[revue-presse-FNH] Grande revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, loisirs, pollutions et déchets (jeudi 22 août)
Florence de Monclin
f.demonclin at fnh.org
Jeu 22 Aou 08:22:03 CEST 2019
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Bonjour à tous,
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1- Sur les plages de Tunisie, des citoyens en guerre contre les déchets <https://information.tv5monde.com/info/sur-les-plages-de-tunisie-des-citoyens-en-guerre-contre-les-dechets-313545>, AFP, 28/07/19, 09:00
2- L'Europe se mobilise contre le « surtourisme » <https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/leurope-se-mobilise-contre-le-surtourisme-1041097>, Les Echos, 29/07/19, 06h03
3- Pollution au plomb autour de Notre-Dame : plainte contre X pour « mise en danger d’autrui » <https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/07/29/pollution-au-plomb-autour-de-notre-dame-plainte-contre-x-pour-mise-en-danger-d-autrui_5494472_3244.html>, Le Monde, 29/07/19, 09h42
4- Cette Française a créé un cendrier à base de champignons qui “digèrent” les mégots de cigarettes <https://creapills.com/purifungi-champignon-megots-cigarettes-20190729>, Creapills, 29/07/19
5- Porto Rico : des milliers de bouteilles d'eau d'aide d'urgence retrouvées dans un champ <https://information.tv5monde.com/info/porto-rico-des-milliers-de-bouteilles-d-eau-d-aide-d-urgence-retrouvees-dans-un-champ-313761>, AFP, 30/07/19, 00:00
6- Déchets : la fronde des pays "poubelles" d'Asie <https://information.tv5monde.com/info/dechets-la-fronde-des-pays-poubelles-d-asie-313830>, AFP, 30/07/19, 15:00
7- 200 millions de mégots jetés par terre chaque année à Bordeaux ; la Garonne polluée <https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/la-garonne-commence-ici-1564570143>, France Bleu Gironde, 31/07/19, 18:09
8- Un an après le retour d’Ebola en RDC, la menace gagne les villes <https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/08/01/un-an-apres-le-retour-d-ebola-en-rdc-la-menace-gagne-les-villes_5495390_3212.html>, Le Monde Afrique, 01/08/19, 06h20
9- Ilva : ArcelorMittal confiant sur un retour de l'immunité mais Di Maio dément <https://information.tv5monde.com/info/ilva-arcelormittal-confiant-sur-un-retour-de-l-immunite-mais-di-maio-dement-314101>, AFP, 01/08/19, 16:00
10- Décryptage. On vous explique pourquoi la France exporte ses déchets en Asie <https://www.lejdd.fr/Societe/on-vous-explique-pourquoi-la-france-exporte-ses-dechets-en-asie-3912663>, Le JDD, 02/08/19, 16h15
11- Ce que les Français jettent par la fenêtre de la voiture <https://www.dna.fr/magazine-lifestyle/2019/08/03/ce-que-les-francais-jettent-par-la-fenetre-de-la-voiture>, DNA, 03/08/19, 07:17
12- #FillTheBottle, le nouveau challenge utile et écolo qui cartonne sur les réseaux sociaux <https://www.dna.fr/france-monde/2019/08/03/fillthebottle-le-nouveau-challenge-utile-et-ecolo>, DNA, 03/08/19, 20:03
13- Des chasseurs d’icebergs à l’assaut d'un business d’eau pure <https://www.franceinter.fr/environnement/des-chasseurs-d-icebergs-a-l-assaut-d-un-business-d-eau-pure>, France Inter, 04/08/19, 15h57
14- Pollution au plastique : la Méditerranée, mer la plus touchée d’Europe <http://www.leparisien.fr/societe/pollution-au-plastique-la-mediterranee-mer-la-plus-touchee-d-europe-04-08-2019-8128767.php>, Le Parisien, 04/08/19, 18h43
15- La baie de Somme veut recycler les moules des restaurants <https://www.latribune.fr/regions/hauts-de-france/la-baie-de-somme-veut-recycler-les-moules-des-restaurants-825143.html>, La Tribune, 05/08/19, 07:45
16- A Garges-lès-Gonesses, des jeunes se mettent au défi de nettoyer leur cité <https://www.bfmtv.com/planete/a-garges-les-gonesses-des-jeunes-se-mettent-au-defi-de-nettoyer-leur-cite-1743146.html>, BFMTV, 05/08/19, 14h44
17- Le gouvernement lance une charte contre la pollution au plastique sur les plages <https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/le-gouvernement-lance-une-charte-contre-la-pollution-au-plastique-sur-les-plages-1122387>, Les Echos, 05/08/19, 16h49
18- Pollution plastique : comment les plages luttent <https://www.bfmtv.com/planete/pollution-plastique-comment-les-plages-luttent-1743210.html>, BFMTV, 06/08/19, 06h12
19- Près d’un quart de la population mondiale menacé par une pénurie d’eau <https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/08/06/pres-d-un-quart-de-la-population-mondiale-est-menace-par-une-penurie-d-eau_5497203_3244.html>, Le Monde avec AFP, 06/08/19, 07h23
20- Interview. Réutiliser les eaux usées en cas de sécheresse : "La France a un retard à rattraper" <https://www.europe1.fr/societe/reutiliser-les-eaux-usees-en-cas-de-secheresse-la-france-a-un-retard-a-rattraper-3913228>, Europe 1, 07/08/19, 08h04
21- Les décharges sauvages, un fléau au cœur du drame de Signes <https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/08/07/les-decharges-sauvages-un-fleau-pour-les-communes_5497342_3224.html>, Le Monde, 07/08/19, 10h57
22- La santé du cerveau dépend aussi de l’hygiène de vie <https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/08/08/un-mode-vie-sain-preserve-aussi-le-cerveau_5497521_3224.html>, Le Monde, 08/08/19, 17h12
23- Depuis vingt ans, une ancienne décharge du Havre déverse ses déchets dans la mer <https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/08/08/depuis-vingt-ans-une-ancienne-decharge-du-havre-deverse-ses-dechets-dans-la-mer_5497781_3244.html>, Le Monde avec AFP, 08/08/19, 19h45
24- Plomb à Notre-Dame : les écoles parisiennes dépolluées à grands frais <https://information.tv5monde.com/info/plomb-notre-dame-les-ecoles-parisiennes-depolluees-grands-frais-315286>, AFP, 08/08/19, 20:00
25- Un adolescent crée une méthode pour nettoyer les océans des microparticules <https://www.nouvelobs.com/planete/20190809.OBS17000/un-adolescent-cree-une-methode-pour-nettoyer-les-oceans-des-microparticules.html>, L’Obs, 09/08/19, 15h11
26- Indonésie : A Surabaya, un ticket de bus coûte trois bouteilles ou dix gobelets en plastique <https://information.tv5monde.com/info/indonesie-surabaya-un-ticket-de-bus-coute-trois-bouteilles-ou-dix-gobelets-en-plastique-315487>, AFP, 09/08/19, 20:00
27- Tourisme de masse : la grande menace <https://www.parismatch.com/Actu/Environnement/Tourisme-de-masse-la-grande-menace-1641696>, Paris Match, 11/08/19, 09h59
28- Des bactéries et des virus foisonnent dans la pollution plastique des océans <https://www.nouvelobs.com/sante/20190813.OBS17128/des-bacteries-et-des-virus-foisonnent-dans-la-pollution-plastique-des-oceans.html>, L’Obs, 13/08/19, 12h47
29- Ne montera plus au sommet de l'Everest qui veut <http://www.slate.fr/story/180789/restriction-ascension-everest-nepal-danger-surfrequentation>, Slate, 15/08/19, 09h27
30- Il neige du plastique dans les Alpes, révèle une étude (et les risques sanitaires restent inconnus) <https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/il-neige-du-plastique-alpes-revele-etude-risques-sanitaires-restent-inconnus-1710986.html>, France 3 avec AFP, 15/08/19, 18:47
31- Les touristes sont-ils vraiment mal-aimés ? <https://www.lalsace.fr/actualite/2019/08/16/les-touristes-sont-ils-vraiment-mal-aimes>, L’Alsace, 16/08/19, 06:26
32- Un morceau de banquise gavé de microplastiques <https://information.tv5monde.com/info/un-morceau-de-banquise-gave-de-microplastiques-316328>, AFP, 16/08/09, 16:00
33- Plongée dans l'océan de plastiques à Tenerife <https://usbeketrica.com/galerie/plongee-ocean-plastique-tenerife-julia-potato>, Usbek & Rica, 16/08/19, 17:00
34- Le "clean challenge", grand nettoyage estival pour "faire briller" sa cité <https://information.tv5monde.com/info/le-clean-challenge-grand-nettoyage-estival-pour-faire-briller-sa-cite-316540>, AFP, 18/08/19, 12:00
En images
35- À Rome, recycler ses bouteilles de plastique permet de payer son ticket de métro <https://www.francetvinfo.fr/monde/italie/a-rome-recycler-ses-bouteilles-de-plastique-permet-de-payer-son-ticket-de-metro_3566643.html>, France 2, Télé matin, 08/08/19, 08:00
36- Var : ces solutions qui limitent l'impact du tourisme sur l'environnement <https://www.lci.fr/planete/var-ces-solutions-qui-limitent-l-impact-du-tourisme-sur-l-environnement-2128971.html>, TF1, journal de 20h, 06/08/19
37- Décharges sauvages : le casse-tête des maires <https://www.lci.fr/population/decharges-sauvages-le-casse-tete-des-maires-2128964.html>, TF1, journal de 20h, 06/08/19
38- Environnement : les challenges sur Internet qui ont du sens <https://www.lci.fr/planete/environnement-les-challenges-sur-internet-qui-ont-du-sens-2129133.html>, TF1, journal de 20h, 08/08/19
39- Ma cité va briller. Marseille relève le challenge <https://www.dailymotion.com/video/x7gaeht>, Maritima Médias, 16/08/19, 16:08
40- Opération zéro déchet à Roubaix : est-ce que ça marche ? <https://www.lci.fr/planete/operation-zero-dechet-a-roubaix-est-ce-que-ca-marche-2129720.html>, TF1, journal de 20h, 16/08/19
41- Pourquoi du plastique a été découvert au milieu du pôle Nord <https://www.lemonde.fr/planete/video/2019/08/19/pourquoi-du-plastique-a-ete-decouvert-au-milieu-du-pole-nord_5500721_3244.html>, Le Monde, 19/08/19, 18h38
Bien à vous,
Florence
NB : En pied de page de chaque message, vous disposez d’une adresse url qui vous permet de vous abonner, de changer votre adresse mail ou de vous désabonner directement à votre gré.
CHALLENGES DU JOUR : "#FillTheBottle" ou "#MaCitéVaBriller » ou "Zéro déchet", pour lutter contre la pollution, les initiatives ou challenges écologiques se multiplient, mobilisant les internautes dans le monde entier. (cf. item 1, 12, 26, 34, 35, 38, 39 & 40)
DOSSIER DU JOUR : Gentrification des villes, hausses des prix, dégâts écologiques, ou encore ravages des zones historiques, les impacts du surtourisme imposent des mesures pour limiter l'afflux de visiteurs. (cf. item 2, suite, 27, 29, 31 & 36)
RAPPORT DU JOUR : Près d’un quart de la population mondiale, vivant dans 17 pays, est en situation de "stress hydrique très grave", proche du "jour zéro" lors duquel plus aucune eau ne sortira du robinet, selon un rapport du World Resources Institute. (cf. item 19 & suite)
FRONDE DU JOUR : Lassés d'être la décharge des grands pays développés, Chine, Malaisie, Philippines, Cambodge, Sri Lanka et Indonésie ont décidé de renvoyer des conteneurs de déchets vers leur pays d'origine. (cf. item 6)
MÉTASTASE DU JOUR : Des scientifiques suisses et allemands révèlent dans une étude que la neige tombant dans les Alpes contient des particules microplastiques et une équipe de scientifiques a extrait une carotte de glace d'un morceau de banquise constellée de microplastiques. (cf. item 30, 32 & 41)
CHIFFRES DU JOUR : — 37% des Français avouent jeter leurs déchets par la fenêtre de leur voiture sur la route des vacances. C'est 4 points de plus que l'an dernier (33%). (cf. item 11)
— Aujourd'hui, 80% des déchets marins proviennent de la terre et 75% d'entre eux sont des déchets plastiques. 200 000 tonnes de plastique seraient déversées chaque année dans la mer Méditerranée. Cette pollution plastique en Méditerranée est un bouillon de culture, transportant des agents pathogènes potentiellement dangereux pour l’homme. (cf. item 14 & 28)
— 30 : C’est le nombre en milliards de mégots jetés chaque année en France. (cf. item 7)
— 500 : C’est le nombre de litres d’eau pollués pour 1 mégot jeté en raison des milliers de substances toxiques et cancérigènes contenues dans chaque cigarette qui en font une des plus importantes causes de pollution des océans. (cf. item 7)
— 12 : C’est, au mieux, le nombre d’années qu’il faut pour que le mégot se dégrade dans la nature. (cf. item 7)
— 68 : C’est le montant en Euros de l’amende imposée par la Mairie de Paris aux fumeurs qui jettent leur mégot à terre. (cf. item 7)
ABERRATION DU JOUR : Au Canada, des "chasseurs" traquent les icebergs pour récupérer l'eau, qu'ils embouteillent pour la revendre ensuite à des prix élevés. (cf. item 13)
PRÉVENTION DU JOUR : Maintenir un bon niveau de santé cardio-vasculaire à 50 ans diminue grandement le risque de développer la maladie d’Alzheimer. (cf. item 22)
INNOVATIONS DU JOUR : — Faire disparaître un mégot de cigarette en seulement deux semaines est maintenant possible ! La designeuse française Audrey Speyer développe un champignon qui pourra peut-être bientôt remplacer les cendriers ! (cf. item 4)
— Fionn Ferreira n’a que 18 ans mais pourrait bien avoir trouvé une méthode pour débarrasser les océans des particules fines. Ce jeune Irlandais vient de remporter le concours Google Science Fair avec son invention permettant de dépolluer les océans. (cf. item 25)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Sur les plages de Tunisie, des citoyens en guerre contre les déchets, AFP, 28/07/19, 09:00
Anaelle De Araujo
Bouteilles de bière, monceaux de plastique, et même... une cassette audio : chaque dimanche, des dizaines de Tunisiens bénévoles bravent le soleil de plomb pour arpenter les plages et ramasser les déchets que les autorités peinent toujours à gérer efficacement.
Un an après les premières élections municipales de l'après-révolution, qui ont laissé espérer une amélioration de la propreté après des années de gestion défaillante des collectivités locales, les détritus continuent à s'entasser sur de nombreuses plages de Tunisie.
