[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur économie, écologie, gouvernance, démographie, sociologie, éducation, recherche, droit, UE & international (lundi 4 janvier)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Lun 4 Jan 08:11:58 CET 2021


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Rift, pour une finance transparente et durable <https://planete.lesechos.fr/solutions/rift-pour-une-finance-transparente-et-durable-6373/>, Les Echos Planète, Solutions, maj le 18/12/20 à 10h31
2- Travailler moins sauvera-t-il la planète ? Oui, mais à certaines conditions <https://theconversation.com/travailler-moins-sauvera-t-il-la-planete-oui-mais-a-certaines-conditions-152102>, The Conversation, 22/10/20, 20:51
3- Le Conseil économique, social et environnemental entame sa mue <https://www.actu-environnement.com/ae/news/cese-reforme-projet-loi-conseil-economique-social-environnemental-36774.php4>, Actu-environnement, 22/12/20
4- Quatre défis économiques pour la France en 2021 <https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/12/23/quatre-defis-economiques-pour-la-france-en-2021_6064275_3234.html>, Le Monde, 23/12/20, 05h42 
5- Covid, nucléaire, climat... Clooney s'inquiète de l'avenir de la planète : "On peut s'auto-détruire" <https://www.bfmtv.com/people/covid-nucleaire-climat-clooney-s-inquiete-de-l-avenir-de-la-planete-on-peut-s-auto-detruire_AV-202012230035.html>, BFMTV avec AFP, 23/12/20, 07:21
6- Une droite écologiste, est-ce vraiment possible ? <http://www.slate.fr/story/198424/droite-ecologistes-environnement-possible-strategie-presidentielle-2022>, Slate, 23/12/20, 09h00
7- Avec la crise, de nouvelles formes de solidarité émergent <https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/12/23/avec-la-crise-de-nouvelles-formes-de-solidarite-emergent_6064319_3224.html>, Le Monde, 23/12/20, 11h19
8- Entretien. Economie circulaire : «C’est la première fois qu'un secteur entier est visé» <https://www.journaldelenvironnement.net/article/economie-circulaire-c-est-la-premiere-fois-qu-un-secteur-entier-est-vise,104320>, Le JDLE, publié initialement le 17/03/20, maj le 23/12/20
9- Le pape François, par Pablo Servigne : « Sur le climat, il a des positions bien plus scientifiques que la plupart des chefs d’Etat ! » <https://www.nouvelobs.com/ils-vont-faire-2021/20201225.OBS38023/le-pape-francois-par-pablo-servigne-sur-le-climat-il-a-des-positions-bien-plus-scientifiques-que-la-plupart-des-chefs-d-etat.html>, L’Obs, 25/12/20, 08h00
10- WildLeaks, une plate-forme pour les lanceurs d’alerte sur l’environnement <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/12/28/wildleaks-une-plate-forme-pour-les-lanceurs-d-alerte-sur-l-environnement_6064664_3244.html>, Le Monde, 28/12/20, 12h04 
11- Six mois après leur élection, les maires écolos à l’épreuve du pouvoir <https://www.leparisien.fr/politique/six-mois-apres-leur-election-les-maires-ecolos-a-l-epreuve-du-pouvoir-29-12-2020-8416457.php>, Le Parisien, 29/12/20, 05h50
12- Convergence des transitions numériques et écologiques : les 4 leviers du Sénat et les 11 pistes de l'Arcep <https://www.actu-environnement.com/ae/news/transition-numerique-ecologique-proposition-loi-senat-rapport-arcep-36800.php4>, Actu-Environnement, 30/12/20
13- Environnement, justice, féminisme… Ces bonnes nouvelles qui ont marqué l’année 2020 malgré tout <https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/12/31/environnement-justice-feminisme-ces-bonnes-nouvelles-qui-ont-marque-l-annee-2020-malgre-tout_6064881_4355770.html>, Blog Les Décodeurs, 31/12/20, 05h22
14- Papier VS numérique : un match écologique en réalité serré <https://www.lemondedelenergie.com/papier-numerique-ecologie/2020/12/31/>, Le monde de l’énergie, 31/12/20
15- Environnement : ce qui change le 1er janvier 2021 <https://www.actu-environnement.com/ae/news/environnement-changements-premier-janvier-2021-36806.php4>, Actu-Environnement, 31/12/20
16- 24 célébrités nous disent ce qui les rend optimistes pour 2021 <https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/120763/reader/reader.html#!preferred/1/package/120763/pub/186718/page/5>, Ouest-France, L’édition du soir, 31/12/20
17- Tribune. Nicolas Hulot : "La crise écologique est radicale, soyons radicaux" <https://www.lejdd.fr/Politique/nicolas-hulot-la-crise-ecologique-est-radicale-soyons-radicaux-4015777>, Le JDD, 02/01/21, 22h45
En images
18- L'humanité face aux limites - Manifeste du Muséum national d’Histoire naturelle <https://www.mnhn.fr/fr/explorez/actualites/manifeste-museum-face-limites>, MNHN, 10/11/20
19- Solidaire et écolo : en Alsace, une association reconditionne du matériel médical pour le revendre à bas prix <https://www.francetvinfo.fr/sante/handicap/solidaire-et-ecolo-en-alsace-une-association-reconditionne-du-materiel-medical-pour-le-revendre-a-bas-prix_4237407.html>, France info, 30/12/20, 16:25

Bien à vous,
Florence

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NOS VŒUX : "Un autre monde est à notre portée. Puisse l’éveil des consciences nous donner le ressort de le bâtir en conduisant ensemble radicalement et progressivement cette société qui conjugue les enjeux écologiques, sociaux et économiques. Dans un sursaut salutaire, levons-nous enfin et que chacun fasse sa part !", Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme (cf. item 17)
ALTERNATIVES DU JOUR : — Rift, la première application mobile qui permet de mesurer l’impact carbone de l’épargne de chaque particulier. (cf. item 1)
— L’intérêt que suscite la semaine de 4 jours n’est plus seulement lié à la question du bien-être des travailleurs, mais également à l’impact environnemental qu’aurait une telle mesure. (cf. item 2)
— De nouveaux réseaux d’entraide, notamment au niveau du quartier, voient le jour. (cf. item 7)
— Destiné à recueillir de façon sécurisée des alertes sur des atteintes aux animaux sauvages ou des trafics, le réseau WildLeaks a reçu jusqu’ici 300 informations. (cf. item 10)
— En Alsace, une association reconditionne du matériel médical pour le revendre à bas prix. (cf. item 19)
DÉCISION DU JOUR : L'Assemblée nationale a définitivement adopté le projet de loi qui réforme le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ou troisième assemblée. Au menu : organisation de conventions citoyennes, traitement rénové des pétitions et composition remaniée. (cf. item 3)
AVANCÉE DU JOUR : Le Sénat a avancé sur sa proposition de loi visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France (« REEN »). (cf. item 12)
QUESTIONNEMENTS DU JOUR : — Existe-t-il une droite écologiste et sociale ? (cf. item 6)
— Les limites à la société du tout jetable posées par la loi contre le gaspillage et pour l’économie circulaire seront-elles efficaces ? (cf. item 8)
— Par comparaison, qu’en est-il des mérites écologiques du papier et du numérique. (cf. item 14)
SÉLECTIONS DU JOUR : — Lot de 6 bonnes nouvelles relatives à l’environnement qui ont marqué l’année 2020 et ont pu passer inaperçues, éclipsées par le coronavirus. (cf. item 13)
— Lot des mesures marquantes qui entrent en vigueur au 1er janvier 2021. (cf. item 15)
— Les raisons de rester optimistes en 2021 pour évoquées par 24 personnalités. (cf. item 16)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 120 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Rift, pour une finance transparente et durable, Les Echos planète, Solutions, maj le 18/12/20 à 10h31
Pierre Fortin 

