[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, sports, loisirs, pollutions et déchets (mardi 21 décembre)
Florence de Monclin
f.demonclin at fnh.org
Mar 21 Déc 08:00:38 CET 2021
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1- Comment la start-up Vertuoso s’ingénie à évincer le plastique des océans <https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/pollution-aquatique-start-up-vertuoso-ingenie-evincer-plastique-oceans-95397/>, Futura-sciences, 07/12/21
2- Un tiers des produits ménagers « potentiellement nocifs », alerte « 60 millions de consommateurs » <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/09/un-tiers-des-produits-menagers-potentiellement-nocifs-alerte-60-millions-de-consommateurs_6105408_3244.html>, Le Monde avec AFP, 09/12/21, 22h35
3- Au Soudan du Sud, la difficile lutte contre le mystérieux « syndrome du hochement de tête » <https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/12/10/au-soudan-du-sud-la-difficile-lutte-contre-le-mysterieux-syndrome-du-hochement-de-tete_6105562_3212.html>, Le Monde Afrique, 10/12/21, 16h19
4- Pollution marine : les pays méditerranéens s'engagent à réduire les émissions de soufre <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution-marine-les-pays-mediterraneens-s-engagent-a-reduire-les-emissions-de-soufre_159788>, AFP, 10/12/21, 19:00
5- Gaspillage : à partir du 1er janvier, les invendus non alimentaires ne pourront plus être détruits <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/10/gaspillage-a-partir-du-1er-janvier-les-invendus-non-alimentaires-ne-pourront-plus-etre-detruits_6105601_3244.html>, Le Monde avec AFP, 10/12/21, 20h10
6- Le crépuscule des chiffonniers d'Istanbul, experts en recyclage <https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20211211-le-cr%C3%A9puscule-des-chiffonniers-d-istanbul-experts-en-recyclage>, AFP, 11/12/21, 15:00
7- Journée internationale de la montagne : l’ambition de garder des sommets propres <https://news.un.org/fr/story/2021/12/1110582>, ONU Info, 11/12/21
8- Alerte sur les substances toxiques disséminées par les plastiques <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/14/alerte-sur-les-substances-toxiques-disseminees-par-les-plastiques_6105930_3244.html>, Le Monde, 14/12/21, 02h00
9- Pollution sur la Côte d’Azur : Prison ferme et obligations de remise en état pour « la mafia des déchets » <https://www.20minutes.fr/justice/3197763-20211215-pollution-cote-azur-prison-ferme-obligations-remise-etat-mafia-dechets>, 20 Minutes avec AFP, 15/12/21, 07h49
10- Il pleut du plastique <https://www.techno-science.net/actualite/il-pleut-plastique-N21521.html>, Techno-Science, 15/12/21, 09:00
11- Écoblanchiment : Adidas, Levi’s, Calzedonia et IKKS rhabillées pour l’hiver <https://reporterre.net/Ecoblanchiment-Adidas-Levi-s-Calzedonia-et-IKKS-rhabillees-pour-l-hiver>, Reporterre, 18/12/21, 10h36
12- L'ANFR note une exposition du public aux ondes similaire avant et après le lancement de la 5G <https://www.clubic.com/5g/actualite-399525-l-anfr-note-une-exposition-du-public-aux-ondes-similaire-avant-et-apres-le-lancement-de-la-5g.html>, Clubic, 18/12/21, 16h30
13- Bouddhisme et écologie : drapeaux de prière biodégradables au Népal <https://information.tv5monde.com/info/bouddhisme-et-ecologie-drapeaux-de-priere-biodegradables-au-nepal-437084>, AFP, 18/12/21, 17:00
14- « Unwashed » – Ces gens qui ne se lavent plus tous les jours pour sauver la planète <https://usbeketrica.com/fr/article/unwashed-ces-gens-qui-ne-se-lavent-plus-tous-les-jours-pour-sauver-la-planete>, Usbek & Rica, 18/12/21
15- Maroc : des innovations mais le recyclage des déchets reste embryonnaire <https://information.tv5monde.com/info/maroc-des-innovations-mais-le-recyclage-des-dechets-reste-embryonnaire-437118>, AFP, 19/12/21, 07:00
16- Dans "Sur le Front", Hugo Clément dévoile les dessous des collectes de vêtements <https://www.huffingtonpost.fr/entry/dans-sur-le-front-hugo-clement-devoile-les-dessous-des-collectes-de-vetements_fr_61b9f488e4b05554d4e5323f>, Le HuffPost, 19/12/21, 18:00
17- Concilier écologie et tourisme de masse, l’impossible défi du Marché de Noël de Strasbourg <https://www.rue89strasbourg.com/concilier-ecologie-et-tourisme-de-masse-limpossible-defi-du-marche-de-noel-de-strasbourg-222920>, Rue89 Strasbourg, 20/12/21, 06h00
En images
18- Turquie, la nouvelle poubelle de l'Europe <https://www.arte.tv/fr/videos/103840-000-A/la-turquie-nouvelle-poubelle-de-l-europe/>, Arte junior Le Mag, 15/05/21
19- E-commerce : des colis réutilisables pour réduire les déchets <https://www.francetvinfo.fr/economie/services/noel-des-colis-reutilisables-pour-reduire-les-dechets_4875151.html>, France 2, journal de 13h, 09/12/21
20- Fêtes de Noël : comment réduire l’impact environnemental des colis ? <https://www.francetvinfo.fr/internet/amazon/noel-des-innovations-pour-reduire-limpact-environnemental-des-envois-de-colis_4875157.html>, France 2, journal de 13h, 09/12/21
21- Où finissent nos vêtements ? <https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/2956729-ou-finissent-nos-vetements.html>, France 5, Sur le front, 19/12/21, 20h55
Bien à vous,
Florence
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ALERTES DU JOUR : — 60 millions de consommateurs a passé en revue 119 nettoyants ménagers et invite surtout à se méfier des lingettes désinfectantes pour W-C et multisurfaces, des sprays désinfectants et des désodorisants. (cf. item 2 & suite)
— Non seulement il pleut du plastique mais deux études internationales relèvent la présence d’additifs dangereux pour la santé et l’environnement dans les granulés servant de base à la production du plastique, jusqu’à son recyclage. (cf. item 10, 8 & suite)
INTERROGATIONS DU JOUR : — Le gouvernorat d’Istanbul, la mégapole turque, veut en finir avec les chiffonniers et leur libre entreprise non réglementée. Mais les intéressés soupçonnent plutôt l'appétit des sociétés de recyclage qui se passeraient ainsi d'intermédiaires et contrôleraient la chaîne, sans concurrence. (cf. item 6 & 18)
— De plus en plus de Français font l’économie de la douche quotidienne pour réduire leur consommation en eau mais ce phénomène n’annonce pourtant pas la révolution verte. (cf. item 14)
— Selon Re-fashion, l’éco-organisme de la filière textile, plus de 239.000 tonnes de vêtements sont collectés et triés chaque année en France sur les 624.000 tonnes mises sur le marché. (cf. item 16 & 21)
MYSTÈRE DU JOUR : Maux de tête, convulsions… Au Soudan du Sud, des milliers de personnes souffrent d’une maladie neurologique incurable, dont l’origine reste inconnue. (cf. item 3)
RAPPORT DU JOUR : L'Agence nationale des fréquences (ANFR) a publié un rapport dans lequel figurent les résultats des mesures d'exposition du public aux ondes, effectuées avant et après la mise en place de la 5G sur des centaines de sites partout en France. Bilan des courses : l'exposition n'est pas supérieure depuis le lancement de la technologie dans le pays. (cf. item 12 & suite)
DÉCISIONS DU JOUR : — Face à la « mafia des déchets » accusée d’avoir déversé des milliers de tonnes de gravats sur la Côte d’Azur, la justice a opté pour la prison ferme mais surtout obligé les prévenus à remettre en état les terrains pollués. (cf. item 9)
— Le Jury de déontologie publicitaire a dénoncé les slogans écolos de l’enseigne IKKS, jugés trop creux. L’organisme a aussi épinglé des publicités Adidas, Levi’s et Calzedonia au motif d’écoblanchiment. (cf. item 11)
— Des déplacements, de la surconsommation, des déchets… Les visiteurs du Marché de Noël de Strasbourg, estimés à 2 millions de personnes avant la pandémie, impactent l’environnement. La municipalité vise deux labellisations « éco-responsables » entre 2022 à 2025. (cf. item 17)
MESSAGE DU JOUR : « La montagne pour moi, c’est comme un océan, un espace de liberté où l'on va où l'on veut. Nous devons respecter ces lieux magnifiques et magiques ». C’est le message que lance Michel Baronian, collaborateur de l'ONU Genève et alpiniste passionné depuis plus de 40 ans, à l’occasion de la Journée internationale de la montagne. (cf. item 7)
ENGAGEMENTS DU JOUR : — La start-up Vertuoso ambitionne d'éliminer les déchets urbains qui se déversent dans la mer via les eaux pluviales grâce à des réceptacles filtrants installés aux endroits stratégiques. (cf. item 1)
— Vingt-et-un pays du bassin méditerranéen se sont engagés à Antalya (Turquie) à réduire la teneur en soufre des carburants utilisés par les navires en Méditerranée, dont les rejets ont un effet dévastateur sur la vie marine et au-delà. (cf. item 4)
— A partir du 1er janvier, les invendus non alimentaires comme les produits électriques et électroniques, les piles, textiles, meubles, cartouches d’encre ainsi que les produits d’hygiène et de puériculture ne pourront plus être détruits. (cf. item 5)
— Le plus grand stupa du Népal, un des lieux de pèlerinage les plus sacrés du bouddhisme tibétain, a remplacé ses drapeaux de prière synthétiques par de nouveaux modèles, biodégradables, dans un souci de lutte contre la pollution environnementale. (cf. item 13)
— Du compost produit au Maroc par une société suisse spécialisée dans la valorisation des déchets organiques constitue une innovation dans le royaume où le recyclage reste cependant lacunaire. (cf. item 15)
— Pour éviter que des montagnes d’emballages cadeaux ne finissent à la poubelle, certaines marques optent pour un concept plus écoresponsable : le colis réutilisable. (cf. item 19)
— Des innovations qui ont pour but de réduire les emballages ou la taille des colis. (cf. item 20)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/le-temps-est-venu-lappel-de-nicolas-hulot-pour-poser-les-premieres-pierres-dun-nouveau-monde/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/economies-denergie-au-quotidien-trucs-et-astuces-pour-depenser-moins/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://www.youtube.com/watch?v=FMjygtDmPSM>
> L'APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <http://www.comite21.org/reseau-adherents/actualites.html?id=11056>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/trophees-pour-le-climat-my-positive-impact/>
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1- Comment la start-up Vertuoso s’ingénie à évincer le plastique des océans, Futura-sciences, 07/12/21
Céline Deluzarche, journaliste
Si les eaux usées sont prises en charge par des systèmes d'assainissement bien au point, les eaux pluviales dans lesquelles se retrouvent tous les déchets urbains se déversent, elles, sans filtre dans la mer. La start-up Vertuoso ambitionne d'éliminer ce problème à la source, grâce à des réceptacles filtrants installés aux endroits stratégiques. Ses cofondateurs nous expliquent comment ça marche.
