[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur énergies, ressources, transports, habitat, urbanisme & aménagement du territoire (lundi 2 mai)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Lun 2 Mai 08:07:23 CEST 2022


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Une nouvelle version du Mobiliscope avec 3 villes d’Amérique latine <https://geographie-cites.cnrs.fr/extension-mobiliscope-amerique-latine/>, Laboratoire Géographie-cités du CNRS, 21/04/22
2- Le plus grand accélérateur de particules au monde redémarre après trois ans de travaux <https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20220422-au-cern-le-plus-grand-acc%C3%A9l%C3%A9rateur-de-particules-au-monde-red%C3%A9marre>, AFP, 22/04/22, 18:00
3- Interview. « Nous cherchons à rendre la technologie photovoltaïque la plus vertueuse possible » <https://www.actu-environnement.com/ae/news/ines-recherche-ecoconception-panneaux-photovoltaiques-Nouha-Gazbour-Delphine-Cherpin-39508.php4>, Actu-environnement, 22/04/22
4- Le train séduit plus de voyageurs qu’avant le Covid <https://www.dna.fr/transport/2022/04/23/le-train-seduit-plus-de-voyageurs-qu-avant-le-covid>, Les DNA, 23/04/22, 06:10
5- 8 conducteurs sur 10 sont seuls en voiture le matin, selon une étude de Vinci <https://www.nicematin.com/info-trafic/8-conducteurs-sur-10-sont-seuls-en-voiture-le-matin-selon-une-etude-de-vinci-762318>, Nice-matin avec AFP, 23/04/22, 07:33
6- Le dalaï lama appelle à réduire la dépendance aux sources d'énergie fossiles <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/le-dalai-lama-appelle-a-reduire-la-dependance-aux-sources-d-energie-fossiles_163024>, AFP, 23/04/22, 16h24
7- En Allemagne, des manifestants anticharbon défendent un village menacé de disparition <https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/04/23/en-allemagne-des-manifestants-anticharbon-defendent-un-village-menace-de-disparition_6123393_3244.html>, Le Monde avec AFP, 23/04/22, 17h43 
8- La lente conversion du scooter à la mobilité électrique <https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/04/24/la-lente-conversion-du-scooter-a-la-mobilite-electrique_6123443_3234.html>, Le Monde, 24/04/22, 10h00 
9- Montpellier : Pour lutter contre la pollution lumineuse, la ville éteint les boulevards <https://www.20minutes.fr/planete/3276591-20220424-montpellier-lutter-contre-pollution-lumineuse-ville-eteint-boulevards>, 20 Minutes, 24/04/22, 12h47
10- Un prêt à taux zéro pour les voitures moins polluantes testé pour deux ans <https://www.20minutes.fr/economie/3276719-20220424-pret-taux-zero-voitures-moins-polluantes-teste-deux-ans>, 20 Minutes avec AFP, 24/04/22, 18h30
11- Le sable, une ressource exploitée sans contrôle <https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/04/26/le-sable-une-ressource-strategique-exploitee-sans-frein_6123653_3244.html>, Le Monde, 26/04/22, 07h26 
12- Les énergies renouvelables d’EDF, des actifs convoités <https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/04/27/les-energies-renouvelables-d-edf-des-actifs-convoites_6123865_3234.html>, Le Monde, 27/04/22, 11h25 
13- Nantes : Trois questions pour enfin comprendre comment fonctionne le réseau de chaleur <https://www.20minutes.fr/nantes/3277999-20220427-nantes-trois-questions-enfin-comprendre-comment-fonctionne-reseau-chaleur>, 20 Minutes, 27/04/22, 17h19
14- En Allemagne, ciel couvert pour une usine de verre solaire accro au gaz russe <https://information.tv5monde.com/info/en-allemagne-ciel-couvert-pour-une-usine-de-verre-solaire-accro-au-gaz-russe-454528>, AFP, 27/04/22, 22:00
15- Indépendance énergétique : 85 % des Français prêts à des changements <https://www.wedemain.fr/ralentir/independance-energetique-85-des-francais-prets-a-des-changements/>, We Demain, 27/04/22
16- Coupures de gaz à la Pologne et la Bulgarie : l'étau se resserre sur l'Union européenne pour accélérer son indépendance énergétique <https://www.novethic.fr/actualite/energie/energies-fossiles/isr-rse/apres-les-coupures-de-gaz-a-la-pologne-et-la-bulgarie-l-etau-se-resserre-sur-l-union-europeenne-pour-imposer-un-embargo-a-moscou-150747.html>, Novethic, 28/04/22
En images
17- Voiture : ce village mise sur l’électrique <https://www.tf1info.fr/conso/video-voiture-ce-village-mise-sur-l-electrique-2217470.html>, TF1, journal de 13h, 22/04/22
18- Le gaz liquéfié américain, la solution pour l'Europe ? Pourquoi ce n'est pas si simple <https://www.tf1info.fr/economie/video-gaz-liquefie-americain-la-solution-pour-l-europe-2217416.html>, TF1, journal de 20h, 22/04/22
19- Environnement : le sable du fleuve Mékong est pillé, fragilisant les écosystèmes <https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/environnement-le-sable-du-fleuve-mekong-est-pille-fragilisant-les-ecosystemes_5102674.html>, France 2, journal de 20h, 25/04/22
20- Infographie. Voyager bas-carbone, c'est possible : on vous explique comment en une infographie <https://www.novethic.fr/actualite/infographies/isr-rse/voyager-bas-carbone-la-technologie-ne-suffira-pas-selon-le-rapport-du-shift-project-150732.html>, Novethic, 27/04/22

Bien à vous,
Florence

NB : Pour mémoire, le 6 mai cette liste de diffusion prendra fin définitivement. Pour éviter toute rupture d’information, n’oubliez pas de vous abonner au fil d’actu proposé par les sites qui vous intéressent et pour garder un lien avec la FNH, je vous invite à vous inscrire à sa newsletter mensuelle <https://www.fnh.org/newsletter-fnh/>. 