L’application mobile permet de savoir comment est investie l’épargne confiée par les particuliers et de mesurer son impact carbone.
Eva Sadoun a une ambition : « Démocratiser la finance durable. » Un objectif qu’elle mûrit depuis ses études à l’EM Lyon et à l’Essec, et qu’elle concrétise en cofondant en 2014 LITA.co, une plateforme dédiée à l’investissement participatif à impact social et environnemental dont elle est toujours présidente. Mais la jeune trentenaire veut aller plus loin. Le 12 novembre dernier, pour impliquer le grand public dans la bataille de la finance responsable, elle lance, avec Léo Garnier, Rift, la première application mobile qui permet de mesurer l’impact carbone de l’épargne de chaque particulier. « Le but est d’atteindre plus de 10 % de la population, pour pouvoir opérer cette transition », explique Eva Sadoun. Aussi innovant qu’ambitieux, cet outil a été développé avec des partenaires de référence, comme Novethic, le fonds Sycomore AM ou encore Oxfam, qui possèdent, chacun dans leur domaine, une certaine expérience du sujet. L’ONG a ainsi publié, en octobre 2020, un nouveau rapport dénonçant la gestion des 5.000 milliards d’euros accumulés dans les bas de laine des Français, en estimant qu’« en un an, les émissions de gaz à effet de serre issues des activités de financement et d’investissement des six principales banques – BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, BPCE, La Banque Postale et Crédit Mutuel – ont atteint plus de 3,3 milliards de tonnes équivalent CO2, soit 7,9 fois les émissions de la France. »
>> Suite à lire à :
<https://planete.lesechos.fr/solutions/rift-pour-une-finance-transparente-et-durable-6373/>
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2- Travailler moins sauvera-t-il la planète ? Oui, mais à certaines conditions, The Conversation, 22/10/20, 20:51
Par Anupam Nanda, Professor of Urban Economics & Real Estate, University of Manchester

L’idée de la semaine de quatre jours fait son chemin dans les esprits. Récemment, plusieurs grandes compagnies aux États-Unis ont essayé de travailler en horaires réduits. En France, certaines entreprises comme Welcome to the Jungle ont déjà commencé à instaurer ce système.
De nombreuses recherches, dont des travaux conduits par mes collègues et moi-même, ont montré des bénéfices clairs, tels que l’amélioration de la satisfaction et de la productivité des employés, des économies dans les frais de déplacement et une baisse des absences pour maladie.
Néanmoins, l’intérêt que suscite la semaine de quatre jours n’est plus seulement lié à la question du bien-être des travailleurs, mais également à l’impact environnemental qu’aurait une telle mesure.
Travailler moins, une aubaine pour le climat
Plusieurs rapports et commentateurs ont identifié les différentes manières dont une semaine de quatre jours pourrait réduire l’empreinte carbone. En s’appuyant sur les données de 29 pays de l’OCDE entre 1970 et 2007, une étude publiée en 2012 révélait qu’une réduction de 10 % des heures de travail ferait chuter l’empreinte écologique de 12,1 %, l’empreinte carbone de 14,6 % et les émissions de CO2 de 4,2 %.
D’où ces économies proviennent-elles ? La voie la plus directe via laquelle la semaine de quatre jours pourrait réduire les émissions est la diminution des trajets entre le domicile et le travail à forte intensité de carbone, et notre étude soulignait qu’il y avait là un potentiel significatif de dividende « vert ».
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/travailler-moins-sauvera-t-il-la-planete-oui-mais-a-certaines-conditions-152102>
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3- Le Conseil économique, social et environnemental entame sa mue, Actu-environnement, 22/12/20
Laurent Radisson 

L'Assemblée nationale a définitivement adopté le projet de loi qui réforme la troisième assemblée. Au menu : organisation de conventions citoyennes, traitement rénové des pétitions et composition remaniée.
« Comme l'a annoncé le président de la République à l'issue du Grand débat, le projet de loi organique permettra au Cese de jouer un rôle dans le développement de la démocratie participative », avait expliqué le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, lors de la présentation du projet de loi organique en conseil des ministres le 7 juillet dernier. La réforme proposée par le Gouvernement est passée sans trop d'encombre puisqu'elle a été adoptée en lecture définitive par l'Assemblée le 15...
>> Suite à lire en édition abonnée à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/cese-reforme-projet-loi-conseil-economique-social-environnemental-36774.php4>
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4- Quatre défis économiques pour la France en 2021, Le Monde, 23/12/20, 05h42 
Béatrice Madeline

Les faillites d’entreprise, le chômage, la consommation et l’évolution des inégalités sont les grandes inconnues de la nouvelle année. 
« Prudente et entourée d’incertitudes », comme l’ont souligné les experts de l’Insee dans leurs prévisions pour 2021, la reprise économique l’an prochain devra composer avec plusieurs inconnues majeures. Parmi elles, quatre sont particulièrement surveillées par les conjoncturistes, car elles détermineront en partie le rythme du rebond : l’accélération des défaillances d’entreprises, l’évolution du marché du travail et la hausse du chômage, le niveau de la consommation et de l’épargne. L’accroissement des inégalités, qui résulte notamment des points précédents, revêtira pour sa part une dimension politique.
Affronter le « mur des faillites »
Grâce aux filets de sécurité octroyés par l’Etat, les défaillances d’entreprises ont chuté de près de 40 % cette année par rapport à 2019. Mais que se passera-t-il lorsqu’elles devront rembourser les quelque 127 milliards d’euros de prêts garantis par l’Etat (PGE) déjà accordés, et que, parallèlement, le dispositif de chômage partiel sera réduit ? La situation devrait alors s’inverser, prédisent tous les économistes.
> Lire aussi  Le Covid-19 n’a pas découragé les entrepreneurs français
Selon l’assureur Euler Hermes, le nombre de faillites va passer de 33 000 en 2020 à 50 000 en 2021 puis 60 500 en 2022. Environ 180 000 emplois seraient ainsi détruits en 2021, selon Eric Heyer, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).
L’accélération des faillites pourrait même jouer le rôle d’une bulle, en se répercutant sur les divers créanciers des entreprises : banques, fournisseurs, bailleurs, Etat…, analyse David Cayla, chercheur au Groupe de recherche angevin en économie et management (Granem) et maître de conférences à l’université d’Angers. Elle déclencherait alors un redoutable mécanisme de propagation de la crise depuis les secteurs les plus touchés (hôtellerie, restauration, loisirs, tourisme…) vers d’autres pans de l’économie, voire vers la sphère financière.
> Lire aussi  Covid-19 et confinement : « J’ai brûlé ma trésorerie. On ne va pas se raconter d’histoires… Je vais faire faillite »
Pour éviter cet enchaînement pernicieux, le gouvernement s’emploie à allonger au maximum l’échéancier de remboursement des PGE, qui peut désormais aller jusqu’à cinq ans, avec une année de décalage de remboursement du capital. Bruno de Moura Fernandes, économiste chez Coface, attire l’attention sur l’importance de ne pas enlever prématurément les dispositifs d’accompagnement destinés aux entreprises. Non seulement cela aurait pour effet d’accélérer les défaillances, mais de plus, « si vous retirez le soutien trop tôt, tout ce que vous aurez dépensé jusque-là ne sera pas efficace ».
Eviter la flambée du chômage
L’une des questions-clés pour 2021 concerne l’évolution de l’emploi et du chômage : pour la Banque de France, le taux de chômage atteindra un pic à 11 % au premier semestre de l’année prochaine. Outre les défaillances d’entreprises qui vont grossir les rangs des demandeurs d’emploi, « certaines mesures de soutien s’arrêteront à un moment donné, notamment le chômage partiel », rappelle William De Vijlder, chef économiste chez BNP Paribas. L’indemnisation de l’activité partielle, qui a concerné jusqu’à 8,6 millions de salariés au plus fort de la crise, en avril 2020, aura permis de contenir le chômage à 9 % de la population active en fin d’année.
> Lire aussi  La France frappée par la vague des licenciements
Initialement prévue le 1er novembre, la diminution de cette prise en charge par l’Etat a été reportée jusqu’au 1er février 2021. Seuls les secteurs fermés sur décision administrative continueront de bénéficier d’une prise en charge intégrale jusqu’à fin juin. Mais rien ne dit que ce calendrier ne sera pas une nouvelle fois modifié si la situation sanitaire ne s’améliore pas. La reprise de la croissance devrait de son côté générer des créations d’emplois, mais les prévisions divergent. L’OFCE compte sur une légère dégradation de l’emploi l’an prochain par rapport aux 790 000 emplois salariés détruits en 2020, alors que la Banque de France prévoit 30 000 créations en 2021, une hypothèse largement inférieure aux prévisions gouvernementales de 435 000 créations de postes.
Inciter les ménages à consommer plutôt qu’à épargner
Dans un contexte d’incertitudes sur le marché de l’emploi et de hausse du chômage, les ménages seront-ils tentés de dépenser leur épargne accumulée en 2020, ou continueront-ils à consommer avec prudence ? Chez BNP Paribas, on veut croire que « la demande refoulée en 2020 représente un vrai espoir pour la consommation ». Mais tant qu’il sera difficile de sortir ou de voyager pour des questions sanitaires, les dépenses resteront mécaniquement contraintes.
La Banque de France penche donc plutôt pour la seconde hypothèse, celle de la prudence. Elle prévoit que le surcroît d’épargne, qui a atteint 130 milliards d’euros fin 2020, avoisinerait 200 milliards en deux ans. « Une réserve de croissance pour l’avenir extrêmement significative », équivalente à 5 % du PIB. Tout l’enjeu est de parvenir à réinjecter cette épargne vers l’économie soit par la consommation, soit par l’investissement. « La canalisation de l’épargne vers le financement des entreprises sera un levier clé pour éviter une stagnation économique durable par défaut d’investissement productif, et pour commencer à envisager de débrancher la perfusion publique qui nourrit l’économie mondiale », souligne l’institut Rexecode dans sa note du 21 décembre. Reste à trouver l’outil adéquat.
Limiter l’accroissement des inégalités
Depuis le début de la crise, l’injection massive d’argent public a permis de préserver le revenu des ménages : ceux-ci n’ont absorbé que 4 % du choc, selon les calculs de l’OFCE, alors que les entreprises en ont encaissé environ un tiers, l’Etat s’acquittant du reste. Mais cet impact limité sur les ménages n’a pas empêché l’apparition d’inégalités nouvelles. Certaines catégories professionnelles comme les indépendants sont davantage touchées que les salariés. Les plus précaires subissent la disparition des petits boulots, comme les étudiants et les jeunes dont les perspectives d’insertion professionnelle se sont assombries.
> Lire aussi  Le gouvernement cherche à améliorer la couverture chômage des indépendants
« Cette crise a été l’occasion de mesures de sauvegarde inédites, mais malgré la bonne volonté de ce plan, des trous subsistent dans la raquette, notamment en ce qui concerne la jeunesse et les travailleurs de première ligne », souligne le Cercle des économistes dans la déclaration finale de l’événement « Santé ou économie : a-t-on le choix ? », publié le 22 décembre. « Nous ne pouvons pas attendre le rebond espéré pour que leur situation s’améliore. Il faut tout faire dès maintenant pour que cette génération et les personnes les plus précaires ne soient ni sacrifiées ni oubliées. »
> Analyse : « Les jeunes vont payer l’addition en matière d’emplois et de revenus » après cette pandémie
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/12/23/quatre-defis-economiques-pour-la-france-en-2021_6064275_3234.html>
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5- Covid, nucléaire, climat... Clooney s'inquiète de l'avenir de la planète : "On peut s'auto-détruire", BFMTV avec AFP, 23/12/20, 07:21
Jérôme Lachasse

