de Belgrade, ces épandages quotidiens constituent une pratique "désastreuse".
"Je veux pleurer et tout le monde s'en fiche", dit Dragoljub Ristic, pêcheur de 59 ans, à l'AFP.
Environ un tiers des 1,6 million d'habitants de la capitale serbe ne sont pas connectés au tout-à-l’égout et dépendent de fosses septiques dont le contenu est versé directement dans les rivières. 
Mais les eaux sales de ceux qui sont reliés au système finissent au même endroit via une centaine de canalisations d'évacuation. 
La ministre serbe des Infrastructures Zorana Mihajlovic a estimé que 190 millions de mètres cubes d'eaux usées, soit 60.000 piscines olympiques, sont déversées chaque année dans les cours d'eau de Belgrade.
- Laverie automatique -
"Aucune autre grande ville d'Europe ne commet un tel crime contre ses rivières", proclame Goran Vesic, maire adjoint de Belgrade, qui réclame un vrai système de traitement des eaux usées.
Le Danube prend sa source en Allemagne, coule vers l'est sur 2.850 kilomètres à travers neuf autres pays et finit sa course en mer Noire.
En 2019, des scientifiques autrichiens avaient signalé des niveaux "critiques" de la bactérie fécale e-coli dans la partie serbe du Danube, signe selon les experts locaux d'une forte pollution organique.
En cas de consommation la bactérie "peut provoquer infections urinaires ou pneumonies", dit à l'AFP Igor Jezdimirovic, de l'ONG Environment Engineering.
Par sa puissance et son gigantisme, le Danube parvient à "s'auto-nettoyer" relativement bien des déchets organiques. Le plus clair de l'année, les particules bactériologiques n'atteignent pas le seuil critique de 500 microgrammes par millilitre, d'après Bozo Dalmacija, professeur de chimie qui dirige des recherches sur la qualité des eaux en Serbie.
Mais ceux qui passent leur vie sur le Danube expliquent avoir constaté une détérioration, une accumulation de matières qui réduit la profondeur des eaux.
Les études scientifiques ne sont pas légion mais selon les pêcheurs, la variété de poissons a changé, avec une diminution des espèces jugées nobles et une augmentation des détritivores comme les poissons-chat.
"On a tué toutes nos rivières, on tuera celle-ci aussi. Le Danube est un fleuve très fort et très puissant qui gère (la pollution) mais il ne pourra le faire à jamais", se désole Mladen Jovic, pêcheur de 59 ans. -"Des actes !"- 
La Serbie est candidate à l'Union européenne qu'elle espère rejoindre d'ici 2025. Mais son bilan environnemental est un obstacle à ce projet, le pays nécessitant cinq milliards d'euros d'investissements pour construire des infrastructures plus respectueuses de la nature.
Le pays pauvre des Balkans explique que c'est impossible et réclame une période de transition de 11 ans après une adhésion.
"On ne pourra pas faire ça en cinq ans. On est déjà en retard", déclare Bozo Dalmacija à l'AFP.
Fin juillet, le président Aleksandar Vucic a annoncé que 70 municipalités serbes allaient être équipées "d'usines de traitement des eaux et de systèmes de tout-à-l'égout".
"On ne peut pas faire ça avec notre budget actuel", poursuit le professeur Dalmacija. "Peut-être que (Vucic) a d'autres informations."
Ce n'est pas la première annonce du genre. Le maire adjoint de Belgrade avait promis il y a cinq ans que le tout-à-l'égout de la capitale serait achevé en 2020 avant de repousser ce délai à 2025, déclarant récemment que le problème serait résolu en 2029.
En janvier, les autorités de Belgrade ont signé un accord avec le chinois CMEC (China Machinery Engineering Corporation) pour mettre sur les rails une usine de traitement des eaux mais les premiers coups de pioche se font attendre, la Serbie n'ayant pas alloué pour l'heure de fonds au projet.
"Ainsi que le disaient les Anciens, des actes, pas des paroles", lance Igor Jezdimirovic.
<https://information.tv5monde.com/info/en-serbie-un-danube-pas-vraiment-bleu-375460>
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12- Toulouse : Sur les ramblas, un arbre à micro-algues pour absorder la pollution et recycler l'air, 20 Minutes, 17/09/20, 18h22
Béatrice Colin

Environnement. Ce dispositif fonctionne avec des micro-algues qui permettent notamment de séquestrer les polluants et purifier l'air
• Une start-up toulousaine a déployé sur les allées Jean-Jaurès « l’arbre Algal », un dispositif expérimental pour lutter contre la pollution.
• Cette structure fonctionne avec des micro-algues et permet de purifier l’air.
S’il n’a pas vraiment la tête d’un arbre, il en a la fonction. Les Toulousains ont vu pousser ces derniers jours un drôle de mobilier urbain sur les allées Jean-Jaurès. En y regardant de plus près, ce qui pourrait passer pour une colonne design est en fait un dispositif innovant. L’arbre Algal est une expérimentation dont l’objectif est de lutter contre le réchauffement climatique et la pollution, grâce à des micro-algues que l’on peut voir bouillonner.
« Les micro-algues ont la capacité de séquestrer le carbone. Dans ce dispositif pilote, l’air est aspiré par le bas, il remonte en fine bulle et c’est là qu’il se mélange avec les micro-algues. Elles captent les polluants et les particules de dioxyde de carbone et les transforment en oxygène, c’est la photosynthèse. Ensuite l’air purifié est rejeté », détaille Vinh Ly, le président-fondateur de la start-up Kyanos qui a créé l’arbre installé au moins jusqu’au printemps.
Selon les calculs de cette société spécialisée dans les micro-algues, cet arbre devrait pouvoir traiter et purifier 200.000 m3 d’air par an. Il serait aussi en capacité de séquestrer autant de carbone que 100 arbres, soit les émissions produites sur 10.000 km par une voiture neuve, soit une tonne de CO2.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.20minutes.fr/planete/2864251-20200917-toulouse-ramblas-arbre-micro-algues-absorder-pollution-recycler-air>
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13- Récit. De nos poubelles jaunes aux décharges de Malaisie : comment une partie des déchets français est exportée frauduleusement en Asie, Le Monde, 18/09/20, 02h20
Laura Motet

En 2019, 385 000 tonnes de plastiques usagés français ont été envoyées à l’étranger, dont 60 000 en Asie. En bout de la chaîne de recyclage, ces déchets sont parfois exportés de façon illégale par des négociants peu scrupuleux.