Rien qu'en Méditerranée, 600.000 tonnes de déchets plastique sont déversées chaque année dans l'océan. À cela s'ajoutent tous les autres déchets déversés dans la nature et lavés par les eaux pluviales, comme les emballages, les particules de pneus, les sables et graviers issus des chantiers, etc. Tous ces déchets sont entraînés par l'eau lorsqu'il pleut et atterrissent inexorablement dans la mer où ils génèrent une importante pollution visuelle et chimique. « Et autant les eaux usées domestiques et industrielles sont prises en charge par le réseau d'assainissement, autant ces déchets urbains ne font l'objet d'aucune mesure spéciale », explique Benjamin Blanchard, cofondateur de la start-up tricolore Vertuoso, qui a conçu un système de piège pour empêcher cette catastrophe.
>> Suite à lire à :
<https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/pollution-aquatique-start-up-vertuoso-ingenie-evincer-plastique-oceans-95397/>
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2- Un tiers des produits ménagers « potentiellement nocifs », alerte « 60 millions de consommateurs », Le Monde avec AFP, 09/12/21, 22h35
Le magazine invite surtout à se méfier des lingettes désinfectantes pour W-C et multisurfaces, des sprays désinfectants et des désodorisants.
Un tiers des produits ménagers contiennent une quantité importante de substances « potentiellement nocives », assure la revue 60 millions de consommateurs dans un hors-série publié jeudi 9 décembre.
Le magazine édité par l’Institut national de la consommation (INC) a étudié la composition de 119 produits nettoyants de 52 marques achetés en avril et en juillet 2021, en se basant sur les étiquettes, les listes d’ingrédients publiés par les industriels sur leur site et des fiches de données de sécurité, qui précisent la concentration des substances. Il a ensuite attribué à chacun un « Ménag’Score » pour les évaluer sur une échelle de A à E, c’est-à-dire des « produits à utiliser sans réserve » aux « produits fortement déconseillés », qui contiennent « trop de substances problématiques ».
> Lire aussi Les produits ménagers industriels contribuent à la pollution de l’air intérieur
Au total, 39 références sont déconseillées car notées D ou E. Elles contiennent une quantité importante de substances irritantes ou allergisantes, comme certains parfums, ainsi que des substances « très nocives pour la santé ou pour l’environnement », dont certaines sont soupçonnées d’être cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction ou encore d’être des perturbateurs endocriniens.
« Ces produits ne vont pas forcément poser de problème à tous, les personnes allergiques par exemple vont y être plus sensibles », précise à l’Agence France-Presse (AFP) Sophie Coisne, rédactrice en chef de ce hors-série. « Mais les fabricants ont encore des efforts à fournir. »
60 millions de consommateurs invite surtout à se méfier des lingettes désinfectantes pour W-C et multisurfaces, car 75 % sont notées D ou E. Même chose pour les sprays désinfectants et les désodorisants, dont la moitié environ sont déconseillés par le magazine.
> Lire aussi Des substances indésirables dans de très nombreux produits ménagers
Un « Toxi-score » sur les produits ménagers
« Les désinfectants, c’est indispensable quand on veut se débarrasser des micro-organismes et des virus, surtout dans cette période », a réagi auprès de l’AFP Virginie d’Enfert, déléguée générale de l’Association française des industries de la détergence, des produits d’entretien et des produits d’hygiène industrielle, Afise, qui représente les fabricants. Selon elle, les produits actuellement sur le marché sont « parfaitement sûrs » à condition de respecter les précautions d’emploi, car ils sont soumis à des contrôles.
Le Ménag’Score a été mis au point par des experts de l’INC en 2019 sur le modèle du Nutri-score existant dans l’alimentation afin d’évaluer le risque chimique des produits d’entretien pour l’environnement et pour la santé. Il donne plus de poids dans son calcul « aux composants les plus préoccupants pour la santé humaine et aux ingrédients les plus concentrés », précise 60 millions de consommateurs sur son site.
Mais la méthode exacte de calcul du Ménag’Score n’est pas connue, critique l’Afise, qui plaide pour « une méthodologie partagée avec les fabricants ».
> Lire aussi « 60 Millions de consommateurs » épingle une quarantaine de produits d’entretien
L’INC avait lancé en août 2019 une pétition pour demander l’apposition de cet étiquetage sur les produits ménagers, qui a récolté plus de 38 000 signatures. De son côté, le gouvernement a annoncé en mai dernier qu’il comptait lancer, dans le courant de 2022, un « Toxi-score » sur les produits ménagers afin d’évaluer leur nocivité.
Si les fabricants ne sont pas hostiles à cette idée, ils mettent néanmoins en garde contre le risque d’une utilisation trop simpliste des produits d’entretien. Même avec ceux qui sont bien notés, « il ne faut pas que le consommateur baisse la garde, parce qu’il y a quand même des précautions d’emploi », prévient Virginie d’Enfert.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/09/un-tiers-des-produits-menagers-potentiellement-nocifs-alerte-60-millions-de-consommateurs_6105408_3244.html>
En savoir plus :
> Étude exclusive. Toxicité, efficacité : 119 nettoyants ménagers à la loupe <https://www.60millions-mag.com/2021/12/09/toxicite-efficacite-119-nettoyants-menagers-la-loupe-19445>, 60 millions de consommateurs, 09/12/21
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3- Au Soudan du Sud, la difficile lutte contre le mystérieux « syndrome du hochement de tête », Le Monde Afrique, 10/12/21, 16h19
Florence Miettaux (Maridi (Soudan du Sud), envoyée spéciale)
Maux de tête, convulsions… Dans le pays, des milliers de personnes souffrent de cette maladie neurologique incurable, dont l’origine reste inconnue.
Les premiers symptômes sont survenus un jour de 2004, alors que Foybe avait à peine 5 ans. « Nous venions de lui donner à manger quand, soudainement, sa tête est tombée en avant », se souvient son père, Justin Sabah Richard, paysan à Maridi, une petite ville de l’Etat d’Equatoria-Occidental au Soudan du Sud. Ce fut le début d’une très longue série d’épisodes quotidiens, caractéristiques de cette maladie mystérieuse, le « syndrome du hochement de tête ».
