[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, loisirs, pollutions et déchets (jeudi 25 mars)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Jeu 25 Mar 12:03:48 CET 2021


Bonjour à tous,
  
Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Un produit soupçonné d’être cancérogène découvert dans des crèmes solaires et anti-âge <https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/03/08/un-produit-soupconne-d-etre-cancerogene-decouvert-dans-des-cremes-solaires-et-anti-age_6072348_3224.html>, Le Monde avec AFP, 08/03/21, 13h18 
2- Tour Eiffel : la campagne de peinture suspendue à cause du plomb <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/tour-eiffel-la-campagne-de-peinture-suspendue-a-cause-du-plomb_152522>, AFP, 12/03/21, 17:00
3- Nord : Le navire « Plastic Odyssey », une micro-usine qui recycle le plastique <https://www.20minutes.fr/planete/2996035-20210314-nord-navire-plastic-odyssey-micro-usine-recycle-plastique>, 20 Minutes, 14/03/21, 11h23
4- [Bonne nouvelle] Auchan dit stop aux barquettes en plastique dans ses rayons boucherie et poissonnerie <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/dechets/isr-rse/bonne-nouvelle-auchan-dit-stop-aux-barquettes-en-plastique-dans-ses-rayons-boucherie-et-poissonnerie-149620.html>, Novethic, 14/03/21
5- La beauté "durable", nouveau passage obligé pour les cosmétiques ? <https://www.geo.fr/environnement/la-beaute-durable-nouveau-passage-oblige-pour-les-cosmetiques-204060>, AFP, 15/03/21, 11:00
6- Bisphénol A : comment les lobbies ont ralenti son interdiction <https://theconversation.com/bisphenol-a-comment-les-lobbies-ont-ralenti-son-interdiction-156990>, The Conversation, 15/03/21, 19:00
7- Reconversion des friches : forte mobilisation autour des appels à projets <https://www.actu-environnement.com/ae/news/reconversion-friches-polluees-mobilisation-appels-projets-ademe-regions-prefets-plan-relance-37204.php4>, Actu-environnement, 15/03/21
8- Pollution aux micro-particules : 3/4 des pays touchés, malgré la baisse due au Covid <https://www.geo.fr/environnement/pollution-aux-micro-particules-3-4-des-pays-touches-malgre-la-baisse-due-au-covid-rapport-204068>, AFP, 16/03/21, 13:00
9- Blue, le détergent écologique à faire soi-même <https://planete.lesechos.fr/soluations/blue-le-detergent-ecologique-a-faire-soi-meme-8025/>, Les Echos Planète, 16/03/21, 21h47
10- Le Parc national des calanques veut "aller vite" face à la surfréquentation <https://figaronautisme.meteoconsult.fr/actus-nautisme-flash/2021-03-18/58773-le-parc-national-des-calanques-veut-aller-vite-face-a-la-surfrequentation>, AFP, 17/03/21, 18:00
11- Ecologique mais aussi économique, le vrac se répand toujours plus <https://information.tv5monde.com/info/ecologique-mais-aussi-economique-le-vrac-se-repand-toujours-plus-401134>, AFP, 19/03/21, 10:00
12- Toujours plus de déchets ménagers dans les poubelles des Français <https://information.tv5monde.com/info/toujours-plus-de-dechets-menagers-dans-les-poubelles-des-francais-401211>, AFP, 19/03/21, 19:00
13- Estimer la valeur réelle de l’eau, un pari nécessaire pour mieux protéger les ressources <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/22/estimer-la-valeur-reelle-de-l-eau-un-pari-necessaire-pour-mieux-proteger-les-ressources_6073981_3244.html>, Le Monde, 22/03/21, 04h59 
14- Journée mondiale de l'eau : un enfant sur trois manque d'eau au Nigeria <https://information.tv5monde.com/info/journee-mondiale-de-l-eau-un-enfant-sur-trois-manque-d-eau-au-nigeria-401519>, AFP, 22/03/21, 12:00
15- Plastiques à usage unique : un nouveau marquage européen à apposer sur quatre familles de produits <https://www.actu-environnement.com/ae/news/plastiques-usage-unique-affichage-produits-directive-sup-37248.php4>, Actu-environnement, 22/03/21
16- L'archipel de Socotra, paradis perdu en attente de touristes au Yémen <https://information.tv5monde.com/info/l-archipel-de-socotra-paradis-perdu-en-attente-de-touristes-au-yemen-401642>, AFP, 23/03/21, 12:00
En images
17- Marseille : comment protéger le parc des calanques ? <https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/marseille-comment-proteger-le-parc-des-calanques_4323981.html>, France 2, journal de 20h, 07/03/21
18- Animation vidéo. A la poursuite du plastique des océans <https://www.parismatch.com/Actu/Environnement/A-la-poursuite-du-plastique-des-oceans-1727971>, Paris Match, 08/03/21, 17h00 
19- Lille : 25.000 habitants se chauffent désormais grâce aux ordures ménagères <https://www.lci.fr/environnement-ecologie/video-lille-25-000-habitants-se-chauffent-desormais-grace-aux-ordures-menageres-2180532.html>, TF1, journal de 20h, 12/03/21
20- Greenpeace recrée des photos satellites avec des déchets plastiques <https://creapills.com/greenpeace-paysages-dechets-plastiques-20210318>, Creapills, 18/03/21
Une publication
21- Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau, intitulé « La Valeur de ‎‎l’eau» <http://www.unesco.org/reports/wwdr/2021/fr>, ONU, 22/03/21

Bien à vous,
Florence

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PRÉCAUTIONS DU JOUR : — Il ne fait pas bon garder trop longtemps ses produits cosmétiques. Une équipe de scientifiques franco-américaine a mis en évidence l’apparition, après quelque temps, d’un produit soupçonné d’être cancérogène dans certaines crèmes solaires et anti-âge. (cf. item 1) 
— Devant la récurrence de prélèvements indiquant une augmentation des taux de plomb présents en surface, dans l'enceinte de la Tour Eiffel, la société d'exploitation du monument (Sete) a ordonné aux entreprises en charge des travaux de suspendre le chantier de peinture. (cf. item 2)
QUESTIONNEMENT DU JOUR : Pourquoi l’attente a-t-elle été si longue entre les premières preuves sur le danger du bisphénol A sur la santé humaine et l’environnement (les années 1990) et son interdiction (2010) ? Comment explique-t-on le manque de réaction de l’État ? (cf. item 6)
RAPPORTS DU JOUR : — Les trois-quarts des pays ont connu en 2020 une pollution excessive aux micro-particules, responsable de nombreux décès prématurés, malgré une baisse significative des activités polluantes due à la pandémie de Covid-19, selon un rapport de la société suisse IQAir et Greenpeace. (cf. item 8 & suite)
— En dix ans, le volume total de déchets ménagers collectés annuellement en France a continué d'augmenter, même si individuellement chaque Français a réduit en moyenne de 2% sa propre production, montre un rapport de l'Agence de la transition écologique (Ademe). (cf. item 12 & suite)
— Quels sont les enjeux liés à l’évaluation de la valeur ‎‎de l’eau à travers différents secteurs et selon différentes perspectives, et quels sont les moyens de ‎‎promouvoir l’évaluation de la valeur en tant qu’outil de développement durable, des questions soulevées dans le rapport de l'ONU sur « La Valeur de ‎‎l’eau». (cf. item 13 & 21)
CHIFFRE DU JOUR : Selon l’UNICEF, plus d'1,42 milliard de personnes dans le monde, dont 450 millions d'enfants, vivent dans des zones où l'accès à l'eau est fortement ou extrêmement préoccupant. Ainsi, au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, près d'un enfant sur trois manque d'eau pour couvrir ses besoins journaliers. (cf. item 14 & suite) 
ALTERNATIVES DU JOUR : — Le navire "Plastic Odyssey", spécialisé dans le recyclage des déchets plastiques récupérés dans les ports, a quitté sa cale sèche pour être remis à flot. Il doit appareiller, en juin, pour un tour du monde de trois ans, composé de 30 escales. (cf. item 3 & 18)
— Shampoings solides "zéro déchet", emballages recyclables, ingrédients naturels issus de filières durables : l'industrie cosmétique recherche de plus en plus la croissance dans les thèmes de l'environnement ou de la santé. (cf. item 5)
— Le vrac prospère en supermarchés et titille même les grandes marques. Au-delà d'un geste zéro emballage, il est devenu aussi une "solution économique" pour des consommateurs fragilisés par la pandémie. (cf. item 11) 
— Devant une fréquentation qui a doublé en 2020, le Parc national des calanques de Marseille tente de dissuader les visiteurs en postant des photos de plages bondées et en cherchant à repousser au loin le stationnement des voitures. (cf. item 10 & 17)
— Après 35 ans d’activité, la centrale à charbon d’un quartier de Lille a été mis à l’arrêt le 18 janvier dernier. Un incinérateur à déchets, installé en périphérie de la ville, a pris le relais depuis pour chauffer 25.000 habitants. (cf. item 19)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Un produit soupçonné d’être cancérogène découvert dans des crèmes solaires et anti-âge, Le Monde avec AFP, 08/03/21, 13h18 