EXCÈS DU JOUR : Environ 50 milliards de tonnes par an : la consommation de sable dépasse celle de toute autre ressource naturelle solide sur la planète. Seule celle de l’eau le détrône. C’est l’équivalent d’un mur de 27 mètres de haut et de 27 mètres de large qui ferait le tour de la Terre. (cf. item 11 & 19)
OUTIL DU JOUR : Le Mobiliscope est un outil de géovisualisation librement accessible en ligne qui permet d’explorer les rythmes quotidiens des territoires et leur mixité sociale. (cf. item 1)
REDÉMARRAGE DU JOUR : Le LHC du CERN (Organisation européenne pour la Recherche nucléaire), le plus grand et le plus puissant accélérateur de particules au monde situé près de Genève, a redémarré après plus de trois ans de travaux destinés à augmenter sa puissance et ouvrir ainsi la voie à une nouvelle physique. (cf. item 2)
ENTRETIEN DU JOUR : À l'Ines, Nouha Gazbour, chercheuse sur la durabilité du photovoltaïque, et Delphine Cherpin, directrice adjointe du département technologies solaires au CEA-Ines, travaillent sur l'écoconception des panneaux solaires pour conjuguer écologie et économie. (cf. item 3)
PROGRESSION DU JOUR : Les Français prennent de plus en plus le train pour leurs voyages de loisirs. La SNCF a vendu 5 % de billets de plus pour les vacances de printemps qu’en 2019, avant le Covid. (cf. item 4) 
ÉTUDE DU JOUR : Plus de 8 conducteurs sur 10 se déplacent seuls dans leur voiture le matin, selon une étude publiée par le gestionnaire d'autoroutes Vinci, qui a analysé les données fournies par des caméras sur ses autoroutes. (cf. item 5)
APPEL DU JOUR : Le dalaï lama, le chef spirituel des bouddhistes tibétains en exil en Inde, a appelé à réduire le recours aux sources d'énergie fossiles et à utiliser des sources d'énergie renouvelables, lors d'un rassemblement à l'occasion de la Journée internationale de la Terre. (cf. item 6)
MOBILISATIONs DU JOUR : — En Allemagne, la commune de Lützerath est condamnée de longue date à disparaître pour permettre à la mine de charbon de s’étendre. Quelque 3 500 personnes ont manifesté à Lützerath, dans le bassin minier rhénan, à quelques centaines de mètres de la gigantesque mine à ciel ouvert de Garzweiler. (cf. item 7)
— Alors que la Russie a coupé l’approvisionnement en gaz de la Pologne et de la Bulgarie, les Français sont plus que jamais prêts à faire des efforts en termes d’indépendance énergétique. (cf. item 15)
RATTRAPAGE DU JOUR : Introduites avec beaucoup de retard sur l’automobile, les normes environnementales commencent à rattraper les deux-roues. En région parisienne, motos et scooters d’avant juillet 2004 (vignette Crit’air 4) sont en principe bannis et ceux datant d’avant 2007 (Crit’air 3) seront indésirables dès 2023. (cf. item 8)
PROLONGATION DU JOUR : La ville de Montpellier qui avait décidé d’éteindre les lampadaires, une partie de la nuit (de 23 heures à 5 heures), sur cinq boulevards, a décidé de prolonger cette expérience pour six mois supplémentaires. (cf. item 9)
COUP DE POUCE DU JOUR : Les ménages vivant ou travaillant dans certaines zones où la pollution de l’air dépasse les seuils autorisés pourront bénéficier à partir du 1er janvier 2023 d’un prêt à taux zéro pour l’achat d’un véhicule peu polluant, selon un décret publié dimanche au Journal officiel. (cf. item 10)
CONVOITISE DU JOUR : Les principales ressources renouvelables, en particulier l’hydraulique, comptent pour un quart des capacités de production d’EDF qui espère les renforcer d’ici à 2030. (cf. item 12)
PÉDAGOGIE DU JOUR : Plus de 12% des logements et de nombreux équipements publics sont raccordés au réseau de chauffage urbain de Nantes métropole. Mais au fait, comment le réseau de chaleur fonctionne-t-il ? (cf. item 13) 
ÉTAUX DU JOUR : — Chaque année, 10 millions de m2 de plaques sortent des fours de l’usine de verres photovoltaïques de Tschernitz, dans l'Est de l’Allemagne. Or pour produire ce verre essentiel à l'énergie solaire , il faut ... du gaz, beaucoup de gaz. (cf. item 14)
— Avec la suspension par la Russie des livraisons de gaz à la Bulgarie et à la Pologne, la pression s'accroît sur l'Union européenne pour qu’elle accélère son indépendance énergétique. (cf. item 16)
ALTERNATIVE DU JOUR : L'une des solutions pour réduire la facture de carburant, c'est de passer à l’électrique. À Montigny-en-Arrouaise (Aisne), la mairie a installé une borne électrique en libre-service. (cf. item 17)
QUESTIONNEMENTS DU JOUR : — Le gaz naturel liquéfié (GNL) pourrait-il être importé massivement et rapidement des Etats-Unis et pourrait-il stopper la hausse des prix chez nous en France ? (cf. item 18)
— Peut-on réellement voyager sans émettre trop de CO2 ? La réponse est oui selon le Shift Project, qui vient de publier son nouveau rapport sur la mobilité longue distance des Français, un secteur à 90% carboné. (cf. item 20)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/le-temps-est-venu-lappel-de-nicolas-hulot-pour-poser-les-premieres-pierres-dun-nouveau-monde/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
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> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://www.youtube.com/watch?v=FMjygtDmPSM>
> L'APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <http://www.comite21.org/reseau-adherents/actualites.html?id=11056>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/trophees-pour-le-climat-my-positive-impact/>
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1- Une nouvelle version du Mobiliscope avec 3 villes d’Amérique latine, Laboratoire Géographie-cités du CNRS, 21/04/22

Le Mobiliscope (mobiliscope.cnrs.fr) est un outil de géovisualisation librement accessible en ligne qui permet d’explorer les rythmes quotidiens des territoires et leur mixité sociale. Qui fréquente tel quartier ? Quels modes de transports sont utilisés pour s’y rendre ? Quelles sont les zones les plus attractives ? Quelle est l’ampleur de la ségrégation spatiale entre les riches et les pauvres ? À toutes ces questions, le Mobiliscope apporte des réponses qui peuvent varier selon les heures de la journée au gré des déplacements quotidiens des populations.
Conçu et développé depuis 2017 au laboratoire Géographie-cités, cet outil intègre désormais, grâce au concours de l’Ined, trois villes d’Amérique latine (Bogotá en Colombie, Santiago au Chili et São Paulo au Brésil), en plus des 49 villes françaises et 6 villes canadiennes déjà présentes dans l’outil. Cette nouvelle version introduit également de nouveaux indicateurs tels que l’informalité professionnelle, pour Bogotá et São Paulo, ou la composition des ménages, indicateur désormais disponible pour toutes les villes.
Cette extension géographique du Mobiliscope démontre que la méthodologie développée par l’équipe n’est pas spécifique à un pays mais peut être répliquée sur un grand nombre de villes à partir de données d’enquêtes réalisées localement. Elle permet ainsi de mener des analyses comparatives sur les rythmes quotidiens d’un nombre croissant de villes de différents pays. Cette approche comparative est facilitée par le développement d’une interface désormais trilingue (français, anglais et espagnol) et par le fait que l’ensemble des données et procédures du Mobiliscope sont en libre accès.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://geographie-cites.cnrs.fr/extension-mobiliscope-amerique-latine/>
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2- Le plus grand accélérateur de particules au monde redémarre après trois ans de travaux, AFP, 22/04/22, 18:00

Le LHC du CERN, plus grand et plus puissant accélérateur de particules au monde situé près de Genève, a redémarré vendredi après plus de trois ans de travaux destinés à augmenter sa puissance et ouvrir ainsi la voie à une nouvelle physique.
Ce vendredi vers 12h, "deux faisceaux de protons (particules du noyau de l'atome, NDLR) ont circulé en sens opposé le long de l'anneau de 27 kilomètres" du Grand collisionneur de hadrons (LHC), a annoncé le CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) dans un communiqué.
Enfoui à 100 mètres sous terre à la frontière franco-suisse, le gigantesque anneau était en arrêt technique depuis décembre 2018 pour des travaux de maintenance et d'amélioration, dans la deuxième plus longue pause de son histoire. Les expériences au LHC, démarrées en 2008, ont notamment permis la découverte révolutionnaire du boson de Higgs, clé de voûte de la structure fondamentale de la matière.
La reprise va se faire progressivement : un petit nombre de protons a circulé pour l'instant dans les deux faisceaux, à 450 milliards d'électronvolts (450 gigaélectronvolts - GeV), un taux de collision faible mais qui va monter en puissance. 
"Les collisions de haute intensité et de haute énergie se produiront dans quelques mois", précise Rhodri Jones, chef de département faisceaux du CERN, se félicitant d'un redémarrage "réussi". 
Le principe du collisionneur, formé de milliers d'aimants supraconducteurs, est de faire se heurter des particules à des vitesses colossales pour générer des particules élémentaires, infiniment petites.
A mesure que la machine reprendra du service, les équipes vont augmenter l'énergie et l'intensité des faisceaux, pour mener des expériences de collisions d'une énergie record de 13,6 milliers de milliards d'électronvolts (13,6 téraélectronvolts - TeV).
Ce qui permettra aux quatre principaux détecteurs du LHC (ALICE, ATLAS, CMS et LHCb) de recevoir davantage de collisions de particules et donc de lire une masse de données bien plus grande.
Les physiciens du CERN pourront "étudier le boson de Higgs dans les moindres détails" et tester plus avant le Modèle standard de la physique des particules, récemment ébranlé par plusieurs expériences.
A l'instar de particules élémentaires comme le boson W ou le quark bottom qui, lors des expériences avec le détecteur LHCb "ne se comporte pas comme prévu" par ce Modèle, rappelle le physicien Harry Cliff, de l'Université de Cambridge.
"Toutes ces anomalies pourraient s'expliquer par une force nouvelle" qui viendrait s'ajouter aux quatre forces fondamentales régissant l'Univers (forte, faible, gravitationnelle et électromagnétique), a expliqué le scientifique à l'AFP.
L'une des plus grandes lacunes du Modèle standard est de ne pouvoir détecter la matière noire, une masse invisible et hypothétique peuplant l'Univers.
Parmi les espoirs des plus de 12.200 scientifiques utilisateurs du CERN, celui de mettre en évidence les particules supersymétriques, qui pourraient véhiculer la matière noire. "Les années qui viennent s'annoncent très excitantes" au LHC, selon Harry Cliff.
<https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20220422-au-cern-le-plus-grand-accélérateur-de-particules-au-monde-redémarre>
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3- Interview. « Nous cherchons à rendre la technologie photovoltaïque la plus vertueuse possible », Actu-environnement, 22/04/22
Propos recueillis par Félix Gouty

