[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur économie, écologie, gouvernance, démographie, sociologie, éducation, recherche, droit, UE & international + 1 publication & 3 annonces (mercredi 2 juin)

Mer 2 Juin 08:09:41 CEST 2021

Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- 20 entreprises produisent 55 % des déchets plastiques du monde <https://reporterre.net/20-entreprises-produisent-55-des-dechets-plastiques-du-monde>, Reporterre, 21/05/21, 09h53
2- Birmanie : un projet de bibliothèque écolo à l'arrêt suite au coup d'Etat <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/birmanie-un-projet-de-bibliotheque-ecolo-a-l-arret-suite-au-coup-d-etat_154377>, AFP, 21/05/21, 10:00
3- Nicolas Floc'h, photographe des paysages sous-marins et de la couleur de l'eau <https://www.la-croix.com/Nicolas-Floc-photographe-paysages-sous-marins-couleur-eau-2021-05-21-1301156928>, AFP, 21/05/21, 11:00
4- ChangeNOW summit : découvrez six start-up engagées dans le développement durable <https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/developpement-durable-changenow-summit-decouvrez-six-start-up-engagees-developpement-durable-87474/>, Futura-sciences, maj le 21/05/21
5- Bientôt des cours sur la protection de l'environnement dans les programmes scolaires <https://www.bioaddict.fr/article/bientot-des-cours-sur-la-protection-de-l-environnement-dans-les-programmes-scolaires-a6557p1.html>, Bio addict, 22/05/21, 13h25
6- Nicolas Hulot : « Il faut que la conscience s’éveille en aval de la science » <https://www.nouvelobs.com/2049/20210525.OBS44417/nicolas-hulot-il-faut-que-la-conscience-s-eveille-en-aval-de-la-science.html>, L’Obs, 25/05/21, 09h51
7- UE : les 27 endossent le certificat sanitaire, se divisent sur l'action climatique <https://www.notretemps.com/afp/ue-les-27-endossent-le-certificat-afp-202105,i244424>, AFP, 25/05/21, 21:00
8- Tribune. « Le système financier peut faire pencher la dynamique de la transition écologique d’un côté ou de l’autre » <https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/05/26/le-systeme-financier-peut-faire-pencher-la-dynamique-de-la-transition-ecologique-d-un-cote-ou-de-l-autre_6081467_3232.html>, Le Monde, 26/05/21, 05h30 
9- Le "consommer moins" séduit de plus en plus les Français <https://www.bfmtv.com/economie/consommation/le-consommer-moins-seduit-de-plus-en-plus-les-francais_AN-202105260186.html>, BFM Business, 26/05/21, 11:10
10- Proposition de loi sénatoriale pour protéger les sols, comme l'eau et l'air <https://www.lefigaro.fr/flash-actu/proposition-de-loi-senatoriale-pour-proteger-les-sols-comme-l-eau-et-l-air-20210526>, Le Figaro avec AFP, 26/05/21, 17:25
11- Tribune. Wolfgang Fickus : « Investir dans les valeurs vertes en vogue n’est pas la meilleure façon de contribuer à la décarbonation de l’économie » <https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/05/27/wolfgang-fickus-investir-dans-les-valeurs-vertes-en-vogue-n-est-pas-la-meilleure-facon-de-contribuer-a-la-decarbonation-de-l-economie_6081643_3232.html>, Le Monde, 27/05/21, 07h00
12- La Fondation Nicolas Hulot met en demeure plusieurs listes au Canada <http://loutardeliberee.com/la-fondation-nicolas-hulot-met-en-demeure-plusieurs-listes/>, L’Outarde Libérée, 27/05/21
13- Lutte contre l'artificialisation des sols : ancien garage, ancienne usine... 544 sites vont recevoir des aides pour le recyclage des friches <https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/lutte-contre-l-artificialisation-des-sols-ancien-garage-ancienne-usine-544-sites-vont-recevoir-des-aides-pour-le-recyclage-des-friches_4641661.html>, France info avec AFP, 28/05/21, 22:01
14- Le plan « Avenir Montagnes » consacre un volet à la transition écologique <https://www.actu-environnement.com/ae/news/jean-castex-plan-investissements-avenir-montagnes-transition-ecologique-37609.php4>, Actu-environnement, 28/05/21
15- Appel de Rémi Fauchet, ami du Triptyque Économique <https://jmmasson.wordpress.com/2021/05/28/appel-de-remi-fauchet-un-ami-du-triptyque-economique/>, 28/05/2021
16- Découvrez de belles solutions pour la planète à l'occasion du ChangeNOW Summit ! <https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/developpement-durable-decouvrez-belles-solutions-planete-occasion-changenow-summit-87474/>, Futura sciences, 28/05/21
17- Ce professeur de Seine-Saint-Denis qui fait réussir tous ses élèves au baccalauréat <https://www.lejdd.fr/Societe/Education/ces-professeurs-de-seine-saint-denis-qui-font-reussir-tous-leurs-eleves-au-baccalaureat-4048328>, Le JDD, 29/05/21, 21h13
En audio
18- Podcast. Comment le bien-être animal est devenu un enjeu politique <https://www.lemonde.fr/podcasts/article/2021/05/26/comment-le-bien-etre-animal-est-devenu-un-enjeu-politique_6081458_5463015.html>, Le Monde, 26/05/21, 05h00
En images
19- Marseille : le collège Auguste Renoir, un symbole de réussite <https://www.francetvinfo.fr/france/provence-alpes-cote-d-azur/marseille-le-college-auguste-renoir-un-symbole-de-reussite_4643885.html>, France 2, journal de 20h, 30/05/21
Une publication
20- The Spirit of Green : The Economics of Collisions and Contagions in a Crowded World <https://press.princeton.edu/books/hardcover/9780691214344/the-spirit-of-green>, William Nordhaus, Princeton University Press, May 18, 2021
Trois annonces
21- Visio conférence. Pour un futur désirable, associations Biovallée et Écologie au Quotidien <http://xr6vw.mjt.lu/nl2/xr6vw/x56p.html?m=AMAAAKHDZtMAAAABEpYAAADODSkAAAAAazwAAFMhABbp8ABgryfk5PHy3GJfQlKMFp3xFyRniwAWiI8&b=03c452e1&e=22a170ec&x=SyvSJY3CVsGr451zyKC1bPaAdYOdHNjUHoO7PBt7huk>, le 03/06/21 de 17h00 à 19h00
22- Virtual Transatlantic Symposium : Academic Research Institutions Advancing sustainability <https://eye.newsletter.france-science.com/c?p=wATNAlXDxBDQ2uBid9CvA0sM0IhRbxXQpvzQtPvEENCI-VrQnUMxSSLQrHh-0N_r99CsRNmHaHR0cHM6Ly9mcmFuY2Utc2NpZW5jZS5jb20vc3ltcG9zaXVtLXRyYW5zYXRsYW50aXF1ZS1zdXItbGVzLWluaXRpYXRpdmVzLXBvdXItdW5lLXJlZHVjdGlvbi1kZS1saW1wYWN0LWVudmlyb25uZW1lbnRhbC1kZS1sYS1yZWNoZXJjaGUvuDVmNzlkY2JjYjk1Y2VlNjQxODY5ZjRjN8QQHS_m0MbQvydPS9Ci0IAu0IZuWf0rwLYtSy1WdkVxSlFrLWdHcFd4RmlsY3hB2SFleWUubmV3c2xldHRlci5mcmFuY2Utc2NpZW5jZS5jb23EFAbQiNCwanRtadCYcVPQon5-IBzi0Kf-efM>, 7-9 juin 2021
23- Exciting news — further speakers have been confirmed for Summit 21 <https://mailchi.mp/ellenmacarthurfoundation.org/summit-21-public-250521?e=ff50c0adbb>, Ellen MacArthur Foundation, 8th-10th June 2021

Bien à vous,
Florence

NB : En pied de page de chaque message, vous disposez d’une adresse url qui vous permet de vous abonner, de changer votre adresse mail ou de vous désabonner directement à votre gré.