Coincés entre quelques rangs de palmiers et des étangs d’élevage de crevettes, des sacs-poubelles déchiquetés, mêlés à la terre humide, s’amoncellent à hauteur d’homme. A Telok Panglima Garang (Malaisie), la décharge sauvage fait office de dernière demeure pour les rebuts qu’on ne saurait voir. Ici, le plastique décoloré, à peine identifiable, baigne dans l’eau stagnante. Plus loin, une longue gouttière en PVC, des branches pourries, un câble Ethernet. Sur un grand pot blanc, des caractères tracent une langue familière : « Choucroute du Rhin Roger Karst, 5 kg ».
Que fait cet emblème de la gastronomie alsacienne dans une décharge sauvage à 10 000 kilomètres de chez lui ? Comme les nombreux autres déchets occidentaux retrouvés par les bénévoles de Greenpeace lors d’une visite impromptue le 16 octobre 2018, sa présence est le fruit du détournement frauduleux du vaste commerce mondial – celui-ci bien légal – de nos plastiques usagés.
Tout commence en France, dans une poubelle jaune (ou bleue, selon les villes), destinée à recevoir bouteilles d’eau minérale, canettes de soda, conserves en acier ou barquettes de viande. Celles-ci sont ramassées par la collectivité locale et envoyées dans son centre de tri. Les erreurs – une peau de banane, des déjections félines, etc. – sont renvoyées vers l’incinérateur ou enfouies, comme les déchets ménagers classiques. Le reste est trié selon sa matière principale, compacté en cubes et vendu à des repreneurs. A charge pour eux de les transformer en granulés pour qu’ils réintègrent le cycle de production.
Si la grande majorité des emballages plastique français est recyclée dans l’Hexagone, 27 % sont envoyés en Europe et 2 % ailleurs dans le monde, affirme Citeo, l’organisme chargé de subventionner les collectivités à la tonne de déchets envoyés au recyclage. Aux rebuts des particuliers s’ajoutent ceux de la grande distribution et de l’industrie, comme les films plastique entourant les palettes de produits, les cadres de fenêtre en PVC issus des chantiers ou les chutes de la fabrication d’objets en plastique. En 2019, 385 000 tonnes de plastiques usagés français ont ainsi été envoyées à l’étranger, dont 60 000 en Asie, selon Comtrade, la base de données des Nations unies sur les échanges commerciaux. Et Charlotte Nithart, directrice de l’association de protection de l’environnement Robin des bois, de résumer :
« Ces dernières décennies, il a été considéré que l’expédition de déchets plastique en Asie répondait aux besoins en matières premières secondaires de l’industrie sur place. Cette doctrine a longtemps été qualifiée de gagnant-gagnant. Mais c’était surtout une manière de se débarrasser à bas coût de déchets pour lesquels les filières industrielles en Europe sont insuffisantes et plus difficiles à équilibrer économiquement, en raison des coûts supérieurs de main-d’œuvre et de protection de l’environnement. »
> Lire aussi Remettre en route le tri des déchets, un enjeu du déconfinement
Plastiques non recyclables
Certains déchets plastique, dont le recyclage est simple et peu coûteux, trouvent très facilement preneurs en France, à l’image des bouteilles transparentes. « Elles sont désormais tellement demandées localement que pas un seul kilogramme n’a été exporté vers l’Asie depuis plusieurs années… », assure au Monde un négociant international en déchet.
D’autres, au contraire, n’intéressent pas les repreneurs hexagonaux. Parmi eux figurent des plastiques de moindre qualité, comme les sacs de courses à usage unique, mais aussi les emballages multicouches faits de très fines strates de différentes matières, comme les paquets de chips, les tubes de dentifrice ou les gourdes de compote jetables, qualifiées de « non recyclables, ou très difficilement » par le négociant. Et ce même en Asie, malgré un coût du travail très faible.
Selon la convention de Bâle, qui réglemente les mouvements transfrontaliers de déchets depuis 1989, ces plastiques non recyclables devraient être considérés comme des déchets issus de la poubelle classique. Leur départ éventuel devrait donc faire l’objet d’un « examen spécial » de la part des autorités exportatrices et importatrices. Mais, de fait, ces déchets quittent la France par une voie détournée : ils sont déclarés aux autorités comme étant du plastique recyclable, qui doit seulement faire l’objet d’une procédure d’information aux autorités d’arrivée.
Cette déclaration erronée peut être volontairement frauduleuse – un douanier raconte au Monde que certains conteneurs sont remplis de déchets non recyclables cachés derrière quelques rangées de plastiques qui, eux, le sont – ou le fait d’un tri peu scrupuleux. « Les centres de tri municipaux, à qui nous achetions le plastique, étaient plus intéressés par la marge de profit que par la qualité de ce qu’ils envoyaient, explique une ancienne négociante en déchets. Plusieurs usines de recyclage asiatiques à qui nous vendions le plastique étaient mécontentes de la qualité ou de la saleté du plastique réceptionné. Concrètement, si nous n’assistions pas au chargement des balles de plastiques, certains centres de tri chargeaient n’importe quel ballot dans les conteneurs. »
Une fois dans les grands ports français du Havre (Seine-Maritime) ou de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), le chargement de ces conteneurs – réputé non dangereux – fait rarement l’objet de contrôles. « On concentre davantage nos moyens sur ce qui entre sur le territoire que sur ce qui en sort, explique au Monde une source douanière. La plupart du temps, seul un contrôle automatisé des documents d’exportation est effectué, pour faire remonter les irrégularités majeures. »
Périple à peu de frais
L’envoi de ces déchets plastique à l’autre bout de la planète ne coûte par ailleurs pas grand-chose aux négociants. La balance commerciale étant en faveur de la Chine, peu d’acteurs européens se pressent pour y envoyer des cargos pleins, mais ces trajets sont tout de même nécessaires pour ramener les conteneurs vers l’Asie, où ils seront chargés de marchandises locales avant d’être de nouveau envoyés en Occident.
