[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur biodiversité, sciences et protection du vivant et de l'univers, patrimoine (vendredi 1er octobre)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Ven 1 Oct 08:04:25 CEST 2021


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Enquête. 20 prises de parole clés au Congrès de l’UICN <https://planete.lesechos.fr/enquetes/20-prises-de-parole-cles-au-congres-de-luicn-11133/>, Les Echos Planète, 22/0921, 10h50 
2- La chasse au loup désormais interdite dans toute l'Espagne, au grand dam de certaines régions <https://www.nouvelobs.com/topnews/20210923.AFP2819/la-chasse-au-loup-desormais-interdite-dans-toute-l-espagne-au-grand-dam-de-certaines-regions.html>, AFP, 23/09/21, 09:00
3- Au Venezuela, les éclairs de Catatumbo ou le "sourire de la nuit" <https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20210923-au-venezuela-les-%C3%A9clairs-de-catatumbo-ou-le-sourire-de-la-nuit>, AFP, 23/09/21, 12:00
4- Livre. « Pour une forêt primaire en Europe de l’Ouest » : le plaidoyer du botaniste Francis Hallé <https://www.lemonde.fr/climat/article/2021/09/23/pour-une-foret-primaire-en-europe-de-l-ouest-le-plaidoyer-du-botaniste-francis-halle_6095747_1652612.html>, Le Monde, 23/09/21, 14h00 
5- Ours des Pyrénées : les opposants crient victoire après une volte-face de l’Etat <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/09/23/ours-des-pyrenees-les-opposants-crient-victoire-apres-une-volte-face-de-l-etat_6095786_3244.html>, Le Monde, 23/09/21, 22h00 
6- Kering met fin à la fourrure animale dans toutes les collections du groupe <https://www.lepoint.fr/societe/kering-met-fin-a-la-fourrure-animale-dans-toutes-les-collections-du-groupe-24-09-2021-2444539_23.php>, AFP, 24/09/21, 11:00
7- Pêche intensive et pollution : l'île libyenne de Farwa attend d'être sauvée <https://information.tv5monde.com/info/peche-intensive-et-pollution-l-ile-libyenne-de-farwa-attend-d-etre-sauvee-425855>, AFP, 25/09/21, 11:00
8- Plus de 3.000 ailerons de requins saisis en Colombie <https://information.tv5monde.com/info/plus-de-3000-ailerons-de-requins-saisis-en-colombie-425885>, AFP, 25/09/21, 15:00
9- Le corps d’une louve retrouvé devant une mairie des Hautes-Alpes, la ministre Barbara Pompili dénonce un « acte inadmissible » <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/09/25/le-corps-d-une-louve-retrouve-devant-une-mairie-des-hautes-alpes-une-plainte-a-ete-deposee_6096000_3244.html>, Le Monde avec AFP, 25/09/21, 18h05
10- Le retour du loup en Bretagne, fantasme ou réalité ? <https://www.geo.fr/environnement/le-retour-du-loup-en-bretagne-fantasme-ou-realite-206465>, AFP, 26/09/21, 13:00
11- « Décennie de l’océan » : une résolution de l’ONU peut-elle initier une révolution scientifique ? <https://theconversation.com/decennie-de-locean-une-resolution-de-lonu-peut-elle-initier-une-revolution-scientifique-162885>, The Conversation, 26/09/21, 18:32
12- Ce petit acarien se reproduit en se passant de sexe depuis des millions d’années <https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/09/26/ce-petit-acarien-se-reproduit-en-se-passant-de-sexe-depuis-des-millions-dannees/>, Blog Réalités biomédicales, 26/09/21
13- A Glastonbury, la drogue des festivaliers menace les anguilles <https://information.tv5monde.com/info/glastonbury-la-drogue-des-festivaliers-menace-les-anguilles-426266>, AFP, 28/09/21, 14:00
14- Petits, jolis, thérapeutiques : les poneys Shetland ont la cote avec la pandémie <https://information.tv5monde.com/info/petits-jolis-therapeutiques-les-poneys-shetland-ont-la-cote-avec-la-pandemie-426223>, AFP, 28/08/21, 18:00
15- Une nouvelle espèce de lézard découverte dans le sud du Pérou <https://www.geo.fr/environnement/une-nouvelle-espece-de-lezard-decouverte-dans-le-sud-du-perou-206499>, AFP, 29/09/21, 16:00
16- Les Etats-Unis déclarent 23 espèces définitivement éteintes <https://information.tv5monde.com/info/les-etats-unis-declarent-23-especes-definitivement-eteintes-426474>, AFP, 29/09/21, 22:00
17- Le Sénat examine une proposition de loi sur la condition animale profondément réécrite <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/09/30/le-senat-examine-une-proposition-de-loi-sur-la-condition-animale-profondement-reecrite_6096526_3244.html>, Le Monde, 30/09/21, 01h44 
18- Congrès mondial de l'UICN : bilan et perspectives <https://4lw1t.r.a.d.sendibm1.com/mk/mr/feI9b_XL3vb5Tq04K23A4SXDbaRigQfsl-rNo-f-xdy4Q9vkbURxphx7zPWbDwh9weC4uH3_My7GmPpvfvSn5dL4d4cR8deT78jqhydvmcRAcXsimeYRVkbYqysd4-w4MlE6xB_g>, Lettre d’actualités, 30/09/21
En images
19- Les lauréats 2021 du prix Wildlife <https://planete.lesechos.fr/diaporamas/les-laureats-2021-du-prix-wildlife-11062/>, Les Echos Planète, 23/09/21, 11h29 
20- Des ours et des hommes (épîsodes 1 & 2) <https://www.france.tv/france-2/13h15-le-dimanche/2772401-des-ours-et-des-hommes.html>, France 2, 13h15 le dimanche, 26/09/21
Une publication
21- Pour une forêt primaire en Europe de l'Ouest - Un manifeste <https://www.actes-sud.fr/catalogue/pour-une-foret-primaire-en-europe-de-louest>, de Francis Hallé, Editions Actes Sud, 01/09/21
Une annonce
22- Appel à projets en faveur de la biodiversité <https://4mrck.r.bh.d.sendibt3.com/mk/mr/VPqwku-9tAEv6tz7YBATdmGz-FaLdpb5A0tPJTGluS4PW3EH6BPp_982UjTIUXu7o2u7lBJZInAxTtzJ4GixWd3FrCTmqYBGzE6vVc0MvGblQhZOIw>, Fondation Nicolas Hulot, avant le 04/10/21 minuit

Bien à vous,
Florence

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DÉCISIONS DU JOUR : — Chasser le loup est désormais interdit dans toute l'Espagne, une décision qui en ravit certains, mais en désole d'autres, comme dans la Sierra de la Culebra, paradis à la fois du loup ibérique et de l'élevage extensif. (cf. item 2)
— Le groupe de luxe Kering arrête le recours à la fourrure animale pour ses magasins et défilés. François-Henri Pinault, PDG du groupe, s’en explique. (cf. item 6 & suite)
PLAIDOIRIE DU JOUR : "C’est en forêt primaire que se trouvent les sommets de la diversité du vivant. C’est elle dont nous avons besoin, c’est elle dont nous devons favoriser la renaissance." Francis Hallé, botaniste (cf. item 4 & 21)
FRAGILISATION DU JOUR : Refuge pour les flamants roses et les tortues, l'île libyenne de Farwa, connue pour sa faune exceptionnelle, est menacée par la pollution, la pêche illégale et intensive, au grand dam d'une poignée de militants écologistes qui tentent de la sauver. (cf. item 7) 
CRUAUTÉS DU JOUR : — Les autorités colombiennes ont saisi plus de 3.000 ailerons de requins qui devaient être expédiés illégalement vers Hong Kong depuis l'aéroport de Bogota. (cf. item 8)
— Le corps d’une louve tuée par balles a été retrouvé pendu devant la mairie du village de Saint-Bonnet-en-Champsaur (Hautes-Alpes). (cf. item 9)
DÉFIS DU JOUR : — Cette espèce d’acarien oribate appelée Oppiella nova qui mesure un cinquième de millimètre en moyenne, défie le consensus scientifique selon lequel la survie d’une espèce animale est conditionnée à la reproduction sexuée des organismes uni ou pluricellulaires (eucaryotes). (cf. item 12)
— En absorbant une part importante de nos émissions de CO2, l’océan régule les effets du changement climatique ; il abrite aussi une biodiversité précieuse et fournit de la nourriture à des millions de personnes. Mais tous ces services sont aujourd’hui menacés par la pollution et les activités humaines. (cf. item 11)
LIGNES ROUGES DU JOUR : Maintien des animaleries et d'animaux sauvages dans les cirques itinérants et delphinariums : le Sénat dominé par l'opposition de droite s'apprête à défendre ses "lignes rouges" lors de l'examen à partir de jeudi d'une proposition de loi pour lutter contre la maltraitance animale. (cf. item 17 & suite)
BALANCE DU JOUR : Contre une espèce découverte au Pérou, 23 sont déclarées définitivement éteintes aux Etats-Unis : deux espèces d’oiseaux, le pic à bec ivoire, la Paruline de Bachman, deux espèces de poissons d'eau douce, huit espèces de moules ou encore une plante. (cf. item 15 & 16)
BILAN DU JOUR : Congrès mondial de l’UICN à Marseille : une mobilisation réussie, un succès international et une dynamique française à l’honneur. (cf. item 1, 18 & suite)
DILEMME DU JOUR : Dans les Pyrénées, comment concilier élevage et préservation de l’ours. (cf. item 5, 20 & suite)
DIAPORAMA DU JOUR : 15 photos retenues pour le palmarès 2021 Wildlife Photographer of the Year du Muséum d’histoire naturelle de Londres. (cf. item 19)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/le-temps-est-venu-lappel-de-nicolas-hulot-pour-poser-les-premieres-pierres-dun-nouveau-monde/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/economies-denergie-au-quotidien-trucs-et-astuces-pour-depenser-moins/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://www.youtube.com/watch?v=FMjygtDmPSM>
> L'APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <http://www.comite21.org/reseau-adherents/actualites.html?id=11056>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/trophees-pour-le-climat-my-positive-impact/>
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1- Enquête. 20 prises de parole clés au Congrès de l’UICN, Les Echos Planète, 22/0921, 10h50 
 Françoise Blind Kempinski, envoyée spéciale à Marseille 