L'acteur revient avec Minuit dans l'Univers, une fable post-apocalyptique optimiste. L'occasion pour cet éternel optimiste de revenir pour BFMTV sur ce qui lui donne de l'espoir en cette année 2020.
À l'approche de la soixantaine, George Clooney signe avec Minuit dans l'Univers, en ligne ce mercredi 23 décembre sur Netflix, une fable post-apocalyptique optimiste sur la rédemption et le regret.
L'équipage d'une navette spatiale veut retourner sur Terre après des années de mission, mais personne ne les a informés de la catastrophe qui a rendu la planète inhabitable. Sur Terre, un scientifique (George Clooney) resté seul dans une base scientifique polaire désertée tente de prendre contact avec eux et de les sauver...
Blockbuster entre The Revenant et Gravity, Minuit dans l'Univers a été nourri par la peur de la destruction du monde avec laquelle George Clooney a grandi. "J'ai été enfant et adolescent dans les années 1960 et 1970, à une époque où on était persuadés que les États-Unis et l'URSS allaient se détruire à coup de bombes nucléaires", raconte-t-il à BFMTV.
>> Suite à lire et bande-annonce à voir à :
<https://www.bfmtv.com/people/covid-nucleaire-climat-clooney-s-inquiete-de-l-avenir-de-la-planete-on-peut-s-auto-detruire_AV-202012230035.html>
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6- Une droite écologiste, est-ce vraiment possible ?, Slate, 23/12/20, 09h00
Benoît Helme 

Et si oui, qui pourrait l'incarner ?
Y a-t-il un pilote écologiste dans l'aile droite de la politique française? À un an et demi de l'élection présidentielle, sœur Anne Hidalgo ne voit rien venir. Personne pour incarner, dans l'arène, une vision droitière à fibre verte et sociale susceptible de battre Marine Le Pen au premier tour. Une droite écologiste et sociale, ça n'existe pas?
À l'heure où nous avalons l'équivalent d'une carte bleue en plastique chaque semaine tant cette matière sans synonyme est entrée dans la chaîne alimentaire, la recherche d'un parangon de vertu écologique –greenwashing dans le texte– gagne toutes les couches du politique. Qui pour l'incarner à droite depuis l'essai de Corinne Lepage, ancienne ministre de l'Environnement du gouvernement Juppé et présidente de Cap21-LRC, qui prend parti, dans une tribune publiée dans Le Monde le 18 août dernier, pour une écologie «pragmatique et réaliste», ni «cache-misère» ni «expression extrême d'un dogmatisme qui décourage»?
«Ce n'est pas en focalisant le regard et l'ouïe du citoyen sur un sujet mineur comme la suppression des terrasses chauffées, dit-elle, ou en faisant passer tous les écologistes pour des décroissants, théoriciens ou sectaires que les concitoyens seront pleinement convaincus de la volonté de relance “verte” du gouvernement. Certains peuvent certes se laisser tromper par cette vieille technique de communication politique mais, si les écologistes prennent pleinement leurs responsabilités, la stratégie trompeuse de la majorité fera pschitt.»
>> Suite à lire à :
<http://www.slate.fr/story/198424/droite-ecologistes-environnement-possible-strategie-presidentielle-2022>
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7- Avec la crise, de nouvelles formes de solidarité émergent, Le Monde, 23/12/20, 11h19
Isabelle Rey-Lefebvre