En l’espace d’un mois, les déchets plastique européens traversent ainsi la Méditerranée, s’engouffrent dans le golfe d’Aden, longent l’Inde et le Sri Lanka pour finalement arriver dans les grands ports malais de Tanjung Pelepas ou Port Kelang. Certains poursuivent leur route jusqu’en Chine, Hongkong ou Singapour, d’où ils seront redistribués vers le reste de l’Asie.
Sur place, un ballet de camions les envoie dans des usines de recyclage agréées par l’Etat destinataire. Celles-ci doivent recycler le plastique reçu en respectant la réglementation environnementale et sanitaire locale. « Sauf que ces usines récupèrent les déchets qui sont les plus facilement recyclables et revendent le reste à d’autres usines, illégales, celles-là », explique au Monde Mageswari Sangaralingam, chargée de recherche à l’Association de protection des consommateurs de Penang (Malaisie).
Les propriétaires de ces dernières ne s’embarrassent pas des normes. Ils font déverser les déchets sur des terres agricoles achetées à des paysans locaux, puis les font trier sans protection par des travailleurs pauvres. Ceux-ci emportent alors ce qu’ils pensent valorisable à l’usine pour être nettoyé des traces d’excréments, de pesticides ou de métaux lourds. L’eau de lavage est ensuite rejetée dans les rivières attenantes – une pratique bien moins chère que de mettre en place des systèmes de traitement des eaux usées pouvant coûter « jusqu’à plusieurs millions de dollars », selon l’estimation d’un négociant en déchets.
Lorsqu’une zone de la décharge a été pleinement explorée, elle est brûlée, pour laisser place à un nouveau chargement de déchets. « Ces pratiques ont pollué les eaux souterraines et les cours d’eau, les rendant impropres à la consommation, poursuit Mageswari Sangaralingam. Et la pollution de l’air est telle que les riverains ont les yeux irrités, des démangeaisons et des crises d’asthme régulières. » Les populations locales, constituées en associations, ont fini par alerter les pouvoirs centraux et les médias.
En Chine, la prise de conscience est notamment née de la diffusion en 2016 du documentaire Plastic China, réalisé par l’artiste chinois Jiu-Liang Wang, relatant l’histoire d’une fillette de 11 ans travaillant dans une décharge sauvage au cœur de la campagne. Un film qui avait connu un écho important dans l’empire du Milieu, avant d’être censuré par le pouvoir central. Mais le message, lui, est passé : en janvier 2018, le pays, principal débouché des plastiques usagés, a abaissé le taux d’impuretés qu’elle acceptait dans les déchets reçus de 5 % à 0,5 %. Une décision – suivie de réels contrôles – qui a été vécue par de nombreux négociants comme une fermeture pure et simple des frontières chinoises.
Les exportations mondiales de déchets usagés se sont alors tournées vers d’autres pays d’Asie de Sud-Est au cadre réglementaire plus accommodant. Un mouvement « facilité par la migration de certains entrepreneurs chinois, partis remonter leurs usines de recyclage illégales plus loin », précise Mme Sangaralingam.
> Lire aussi « Le monde du crime a infiltré le secteur des déchets et contribue à la pollution plastique », dénonce Interpol
+ Infographie : Comment les déchets ont changé de cap depuis la fermeture des frontières chinoises <https://img.lemde.fr/2020/09/15/0/0/0/0/700/0/0/0/bc583ef_328984127-web-1020-missions-de-chets03-image-2.png>
En 2018, c’est au tour des pays d’Asie du Sud-Est de renforcer leurs contrôles. La Malaisie, qui a rendu obligatoire il y a cinq ans l’obtention d’un permis d’importation des déchets plastique sur son territoire, en plus des mesures d’information prévues par la convention de Bâle, limite cette année-là les nouvelles émissions de permis. Comme la Chine, elle les assortit d’obligations de qualité plus sévères et se met à mener quelques contrôles de grande ampleur. En mai 2019, Kuala Lumpur annonce ainsi le renvoi de cent cinquante conteneurs de déchets plastique – dont quarante-trois vers la France. Deux motifs sont invoqués par le gouvernement malaisien : les problèmes de qualité des plastiques envoyés et l’absence de permis en règle.
L’exportation des déchets plastique, élevée au rang de sujet politique en Malaisie, s’invite alors dans l’agenda politique français. En novembre 2019, le ministère de la transition énergétique prononce des amendes administratives avoisinant les 189 000 euros à l’encontre d’un négociant en déchet à l’origine de l’envoi sans permis d’importation en règle d’une vingtaine de ces conteneurs. « En infligeant cette amende très forte, la France envoie un signal clair à certaines sociétés de courtage, et à leurs clients – les entreprises du recyclage – pour qu’elles mettent fin à ces pratiques », avait alors souligné le ministère. La totalité des quarante-trois conteneurs incriminés, eux, est rentrée peu à peu en France au début de l’année 2020.
Traiter nos déchets nous-mêmes
La nouvelle de cette sanction a en tout cas été favorablement accueillie par les acteurs du recyclage, interrogés par Le Monde : « Ce type d’individus nuisent à l’environnement et à la réputation de notre industrie », résume l’un d’entre eux, courtier à Hongkong. Charlotte Nithart, la directrice de l’association Robin des bois, voudrait bien, elle, que le recyclage des plastiques usagés ait lieu en France ou, à défaut, au sein de l’Union européenne :
« Tous les efforts des gouvernements successifs se sont portés sur les performances de tri, comme si la valorisation ou le recyclage d’un déchet étaient accomplis lorsqu’il est dans la poubelle jaune. Mais où partent nos déchets, que deviennent-ils et pourquoi n’avons-nous pas les capacités de les traiter nous-mêmes ? Ce sont des questions embarrassantes qui ne peuvent plus être ignorées, maintenant que ces déchets nous reviennent. La proximité, c’est la meilleure garantie pour responsabiliser le producteur de déchets. »
En Malaisie, les autorités ont fait fermer plus de cent cinquante usines de recyclage illégal depuis 2018. A Telok Panglima Garang, là où la contestation locale avait démarré, la décharge a disparu – et avec elle, le pot de choucroute du Rhin Roger Karst. Mais fermetures et amendes n’ont pas pour autant refroidi les ardeurs « des recycleurs sans scrupule[qui] déclarent dorénavant leurs exportations sous une autre dénomination que “déchets plastique” pour tromper les douaniers », rapporte au Monde Heng Kiah Chun, porte-parole de Greenpeace Malaisie. Des détritus venus cette fois s’empiler au nord du pays, autour de Kedah et Penang, loin de l’œil scrutateur du ministère de l’environnement.
