[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, loisirs, pollutions et déchets (mardi 1er juin)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mar 1 Juin 08:21:10 CEST 2021


Bonjour à tous,
  
Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Un hôpital et un ESAT creusent ensemble un sillon inédit <https://www.solidarum.org/sante/hopital-et-esat-creusent-ensemble-sillon-inedit>, Solidarum, 17/02/21
2- Inclood : une appli qui traduit les livres en Langue des signes française (LSF) <https://www.carenews.com/carenews-info/news/inclood-une-appli-qui-traduit-les-livres-en-lsf>, Carenews info, 10/05/21, 08:00
3- Élections régionales 2021 : comment les régions peuvent-elles agir en matière de réduction des déchets ? <https://www.zerowastefrance.org/elections-regionales-2021-regions-agir-reduction-dechets/>, Zero Waste France, 12/05/21
4- Entretien. AESIO, pour un sport qui change le monde <https://www.entrepreneursdavenir.com/actualites/aesio-pour-un-sport-qui-change-le-monde/>, Entrepreneurs d’avenir, 17/05/21
5- Le parvis de Notre-Dame de nouveau fermé en raison de concentrations élevées en plomb <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/18/le-parvis-de-notre-dame-de-nouveau-ferme-en-raison-de-concentrations-elevees-en-plomb_6080579_3244.html>, Le Monde, 18/05/21, 11h37 
6- A Paris, un magasin qui répare l'électroménager et réinsère ses employés <https://www.lejdd.fr/JDD-Paris/a-paris-un-magasin-qui-repare-lelectromenager-et-reinsere-ses-employes-4045488>, Le JDD, 19/05/21, 09h00
7- Des hôpitaux de Paris à l'industrie auto, le parcours d'un masque recyclé <https://www.ouest-france.fr/economie/des-hopitaux-de-paris-a-l-industrie-auto-le-parcours-d-un-masque-recycle-7265774>, AFP, 19/05/21, 11:00
8- Certains emballages alimentaires contiennent des produits chimiques polluants et dangereux pour la santé, selon plusieurs ONG européennes <https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/certains-emballages-alimentaires-contiennent-des-produits-chimiques-polluants-et-dangereux-pour-la-sante-selon-plusieurs-ong-europeennes_4630119.html>, Radio France, 20/05/21, 06:08
9- Malgré les confinements, les Franciliens ont été exposés à un air trop pollué en 2020 <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/20/malgre-les-confinements-les-franciliens-ont-ete-exposes-a-un-air-trop-pollue-en-2020_6080793_3244.html>, Le Monde avec AFP, 20/05/21, 08h05 
10- Des polluants « éternels » dans les emballages à usage unique de la restauration rapide <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/20/des-polluants-eternels-dans-les-emballages-a-usage-unique-de-la-restauration-rapide_6080814_3244.html>, Le Monde, 20/05/21, 09h39
11- A Paris, les mesures anti-voitures accusées d’être contre-productives <https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/05/20/a-paris-les-mesures-anti-voitures-accusees-d-etre-contre-productives_6080848_823448.html>, Le Monde, 20/05/21, 21h59 
12- A Volvic, la raréfaction de l'eau source d'inquiétudes <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/a-volvic-la-rarefaction-de-l-eau-source-d-inquietudes_154374>, AFP, 20/05/21, 18h58
13- Pollution de l'air : toutes les particules fines n’ont pas la même toxicité <https://theconversation.com/pollution-de-lair-toutes-les-particules-fines-nont-pas-la-meme-toxicite-161261>, The Conversation, 21/05/21, 13:08
14- Trier et ramasser les déchets à Mayotte, une mission titanesque <https://mrmondialisation.org/trier-et-ramasser-les-dechets-a-mayotte-une-mission-titanesque/>, Mr Mondialisation, 21/05/21
15- Au large de Los Angeles, une décharge sous-marine de produits toxiques pollue les eaux du Pacifique <https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2021-05-21/au-large-de-los-angeles-une-decharge-sous-marine-de-produits-toxiques-pollue-les-eaux-du-pacifique-0d959501-58b3-4ff3-a48e-7ea348226911>, Ouest-France, 21/05/21
16- Selon l’OMS, le bilan du Covid-19 est largement sous-estimé et l’épidémie a fait plus de six millions de morts dans le monde <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/22/le-covid-19-a-fait-plus-de-six-millions-de-morts-dans-le-monde_6081100_3244.html>, Le Monde, 22/05/21, 11h04
17- Sri Lanka : un incendie fait rage sur un porte-conteneurs chargé de produits chimiques <https://information.tv5monde.com/info/sri-lanka-un-incendie-fait-rage-sur-un-porte-conteneurs-charge-de-produits-chimiques-410240>, AFP, 26/05/21, 15:00
En audio
18- Les pirates du plastique, une mission pour dépolluer la Méditerranée <https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-environnement/la-chronique-environnement-20-mai-2021>, France Inter, La chronique environnement, 20/05/21, 07h20
19- Comment respirer un air sain à l’intérieur ? <https://theconversation.com/comment-respirer-un-air-sain-a-linterieur-160402>, The Conversation, 21/05/21, 13:09
En images
20- Environnement : recycler des cheveux pour dépolluer les océans et les mers <https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/environnement-recycler-des-cheveux-pour-depolluer-les-oceans-et-les-mers_4632621.html>, France 2, journal de 13h, Une idée pour la France, 21/05/21
21- Récit animé : la qualité de l’air, 10 dates pour raconter une histoire de l’environnement <https://theconversation.com/recit-anime-la-qualite-de-lair-10-dates-pour-raconter-une-histoire-de-lenvironnement-161225>, The Conversation, 21/05/21, 13:09
22- Pollution : dans la Seine, les déchets font leur lit <https://www.francetvinfo.fr/sports/jo/jo-2024/pollution-dans-la-seine-les-dechets-font-leurlit_4634099.html>, France 2, journal de 20h, Grand format, 22/05/21
23- Catastrophe écologique au Sri Lanka : la pollution plastique, nouveau poison des océans <https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/catastrophe-ecologique-au-sri-lanka-la-pollution-plastique-nouveau-poison-des-oceans_4643899.html>, France 2, journal de 20h, 30/05/21

Bien à vous,
Florence

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DOSSIER DU JOUR : L’évolution de pollution de l’air, à l’extérieur comme à l’intérieur au fil du temps, mieux comprendre les sources de pollution à l’intérieur, pour mieux les éviter, la nocivité des particules fines dépendante de leur taille et de leur composition. (cf. item 7, 9, 11, 13, 19 & 21)
SEUILS DU JOUR : Si les particules PM10 et particules fines PM2,5, dont les émissions sont notamment dues au chauffage au bois, ont légèrement baissé en 2020, elles ne respectent pas les seuils recommandés par l’OMS. (cf. item 9)
CONTRE PRODUCTION DU JOUR : A Paris et suite à la fermeture des voies sur berges : "La population résidente susceptible d’être affectée par une dégradation de l’air est environ deux fois plus importante que celle ayant bénéficié de cette fermeture", affirme l’Institut des politiques publiques (IPP). (cf. item 11)
ÉTUDE DU JOUR : Dans les emballages à usage unique de la restauration rapide, une étude inédite révèle la présence des composés perfluorés (PFAS), substances chimiques délétères pour la santé et extrêmement persistantes dans l’environnement. (cf. item 10 & 8)
QUESTIONNEMENT DU JOUR : Affaiblissement ponctuel de la nappe ou prélèvements excessifs ? Autour de Volvic (Puy-de-Dôme), l'eau se raréfie et la grogne monte contre Danone, propriétaire de la célèbre eau minérale, accusé de "vider la baignoire" aux dépens de l’environnement. (cf. item 12 & suite)
BILAN DU JOUR : La surmortalité réelle liée au nouveau coronavirus serait 2 à 3 fois supérieure aux chiffres fournis par les Etats, estime l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Dans certains pays, l’espérance de vie pourrait perdre deux à trois ans. (cf. item 16)
DÉSASTRES DU JOUR : — Après la Seconde Guerre mondiale, le plus grand fabricant de substances chimiques et d’insecticides s’est débarrassé de ses déchets dans l’océan Pacifique au large de Los Angeles. Une pollution qui se traduit par des milliers de barils de DDT toujours présents sous l’eau. (cf. item 15)
— En feu au large de Colombo depuis 12 jours le porte-conteneurs MV X-Press Pearl immatriculé à Singapour, qui transportait notamment 25 tonnes d'acide nitrique, des matières plastiques, de la soude caustique, des lubrifiants et autres produits chimiques, est à l'origine d'une des pires pollutions marines de l'histoire du Sri Lanka. (cf. item 17, suite & 23)
ALTERNATIVES DU JOUR : — Au Centre hospitalier du Rouvray, situé à Sotteville-lès-Rouen, certains patients en souffrance psychique et des personnes déficientes de l’ESAT Les Ateliers du Cailly se réinsèrent, ensemble, à travers une activité d’agriculture biologique. (cf. item 1)
— Inclood est une maison d’édition bilingue qui traduit les ouvrages en langue des signes française (LSF) grâce à une application. (cf. item 2)
— La fédération de magasins de l'économie solidaire Envie vient d'ouvrir son vaisseau amiral dans le 20e arrondissement de Paris : un magasin qui reconditionne les appareils électroménagers et réinsère ses employés. (cf. item 6)
— « Pirates du plastique », nom d’une campagne lancée il y a quelques jours par le parc national des Calanques pour faire la peau à ces indésirables que nous semons ici ou là - bouteilles, masques, mégots, paquets de chips et autres emballages…-, dont 10.000 tonnes finissent dans la Méditerranée. (cf. item 18)
— Une association à Brignoles (Var) récupère des cheveux coupés par les coiffeurs. Ils sont ensuite recyclés et aident à réduire la pollution des mers et des océans. (cf. item 20)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Un hôpital et un ESAT creusent ensemble un sillon inédit, Solidarum, 17/02/21
Mathieu Oui