Un filtre solaire présent dans de nombreux produits cosmétiques se transforme, une fois le tube ouvert, en un composant identifié comme un perturbateur endocrinien et possiblement cancérogène, selon une équipe de chercheurs franco-américaine. 
Il ne fait pas bon garder trop longtemps ses produits cosmétiques. Une équipe de scientifiques franco-américaine a mis en évidence l’apparition, après quelque temps, d’un produit soupçonné d’être cancérogène dans certaines crèmes solaires et anti-âge. Il s’agit de la benzophénone, un « perturbateur » hormonal également soupçonné d’être cancérogène.
La benzophénone n’est pas présente au départ dans ces produits, mais résulte de la transformation d’un filtre solaire, l’octocrylène, que l’on retrouve dans de nombreux cosmétiques (crèmes hydratantes, autobronzantes, shampooings…). Or, une fois le produit ouvert, il se transforme rapidement en benzophénone, ont montré les chercheurs.
Pour le prouver, ils ont analysé une quinzaine de crèmes solaires et anti-âge achetées en France et aux Etats-Unis. Parmi les marques incriminées se trouvent Garnier, Bioderma, Uriage, La Roche-Posay ou L’Oréal. Leurs travaux ont été publiés lundi 8 mars dans Chemical Research in Toxicology, une revue spécialisée de la Société américaine de chimie. Ils appellent à bannir l’octocrylène des produits de soins personnels.
> Lire aussi  Zone d’ombre sur le marché des crèmes solaires
L’octocrylène était déjà accusé d’être néfaste pour la vie marine, en particulier pour les coraux. « Certains fabricants l’ont retiré de leurs crèmes solaires pour des raisons environnementales », constate Philippe Lebaron, biologiste du laboratoire de biodiversité et biotechnologie microbienne de l’Observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer (Sorbonne Université-CNRS), coauteur de l’étude. De même, des territoires possédant des récifs coralliens, comme les îles Vierges américaines ou la République des îles Marshall, l’ont interdit dans les produits de protection solaire, relèvent aussi les chercheurs.
La benzophénone est classée dans le groupe 2B par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), c’est-à-dire qu’elle est considérée comme « peut-être cancérogène pour l’homme ». Chez l’animal, l’exposition à la benzophénone induit des cancers du foie et des lymphomes, notent les chercheurs, qui pointent également des problèmes dermatologiques.
> Lire aussi  Les perturbateurs endocriniens, une menace pour le développement du cerveau
Les produits achetés ont subi un processus de vieillissement accéléré validé aux Etats-Unis et équivalent à un an passé à température ambiante. Puis ils ont été analysés à l’aide d’un spectromètre de masse de haute performance, rapporte le professeur Lebaron. « Au départ, il y a très peu de benzophénone dans les produits. Mais progressivement, avec le vieillissement du produit, il y a de plus en plus de benzophénone », dit-il à l’Agence France-Presse (AFP).
« Des augmentations de benzophénone dépassant les 100 % et même atteignant les 200 % ont ainsi été observées, ajoute le biologiste. C’est la première fois que l’on montre cette dégradation de l’octocrylène en benzophénone. » Soulignant que cette substance est facilement absorbée par la peau, les chercheurs estiment que les produits à base d’octocrylène, et donc contaminés par de la benzophénone, peuvent constituer une menace pour la santé ainsi que pour l’environnement. C’est pourquoi ils prônent leur interdiction dans les cosmétiques.
<https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/03/08/un-produit-soupconne-d-etre-cancerogene-decouvert-dans-des-cremes-solaires-et-anti-age_6072348_3224.html <https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/03/08/un-produit-soupconne-d-etre-cancerogene-decouvert-dans-des-cremes-solaires-et-anti-age_6072348_3224.html>>
En savoir plus :
> Benzophenone Accumulates over Time from the Degradation of Octocrylene in Commercial Sunscreen Products <https://pubs.acs.org/doi/10.1021/acs.chemrestox.0c00461>, Chemical Research in Toxicology, March 7, 2021
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2- Tour Eiffel : la campagne de peinture suspendue à cause du plomb, AFP, 12/03/21, 17:00

Le chantier de peinture en cours sur la Tour Eiffel est suspendu depuis début février en raison des traces de plomb mesurées "en surface, dans l'enceinte du monument", a indiqué vendredi la société d'exploitation du monument (Sete) à l'AFP.
"Malgré toutes les précautions prises dès la conception du chantier (protections collectives et individuelles, procédures renforcées de séparation des espaces, mesures permanentes), la Sete a constaté le 3 février une récurrence de prélèvements indiquant une augmentation des taux de plomb présents en surface, dans l'enceinte du monument, et a ordonné, à titre de précaution, aux entreprises en charge des travaux de suspendre le chantier de peinture", a indiqué la Sete à l'issue de son conseil d'administration.
Actuellement en train de "réétudier le mode opératoire, les mécanismes de protection individuelle et collective, les techniques d'entretien et de peinture", l'exploitant n'a pas encore fixé de calendrier de reprise des travaux.
La Sete a augmenté le nombre de points de contrôle - 70 au lieu de 50 auparavant - ainsi que leur fréquence, désormais hebdomadaire. Suivant l'exemple de Notre-Dame, elle a demandé que "les résultats de ses prélèvements aux abords du monument soient publiés en open data sur le site de l'Agence régionale de santé (ARS)".
Pour la 20e campagne de peinture de la célèbre dame de fer, l'un des monuments les plus fréquentés au monde dans l'ère pré-Covid, il a été choisi de retirer les couches de peinture détériorées de près de 30% de la surface de l'édifice, là où les campagnes précédentes n'en prévoyaient que 5%, afin "d'améliorer l'adhérence de la peinture sur la structure". C'est ce décapage qui a fait ressortir la présence de plomb présent dans les couches précédentes.
Débutée en 2019 pour une fin initialement programmée en novembre 2022, l'opération, chiffrée à l'origine à 50 millions d'euros, vise à redonner pour les Jeux olympiques de 2024 la couleur "jaune-brun" voulue par Gustave Eiffel en 1907. Mais la suspension des travaux aura un impact sur leur durée et leur coût, prévient l'exploitant sans pouvoir encore les quantifier.
En raison de la crise sanitaire, la Sete a par ailleurs annoncé un déficit de 52 millions d'euros au titre de l'année 2020.
Fermée lors des deux confinements, de mi-mars à fin juin puis à partir de fin octobre, la Tour Eiffel, inaugurée il y a 132 ans, n'a été accessible que la moitié de l'année. Le site, qui compte environ 340 salariés, a recours à l'activité partielle.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/tour-eiffel-la-campagne-de-peinture-suspendue-a-cause-du-plomb_152522 <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/tour-eiffel-la-campagne-de-peinture-suspendue-a-cause-du-plomb_152522>>
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3- Nord : Le navire « Plastic Odyssey », une micro-usine qui recycle le plastique, 20 Minutes, 14/03/21, 11h23
Nicolas Montard

Le navire « Plastic Odyssey » est en cours de transformation à Dunkerque avant de se lancer dans un tour du monde du recyclage des déchets plastiques
• Le Plastic Odyssey, ancien navire de recherche océanographique, s’apprête à prêcher les bonnes solutions et pratiques du recyclage du plastique sur la planète.
• Le navire est actuellement en travaux sur un chantier naval de Dunkerque et a été remis à flot, ce mardi.
• Il appareillera en juin pour un voyage d’une durée de trois ans.
Une nouvelle étape vient d’être franchie par l’équipe du Plastic Odyssey, à Dunkerque, dans le Nord. Le navire, spécialisé dans le recyclage des déchets plastiques récupérés dans les ports, a quitté sa cale sèche, mardi, pour être remis à flot. Il doit appareiller, en juin, pour un tour du monde de trois ans, composé de trente escales : Dakar (Sénégal), Tunis (Tunisie) Bélem (Brésil), Lima (Pérou), Nha-Trang (Vietnam), Phuket (Thaïlande), etc.
Autant de zones particulièrement sensibles à la pollution des mers en plastique. Car le Plastic Odyssey est un véritable laboratoire flottant qui « vise à démocratiser les solutions de recyclage avec des process simples, peu coûteux et facilement reproductibles », explique Simon Bernard, le jeune cofondateur de 29 ans, de l’exploration Plastic Odyssey.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/planete/2996035-20210314-nord-navire-plastic-odyssey-micro-usine-recycle-plastique <https://www.20minutes.fr/planete/2996035-20210314-nord-navire-plastic-odyssey-micro-usine-recycle-plastique>>
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4- [Bonne nouvelle] Auchan dit stop aux barquettes en plastique dans ses rayons boucherie et poissonnerie, Novethic, 14/03/21
Marina Fabre