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Notre rubrique « Les dessous des déchets »
Qu’ils soient organiques ou plastiques, ménagers ou industriels, enfouis ou dispersés dans les airs et les océans, les déchets sont les traces tenaces de la vie humaine, et leur accumulation exponentielle constitue aujourd’hui l’un des plus grandes menaces auxquelles doit faire face l’humanité. Cette rubrique, que vous pouvez retrouver sur cette page <https://www.lemonde.fr/les-dessous-des-dechets/>, décortiquera la façon dont modes de vie et rebuts sont intimement liés, comment agir pour en réduire le nombre, amortir leur impact, et s’accommoder de ceux qui restent.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/09/18/de-nos-poubelles-jaunes-aux-decharges-de-malaisie-comment-une-partie-des-dechets-francais-est-exportee-frauduleusement-en-asie_6052655_3244.html>
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14- Tour du monde des réseaux mobiles 5G : les particuliers ne sont pas conquis, Le Monde, maj le 18/09/20 à 06h30
Nicolas Six 

L’utilité du réseau de téléphonie de nouvelle génération ne semble pas évidente aux yeux des consommateurs des pays où il est déjà disponible. Ils n’y voient pour le moment aucun usage nouveau ou indispensable. 
Malgré les débats houleux que le sujet provoque, Emmanuel Macron semble déterminé à lancer le réseau mobile de nouvelle génération en France. On ignore quand Free, SFR et Bouygues Telecom lanceront leur réseau 5G, mais l’opérateur Orange estime « faisable » un démarrage en fin d’année. L’heure du choix pourrait bien avoir sonné pour les particuliers qui souhaitent renouveler leur mobile : faut-il opter pour un modèle 5G, quitte à payer plus cher, ou acheter un smartphone incompatible, au risque de le regretter plus tard ?
Afin de jauger l’intérêt, pour les utilisateurs de smartphones, de la 5G face à la 4G, nous avons épluché les comptes rendus des médias des nombreux pays qui ont lancé leur service 5G, en nous concentrant sur les Allemands, les Britanniques, les Irlandais et les Sud-Coréens, passés à la 5G en 2019 avec des choix techniques proches des nôtres. Les doutes des utilisateurs et des journalistes incitent à ne pas se précipiter pour s’équiper.
> Lire aussi  5G : le lancement des enchères en France fixé à la fin septembre
• Un bénéfice trop léger au départ
L’une des promesses du réseau mobile 5G est de désengorger les antennes aux heures de pointe pour éviter les ralentissements. Cela profitera aux abonnés 5G mais aussi aux usagers de la 4G, comme l’affirmait le PDG d’Orange, Stéphane Richard, sur la chaîne LCI en juin.
En revanche, les abonnés 5G seront seuls à profiter de l’augmentation de la vitesse de connexion promise, qui devrait bien se concrétiser, selon l’analyste en chef du cabinet d’analyse Opensignal que nous avons interrogé. Ian Fogg observe attentivement le déploiement de la 5G dans des dizaines de pays, compilant avec ses équipes les mesures de millions de smartphones, et il estime qu’en France, les débits de téléchargement « devraient atteindre 150 à 250 Mbit/s », ce qui représente approximativement un quadruplement de la vitesse par rapport à la 4G dans les zones urbaines, où la 5G sera d’abord mise en service.
Pourtant, dans les pays où la 5G est déjà ouverte, beaucoup ne ressentent pas d’effets spectaculaires. Après avoir essayé le réseau mobile de nouvelle génération, un journaliste du média irlandais The Independant reste dubitatif : « La 5G peut-elle me donner quelque chose que la 4G ne peut pas me donner ? » Un reporter de la chaîne anglaise BBC, parcourant les rues de Londres pour mesurer les débits 5G, est sur la même longueur d’ondes : « Je ne peux pas vraiment vous dire pourquoi je voudrais la 5G pour le moment. »
Des propos qui rejoignent les observations d’un journaliste de l’hebdomadaire allemand Die Zeit : « Me voici sur l’Alexanderplatz, entre l’horloge universelle et la ligne S-Bahn, [un téléphone 5G] dans la main, et je regarde sur mon mobile le cercle rouge qui signale le chargement d’une vidéo tourner dans l’application YouTube. J’avais espéré plus ». Selon lui, l’écart entre la 4G et la 5G au lancement d’une vidéo est négligeable. Les mesures d’Opensignal montrent que dans beaucoup de pays, la 4G assure une qualité de service vidéo jugée « bonne » à « excellente » – « très bonne » en France. Même chose pour l’autre service, particulièrement gourmand, que sont les jeux vidéo.
Fin 2019, Stéphane Richard avertissait, dans le magazine Entreprendre, que la 5G serait vécue par les consommateurs comme une continuité plutôt qu’une rupture forte. Selon beaucoup de journalistes, la différence n’est palpable qu’occasionnellement, lorsqu’on lance le téléchargement d’un film, d’un gros document, d’une application lourde, qui, selon le journaliste de Die Zeit est alors « disponible beaucoup plus rapidement sur l’appareil 5G ».
Un abonné 5G sud-coréen, interrogé par le Wall Street Journal, déclare qu’il « ne sent pas la différence ». Un constat qui le pousse souvent à couper la 5G sur son mobile car la connexion passe trop de temps à faire l’aller-retour entre 4G et 5G, hachant sa connexion. Ce qui nous amène au deuxième problème de la 5G : elle ne passe pas partout.
> Lire aussi  Une ville ou une région peuvent-elles interdire la 5G ?