Seulement 4% des déchets sont recyclés, et 80.000 tonnes de plastique se retrouvent dans la nature chaque année, selon l'ONG de défense de la nature WWF. Résultat : chaque kilomètre du littoral reçoit tous les jours 6,8 kg de plastique en moyenne.
Dans un pays où le manque de civisme est souvent pointé du doigt, des associations mobilisent néanmoins chaque week-end des dizaines, voire des centaines de bénévoles pour la chasse aux immondices.
Sur la plage de Kheireddine, qui longe le quartier bigarré de La Goulette aux portes de Tunis, entre deux familles venues se rafraîchir, les bénévoles de Tounes Clean-Up ramassent un matelas en mousse, une couette, des couches sales...
"Regardez ce que j'ai trouvé : une cassette audio ! Ce n'est pas possible, ça ne se fabrique même plus", s'exclame Houssem Hamdi, qui n'hésite pas à plonger les mains dans les déchets jonchant une vieille carcasse de bateau.
- Sensibiliser le public -
Cet ingénieur trentenaire, qui s'est lancé dans le combat écologique en 2013, préside Tounes Clean-Up, qui organise des opérations de nettoyage toute l'année, sur les plages et dans les forêts. Il dirige aussi l'association Tunisie Recyclage, qui ramasse plastique et papier chez des particuliers pour le valoriser.
"Tounes Clean Up, ce sont des citoyens (...) qui ont déjà vécu dans une Tunisie propre et qui veulent que ça revienne pour les prochaines générations", explique M. Hamdi, en référence aux années d'avant la révolution de 2011, quand le ramassage des poubelles était mieux organisé.
La quantité de plastique recyclé a été divisée par trois entre 2010 et 2017 en Tunisie, selon l'Agence nationale de gestion des déchets.
La quinzaine de bénévoles déployée ce dimanche-là à Kheireddine détonne au milieu des vacanciers tunisois. Ils ont des sacs poubelle à la main et s'activent malgré la torpeur ambiante.
En deux heures, après avoir grimpé sur les rochers et ratissé le sable, ils ont réuni près de 150 kilos de déchets, dont un tiers de verre.
"On est des réducteurs de dégâts", lance M. Hamdi. "Au cours de nos collectes, on discute, on échange, pour sensibiliser" les gens.
- "Terrorisme écologique" -
Ainsi, Wajdi, chômeur de 23 ans qui avait prévu de jouer au foot avec ses amis, finit par donner de sa personne en ramassant emballages plastique et bouteilles de bière.
"On vit ici et nos enfants vivront ici. C'est important pour les générations futures", reconnaît-il, avant de retourner se rafraîchir.
Si les plages des grands hôtels sont entretenues par ces établissements, le ministre du Tourisme René Trabelsi a mis en garde au printemps contre "le terrorisme écologique" qui fait fuir les touristes. La perte économique s'élève à 16,6 millions d'euros par an, selon WWF.
La gestion des déchets relève officiellement des mairies, et les citoyens attendent beaucoup des municipalités élues en 2018.
Mais sur la plage de Kheireddine, si le camion de la mairie a ramassé les sacs rassemblés par les bénévoles, ce sont ces derniers qui ont eux-mêmes installé sur la plage des poubelles appartenant à la municipalité.
"Il y a des autorités réceptives qui veulent aider mais qui n'ont pas les moyens, elles n'ont pas assez de tracteurs ou de sachets. Et il y a ceux qui sont laxistes. C'est un problème de gouvernance", regrette Houssem Hamdi.
"La question environnementale n'est pas une priorité pour le gouvernement parce qu'on considère que l'environnement est un luxe", ajoute-t-il.
- "Problème de mentalité" -
"Le problème essentiel aujourd'hui concerne le budget", estime de son côté Mohamed Ben Jeddou, directeur général de l'Agence de protection et d'aménagement du littoral (APAL).
"Les collectivités locales sont la colonne vertébrale du développement", mais elles manquent de moyens, explique-t-il. L'APAL a aidé certaines d'entre elles en leur accordant entre 5.000 et 20.000 dinars (1.500 à 6.000 euros) pour assurer le nettoyage manuel des plages.
"Ce qui manque, ce sont des actions de sensibilisation des citoyens, et pourquoi pas passer à la sanction", estime-t-il, tout en notant "un mouvement positif en ce moment".
Pour Hela, fonctionnaire et juriste en droit de l'environnement qui passe ses dimanches matins à ramasser les poubelles bénévolement, outre les "défaillances d'aménagement" et le "manque de coordination" des services responsables, "il y a un problème de mentalité".
M. Hamdi se réjouit néanmoins d'une prise de conscience citoyenne.
"Quand on a commencé, on était une dizaine, là on est des centaines, après on sera des milliers, jusqu'au jour où toute la Tunisie sera verte".
<https://information.tv5monde.com/info/sur-les-plages-de-tunisie-des-citoyens-en-guerre-contre-les-dechets-313545 <https://information.tv5monde.com/info/sur-les-plages-de-tunisie-des-citoyens-en-guerre-contre-les-dechets-313545>>
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2- L'Europe se mobilise contre le « surtourisme », Les Echos, 29/07/19, 06h03
Olivier Tosseri, Cecile Thibaud, Alexandre Counis
L'augmentation constante des flux touristiques est désormais perçue dans certaines métropoles comme une menace pour la qualité de vie. A Venise, Barcelone, Londres ou Amsterdam, les autorités prennent des mesures pour limiter l'afflux de visiteurs, en cherchant à privilégier la qualité sur la quantité. Tout en préservant les gains financiers.
Longtemps courtisés pour les recettes qu'ils génèrent, les touristes, lorsqu'ils sont trop nombreux, ne sont plus forcément les bienvenus. A Venise, Barcelone, Amsterdam ou Dubrovnik, Il ne s'agit plus d'attirer encore plus de visiteurs, mais au contraire de limiter un afflux vécu comme une menace pour la pérennité des lieux. En instaurant des quotas pour les sites les plus populaires. En limitant la durée des locations d'hébergement touristiques entre particuliers. Ou encore en régulant l'arrivée des paquebots de croisière. Ailleurs dans le monde, comme en Thaïlande ou aux Philippines, les autorités ont pris des mesures radicales, en fermant carrément certaines plages pendant plusieurs mois. Tour d'horizon.
>> Suite à lire à :
<https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/leurope-se-mobilise-contre-le-surtourisme-1041097 <https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/leurope-se-mobilise-contre-le-surtourisme-1041097>>
Sur le même sujet :
> « Surtourisme » : une liste de préconisations à Matignon pour la fin de l'année, Les Echos, 29/07/19, 06h15
Christophe Palierse
Un groupe de travail interministériel a été mis en place sur le thème « Développement durable et tourisme ». Le président de l'agence de développement touristique Atout France préconise la détermination de « jauges » pour les sites.
>> Suite à lire à :
<https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/surtourisme-une-liste-de-preconisations-a-matignon-pour-la-fin-de-lannee-1041102 <https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/surtourisme-une-liste-de-preconisations-a-matignon-pour-la-fin-de-lannee-1041102>>
> Interview. Surtourisme : «Il faut surtout une diversification de l’offre et un étalement dans l’espace et le temps», 20 Minutes, 03/08/19, 18h24
Propos recueillis par Jean-Loup Delmas
Pour Danièle Küss, experte indépendante en tourisme, la lutte contre le surtourisme passe par une « dénormalisation » du tourisme et le développement d’autres circuits, à d’autres périodes de l’année
• De plus en plus de visiteurs massés de moins en moins d’endroits... Le surtourisme est un nouveau fléau pour la planète.
• « 20 Minutes » a interrogé Danièle Küss, experte indépendante en tourisme et ancienne cheffe du pôle Développement international du tourisme au ministère des Affaires étrangères, sur ce nouveau phénomène.
Le Machu Picchu, Venise, Barcelone. Autant d’endroits magnifiques qui sont en train d’étouffer sous un flot continu de touristes, victimes de leur réputation. Ce phénomène, nommé « surtourisme », modifie notre perception du voyageur. Jadis vu comme le Graal à atteindre, un nombre sans cesse accru de visiteurs est malheureusement aussi synonyme de gentrification des villes, de hausses des prix, de dégâts écologiques, ou encore de ravages des zones historiques.
Danièle Küss, experte indépendante en tourisme et ancienne cheffe du pôle Développement international du tourisme au ministère des Affaires étrangères, explique à 20 Minutes les rouages de ce nouveau phénomène et comment le contourner, tout en conservant les bénéfices du tourisme.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/voyage/2576915-20190803-surtourisme-faut-surtout-diversification-offre-etalement-espace-temps <https://www.20minutes.fr/voyage/2576915-20190803-surtourisme-faut-surtout-diversification-offre-etalement-espace-temps>>
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3- Pollution au plomb autour de Notre-Dame : plainte contre X pour « mise en danger d’autrui », Le Monde, 29/07/19, 09h42
Stéphane Mandard
Selon les informations du « Monde », l’association Robin des Bois, qui avait lancé l’alerte après l’incendie de la cathédrale, a saisi le tribunal de grande instance de Paris. Elle dénonce des « carences fautives » des autorités.
Trois mois après l’incendie de Notre-Dame, l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, la préfecture de police et la Mairie de Paris avaient convié la presse le 19 juillet à un « point de situation » visant à rassurer les Parisiens sur les risques liés à la pollution au plomb. « Toutes les données que nous avons pu collecter jusqu’ici montrent que la santé de la population a été préservée », avait répété le directeur de l’ARS, Aurélien Rousseau. Il n’a pas convaincu tout le monde.
Selon les informations du Monde, l’association Robin des Bois a déposé une plainte contre X pour « mise en danger de la personne d’autrui », vendredi 26 juillet, devant le tribunal de grande instance de Paris. En pointe sur les dossiers de pollution, l’association avait, la première, alerté sur les risques sanitaires après la catastrophe. Entre la toiture et la flèche, près de 400 tonnes de plomb ont pris feu le 15 avril et sont retombées sous forme de poussières sur le site et aux alentours, sur un périmètre indéterminé.
Or, l’exposition au plomb peut provoquer des maladies graves. Il est toxique pour la reproduction, considéré comme potentiellement cancérogène par le Centre international de recherche sur le cancer, et les enfants sont particulièrement sensibles au risque de saturnisme en cas d’ingestion. Surtout, l’Organisation mondiale de la santé précise qu’« il n’existe pas de concentration de plomb dans le sang qui soit sans danger ».
Dans sa plainte, l’association reproche aux autorités plusieurs « carences fautives ayant pour conséquences la mise en danger délibérée de la personne d’autrui et la non-assistance à personne en danger ». Des carences dans la mise en œuvre de mesures de protection et d’information des populations comme des travailleurs. « En trois mois, nous avons accumulé assez de preuves de l’inertie des pouvoirs publics pour décider de saisir la justice », explique Jacky Bonnemains, président de Robin des Bois.
Taux retrouvés « gigantesques »
L’ARS, comme la Mairie de Paris et la préfecture assurent avoir pris les mesures adaptées et communiqué en toute « transparence ». Ce n’est pourtant que le 29 avril que les premières consignes de prévention (nettoyage et hygiène) sont diffusées aux riverains. Et la cartographie des niveaux de plomb, réclamée depuis l’incendie par l’association, n’a été rendue publique que le 18 juillet. Elle fait apparaître par endroits des taux très élevés.
Jusqu’à 500 000 microgrammes par mètre carré sur le parvis de Notre-Dame (toujours fermé au public) ou encore 20 000 µg/m2 autour de la très fréquentée fontaine de la place Saint-Michel (jamais fermée au public). Très au-dessus de la « valeur environnementale » de 5 000 µg/m2 retenue par l’ARS pour caractériser le « bruit de fond » parisien ; une valeur qui ne constitue pas une « référence sanitaire », précise l’Agence.
« Ça me fait bondir d’entendre ça d’une institution de santé », réagit Annie Thébaud-Monny, directrice de recherches à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale.
« Les taux retrouvés sont gigantesques. Ils correspondent à ce qu’on peut voir sur des chantiers de dépollution de sites de recyclage de batteries ou de traitement de déchets électroménagers. Ils sont la marque d’une contamination massive qui fera forcément des victimes. »
> Lire aussi Deux écoles proches de Notre-Dame et polluées au plomb fermées depuis jeudi
Des niveaux supérieurs à 5 000 µg/m2 ont aussi été retrouvés dans des écoles autour de Notre-Dame. Deux établissements du 6e arrondissement qui accueillaient des enfants en centre de loisirs pendant les vacances ont été fermés jeudi 25 juillet « par mesure de précaution » et pour pouvoir procéder à leur décontamination. Un peu tard pour Annie Thébaud-Monny et Jacky Bonnemains.
« Minimisation catastrophique »
Les deux lanceurs d’alerte sont également « très inquiets pour les travailleurs ». Sur le chantier de Notre-Dame, il y a encore quelques semaines, certains ouvriers ne portaient pas de masque de protection. Le préfet d’Ile-de-France, Michel Cadot, a suspendu jeudi les travaux à la suite d’un rapport de l’inspection du travail pointant des failles béantes dans les règles de précaution sanitaires.
Celles-ci n’étaient « pas suffisamment » ni « systématiquement appliquées » et « les installations de décontamination [étaient] sous-dimensionnées », a indiqué le préfet. « La minimisation qui a été faite est catastrophique. Les précautions qui s’imposaient n’ont pas été prises. Un suivi médical doit être mis en œuvre, et à vie car comme pour l’amiante, les cancers peuvent apparaître dix, vingt ou trente ans plus tard », met en garde la chercheuse.
Jacky Bonnemains est également préocuppé par la situation des agents de la Ville de Paris qui balaient sans protection les rues autour de la cathédrale, des commerçants ou des bouquinistes. L’inquiétude gagne aussi les rangs des pompiers. Le collectif fédéral CGT des services départementaux d’incendie et de secours a écrit au commandement de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Intitulé « Incendie de Notre-Dame, une opération plombée », le courrier vise à « connaître les mesures prises pour les agents engagés ». La CGT attend toujours la réponse.
> Lire aussi Notre-Dame, « modèle de symbole national » pour la justice américaine
« Les autorités jouent la montre car elles savent que l’empreinte de l’incendie va petit à petit diminuer et se déplacer », estime Jacky Bonnemains. Le 19 juin, la SNCF a dû fermer la station Saint-Michel du RER C et la nettoyer après avoir constaté des niveaux élevés de plomb sur une passerelle. Selon la SNCF, les poussières auraient été « apportées par les semelles des chaussures » des usagers.
Niveaux « très atypiques »
Les particules de plomb se sont également déplacées dans l’air. Airparif, l’organisme chargé de la surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, n’a pas constaté d’augmentation de la concentration en plomb à Paris après l’incendie. Mais sa seule station urbaine mesurant encore le plomb (depuis son interdiction dans l’essence en 2000) est située dans le 18e arrondissement, au nord de la capitale. Or, lorsque la cathédrale a pris feu, le vent venait de l’est, poussant le panache de fumée vers l’ouest, le long de la Seine.