RAPPORT DU JOUR : Un nouveau rapport révèle que 20 entreprises sont responsables de 55 % de la production de déchets plastiques à usage unique dans le monde, avec en tête ExxonMobil, Dow et Sinopec. Et 19 % de ces déchets auraient directement été rejetés dans l’environnement. (cf. item 1 & suite)
ENGAGEMENT DU JOUR : Parce que "La lutte contre le changement climatique commence à l'école ", des pays du monde entier viennent d'adopter la Déclaration de Berlin sur l'Éducation au développement durable qui les engage à former des enseignants et à intégrer des cours sur la protection de l'environnement dans les programmes scolaires. (cf. item 5)
SOMMETS DU JOUR : — Réunis à Bruxelles, les dirigeants des Vingt-Sept ont endossé le certificat sanitaire qui permettra une réouverture des frontières mais se sont divisés sur le plan d'action climatique de l'UE et le partage des efforts de réduction des émissions. (cf. item 7)
— Une banque où votre argent finance des projets écolos, un film alimentaire comestible pour remplacer le plastique ou un colis réutilisable pour le e-commerce : les start-up fourmillent d'idées pour rendre possible la transition écologique. Autant d'innovations qui ont été mises à l'honneur lors du sommet ChangeNOW à Paris du 27 au 29 mai 2021. (cf. item 16 & suite)
BAROMÈTRE DU JOUR : Plus de la moitié des Français estiment qu'il est urgent d'agir pour la planète, ce qui passe notamment par la réduction de sa consommation. Ils sont 93% à penser que notre modèle économique est à revoir. (cf. item 9)
MISE EN GARDE DU JOUR : Dans une tribune, le financier Wolfgang Fickus met contre le risque de formation d’une bulle spéculative autour des actifs « verts ». (cf. item 11)
INITIATIVES DU JOUR : — "La dépollution des sols reste la grande oubliée des réformes en cours", présentation par le Sénat d’une proposition de loi transpartisane visant à corriger cette situation. (cf. item 10)
— 544 sites vont recevoir des aides pour le recyclage des friches sachant qu’en France, entre 20 000 et 30 000 hectares d'espaces naturels, agricoles ou forestiers sont artificialisés chaque année, une des causes premières du changement climatique et de l'érosion de la biodiversité. (cf. item 13)
— Le Premier ministre Jean Castex a présenté le plan d'investissements "Avenir Montagnes" "pour accompagner la transition des territoires de montagnes et y développer un tourisme plus diversifié et plus durable". (cf. item 14)
PROPOSITION DU JOUR : Pour maintenir la « loi de l’Offre et de la Demande » la création d’un socle commun apparaît comme la seule solution. Continuer de vivre sur ce que l’on appellerait le « Bien commun » aurait également comme bénéfice, la réduction de l’impact des crises financières sur la population et sur tous les services structurels ou publics. (cf. item 15)
PODCAST DU JOUR : La journaliste Mathilde Gérard raconte comment le bien-être animal a gagné sa place en politique. (cf. item 18)
PÉDAGOGIE DU JOUR : En Seine-Saint-Denis comme à Marseille, des enseignants motivés et des méthodes pédagogiques au rendez-vous de la réussite des élèves. (cf. item 17 & 19)
PUBLICATION DU JOUR : Le prix Nobel d’économie William D. Nordhaus, spécialiste américain de l’économie de l’environnement, déploie une vision de l’écologie compatible avec le progrès et la croissance. (cf. item 20)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 120 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- 20 entreprises produisent 55 % des déchets plastiques du monde, Reporterre, 21/05/21, 09h53
Margaux Otter 

Un nouveau rapport révèle que vingt entreprises sont responsables de 55 % de la production de déchets plastiques à usage unique dans le monde, avec en tête ExxonMobil, Dow et Sinopec. Et 19 % de ces déchets auraient directement été rejetés dans l’environnement.
On sait désormais d’où proviennent les touillettes, gobelets, pailles et autres bouteilles d’eau qui polluent les océans et les cours d’eau, et empoisonnent humains et animaux. D’après un rapport intitulé « The Plastic Waste Makers Index », publié le 18 mai par la fondation australienne Minderoo, en collaboration avec des experts de la London School of Economics et le Stockholm Environment Institute, vingt fabricants de polymères ont, en 2019, à eux seuls, représenté 55 % de tous les déchets plastiques à usage unique générés dans le monde. Les cent premiers fabricants en ont représenté 90 %.
« Sur les quelque 300 producteurs de polymères dans le monde, une petite fraction tient entre ses mains le sort de la crise mondiale du plastique : leur choix de continuer à produire des polymères vierges, plutôt que des polymères recyclés, aura des répercussions massives sur la quantité de déchets collectés, gérés et rejetés dans l’environnement », indiquent les auteurs.
ExxonMobil remporte la première place de ce triste podium : la major pétrolière américaine est à l’origine de 5,9 millions de tonnes de déchets plastiques à usage unique chaque année. Dow, la plus grande société mondiale de produits chimiques, est le deuxième plus grand pollueur avec 5,6 millions de tonnes de déchets générés chaque année, suivie de près par le groupe gazier et pétrolier chinois Sinopec, avec 5,3 millions de tonnes.
>> Suite à lire à :
<https://reporterre.net/20-entreprises-produisent-55-des-dechets-plastiques-du-monde>
En savoir plus :
> Report. The Plastic Waste Makers Index <https://www.minderoo.org/plastic-waste-makers-index/findings/executive-summary/>, Minderoo, 18/05/21
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2- Birmanie : un projet de bibliothèque écolo à l'arrêt suite au coup d'Etat, AFP, 21/05/21, 10:00

C'est une modeste bâtisse conçue pour offrir aux enfants d'un orphelinat de Rangoun un accès à la lecture tout en les sensibilisant à la protection de l'environnement.
Prête à ouvrir depuis de nombreuses semaines, la bibliothèque, dont les murs sont faits de bouteilles remplies de déchets plastiques recyclés, n'a accueilli encore aucun lecteur et aucun livre.
La faute au coup d'Etat militaire qui a plongé la Birmanie dans le chaos et mis ce projet, comme plein d'autres, à l'arrêt.
Depuis que la cheffe du gouvernement civil Aung San Suu Kyi a été évincée du pouvoir le 1er février, l'économie birmane est à terre, et l'armée a réprimé dans la violence les manifestations pro-démocratie, tuant à ce jour plus de 800 personnes.
La bibliothèque de Taikkyi, dans le nord de Rangoun, ressemble à une maison de poupée avec son pignon triangulaire et ses murs multicolores en éco-briques.
Ces briques écologiques ont été fabriquées par des équipes de bénévoles, en remplissant des bouteilles de boissons gazeuses de déchets plastiques apportés par les populations voisines et découpés en petits morceaux.
Des déchets qui sinon avaient de grandes chances de terminer jetés dans les océans, où ils mettraient des centaines d'années à se décomposer.
"Il faut environ une heure pour fabriquer une brique écologique d'un litre. Nous avons eu besoin de 5.000 briques écologiques pour fabriquer ce bâtiment, donc 5.000 heures de travail. Par conséquent, nous avons protégé notre terre pendant 5.000 heures", déclare Zay Yar Tun, l'un des volontaires, à l'AFP.
En raison des troubles en cours dans le pays, il pourrait s'écouler un certain temps avant que la bibliothèque ne soit officiellement ouverte et remplie de livres pour enfants, se lamente Eric, un autre bénévole.
"Maintenant, tout est en train de changer. Nous avons l'impression de perdre notre liberté et les procédures sont retardées à cause de la dictature militaire", déclare-t-il à l'AFP.
Mais malgré les retards, cela a été une expérience d'apprentissage précieuse pour les enfants de l'orphelinat. 
"Les enfants ne jetteront plus les matières plastiques comme avant. Nous avons construit cette bibliothèque devant eux, afin qu'ils puissent en apprendre (sur la sauvegarde de l'environnement)", raconte Eric.
"La bibliothèque peut leur apporter connaissances et sagesse pour le reste de leur vie."
- Une bibliothèque, mais aussi des écoles en éco-briques -
Zan Zan Thae Oo, qui a fabriqué 150 briques écologiques, est fière de voir le produit fini.
"J'en sais plus maintenant sur la manière de valoriser les déchets", déclare à l'AFP la jeune femme de 27 ans.
La brique écologique est née en 2005 au Guatemala, alors que les villages étaient aux prises avec des déchets plastiques et sans poubelles ni système établi de collecte des déchets. Le concept est depuis devenu mondial.
En Birmanie, une première école en briques écologiques a vu le jour il y a 6 ans près de la cité historique de Bagan et une autre il y a 3 ans près du lac Inle.
A l'origine de ces projets, l'œuvre de bienfaisance Badana Aid Foundation en construit actuellement une troisième pour les enfants défavorisés du quartier de Hlaing Thar Yar à Rangoun.
L'école devrait être terminée en juillet et disposera de trois salles de classe pouvant accueillir jusqu'à 90 élèves.
Contrairement à la bibliothèque de briques écologiques qui laisse les bouteilles visibles, les murs de ces écoles sont recouverts d'enduit. 
"Si vous la regardez de l'extérieur, impossible de savoir qu'elle a été construite avec des briques en plastique", a déclaré à l'AFP Win Thu Ya, donateur et directeur de la construction. 
Les projets d'éco-briques ont radicalement changé les attitudes de la communauté à l'égard des déchets, dit-il.
"Les gens comprennent que le plastique a une valeur et peut être utilisé pour construire quelque chose de durable."
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/birmanie-un-projet-de-bibliotheque-ecolo-a-l-arret-suite-au-coup-d-etat_154377>
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3- Nicolas Floc'h, photographe des paysages sous-marins et de la couleur de l'eau, AFP, 21/05/21, 11:00
Olivier Lucazeau