• Une mauvaise couverture
Selon Opensignal, les abonnés 5G étrangers voient rarement le sigle 5G remplacer l’icône 4G en haut de leur écran de mobile. Sur une douzaine de pays analysés particulièrement attentivement (et si l’on exclut l’Arabie saoudite et le Koweït, dont la géographie désertique est radicalement différente de la nôtre), les abonnés 5G n’accèdent à ce réseau que 5 % (en Grande-Bretagne) à 20 % du temps (en Corée du Sud).
Ce qui fait dire à un autre abonné 5G sud-coréen, toujours dans le Wall Street Journal, qu’il a coupé la 5G pendant tout un mois, parce qu’il perdait trop souvent la connexion. Au point d’envisager de revenir à un abonnement 4G. L’Union des consommateurs de Corée, une association de défense des consommateurs, a reçu, en douze mois, près de 2 055 plaintes dénonçant la qualité du réseau 5G – dont un tiers de plaignants faisant part d’une résiliation, en raison de la mauvaise qualité du signal. Le problème est pris au sérieux par le gouvernement du pays. La Corée du Sud est, pourtant, l’un des pays les plus en pointe sur la 5G, en couverture comme en vitesse de connexion.
La couverture est particulièrement mauvaise à l’intérieur des bâtiments, où ses ondes pénètrent moins bien que celles de la 4G, « un problème récurrent dans beaucoup de pays ayant déployé la 5G », comme nous l’a confirmé Ian Fogg, d’Opensignal. Elle est toutefois appelée à progresser au fil des années avec la multiplication des antennes, mais aussi par l’emploi de fréquences complémentaires à la bande des 3 500 MHz, de loin la plus utilisée au monde pour la 5G. En la complétant par la bande des 700 MHz, qui opère à une fréquence beaucoup plus basse, la 5G pourra à la fois couvrir des zones plus vastes et pénétrer beaucoup mieux dans les bâtiments, comme le signale l’Agence nationale des fréquences (ANFR), qui y voit un complément logique à la bande des 3 500 MHz. L’ANFR nous a confirmé qu’en France, la bande des 700 MHz était « utilisable dès à présent » en 5G par les opérateurs.
Toutefois, sur cette bande, les débits de la 5G « seront moins rapides, même s’il est difficile de dire à quel point » selon Ian Fogg. L’exemple américain, l’un des très rares pays à avoir lancé la 5G à basse fréquence, rend prudent. AT&T et T-Mobile, les deux opérateurs qui ont déployé beaucoup de stations 5G sur des bandes proches des 700 MHz, n’offrent pas un gros gain par rapport à la 4G, selon les observations du site Tom’s Guide, spécialisé dans les technologies.
En 2023, les opérateurs français pourront investir une nouvelle bande, celle des 1 500 MHz, qui présente un compromis intéressant entre vitesse et couverture, comme l’a annoncé l’Arcep, l’autorité de régulation des télécoms.
> Lire aussi  « La 5G, quoi qu’il en coûte ! »
• Un équipement plus cher
Les consommateurs qui choisiront dans les mois qui viennent l’achat d’un smartphone ne disposant pas de la 5G ne le regretteront probablement pas, et ils feront au passage des économies – un surcoût étant à prévoir pour l’achat d’un mobile 5G, ainsi que pour les forfaits. Même si l’on ignore si chaque opérateur vendra plus cher ses forfaits 5G, il faut s’attendre à un léger renchérissement chez Orange, d’après son PDG Stéphane Richard interviewé par Radio Classique.
Le choix de la patience est d’autant plus sage que dans quelques années, la qualité de la 5G devrait s’améliorer, comme avant elle celle de la 4G, qui a connu des améliorations spectaculaires au fil du temps. On verra peut-être ainsi l’amélioration du « temps de réponse » de la 5G, longtemps vanté par les défenseurs de la 5G, mais « inchangé pour le moment », comme l’observe Ian Fogg. Une évolution pourtant indispensable à la concrétisation des services que les avocats de la 5G mettent en avant depuis des années, comme le jeu multijoueur compétitif en mobilité, la réalité virtuelle de très haute qualité, les drones de livraison, les voitures autonomes, etc.
<https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/09/17/tour-du-monde-des-reseaux-mobiles-5g-les-particuliers-ne-sont-pas-conquis_6052635_4408996.html>
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15- Sur les plages marseillaises, des citoyens éboueurs après un été désastreux, AFP, 18/09/20, 09h13

Avec le Covid-19, le littoral méditerranéen a été une zone de repli pour nombre de touristes mais la surfréquentation a rimé avec surpollution. Depuis des semaines, les citoyens éboueurs ramassent, effarés, des tonnes de déchets.
A l'occasion de la journée mondiale du nettoyage (World Clean Up Day) samedi, des dizaines d'opération sont prévues au bord de la mer.
Dans le parc national des calanques, ces criques rocheuses entre Marseille et Cassis, "ça a été très violent, les équipes ont vraiment été perturbées par les flux, les déchets" raconte un porte-parole à l'AFP.
"On a vu des situations vraiment choquantes, comme des déjections humaines sur les sentiers", ajoute-t-il.
Dans ce site naturel en bord de Méditerranée, le nombre de visiteurs a augmenté d'au moins 50% cet été. Et beaucoup ne venaient absolument pas pour randonner, mais pour les plages et les eaux cristallines promues sur les images Instagram.
Fin juillet, un ramassage citoyen a permis la collecte de 1,5 tonne de déchets à l'entrée du parc national, autour des petits îlots villageois des Goudes et de Callelongue, contre 800 kilos l'an dernier.
"C'est horrible ce qu'on voit. Cet été, on a même trouvé une pierre tombale ou une balle de Famas" (fusil d'assaut) en plus des kilos de mégots, serviettes hygiéniques et autres canettes, raconte Eric Akopian, président-fondateur de l'ONG Clean my Calanques (Nettoie mes calanques).
Dans la crique du Roucas Blanc, le "carnage" était tel que ses équipes ont "dû arrêter le ramassage au bout de quelques heures tellement les bénévoles étaient épuisés". Ils y sont retournés le dimanche suivant pour ramasser les dizaines de bouteilles en plastique coincées entre les rochers et qui auraient mis entre 100 et 1.000 ans à se décomposer.