Airparif a, en revanche, constaté des niveaux « très atypiques » sur son site de surveillance de Limay dans les Yvelines, à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Paris, situé dans la direction des vents pendant l’incendie. Dans la semaine du 15 au 22 avril, la concentration en plomb y a atteint 0,108 µg/m3 (contre seulement 0,003 µg/m3 à la station du 18e arrondissement). Des niveaux qu’Airparif avait jusqu’ici seulement retrouvés ponctuellement, par exemple sur le site industriel de Bagneaux-sur-Loing, en Seine-et-Marne (0,091 µg/m3 en 2017). « Ces éléments tendent à indiquer qu’il y aurait un impact de l’incendie dans la zone de retombée du panache, et que cette zone serait relativement éloignée de Paris », en déduit Airparif. Pour autant, l’ARS n’y a pas diligenté de prélèvements sur le terrain.
> Lire aussi Pollution au plomb autour de Notre-Dame : la Mairie de Paris lance un « nettoyage renforcé » des écoles
Le président de Robin des Bois s’inquiète enfin pour la Seine, réceptacle des poussières de plomb drainées par les eaux de pluie ou celles utilisées par les agents municipaux pour nettoyer les rues. D’autant que la station d’épuration d’Achères (Yvelines), qui traite 60 % des eaux usées de l’agglomération parisienne, tourne au ralenti depuis un incendie (le troisième en dix-huit mois) début juillet. Plusieurs tonnes de poissons morts ont été repêchées dans le fleuve après ce nouvel incident. « Je ne serais pas surpris si on retrouvait dans quelques mois la signature de Notre-Dame jusque dans les coquilles Saint-Jacques en baie de Seine. »
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/07/29/pollution-au-plomb-autour-de-notre-dame-plainte-contre-x-pour-mise-en-danger-d-autrui_5494472_3244.html <https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/07/29/pollution-au-plomb-autour-de-notre-dame-plainte-contre-x-pour-mise-en-danger-d-autrui_5494472_3244.html>>
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4- Cette Française a créé un cendrier à base de champignons qui “digèrent” les mégots de cigarettes, Creapills, 29/07/19
Idée détectée par Manon Bodeving - Source : francebleu.fr <http://francebleu.fr/>
Faire disparaître un mégot de cigarette en seulement deux semaines est maintenant possible ! La designeuse française Audrey Speyer développe un champignon qui pourra peut-être bientôt remplacer les cendriers !
Véritable fléau environnemental, la pollution due aux mégots de cigarettes est partout : sur les plages, dans les rues, en haut des montagnes… Chaque année en France, 30 milliards de mégots sont jetés dans la nature. Le chiffre s’élève à 4 300 milliards à l’échelle du globe ! Ce reliquat de cigarette – dont le filtre est composé d’acétate de cellulose, qui est une matière plastique – peut mettre jusqu’à 15 ans à se décomposer. Un désastre environnemental en somme…
>> Suite à lire à :
<https://creapills.com/purifungi-champignon-megots-cigarettes-20190729 <https://creapills.com/purifungi-champignon-megots-cigarettes-20190729>>
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5- Porto Rico : des milliers de bouteilles d'eau d'aide d'urgence retrouvées dans un champ, AFP, 30/07/19, 00:00
Des dizaines de milliers de bouteilles d'eau appartenant à une agence fédérale américaine et initialement destinées au secours d'urgence ont été découvertes sur les terres d'une ferme dans le nord de Porto Rico, a confirmé un porte-parole lundi.
Sur des images aériennes prises par l'AFP, une mer d'emballages contenant ces bouteilles de l'agence fédérale américaine de gestion des urgences (Fema) peut être observée dans le champ de ce qui semble être une ferme privée d'un quartier de la ville de Dorado, à 40 kilomètres de la capitale San Juan.
Juan Antonio Rosado Reynes, porte-parole de l'agence, a confirmé à l'AFP qu'il s'agissait d'eau appartenant à la Fema, précisant seulement que la date de péremption de ces bouteilles avaient été atteintes.
"On suppose que cette eau était en voie d'être jetée et recyclée, mais maintenant elle se trouve dans une ferme de Dorado", a-t-il dit, indiquant que le département légal de l'agence était en train de procéder à des vérifications.
Le porte-parole n'était pas en mesure de dire combien de bouteilles étaient entreposées, depuis quand elles étaient là, ni pourquoi elles n'avaient pas été distribuées.
De grandes parties de l'île de Porto Rico, territoire américain, ont été dévastées par les ouragans Irma et Maria qui se sont succédés à l'été 2017.
Depuis, plusieurs scandales ont éclaté concernant des réserves de nourriture ou d'eau n'ayant pas été distribuées.
Le gouverneur de Porto Rico a annoncé sa démission la semaine dernière, après des manifestations massives provoquées par la fuite de conversations de hauts responsables locaux comportant des messages homophobes et misogynes, et sur fond d'accusation de corruption et de détournement de fonds envers son gouvernement.
<https://information.tv5monde.com/info/porto-rico-des-milliers-de-bouteilles-d-eau-d-aide-d-urgence-retrouvees-dans-un-champ-313761 <https://information.tv5monde.com/info/porto-rico-des-milliers-de-bouteilles-d-eau-d-aide-d-urgence-retrouvees-dans-un-champ-313761>>
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6- Déchets : la fronde des pays "poubelles" d'Asie, AFP, 30/07/19, 15:00
A l'instar de l'Indonésie cette semaine, plusieurs pays d'Asie du Sud-Est, lassés d'être la décharge des grands pays développés, ont décidé de renvoyer des conteneurs vers leur pays d'origine, dans le sillage de la Chine qui a bloqué en 2018 les importations de déchets plastiques.
- Chine -
Le 1er janvier 2018, la Chine, qui a longtemps accepté les déchets plastiques du monde entier, bloque l'importation de 24 catégories de déchets solides, dont certains plastiques, papiers et textiles. Le gouvernement avance des motifs écologiques.
Cette décision, qui a suscité le chaos sur le marché mondial du recyclage, a obligé les pays développés à trouver de nouvelles destinations pour leurs déchets de "mauvaise qualité et à faible valeur", voire tout simplement "non recyclables", selon un récent rapport du réseau d'ONG Alliance globale pour les alternatives à l'incinération (GAIA).
D'énormes quantités ont été réacheminées vers l'Asie du Sud-Est où les capacités de recyclage sont limitées.
- Malaisie -
Fin mai 2019, la Malaisie, qui autorise l'importation de déchets plastiques propres et homogènes, annonce retourner à l'envoyeur 450 tonnes de plastique contaminé provenant d'Australie, du Bangladesh, du Canada, de Chine, du Japon, d'Arabie saoudite et des Etats-Unis.
- Philippines -
Fin juin, un cargo transportant 69 conteneurs de déchets entreposés pendant six ans aux Philippines est renvoyé au Canada, épilogue d'un vif contentieux entre les deux pays.
Le conflit entre Ottawa et Manille remonte aux années 2013-2014, après l'envoi par une société canadienne de conteneurs étiquetés comme contenant des déchets plastiques recyclables, en réalité des déchets de toutes sortes, dont certains en décomposition, notamment des ordures ménagères et des couches.
Une partie de cette cargaison avait été traitée sur place, mais l'essentiel pourrissait dans des ports philippins.
- Cambodge -
Mi-juillet, le Cambodge annonce le renvoi vers les Etats-Unis et le Canada de 1.600 tonnes de déchets plastiques illégaux découverts lors d'une opération de contrôle sur le port de Sihanoukville (sud).
Soixante-dix conteneurs étaient en provenance des Etats-Unis et 13 du Canada.
- Sri Lanka -
Fin juillet, la douane du Sri Lanka ordonne le renvoi en Grande-Bretagne de 111 conteneurs abandonnés sur le port de Colombo depuis près de deux ans, chargés de déchets biomédicaux d'hôpitaux et morgues illégalement importés, dont la puanteur a alerté les autorités.
L'importateur sri-lankais les avait présentés comme transportant des déchets destinés au recyclage. Leur cargaison réelle - notamment des organes humains - n'avait pas été déclarée et violait les lois internationales sur le transport de déchets dangereux, selon les autorités.
Au total, 241 conteneurs litigieux avaient été importés. 130 d'entre eux ont été emmenés dans une zone franche à proximité du port où ils traînent toujours, contaminant l'eau et l'air de la zone.
- Indonésie -
Mi-juin, Jakarta renvoie cinq conteneurs de déchets aux Etats-Unis.
Début juillet, les autorités indonésiennes annoncent que 210 tonnes de déchets non conformes seront renvoyés en Australie, leur pays d'origine. Huit conteneurs, qui devaient ne contenir que des papiers recyclables, sont saisis à Surabaya, la deuxième ville du pays. Les autorités y ont trouvé des bouteilles en plastique, des emballages, des couches usagées, des déchets électroniques et des canettes.
Le 29, l'Indonésie renvoie vers la France et Hong Kong sept conteneurs de déchets illégalement importés, renfermant des déchets ménagers et plastiques ainsi que des matériaux dangereux en violation des règles d'importation, selon les douanes de l'île de Batam, située en face de Singapour.
Les autorités attendent les autorisations de réexpédier 42 autres conteneurs de déchets vers les Etats-Unis, l'Australie et l'Allemagne.
<https://information.tv5monde.com/info/dechets-la-fronde-des-pays-poubelles-d-asie-313830 <https://information.tv5monde.com/info/dechets-la-fronde-des-pays-poubelles-d-asie-313830>>
Sur le même sujet :
> L’Indonésie renvoie vers la France des déchets illégalement importés <https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/07/30/l-indonesie-renvoie-vers-la-france-des-dechets-illegalement-importes_5494837_3244.html>, Le Monde avec AFP, 30/07/19, 10h17
> Pourquoi la France envoie-t-elle une partie de ses déchets en Asie ? <https://www.20minutes.fr/planete/2574267-20190730-dechets-pourquoi-france-envoie-partie-dechets-asie-sud>, 20 Minutes, 30/07/19, 18h21
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7- 200 millions de mégots jetés par terre chaque année à Bordeaux ; la Garonne polluée, France Bleu Gironde, 31/07/19, 18:09
Marie-Jeanne Delepaul
Depuis juin une centaine de plaques d'égout bordelaises sont peintes de toutes les couleurs. Intitulée "La Garonne commence ici", cette campagne de sensibilisation a été lancée par la société d'assainissement de la métropole. Dans leur viseur : les mégots, qui contiennent 2500 substances toxiques.
Dans le centre historique de Bordeaux, une centaine de plaques d'égout attirent le regard. Peintes de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, elles habillent le sol des rues autour de la rue Judaïque, la place Fernand Lafargue et la place des Chartrons. A partir de septembre, elles feront également irruption dans la commune d'Artigues-près-Bordeaux. Une dizaine de plaques en fonte ont également été apposées à proximité des avaloirs, ces bouches qui recueillent les eaux de ruissellement. Leur message est simple : "Ne rien jeter, ne rien vider, la Garonne commence ici."
>> Suite à lire à :
<https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/la-garonne-commence-ici-1564570143 <https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/la-garonne-commence-ici-1564570143>>
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8- Un an après le retour d’Ebola en RDC, la menace gagne les villes, Le Monde Afrique, 01/08/19, 06h20
Joan Tilouine
Trois cas ont été diagnostiqués à Goma, la capitale du Nord-Kivu. Depuis le 1er août 2018, 1 800 personnes ont perdu la vie. Les attaques de groupes armés et la défiance d’une partie de la population freinent les activités de la structure chargée de la lutte contre l’épidémie.
Jusque-là, Goma, la capitale du Nord-Kivu à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), ne se sentait pas vraiment concernée par le virus Ebola. Il semblait lointain, confiné aux zones septentrionales de la province et à l’Ituri, plus au Nord. Là, plus de 1 800 personnes infectées par la maladie ont perdu la vie depuis le déclenchement officiel de la dixième épidémie d’Ebola sur le territoire congolais, il y a juste un an, le 1er août 2018 ; la plus grave et la plus difficile à combattre, elle avait miraculeusement épargné Goma.
Depuis le 14 juillet et le diagnostic positif d’un premier malade, l’angoisse est montée d’un cran dans cette ville frontalière du Rwanda. Le malade est mort. Puis, un second cas a été diagnostiqué deux semaines plus tard, un homme de 46 ans venu de la zone aurifère de Mongbwalu, à 600 km au nord de Goma. D’abord pris en charge à Bunia, la capitale provinciale de l’Ituri, selon les autorités congolaises, il s’est évadé du centre de soin et a rejoint par la route les rives du lac Kivu, à Goma.
Une histoire banale qui illustre la mobilité des populations dans cette région densément peuplée, la défiance à l’égard de la maladie et du dispositif de soins, de même que le risque très élevé de contamination au cours d’un périple. Lui aussi est mort, mercredi 31 juillet.
Un an après le retour du virus dans le pays, la situation épidémiologique semble incontrôlable, malgré l’importante mobilisation de la communauté internationale. Les épicentres se sont déplacés du Nord-Kivu vers l’Ituri, puis se sont multipliés, comme par scissiparité, dessinant plusieurs fronts dans une « guerre » partie pour durer.
> Lire aussi Ebola : cinq questions pour comprendre le virus, devenu « urgence » sanitaire mondiale
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/08/01/un-an-apres-le-retour-d-ebola-en-rdc-la-menace-gagne-les-villes_5495390_3212.html <https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/08/01/un-an-apres-le-retour-d-ebola-en-rdc-la-menace-gagne-les-villes_5495390_3212.html>>
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9- Ilva : ArcelorMittal confiant sur un retour de l'immunité mais Di Maio dément, AFP, 01/08/19, 16:00
Le gouvernement italien a démenti jeudi travailler au rétablissement de l'immunité en matière environnementale pour l'aciérie Ilva de Tarente (sud), un site extrêmement pollué, contrairement à ce qu'avait assuré un peu plus tôt le groupe sidérurgique ArcelorMittal, qui l'a reprise l'an dernier.
ArcelorMittal avait affirmé fin juin qu'il se verrait contraint de fermer le site à partir du 6 septembre si le gouvernement ne revenait pas sur un décret supprimant "l'immunité pénale et administrative" pour les gestionnaires d'Ilva en matière d'environnement.
"Nous avons souligné l'importance du dossier auprès du gouvernement", a déclaré le directeur financier d'ArcelorMittal Aditya Mittal lors d'une conférence téléphonique pour les résultats semestriels du groupe.
"Je dois dire qu'ils sont très constructifs dans leur approche avec nous", a-t-il relevé.
