[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur aléas climatiques, émissions de GES, dérèglement climatique, Accord de Paris, rapport du Giec & COP26 (mercredi 22 décembre avant pause de fin d'année)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mer 22 Déc 08:03:30 CET 2021


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
–> Un accès 'rapide' direct à la source de l'article (hors abonnement) par un lien hypertexte sur son intitulé dans le sommaire ; si un lien vers un article ne fonctionne pas, vous pouvez retrouver son contenu dans le corps du mail à l'item correspondant.
–> Un accès 'lent' et plus complet dans le corps du mail sous le sommaire et les extraits, incluant les articles réservés aux abonnés, des liens vers d'autres articles sur le même sujet et des pour en savoir plus (sources, etc.).
1- Réchauffement climatique : la technologie suffira-t-elle à régler le problème ? <https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/rechauffement-climatique-la-technologie-suffira-t-elle-a-regler-le-probleme_4866673.html>, France Télévisions, 13/12/21, 07:48
2- Menacée par la montée des eaux, New York se protège derrière un mur <https://www.youtube.com/watch?v=s4Js-6aGSb8>, AFP, 14/12/21, 12:00
3- Température record de 38° en juin 2020 dans l'Arctique validée par l'ONU <https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20211217-temp%C3%A9rature-record-de-38%C2%B0-en-juin-2020-dans-l-arctique-valid%C3%A9e-par-l-onu>, AFP, 14/12/21, 14:00
4- En France, l’année 2021 a été moins chaude que les précédentes, mais elle a été marquée par des anomalies <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/15/climat-l-annee-2021-a-ete-moins-chaude-que-les-precedentes-mais-marquee-par-des-anomalies-en-france_6106147_3244.html>, Le Monde, 15/12/21, 17h46 
5- Jouer pour comprendre ses impacts environnementaux avec Carboniq <https://www.voyageons-autrement.com/jouer-pour-comprendre-ses-impacts-environnementaux>, Voyageons Autrement, maj le 15/12/21
6- Etats-Unis : de nouvelles tempêtes sévissent, peu après la visite de Biden aux sinistrés du Kentucky <https://information.tv5monde.com/info/etats-unis-de-nouvelles-tempetes-sevissent-peu-apres-la-visite-de-biden-aux-sinistres-du>, AFP, 16/12/21, 17:00
7- Philippines : des milliers de personnes fuient le "super-typhon" Rai <https://information.tv5monde.com/info/philippines-des-milliers-de-personnes-fuient-le-super-typhon-rai-436733>, AFP, 16/12/21, 18:00
8- Le réchauffement climatique déstabilise plus que jamais les pôles <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/16/le-rechauffement-climatique-destabilise-plus-que-jamais-les-poles_6106364_3244.html>, Le Monde, maj le 17/12/21 à 01h45 
9- Déforestation et changement climatique, une menace pour le travail en extérieur <https://information.tv5monde.com/info/deforestation-et-changement-climatique-une-menace-pour-le-travail-en-exterieur-436978>, AFP, 17/12/21, 20:00
10- Irak : 12 morts dans des inondations à Erbil dans le Kurdistan <https://information.tv5monde.com/info/irak-12-morts-dans-des-inondations-erbil-436991>, AFP, 17/12/21, 21:00
11- Une nouvelle source d’émissions de gaz à effet de serre identifiée dans le permafrost sibérien <https://dailygeekshow.com/emissions-gaz-effet-serre-permafrost-siberien/>, Daily Geek Show, 18/12/21
12 - En béquilles dans l'Arctique : Michael Haddad, "déterminé" pour le climat <https://information.tv5monde.com/info/en-bequilles-dans-l-arctique-michael-haddad-determine-pour-le-climat-437116>, AFP, 19/12/21, 07:00
13- Malaisie : 29.000 personnes évacuées en raison d'inondations <https://information.tv5monde.com/info/malaisie-29000-personnes-evacuees-en-raison-d-inondations-437143>, AFP, 19/12/21, 11:00
14- Somalie : la faim menace un habitant sur quatre en raison de la sécheresse, selon l'ONU <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/somalie-la-faim-menace-un-habitant-sur-quatre-en-raison-de-la-secheresse-selon-l-onu_159951>, AFP, 20/12/21, 00h22
15- Les hivers plus doux pourraient causer autant de ravages que les étés trop chauds <http://www.slate.fr/story/220842/hivers-plus-chauds-pourraient-causer-ravages-planete-changement-climatique-secheresse>, Slate, 20/12/21, 06h30
16- Passer des fêtes sans s'étriper : non, la météo et le climat ce n'est pas "la même chose" <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/j-aurai-bien-aime-le-voir-le-rechauffement-climatique-de-la-difference-entre-meteo-et-climat-150421.html>, Novethic, 20/12/21
17- En Syrie, la sécheresse, un fléau de plus dans un pays détruit <https://www.lemonde.fr/international/article/2021/12/21/en-syrie-la-secheresse-un-fleau-de-plus-dans-un-pays-detruit_6106854_3210.html>, Le Monde, 21/12/21, 05h17 
En images
18- La beauté des lacs gelés du Jura <https://www.tf1.fr/tf1/jt-13h/videos/la-beaute-des-lacs-geles-du-jura-61118810.html>, TF1, journal de 13h, 21/12/21

NB : Je profite de ce mail pour vous signaler que, sauf événement exceptionnel et pour soulager votre boîte mail..., la diffusion de la présente revue de presse sera mise en sourdine jusqu'au lundi 3 janvier 2022. Aussi merci d'éviter d'envoyer des messages sur cette période-là.

Toute l’équipe de la Fondation se joint à moi pour vous souhaiter de belles et heureuses fêtes de fin d'année et vous adresse un grand merci pour votre fidélité et vos témoignages de sympathie,
Florence

NB : En pied de page de chaque message, vous disposez d’une adresse url qui vous permet de vous abonner, de changer votre adresse mail ou de vous désabonner directement à votre gré.

CITATIONS DU JOUR : — "La technologie ne résoudra pas le changement climatique parce qu'elle ne peut pas être déployée à l'échelle suffisante dans les temps", Julian Allwood, chercheur en ingénierie à l'université de Cambridge et coauteur du 5e rapport du Giec (Groupe d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat). (cf. item 1)
— "C'est une catastrophe inouïe qui se prépare avec 300.000 enfants de moins de cinq ans exposés à une malnutrition grave dans les mois à venir", Adam Abdelmoula, coordinateur humanitaire de l'ONU pour la Somalie en proie à la sécheresse (cf. item 14)
CALAMITÉS DU JOUR : — De violentes tempêtes se sont abattues sur la région du Midwest aux Etats-Unis, quelques heures après la visite du président Joe Biden dans l'Etat de Kentucky, frappé par une tornade meurtrière. (cf. item 6)
— Le "super-typhon" Rai qui s'est abattu sur les Philippines a déjà fait 375 morts et nécessite un ravitaillement d’urgence. (cf. item 7)
— Des pluies torrentielles ont frappé mortellement Erbil, dans la région du Kurdistan autonome en Irak. (cf. item 10)
— En raison des pires inondations connues par la Malaisie depuis sept ans, ce n’est plus 30.000 ni 50.000 mais 70.000 personnes qui ont été évacuées. (cf. item 13)
— Environ une personne sur quatre risque de souffrir gravement de la faim en Somalie, en raison de la sécheresse qui touche ce pays ravagé par des décennies de guerre, après trois saisons de faibles précipitations. (cf. item 14)
— Après dix ans de guerre, la Syrie se dirige vers une nouvelle catastrophe : la sécheresse entraînant un risque d'appauvrissement des paysans et une insécurité alimentaire croissante pour la population. (cf. item 17)
RAPPORT & ÉTUDES DU JOUR : — Le rapport annuel sur la situation de l’Arctique montre un pôle Nord qui se transforme de manière « alarmante et indéniable » tandis qu'au Sud, l’un des principaux glaciers de l’Antarctique risque de se désintégrer en partie d’ici à cinq ans.  (cf. item 8 & suite)
— Entre 2003 et 2018, près de 4,9 millions de personnes ont perdu au moins une demi-heure par jour de conditions de travail à une température considérée comme sûre, d'après cette étude publiée dans la revue One Earth. (cf. item 9 & suite)
— Suite aux incendies dans l’Arctique, le pergélisol sibérien dégage en très grande quantité de l’oxyde nitreux, un gaz à effet de serre qui endommage également la couche d’ozone. (cf. item 11 & suite)
— Avec le réchauffement hivernal, la neige fond et ne tient plus au sol, créant un manque d'humidité. Des climatologues s'emparent du sujet et détaillent le phénomène. (cf. item 15 & suite)
ABOUTISSEMENT DU JOUR : Un jeu ludique – Carboniq – qui nous permet de prendre conscience des impacts environnementaux de nos gestes du quotidien. 2 ans de maturation du projet et le lancement d’une campagne de crowdfunding qui a cartonné font que le jeu est disponible sur commande. (cf. item 5)
PRÉCAUTION DU JOUR : Pour éviter de tomber dans le piège dans lequel beaucoup d'entre nous tombons : celui de confondre météo et climat. (cf. item 16)
MOTIVATION DU JOUR : Il a perdu 75% de ses fonctions motrices mais porté par "une détermination de fer" et un exosquelette de haute technologie, Michael Haddad s'accroche à son objectif : marcher 100 km dans l'Arctique pour alerter sur l'effet dévastateur du changement climatique. (cf. item 12)
MAGIE DU JOUR : En quelques jours dans le Jura, un lac de 74 hectares s'est transformé en une immense patinoire. (cf. item 18)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/le-temps-est-venu-lappel-de-nicolas-hulot-pour-poser-les-premieres-pierres-dun-nouveau-monde/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/economies-denergie-au-quotidien-trucs-et-astuces-pour-depenser-moins/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://www.youtube.com/watch?v=FMjygtDmPSM>
> L'APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <http://www.comite21.org/reseau-adherents/actualites.html?id=11056>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/trophees-pour-le-climat-my-positive-impact/>
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1- Réchauffement climatique : la technologie suffira-t-elle à régler le problème ?, France Télévisions, 13/12/21, 07:48
Thomas Baïetto