Clean my calanques est née en 2017 sous l'impulsion d'une bande de copains. "On s'est dit : +on va faire comme d'habitude une rando-pique-nique-baignade mais en plus on va prendre un sac et des gants+".
Au début, ils étaient une poignée. Aujourd'hui, leurs opérations de nettoyage réunissent des dizaines de citoyens chaque week-end. Ils étaient même 200 dont 30 enfants à Cassis le 12 septembre.
- Zones zéro plastique ? -
Les associations comme Clean my Calanques, 1 Déchet Par Jour ou Project Rescue Ocean sentent toutes cette "envie d'agir" et de changer l'image de Marseille, deuxième ville de France souvent associée aux rats et aux poubelles qui débordent.
"Non, ce n'est pas à nous citoyens de le faire mais on n'a pas le temps d'attendre", explique Eric Akopian. "Les pouvoirs publics délèguent beaucoup aux associations" sur ce sujet, reconnaît Julien Baudoin, responsable de Project Rescue Ocean à Marseille.
Le nettoyage des plages est un sujet complexe avec l'enchevêtrement des compétences des collectivités. 
Sur les plages de Marseille, où une augmentation de fréquentation de 30% a été relevée cet été selon la Métropole, la ville a une convention avec cette dernière pour vider chaque jour les 125 poubelles et tamiser manuellement ou mécaniquement le sable ou les galets en haute saison.
Dans les calanques, parc naturel, il n'y a pas de poubelles, sauf exception. "Les études montrent que plus on met de poubelles dans les espaces naturels, plus on crée de déchets", souligne le porte-parole du parc.
Alors comment réduire la pollution ?
"Sensibiliser les enfants car ils sont un moteur dans les familles", insiste Julien Baudoin. Avec des discours simples : on rapporte ses déchets, on ramasse autour de soi, on n'ajoute pas aux poubelles débordantes car au moindre coup de mistral, les déchets peuvent atterrir dans l'eau.
Développer les plages sans tabac et donc sans mégot. A ce jour, il y en a quatre dans la ville.
Responsabiliser les commerçants pour qu'ils n'utilisent plus ou pas de plastique. Par exemple, à l'entrée des calanques, aux Goudes, ou autour de la très fréquentée plage des Catalans, on pourrait imaginer des zones zéro plastique, rêvent les associations.
Mais tous les acteurs s'accordent à dire que le cœur du problème est en amont avec la surconsommation de produits suremballés.
<https://www.la-croix.com/plages-marseillaises-citoyens-eboueurs-ete-desastreux-2020-09-18-1301114695>
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16- À Grenoble, un projet de consigne révolutionne la restauration à emporter, Mr Mondialisation, 18/09/20

En France, demander un plat à emporter constitue désormais une norme dans la restauration. À l’inverse, demander d’emporter de la nourriture sans générer aucun déchet est loin d’être acquis, et ce autant du côté des consommateurs que des restaurateurs. Or ce n’est pas la législation anti-gaspillage prévue en 2020 qui va bousculer l’ordre des choses, tant la présence des lobbies est forte et le manque de volonté politique présent. Afin de pallier à ces lacunes, des collectifs et entreprises s’organisent alors pour réduire les déchets liés aux contenants alimentaires à usage unique le plus souvent fabriqués en plastique. C’est notamment l’objectif de Dabba consigne, à Grenoble.
Chaque jour, en France, plus d’un million de repas à emporter sont consommés. Ce nouveau mode de consommation n’est pas sans conséquences sur l’environnement : il génère des quantités importantes de déchets (emballages plastiques, serviettes en papier et autres gobelets à utilisation unique). Une grande partie d’entre eux sont fabriqués à partir de matières non renouvelables et difficilement recyclables. Sans compter le fait qu’ils sont la source majeure du littering urbain, soit l‘abandon de déchets sur la voie publique, bien avant les journaux et les mégots de cigarettes.
Face à l’urgence de l’enjeu et pour répondre aux objectifs fixés par la loi anti-gaspillage, les restaurateurs, les entreprises et les consommateurs ont besoin d’être accompagnés. C’est en partant de ce constat que Dabba consigne a été créé ! L’objectif ? Réduire à la source les déchets liés aux contenants alimentaires à usage unique, à travers trois piliers : un service de consigne, un service de lavage professionnel et un accompagnement des acteurs du territoire. « Dabba » fait référence aux dabbawallahs, ces livreurs qui desservent chaque jour les lunchboxs dans les dédales de la gigantesque ville de Bombay. Caroline et Marion, co-fondatrices du projet, s’en sont inspiré afin de penser un système de consigne simple, intuitif et sans contraintes. Explications.
>> Suite à lire et vidéo à voir à :
<https://mrmondialisation.org/a-grenoble-un-projet-de-consigne-revolutionne-la-restauration-a-emporter/>
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17- Qu’est-ce que la 5G va changer pour les particuliers ?, Blog Les Décodeurs, 19/09/20, 06h06
Mathilde Damgé

La 5e génération de réseaux mobiles devrait permettre d’éviter la saturation dans des échanges de plus en plus gourmands en données, mais elle suscite aussi de nombreuses questions pratiques. 
Où en est la 5G ? La seule partie visible, pour l’instant, ce sont les centaines de stations expérimentales qui sont apparues sur le territoire métropolitain. Mais le processus va s’accélérer d’ici à l’automne avec les enchères, qui doivent commencer le 29 septembre, pour une ouverture commerciale à partir de la fin de l’année ou au début de l’année 2021.
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Le contexte - Le calendrier de la 5G
Les opérateurs historiques avaient déjà obtenu chacun un bloc de 50 MHz pour la 5G au printemps, mais ils souhaitaient obtenir davantage de fréquences. L'autorité de régulation des télécoms (Arcep) a annoncé en juin que des enchères pour l'attribution de nouveaux blocs de fréquences auraient lieu en septembre (elles devaient survenir en avril, avant la crise du coronavirus).
Une fois les blocs acquis, de nouvelles enchères se tiendront en octobre et permettront cette fois aux opérateurs de se positionner sur le spectre de la bande 3,5 GHz. En octobre ou en novembre, les autorisations pour exploiter des réseaux commerciaux en 5G seront publiées, ouvrant la voie à des offres commerciales 5G en novembre ou décembre 2020 au plus tôt.