Apnéiste et photographe, Nicolas Floc'h essaie de "rendre visible l'invisible" : capturer la couleur de l'eau, graver les paysages sous-marins des côtes françaises et, au passage, aider à étudier des écosystèmes menacés.
Enfant, il plongeait dans l'océan Atlantique, à La Turballe (Loire-Atlantique), près de la maison familiale. Et il a assisté à l'évolution : "En quinze ans la forêt de laminaires - des algues marines fixées aux rochers - a disparu et s'est transformée en désert".
Aujourd'hui âgé de 50 ans, le gamin qui fuyait l'école est devenu photographe, après une parenthèse comme marin-pêcheur avant de reprendre les études, et un constat s'est imposé : l'absence de représentation des paysages sous-marins. D'où cette proposition au long cours : "inventorier les paysages des côtes françaises, sous la surface".
Quand il rencontre l'AFP, au printemps, son dernier projet est présenté au Fonds régional d'art contemporain à Marseille (Frac): une balade en noir et blanc le long des 162 kilomètres de côtes du Parc national des Calanques. Mais, Covid oblige, le public est absent. Baptisé "Invisible", ce projet ne pouvait pas mieux mériter son nom.
Pour cette expédition le long de ces criques étroites et escarpées de Méditerranée, Nicolas Floc'h a plongé pendant trois mois, en apnée le plus souvent, avec bouteilles parfois. Résultat : 30.000 photos, entre trois et 30 m de profondeur, au grand angle, en lumière naturelle.
"Grâce à ce travail, nous disposons d'un fonds d'images à un instant zéro, une base de travail pour évaluer la transformation de ces paysages", explique Thierry Botti, de l'Observatoire des sciences de l'univers à l'Institut Pytheas, commanditaire de ce projet avec la Fondation Camargo et le ministère de la Culture.
- Star Wars parmi les algues -
Ici le logo de Star Wars émerge, incongru, parmi quelques algues. Là une canette de Coca-Cola échouée sur le sable. Plus on s'approche de Marseille, plus les détritus sont présents.
Comme toujours ou presque chez l'artiste breton, le parti pris est celui du noir et blanc, en hommage aux pionniers américains du genre, O'Sullivan ou Jackson : "Le noir et blanc, c'est la tradition de la photographie de paysages. On ne sait pas où on est, sur une autre planète, ça stimule l'imagination", argumente le photographe, préférant évacuer "le côté exotique de la couleur".
"La mer, l'océan, ce n'est pas un aquarium, un espace scénarisé, formaté, avec la faune ou le plongeur en évidence", insiste Nicolas Floc'h.
Alors que ces photos attendent désormais le public, loin de Marseille, jusqu'au 11 juillet à Bruxelles à la Fondation Thalie, puis en novembre dans le cadre de "Paris Photo" à la galerie Maubert, Nicolas Floc'h va replonger.
Après les calanques ou la côte d'Opale (Hauts-de-France), ce sera à nouveau la Bretagne, avec l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer). Et toujours ce but, derrière les photos : montrer l'impact sur les écosystèmes marins du réchauffement climatique et de l'activité humaine.
"Avec les photographes américains de la Grande Dépression (au début des années 1930), la crise se lisait sur les visages. Là elle se lit dans les paysages. C'est d'autant plus visible que les migrations des écosystèmes sont six fois plus rapides dans l'eau que sur terre", alerte-t-il.
- Violet magenta, rouge sang -
Mais l'amateur de noir et blanc sait élargir sa gamme pour son autre projet, "La couleur de l'eau". Une traque qui l'a mené jusqu'à Taïwan, en attendant le Golfe du Mexique, en 2022.
Là encore "c'est l'invisible -les phytoplanctons- qui rend visible", expliquait l'artiste : "Une eau très pure tire vers le violet magenta. Et cela peut aller du rouge sang au bleu en passant par l'orange, le jaune ou le vert".
Croisée avec les données scientifiques, cette exploration picturale aide à analyser l'évolution biologique du milieu marin : "Les chercheurs complètent ces photos avec les images satellites et en déduisent des informations sur la composition de l'eau, le cycle du carbone et la santé de l'océan", se félicite l'artiste. 
Au Frac, un gigantesque damier, du bleu turquoise au vert émeraude, illustrait les différentes teintes de l'eau des calanques : "Plus on s'éloigne des terres, plus elle est bleue, a constaté le plongeur. Près de Marseille, le vert est lié aux rejets de la ville, qui provoquent des floraisons de phytoplanctons".
"Au-delà de la beauté esthétique du travail de Nicolas, il y a le regard des chercheurs", insiste M. Botti, auprès de l'AFP : "Et ce vert, nous y voyons d'abord un témoignage de la pollution".
<https://www.la-croix.com/Nicolas-Floc-photographe-paysages-sous-marins-couleur-eau-2021-05-21-1301156928 <https://information.tv5monde.com/culture/nicolas-floc-h-photographe-des-paysages-sous-marins-et-de-la-couleur-de-l-eau-409612>>
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4- ChangeNOW summit : découvrez six start-up engagées dans le développement durable, Futura-sciences, maj le 21/05/21
La rédaction de Futura

Une banque où votre argent finance des projets écolos, un film alimentaire comestible pour remplacer le plastique ou un colis réutilisable pour le e-commerce : les start-up fourmillent d'idées pour rendre possible la transition écologique. Autant d'innovations qui seront mises à l'honneur lors du sommet ChangeNOW à Paris du 27 au 29 mai 2021.
À l'instar du sommet Vivatech dans les nouvelles technologies, le sommet ChangeNOW s'est imposé comme l'évènement de référence en matière d'innovation environnementale. Il revient en 2021 sous forme digitale au Grand Palais éphémère à Paris, où se donneront rendez-vous les acteurs du changement écologique. Entrepreneurs, influenceurs, décideurs politiques, investisseurs... Vous y retrouverez notamment Bertrand Piccard, le fondateur de Solar Impulse, Justin Trudeau, le Premier ministre canadien, ou encore Kate Brandt, responsable du développement durable chez Google. Des pitchs de start-up et des ateliers en ligne seront présentés au public, mettant en avant les solutions concrètes pour faire face aux enjeux climatiques et sociaux de demain.
>> Suite à lire à :
<https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/developpement-durable-changenow-summit-decouvrez-six-start-up-engagees-developpement-durable-87474/>
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5- Bientôt des cours sur la protection de l'environnement dans les programmes scolaires, Bio addict, 22/05/21, 13h25
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Parce que "La lutte contre le changement climatique commence à l'école ", des pays du monde entier viennent d'adopter la Déclaration de Berlin sur l'Éducation au développement durable qui les engage à former des enseignants et à intégrer des cours sur la protection de l'environnement dans les programmes scolaires.
Plus de 80 ministres et vice-ministres du monde entier, ainsi que 2 000 acteurs de l'éducation et de l'environnement, se sont engagés à prendre des mesures concrètes "pour transformer l'éducation en vue de la survie de notre planète" en adoptant la Déclaration de Berlin sur l'Éducation au développement durable (EDD) à l'issue d'une conférence mondiale virtuelle de trois jours organisée par l'UNESCO qui s'est tenue du 17 au 19 mai depuis Berlin.
"Il faut que la formation au développement durable ne soit pas un privilège mais qu'elle soit accessible à tous", a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel dans son discours de bienvenue.
La Déclaration de Berlin mentionne une série de politiques visant à transformer l'éducation au sens large et englobant l'enseignement, l'apprentissage, la formation professionnelle et l'engagement civique. Elle souligne également la nécessité de mettre en œuvre l'Éducation au développement durable en mettant l'accent sur les aptitudes cognitives, l'apprentissage social et émotionnel, les compétences en matière de collaboration, de résolution de problèmes et de renforcement de la résilience, entre autres.
>> Suite à lire à :
<https://www.bioaddict.fr/article/bientot-des-cours-sur-la-protection-de-l-environnement-dans-les-programmes-scolaires-a6557p1.html>
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6- Nicolas Hulot : « Il faut que la conscience s’éveille en aval de la science », L’Obs, 25/05/21, 09h51
Propos recueillis par Arnaud Gonzague et Morgane Bertrand