À l'Ines, Nouha Gazbour, chercheuse sur la durabilité du photovoltaïque, et Delphine Cherpin, directrice adjointe du département technologies solaires au CEA-Ines, travaillent sur l'écoconception des panneaux solaires pour conjuguer écologie et économie.
Actu-Environnement : Quel est l'impact environnemental des panneaux photovoltaïques actuellement sur le marché ?
Nouha Gazbour : Leur bilan carbone a beaucoup baissé depuis 2014-2015. Dans des conditions climatiques ensoleillées de référence, il se chiffre, en moyenne, entre 20 et 30 grammes d'équivalent CO2 par kilowattheure (gCO2e/kWh). La phase de fabrication des modules constitue l'essentiel des émissions de gaz à effet de serre imputées aux panneaux photovoltaïques. Cela provient surtout de la nature du mix énergétique des pays d'implantation des unités de fabrication, en particulier la Chine, principalement alimentée en charbon.
Une évolution technologique exponentielle a permis, ces dernières années, d'augmenter les performances, mais aussi de réduire les coûts de fabrication. En ajoutant à cela le renforcement de la réglementation, cette évolution a également débouché sur l'amélioration du bilan carbone des panneaux.
Delphine Cherpin : Le photovoltaïque est loin de représenter une catastrophe écologique. Il se positionne déjà dans les normes européennes en termes de recyclabilité. Le verre et le cadre en aluminium sont déjà recyclés. Mais, à l'Institut national de l'énergie solaire (Ines), nous pensons pouvoir aller plus loin : optimiser l'utilisation de certaines ressources, comme l'argent, le cuivre ou le silicium, ou même les remplacer pour rendre la technologie photovoltaïque la plus vertueuse possible.
>> Suite à lire à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/ines-recherche-ecoconception-panneaux-photovoltaiques-Nouha-Gazbour-Delphine-Cherpin-39508.php4>
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4- Le train séduit plus de voyageurs qu’avant le Covid, Les DNA, 23/04/22, 06:10
Luc Chaillot 

La SNCF a vendu 5 % de billets de plus pour les vacances de printemps qu’en 2019, avant le Covid. Les Français prennent de plus en plus le train pour leurs voyages de loisirs. Les TGV bénéficient de la flambée des prix de carburants, de leur faible empreinte carbone et d’une politique tarifaire mieux adaptée.
Ceux qui aiment voyager prendront le train. La SNCF tourne enfin la page de la crise sanitaire, après deux années très difficiles. La clientèle loisirs a retrouvé le niveau de 2019 et le nombre de voyageurs dépasse même celui d’avant-crise pour les congés scolaires.
La SNCF a vendu à ce jour 9 millions de billets TGV Inoui, Ouigo et trains Intercités pour la période des vacances de printemps qui s’étend du 8 avril au 8 mai selon les zones. Les passagers seront au moins 5 % plus nombreux que pendant les congés de 2019. Le trafic
La principale différence avec la période d’avant le Covid-19, c’est que les voyageurs se décident de plus en plus à partir à la dernière minute. Près de...
>> Suite à lire en édition abonnée à :
<https://www.dna.fr/transport/2022/04/23/le-train-seduit-plus-de-voyageurs-qu-avant-le-covid <https://www.dna.fr/transport/2022/04/23/le-train-seduit-plus-de-voyageurs-qu-avant-le-covid>>
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5- 8 conducteurs sur 10 sont seuls en voiture le matin, selon une étude de Vinci, Nice-matin avec AFP, 23/04/22, 07:33

Plus de huit conducteurs sur 10 se déplacent seuls dans leur voiture le matin, selon une étude publiée mercredi par le gestionnaire d'autoroutes Vinci, qui a analysé les données fournies par des caméras sur ses autoroutes.
Sur 1,5 million de véhicules analysés à l'automne 2021 à proximité de grandes agglomérations, entre 08H00 et 10H00 en semaine, 82,6% ne transportaient qu'une personne à l'avant.
"L'autosolisme" connaît un pic à 08H00, heure de pointe des déplacements domicile-travail, avec 89% de personnes seules. Il diminue ensuite pour passer sous les 75% vers 10H00.
Les taux varient selon les villes : il y a plus de conducteurs seuls sur l'A11 au nord de Nantes, sur l'A10 à Tours ou sur l'A62 à Toulouse, que sur l'A83 au sud de Nantes ou sur l'A8 entre Nice et Aix-en-Provence.
La lutte contre "l'autosolisme", notamment via le covoiturage, est une des pistes principales du gouvernement pour limiter le trafic et donc la pollution atmosphérique. Les autoroutes représentent 1% du réseau routier français, mais 30% des distances parcourues et 25% des émissions de CO2 des transports, selon l'Union routière.
>> Suite à lire à :
<https://www.nicematin.com/info-trafic/8-conducteurs-sur-10-sont-seuls-en-voiture-le-matin-selon-une-etude-de-vinci-762318>
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6- Le dalaï lama appelle à réduire la dépendance aux sources d'énergie fossiles, AFP, 23/04/22, 16h24

Le dalaï lama, le chef spirituel des bouddhistes tibétains en exil en Inde, a appelé à réduire le recours aux sources d'énergie fossiles et à utiliser des sources d'énergie renouvelables, lors d'un rassemblement à l'occasion de la Journée internationale de la Terre.
Des militants de la lutte contre le changement climatique ont présenté au dalaï lama, qui vit en exil à Dharamshala, un bloc de glace découpé dans un des glaciers du Ladakh, région himalayenne de l'extrême nord de l'Inde.
Le bloc de glace, posé sur un plateau en bois, symbolisait la fonte des glaciers de l'Himalaya, qui témoigne du changement climatique.
"Au cours de mon existence, j'ai été témoin de la diminution des chutes de neige, d'abord au Tibet, puis à Dharamshala", a déclaré le dalaï lama, 86 ans.
Le chef spirituel des bouddhistes tibétains a appelé à prendre des "mesures urgentes pour réduire notre dépendance aux sources d'énergie fossiles et à adopter des sources d'énergie renouvelables comme celles qui recourent au vent et à l'énergie solaire".
"La menace du changement climatique ne se limite pas aux frontières nationales, elle nous affecte tous", a-t-il souligné.
Le bloc de glace a été acheminé sur un itinéraire de 250 km par des marcheurs, des volontaires à vélo ou à bord de véhicules électriques pour susciter une prise de conscience concernant les effets des émissions de CO2 sur les glaciers.
Les militants ont utilisé des techniques à faible émission de carbone pour empêcher la fonte de leur morceau de glace.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/le-dalai-lama-appelle-a-reduire-la-dependance-aux-sources-d-energie-fossiles_163024>
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7- En Allemagne, des manifestants anticharbon défendent un village menacé de disparition, Le Monde avec AFP, 23/04/22, 17h43 