Au Centre hospitalier du Rouvray, situé à Sotteville-lès-Rouen, certains patients en souffrance psychique et des personnes déficientes de l’ESAT Les Ateliers du Cailly se réinsèrent, ensemble, à travers une activité d’agriculture biologique. Outre les bénéfices de l’activité pour les uns comme les autres, ce partenariat offre aussi l’intérêt de faire se rencontrer le monde de l’hôpital et celui du médico-social.
Un vendredi matin de février 2021, jour de vente des paniers de légumes biologiques à l’hôpital du Rouvray. Mickael et Jean-Luc, deux des travailleurs de l’ESAT (Établissement et Service d’Aide par le travail), désormais partenaire du centre hospitalier, servent les clients, des habitués. Pour 10 euros, le panier comprend 3 kilos de légumes (pommes de terre, carottes, oignons), une salade et des radis gris. Mais il est possible de se procurer aussi des courges, des lentilles, des poireaux, et même du miel récolté par un patient de l’hôpital, apiculteur de son métier.
Depuis mars 2018, l’hôpital du Rouvray accueille en son sein une activité de maraîchage en transition biologique. Outre les patients qui y font un stage dans le cadre d’une démarche de réinsertion professionnelle, ils sont six adultes salariés à y travailler cinq jours sur sept. Certains sont issus de l’hôpital, d’autres de l’ESAT. Les ateliers du Cailly, qui dépend de l’ARRED (Association rouennaise de réadaptation de l’enfance déficiente). Ce jour-là l’équipe est réduite à deux salariés de l’ESAT : avec la période hivernale et le confinement, l’activité dans les champs est moins soutenue.
>> Suite à lire à :
<https://www.solidarum.org/sante/hopital-et-esat-creusent-ensemble-sillon-inedit>
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2- Inclood : une appli qui traduit les livres en LSF, Carenews info, 10/05/21, 08:00
Lisa Domergue

Inclood est une maison d’édition bilingue qui traduit les ouvrages en langue des signes française grâce à une application. Récemment, elle a inauguré une collection pour enfant avec des avatars en 3D.
Il y aurait 300 000 personnes sourdes en France selon la Fédération Nationale des Sourds de France (FNSF) et, parmi elles, 80 000 à 120 000 parlent la langue des signes française (LSF). Si la LSF est, depuis la loi du 11 février 2005, reconnue comme « une langue à part entière », des discriminations persistent, et notamment concernant l’accès à la lecture.
Face à cette barrière invisible, Marlène Varnerin et Brigitte Gros Macias lancent en 2017, Inclood, une maison d’édition bilingue, en français et en LSF. « Jusqu’à présent, il n’y a jamais eu de véritable littérature pour les malentendants », a d’ailleurs expliqué Ombeline Laurent, chargée des partenariats et de la presse pour Inclood, au Figaro. 
>> Suite à lire à :
<https://www.carenews.com/carenews-info/news/inclood-une-appli-qui-traduit-les-livres-en-lsf>
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3- Élections régionales 2021 : comment les régions peuvent-elles agir en matière de réduction des déchets ?, Zero Waste France, 12/05/21
Alice Elfassi

Si les Régions détiennent la compétence de planification des déchets, leur rôle est aussi d'impulser des filières de réemploi et réparation, de former les élu·e·s et les professionnel·le·s du territoire, et d’être exemplaires dans leurs achats et leur gestion.
La compétence régionale de planification des déchets : le PRPGD 
Depuis la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite “loi NOTRe”) de 2015, la Région détient la compétence de planification en matière de déchets, via l’obligation de rédiger un plan régional de prévention et de gestion des déchets (PRPGD). Le but de ce plan est de fixer des objectifs de prévention et de gestion des déchets à l’échelle régionale, à horizons 6 et 12 ans (planification en deux temps). Il s’agissait auparavant d’une compétence départementale ; le but du transfert de cette compétence à l’échelon régional était d’avoir une vision plus globale de la prévention et de la gestion des déchets, avec une meilleure cohérence territoriale et davantage de moyens.
Après un long processus de mise en place entre 2016 et 2020, les PRPGD sont aujourd’hui tous adoptés, sauf en Corse et à La Réunion. S’ils sont malheureusement tous trop peu ambitieux en matière de prévention, le mandat régional à venir de 2021 à 2027 n’aura donc pas vocation à voir une refonte complète de ces plans. Une révision des plans en cours d’échéance reste possible, mais Zero Waste France incite plutôt les exécutifs régionaux qui seront élus à entrer dans une phase d’action concrète sur leur territoire, plutôt que de concentrer leur énergie et leurs moyens sur la révision de la planification. L’enjeu sera davantage de dépasser, grâce aux actions concrètes, les objectifs fixés par les PRPGD en vigueur, pour aller plus loin dans la prévention des déchets et le soutien au réemploi.
>> Suite à lire à :
<https://www.zerowastefrance.org/elections-regionales-2021-regions-agir-reduction-dechets/>
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4- Entretien. AESIO, pour un sport qui change le monde, Entrepreneurs d’avenir, 17/05/21

AESIO Mutuelle accompagne de nombreux clubs de sport à travers 3 dimensions : accompagnement, engagement et soutien. La directrice générale Sophie Elkrief nous présente ses attentes quant à la Fabrique du sport organisée fin 2021 par Entrepreneurs d’avenir ainsi que sur ses directives concernant les enjeux liés au développement durable.  
Entrepreneurs d’avenir : AESIO devient partenaire du Parlement des Entrepreneurs d’avenir, notamment de la Fabrique du Sport, qu’attendez-vous de cette coopération ?
Sophie Elkrief : AESIO mutuelle et Entrepreneurs d’avenir partagent des engagements communs sur l’accompagnement des transitions climatiques, sociales et numériques. C’est pour cela que la mutuelle a souhaité devenir partenaire et participer à cet espace de dialogue, d’apprentissage et d’intelligence collective. Dans le cadre de ce partenariat, la mutuelle a choisi de s’impliquer tout particulièrement dans la Fabrique du Sport (en complément de Macif, nouveau partenaire majeur). Cette nouvelle « Fabrique » portée par les Entrepreneurs d’Avenir s’intitule « Pour un sport qui change le monde ». Nous en attendons des idées nouvelles pour nourrir nos partenariats sportifs, pour accompagner les clubs et offrir au grand public des évènements plus respectueux de l’environnement et des pratiques renouvelées, pour que chacun soit en meilleure santé.
En somme, nous attendons de ce partenariat qu’il soit un lieu de dialogue avec de multiples parties prenantes de tous univers pour faire du sport un vecteur d’amélioration de la santé du plus grand nombre.
>> Suite à lire à :
<https://www.entrepreneursdavenir.com/actualites/aesio-pour-un-sport-qui-change-le-monde/>
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5- Le parvis de Notre-Dame de nouveau fermé en raison de concentrations élevées en plomb, Le Monde, 18/05/21, 11h37 
Stéphane Mandard

La décision a été prise après avis sanitaire, rendu par l’agence régionale de santé d’Ile-de-France le 14 mai. 
Un an après sa réouverture, le parvis de Notre-Dame est de nouveau fermé au public à cause de concentrations élevées en plomb, a appris Le Monde mardi 18 mai. La décision a été prise après avis sanitaire, que l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France a rendu le 14 mai. Des prélèvements pratiqués sur le parvis ont en effet révélé une élévation importante de la concentration de poussières de plomb sur le parvis de la cathédrale, ces dernières semaines.
La semaine du 26 avril, une première augmentation avait été relevée, avec une valeur moyenne qui restait cependant inférieure à la valeur repère de 5 000 µg/m², qui depuis l’incendie est utilisée pour orienter les actions de dépollution. A l’issue d’un nettoyage à grande eau, réalisé les 10 et 11 mai, des prélèvements ont été effectués : ils montrent une nouvelle élévation de la concentration de poussières de plomb au niveau de 9 050 µg/m² en moyenne (soit près du double de la valeur repère de 5 000 µg/m²), avec un pic particulièrement élevé à 34 609 µg/m² au centre du parvis.
> Lire aussi  Paris veut reconfigurer le quartier de Notre-Dame, deux ans après l’incendie de la cathédrale
A partir de ces constats, l’ARS a recommandé que le parvis soit fermé au public « sans délai », afin de pouvoir engager les campagnes de nettoyage nécessaires jusqu’à ce que la concentration des poussières de plomb redescende et se stabilise à un niveau bas, et que l’on puisse identifier l’origine de la pollution. L’agence précise que des investigations complémentaires seront nécessaires pour identifier l’origine de cette pollution, « qui pourrait être liée aux souffleries utilisées pour les besoins du tournage réalisé récemment aux abords de la cathédrale ». Allusion au tournage du dernier film du réalisateur français Jean-Jacques Anneau, « Notre-Dame brûle », une reconstitution de l’incendie du 15 avril 2019, lors duquel près de 460 tonnes de plomb contenues dans la toiture et la flèche de l’édifice étaient parties en fumée.
Après la pose, en mars 2020, d’une résine destinée à « encapsuler » la pollution au plomb et une série de nettoyages approfondis, le parvis de Notre-Dame avait pu rouvrir au public le 31 mai 2020. Jacky Bonnemains, président de l’association Robin des bois, qui a déposé plainte mi-avril pour « mise en danger de la vie d’autrui », a pu constater que ladite résine avait été « endommagée », « notamment à cause du piétinement des visiteurs », et qu’un autre type de « soufflerie » était à l’œuvre ces dernières semaines : « le vent ».
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/18/le-parvis-de-notre-dame-de-nouveau-ferme-en-raison-de-concentrations-elevees-en-plomb_6080579_3244.html>
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6- A Paris, un magasin qui répare l'électroménager et réinsère ses employés, Le JDD, 19/05/21, 09h00
Anne Deguy