Bienvenue en 2049. L’écologiste médiatique, ancien ministre et aujourd’hui président d’honneur de la fondation qui porte son nom, réfléchit à la préservation du climat et au rôle du politique, pour les trente prochaines années.
On n’a jamais bien réussi à déterminer si Nicolas Hulot appartenait au clan des pessimistes refoulés ou à celui des optimistes. Parfois, l’ancien ministre de la Transition écologique semble désemparé, comme terrassé par la tâche qui reste à accomplir pour construire un monde un peu moins destructeur. Mais jamais il ne baisse les bras, jamais il ne cesse de montrer le chemin. Voilà pourquoi nous lui avons demandé comment il entrevoyait les évolutions politiques et sociales d’ici à 2049.
« L’Obs ». Vous avez souvent dit que l’urgence écologique réclamait une « pause générale », un besoin collectif de faire le point. De fait, avec la pandémie, les émissions françaises de gaz à effet de serre ont été, en 2020, dix fois inférieures à la normale. Le Covid nous aidera-t-il à basculer « d’un monde à l’autre », pour reprendre le titre de votre essai ?
Nicolas Hulot. J’espère en tout cas que le confinement ne préfigure pas le monde de demain, figé et cloîtré ! Pour moi, la situation met plutôt en relief ce à quoi il serait souhaitable d’échapper. Car comment parvenir à la sobriété sans passer par l’absence radicale de libertés ? Cela nécessite un éveil des consciences dont nous sommes peut-être capables. Durant le premier confinement, j’étais assez confiant : on a vu émerger des questionnements sur le vrai sens des choses, un besoin de sagesse. Aujourd’hui, je ne suis plus aussi persuadé que le changement profond soit à l’œuvre.
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<https://www.nouvelobs.com/2049/20210525.OBS44417/nicolas-hulot-il-faut-que-la-conscience-s-eveille-en-aval-de-la-science.html>
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7- UE : les 27 endossent le certificat sanitaire, se divisent sur l'action climatique, AFP, 25/05/21, 21:00
Julien Girault

Réunis à Bruxelles, les dirigeants des Vingt-Sept ont endossé mardi le certificat sanitaire qui permettra une réouverture des frontières mais se sont divisés sur le plan d'action climatique de l'UE et le partage des efforts de réduction des émissions.
Au premier jour de leur sommet, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE s'étaient rapidement accordés lundi soir sur un nouveau train de sanctions contre le Bélarus.
Soucieux de coordonner la réouverture progressive de leurs frontières à l'approche de l'été, les Vingt-Sept ont salué mardi l'élaboration d'un "certificat numérique européen Covid", appelant à sa "mise en place rapide", selon les conclusions de la réunion.
Eurodéputés et Etats membres s'étaient entendus la semaine dernière sur ce pass destiné à faciliter les voyages dans l'UE à partir du 1er juillet. Attestant qu'une personne est vaccinée, immunisée ou qu'elle a passé un test négatif, ce dispositif est jugé crucial par la Croatie, l'Espagne ou la Grèce, très dépendants du tourisme.
Certains Etats veulent cependant garder le droit d'imposer aux titulaires de ces certificats des restrictions (quarantaine ou test supplémentaire) : "Tout dépend de la situation sanitaire dans votre pays, et dans celle du voyageur. Cela va être complexe", confirme à l'AFP le ministre irlandais des Affaires européennes, Thomas Byrne.
Quelque 170 millions de personnes dans l'UE (46% de la population adulte) auront été vaccinées au 30 mai, selon la Commission européenne, qui vise un taux de 70% d'ici fin juillet.
- "Jeu à somme nulle" -
En revanche, les dirigeants ont affiché leurs profonds différends sur le futur plan d'action climatique que proposera mi-juillet la Commission en vue d'atteindre la neutralité carbone du continent en 2050. 
Les Vingt-Sept s'étaient accordés en décembre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l'UE d'au moins 55% d'ici 2030 par rapport à 1990, mais sans lignes directrices concrètes.
Au cœur du débat, le système répartissant entre les pays les efforts de réduction des émissions, qui comprend des secteurs (transports, bâtiment, agriculture, gestion des déchets...) exclus actuellement du marché des droits d'émissions carbone (ETS) réservé au secteur de l'énergie et à l'industrie.
"Il s'agit d'un jeu à somme nulle, puisqu'il faut partager entre nous un effort donné. Si je diminue mon effort (de réduction d'émissions), on augmente celui d'un autre", commentait un diplomate.
La discussion porte sur les critères de répartition : doit-elle se fonder sur le seul PIB, alors que les pays les plus développés ont déjà massivement sabré leurs émissions et que les moins favorisés dépendent d'énergies fossiles et de secteurs polluants ?
"Chaque Etat membre doit faire sa part", a martelé mardi le chancelier autrichien Sebastian Kurz, alors que Pologne, Roumanie ou encore Bulgarie se disent préoccupées du coût économique et social de nouvelles exigences climatiques.
Par ailleurs, intégrer le transport routier, le fret maritime ou le bâtiment dans le marché du carbone, comme y réfléchit la Commission, est "une question hautement sensible, on ne peut pas avoir d'accord écrit là-dessus avant les propositions de la Commission", prévenait un diplomate.
- "Transformation équitable" -
Signe des divisions, un paragraphe entier des conclusions provisoires consultées par l'AFP --qui mentionnait la nécessité de "réaffirmer des objectifs nationaux dans les efforts de partage" des réductions d'émissions-- a disparu du communiqué final.
Les Vingt-Sept "y reviendront en temps opportun quand la Commission aura soumis ses propositions", indique simplement le texte adopté.
"Il y a eu un échange dense, utile, nécessaire pour permettre à chaque Etat d'exprimer ses priorités et préoccupations", a estimé le président du Conseil européen, Charles Michel.
"Si donner un prix au CO2 est la solution la plus juste et efficace, cela vaut le coup de se pencher sur la compensation sociale (...) Cette transformation doit être équitable sinon elle n'aura pas lieu", a reconnu devant la presse la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.
Après les propositions de Bruxelles, "des simulations (sur) les efforts par pays mais aussi par secteurs économiques" permettront d'évaluer "la soutenabilité des choix industriels qu'ils imposent et les mécanismes d'accompagnement envers les pays pour qui les efforts et les conséquences sociales sont les plus importants", a assuré le président français Emmanuel Macron.
<https://www.notretemps.com/afp/ue-les-27-endossent-le-certificat-afp-202105,i244424>
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8- Tribune. « Le système financier peut faire pencher la dynamique de la transition écologique d’un côté ou de l’autre », Le Monde, 26/05/21, 05h30 
Par Stefano Battiston*, économiste & Irene Monasterolo, économiste*