Alors que les grandes associations ont dû se réorganiser face à l’impossibilité pour de nombreux bénévoles âgés de se mobiliser, de nouveaux réseaux d’entraide voient le jour, notamment au niveau du quartier. 
Les demandes d’aide alimentaire ne faiblissent pas et touchent un public de plus en plus large dont les revenus ont été déstabilisés par les confinements : la Croix-Rouge constate une hausse des besoins de 40 % et une affluence accrue, chômeurs (+ 64 %), travailleurs pauvres (+ 63 %), retraités (+ 37 %), étudiants (+ 23 %), travailleurs indépendants, commerçants…
Les grandes associations comme les Restos du cœur, la Croix-Rouge, le Secours populaire, le Secours catholique ou Emmaüs ont dû se réorganiser face à l’impossibilité pour de nombreux bénévoles âgés de se mobiliser. De nouveaux réseaux d’entraide de proximité, clubs de sport, écoles, voisins, au contact direct des ménages en difficulté, sont spontanément venus les compléter. Les réseaux sociaux leur permettent, en quelques clics, de mobiliser beaucoup de monde, de compétences, de ressources et de mettre en place une logistique complexe, à l’échelle du quartier. La Banque alimentaire, sorte de grossiste en dons qui approvisionne déjà plus de 5 000 structures, a d’ailleurs, dans la période, habilité pas moins de 250 nouvelles associations.
« Que du bio »
La dizaine de chaises que l’association Les Marmoulins ont disposées sur le trottoir, ce mercredi 2 décembre, le long de la façade de la Maison du bas Belleville, à Paris, sont déjà toutes occupées, deux heures avant le début de la distribution de paniers alimentaires, prévue à midi. La file d’attente ira jusqu’à soixante personnes, les dernières arrivées s’inquiétant de ce qui restera pour eux.
Alexandra – les prénoms ont été modifiés –, retraitée, est là parce que sa petite pension de 800 euros ne permet pas de nourrir la maisonnée comprenant, désormais, deux grands enfants et un petit-fils : « Ma fille, qui travaillait dans la banque, a été licenciée pour cause de restructuration. Et mon fils, électricien, n’a plus de boulot, alors ils sont revenus à la maison. Heureusement, j’ai une HLM », soupire cette grand-mère redevenue soutien de famille.
A ses côtés, son amie Catherine, 68 ans, ancienne aide à domicile, peste contre la baisse de son allocation personnalisée au logement, passée de 197 à 62 euros, au prétexte que sa pension avait, elle, été légèrement réévaluée à 1 034 euros : « Entre le loyer HLM, l’électricité, la mutuelle, il ne reste rien », confie-t-elle. Un peu plus loin, une jeune mère de famille, assistante de vie scolaire avec 700 euros de salaire et qui arrondissait ses fins de mois avec des petits bricolages à domicile que la crise sanitaire rend impossibles, vient chercher de quoi remplir le réfrigérateur pour ses jeunes enfants.
La marchandise arrive, comme prévu, à 11 heures, dans la camionnette de l’association « achetée 5 500 euros avec les deniers des bénévoles », se félicite Yves Leccia, président des Marmoulins. Quelques minutes suffisent à tout débarquer : « On ne distribue que du bio, insiste-t-il. Des invendus de Rungis où nous avons nos fournisseurs. » Aujourd’hui, ce sont courges, aubergines, raisin, poires, kakis, steaks de soja, coriandre, persil, basilic, citrons et des paquets de pâtes qu’un riverain a offerts.
> Récit : « Nous sentons une petite lassitude chez les bénévoles » : les associations au bord de l’épuisement humain et financier
« Tout le monde sera servi »
Les Marmoulins, c’est, au départ, en 2015, une bande de cinq copains passionnés de musique et de cycles. La boutique de réparation de vélos de l’un d’entre eux, Yoann Baillou, est devenue le quartier général. D’autres les ont rejoints, jusqu’à atteindre une cinquantaine de bénévoles. « On est tous du quartier, des amis d’amis, et on se relaie dans les approvisionnements et les distributions afin que tout le monde fasse quelque chose, que personne ne s’installe dans un rôle », explique Octavio Espirito Santo, 64 ans, ancien directeur de la photo dans le cinéma. Ce jour-là, Françoise, régisseuse intermittente du spectacle, est chargée du stock : « Il n’y a plus de boulot alors on s’occupe », dit-elle en souriant. Elle est secondée par Mohamed, assistant décorateur dans le cinéma, Mefissa, organisatrice de séjours linguistiques en Irlande, également privée de travail et dont un atout précieux est de parler arabe…
> Lire aussi  « Jamais on n’avait vu un tel engagement » : le confinement provoque un élan de solidarité
« Tout le monde sera servi, on ne demande pas la “carte de pauvre”, rassure Yves Leccia. Rien ne se perd, ce qui ne sera pas distribué sera offert à la Mission évangélique, place Sainte-Marthe, et à la Cantine des Pyrénées » voisines. Les Marmoulins font partie d’un réseau francilien d’une quinzaine d’associations de quartier comme les Chômeurs de l’Essonne ou les Squatteurs d’Evry, qui mettent leurs marchandises en commun pour diversifier leurs paniers. « Lorsqu’on a une palette entière de concombres, on le signale sur notre boucle Telegram et on partage », explique Valérie Martin, plasticienne et cofondatrice de l’épicerie participative et coopérative Les Amis de l’Ep’autre, à Juvisy-sur-Orge (Essonne), qui livre des denrées aux familles hébergées dans les hôtels sociaux de l’accueil de jour local de la Société de Saint-Vincent-de-Paul ou encore à la maison des jeunes et de la culture qui contribue, elle aussi, à la distribution de l’aide alimentaire.
Le Club olympique de Vincennes (Val-de-Marne) a, lui, constitué une cagnotte de 7 000 euros pour aider ses adhérents en difficulté « car il y en a aussi dans notre ville réputée aisée », confie Frédéric Chevit, son président. « Comme notre club de football n’a pas fonctionné au deuxième trimestre, nous avons proposé à notre millier de membres de leur rembourser 50 euros sur la cotisation annuelle de 310 euros, en leur laissant la possibilité de verser cette somme dans la cagnotte, s’ils le souhaitaient. Et 124 adhérents ont choisi la solidarité », se félicite-t-il. Tout a été investi dans l’achat de denrées et de produits d’hygiène distribués, à domicile, à une vingtaine de familles. En tête des demandes préalablement recueillies : boîtes de thon, fruits et couches pour bébé, tous achetés à la supérette d’un des adhérents qui a consenti de grosses remises.
Dans les quartiers nord de Marseille, Salim Grabsi, professeur au lycée Diderot, a pris la tête du Syndicat des quartiers populaires de Marseille (SQPM) et fédéré un réseau de 54 associations pour distribuer des colis alimentaires avec, comme base logistique, l’ancien McDonald’s de Sainte-Marthe, fermé en décembre 2019 mais longtemps occupé par ses salariés. « Nous avons, un temps, espéré obtenir l’accord de McDonald’s France mais, face à l’urgence sociale, nous avons réquisitionné le restaurant en avril, explique M. Grabsi. Les employés sont formés, les frigos sont là et, la dernière semaine de novembre, nous avons dépassé les 3 500 colis par semaine » pour des bénéficiaires dans toute la ville.
A Toulouse, dans le quartier de Bellefontaine, au Mirail, une trentaine de jeunes du collectif Les Invisibles, constatant, dès le mois de mars, le désarroi de leurs voisins, des familles entières qui n’arrivaient plus à se nourrir, ont fait appel aux dons, collecté des invendus et organisé la distribution de vivres à 750 personnes chaque semaine. « Nous avons enfin obtenu notre agrément auprès de la Banque alimentaire mais nous manquons d’un local stable et avons toujours autant de mal à nous faire reconnaître par la municipalité et la préfecture qui se méfient de nous, regrette Lina Duprat, ex-salariée de la régie de quartier. Qu’ils viennent voir ce que l’on fait : nous sommes sans doute inexpérimentés mais nous ne demandons qu’à nous améliorer. »
> Lire aussi  « Pour les plus démunis, le système tient mais avec de graves insuffisances »
Les Enfants de Coluche et Alimentation Solidaire 33, à Bordeaux, sont des associations de lutte contre le gaspillage alimentaire et pour le mieux manger au service des plus pauvres. Elles irriguent une quinzaine de squats pas toujours bien repérés par les grands acteurs de la solidarité, dont la « Zone libre » de Cenon où vivent 300 migrants dont 110 enfants. « Il y a des poubelles pleines et des ventres vides : avec la camionnette que nous avons achetée, nous ramassons les invendus au marché de Bordeaux Brienne, témoigne Adrien Doutreix, infirmier et l’un des animateurs d’AS33. La Banque alimentaire a été très réactive et nous a soutenus avant même notre habilitation. »
<https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/12/23/avec-la-crise-de-nouvelles-formes-de-solidarite-emergent_6064319_3224.html>
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8- Entretien. Economie circulaire : «C’est la première fois qu'un secteur entier est visé», Le JDLE, publié initialement le 17/03/20, maj le 23/12/20
Stéphanie Senet

Publiée il y a un mois au Journal officiel, la loi de lutte contre le gaspillage et pour l’économie circulaire pose quelques limites à la société du tout jetable, notamment dans la restauration. Seront-elles efficaces ? Le point avec Laura Châtel, responsable du plaidoyer de Zero Waste France.
Quelles mesures majeures retenez-vous du projet de loi ?
Le grand chantier des filières REP (à responsabilité élargie du producteur, ndlr) marque à mon avis un tournant. Notamment parce qu’il prévoit des sanctions lorsque les objectifs ne sont pas atteints. Cela va fondamentalement changer la façon dont se dérouleront les négociations autour des objectifs imposés à chaque filière. La responsabilité des fabricants s’accroît également, avec des cahiers des charges comportant clairement des objectifs de réduction des déchets, de réemploi, de réutilisation, de réparation, de réutilisation de matières recyclées et de recyclabilité, et plus seulement de recyclage. Ensuite, les éco-modulations (une sorte de bonus-malus, ndlr) sont affichées comme un moyen de les atteindre. Elles ne serviront plus seulement à adopter un petit malus lorsqu’un produit présente des difficultés de recyclage, comme l’emballage en PET opaque par exemple. A cela s’ajoutent des obligations de financement du réemploi et de la réparation. Toutes ces mesures favoriseront l’éco-conception, à condition que les éco-organismes jouent le jeu. L’autre solution était d’interdire simplement les emballages non recyclables à partir de 2022, comme le demandaient certaines ONG. A la place, il y aura des éco-modulations fixées par arrêté.
Peut-on parler d’un basculement vers la fin des plastiques à usage unique ?
Cette nouvelle loi lève supprime surtout l’ambiguïté existant pour les bioplastiques et les plastiques biosourcés. Jusqu’à présent, ces matières étaient exemptées des interdictions prononcées par la loi sur la transition énergétique (gobelets, verres et assiettes jetables) et la loi sur l’alimentation (contenants alimentaires et bouteilles d’eau dans les cantines). Ce n’est plus le cas, sauf pour les sacs en plastique. D’ailleurs c’est ce qu’impose la directive européenne sur les produits en plastique à usage unique. Il n’y a aucune raison d’autoriser des pailles en bioplastique.
>> Suite à lire à :
<https://www.journaldelenvironnement.net/article/economie-circulaire-c-est-la-premiere-fois-qu-un-secteur-entier-est-vise,104320>
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9- Le pape François, par Pablo Servigne : « Sur le climat, il a des positions bien plus scientifiques que la plupart des chefs d’Etat ! », L’Obs, 25/12/20, 08h00
Par Pablo Servigne (ingénieur agronome et docteur en biologie)