Face au réchauffement du climat, de nombreux responsables politiques et économiques parient sur l'innovation technologique comme principal levier de diminution de nos émissions de gaz à effet de serre. Un choix risqué et peu efficace, pour les scientifiques.
C'est une petite musique qui résonne dans les discours politiques. L'innovation technologique serait la réponse principale au réchauffement climatiqueprovoqué par nos modes de vie très gourmands en énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz). Cette vision guidait le discours d'Emmanuel Macron, le 12 octobre, qui promettait avion bas-carbone, véhicules électriques, robotisation de l'agriculture et hydrogène vert dans le cadre du plan France 2030. L'argument se retrouvait aussi chez la plupart des candidats au congrès du parti Les Républicains. "Je veux faire vivre une nouvelle forme d'écologie, une écologie de progrès et de solutions (…) Redevenons une société d'innovation, pas une société de précaution excessive", déclarait ainsi Valérie Pécresse en août au Journal du dimanche. "Je répondrai à la crise climatique par le progrès, la science, le nucléaire, l'hydrogène", promettait pour sa part Eric Ciotti.
Ils ne sont pas les seuls sur cette ligne. Dans une tribune publiée dans le Financial Times* en amont de la COP26, Bill Gates se félicitait que "l'innovation" soit au programme de la conférence annuelle contre le réchauffement climatique. Pour le cofondateur de Microsoft, elle "est le seul moyen pour le monde de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre" afin d'atteindre la neutralité carbone en 2050, ce point où nous émettrons autant de gaz à effet de serre que la terre peut en absorber.
>> Suite à lire à :
<https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/rechauffement-climatique-la-technologie-suffira-t-elle-a-regler-le-probleme_4866673.html>
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2- Menacée par la montée des eaux, New York se protège derrière un mur, AFP, 14/12/21, 12:00
Ana Fernandez avec Eléonore Sens

New York, géant urbain entouré par les eaux et menacé par le dérèglement climatique, se protège derrière un gigantesque mur anti-inondations, espérant éviter les catastrophes des dix dernières années.
L'ouragan Sandy en 2012 et les tempêtes Ida et Henri cet été ont provoqué la mort de dizaines d'habitants et des milliards de dollars de dégâts dans la plus grande ville des Etats-Unis. Avec sa géographie si particulière, la "grosse pomme" est extrêmement vulnérable aux intempéries et a fini par adopter ces dernières années un plan titanesque baptisé "résilience climatique" chiffré à 20 milliards de dollars.
Il faut dire que des experts redoutent une montée des eaux de 20 à 75 cm à l'horizon 2050 qui menacerait New York de submersion, en particulier l'île de Manhattan, encadrée par l'océan Atlantique, l'East River et l'Hudson River. 
Au total, la mégapole de plus de 8,5 millions d'habitants compte 836 km de littoral.
- Chantier de 1,45 milliard de dollars -
Dans le sud-est de Manhattan, des travaux pour un budget de 1,45 milliard de dollars ont ainsi débuté pour ériger un mur et des digues contre les inondations. 
Sur le chantier, coincé entre l'East River et la voie rapide qui la longe, Tom Foley, directeur du département de la conception et de la construction de la ville de New York, explique à l'AFP avoir également projeté de "surélever le parc dans cette zone" au bord de l'eau, où vivent quelque 110.000 New-Yorkais.
Sur quatre kilomètres, l'espace vert va être complètement surélevé de trois mètres et l'érection d'un mur anti-inondations doit permettre d'éviter les dégâts catastrophiques provoqués par les derniers ouragans et tempêtes qui se forment au-dessus de l'Atlantique.
Ahmed Ibrahim, superviseur des travaux, montre sur place l'installation de "pylônes qui servent de fondations profondes" et des "parois de métal qui formeront un mur de séparation souterrain pour nous protéger des inondations".
- L'électrochoc Sandy -
La prise de conscience des autorités new-yorkaises date d'octobre 2012 après l'électrochoc de l'ouragan Sandy qui avait provoqué la mort d'au moins 44 personnes, des dégâts de 19 milliards de dollars et l'absence d’électricité pendant des semaines, rappelle Sara Nielsen, directrice de la planification des parcs de New York.
Dans ce quartier hyper dense du sud-est de Manhattan, l’eau était montée à un niveau record de 2,7 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Pour Sara Nielsen, après l'ouragan Katrina qui avait frappé la Nouvelle-Orléans en 2005, "Sandy a été la première catastrophe qui a accéléré notre approche du changement climatique". L'experte se félicite qu'aujourd'hui la ville, aux infrastructures parfois délabrées, se dote de "projets très importants pour protéger les New-Yorkais".
La ville "investit plus de 20 milliards de dollars (dans un plan pluriannuel de) +résilience climatique+ avec une stratégie à plusieurs niveaux pour la protection de notre littoral", explique à l'AFP Jainey Bavishi, directrice du bureau du maire de New York pour la "résilience climatique".
- Poumon vert -
Pas vraiment une ville arborée - à l'exception du poumon vert géant de Central Park - Manhattan va également replanter des milliers d'arbres de différentes espèces autour du chantier et améliorer les réseaux souterrains d’égouts, d'évacuation des eaux usées et d’électricité.
Les urbanistes cherchent aussi à améliorer l'habitat, l'un des talons d'Achille de New York, notamment en raison du nombre de logements en sous-sol exposés aux inondations et de la piètre qualité des constructions et des isolations thermique et phonique des logements.
"Il y a un million de bâtiments à New York. Nous les modernisons partout où c'est possible", assure Jainey Bavishi, vantant "l'un des codes de construction les plus résilients au monde".
Reste que le projet de mur anti-inondations ne plaît pas à tout le monde. Des associations de riverains le contestent devant la justice et le chantier ne devrait pas être achevé avant 2026.
Terry, résident du quartier qui refuse de donner son patronyme, reconnaît que c'est "une bonne idée" mais regrette que "les choses avancent lentement".
Pour Jainey Bavishi, New York et son programme de "résilience climatique" peut s'inscrire dans le volet environnemental du plan de 1.200 milliards du président Joe Biden, voté au Congrès, pour investir massivement dans les infrastructures aux Etats-Unis.
<https://www.youtube.com/watch?v=s4Js-6aGSb8>
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3- Température record de 38° en juin 2020 dans l'Arctique validée par l'ONU, AFP, 14/12/21, 14:00

L'Organisation météorologique mondiale a validé mardi le record de température de 38° Celsius (100,4° Fahrenheit) pour l'Arctique atteint dans la ville russe de Verkhoïansk le 20 juin 2020, un nouveau "signal d'alarme sur le changement climatique".
"Ce nouveau record arctique fait partie de ces observations rapportées aux archives des extrêmes météorologiques et climatiques de l'OMM, une agence de l'ONU, qui sonne l'alarme sur les changements subis par notre climat", a souligné le secrétaire général de cette agence de l'ONU, Petteri Taalas, notant que la même année l'Antarctique a aussi connu un record de 18,3°C.
Verkhoïansk se trouve à environ 115 kilomètres au nord du cercle polaire et les températures y sont mesurées depuis 1885.
Cette région de Sibérie orientale connaît un climat continental très sec, qui donne lieu à des hivers très froids et des étés très chauds.
"Cette enquête met en exergue la hausse des températures dans une région qui est importante pour le reste du monde du point de vue du climat" et il est donc important de la surveiller en permanence, a souligné Randall Cerveny, le rapporteur de l'OMM sur les extrêmes climatiques et météorologiques.
Les enquêteurs de l'OMM essaient de "vérifier une température de 54,4° C enregistrée en 2020 et 2021 dans l'endroit le plus chaud de la terre, la Vallée de la mort en Californie, et aussi d'homologuer un nouveau record de chaleur européen de 48,8° C atteint en Sicile cet été", a encore dit M. Taalas.
Tirant les conséquences du fait que l'Arctique est l'une des régions où les températures grimpent le plus vite, l'OMM a créé une nouvelle catégorie, celle de la température la plus élevée pour tout ce qui est sur ou au nord du cercle polaire.
Le groupe d'experts chargé d'homologuer ces records examine la validité des instruments qui ont servi à la mesure ainsi que la cohérence avec la météorologie du moment.
<https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20211217-température-record-de-38°-en-juin-2020-dans-l-arctique-validée-par-l-onu>
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4- En France, l’année 2021 a été moins chaude que les précédentes, mais elle a été marquée par des anomalies, Le Monde, 15/12/21, 17h46 
Audrey Garric