Toute frêle, Foybe est aujourd’hui âgée de 22 ans mais en paraît dix de moins, tant la maladie a entravé sa croissance. En 2006, aux épisodes de hochement de tête se sont ajoutées des convulsions violentes. Il a fallu attendre un nouveau traitement antiépileptique, prescrit en octobre de cette année, pour que la jeune femme voie enfin ses douleurs s’atténuer. Après des années de souffrance et de désarroi, « les maux de tête ont disparu, et j’arrive à manger normalement », témoigne celle qui a été retirée de l’école à l’âge de 5 ans et qui survivait jusque-là sans traitement efficace, sous la surveillance constante de ses parents. Chanceuse d’avoir réchappé à la noyade ou à la chute dans le feu, principales causes d’accidents mortels pour les enfants atteints de cette maladie neurologique incurable et dont l’origine reste à déterminer.
> Lire aussi Covid-19 : au Soudan du Sud, une campagne pour « apporter le vaccin au plus près des gens »
En 2020, la Nodding Syndrome Alliance (NSA), un consortium piloté par l’ONG Amref au Soudan du Sud, a été à l’origine de l’ouverture de trois cliniques consacrées au traitement du syndrome du hochement de tête et de l’épilepsie en Equatoria-Occidental, dans les villes de Mundri, Lui et Maridi. C’est dans un petit bâtiment en briques au sein de l’hôpital de Maridi que se trouve celle où Foybe vient chercher chaque mois son nouveau traitement, comme 1 200 autres patients traités ici, qu’ils soient des « hocheurs de tête », des épileptiques ou bien les deux, puisqu’un « passage de l’un à l’autre est observé », note Jacopo Rovarini, d’Amref, le coordonnateur du projet.
Maladie tropicale négligée
Au total, 2 900 personnes sont actuellement prises en charge dans les trois structures, mais « on estime à 10 000 le nombre de cas dans l’ensemble du pays », affirme-t-il. L’objectif du projet est d’aider les malades et leur famille, mais aussi de mener des recherches pour tenter de découvrir les causes et la nature de cette pathologie figurant sur la liste des maladies tropicales négligées de l’Organisation mondiale de la santé. Car, si des hypothèses existent, aucune équipe scientifique n’a formellement démontré le mécanisme de transmission.
> Lire aussi : Au Soudan du Sud, la course contre la mort des femmes enceintes
Robert Colebunders, de l’université d’Anvers en Belgique, est persuadé de l’existence d’un lien entre le syndrome du hochement de tête et l’onchocercose (ou cécité des rivières), très répandue dans les zones où se multiplient les cas. « Si vous contrôlez l’onchocercose, vous contrôlez le syndrome du hochement de tête »,affirme ce spécialiste qui a conduit des recherches en Equatoria-Occidental, mais aussi dans le nord de l’Ouganda, en République démocratique du Congo et en Tanzanie, où la maladie avait été détectée pour la première fois en Afrique dans les années 1960.
« Nous ne connaissons toujours pas le mécanisme, mais nous savons comment l’arrêter », souligne ce professeur convaincu que les campagnes de traitement vermifuge destinées à lutter contre l’onchocercose – une maladie parasitaire transmise par les mouches noires qui se reproduisent près des cours d’eau au courant rapide – peuvent permettre de stopper l’épidémie de hochement de tête, ainsi que toutes les formes d’épilepsie qui sont, selon lui, « associées » à l’infection par ce parasite.
Lire aussi : Au Soudan du Sud, la résilience des villageois chassés par les inondations et les conflits
La NSA a d’ailleurs organisé des programmes de coupe de l’herbe sur le barrage de Maridi, un lieu où le courant de l’eau est fort et autour duquel des taux d’infection très élevés ont été détectés. Selon le docteur Stephen Jada, d’Amref, alors que 4,4 % des habitants de Maridi étaient victimes d’épilepsie et/ou de syndrome du hochement de tête, c’était le cas de 12 % des résidents des quartiers de Hai Kazana, proches du barrage. En outre, toujours selon la même étude conduite en 2020, parmi les enfants de 3 à 9 ans testés, 66 % étaient positifs à l’onchocercose près du barrage, alors que ce n’était le cas de « pratiquement aucun enfant » résidant près du marché, en centre-ville. « Cela nous montre qu’il y a quelque chose de l’ordre d’un lien, même si cela reste un mystère. Nous tentons encore de résoudre le puzzle », concède Stephen Jada.
« On a constamment peur qu’ils se blessent »
Aucun test n’a jamais démontré la présence du parasite dans les cerveaux des malades du syndrome du hochement de tête. Michaël Boele van Hensbroek, un autre spécialiste, issu de l’université d’Amsterdam, est pour sa part « convaincu qu’il n’y a pas de lien », même si les données du programme de recherche qu’il dirige sur le syndrome du hochement de tête depuis 2015 sont toujours en cours d’analyse. Selon lui, « toutes les personnes infectées par l’onchocercose ne développent pas le syndrome du hochement de tête ; et inversement, tous les “hocheurs” n’ont pas l’onchocercose. Je serais vraiment surpris si le lien était prouvé par nos données. Pour l’instant, il ne l’est pas », explique-t-il. Son projet de recherche, centré sur la zone de Mundri, à 100 km à l’est de Maridi, n’a jusque-là pas permis d’avancées significatives. Un rapport devrait être publié dans les six mois à venir.
Les habitants de Maridi et de la région où les cas semblent se multiplier s’impatientent. Joseph Mbaraza, directeur de l’école primaire Owungasa à Maridi, a recensé 20 élèves atteints sur les 780 que compte son établissement. Il ne tarit pas d’anecdotes illustrant la gravité et l’omniprésence de cette maladie dans les alentours : une femme qui perd la tête car « ses cinq enfants ont la maladie et font des crises en même temps », ou encore « une fille atteinte du syndrome et qui a disparu depuis un mois et demi »… Car par ici, « tout le monde est affecté ; moi-même, deux de mes enfants ont cette “chose” », témoigne le directeur. Pendant les crises, « les enfants se mettent à souffler, de l’écume sort de leur bouche, puis ils tombent par terre et se tordent dans tous les sens. On a constamment peur qu’ils se blessent », se désole-t-il.
Difficile d’enseigner lorsque des élèves se mettent soudainement à avoir des convulsions. « Les autres s’affolent et la classe s’arrête. Mais nous luttons contre les abus dont les malades sont victimes », assure le directeur. Des programmes de sensibilisation sous l’égide de la NSA font en sorte, non seulement d’identifier de nouveaux patients, mais aussi d’éduquer les communautés pour éviter la stigmatisation. « Nous leur disons de bien nourrir ces enfants, de ne pas les isoler »,précise M. Mbaraza.
A quelques pas de l’école, située dans les collines agricoles et boisées qui surplombent Maridi, une mère raconte son sacerdoce. Jenti Simon a six enfants, dont trois « hocheurs ». L’un d’eux a des lésions cérébrales telles qu’il a perdu la plupart de ses facultés mentales et physiques. Il s’appelle Patrick Okeny, a 19 ans et passe son temps alité. Même s’il est conscient et communique du regard avec les gens qui passent à son chevet, il ne parle pas. La « maladie dont on ne connaît pas le nom » l’a comme éteint. Mais il y a de l’espoir pour sa sœur Rose Paul, 28 ans. Ce jour-là, elle s’est pomponnée pour aller à la clinique chercher son sachet de pilules blanches pour le mois. En attendant que la recherche avance.
<https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/12/10/au-soudan-du-sud-la-difficile-lutte-contre-le-mysterieux-syndrome-du-hochement-de-tete_6105562_3212.html>
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4- Pollution marine : les pays méditerranéens s'engagent à réduire les émissions de soufre, AFP, 10/12/21, 19:00
Raziye Akkoc
Vingt-et-un pays du bassin méditerranéen se sont engagés vendredi à Antalya (Turquie) à réduire la teneur en soufre des carburants utilisés par les navires en Méditerranée, dont les rejets ont un effet dévastateur sur la vie marine et au-delà.
Leur décision de limiter à 0,1% - contre 0,5% actuellement - le taux de soufre dans le carburant marin utilisé en Méditerranée doit désormais être soumise à l'approbation de l'Organisation maritime internationale (OMI). En cas d'issue positive, cette limitation entrera en vigueur en janvier 2025.
Des mesures similaires ont déjà été prises ces dernières années. Depuis le 1er janvier 2020, le taux de soufre dans le carburant marin est ainsi limité à 0,5%, contre 3,5% auparavant -en dehors des zones sensibles où il était déjà limité à 0,1%.
Ces émissions sont un problème majeur car elles participent de l'acidification des océans, aux conséquences néfastes pour les organismes marins. Elles sont par ailleurs à l'origine de 60.000 décès prématurés par an dans le monde, selon les estimations de certains experts.