La destruction de Lützerath, dans le bassin rhénan, est prévue pour permettre l’extension de la mine de Garzweiler. 
La commune de Lützerath est, comme d’autres, condamnée de longue date à disparaître pour permettre à la mine de charbon de s’étendre. Selon les organisateurs, quelque 3 500 personnes ont manifesté, samedi 23 avril, à Lützerath, dans le bassin minier rhénan, à quelques centaines de mètres seulement de la gigantesque mine à ciel ouvert de Garzweiler, régulièrement prise pour cible par des militants écologistes. La police n’a pour l’instant pas communiqué le nombre de participants.
> Lire aussi : Avec la guerre en Ukraine, l’Allemagne est obligée de repenser son modèle économique
Une centaine de militants ont décidé d’aller protester au bord de la mine, ce qui peut s’avérer « extrêmement dangereux », a estimé dans un tweet la police de la région Rhénanie-du-Nord-Westphalie, demandant aux organisateurs de faire passer le message parmi les protestataires.
Réduire sa dépendance au gaz russe
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le débat sur le charbon est toutefois relancé dans le pays, très dépendant du gaz russe, qui représentait jusque-là quelque 55 % de ses importations. Afin d’assurer la production d’électricité tout en réduisant sa dépendance, le gouvernement allemand s’est donné fin mars la possibilité de « suspendre » la fermeture de certaines centrales à charbon pour remplacer le gaz russe, tout en assurant que l’objectif d’une sortie du charbon d’ici à 2030 reste inchangé.
> Lire aussi l’éditorial du « Monde » : Guerre en Ukraine : Berlin face au piège du gaz russe
« Comment pouvons-nous avoir confiance en la capacité du gouvernement de contribuer à la paix en Ukraine s’il détruit des maisons et des villages dans son propre pays pour des énergies fossiles ? », a dénoncé Ilyess El Kortbi, militant ukrainien du mouvement Fridays For Future, cité dans un communiqué.
Lützerath est devenu le nouveau point de ralliement du mouvement écologiste allemand. Des activistes y ont construit des cabanes et se préparent à la confrontation avec les forces de l’ordre. Greta Thunberg avait visité la région en septembre dernier.
Le charbon qui se trouve dans le sous-sol de ces communes sera « nécessaire dès 2024 » pour approvisionner les centrales, alors que les autres mines de la région ferment, assure pour sa part l’exploitant, le groupe énergétique RWE. D’autres hameaux sont déjà complètement abandonnés. La plupart de leurs habitants ont été relogés dans de nouveaux villages construits à bonne distance de la mine.
> Lire aussi : En Allemagne, la crise énergétique empoisonne les débuts de la coalition
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/04/23/en-allemagne-des-manifestants-anticharbon-defendent-un-village-menace-de-disparition_6123393_3244.html>
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8- La lente conversion du scooter à la mobilité électrique, Le Monde, 24/04/22, 10h00 
Jean-Michel Normand

BMW, pratiquement seul sur ce segment, lance le CE 04, un modèle à batterie dont le tarif dépasse les 12 150 euros. 
Tout le monde n’a pas – encore – envie de circuler en scooter électrique, mais cette option pourrait s’imposer plus rapidement qu’on ne l’imagine. Introduites avec beaucoup de retard sur l’automobile, les normes environnementales commencent à rattraper les deux-roues. En région parisienne, motos et scooters d’avant juillet 2004 (vignette Crit’air 4) sont en principe bannis et ceux datant d’avant 2007 (Crit’air 3) seront indésirables dès 2023. A cela il faut ajouter l’instauration, à partir de septembre, du stationnement payant pour les deux-roues à moteur thermique dans la capitale. Dans les autres agglomérations, l’entrée en vigueur de zones à faibles émissions, ou ZFE, va aussi contribuer à durcir les contraintes à moyen terme.
> Lire aussi A Paris, le stationnement sera payant pour les motos et les scooters non électriques à partir de 2022
Cet étau qui se resserre et encourage la conversion à l’électrique n’a jusqu’alors guère inspiré les grands constructeurs japonais et européens qui, pour l’essentiel, ne proposent que des petits modèles à faible autonomie équivalents aux 50 cm3thermiques, un segment dominé par les marques chinoises. Peugeot assemble en France le e-Ludix (2 599 euros, 50 km d’autonomie), dont le châssis est produit en Inde, et Yamaha lancera cet été le Neo’s (3 199 euros, 37 km d’autonomie). De nouveaux protagonistes comme la marque autrichienne Horwin, qui importe de Chine l’EK3 (un équivalent 125 cm3 facturé 3 690 euros), commencent à occuper le terrain. En revanche, chez Honda, le numéro un mondial, rien n’est prévu pour le moment.
Dans ce panorama, BMW apparaît comme une exception notable. Dès 2014, la firme allemande a commercialisé le C-Evolution, une machine très réussie, disponible en équivalent 125 et 400 cm3, mais hors de prix (à partir de 15 000 euros). Alors que l’électrification du deux-roues urbain devient une réalité palpable, BMW revient avec une nouvelle proposition. Le CE 04 se destine aux déplacements urbains et périurbains. Pour cette deuxième génération, la marque bavaroise n’a pas choisi la continuité.
L’attente d’une offre accessible
Le CE 04 est un scooter, mais il n’en a guère l’allure. Très long (2,28 m) afin de pouvoir loger ses batteries longitudinalement, ce qui ne facilite pas toujours les choses lorsque l’on veut se garer perpendiculairement au trottoir, cet engin à l’assise verticale et qu’enrobe un carénage aussi minimaliste qu’anguleux ne ressemble à aucun autre. Plutôt bas, il convient à tous les gabarits et dispose de multiples rangements, même si le volume occupé par les câbles de charge empêche de loger plus d’un casque dans le minicoffre central.
Le CE 04 est proposé en deux versions : 31 ch en crête, accessible aux titulaires du permis A1, et 42 ch. Le premier dispose d’une autonomie de 100 km et le second de 130 km avec, dans les deux cas, la possibilité de recharger la batterie sur une prise domestique (compter près de quatre heures et demie) mais aussi sur une borne publique (une heure et quarante minutes au plus). L’engin, lesté par ses batteries qui abaissent le centre de gravité, est parfaitement stable et permet d’envisager des trajets de plusieurs dizaines de kilomètres au quotidien.
> Lire aussi : Un scooter électrique a minima
Légèrement pataud à basse vitesse à cause de son empattement long, le scooter de BMW est doté d’une marche arrière bien utile lorsqu’il s’agit de se garer. Une fois lancé, il est nerveux, réactif – attention à ne pas brusquer l’éventuel passager… –, freine avec efficacité et se glisse avec aisance dans le trafic. La version la moins puissante, classée réglementairement comme l’équivalent d’un 125 cm3, offre des sensations de conduite plus proches d’un 400 cm3, ce qui le rend tout à fait apte à fréquenter les voies rapides. On regrette malgré tout le bruissement de la courroie de transmission, assez désagréable à l’oreille, et la suspension avant, plutôt rêche.
Proche d’être l’outil de déplacement idéal en ville, le CE 04 est un peu moins onéreux que son prédécesseur, mais son tarif risque néanmoins de refroidir l’enthousiasme des amateurs de deux-roues urbains. Ce scooter est accessible à partir de 12 150 euros, somme à laquelle il faut déduire 900 euros de bonus écologique voire des subventions octroyées par certaines collectivités. Ce prix, supérieur à celui d’un scooter thermique à trois roues, reste élevé, d’autant qu’il faudra puiser dans le catalogue des options pour disposer du mode de conduite « sport », de la recharge rapide ou d’une selle plus confortable.
> Lire aussi : A Paris, on se bouscule pour louer des scooters
Sur un marché où la demande attend encore qu’une offre accessible se dessine, reste la solution de la location avec option d’achat, de plus en plus mise en avant par les constructeurs de deux-roues. Pour le CE 04, il en coûtera au minimum 180 euros par mois sur une durée de trois ans. Ou celle du vélo électrique qui, pour certains de ceux qui recherchent un plan B au scooter thermique, commence à se dessiner comme une solution alternative.
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/04/24/la-lente-conversion-du-scooter-a-la-mobilite-electrique_6123443_3234.html>
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9- Montpellier : Pour lutter contre la pollution lumineuse, la ville éteint les boulevards, 20 Minutes, 24/04/22, 12h47
Jérôme Diesnis