Pour la première fois depuis six ans, le pays n’a pas subi de canicule généralisée. Une forte variabilité mensuelle des températures a été relevée. 
Le dérèglement climatique a tellement donné l’habitude d’un enchaînement de records et d’extrêmes qu’une année sortant moins du lot semble presque surprenante. C’est le sentiment qui prédomine à la lecture du bilan météorologique de l’année 2021 en France, dont Météo France publie une version provisoire, mercredi 15 décembre – elle sera finalisée courant janvier 2022. Il en ressort que 2021 devrait se classer comme la 21e année la plus chaude depuis 1900. Loin derrière 2020, année la plus chaude jamais enregistrée.
Avec une anomalie de + 0,2 °C par rapport à la période 1981-2010, 2021 reste donc plus chaude que les normales, mais moins que les sept années précédentes. Cela s’explique d’abord parce que la France a connu le passage de nombreuses masses d’air froid. Ensuite parce que le premier semestre, au niveau mondial, a été marqué par le phénomène La Niña, un refroidissement des eaux de surface de l’est du Pacifique équatorial qui diminue la température globale de la planète. Ce phénomène est de retour depuis quelques semaines et devrait durer jusqu’au premier trimestre 2022.
> Lire aussi COP26 et rapport OMM : les sept dernières années devraient être les plus chaudes jamais enregistrées
Multiplication des événements extrêmes
« Ce classement ne change rien à la tendance de fond du réchauffement climatique », prévient Matthieu Sorel, climatologue à Météo France, rappelant que la France s’est déjà réchauffée de 2 °C depuis 1961-1990. « La variabilité naturelle du climat module l’effet du réchauffement : elle peut entraîner des refroidissements certaines années ou dans certaines régions, rappelle le climatologue Christophe Cassou, directeur de recherche au CNRS. Cette année, elle a masqué en France la tendance au réchauffement, tandis que, l’an dernier, elle l’a amplifiée. » « Si le changement climatique n’empêche pas les vagues de froid de survenir, il en diminue la probabilité », ajoute-t-il.
A l’échelle mondiale, 2021 devrait se classer comme la cinquième, voire sixième ou septième année la plus chaude et les sept dernières années sont en passe de devenir les plus chaudes jamais enregistrées, selon l’Organisation météorologique mondiale. Des records de températures ont été battus au Canada (49,6 °C) ou dans la Vallée de la Mort en Californie (54,4 °C), et les événements extrêmes se sont multipliés : inondations et précipitations catastrophiques, vagues de chaleur et incendies. « C’est frappant de voir qu’on a atteint des niveaux de température globale très élevés malgré La Niña, explique Christophe Cassou. Au niveau mondial, 2021 est l’année la plus chaude jamais enregistrée avec un épisode La Niña. »
> Lire aussi Juillet 2021 a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre, selon l’agence américaine NOAA
Forte variabilité mensuelle
En France, l’année a été marquée par une forte variabilité mensuelle des températures, avec des mois de février, juin et septembre très chauds, tandis qu’avril et mai ont été froids, en raison d’une descente d’air arctique qui a provoqué un épisode remarquable de gel tardif et des dégâts pour l’agriculture. De même, l’été, frais et maussade, a détonné par rapport aux précédents, chauds et ensoleillés.
Pour la première fois depuis six ans, le pays n’a pas subi de canicule généralisée. La température maximale a été enregistrée à Trets (Bouches-du-Rhône) le 13 août, avec 41,2 °C, loin du record absolu de 46 °C établi à Vérargues, dans l’Hérault, en juin 2019. « Les anomalies chaudes sont bien plus importantes cette année que les anomalies froides, explique Matthieu Sorel. Au total, l’anomalie était légèrement positive sur l’ensemble du pays, et elle était un peu plus marquée sur l’arc méditerranéen. » Quant à l’ensoleillement, il s’est avéré, de manière inversée, excédentaire au nord et déficitaire au sud.
> Lire la tribune : « Il faut arrêter cette machine infernale du réchauffement climatique »
Du côté des pluies, le cumul annuel, avec 880 millimètres, est conforme aux normales. Il est toutefois marqué par une alternance de mois secs et humides et des disparités régionales : le nord de la Seine, le Centre-Est et le Nord-Est ont enregistré un excédent de précipitations contre un déficit pour les Pyrénées et l’arc méditerranéen. L’année a donné lieu à de forts épisodes de pluies qui ont entraîné des inondations, particulièrement dans le Sud-Ouest, avec les crues de la Garonne et de l’Adour en janvier-février et en décembre.
L’enneigement a, lui aussi, varié. Après un bon début de saison dans les Alpes et les Pyrénées, il a connu un déclin très rapide et très important à partir de mars. « Depuis décembre, l’enneigement est remarquable dans les Alpes, voire exceptionnel dans les Pyrénées », affirme Matthieu Sorel. Enfin, la France a connu moins de tempêtes hivernales cette année : seulement quatre (Gaetan et Hortense en janvier, Zyprian en juillet et Aurore en octobre), contre une moyenne de 5 à 10 depuis 1980.
> Lire aussi La crise climatique s’aggrave partout, à des niveaux sans précédent, alerte le GIEC
Les outre-mer, quant à eux, ont connu d’importants épisodes de sécheresse. A la Guadeloupe, 2021 se classe comme l’une des dix années les plus sèches, tandis qu’il s’agit de la quatrième année d’affilée avec une pluviométrie basse à la Martinique. La sécheresse est également sévère à La Réunion et en Polynésie. Les pluies ont été, à l’inverse, bien plus importantes que la normale en Nouvelle-Calédonie et en Guyane, où le fleuve Maroni a été en crue entre avril et juillet.
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Record de chaleur en juin en Sibérie
L’Organisation météorologique mondiale a validé, mardi 14 décembre, la température record de 38 °C relevée le 20 juin 2020 à ­Verkhoïansk en Sibérie. La ville russe, située à près de 115 kilomètres au nord du cercle polaire, avait subi une vague de chaleur exceptionnelle et prolongée qui a favorisé des incendies dévastateurs. Ce nouveau record « sonne l’alarme sur les changements subis par notre climat », a jugé le secrétaire général de cette agence de l’ONU, Petteri Taalas, notant que l’Antarctique a aussi connu un record de 18,3 °C. Le réchauffement dans cette région cruciale pour la régulation du climat mondial est trois fois supérieur à la moyenne globale.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/15/climat-l-annee-2021-a-ete-moins-chaude-que-les-precedentes-mais-marquee-par-des-anomalies-en-france_6106147_3244.html>
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5- Jouer pour comprendre ses impacts environnementaux avec Carboniq, Voyageons Autrement, maj le 15/12/21
Caroline Le Roy

Sensibiliser les publics face au dérèglement climatique n’est pas une mince affaire. Et si une pédagogie ludique à travers le jeu nous aidait à passer à l’acte ? Grâce à la belle famille des fresqueurs du climat, j’ai découvert un jeu de cartes sur nos postes d’impacts environnementaux : Carboniq. On adore et c’est testé et approuvé par mes colocs. J’ai rencontré son cofondateur, Guillaume Pakula.
La genèse du projet Carboniq
C’est l’histoire de deux ingénieurs-docteurs en physique, Guillaume Pakula (biophysique) et Clément Reynaud (nano physique) un peu désespérés face à la crise climatique et surtout face à la non prise en compte et au manque de considérations des citoyens (et gouvernements) d’agir. Comment vulgariser un discours scientifique complexe et technique, tout en générant et diffusant de la connaissance ? Comment faire en sorte que ces connaissances produites par des scientifiques puissent avoir un réel impact auprès du grand public ? Leur objectif : faire rayonner l’information sur l’urgence environnementale et accompagner le changement. Ces deux créatifs engagés ont développé un panel d’outils d’éducation à l’environnement : animation d’ateliers et de conférences, supports pédagogiques, … Le gros plus est qu’ils sont accessibles pour TOUS les publics, pas juste les aficionados du développement durable (et lecteurs de Voyageons Autrement !). C’est là qu’est né l’idée de créer un jeu ludique – Carboniq – qui nous permettrait de prendre conscience des impacts environnementaux de nos gestes du quotidien. 2 ans de maturation du projet et le lancement d’une campagne de crowdfunding qui a cartonné font que le jeu est disponible sur commande.
>> Suite à lire à :
<https://www.voyageons-autrement.com/jouer-pour-comprendre-ses-impacts-environnementaux>
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6- Etats-Unis : de nouvelles tempêtes sévissent, peu après la visite de Biden aux sinistrés du Kentucky, AFP, 16/12/21, 17:00
Brendan Smialowski avec Aurélia End à Washington