Fini les barquettes en plastique non recyclable dans les rayons boucherie, charcuterie et poissonnerie à Auchan. Alors que l'enseigne de grande distribution en utilise 55 millions par an, elle va, dès ce mois de mars, basculer vers des barquettes en fibres végétales compostables. Cette innovation marque une avancée environnementale mais elle permet aussi de lutter contre le gaspillage alimentaire : la durée de conservation est plus longue. 
Chaque année, Auchan utilise 55 millions de barquettes en plastique dans ses rayons boucherie-charcuterie poissonnerie. Autant de barquettes non recyclables qui viennent grossir le monstre de déchets plastiques que l’humanité génère. Mais l’enseigne de grande distribution a trouvé une alternative. Dans le cadre du partenariat créé avec Alliance Packaging Goup et Silver Plastics, elle va désormais pouvoir proposer à ses clients des barquettes en fibres végétales compostables à domicile. 
Ces barquettes "sont composées de matières issues de coproduits agricoles, comme les résidus de canne à sucre. Éliminant aussi toute colle, elles sont certifiées compostables à domicile. D’ici à 2022, l’étiquette et le film d’emballage le seront également", note Auchan dans un communiqué. Cette innovation va permettre d’économiser plus de 1 100 tonnes de plastiques par an. 
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/dechets/isr-rse/bonne-nouvelle-auchan-dit-stop-aux-barquettes-en-plastique-dans-ses-rayons-boucherie-et-poissonnerie-149620.html <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/dechets/isr-rse/bonne-nouvelle-auchan-dit-stop-aux-barquettes-en-plastique-dans-ses-rayons-boucherie-et-poissonnerie-149620.html>>
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5- La beauté "durable", nouveau passage obligé pour les cosmétiques ?, AFP, 15/03/21, 11:00
Marie-Morgane Le Moel

Shampoings solides "zéro déchet", emballages recyclables, ingrédients naturels issus de filières durables : l'industrie cosmétique recherche de plus en plus la croissance dans les thèmes de l'environnement ou de la santé.
Le discours sur la durabilité n'émane plus seulement de petites marques traditionnelles. L'Oréal vient ainsi de rappeler son objectif de "95% d'ingrédients bio-sourcés, issus de minéraux abondants ou de procédés circulaires" d'ici à 2030. Le mastodonte français, dont les ventes avoisinaient les 28 milliards d'euros l'an dernier, a aussi lancé il y a deux ans un site pour répondre aux questions du public sur les ingrédients utilisés.
Le géant américain Coty intègre également des critères environnementaux et sociétaux dans le développement de ses nouveaux produits. Dernière annonce en date, un partenariat avec LanzaTech, spécialisée dans la production d'éthanol à partir de gaz résiduels recyclés. 
Le Suisse Givaudan, numéro un mondial des parfums et arômes, a lui lancé, lundi, un outil pour les parfumeurs afin d'évaluer les ingrédients et les formules du point de vue de la biodégradabilité ou du caractère renouvelable.
La plus petite marque bretonne spécialisée dans les produits d'entretien Briochin (35 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel) a, elle, démarré en 2016 une gamme de cosmétiques 100% labellisés bio. 
Shampoings solides, "pains" de toilette à usages multiples, elle propose "des formules simples pour plusieurs usages, avec moins de produits mais qui s'adressent à toute la famille", souligne Caroline Cantin, directrice générale adjointe.
- "Facteur clé" pour certains consommateurs -
Les produits bio et naturels certifiés représentent encore une part infime des ventes de cosmétiques en France : seulement 6,4%, soit 970 millions d'euros en 2020 sur un marché estimé à près de 16 milliards d'euros, selon le cabinet Xerfi.
Mais à l'heure où la demande en produits de beauté sur les marchés matures stagne, "le bio est l'un des segments qui génère le plus de croissance en valeur absolue", affirme Benoît Samarcq, chargé d'études économiques chez Xerfi, évoquant 8% l'an dernier.
Les forums beauté regorgent de témoignages de consommatrices comme Nina, qui raconte sur Beauté Test être "tombée sur un reportage (...) qui parlait des ingrédients nocifs présents dans les cosmétiques. Cela m'a fait réfléchir, étant en essai bébé je me dis que c'est peut-être le moment de faire plus attention".
Des applications prisées des consommateurs telles Yuka se font aussi fort d'éplucher les listes d'ingrédients des cosmétiques à la recherche de produits potentiellement nocifs, et contribuent à modifier les habitudes.
"Avant même la pandémie, on a vu les préoccupations sur la santé monter en puissance", observe Hervé Navellou, directeur général de L'Oréal France.
"Les consommateurs, en particulier la génération Z et les +millennials+, considèrent déjà la durabilité comme un facteur clé dans leurs décisions d'achat", explique aussi, dans un courriel à l'AFP, Thierry Molière, responsable de la recherche chez Coty.
- Quel engagement ? -
Face à cette "vraie tendance de fond", l'industrie est obligée de s'adapter, selon Mathilde Lion, experte beauté pour le cabinet NPD Group : "Il y a 10 ans, ce sont les marques qui diffusaient leur message. Maintenant, les consommateurs ont pris le pouvoir, ont ces attentes. Aux marques d'y répondre."
A minima, les grands acteurs "doivent avoir des initiatives en faveur de l'environnement ou en faveur de davantage de transparence", abonde Benoît Samarcq.
Reste à voir quel est l'engagement réel derrière les discours marketing.
"Ce n'est pas parce qu'une entreprise achète une marque bio ou utilise du plastique biosourcé que cela suffit", avertit ainsi Romain Ruth, président de l'association Cosmébio, un label de cosmétiques bio qui regroupe plus de 450 entreprises du secteur en France. "Il faut chercher le label, que ce soit un engagement juridique et scientifique." 
Cela peut aussi permettre d'y voir plus clair dans la multitude des étiquettes vantant la naturalité: des labels comme par exemple Cosmébio, Natrue ou encore Ecocert vont "plus loin que la norme ISO 16128 relative aux cosmétiques bio, publiée en 2017", remarque Benoît Samarcq.
Selon cette norme, accusée par ses détracteurs de favoriser le "greenwashing", un ingrédient est considéré comme dérivé naturel dès qu'il contient plus de 50% de matières naturelles. Le reste pouvant alors être issu de l'industrie pétrochimique.
"Ce qui n'est évidemment pas le cas pour les labels et peut porter à confusion auprès des consommateurs", reconnaît M. Samarcq.
<https://www.geo.fr/environnement/la-beaute-durable-nouveau-passage-oblige-pour-les-cosmetiques-204060 <https://www.geo.fr/environnement/la-beaute-durable-nouveau-passage-oblige-pour-les-cosmetiques-204060>>
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6- Bisphénol A : comment les lobbies ont ralenti son interdiction, The Conversation, 15/03/21, 19:00
Par Caroline Orset, Enseignante-Chercheuse en sciences économiques, AgroParisTech – Université Paris-Saclay

Dans les années 1960, le bisphénol A est devenu l’un des produits chimiques les plus utilisés au monde par les industriels du plastique. Grâce à ses capacités anticorrosion et à sa stabilité thermique, ce composé organique a permis de créer des produits qui ont considérablement amélioré la qualité de vie des individus (emballages alimentaires, lunettes de soleil, biberons…). En outre, son utilisation peu coûteuse a également réduit les coûts des producteurs et donc les prix sur le marché.
Si cette innovation était très appréciée, sa réputation a commencé à être ébranlée par un nombre considérable d’études sur son niveau de toxicité dès les années 1990. Cependant, malgré ces études scientifiques rassemblant des preuves accablantes de l’effet nocif du bisphénol A sur la santé et l’environnement, le bisphénol A a continué d’être utilisé légalement par les fabricants, sans aucune mention du principe de précaution.
Ce n’est qu’à partir de 2010 que le bisphénol A commence à être interdit en France, avec une suspension de la commercialisation des biberons au bisphénol. Le 14 juin 2017, le bisphénol A est officiellement reconnu dans l’Union européenne comme un perturbateur endocrinien et une substance extrêmement préoccupante après une évaluation de l’agence REACH (enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques).
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<https://theconversation.com/bisphenol-a-comment-les-lobbies-ont-ralenti-son-interdiction-156990 <https://theconversation.com/bisphenol-a-comment-les-lobbies-ont-ralenti-son-interdiction-156990>>
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7- Reconversion des friches : forte mobilisation autour des appels à projets, Actu-environnement, 15/03/21
Rachida Boughriet 