"Ils travaillent sur de nouvelles lois ou une nouvelle législation pour rétablir l'immunité que nous avions et qu'aurait tout autre opérateur du site d'Ilva", a ajouté Aditya Mittal, également directeur général d'ArcelorMittal Europe.
"Je pense qu'ils y travaillent en ce moment. Il n'y a pas de date sur le moment exact où passerait la nouvelle loi, mais ils nous ont donné des indications selon lesquelles ce serait avant le 7 septembre", a-t-il poursuivi.
Mais le ministre italien du Développement économique Luigi Di Maio, chef de file du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), a démenti cette annonce.
"A Tarente, nous avons aboli l'immunité pénale que le PD (Parti démocrate, centre gauche) avait introduite. Elle protégeait ceux qui géraient le site également en cas de responsabilité pour des morts sur le lieu de travail ou pour des désastres environnementaux. Aujourd'hui, quelqu'un a dit que l'immunité reviendrait. C'est faux", a-t-il écrit sur Twitter.
"ArcelorMittal demande la protection légale nécessaire pour lui permettre de continuer à mettre en œuvre son plan environnemental", a indiqué le groupe sidérurgique dans une déclaration suivant celle de M. Di Maio.
"Nous restons confiants sur le fait qu'une solution sera trouvée", ajoute-t-il.
Le site d'Ilva est parmi les plus pollués d'Europe. Il se trouve au cœur d'un énorme procès en Italie, les experts cités par le parquet italien évoquant jusqu'à 11.550 morts en sept ans causées par ses émissions polluantes.
En reprenant l'aciérie en 2018, ArcelorMittal s'est engagé à injecter 2,4 milliards d'euros sur cinq ans pour améliorer sa productivité et accélérer la dépollution.
Selon lui, le décret-loi de fin juin "supprime les garanties juridiques qui existaient lorsqu'il a accepté d'investir dans l'usine" et qui "sont nécessaires jusqu'à ce que l'entreprise ait achevé son plan environnemental afin d'éviter toute responsabilité pour des problèmes qu'elle n'aurait pas créés".
<https://information.tv5monde.com/info/ilva-arcelormittal-confiant-sur-un-retour-de-l-immunite-mais-di-maio-dement-314101 <https://information.tv5monde.com/info/ilva-arcelormittal-confiant-sur-un-retour-de-l-immunite-mais-di-maio-dement-314101>>
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10- Décryptage. On vous explique pourquoi la France exporte ses déchets en Asie, Le JDD, 02/08/19, 16h15
Aude Le Gentil
Confrontés à un amoncellement de déchets venus de pays occidentaux, des Etats d'Asie du Sud-Est renvoient tour à tour des conteneurs à l'expéditeur. Cette semaine, l'Indonésie en a acheminé deux vers la France. Mais pourquoi Paris et ses voisins expédient-ils leurs déchets à l'autre bout du monde? Explications.
Depuis quelques mois, les mêmes images se multiplient : étouffant sous les amoncellements de plastiques, des pays d'Asie du Sud-Est ne veulent plus recevoir autant de déchets exportés depuis les pays développés. Pour faire passer leur message, ils expédient des conteneurs chargés de déchets vers les Etats occidentaux. Retour à l'envoyeur. Après la Chine, la Malaisie ou encore les Philippines, l'Indonésie a récemment dit stop. Mardi dernier, l'archipel a annoncé le renvoi de cinq conteneurs vers Hong-Kong... et deux vers la France.
> Lire aussi - Comment l'Inde fait face aux détritus du monde entier
Comment la bouteille d'eau triée par un usager français s'est-elle retrouvée à 16.000 kilomètres de l'Hexagone ? Pour le comprendre, il faut remonter le circuit des déchets. Selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), la France a généré, en 2016, 4,6 tonnes de déchets par habitant. Ces derniers sont collectés et triés : 29% sont éliminés (incinérés ou enfouis par exemple), 6% sont utilisés pour produire de l'énergie, et 65% recyclés.
>> Suite à lire à :
<https://www.lejdd.fr/Societe/on-vous-explique-pourquoi-la-france-exporte-ses-dechets-en-asie-3912663 <https://www.lejdd.fr/Societe/on-vous-explique-pourquoi-la-france-exporte-ses-dechets-en-asie-3912663>>
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11- Ce que les Français jettent par la fenêtre de la voiture, DNA, 03/08/19, 07:17
Gobelets en carton et en plastique, mouchoirs, bouteilles plastiques, canettes, emballages alimentaires, mégots... Selon la société Vinci autoroutes, ce sont 25 tonnes de déchets sauvages qui sont ramassées chaque jour sur la route des vacances. En ce week-end de gros chassé-croisé, faisons le point.
C'est pire que l'an dernier ! Selon le traditionnel sondage Ipos pour Vinci autoroutes publié à la veille du gros chassé-croisé de l'été (1), classé noir dans le sens des départs, 37% des Français avouent jeter leurs déchets par la fenêtre de leur voiture sur la route des vacances. C'est 4 points de plus que l'an dernier (33%).
Sans compter que près d’une personne interrogée sur six 6 (16%) se débarrasse de ses mégots en roulant, soit plus d’un fumeur sur deux. Ils étaient 14 % l'an dernier (+2 points).
C'est donc sans surprise que, le long des voies de circulation, ce sont 25 tonnes de déchets sauvages qui sont ramassées chaque jour : gobelets en carton et en plastique, mouchoirs, bouteilles en plastique, canettes, emballages alimentaires, mégots...
>> Suite à lire à :
<https://www.dna.fr/magazine-lifestyle/2019/08/03/ce-que-les-francais-jettent-par-la-fenetre-de-la-voiture <https://www.dna.fr/magazine-lifestyle/2019/08/03/ce-que-les-francais-jettent-par-la-fenetre-de-la-voiture>>
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12- #FillTheBottle, le nouveau challenge utile et écolo qui cartonne sur les réseaux sociaux, DNA, 03/08/19, 20:03
Des bouteilles en plastique remplies de mégots de cigarette : sur Twitter, ces images partagées par les internautes se multiplient depuis début août. Et elles sont accompagnées d'un mot d'ordre : #FillTheBottle, ou "remplissez la bouteille", en bon français.
"Le hashtag #FillTheBottle vient d'être lancé, c'est simple, il s'agit de remplir une bouteille d'eau avec les mégots de cigarette que vous trouvez, ça aidera à nettoyer et préserver notre planète, tout en poussant les autres personnes à agir", explique ainsi Lucie, une internaute.
"Faisons chacun le minimum pour sauver la planète. Petits gestes pour grand résultat", affirme une autre.
Et le principe... est très simple : il s'agit de remplir une bouteille des mégots de cigarette ramassés dans la rue, sur la plage, dans un parc. Les photos partagées sur Twitter s'accompagnent ainsi souvent de la durée de ramassage, de la distance de nettoyage ou de la zone "dé-mégotée".
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.dna.fr/france-monde/2019/08/03/fillthebottle-le-nouveau-challenge-utile-et-ecolo <https://www.dna.fr/france-monde/2019/08/03/fillthebottle-le-nouveau-challenge-utile-et-ecolo>>
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13- Des chasseurs d’icebergs à l’assaut d'un business d’eau pure, France Inter, 04/08/19, 15h57
Juliette Geay
De l’eau d’iceberg dans vos bouteilles… C’est un business juteux qui s’est développé sur l’île de Terre-Neuve, à l’est du Canada. Des chasseurs d’icebergs partent à la conquête de ces grosses masses, puis les transforment en eau « de luxe ».
Plusieurs coups de fusil pour décrocher un morceau de glace, puis un coup de pelle mécanique. Avec cette technique, Edward Kean, un Canadien de 60 ans, broie 1 tonne de glace par pelletée. Il y a plus de vingt ans, il est devenu chasseur d’icebergs. Chaque matin, le capitaine du bateau de pêche Green Waters prend le large, accompagné de trois marins. Ils parcourent souvent plusieurs dizaines de kilomètres jusqu’à leur cible en or blanc, repérée par satellite.
Il faut dire que ce n’est pas n’importe quelle eau qu’ils récupèrent. C’est l’une des plus pures au monde. Congelée bien avant la révolution industrielle du XIXe siècle, elle a été largement épargnée par la pollution.
Une clientèle fortunée à l’étranger
Cette eau « de luxe » est revendue 1 dollar le litre à des entreprises locales. Elle est embouteillée ou bien mélangée avec de l’alcool, pour en faire de la bière ou de la vodka.
Pour une bouteille d’eau, il faut compter environ 11 euros, et le prix peut monter jusqu’à 60 euros pour de la vodka. Pas de quoi arrêter la clientèle fortunée qui en consomme bien au-delà du Canada. L’entreprise Dyna-Pro, une cliente du capitaine Kean qui met l’eau en bouteille, exporte ses produits jusqu’en Asie et au Moyen-Orient.
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<https://www.franceinter.fr/environnement/des-chasseurs-d-icebergs-a-l-assaut-d-un-business-d-eau-pure <https://www.franceinter.fr/environnement/des-chasseurs-d-icebergs-a-l-assaut-d-un-business-d-eau-pure>>
Sur le même sujet :
> "Écologiquement, c'est une aberration" : le juteux business de l'eau d'icebergs <https://www.francetvinfo.fr/monde/canada/ecologiquement-c-est-une-aberration-le-juteux-business-de-l-eau-d-icebergs_3564401.html>, Radio France avec France Inter, 04/08/19, 16:05
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14- Pollution au plastique : la Méditerranée, mer la plus touchée d’Europe, Le Parisien, 04/08/19, 18h43
Frédéric Mouchon
D’après une étude de l’Ifremer, la grande bleue se hisse à la première place des mers d’Europe les plus chargées de déchets. Il y en aurait jusqu’à 300 par km2.
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<http://www.leparisien.fr/societe/pollution-au-plastique-la-mediterranee-mer-la-plus-touchee-d-europe-04-08-2019-8128767.php <http://www.leparisien.fr/societe/pollution-au-plastique-la-mediterranee-mer-la-plus-touchee-d-europe-04-08-2019-8128767.php>>
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15- La baie de Somme veut recycler les moules des restaurants, La Tribune, 05/08/19, 07:45
Gaëtane Deljurie
Trois tonnes de coquilles de moules ou de Saint-Jacques ont été collectées en trois semaines pour les transformer en mobilier urbain.
Le gisement avoisinerait 550 tonnes de coquilles de moules rien que sur le littoral nordiste. Pour la communauté d'agglomération de la baie de Somme, ces déchets sont en passe de devenir un trésor : les coquilles peuvent en effet se transformer en objets urbains, via l'intermédiaire de la startup nordiste EtNISI.
EtNISI a mis au point le Wasterial, contraction de waste et de material, une matière composée à 75 % de produits recyclés. La première unité de production a été créée à Roubaix en 2018, avec 250.000 euros d'investissement et le soutien d'Hodefi et de Nord Actif, pour valoriser non pas la coquille de moule mais les graviers de pierre bleue issue des carrières régionales.
250.000 euros d'investissement
« Nous savons aussi traiter les résidus du béton car notre technique se focalise sur la partie fine des déchets », explique Espérance Fenzy, fondateur d'EtNISI. Pour le projet Tricoquille de la baie de Somme, des tests ont été lancés afin d'évaluer les meilleures pistes de commercialisation, a priori du carrelage 20x 20, des objets et du mobilier. « Nous réfléchissons même à créer une micro-usine sur place, car il n'est pas logique de ramener cette coquille sur la métropole lilloise », ajoute Espérance Fenzy, qui pense aussi à relocaliser l'emploi, notamment à travers des chantiers d'insertion.
La micro-usine nécessite tout de même 250.000 euros d'investissement et 200.000 euros de chiffre d'affaires par an pour arriver à l'équilibre... EtNISI vient de déposer un dossier de financement auprès de la BPI pour une unité de production transportable.
<https://www.latribune.fr/regions/hauts-de-france/la-baie-de-somme-veut-recycler-les-moules-des-restaurants-825143.html <https://www.latribune.fr/regions/hauts-de-france/la-baie-de-somme-veut-recycler-les-moules-des-restaurants-825143.html>>
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16- A Garges-lès-Gonesses, des jeunes se mettent au défi de nettoyer leur cité, BFMTV, 05/08/19, 14h44
Cyrielle Cabot
Ce "Garges clean challenge" s'étend déjà à d'autres communes, notamment à Argenteuil et Stains.
Nettoyer son quartier, et défier les autres à faire la même chose : voilà le principe du "Garges clean challenge", lancé à Garges-lès-Gonnesse, dans le Val-d'Oise. A l'origine de cette initiative, Hind Ayadi, fondatrice de l'association Espoir et Création. En lançant ce challenge, elle espère sensibiliser les jeunes au respect de l'environnement.
Et ces derniers se prennent au jeu. A chaque opération nettoyage, une dizaine de personnes sont réunies pour nettoyer leur quartier. Ils ramassent de nombreux mégots de cigarette, des journaux, des bouteilles d'alcool... En parallèle, des membres de l'association les sensibilisent à l'environnement, leur expliquant qu'une canette peut mettre jusqu'à 100 ans à se dégrader dans la nature.
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<https://www.bfmtv.com/planete/a-garges-les-gonesses-des-jeunes-se-mettent-au-defi-de-nettoyer-leur-cite-1743146.html <https://www.bfmtv.com/planete/a-garges-les-gonesses-des-jeunes-se-mettent-au-defi-de-nettoyer-leur-cite-1743146.html>>
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17- Le gouvernement lance une charte contre la pollution au plastique sur les plages, Les Echos, 05/08/19, 16h49
La secrétaire d'Etat à la Transition écologique a présenté ce lundi les contours du texte destiné à lutter contre la prolifération des déchets sur le littoral français. La charte se décline en une quinzaine d'engagements pour les communes, donnant droit à l'obtention d'un label.
Pour lutter contre la pollution des plages, le gouvernement en appelle à la bonne volonté des élus. En déplacement ce lundi matin sur la commune varoise de la Seyne-sur-Mer, la secrétaire d'Etat à la Transition écologique Brune Poirson a dévoilé les contours d'une nouvelle charte proposée aux édiles des communes littorales.
Un texte qui comprend une quinzaine d'engagements en termes de sensibilisation, de prévention, ainsi que de ramassage, nettoyage ou tri des déchets. L'objectif, bannir autant que possible des plages hexagonales le plastique, qui contribue grandement à la contamination du milieu marin.