Les deux économistes Stefano Battiston et Irene Monasterolo observent, dans une tribune au « Monde », que les anticipations des investisseurs peuvent aussi aller contre l’objectif de limitation du réchauffement climatique.
Tribune. Limiter le réchauffement climatique à 2 °C comme le prévoit l’accord de Paris exige une transformation profonde de l’énergie, de la production et de la consommation dans nos économies afin de ramener à zéro les émissions de gaz à effet de serre. L’ampleur de la transformation requise implique aussi un rôle proactif du système financier.
De nouveaux investissements verts sont nécessaires, ainsi que la réorientation du capital des activités à forte émission de carbone vers des activités bas carbone. La notion de risque financier est pour cela essentielle, car c’est sur elle que se fondent les décisions d’investissement des acteurs financiers. Il est donc crucial que le risque lié au climat soit pris en compte par les entreprises et institutions financières. Il est surprenant que cela n’ait pas été le cas jusqu’ici.
Sous différents termes, tels que « investissement vert », « critères environnementaux, sociaux et de gouvernance », « développement durable », etc., les médias regorgent d’informations sur la croissance de la finance durable. Pourtant nos économies ont échoué à enregistrer les réductions d’émissions définies dans l’accord de Paris.
> Lire aussi  Changement climatique : « Les entreprises ont un rôle primordial à jouer dans cette course contre la montre »
Dans ce contexte, les scénarios d’atténuation du changement climatique développés par le Network for Greening the Financial System (NGFS), réseau de huit banques centrales et de superviseurs créé en 2017 pour travailler au verdissement du secteur financier (« Adapting central bank operations to a hotter world. Reviewing some options », mars 2021) constituent la première étape d’un processus visant à porter à la connaissance des acteurs financiers les différents avenirs possibles, notamment en ce qui concerne les activités à faible ou haute intensité carbone.
Acteur ou obstacle
Le système financier est généralement considéré, dans le discours politique, comme pouvant faciliter la transition vers une économie bas carbone. Mais les attentes des investisseurs (c’est-à-dire leurs estimations du risque par rapport au rendement) sur les risques climatiques et la crédibilité des politiques envisagées peuvent tout aussi bien faire du système financier un acteur de la transition, ou au contraire un obstacle à cette transition.
En effet, si les investisseurs estiment crédible la politique adoptée, ils sont en mesure d’ajuster leurs attentes en temps opportun et de réaffecter de façon précoce et graduelle le capital vers des investissements bas carbone.
Dans ce cas, ils facilitent la transition, ce qui entraîne des ajustements plus fluides de l’économie et des prix.
> Lire aussi  Réchauffement climatique : « Il faut voter contre le plan de Total »
Au contraire, s’ils jugaient que la politique adoptée n’est pas crédible, ils pourraient courir des risques moraux – c’est-à-dire prendre le risque de continuer à investir dans des activités fortement émettrices de carbone en espérant ne pas subir les pertes. Cela pourrait les conduire à remettre à plus tard l’ajustement de leurs attentes, et ils pourraient finir par le faire de manière brutale, entraînant ainsi une instabilité financière. Une telle dynamique pourrait échouer à susciter une réorientation suffisante du capital vers des investissements bas carbone, ou rendre la transition plus coûteuse pour la société.
Au stade actuel de leur développement, les scénarios d’atténuation du changement climatique ne rendent pas compte du rôle de système financier lui-même. Ils sont fondés sur des modèles qui, à l’origine, n’ont pas été conçus pour une évaluation du risque financier et qui ne prennent pas en compte le fait que c’est en fonction de leur perception du risque que banques ou investisseurs décident d’allouer ou non des fonds à des entreprises à forte ou faible intensité carbone.
Interdépendance
Nous avons développé, en collaboration avec des spécialistes du climat, une approche visant à compléter les scénarios actuels d’atténuation par des scénarios qui intègrent l’interdépendance entre la perception par les investisseurs des futurs risques climatiques, la crédibilité des politiques climatiques et la répartition dans l’économie des investissements vers des actifs à haute ou faible intensité carbone (« Accounting for finance is key for climate mitigation pathways », Stefano Battiston, Irene Monasterolo, Keywan Riahi, Bas J. van Ruijven, Science, mai 2021).
> Lire aussi  Nicolas Hulot : « Le monde d’après sera radicalement différent de celui d’aujourd’hui, et il le sera de gré ou de force »
Cette approche est importante pour comprendre lesquels, parmi les différents scénarios, pourraient involontairement conduire à des investissements insuffisants pour réaliser la transition bas carbone, ce qui entraînerait une transition désordonnée.
Développer des scénarios qui prennent en compte le rôle de la finance peut appuyer les efforts croissants des autorités financières, parmi lesquelles les banques centrales, pour encourager l’évaluation par les banques et les investisseurs des risques financiers liés au climat. Les résultats auxquels nous sommes parvenus éclairent notamment à quel point il est important pour les autorités financières de contrôler et maîtriser l’éventuel aléa moral du système financier dans la dynamique de la transition vers une économie bas carbone. Ils ont également des conséquences sur le plan des critères utilisés par les banques centrales pour identifier les actifs éligibles dans leurs dispositifs de garantie et leurs programmes d’achats.
Le cadre conceptuel de notre approche montre que, du fait que le système financier peut faire pencher la dynamique de la transition d’un côté ou de l’autre, réussir la transition exige des « signaux » politiques suffisamment clairs et forts pour permettre l’ajustement des attentes au sein du système financier. Les deux dernières décennies nous fournissent plusieurs exemples de la façon dont cela peut effectivement se produire. (Traduit de l’anglais par Gilles Berton)
*Irene Monasterolo est économiste à l’université d’économie et des affaires de Vienne (Autriche) et au Global Development Policy Center de l’université de Boston (Etats-Unis).
*Stefano Battiston est économiste au département Banque et finance de l’Université de Zurich et au département d’économie de l’Université Ca’Foscari à Venise (Italie).
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/05/26/le-systeme-financier-peut-faire-pencher-la-dynamique-de-la-transition-ecologique-d-un-cote-ou-de-l-autre_6081467_3232.html>
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9- Le "consommer moins" séduit de plus en plus les Français, BFM Business, 26/05/21, 11:10
Pauline Dumonteil

Plus de la moitié des Français estiment qu'il est urgent d'agir pour la planète, ce qui passe notamment par la réduction de sa consommation. Ils sont 93% à penser que notre modèle économique est à revoir.
La crise a accentué l'envie des Français de consommer mieux. C'est le résultat du 14ème Baromètre de la consommation responsable, établi par le cabinet de conseil Greenflex et l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et publié le 25 mai.
Pour 56% des Français, il est urgent d'agir pour protéger la planète et la biodiversité. Ce qui passe par une réduction de la consommation, un mouvement prôné par plusieurs ONG et associations à l'image de Zéro Waste. Les Français y sont de plus en plus sensibles.
Avant la crise, en 2019, ils étaient 57% à estimer qu'il fallait revoir notre modèle économique et sortir du mythe de la croissance infinie. Un an plus tard, 93% des Français pensent que notre modèle est à revoir, en partie ou complètement. Par ailleurs, 88% pensent que nous vivons dans une société qui pousse à acheter toujours plus.
>> Suite à lire à :
<https://www.bfmtv.com/economie/consommation/le-consommer-moins-seduit-de-plus-en-plus-les-francais_AN-202105260186.html>
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10- Proposition de loi sénatoriale pour protéger les sols, comme l'eau et l'air, Le Figaro avec AFP, 26/05/21, 17:25

Comme pour l'eau et l'air : des sénateurs ont plaidé mercredi pour une législation destinée à lutter contre la pollution des sols, regrettant que le sujet soit largement ignoré, notamment dans le projet de loi climat.
> À lire aussi : La Commission européenne fixe des objectifs pour réduire la pollution de l'air, de l'eau et des sols
«La dépollution des sols reste la grande oubliée des réformes en cours», a déploré la socialiste Gisèle Jourda en présentant avec son collègue Laurent Lafon (Union centriste) une proposition de loi transpartisane visant à corriger cette situation. Le texte se base sur les travaux de la commission d'enquête sénatoriale sur la pollution et la réhabilitation des sols, dont ils furent respectivement rapporteure et président.
Faute de voir cette thématique suffisamment reprise dans la loi de finances, la réforme du code minier ou le projet de loi «climat et résilience», ils ont décidé de reprendre un grand nombre des propositions de la commission d'enquête dans cette proposition de loi. «Contrairement à l'air et l'eau, il n'y a jamais eu de grande loi sur la protection des terres», constaté M. Lafon. Une lacune qui laisse les acteurs locaux «très démunis» alors que «tous les territoires sont concernés», dans l'Hexagone comme outre-mer, a ajouté le sénateur du Val-de-Marne.
>> Suite à lire à :
<https://www.lefigaro.fr/flash-actu/proposition-de-loi-senatoriale-pour-proteger-les-sols-comme-l-eau-et-l-air-20210526>
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11- Tribune. Wolfgang Fickus : « Investir dans les valeurs vertes en vogue n’est pas la meilleure façon de contribuer à la décarbonation de l’économie », Le Monde, 27/05/21, 07h00
Par Wolfgang Fickus, Membre du comité d’investissement de la société de gestion Comgest*