La fédération de magasins de l'économie solidaire Envie vient d'ouvrir son vaisseau amiral dans le 20e arrondissement de Paris : un magasin qui reconditionne les appareils électroménagers.
La dernière attraction du quartier de Ménilmontant ? Un magasin d'électroménager qui a ouvert ce printemps. Dans le 20e, à quelques pas d'une des églises les plus hautes de Paris et du jardin de Belleville, un bâtiment tout en bois et en verre, aux formes carrées, étonne le passant. Derrière de larges baies vitrées, c'est un élégant showroom habillé de quelques machines à laver, fours à micro-ondes, caves à vin et grille-pain. À l'accueil, un employé renseigne le curieux qui demande en entrant : "C'est quoi, ici ?". 
Ici, c'est la première boutique parisienne du réseau Envie*. Une fédération fondée à Strasbourg il y a trente-sept ans développant l'économie circulaire et la réinsertion professionnelle grâce au reconditionnement d'appareils électroménagers et à leur revente dans ses 47 magasins. Des produits 30 à 60% moins chers que dans le commerce. "Et sous garantie", insiste Nesrine Dani, la directrice du lieu parisien. Les habitants peuvent aussi venir faire réparer leurs appareils dans la boutique. 
Un mur à base de hublots de machines à laver
Cette implantation dans la capitale, baptisée Envie Le Labo, représente un tournant pour cet organisme "issu du territoire", dixit Guillaume Balas, son délégué général, ancien député européen (PS). "Nous étions enracinés dans les Régions, mais au bout d'un moment nous ne pouvions plus rester indifférents aux 12 millions de Franciliens." 
La fédération a décidé, il y a quatre ans, de transformer un ancien garage rue Julien-Lacroix pour en faire sa vitrine nationale. Envie Le Labo voit donc le jour sur trois étages chapeautés d'un toit végétal, cerise sur le gâteau d'un projet environnemental. Tout ici n'est que récupération, comme ce mur à base de hublots de machines à laver, ces toilettes et miroirs récupérés sur un chantier de l'École centrale, ou ces étagères provenant d'un défilé de mode. Les murs de brique sont bruts, la verrière vient du musée Cluny et les meubles ont été fabriqués par un chantier éducatif du quartier. "Un éco-lieu" que le passant, le client ou le curieux sont invités à découvrir avec une visite guidée dans les étages. "Nous voulons faire changer le regard du public sur les objets de seconde main", souligne Nesrine Dani. 
Une écrasante majorité des employés sont en parcours de réinsertion
Chacun peut également participer à des ateliers pratiques autour de la lutte contre le gaspillage ou, par exemple, l'art d'entretenir son lave-linge (le 19 mai). "Contrairement à des 'repair cafés', nous n'enseignons pas la réparation, prévient-elle. Celle-ci est assurée par nos techniciens professionnels, sur place pour le petit électroménager et à domicile pour les grosses machines.**" 
Quant aux frigidaires, gazinières, cafetières, aspirateurs et autres reconditionnés pour la vente, ils ont été collectés dans des points gérés par des distributeurs comme Darty ou Boulanger avant d'être transportés vers les usines Envie, dont celle de Trappes, en Île-de-France. "Sur les 2.800 personnes employées sur l'ensemble du réseau, 2.300 sont en parcours de réinsertion, détaille Nesrine Dani. 78% trouvent un CDD ou un CDI dans la réparation, la logistique, la vente, le transport..." 
Dans l'esprit d'Emmaüs 
Depuis des années, l'association Emmaüs récupère, répare et revend également du matériel électrique et électronique, tout en permettant l'insertion de personnes en grande difficulté sociale, à l'image d'Emmaüs Défi dans le 19e. "Nous partageons le même état d'esprit, assure Guillaume Balas, mais le parcours de notre public est moins brisé que celui des compagnons." 
En janvier 2021, une autre structure d'insertion, RepareSeb*** a fait son apparition dans le nord de Paris, près de la porte de la Chapelle. Le magasin est ouvert depuis fin avril, il est spécialisé dans le reconditionnement et la revente en seconde main - comme Envie - mais uniquement pour le petit électroménager. 
Le point commun de ces acteurs de l'économie sociale et solidaire : une clientèle aux revenus modestes et des consommateurs prêts à jouer le jeu, à devenir, par exemple, les cobayes consentants de ce nouveau labo du 20e.
* Envie Le Labo, 10, rue Julien-Lacroix, 20e. envie.org/envielelabo
** Uniquement dans les 18e, 19e et 20e arrondissements.
*** RepareSeb, 73, rue de la Chapelle, 18e. 
<https://www.lejdd.fr/JDD-Paris/a-paris-un-magasin-qui-repare-lelectromenager-et-reinsere-ses-employes-4045488>
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7- Des hôpitaux de Paris à l'industrie auto, le parcours d'un masque recyclé, AFP, 19/05/21, 11:00
Olivier Devos

Dans les couloirs du service oncologique de l'hôpital Saint-Antoine, à Paris, des masques jetables s'accumulent dans des poubelles en carton. Le début d'un parcours de recyclage qui verra ces masques transformés en tapis de sol pour automobile.
Les équipes "étaient toutes très, très partantes" et ces poubelles installées depuis quelques semaines "sont utilisées par tout le monde", soignants, patients et visiteurs, se félicite Nadine, cadre de santé. Équipée de gants de protection, elle descend un sac transparent plein de masques usagés dans un "roll" (chariot métallique) au sous-sol de l'hôpital.
Chaque jour, 110.000 masques chirurgicaux et 20.000 masques FFP2 sont utilisés dans les établissements de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), qui a décidé d'expérimenter leur recyclage dans quelques services répartis sur trois hôpitaux (Saint-Antoine, Necker-Enfants malades et Rothschild).
"Cette filière a mis du temps à se mettre en place parce qu'avant il n’y avait pas de prestataire qui était capable" de le faire, explique Rémi Sancho, un ingénieur chimiste récemment nommé "ambassadeur du développement durable" de plusieurs hôpitaux parisiens.
- 40.000 tonnes de masques -
Quelques filières, essentiellement locales, ont émergé en France pour tenter de donner une deuxième vie à ce déchet qui s'est multiplié : 40.000 tonnes de masques ont été jetées en 2020 en France sans solution de recyclage, révélait une mission parlementaire en janvier.
Jusqu'ici incinérée, une partie des masques de l'AP-HP est aujourd'hui ramassée toutes les deux semaines par les camions du groupe Tri-o et Greenwishes, une entreprise des Hauts-de-Seine spécialisée dans le tri de déchets.
"Les filières de recyclage, elles existent, il y en a différentes" capables de traiter le polypropylène, matière plastique qui représente 90% du masque. Mais "le plus compliqué, c’est de réussir à capter le gisement, c'est-à-dire la collecte de ces masques", estime le président de la société Matthieu de Chanaleilles.
L'entreprise récupère aujourd'hui les masques d'une trentaine de clients: outre l'AP-HP, TF1, Yves Rocher, Saint Gobain, des grandes maisons de luxe, ou encore des collectivités comme le département des Hauts-de-Seine et la mairie de Courbevoie.
"Nous avions de nombreuses demandes de nos clients" pour créer une filière de recyclage, raconte le dirigeant. La collecte est payante pour les institutions où sont ramassés les masques. Tri-o et Greenwishes facture à partir de 250 euros par mois, en fonction de la quantité.
En tenue complète de protection derrière des parois de plexiglas, Florian Leboulanger, l'un des 150 salariés du groupe, trie à la main des sacs de masques jetables pour en retirer mouchoirs, gants ou gobelets qui s'y trouvent par erreur.
Le risque sanitaire est l'une des préoccupations principales des entreprises du secteur. La zone de tri est passée quotidiennement aux ultraviolets et les masques passent une semaine en quarantaine avant d'être manipulés.
- Sas de décontamination -
Après son service, M. Leboulanger passe dans un sas de décontamination équipé d'un brumisateur désinfectant. Le risque sanitaire "ne m'inquiète pas", assure-t-il. Mais "je prends des précautions: quand je rentre chez moi, je me déshabille avant de rentrer dans la maison".
Les volumes traités par l'entreprise sont modestes, une tonne de masques jusqu'ici. L'entreprise compte monter en puissance et espère en avoir recyclé 20 tonnes d'ici à la fin de l'année, pour une centaine de clients - ce qui resterait une goutte d'eau sur le total.
Deux entreprises basées dans le Nord, Cosmolys et Baudelet, se chargent ensuite de broyer les masques, de les désinfecter, d'en séparer les composants pour n'en garder que le polypropylène. Transformés en granulés, les masques renaîtront en tapis de sol ou autres pièces de plastique dans l'habitacle d'une automobile.
Le prix des granulés recyclés est compétitif par rapport aux autres sources de polypropylène, un dérivé du pétrole, "lorsque le cours du baril est haut", fait valoir Arnaud Mary, directeur commercial de Cosmolys.
Tri-o et Greenwishes ainsi que Cosmolys ont aussi reçu à elles deux 200.000 euros de la région Ile-de-France, qui a ouvert une enveloppe de 2 millions d'euros cette année pour accompagner la structuration d'une filière de recyclage des masques sur son territoire.
<https://www.ouest-france.fr/economie/des-hopitaux-de-paris-a-l-industrie-auto-le-parcours-d-un-masque-recycle-7265774>
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8- Certains emballages alimentaires contiennent des produits chimiques polluants et dangereux pour la santé, selon plusieurs ONG européennes, Radio France, 20/05/21, 06:08
Etienne Monin

Sur 42 emballages alimentaires analysés, présents notamment dans la restauration rapide, 32 échantillons "ont été traités intentionnellement avec des PFAS", des polluants dangereux pour la santé.
Certains emballages alimentaires, présents notamment dans la restauration rapide, contiennent des produits chimiques toxiques antiadhésifs et antitaches appelés PFAS [substances perfluoroalkylées]. Le perfluoré est à la fois une substance parfaite pour la cuisine puisque elle est résistante à la chaleur et imperméable, mais c’est aussi la bête noire des ONG qui luttent pour l’environnement parce que c’est une nébuleuse et qu’elle est nocive. On la trouve aussi dans les mousses anti-feu ou dans les poêles en téflon.
Et ce perfluoré s'avère polluant et dangereux pour la santé, selon une enquête d'un groupe de neuf ONG européennes, dont Générations futures, publiée jeudi 20 mai, que franceinfo a pu consulter. Au sein de cette enquête, les ONG ont analysé en laboratoire 42 emballages alimentaires. Sur ces analyses, "32 échantillons, dont des emballages provenant de grandes chaînes mondiales de restauration, ont été traités intentionnellement avec des PFAS", écrivent-elles dans leur rapport.
Papiers entourant frites, burgers ou pizzas...
La présence de ces produits chimiques dans les papiers entourant les frites, les burgers ou encore les pizzas, "en très grandes quantités et pour une utilisation de quelques minutes seulement, créée de nombreux déchets contenant ces substances préoccupantes, polluant l’environnement et s’accumulant tout au long de la chaîne alimentaire", notent les ONG.
"Le test d'écotoxicité réalisé a confirmé que les PFAS présents dans les échantillons d'emballages alimentaires testés avaient le potentiel de créer des déséquilibres des hormones thyroïdiennes." Rapport d'enquête
Les concentrations les plus élevées se trouvent dans les nouvelles générations de contenants en fibres végétales. Ce qui est paradoxal, explique Nicolas Malval, chargé de mission pour l’association Générations futures, partie prenante dans cette étude sur les perfluorés : "Ce sont des produits qui se veulent un peu plus 'verteux' et on observe au final que ce n'est pas du tout le cas. Les PFAS restent tout au long du cycle de vie d'un produit et même une fois recyclés, on les retrouve dans le produit nouvellement construit. »
>> Suite à lire à : 
<https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/certains-emballages-alimentaires-contiennent-des-produits-chimiques-polluants-et-dangereux-pour-la-sante-selon-plusieurs-ong-europeennes_4630119.html>
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9- Malgré les confinements, les Franciliens ont été exposés à un air trop pollué en 2020, Le Monde avec AFP, 20/05/21, 08h05 