Environnement. L’expérience, engagée en décembre, a été concluante : elle est prolongée et même étendue dans la durée
Après six mois d’expérimentation, l’expérience a été jugée concluante. La ville de Montpellier qui avait décidé d’éteindre les lampadaires, une partie de la nuit (de 23 heures à 5 heures), sur cinq boulevards, a décidé de prolonger cette expérience pour six mois supplémentaires. A compter de ce lundi, l’éclairage sera désormais totalement éteint sur ces cinq boulevards.
« C’est bon pour la planète et bon pour le porte-monnaie, expliquait début novembre, à 20 Minutes, le conseiller municipal Bruno Paternot (EELV), délégué à l’esthétique lumineuse et ambiance sonore de la ville. Quand on éteint les grands axes routiers, les gens roulent plus lentement. » Un avis que ne partageait pas à l’époque Pierre Chasseray, délégué général et porte-parole de l’association 40 millions d’automobilistes, qui dénonçait alors « une mesure anti-bagnole ».
Près de 50.000 euros d’économies
Mais, pour la ville de Montpellier, le retour d’expérience est concluant : « Diminution de la pollution lumineuse, préservation de la biodiversité et de la santé humaine, économies d’énergie, baisse de la vitesse observée, notamment sur l’avenue Pablo Neruda, pas d’évolution de l’accidentalité », détaille la commune.
Selon ses calculs, les 396.000 kWh non utilisés sur ces cinq axes pendant une année correspondent à une économie de 47.500 euros par an.
<https://www.20minutes.fr/planete/3276591-20220424-montpellier-lutter-contre-pollution-lumineuse-ville-eteint-boulevards>
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10- Un prêt à taux zéro pour les voitures moins polluantes testé pour deux ans, 20 Minutes avec AFP, 24/04/22, 18h30

Climat.  Il s'agit d'une expérimentation dans une dizaine de grandes métropoles dépassant souvent les seuils de pollution
C’est un coup de pouce vert. Les ménages vivant ou travaillant dans certaines zones à faibles émissions où la pollution de l’air dépasse les seuils autorisés pourront bénéficier à partir du 1er janvier 2023 d’un prêt à taux zéro pour l’achat d’un véhicule peu polluant, selon un décret publié dimanche au Journal officiel.
Cette expérimentation de deux ans concerne les agglomérations connaissant un dépassement persistant des seuils de pollution et pour lesquelles la mise en place d’une zone à faibles émissions (ZFE) est obligatoire d’ici au 1er janvier 2023, a précisé le ministère de la Transition écologique à l’AFP.
Il s’agit donc d’une dizaine de grandes métropoles (Paris, Lyon, Grenoble, Aix-Marseille…) et pas de toutes les villes métropolitaines de plus de 150.000 habitants qui devront créer une ZFE d’ici au 31 décembre 2024, en vertu de la loi Climat et Résilience.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/economie/3276719-20220424-pret-taux-zero-voitures-moins-polluantes-teste-deux-ans>
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11- Le sable, une ressource exploitée sans contrôle, Le Monde, 26/04/22, 07h26 
Martine Valo

Les Nations unies alertent sur la consommation effrénée de granulats, environ 50 milliards de tonnes par an, et ses conséquences graves pour l’environnement. Car ce matériau est partout : dans l’asphalte, le verre, l’électronique, le béton. 
Environ 50 milliards de tonnes par an : la consommation de sable dépasse celle de toute autre ressource naturelle solide sur la planète. Seule celle de l’eau le détrône. « C’est l’équivalent d’un mur de 27 mètres de haut et de 27 mètres de large qui ferait le tour de la Terre. Ou encore une moyenne de 18 kilos par personne et par an », illustre Pascal Peduzzi, directeur du réseau Global Resource Information Database (GRID), un des centres de recherche du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Ce chercheur en environnement et enseignant à l’université de Genève a dirigé plusieurs rapports consacrés aux granulats (sable, gravier et roche concassée). Le dernier, publié mardi 26 avril, porte sur l’urgence à contrôler l’exploitation d’un matériau omniprésent mais extrêmement peu réglementé. Son titre est une forme d’avertissement : « Sable et durabilité : dix recommandations pour éviter la crise ».
« Le sable est le héros méconnu de notre développement », affirme Sheila Aggarwal-Khan, directrice de la division économie du PNUE. Car ce matériau est partout : dans l’asphalte, le verre, l’électronique, le béton – le bâtiment et les travaux publics captent à eux seuls les quatre cinquièmes du volume total. Il est très bon marché, polyvalent, simple à produire en puisant dans l’environnement, mais pas renouvelable de sitôt. Or, il en faut toujours davantage, pour bâtir des routes, des ports, des chemins de fer, des villes, pour ériger des protections contre les inondations et des digues contre la montée du niveau de la mer (que l’extraction de sable près du rivage peut paradoxalement accélérer). Tirée par la croissance démographique et économique, la consommation de granulats a été multipliée par trois en vingt ans. La production suit le mouvement : elle s’élevait à 42 211 milliards de tonnes en 2020, 44 300 milliards de tonnes l’année suivante, presque 5 % de plus.
> Lire aussi : « Un des grands défis du capitalisme au XXIe siècle sera de s’affranchir de son appétit de sable »
« Satisfaire une demande croissante de sable sans transgresser les limites planétaires représente un défi de durabilité important et insuffisamment reconnu », prévient l’équipe du PNUE-GRID Genève, composée d’une vingtaine d’auteurs. Ces derniers insistent sur la nécessité de traiter dorénavant ce matériau apparemment banal comme une « ressource stratégique qui fournit des services écosystémiques essentiels ». Ils appellent donc à des coopérations transfrontalières, à l’instar de la gestion de l’eau, et au renforcement de politiques publiques encore largement lacunaires.
Des pratiques illégales courantes
L’absence de règles stimule un secteur informel, voire des pratiques illégales, redoutables pour l’environnement et pour les populations locales. Le rapport présente ainsi plusieurs études de cas illustrant ces méfaits. Dans l’Etat de l’Andhra Pradesh, dans le sud-est de l’Inde, des droits d’exploitation du sable ont été attribués à partir de 2014, sous le contrôle d’une coopérative de développement, à des femmes vivant sous le seuil de pauvreté. Mais l’intendance n’a pas suivi et les travailleuses se sont plaintes de ne recevoir ni la formation ni les revenus promis, d’être confrontées aux obstacles dressés par des groupes politiques rivaux opposés à cette initiative, et de risquer d’être victimes des camions la nuit.
A l’inverse, dans le comté de Makueni, dans le sud du Kenya, la criminalité liée à l’exploitation sans limite des carrières a pu être stoppée. Après que les habitants se sont rebellés contre ce fléau et ont même fini par brûler des camions de granulats, les autorités ont adopté une loi spécifique en 2015. Celle-ci interdit notamment l’exportation du sable hors du district, impose l’achat de licences aux exploitants de plus de 2 tonnes et destine la moitié des revenus qui en sont tirés à la restauration du milieu naturel. Résultat : les conflits violents ont grandement diminué, nombre de jeunes ont repris le chemin de l’école et l’eau polluée et détournée par l’extraction est revenue dans les rivières dont les lits ont cessé d’être surexploités.
> Lire aussi « Il suffit d’un coup de volant et on se retrouve dans l’eau » : au Ghana, le littoral menacé par l’érosion
« Les habitants d’un village de pêcheurs en Jamaïque m’ont raconté qu’un soir, des gens étaient venus avec des armes et des camions et qu’ils avaient littéralement “pris” la plage. En une nuit », témoigne M. Peduzzi. L’expert relate d’autres histoires de trafic et d’exploitation inconsidérée, notamment au Sri Lanka, où des éléphants tombent dans des trous ouverts tous azimuts et où le cours des rivières trop draguées s’inverse, favorisant la divagation et les attaques de crocodiles.
Car la nature paie un lourd tribut à l’extraction incontrôlée. Celle-ci a des conséquences complexes, indirectes et de long terme, parfois à des kilomètres à la ronde : sécheresse accrue des cours d’eau, modification de la nature des sols, affaissement des rivages… Dans les zones côtières en particulier, affecter des écosystèmes d’estuaires, de dunes ou de fonds marins comporte des risques sévères de modification des courants marins – et des ressources de pêche –, de pollution des aquifères (où sont stockées les eaux souterraines) et d’érosion des littoraux, surtout si leurs flux hydrauliques sont mal connus.
> Lire aussi Les eaux souterraines, une ressource « mal gérée, voire gaspillée »
Certains pays interdisent désormais de recourir à du sable marin pour toute autre utilisation que des travaux maritimes et côtiers. Les rapporteurs suggèrent à la fois de recueillir davantage de connaissances géologiques, de miser sur des solutions basées sur la nature – moins de digues en béton et plus de végétation pour fixer les rivages –, de s’astreindre à restaurer les lieux, de limiter le gaspillage. Pourquoi, par exemple, utiliser du sable de grande qualité en guise de remblai, alors qu’il devient plus rare ou plus difficilement accessible ?
Développer le recyclage
« En France, on pourrait toujours concasser les roches des montagnes, ce n’est pas le cas des Pays-Bas », note M. Peduzzi, qui souligne les inégalités entre les régions du monde. L’Ile-de-France, où la construction est en pleine ébullition avec les multiples chantiers du Grand Paris, importe près de la moitié des granulats dont elle a besoin. C’est cependant du côté de l’Asie que le boom de la construction est le plus vertigineux. Il a entraîné une ruée – légale ou non – vers les granulats des rivières, des lacs et des zones côtières de la Chine et de l’Inde. Le continent asiatique est à lui seul à l’origine de 67 % de la production mondiale, estimait l’équipe du PNUE-GRID dans un rapport publié en 2019. Singapour constitue peut-être l’exemple le plus célèbre de cette frénésie : la cité-Etat s’est étendue de 23 % sur la mer en quarante-cinq ans, soit, en 2018, 137 kilomètres carrés de territoires gagnés avec des monceaux de granulats, en bonne partie importés des pays voisins.
> Lire aussi « Dans les bidonvilles, le parpaing de béton, lingot du pauvre, matérialise le droit à la ville »
Entre autres problèmes majeurs pour la planète, le sable s’est à son tour fait une place dans l’agenda international du développement durable. En 2019, l’Organisation des Nations unies a voté une « résolution sur la gouvernance de la ressource minérale » demandant expressément aux experts du monde entier de partager leurs savoirs pour parvenir à son usage raisonnable. C’est ce qui a donné lieu à ce dernier rapport du PNUE-GRID. En février, à Nairobi, « les aspects environnementaux de la gestion des minerais et des métaux » ont à nouveau figuré au programme de l’assemblée du PNUE.
Des solutions existent pour économiser sable et béton : construire en bois, en paille, en terre, et recycler massivement les produits de la déconstruction. Les experts suggèrent de taxer la mise en décharge des déchets du bâtiment, de sensibiliser les maîtres d’ouvrage, de former les architectes…
Des scientifiques de l’université de Genève, en Suisse, et du Queensland, en Australie, se sont pour leur part lancés dans la quête de « coproduits » alternatifs. Dans une étude publiée le 12 avril, ils évaluent de 30 à 60 milliards de tonnes la quantité de résidus générés par les industries extractives pour sortir fer, bauxite, nickel, or et autres minerais convoités du sol. Soit « le plus grand flux de déchets de la planète, un ordre de grandeur plus élevé que tous les déchets urbains »,écrivent-ils, qui pose des graves problèmes de place et de sécurité. Dans leur analyse, les chercheurs explorent donc les conditions techniques et économiques nécessaires pour donner une seconde vie à ces tonnes de résidus.
> Lire aussi En Vendée, une usine divise par quatre l’empreinte carbone du ciment
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/04/26/le-sable-une-ressource-strategique-exploitee-sans-frein_6123653_3244.html>
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12- Les énergies renouvelables d’EDF, des actifs convoités, Le Monde, 27/04/22, 11h25 
Adrien Pécout