Organisations non gouvernementales, gouvernements, représentants des peuples autochtones ont partagé leurs visions des actions à mener pour défendre la biodiversité et les écosystèmes de la planète.
Immersion au sein des échanges entre les invités de l’Union internationale pour la conservation de la nature à Marseille. Pour mieux comprendre, comme si vous y étiez, les différents grands enjeux et les positionnements des parties prenantes internationales.
Les Echos Planète sont partenaires du comité français de l’UICN.
>> Suite à lire à : 
<https://planete.lesechos.fr/enquetes/20-prises-de-parole-cles-au-congres-de-luicn-11133/>
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2- La chasse au loup désormais interdite dans toute l'Espagne, au grand dam de certaines régions, AFP, 23/09/21, 09:00
Marie Giffard

"Il y a toujours eu des loups, mais à présent, ils nous dévorent". Depuis mercredi, chasser le loup est interdit dans toute l'Espagne, une décision qui en ravit certains, mais en désole d'autres, comme dans la Sierra de la Culebra, paradis à la fois du loup ibérique et de l'élevage extensif.
Le 4x4 s'avance sur un chemin de terre accidenté, la bergère en descend et, d'un pas robuste, se dirige vers un petit fossé. "C'est là", dit Ana Vega, éleveuse à Ungilde, pointant le sol.
De la carcasse du veau tué deux jours plus tôt, il ne reste rien. "Ils ont tout emporté".
Dans la Sierra de la Culebra, une zone de quelque 70.000 hectares située dans la Castille-et-Léon (nord-ouest de l'Espagne), les loups sont partout, sur les panneaux ou les T-shirts dans les magasins de souvenirs. On en parle au singulier, comme dans un conte.
"Ici, ça a toujours été le paradis des loups", confirme Carlos Zamora derrière ses jumelles, à l'affût d'un spécimen dans le soleil rasant de l'aube.
L'agent forestier explique qu'il y a environ huit meutes d'une dizaine de canidés dans la zone, plus quelques spécimens errants, un chiffre qui, selon lui, n'a pas changé depuis une vingtaine d'années.
"Il y a trois acteurs dans la tragédie du loup : les éleveurs, les écologistes et les chasseurs. Chacun a sa solution", analyse Carlos Zamora. A cela s'ajoutent les touristes, "qui viennent d'Europe pour le voir comme on va voir le lion en Afrique".
- Uniformisation -
Jusqu'ici, les régions au nord du fleuve Duero traitaient le loup comme une espèce cynégétique, ce qui permettait d'en abattre un certain pourcentage, à l'instar de la Cantabrie, où a été décrétée fin juillet l'élimination en 2021 de 34 loups (20% de la population). 
Mais afin d'unifier les règles dans le pays, le gouvernement de gauche de Pedro Sánchez a interdit sa chasse dans toute la péninsule, comme c'est déjà le cas en France ou en Italie. Publié mardi au Journal officiel, le décret est entré en vigueur mercredi. 
"Lorsqu'il s'agit d'une espèce rare comme le loup ibérique, la responsabilité de sa conservation doit reposer sur tout le territoire", affirme à l'AFP le secrétaire d'Etat à l'Environnement, Hugo Morán.
Mais la décision a provoqué l'ire de la Cantabrie, des Asturies, de la Galice et de la Castille-et-Léon, régions qui concentrent l'immense majorité de la population de loups et qui promettent de déposer un recours en justice.
Pendant que les écologistes saluent "cette avancée importante", des associations d'éleveurs, comme l'Union des paysans de Castille-et-Léon (UCCL), jugent "incompréhensible que des régions sans loups imposent leur écologisme radical".
- "Concurrence déloyale" -
Ana Vega se souvient de l'époque où les villageois se faisaient justice eux-mêmes quand un mouton était tué par un loup: "s'ils l'attrapaient, ils le tuaient".
Son téléphone regorge de clichés macabres de ses bêtes dévorées, certaines sanglantes où le tronc de l'animal est à moitié déchiqueté.
"Je ne dis pas qu'on doit tous les tuer, mais on doit tous pouvoir vivre", poursuit-elle, réclamant des aides.
Car l'élevage extensif, où les bêtes paissent à l'air libre, implique de lourds investissements face aux prédateurs.
Il faut nourrir et vacciner les anges-gardiens du troupeau, une quinzaine de mastiffs: des chiens géants aussi hauts que des poneys, qui engloutissent des kilos de croquettes.
Ana a aussi payé de sa poche les tracteurs pour arracher les herbes hautes, où les loups aiment se cacher, sur vingt hectares de pâturages.
Les 450 moutons de José Castedo broutent, eux, dans des zones sécurisées par des enclos électriques.
"Des exploitations comme celle-ci, il y en a peu", signale l'éleveur de 62 ans, plus dépité que fier, qui reste circonspect sur la nouvelle législation, notamment en ce qui concerne le montant de l'indemnité en cas d'attaque de loup et les délais de paiement.
Il évoque la "concurrence déloyale" d'autres régions, où "on s'occupe deux heures par jour des moutons avec une barrière d'un mètre de haut".
Sans les chiffrer, le ministère de la Transition promet des "ressources financières" : "l'éleveur qui vit avec des grands carnivores exige un traitement particulier", assure Hugo Morán.
Mais cette cohabitation peut s'avérer un mariage heureux, voire une aubaine, comme pour les éleveurs Rosi González et son mari Alberto, qui en ont fait un argument commercial avec leur marque de viande "Paître avec les loups" (pastandoconlobos), dont le logo mêle les profils d'un mouton et d'un loup.
<https://www.nouvelobs.com/topnews/20210923.AFP2819/la-chasse-au-loup-desormais-interdite-dans-toute-l-espagne-au-grand-dam-de-certaines-regions.html <https://information.tv5monde.com/info/la-chasse-au-loup-desormais-interdite-dans-toute-l-espagne-au-grand-dam-de-certaines-regions>>
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3- Au Venezuela, les éclairs de Catatumbo ou le "sourire de la nuit", AFP, 23/09/21, 12:00
Margioni Bermúdez

Des éclairs au-dessus du lac de Maracaibo, dans le nord-ouest du Venezuela, le 11 septembre 2021. Dans la nuit noire, d'innombrables éclairs illuminent le ciel et le village sur pilotis du lac de Maracaibo, dans le nord-ouest du Venezuela : ce phénomène, qui se répète une centaine de jours par an à l’embouchure de la rivière Catatumbo fait de la zone la capitale mondiale des éclairs.
Des poètes et des musiciens ont surnommé le secteur le "phare de Catatumbo". Phare parce que la régularité de luminosité pourrait faire croire qu'un phare a été installé dans le delta de la rivière. Et que les pêcheurs se guident grâce à cette lumière.
Certaines nuits, en plus des éclairs, la voie lactée et ses milliers d'étoiles apparaît nettement dans le ciel, offrant un spectacle féérique qui ferait presque penser à un mauvais montage de cinéma tant il paraît irréel. 
Le spectacle est de plus favorisé par l’absence de lumière... Ici l'électricité n'arrive pas et les rares installations ou villages disposant de groupes électrogènes ne les allument plus guère en raison de la pénurie d'essence provoquée par la crise économique que traverse le pays.
Seule lumière artificielle, quelques lampes torches utilisées de temps à autres sur le lac par des pêcheurs au travail.
- Records -
Pas de quoi perturber la vision du ballet des éclairs. Certains zigzaguent, d'autres se percutent ou se croisent dans le ciel. Certains touchent l'eau si rapidement que l'œil peine à les enregistrer tout en percevant la lumière produite. 
Marianela Romero, pêcheuse de 40 ans, apprécie les éclairs. "Je les adore, parce que grâce à "eux on voit où l'on va", affirme-t-elle, le visage éclairé sporadiquement par les rayons de lumière. 
Le phénomène, souvent baptisé "l'éclair de Catatumbo" comme s'il n'y en avait qu'un, est silencieux -- sans tonnerre audible. 
Pêcheur, Nerio Romero accueille régulièrement dans sa modeste maison du Parc naturel de Cienaguas de Juan Manuel, des touristes désireux de profiter du spectacle.
Il propose un parcours en bateau de trois heures à travers le parc où l'on peut voir singes et dauphins, avant de s'installer pour regarder tomber la foudre. 
Mais, le phénomène attire aussi des scientifiques. 
Le spécialiste de l'environnement vénézuélien Erik Quiroga a fait inscrire la zone dans le livre Guinness des records en 2014. A l'époque, les experts avaient recensé 250 éclairs par km2 sur une année.
En 2016, la Nasa a confirmé ce niveau élévé, en enregistrant 233 impacts par km2 sur l'année. 
"Auparavant, les chercheurs avaient identifié le bassin du Congo en Afrique comme l'endroit d'activité maximal des éclairs", rappelle un communiqué de la Nasa de 2021. 
Selon l'agence spatiale américaine, le lac de Maracaibo bénéficie d'une géographie et d'un climat favorisant le développement de tempêtes électriques avec en moyenne "297 tempêtes électriques nocturnes par an", avec une pointe en septembre.
Erik Quiroga, qui a découvert les éclairs quand il était enfant, travaille sur le sujet depuis 26 ans mais ne s'en lasse pas. "C'est le sourire de la nuit", dit-il.
<https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20210923-au-venezuela-les-éclairs-de-catatumbo-ou-le-sourire-de-la-nuit <https://information.tv5monde.com/info/au-venezuela-les-eclairs-de-catatumbo-ou-le-sourire-de-la-nuit-425575>>
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4- Livre. « Pour une forêt primaire en Europe de l’Ouest » : le plaidoyer du botaniste Francis Hallé, Le Monde, 23/09/21, 14h00 
Lucien Jedwab