Le financier met en garde, dans une tribune au « Monde », contre le risque de formation d’une bulle spéculative autour des actifs « verts ».
Tribune. L’humanité doit répondre à son plus grand défi : limiter le réchauffement de notre planète. Une hausse de 5 degrés Celsius des températures d’ici à 2100 aurait des répercussions catastrophiques pour la vie sur Terre à long terme. Le temps presse pour décarboner l’économie et lutter contre le changement climatique.
A juste titre, les investisseurs s’en préoccupent et il est donc peu étonnant que les marchés financiers connaissent un engouement pour les « valeurs vertes ». Mais, à court terme, on ne peut écarter le risque d’une bulle spéculative sur ces valeurs. C’est ce que suggère l’évolution d’indices tels que le MSCI World Environnement.
> Lire aussi  Réchauffement climatique : « Il faut voter contre le plan de Total »
Les secteurs verts y sont naturellement très représentés – la mobilité électrique, les énergies renouvelables, l’hydrogène, pour ne citer que quelques exemples. On y trouve, par ailleurs, majoritairement des sociétés jeunes – même Tesla n’a pas 20 ans –, parfois à un stade de développement très précoce. Ce sont des risques à prendre en considération lorsqu’on souhaite que ses investissements en Bourse participent à la lutte pour le climat.
Effets de mode
Même si un des rôles des marchés financiers est de prendre des risques pour financer l’avenir, la croissance et l’innovation, la question aujourd’hui est d’évaluer s’ils ne vont pas trop vite sur les valeurs vertes. Rappelons-nous l’éclatement de la « bulle TMT » (télécoms, médias, techno) en 2000. Les investisseurs voyaient juste, concernant notamment le très fort potentiel du commerce en ligne. Mais ils avaient cinq à dix ans d’avance, car ni les infrastructures ni le consommateur n’étaient prêts pour ces nouvelles technologies.
Et si la vague verte d’aujourd’hui était semblable à l’euphorie qui portait toutes les valeurs TMT à l’époque, avec la suite que l’on connaît ?
> Lire aussi  « Le système financier peut faire pencher la dynamique de la transition écologique d’un côté ou de l’autre »
L’expérience montre qu’il vaut parfois mieux se méfier des effets de mode. Investir dans les valeurs vertes en vogue aujourd’hui n’est pas nécessairement la meilleure façon de contribuer à la décarbonation de l’économie et d’avoir du succès dans ses placements financiers sur le long terme.
Une approche de terrain (« bottom-up »[de haut en bas]), consistant à évaluer entreprise par entreprise le potentiel de rendement et la prise en compte des enjeux climatiques semble préférable. Elle permet d’éviter de se laisser séduire par ce qui est « tendance » et d’identifier les futurs gagnants d’une croissance à long terme respectueuse de l’environnement.
Cette approche peut aussi conduire à investir dans des acteurs de la « vieille économie » qui, avec une longue histoire d’innovations, pourraient apporter des solutions pour réduire l’empreinte carbone de leurs activités. Soutenir les entreprises qui réduisent l’intensité carbone d’industries polluantes semble également crucial pour réussir cet effort en faveur du climat.
Un dialogue constructif
Au-delà de la sélection des titres à mettre en portefeuille, les sociétés de gestion peuvent agir pour le climat en instaurant un dialogue constructif avec les entreprises. Tout en évitant une posture moralisatrice, elles peuvent les aider à se situer sur les problématiques environnementales, en leur donnant notamment des éléments de comparaison sur les bonnes pratiques adoptées par des entreprises de leur secteur.
> Lire aussi  Bourse : pour l’épargnant, la prolifération d’indices concurrents du CAC 40 et du Dow Jones brouillent les pistes
Les sociétés de gestion peuvent aussi agir collectivement. C’est le cas avec l’appel au gouvernement brésilien d’un certain nombre d’entre elles, représentant ensemble 4 000 milliards de dollars [environ 3 265 milliards d’euros] d’actifs gérés, pour stopper la déforestation en Amazonie. Un autre exemple est le Carbon Disclosure Project (CDP).
Réunissant six cents investisseurs, cette organisation vise à réduire la consommation d’eau, freiner la déforestation et identifier les risques climatiques à travers les neuf mille six cents sociétés dans le monde qui ont déjà répondu à ses appels. Ainsi, en multipliant les voix et en combinant les actifs de toutes ces sociétés de gestion, les investisseurs individuels gagnent du poids auprès des sociétés pour qu’elles s’engagent sur la voie de développement durable.
Marchés financiers, investisseurs, sociétés de gestion peuvent apporter une contribution majeure pour accélérer le changement dans le monde de l’entreprise et lutter contre le réchauffement climatique sur le long terme. Mais c’est un travail de fond qui nécessite de la patience dans l’investissement et une vision dans la durée. Il n’y a pas de solution miracle, même si l’explosion en Bourse des valeurs « vertes » pourrait nous le faire croire.
*§La société de gestion Comgest fait valoir 39 milliards d’euros d’actifs sous gestion.
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/05/27/wolfgang-fickus-investir-dans-les-valeurs-vertes-en-vogue-n-est-pas-la-meilleure-facon-de-contribuer-a-la-decarbonation-de-l-economie_6081643_3232.html>
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12- La Fondation Nicolas Hulot met en demeure plusieurs listes au Canada, L’Outarde Libérée, 27/05/21
Romain Lambic

La Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme annonce que plusieurs listes se présentant aux élections consulaires au Canada utilisent sans autorisation son image, ainsi que celle de son fondateur. Elle menace de saisir le Conseil d’État pour faire annuler le scrutin.
Rififi chez les Verts! Alors que la campagne des élections consulaires s’achève ce soir, un rebondissement de dernière minute vient bousculer une campagne plutôt « pépère ».
En effet, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme (FNH) explique dans un communiqué de presse qu’elle apprend « avec surprise » l’existence « d’une liste de candidats à l’élection des conseillers des Français de l’étranger à Québec se prévalant d’un soutien à la Fondation Nicolas Hulot’, contenant notamment une photo et une citation » de l’intéressé – ainsi que sa signature. La fondation pointe du doigt la Liste Verte conduite par Evelyne Diot à Québec. Deux autres listes « vertes » sont aussi concernées, celle de Virginie Beaudet à Montréal et celle de Gilles Fraissange à Vancouver. Sollicités par l’Outarde Libérée, les candidats n’ont pas répondu à nos demandes d’entrevue.
>> Suite à lire à :
<http://loutardeliberee.com/la-fondation-nicolas-hulot-met-en-demeure-plusieurs-listes/>
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13- Lutte contre l'artificialisation des sols : ancien garage, ancienne usine... 544 sites vont recevoir des aides pour le recyclage des friches, France info avec AFP, 28/05/21, 22:01

En France, 20 000 à 30 000 hectares d'espaces naturels, agricoles ou forestiers sont artificialisés chaque année, une des causes premières du changement climatique et de l'érosion de la biodiversité.
Reconversion de l'ancienne usine à gaz de Blois, d'une gare ou d'une caserne... 544 sites sélectionnés vont recevoir une aide au recyclage des friches, a annoncé vendredi 28 mai le ministère de la Transition écologique. A Caen, 398 000 euros ont ainsi été accordés pour la réhabilitation des établissements Dubourg et des anciennes mines de fer, tandis qu'à Maubeuge, la friche industrielle LCAB recevra 913 000 euros pour sa dépollution et sa reconversion. 
Ces projets ont été choisis pour bénéficier d'une subvention, au titre du "fonds friche" mis en place pour freiner l'artificialisation des terres et encourager la construction de logements. Les aides, d'un montant total de 300 millions d'euros, serviront aussi bien à recycler du foncier déjà artificialisé qu'à reconvertir des friches polluées issues d'anciens sites industriels ou miniers ou même d'anciens sites touristiques. Les projets sélectionnés devraient générer au total plus de 3 millions de mètres carrés de logements, dont près d'un tiers seront des logements sociaux, et plus de 1,3 million de mètres carrés de surfaces commerciales ou industrielles, a indiqué le ministère dans un communiqué.
En France, 20 000 à 30 000 hectares d'espaces naturels, agricoles ou forestiers sont artificialisés chaque année, une des causes premières du changement climatique et de l'érosion de la biodiversité, selon le ministère. La reconversion des friches est l'un des leviers actionnés par le gouvernement pour atteindre son objectif de "zero artificialisation nette", inscrit en 2018 par Nicolas Hulot dans son plan biodiversité et repris par la loi Climat avec un horizon à 2050.
<https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/lutte-contre-l-artificialisation-des-sols-ancien-garage-ancienne-usine-544-sites-vont-recevoir-des-aides-pour-le-recyclage-des-friches_4641661.html>
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14- Le plan « Avenir Montagnes » consacre un volet à la transition écologique, Actu-environnement, 28/05/21
Rachida Boughriet  