De violentes tempêtes se sont abattues sur la région du Midwest aux Etats-Unis mercredi soir, quelques heures après la visite du président Joe Biden dans l'Etat de Kentucky, frappé vendredi par une tornade meurtrière, lors de laquelle il a promis l'aide du gouvernement fédéral aux sinistrés.
Le service météorologique américain NWS a mis en garde contre un système orageux "extrêmement violent" mercredi soir, susceptible de "battre des records" et de provoquer "une pléthore de phénomènes météorologiques dangereux" dans plusieurs Etats du centre et du nord du pays, avec notamment des vents "dangereux", de la neige, des orages, des tornades et des risques d'incendie.
"Ces tempêtes auront le potentiel de produire des rafales de vent extrêmes pouvant atteindre 100 miles par heure (160 km/h, NDLR), ainsi qu'une ou deux tornades puissantes" dans l'Iowa et le Minnesota, a le National Weather Service, dont les agences locales ont exhorté les personnes à se mettre à l'abri via leurs comptes Twitter.
Plus de 400.000 personnes étaient privées d'électricité dans plusieurs Etats mercredi soir, dont le Colorado, le Kansas, le Missouri et l'Iowa, selon le site Poweroutage. 
Ces derniers évènements météorologiques surviennent quelques jours après que de violentes tornades ont frappé plusieurs Etats du centre et du sud, dont le Kentucky, où M. Biden s'est rendu plus tôt mercredi.
"Ces tornades ont tout dévoré sur leur passage", "les maisons, les entreprises, les lieux de culte, vos rêves, vos vies", a dit le président américain dans un court discours à Dawson Springs, l'une des localités les plus touchées.
Le gouvernement fédéral "va couvrir à 100% le coût des travaux de déblaiement pendant trente jours", a-t-il promis. "Gardez la foi. Nous allons y arriver, je vous le promets. (...) Personne ne vous laissera tomber."
Joe Biden, après avoir survolé une zone sinistrée, a visité Mayfield, autre petite ville dévastée par la tornade qui a traversé vendredi cet Etat rural et conservateur, y faisant au moins 74 morts.
Pendant ces deux visites, le président s'est arrêté à plusieurs reprises, pour discuter avec une femme assise dans les décombres d'un bâtiment, pour prendre dans ses bras un sinistré ou pour s'entretenir avec une jeune fille portant un drapeau américain.
Autour de lui, des bâtiments effondrés, des amas de briques, de branchages, de tôle, où s'activaient des engins de chantier et des ouvriers vêtus de jaune fluo.
"Ce que j'ai vu, c'est un groupe de gens incroyables qui se rassemblent, qui s'entraident. Et qui sont pleins d'espoir", a-t-il dit aux journalistes.
Lors d'une réunion avec des responsables locaux dans un hangar où étaient stockés des vivres et des bouteilles d'eau, le président a lancé : "Il n'y a pas de tornades rouges ou de tornades bleues", en référence aux couleurs respectives du parti républicain et du parti démocrate, le sien.
- Empathie -
Dans ce phénomène météorologique exceptionnel, qui a aussi fait au moins quatorze victimes dans le Tennessee, l'Illinois, le Missouri et l'Arkansas, Joe Biden trouve une rare occasion d'unité nationale, lui qui avait promis pendant sa campagne de rassembler une Amérique profondément divisée.
Le président américain ne se rend pas en terre conquise, politiquement parlant: si le Kentucky a un gouverneur démocrate, l'Etat a donné une très large majorité au républicain Donald Trump lors de l'élection de 2020. Et lors de sa visite mercredi, les journalistes ont aperçu un drapeau au nom de Trump sur un pick-up.
Joe Biden avait pris soin, avant son départ, de ne pas politiser la visite et il est d'ailleurs resté dans un registre qui lui est familier: celui de l'empathie et du réconfort.
Le président était coiffé d'une casquette de la "fondation Beau Biden", en hommage à son fils emporté par le cancer à 46 ans. Une manière de rappeler qu'il a lui-même traversé des épreuves: ce deuil et la mort en 1972 de sa première épouse et de leur fille encore bébé.
"Le président voit les gens à travers la tragédie qu'ils vivent --la douleur d'avoir perdu des proches, d'avoir perdu leur maison. (...) Il les voit comme des êtres humains, pas comme des personnes ayant des attaches partisanes", a dit mardi sa porte-parole Jen Psaki.
Joe Biden a évoqué avec de grandes précautions un lien entre ces tornades et le changement climatique, alors qu'en septembre, en constatant les ravages de la tempête Ida à New York et dans le New Jersey, il avait parlé d'"alerte rouge" climatique et saisi l'occasion de vanter ses grands projets d'investissements.
"Nous devons être très prudents. Nous ne pouvons pas dire avec une certitude absolue que c'est lié au changement climatique", a-t-il dit lundi, qualifiant seulement les tempêtes du vendredi précédent d'"inhabituelles".
<https://information.tv5monde.com/info/etats-unis-de-nouvelles-tempetes-sevissent-peu-apres-la-visite-de-biden-aux-sinistres-du>
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7- Philippines : des milliers de personnes fuient le "super-typhon" Rai, AFP, 16/12/21, 18:00
Roel Catoto

Le "super-typhon" Rai s'est abattu jeudi sur les Philippines, obligeant des dizaines de milliers de personnes à fuir leurs maisons, selon les autorités, tandis que la Croix Rouge a mis en garde contre une tempête "monstrueuse" et "effrayante".
Le typhon a touché terre à 13H30 (05H30 GMT) près de l'île touristique de Siargao, selon l'Agence météorologique des Philippines. Il est accompagné de vents de 195 km/h.
"Cette tempête monstrueuse est effrayante, et menace de frapper les communautés côtières comme un train de marchandises", a prévenu Alberto Bocanegra, chef de la Fédération internationale de la Croix Rouge et du Croissant Rouge aux Philippines. "Nous craignons que le changement climatique soit en train de rendre les typhons de plus en plus féroces et imprévisibles".
Rai est un "super-typhon", l'équivalent d'un ouragan de catégorie 5 aux Etats-Unis, comme il s'en produit environ cinq par an dans le monde. C'est le plus puissant cyclone à frapper les Philippines cette année, a indiqué l'Agence météorologique.
Des vents "très destructeurs" pourraient provoquer "des dommages graves voire très graves aux structures et à la végétation", a-t-elle averti, mettant aussi en garde contre des glissements de terrain et des inondations potentiellement meurtrières le long du littoral.
- Typhon tardif -
"Préparez-vous à de fortes pluies, préparez-vous à des vents puissants", a déclaré lors d'une conférence de presse le météorologue Christopher Perez, selon qui ces vents seront assez forts pour "arracher des poteaux électriques et des arbres".
Une vidéo vérifiée tournée par des touristes sur l'île de Siargao montrait des arbres se balancer violemment au gré du vent.
Selon l'Agence nationale de prévention des désastres, plus de 90.000 personnes ont quitté leurs logements pour se réfugier dans des abris, dont de nombreux vacanciers philippins - les touristes étrangers ne peuvent toujours pas entrer dans le pays à cause de la pandémie - qui profitaient des plages et lieux de plongée sous-marine de la région.
Dans la ville de Dapa, des familles dormaient à même le sol d'un complexe sportif transformé en refuge.
A Cagayan de Oro, sur l'île de Mindanao, des garde-côtes ont utilisé un bateau pneumatique, des bouées de sauvetage et une civière pour secourir des habitants piégés dans leurs maisons inondées, près d'un ruisseau en crue.
"J'ai vraiment peur", souffle Nida Delito, 56 ans, propriétaire d'un restaurant dans la province insulaire centrale de Bohol, où un vent violent a arraché les toits des maisons et déraciné les arbres. 
"De nombreux typhons sont passés par ici auparavant et ça allait. Celui-ci est différent", assure-t-elle à l'AFP.
Jusqu'à présent, aucun décès ou blessé n'a été signalé.
Les communications ont été interrompues dans certaines zones.
Rai est un typhon particulièrement tardif dans la saison. La plupart des cyclones tropicaux dans l'océan Pacifique se forment entre juillet et octobre.
Ce typhon devrait traverser les Philippines d'est en ouest dans les prochains jours, passant sur les îles de Mindanao et Palawan, avant de s'éloigner samedi au-dessus de la mer de Chine méridionale en direction du Vietnam.
Les Philippines, considérées comme un des pays les plus vulnérables au réchauffement climatique, sont frappées chaque année par une vingtaine de typhons qui sèment souvent la destruction parmi les habitations, les récoltes et les infrastructures dans des régions déjà très pauvres.
<https://information.tv5monde.com/info/philippines-des-milliers-de-personnes-fuient-le-super-typhon-rai-436733>
Sur le même sujet : 
> Philippines : le bilan du typhon Rai monte à 208 morts <https://information.tv5monde.com/info/philippines-le-bilan-du-typhon-rai-monte-208-morts-437210>, AFP, 20/12/21, 03:00
> Philippines : le typhon Rai fait 375 morts, un ravitaillement d'urgence nécessaire <https://information.tv5monde.com/info/philippines-le-typhon-rai-fait-375-morts-un-ravitaillement-d-urgence-necessaire-437210>, AFP, 20/12/21, 15:00
> Philippines: appels à l'aide après le passage du typhon Rai <https://information.tv5monde.com/info/philippines-appels-l-aide-apres-le-passage-du-typhon-rai-437386>, AFP, 21/12/21, 15:00
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8- Le réchauffement climatique déstabilise plus que jamais les pôles, Le Monde, maj le 17/12/21 à 01h45 
Audrey Garric