Ils vont déconfiner 2021 – Son engagement contre les méfaits de la société marchande et pour la protection de l’environnement fait du pape François une véritable conscience du XXIe siècle.
C’était en septembre dernier, au Vatican. Nous nous sommes rencontrés brièvement, à l’occasion de la visite d’une délégation française mi-catholique mi-écologiste. Le pape François nous avait reçus en grande pompe pour signifier toute l’importance qu’il donnait aux questions écologiques. On ne peut pas dire que j’aie la fibre catholique, ni que je porte cette religion dans mon cœur. Au contraire, j’ai plutôt le souvenir d’avoir toujours été au mieux distant, au pire fâché avec cette institution dont je ne partage pas certaines valeurs morales et dont l’inertie me paraissait criminelle.
Je dois donc confesser que j’ai été surpris par la publication, en juin 2015, de l’encyclique « Laudato si’», juste avant la COP21… et juste après notre livre « Comment tout peut s’effondrer ». Nos deux ouvrages s’inquiétaient de la viabilité à long terme de notre « maison commune » et appelaient à un virage radical. Cette encyclique a marqué un tournant majeur pour l’Eglise : une critique sans concession de l’anthropocentrisme, du court-termisme de notre civilisation, de l’« inégalité planétaire », et de « la globalisation du paradigme technocratique ». Bravo !
Ce texte est d’autant plus impressionnant que François l’a écrit, nous avoua-t-il, peu de temps après sa conversion à l’écologie, en 2007, à la Conférence de l’épiscopat latino-américain, suite à ses échanges avec des chefs indigènes d’Amazonie. « Avant, je n’y comprenais rien. »Depuis, sur la question du climat et de la biosphère, il a…
>> Suite à lire sur abonnement à :
<https://www.nouvelobs.com/ils-vont-faire-2021/20201225.OBS38023/le-pape-francois-par-pablo-servigne-sur-le-climat-il-a-des-positions-bien-plus-scientifiques-que-la-plupart-des-chefs-d-etat.html>
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10- WildLeaks, une plate-forme pour les lanceurs d’alerte sur l’environnement, Le Monde, 28/12/20, 12h04 
Marion Douet (Nairobi, correspondance)

Destiné à recueillir de façon sécurisée des alertes sur des atteintes aux animaux sauvages ou des trafics, ce réseau, lancé en 2014, a reçu jusqu’ici 300 informations. 
« La toute première plate-forme de lanceurs d’alerte consacrée aux crimes contre l’environnement. » C’est ainsi que se définit WildLeaks (« Fuites sauvages »), nommée ainsi en écho à WikiLeaks. Lancée en 2014, l’initiative a publié en septembre son premier rapport d’activité depuis sa création.
Au total, la plate-forme indique avoir reçu, en six ans, plus de trois cents « fuites », réceptionnées de manière anonyme par le biais d’un site Web uniquement accessible à travers le navigateur Tor.
> Lire aussi  Au cœur de l’Afrique, une ONG en guerre au nom de la nature
« Notre première fuite est arrivée un jour après sa création, se félicite son créateur Andrea Crosta, ensuite nous avons eu plusieurs vagues, notamment après The Ivory Game [un documentaire réalisé en 2016, diffusé par Netflix et coproduit par Leonardo DiCaprio, dans lequel apparaît WildLeaks] et d’autres couvertures médiatiques. »
Orangs-outans, loups, bois…
Parmi ces trois cents « pistons » on trouve, pêle-mêle, des alertes concernant des chargements illégaux d’orangs-outans vivants en Thaïlande, de l’abattage de loups dans le parc national américain de Yellowstone, du trafic de bois au Mozambique, ou encore de la vente d’écailles de pangolin en Côte d’Ivoire et d’os de tigre à San Francisco. A chaque fois, le lanceur d’alerte reste anonyme et ne peut être contacté ultérieurement qu’à travers un système sécurisé.
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Seulement soixante-dix de ces fuites se sont révélées intéressantes ou utiles, note cependant l’ONG Earth League International (ELI), la structure derrière WildLeaks. Une de ses plus grandes fiertés : Green Mile Safari. WildLeaks a reçu, puis publié, en mai 2016, une vidéo montrant des clients de cette compagnie de safaris pratiquant illégalement la chasse au trophée en Tanzanie, où cette pratique est autorisée mais soumise à une législation.
Sur la vidéo, on peut voir ces « touristes » tirer à l’arme automatique sur des buffles, rouler sur une antilope ou encore attraper un jeune zèbre par la gorge afin de poser avec lui en photo. Après la diffusion de la vidéo, la compagnie, enregistrée à Abou Dhabi (Emirats arabes unis), a été interdite dans le pays.
Enquêtes au long cours
« Dans le cas de Green Mile, nous n’avons fait que partager la vidéo. Mais d’autres fois, les fuites nous permettent de démarrer des investigations », poursuit Andrea Crosta, également fondateur d’Earth League International. Cette ONG, implantée à Los Angeles, mène des enquêtes au long cours sur des réseaux de trafic d’espèces protégées. Comme de nombreuses organisations ces dernières années, ELI s’est spécialisée sur ce créneau en plein boom, à mi-chemin entre la conservation et le renseignement.
> Lire aussi  Le trafic d'espèces menacées en 10 chiffres (effrayants)
« Nous intervenons beaucoup en Amérique latine sur le trafic de jaguars, mais aussi en Asie, sur l’ivoire. Nous avons une dizaine d’enquêteurs qui travaillent sous couverture, tous asiatiques et qui parlent tous le chinois », ajoute cet Italien, qui fut consultant pour des fournisseurs de logiciels utilisés dans le renseignement et qui estime, sans plaisanter, « faire du renseignement comme à la CIA ». Des enquêtes en cours, il ne dira d’ailleurs mot, « pour raison de sécurité ».
Les lanceurs d’alerte sont peu nombreux dans les pays les plus durement touchés par le trafic d’espèces protégées. Dans ces Etats, le plus souvent en développement, la loi et le système judiciaire leur garantissent rarement une protection. « Un jour, un procureur en Tanzanie m’a raconté qu’il n’y avait pas de lanceurs d’alerte dans son pays car ils finissaient tous morts », raconte, interrogé sur ces informateurs de l’ombre, un officier américain du renseignement qui a travaillé en Afrique de l’Est. Avec sa plate-forme en ligne, WildLeaks entend leur offrir un forum anonyme, malgré les risques.
> Lire aussi  L’Europe déclare la guerre aux trafics d’animaux
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/12/28/wildleaks-une-plate-forme-pour-les-lanceurs-d-alerte-sur-l-environnement_6064664_3244.html>
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11- Six mois après leur élection, les maires écolos à l’épreuve du pouvoir, Le Parisien, 29/12/20, 05h50
Jannick Alimi avec Martin Antoine à Strasbourg 