"Nous espérons que la mise en œuvre de cette décision permettra une réduction importante de la pollution émanant des navires", a déclaré à l'AFP Tatjana Hema, coordinatrice du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et du Plan d'action pour la Méditerranée.
Cet accord visant à réduire le taux de soufre dans le carburant marin est une "avancée majeure", a jugé pour sa part Patrick Child, directeur général adjoint pour l'environnement à la Commission européenne, soulignant que la Méditerranée est "une des mers dont la biodiversité est la plus menacée".
- "Zone à risque" -
"C'est une zone à risque en termes de changement climatique", une région "particulièrement vulnérable" à la pollution, abonde Carlos Bravo, consultant en politique environnementale pour l'ONG OceanCare, basée en Suisse.
D'autres problèmes se posent au-delà de la pollution marine, comme les collisions entre les navires et les mammifères marins, note M. Bravo, le trafic maritime en Méditerranée étant l'un des plus denses au monde.
Des mesures supplémentaires sont nécessaires pour éliminer les "prises accessoires" - des espèces comme les tortues et les requins se retrouvent parfois piégées dans des filets de pêche - et pour réduire la pollution sonore des navires, qui affecte également plus de 150 espèces, affirme-t-il.
Pays hôte de la réunion, la Turquie a été confrontée récemment à plusieurs problèmes de pollution maritime très médiatisés.
Des pans entiers de la mer de Marmara, située au sud d'Istanbul, ont notamment été recouverts au printemps d'une épaisse couche de mucilages, mousse visqueuse et pestilentielle.
Selon les scientifiques, ces mucilages, qu'il a fallu des mois à éliminer, sont la conséquence d'années de négligence dans le traitement des déchets agricoles et industriels par les autorités turques. Ce problème est résolu, a toutefois affirmé Soner Olgun, responsable du département Laboratoires, mesures et surveillance du ministère turc de l'Environnement.
Interrogé par l'AFP, le vice-ministre turc de l'Environnement Mehmet Emin Birpinar a reconnu que la pollution marine est "aussi liée au système de traitement des eaux usées, comme nous l'avons vu à Istanbul avec les mucilages". 80% des déchets marins arrivent par la terre, a-t-il dit.
- 3.760 tonnes de déchets plastiques -
Selon une étude de l'Institut océanographique grec (HCMR) publiée en octobre, 3.760 tonnes de déchets plastiques flottent actuellement dans la mer Méditerranée.
Les tortues caouannes (Caretta caretta), présentes sur la côte sud de la Turquie, font partie des victimes de cette pollution.
Ces carnivores ont en effet tendance à confondre sacs plastique et méduses, explique Yakup Kaska, directeur d'une structure consacrée aux tortues marines à Mugla, dans le sud-ouest de la Turquie.
Un autre risque pèse sur cette espèce protégée: le réchauffement de la mer Méditerranée entraîne une augmentation du nombre de tortues femelles, la chaleur influant sur le sexe de l’œuf.
"Nous avons [désormais] près de 90% des nouveau-nés qui sont des femelles. Nous avons besoin de mâles", fait valoir M. Kaska.
"Même avec le meilleur scénario - une augmentation de la température d'un degré -, nous pourrions n'avoir que des femelles dans 50 à 100 ans."
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution-marine-les-pays-mediterraneens-s-engagent-a-reduire-les-emissions-de-soufre_159788>
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5- Gaspillage : à partir du 1er janvier, les invendus non alimentaires ne pourront plus être détruits, Le Monde avec AFP, 10/12/21, 20h10
Les produits électriques et électroniques, les piles, textiles, meubles, cartouches d’encre ainsi que les produits d’hygiène et de puériculture sont notamment concernés par la mesure.
Après soldes, ventes flash et autres déstockages, quelque 2 milliards d’euros de marchandises restent invendues. A partir du 1er janvier 2022, ces produits ne pourront plus être détruits par incinération en France.
Cette mesure, issue de la loi antigaspillage, est destinée à « obliger producteurs, importateurs et distributeurs à réemployer, réutiliser ou recycler les produits non alimentaires invendus », pour réduire le gaspillage et les émissions de gaz à effet de serre et créer de nouvelles solidarités, a rappelé le ministère de la transition écologique, vendredi 10 décembre.
Sont concernés par la mesure les produits électriques et électroniques, les piles, textiles, meubles, cartouches d’encre ainsi que les produits d’hygiène et de puériculture, les équipements de conservation et de cuisson des aliments, les produits d’éveil et de loisirs, ainsi que les livres et les fournitures scolaires.
> Lire aussi Malgré la loi, l’explosion des emballages de la restauration à emporter persiste
Dons à des associations caritatives
La loi prévoit des amendes « pouvant aller jusqu’à 15 000 euros par manquement et par personne morale », en cas d’inspection de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), rappelle le ministère. Certains de ces produits, qui ne bénéficient pas encore de filière à responsabilité élargie du producteur (REP) de recyclage, ont jusqu’au 31 décembre 2023 pour se mettre en conformité.
Beaucoup de filières ont déjà anticipé depuis la promulgation de la loi (le 10 février 2020) et de ses décrets d’application (en décembre 2020).
Les pouvoirs publics insistent particulièrement sur les produits d’hygiène et de puériculture, secteur où 9 % des invendus sont encore détruits par incinération, « alors que trois millions de Français se privent de produits d’hygiène de base et que 1,7 million de femmes ne disposent pas de protections hygiéniques en quantité suffisante ».
En plus d’être concernés par l’interdiction de destruction, ces produits « devront faire l’objet en priorité d’un don » à des associations caritatives, déclare le ministère. Une initiative qui « rend de nombreux produits plus accessibles à des familles en situation de précarité » et qui « permettra de créer des solidarités nouvelles », a estimé la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, citée dans le communiqué.
> Lire aussi Eliminer les emballages plastiques à usage unique d’ici 2040, l’objectif du gouvernement
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/10/gaspillage-a-partir-du-1er-janvier-les-invendus-non-alimentaires-ne-pourront-plus-etre-detruits_6105601_3244.html>
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6- Le crépuscule des chiffonniers d'Istanbul, experts en recyclage, AFP, 11/12/21, 15:00
Anne Chaon
Le regard aussi noir que la fumée âcre échappée du bidon en flammes qui l'enveloppe, sans vraiment le réchauffer, Astane Gul s'est accroupi sous un auvent pour trier flacons et bouteilles plastique extraits d'énormes sacs autrefois blancs.
"Je commence le matin à 8h00 et je finis à 20H00. C'est très dur et mal payé, mais je n'ai pas le choix", soupire son compatriote afghan, Issam Rafur, 20 ans dont quatre en Turquie.
Pauvres parmi les pauvres, ces jeunes aux mains noircies par la crasse appartiennent à la chaîne de miséreux recrutés parmi les Kurdes, les Lazes, les Roms et les migrants sans papiers : pour moins de 10 euros par jour, ils parcourent les rues d'Istanbul en quête de déchets recyclables.
Ils craignent aujourd'hui de perdre leur unique gagne-pain dans un pays durement touché par la dévaluation de la monnaie et l'inflation.
Arguant de problèmes "d'environnement et de santé publique", le gouvernorat de la mégapole turque, nommé par le gouvernement, veut en finir avec ces chiffonniers modernes et leur libre entreprise non réglementée.
Mais les intéressés soupçonnent plutôt l'appétit des sociétés de recyclage qui se passeraient ainsi d'intermédiaires et contrôleraient la chaîne, sans concurrence.
Ce que confirme sans ambages à l'AFP Mehmet Emin Birpinar, vice-ministre chargé de l'Environnement, même s'il reconnaît l'ancienneté des ramasseurs : "Les déchets peuvent être achetés et vendus, on commence donc à les considérer comme une matière première. Or, avec l'augmentation du prix des matières premières, la valeur des matériaux recyclés a augmenté".
"Si les grandes entreprises prennent notre travail, elles scient la dernière branche sur laquelle on est assis", s'inquiète Mahmut Aytar, qui gère un petit dépôt à Ümraniye, une zone industrielle excentrée sur la rive asiatique d'Istanbul. "Elles nous poussent dans le ravin".
- 15 à 16 km quotidiens -
A 28 ans, diplômé en biologie, ce jeune originaire du sud-est de la Turquie s'est lancé dans le recylage des plastiques faute de trouver un emploi qualifié.
"C'est un travail qui ne nécessite ni expérience ni formation. N'importe qui peut se lancer, mais ce sont surtout les exclus du système qui le font", confie-t-il en surveillant d'un oeil les presses qui écrasent les sacs en plastique et les bouteilles vides.
Les ballots compacts sont ensuite ramassés par les camions des entreprises de recyclage qui les transforment en granules.