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<https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/le-gouvernement-lance-une-charte-contre-la-pollution-au-plastique-sur-les-plages-1122387 <https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/le-gouvernement-lance-une-charte-contre-la-pollution-au-plastique-sur-les-plages-1122387>>
Sur le même sujet :
> Une charte pour des plages sans déchets plastiques <https://www.europe1.fr/societe/une-charte-pour-des-plages-sans-dechets-plastiques-3912917>, Europe 1 avec AFP, 05/08/19, 05h50
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18- Pollution plastique : comment les plages luttent, BFMTV, 06/08/19, 06h12
Céline Hussonnois-Alaya
Alors que la Méditerranée détient le triste record de mer la plus polluée d'Europe, certaines villes prennent des dispositions pour tenter d'enrayer la pollution des eaux par les déchets plastiques.
Sacs et bouteilles plastiques, canettes métalliques, emballages alimentaires, filets de pêche, vêtements. Alors que la mer Méditerranée se noie sous les déchets, le gouvernement s'est fixé un objectif : zéro plastique rejeté en mer d'ici 2025. Brune Poirson, la secrétaire d'État à la Transition écologique, a ainsi présenté lundi une charte pour lutter contre les déchets plastiques sur les plages. Au total, quinze engagements -de l'installation de poubelles de tri à la sensibilisation des commerçants installés près du littoral à ne pas utiliser d'objets en plastique à usage unique- qui permettront de décerner un label aux plages.
>> Suite à lire à :
<https://www.bfmtv.com/planete/pollution-plastique-comment-les-plages-luttent-1743210.html <https://www.bfmtv.com/planete/pollution-plastique-comment-les-plages-luttent-1743210.html>>
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19- Près d’un quart de la population mondiale menacé par une pénurie d’eau, Le Monde avec AFP, 06/08/19, 07h23
« La pénurie en eau est la plus grande crise dont personne ne parle », selon le PDG du World Resources Institute, qui a publié cette étude.
Près d’un quart de la population mondiale, vivant dans dix-sept pays, est en situation de « stress hydrique très grave », proche du « jour zéro » lors duquel plus aucune eau ne sortira du robinet, selon un rapport rendu public mardi 6 août par le World Resources Institute (WRI – Institut des ressources mondiales).
Le stress hydrique – autrement dit, une ressource insuffisante pour répondre aux différentes activités humaines et aux besoins de l’environnement – commence lorsque la disponibilité en eau est inférieure à 1 700 mètres cubes par an et par personne.
Quasi les trois quarts des habitants des pays arabes vivent en dessous du seuil de pénurie établi, lui, à 1 000 mètres cubes (m3) par an, et près de la moitié se trouvent dans une situation extrême avec moins de 500 m3, en Egypte, en Libye notamment.
De fait, dans dix-sept pays – le Qatar, Israël, le Liban, l’Iran, la Jordanie, la Libye, le Koweït, l’Arabie saoudite, l’Erythrée, les Emirats arabes unis, Saint Marin, Bahreïn, le Pakistan, le Turkménistan, Oman, le Botswana et l’Inde – « l’agriculture, l’industrie, et les municipalités absorbent 80 % de la surface disponible et des eaux souterraines lors d’une année moyenne », écrit l’institut.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/08/06/pres-d-un-quart-de-la-population-mondiale-est-menace-par-une-penurie-d-eau_5497203_3244.html <https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/08/06/pres-d-un-quart-de-la-population-mondiale-est-menace-par-une-penurie-d-eau_5497203_3244.html>>
En savoir plus :
> 17 Countries, Home to One-Quarter of the World's Population, Face Extremely High Water Stress <https://www.wri.org/blog/2019/08/17-countries-home-one-quarter-world-population-face-extremely-high-water-stress>, World Resources Institute (WRI), 06/08/19
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20- Interview. Réutiliser les eaux usées en cas de sécheresse : "La France a un retard à rattraper", Europe 1, 07/08/19, 08h04
Alors que des dizaines de départements sont touchés par des restrictions d'eau, Marillys Macé, la directrice générale du Centre d'information sur l'eau, rappelle la nécessité de progresser dans le traitement et la réutilisation des eaux usées.
Les fortes températures et l'absence de pluie des derniers mois ont contraint de nombreux départements français à mettre en oeuvre des restrictions d'eau. Et alors que ces épisodes météorologiques sont appelés à se répéter, la France doit se préparer à composer avec la sécheresse. "Cela va nous obliger à relever le défi d'avoir une gestion de l'eau plus sobre, notamment en réutilisant des eaux usées traitées", explique Marillys Macé, directrice générale du Centre d'information sur l'eau, mercredi sur Europe 1.
Pour l'instant, "la France a un retard à rattraper", notamment du fait de "réticences administratives", rappelle la spécialiste. Chaque jour, 19.000 m3 d'eaux usées sont réutilisées. En Italie, c'est 800.000. "Il va falloir assouplir la réglementation nationale. Le gouvernement s'y est engagé, à condition évidemment que les risques sanitaires soient bien maîtrisés."
>> Suite à lire ou à (ré)écouter :
<https://www.europe1.fr/societe/reutiliser-les-eaux-usees-en-cas-de-secheresse-la-france-a-un-retard-a-rattraper-3913228 <https://www.europe1.fr/societe/reutiliser-les-eaux-usees-en-cas-de-secheresse-la-france-a-un-retard-a-rattraper-3913228>>
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21- Les décharges sauvages, un fléau au cœur du drame de Signes, Le Monde, 07/08/19, 10h57
Patricia Jolly
Si le décès du maire de Signes a mis en lumière la multiplication de ces actes d’incivilité dans le Var, l’ensemble du territoire est concerné.
Le différend entre deux salariés d’une entreprise déversant illégalement au bord d’un chemin les reliques d’un chantier et Jean-Mathieu Michel, maire de la commune de Signes, qui a causé, lundi 5 août, la mort de ce dernier, a crûment mis en lumière le fléau que représentent pour les petites communes les dépôts sauvages de déchets.
Dans le département du Var, où a eu lieu le drame, les maires connaissent par cœur la problématique. Mais s’ils disposent d’un pouvoir de police sur leur territoire – dans le cadre d’activités commerciales menées par des entreprises, comme cela semble être le cas des deux contrevenants de Signes, l’abandon de déchets est passible d’une peine maximale de deux ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende –, difficile pour autant d’enrayer le phénomène.
> Lire aussi A Signes, le choc après la mort d’un maire « à la Pagnol, qui connaissait tout le monde »
Henri Bonhomme, président de l’Union départementale du Var pour la sauvegarde de la vie et de la nature et de France Nature Environnement 83, regrette qu’ils « manquent de moyens humains » pour faire appliquer la loi. « Les PV sont, le plus souvent, dressés au titre de l’urbanisme plutôt qu’au titre de l’environnement faute de personnes assermentées pour s’en charger, dit-il, et sur les dépôts ponctuels, on arrive presque toujours trop tard. »
Son département cumule, selon lui, deux handicaps. « Les installations de stockage agréées qui s’y trouvent sont en nombre insuffisant et souvent fort éloignées des lieux où l’on en a le plus besoin, et le territoire souffre d’une tendance aux incivilités propre au Sud, note-t-il. Il est difficile de trouver du foncier et personne ne veut d’installation de stockage près de chez soi. »
Points de collecte manquants
Il reconnaît, cependant, que les services de l’Etat et la justice sont « de plus en plus mobilisés » sur la question des déchets sauvages dans le département. « Le procureur de la République de Toulon nous invite à dénoncer ce type d’agissements quand des cas précis et significatifs se présentent », ajoute-t-il.
La députée LRM de la 6e circonscription du Var, Valérie Gomez-Bassac, jure pourtant se sentir « seule et démunie » depuis deux ans qu’elle lutte pour l’éradication de la décharge sauvage dite la Capucine sur la commune du Castellet, voisine de Signes. Plus d’un million de tonnes de déchets y ont été déposées depuis… 1991. « Les services de l’Etat qui se renvoient la balle ont permis d’ériger ce lieu situé au cœur du vignoble de Bandol au rang d’une quasi-institution », déplore-t-elle.
A la veille d’une récente inspection annoncée de la direction régionale environnement aménagement logement (Dreal), le propriétaire du site a, selon la parlementaire, recouvert d’une couche de sable les gravats qui s’y trouvent. « La Dreal, qui n’a pas le droit de fouiller, a conclu qu’il s’agissait d’une valorisation, gronde Mme Gomez-Bassac, et une noria de camions principalement immatriculés dans les Bouches-du-Rhône ont recommencé à venir s’y délester. »
Pour Nicolas Garnier, délégué général de l’association de collectivités locales Amorce, les déchets de chantier comme ceux en cause à Signes ou au Castellet constituent un « gisement diffus et éparpillé qu’il faut capter au plus vite ». « Si les grosses entreprises gèrent globalement bien leurs déchets dans des exutoires appropriés, le déficit d’outils de collecte et de tri poussent les TPE, les PME et les travailleurs au noir vers des déchetteries publiques en principe conçues pour les déchets des ménages ou les incitent à des dépôts sauvages qui souillent les communes et les ruinent en frais de déblaiement », explique-t-il.
Selon lui, pour accueillir 10 millions de tonnes de déchets ménagers encombrants, la France a créé « 4 500 déchetteries publiques au cours des vingt dernières années », alors que pour gérer 10 millions de tonnes de déchets des TPE et PME, il existe aujourd’hui moins de 500 points de collecte, tous payants. « Il est temps qu’un système gratuit de plusieurs milliers de points de collecte de proximité financés par une écocontribution sur les matériaux soit mis en place », estime M. Garnier.
Amende forfaitaire
Dans le cadre du projet de loi « antigaspillage pour une économie circulaire » présenté au conseil des ministres le 10 juillet, les services du ministère de la transition écologique et solidaire étudient actuellement le sujet. Car si la question des décharges sauvages a pris une tournure dramatique dans le Var, le département est loin d’être le seul à devoir gérer ce problème. « Nous n’avons pas de chiffres au niveau national car, par définition, on ne peut recenser de manière exhaustive ce type de pratiques, mais tout le territoire est concerné », assure Jean-Christophe Pouet, chef du service mobilisation et valorisation des déchets à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).
Un rapport de l’Ademe en décembre 2018, intitulé « Caractérisation de la problématique des déchets sauvages » et fondé sur un questionnaire adressé aux 36 000 communes hexagonales – auquel moins de 3 000 ont répondu –, permet en effet d’estimer que, du mégot jeté dans le caniveau au dépôt illégal du bricoleur ou de l’artisan, en passant par la canette ou la bouteille en verre abandonnées au pied de conteneurs déjà pleins, la France génère « une vingtaine de kilos de déchets sauvages par habitant par an ».
« Un quart des dépôts sont le fait de petites entreprises et d’artisans, un autre quart celui d’habitants du territoire concerné, un troisième quart celui d’habitants de collectivités voisines, et pour le reste, on ne sait pas trop », indique M. Pouet. L’étude précise également que, lorsque des sanctions sont appliquées, c’est dans 63 % des cas sous la forme d’amende forfaitaire de 68 euros, pouvant atteindre 1 500 euros en cas de dépôt depuis un véhicule, ainsi que la confiscation de celui-ci. Le document ajoute que, dans les cas de dépôt de plainte auprès du procureur, de constatation des infractions par procès-verbal et de signalement au préfet, 40 % des actions sont classées sans suite.
<https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/08/07/les-decharges-sauvages-un-fleau-pour-les-communes_5497342_3224.html <https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/08/07/les-decharges-sauvages-un-fleau-pour-les-communes_5497342_3224.html>>
Sur le même sujet :
> Mort du maire de Signes : les décharges sauvages en accusation <https://information.tv5monde.com/info/mort-du-maire-de-signes-les-decharges-sauvages-en-accusation-315057>, AFP, 07/08/19, 18:00
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22- La santé du cerveau dépend aussi de l’hygiène de vie, Le Monde, 08/08/19, 17h12
Sandrine Cabut
Maintenir un bon niveau de santé cardio-vasculaire à 50 ans diminue grandement le risque de développer la maladie d’Alzheimer.
C’est une bonne nouvelle pour la santé publique. Alors que la maladie d’Alzheimer et les autres démences touchent 50 millions de personnes dans le monde, et que ce chiffre pourrait tripler d’ici à 2030, une nouvelle étude montre qu’adopter un mode de vie sain, qui protège des maladies cardio-vasculaires, permet aussi de préserver la santé du cerveau.
Les travaux coordonnés par l’équipe EpiAgeing du centre de recherche en épidémiologie et statistiques de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) sont publiés jeudi 8 août dans le British Medical Journal. Ils concluent que les personnes de 50 ans qui adhèrent aux recommandations du Life’s Simple 7 (un score de santé cardio-vasculaire bâti à partir de sept paramètres) développent ultérieurement moins de démences. Pour chaque point gagné sur ce score allant de 0 à 14, le risque d’atteinte cérébrale diminue de 11 %. En clair, même de petits progrès dans l’hygiène de vie sont payants.
Adopté par l’Association américaine de cardiologie (American Heart Association, AHA) en 2010, le Life’s Simple 7 comporte quatre paramètres comportementaux (tabagisme, régime alimentaire, activité physique et indice de masse corporelle) et trois paramètres biologiques (glycémie à jeun, taux de cholestérol total et tension artérielle), identifiés comme les plus importants pour la santé du cœur et des artères.
Chacun étant coté 0 (niveau à risque), 1 (niveau intermédiaire) ou 2 (niveau optimal), l’outil permet de calculer un score de 0 à 14, reflétant le niveau de protection vis-à-vis des maladies cardio-vasculaires – principalement infarctus du myocarde et accidents vasculaires cérébraux. Le Life’s Simple 7 est accessiblegratuitement sur le site de l’AHA, environ 100 000 personnes ont créé un profil.
Effet neuroprotecteur
Selon ces critères, une santé cardio-vasculaire optimale (score maximal) correspond ainsi à un individu qui n’a jamais fumé ou a arrêté depuis plus d’un an, avec un poids normal (indice de masse corporelle inférieur à 25 kg/m2), un régime alimentaire varié et sain, et une activité physique conforme aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (soit plus de 150 minutes par semaine d’activité d’intensité modérée ou 75 minutes d’intensité soutenue).
Sur le plan biologique, le cholestérol total est inférieur à 200 milligrammes par décilitre (mg/dl), le taux de glucose à jeun est sous la barre des 100 mg/dl et la tension artérielle normale – inférieure à 120/80 millimètres de mercure (mmHg).
Pour évaluer si ce score est aussi prédictif du risque de maladie d’Alzheimer et d’autres démences, Séverine Sabia, chercheuse à l’Inserm et à l’University College of London, et ses collègues l’ont calculé – avec des paramètres légèrement modifiés pour les besoins de l’étude – chez près de 7 900 fonctionnaires britanniques de la cohorte Whitehall, à l’âge de 50 ans. Avec un suivi moyen de vingt-cinq ans, 347 cas de démences ont été enregistrés.