Les principales ressources renouvelables, en particulier l’hydraulique, comptent pour un quart des capacités de production de l’énergéticien, qui espère les renforcer d’ici à 2030. Si Engie a évoqué leur possible rachat, EDF dément. 
Les énergies renouvelables sont encore à déployer en masse pour lutter contre le réchauffement climatique, selon le consensus scientifique. Mais celles déjà installées font aussi l’objet de spéculations. « Nous sommes dans une situation où nous pouvons saisir les opportunités si elles se présentent », a ainsi admis, dans un entretien au Figaro, le 21 avril, le président de la compagnie gazière Engie (ex-GDF Suez), Jean-Pierre Clamadieu. Il s’agissait, ici, d’évoquer la possibilité que l’électricien EDF finisse par tout miser sur le nucléaire et mette à la vente ses actifs dans les renouvelables.
Contacté, EDF se refuse à commenter des « rumeurs » et indique qu’une telle vente « n’est pas à l’ordre du jour de nos réflexions ». Une telle hypothèse serait même, d’après un représentant de l’Etat, « complètement à côté de la plaque ».
> Lire aussi : EDF de plus en plus inquiet pour son parc nucléaire, en raison de problèmes de corrosion
Il faut dire que les énergies renouvelables comptent pour un quart des capacités de production d’EDF, selon un décompte arrêté en 2021. C’est, certes, moins que pour le nucléaire (60 %), savoir-faire historique de l’exploitant français. Mais c’est déjà bien davantage que pour des sources très émettrices en gaz à effet de serre, donc nocives pour l’environnement : gaz (9 %), fioul (3 %) et charbon (2 %).
« Premier producteur hydroélectrique de l’UE »
Les principales ressources renouvelables proviennent en particulier de l’hydraulique, avec 22,5 gigawatts (GW). Les barrages, installés depuis des décennies, permettent à l’électricien de se présenter comme le « premier producteur hydroélectrique de l’Union européenne ». Suivent, loin derrière, les sources plus récentes et soumises à une forte concurrence du marché : l’éolien (9 GW) et le solaire (3 GW). Si les infrastructures se situent surtout en France, une part non négligeable (6 GW) se trouve aussi aux Etats-Unis, principalement dans le secteur éolien.
L’électricien affiche jusqu’à présent la volonté de doubler ses actifs renouvelables entre 2015 et 2030, pour les faire passer d’une puissance de 28 GW à 60 GW. Fin 2021, il recensait près de 8 GW de capacités en construction, notamment pour des éoliennes en mer au large des côtes françaises – l’inauguration de la première éolienne du parc en mer de Saint-Nazaire s’est, depuis, tenue le 12 avril – mais aussi pour une centrale solaire à Djedda (Arabie saoudite).
> Lire aussi : EDF, chantier à haut risque pour le deuxième mandat d’Emmanuel Macron
De son côté, le groupe Engie revendique un nombre quasi équivalent d’actifs renouvelables : 34 GW en 2021, dont près de 18 pour l’hydraulique et près de 12 pour l’éolien. Soit « 34 % de notre portefeuille au 31 décembre 2021 », indique-t-il.
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/04/27/les-energies-renouvelables-d-edf-des-actifs-convoites_6123865_3234.html>
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13- Nantes : Trois questions pour enfin comprendre comment fonctionne le réseau de chaleur, 20 Minutes, 27/04/22, 17h19
Julie Urbach