Des dépôts comme le sien, il en existe quelque 2.500 à Istanbul, estime Mahmut Aytar.
Chaque jour, des dizaines de collecteurs arrivent dans cette zone industrielle, tirant derrière eux leur gros sac gonflé à ras bord de papiers, cartons, sacs et bouteilles de plastique, bidons, câbles métalliques... les rebuts d'une mégapole de 16 millions d'habitants.
Avec leur "çekçek" (littéralement tire-tire), ils sont des milliers à dévaler les rues abruptes d'Istanbul tractant leur diable géant pour récupérer ce qui offre une valeur, même minime.
Les femmes et les mineurs se spécialisent plutôt dans les cartons collectés de nuit à la fermeture des boutiques, leur bébé installé parfois dans les replis du sac au milieu de leur butin.
Avec un çekçek, un ramasseur gagne 80 à 120 livres turques par jour (moins de 6 à 8 euros), une livre par kilo. Les plus vaillants arrivent à récupérer jusqu'à 150 kilos dans une journée.
"Ils l'ignorent sans doute mais la pauvreté de ces gens fait qu'ils contribuent à la protection de la nature" en récupérant les déchets recyclables, philosophe Mahmut. "Ils rendent service à la société".
Mais c'est un travail épuisant, note-t-il: les ramasseurs parcourent 15 à 16 kilomètres quotidiens avec cette charge dans les bras.
- "Harcèlement" -
Régulièrement, la police leur tombe dessus. Début octobre, plus de 250 ramasseurs ont été interpellés en une journée. Relâchés quelques heures plus tard, ils ont perdu leur diable et leur sac.
"C'est du harcèlement", s'insurge Ekrem Yasar qui gère son propre dépôt après avoir oeuvré comme ramasseur pendant douze ans.
"Encore aujourd'hui, trois ont été arrêtés : un diable c'est 500 livres turques, un sac 60. Chaque confiscation me coûte 560 livres (environ 36 euros), ce que je gagne en trois jours...".
Pour la préfecture (autorité distincte de la municipalité, conquise par l'opposition en 2019), "ces çekçek travaillent dans l'illégalité", souffle à l'AFP un responsable sous couvert d'anonymat.
"C'est à la ville de s'occuper du recyclage et d'en toucher les revenus". Ou de désigner des "sociétés légalement engegistrées".
"Nous n'avons pas de statut légal, c'est vrai, mais nous sommes prêts à payer des impôts et des taxes. On ne demande pas d'aide à l'Etat, mais s'ils nous enlèvent notre travail, des dizaines de milliers de gens vont se retrouver sans rien", proteste Ekrem Yasar, qui attend avec impatience la naissance d'un syndicat, en cours de constitution.
<https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20211211-le-crépuscule-des-chiffonniers-d-istanbul-experts-en-recyclage>
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7- Journée internationale de la montagne : l’ambition de garder des sommets propres, ONU Info, 11/12/21
« La montagne pour moi, c’est comme un océan, un espace de liberté où l'on va où l'on veut. Nous devons respecter ces lieux magnifiques et magiques ». C’est le message que lance Michel Baronian, collaborateur de l'ONU Genève et alpiniste passionné depuis plus de 40 ans, à l’occasion de la Journée internationale de la montagne.
Bien qu’il a perdu le compte, Michel estime avoir gravi le Mont Blanc, le plus haut sommet d'Europe occidentale (4807 mètres), plus d’une centaine de fois.
Et c’est sans compter les sommets de plus de 8000 mètres, comme l'Annapurna au Népal, qu’il a gravis sans utiliser d’oxygène supplémentaire.
« Quand je suis là-haut, c'est un pur moment de bonheur. La montagne devient mon église et j'y vais pour me retrouver. J'y trouve beaucoup de sérénité et de bonheur », dit M. Baronian, dont le rêve est de gravir un jour l'Everest.
>> Suite à lire à :
<https://news.un.org/fr/story/2021/12/1110582>
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8- Alerte sur les substances toxiques disséminées par les plastiques, Le Monde, 14/12/21, 02h00
Stéphane Mandard
Deux études internationales relèvent la présence d’additifs dangereux pour la santé et l’environnement dans les granulés servant de base à la production du plastique, jusqu’à son recyclage.
La pollution plastique ne se résume pas à l’image spectaculaire de ces millions de tonnes de déchets qui finissent chaque année dans l’océan. Deux études publiées mardi 14 décembre montrent que le plastique est aussi un redoutable cheval de Troie qui menace la santé des hommes et des écosystèmes par la multitude de substances chimiques toxiques qu’il transporte et diffuse dans l’environnement à chaque étape de son cycle de vie. Leurs conclusions remettent également en cause la principale solution plébiscitée à travers le monde : le recyclage.
> Lire aussi Pollution : un Américain produit huit fois plus de déchets plastiques qu’un Chinois
A l’initiative de cette expertise inédite, le Réseau international pour l’élimination des polluants (IPEN), qui regroupe plus de 600 ONG dans une centaine de pays. L’IPEN s’est intéressé aux granulés de plastiques industriels, ces petites sphères de moins de 5 millimètres de diamètre servant de matière première à la production de la quasi-totalité des objets en plastique. La première étude s’est penchée sur ce que les surfeurs appellent poétiquement les « larmes de sirènes » disséminées accidentellement sur les plages avant même d’avoir été fondues. La seconde concerne les mêmes microbilles mais recyclées, achetées auprès d’usines de recyclage.
Dans les deux cas, l’analyse de la composition chimique des granulés met en évidence la présence de substances dangereuses avec des effets potentiellement cancérogènes ou perturbateurs endocriniens. En cause, notamment, les nombreux additifs (la moitié des 10 000 molécules entrant dans la fabrication des plastiques) ajoutés par les industriels pour rendre leurs produits plus résistants, que ce soit à la lumière ou au feu.
Polluants organiques persistants
Pour obtenir le panorama le plus complet, l’IPEN a collecté des granulés dans 35 pays au cours des trois dernières années. Des larmes de sirènes ont été prélevées sur 22 plages en Afrique, Amérique, Asie, Australie, Europe et dans les Caraïbes. Premier constat, aucune zone du monde n’est épargnée par cette pollution. En Europe, selon les calculs de la Commission européenne, environ 265 000 granulés finissent accidentellement dans l’océan chaque seconde, « perdus » par l’industrie lors des phases de production, de transport, de stockage ou de recyclage. Au niveau mondial, on estime à plus de 250 000 tonnes la quantité de granulés rejetés chaque année dans les milieux aquatiques.
> Lire aussi La quantité de plastique présente dans les océans réévaluée fortement à la hausse
Les échantillons recueillis sur les plages par l’IPEN ont été analysés à l’université d’agriculture et de technologie de Tokyo. Cette dernière héberge l’International Pellet Watch, un programme mondial de surveillance de la pollution des océans basé sur l’identification des polluants organiques persistants (POP) dans les granulés, dits « pellets » en anglais. Dix stabilisateurs d’ultraviolets répondant au nom barbare de benzotriazole UV (BUV) ont été recherchés. Ils sont ajoutés pour rendre le plastique plus résistant à la lumière. Très persistants, ils s’accumulent dans les organismes et sont soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens. L’un d’entre eux, l’UV-328, est en tête de liste pour intégrer la liste noire des substances interdites par la Convention de Stockholm sur les POP. Treize polychlorobiphényles (PCB) ont également été recherchés. Ultratoxiques, classés cancérogènes probables pour l’homme, les PCB sont interdits par la Convention de Stockholm depuis vingt ans mais sont toujours présents dans l’environnement en raison de l’usage massif qui en a été fait pendant des années.
Les résultats montrent que la contamination est généralisée : les échantillons prélevés sur toutes les plages contiennent tous les dix BUV et les treize PCB inclus dans l’étude. Conclusion du professeur Hideshige Takada, qui a piloté l’expertise : « La pollution plastique s’accompagne d’une pollution chimique : en agissant comme un vecteur pour des additifs toxiques comme les BUV, les granulés menacent la santé et l’environnement avant même que les produits n’arrivent sur le marché et n’atteignent le consommateur. »
L’impossibilité d’une économie circulaire
Six stabilisateurs d’UV, dont le très controversé UV-328, ont également été recherchés dans la seconde étude consacrée aux microbilles recyclées. L’IPEN s’est procuré des sacs de polyéthylène haute densité (HDPE), une des résines les plus recyclées, auprès de 24 sociétés de recyclage de 23 pays différents en Afrique, Asie, Amérique et Europe.