Le plan de relance du Gouvernement prévoit 300 millions d'euros pour la reconversion des friches sur deux ans, dont 40 millions d'euros gérés par l'Agence de la transition écologique (Ademe). Lancé en novembre dernier par l'Ademe, l'appel à projets dédié à la reconversion de friches polluées vient de se clôturer et remporte un franc succès. Le 11 mars, le ministère de la Transition écologique a annoncé avoir reçu 192 candidatures (92 pour le financement de travaux et 100 pour des études). Au total, le montant des dépenses éligibles est estimé à 190 millions d'euros et est supérieur aux 40 millions alloués pour cet appel à projets.
Une enveloppe de 259 millions d'euros sur deux ans est aussi mobilisée pour accompagner le recyclage foncier des autres types de friches, sur l'ensemble du territoire national. La clôture de ces appels à projets régionaux s'échelonne entre le 26 février et le 19 mars. Au 5 mars, alors que sept appels à projets régionaux sont clos, plus de 700 dossiers ont déjà été déposés, représentant plus de 1,1 milliard d'euros de subventions demandées. Les projets sélectionnés par les préfets de régions dans le cadre de leur enveloppe régionale doivent être annoncés d'ici le 15 avril 2021. Au regard de l'intérêt des projets et sur proposition des préfets, des lauréats complémentaires seront ensuite sélectionnés jusqu'au 15 mai.
« Ces premiers chiffres montrent que ces dispositifs, qui visent à faire sauter le verrou du coût du recyclage foncier pour l'engagement en phase opérationnelle des projets d'aménagement et de construction, suscitent un réel engouement et une forte mobilisation des acteurs locaux », a souligné le ministère. « Le fonds mis en place par le plan de relance permet de débloquer des situations qui ne pourraient l'être sans soutien public, et témoigne de l'engagement opérationnel du Gouvernement en faveur de la sobriété foncière ».
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/reconversion-friches-polluees-mobilisation-appels-projets-ademe-regions-prefets-plan-relance-37204.php4 <https://www.actu-environnement.com/ae/news/reconversion-friches-polluees-mobilisation-appels-projets-ademe-regions-prefets-plan-relance-37204.php4>>
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8- Pollution aux micro-particules : 3/4 des pays touchés, malgré la baisse due au Covid, AFP, 16/03/21, 13:00

Les trois-quarts des pays ont connu en 2020 une pollution excessive aux micro-particules, responsable de nombreux décès prématurés, malgré une baisse significative des activités polluantes due à la pandémie de Covid-19, selon un rapport publié mardi.
Au total, 84% des pays ont connu une baisse des niveaux de pollution de l'air aux particules fines PM2,5 (inférieures à 2,5 micromètres) selon ce rapport, compilé par la branche de recherche de la société suisse IQAir et Greenpeace à partir de données de stations de surveillance terrestres, pour les deux tiers opérées par des institutions publiques.
Mais sur 106 pays avec des données disponibles, seuls 24 respectaient les normes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour ces particules dont le diamètre correspond à un trentième d'un cheveu humain. Cette petitesse leur permet de pénétrer dans le système sanguin via les poumons, entraînant asthme, cancers des poumons ou maladies cardiaques.
La majorité des sept millions de morts prématurées à travers le monde attribuées par l'OMS à la pollution de l'air sont causées par les PM2,5, issues des tempêtes de sable, des feux de forêt, de l'agriculture, de l'industrie et de la combustion d'énergies fossiles.
"De nombreuses régions du monde ont connu des améliorations inédites, mais temporaires, de leur qualité de l'air en 2020, les restrictions dues au Covid ayant entraîné une baisse brutale de la consommation d'énergies fossiles", a souligné Lauri Myllyvirta du Centre de recherches sur l'énergie et l'air (CREA), qui a également collaboré à l'étude.
Pour cet analyste, cité dans un communiqué, cette baisse a permis "d'éviter des dizaines de milliers de décès" dans le monde.
Des études ont par ailleurs suggéré qu'une exposition à la pollution de l'air accroit la vulnérabilité au Covid-19 et favorise peut-être la circulation du virus.
Cette amélioration de la qualité de l'air en 2020 a déjà été constatée dans de nombreuses études régionales, ainsi qu'une remontée de la pollution avec la levée ou l'assouplissement des restrictions.
Comme les années précédentes, l'Asie du Sud et de l'Est ont été les régions les plus affectées par les PM2,5 en 2020 : le Bangladesh, l'Inde et le Pakistan concentrent 42 des 50 villes les plus polluées au monde, 49 sur 50 si on y ajoute la Chine, où 86% des villes mesurées ont pourtant enregistré une amélioration globale.
Parmi les capitales, New Delhi était la plus polluée (comme en 2019), avec plus de huit fois la dose maximale recommandée par l'OMS. Suivent Dacca, Oulan Bator, Kaboul et Doha. Islamabad est 11ème, Pékin 15ème.
A l'autre extrémité du tableau, Stockholm, Helsinki et Wellington sont les capitales les moins affectées.
Rare exception à la baisse mondiale, les Etats-Unis ont enregistré une augmentation moyenne de 6,7% de la pollution aux PM2,5, attribuée aux méga-feux qui ont notamment ravagé le nord-ouest du pays. Au point que 38% des villes américaines étudiées n'ont pas respecté les normes OMS en 2020, contre 21% en 2019.
<https://www.geo.fr/environnement/pollution-aux-micro-particules-3-4-des-pays-touches-malgre-la-baisse-due-au-covid-rapport-204068 <https://www.geo.fr/environnement/pollution-aux-micro-particules-3-4-des-pays-touches-malgre-la-baisse-due-au-covid-rapport-204068>>
En savoir plus :
> Le rapport sur la qualité de l'air dans le monde 2020 révèle des changements substantiels de la qualité de l'air <https://www.iqair.com/fr/blog/press-releases/covid-19-reduces-air-pollution-in-most-countries>, IQAir, communiqué du 16/03/21
> Classement de la qualité de l’air par ville <https://www.iqair.com/fr/world-air-quality-ranking>, IQAir, 17/03/21, 05:03
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9- Blue, le détergent écologique à faire soi-même, Les Echos Planète, 16/03/21, 21h47
Pierre Fortin 

Lutter contre la saleté et les virus tout en éradiquant les sprays toxiques et les bouteilles en plastique : voilà la mission que s’est fixée la jeune pousse aixoise.
Dans les westerns, il y a toujours cet improbable marchand qui harangue le chaland à l’arrière de son chariot en lui proposant un produit miraculeux qui lave les habits tout en soignant les maladies du foie. Le spectateur d’aujourd’hui, consommateur méfiant, rit de la foule naïve et se dit que lui-même, jamais, ne se laisserait prendre au jeu. Aussi, si on lui présente un produit écologique et économique, capable de remplacer 80 à 90 % des produits ménagers avec du sel, du vinaigre et un peu d’eau, son premier réflexe sera sans doute la méfiance. Pourtant Damien Oursel, passé par l’École polytechnique et HEC, n’a rien d’un camelot. « Après mes études, j’ai fait un an à l’armée afin de retrouver un peu de mixité sociale, avant de passer dix ans au sein d’Otis à divers postes, raconte le cofondateur de Blue. J’ai ensuite ressenti l’appel de l’entreprenariat, si possible avec un volet environnemental. » Il cherche une idée, arpente les salons, quand une solution attire son attention : « Je venais de passer le premier confinement avec mes trois enfants, nous passions notre vie à faire le ménage tout en nous essayant au zéro-déchet, déclare Damien Oursel. Alors, quand Pascal Nuti et Saadi Brahmi m’ont parlé de développer un produit ménager sain sans déchet plastique, j’ai réagi tout de suite. » En 2020, un premier brevet est déposé et la start-up Blue voit le jour au technopôle de l’Arbois, à Aix-en-Provence.
>> Suite à lire à :
<https://planete.lesechos.fr/soluations/blue-le-detergent-ecologique-a-faire-soi-meme-8025/ <https://planete.lesechos.fr/soluations/blue-le-detergent-ecologique-a-faire-soi-meme-8025/>>
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10- Le Parc national des calanques veut "aller vite" face à la surfréquentation, AFP, 17/03/21, 18:00
Sandra Laffont