Le rapport annuel sur la situation de l’Arctique montre un pôle Nord qui se transforme de manière « alarmante et indéniable ». Au Sud, l’un des principaux glaciers de l’Antarctique risque de se désintégrer en partie d’ici à cinq ans. 
Les pôles se dérèglent toujours plus rapidement sous l’effet du changement climatique causé par les activités humaines. Au Nord, l’Arctique est propulsé dans un état radicalement différent de celui dans lequel il se trouvait il y a seulement quelques décennies, avec la neige et la glace qui laissent place à une végétation plus luxuriante et des vagues de chaleur plus fréquentes. Au Sud, l’Antarctique risque de voir une partie de l’un de ses principaux glaciers se désintégrer d’ici à cinq ans, accélérant la débâcle des glaces. Une série de travaux scientifiques, présentés mardi 14 décembre au cours de la réunion d’automne de l’Union américaine de géophysique, décrivent ces changements pour beaucoup irréversibles.
Le rapport annuel « Arctic Report Card », réalisé par 111 scientifiques de douze pays, montre un pôle Nord qui se transforme de manière « alarmante et indéniable ». Entre octobre et décembre 2020, l’Arctique a connu son automne le plus chaud depuis 1900, et l’année complète (octobre 2020 - septembre 2021) est la septième plus chaude jamais enregistrée.
> Lire aussi : En Arctique, la crise climatique favorise des « incendies zombies »
Le pôle Nord se réchauffe plus de deux fois plus vite que le reste du globe, voire quatre fois plus, selon les derniers travaux de chercheurs estimant que les précédents chiffres ont été sous-estimés. En cause, un phénomène appelé « amplification arctique » qui fonctionne comme un cercle vicieux : en fondant, la glace et la neige, très réfléchissantes, sont remplacées par de l’océan ou de la végétation, plus sombres, qui absorbent davantage les rayons du soleil. Il en découle une hausse des températures de l’air et de l’eau qui, à leur tour, accélèrent la fonte.
Le Groenland inquiète aussi
Conséquence : la disparition de la banquise arctique s’accélère. Elle n’a pas battu de record cette année en termes de superficie mais de volume : en avril, ce dernier a atteint son niveau le plus bas depuis le début des enregistrements en 2010. La banquise était, en effet, plus fine que les années précédentes, avec bien moins de glace ancienne, ce qui la rend plus vulnérable. Cette fonte s’inscrit dans une tendance lourde : les quinze dernières années sont toutes celles avec le moins de surface de glace de mer.
Le Groenland inquiète aussi les scientifiques. Celui-ci a expérimenté trois épisodes de « fonte extrême » en juillet et en août. Mi-août, de la pluie – et non de la neige – a été observée pour la première fois au sommet de la calotte glaciaire, à plus de 3 000 mètres d’altitude.
> Lire aussi La calotte glaciaire du Groenland a déjà fondu au moins une fois au cours du dernier million d’années
Dans le reste des régions arctiques, les changements sont rapides : la toundra se verdit à vue d’œil, les incendies se multiplient, le pergélisol – ces sols gelés en permanence – dégèle, relâchant le carbone qu’il contient. Le retrait des glaciers et la fonte du pergélisol entraînent des risques accrus – glissements de terrain, inondations, etc. – pour les 5 millions d’habitants vivant dans ces régions. Le développement du trafic maritime, permis par la disparition de la banquise, provoque une augmentation du nombre d’ordures et de débris qui s’accumulent le long des côtes et une hausse du bruit dans l’océan, perturbant les mammifères marins.
Enfin, un effet moins connu du réchauffement réside dans la colonisation de l’ouest de l’Alaska par les castors, sous l’effet de conditions plus favorables – davantage de végétation, un printemps plus précoce et une hausse du débit des cours d’eau en hiver. La création de barrages et de nouveaux étangs par ces rongeurs inonde de nouvelles parties de la toundra, ce qui dégèle le pergélisol.
« La situation est très grave »
Ces changements ne se limitent pas à l’Arctique. « La fonte des glaciers entraîne une élévation du niveau de la mer, qui provoque des inondations et des dommages aux infrastructures littorales. Le dégel du pergélisol accentue le réchauffement et les changements dans la banquise influencent également le mouvement et la force des tempêtes dans les basses latitudes », indique Twila Moon, glaciologue au National Snow and Ice Data Center et l’une des principales autrices de l’« Arctic Report Card ».
> Lire aussi Fonte des glaciers : l’Antarctique va-t-il atteindre un point de non-retour ?
Les nouvelles ne sont guère meilleures en provenance de l’autre extrémité du monde. Dans l’ouest de l’Antarctique, le glacier Thwaites, un mastodonte de 120 km de large et 600 km de long, est de plus en plus fragile. Une équipe de scientifiques américains et britanniques a découvert une série des fissures alarmantes, en surface et en profondeur, qui progressent sur la dernière plate-forme flottante du glacier. Elle pourrait s’effondrer « dans un délai de cinq ans seulement », écrivent les glaciologues.
Un scénario très inquiétant, alors que les plates-formes flottantes font office de contreforts ou de « bouchons » pour les glaciers qui sont en amont. Libérés de cette contrainte, Thwaites verrait son écoulement augmenter vers la mer, c’est-à-dire qu’il perdrait davantage de glace. « Or, ce glacier est au bord d’un point de bascule », prévient Catherine Ritz, glaciologue à l’Institut des géosciences de l’environnement. Il a déjà perdu beaucoup de volume, notamment en raison de courants sous-marins plus chauds qui grignotent la base de sa plate-forme.
« La situation est très grave en Antarctique de l’ouest. Si Thwaites disparaît, c’est tout l’Antarctique de l’ouest qui disparaît », ajoute la scientifique. Un effondrement de Thwaites entraînerait une élévation du niveau de la mer de 65 cm, tandis que la disparition de l’Antarctique de l’ouest, à l’échelle de plusieurs siècles voire un millénaire, pourrait faire grimper les océans de plus de 3 mètres.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/16/le-rechauffement-climatique-destabilise-plus-que-jamais-les-poles_6106364_3244.html>
En savoir plus : 
> Arctic Report Card : Update for 2021 <https://arctic.noaa.gov/Report-Card/Report-Card-2021>, Arctic Program
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9- Déforestation et changement climatique, une menace pour le travail en extérieur, AFP, 17/12/21, 20:00

Déforestation et changement climatique ont provoqué une hausse des températures dans plusieurs régions tropicales, rendant le travail en extérieur plus dangereux pour des millions de travailleurs, selon une étude publiée vendredi.
Entre 2003 et 2018, près de 4,9 millions de personnes ont perdu au moins une demi-heure par jour de conditions de travail à une température considérée comme sûre, d'après cette étude publiée dans la revue One Earth.
"Les régions tropicales sont déjà à la limite d'être trop chaudes et humides pour y travailler de manière sûre en raison du changement climatique", affirme Luke Parsons, son auteur principal.
"La déforestation pourrait faire basculer ces régions vers des environnements de travail encore plus dangereux", ajoute-t-il.
Selon les recherches de M. Parsons, 91.000 personnes ont perdu plus de deux heures de températures de travail sûres par jour, pour leur grande majorité en Asie.
Le lien entre déforestation et augmentation de la température locale a déjà été démontré, les arbres bloquant les rayons du soleil, fournissant de l'ombre et rafraîchissant l'air par évapotranspiration -- à savoir qu'ils transportent l'eau depuis le sol et la font s'évaporer depuis la surface de leurs feuilles.
Mais comme M. Parsons l'a expliqué dans un e-mail à l'AFP, "jusqu'à présent, de nombreux arguments en faveur de la sauvegarde des forêts tropicales ont été basés sur la biodiversité ou la lutte contre le changement climatique".
"Nous espérons que les informations supplémentaires fournies par cette étude sur la relation entre la santé des forêts locales et la santé humaine seront prises en compte lors de la comparaison entre les coûts et les bénéfices de la déforestation", a-t-il dit.
Au cours de la période d'étude, les chercheurs ont constaté que l'augmentation de la température liée à la déforestation était beaucoup plus importante que celle due au récent changement climatique.
Pour parvenir à ces conclusions, ils ont examiné une combinaison de relevés de température, d'estimations de population et d'images satellite de la déforestation à l'échelle mondiale entre 2003 et 2018.
Et ils se sont concentrés sur une étude de cas: les Etats brésiliens du Mato Grosso et de Para, en bordure de l'Amazonie, qui ont vu une déforestation à large échelle ces 20 dernières années.
Dans presque 60% des zones récemment déboisées, la température a augmenté de plus de 2 degrés Celsius.
Et 47% des zones déboisées ont perdu plus d'une demi-heure par jour de températures de travail sûres, contre seulement 4% des zones ayant gardé leur couverture forestière.
L'équipe de M. Parsons a calculé que 1,22 million de kilomètres carrés de forêt tropicale avaient été détruits ou dégradés au cours de la période d'étude.
"Si les communautés locales peuvent empêcher une partie de la déforestation tropicale, il pourrait y avoir un avantage réel pour les personnes vivant dans les zones de forêt tropicale", a-t-il déclaré à l'AFP.
<https://information.tv5monde.com/info/deforestation-et-changement-climatique-une-menace-pour-le-travail-en-exterieur-436978>
En savoir plus : 
> Increased labor losses and decreased adaptation potential in a warmer world <https://www.nature.com/articles/s41467-021-27328-y>, Nature Communications, 14 December 2021
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10- Irak : 12 morts dans des inondations à Erbil dans le Kurdistan, AFP, 17/12/21, 21:00