> Lire aussi Alzheimer : 1 million de malades, 2 millions d’aidants, 20 milliards d’euros de coûts… et 0 traitement
Par rapport au groupe ayant un niveau de santé cardio-vasculaire faible (score de 0 à 6), les individus ayant un niveau intermédiaire (score de 7 à 11) et ceux ayant un niveau optimal (12 à 14) avaient un niveau de risque de démence abaissé de respectivement 39 % et 43 %.
Cet effet neuroprotecteur était retrouvé chez les personnes ayant développé une maladie cardio-vasculaire, mais aussi chez celles restées indemnes d’accident cardio-vasculaire. « Nos résultats suggèrent qu’à 50 ans les sept paramètres du Life’s Simple 7 contribuent de façon synergétique à la protection contre la maladie d’Alzheimer et les autres démences. La baisse de risque est évidente dès un niveau intermédiaire du score », souligne Séverine Sabia.
« Jamais trop tard pour s’y mettre »
En août 2018, l’équipe de Cécilia Samieri (Inserm, Bordeaux Population Health Research Center) avait publié dans le Journal of the American Medical Association une étude comparable à partir de la cohorte française des Trois Cités, lancée en 2000, qui inclut 10 000 personnes âgées de 65 ans et plus. Le score Life’s Simple 7 avait été mesuré à l’âge de 65 ans, et s’était montré prédictif du risque de démence avec un suivi de quinze ans. « Nous avions obtenu la même amplitude de résultats avec une baisse de risque de 10 % par point supplémentaire au score, mais la force de cette nouvelle étude est d’avoir appliqué ces paramètres plus tôt, à 50 ans », commente Cécilia Samieri.
> Lire aussi A Bordeaux, les seniors sous la loupe des chercheurs
Pour la chercheuse de Bordeaux, ces résultats vont dans le sens des conceptions actuelles sur la maladie d’Alzheimer, avec des facteurs de risque qui s’accumulent tout au long de la vie et sont particulièrement importants à partir de la quarantaine.
« Les démences et les maladies cardio-vasculaires sont des pathologies de l’environnement avec des déterminants communs. Avec une hygiène de vie parfaite, 80 % seraient évitables, mais cette étude montre qu’il n’est jamais trop tard pour s’y mettre », se réjouit la professeure Claire Mounier-Vehier (Institut cœur poumon, CHU de Lille), qui n’a pas participé à ce travail. La cardiologue, présidente sortante de la Fédération française de cardiologie, relève aussi que « même une observance modérée est efficace, ce qui peut permettre de réconcilier la notion de prévention et de plaisir ».
Faut-il d’ores et déjà traduire le Life’s Simple 7 et le proposer à la population, pour inciter les Français à améliorer leur hygiène de vie et baisser ainsi leurs risques de maladie cardiaque ou de démence ?
Stratégie de prévention
« L’un des points forts de cet outil est de délivrer un message positif, incitant à cumuler les bonnes attitudes plutôt que de faire peur avec les risques, poursuit Cécilia Samieri. Mais, pour l’instant, il est plus destiné à la recherche qu’à une utilisation grand public. » S’agissant de l’alimentation et de l’activité physique, les critères sont difficiles à autoévaluer de manière objective, selon elle, et il faudrait probablement les adapter. « En cardiologie, les médecins travaillent sur différents outils pour stratifier les risques le plus finement possible, mais il faut aussi modéliser des scores accessibles au grand public », estime Claire Mounier-Vehier.
« Le test Life’s Simple 7 s’inscrit dans le mouvement actuel, qui cherche à prendre en compte la globalité des risques concernant la santé, quitte à être moins précis sur certains items, la quantification du LDL cholestérol [“mauvais cholestérol”] par exemple », ajoute Thierry Couffinhal, professeur de cardiologie et directeur d’une unité de recherche Inserm (Bordeaux), qui va prochainement tester ce score chez les malades de son service.
Au-delà de la prévention primaire dont le but est d’éviter des maladies par la réduction des facteurs de risque existants, et secondaire, pour éviter des récidives d’accidents, se dessine une stratégie de prévention plus en amont, dite primordiale. « C’est une approche populationnelle, qui vise carrément à prévenir l’apparition des facteurs de risque, par exemple avec la promotion de l’activité physique, l’interdiction de fumer dans les lieux publics, la réduction de la teneur en sel des aliments », détaille Claire Mounier-Vehier. Une conception de la santé plus comportementale, moins médicamenteuse. Toute une révolution.
+ Infographie : Calculez votre score de santé cardio-vasculaire <https://img.lemde.fr/2019/08/08/0/0/1068/5767/688/0/60/0/9669bf7_Ypry60iRe2jEsqaNKI9xJnSa.png>
<https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/08/08/un-mode-vie-sain-preserve-aussi-le-cerveau_5497521_3224.html <https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/08/08/un-mode-vie-sain-preserve-aussi-le-cerveau_5497521_3224.html>>
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23- Depuis vingt ans, une ancienne décharge du Havre déverse ses déchets dans la mer, Le Monde avec AFP, 08/08/19, 19h45
Ironie de l’histoire, la décharge de Dollemard trône dans le littoral cauchois, une zone estampillée du label européen de protection Natura 2000.
Fermée depuis près de vingt ans, une ancienne décharge privée du Havre, en contrebas d’une falaise, continue de déverser chaque année des dizaines de mètres cubes de déchets dans la mer, la municipalité espérant trouver une solution d’ici le printemps prochain.
Située près d’une falaise de 80 m de haut, cette ancienne décharge, à l’origine une propriété du BTP, déverse « entre 30 et 80 m3 par an » de déchets dans la mer, selon une estimation communiquée jeudi 8 août par la ville du Havre.
Mais, depuis sa fermeture en 2000, les pouvoirs publics continuent de chercher une solution pour « rendre la falaise à la nature ». Ironie de l’histoire, la décharge de Dollemard trône dans le littoral cauchois, une zone estampillée du label européen de protection Natura 2000.
> Retrouvez notre reportage : Au Havre, une falaise recrache ses déchets dans la Manche
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/08/08/depuis-vingt-ans-une-ancienne-decharge-du-havre-deverse-ses-dechets-dans-la-mer_5497781_3244.html <https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/08/08/depuis-vingt-ans-une-ancienne-decharge-du-havre-deverse-ses-dechets-dans-la-mer_5497781_3244.html>>
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24- Plomb à Notre-Dame : les écoles parisiennes dépolluées à grands frais, AFP, 08/08/19, 20:00
Ornella Lamberti
Des hommes en combinaison blanche aux allures d'astronautes pulvérisent un liquide bleuâtre sur le bitume que des pelleteuses arrachent ensuite : dans cette cour d'école parisienne polluée au plomb après l'incendie de Notre-Dame, la scène semble sortie d'un film d'anticipation.
Des concentrations élevées de plomb, supérieures à 7.000 µg/m², y ont été relevées et ont justifié "une intervention spécifique", reconnaît la mairie de Paris qui avait fermé le 25 juillet ce groupe scolaire de la rue Saint-Benoit, dans le 6e arrondissement de Paris, accueillant 180 enfants en centre de loisirs.
Elle fait partie des quatre établissements qui ont révélé des taux particulièrement élevés de concentration de plomb sur les 12 écoles analysées dans un périmètre autour de la cathédrale et de points de contamination dans les 1er, 4e, 5e, 6e et 7e arrondissements.
Accusée par des riverains, des associations et des syndicats d'avoir tardé à réagir et manqué de transparence, la Ville met les bouchées doubles pour dépolluer les établissements. Le chantier de la rue Saint-Benoît, mené "en urgence totale par la Ville, en deux jours", va coûter 200.000 euros, a expliqué à la presse sur le chantier Bérénice Delpal, directrice des Affaires scolaires à la mairie.
A la suite de l'incendie du 15 avril, "la Ville de Paris a procédé, sur recommandation de l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France, à une série de mesures dans les écoles publiques susceptibles d'être concernées par une contamination au plomb présent dans les poussières retombées dans l'enceinte des établissements", se défend la mairie dans une lettre à destination des parents.
"L'enjeu, c'est d'être prêts pour la rentrée scolaire", explique Bérénice Delpal.
- Protocole drastique -
Les écoles polluées seront particulièrement nettoyées grâce à différentes techniques, avec un débitumage après l'application d'un surfactant, produit permettant de "figer" le plomb, comme à Saint-Benoît. Ou avec du gel désincrustant qui sera utilisé pour le parvis de Notre-Dame.
"Au vu des seuils, on est obligé" de suivre un protocole drastique pour éviter toute contamination, explique Michaël Prestavoine, responsable des opérations de dépollution à Saint-Benoît, qui confie avoir déjà mené "deux autres chantiers privés" après l'incendie, invoquant une clause de confidentialité l'empêchant d'en dire plus.
Pendant le sinistre, plusieurs centaines de tonnes de plomb contenues dans la charpente de la flèche et la toiture ont fondu et une partie de ce métal toxique s'est disséminée sous forme de particules.
Pénétrant dans l'organisme par inhalation ou par ingestion, le plomb se diffuse ensuite pour atteindre le cerveau, le foie, les reins et les os. Une exposition aiguë ou chronique à des niveaux élevés entraîne des troubles digestifs, rénaux, des lésions du système nerveux ou des anomalies de la reproduction.
Les enfants, au système nerveux en plein développement, sont très vulnérables à cette intoxication, appelée "saturnisme". Et leur tendance à porter des objets à la bouche les expose davantage.
Sur 164 enfants testés dans les arrondissements parisiens touchés par la pollution au plomb consécutive à l'incendie, deux dépassent le seuil du saturnisme (50 microgrammes de plomb par litre de sang). L'origine de la contamination de l'un de ces deux enfants est sans rapport avec l'incendie et celle de l'autre enfant, scolarisé dans une école polluée, n'est pas encore établie. Seize enfants se situent à l'intérieur du seuil de vigilance (entre 25 et 50 µg/l).
La région Ile-de France a affirmé mercredi que lycées Fénelon, Saint-Louis et Charlemagne, étaient pollués et allaient faire l'objet d'opérations de nettoyage durant le mois d'août.
Plusieurs riverains dénoncent un manque d'information et une réaction tardive. L'association Robin des Bois a porté plainte contre X le 26 juillet pour "carences fautives dans la mise en œuvre des mesures de police générale (notamment la protection et l'information des populations et des travailleurs) ayant pour conséquence la mise en danger délibérée d'autrui et la non-assistance à personne en danger".
Des syndicats CGT (collectif parisien du nettoyage, petite enfance, etc.) ainsi que des associations, récemment constitués en collectif, ont demandé le "confinement total du site" de la cathédrale afin de stopper la "dissémination" aérienne du plomb. Ils s'inquiètent particulièrement de la vulnérabilité des personnes étant intervenues à l'intérieur de la cathédrale ou travaillant aux alentours.
<https://information.tv5monde.com/info/plomb-notre-dame-les-ecoles-parisiennes-depolluees-grands-frais-315286 <https://information.tv5monde.com/info/plomb-notre-dame-les-ecoles-parisiennes-depolluees-grands-frais-315286>>
Sur le même sujet :
> Pollution au plomb après l'incendie de Notre-Dame : "Les autorités minimisent", selon l'association Robin des bois <https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/incendie-de-notre-dame-de-paris/pollution-au-plomb-apres-l-incendie-de-notre-dame-de-paris-les-autorites-minimisent_3567233.html>, France Info, 07/08/19, 07:05
> Incendie de Notre-Dame : 175 enfants dépistés pour le plomb <https://www.lemonde.fr/incendie-de-notre-dame/article/2019/08/06/notre-dame-depuis-l-incendie-175-enfants-ont-ete-testes-seuls-deux-ont-un-taux-de-plomb-sanguin-superieur-au-taux-de-vigilance_5497199_5450561.html>, Le Monde avec AFP et Reuters, maj le 07/08/19 à 08h06
> Pollution au plomb : les travaux de décontamination ont commencé dans les écoles autour de Notre-Dame <https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/08/09/pollution-au-plomb-les-travaux-de-decontamination-ont-commence-dans-les-ecoles_5498088_3244.html>, Le Monde, maj le 10/08/19 à 06h21
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25- Un adolescent crée une méthode pour nettoyer les océans des microparticules, L’Obs, 09/08/19, 15h11
J.B.
Il n’a que 18 ans.
Fionn Ferreira n’a que 18 ans mais pourrait bien avoir trouvé une méthode pour débarrasser les océans des particules fines. Ce jeune Irlandais vient de remporter le concours Google Science Fair avec son invention permettant de dépolluer les océans.
S’appuyant sur les travaux récents du physicien Arden Warner, il a eu l’idée d’ajouter de l’huile dans de l’eau remplie des particules avant d’ajouter une poudre de magnétite qu’il retirera ensuite avec un aimant dans le verre. Malin.
Il faut dire que les microplastiques sont un véritable fléau pour la faune et la flore sous-marines. Comme l’explique l’Anses, « on estime aujourd’hui que 10 % de l’ensemble des plastiques produits depuis leur invention auraient terminé leur vie dans les océans ». Et même si le taux d’extraction par cette méthode ne dépasse pas les 87 %, elle serait une belle réponse pour la préservation des océans.
>> Suite à voir à :
<https://www.nouvelobs.com/planete/20190809.OBS17000/un-adolescent-cree-une-methode-pour-nettoyer-les-oceans-des-microparticules.html <https://www.nouvelobs.com/planete/20190809.OBS17000/un-adolescent-cree-une-methode-pour-nettoyer-les-oceans-des-microparticules.html>>
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26- Indonésie : A Surabaya, un ticket de bus coûte trois bouteilles ou dix gobelets en plastique, AFP, 09/08/19, 20:00
Harry Pearl
A la gare routière très fréquentée de Surabaya, ville indonésienne de près de trois millions d'habitants, des milliers de personnes prennent le bus gratuitement en troquant des bouteilles en plastique et des gobelets jetables usagés contre des tickets, dans le cadre d'un plan anti-pollution prometteur.
Un trajet en bus d'une heure s'échange contre trois grandes bouteilles, ou cinq bouteilles de taille moyenne ou encore 10 gobelets en plastique, à condition qu'ils ne soient ni souillés ni écrasés.
"C'est une solution très intelligente. C'est gratuit et au lieu de jeter les bouteilles, les gens les ramassent et les apportent ici" à la gare routière, commente Fransiska Nugrahepi, une habitante de Surabaya.
Quelque 16.000 personnes chaque semaine bénéficient de billets de transport gratuits en participant à la lutte contre la pollution, assurent les autorités de la ville où chaque mois, environ six tonnes de déchets plastiques sont ainsi collectées auprès des passagers avant d'être vendues à des entreprises spécialistes du recyclage.
Ce plan vise non seulement à réduire la quantité de déchets, mais favorise la population à davantage utiliser les transports publics, selon Franki Yuanus, un responsable des transports de Surabaya.