Elle ne sera pas installée sur tout le territoire tout de suite : 10 500 antennes par opérateur, soit 42 000 antennes, seront déployées d’ici à 2025 sur les 85 000 sites déjà existants. Plus tard, enfin, d’autres plages de fréquences pourront être mobilisées, comme les bandes 1,5 et 26 GHz .
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Cette technologie, permettant d’obtenir un meilleur débit et d’augmenter les performances des appareils connectés, suscite toutefois de nombreuses controverses. Si son utilité semble acquise pour les entreprises, les particuliers s’interrogent, et de nombreuses théories ou hypothèses fantaisistes fleurissent sur les réseaux sociaux. Le point sur six questions majeures pour le consommateur, et sur ce qui peut ou pas légitimement inquiéter le citoyen.
1. « Je ne peux pas refuser la 5G » : FAUX
Tant que vous utilisez un téléphone non compatible et que vous n’avez pas de forfait 5G, vous ne passerez pas par ce type de connexion très haut débit. Vous pourrez continuer d’utiliser les autres réseaux (Edge, 2G, 3G, 4G) selon votre type d’appareil, votre forfait, et le réseau disponible localement. « Les réseaux préexistants ne vont pas disparaître. Plusieurs flux vont se superposer », confirme l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep).
En revanche, il est possible que, dans quelques années, si la technologie est adoptée massivement, les appareils doivent être changés en fonction des usages : « La normalisation de la 5G rendra obsolètes la plupart de nos téléphones »,prédisent Samuel Sauvage, président d’Halte à l’obsolescence programmée, et Yves Marry, délégué général de Lève les yeux, associations luttant respectivement pour la durée de vie des objets et la déconnexion.
Or, il est probable qu’à ce moment-là, les nouveaux téléphones sur le marché seront tous équipés pour utiliser la 5G. On pourra continuer d’utiliser les anciens réseaux, mais ceux-ci risquent de ne plus être adaptés aux besoins qui se seront développés entre-temps (vidéo en streaming, jeux en ligne, etc.) et que les consommateurs auront peut-être adoptés. C’est le cas de la 4G, aujourd’hui devenue la norme quel que soit le modèle de téléphone que l’on achète et qui est nécessaire pour visionner les vidéos partagées sur les messageries ou les réseaux sociaux.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/09/19/qu-est-ce-que-la-5g-va-changer-pour-les-particuliers_6052813_4355770.html>
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18- Incendies aux Etats-Unis : Respirer la pollution causée par les feux en Californie revient-il à fumer « 20 paquets de cigarettes » ?, 20 Minutes, 19/09/20, 09h05
Mathilde Cousin

Fake off. Le gouverneur de Californie a assuré que respirer la pollution occasionnée par les incendies revenait à fumer « 20 paquets de cigarettes ». Des chercheurs expliquent pour « 20 Minutes » les conséquences de ces incendies pour la santé
• Alors que la Californie et la côte ouest sont le théâtre de gigantesques incendies, le gouverneur de Californie a alerté sur la mauvaise qualité de l’air.
• Gavin Newsom a assuré que respirer la pollution générée par les feux était équivalente à fumer « 20 paquets de cigarettes »
• 20 Minutes revient avec des scientifiques sur cette déclaration et sur les dangers engendrés par une telle pollution de l’air.
San Francisco plongée dans une atmosphère rougeâtre. Des milliers d’hectares partis en fumée. Les gigantesques feux de forêt, qui détruisent la Californie et la côte ouest des Etats-Unis depuis des semaines, auront-ils des conséquences sur la santé des habitants ? Gavin Newsom, gouverneur de Californie, a procédé à une mise en garde dimanche sur la chaîne NBC.
« L’air que nous respirons actuellement est équivalent à fumer 20 paquets de cigarettes », a-t-il lancé, avant d’énumérer les effets des incendies sur la santé : « Attaques cérébrales, crises cardiaques, problèmes respiratoires ».
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/societe/2864811-20200919-incendies-etats-unis-respirer-pollution-causee-feux-californie-revient-fumer-20-paquets-cigarettes>
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19- Vrai ou Fake. La 5G dangereuse, inutile, ou encore polluante ? On a examiné à la loupe les arguments des élus de gauche, France Télévisions, 19/09/20, 11:13
Benoît Zagdoun & Linh-Lan Dao

Absence d'étude d'impact environnemental, effet rebond sur la consommation énergétique... Les critiques faites à la téléphonie mobile de cinquième génération par près de 70 personnalités de gauche dans une tribune s'avèrent plutôt justes.
Il y a comme de la friture sur la ligne. Près de 70 élus, parmi lesquels des nouveaux maires écologistes de grandes villes (Marseille, Bordeaux ou Lyon), ont demandé à Emmanuel Macron et au gouvernement un moratoire sur le déploiement de la 5G. Leur requête, formulée dans Le Journal du dimanche, le 13 septembre, a été balayée d'un revers de la main par Emmanuel Macron dès le lendemain. Le président a assuré que "la France [allait] prendre le tournant de la 5G", ironisant au passage sur ceux qui préféreraient "le modèle amish" et le "retour à la lampe à huile".
Pour appuyer leur revendication, qui reprend l'une des propositions de la Convention citoyenne pour le climat, les signataires de la tribune avancent pourtant une série d'arguments contre la téléphonie mobile de cinquième génération. Franceinfo les a passés en revue, afin de voir s'ils disent vrai ou "fake", alors que les enchères pour l'attribution des premières fréquences doivent se tenir fin septembre, avec en ligne de mire des offres commerciales d'ici à la fin de l'année.
• "Cette décision intervient sans étude d'impact climatique et environnemental" : vrai
Des sénateurs ont conduit une mission d'information sur l'empreinte environnementale du numérique. Au cours de leurs travaux, ils ont entendu début février le président du conseil d'administration de l'Agence de la transition écologique (Ademe), Arnaud Leroy. Celui-ci a réclamé "une étude d'impact environnemental sérieuse sur le déploiement de la 5G". Dans son rapport, rendu fin juin, la mission du Sénat écrit qu'elle "regrette" cette lacune. Elle demande une évaluation "complète", sur l'ensemble de la chaîne technologique (de la fabrication à l'utilisation, des antennes aux smartphones).