Douze personnes ont péri tôt vendredi dans des inondations provoquées par des pluies torrentielles ayant frappé Erbil, dans la région du Kurdistan autonome en Irak, selon un nouveau bilan officiel.
Les inondations ont frappé la banlieue sud-est de la ville d'Erbil, chef-lieu de la province du même nom dans le nord de l'Irak. Les autorités ont prévenu que de nouvelles pluies et inondations étaient attendues, annonçant la fermeture des écoles dans les zones sinistrées, selon l'agence de presse officielle INA.
Dans la banlieue d'Erbil, un journaliste de l'AFP a pu voir des torrents d'eau boueuse se déverser à travers les routes. En bordure de certaines autoroutes, des bus, des poids lourds, des camions-citernes ont été emportés par les flots et gisent les uns à côté des autres sur le bas-côté, parfois renversés sur le flanc.
Un vidéaste de l'AFP a filmé des habitants dans leurs maisons en train d'évacuer l'eau boueuse avec des raclettes, tandis que les matelas, tapis et canapés étaient entièrement inondés.
Le gouverneur de la province d'Erbil, Omid Khoshnaw, a fourni en soirée un "bilan final" de 12 morts, indiquant en conférence de presse que parmi les victimes figurent deux ressortissants philippins, un Turc et un bébé de dix mois dont le corps n'a pas été retrouvé.
"Les inondations ont commencé à 04H00 et parmi les victimes figurent des femmes et des enfants", essentiellement dans des quartiers populaires en banlieue d'Erbil, avait aussi indiqué M. Khoshnaw à l'AFP.
Quatre membres de la défense civile venus porter secours aux habitants ont été blessés quand leur voiture a été emportée par les eaux, a-t-il ajouté.
- "Noyés" -
Dindar Sardar, habitant de Daratu, dans la banlieue d'Erbil, explique que sa tante accueillait chez elle deux invités souffrant d'un handicap.
Un des locataires "a essayé de sauver les deux autres personnes, mais à cause de la force de l'eau il n'a pas pu les sauver. Ils se sont noyés, nous avons retiré trois corps sous la boue, à une profondeur de 50 centimètres", lâche le jeune homme.
Un porte-parole de la défense civile à Erbil, Sarkawt Karach, avait de son côté indiqué à l'AFP que parmi "les personnes décédées, une est morte frappée par la foudre, et les autres ont péri noyées chez elles".
Plusieurs familles ont dû quitter leurs foyers, a-t-il ajouté, faisant état de "dégâts matériels considérables".
Il a d'autre part affirmé que "des recherches avaient lieu pour retrouver des personnes portées disparues", soulignant que le bilan des victimes pourrait être plus important.
Le gouverneur de la province d'Erbil a en outre appelé les habitants à rester chez eux sauf en cas de nécessité, affirmant que de nouvelles pluies étaient attendues et que des inondations pourraient encore frapper la ville d'Erbil et ses alentours.
"Les forces de sécurité sont en état d'alerte ainsi que des équipes médicales et de la défense civile et des municipalités dans la région", a-t-il ajouté.
<https://information.tv5monde.com/info/irak-12-morts-dans-des-inondations-erbil-436991>
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11- Une nouvelle source d’émissions de gaz à effet de serre identifiée dans le permafrost sibérien, Daily Geek Show, 18/12/21
Gabrielle Andriamanjatoson - Source : Science Alert

Un problème provoqué par les incendies dans l'Arctique
Agir sur les gaz à effet de serre est l’un des éléments clés dans la lutte contre le changement climatique. Dans ce domaine, une nouvelle catastrophe a été observée. Il a en effet été découvert que le pergélisol sibérien dégageait en très grande quantité de l’oxyde nitreux, un gaz à effet de serre qui endommage également la couche d’ozone.
Un gaz à effet de serre 300 fois plus puissant que le CO2
En ce qui concerne les gaz à effet de serre (GES), le plus préoccupant et le plus connu reste le dioxyde de carbone. Il est ensuite suivi par le méthane, et ce n’est qu’en troisième position que l’on trouve l’oxyde nitreux (N2O), également appelé protoxyde d’azote, ou « gaz hilarant ». Malgré cette hiérarchie, cela ne signifie nullement que les émissions en oxyde nitreux sont moins importantes. Si les émissions en N2O sont effectivement moins conséquentes en termes de quantité, elles compensent largement en termes de puissance. Comme expliqué par The Conversation, le N2O est 300 fois plus puissant que le CO2.
> Lire aussi Les forêts tropicales se régénèrent en seulement 20 ans sans intervention humaine
Autrement dit, l’effet de serre généré par le N2O est 300 fois plus important que ce qui est généré par le CO2. Quant à savoir d’où vient l’oxyde nitreux dans l’atmosphère, les océans et les activités agricoles, notamment les engrais et les déjections, sont ses principales sources. Mais ce ne sont pas les seules sources d’émission de N2O et, récemment, des chercheurs de l’université de Finlande orientale ont découvert que le pergélisol sibérien est également une source importante de ce gaz a effet de serre. Pire encore, les scientifiques ont constaté que ces émissions ne cessent de croître.
>> Suite à lire à :
<https://dailygeekshow.com/emissions-gaz-effet-serre-permafrost-siberien/>
En savoir plus : 
> Thawing Yedoma permafrost is a neglected nitrous oxide source <https://www.nature.com/articles/s41467-021-27386-2>, Nature Communications, 07 Décember 2021
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12- En béquilles dans l'Arctique : Michael Haddad, "déterminé" pour le climat, AFP, 19/12/21, 07:00
Clément Melki

Il a perdu 75% de ses fonctions motrices. Mais porté par "une détermination de fer" et un exosquelette de haute technologie, Michael Haddad s'accroche à son objectif : marcher 100 km dans l'Arctique pour alerter sur l'effet dévastateur du changement climatique.
A 41 ans, cet athlète libanais paraplégique depuis un accident survenu durant son enfance se déplace à l'aide d'un exosquelette conçu par des chercheurs, médecins et scientifiques, qui stabilise sa poitrine et ses jambes pour lui permettre de se balancer vers l'avant avec des béquilles.
Son prochain projet : marcher une dizaine de jours dans l'archipel norvégien du Svalbard, à 1.300 km du Pôle Nord. Il y déposera un livre du pape dans un bunker abritant la plus grande réserve mondiale de graines et destiné à garantir une sauvegarde des principales espèces cultivées.
"Je suis tombé des milliers de fois. Mais chuter, ce n'est rien: quand on se relève, on est cent fois plus fort", confie à l'AFP ce catholique pratiquant qui a rencontré jeudi au Vatican le pontife argentin, lui-même investi dans la défense de l'environnement.
Dans le livre "Pourquoi êtes-vous si craintifs ?", qui rassemble des textes du chef de l'église catholique écrits pendant la première vague du Covid en 2020, Haddad voit "une graine pour les générations futures".
Soutenu par de nombreuses associations, il entend aussi valoriser la place des personnes en situation de handicap qui "représentent 15% de la population mondiale", rappelle-t-il.
"La crise climatique va impacter leur vie plus vite et plus violemment que les autres", prévient Haddad, également ambassadeur de bonne volonté du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) pour les États arabes. "Imaginez-vous dans une inondation : les gens fuient, et ceux dans un fauteuil roulant sont pris au piège."
- "Défier la science" -
Dans un environnement inhospitalier où l'obscurité est omniprésente et les ours polaires nombreux, Haddad, dont le credo est d'"aller toujours au-delà de ses limites, malgré les obstacles", pourra compter sur le soutien d'une équipe de professionnels.
"Il y a toute une logistique derrière moi, nous avons tout étudié de A à Z pendant trois ans", explique-t-il en précisant que "tout a été prévu pour ne pas abîmer la nature". 
Pour atténuer l'effet des températures extrêmes en cette saison, il portera une combinaison spéciale au textile informatisé. 
Contactées par l'AFP, les autorités norvégiennes responsables du bunker ont confirmé cette visite, prévue en février 2022.
Escalader des montagnes, traverser des déserts, terminer deux marathons : avant ce projet, l'athlète libanais avait déjà signé plusieurs performances médiatisées pour défendre sa cause.
"Des montagnes du Liban aux pyramides d'Egypte, et maintenant cette marche à travers l'Arctique : ces expéditions difficiles et physiques que Michael réalise démontrent sa vraie détermination et son courage", estime Khalida Bouzar, directrice régionale du service des Etats arabes de l'UNDP. 
Selon lui, cette nouvelle aventure est "une piqûre de rappel pour tout le monde". "Si Michael peut défier la science et marcher 100 km en 10 jours, alors nous pouvons facilement prendre notre part pour lutter contre le changement climatique."
<https://information.tv5monde.com/info/en-bequilles-dans-l-arctique-michael-haddad-determine-pour-le-climat-437116>
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13- Malaisie : 29.000 personnes évacuées en raison d'inondations, AFP, 19/12/21, 11:00