Embouteillages monstre, stationnement anarchique, piétinement de milieux naturels fragiles, plages bondées et déchets semés ça et là : victimes de son succès encore accentué par la crise sanitaire et le confinement, le Parc national des calanques veut lutter et "aller vite" contre la surfréquentation. 
L'Union internationale de conservation de la nature (UICN) expliquait récemment comment la pandémie avait mis à mal les efforts de protection de la nature à travers le globe.
Ce fut particulièrement le cas autour de la Méditerranée et dans le Sud de la France, avec une hyper-fréquentation l'été dernier à la sortie du premier confinement dans le parc régional du Verdon ou dans les Parcs nationaux de Port-Cros et des calanques.
"Les chiffres dans les calanques sont impressionnants et peut-être un peu plus forts qu'ailleurs parce qu'on est près d'une grande ville", souligne auprès de l'AFP François Bland, directeur de ce site naturel situé entre Marseille et Cassis, où se succèdent des criques rocheuses baignées par la Méditerranée. 
Il se souvient des files d'attente pour accéder à l'eau dans la calanque d'En-Vau, où jusqu'à 1.200 personnes se sont entassées sur une plage étroite, ou du ballet incessant des bateaux : au Cap Croisette à la sortie de Marseille, il en passait un toutes les 12 secondes.
Au total en 2020, le Parc estime avoir reçu quelque trois millions de visiteurs, contre deux à trois millions un an plus tôt.
Cette surfréquentation crée des phénomènes de piétinement de milieux naturels fragiles et d’érosion, les ancres des navires détruisent les herbiers de posidonie, sans parler des déchets laissés par les visiteurs ou de la dégradation des qualités des eaux.
"Il faut aller vite : l'idée c'est de modifier les usages en changeant les habitudes du public et en prenant des mesures réglementaires", estime François Bland. 
A la mairie de Marseille, dirigée désormais par le Printemps marseillais, une large union des partis de gauche, on estime que le problème n'est pas nouveau : "Il est temps que le parc se saisisse du problème", explique à l'AFP Yannick Ohanessian, adjoint au maire en charge de la sécurité et responsable à ce titre des questions de voirie aussi.
- Stop aux voitures -
Le parc a donc entamé une cure de "démarketing" et n'hésite plus désormais à publier des photos de plages bondées sur son site ou d'embouteillage pour dissuader le visiteur. Car "les calanques, ça se mérite", insiste son directeur, avec des marches d'approche avant la baignade.
Il souhaite aussi la promotion d'espaces naturels alternatifs proches pour mieux répartir le public.
Mercredi, le Conseil d'administration est allé plus loin en décidant par exemple l'expérimentation d'une communication en temps réel sur certains sites afin d'inciter les visiteurs à faire demi-tour. L'idée de quotas pour limiter l'accès à certaines parties du parc n'est pas actée mais sera étudiée.
En mer, les kayaks ne pourront plus débarquer sur les corniches de lithophyllum, des algues roses-blanches qui forment des trottoirs naturels.
Le mouillage des bateaux va être interdit dans certaines calanques et mieux organisé afin de préserver la posidonie, plante endémique de Méditerranée indispensable à l'écosystème marin.
Enfin, des sentiers seront aménagés afin d'éviter la dispersion hors-sentiers.
Il faut également faire reculer la voiture, favoriser les transports en commun et le vélo. Sur ce sujet, le parc insiste dans un communiqué sur "l'urgence d'agir" avant l'été.
"La nécessité de réguler l'accès en voiture au parc est un constat partagé", abonde la présidente LR de la métropole Aix-Marseille-Provence, Martine Vassal, dans une déclaration transmise à l'AFP.
Sa méthode : avant d'augmenter l'offre de transport, très insuffisante, il faut lutter contre le "stationnement anarchique". Elle propose donc la construction d'un parking-relais sur un site industriel (Legré-Mante), juste avant le quartier des Goudes mais l'idée divise car il est très proche de l'entrée du parc.
"Le parc et la métropole doivent prendre leurs responsabilités : si on veut moins de circulation, il faut des transports en commun", réagit de son côté Yannick Ohanessian, qui estime que la ville met déjà "des moyens considérables" pour le gardiennage des routes d'accès, interdites aux voitures l'été et les week-ends de mai, juin et septembre.
<https://figaronautisme.meteoconsult.fr/actus-nautisme-flash/2021-03-18/58773-le-parc-national-des-calanques-veut-aller-vite-face-a-la-surfrequentation <https://figaronautisme.meteoconsult.fr/actus-nautisme-flash/2021-03-18/58773-le-parc-national-des-calanques-veut-aller-vite-face-a-la-surfrequentation>>
Sur le même sujet :
> Méditerranée : dans les calanques, des mesures contre la surfréquentation <https://information.tv5monde.com/info/mediterranee-dans-les-calanques-des-mesures-contre-la-surfrequentation-400871>, AFP, 17/03/21, 17:00
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11- Ecologique mais aussi économique, le vrac se répand toujours plus, AFP, 19/03/21, 10:00
Katia Dolmadjian

Pâtes, riz, mais aussi bonbons, yaourt et café en grains : le vrac prospère en supermarchés et titille même les grandes marques. Au-delà d'un geste zéro emballage, il est devenu aussi une "solution économique" pour des consommateurs fragilisés par la pandémie. 
"Je viens ici pour des considérations écologiques, la juste quantité et le prix : c'est moins cher que dans les grandes surfaces, et lorsque le prix est équivalent, il y a moins d'intermédiaires entre producteur et consommateur", résume à l'AFP Frédéric, 43 ans, venu remplir ses bidons de lessive et shampoing dans une épicerie spécialisée de la région parisienne. 
En décembre, 9.900 foyers français ont été sondés sur leurs achats de produits non conditionnés vendus au poids, et leur réponse a "surpris" Isabelle Kaiffer, la directrice études consommateurs du cabinet Nielsen qui a mené cette enquête avec l'association professionnelle Réseau Vrac.
"La notion de juste quantité (37%) est arrivée devant d'autres notions plus écologiques" pour motiver l'achat de vrac, comme la réduction des emballages (22%) ou la recherche de produits plus sains et naturels (10%)", résume-t-elle.
En cause, la crise générée par le Covid-19 qui a fait "grossir" le nombre de foyers classés par Nielsen comme "fragilisés", soit "27% des Français qui ont vu leurs revenus baisser, ou qui savent qu'ils vont baisser et font plus attention". 
"Ils n'étaient que 22% en juillet dernier", met en avant Isabelle Kaiffer, pour laquelle le vrac représente désormais "une solution économique de juste achat" pour ce profil de consommateurs.
"Le sujet +prix+ redevient important", convient François Alarcon, directeur de la stratégie de Franprix (enseigne Casino), soulignant que les produits vendus en vrac "sont en moyenne 5% moins chers" que lorsqu'ils sont présentés emballés en rayon. 
Au-delà des quelque 680 commerces spécialisés, 71% des supermarchés et hypermarchés de l'Hexagone proposent déjà un rayon dédié au vrac.
Et s'il est adopté, le projet de loi "Climat et Résilience" - examiné depuis début mars à l'Assemblée nationale - prévoit que les commerces de plus de 400 m2 devront consacrer 20% de leur surface de vente au vrac d'ici 2030.
Depuis plusieurs mois, aux côtés des traditionnels silos à bec verseur sans logo contenant céréales, riz ou fruits secs, quatre magasins Franprix d'Ile-de-France proposent la vente au poids de produits de grandes marques - bonbons Carambar, pastilles Vichy, grains de café Carte Noire ou biscuits apéritif Bénénuts.
- "Champ des possibles colossal" -
"Les marques n'ont plus le choix : on n'est pas une enseigne spécialisée et pourtant le vrac est de plus en plus présent dans les paniers des clients. Et le champ des possibles est colossal" entre liquides, cosmétiques, croquettes pour animaux ou même surgelés, souligne François Alarcon.
D'ici à 2022, le chiffre d'affaires du vrac devrait bondir de 1,3 à 3,2 milliards d'euros "car le parc de magasins s'étend, l'offre aussi, et les grandes marques arrivent" indique Réseau Vrac.
"J'ai tanné les grandes marques pendant des années, maintenant ce sont elles qui viennent vers moi! Ce sont des repères rassurants pour de nombreux consommateurs, qui faciliteront leur transition vers le vrac", résume Didier Onraita, cofondateur des épiceries 100% vrac Day by Day.
Pionnier dans ce mode de distribution, le réseau de 71 magasins teste en permanence la "réceptivité" des clients à de nouveaux produits, y compris ceux des grandes marques peu présentes dans le circuit. 
Après avoir expérimenté la vente au poids des petits fromages Babybel, Day by Day a lancé celle de yaourt bio de la marque Les Prés Rient (Danone).
"Je ne dis pas que demain on devra tout proposer, mais le vrac doit aussi être capable de proposer "des grandes marques" et parler à tout le monde", juge Didier Onraita.
Reste à savoir si les adeptes historiques seront convaincus : "voir des marques venir au vrac, ce serait un peu tuer l'esprit du vrac et son côté +pas de marque, juste le produit+", estime Frédéric qui fréquente chaque semaine son épicerie spécialisée près de Paris.
<https://information.tv5monde.com/info/ecologique-mais-aussi-economique-le-vrac-se-repand-toujours-plus-401134 <https://information.tv5monde.com/info/ecologique-mais-aussi-economique-le-vrac-se-repand-toujours-plus-401134>>
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12- Toujours plus de déchets ménagers dans les poubelles des Français, AFP, 19/03/21, 19:00