Les particules PM10 et particules fines PM2,5, dont les émissions sont notamment dues au chauffage au bois, ont légèrement baissé en 2020, mais ne respectent pas les seuils recommandés par l’OMS. 
Les confinements ont permis de limiter la pollution de l’air. Mais malgré tout, des millions de Franciliens ont été exposés en 2020, concernant certains polluants, à des niveaux supérieurs aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), selon un rapport d’Airparif publié jeudi 20 mai.
Les particules PM10 et particules fines PM2,5, dont les émissions sont moins directement liées au trafic routier mais dues également au chauffage au bois, ont ainsi légèrement baissé en 2020. Les limites réglementaires françaises sont respectées, mais ce n’est pas le cas pour les seuils recommandés par l’OMS, plus stricts.
> Lire aussi  Pollution de l’air : à Paris, des écoles toujours au-dessus des normes sanitaires
Pour les PM2,5, la recommandation journalière de l’OMS est dépassée sur la quasi-totalité de l’Ile-de-France en 2020 (95 % de la population), et pour un Francilien sur deux pour les PM10, selon Airparif.
Quant à l’ozone, les niveaux de pollution ont augmenté en 2020 dans la région parisienne, en continuité avec les années précédentes. Pour ce polluant secondaire associé aux pics de chaleur, les recommandations de l’OMS (100 µg/m3 sur 8 heures) et le seuil réglementaire (120 µg/m3) sont « toujours largement dépassés en tout point de la région ».
> Lire aussi  Pollution de l’air : « Il faut prendre en compte les particules ultrafines et inclure les émissions du freinage »
La population moins exposée à des niveaux de NO2 en 2020
L’année 2020 a, en particulier, vu une « baisse conséquente » de la pollution au dioxyde d’azote (NO2) : de 30 % par rapport à 2019 à Paris et de 20 % en petite couronne. Une grande partie peut être attribuée à la mise en place de mesures contre l’épidémie de Covid-19 (baisse de la circulation, fonctionnement réduit de sites industriels), aux mesures de long terme de lutte contre la pollution et aux conditions météos favorables, précise dans un communiqué l’organisme de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France.
> Lire aussi  La baisse de la pollution de l’air lors du premier confinement a permis d’éviter environ 2 300 morts
Grâce à cette diminution, moins de 1 % de la population francilienne (moins de 100 000 habitants, contre 500 000 en 2019), située au cœur de l’agglomération, a été exposée à des niveaux de NO2 dépassant la limite réglementaire française de 40 µg/m3 en moyenne annuelle, identique pour ce polluant aux recommandations de l’OMS.
L’été 2020 n’ayant pas été concerné par le confinement, l’impact des restrictions sur la pollution à l’ozone n’a pas pu être évalué.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/20/malgre-les-confinements-les-franciliens-ont-ete-exposes-a-un-air-trop-pollue-en-2020_6080793_3244.html>
Pour mémoire : 
> Tribune d’un collectif. Le chauffage au bois, dangereux pour la santé et pour l’environnement <https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/le-chauffage-au-bois-dangereux-pour-la-sante-et-pour-lenvironnement-20210417_CFWJWEDFQ5CXZPKHZAZVNH4TXA/>, Libération, 17/04/21, 10h15
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10- Des polluants « éternels » dans les emballages à usage unique de la restauration rapide, Le Monde, 20/05/21, 09h39
Stéphane Mandard

Une étude inédite révèle la présence des composés perfluorés, substances chimiques délétères pour la santé et extrêmement persistantes dans l’environnement. 
C’est peut-être la signature du prochain scandale sanitaire et environnemental. Quatre lettres pour un sigle encore méconnu du grand public : PFAS, pour substances poly et perfluoroalkylées, une famille de plus de 4 500 composés chimiques incorporés dans de nombreux biens de consommation en vertu notamment de leurs qualités antiadhésives.
Des composés perfluorés aux effets délétères sur la santé, que les toxicologues ont rebaptisés « forever chemicals » (« produits chimiques éternels ») en raison de leur extrême persistance dans l’environnement et de leur accumulation dans notre organisme.
Une étude inédite, publiée jeudi 20 mai et à laquelle Le Monde a eu accès, révèle la présence des PFAS dans les emballages alimentaires et la vaisselle jetable utilisés en particulier dans la restauration rapide.
> Lire aussi  Les autorités sanitaires européennes donnent l’alerte sur les perfluorés
A l’initiative de neuf organisations non gouvernementales dont l’ONG européenne Alliance pour la santé et l’environnement, l’allemande Bund, la britannique ClientEarth et la française Générations futures, une vaste campagne d’analyse a été menée dans six pays européens : Allemagne, Danemark, France, Pays-Bas, Royaume-Uni et République tchèque.
Les ONG ont sélectionné des emballages alimentaires et de la vaisselle jetable en papier, carton et fibres végétales moulées. Sacs à sandwich ou à pâtisserie, cornets de frites, boîtes à burger, pizzas ou kebab, assiettes, bols, serviettes… Au total, 99 échantillons ont été collectés entre mai et décembre 2020. Les ONG ont ciblé en particulier les grandes chaînes de restauration rapide : McDonald’s, Domino’s Pizza ou Dunkin’.
Les risques de la vaisselle biodégradable
Ces échantillons ont d’abord été soumis à un simple test de perle d’huile : il indique si un matériau est oléophobe, c’est-à-dire s’il repousse les graisses, une propriété physico-chimique des PFAS. Vingt-huit échantillons se sont révélés positifs, signe d’un traitement a priori intentionnel aux PFAS. Quatorze autres ne présentant pas de propriétés oléophobes ont également été sélectionnés afin d’évaluer le niveau de contamination de fond des emballages.
L’analyse de ces 42 échantillons a ensuite été confiée à deux laboratoires indépendants, au Danemark et aux Pays-Bas. Deux types de tests y ont été pratiqués : le premier visait à déterminer leur teneur en fluor organique total (TOF), un indicateur reconnu de la teneur totale en PFAS ; le second à évaluer leur potentiel de perturbateur endocrinien, en l’occurrence sur l’activité thyroïdienne.
Des traces de PFAS ont été retrouvées dans tous les échantillons sélectionnés. Pour trente-deux d’entre eux (dont cinq commercialisés en France), elles dépassent la valeur de référence pour la TOF établie par le Danemark, seul pays qui interdit – depuis juillet 2020 – les PFAS dans les emballages alimentaires en papier et carton. Et à des niveaux jusqu’à soixante fois plus élevés. Pour les commanditaires de l’étude, ce résultat prouve que l’utilisation intentionnelle de PFAS dans les emballages alimentaires et la vaisselle jetable est « une pratique très répandue en Europe ».
Deuxième enseignement, les concentrations les plus élevées sont« systématiquement » trouvées dans les produits en fibres végétales moulées : bols, assiettes ou serviettes fabriqués à partir de canne à sucre. Très en vogue dans la restauration à emporter, ces fibres végétales sont pourtant présentées comme une alternative au plastique à usage unique, biodégradables et/ou compostables. « Une contre-vérité et une lacune qui doit être comblée de toute urgence », alertent les ONG.
> Lire aussi  Contre l’utilisation abusive de plastique, les « Plastic attacks » arrivent en France
« Une source d’exposition répétée »
Le test d’écotoxicité a par ailleurs confirmé que les PFAS retrouvés dans les emballages avaient le potentiel de créer des déséquilibres des hormones thyroïdiennes. Perturbateurs endocriniens, mais aussi obésité, diabète, troubles hépatiques, faible poids à la naissance, cancer des testicules et du rein, ou encore diminution de la réponse immunitaire aux vaccins : la liste des effets délétères des PFAS, mis en évidence au fil des études épidémiologiques, est longue.
Au point que l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), l’agence chargée d’évaluer les substances entrant dans la chaîne alimentaire, a décidé en septembre 2020 de réévaluer très sérieusement à la baisse le seuil d’exposition tolérable aux quatre PFAS les plus courants (PFOA, PFOS, PFNA et PFHxS).
L’EFSA l’a divisé par plus de 2 500 fois par rapport à sa première évaluation de 2008 en fixant cette limite à 0,63 milliardième de gramme par kilo de poids corporel et par jour (ng/kg/j). Un seuil extrêmement bas qui atteste de la capacité des composés perfluorés à produire des effets néfastes à des niveaux d’exposition très faibles.
> Lire la chronique : « “Dark Waters” raconte l’histoire d’une contamination mondiale et méconnue »
« La présence des PFAS dans les emballages alimentaires est une source d’exposition répétée pour les personnes qui consomment fréquemment des aliments provenant de la restauration rapide ou à emporter, alerte Jitka Strakova, auteure principale de l’étude et conseillère scientifique de l’International Pollutants Elimination Network. Il est grand temps que l’Union européenne agisse et interdise immédiatement et de manière permanente toute la classe des PFAS dans les emballages alimentaires. »
« Une menace » pour l’économie circulaire
Contradiction la plus frappante : leur présence dans des emballages à usage, par essence, très limité, se retrouve dans de nombreux déchets qui vont polluer durablement l’environnement et s’accumuler tout au long de la chaîne alimentaire.
Alors que des alternatives (emballages et vaisselle durable et réutilisable) existent, les PFAS constituent « un exemple typique de traitements chimiques évitables », soulignent les auteurs. Ils représentent aussi « une menace pour une économie circulaire propre et sûre ». Les traces de PFAS retrouvées dans certains emballages peuvent en effet s’expliquer par l’usage de carton ou de papier recyclés à partir de matériaux traités initialement aux PFAS.
En France, Générations futures a décidé de lancer une campagne pour demander aux enseignes de fast-food, sandwicheries et boulangeries de « stopper l’usage des PFAS » : « L’approche danoise montre que l’utilisation des PFAS dans des emballages alimentaires n’est pas une fatalité et que leur interdiction est réaliste. » A la différence des autres pays, aucune trace de PFAS n’a été détectée dans les sachets de frites vendus par McDonald’s au Danemark.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/20/des-polluants-eternels-dans-les-emballages-a-usage-unique-de-la-restauration-rapide_6080814_3244.html>
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11- A Paris, les mesures anti-voitures accusées d’être contre-productives, Le Monde, 20/05/21, 21h59 
Denis Cosnard