Plus de 29.000 personnes ont été évacuées dimanche en Malaisie en raison des pires inondations connues par le pays depuis sept ans, selon les chiffres du gouvernement.
Les pluies diluviennes qui tombent depuis vendredi sur ce pays d'Asie du Sud-Est habitué aux tempêtes de mousson en fin d'année, ont provoqué les crues des rivières, inondant des zones urbaines et empêchant la circulation sur des axes routiers majeurs.
Un site internet du gouvernement fait état de plus de 22.000 victimes d'inondations, dans huit Etats du pays, dont plus de 10.000 dans l'Etat Pahang, au centre de la Malaisie.
Le Premier ministre Ismail Sabri Yaakob a exprimé sa surprise de voir l'Etat le plus riche du pays, Selangor, qui entoure la capitale Kuala Lumpur, pris dans les inondations, obligeant plus de 5.000 personnes à quitter leur maison. 
"La quantité de pluie qui est tombée hier à Selangor, ce qui est tombé en un jour tombe normalement en un mois", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse dimanche, promettant une aide rapide aux victimes des inondations et un fonds d'urgence de 100 millions de ringgits (21 millions d'euros).
Selon un site internet du gouvernement, le niveau de l'eau restait dangereux dimanche matin dans six Etats du centre et du nord-est.
Alors que la pluie s'est calmée dans certaines régions, le service météorologique a averti que les précipitations devaient se poursuivre dans certaines parties de Pahang.
La Malaisie a connu ses pires inondations en 2014, obligeant 118.000 personnes à quitter leur domicile.
<https://information.tv5monde.com/info/malaisie-29000-personnes-evacuees-en-raison-d-inondations-437143>
Sur le même sujet : 
> Malaisie : plus de 50.000 évacuations après des inondations exceptionnelles <https://information.tv5monde.com/info/malaisie-plus-de-50000-evacuations-apres-des-inondations-exceptionelles-437253>, AFP, 20/12/21, 17:00
> Malaisie: 14 morts et plus de 70.000 déplacés après des inondations exceptionnelles <https://information.tv5monde.com/info/malaisie-14-morts-et-plus-de-70000-deplaces-apres-des-inondations-exceptionnelles-437387>, AFP, 21/12/21, 14:00
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14- Somalie : la faim menace un habitant sur quatre en raison de la sécheresse, selon l'ONU, AFP, 20/12/21, 00h22

Environ une personne sur quatre risque de souffrir gravement de la faim en Somalie, en raison de la sécheresse qui touche ce pays ravagé par des décennies de guerre, après trois saisons de faibles précipitations et une quatrième en vue, avertit l'ONU lundi.
Les Nations unies s'attendent à ce que la crise s'aggrave et que 4,6 millions de personnes aient besoin d'aide alimentaire d'ici mai 2022, car le pays n'avait pas connu trois saisons des pluies à faible pluviométrie d'affilée depuis plus de 30 ans.
Les pénuries de nourriture, d'eau et de pâturage ont déjà contraint 169.000 personnes à quitter leur domicile, un nombre qui pourrait atteindre 1,4 million d'ici six mois, poursuit l'ONU dans un communiqué.
Ces dernières années, ce sont les catastrophes naturelles - et non le conflit - qui ont été la principale cause de déplacements en Somalie, pays classé parmi les plus vulnérables au changement climatique.
"C'est une catastrophe inouïe qui se prépare", a expliqué à l'AFP Adam Abdelmoula, coordinateur humanitaire de l'ONU pour la Somalie, estimant que 300.000 enfants de moins de cinq ans étaient exposés à une malnutrition grave dans les mois à venir.
"Ils mourront si nous ne les aidons pas dans un délai rapide", a-t-il ajouté, alors que l'ONU a lancé un appel à contributions de 1,5 milliard de dollars pour financer la réponse à la crise.
Environ 7,7 millions de personnes, soit près de la moitié de la population de Somalie (15,9 millions d'habitants), auront besoin d'aide humanitaire et de protection en 2022, soit une hausse de 30% en un an, selon l'ONU.
Au moins sept Somaliens sur dix vivent sous le seuil de pauvreté et la sécheresse a détruit des sources de revenu déjà précaires --- perte de bétail, baisse des récoltes --- le tout combiné à une forte inflation.
"Le risque est si grand que sans aide humanitaire immédiate, des enfants, des femmes et des hommes vont commencer à mourir de faim en Somalie", a affirmé la ministre somalienne des Affaires humanitaires et de la Gestion des crises, Khadija Diriye.
Le gouvernement somalien a décrété la sécheresse urgence humanitaire en novembre.
Sécheresse et inondations ont également récemment frappé le Kenya et le Soudan du Sud, tuant les troupeaux, détruisant les pâturages et ravageant les récoltes.
La pénurie d'eau et de nourriture font craindre un risque de conflit entre communautés pour les ressources.
Les experts estiment que la fréquence et l'intensité des phénomènes climatiques extrêmes augmentent, l'attribuant au changement climatique.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/somalie-la-faim-menace-un-habitant-sur-quatre-en-raison-de-la-secheresse-selon-l-onu_159951>
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15- Les hivers plus doux pourraient causer autant de ravages que les étés trop chauds, Slate, 20/12/21, 06h30
Repéré par Nina Hossein sur The Guardian

Avec le réchauffement hivernal, la neige fond et ne tient plus au sol, créant un manque d'humidité.
Lorsque la crise climatique est évoquée, ce sont souvent des images de sécheresses, d'incendies de forêt ou de vagues de chaleur qui viennent à l'esprit. Mais les scientifiques sonnent désormais l'alerte sur les hivers plus doux –voir chauds– à l'origine d'événements météorologiques catastrophiques et de changements profonds. L'année 2021 a enregistré le 16 février le plus chaud de la planète depuis le début des records, rappelle The Guardian. Des climatologues s'emparent donc du sujet et détaillent le phénomène.
Daniel Swain, climatologue à l'UCLA, étudie l'évolution des événements extrêmes sur une Terre en réchauffement. Il a constaté que les «endroits froids et les périodes froides de l'année se réchauffent plus rapidement que les endroits et les périodes plus chaudes de l'année». L'impact est particulièrement fort sur les précipitations. Le fait qu'elles tombent sous forme de pluie ou de neige dépend de quelques degrés seulement, mais pour la nature, les conséquences sont considérables. Dans l'ouest de l'Amérique par exemple, une gigantesque sécheresse de neige s'abattait sur les terres jusqu'à quelques jours encore. «Il y avait un risque d'incendie de forêt jusqu'à la semaine dernière, même à une altitude de 8 à 9.000 pieds. Cela a directement à voir avec le manque de neige accumulée», explique Daniel Swain.
>> Suite à lire à :
<http://www.slate.fr/story/220842/hivers-plus-chauds-pourraient-causer-ravages-planete-changement-climatique-secheresse>
En savoir plus :
> Warmer winters can wreak as much havoc as hotter summers, say scientists <https://www.theguardian.com/environment/2021/dec/17/warmer-winters-climate-crisis-scientists>, The Guardian, 17/12/21, 07:00
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16- Passer des fêtes sans s'étriper : non, la météo et le climat ce n'est pas "la même chose", Novethic, 20/12/21
Concepcion Alvarez