Le 27 mai, à Bourg-Saint-Maurice en Savoie, le Premier ministre Jean Castex a présenté le plan d'investissements « Avenir Montagnes » « pour accompagner la transition des territoires de montagnes et y développer un tourisme plus diversifié et plus durable ». Ce plan représente au total 650 millions d'euros (M€) de crédits publics pour la montagne, générant près de 1,8 milliard d'euros d'investissements dans ces territoires.
>> Suite à lire à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/jean-castex-plan-investissements-avenir-montagnes-transition-ecologique-37609.php4>
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15- Appel de Rémi Fauchet, ami du Triptyque Économique, 28/05/2021

En ce premier quart de XXI siècle, tout a été écrit, dit, pensé, réfléchi sur la triste situation actuelle. À quoi cela sert de savoir comment notre système « économique » a réussi à se diffuser en mettant l’Humain de côté. La vraie question est pourquoi l’Humain continue de penser que c’est la seule et unique solution pour se développer sur une Terre finie ??
Dernièrement, un simple virus a réussi à bloquer l’économie du monde réel en tuant des humains sans logique apparente malgré une accélération de l’économie virtuelle !! Où est le progrès ?
Pour maintenir la « loi de l’Offre et de la Demande » la création d’un socle commun apparaît comme la seule solution. Continuer de vivre sur ce que l’on appellerait le « Bien commun » aurait également comme bénéfice, la réduction de l’impact des crises financières sur la population et sur tous les services structurels ou publics.
Ce « Bien commun » correspondrait à ce que la Terre met annuellement à disposition de l’humanité ou de la société. Le financement de ce « Bien commun » pourrait être un pourcentage de monnaie prélevé systématiquement lors de la création de monnaie par les banques commerciales normalement pour le compte des banques centrales.
>> Suite de cette contribution à un Monde d'après différent à lire à :
<https://jmmasson.wordpress.com/2021/05/28/appel-de-remi-fauchet-un-ami-du-triptyque-economique/>
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16- Découvrez de belles solutions pour la planète à l'occasion du ChangeNOW Summit !, Futura sciences, 28/05/21
La rédaction de Futura

Une banque où votre argent finance des projets écolos, un film alimentaire comestible pour remplacer le plastique ou un colis réutilisable pour le e-commerce : les start-up fourmillent d'idées pour rendre possible la transition écologique. Autant d'innovations qui seront mises à l'honneur lors du sommet ChangeNOW à Paris du 27 au 29 mai 2021.
À l'instar du sommet Vivatech dans les nouvelles technologies, le sommet ChangeNOW s'est imposé comme l'évènement de référence en matière d'innovation environnementale. Il revient en 2021 sous forme digitale au Grand Palais éphémère à Paris, où se donneront rendez-vous les acteurs du changement écologique. Entrepreneurs, influenceurs, décideurs politiques, investisseurs... Vous y retrouverez notamment Bertrand Piccard, le fondateur de Solar Impulse, Justin Trudeau, le Premier ministre canadien, ou encore Kate Brandt, responsable du développement durable chez Google. Des pitchs de start-up et des ateliers en ligne seront présentés au public, mettant en avant les solutions concrètes pour faire face aux enjeux climatiques et sociaux de demain.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/developpement-durable-decouvrez-belles-solutions-planete-occasion-changenow-summit-87474/>
En savoir plus :
> ChangeNOW. Welcome Heroes of Change <https://event.changenow.world/>, 27, 28 & 29 May 2021
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17- Ce professeur de Seine-Saint-Denis qui fait réussir tous ses élèves au baccalauréat, Le JDD, 29/05/21, 21h13
Marie Quenet 

Avec un collègue, un enseignant de Seine-Saint-Denis a élaboré une méthode en vue du baccalauréat, en associant adolescents et parents. Le succès est au rendez-vous.
"Bonjour, Manuella n'était pas avec nous ce matin, tout va bien ?" Le cours débute à peine, Jérémie Fontanieu envoie déjà un SMS aux parents de l'élève absente. Les terminales préparent ce jour-là le grand oral du bac. Le professeur de sciences économiques et sociales, chemise et foulard bleu, ne laisse rien passer. Au lycée Eugène-Delacroix, un établissement relevant de l'éducation prioritaire situé à Drancy (Seine-Saint-Denis), cet enseignant a mis au point une méthode visant "100% de réussite au bac". Pari tenu ces trois dernières années pour les classes dont il était le professeur principal ; un quart des élèves ont même intégré une prépa.
Le secret du succès ? La coéducation. "On a tous en tête Le Cercle des poètes disparus, le prof génial qui arrive tout seul à faire travailler les enfants ; mais c'est un mythe ! explique-t‑il. Rien n'est possible sans l'aide des parents." Depuis 2014, l’enseignant travaille en binôme avec David Benoit, un collègue de maths. Ensemble, ils réunissent, dès la fin août, les familles des classes dont ils sont, tous les deux, professeurs principaux (de terminale jusqu’en 2020, de seconde cette année). Objectif : leur présenter le projet "Réconciliations".
Tout au long de l'année, le prof de SES leur envoie ensuite des SMS quotidiens : au sujet d'une note, d’un comportement, de l'importance de s'habiller chaudement l'hiver pour ne pas tomber malade ou de la nécessité de bien dormir! "Ces comptes-rendus individualisés, ça prend une demi-heure par soir", glisse-t-il. Les parents ont l'air d'apprécier. "Ces textos, ça change tout, estime la maman d'un élève de seconde. Ça permet de suivre son enfant."
La coopération, l'autre clé de la réussite
L'alliance avec les parents, c'est ce qui permet, selon Monsieur Fontanieu, de bousculer les habitudes. QCM hebdomadaire, heure d'études quotidienne pour leur classe de seconde, punition au moindre écart (retard, calculatrice oubliée, insulte…) : le tandem de profs se montre très exigeant. "Notre classe de seconde a dû avoir vingt fois plus d'heures de colle que les autres, calcule l'enseignant de SES. Nous sommes impitoyables pour qu'ils donnent le meilleur. »
> Lire aussi - Baccalauréat 2021 : ce que l'on sait des aménagements possibles pour les épreuves de juin
Les débuts sont rudes. "C'était trop dur, mentalement et physiquement", témoigne une élève de seconde. "Si on loupe le QCM, on a une heure de colle", raconte un lycéen de terminale. "Si on ne sort pas du cours en ayant mal à la main, c’est qu'on a mal suivi", ajoute son voisin.
Mais peu à peu, chacun se met au boulot. Les notes décollent. Les efforts semblent payer. "L'an dernier, je n'aimais pas du tout les maths ; là, j'adore !", se réjouit un élève. "Pendant le confinement, pas un élève n'a manqué les visios", indique un autre. "J'ai pris de bonnes habitudes : arriver à l'heure, rester concentrée pendant le cours, me tenir droite…", avance une troisième, longtemps abonnée aux heures de colle. 
Les élèves de banlieue ont souvent une faible estime d'eux-mêmes. Pourtant, ils sont tous capables de réussir !
La clé de la réussite, c'est aussi la coopération. Ces deux profs aux caractères très différents - l'un volubile, l’autre posé - font souvent cours ensemble. Les élèves se sentent soutenus : "M. Fontanieu, il est toujours là pour nous motiver", salue l'un d'eux. "L'entraide est très importante, confirme l'enseignant. En seconde, on établit un plan de classe. On met en place des binômes en jouant sur les complémentarités : un bon élève à côté d'un moins bon, un timide à côté d'un extraverti." Et ça fonctionne. "On est tous soudés, assure une lycéenne. C'est un peu comme une famille."
Le prof, lui, apprécie le chemin parcouru : "Les élèves de banlieue ont souvent une faible estime d'eux-mêmes. Pourtant, avec du travail, ils sont tous capables de réussir !" La promo 2020 a fait l'objet d'un documentaire maison. La joie se lit sur les visages. "J'apprends de ouf, c'est kiffant", lâche une lycéenne. "Je savais que si je voulais, je pouvais, mais je ne savais pas que je pouvais à ce point-là !", se réjouit une camarade. Le film a été envoyé aux organisateurs du Festival de Cannes. De quoi, peut-être, donner des idées à d'autres.
<https://www.lejdd.fr/Societe/Education/ces-professeurs-de-seine-saint-denis-qui-font-reussir-tous-leurs-eleves-au-baccalaureat-4048328>
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En audio
18- Podcast. Comment le bien-être animal est devenu un enjeu politique, Le Monde, 26/05/21, 05h00
Adèle Ponticelli