Energie. Plus de 12% des logements et de nombreux équipements publics sont raccordés au réseau de chauffage urbain de Nantes métropole
• Le réseau de chaleur de Nantes métropole se déploie pour alimenter de plus en plus d'habitations et bâtiments publics en eau chaude et chauffage.
• Mais comment ça fonctionne, au fait ? 20 Minutes a visité la chaufferie Malakoff et vous explique tout.
Une énorme tranchée est creusée le long de la rue et il faut désormais installer les tuyaux. D’ici à cet été, les ateliers de la Semitan et l’hôpital Bellier, à Nantes, seront à leur tour raccordés au réseau de chaleur. Si les habitants en entendent parler depuis des années, avec notamment des travaux tous les étés en ce sens, ils sont plus rares à savoir comment ce réseau urbain marche concrètement. 20 Minutes a pu visiter la chaufferie de Malakoff, l’une des plus importantes de la métropole, et vous explique tout.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/nantes/3277999-20220427-nantes-trois-questions-enfin-comprendre-comment-fonctionne-reseau-chaleur>
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14- En Allemagne, ciel couvert pour une usine de verre solaire accro au gaz russe, AFP, 27/04/22, 22:00
Florian Cazeres

Dans l'usine de verres photovoltaïques de Tschernitz, dans l'Est de l'Allemagne, le vacarme des machines ne couvre pas les inquiétudes sur l'avenir de la production si le robinet du gaz russe venait à être coupé, à cause de la guerre en Ukraine.
A l'intérieur du hangar coiffé d'une cheminée blanche, des bras mécaniques s'activent pour mettre en forme des plaques de verre destinées aux producteurs de panneaux solaires.
"Nous fournissons tous les grands fabricants en Europe", explique Torsten Schroeter, directeur général de la société GMB Glasmanufaktur Brandenburg.
Chaque année, 10 millions de m2 de plaques sortent des fours de l'usine qui dégagent une vive lumière rouge et une chaleur intense.
Or pour produire ce verre essentiel à l'énergie solaire , il faut ... du gaz, beaucoup de gaz.
Grâce aux pipelines reliant la Russie à l'Allemagne, la ressource est disponible en abondance. 
Mais pour combien de temps ? 
Après la décision de Gazprom de suspendre, dès mercredi, les livraisons de gaz russe vers la Bulgarie et la Pologne, arguant de leur refus de payer en roubles comme exigé par Moscou, l'Allemagne craint d'être le prochain pays sur la liste.
"La sécurité de l'approvisionnement est actuellement garantie", a réagi le ministère de l'Economie et du Climat, tout en exprimant son "inquiétude" après l'annonce de Gazprom.
D'autant que Berlin est par ailleurs sous pression croissante de ses alliés pour approuver un embargo sur le gaz russe.
Or, le gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz, allié aux écologistes et aux libéraux, soutient qu'un arrêt brutal des livraisons serait dévastateur pour l'économie du pays.
Et pour cause : la Russie fournissait avant la guerre 55% des importations allemandes de gaz naturel, une part ramenée ces derniers mois à 40%.
- "Pas d'alternative" -
Ce refus fait débat au sein de la classe politique allemande et parmi les experts dont certains jugent que la première puissance européenne serait en mesure d'encaisser le choc.
Dans le camp de ceux pour qui la vie sans gaz russe est inimaginable à court terme, les industriels sont en première ligne.
"Un arrêt de l'approvisionnement en gaz russe signifierait pour nous un arrêt de la production", résume le patron de GMB, qui emploie 300 salariés.
L'arrêt des flux de gaz impliquerait de stopper les fours, causant des dommages irréversibles.
Cela obligera l'entreprise à "tout reconstruire", ce qui pourrait prendre plusieurs mois, voire des années, selon M. Schroeter. 
Car "il n'y a pas d'alternative" au gaz russe, déplore-t-il.
L'utilisation de charbon ou pétrole, n'est pas adapté. Quant à l'électricité, l'entreprise a déjà investi dans un système hybride, permettant un chauffage électrique partiel dans ses fours, mais cela ne répond qu'à "10%" de ses besoins.
L’hydrogène pourrait remplacer le gaz naturel, mais son développement n'est pas encore suffisamment avancé en Allemagne.
Le gouvernement allemand frappe à toutes les portes pour diversifier ses sources d'approvisionnement mais estime ne pouvoir se passer du fournisseur russe avant mi-2024.
- "Le moins cher" -
"Les dernières décennies, marquées par la dérégulation du marché de l'énergie, nous ont conduits à choisir le gaz le moins cher, celui fourni par le gazoduc russe", a reconnu début février l'ancien vice-chancelier social-démocrate Sigmar Gabriel.
Une fin des livraisons entraînerait des "interruptions de production", "des pertes d'emploi" et "des dommages massifs aux installations", a plaidé de son côté le BDI, puissant lobby industriel.
Le géant de la chimie BASF a par exemple prévenu qu'une division par deux de l'approvisionnement en gaz russe suffirait pour "arrêter" son emblématique site de Ludwighsafen (Ouest), où travaillent près de 30.000 personnes.
Parmi les secteurs les plus vulnérables à la consommation de gaz figurent l'industrie du papier, la sidérurgie et la chimie, selon un rapport de la banque LBBW. 
Même sans embargo, l'industrie allemande est déjà fragilisée par la flambée des prix de l'énergie, qui ont bondi sur un an de 39,5% en mars, après des augmentations de 22,5% en février et de 20,5% en janvier,
Résultat : la verrerie de Tschernitz est à la peine pour rester compétitive face à la concurrence chinoise.
Près de 170 gigawatt/heure de gaz sont consommés chaque année dans les fours de l'usine pour chauffer, à plus de 1.600 degrés, la matière première - du quartz ou du dolomite-, et la transformer en verre pour panneaux solaires.
<https://information.tv5monde.com/info/en-allemagne-ciel-couvert-pour-une-usine-de-verre-solaire-accro-au-gaz-russe-454528>
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15- Indépendance énergétique : 85 % des Français prêts à des changements, We Demain, 27/04/22
Florence Santrot

Alors que la Russie a coupé l’approvisionnement en gaz de la Pologne et de la Bulgarie, les Français sont plus que jamais prêts à faire des efforts en termes d’indépendance énergétique.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022, les Français n’ont pas changé d’avis. Ils sont toujours aussi volontaires pour trouver des solutions alternatives à la dépendance aux énergies fossiles de la Russie. 85 % d’entre eux sont prêts à agir pour favoriser l’indépendance énergétique de la France, selon une étude réalisée conjointement par Oscaro Power, spécialiste de l’autoconsommation solaire, et l’IFOP.
En outre, 77 % des sondés affirment ainsi que leurs convictions n’ont pas évolué depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et le dérèglement des prix de l’énergie qui en a découlé. Reste à savoir comment s’y prendre. Seuls 33 % reconnaissent savoir quelles actions mener pour agir efficacement. Qui plus est, 69 % des personnes interrogées se disent prêtes à installer des panneaux solaires chez elles. Néanmoins, 41 % des sondés ne savent pas quand ils franchiront le pas…
>> Suite à lire à :
<https://www.wedemain.fr/ralentir/independance-energetique-85-des-francais-prets-a-des-changements/>
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16- Coupures de gaz à la Pologne et la Bulgarie : l'étau se resserre sur l'Union européenne pour accélérer son indépendance énergétique, Novethic, 28/04/22
Concepcion Alvarez

La pression s'accroît sur l'Union européenne. Alors qu'un sixième train de sanctions est en préparation à Bruxelles, la Russie a mis ses menaces à exécution en suspendant ses livraisons de gaz à la Bulgarie et à la Pologne. Les deux pays avaient refusé de payer en roubles, comme l'exige Moscou depuis le 1er avril. Les entreprises européennes qui se plieraient à cette nouvelle exigence feraient face à un risque juridique élevé pour violations des sanctions à l'égard de la Russie.
"C’est inédit, prévisible mais inédit", réagit Thomas Pellerin-Carlin, chercheur et directeur du Centre Energie de l'Institut Jacques Delors. "Il n’y avait jamais eu d’interruption de livraison de gaz depuis la Russie vers un pays de l’Union européenne, ni à l’époque de l’URSS, ni au moment du conflit russo-ukrainien de 2009", ajoute-t-il. Depuis mardi 26 avril au soir, la Russie a mis ses menaces à exécution et a stoppé ses livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie parce qu'elles avaient refusé de payer en roubles. Si les deux pays, désormais approvisionnés en gaz par leurs voisins européens, se veulent rassurants quant à d'éventuelles pénuries, la décision du Kremlin vient bousculer Bruxelles. 
"C’est une nouvelle provocation de la Russie qui utilise le gaz comme instrument de chantage. C'est injustifié et inacceptable. Mais ce n’est pas une surprise, nous sommes préparés à ce scénario. Notre réponse sera immédiate, unie et coordonnée car le Kremlin n’a pas réussi à semer la division entre nous", a tout de suite réagi Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. L’Union européenne planche sur un sixième train de sanctions qui devrait a priori uniquement cibler le pétrole, après un embargo sur le charbon décidé quelques semaines auparavant.
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/energie/energies-fossiles/isr-rse/apres-les-coupures-de-gaz-a-la-pologne-et-la-bulgarie-l-etau-se-resserre-sur-l-union-europeenne-pour-imposer-un-embargo-a-moscou-150747.html>
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En images
17- Voiture : ce village mise sur l’électrique, TF1, journal de 13h, 22/04/22