Dans un court manifeste, le spécialiste des arbres et des forêts tropicales, scientifique réputé et infatigable pédagogue, expose un projet dont la réalisation prendra plusieurs siècles. 
Livre. Le botaniste Francis Hallé, spécialiste des arbres et des forêts tropicales, vient de publier un court manifeste dont le titre, Pour une forêt primaire en Europe de l’Ouest, énonce l’ambitieux objectif. C’est sa longue carrière de scientifique, d’enseignant et de pédagogue qui l’a conduit à concevoir un tel projet, dont la réalisation ne devrait pas prendre moins de… sept siècles. Fou en apparence, ce projet vise à (re)créer en Europe une de ces « forêts vierges » dans lesquelles les arbres atteignent naturellement leur plus grande taille, le sol se régénérant de lui-même avec la décomposition de branches ou de troncs tombés à terre.
> Lire aussi la tribune : « Ne prenons plus les plantations d’arbres pour des forêts »
L’auteur de Plaidoyer pour l’arbre (Actes Sud, 2005) rappelle ici que de telles forêts primaires ont disparu en Europe au milieu du XIXe siècle, à l’exception de la forêt de Bialowieza, en Pologne, hélas menacée par des décisions de l’actuel gouvernement polonais, et cela malgré des rappels à l’ordre pressants de l’Union européenne.
Projet binational
Cet intérêt de Francis Hallé pour les forêts primaires a pris corps lors des expéditions du Radeau des cimes, menées entre 1986 et 2004, afin d’explorer la canopée des forêts tropicales humides. La biodiversité végétale et animale alors découverte a fait l’objet de recensements, auxquels ont pu participer le « jeune » Gilles Clément, célèbre « jardinier » et paysagiste, ou le botaniste Patrick Blanc, le créateur du mur végétal du Musée du quai Branly. Francis Hallé a aussi été impressionné par les formes et les couleurs des plantes et des animaux, par le silence régnant dans les sous-bois ou par les bruits répercutés dans les frondaisons noyées dans la brume. Il voudrait que ce choc esthétique puisse être ressenti par les générations futures.
Le regard du dendrologue s’est affûté dans les jardins botaniques de la planète et en explorant les dernières forêts primaires d’Amérique, d’Afrique ou du Japon. Il est ainsi l’auteur de milliers de dessins alliant la rigueur et la poésie. Et c’est avec une même rigueur qu’il a dessiné les contours d’un projet binational qui doit occuper un territoire de… 70 000 kilomètres carrés, à cheval sur une frontière de l’Hexagone. Pourquoi une telle étendue ? Parce qu’elle est « nécessaire à la vie des grands animaux de la forêt primaire européenne : cerfs et daims, sangliers, lynx et chats sauvages, loups et ours, aurochs et bisons d’Europe », explique-t-il. 
> Lire aussi  Francis Hallé : « Rien n’est plus beau qu’une forêt primaire »
Et pourquoi sur une durée de sept cents ans à mille ans ? Parce que c’est le temps nécessaire – selon que l’on partira de zéro ou d’une forêt existante – pour que les arbres puissent y croître sans retenue, y dépérir et s’y renouveler sur plusieurs générations, sans aucune intervention humaine. L’observation scientifique ne devrait pas y être bannie, ni même d’éventuelles visites. Un projet à (très) long terme, donc, à rebours des quêtes de rentabilité à courte vue d’une certaine industrie forestière, égratignées au passage par un éternel amoureux des arbres et des forêts.
§ « Pour une forêt primaire en Europe de l’Ouest », de Francis Hallé, Actes Sud, 64 pages, 8 euros
<https://www.lemonde.fr/climat/article/2021/09/23/pour-une-foret-primaire-en-europe-de-l-ouest-le-plaidoyer-du-botaniste-francis-halle_6095747_1652612.html <https://www.lemonde.fr/climat/article/2021/09/23/pour-une-foret-primaire-en-europe-de-l-ouest-le-plaidoyer-du-botaniste-francis-halle_6095747_1652612.html>>
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5- Ours des Pyrénées : les opposants crient victoire après une volte-face de l’Etat, Le Monde, 23/09/21, 22h00 
Philippe Gagnebet (Toulouse, correspondant)

Le programme européen Life ours Pyr, doté d’un budget de 8 millions d’euros, vient d’être reporté par la France. 
C’est une victoire pour les opposants à la présence de l’ours dans le massif des Pyrénées. A l’occasion d’une foire agricole à Saint-Gaudens, en Haute-Garonne, samedi 18 septembre, le préfet de région Occitanie, Etienne Guyot, a annoncé vouloir « retravailler sur le dossier Life ours Pyr, relatif à la préservation de la nature et de la biodiversité ». Déposé auprès de la Commission européenne au printemps, en partenariat avec de nombreuses associations ou organismes, et porté par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal), ce programme devait déboucher sur un vaste programme de « sauvegarde de l’espèce ursine dans le massif pyrénéen ».
Doté d’un budget de 8 millions d’euros, aux trois quarts financé par l’Union européenne, et portant sur la période 2021-2027, le programme avait pour ambition de « maintenir dans la durée la population d’ours », de « diminuer les contraintes de cohabitations avec les activités humaines » et de « favoriser l’acceptation des politiques européennes de préservation de la biodiversité ».
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Le programme prévoyait également le renforcement des « corridors écologiques dans le massif », des « moyens supplémentaires pour la protection des troupeaux de brebis et la formation des bergers », mais aussi la création de nouveaux « outils de médiations tel un Centre de ressources sur l’ours ». S’il n’est pas question de nouvelles réintroductions d’animaux, le programme fait figure de véritable outil de financement pour le « Plan ours 2018-2028 » lancé par l’Etat.
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Vendredi 23 septembre, la préfecture de région a confirmé au Monde le désir de « la France de reprendre le projet sur des bases nouvelles en concertation avec l’ensemble des acteurs concernés du territoire ». Le préfet ajoute avoir « entendu les messages de demande d’explications et parfois les messages d’incompréhension ».
Pour le président de la chambre d’agriculture de l’Ariège, Philippe Lacube, farouchement opposé à la présence de l’ours, « nous n’avons pas gagné la guerre mais c’est quand même une victoire d’importance ». Dès cet été, aux côtés de la présidente socialiste du conseil départemental, Christine Téqui, et du président de la fédération pastorale ariégeoise, Alain Servat, les élus avaient exprimé leur opposition à ce dossier « qui institutionnalise la cohabitation de l’homme et de l’ours. Nous y sommes opposés sur le fond, car nous savons que la cohabitation n’est pas possible, mais nous contestons aussi la forme », avaient-ils déclaré.
Trois ours tués en 2020
Dans une lettre adressée à Emmanuel Macron, Christine Téqui, qui avait refusé de siéger au printemps au comité de Life ours Pyr, écrivait : « Nous attendons de vous un engagement personnel fort pour le retrait inconditionnel et définitif de ce dossier », dénonçant des décisions prises à Bruxelles.
Ces élus ont-ils été entendus par l’Etat ? C’est l’avis d’Alain Reynes, directeur de l’association pro-ours Pays de l’ours-Adet : « On a appris cette nouvelle dans la presse alors que nous sommes partenaires du projet. C’est incompréhensible et clairement une reculade. » Ce fervent défenseur du plantigrade estime que « dans Life, il n’y a que des mesures positives, non imposées, et c’était le moyen trouvé par l’Etat de mettre en œuvre financièrement le plan ours ».
Réintroduit dans les Pyrénées depuis 1996, notamment grâce à deux premiers programmes Life, et alors qu’il était en voie de disparition, l’ours brun est protégé par un arrêté interministériel de 1981 ainsi que par la directive européenne dite « Habitats » de 1992. On dénombre actuellement 64 individus, dont 59 ours dans les Pyrénées centrales – d’où beaucoup de tensions entre pro-ours et anti-ours en Ariège, principalement dans les montagnes du Couserans.
> Lire aussi  Le nombre d’ours dans les Pyrénées a augmenté en 2020
Alors que l’été avait été plutôt calme sur le front des « prédations » et attaques attribuées à l’animal sur les troupeaux en estive – environ 200, contre plus de 1 200 en 2018 en Ariège –, cette annonce relance une nouvelle fois les débats sur la cohabitation avec Ursus arctos. Après les très controversés lâchers de Sorita et Claverina, en 2018 dans le Béarn, trois plantigrades sont morts côté français et espagnol courant 2020. Cachou, empoisonné dans le Val d’Aran côté espagnol ; Sarousse, qui vivait sur le versant espagnol depuis 2010 et a été tuée par un chasseur ; et enfin un mâle de 5 ans, découvert en Ariège criblé de balles le 9 juin.
Si les auteurs des deux premiers faits ont été arrêtés, côté français « les investigations se poursuivent et plus de 70 personnes ont été entendues dans cette affaire où personne ne parle beaucoup », déclare au Monde le procureur de la République de Foix, Laurent Dumaine. Si l’Etat ne fournit pas de calendrier pour la révision de Life ours Pyr, il va devoir aussi répondre à la Commission européenne qui, le 29 janvier, lui demandait de « remplacer les ours tués par l’homme en 2020 et de procéder à de nouveaux lâchers, comme la loi [le] lui impose ». La mesure figure en effet dans la feuille de route du plan « Ours brun », sous peine de poursuites.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/09/23/ours-des-pyrenees-les-opposants-crient-victoire-apres-une-volte-face-de-l-etat_6095786_3244.html <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/09/23/ours-des-pyrenees-les-opposants-crient-victoire-apres-une-volte-face-de-l-etat_6095786_3244.html>>.
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6- Kering met fin à la fourrure animale dans toutes les collections du groupe, AFP, 24/09/21, 11:00