"L'initiative a été accueillie avec enthousiasme par le public", insiste-t-il, "le paiement avec du plastique a ravi la population qui, jusqu'à présent, ne savait pas quoi faire de ces déchets".
La population considère désormais différemment sa consommation de bouteilles et de gobelets en plastique, estime Nurhayati Anwar, comptable de 44 ans, qui prend le bus une fois par semaine avec son petit garçon de trois ans.
"A présent, les gens dans les bureaux ou chez eux essaient de ramasser (les déchets plastiques) au lieu de simplement s'en débarrasser", précise-t-elle à l'AFP après avoir échangé plusieurs bouteilles pour son trajet hebdomadaire gratuit.
- Pays entier -
L'Indonésie, archipel constitué d'environ 17.000 îles, s'est fixé pour objectif de réduire de 70% la pollution de déchets plastique d'ici 2025 en accélérant le recyclage, en menant des campagnes de sensibilisation et en réduisant l'utilisation de matières plastiques.
D'autres régions d'Indonésie tentent également de s'attaquer à la pollution plastique à l'instar de l'île de Bali, destination privilégiée de touristes du monde entier, qui interdit progressivement les pailles et sacs en plastique à usage unique, de même que la capitale Jakarta envisage aussi de bannir les sacs en plastique.
Depuis début juillet, l'Indonésie a retourné vers Hong Kong et la France sept conteneurs renfermant des déchets ménagers, plastiques et matériaux dangereux, huit conteneurs de déchets en Australie et en avait déjà renvoyé en juin cinq aux Etats-Unis. Elle attend les autorisations de réexpédier 42 autres conteneurs de déchets vers les Etats-Unis, l'Australie et l'Allemagne.
Selon une étude publiée en 2016 par la Fondation de la navigatrice Ellen MacArthur, les océans pourraient bien charrier plus de plastique que de poissons d'ici 2050. Elle estime que huit millions de tonnes de plastique sont déversées dans les océans chaque année. Cela équivaut à vider le contenu d'un camion à ordures chaque minute dans la mer. Si aucune mesure n'est prise, ce chiffre devrait monter à l'équivalent de deux camions par minute d'ici 2030 et à quatre par minute d'ici 2050.
<https://information.tv5monde.com/info/indonesie-surabaya-un-ticket-de-bus-coute-trois-bouteilles-ou-dix-gobelets-en-plastique-315487 <https://information.tv5monde.com/info/indonesie-surabaya-un-ticket-de-bus-coute-trois-bouteilles-ou-dix-gobelets-en-plastique-315487>>
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27- Tourisme de masse : la grande menace, Paris Match, 11/08/19, 09h59
Karen Isère
De Venise au Mont-Saint-Michel, les hauts lieux de la culture et les trésors de la nature sont submergés par des hordes de visiteurs venus du monde entier.
Inutile de dire «cheese». Face à la foule compacte bardée de Smartphone, «La Joconde» n’esquissera jamais qu’un demi-sourire. Enigmatique. On serait tenté d’y lire une lassitude un peu narquoise: sur les 30000 visiteurs quotidiens, 80% veulent la voir en premier. Dans le plus grand musée du monde, les touristes n’ont d’yeux que pour elle. Or le chef-d’œuvre de Léonard de Vinci mesure moins d’un demi-mètre carré. Alors il faut organiser des files d’attente dignes d’un aéroport un jour de grand départ. Quand ils atteignent enfin la star, certains poussent un soupir chagrin face à ce si petit tableau. D’autres affichent un air extatique mais s’empressent de lui tourner le dos: un selfie et puis s’en va. Pour eux, il ne s’agit plus de voir mais de se faire valoir, le temps d’un clic, sur les réseaux sociaux.
> Lire aussi:Le tourisme noir : quand le macabre attire
«La Joconde» en accessoire. Voire une simple perle sur le collier où l’on enfilera la tour Eiffel, la Sainte-Chapelle... et les amis «cliqueurs» voudront eux aussi s’afficher un jour avec ces trophées. Au quasi préhistorique Facebook et ses 2,4 milliards d’abonnés s’ajoutent notamment le 1,5 milliard d’aficionados d’Instagram, où l’on ne se paie guère de mots: seule compte l’image. C’est également à cette échelle que s’évalue le tourisme : 1,3 milliard de voyages internationaux de loisir en 2017, selon l’Onu. Les Européens restent majoritaires, mais les Chinois sont de plus en plus désireux de franchir la Grande Muraille. Indiens, Brésiliens et Russes se sentent aussi pousser des ailes. Au hit-parade des destinations prisées, l’Europe du Sud arrive en tête. Y compris le minuscule Dubrovnik, qui a servi de décor à la série culte «Game of Thrones ».
Ce coup de projecteur lui vaut un ballet de paquebots géants, qui déversent d’un coup leurs milliers de passagers dans ses ruelles. Il a fallu poster des policiers pour régler la circulation… des piétons. Et créer des quotas de visiteurs. Même casse-tête à Venise, où l’on s’inquiète des remous causés par les navires XXL dans la fragile lagune peuplée de pilotis. Sans oublier la pollution au fioul lourd, d’autant que, durant l’escale, les moteurs restent allumés pour alimenter l’électricité. Carnival, un des plus gros croisiéristes, émettrait à lui seul dix fois plus de pollution atmosphérique que toutes les voitures européennes réunies.
>> Suite à lire à :
<https://www.parismatch.com/Actu/Environnement/Tourisme-de-masse-la-grande-menace-1641696 <https://www.parismatch.com/Actu/Environnement/Tourisme-de-masse-la-grande-menace-1641696>>
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28- Des bactéries et des virus foisonnent dans la pollution plastique des océans, L’Obs, 13/08/19, 12h47
La pollution plastique en Méditerranée est un bouillon de culture, transportant des agents pathogènes potentiellement dangereux pour l’homme.
Plus petits que des confettis, des centaines de milliards de microplastiques polluent la mer Méditerranée depuis maintenant plusieurs décennies. Et ces minuscules déchets plastiques flottant véhiculent des bactéries et parfois même des virus potentiellement pathogènes pour l’homme.
Le laboratoire citoyen Expédition Med, dédié à la recherche sur la pollution plastique en mer, a consacré quatre semaines à étudier ce phénomène en Méditerranée, en prélevant des microplastiques au large des côtes françaises puis italiennes.
Et les résultats sont effarants, comme l’explique le directeur du laboratoire, Bruno Dumontet à France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur :« On s’est aperçu qu’il y avait un nouvel écosystème qui s’est créé par la présence de ces débris plastiques, qui ne se dégradent pas en mer et parcourent des milliers de kilomètres. Sauf qu’il peut potentiellement y avoir de gros soucis avec ces bactéries. »
Bactérie porteuse du choléra
Les plastiques et microplastiques sont en effet des environnements féconds où se développent bactéries et virus. C’est ce qu’on appelle la « plastisphère », un concept défini par des biologistes néerlandais en 2015. Dans les échantillons de microplastiques analysés, des chercheurs ont déjà décelé des espèces invasives et porteuses de maladies, comme la bactérie Vibrio, porteuse du choléra, ou des algues responsables de floraisons algales toxiques.
> Lire aussi : La France est le plus gros producteur de déchets plastiques en Méditerranée
« Depuis une dizaine d’années, beaucoup se sont mis à étudier la quantité de plastique en mer et dans les océans, mais très peu travaillent sur ce que ces plastiques sont susceptibles de transporter », explique à France 3 Tosca Ballerini, coordinatrice scientifique de l’Expédition Med.
Ce qui est inquiétant c’est que ces algues, bactéries, virus, ou invertébrés microscopiques voyagent mieux et bien plus longtemps que sur du bois ou des plumes, que l’on trouvait auparavant en milieu marin.
Une découverte d’autant plus alarmante qu’il est difficile de savoir jusqu’où ces déchets contaminés peuvent s’infiltrer dans la chaîne alimentaire. S’ils arrivent jusqu’à l’homme, les maladies et les risques que pourrait entraîner cette pollution sont encore mal connus.
Expédition Med travaille en collaboration avec plusieurs équipes scientifiques, dont les biologistes de la NIOZ-Royal Netherlands Institute for Sea Research qui ont découvert cette « plastisphère » afin de faire avancer les connaissances sur les déchets marins, pour que soient mis en œuvre des plans de gestion de la pollution à long terme. Car tous ces déchets ne se dégraderont pas avant plusieurs centaines d’années…
<https://www.nouvelobs.com/sante/20190813.OBS17128/des-bacteries-et-des-virus-foisonnent-dans-la-pollution-plastique-des-oceans.html <https://www.nouvelobs.com/sante/20190813.OBS17128/des-bacteries-et-des-virus-foisonnent-dans-la-pollution-plastique-des-oceans.html>>
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29- Ne montera plus au sommet de l'Everest qui veut, Slate, 15/08/19, 09h27
Léa Polverini — Repéré sur The Guardian
Avec 11 victimes lors de la dernière saison, le Népal est contraint de revoir les normes d'accès au site.
Cette dernière saison touristique au Népal avait été bien meurtrière pour les alpinistes convoitant l'Everest. L'engorgement sur les crêtes du sommet, lié à la surfréquentation du lieu, et l'inexpérience de certain·es randonneur·euses ont coûté la vie à onze d'entre eux en mai dernier –neuf du côté népalais, deux du côté tibétain. Au regard de cette situation, le Népal a dû prendre des mesures restrictives.
Toutes et tous les alpinistes cherchant un permis pour l'Everest devront désormais pouvoir se justifier d'une expérience préalable de l'alpinisme en haute altitude et d'un entraînement conséquent.
>> Suite à lire à :
<http://www.slate.fr/story/180789/restriction-ascension-everest-nepal-danger-surfrequentation <http://www.slate.fr/story/180789/restriction-ascension-everest-nepal-danger-surfrequentation>>
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30- Il neige du plastique dans les Alpes, révèle une étude (et les risques sanitaires restent inconnus), France 3 avec AFP, 15/08/19, 18:47
MD
Des scientifiques suisses et allemands révèlent dans une étude publiée mercredi 14 août que la neige tombant dans les Alpes contient des particules microplastiques. Ils recommandent de mener d'urgence des recherches sur les risques sanitaires.
Les flocons de neige qui tombent dans les Alpes contiennent de minuscules particules de plastique, transportées par le vent puis déversées par la neige. Une étude publiée mercredi 14 août révèle ces résultats inédits et recommande des recherches urgentes pour évaluer les risques sanitaires qui demeurent inconnus.
D'où viennent ces particules de plastique présentes en infime quantité sur les pistes de ski et dans la montagne ? Nous savions déjà que des millions de tonnes de déchets plastiques se déplacent dans les rivières et les océans, où ils se décomposent progressivement en plus petits fragments sous l'action des vagues et des rayons ultraviolets du soleil.
Mais cette étude démontre que les particules microplastiques peuvent également être transportées sur de grandes distances dans l'atmosphère. Longs de moins de cinq millimètres, ces débris sont ensuite déversés loin de leur lieu d'origine par les précipitations, en particulier la neige, révèlent des scientifiques de l'Institut allemand Alfred Wegener et de l'Institut suisse de recherche sur la neige et les avalanches.
>> Suite à lire à :
<https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/il-neige-du-plastique-alpes-revele-etude-risques-sanitaires-restent-inconnus-1710986.html <https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/il-neige-du-plastique-alpes-revele-etude-risques-sanitaires-restent-inconnus-1710986.html>>
En savoir plus :
> Plastic particles falling out of sky with snow in Arctic <https://www.bbc.com/news/science-environment-49295051>, BBC News, 14 August 2019
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31- Les touristes sont-ils vraiment mal-aimés ?, L’Alsace, 16/08/19, 06:26
Léa Bucci
Pendant que des militants brûlent des voitures de location, des destinations adoptent des législations plus restrictives envers les visiteurs. Est-ce symbolique d’un "antitourisme " et comment expliquer ces réactions ?
Début août, à Palma de Majorque (Baléares), des voitures de location sont retrouvées détruites. L’œuvre du groupe d’extrême gauche Arran, qui milite contre le tourisme de masse et avait sévi un mois plus tôt à Barcelone. Ces deux dernières années, on a vu des habitants contester - avec plus ou moins de virulence - la présence touristique à Lisbonne, Berlin, Budapest…
" La montée du ressentiment contre les touristes est un problème à prendre au sérieux ", estimait en 2017 Taleb Rifai, secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Pourtant, "l’antitourisme est aussi vieux que le tourisme. Chateaubriand se plaignait déjà de la présence de clients de l’agence Cook qui pique-niquaient sous le Parthénon", raconte Saskia Cousin, anthropologue. Pendant longtemps, la détestation des touristes est surtout le fait des touristes eux-mêmes, plutôt issus de la bourgeoisie occidentale cultivée, qui n’ont pas les moyens d’accéder à des espaces réservées aux élites, privilégient le tourisme culturel et qui ne supportent pas de voir des foules accéder à leurs destinations privilégiées ".
Puis "ces 20 dernières années, les États, les villes, les musées ont multiplié les actions de promotion. Dans leur désir de reconnaissance touristique, les politiques publiques n’ont pas envisagé les possibles conséquences néfastes de cette course à la massification."
>> Suite à lire à :
<https://www.lalsace.fr/actualite/2019/08/16/les-touristes-sont-ils-vraiment-mal-aimes <https://www.lalsace.fr/actualite/2019/08/16/les-touristes-sont-ils-vraiment-mal-aimes>>
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32- Un morceau de banquise gavé de microplastiques, AFP, 16/08/09, 16:00
Marlowe Hood
Au premier abord, on croirait un bonbon translucide parsemé de fragments de fruits multicolores, mais loin de là ! C'est un morceau de glace de l'Arctique, constellé de microplastiques.
Une équipe de scientifiques a extrait cette carotte de glace d'un morceau de banquise qui a probablement dérivé depuis le nord du Groenland jusqu'au Passage du Nord-Ouest, espace maritime entre les océans atlantique et pacifique, de plus en plus navigable avec le réchauffement.
"Nous ne nous attendions pas à trouver autant de plastique, nous avons été choqués", raconte à l'AFP Alessandra D'Angelo, de l'université de Rhode Island, à l'issue de ce voyage de 18 jours sur le brise-glace suédois Oden avec une dizaine d'autres chercheurs.
"Il y en a tellement et de toutes sortes, des billes, des filaments, du nylon...", ajoute-t-elle par téléphone depuis le Groenland.
La pollution aux plastiques n'est pas l'objet principal de cette mission de plusieurs années baptisée Northwest Passage Project, menée par l'océanographe Brice Loose.
Les scientifiques cherchent à évaluer comment le réchauffement climatique affecte la biochimie et les écosystèmes de l'archipel arctique canadien.