Elus en juin à la tête de Lyon, Bordeaux ou Poitiers, les maires écologistes sont confrontés à la gestion au quotidien de leur ville, mais doivent aussi faire face aux pressions des radicaux de leur majorité.
« C'est le début d'une ère plus complexe. » Ce proche de Pierre Hurmic, le maire écologiste de Bordeaux, élu en juillet dernier à la faveur de la vague verte des élections municipales, résume bien le malaise de ces nouveaux édiles, souvent sans expérience, qui de Lyon à Strasbourg, de Bordeaux à Poitiers, viennent d'être propulsés aux commandes de plusieurs grandes cités du pays.
Certes, Eric Piolle, seul maire écolo à avoir été élu à la tête d'une grande ville en 2014, a vu les Grenoblois lui renouveler leur confiance. Mais la prise de distance de Michèle Rubirola à la tête de Marseille due à des problèmes de santé mais aussi à l'ampleur de la tâche et aux tensions internes à sa majorité sonnerait presque comme une alerte…
Il y a eu, tout d'abord, les faux pas des premières semaines d'exercice du pouvoir. Du Tour de France, jugé « polluant » et « machiste », par Grégory Doucet, le maire de Lyon, à la fin du traditionnel sapin de Noël (« un arbre mort ») décidée par Pierre Hurmic, de l'augmentation des indemnités de maire de Bruno Bernard, le président de Lyon Métropole, à l'annulation par Jeanne Barseghian de la tenue d'un conseil municipal à Strasbourg, pour « manque de préparation », aux dires même de la maire… Les bourdes n'ont pas manqué.
> Lire aussi > Des élus verts décidés à tout bousculer
Mais il y a plus grave. Quelques mois à peine après leur prise de fonction, ces nouveaux maires se retrouvent confrontés à un dilemme : un écart entre les promesses de campagne et les réalités du pouvoir d'autant plus compliqué à gérer que la pression de membres plus radicaux, de leur majorité voire de leur propre parti s'avère forte.
La gronde des syndicats policiers du Bas-Rhin
A Strasbourg, Jeanne Barseghian découvre sur la page Facebook de Nadia Zourgui, des propos peu conventionnels pour une adjointe à la Sécurité, tenus juste après le vote de la loi sur la sécurité globale. « Donc si je résume, écrit l'élue verte, les policiers pourront tranquillement entrer dans un bar, une boîte de nuit, un concert… Consommer de l'alcool […] tout en étant armés. Pourquoi un policier qui n'est plus en service porterait une arme?… » Et de faire suivre son message du hashtag #nousnesommespasaufarwest… Face à la colère des syndicats policiers du Bas-Rhin mais aussi d'une partie de la majorité de gauche, l'adjointe a retiré son post. Et la maire de Strasbourg continue, elle, de la soutenir, jugeant qu'elle s'était exprimée « de façon privée ».
A Poitiers, c'est sur l'épineuse question de la laïcité que Léonore Moncond'huy a dû avaler quelques couleuvres en provenance, là encore, de ses propres conseillers. Fin octobre, à la suite d'une rencontre entre des jeunes et Sarah El Haïry, la secrétaire d'Etat à la Jeunesse et à l'Education, le 12e adjoint à la mairie se lâche. Pour cet élu communiste, la loi de 2004 sur l'encadrement des signes religieux dans l'espace public, aurait des « fondements islamophobes. » Alors que la polémique enfle, la maire écologiste se contente d'affirmer qu'elle ne se reconnaît pas dans ces propos. Fermez le ban…
La majorité verte s'est fissurée à Lyon
A Bordeaux, le modéré Pierre Hurmic doit composer avec Philippe Poutou, leader du NPA, le Nouveau Parti anticapitaliste, élu dans la capitale girondine et l'aile gauche incarnée par certains de ses adjoints. « Au sein même du conseil municipal, ça ne se passe pas très bien. Ça ne craque pas encore mais… », confie un membre de la majorité écologiste. La liste de Hurmic comprend, il est vrai, de nombreux altermondialistes comme Harmonie Lecerf.
Occupation d'immeubles vides, réouverture des fontaines publiques pour les personnes vivant à la rue ou dans les squats… Harmonie Lecerf ne se contente pas de recevoir à la mairie les associations humanitaires ou les collectifs, elle manifeste avec eux. Le maire, qui avait fait de la défense de l'ordre un argument phare de son élection, a d'ailleurs nommé cette militante associative comme 9e adjointe alors qu'elle était 4e sur sa liste. Mais la pression reste forte. Face aux opérations des activistes d'Extinction Rébellion Bordeaux - dégonflage des pneus de 220 SUV dans les quartiers les plus aisés de Bordeaux, mise hors-service de 323 trottinettes électriques en libre-service…- Pierre Hurmic n'a que très modérément réagi.
C'est une délibération sur un projet de complexe sportif et culturel prévu à côté du nouveau stade de l'Olympique lyonnais qu'à la Métropole, la majorité verte vient de se fissurer. Alors que son nouveau président EELV, Bruno Bernard, appelait à voter en faveur de cette vaste opération privée - applaudie ironiquement par son initiateur, l'ancien maire Gérard Collomb — une partie de sa majorité s'est abstenue ou s'y est carrément opposée. Repoussé en bloc par ses alliés du PCF et LFI, le texte n'est passé qu'avec les voix de l'opposition… Un désaveu qui frise la fronde. « Un avertissement », insiste un des frondeurs écologistes… Et la mise en garde ne vaut pas qu'à Lyon.
<https://www.leparisien.fr/politique/six-mois-apres-leur-election-les-maires-ecolos-a-l-epreuve-du-pouvoir-29-12-2020-8416457.php>
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12- Convergence des transitions numériques et écologiques : les 4 leviers du Sénat et les 11 pistes de l'Arcep, Actu-Environnement, 30/12/20
Florence Roussel

Les travaux se poursuivent autour de la convergence des transitions numériques et écologiques. Alors que le Gouvernement prépare une feuille de route interministérielle sur la question, le Sénat a avancé sur sa proposition de loi visant à réduire l'empreinte environnementale du numérique en France (« REEN »). Le texte a été adopté le 16 décembre dernier en commission. Il sera étudié le 12 janvier prochain en séance publique.
Quatre leviers sont prioritaires aux yeux des trois rapporteurs - Patrick Chaize (LR – Ain), Guillaume Chevrollier (LR Mayenne) et Jean‑Michel Houllegatt (groupe Socialiste, Écologiste et Républicain – Manche) – à savoir : faire prendre conscience aux utilisateurs de l'impact environnemental du numérique ; limiter le renouvellement des terminaux ; rendre obligatoire l'écoconception des sites web ; et faire émerger une régulation environnementale pour les réseaux et les centres de données. En commission, la proposition de loi s'est enrichie d'amendements visant à rendre opérant le délit d'obsolescence programmée, « aujourd'hui inapplicable ». Le Sénat veut modifier la définition de l'obsolescence programmée en y ajoutant l'obsolescence logicielle. Il souhaite aussi que les mises à jour des logiciels, essentielles au fonctionnement des terminaux, soient espacées d'au minimum cinq ans et non de deux ans. Le Sénat souhaite également demander aux opérateurs de souscrire d'ici 2023 à des engagements environnementaux pluriannuels contraignants auprès de l'Arcep.
L'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep) a d'ailleurs commencé à travailler sur la question en publiant un rapport de 11 propositions. Elle propose « une voie du milieu entre les deux écueils du laisser-faire et de l'économie administrée. Une mobilisation de l'instrument de la régulation en tant que courroie de transmission entre l'initiative du marché et l'exigence de l'intérêt général ». L'Autorité décline ses propositions en trois temps : améliorer la capacité de pilotage de l'empreinte environnementale du numérique par les pouvoirs publics ; intégrer l'enjeu environnemental dans les actions de régulation de l'Arcep et renforcer les incitations des acteurs économiques, acteurs privés, publics et consommateurs.
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/transition-numerique-ecologique-proposition-loi-senat-rapport-arcep-36800.php4>
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13- Environnement, justice, féminisme… Ces bonnes nouvelles qui ont marqué l’année 2020 malgré tout, Blog Les Décodeurs, 31/12/20, 05h22
Le Monde

Plongée dans une profonde crise sanitaire, sociale et économique, l’année 2020 restera dans les annales de l’histoire mondiale. Mais elle a aussi connu son lot de bonnes nouvelles : en voici une sélection pour clore 2020 de la meilleure des manières possibles. 
Il s’agit désormais d’une tradition à la rédaction du Monde, qui prend une dimension supplémentaire cette année : parce qu’il n’y a pas que des mauvaises nouvelles, nous avons sélectionné 23 bonnes nouvelles qui ont marqué l’année 2020 et ont pu passer inaperçues, éclipsées par le coronavirus. Environnement, féminisme ou encore découverte historique, il y en a plus que ce qu’on pourrait imaginer.
Pour lire ces histoires, cliquez sur la catégorie qui vous intéresse ou sur « tout sélectionner ».
Choisissez les nouvelles feel good qui vous feraient plaisir :
> Exemples : 
• Une enzyme capable de dévorer le plastique
• Un animal qu’on pensait disparu redécouvert
• Plusieurs espèces ne sont plus en danger
• Le plus grand trou d'ozone de l'hémisphère nord en 2020 est refermé
• Baby-boom chez les élépants au Kenya
• Restaurer la vie marine d'ici à 2050 serait encore possible
• Baisse record de 7 % des émissions de dioxyde de carbone
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/12/31/environnement-justice-feminisme-ces-bonnes-nouvelles-qui-ont-marque-l-annee-2020-malgre-tout_6064881_4355770.html>
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14- Papier VS numérique : un match écologique en réalité serré, Le monde de l’énergie, 31/12/20
Par Géraud Guibert, président de La Fabrique Ecologique et Emma Hisel, chargée de mission à La Fabrique Ecologique