S'appuyant sur le Code de l'environnement, le président du Sénat en a fait la demande début mars par courrier au Haut Conseil pour le climat. De son côté, le gouvernement vient, mi-septembre, de confier une mission conjointe à l'Ademe et à l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques des postes et de la distribution de la presse).
Réaliser une telle étude risque toutefois de ne pas être chose aisée. "Il faut disposer de données qui viennent des constructeurs d'équipements et ces données ont été très longues à obtenir. Elles sont arrivées il y a un peu moins d'un an en ce qui concerne la consommation énergétique", relève Hugues Ferreboeuf, directeur de projet au Shift Project, un groupe de réflexion sur la transition énergétique. Frédéric Bordage, fondateur de GreenIT.fr, qui milite pour un numérique plus responsable, voit lui un obstacle plus grand encore : "Aucun pays n'a déployé totalement la 5G avec un parc de terminaux, des contenus disponibles et des usagers qui l'utilisent concrètement."
>> Suite à lire à :
<https://www.francetvinfo.fr/internet/telephonie/5g/la-5g-dangereuse-inutile-ou-encore-polluante-on-a-examine-a-la-loupe-les-arguments-des-elus-de-gauche_4106859.html>
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En images
20- Plan B. Comment nos médicaments polluent les rivières, Le Monde, 09/09/20, 19h08
Myriam Attia

Lorsque nous prenons des médicaments, des résidus présents dans nos selles et nos urines terminent dans la nature et affectent la biodiversité.
En général, lorsqu’on ingère un médicament, il nous soigne. Mais des résidus sont généralement évacués dans nos urines et dans nos selles. Et ces résidus sont si petits qu’ils passent parfois à travers le réseau de filtrage des stations d’épuration. Ils se retrouvent alors dans nos sols et nos rivières, au risque d’affecter la biodiversité. Parmi les effets connus : la féminisation des poissons ou la modification de l’ADN des moules. Cette pollution est encore mal connue des chercheurs, car peu d’études ont été faites sur le sujet. Résultat : un nombre limité de mesures sont actuellement mises en place pour la limiter.
> Vidéo à voir à :
<https://www.lemonde.fr/videos/video/2020/09/09/comment-nos-medicaments-polluent-les-rivieres_6051584_1669088.html>
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21- Masques en tissu : quelles sont les nouvelles consignes ?, TF1, journal de 20h, 09/09/20

Selon l'Académie de médecine, il n'est plus besoin de hautes températures pour tuer le virus. Les masques en tissu peuvent être lavés à la main. Il faut seulement utiliser de la lessive ou du savon efficace.
Les connaissances scientifiques à propos de ce virus ont beaucoup progressé ces six derniers mois. C'est ce qui explique que les conseils donnés par les experts changent également au fil du temps. Dernier exemple en date, l'Académie de médecine vient d'assouplir considérablement les règles liées à la désinfection des masques en tissu réutilisables. Ces nouvelles recommandations vont simplifier la vie des Français.
> Reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/sante/video-masques-en-tissu-quelles-sont-les-nouvelles-consignes-2164128.html>
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22- Lutte contre l'obsolescence programmée : qui sont les bons et les mauvais élèves ?, TF1, journal de 20h, 09/09/20

Depuis 2015, les fabricants d'électroménagers doivent afficher la disponibilité des pièces détachées sur leurs produits pour lutter contre l'obsolescence programmée. Les pratiques se sont-elles améliorées ? Quels sont les produits les résistent le mieux au temps ? LCI fait le point.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.lci.fr/high-tech/video-ecologie-et-lutte-contre-l-obsolescence-programmee-qui-sont-les-bons-et-les-mauvais-eleves-2164187.html>
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23- En vidéo : cette machine à jus transforme les peaux d'orange en gobelets !, Futura-sciences avec AFP-Relaxnews, 12/09/20

Et si, demain, tandis que vous êtes en train de presser votre jus d'orange, se fabriquait dans le même temps le gobelet avec la peau du fruit que vous vous apprêtez à boire ? Cette autre façon de concevoir l'alternative au plastique qui participe au concept d'économie circulaire, est le fruit de l'imagination d'un designer italien. Sa machine, « Feel the peel », est un presse-agrume qui imprime en 3D des gobelets avec l'écorce de l'orange. La valorisation du déchet dans toute sa noblesse !
Imaginez un distributeur de jus d'orange qui recycle les peaux en les imprimant en 3D sous la forme de gobelets. Le designer Carlo Ratti, en association avec le fournisseur d'énergie italien Eni, a réalisé cette prouesse. Présenté pour le moment sous la forme d'un prototype, baptisé « Feel The Peel », il ne manque pas de faire à chaque présentation son petit effet.
Vidéo à voir à :
<https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/impression-3d-video-cette-machine-jus-transforme-peaux-orange-gobelets-82899/>
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24- Faut-il avoir peur de la 5G pour notre santé ? Notre enquête, TF1, journal de 20h, 16/09/20

La 5G est dix fois plus puissante que la 4G. Allons-nous être plus exposés ? Ses ondes sont-elles dangereuses pour notre santé, même à faible dose ? Que dit l'Anses sur cette technologie ?
Cette question enflamme les élus et divise l'opinion publique. La 5G est-elle dangereuse pour la santé ? Faut-il surseoir à son installation ? Certains craignent les effets à long terme sur l'organisme. Ce qu'aucune étude scientifique n'a prouvé pour l'instant. Pour nous éclairer sur la question, nos journalistes ont pu suivre en exclusivité les expériences en cours dans un centre de recherche universitaire à Rennes.
> Reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/high-tech/video-document-dans-les-laboratoires-qui-testent-les-effets-de-la-5g-2164777.html>
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25- Débat. La 5G est-elle un progrès pour la société, France 5, C à vous, 17/09/20 à 19h03

Introduction de Patrick Cohen : Pourquoi la 5G fait débat en France ?
Invités : François Ruffin & Éric Bothorel.
> Débat (24 minutes) à revoir à :
<https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/c-a-vous-saison-12/1978147-5g-le-debat-c-a-vous-17-09-2020.html>
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– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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