> Lire aussi Plastique : les dangers d’une pollution incontrôlée
L’investigation a aussi porté sur onze retardateurs de flammes bromés, des POP soupçonnés d’effets perturbateurs endocriniens, incorporés notamment dans les appareils électroniques. Le bisphénol A (BPA) a également été ciblé : en France, l’Autorité de la concurrence soupçonne une quinzaine d’organisations professionnelles de s’être entendues pour cacher la présence de ce perturbateur endocrinien dans des contenants alimentaires malgré son interdiction depuis 2015.
Les échantillons ont été analysés à l’université de chimie et de technologie de Prague. A l’exception de trois (sur 24), tous contiennent des substances relevant des trois classes chimiques, et plus de la moitié, au moins 11 des 18 additifs analysés. Pour l’IPEN, ces résultats révèlent l’impasse du recyclage et l’impossibilité d’une économie circulaire du plastique : « Recycler le plastique consiste essentiellement à recycler des substances toxiques et donc augmente l’exposition à ces produits dangereux », conclut le rapport. « L’utilisation généralisée et incontrôlée d’additifs toxiques dans les plastiques rend la plupart impropres à la fabrication de nouveaux produits et devrait les exclure de toute économie circulaire », commente Sara Brosché, conseillère scientifique de l’IPEN.
Le réseau d’ONG appelle à un traité international sur le plastique pour mieux contrôler les produits incorporés dans les plastiques recyclés et interdire l’usage d’additifs toxiques. En février 2022, des négociations doivent s’ouvrir sous l’égide de l’ONU pour aboutir enfin à un cadre juridique international. Comme pour le climat, le temps presse : au rythme actuel, la quantité de déchets plastiques déversés dans l’océan devrait quintupler d’ici à 2030, et dépasser plus de 50 millions de tonnes par an.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/14/alerte-sur-les-substances-toxiques-disseminees-par-les-plastiques_6105930_3244.html>
En savoir plus :
> New global studies show health threats throughout the plastics supply chain <https://ipen.org/news/new-global-studies-show-health-threats-throughout-plastics-supply-chain>, International Pollutants Elimination Network (IPEN), 14 December 2021
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9- Pollution sur la Côte d’Azur : Prison ferme et obligations de remise en état pour « la mafia des déchets », 20 Minutes avec AFP, 15/12/21, 07h49
Décision. Des centaines de milliers de tonnes de gravats chargés de divers polluants ont été déversés sur des terrains des Alpes-Maritimes et du Var
• Le tribunal correctionnel de Draguignan « a parfois fait le choix de privilégier la réparation des dégâts », a expliqué la présidente du tribunal à la lecture du délibéré ce mardi.
• Un des cerveaux du réseau, un homme de 34 ans au CV judiciaire déjà étoffé, a été condamné à quatre ans d’emprisonnement dont deux ans avec sursis.
Face à la « mafia des déchets », accusée d’avoir déversé des milliers de tonnes de gravats sur la Côte d'Azur, la justice a des fois opté pour la prison ferme mais surtout obligé les prévenus à remettre en état les terrains pollués. Le tribunal correctionnel de Draguignan (Var) « a parfois fait le choix de privilégier la réparation des dégâts », a expliqué la présidente du tribunal à la lecture du délibéré mardi.
Des amendes ont été infligées. La plus lourde a été infligée à l’entreprise Esterel environnement atteignant 300.000 euros. Mais les dix-sept prévenus ont d’abord été condamnés à consigner des sommes parfois importantes (jusqu’à 1 million d’euros pour cette société), dans un délai d’un an, pour assurer la remise en état des sites pollués. Des centaines de milliers de tonnes de gravats de chantier, pollués au bitume, au plastique, voire au plomb, à l’arsenic ou au mercure, avaient ainsi été déversés entre Fréjus, Le Luc et Trans-en-Provence, dans le Var, et jusqu’à Sospel dans les Alpes-Maritimes.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/justice/3197763-20211215-pollution-cote-azur-prison-ferme-obligations-remise-etat-mafia-dechets>
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10- Il pleut du plastique, Techno-Science, 15/12/21, 09:00
Adrien – Source : Agence Science-Presse (ASP)
Lorsqu'on fait "l'analyse du cycle de vie" d'un produit, il s'agit de l'ensemble de son empreinte sur l'environnement, depuis sa fabrication jusqu'à sa décomposition. Mais le microplastique, qu'on savait déjà tenace, vient de s'enrichir d'une nouvelle étape : ce qui se retrouve dans les océans... peut nous retomber dessus au milieu des gouttes de pluie.
Dans une étude parue en début d'année, des chercheurs de quatre pays ont élaboré un modèle pour évaluer quelle quantité de ces microplastiques pourrait se retrouver dans l'atmosphère, après leur passage dans les océans de la planète. Leur conclusion est que 11% du microplastique dit "atmosphérique" qui se retrouve dans l'environnementde l'ouest des États-Unis proviendrait des océans. La plus grosse partie (84%) provient sans surprise des routes -en particulier les pneus- mais même ce 11% signifie qu'il va falloir réévaluer "le rôle cumulatif de la pollutionsecondaire dans le fardeau atmosphérique du plastique", écrivent les chercheurs.
C'est que jusqu'à récemment, l'analyse du cycle de vie du plastique s'arrêtait aux océans: décomposé jusqu'à des dimensions microscopiques, le plastique finissait sa vie au fond des océans, ou au fond de l'estomac des poissons, jugeait-on. Et aussi microscopique qu'elle soit, cette pollution représentait tout de même 8 millions de tonnes métriques quittant chaque année les continents. Qu'une partie puisse se retrouver dans notre environnement immédiat remet sur le tapis notre ignorance quant à ses conséquences dans la chaîne alimentaire.
>> Suite à lire à :
<https://www.techno-science.net/actualite/il-pleut-plastique-N21521.html>
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11- Écoblanchiment : Adidas, Levi’s, Calzedonia et IKKS rhabillées pour l’hiver, Reporterre, 18/12/21, 10h36
Benjamin Douriez
Le Jury de déontologie publicitaire a dénoncé les slogans écolos de l’enseigne IKKS, jugés trop creux. L’organisme a aussi épinglé des publicités Adidas, Levi’s et Calzedonia.
Sur des images en noir et blanc à l’esthétique travaillée, la publicité vante « la génération IKKS », celle qui « va devoir réparer le monde ancien », « repenser le futur » ou encore « agir de façon responsable pour le bien des générations à venir ».
Mais la campagne de l’enseigne de prêt-à-porter vient d’être épinglée par le Jury de déontologie publicitaire (JDP). Motif : impossible de savoir ce que recouvrent concrètement ces slogans à connotation environnementale. Aucune précision dans la publicité en elle-même, diffusée sur Instagram. Et pas davantage devant ce jury : IKKS « n’a pas produit d’éléments objectifs, fiables et vérifiables permettant de justifier » de ses efforts en matière de développement durable, selon l’avis publié le 6 décembre.
Depuis l’été, c’est la quatrième marque de mode à subir les critiques de ce jury pour des pratiques s’apparentant à de l’écoblanchiment. Placé dans le giron des instances de régulation professionnelle de la publicité (dont le fonctionnement est très controversé), il est toutefois constitué de personnalités indépendantes, extérieures au secteur de la publicité. Souvent saisi par des particuliers, il rend plusieurs dizaines d’avis chaque année. Et ne se prive donc pas d’épingler les annonces trop vertes pour être honnêtes.
Dans sa ligne de mire, « les formulations trop générales, trop englobantes, explique à Reporterre Alexandre Lallet, président du JDP. Il ne faudrait pas laisser croire au consommateur qu’il fait une bonne action pour l’environnement en achetant le vêtement. L’annonceur doit relativiser ses allégations, et il doit pouvoir les justifier. »
Trois mois avant IKKS, c’est la marque historique de jeans Levi’s qui était retoquée, là aussi pour des slogans excessifs dans un encart diffusé sur le site internet du journal Ouest-France. L’accroche : « Des vêtements durables. Des choix durables. Pour notre planète. »
>> Suite à lire et à voir à :
<https://reporterre.net/Ecoblanchiment-Adidas-Levi-s-Calzedonia-et-IKKS-rhabillees-pour-l-hiver>
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12- L'ANFR note une exposition du public aux ondes similaire avant et après le lancement de la 5G, Clubic, 18/12/21, 16h30
Alexandre Boero
L'Agence nationale des fréquences a publié, il y a quelques jours, un rapport dans lequel figurent les résultats des mesures d'exposition du public aux ondes, effectuées avant et après la mise en place de la 5G sur des centaines de sites partout en France. Bilan des courses : l'exposition n'est pas supérieure depuis le lancement de la technologie dans le pays.