L’émergence du numérique il y a une vingtaine d’années a de fait constitué une concurrence d’importance majeure pour le papier et ses nombreux usages de la vie quotidienne. On pense bien sûr au courrier, en partie remplacé par l’email, ou à la presse écrite par la consultation de sites électroniques. Comme pour la plupart des innovations structurantes, le côté pratique du numérique permettant une démarche en temps réel et en tout lieu a été dans un premier temps déterminant pour en développer l’usage, sans grande préoccupation pour ses autres impacts².
L’internaute a pendant longtemps pensé que tant qu’il n’imprimait pas les mails qu’il recevait, il n’avait pas à se poser la question de l’impact environnemental de cette activité, considéré comme négligeable par rapport à celui du papier. La fameuse phrase portée au bas des mails : « Afin de contribuer à la sauvegarde de la planète, merci de n’’imprimer ce mail que si nécessaire » a souvent constitué le geste clé permettant à l’internaute soucieux de l’écologie de ne pas se poser la question.
Il n’en est plus de même aujourd’hui. Ces derniers temps, les études sur l’impact environnemental et climatique du numérique se sont multipliées et les initiatives sont nombreuses pour promouvoir une plus grande sobriété du secteur [1] . Compte tenu du retard pris en matière de transition écologique et de changement climatique, il est important de se poser de manière rigoureuse la question des mérites écologiques du papier et du numérique.
Il ne s’agit pas ici de nourrir des arguments sur un hypothétique retour en arrière dans la concurrence entre le papier et le digital. Une telle logique serait absurde compte tenu de l’intérêt évident du numérique pour certaines activités et du caractère le plus souvent mixte de l’utilisation de ces deux outils, par exemple pour les campagnes publicitaires et de communication. 
Il est en revanche indispensable que chaque acteur économique, les ménages, les entreprises et les acteurs publics aient une idée claire et précise de l’impact environnemental et climatique de chaque dispositif afin de prendre en compte ce critère dans leurs choix.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemondedelenergie.com/papier-numerique-ecologie/2020/12/31/>
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15- Environnement : ce qui change le 1er janvier 2021, Actu-Environnement, 31/12/20
Laurent Radisson 

Les mesures marquantes qui entrent en vigueur ? Un nouvel indice de qualité de l'air, la hausse du malus auto, l'extension de la prime à la rénovation énergétique ou encore l'interdiction de produits en plastique.
Le passage à la nouvelle année s'inscrit dans un contexte bien particulier. La crise liée au Covid-19, qui nous semblait encore étrangère il y a un an, persiste, tandis que le Brexit connaît enfin son épilogue. Le droit de l'Union européenne ne s'applique désormais plus au Royaume-Uni à compter du 1er janvier 2021. Les formalités douanières et les contrôles sanitaires et phytosanitaires sont par conséquent rétablis pour le transport de marchandises à destination ou en provenance de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord. L'accord de commerce, signé le 30 décembre, entre en application provisoire au 1er janvier. Les incidences en matière d'environnement de ce nouveau cadre réglementaire restent toutefois difficiles à appréhender à ce stade.
Les incertitudes sont en revanche moins grandes quant aux autres changements intervenant ce 1er janvier, qu'ils portent sur les transports, l'énergie, le bâtiment, l'agriculture, l'eau, les déchets ou les risques.
>> Suite à lire à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/environnement-changements-premier-janvier-2021-36806.php4>
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16- 24 célébrités nous disent ce qui les rend optimistes pour 2021, Ouest-France, L’édition du soir, 31/12/20
Propos recueillis par Bruno Alvarez, Ronan Coquelin, Sophie Eyegue et Léo Roussel

Après une année 2020 si particulière, rien de mieux qu’une bonne dose de positivité avant d’attaquer 2021. Pour l’édition du soir, 24 personnalités ont évoqué leurs raisons de rester optimistes pour l’année prochaine !
2020 touche à sa fin. Une nouvelle année arrive et de nombreuses incertitudes persistent, mais une chose est sûre : 2021 sera aussi placée sous le signe de l’espoir.
Pour marquer la fin de cette année si spéciale, et célébrer le début de la nouvelle, nous avons demandé à une vingtaine de personnalités françaises de tous horizons de partager avec nous leurs vœux et leurs raisons d’être optimistes pour les mois à venir. Entre avancées scientifiques, retour en force de la culture et des relations humaines, voici pourquoi ces célébrités croient en une meilleure année 2021.
>> Suite à lire à :
<https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/120763/reader/reader.html#!preferred/1/package/120763/pub/186718/page/5>
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17- Tribune. Nicolas Hulot : "La crise écologique est radicale, soyons radicaux", Le JDD, 02/01/21, 22h45