L'une des questions clé est de déterminer si la fonte des glaces risque d'augmenter la concentration du méthane-- gaz à effet de serre trente fois plus puissant que le CO2-- dans l'atmosphère.
L'Arctique, qui se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne mondiale, a déjà gagné +2°C par rapport à l'ère plus industrielle.
Mais au milieu des étendues blanches, les plastiques se sont invités au menu des scientifiques.
"L'omniprésence du plastique, ça a été pour nous comme un coup de poing dans le ventre", commente Brice Loose, choqué de voir ce matériau "totalement étranger" dans un environnement "si immaculé".
Selon une étude publiée jeudi dans Science Advances, une quantité importante de microplastiques et de microfibres sont transportés par les vents jusqu'en Arctique, où ils retombent sur terre lorsqu'il neige.
Chaque année, quelque 8 millions de tonnes de plastique sont également déversés directement dans les océans.
L'équipe du Northern Passage Project a récolté ses échantillons près de Resolute, au Canada. Mais selon les scientifiques, la glace, compte tenu de sa salinité et de son épaisseur, venait sans aucun doute du nord de l'océan arctique et avait plus d'un an.
La concentration de morceaux de plastique était bien plus importante que celle de l'eau environnante.
"Quand l'eau gèle, cela forme des cristaux. L'eau passe à travers ces cristaux quand ils se forment", explique Jacob Strock, un autre membre de l'équipe, de l'université américaine de Rhode Island. "La glace agit comme une passoire, en filtrant les particules qui sont dans l'eau".
Le plancton, animal ou végétal, reste aussi prisonnier de cette glace et certains spécimens ont pu ingérer au préalable des microplastiques.
Des particules de plastique ont été retrouvé dans des organismes vivants aux quatre coins des océans, jusqu'au fond de la fosse des Mariannes, la plus profonde connue.
<https://information.tv5monde.com/info/un-morceau-de-banquise-gave-de-microplastiques-316328 <https://information.tv5monde.com/info/un-morceau-de-banquise-gave-de-microplastiques-316328>>
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33- Plongée dans l'océan de plastiques à Tenerife, Usbek & Rica, 16/08/19, 17:00
Romane Mugnier
À première vue, cette série de patchworks colorés ressemble à toutes ces belles compositions qui fleurissent sur Pinterest ou Instagram. Pourtant, la réalité est tout autre : tous ces objets sont des morceaux de déchets récupérés dans l'océan autour de l'île espagnole Tenerife.
Julia Potato, l'artiste russe à l'origine de cette série Sad colours of the ocean, la qualifie de « si belle, si dangereuse » en référence à ces objets en plastique qui menacent la biodiversité à Tenerife. L'archipel des Canaries est situé le long de courants marins qui favorisent l'accumulation de ces déchets. Fin mars 2019, une habitante de l'île espagnole avait filmé une plage recouverte de petits morceaux de plastique. Dispersés sur le sable par la houle, ces déchets ressemblaient, de loin à la houle.
Comme l'explique, dans le quotidien espagnol El Pais, la chercheuse et professeure de biologie à l'Université de Las Palmas de Gran Canaria, May Gómez, « Les îles Canaries forment une barrière naturelle face au Gulf Stream et au courant des Canaries. Ce qui signifie qu'elles collectent tous les déchets de l'océan Atlantique ».
L'artiste Julia Potato, basée à Moscou, a méthodiquement ramassé puis classé les déchets plastiques qu'elle a collectés en les répartissant par couleur et par teinte. Bâtons de sucette, couvercles de pots de peinture, pailles, bouchons... Ses collections ludiques et colorées contrastent avec la situation dramatique à Tenerife, où les bénévoles nettoient et ramassent jusqu'à 30kg de plastique à chaque collecte.
<https://usbeketrica.com/galerie/plongee-ocean-plastique-tenerife-julia-potato <https://usbeketrica.com/galerie/plongee-ocean-plastique-tenerife-julia-potato>>
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34- Le "clean challenge", grand nettoyage estival pour "faire briller" sa cité, AFP, 18/08/19, 12:00
Marie Dhumieres
Nettoyer sa cité de fond en comble pour "la planète" et pour se mesurer à d'autres quartiers: des jeunes de Sartrouville ont à leur tour relevé ce défi lancé en banlieue parisienne en plein coeur de l'été avant d'essaimer ailleurs en France.
"Oh les gars, prenez un sac, on commence !" Sous la pluie et les tours de la cité des Indes (Yvelines), Piroo, cuisinier en fast-food de 27 ans qui coordonne le "clean challenge", rappelle les consignes. "On met des gants", "attention aux bouts de verre, les petits on touche pas", lance-t-il avant de mettre les groupes en route, grands sacs poubelles noirs à la main.
Emballages de nourriture, bouteilles en plastique, mégots... les jeunes se penchent pour ramasser ce qui traîne, d'autres essayant tant bien que mal de faire fonctionner les pinces à déchets. Au mégaphone, un "grand" les encourage et appelle les habitants à descendre pour donner un coup de main. Certains curieux passent une tête, les félicitent et des enfants sortent rejoindre le groupe - d'une cinquantaine de personnes au total.
"Le problème ici, c'est sous les immeubles parce que les gens jettent par les fenêtres, les parcs qui ne sont pas entretenus, et là où les jeunes squattent", résume Piroo.
Le "clean challenge" et son slogan "ma cité va briller" ont été lancés début août à Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise). Le but ? Nettoyer sa cité et mettre au défi une autre d'en faire autant sur Snapshat ou Instagram, en utilisant donc les "codes" de jeunes qui ont plutôt l'habitude de se lancer des challenges dangereux, explique par téléphone Hind Ayadi, fondatrice de l'association Espoir et Création, à l'origine de l'initiative.
Le challenge a "pris" dans toute la France. Relevé dans plusieurs cités de banlieue parisienne, il s'est notamment exporté à Roubaix, Montpellier et Marseille. La semaine prochaine, il sera dans le Loiret, à Nice, Saint-Etienne et Bordeaux.
- "Pour la planète" -
A la cité des Indes, on a voulu relever le défi "d'abord "pour la planète", puis pour les jeunes, "la relève", que Piroo veut sensibiliser au fait que "ce n'est pas normal" de jeter des détritus par terre. "C'est nous qui salissons, on va pas faire semblant que des gens viennent chez nous jeter leurs déchets", dit-il.
"C'est vrai que c'est sale", reconnaît Anaïs, 12 ans. Mohamed, 14 ans, en a "marre". Lui ne jette jamais rien par terre ? "Sans mentir, ça m'arrive, c'est pour ça que je me suis senti concerné".
En doudoune rose et gants en plastique, sa petite soeur Lina prend son rôle au sérieux. Imperturbable, elle ramasse derrière un buisson ce qui s'avèrera être une vieille chaussette, pendant que les autres enfants prennent des mines dégoutées.
Plus loin, Omar, 29 ans, passe derrière un muret qui borde le trottoir et fait barrage aux enfants. "Non les petits c'est bon, pas la peine de venir ici", crie-t-il en rigolant, alors que ses copains ramassent des bouteilles de bières.
"On enlève le bar", fanfaronne-t-il, en jetant une bouteille de vodka vide dans un sac poubelle. "On a pas d'endroit pour s'assoir à l'aise, ici c'est notre QG".
En fin d'après-midi, Adama, Slimane et Isaac, 11 ans, portent, concentrés, un reste d'évier dans lequel ils ont entassé un tas de canettes vides. "On a trouvé deux éviers", déclarent-ils fièrement. Sur un caddie, d'autres ont posé les carcasses d'un Vélib' et d'une trottinette. Saadi, 14 ans, est hilare parce qu'il a ramassé un emballage de préservatif.
Devant le tas d'une dizaine de gros sacs bien remplis, tous posent pour la photo, avant de défier les prochains : le quartier voisin --"pour que "ça se propage de cité en cité", dit Piroo--, et Cergy-Pontoise "parce qu'il paraît qu'il y a du travail".
<https://information.tv5monde.com/info/le-clean-challenge-grand-nettoyage-estival-pour-faire-briller-sa-cite-316540 <https://information.tv5monde.com/info/le-clean-challenge-grand-nettoyage-estival-pour-faire-briller-sa-cite-316540>>
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En images
35- À Rome, recycler ses bouteilles de plastique permet de payer son ticket de métro, France 2, Télé matin, 08/08/19, 08:00
Comment concilier écologie et pouvoir d’achat : à Rome, en Italie, en recyclant ses bouteilles en plastique, on peut payer son ticket de transport en commun. Trois stations de métro testent le dispositif.
Dans la capitale italienne, Rome, le recyclage du plastique est désormais encouragé dans les transports en commun. Dans trois stations de métro de Rome, comme à San Giovanni, sur la ligne C, les habitants peuvent venir déposer leurs bouteilles en plastique usagées dans une borne. En échange, des tickets de métro. Pour chaque bouteille déposée, un montant est crédité sur une application. "La première bouteille que j’ai mise m’a rapporté cinq centimes", explique une dame qui utilise le système. "Et là, maintenant, j’ai 30 centimes. »
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/monde/italie/a-rome-recycler-ses-bouteilles-de-plastique-permet-de-payer-son-ticket-de-metro_3566643.html <https://www.francetvinfo.fr/monde/italie/a-rome-recycler-ses-bouteilles-de-plastique-permet-de-payer-son-ticket-de-metro_3566643.html>>
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36- Var : ces solutions qui limitent l'impact du tourisme sur l'environnement, TF1, journal de 20h, 06/08/19
Découvrez les solutions adoptées par nos compatriotes dans le Var pour préserver les lieux touristiques de la pollution.
Dans le Var, certains sites parviennent à garder leur biodiversité. Et ce malgré la fréquentation très importante, quatre millions de touristes en été. C'est le cas des îles de Porquerolles et des Embiez, ainsi que du massif de l'Esterel. Mais comment préserver une île à 80% sauvage
> Reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/planete/var-ces-solutions-qui-limitent-l-impact-du-tourisme-sur-l-environnement-2128971.html <https://www.lci.fr/planete/var-ces-solutions-qui-limitent-l-impact-du-tourisme-sur-l-environnement-2128971.html>>
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37- Décharges sauvages : le casse-tête des maires, TF1, journal de 20h, 06/08/19
Les maires sont démunis face aux dépôts sauvages d'ordures. Ils ont peu de moyens pour lutter contre ce fléau. Illustration à Orry-la-Ville, dans l'Oise.
Le décès du maire de la commune de Signes dans le Var met en avant la pratique des déchets sauvages. Un fléau que les élus connaissent particulièrement bien. En 2018, pas moins de 520 000 tonnes ont été déversées au bord des routes ou en pleine nature. Les autorités ont-elles les moyens juridiques et financiers de lutter contre ce phénomène ?
> Reportage à Orry-la-Ville, dans l'Oise à voir à :
<https://www.lci.fr/population/decharges-sauvages-le-casse-tete-des-maires-2128964.html <https://www.lci.fr/population/decharges-sauvages-le-casse-tete-des-maires-2128964.html>>
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38- Environnement : les challenges sur Internet qui ont du sens, TF1, journal de 20h, 08/08/19
"#FillTheBottle" ou "#MaCitéVaBriller", ces challenges d'un nouveau genre se multiplient sur internet et les réseaux sociaux. À travers le monde, ceux qui relèvent ces défis, publient leurs réalisations.
Pour lutter contre la pollution, les initiatives ou challenges écologiques se multiplient, mobilisant les internautes dans le monde entier. La dernière en date, le "#FillTheBottle", est devenue virale. Il consiste à remplir une bouteille avec des mégots de cigarettes. Le "#MaCitéVaBriller" est aussi un exemple de cette tendance. Il incite les jeunes à nettoyer leur quartier.
> Reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/planete/environnement-les-challenges-sur-internet-qui-ont-du-sens-2129133.html <https://www.lci.fr/planete/environnement-les-challenges-sur-internet-qui-ont-du-sens-2129133.html>>
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39- Ma cité va briller. Marseille relève le challenge, Maritima Médias, 16/08/19, 16:08
Grand nettoyage dans le quartier des Oliviers, bâtiment A, dans les quartiers nord de Marseille. Un nettoyage qui fait suite à un challenge lancé par une cité du Val d'Oise. Le challenge encourage les habitants à nettoyer leur cité. Marseille a relevé le défi. …
> Reportage à voir à :
<https://www.dailymotion.com/video/x7gaeht <https://www.dailymotion.com/video/x7gaeht>>
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40- Opération zéro déchet à Roubaix : est-ce que ça marche ?, TF1, journal de 20h, 16/08/19
Chaque année à Roubaix, environ 400 familles s'inscrivent au programme "zéro déchet". La ville sert d'exemple à l'international.
En 2015, la ville de Roubaix a lancé le défi du "zéro déchet". Depuis, l'opération est suivie à la lettre par des centaines d'habitants. Chaque famille qui participe au programme fabrique elle-même ses produits ménagers. Une solution qui permet de réduire considérablement les déchets. Désormais, certains pays s'inspirent de Roubaix.
> Reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/planete/operation-zero-dechet-a-roubaix-est-ce-que-ca-marche-2129720.html <https://www.lci.fr/planete/operation-zero-dechet-a-roubaix-est-ce-que-ca-marche-2129720.html>>
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41- Pourquoi du plastique a été découvert au milieu du pôle Nord, Le Monde, 19/08/19, 18h38
Une équipe de chercheurs suisses et allemands a confirmé mi-août la présence de microparticules de plastique dans la glace de l’Arctique. Elles auraient voyagé jusqu’ici par les airs.
La neige de l’Arctique n’est donc pas épargnée par l’addiction humaine au plastique. Une étude internationale, publiée le 14 août 2019, a montré la présence de microparticules de plastique dans la neige de plusieurs régions du globe, parfois en grande quantité. 154 000 particules par litre de glace, dans une région rurale de la Bavière, en Allemagne. La neige étudiée dans l’Arctique contient, elle, 14 400 particules de plastique par litre.
« Une grande partie de ces microplastiques ne vient pas des courants marins, mais de l’air », explique Melanie Bergmann, l’une des chercheuses. De moins de cinq millimètres de longueur, ces particules microplastiques peuvent être transportées sur de grandes distances dans l’atmosphère. Elles retombent ensuite loin de leur lieu d’origine, entraînées par les précipitations, en particulier la neige. Encore mal connu, l’effet de ces microparticules sur la santé est en cours d’étude.
> Vidéo à voir à :
<https://www.lemonde.fr/planete/video/2019/08/19/pourquoi-du-plastique-a-ete-decouvert-au-milieu-du-pole-nord_5500721_3244.html <https://www.lemonde.fr/planete/video/2019/08/19/pourquoi-du-plastique-a-ete-decouvert-au-milieu-du-pole-nord_5500721_3244.html>>
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– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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