En dix ans, le volume total de déchets ménagers collectés annuellement en France a continué d'augmenter, même si individuellement chaque Français a réduit en moyenne de 2% sa propre production, montre un rapport de l'Agence de la transition écologique (Ademe), publié vendredi.
En 2017, la quantité totale de déchets ménagers et assimilés en France (comprenant aussi bien ceux des ménages que ceux des commerces de quartier ainsi que les volumes recueillis dans les déchèteries, NDR) a progressé à 37,6 millions de tonnes contre 36,7 Mt en 2007 (+2,4%), indique le rapport Modecom, publié vendredi par l'Ademe, troisième enquête du genre en trente ans.
Sur le plan individuel, chaque Français a pourtant baissé de 2% sa propre production de déchets, à 580 kilos par personne et par an en 2017, contre 592 kilos en 2007, relève le rapport.
La différence s'explique par l'augmentation de la population, mais aussi par la forte augmentation (+32%) des apports en déchèterie, à 14,2 millions de tonnes en 2017 contre 10,7 Mt en 2007.
La baisse individuelle s'explique aussi par l'augmentation de la lutte contre le gaspillage alimentaire, ainsi que par l'augmentation du broyage et compostage dans les jardins, qui ont fait diminuer chez certains les volumes de "déchets verts", indique à l'AFP Marc Cheverry, Directeur Économie Circulaire et Déchets à l’ADEME, qui a coordonné l'enquête.
Entre poubelle verte, poubelle jaune, collecteur de verre, et déchèterie, le rapport constate une très forte baisse des volumes collectés en poubelle verte (tout venant), et une légère augmentation des volumes des poubelles jaunes destinées au recyclage. 
Il note par ailleurs que les gestes de tri pourraient "être encore améliorés".
"On estime que 80% du contenu des poubelles vertes pourrait être pris en charge dans les filières de recyclage (poubelle jaune) ou organique, ajoute M. Cheverry, en admettant que très peu de collectivités proposent encore des services de collecte des déchets organiques ou biodéchets (Besançon, Grenoble, La Rochelle..) qui seront obligatoires à partir de début 2024 selon la loi du 1er janvier 2020 relative à l'économie circulaire.
<https://information.tv5monde.com/info/toujours-plus-de-dechets-menagers-dans-les-poubelles-des-francais-401211 <https://information.tv5monde.com/info/toujours-plus-de-dechets-menagers-dans-les-poubelles-des-francais-401211>>
En savoir plus : 
> MODECOM 2017 – Ce que révèlent les poubelles des Français <https://presse.ademe.fr/2021/03/modecom-2017-ce-que-revelent-les-poubelles-des-francais.html>, Ademe, communiqué du 19/03/21
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13- Estimer la valeur réelle de l’eau, un pari nécessaire pour mieux protéger les ressources, Le Monde, 22/03/21, 04h59 
Martine Valo

A l’occasion de la journée mondiale de l’eau, lundi, l’ONU-eau se livre au difficile exercice de mesurer l’importance de la ressource hydrique en matière économique, mais aussi socioculturelle. 
L’eau est vitale, irremplaçable, inestimable. Les humains en ont conscience : ils sont capables de consentir beaucoup d’efforts pour chercher ses traces jusque sur Mars. « Malheureusement, ici sur Terre, l’eau est trop souvent considérée comme acquise » et le risque de la déprécier est bien « trop grand pour qu’on puisse l’ignorer », regrettent les auteurs du rapport 2021 des Nations unies (ONU) sur les ressources hydriques. La valeur de l’eau, même si elle est fort difficile à établir, « est bien réelle », écrivent-ils. D’où l’idée de lui consacrer le document que l’ONU-eau présente chaque année le 22 mars, à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau et que publie l’Unesco.
L’objectif est clair : « Ne pas attribuer assez de valeur à l’eau dans tous ses emplois constitue une cause majeure, voire un symptôme, de la négligence politique vis-à-vis de l’eau et de la mauvaise gestion de celle-ci », affirme le copieux rapport. La masse d’études qu’il synthétise tend, entre économie et philosophie, à prendre la mesure non seulement monétaire, mais aussi éthique, morale, des valeurs ajoutées qu’elle nous offre.
> Lire l’article : L’eau à l’épreuve des changements climatiques
« Elle paraît omniprésente, mais c’est une ressource épuisable, constate Richard Connor, rédacteur en chef du rapport 2021. A la différence de l’or, du bois ou de la tonne de CO2, il n’existe pas de chiffres pour qualifier la valeur de l’eau, car il faut y intégrer de multiples perspectives. C’est difficile par exemple de montrer à un ministre de l’agriculture l’étendue des services qu’elle rend. » 
Dans le monde, 69 % de l’eau prélevée – et même 95 % dans certains pays en voie de développement – est affectée aux cultures, à l’élevage et à l’aquaculture. Le secteur illustre l’un des premiers paradoxes : ce n’est pas parce que la ressource hydrique est indispensable à une activité qu’elle est payée cher par les producteurs. Tarification et valeur ne sont pas corrélées. En outre, avec sa gigantesque empreinte hydrique, l’agriculture ne représente qu’environ 4 % du produit intérieur brut (PIB) mondial. En déduire que la valeur ajoutée que lui apporte l’eau est très faible n’aurait de sens que si nous pouvions nous passer de nourriture…
Sommes astronomiques
Il existe diverses façons, parfois indirectes, d’appréhender la valeur de l’eau. On peut chercher à mesurer ce que nous offrent les écosystèmes naturels, et ce dont on se prive en les détruisant. Ainsi les zones humides fourniraient à elles seules des services estimés à 26 000 milliards de dollars (21 860 milliards d’euros) : elles abritent des espèces rares, contribuent au contrôle des crues, à la séquestration du carbone, à l’atténuation de la pollution et attirent des visiteurs. On les détruit pourtant plus vite que tout autre écosystème.
On peut aussi calculer le prix de la pollution. En Australie, par exemple, l’excès de matières nutritives émanant de l’agriculture génère des efflorescences d’algues qui coûtent au pays entre 116 millions et 155 millions de dollars par an.
Ou bien estimer les investissements nécessaires afin que les grandes villes en expansion rapide dans les pays du Sud soient équipées de réseaux d’ici à 2030 – il faudrait entre 900 milliards et 1 500 milliards de dollars par an selon une étude de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) de 2017.
Les milieux économiques se livrent pour leur part à des analyses de plus en plus fréquentes de ce que pourraient leur coûter des pénuries d’eau, des ruptures dans les services d’approvisionnement, ou encore les dégâts causés par des inondations.
> Lire aussi : La crise de l’eau illustrée en 5 graphiques
Tout cela se chiffre en sommes astronomiques, mais n’englobe pas la totalité des effets de l’eau sur l’environnement, l’attrait des paysages, la santé, le bien-être, les avantages socioculturels, spirituels, le bonheur. Le rapport évoque même un rôle de facteur de paix, car la présence d’un bassin transfrontalier peut inciter à davantage de coopération entre les riverains. L’ONU-eau cite notamment l’exemple de lʼOrganisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal. Mais la ressource hydrique a tendance à être de plus en plus exploitée comme une arme sélective à l’encontre de tel ou tel groupe ethnique. Elle se paie alors en souffrance et en conflits à venir.
Alors en quels termes serait-il pertinent de mesurer l’importance de l’eau ? En vies fauchées ? En points de PIB ? En temps perdu ?
Dans le monde, environ 230 millions de personnes passent plus d’une demi-heure par jour à aller s’approvisionner au puits ou à la borne du quartier. Ce sont essentiellement des femmes et leurs filles : selon l’Unicef, elles y consacrent 200 millions d’heures par jour, soit 22 800 ans au total ! Les terribles statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) révèlent, elles, que chaque année 829 000 personnes – parmi lesquelles 300 000 enfants de moins de 5 ans – meurent de diarrhées à cause du manque d’eau potable et d’installations d’assainissement.
Aides publiques mal ciblées
A l’heure de la pandémie de Covid-19, plus de trois milliards de personnes ne disposent toujours pas d’équipement leur permettant de se laver les mains, et deux établissements de soin sur cinq en sont dépourvus. L’absence d’hygiène au moment de l’accouchement est à l’origine d’infections qui tuent plus d’un million de nouveau-nés et sont responsables de 11 % des décès maternels.
Dans de nombreux pays, faute de toilettes, les filles évitent l’école pendant leurs règles. Comment mesurer leurs chances réduites de réussir leur scolarité ? Une étude de 2016 considérait qu’aux Philippines, 13,8 millions de journées de travail pourraient être perdues si les femmes s’abstenaient de venir un jour par mois pour cette raison-là, ce qui entraînerait des pertes économiques de 13 millions de dollars.
> Lire aussi  L’accès universel à l’eau et à l’hygiène, un objectif encore lointain
L’OMS estime que, dans 136 pays à revenu faible et intermédiaire, le manque de services d’eau et d’assainissement entraîne des pertes économiques annuelles de 260 milliards de dollars, l’équivalent de 1,5 % de leur PIB. Subventionner ces services se « justifie tant d’un point de vue économique que social et moral », note le rapport.
Mais ces aides publiques sont mal ciblées et sources de corruption. Une recherche menée en 2019 dans dix pays à revenu faible et intermédiaire montrait qu’en moyenne 56 % des subventions profitent aux 20 % les plus riches et à 6 % aux 20 % les plus pauvres. Parce qu’ils sont privés de réseaux d’adduction d’eau, les habitants des quartiers informels la paient dix à vingt fois plus cher que les autres auprès de camions-citernes.
En Amérique latine, où l’abondance de l’eau est trompeuse car très inégalement répartie, l’agriculture, la production hydroélectrique, l’exploitation minière se disputent la ressource, sans en prendre soin pour autant. Car, une fois le droit de prélèvements obtenu, les coûts d’utilisation ou d’entretien ne représentent bien souvent « qu’un montant négligeable, voire nul ». Quant aux services d’eau potable et d’assainissement, ils ne traitent qu’une part réduite des eaux usées (22 % en Argentine, 39 % au Pérou, 51 % au Mexique…). Un quart des fleuves sont donc touchés par une grave contamination pathogène.
> Lire aussi  Plus de 800 millions d’humains privés d’eau potable
Dans la région Asie-Pacifique, certains pays rejettent 80 % de leurs eaux usées dans la nature sans traitement. Surtout, c’est là que sont prélevées des quantités d’eau douce si massives qu’elles ne pourront pas se renouveler. La disponibilité de l’eau douce est en déclin, prévient l’ONU. Tout y concourt : « L’extraction intensive et excessive des eaux souterraines » ; la perte accrue de celles de surface, la réduction de la capacité des réservoirs artificiels. De quoi reconsidérer la valeur de l’eau sur cette planète.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/22/estimer-la-valeur-reelle-de-l-eau-un-pari-necessaire-pour-mieux-proteger-les-ressources_6073981_3244.html <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/22/estimer-la-valeur-reelle-de-l-eau-un-pari-necessaire-pour-mieux-proteger-les-ressources_6073981_3244.html>>
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14- Journée mondiale de l'eau : un enfant sur trois manque d'eau au Nigeria, AFP, 22/03/21, 12:00