Qu’est-ce que le bien-être animal ? La maltraitance animale est-elle un sujet de gauche ou de droite, voire d’extrême droite ? Mathilde Gérard, journaliste au « Monde », raconte comment ce sujet a gagné sa place en politique. 
Mercredi 26 mai, le Sénat examine une proposition de loi pour un élevage éthique. Quelque mois plus tôt, c’était l’Assemblée nationale qui discutait de l’interdiction des cétacés dans les delphinariums dans le cadre de l’examen de la loi relative à la lutte contre la maltraitance animale. Le bien-être animal est devenu une question sérieuse, politique et débattue régulièrement par nos parlementaires.
Mathilde Gérard, journaliste au service Planète et spécialiste de la condition animale, raconte, dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », comment ce sujet se fraye petit à petit une place en politique.
Un épisode produit par Adèle Ponticelli, réalisé par Amandine Robillard et présenté par Jean-Guillaume Santi.
> Podcast à écouter à :
<https://www.lemonde.fr/podcasts/article/2021/05/26/comment-le-bien-etre-animal-est-devenu-un-enjeu-politique_6081458_5463015.html>
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En images
19- Marseille : le collège Auguste Renoir, un symbole de réussite, France 2, journal de 20h, 30/05/21

Le collège public Auguste Renoir, situé dans les quartiers nord de Marseille en zone d'éducation prioritaire, est un symbole de réussite. L'équipe enseignante, motivée, est aux petits soins pour les élèves.
Dans un quartier nord de Marseille (Bouches-du-Rhône), où le chômage grimpe à 20%, le collège Auguste Renoir fait figure d'exception. Il comprend un jardin pédagogique qui a de nombreux bénéfices, selon les professeurs qui l'ont créé il y a six ans. "Un élève qui est assez turbulent en classe, parce qu'il est assis toute la journée sur une chaise, à la même table, il va se retrouver en extérieur, ça va changer complètement. Des élèves pas intéressés par le jardin, je n'en connais aucun", explique Stéphanie Hainaut, professeure de SVT.
Des professeurs motivés
De nombreux projets sont mis en place pour tirer vers le haut les élèves de cet établissement en zone d'éducation prioritaire. Ici, 87% des collégiens sont boursiers. "Ils sont très sympas, à l'écoute, ils nous aident à avancer", estime un jeune élève en parlant de ses professeurs. L'une des clés de la réussite de ce collège est en effet l'équipe enseignante, motivée et stable. "On a un retour des élèves qui est gratifiant, on sent qu'on est important pour eux", estime Jean-François Negri, professeur d'Histoire Géographie. 
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/france/provence-alpes-cote-d-azur/marseille-le-college-auguste-renoir-un-symbole-de-reussite_4643885.html>
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Une publication
20- The Spirit of Green : The Economics of Collisions and Contagions in a Crowded World, William Nordhaus, Princeton University Press, May 18, 2021

From a Nobel Prize–winning pioneer in environmental economics, an innovative account of how and why “green thinking” could cure many of the world’s most serious problems—from global warming to pandemics.
> Read more at :
<https://press.princeton.edu/books/hardcover/9780691214344/the-spirit-of-green>
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Trois annonces
21- Visio conférence. Pour un futur désirable, associations Biovallée et Écologie au Quotidien, le 03/06/21 de 17h00 à 19h00

Vous êtes chaleureusement invités à la Table ronde organisée par le Laboratoire de la Transition en partenariat avec les associations Biovallée et Écologie au Quotidien, dans le cadre des Rencontres de Die et de la Biovallée.
Après sa première enquête « grand-public » et les quatre « forums jeunes » organisés dans des établissements scolaires, l’équipe animatrice du Laboratoire de la Transition vous convie à en partager les premiers résultats.
Élèves et enseignants témoigneront de cette première expérience qui est appelée à se renouveler.
Olivier Frerot, coach, consultant et ancien vice-Recteur de la Faculté Catholique de Lyon participera au débat et s’exprimera sur les « valeurs émergentes » qui devraient caractériser le futur.
Cette table ronde gratuite sera réalisée en visio conférence
Jeudi 3 juin 2021 de 17h00 à 19h00
Cliquer sur le lien suivant quelques minutes avant le début pour nous rejoindre et participer à cette table ronde : ==> Lien Internet <http://xr6vw.mjt.lu/lnk/AMAAAKHDZtMAAAABEpYAAADODSkAAAAAazwAAFMhABbp8ABgryfk5PHy3GJfQlKMFp3xFyRniwAWiI8/2/vUWid223is116rjfUS4g3Q/aHR0cHM6Ly91czAyd2ViLnpvb20udXMvai84NDI2MTIwMDk3Mw>
Pour mémoire : Cette enquête et ces forums font partie du projet MOBITER (Mobilisation territoriale pour un futur désirable) qui ont pour objectif d’imaginer collectivement des façons de vivre demain, plus simple, plus sympa, afin de contribuer au bien-être de toutes et tous et faire face aux nuages qui s’accumulent.
En attendant d’avoir le plaisir de partager et d'échanger ensemble,
Bien cordialement,
Jean-Louis Virat, Président du Laboratoire de la Transition  
<http://xr6vw.mjt.lu/nl2/xr6vw/x56p.html?m=AMAAAKHDZtMAAAABEpYAAADODSkAAAAAazwAAFMhABbp8ABgryfk5PHy3GJfQlKMFp3xFyRniwAWiI8&b=03c452e1&e=22a170ec&x=SyvSJY3CVsGr451zyKC1bPaAdYOdHNjUHoO7PBt7huk>
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22- Virtual Transatlantic Symposium : Academic Research Institutions Advancing sustainability,  7-9 juin 2021

Initiatives des institutions de recherche en faveur de l’environnement et de la durabilité : Echanges Franco-Américains"
Pensez à vous inscrire dès à présent au Virtual Transatlantic Symposium : Academic Research Institutions Advancing sustainability 7-9 juin 2021
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Research Institutions Advancing Environment and Sustainability : Franco-American Exchanges
Registering Now for the Virtual Transatlantic Symposium: Academic Research Institutions Advancing sustainability June 7-9, 2021
> En savoir plus et s’inscrire
<https://eye.newsletter.france-science.com/c?p=wATNAlXDxBDQ2uBid9CvA0sM0IhRbxXQpvzQtPvEENCI-VrQnUMxSSLQrHh-0N_r99CsRNmHaHR0cHM6Ly9mcmFuY2Utc2NpZW5jZS5jb20vc3ltcG9zaXVtLXRyYW5zYXRsYW50aXF1ZS1zdXItbGVzLWluaXRpYXRpdmVzLXBvdXItdW5lLXJlZHVjdGlvbi1kZS1saW1wYWN0LWVudmlyb25uZW1lbnRhbC1kZS1sYS1yZWNoZXJjaGUvuDVmNzlkY2JjYjk1Y2VlNjQxODY5ZjRjN8QQHS_m0MbQvydPS9Ci0IAu0IZuWf0rwLYtSy1WdkVxSlFrLWdHcFd4RmlsY3hB2SFleWUubmV3c2xldHRlci5mcmFuY2Utc2NpZW5jZS5jb23EFAbQiNCwanRtadCYcVPQon5-IBzi0Kf-efM>
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23- Exciting news — further speakers have been confirmed for Summit 21, Ellen MacArthur Foundation, 8th-10th June 2021

Summit 21 will take place online from 8th to 10th June — and for the first time, the event will be open to everyone. Register today and join leaders, innovators, and pioneers who are working to accelerate the global transition to a circular economy
> Register for Summit 21 <https://summit21.ellenmacarthurfoundation.org/?utm_campaign=summit21&utm_medium=email&utm_source=public-newsletter&utm_content=registration_push>
> Read more : 
<https://mailchi.mp/ellenmacarthurfoundation.org/summit-21-public-250521?e=ff50c0adbb>
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