Alors que la mairie veut exclure les automobiles du centre de la capitale, une nouvelle étude montre que la fermeture des voies sur berges a déplacé la pollution sans vraiment la réduire. 
L’étude ne pouvait pas tomber plus mal pour Anne Hidalgo et son équipe. Au moment où la maire de Paris s’apprête à interdire tout le centre de la capitale au trafic automobile de transit, une analyse de l’Institut des politiques publiques (IPP) met en lumière les limites, voire le caractère contre-productif, des mesures anti-voitures déjà prises par la coalition rose-rouge-verte qui dirige l’hôtel de ville. De quoi nourrir les doutes sur l’efficacité de cette politique, au moins pour réduire la pollution.
L’IPP, un organisme de recherche indépendant créé par l’Ecole d’économie de Paris, s’est concentré sur une des décisions les plus emblématiques d’Anne Hidalgo, la fermeture à la circulation automobile, en 2016, d’un tronçon de 3,3 kilomètres de la voie rapide Georges-Pompidou, longeant la Seine d’ouest en est, en plein cœur de la ville. Raison principale invoquée : la lutte contre la pollution atmosphérique.
Jusqu’en 2016, cette route était empruntée par environ 40 000 véhicules par jour. Pour mesurer les conséquences de sa fermeture, les trois auteurs de l’étude ont analysé les données concernant la circulation sur le boulevard périphérique, surtout sa partie sud, un axe de report évident pour les automobilistes.
« Faible adaptation des usagers »
Le résultat est net. Le trafic n’a guère varié sur les voies du périphérique allant vers l’ouest, dans la direction opposée à celle de la voie Georges-Pompidou. Sur les axes ouest-est du périphérique sud, en revanche, « la fermeture de la voie sur berge a conduit à une hausse de la congestion de 15 % », prolongeant en moyenne de deux minutes un trajet de dix kilomètres, avancent les trois chercheurs. L’impact de la mesure « semble stable dans le temps », ajoutent-ils, ce qui suggère « une faible adaptation des usagers, c’est-à-dire une faible réduction de la demande de déplacements, même après trois ans. » 
En résumé, selon cette étude, l’interdiction de la voie rapide Georges-Pompidou a transféré le trafic automobile du centre de Paris vers le périphérique sud, sans guère le réduire. Il en est de même pour la pollution au dioxyde d’azote engendrée par cette circulation, estiment les chercheurs, en combinant leurs travaux et des données externes. Or, souligne la note, la population est beaucoup plus dense autour du périphérique qu’au cœur de Paris. Résultat : « La population résidente susceptible d’être affectée par une dégradation de l’air est environ deux fois plus importante que celle ayant bénéficié de cette fermeture », affirme l’IPP.
> Lire aussi  Paris, une des villes où la pollution automobile tue le plus en Europe
Les auteurs de l’étude sont les premiers à reconnaître les limites de leur travail, qui se focalise sur le périphérique, ne tient pas compte des autres avantages dont bénéficient les usagers de la zone piétonnisée, etc. « Il n’en demeure pas moins que nos résultats interrogent l’économie politique en toile de fond d’une telle décision, mise en œuvre par Paris mais affectant négativement les habitants des communes limitrophes », concluent-ils. En agissant pour que son centre soit « plus vert », la capitale laisserait ainsi certaines banlieues devenir « plus grises ».
L’analyse de l’IPP recoupe en partie celles effectuées peu après la décision de 2016. Une étude d’Airparif indiquait, en octobre 2017, que la fermeture de la voie Georges-Pompidou n’avait eu globalement « aucun impact significatif » sur la pollution, la faisant diminuer sur les quais bas, mais augmenter ailleurs. Le mois suivant, un rapport de la région Ile-de-France relevait également une aggravation des embouteillages dans la capitale et autour.
> Lire aussi  Le coût économique de la pollution de l’air estimé à 3,5 milliards d’euros par an à Paris
« Si la fermeture de la voie Georges-Pompidou était la seule mesure prise, on pourrait effectivement tirer ce bilan, admet l’écologiste David Belliard, l’adjoint d’Anne Hidalgo chargé des transports. Mais elle s’inscrit dans une politique plus large de transformation de l’espace public et de réduction de la place de la voiture, avec l’essor des pistes cyclables, les “rues aux écoles”, etc. Et cette politique globale porte ses fruits : la circulation automobile diminue d’environ 5 % par an à Paris et la pollution baisse aussi. »
« Zone apaisée »
Pour aller plus loin, la Mairie vient justement de lancer une consultation sur la transformation du centre de Paris en « zone à trafic limité ». Objectif, créer « une zone de liberté pour les piétons et les cyclistes » et réduire une pollution devenue « insupportable », a expliqué Anne Hidalgo, mercredi 19 mai, sur Europe 1. Le projet concerne les 4 premiers arrondissements et une partie des 5e, 6e et 7e, soit 7 % du territoire parisien. Dès 2022, tout le cœur de la capitale serait ainsi interdit aux véhicules en transit. Seuls les riverains, les bus, les taxis ainsi que les artisans, les professionnels et les livreurs pourraient continuer à se déplacer dans ce périmètre.
> Lire aussi  La Mairie de Paris veut rendre le centre de la capitale piéton et interdire le trafic de transit dès 2022
Bizarrement, la consultation en ligne ne demande pas aux Parisiens s’ils sont pour ou contre le projet. Les questions ne portent que sur les modalités d’application, les contours de cette « zone apaisée », etc. Mais l’opposition se montre déjà très critique, en particulier les maires d’arrondissement Les Républicains (LR) ou La République en marche (LRM) concernés. « Cette mesure dérive d’une vision idéologique, selon laquelle il est mieux pour la population parisienne de vivre à l’abri, coupée du reste du monde, commente Nelly Garnier, une élue LR proche de Rachida Dati. Or, une capitale vit de milliers de connexions, de flux qui ne peuvent pas être supprimés : 900 000 personnes viennent travailler à Paris tous les jours. » A ses yeux, le projet ne peut qu’avoir un impact doublement négatif. Pour les quartiers centraux, qui risquent de se replier sur eux-mêmes, de perdre encore des habitants et de se transformer en espace touristique. Et pour les quartiers exclus de la « zone protégée » : « Ce seront les grands sacrifiés, ils subiront fatalement une aggravation des embouteillages, donc de la pollution »,prédit la conseillère LR.
> Lire aussi  Paris en tête et Marseille à la traîne en matière de lutte contre la pollution de l’air
« Ce qui s’est produit avec les voies sur berges en 2016 risque de se répéter si l’on clôt le centre de Paris, estime également Léa Bou Sleiman, une des signataires de l’étude de l’IPP. Tant qu’on ne règle pas le cas des utilisateurs captifs de la voiture, on déplace le problème, c’est tout. » 
David Belliard reconnaît la difficulté. « La pollution ne s’arrête évidemment pas au périphérique, constate l’adjoint. L’enjeu est donc bien de mener cette politique à l’échelle de la métropole, avec les autres communes. Nous le faisons déjà pour les pistes cyclables, la création d’une voie réservée sur le périphérique ou la prochaine étape de la zone à faibles émissions. »
<https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/05/20/a-paris-les-mesures-anti-voitures-accusees-d-etre-contre-productives_6080848_823448.html <https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/05/20/a-paris-les-mesures-anti-voitures-accusees-d-etre-contre-productives_6080848_823448.html>>
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12- A Volvic, la raréfaction de l'eau source d'inquiétudes, AFP, 20/05/21, 18h58