Les deux dernières marques du groupe de luxe Kering à utiliser de la fourrure animale, Saint Laurent et Brioni, y renonceront à compter des collections de l'automne 2022, a annoncé le groupe vendredi, un cap qui avait déjà été franchi par les griffes Gucci, Balenciaga, Bottega Veneta et Alexander McQueen.
Précurseur au sein du groupe, Gucci avait annoncé en octobre 2017 arrêter l'utilisation de la fourrure à partir des collections printemps-été 2018, rejoint ensuite par Balenciaga, Bottega Veneta et Alexander McQueen.
Depuis plusieurs années, de nombreuses marques de luxe dont des géants comme Chanel se sont détournées de la fourrure.
Seuls Brioni et Saint Laurent n'avaient pas franchi le pas chez Kering, conduisant l'organisation de défense de la cause animale Peta à manifester le 10 mars devant la boutique Saint Laurent de l'avenue Montaigne à Paris, après les protestations exprimées sur les réseaux sociaux à propos d'une publicité où le mannequin Kate Moss posait dans une veste en renard.
Une pétition de Peta demandait à Saint Laurent et Brioni de "rejoindre les centaines d'autres créateurs et enseignes - dont Armani, Burberry, Chanel, Gucci, Macy’s, Michael Kors, Prada et Versace - qui refusent désormais de vendre des vêtements ou accessoires en fourrure".
Marie-Claire Daveu, directrice du développement durable de Kering, explique à l'AFP : "Nous considérons qu'abattre des animaux qui ne seront pas mangés strictement pour utiliser leur fourrure ne correspond pas au luxe moderne, qui doit être éthique, en phase avec son époque et les questions de société". 
Quant aux "standards liés au bien-être animal" publiés par le groupe en 2019, ils "continueront d’être rigoureusement appliqués, s'agissant des autres fibres et matières animales", dit-elle. "Dans le luxe on est influenceur, on lance les tendances, donc on considère que cela fait partie de notre responsabilité de faire avancer les choses".
La démarche est saluée par la Fondation Brigitte Bardot qui appelle désormais le numéro un mondial du luxe, LVMH, à suivre la tendance "dans un même élan de progrès, de respect du vivant", a réagi Christophe Marie, son porte-parole.
LVMH (Louis Vuitton, Givenchy, Christian Dior...) a indiqué à l'AFP "laisser à (ses) maisons la possibilité de continuer à utiliser de la fourrure afin d'offrir à (ses) clients qui souhaitent en porter des produits réalisés de la façon la plus éthique et la plus responsable possible". Il précise avoir banni les fourrures "d'espèces en danger". Une "charte du bien-être animal" encadre les approvisionnements du groupe, qui vise une "traçabilité sur 100%" de ses filières "d'ici à 2026".
Face aux pressions d'associations de protection des animaux et aux considérations éthiques d'une part croissante des consommateurs, de grandes maisons de couture, mais aussi de prêt-à-porter (Burberry, DKNY) ont renoncé ces dernières années à la fourrure animale. 
La chaîne américaine de grands magasins Macy's a cessé d'en vendre début 2021 et la marque Canada Goose, connue pour ses blousons en plumes d'oie à la capuche ornée de fourrure de coyote, cessera d'en fabriquer d'ici fin 2022.
<https://www.lepoint.fr/societe/kering-met-fin-a-la-fourrure-animale-dans-toutes-les-collections-du-groupe-24-09-2021-2444539_23.php>
Sur le même sujet :
> Luxe : le groupe Kering arrête la fourrure animale pour ses magasins et défilés, France 2, journal de 20h, 24/09/21
François-Henri Pinault, PDG du groupe Kering, est l'invité de Laurent Delahousse dans l'édition du vendredi 24 septembre du 20 Heures. Le groupe arrête toute utilisation de la fourrure.
> Interview à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/culture/mode/metiers-art/luxe-le-groupe-kering-arrete-la-fourrure-animale-pour-ses-magasins-et-defiles_4783297.html>
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7- Pêche intensive et pollution : l'île libyenne de Farwa attend d'être sauvée, AFP, 25/09/21, 11:00
Hamza Mekouar

Refuge pour les flamants roses et les tortues, l'île libyenne de Farwa, connue pour sa faune exceptionnelle, est menacée par la pollution, la pêche illégale et intensive, au grand dam d'une poignée de militants écologistes qui tentent de la sauver.
Dans l'extrême ouest de la Libye, à une quinzaine de kilomètres de la frontière tunisienne, un décor de carte postale accueille le visiteur : péninsule à marée basse, île à marée haute, eaux immaculées, sable fin, Farwa est un bout de terre de 470 hectares où prospèrent palmiers-dattiers sauvages battus par la brise marine et différentes espèces, comme les tortues et les flamants roses.
Sauvage et inhabitée, elle fut des décennies durant une destination privilégiée des excursions scolaires : au printemps, l'île constitue l'un des rares relais libyens pour les oiseaux migrateurs qui s'apprêtent à retraverser la Méditerranée.
"Farwa est l'une des zones les plus importantes de Libye pour de nombreux oiseaux migrateurs", affirme Tarek Jdeidi de l'Université de Tripoli.
Et, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l'île est potentiellement le "site côtier et marin le plus important de l'ouest de la Libye, en termes de biodiversité".
L'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi voulait y construire une station balnéaire avec hôtels de luxe, villas "flottantes" et terrain de golf. C'était en 2005, quand le pays d'Afrique du Nord, longtemps mis au ban de la communauté internationale, amorçait une timide ouverture après être redevenu fréquentable.
Finalement préservée de l'urbanisme -- l'unique construction qu'on y trouve est un vieux phare délabré érigé par les Italiens dans les années 1920 --, elle voit déferler chaque week-end des dizaines de visiteurs libyens qui "laissent derrière eux leurs ordures", soupire Faouzi Dhane, de l'association écologiste Bado. 
En outre, le complexe pétrochimique d'Abou Kammache, situé à quelques encablures de l'île, a pendant des années "déversé des métaux lourds comme le plomb". Et s'il a baissé le rideau il y a quelques années, l'impact de cette pollution "est toujours palpable", regrette M. Dhane. 
- "Pêche à l'explosif" -
Mais c'est surtout la pêche intensive et non réglementée qui inquiète les défenseurs de l'île: les pêcheurs, qui viennent de la ville berbérophone de Zwara, à 40 kilomètres de là, "ne respectent rien. Ils pêchent à tout moment, de façon non réglementée, et pratiquent la pêche à l'explosif", pourtant interdite, souligne le militant écologiste. 
Dans ce pays en proie au chaos depuis la chute du régime de Kadhafi en 2011, divisions et luttes de pouvoir ont empêché tout contrôle, malgré l'existence d'un cadre juridique censé réglementer les activités de pêche. 
Symbole de l'île, la tortue Caouanne (Caretta caretta), une espèce menacée, figure parmi les premières victimes. "Les tortues sont parfois prises dans des filets de pêche, quand elles ne sont pas tuées par les pêcheurs qui redoutent leurs morsures", s'inquiète M. Dhane. 
L'association Bado s'efforce également de sauver autant de couvées que possible, notamment en protégeant les nids des prédateurs et des pilleurs qui revendent les oeufs à prix fort. 
Chaouki Mouammar, chercheur en archéologie, est un habitué du site. S'il s'intéresse au passé lointain de l'île -- des outils de l'époque romaine, des tombes et même un four y ont été découverts --, il s'inquiète tout autant pour son avenir. D'abord, la pollution et les conséquences des déversements de l'ancienne usine pétrochimique, "une vraie catastrophe environnementale", et la "montée du niveau de la mer".
Car Farwa, mince bande de sable entre l'eau brune du marais où prolifèrent algues et coraux et l'eau cristalline côté mer, "risque de se retrouver engloutie si des mesures ne sont pas prises pour tenter de contenir la mer", alerte M. Mouammar. 
La fin des combats à l'été 2020 et l'installation en début d'année d'un nouveau gouvernement chargé de mener la transition d'ici des élections législatives et présidentielle en décembre n'a rien changé pour l'île. 
En attendant un retour à l'application des lois, les associations écologistes refusent de rester les bras croisés. 
"Nous essayons de sensibiliser les pêcheurs, en partenariat avec des ONG internationales comme le WWF (Fonds mondial pour la nature)", annonce Faouzi Dhane, dont l'association "organise également des conférences et des campagnes de sensibilisation dans les écoles".
<https://information.tv5monde.com/info/peche-intensive-et-pollution-l-ile-libyenne-de-farwa-attend-d-etre-sauvee-425855>
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8- Plus de 3.000 ailerons de requins saisis en Colombie, AFP, 25/09/21, 15:00