A l'occasion des trente ans de sa fondation, Nicolas Hulot appelle à réellement prendre en compte la crise écologique : "Objectivement, nous avons à ce stade échoué !" L'ancien ministre fait un vœu en cette nouvelle année : "Puisse 2021 être l'année du sursaut ! »
Tribune. "J'ai une certaine aversion pour les anniversaires comme pour tout ce qui marque le temps qui passe. Ma Fondation pour la nature et l'homme a tout juste 30 ans ; trente ans d'engagement, presque une vie. Trente ans qu'avec son équipe, avec l'inestimable communauté scientifique qui nous a rejoints au fil de l'eau et les centaines de milliers de bénévoles qui nous ont soutenus, nous nous battons pour éviter le pire. Tout ça pour ça, pourrait-on dire si l'on regarde lucidement la situation d'aujourd'hui.
Des phénomènes climatiques qui s'emballent et leur lot de souffrance, des pans entiers de biodiversité qui s'effondrent et, qui plus est, une humanité parfaitement informée qui s'engouffre dans des décennies sombres. Comment des êtres dotés de capacités technologiques, intellectuelles, économiques sans précédent peuvent-ils assister à la gestation de leur plus grande tragédie ? Cette question me hante. Peut-être que, dans la confusion des maux, la vérité n'est pas audible, la réalité peu accessible ? De plus, le faux fait de l'ombre au vrai et le futile submerge l'essentiel.
Trente ans qui donnent brutalement la mesure de l'effort déployé et d'une certaine manière mettent en exergue un bilan navrant : objectivement, nous avons à ce stade échoué ! Echoué à nous épargner, à nous et à nos enfants, les affres mortifères de la crise écologique. Ce constat désolant ne laisse pas indemne. A défaut de résignation, la lassitude menace, la fatigue gagne ; demain, la honte peut-être, celle de ne pas avoir évité de déposséder les jeunes de leur avenir.
Trente ans qu'avec d'autres, après bien d'autres, nous déployons tous les outils que nous offre la démocratie pour nous rassembler et nous mobiliser autour de la mère de toutes les causes. Sans relâche, en informant, en argumentant, en proposant, en innovant, en responsabilisant et sans jamais, je crois, céder à la facilité du verbe qui divise ou culpabilise, nous avons tenté de générer une énergie salvatrice et créatrice pour étreindre cette dure réalité. La conscience certes s'éveille, s'exprime même de plus en plus mais, je le crains, souvent pour mieux dissimuler la misère. Quand je vois les clichés, voire les anathèmes qui perdurent sur l'écologie et les écologistes, j'ai envie de hurler. Les mêmes qui ont nié les phénomènes pendant ces années précieuses où l'on pouvait agir plus calmement tournent en dérision les propositions que par exemple des citoyens consciencieux ont posées sur la table, sans jamais eux-mêmes proposer ou amender la moindre solution. Sans compter l'absence de leur part de la moindre expression d'un début de vision sur un modèle économique qui réconcilie environnement et social.
Quand certains nous rappellent que le chômage, la précarité sont d'autres urgences, comme si nous l'ignorions, là, j'ai envie de pleurer. Nous qui n'avons cessé de proclamer que l'écologie est un enjeu de justice et de dignité humaine. Quand certains défenseurs de l'environnement sont encore traités d'obscurantistes. Où est le progrès quand on sacrifie une génération à venir pour ne même pas sauver l'actuelle ? En quoi un modèle économique qui génère et programme sa propre obsolescence en épuisant ses ressources vitales et sape jour après jour les équilibres subtils qui ont permis l'avènement de la vie sur Terre est-il un gage de progrès ? Est-ce un indice même de civilisation quand nous sommes englués dans les filaments de nos propres découvertes ou technologies que parfois nous ne maîtrisons plus ? En quoi ce mur entre nature et culture que nous érigeons chaque jour un peu plus nous émancipe-t-il ? Un séparatisme tragique avant l'heure qui refuse d'admettre que nous sommes soumis aux mêmes lois biologiques que l'ensemble des êtres vivants.
La crise sanitaire ne doit pas masquer la crise écologique, au contraire, elle doit l'éclairer. Les rudes épreuves subies et l'horizon trouble ne doivent pas nous livrer à la tentation d'ajourner encore nos efforts ou de les réduire. A l'inverse, l'expérience vécue, qui nous a brutalement confrontés à notre vulnérabilité et rappelé que la nature possède un pouvoir sur nous, nous enjoint et nous convainc d'agir avant la démonstration du pire et de tirer des leçons de nos atermoiements.
Si l'on veut conserver nos dernières chances, et choisir le jour plutôt que la nuit, l'heure n'est plus à la complaisance mais à l'exigence. Seul compte ce qui reste à faire et non ce que nous avons déjà fait ou pas. Nous avons désormais une obligation de moyens et de résultats. La situation est radicale et nous n'y ferons face qu'avec des instruments tout autant radicaux. Nous devons faire converger toutes nos forces et nos outils économiques, technologiques et juridiques pour organiser, planifier et opérer la mue d'un système périmé. Le 'coûte que coûte', version durable du 'quoi qu'il en coûte', s'impose pour éviter l'avalanche de souffrances humaines et d'externalités économiques négatives. L'écologie doit être le guide et le prisme de toutes les politiques publiques.
Ce n'est pas d'un peu plus d'agriculture biologique que nous avons besoin, c'est qu'à moyen terme elle devienne l'agriculture conventionnelle. Idem pour les énergies renouvelables. L'idée n'est pas de freiner l'artificialisation des sols mais bien d'en programmer le terme. Dans bien des domaines, l'effort n'est pas à la mesure. Un plan de relance dont seule une partie est affectée à la transition écologique sans se soucier de savoir si le reste des investissements converge et satisfait les mêmes objectifs n'est pas non plus à la bonne échelle. Nous sommes condamnés à un changement de matrice. C'est toute l'économie qui doit devenir sociale, solidaire et circulaire. Dans beaucoup de secteurs, c'est un changement de normes et de standards qu'il faut opérer avec le temps et surtout avec méthode. Y compris dans le domaine fiscal. Toute la fiscalité doit être écologique et encourager le vertueux et dissuader le toxique. Aucun euro public ne peut être détourné du bien commun. C'est à ce prix que nous pourrons reprendre en main notre destin et saisir aussi les opportunités de ce nouveau monde.
Je sais, à ce stade, comme j'y ai parfois prêté le flanc, qu'on me traitera une fois encore de naïf ou d'utopiste. Oui, mais c'est le temps des vœux et donc de rêver un peu. Mais l'utopie n'est-elle pas dans le camp des sceptiques et des esprits chagrins qui imaginent encore que la trajectoire actuelle a une issue heureuse ? La naïveté est de croire que nous pouvons affronter une crise systémique en ordre dispersé, avec des moyens cosmétiques.
Nous avons besoin d'audace et d'ambition comme jamais. En démocratie, pour penser et agir haut, fort, loin et vite, il faut un minimum de concorde. Et j'observe notre pays se briser de l'intérieur, les colères s'agréger dangereusement, le débat et le dialogue se muer en affrontements, la haine et la violence s'immiscer dans tous les réseaux de communication comme un poison lent. J'observe, sur les plateaux et sur le Web, beaucoup de gens asséner leurs vérités et prendre leurs opinions comme un fait certifié. Dans la sphère politique, en même temps que la culture du ring prospère pour le bonheur de certains médias, je vois trop l'esprit partisan se perpétuer. Cette attitude stérile où l'on abdique sa conscience individuelle au profit d'une consigne collective. Peut-on suspendre ce théâtre des apparences et se concentrer sur l'essentiel en additionnant nos intelligences au service exclusif de la vertu pour affronter ce difficile passage de cap?
Peut-on simplement être en résonance avec une France peu visible, mais sans doute majoritaire, qui à l'écart du tumulte tisse le monde de demain? Une France discrète, socialement et culturellement diversifiée, bienveillante et tolérante, qui agit, invente, expérimente, partage, soulage, résout. On entend, à raison, la France qui souffre, qui gronde, qui réclame. Mais, à tort, on ignore ou l'on sous-estime la France des solidarités. Pour surmonter les logiques de méfiance qui minent notre démocratie, puissent nos élites être en phase avec les aspirations de celles et ceux qui jamais ne se résignent. Je veux entre autres parler de la France de l'engagement, ces plus de 13 millions de bénévoles qui œuvrent dans plus de 1 million d'associations comblant au quotidien toutes les promesses que la République ne tient pas. Mais je pense aussi aux PME et TPE, aux autoentrepreneurs, aux jeunes agriculteurs, aux collectivités, aux start-up qui innovent et prennent des risques pour faire jaillir les solutions et les pratiques de demain sans toujours avoir le soutien ou la reconnaissance qu'ils méritent. Là devraient se focaliser nos attentions et nos énergies, partout où fleurissent dans nos territoires les standards de demain. Définitivement, nous ne nous mobiliserons pas sur le seul constat mais bien sur un imaginaire palpable. Il faut réinventer le monde dans toutes ses dimensions. Une partie des pièces et des principes du nouveau modèle sont déjà là ; reste à les repérer et à les assembler pour faire société. Il faut favoriser l'alliance des bonnes volontés et créer l'archipel des communs cher au précieux Edgar Morin. Si la rage est parfois contagieuse, l'enthousiasme l'est systématiquement.
Au moment où le contexte restreint nos libertés, il est, que je sache, encore permis de rêver. Puisse 2021 être l'année du sursaut ! Levons-nous enfin et que chacun fasse sa part !"
<https://www.lejdd.fr/Politique/nicolas-hulot-la-crise-ecologique-est-radicale-soyons-radicaux-4015777>
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En images
18- L'humanité face aux limites - Manifeste du Muséum national d’Histoire naturelle, MNHN, 10/11/20

Dans son quatrième manifeste, le Muséum national d'Histoire naturelle explore une question d'actualité, celle des limites, et propose une réflexion sur l’avenir de notre planète.
2020 restera comme l’année de la pandémie de Covid-19, qui n’est pas seulement une tragique crise sanitaire et sociale : elle est également comprise par l’Histoire naturelle comme une conséquence d’une crise environnementale. Cette pandémie ne serait pas advenue si notre rapport à la biodiversité était mieux maîtrisé. 
Face aux libertés que s’accordent certains humains, notamment celle d’ignorer que le monde matériel a des ressources limitées, le quatrième Manifeste du Muséum offre une perspective inédite sur la question des limites, en associant les disciplines classiques de l'Histoire naturelle à la philosophie, l'histoire, ou encore les neurosciences et l'économie,
> Animation vidéo (03 min 29) à voir à :
<https://www.mnhn.fr/fr/explorez/actualites/manifeste-museum-face-limites>
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19- Solidaire et écolo : en Alsace, une association reconditionne du matériel médical pour le revendre à bas prix, France info, 30/12/20, 16:25

La perte d’autonomie touche tout le monde, mais s’équiper a un coût que de nombreuses personnes ont bien du mal à assumer. En Alsace, une association d’insertion collecte et reconditionne fauteuils roulants, sièges de bain et autres matériels médicaux pour les proposer à prix cassés aux personnes en difficulté. Cela permet aussi de lutter contre le gaspillage. #IlsOntLaSolution
Vous avez sans doute déjà entendu parler du réseau Envie, à l’origine une association créée à Strasbourg au milieu des années 80 avec l’ambition de lutter contre l’exclusion, créer des emplois en misant sur l’insertion et valoriser les déchets. Elle compte aujourd’hui une cinquantaine d’implantations sur le territoire. Du reconditionnement des appareils électriques et électroniques des débuts, le réseau a diversifié ses activités au fil du temps.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/handicap/solidaire-et-ecolo-en-alsace-une-association-reconditionne-du-materiel-medical-pour-le-revendre-a-bas-prix_4237407.html>
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– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
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– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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