Affaiblissement ponctuel de la nappe ou prélèvements excessifs ? Autour de Volvic (Puy-de-Dôme), l'eau se raréfie et la grogne monte contre Danone, propriétaire de la célèbre eau minérale, accusé de "vider la baignoire" aux dépens de l'environnement.
"On avait de l'eau jusqu'à mi-jambes et le ruisseau faisait tourner deux roues de moulin", raconte, nostalgique, Pierre Grodecoeur, 69 ans, face au cours d'eau qui longe sa maison natale.
Le moulin a disparu depuis longtemps et le ruisseau est désormais souvent à sec.
Pas bien loin, la pisciculture de Saint-Genest-l'Enfant, classée monument historique, manque aussi d'eau. C'est pourtant là que jaillit l'eau de Volvic après son parcours dans les roches volcaniques.
Le lieu est bucolique, avec ses bassins du XVIIe en pierre de Volvic, creusés à l'ombre des aulnes et des platanes.
Mais depuis 2017, plusieurs mois par an, les sources se tarissent. Les parois des bassins s'affaissent et les lentilles d'eau prolifèrent, transformant les surfaces liquides en miroirs verts. L'exploitation a dû cesser.
"En 1927, le débit avait été mesuré à 470 litres par seconde contre 50 litres par seconde aujourd'hui" explique Robert Durand, expert-géologue interrogé par l'AFP. 
"Danone détruit un monument historique pour envoyer des bouts de plastique à l'autre bout du monde", peste le propriétaire Edouard de Féligonde qui mène le combat devant les tribunaux, avec son avocate Corinne Lepage.
Un rapport, dont une copie a été transmise à l'AFP, conclut à "une relation souterraine entre les forages exploités pour l'eau de Volvic et la source Gargouilloux". Mais Danone, qui a financé ces recherches, n'a pas souhaité les publier. 
- "Début de désertification" -
En aval, le manque d'eau "agit sur la biodiversité des milieux humides", déplore Christian Amblard, chercheur honoraire au CNRS de Clermont-Ferrand.
"On peut parler d'un début de désertification" allant de pair avec "le dépérissement de la végétation et de la faune associée: l’aulne glutineux et le tarin des aulnes, le frêne et le loriot d’Europe", détaille le scientifique.
"Seuls la main de l'homme et Volvic en sont responsables", assène-t-il.
Comme lui, associations et riverains s'interrogent sur la responsabilité de Danone et de sa Société des eaux de Volvic (SEV), dont l'usine d'embouteillage est située à quelques centaines de mètres à vol d'oiseau.
Le 21 mars, plusieurs centaines de personnes ont manifesté pour la journée mondiale de l'eau, à l'appel du collectif Eau Bien commun 63.
"Aujourd'hui, les débits ne permettent plus d'irriguer les cultures. Depuis quelques années, il n'y a plus d'activité maraîchère ou horticole dans cette zone", constate Laurent Campos-Hugueney, membre du collectif et porte-parole de la Confédération paysanne.
Les forages de la SEV atteignent 100 mètres de profondeur : "c'est comme si on vidait la baignoire par le bas", explique François-Dominique de Larouzière, géologue et membre de l'Association pour la protection des entrées sur les volcans d'Auvergne (Preva).
"Danone se tire une balle dans le pied, mais quand il n'y aura plus d'eau au robinet, ça va faire mal" prédit-il.
La multinationale a prélevé 2,33 millions de mètres cube en 2020, soit près d'un quart des usages de l'eau sur ce territoire, la moitié étant réservée à l'eau potable et le reste au milieu naturel. 
Danone assure avoir limité ses prélèvements, tout en menant différentes actions de protection de l'impluvium, la zone qui recueille l'eau de pluie.
"Nous avons économisé 380 millions de litres entre 2017 et 2020 pour des niveaux de vente stables", déclare à l'AFP Jérôme Gros, directeur des usines Volvic qui emploient 900 salariés.
Pour embouteiller un litre d'eau, il fallait prélever quasiment le double en 2014 en raison des opérations de nettoyage. "Aujourd'hui nous sommes à 1,4 litre prélevé pour un litre embouteillé", se félicite-t-il.
"Insuffisant", pour les associations. Elles rappellent que le groupe a obtenu l'annualisation des prélèvements, ce qui lui permet de pomper plus l'été pour répondre à la demande.
"Comment expliquer au citoyen qu'il ne peut pas arroser trois pieds de tomates en plein été quand il voit sortir de l'usine camions et wagons chargés?", s'emporte François-Dominique de Larouzière. 
- L'Etat en accusation -
Pourtant "Danone n'enfreint pas la loi. C'est l'Etat qui lui accorde des droits de prélèvements supérieurs à la capacité de régénération de la ressource", reconnaît le géologue.
De fait, un arrêté de 2014 prévoit un volume maximal de 2,79 millions de mètres cube par an, supérieur aux prélèvements de la SEV.
Soit 88,6 litres par seconde, contre 15,6 litres par seconde en 1965, année des premiers embouteillages commerciaux.
Malgré plusieurs sollicitations, le préfet Philippe Chopin a refusé de répondre l'AFP, renvoyant aux services de la DDT (Direction départementale du territoire).
"Les autorisations annuelles fixées dans l'arrêté de 2014 sont suivies et contrôlées par l’État et respectées par l'embouteilleur", souligne la préfecture dans une réponse écrite.
"Les conditions environnementales, et notamment la sécheresse, ont conduit à une baisse de la recharge de l'aquifère sans qu'elle puisse être imputée à notre sens aux prélèvements réalisés en aval par la SEV", avait argumenté le préfet début avril, lors de son audition devant la commission parlementaire sur "la mainmise sur la ressource en eau par les intérêts privés", présidée par Mathilde Panot (LFI).
Toutefois, selon les données de Météo-France, les cumuls annuels de précipitations sur la zone n'ont pas varié, même s'ils sont moins réguliers. Quant à la hausse des températures, "elle ne peut expliquer à elle seule ce déficit", assure M. de Larouzière.
Des incertitudes pèsent aussi sur l'alimentation en eau potable.
Les permis de construire ont été suspendus sur les hauteurs de Volvic depuis août 2020 : "Nous avons préféré ne plus délivrer d'autorisation de construction afin de réduire le risque de déficit d'eau potable sur un captage", explique Laurence Dupont, première adjointe au maire chargée de l'urbanisme.
La mairie reconnaît avoir reçu des courriers de citoyens mécontents de ne pouvoir bâtir alors que la multinationale poursuit ses prélèvements. 
Mais le maire Laurent Thévenot est catégorique : les captages en eau potable sont indépendants de ceux de la SEV et "les deux phénomènes ne sont pas liés".
"En tant que maire, je n'ai pas vocation à aller dans le sens des gens qui accusent la SEV, alors que je n'ai aucun élément pour étayer cette hypothèse", balaye l'élu, dont une centaine d'administrés travaillent à l'usine.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/a-volvic-la-rarefaction-de-l-eau-source-d-inquietudes_154374>
Sur le même sujet : 
> A Volvic, la raréfaction de l'eau source d’inquiétudes <https://information.tv5monde.com/info/volvic-la-rarefaction-de-l-eau-source-d-inquietudes-410588>, AFP, 28/05/21, 20:00
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13- Pollution de l'air : toutes les particules fines n’ont pas la même toxicité, The Conversation, 21/05/21, 13:08
Par Thomas Bourdrel, Médecin, chercheur associé au laboratoire ICube, Université de Strasbourg

Les conséquences de la pollution de l’air sur la santé sont de mieux en mieux documentées. Si le dioxyde d’azote issu du trafic routier, les composés organiques volatils et semi-volatils ou encore l’ozone sont impliqués dans de nombreuses pathologies cardio-respiratoires, ce ne sont pas les substances les plus dangereuses pour notre santé. Parmi tous les polluants présents dans l’air, la palme de la toxicité revient aux particules fines : elles sont responsables de la majorité des décès en lien avec la pollution de l’air, qu’il soit extérieur ou intérieur. 
Cependant, toutes les particules fines n’ont pas la même nocivité. C’est la raison pour laquelle il est primordial, lorsqu’on parle de pollution aux particules fines, de préciser quel type de particules sont impliquées, afin de prendre des mesures de santé publique appropriées. Omettre cette précision revient au même que de parler d’épidémie virale sans préciser quel est le virus qui en est à l’origine.
La nocivité des particules fines dépend non seulement de leur taille (on les classe en PM 10 – diamètre inférieur à 10µm (soit 10 millionièmes de mètre), PM 2.5 – diamètre inférieur à 2,5µm, et particules ultrafines – diamètre inférieur à 0,1µm), mais aussi de leur composition. 
Penchons-nous sur les principaux types de particules fines et leur toxicité.
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/pollution-de-lair-toutes-les-particules-fines-nont-pas-la-meme-toxicite-161261>
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14- Trier et ramasser les déchets à Mayotte, une mission titanesque, Mr Mondialisation, 21/05/21

À Bandrélé, dans le sud de l’île de Mayotte, les déchets s’amoncellent à perte de vue le long de la rivière qui vient se jeter dans le lagon. Dans le 101ème département français, c’est scène courante que de voir s’entasser les ordures ménagères aux abords des cours d’eau mais aussi des habitations en tôle, plus couramment appelées « bangas », ainsi que le long des routes et sur les plages. Pour la population locale, la situation n’a que trop duré. Et pourtant, les moyens adéquats peinent à être mis en œuvre pour faire face à ce problème qui relève aujourd’hui de la santé publique.
Un système de ramassage des déchets défectueux
À l’exception de la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou (CADEMA), la collecte des ordures ménagères ainsi que le traitement des déchets non dangereux incombe, ou tout du moins est censée incomber, au Syndicat Intercommunal D’Élimination et de Valorisation des Déchets de Mayotte (SIDEVAM 976). Sur l’île, celui-ci a pour mission de « collecter et traiter, dans le cadre d’une délégation de service public, les déchets ménagers et assimilés ».
Pourtant, le fonctionnement du Syndicat est largement dysfonctionnel, comme cela est souligné dans le dernier rapport de la Chambre Régionale des Comptes de Mayotte, qui pointe notamment la collecte défaillante des déchets ménagers et assimilés, ainsi que l’inefficacité des moyens consacrés à la collecte.
>> Suite à lire à :
<https://mrmondialisation.org/trier-et-ramasser-les-dechets-a-mayotte-une-mission-titanesque/>
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15- Au large de Los Angeles, une décharge sous-marine de produits toxiques pollue les eaux du Pacifique, Ouest-France, 21/05/21
Stéphane Cugnier, correspondant

Derrière la carte postale glamour de Los Angeles, sur la côte Ouest des États-Unis, se cache l’un des plus importants scandales sanitaires et écologiques. Après la Seconde Guerre mondiale, le plus grand fabricant de substances chimiques et d’insecticides s’est débarrassé de ses déchets dans l’océan Pacifique. Une pollution qui se traduit par des milliers de barils de DDT toujours présents sous l’eau.
Chaque jour, plusieurs centaines de passagers empruntent le ferry au départ de Newport Beach, San Pedro, Dana Point ou Long Beach, pour se rendre sur l’île de Catalina, à moins de 50 kilomètres des côtes de Los Angeles. Une escapade prisée, permettant aux Californiens de profiter d’activités nature ou de visiter le refuge de bisons sauvages.
Peu, parmi les touristes, plongeurs ou kayakistes, imaginent pourtant que les fonds marins de l’île affichent un taux de pollution anormalement élevé et dangereux pour la santé. Installée dans la « cité des anges » en 1947, l’entreprise Montrose Chemical Corporation, principale productrice d’insecticide DDT aux États-Unis, a en effet utilisé la zone pour rejeter et dissimuler des milliers de barils de produits chimiques.
>> Suite à lire à :
<https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2021-05-21/au-large-de-los-angeles-une-decharge-sous-marine-de-produits-toxiques-pollue-les-eaux-du-pacifique-0d959501-58b3-4ff3-a48e-7ea348226911>
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16- Selon l’OMS, le bilan du Covid-19 est largement sous-estimé et l’épidémie a fait plus de six millions de morts dans le monde, Le Monde, 22/05/21, 11h04
Stéphane Foucart