Les autorités colombiennes ont saisi vendredi plus de 3.000 ailerons de requins qui devaient être expédiés illégalement vers Hong Kong depuis l'aéroport de Bogota. 
Les services du secrétariat à l'Environnement de Bogota ont "saisi 3.493 ailerons de requin et 117 kilos de vessies natatoires de poissons qui allaient être expédiés à Hong Kong" de manière illégale, a annoncé la responsable de ce service, Carolina Urrutia, sur Twitter. 
Les ailerons, prélevés sur 900 à 1.000 requins mesurant jusqu'à cinq mètres selon le secrétariat à l'Environnement, se trouvaient dans cinq caisses, à l'aéroport d'El Dorado, le plus important terminal aérien du pays, a détaillé Mme Urrutia dans un communiqué. 
Les caisses sont arrivées à Bogota depuis Roldanillo, une municipalité du département Valle del Cauca, près du Pacifique.
Les ailerons, provenant de "plus de trois espèces" de requins, sont issus "très probablement de méthodes de pêche illégales", a ajouté Mme Urrutia, en déplorant "un dommage environnemental irréparable pour les écosystèmes aquatiques du territoire colombien". 
La pêche aux requins, y compris artisanale, est interdite depuis 2020 en Colombie, afin d'endiguer la croissance du commerce des ailerons de requins à destination du marché asiatique.
Les populations de requins ont été décimées ces dernières décennies, principalement par la pêche pour la consommation et par la pêche industrielle.
La Colombie, l'un des pays du monde où la biodiversité est la plus riche, compte 76 espèces de requins sur les 500 qui ont été identifiées.
<https://information.tv5monde.com/info/plus-de-3000-ailerons-de-requins-saisis-en-colombie-425885>
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9- Le corps d’une louve retrouvé devant une mairie des Hautes-Alpes, la ministre Barbara Pompili dénonce un « acte inadmissible », Le Monde avec AFP, 25/09/21, 18h05

Le corps d’une louve tuée par balles et retrouvé vendredi pendu à Saint-Bonnet-en-Champsaur a déclenché la colère de la ministre de la transition écologique et des associations. 
Un acte « inadmissible », a jugé immédiatement après sa découverte la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, et qui a également provoqué la colère des associations de défense des animaux. Le corps d’une louve tuée par balles a été retrouvé tôt vendredi 24 septembre pendu devant la mairie du village de Saint-Bonnet-en-Champsaur (Hautes-Alpes), a annoncé le procureur de Gap, Florent Crouhy.
Le corps de l’animal, pendu à une cordelette, était accompagné d’une banderole proclamant « Réveillez-vous, il est déjà trop tard », a détaillé le procureur à l’Agence France-Presse (AFP), confirmant une information de médias régionaux. « Du sang suintait de dessous l’animal, ce qui indique qu’elle venait d’être tuée assez récemment. Elle a été tuée par balles mais on ne sait pas encore dans quelles circonstances et avec quel calibre. Il y a aura une autopsie prochainement », a-t-il dit.
L’enquête pour destruction d’une espèce protégée a été ouverte par le parquet et a été confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de Gap en cosaisine avec l’Office français de la biodiversité. « Le fait de non seulement braconner une espèce protégée mais de la mettre dans une telle mise en scène, c’est la première fois », a relevé le procureur. Des atteintes au loup se sont déjà produites dans le passé mais elles gardent un caractère « heureusement exceptionnel », a noté le procureur. Pour autant, « le sujet du loup est omniprésent dans le département des Hautes-Alpes », territoire de pastoralisme, a-t-il souligné.
Impunité
Il s’agit d’un acte « absolument inadmissible », s’est indignée la ministre Pompili sur Twitter. « Aucun acte d’intimidation ne permettra de trouver des solutions durables à la cohabitation de l’humain et du loup. L’immense majorité des acteurs travaille dans ce sens », a-t-elle ajouté.
L’association de défense des grands prédateurs Ferus a jugé dans un communiquéqu’il s’agissait de « l’aboutissement normal de l’impunité accordée aux exactions et violences perpétrées depuis tant d’années par les antiloups et anti-ours. Les pouvoirs publics sont autant responsables que ceux qui ont tué et pendu cette louve », a-t-elle estimé.
Une autre association, One Voice, déplore que « dans les Hautes-Alpes, les loups gris [soient] accueillis depuis leur retour sur le sol national comme des parias à éliminer par une frange de la population. Certains groupes armés de braconniers, même, n’hésitent pas à les massacrer purement et simplement ». Les deux associations ont annoncé qu’elles allaient porter plainte.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/09/25/le-corps-d-une-louve-retrouve-devant-une-mairie-des-hautes-alpes-une-plainte-a-ete-deposee_6096000_3244.html>
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10- Le retour du loup en Bretagne, fantasme ou réalité ?, AFP, 26/09/21, 13:00
Antoine Agasse

Réapparu en 1992 à la frontière italienne, le loup aurait-il déjà reconquis la France, jusqu'"aux portes de la Bretagne"? Certains en sont convaincus. Et même les plus sceptiques appellent à se préparer à l'arrivée prochaine de ce grand prédateur dans la région.
"Le loup est presque aux portes de la Bretagne", pointe Philippe Defernez, administrateur du groupe mammalogique breton (GMB). Le 14 mai 2021, un loup gris (canis lupus lupus) a été photographié à Jard-sur-Mer, en Vendée, à moins de 200 km de la limite de la Bretagne administrative. 
Loup y es-tu ? Pour l'Observatoire du loup, site internet créé en 2013, l'affaire est entendue. Le loup est présent depuis "décembre 2011" en Bretagne avec "cinq zones de dispersion" dans la région, selon son fondateur Jean-Luc Valérie, photographe animalier domicilié en Alsace, qui dit se fonder sur une centaine d'indices recueillis par des bénévoles.
Ses annonces, contestées par les autorités, donnent régulièrement lieu à des articles dans la presse locale. Mais M. Valérie, qui conspue "l'incompétence" et "les mensonges" de ses contradicteurs, se retrouve bien seul à crier au loup. 
"Ce n'est pas sérieux !", tance ainsi Jean-François Darmstaedter, président de Ferus, association nationale de protection du loup. "A l'Observatoire du loup, ils voient des loups partout. Bientôt, ils vont en voir sur la place de l’Étoile à Paris !", plaisante-t-il.
Dans une rare unanimité avec les associations environnementales, les chasseurs approuvent le constat. "On n'a rien, même pas de suspicion", explique-t-on à la Fédération régionale des chasseurs.
-"Fantasmes"-
Et de fait, pour l'Office français de la biodiversité (OFB), qui fait référence en la matière, "il n'y a pas de présence avérée en Bretagne". "Le loup suscite pas mal de fantasmes", explique Franck Varagnat, correspondant loup pour l'OFB en Bretagne, qui a travaillé 20 ans sur le grand canidé dans les Alpes. 
Pour attester de la présence du prédateur, l'OFB se fonde sur plusieurs types d'indices : des photos prises par des pièges photographiques, l'analyse des proies retrouvées mortes, et des tests génétiques sur des excréments ou de l'urine. "Dès qu'une info nous remonte, elle est systématiquement exploitée", assure M. Varagnat, qui pointe le "manque de rigueur scientifique" de l'Observatoire du loup. "Pour l'instant, sur la Bretagne, on n'a pas d'indice génétique de présence du loup", affirme-t-il.
Une partie de la confusion vient sans doute de la ressemblance du loup avec certaines espèces de chien, comme le chien-loup Tchécoslovaque ou le chien-loup de Saarloos, dont plusieurs cas de divagations ont été signalés dans la région. "Rien ne ressemble plus à un loup qu'un chien loup. Moi-même, je m'y suis trompé", confirme M. Darmstaedter.
- "Demain, dans 10 ans ..." -
Le dernier loup abattu dans le massif armoricain l'aurait été en 1913 à Tréméven, dans les Côtes d'Armor. L'espèce a ensuite été considérée comme éradiquée au niveau national en 1937, avant qu'un couple de loups ne soit observé dans le parc du Mercantour (Alpes-Maritimes) en 1992. La population de cette espèce protégée est aujourd'hui estimée entre 414 et 834 individus, avec une présence détectée jusqu'en Normandie et dans le Centre-Val-de-Loire. 
Animal discret, qui peut parcourir plusieurs centaines de kilomètres en quelques jours, le loup peut être difficile à détecter, même si la multiplication des pièges photographiques lui laissent peu d'échappatoire. 
Un loup venu du Nord de l'Allemagne a récemment été abattu dans les Vosges, à plus de 600 km de son lieu de naissance. Quand reviendra-t-il en Bretagne? "Ça peut être demain, dans 10 ans ou dans 15 ans", avance M. Varagnat.
Pour préparer cette étape, les naturalistes de l'association Bretagne Vivante et du GMB ont créé un site (loup.bzh) destiné à "mettre à la portée de la population une information solide, sérieuse et vérifiable", selon M. Defernez.
"On sait bien que le loup va revenir, ça va poser des problèmes avec d'éventuelles prédations sur le bétail. Il faut une préparation psychologique des gens", explique Jean-Noël Ballot, adhérent de Bretagne Vivante et membre du Groupe Loup Bretagne. 
> Site de l'Observatoire du Loup <https://observatoireduloup.fr/>
<https://www.geo.fr/environnement/le-retour-du-loup-en-bretagne-fantasme-ou-realite-206465>
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11- « Décennie de l’océan » : une résolution de l’ONU peut-elle initier une révolution scientifique ?, The Conversation, 26/09/21, 18:32 
Par Peter M. Haugan, Programme director IMR Global Development, Institute of Marine Research, professor, University of Bergen