Il a gelé au mois de mai et plu tout l'été. Pour l'oncle Pascal, c'en est trop : le réchauffement climatique, il n'en voit pas la couleur. Cette année encore, les fêtes en famille sont l'occasion pour lui de démontrer que la catastrophe climatique tant annoncée, il n'y croit pas. Mais l'oncle Pascal tombe dans le piège dans lequel beaucoup d'entre nous tombons : celui de confondre météo et climat. Profitez de Noël et des repas de famille pour discuter avec votre entourage et qui sait, peut-être les convaincre.
C’est presque devenu une tradition de Noël chez nous. Notre oncle Pascal revient systématiquement à la charge sur le réchauffement climatique qu’il met très sérieusement en doute. L’année dernière, il pointait les températures extrêmement basses le soir du réveillon – a posteriori il s’agissait en effet du Noël le plus froid depuis dix ans. "J’aurai bien aimé le voir moi le réchauffement climatique" ricanait-il au coin du feu. Cette fois, il nous raconte par le menu son été pluvieux et froid dans le bassin d’Arcachon. 
Il n’a pas tort l’oncle Pascal, l’été dernier a vraiment été catastrophique. Selon Météo France, c'est la première fois depuis six ans que le pays n’a pas subi de canicule généralisée. Mais il tombe dans le piège tendu par les climatosceptiques : il confond météo et climat. Le premier prévoit le temps qu’il va faire à un moment et un endroit donnés à court terme tandis que le second s'appuie sur des statistiques de variables atmosphériques sur une longue période de temps, 30 ans généralement. En clair, ce n’est pas parce qu’il neige, que la Terre n’est pas en train de se réchauffer.
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/j-aurai-bien-aime-le-voir-le-rechauffement-climatique-de-la-difference-entre-meteo-et-climat-150421.html>
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17- En Syrie, la sécheresse, un fléau de plus dans un pays détruit, Le Monde, 21/12/21, 05h17 
Laure Stephan (Beyrouth, correspondance)

Déjà fragilisées, les capacités agricoles de la Syrie risquent de plonger si la sécheresse s’installe, avec le risque d’un appauvrissement des paysans et d’une insécurité alimentaire croissante pour la population. 
Les plus optimistes veulent encore croire que le nord-est agricole de la Syrie fait face à un décalage de la saison hivernale. Mais, pour certains humanitaires et experts, la zone septentrionale est entrée dans une grave sécheresse et le pays détruit par dix ans de guerre se dirige vers une nouvelle catastrophe. Avec des pluies en retard, l’inquiétude gagne les agriculteurs : seule une infime partie des terres cultivées a pu être plantée jusqu’ici, faute notamment de précipitations.
Les conséquences d’une sécheresse seraient dévastatrices dans un pays morcelé où aux ravages des canons a succédé une grave crise socio-économique : plus de 60 % de la population vit en situation d’insécurité alimentaire, une proportion qui s’est accrue depuis 2019. Et le sort des agriculteurs, vulnérables, est désormais en péril.
« S’il y a peu d’évolution dans la pluviométrie d’ici à fin janvier, nous courons au désastre. La donne peut encore changer. Mais nous sommes déjà inquiets », prévient Mike Robson, représentant en Syrie de la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.
« Une agriculture déjà très malade »
La sécheresse en Syrie, accentuée par le changement climatique, est cyclique. Mais si ce scénario alarme cette année, c’est parce que de nombreux voyants sont au rouge : en 2020-2021, saison classée comme « sécheresse modérée » par la FAO, la production de blé a atteint moins de la moitié de la quantité escomptée dans le Nord-Est syrien, région la plus touchée par le manque de pluies. Dans ce grenier à blé, le niveau de l’Euphrate, source d’irrigation et d’eau potable, est au plus bas – des habitants accusent les groupes pro-turcs qui contrôlent la région d’Afrin pour Ankara de bloquer le passage de l’eau par une station de pompage. Dans le nord-ouest de la Syrie, un réservoir d’eau dont dépendent des centaines de foyers d’agriculteurs s’est retrouvé totalement asséché, du jamais-vu en près de trente ans d’existence.
> Lire aussi l’éditorial : Après dix années de guerre, la Syrie, pays perdu
Le risque de sécheresse menace « une agriculture déjà très malade », constate Rami Zurayk, professeur à la faculté de sciences de l’agriculture et de l’alimentation à l’Université américaine de Beyrouth. La productivité agricole du pays, qui s’enorgueillissait autrefois de son autosuffisance en blé, tourne autour de 30 % de ce qu’elle était avant 2011.
Le calvaire des agriculteurs a commencé avant la guerre : les périodes de sécheresse de 2006 à 2010, ajoutées aux mesures de libéralisation entreprises par le pouvoir de Bachar Al-Assad, ont eu raison des petits producteurs, contraints à l’exode vers les villes. Le conflit a aggravé les calamités : destruction des infrastructures en eau, exil de Syriens originaires de régions rurales vers les pays voisins…
Des problèmes structurels
Des projets de relance de l’agriculture bénéficiant d’un appui international ont bien été lancés : formations, réhabilitations à petite échelle – tout projet de grande ampleur est assimilé à de la reconstruction et constitue une ligne rouge pour les bailleurs occidentaux en l’absence de transition politique dans le pays. Quant au régime, il n’a pas les moyens d’investir.
> Lire aussi Yassin Al-Haj Saleh : « Nous, Syriens, frappons à la porte de l’Occident, mais personne ne nous répond »
Mais ces initiatives ne peuvent pas grand-chose face au manque d’eau et aux problèmes structurels. « Les paysans peinent à avoir accès au carburant et aux engrais. Sans carburant, il est impossible d’irriguer », explique Majd Jamal, directeur en Syrie du Centre international de recherche agricole dans les zones arides (Icarda). Une minorité des cultures seulement est irriguée aujourd’hui. Les pénuries et la flambée des prix du fuel résultent en grande partie des sanctions occidentales. Les engrais, eux, ne sont plus subventionnés par l’Etat depuis l’été dernier. Une mesure qui, pour le site d’information en ligne Syria report, traduit la poursuite du « désengagement » gouvernemental du secteur agricole.
> Lire notre reportage : D’Alep à Damas, des vies en ruines
Dans ce paysage sinistré, auquel se greffe la géopolitique – le partage des eaux dans le nord-est avec la Turquie, en position de force avec ses barrages face à une Syrie et à un Irak détruits, ou la rivalité entre les Kurdes et Damas pour l’achat de la production de blé –, le changement climatique ne peut qu’aggraver la situation. « La Syrie n’est pas dans des conditions pour pouvoir gérer le stress hydrique », renchérit Rami Zurayk.
Les petits producteurs s’annoncent comme les premières victimes potentielles. « Les agriculteurs n’ont pas de réserves pour faire face à une mauvaise année, estime un expert syrien indépendant. Si la sécheresse se confirme, cela signifiera une flambée des prix des denrées, un abandon de productions ou d’élevages… Les perspectives sont sombres pour les recalés de la terre : les villes, avec le chômage, n’ont pas grand-chose à offrir. »
Selon lui, l’insécurité alimentaire menace, elle, les « trois Syrie » : le nord-est sous domination kurde appuyée par les Américains, « où les Kurdes ont cherché à s’autonomiser du point de vue des denrées essentielles » ; le nord-ouest sous gouvernance rebelle et influence turque, où la moitié des 3 millions d’habitants sont des déplacés, et qui reste une zone de combats, avec notamment des raids menés par les forces pro-régime ; et le reste du pays, sous la houlette du pouvoir soutenu par Moscou et Téhéran, où vit la majorité de la population. Malgré les promesses de la Russie, le gouvernement, à cours de devises, peine à sécuriser les importations de blé de son alliée.
> Lire aussi Désolation et insécurité dans les protectorats turcs du Nord syrien
Le pays connaît désormais une inflation à trois chiffres. L’effondrement de la livre turque accroît la misère dans le nord-ouest. La dégringolade libanaise, depuis 2019, continue de se répercuter sur l’économie des zones contrôlées par le régime. Face à l’insécurité alimentaire, le pays risque de devenir encore plus dépendant de l’aide humanitaire internationale. Ce soutien, pourtant, ne cesse de diminuer.
<https://www.lemonde.fr/international/article/2021/12/21/en-syrie-la-secheresse-un-fleau-de-plus-dans-un-pays-detruit_6106854_3210.html>
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En images
18- La beauté des lacs gelés du Jura, TF1, journal de 13h, 21/12/21

En quelques jours, il s'est transformé en une immense patinoire. Un lac de 74 hectares, devenu entièrement gelé. Gérard est venu découvrir ce décor au lever du soleil, tout comme deux promeneurs lyonnais, subjugués par la magie des lieux. "On se croirait ailleurs, mais c'est magnifique", lance l'un d'eux. Les habitués du lac ont tous sorti les patins pour ne surtout pas manquer ça. En pleine période de vacances scolaires, les familles sont nombreuses à venir en profiter, un sublime terrain de jeu. "On profite de ces beaux espaces naturels du Haut-Doubs", lance une habitante. Patiner sur le lac est normalement interdit par la commune de Bouverans, mais pour les habitués, la glace est bien solide après des jours consécutifs de froid polaire. Avec douze degrés encore au thermomètre ce mardi matin, le décor est digne des plus beaux contes de Noël, à seulement trois jours du 25 décembre.
> Reportage de S. Agi, G. Martin & J. Chaize à revoir à :
<https://www.tf1.fr/tf1/jt-13h/videos/la-beaute-des-lacs-geles-du-jura-61118810.html>
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