Au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, près d'un enfant sur trois manque d'eau pour couvrir ses besoins journaliers, a averti lundi l'Unicef dans un communiqué publié à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau.
"Plus d'1,42 milliard de personnes dans le monde, dont 450 millions d'enfants, vivent dans des zones où l'accès à l'eau est fortement ou extrêmement préoccupant", selon les dernières données recueillies par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef).
Ces chiffres "sont particulièrement préoccupants" au Nigeria, où 26,5 millions d'enfants, soit 29% des enfants du pays, ont un accès insuffisant à l'eau pour couvrir leurs besoins quotidiens, selon le communiqué. 
En outre, 86% des Nigérians n'ont pas accès à une eau de qualité. 
Or, les conséquences sur l'éducation et la santé des enfants sont lourdes : "Lorsque les puits s'assèchent, les enfants manquent l'école pour aller chercher de l'eau. Lorsque les sécheresses réduisent les réserves alimentaires, les enfants souffrent de malnutrition et de retard de croissance", déplore Peter Hawkins, représentant de l'Unicef au Nigeria.
"Lorsque les inondations frappent, les enfants sont victimes de maladies d'origine hydrique. Et lorsque l'eau n'est pas disponible, les enfants ne peuvent pas se laver les mains pour se protéger des maladies", dénonce-t-il. 
"La crise mondiale de l'eau n'est pas à venir - elle est déjà là, et les enfants en sont les premières victimes", avertit M. Hawkins. 
En Afghanistan, en Éthiopie, au Pakistan ou encore au Soudan, notamment, les enfants ont également un accès à l'eau très préoccupant, précise l'Unicef. 
<https://information.tv5monde.com/info/journee-mondiale-de-l-eau-un-enfant-sur-trois-manque-d-eau-au-nigeria-401519 <https://information.tv5monde.com/info/journee-mondiale-de-l-eau-un-enfant-sur-trois-manque-d-eau-au-nigeria-401519>>
En savoir plus : 
> Journée mondiale de l’eau. Mouillons-nous pour les enfants qui manquent d'eau ! <https://lp.unicef.fr/mouillonsnous2021/?_ga=2.148466036.2141598862.1616421278-1450777012.1616421278&_gac=1.213585440.1616421278.EAIaIQobChMI5MnWvYbE7wIVBpzVCh3-RwteEAAYASAAEgLIkvD_BwE>, Unicef, 22/03/21
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15- Plastiques à usage unique : un nouveau marquage européen à apposer sur quatre familles de produits, Actu-environnement, 22/03/21
Philippe Collet 

Le 16 mars, la Commission européenne a publié au Journal officiel de l'Union européenne un avis précisant l'obligation d'étiquetage prévue par la directive relative à la réduction de l'incidence de certains produits en plastique sur l'environnement (directive SUP, pour single-use plastics).
Le texte présente le marquage qui devra être apposé à partir du 3 juillet 2021 sur quatre types de produits : les serviettes hygiéniques, les tampons et les applicateurs de tampons ; les lingettes humides, c'est-à-dire les lingettes pré-imbibées pour usages corporels et domestiques ; les produits du tabac avec filtres et les filtres commercialisés pour être utilisés avec des produits du tabac ; les gobelets pour boisson.
S'agissant des trois premières familles de produits, le marquage devra être apposé sur l'emballage de vente et l'emballage groupé. Le marquage des gobelets en plastique devra être apposé sur le produit proprement dit. Conformément à la directive, ce marquage signale « la présence de plastique dans le produit et les effets nocifs sur l'environnement résultant du dépôt sauvage ou d'autres moyens d'élimination inappropriés des déchets issus du produit ».
>> Suite à lire en édition abonnée à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/plastiques-usage-unique-affichage-produits-directive-sup-37248.php4 <https://www.actu-environnement.com/ae/news/plastiques-usage-unique-affichage-produits-directive-sup-37248.php4>>
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16- L'archipel de Socotra, paradis perdu en attente de touristes au Yémen, AFP, 23/03/21, 12:00

Des montagnes luxuriantes à perte de vue, une faune et une flore uniques au monde, une mer turquoise pleine de dauphins : l'archipel yéménite de Socotra ressemble à un paradis loin de tout qui, les autorités l'espèrent, fera rêver en pleine pandémie de Covid-19.
Situés dans l'océan Indien au large des côtes sud du Yémen, ces quatre îles et deux îlots rocheux de 50.000 habitants, pour la plupart des pêcheurs, ont été relativement épargnés par le conflit qui dévaste ce pays pauvre de la péninsule arabique depuis plus de six ans.
Récemment, les annonces pour des voyages vers Socotra se sont multipliées, notamment à partir des Emirats arabes unis, riche pays du Golfe proche des autorités qui contrôlent l'archipel.
"Heureusement, Socotra n'a jamais été affecté par la dynamique de guerre du Yémen continental", assure Welcome To Socotra, une agence de voyage locale, vantant l'absence de tensions et de combats dans l'archipel qui dispose de plusieurs petits hôtels pour accueillir les touristes.
Les vols vers Socotra, qui avaient été notamment interrompus à cause du Covid-19, ont récemment repris. "Ce sont des vols charters, ils utilisent des avions d'AirArabia", compagnie aérienne basée à Charjah, aux Emirats arabes unis. 
"Il n'y a qu'une seule liaison hebdomadaire d'Abou Dhabi (capitale des Emirats) à Socotra, chaque lundi", précise encore Welcome To Socotra, qui assure recevoir des "centaines" de demandes.
Le Yémen cherche depuis plusieurs années à développer l'archipel, qu'il veut transformer en une véritable destination touristique, notamment auprès d'un public sensible aux questions environnementales. 
Malgré l'instabilité politique et l'effondrement de l'économie dans le pays, l'archipel ne manque pas d'atouts. 
Situé à moins de 250 kilomètres de la Corne de l'Afrique et à 1.000 kilomètres d'Aden, chef-lieu du sud du Yémen, Socotra est un refuge séculaire pour d'étranges plantes: sur les 825 espèces qui y ont été recensées, plus d'un tiers sont uniques, selon l'Unesco.
L'archipel est inscrit au patrimoine mondial de l'organisation onusienne pour son caractère "exceptionnel de par sa grande diversité de plantes", dont l'iconique dragonnier de Socotra, "et son taux d'endémisme", qui mesure la biodiversité d'un territoire.
Selon l'Unesco, 90% des reptiles et 95% des espèces d'escargots terrestres ne se trouvent nulle part ailleurs dans le monde. Les îles hébergent également des dizaines d'espèces d'oiseaux et des centaines de poissons et récifs coralliens.
"Parce qu'elle est l'une des îles les plus riches en biodiversité et les plus distinctes du monde, Socotra a été qualifiée de +Galápagos de l'océan Indien+", écrit l'agence onusienne sur son site.
<https://information.tv5monde.com/info/l-archipel-de-socotra-paradis-perdu-en-attente-de-touristes-au-yemen-401642 <https://information.tv5monde.com/info/l-archipel-de-socotra-paradis-perdu-en-attente-de-touristes-au-yemen-401642>>
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En images
17- Marseille : comment protéger le parc des calanques ?, France 2, journal de 20h, 07/03/21