En absorbant une part importante de nos émissions de CO2, l’océan régule les effets du changement climatique ; il abrite aussi une biodiversité précieuse et fournit de la nourriture à des millions de personnes.
Mais tous ces services sont aujourd’hui menacés par la pollution et les activités humaines.
En juin 2017, la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’Unesco a adopté une résolution pour proposer une « décennie de l’océan ». En décembre de la même année, l’Assemblée générale des Nations unies proclamait la période 2021-2030 comme la « Décennie des sciences océaniques pour le développement durable ».
La COI a été chargée de coordonner cette initiative, la mise en œuvre étant assurée par une collaboration entre toutes les parties intéressées et pertinentes au sein du système des Nations unies et au-delà.
Quelles sont ces solutions ? Et comment peuvent-elles être développées d’ici 2030 ?
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/decennie-de-locean-une-resolution-de-lonu-peut-elle-initier-une-revolution-scientifique-162885>
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12- Ce petit acarien se reproduit en se passant de sexe depuis des millions d’années, Blog Réalités biomédicales, 26/09/21
Marc Gozlan, journaliste médico-scientifique

C’est l’histoire d’un minuscule animal, invisible à l’œil nu. Il ne mesure qu’environ un cinquième de millimètre en moyenne et vit dans le sol des forêts où il s’attelle à décomposer la litière des feuilles. Mais comment expliquer que des zoologistes, bio-informaticiens et spécialistes en génétique évolutive, s’intéressent à cette espèce d’acarien oribate appelée Oppiella nova, qui participe au recyclage des éléments nutritifs en décomposant la matière organique du sol en humus ?
Cet intérêt tient au fait que ce petit animal défie le consensus scientifique selon lequel la survie d’une espèce animale est conditionnée à la reproduction sexuée des organismes uni ou pluricellulaires (eucaryotes). En effet, la reproduction sexuée confère un avantage en terme de diversité génétique, si importante quand il s’agit de s’adapter à un nouvel environnement. En théorie, il est donc improbable qu’une espèce animale puisse survivre sur une très longue période en ayant exclusivement recours à une reproduction asexuée.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/09/26/ce-petit-acarien-se-reproduit-en-se-passant-de-sexe-depuis-des-millions-dannees/>
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13- A Glastonbury, la drogue des festivaliers menace les anguilles, AFP, 28/09/21, 14:00

Des niveaux élevés de cocaïne et d'ecstasy ont été décelés dans une rivière passant par le site du festival de musique de Glastonbury, dans le Sud-Ouest de l'Angleterre, susceptibles de porter atteinte à une espèce rare d'anguille vivant en aval, selon des chercheurs britanniques.
Des échantillons ont été prélevés par ces chercheurs de l'université galloise de Bangor dans la rivière Whitelake, en amont et en aval du site du célèbre festival, avant, pendant et après l'événement qui avait attiré quelque 200.000 personnes en 2019. 
Les concentrations de MDMA (ecstasy) avaient été multipliées par quatre après le rassemblement de plusieurs jours et celles de cocaïne avaient fortement augmenté également, en raison de festivaliers urinant de manière sauvage.
"Cette étude démontre que les drogues sont libérées à des niveaux suffisamment élevés pour perturber le cycle de vie de l'anguille européenne, faisant potentiellement capoter les efforts en matière de conservation de cette espèce menacée", a commenté un des chercheurs, le Dr Christian Dunn. 
En raison de la pandémie de coronavirus, le festival de Glastonbury avait été annulé en 2020 et 2021. Il avait été remplacé cette année par un concert virtuel.
<https://information.tv5monde.com/info/glastonbury-la-drogue-des-festivaliers-menace-les-anguilles-426266>
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14- Petits, jolis, thérapeutiques : les poneys Shetland ont la cote avec la pandémie, AFP, 28/08/21, 18:00
Véronique Dupont

Petits, jolis et thérapeutiques, les poneys Shetland ont vu leur cote monter pendant la pandémie. A quelques jours de la vente aux enchères annuelles qui se tient dans l'archipel écossais éponyme, les éleveurs espèrent renouer avec les prix record de l'an dernier.
"Les gens n'ont pas pu partir en vacances, ils avaient accumulé de l’argent alors certains l'ont dépensé en achetant un poney", explique à l'AFP Sheena Anderson, présidente de l'Association des éleveurs de poneys Shetland. 
La demande connait des hauts et des bas mais l'an dernier les prix ont atteint des records, à plus de 3.000 livres (3.500 euros) pour un poney, quand certains ne se vendent pas plus que quelques centaines de livres lors des mauvaises saisons. 
Les prochaines enchères, en ligne depuis quelques années, se tiennent le 1er octobre et les éleveurs sont sur les starting blocks. 
Sheena a mis deux bêtes en vente cette année. "Il faut qu'ils aient belle allure, la queue, la croupe, la crinière… c'est comme un concours de beauté", explique-t-elle en caressant Dester, un miniature beige d'à peine un mètre de hauteur.
Ce qui distingue les poneys Shetland, connus dans le monde entier ? "Ils sont petits", plus faciles et moins chers à entretenir que les plus grands chevaux, très forts pour leur taille... Et, "ils sont mignons", énumère Sheena. 
Les éleveurs tablent de nouveau sur une forte demande cette année, notamment grâce à la tenue de la vente en ligne, qui élargit l'accès aux acheteurs du monde entier : "Nous avons déjà reçu des marques d'intérêts de gens en Allemagne, en Norvège..." Les acheteurs viennent parfois de Russie, Canada, Dubaï...
Sheena remarque cependant que le prix des poneys Shetland reste bien inférieur à celui d'autres chevaux, et les éleveurs - une centaine dans l'archipel écossais - ont souvent du mal à en vivre.
"Je le fais comme un hobby, je ne gagne pas d'argent", admet Sheena, infirmière de profession, soulignant que dans d'autres pays comme les Pays-Bas, la profession est plus réglementée, organisée et lucrative.
- Animal de compagnie ou de thérapie -
Mais pour Sheena, les poneys font partie intégrante de la culture des îles Shetland. Partout sur les collines battues par les vents de l'archipel, ou sur les plages au sable blanc et aux eaux turquoises, on les voit brouter paisiblement, ou ébrouer leurs crinières, comme chez Elaine Tait.
Cette fille d'éleveurs est tombée amoureuse de ces tout petits chevaux quand elle était petite. A cinq ans, elle raconte avoir harcelé son père ("je veux un poney, je veux un poney, je veux un poney !") jusqu'à obtenir gain de cause. Elle a eu le deuxième à dix ans, gagné des concours hippiques...
Aujourd'hui en marge de l'affaire familiale, elle a fondé sa propre école d'équitation pour enfants et une société d'activités pour touristes, la Shetland Pony Experience.
Parmi la centaine d'éleveurs de l'archipel, on compte beaucoup de femmes. "J'imagine que la profession était plus masculine avant mais les femmes ont toujours été impliquées" notamment parce que les hommes s'occupaient des fermes ou travaillaient ailleurs, explique Carole Laignel, vice-presidente de l'Association des poneys Shetland. 
Leur petite taille serait due à leur adaptation au climat rude de ces îles de l'extrême nord du Royaume-Uni, proches de la côte norvégienne. L'hiver venu, l'herbe se fait rare et seules les plus petites carrures parvenaient jadis à survivre.
Cela fait d'eux des chevaux très forts pour leur corpulence et il y a un siècle ils étaient utilisés dans l'agriculture ou les mines de charbon. Aujourd'hui, on les achète pour les montrer dans des concours, pour des courses hippiques, pour son propre élevage, ou comme animal de compagnie, voire de thérapie. 
Des poneys Shetland à Papil, aux îles Shetland, le 10 septembre 2021 en EcosseLibby Morrison, thérapeute, explique sur son site internet que "les interactions entre humains et chevaux sont bénéfiques pour ceux qui souffrent d'anxiété, de dépression, et syndrome post-traumatique ou d'autisme" et dit travailler avec "pour facilitateurs des poneys Shetland élevés dans l'archipel".
<https://information.tv5monde.com/info/petits-jolis-therapeutiques-les-poneys-shetland-ont-la-cote-avec-la-pandemie-426223>
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15- Une nouvelle espèce de lézard découverte dans le sud du Pérou, AFP, 29/09/21, 16:00