D'octobre 2020 à octobre 2021, l'Agence nationale des fréquences (ANFR) a réalisé environ 4 800 mesures sur près de 1 650 sites 5G répartis un peu partout en France. L'idée était de mener une campagne en deux parties : l'une sur de futurs sites 5G avant que ceux-ci n'accueillent leurs antennes ; l'autre après l'installation des antennes. L'étude a ainsi permis à l'ANFR d'obtenir, sur les mêmes sites, des résultats avant/après, pour précisément identifier l'évolution de l'exposition liée au réseau de cinquième génération. Toutes les fréquences aujourd'hui utilisées par les opérateurs ont été étudiées : c'est-à-dire les fréquences basses (de 700 MHz à 2,1 GHz, déjà utilisées dans le cadre de la 3G et de la 4G), et la nouvelle bande de fréquences 3,5 GHz, qui fut l'objet des enchères en 2020 .
>> Suite à lire à :
<https://www.clubic.com/5g/actualite-399525-l-anfr-note-une-exposition-du-public-aux-ondes-similaire-avant-et-apres-le-lancement-de-la-5g.html>
En savoir plus :
> L’ANFR publie les premiers résultats des mesures d’exposition du public aux ondes, réalisées avant et après mise en service de la 5G sur 1500 sites implantés en France <https://www.anfr.fr/fileadmin/CP/20211214-CP-exposition-5G.pdf>, communiqué du 14/12/21
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13- Bouddhisme et écologie : drapeaux de prière biodégradables au Népal, AFP, 18/12/21, 17:00
Le plus grand stupa du Népal, un des lieux de pèlerinage les plus sacrés du bouddhisme tibétain, a remplacé samedi ses drapeaux de prière synthétiques par de nouveaux modèles, biodégradables, dans un souci de lutte contre la pollution environnementale.
Le stupa, une tour à la forme variée, constitue le monument par excellence du bouddhisme. Les drapeaux de prière colorés, qui portent des symboles et des inscriptions de prières, font partie intégrante des rituels. Selon cette religion, les vents portent les prières des fidèles jusqu'aux divinités.
Au stupa de Boudhanath à dôme blanc, des ouvriers ont enlevé dans la journée de samedi les habituelles bannières en polyester pour les remplacer par les nouvelles, en matière biodégradable.
"C'est le centre de la foi religieuse bouddhiste, donc je crois qu'il enverra un bon message qui se propagera ensuite dans d'autres lieux", a déclaré à l'AFP Chandra Man Lama, président du Comité de développement de la région de Boudhanath.
Les drapeaux de prière traditionnels étaient fabriqués à partir de fibres naturelles comme le coton et la soie, mais le marché actuel est saturé de drapeaux en polyester et autres matériaux synthétiques, qui mettent des décennies à se décomposer et émettent des gaz toxiques lorsqu'ils sont brûlés.
"Les prières peuvent être exaucées, mais cela cause aussi de la pollution", indique Ang Dolma Sherpa, fondateur d'Utpala Crafts, qui fait des drapeaux de prière biodégradables ornant maintenant le stupa de Boudhanath.
Son atelier utilise du coton, imprimant les prières et les symboles avec de la peinture à l'eau. Les cordes sont faites de fibres naturelles au lieu de nylon. "Je propose une alternative", souligne-t-elle espérant que ces drapeaux plus écologiques seront transformés en compost.
Les drapeaux de prière et les khadas - les foulards bouddhistes utilisés comme salutation ou offrande - sont aussi très utilisés en alpinisme, les grimpeurs les portant comme un porte-bonheur et les laissent souvent une fois arrivé au sommet.
La guide de montagne Dawa Yangzum Sherpa a ainsi emporté des drapeaux biodégradables lors de sa récente expédition au sommet de Yalung Ri, à 5.630 mètres dans l'est du Népal.
<https://information.tv5monde.com/info/bouddhisme-et-ecologie-drapeaux-de-priere-biodegradables-au-nepal-437084>
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14- « Unwashed » – Ces gens qui ne se lavent plus tous les jours pour sauver la planète, Usbek & Rica, 18/12/21
Emilie Echaroux
Vieux de 10 ans, le terme « unwashed » (« qui n’est pas lavé » en Français) revient sur le devant de la scène alors que de plus en plus de Français font l’économie de la douche quotidienne pour réduire leur consommation en eau. Conséquence directe de plusieurs mois de confinement et de sensibilisation aux enjeux environnementaux, ce phénomène n’annonce pourtant pas la révolution verte.
L’affaire avait fait grand bruit en août dernier. L’actrice américaine Kristen Bell et son mari Dax Shepard faisaient les gros titres pendant plusieurs jours après avoir déclaré ne pas laver leurs enfants quotidiennement. « Je ne rigole pas vraiment quand je dis qu’il faut attendre que ça pue », a-t-elle confié lors d’une interview sur la chaîne Daily Blast Live le 9 août. « Cela prouve bien qu’ils [les enfants] ont besoin de prendre un bain ». Quelques jours plus tôt, c’était l’actrice américaine Mila Kunis, 37 ans, qui avouait ne pas être le genre de « parent qui donne le bain à son nouveau-né », lors d’une interview pour le podcast Armchair Expert. Et son mari, Ashton Kutcher, de préciser : « Si vous pouvez voir de la saleté sur eux, nettoyez-les. Sinon, ça ne sert à rien ». Si ces multiples sorties médiatiques ont fait couler beaucoup d’encre aux États-Unis, elles ont surtout remis sur le devant de la scène un phénomène qui s’étend aujourd’hui au-delà des frontières américaines : les « unwashed ».
>> Suite à lire à :
<https://usbeketrica.com/fr/article/unwashed-ces-gens-qui-ne-se-lavent-plus-tous-les-jours-pour-sauver-la-planete>
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15- Maroc : des innovations mais le recyclage des déchets reste embryonnaire, AFP, 19/12/21, 07:00
Kaouthar Oudrhiri
"Ici rien ne se perd, tout se transforme", dit fièrement Mohamed en effritant une poignée de compost produit au Maroc par une société suisse spécialisée dans la valorisation des déchets organiques. Une innovation dans le royaume où le recyclage reste cependant lacunaire.
C'est dans "l'Agropolis" de Meknès (centre), une zone industrielle dédiée à l'agro-industrie, que le groupe Eléphant Vert (EV) a installé en 2012 sa plus grande usine en Afrique avec une cinquantaine d'employés et une capacité de production annuelle de 40.000 tonnes de compost mais aussi d'engrais organiques.
A l'entrée, des bureaux modernes aux murs couleur vert gazon et décorés de graffitis, comme dans une start up de Casablanca.
Mais une fois sur le site de production, changement de décor: des montagnes de sciure de bois, des cagettes et des branches d'arbres fruitiers recouvrent la plateforme de stockage.
Le vrombissement des camions, qui acheminent le fumier et des pelleteuses qui aèrent le compost, emplit l'espace.
- "Agriculture saine" -
"Après le mélange des matières organiques riches en carbone et du fumier issu de l'élevage non industriel, riche en azote, c'est la nature qui opère!", explique à l'AFP Mohamed El Kabous, responsable de production chez EV.
Ici, on n'utilise pas de déchets organiques ménagers : "C'est très coûteux car la culture du tri (sélectif) est quasi-inexistante au Maroc", précise-t-il.
Les déchets proviennent des exploitations environnantes : usines travaillant avec du bois, coopératives qui fabriquent des huiles essentielles.
Le site de fermentation à l'air libre, dont le processus dure quatre mois pour obtenir du compost, ne dégage aucune odeur nauséabonde car le bois est une matière absorbante.
Au contraire, on hume une odeur de terre fraîche. "Je dirai même que ça sent la +zammita" (célèbre gâteau marocain), plaisante M. El Kabous.
En plus du compost, Eléphant Vert produit des engrais en y ajoutant du phosphore ou de la potasse.
Ses produits s'écoulent principalement sur le marché marocain au profit des grandes exploitations agricoles -- dont les sols se sont appauvris à cause de l'utilisation massive d'engrais chimiques -- et de petites fermes bio.
"La demande augmente pour les agriculteurs qui, soucieux de pérenniser leurs terres, ont pris conscience de la nécessité d'opter pour une agriculture saine et durable", souligne le responsable.
Si le recyclage de produits organiques semble décoller, avec d'autres initiatives comme un important centre de traitement et de valorisation du géant français Suez à Meknès, le Maroc est loin d'assurer une valorisation efficiente de ses déchets.
- "Stratégies de technocrates" -
A l'image du taux de recyclage des ordures ménagères qui s'établissait à 6% seulement en 2015 (dernière année de référence), soit 420.000 tonnes sur un total de 7 millions de tonnes annuelles, a indiqué à l'AFP le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable.
Si les déchets industriels sont en partie recyclés (à 12%, surtout du plastique, papier/carton et des métaux), comme ailleurs au Maghreb, l'essentiel des déchets ménagers est enfoui.