Le président du parc national des calanques de Marseille voudrait limiter l'accès au site afin de le protéger.
Il y a la carte postale, magique, des calanques de Marseille (Bouches-du-Rhône) : une mer turquoise bordée de falaises. Mais il y a une autre réalité, celle d'un site pris d'assaut dès que le soleil brille. "Il y a du monde par rapport à la température mais ce n'est pas étonnant par rapport à la période Covid, tout le monde a envie de sortir de chez soi et de profiter de l'extérieur dès qu'on peut", explique un Marseillais, aux caméras de France 2, dimanche 7 mars.
Retrouver la sérénité
Une soif d'évasion qui a fait doubler la fréquentation en 2020 : jusqu'à 4 000 visiteurs par jour dans la calanque de Sormiou l'été dernier. Une réalité qui perdure et sature très vite la petite route sinueuse. Les 600 habitants s'inquiètent de cette affluence et souhaitent que la mairie ferme la route au plus vite. Le Parc national des calanques tente de dissuader les visiteurs en postant des photos de plages bondées. Le parc a aussi proposé un nouveau plan d'accès avec des navettes et des voitures repoussées plus loin.
>> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/marseille-comment-proteger-le-parc-des-calanques_4323981.html <https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/marseille-comment-proteger-le-parc-des-calanques_4323981.html>>
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18- Animation vidéo. A la poursuite du plastique des océans, Paris Match, 08/03/21, 17h00 
Propos recueillis par Barbara Guicheteau

Avec le « Manta », son navire innovant, le skipper Yvan Bourgnon veut collecter et traiter jusqu’à 10 000 tonnes de macro-déchets par an. Mise à l’eau prévue en 2024. 
Paris Match. Comment est né votre engagement écologique ?
Yvan Bourgnon. Au début des années 1980, mes parents m’ont emmené faire un tour du monde à la voile : les déchets étaient relativement rares. Trente ans après, en naviguant dans les mêmes régions, j’ai constaté l’ampleur de la pollution. Aux Maldives, en Indonésie, j’étais parfois entouré par une centaine d’objets flottants: un choc assez brutal. Au retour, j’ai créé The Sea Cleaners pour lutter contre ce fléau planétaire.
Quelles sont les missions de votre association ?
Chaque minute, 15 tonnes de plastique sont déversées dans les océans. Neuf millions de tonnes chaque année. Cinq pays d’Asie du Sud-Est concentrent 86% de ce type de pollution. Il ne s’agit pas de pointer du doigt des coupables – c’est un phénomène global – mais de sensibiliser les populations et de mobiliser les pouvoirs publics pour éviter qu’en 2050 le poids du plastique dépasse celui des poissons dans la mer.
> Lire aussi.Yvan Bourgnon présente son futur bateau ramasseur de plastiques
Il y a d’autres projets de bateau nettoyeur. En quoi le vôtre se distingue-t-il ?
Le “Manta” sera le premier navire hauturier capable de collecter et de traiter les macro-déchets flottants avant qu’ils se fragmentent en micro- particules absorbées par la vie marine et, au bout de la chaîne, servies dans nos assiettes ! Au départ, nous pensions à un traitement à terre. Insuffisant. Nous avons donc travaillé à une véritable usine embarquée, capable de recycler les déchets à bord grâce à un système de pyrolyse pouvant absorber 99% des plastiques pour les valoriser en énergie.
>> Animation vidéo à voir à :
<https://www.parismatch.com/Actu/Environnement/A-la-poursuite-du-plastique-des-oceans-1727971 <https://www.parismatch.com/Actu/Environnement/A-la-poursuite-du-plastique-des-oceans-1727971>>
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19- Lille : 25.000 habitants se chauffent désormais grâce aux ordures ménagères, TF1, journal de 20h, 12/03/21

Se chauffer à partir de déchets ménagers, c’est désormais possible grâce à l’incinération. On vous explique comment fonctionne cette alternative nouvelle au stockage des déchets. 
Rien ne se perd, tout se transforme. Dans certains quartiers de Lille, les ordures ménagères collectées par la municipalité sont désormais transformées en combustible. De quoi permettre à environ 25.000 habitants de la métropole lilloise de se chauffer de manière plus écologique. 
"Je l’ignorais, c’est une bonne chose", s’exclame une riveraine, saluant l’initiative, devant des caméras de TF1. "Cela permet de faire quelque chose avec les ordures", approuve un jeune habitant du quartier de Fives. "C’est malin, et en plus c'est bien pour la planète", applaudit encore une autre résidente. 
Après trente-cinq ans d’activité, la centrale à charbon de Fives a été mis à l’arrêt le 18 janvier dernier. Un incinérateur à déchets, installé en périphérie de la ville, a pris le relais depuis. 
À la fin de la collecte, les camions-bennes déchargent chaque jour des milliers de tonnes de détritus non recyclés, ceux-là même que l’on place dans la poubelle grise, dans un immense entrepôt où se trouve un gigantesque four. 
>> Suite à lire et reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/environnement-ecologie/video-lille-25-000-habitants-se-chauffent-desormais-grace-aux-ordures-menageres-2180532.html <https://www.lci.fr/environnement-ecologie/video-lille-25-000-habitants-se-chauffent-desormais-grace-aux-ordures-menageres-2180532.html>>
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20- Greenpeace recrée des photos satellites avec des déchets plastiques, Creapills, 18/03/21
Maxime Delmas

Le plastique est partout. Voici le message qui accompagne cette intrigante campagne print de Greenpeace, imaginée par l’agence Cheil au Chili : une sensibilisation créative qui mérite le détour.
Pour porter le message, les créatifs ont eu l’idée de détourner des photos satellites de différents endroits du Chili pour les reproduire le plus fidèlement possible avec… du plastique. Des écosystèmes fragiles (forêt, montagne, désert) éloignés de toutes métropoles, mais dans lesquels on retrouve de nombreux déchets plastiques, qui sont ici reproduits avec des sacs poubelles, des bâches vertes et autres matériels.
Communiqués sous forme d’affichage au Chili et sur les réseaux sociaux, les visuels attirent l’attention et la curiosité pour, on l’espère, approfondir le message. On a vu des campagnes plus directes et percutantes, mais l’utilisation de l’art dans ce genre de sensibilisation est toujours intéressante.
>> Suite à voir à :
<https://creapills.com/greenpeace-paysages-dechets-plastiques-20210318 <https://creapills.com/greenpeace-paysages-dechets-plastiques-20210318>>
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Une publication
21- Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau, intitulé « La Valeur de ‎‎l’eau», ONU, 22/03/21

L’édition 2021 du Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau, intitulée « La Valeur de ‎‎l’eau», propose une analyse de la situation actuelle et des enjeux liés à l’évaluation de la valeur ‎‎de l’eau à travers différents secteurs et selon différentes perspectives, et identifie les moyens de ‎‎promouvoir l’évaluation de la valeur en tant qu’outil de développement durable.
L'eau est une ressource unique
L'eau est une ressource unique et irremplaçable, existant en quantité limitée. En tant que source de la vie, des sociétés et des économies, elle est porteuse de multiples valeurs et avantages. Mais contrairement à la plupart des autres ressources, il s'avère extrêmement difficile de déterminer sa valeur « réelle ».
>> Suite à lire, à voir et à télécharger à :
<http://www.unesco.org/reports/wwdr/2021/fr <http://www.unesco.org/reports/wwdr/2021/fr>>
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– Oui, les alternatives techniques aux néonicotinoïdes existent <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/oui-les-alternatives-techniques-aux-neonicotinoides-existent/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, mai 2016
– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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