• L'une des solutions pour réduire la facture de carburant, c'est de passer à l'électrique. 
• À Montigny-en-Arrouaise (Aisne), la mairie a installé une borne électrique en libre-service.
Montigny-en-Arrouaise, un village de 300 habitants, une nouvelle arrivante fait le bonheur de certains depuis un an. Il s'agit d'une borne électrique de recharge rapide en libre-service. Jean-Pierre en profite : "C'est quand même une chance extraordinaire d'avoir ça à disposition dans un petit village comme le nôtre. Et c'est gratuit", se réjouit-il. Pour ce jeune retraité, c'est la mise en place de cette borne qui l'a convaincu de laisser sa vieille voiture essence pour passer à l'électrique, et c'est sans regret.
Il y a encore quelque temps, rouler en électrique à la campagne semble compliquer. L'idée séduit davantage aujourd'hui, surtout que c'est aussi plus économique. Jean-Pierre nous a fait le comparatif : "En une année, j'ai eu un peu plus de 1000 euros de carburant, alors que là, pour la Zoé, je me suis rechargé une seule fois à la maison, et j'en ai pour 3 euros".
Tout comme Jean-Pierre, douze autres familles du village sont passées à l'électrique en seulement un an. Une fierté pour le maire.
> Reportage de M. Poujol & B. Lachat à voir à :
<https://www.tf1info.fr/conso/video-voiture-ce-village-mise-sur-l-electrique-2217470.html>
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18- Le gaz liquéfié américain, la solution pour l'Europe ? Pourquoi ce n'est pas si simple, TF1, journal de 20h, 22/04/22

• Le gaz naturel liquéfié (GNL) est considéré par certains comme la solution pour ne plus dépendre du gaz russe. 
• Les États-Unis, premier exportateur mondial, pourraient encore augmenter leur production. 
• Mais ce n’est pas aussi simple dans la pratique.
Le salut des Européens pourrait bien venir des bateaux accostés dans un port de Louisiane. Dans leur cuve, se trouvent d’énormes quantités de gaz naturel liquéfié (GNL). Au pont qu'un seul navire peut transporter assez de GNL pour chauffer 45.000 maisons pendant un an. "Le gaz passe par ces tuyaux, puis par ces gros bras : ce sont eux qui chargent le gaz naturel liquéfié dans le navire. Le réservoir fait environ 173.000 m3. Il faut environ 24 heures au bateau pour arriver, être rempli de gaz et repartir en gaz", explique un employé dans le reportage de TF1 en tête d'article. 
> Lire aussi : Les achats de gaz russe par l'Europe sont-ils "au plus haut depuis le début du conflit en Ukraine" ?
Il y a encore un an ici, seulement un quart des livraisons de gaz partait vers l’Europe. Désormais, ce sont les trois quarts. EDF et Engie en achètent régulièrement. Ce gaz liquéfié pourra-t-il stopper la hausse des prix chez nous en France ? "Comme vous pouvez l'imaginer, en ce moment, nous essayons de pousser la production au maximum. Mais à court terme, les volumes que les Russes envoient vers l'EUrope ne peuvent pas être remplacés avec du gaz liquéfié car les structures ne sont pas suffisantes pour le moment", prévient Anatol Feygin, l'un des dirigeants américains de Cheniere Energy. Le gaz liquéfié demande en effet de gros moyens. La plus grosse usine de GNL des États-Unis permet de remplir seulement deux bateaux par jour.
> Reportage d’Antoine de Précigout & Adrien Ponsard à voir à :
<https://www.tf1info.fr/economie/video-gaz-liquefie-americain-la-solution-pour-l-europe-2217416.html>
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19- Environnement : le sable du fleuve Mékong est pillé, fragilisant les écosystèmes, France 2, journal de 20h, 25/04/22

Le Mékong, un des plus grands fleuves du monde qui prend sa source en Chine, est aujourd'hui menacé parce que l'on pompe son sable. Cela cause des ravages sur l'écosystème, comme par exemple au Cambodge.
Le Mékong est le fleuve nourricier de l'Asie. Près de 70 millions de personnes en dépendent pour la pêche ou les rizières. Mais ce fleuve mythique subit aujourd'hui les assauts répétés de l'homme. Au Cambodge, des millions de tonnes de sable provenant du fleuve sont pompées. Une soif qui, peu à peu, détruit les écosystèmes. À force de pomper dans le lit de la rivière, les berges se sont même affaissées à certains endroits.
Des militants écologistes envoyés en prison
Un habitant qui vit sur l'une de ses rives, aujourd'hui en reconstruction, accepte de témoigner à visage couvert. "Je ne suis pas heureux quand je vois ce qui est pompé, parce que ça détruit les ressources naturelles", regrette-t-il. Une dizaine de militants écologistes, qui ont osé questionner publiquement ces pratiques, ont été envoyé en prison au Cambodge. Les enjeux financiers sont en effet énormes : le sable du Mékong permet d'alimenter des chantiers gigantesques à plusieurs milliards d’euros.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/environnement-le-sable-du-fleuve-mekong-est-pille-fragilisant-les-ecosystemes_5102674.html>
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20- Infographie. Voyager bas-carbone, c'est possible : on vous explique comment en une infographie, Novethic, 27/04/22
Fanny Breuneval

Peut-on réellement voyager sans émettre trop de CO2 ? La réponse est oui selon le Shift Project, qui vient de publier son nouveau rapport sur la mobilité longue distance des Français, un secteur à 90% carboné. Mais pour réduire ces émissions de 5% par an jusqu'en 2050, le progrès technologique ne suffit pas. Il faut aussi modifier nos manières de voyager, et notamment se reporter vers le train. 
"Ne parier que sur les propositions technologiques augmente les risques de ne plus pouvoir voyager dans les décennies à venir", annonce le nouveau rapport "Voyager bas carbone" du Shift Project, dont l'objectif est de réduire les émissions de CO2 de 5 % par an jusqu'en 2050. Voiture électrique, hydrogène, biocarburants, le scénario technoptimiste, qui repose seulement sur des améliorations techniques, ne suffira pas selon le think tank.
Du côté des biocarburants, pour satisfaire les besoins actuels de voyage en avion des Français, il faudrait cultiver l’équivalent de trois départements français. L'hydrogène, autre innovation très attendue, n’a pas sa place dans les vols long-courriers à cause de ses lourdes batteries. De plus, produire de l'hydrogène nécessite de l'électricité, une ressource déjà fortement utilisée par les voitures électriques et d'autres secteurs comme l’habitat ou l’industrie. 
"C’est une course contre le temps !", s’exclame Béatrice Jarrige la cheffe de projet Mobilité Longue Distance du Shift Project. "Nous nous sommes appuyés sur des technologies déjà mûres, mais pas utilisées aujourd'hui. Les spécialistes s'accordent à dire que les nouveaux avions plus efficaces ne seront prêts qu'en 2040" explique la responsable du rapport. 
> Infographie à voir à :
<https://www.novethic.fr/actualite/infographies/isr-rse/voyager-bas-carbone-la-technologie-ne-suffira-pas-selon-le-rapport-du-shift-project-150732.html>
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