Et ce malgré une pléthore de projets dont un programme de traitement national des déchets qui prévoyait un taux de recyclage de 20% en 2022. Un objectif repoussé à l'horizon 2030.
"Ces stratégies confectionnées par des technocrates à Rabat ne mènent nulle part car elles sont calquées sur des modèles européens, aux antipodes des habitudes marocaines", explique à l'AFP Mustapha Brakez, un expert en gestion des déchets urbains.
Il souligne par exemple qu'au Maroc, près de 80% des déchets ménagers sont organiques contre moins de 30% en Europe.
Le royaume ne compte que 26 centres d'enfouissement et de valorisation, même si 66 décharges sauvages ont été réhabilitées jusqu'à présent, selon des données officielles.
"Tous les efforts ont été focalisés sur le traitement (en majorité via de l'enfouissement, ndlr) sans apporter de solutions à la collecte", déplore M. Brakez.
Pour lui, la gestion des déchets dans le pays est "une bombe à retardement" : "On va créer davantage de décharges, à savoir des espaces de stockage, sans régler le problème à la source".
"Il est primordial de réfléchir à un système global qui va du tri au niveau des ménages jusqu'aux centres de valorisation", plaide le spécialiste.
<https://information.tv5monde.com/info/maroc-des-innovations-mais-le-recyclage-des-dechets-reste-embryonnaire-437118>
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16- Dans "Sur le Front", Hugo Clément dévoile les dessous des collectes de vêtements, Le HuffPost, 19/12/21, 18:00
Coraline Mercier
Dans "Sur le Front : où finissent nos vêtements ?", diffusé ce dimanche 19 décembre sur France 5, Hugo Clément enquête sur le devenir des vêtements collectés
Conso - Petit à petit, la seconde main se fait une place en France. De grandes enseignes se sont mises à reprendre des vêtements usagés contre des bons de réduction. Les citoyens déposent leurs vêtements dans des bennes de collecte, comme celles de la Croix-Rouge française, dans l’espoir qu’ils soient réutilisés par d’autres.
Pourtant, seulement une benne sur trente est destinée à la redistribution, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête d’article, extraite du documentaire “Sur le front : Où finissent nos vêtements ?”, diffusé ce dimanche 19 décembre sur France 5. Dans ce dernier épisode, Hugo Clément cherche à connaître la destination de ces tonnes de vêtements.
Car selon Re-fashion, l’éco-organisme de la filière textile, dont les informations sont citées dans le programme, plus de 239.000 tonnes de vêtements sont collectés et triés chaque année en France sur les 624.000 tonnes mises sur le marché.
>> Suite à lire à :
<https://www.huffingtonpost.fr/entry/dans-sur-le-front-hugo-clement-devoile-les-dessous-des-collectes-de-vetements_fr_61b9f488e4b05554d4e5323f>
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17- Concilier écologie et tourisme de masse, l’impossible défi du Marché de Noël de Strasbourg, Rue89 Strasbourg, 20/12/21, 06h00
Maël Baudé
Des déplacements, de la surconsommation, des déchets… Les visiteurs du Marché de Noël de Strasbourg, estimés à 2 millions de personnes avant la pandémie, impactent l’environnement. La municipalité écologiste vise deux labellisations « éco-responsables » entre 2022 à 2025. Ce qui impliquera une série d’actions, sur lesquelles elle travaillera après l’édition actuelle.
« Rendre le marché de Noël de Strasbourg plus écoresponsable. C’est l’un de nos principaux chantiers concernant les futures éditions, de 2022 à 2025 », affirme Guillaume Libsig, adjoint à la maire en charge de Strasbourg Capitale de Noël. La municipalité écologiste vise, avant la fin de son mandat, une labellisation par l’association Éco-Manifestations Alsace (EMA) et le label ISO 20121, une norme internationale consacrée au développement durable dans l’événementiel, qu’ont obtenu le G7 en France, les JO de Tokyo ou certains palais des congrès.
>> Suite à lire à :
<https://www.rue89strasbourg.com/concilier-ecologie-et-tourisme-de-masse-limpossible-defi-du-marche-de-noel-de-strasbourg-222920>
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En images
18- Turquie, la nouvelle poubelle de l'Europe, Arte junior Le Mag, 15/05/21
Depuis que la Chine a interdit l'importation de déchets plastiques, il y a 3 ans, les rebuts européens ont changé de destination. C'est désormais en Turquie, et plus précisément dans la région d'Adana, au sud, que l'industrie de recyclage des déchets européens fait florès. Mais face à la carence de l'Etat turc, à l'essor du trafic et à l'affluence de déchets, cela entraîne un véritable problème environnemental.
> Extrait de 3 minutes qui en dit long
<https://www.arte.tv/fr/videos/103840-000-A/la-turquie-nouvelle-poubelle-de-l-europe/>
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19- E-commerce : des colis réutilisables pour réduire les déchets, France 2, journal de 13h, 09/12/21
Pour éviter que des montagnes d’emballages cadeaux ne finissent à la poubelle, certaines marques optent pour un concept plus écoresponsable : le colis réutilisable.
Des colis réutilisables cent fois, c’est le concept qu’a inventé Hipli, une entreprise basée au Havre (Seine-Maritime). "Le but du jeu c’est que les marques et les particuliers arrêtent de jeter des colis dans les poubelles", détaille Léa Got, cofondatrice de Hipli. L'idée a séduit Fanny Lemercier lorsqu’elle a commandé un puzzle sur internet. Autre avantage, selon l’acheteuse : "Ça va m’éviter d’aller à la déchetterie pour porter mon carton".
250 marques séduites par le concept
L’emballage se replie en quelques mouvements sur lui-même. Ensuite, direction une boîte aux lettres : l’enveloppe retourne à l’envoyeur. Les emballages, en polypropylène, sont assez résistants et ne nécessitent que peu de nettoyage avant d’être réutilisés. Actuellement, 40 000 emballages plastifiés tournent dans le circuit. "C’est une réduction de l’impact carbone de 83%, et jusqu’à 25 kilos de déchets évités par colis", précise Léa Got. Leurs partenaires ? "Des marques et des e-commerçants qui utilisent les colis pour expédier leurs commandes aux particuliers". En tout, 250 commerçants sont entrés dans la boucle et travaillent avec l’entreprise. Ils proposent cette option gratuitement ou à moins de deux euros à leurs clients.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/services/noel-des-colis-reutilisables-pour-reduire-les-dechets_4875151.html>
En savoir plus :
> Hipli : colis réutilisable et responsable pour le e-commerce <https://hipli.fr/>
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20- Fêtes de Noël : comment réduire l’impact environnemental des colis ?, France 2, journal de 13h, 09/12/21
Sur le plateau du 13 Heures, jeudi 9 décembre, la journaliste Valérie Heurtel présente plusieurs innovations qui ont pour but de réduire les emballages ou la taille des colis.
Fini, les papiers cadeaux irrécupérables une fois déchirés. Il existe à présent une box connectée réutilisable à l’infini, grâce à la technologie. "Un GPS permet de suivre le colis, et surtout il s’adapte à la taille du colis, donc plus besoin de papier bulle ou de billes en polystyrène pour le protéger", détaille Valérie Heurtel sur le plateau du 13 Heures de France 2, jeudi 9 décembre. C’est une entreprise nantaise qui a mis au point ce système. Bientôt, ce ne sera plus un cas isolé. "D’ici 2030, l’essentiel des colis devront être réutilisables. (…) Aujourd’hui, seuls sept emballages en carton sur dix sont recyclés", ajoute la journaliste.
Réduire la taille des colis
Commander un petit produit, et le recevoir dans un carton surdimensionné : c’est une expérience qu’ont vécue beaucoup d’acheteurs. Pour remédier à cela, La Poste a choisi de fixer les tarifs en fonction du poids du colis, mais aussi de son volume. "L’idée est de chasser le vide dans les camions. (…) Et l’avantage des petits colis, c’est que ça permet une livraison plus écolo sur le dernier kilomètre, à vélo par exemple. C’est plus écolo et on en voit de plus en plus dans les villes", conclut Valérie Heurtel.
> Plateau à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/internet/amazon/noel-des-innovations-pour-reduire-limpact-environnemental-des-envois-de-colis_4875157.html>
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21- Où finissent nos vêtements ?, France 5, Sur le front, 19/12/21, 20h55
Présenté par Hugo Clément
Les vêtements déposés dans les bennes de collecte sont majoritairement exportés dans des pays pauvres où ils sont à nouveau commercialisés. Les plus abimés d'entre eux finissent leur voyage dans des décharges à ciel ouvert puis dans les océans. Au Bangladesh, ce sont les teintures utilisées pour les textiles qui sont déversées dans les rivières.
> Magazine (52 minutes) à revoir à :
<https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/2956729-ou-finissent-nos-vetements.html>
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