La surmortalité réelle liée au nouveau coronavirus serait deux à trois fois supérieure aux chiffres fournis par les Etats, estime l’Organisation mondiale de la santé. Dans certains pays, l’espérance de vie pourrait perdre deux à trois ans. 
Le bilan officiel mondial des dégâts sanitaires du Covid-19 sous-estime fortement la mortalité liée à la pandémie. C’est l’un des messages-clés du rapport publié, vendredi 21 mai, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : selon le service statistique de l’institution onusienne, la surmortalité réelle liée au nouveau coronavirus serait deux à trois fois supérieure aux chiffres agrégés fournis par ses Etats membres.
Début mai, le bilan officiel de la pandémie s’élevait à un peu plus de trois millions de morts dans le monde : ce sont donc en réalité, selon Samira Asma, sous-directrice générale chargée des données à l’OMS, « environ six millions à huit millions » de personnes qui ont déjà succombé au Covid-19 ou à ses effets collatéraux. Le choc sanitaire est plus fort qu’escompté. Dans certains pays parmi les moins avancés, l’espérance de vie pourrait perdre deux à trois ans, estime l’OMS.
> Lire aussi  La pandémie de Covid-19 « a effacé des années de gain d’espérance de vie »
Frappants, ces chiffres confortent d’autres analyses rendues publiques au cours des dernières semaines, à l’instar de celle de l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) de l’université de Washington. Au 13 mai, l’IHME estimait à environ 7,1 millions de morts le bilan réel de la pandémie, depuis l’apparition du premier foyer de Covid-19, en décembre 2019 à Wuhan (Chine). De son côté, l’hebdomadaire britannique The Economist a conduit sa propre évaluation et estime qu’au 15 mai, la pandémie avait provoqué entre 7 millions et 13 millions de morts au niveau mondial.
La sous-estimation est massive
Toutes ces estimations reposent sur l’analyse de la mortalité en excès relevée depuis début 2020, par rapport aux niveaux moyens historiques récents, et non sur les seules notifications officielles de décès dus au Covid-19. Dans de nombreux pays, le système de santé n’est en effet pas suffisamment performant pour pouvoir attribuer une cause précise à chaque mort ; parfois les statistiques nationales sont simplement trop défaillantes pour discriminer les causes de décès.
« Il existe un manque important de données en Afrique, en Méditerranée orientale, en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique occidental, régions pour lesquelles un peu plus de 360 000 décès totaux par Covid-19 ont été signalés [pour l’année 2020], lit-on dans le rapport de l’OMS. Seuls seize des 106 Etats membres qui composent ces régions disposent de données suffisantes pour calculer empiriquement la surmortalité. » La sous-estimation est massive.
> Lire aussi : La mortalité engendrée par la pandémie est encore sous-estimée dans le monde
Même dans les pays riches, la réalité est souvent bien plus sévère que les bilans officiels. L’estimation est difficile : semaine après semaine, depuis début 2020, tous les excès de mortalité par rapport aux moyennes passées ne sont pas attribuables à la pandémie. Pis : dans une variété de situations, le Covid-19 fait baisser la mortalité due à certaines causes. Autant de « morts en moins » qu’il faut soustraire aux décès directement ou indirectement liés à la maladie, pour avoir l’estimation la plus précise des morts réellement attribuables à celle-ci.
Dans son calcul, l’IHME a considéré les grandes causes de mortalité influencée par la pandémie : les pertes de chances pour les autres malades qui n’ont pu être soignés d’une autre pathologie, l’augmentation des troubles liés à la santé mentale (alcoolisme, suicide, etc.), la diminution des morts par blessures (réduction de la mobilité et des transports, etc.), la baisse de la mortalité due à d’autres maladies (rougeole, grippe) qui ont moins circulé grâce aux mesures de contention de la pandémie, la réduction de la mortalité liée aux personnes fragiles qui décèdent du Covid-19 plutôt que d’une pathologie chronique dont ils souffrent.
+ Infographie. Nombre de morts liés au Covid en 2020 <https://img.lemde.fr/2021/05/22/0/0/0/0/700/0/0/0/74ca4b7_55950541-pla-2121-re-e-valuation-morts-du-covid-web-700.png>
Limites méthodologiques
En étudiant finement, dans les pays et les zones disposant des meilleurs systèmes de surveillance sanitaire, les effets de la pandémie sur l’ensemble de ces facteurs, les chercheurs de l’IHME ont établi un ratio, région par région, entre les morts réellement attribuables au Covid-19 et ceux officiellement déclarés. En appliquant ces facteurs de transposition, les résultats sont parfois surprenants.
En arrêtant le bilan au 13 mai, les Etats-Unis sont le pays qui totalise le plus grand nombre de décès liés la maladie : environ 912 000 morts, contre seulement 578 000 officiellement déclarés. Ils sont suivis par l’Inde (736 000, contre 248 000 officiels), le Mexique (621 000 contre 423 000 officiels), le Brésil (617 000, et non 423 000), la Fédération de Russie (607 000 au lieu de 111 000), le Royaume-Uni (210 000 plutôt que 150 000), l’Iran (180 000 au lieu de 75 500). La France pointe à la quatorzième place (134 400 morts réels contre 106 900 officiels) mais peut s’enorgueillir de l’un des meilleurs systèmes de surveillance sanitaire, le fardeau réel de la maladie étant très proche du bilan officiel. Elle est suivie par l’Espagne (124 500 au lieu de 85 800) et l’Allemagne (123 000 contre 84 800).
> Lire aussi  Covid-19 : l’excès de mortalité des premières semaines de 2021 tend à décroître
Quant aux pays les plus durement frappés relativement à leur population, on les trouve majoritairement en Europe orientale. Parmi les vingt premiers pays de cette liste, dix-huit appartiennent à l’ancien bloc soviétique. Avec des sous-estimations parfois spectaculaires. Le premier, l’Azerbaïdjan, pointe à 672 morts du Covid-19 pour 100 000 habitants, contre 46,3 officiellement déclarés. Quatrième plus fort taux de mortalité réelle due au Covid-19, l’Albanie a enregistré quelque 530 morts pour 100 000 habitants en raison de la pandémie, contre un taux officiel de 88,5 pour 100 000. Soit six fois moins.
Les estimations de l’IHME seront intégrées au « Global Burden of Disease » (ou « Fardeau mondial des maladies »), publié chaque année par la revue The Lancet. Les travaux conduits par l’IHME jouissent d’une grande réputation dans la communauté scientifique compétente, mais n’en sont pas moins soumis à des limites méthodologiques.
Interrogations et doutes pour la Chine
L’épidémiologiste Philippe Ravaud (Centre d’épidémiologie clinique de l’Hôtel-Dieu) salue ainsi un « beau papier » mais il ajoute craindre que la situation ne soit « encore pire que ce qui est décrit, en raison de la non prise en compte des effets à long terme » de la maladie, comme le « Covid-19 long », ou les changements de comportement comme la baisse d’activité physique. De plus, rappelle M. Ravaud, « ce type d’analyse est dépendant de la qualité du reporting des décès dans les différents pays, reporting dont la qualité est très aléatoire car dépendant des systèmes d’informations existants, des définitions retenues, etc. »
L’un des points d’interrogation majeur, que ne peuvent lever les analyses de l’OMS ou de l’IHME, est celui relatif à la situation chinoise. Selon l’analyse de l’IHME, le nombre réel de morts dus au Covid-19 en Chine n’est pas très supérieur au bilan officiel déclaré par Pékin, soit un peu plus de 4 600 morts.
Et pour cause. « Les données de l’état civil chinois n’étant pas publiquement disponibles pour les années 2020 et 2021, explique Christopher Murray, le directeur de l’IHME, nos estimations pour la Chine sont basées sur le nombre de décès Covid officiellement déclarés et sur la relation entre la mortalité Covid-19 et la surmortalité, telle qu’elle a été observée ailleurs. » Tout repose donc, dans ce cas précis, sur les déclarations de Pékin. Or le bilan officiel de la maladie en Chine fait l’objet de doutes, certains chercheurs l’estimant très fortement sous-estimé.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/22/le-covid-19-a-fait-plus-de-six-millions-de-morts-dans-le-monde_6081100_3244.html>
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17- Sri Lanka : un incendie fait rage sur un porte-conteneurs chargé de produits chimiques, AFP, 26/05/21, 15:00

Les autorités sri-lankaises bataillaient mercredi pour maîtriser un incendie à bord d'un navire transportant des produits chimiques au nord de la capitale Colombo, s'efforçant d'éviter une pollution maritime. 
Selon le porte-parole de la Marine sri-lankaise, le capitaine Indika de Silva, les 25 membres de l'équipage ont pu être évacués sains et saufs. Toutefois, un membre a dû être hospitalisé pour des blessures mineures.
Le navire comptait dans sa cargaison quelque 25 tonnes d'acide nitrique, entre autres produits chimiques ainsi que des cosmétiques, selon la Marine. Le porte-conteneurs faisait route vers Colombo en provenance l'Etat indien du Gujarat, lorsque le feu s'est déclaré sur le pont à 14 km au large des côtes, le 20 mai. 
Des hélicoptères de l'Armée de l'air sri-lankaise ont largué au-dessus du navire quelque 425 kilos de produits chimiques ignifuges mercredi. 
L'Autorité de protection de l'environnement marin a mobilisé des personnels pour réagir à une éventuelle marée noire et à une pollution de matières toxiques provenant du navire MV X-Press Pearl, immatriculé à Singapour. 
Selon la présidente de l'Autorité, Dharshani Lahandapura, des mesures pour contenir la pollution ont été mises en place. En revanche, huit des quelque 1.500 conteneurs qu'il transportait sont tombés dans l'Océan indien mardi, a-t-elle précisé. 
Il n'était pas possible pour l'heure de connaître leur contenu, mais l'un d'eux s'est échoué sur la plage touristique de Negombo, à 40 kilomètres au nord de la capitale, mercredi. 
"La modélisation informatique a montré que tout écoulement issu du navire atteindrait la plage de Negombo et nous sommes prêts à y faire face", a affirmé Mme Lahandapura à la presse à Colombo, "compte tenu de la configuration des vents de mousson, nous nous concentrons dans cette zone et nous déplaçons les équipements pour affronter tout écoulement". 
Des habitants de Negombo ont ramassé des matières plastiques rejetées sur le rivage mercredi matin. 
Selon la Marine, de fortes rafales de vent ont entravé la lutte contre l'incendie menée par ses remorqueurs et ses canonnières, et trois navires des garde-côtes indiens devaient se joindre aux efforts mercredi. 
L'Inde voisine a déjà envoyé mardi un navire et un avion pour évaluer les dégâts et coordonner les efforts de lutte contre le brasier, a ajouté la Marine sri-lankaise.
En septembre, un pétrolier avait pris feu au large de la côte orientale du Sri Lanka après une explosion dans la salle des machines, tuant un membre d'équipage. Cet incendie a été éteint après plus d'une semaine avec l'aide des garde-côtes indiens.
<https://information.tv5monde.com/info/sri-lanka-un-incendie-fait-rage-sur-un-porte-conteneurs-charge-de-produits-chimiques-410240>
Sur le même sujet : 
> Sri Lanka : des experts européens participent aux efforts de sauvetage d'un navire en feu <https://information.tv5monde.com/info/sri-lanka-des-experts-europeens-participent-aux-efforts-de-sauvetage-d-un-navire-en-feu-410349>, AFP, 27/05/21, 14:00
> Sri Lanka : une plage polluée par des tonnes de plastique provenant d'un navire en feu <https://information.tv5monde.com/info/sri-lanka-une-plage-polluee-par-des-tonnes-de-plastique-provenant-d-un-navire-en-feu-410489>, AFP, 28/05/21, 11:00
> En images. En feu depuis neuf jours, un porte-conteneurs déverse des tonnes de plastique sur les plages du Sri Lanka <https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/29/en-feu-depuis-neuf-jours-un-porte-conteneurs-deverse-des-tonnes-de-plastique-sur-les-plages-du-sri-lanka_6082013_3210.html>, Le Monde, 29/05/21, 13h10
> Navire en feu : les plages sri-lankaises menacées par des tonnes de plastique <https://information.tv5monde.com/info/navire-en-feu-les-plages-sri-lankaises-menacees-par-des-tonnes-de-plastique-410649>, AFP, 29/05/21, 16:00
> Navire en feu : le Sri Lanka enquête et va attaquer l'armateur, <https://information.tv5monde.com/info/navire-en-feu-le-sri-lanka-enquete-et-va-attaquer-l-armateur-410771> AFP, 30/05/21, 14:00
> Navire en feu au Sri Lanka : interrogatoire de l'équipage, évaluation des dommages écologiques <https://information.tv5monde.com/info/navire-en-feu-au-sri-lanka-interrogatoire-de-l-equipage-evaluation-des-dommages-ecologiques>, AFP, 31/05/21, 12:00
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En audio
18- Les pirates du plastique, une mission pour dépolluer la Méditerranée, France Inter, La chronique environnement, 20/05/21, 07h20
Camille Crosnier