Une nouvelle espèce de lézard a été découverte dans le sud du Pérou, a annoncé mardi le Service national des aires naturelles protégées par l'Etat.
"Une contribution précieuse des zones naturelles protégées du Pérou au monde est la découverte récente d'une nouvelle espèce de lézard", indique l'organisation dans un communiqué.
La découverte de cette nouvelle espèce, baptisée Liolaemus warjantay, a eu lieu "dans la réserve paysagère du sous-bassin de Cotahuasi", une zone naturelle protégée de la région d'Arequipa (sud), à une altitude de 4. 500 mètres, selon l'organisation.
Ce lézard est caractérisé par sa couleur gris foncé sur la tête et des écailles jaune pâle dans le cas des femelles.
La réserve paysagère du sous-bassin de Cotahuasi est une zone protégée d'une superficie de 490.550 hectares.
<https://www.geo.fr/environnement/une-nouvelle-espece-de-lezard-decouverte-dans-le-sud-du-perou-206499>
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16- Les Etats-Unis déclarent 23 espèces définitivement éteintes, AFP, 29/09/21, 22:00

Les autorités américaines ont déclaré mercredi 23 espèces définitivement éteintes, dont le pic à bec ivoire, autrefois un des oiseaux les plus majestueux d'Amérique, n'ayant plus été vu depuis 1944.
Parmi ces 23 espèces dont les scientifiques ont perdu espoir de revoir un spécimen vivant, se trouvent également un autre oiseau, la Paruline de Bachman, deux espèces de poissons d'eau douce, huit espèces de moules ou encore une plante.
Les services fédéraux de protection de la faune (Fish and Wildlife Service), "ont déterminé que ces espèces sont éteintes", ont-ils annoncé dans un communiqué. Le processus pour les retirer de la classification des espèces menacées a été lancé.
Cette triste nouvelle "souligne comment l'activité humaine peut pousser des espèces au déclin et à l'extinction, en contribuant à la perte d'espace habitable, la surexploitation, et l'introduction d'espèces envahissantes et de maladies", explique le communiqué.
"Il faut s'attendre à ce que les effets croissants du changement climatique exacerbent encore ces menaces", ajoute-t-il.
Le pic à bec ivoire appartient à la famille des picidés (dont fait également partie le plus connu pivert). Son plumage était noir et blanc, avec une crête rouge pour les mâles, et il mesurait environ 50 centimètres.
La date sur laquelle les spécialistes s'accordent pour dire qu'il a été vu pour la dernière fois est avril 1944, dans le nord-est de la Louisiane.
Il avait été classé espèce menacée en 1967, notamment du fait de la disparition de forêts constituant son habitat, mais aussi à cause de collectionneurs.
- Protégées trop tard -
"La chose qui a fondamentalement poussé le pic à bec ivoire vers l'extinction a été la perte de forêts vierges dans le sud-est (du pays), qui a vraiment commencé après la guerre civile" américaine, a déclaré à l'AFP John Fitzpatrick, directeur émérite du Cornell Lab of Ornithology. 
Il a participé aux efforts de recherches de cet oiseau dans l'Arkansas et d'autres régions dans les années 2000. Mais selon lui, il reste toujours de l'espoir d'en retrouver un spécimen.
"Chaque décennie il y a eu des informations crédibles selon lesquelles il existait toujours aux Etats-Unis, et dans les années 80 à Cuba", a-t-il dit.
Les espèces déclarées éteintes mercredi comprennent également onze espèces d'Hawaï et de l'île de Guam, dont là aussi plusieurs oiseaux, et une espèce de chauve-souris.
Les animaux vivant sur des îles sont plus facilement menacés d'extinction du fait de leur isolement. Hawaï et les îles du Pacifique dénombrent plus de 650 espèces de plantes et d'animaux menacées, soit davantage que n'importe quel autre Etat américain. Beaucoup n'existent nulle part ailleurs dans le monde.
Selon les autorités, ces 23 espèces ont été classées menacées trop tard pour être sauvées.
Malgré tout, ce statut a permis "de protéger de l'extinction plus de 99% des espèces" qui en bénéficient, selon elles.
<https://information.tv5monde.com/info/les-etats-unis-declarent-23-especes-definitivement-eteintes-426474>
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17- Le Sénat examine une proposition de loi sur la condition animale profondément réécrite, Le Monde, 30/09/21, 01h44 
Mathilde Gérard

Les sénateurs s’attaquent à plusieurs « lignes rouges » fixées par les députés, notamment l’interdiction progressive de la faune sauvage dans les cirques. 
C’est un texte largement remanié – voire, selon certains, vidé de sa substance – qui est discuté au Sénat, jeudi 30 septembre et vendredi 1er octobre. Huit mois après son adoption fin janvier, à la quasi-unanimité de l’Assemblée nationale, la proposition de loi visant à lutter contre les maltraitances animales est examinée au Sénat. Ce texte, qui était porté par des députés de la majorité avec le soutien du gouvernement, entendait faire progresser la condition animale en France sur plusieurs aspects.
Dans sa version adoptée par l’Assemblée, il vise à améliorer le sort des animaux de compagnie en prévenant les achats impulsifs, à alourdir les peines pour actes de cruauté commis contre les animaux et à interdire les représentations d’animaux sauvages dans les cirques itinérants et les delphinariums. Malgré l’absence de mesures concernant l’élevage, la chasse et la corrida, ces propositions avaient largement été saluées par les associations de protection animale.
> Lire aussi  Cirques, delphinariums, animaleries…, l’Assemblée nationale adopte une série de mesures pour améliorer la condition animale
La rapporteuse du texte au Sénat, Anne Chain-Larché (Les Républicains, Seine-et-Marne) a, pour sa part, voulu apporter un certain nombre de correctifs au texte pour « en maîtriser les effets de bord », adoptés le 22 septembre en commission des affaires économiques. Exit l’interdiction générale des animaux sauvages dans les cirques itinérants, place à un comité spécialisé sous la houlette du ministère de la transition écologique qui formulerait une liste d’animaux interdits, édictée par arrêté. Exit l’interdiction des spectacles de dauphins et d’orques dans les delphinariums : « Si on allait dans ce sens et qu’on interdisait leur reproduction, on se soustrairait d’office des programmes de recherche européens », défend la sénatrice. Exit, enfin, l’interdiction de vente en animalerie pour prévenir les achats d’impulsion – « Les acquisitions se reporteraient sur Internet, il vaut mieux encadrer la vente en magasin » –, et l’obligation pour les maires de stériliser les chats errants – « Le coût est trop important pour les maires, il doit être supporté par l’Etat. »
Ultime symbole, la sénatrice propose de supprimer la référence aux « maltraitances » dans l’intitulé du texte et de le renommer en « proposition de loi visant à renforcer les liens entre humains et animaux ». « J’ai voulu mettre les pieds dans le plat, car ce texte pouvait avoir tendance à séparer l’homme de l’animal, alors que l’inverse est mieux », plaide Mme Chain-Larché, qui estime que ses propositions permettent « de rééquilibrer le texte ».
Stérilisation des chats errants
Lors de l’examen en séance, « il y aura de fortes divergences, car tous les sénateurs ne perçoivent pas le côté sensible de l’animal au même niveau », prédit l’écologiste Daniel Salmon (Ille-et-Vilaine). S’il regrette que, sur plusieurs points, la proposition de loi ait été « édulcorée » en commission, l’élu se dit cependant « en phase avec la rapporteuse » sur la question de la stérilisation des chats errants, dont le coût ne devrait pas, selon lui, être supporté par les maires sans compensation.
Il n’existe pas de chiffrage précis du nombre de chats errants en France, mais l’estimation la plus courante évalue leur population entre 10 et 13 millions d’individus, ce qui en fait un enjeu sanitaire, d’hygiène et de biodiversité. A la Fondation Brigitte Bardot, le budget consacré à la stérilisation est de 1 million d’euros par an, pour quelque 15 000 chats. Mme Chain-Larché a pour sa part calculé que le coût de l’identification et de la stérilisation pour l’ensemble de ces félins serait de 1,5 à 2 milliards d’euros.
> Lire aussi  Plébiscités pendant les confinements, les animaux de compagnie envahissent les refuges
Sur les animaux de compagnie, les membres de la commission des affaires économiques du Sénat rejoignent les députés sur la volonté de responsabiliser les acquéreurs en reprenant à leur compte la mise en place d’un « certificat de connaissances » avant toute acquisition, et ont proposé d’ajouter un délai de réflexion de sept jours pour prévenir les achats « coup de cœur ». Concernant le chapitre pénal, les sénateurs proposent d’ajouter une circonstance aggravante lorsqu’un acte de cruauté sur animal est commis en présence d’un mineur.
« Reculs magistraux et graves »
Mais c’est sur la question de la faune sauvage captive que les positions des députés et des sénateurs vont être les plus difficiles à concilier. Pour le député Loïc Dombreval (LRM), rapporteur général du texte à l’Assemblée nationale, le texte de la commission sénatoriale comporte « des reculs magistraux et graves, et un mépris du travail fait par les députés ».
Si l’élu des Alpes-Maritimes reconnaît à la commission quelques clarifications, notamment sur la prise en charge de l’abandon pour mieux intégrer dans le dispositif les associations de familles d’accueil, il considère que sur les cirques itinérants et les delphinariums, les sénateurs s’attaquent aux « lignes rouges »fixées par les députés en accord avec le gouvernement. Avant de figurer dans cette proposition de loi, l’interdiction progressive des animaux sauvages dans ces établissements avait en effet été l’objet d’annonces en septembre 2020 par la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili.
> Lire aussi  La proposition de loi contre la maltraitance animale symbolise la prise de conscience de son importance politique
Pour Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, « si on suit le Sénat, on rate une belle opportunité de placer la France parmi les pays qui avancent sur la condition animale ». Les écarts de vue entre les deux chambres, s’ils se confirment en séance publique, sont tels que l’on craint désormais que le texte ne puisse aller au bout du processus parlementaire avant les prochaines élections, malgré la procédure accélérée appliquée, impliquant un seul examen par chambre. « Je suis inquiet de la possibilité d’une entente avec les sénateurs dans le cadre de la commission mixte paritaire (CMP) », affirme Loïc Dombreval.
Anne Chain-Larché, qui a rencontré M. Dombreval pour la première fois mardi 28 septembre, assure de son côté se placer « dans une optique de CMP conclusive, parce que le sujet est posé, le besoin est réel, et parce qu’on souhaite trouver un accord avec l’Assemblée ». Et si le gouvernement se garde la possibilité de mettre en œuvre les annonces de Mme Pompili par voie d’arrêtés, les associations espèrent toujours que la voie législative aboutisse. « On n’aura pas de sitôt une opportunité de revenir sur autant de points qui traitent de la condition animale », assure notamment Christophe Marie.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/09/30/le-senat-examine-une-proposition-de-loi-sur-la-condition-animale-profondement-reecrite_6096526_3244.html>
Sur le même sujet : 
> Maltraitance animale : le Sénat prêt à défendre ses lignes rouges <https://information.tv5monde.com/info/maltraitance-animale-le-senat-pret-defendre-ses-lignes-rouges-426535>, AFP, 30/09/21, 07:00
> Maltraitance animale : le Sénat vote un texte en partie édulcoré <https://information.tv5monde.com/info/maltraitance-animale-le-senat-vote-un-texte-en-partie-edulcore-426535>, AFP, 01/10/21, 01:00
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18- Congrès mondial de l'UICN : bilan et perspectives, Lettre d’actualités, 30/09/21

Une mobilisation réussie : un succès international et une dynamique française à l’honneur
Le Congrès mondial de la nature de l’UICN a été un succès qui a permis de fixer les priorités de la conservation de la nature et de relancer la mobilisation internationale : 5700 participants présents et 4700 en ligne, 25 000 personnes dans l’Espace « Pavillons et exposition » et les Espaces Générations Nature, une cérémonie d’ouverture de haut-niveau avec le Président de la République, 4 sommets internationaux, 300 heures des différentes sessions du Forum enregistrées, 137 recommandations politiques et 11 motions de gouvernance adoptées, un nouveau conseil d’administration international élu avec une représentante française, et une déclaration finale, le Manifeste de Marseille, approuvée.
Le Congrès a fait l’objet d’une mobilisation sans précédent des membres français de l’UICN : les 18 motions préparées collectivement ont été adoptées, des avancées majeures avec l’adhésion des collectivités locales à l’UICN, notre soutien à la création d’une nouvelle commission internationale de l’UICN sur le changement climatique, une motion nouvelle sur les liens entre pandémies et biodiversité, la présentation de nos valeurs éthiques avec notre manifeste, une importante et active délégation lors de l’Assemblée générale, une présence exceptionnelle sur notre pavillon avec près de 50 événements préparées avec nos membres, experts et partenaires, des animations originales et remarquées dans les Espaces Génération Nature, des événements réussis au Forum, ainsi qu’une excellente couverture médiatique et sur les réseaux sociaux pour faire connaître les enjeux et nos messages. Retrouvez les principaux temps forts ci-dessous.
> Télécharger le bilan synthétique
> Tous les résultats
> Vidéo "IUCN World Conservation Congress in Marseille - highlights"
>> Suite à lire et à voir à :
<https://4lw1t.r.a.d.sendibm1.com/mk/mr/feI9b_XL3vb5Tq04K23A4SXDbaRigQfsl-rNo-f-xdy4Q9vkbURxphx7zPWbDwh9weC4uH3_My7GmPpvfvSn5dL4d4cR8deT78jqhydvmcRAcXsimeYRVkbYqysd4-w4MlE6xB_g>
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En images
19- Les lauréats 2021 du prix Wildlife, Les Echos Planète, 23/09/21, 11h29 
Par Rédaction

Le palmarès 2021 Wildlife Photographer of the Year du Muséum d’histoire naturelle de Londres, sort aux éditions Biotope. Sur 50 000 photographies présentées au concours, seules 100 ont été retenues. En voici 15 en avant-première. 
> Diaporama à voir à :
<https://planete.lesechos.fr/diaporamas/les-laureats-2021-du-prix-wildlife-11062/>
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20- Des ours et des hommes (épisodes 1 & 2), France 2, 13h15 le dimanche, 26/09/21

L’ours peuple depuis des siècles les Pyrénées. Il a disparu des autres montagnes françaises… Malgré l’interdiction de la chasse en 1962, leur nombre a doucement décliné (braconniers, urbanisation, stations de ski, destruction de forêts…). Au début des années 80, ils ne sont plus qu’une petite dizaine.
« 13h15 le dimanche » est retourné près du village de la vallée D’Aspe, Urdos, décor magnifique du Haut Béarn où la mort de la dernière ourse de souche pyrénéenne, Cannelle, avait suscité, en France, une vive émotion… Un fait divers inhabituel aux répercussions importantes jusqu’à devenir une affaire d’Etat.
Alors que dans le massif des Asturies, en Espagne, la présence des ours est une évidence pour tout le monde… cela fait encore débat en France… 17 ans après la mort de Cannelle, où en sommes-nous de la réintroduction ? Combien sont-ils dans les Pyrénées aujourd’hui ?
Une série signée Patrice Brugère, Fredéric Capron, Mathilde Rougeron et Sarah Jung (4 épisodes).
> Magazine (45 min) à revoir à :
<https://www.france.tv/france-2/13h15-le-dimanche/2772401-des-ours-et-des-hommes.html>
Sur le même sujet 
> Extrait : Pyrénées : la délicate cohabitation des éleveurs avec les ours <https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/pyrenees-la-delicate-cohabitation-des-eleveurs-avec-les-ours_4784359.html>, France 2, journal de 20h, 25/09/21
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Une publication
21- Pour une forêt primaire en Europe de l'Ouest - Un manifeste, de Francis Hallé, Editions Actes Sud, 01/09/21

En Europe, les forêts primaires, sommets de la biodiversité et joyaux de la nature, ont disparu depuis 150 ans. A l'initiative du botaniste Francis Hallé, une association s'engage pour en faire renaître une sur 70 000 hectares laissés en libre évolution pendant plusieurs siècles. Ce projet suscite un très vif intérêt du public, pour des raisons à la fois écologiques et philosophiques
Pour une forêt primaire en Europe de l'Ouest - Un manifeste, de Francis Hallé, Editions Actes Sud, Collection : Manifestes, 01/09/21, ISBN : 978-2-330-15283-3, EAN : 9782330152833, 64 pages, 8 € ou 5,99 € en ebook.
<https://www.actes-sud.fr/catalogue/pour-une-foret-primaire-en-europe-de-louest>
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Une annonce
22- Appel à projets en faveur de la biodiversité, Fondation Nicolas Hulot, avant le 04/10/21 minuit

Face à l’urgence climatique, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme soutient financièrement 4 types d’actions qu’il conviendrait de démultiplier pour préserver la biodiversité. Vous avez jusqu'au 4 octobre minuit pour participer à cet appel à projet.
Que ce soit sur l'espace public (écoles, parcs, rues, ronds-points...) comme sur l'espace semi-privé (jardins de copropriété, pieds d'immeubles, friche industrielle, terrain agricole...), la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme apporte un soutien financier aux porteurs de projets engagés dans l'une des quatre initiatives suivantes :
1/ la création de mare
2/ la création d’une pépinière de quartier dans un but de végétalisation urbaine
3/ la création ou l’appui d’un centre de soins de la faune sauvage
4/ la plantation citoyenne non forestière
Pour candidater, c'est simple !
Il suffit de répondre à l'appel à projet avant le 4 octobre 2021 minuit, en complétant le formulaire ci-dessous. Si le projet est éligible à notre programme de soutien, il sera ensuite soumis à un jury. A la clé, jusqu’à 1000 euros ! De quoi aider les porteurs de projet à transformer leurs idées, en réalité ! 
Les conditions d'éligibilité
• Les porteurs de projets doivent être âgés de 15 à 35 ans.
• L’action doit se dérouler en France métropolitaine ou en Outre-mer.
• La structure qui porte ou parraine le projet, doit être basée en France.
• Le projet doit s'inscrire dans l'une des quatre thématiques indiquées.
> En savoir plus sur l'appel à projet biodiversité <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/nouveaute-la-fondation-nicolas-hulot-pour-la-nature-et-lhomme-lance-un-nouvel-appel-a-projets-pour-favoriser-la-protection-de-la-nature/>.
Envoyez votre projet avant le 04/10/2021 minuit.
>  <https://projets-generation-nature.optimytool.com/fr/>Je soumets mon projet <https://projets-generation-nature.optimytool.com/fr/?utm_source=sendinblue&utm_campaign=AAP%20biodiv%20septembre%202&utm_medium=email> 
<https://4mrck.r.bh.d.sendibt3.com/mk/mr/VPqwku-9tAEv6tz7YBATdmGz-FaLdpb5A0tPJTGluS4PW3EH6BPp_982UjTIUXu7o2u7lBJZInAxTtzJ4GixWd3FrCTmqYBGzE6vVc0MvGblQhZOIw <https://4mrck.r.bh.d.sendibt3.com/mk/mr/VPqwku-9tAEv6tz7YBATdmGz-FaLdpb5A0tPJTGluS4PW3EH6BPp_982UjTIUXu7o2u7lBJZInAxTtzJ4GixWd3FrCTmqYBGzE6vVc0MvGblQhZOIw>>
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