A l’abordage moussaillon ! Alors on n’attaque pas vraiment un autre bateau par contre, mais des cibles disséminées, et sacrément nombreuses : les bouteilles, masques, mégots, paquets de chips et autres emballages, bref, tous les déchets qui viennent polluer la mer et ses alentours.
Pirates du plastique nous sommes, Jack-Nicolas Sparrow, « pirates du plastique », nom d’une campagne lancée il y a quelques jours par le parc national des calanques pour faire la peau à ces indésirables que nous semons ici ou là, 80.000 tonnes par an en France dans la nature je le rappelle dont 10.000 tonnes finissent dans la Méditerranée, j’ai calculé pour vous donner une idée ça fait le poids d’une centaine de baleines bleues. 
>> Suite à lire ou à réécouter à :
<https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-environnement/la-chronique-environnement-20-mai-2021>
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19- Comment respirer un air sain à l’intérieur ?, The Conversation, 21/05/21, 13:09
Par Elsa Couderc, Cheffe de rubrique Science
Interviewée : Souad Bouallala-Selmi, Ingénieur, référente Qualité de l'air intérieur, Ademe (Agence de la transition écologique)

Retour sur… un podcast pour décrypter l’actualité avec les expert·e·s.
Aérons, aérons ! La consigne est claire : entre diverses molécules néfastes pour la santé, particules, moisissures et virus, l’air à l’intérieur est en général de plus piètre qualité que l’air extérieur.
Face à ce problème, on peut aussi mieux comprendre les sources de pollution à l’intérieur, pour mieux les éviter. On fait le point avec Souad Bouallala-Selmi, référente qualité de l’air intérieur à l’ADEME (Agence de la Transition Écologique).
>> Suite à écouter et à voir à :
<https://theconversation.com/comment-respirer-un-air-sain-a-linterieur-160402>
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En images
20- Environnement : recycler des cheveux pour dépolluer les océans et les mers, France 2, journal de 13h, Une idée pour la France, 21/05/21

Une association à Brignoles (Var) récupère des cheveux coupés par les coiffeurs. Ils sont ensuite recyclés et aident à réduire la pollution des mers et des océans.
C’est une initative novatrice qui pourrait changer beaucoup de choses pour les coiffeurs en France. Certains salons de coiffure du pays ont décidé de récupérer tous les cheveux coupés sur leurs clients. Ils sont ensuite envoyés à l’association "Coiffeurs justes" à Brignoles dans le Var. lIs récupèrent ces déchets et les recyclent dans un but précis. Les cheveux sont lipophiles, ce qui signifie qu’ils peuvent absorber les graisses et les hydrocarbures. "Sur un kilo, on est à huit litres d’hydrocarbures", explique Virginie Barros, gérante du salon "Mille et une coiffures" à Melun (Seine-et-Marne). 
Les cheveux coupés peuvent avoir plusieurs fonctions
Les cheveux peuvent donc aider ensuite à dépolluer les océans et les mers. Sur le plateau du 13 heures de France 2 vendredi 21 mai, la journaliste Valérie Heurtel explique qu’ils peuvent aussi "servir au jardin, c’est un très bon fertilisant les cheveux". Ils sont aussi très prisés des professionnels du bâtiment. "C’est un très bon isolant et en fait, il n’y a pas plus écolo", indique-t-elle. 
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/environnement-recycler-des-cheveux-pour-depolluer-les-oceans-et-les-mers_4632621.html>
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21- Récit animé : la qualité de l’air, 10 dates pour raconter une histoire de l’environnement, The Conversation, 21/05/21, 13:09
Par Elsa Couderc, Cheffe de rubrique Science
Interviewés : Gilles Foret, Maître de conférence en physico-chimie de l'atmosphère, DIM Qi², Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) & Régis Briday, Historien, Sorbonne Université

La pollution de l’air, à l’extérieur comme à l’intérieur, a évolué au fil des âges – tout comme la perception qu’en ont nos sociétés, et les moyens mis en place pour la traiter.
>> Animation à voir à :
<https://theconversation.com/recit-anime-la-qualite-de-lair-10-dates-pour-raconter-une-histoire-de-lenvironnement-161225>
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22- Pollution : dans la Seine, les déchets font leur lit, France 2, journal de 20h, Grand format, 22/05/21

La ville de Paris sera-t-elle prête à organiser des épreuves de nage libre dans la Seine pour les Jeux olympiques de 2024 ? Un chiffre résume la situation de la pollution dans la Seine : 360 tonnes de déchets sont récoltés dans le fleuve chaque année.
Coffres-forts, vieilles télévisions, scooters, meubles : c'est une pêche peu ragoûtante que remonte à bord Rémy Delorme, capitaine du Belenos et son équipage. La zone à couvrir est vaste : une soixantaine de kilomètres ratissés par un bateau dépollueur, propriété du département de Hauts-de-Seine. Chaque année, près de 360 tonnes de déchets sont récoltés. Parfois, il faut mettre pied à terre pour les tirer à mains nues. 
500 000 euros pour dépolluer le fleuve
Impossible de remonter une moto, trop lourde, mais les deux marins repartent avec un caddie, potentiel écueil pour la navigation. "Quand c'est trop près, on peut se prendre ça dans les hélices, donc c'est un danger pour tout le monde", explique Rémy Delorme. Le département des Hauts-de-Seine consacre un budget de 500 000 euros pour dépolluer cette partie du fleuve, à l'Ouest de Paris. A bord du Belenos, l'équipage du bateau dépollueur effectue un premier tri afin de pouvoir recycler certains déchets.A l'occasion des Jeux olympiques 2024, la ville de Paris s'est lancé un défi : organiser les épreuves de nage libre dans la Seine.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sports/jo/jo-2024/pollution-dans-la-seine-les-dechets-font-leurlit_4634099.html>
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23- Catastrophe écologique au Sri Lanka : la pollution plastique, nouveau poison des océans, France 2, journal de 20h, 30/05/21

Un porte-conteneurs prend feu depuis plus d'une semaine au large du Sri Lanka : il déverse sa cargaison de billes de plastique dans l'océan Indien. Partout dans le monde, le plastique pollue les mers. Il se dégrade, finit par être ingéré par les espèces et entre ainsi dans notre chaîne alimentaire. 
Des billes de plastique recouvrent des plages du Sri Lanka, dimanche 30 mai : un porte-conteneurs en feu, au large des côtes, déverse depuis plus d'une semaine sa cargaison dans l'océan Indien. Le pays fait face à l'une des pires pollutions marinesde son histoire. Une trentaine de conteneurs, remplis de granulés plastiques, et plusieurs dizaines de tonnes de produits chimiques ont été engloutis par la mer. "Ce polluant n'est pas toxique immédiatement, mais les poissons qui l'avalent ne peuvent pas le digérer, leur système digestif peut se bloquer, et ils en meurent", explique le docteur Arulananthan, scientifique à la Nara, un institut de recherche local sur les ressources aquatiques.
Des risques pour la santé
États-Unis, Espagne, France, aucune plage du monde ne semble épargnée par la pollution plastique. Elle provient parfois de conteneurs, qui passent par-dessus bord, de sacs éventrés dans les ports, ou encore de sites industriels proche des rivières. Cela menace directement notre santé, puisque le plastique se dégrade en nanoparticules, qui se retrouvent ingérées par les espèces. Ce plastique rentre ainsi dans notre chaîne alimentaire. 
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/catastrophe-ecologique-au-sri-lanka-la-pollution-plastique-nouveau-poison-des-oceans_4643899.html>
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Cette revue de presse s’inscrit dans la mission éducative de notre Fondation, au statut apolitique et non confessionnelle, et vise à répondre aux souhaits d’information et de sensibilisation des abonnés.
Elle n’a pas de caractère exhaustif. Il s’agit d’une sélection pluraliste d’articles ou de dépêches, parfois antagonistes, ne faisant pas systématiquement la Une des journaux et regroupés en 6 thèmes, adressée par mail du lundi au vendredi, à raison d’un thème différent chaque jour.
Diffuser ces articles ne signifie pas automatiquement les approuver mais vise à vous surprendre, vous enrichir, vous donner envie d’en savoir plus, vous aider à relayer l’info, à passer à l’action, et même, à vous indigner ou à vous faire sourire ! Nous espérons qu’au moins un de ces articles répondra chaque jour à l’un de ces objectifs.
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À PROPOS DE LA FONDATION POUR LA NATURE ET L'HOMME (FNH)…
NOS PROGRAMMES
— Génération climat <http://www.generation-climat.org/>, un programme de soutien aux jeunes porteurs de projets en France et à l’étranger.
— J’agis pour la nature <https://jagispourlanature.org/>, des activités de bénévolat nature partout en France.
— Mon Restau Responsable <https://www.monrestauresponsable.org/>®, un outil gratuit destiné à accompagner les restaurants collectifs qui souhaitent proposer à leurs convives une cuisine saine, de qualité et respectueuse de l’environnement.
— L’affaire du siècle <https://laffairedusiecle.net/>, une campagne de mobilisation pour soutenir l'action en justice contre l'Etat pour le climat. 
— The Freaks <https://www.the-freaks.fr/>, un collectif d'artistes et de personnalités qui s'engagent à adopter de nouveaux comportements pour lutter contre la sur-consommation, la pollution, le réchauffement climatique et protéger la biodiversité.
— Le temps est venu <https://letempsestvenu.org/>,  100 propositions de Nicolas Hulot pour prendre la mesure des changements à entreprendre pour opérer une transition écologique socialement juste.
— Baromètre des mobilités <http://barometremobilites-quotidien.org/>, une analyse annuelle des pratiques de mobilité des Français.
LES PUBLICATIONS DU THINK TANK
— Les rapports et contributions  <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/articles/?category=think-tank&think-tank=rapport-contributions>
— Les Points de vue & Editos <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/articles/?think-tank=les-points-de-vue-editos&category=think-tank> 
— Les Talks <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/articles/?think-tank=les-talks&category=think-tank> 
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