[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur énergies, ressources, transports, habitat, urbanisme & aménagement + 1 publication & 1 annonce (vendredi 20 septembre)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Ven 20 Sep 07:55:44 CEST 2019


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Tribune. « Bien plus que d’un “green deal”, l’Europe a besoin d’une politique énergétique commune » <https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/09/13/bien-plus-que-d-un-green-deal-l-europe-a-besoin-d-une-politique-energetique-commune_5509768_3232.html>, Le Monde, 13/09/19, 06h00
2- La Région Grand Est première sur les mobilités domicile-travail <https://www.20minutes.fr/strasbourg/2603695-20190913-region-grand-premiere-mobilites-domicile-travail>, 20 Minutes, 13/09/19, 18h02
3- Pollution : un nouveau catalyseur pour transformer le CO2 en alcool <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/un-nouveau-catalyseur-pour-transformer-le-ce2-en-alcool-mais-pas-pour-l-apero_137212>, Sciences & Avenir, 13/09/19, 20h00
4- Au Japon, le nouveau ministre de l'environnement veut se "débarrasser" du nucléaire <https://www.novethic.fr/actualite/energie/energie-nucleaire/isr-rse/au-japon-le-nouveau-ministre-de-l-environnement-veut-se-debarrasser-du-nucleaire-147686.html>, Novethic avec AFP, 13/09/19
5- L'habitat participatif, remède à l'individualisme <https://www.parismatch.com/Actu/Societe/L-habitat-participatif-remede-a-l-individualisme-1646825>, Paris Match, 14/09/19, 07h22 
6- Chronique. « La décision française d’abandonner le réacteur nucléaire Astrid est critiquable » <https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/09/14/la-decision-francaise-d-abandonner-le-reacteur-nucleaire-astrid-est-critiquable_5510461_3232.html>, Le Monde, 14/09/19, 12h21 
7- Haute-Marne : un millier de manifestants contre une "laverie nucléaire" <https://www.liberation.fr/depeches/2019/09/14/haute-marne-un-millier-de-manifestants-contre-une-laverie-nucleaire_1751381>, AFP, 14/09/19, 18:00
8- Brésil : des indigènes réclament la légalisation de l'orpaillage <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/bresil-des-indigenes-reclament-la-legalisation-de-l-orpaillage_137280>, AFP, 14/09/19, 20:00
9- Des milliers d'Allemands défilent à vélo contre l'automobile <http://www.lefigaro.fr/conjoncture/des-milliers-d-allemands-defilent-a-velo-contre-l-automobile-a-francfort-20190914>, AFP, 15/09/19, 00:00
10- Tribune. « Et si toute une moitié du périphérique était réservée aux véhicules propres ? » <https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/09/15/et-si-toute-une-moitie-du-peripherique-etait-reservee-aux-vehicules-propres_5510671_3232.html>, Le Monde, 15/09/19, 14h00
11- Une nouvelle cartographie révèle les zones les plus polluées de Paris <https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/09/16/pollution-de-l-air-une-nouvelle-cartographie-revele-les-hot-spots-dans-paris_5511118_3244.html>, Le Monde, 16/09/19, 19h11
12- Les pouvoirs publics lancent une campagne d’information en cas d’accident nucléaire <https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/09/17/les-pouvoirs-publics-lancent-une-campagne-d-information-en-cas-d-accident-nucleaire_5511416_3244.html>, Le Monde, 17/09/19, 11h30
13- Electricité : l'investissement dans le réseau va bondir de 50% par an <https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/les-investissements-vont-flamber-dans-le-reseau-electrique-francais-1132341>, Les Echos, 17/09/19, 19h28
14- Huile de palme : l’avertissement du patron de Total aux députés <https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/09/18/huile-de-palme-l-avertissement-du-patron-de-total-aux-deputes_5511674_3234.html>, Le Monde avec AFP, 18/09/19, 07h32
15- Dans le métro et le RER, un air jusqu’à dix fois plus pollué qu’à l’extérieur <https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/09/18/dans-le-metro-et-le-rer-un-air-jusqu-a-dix-fois-plus-pollue-qu-a-l-exterieur_5511818_3244.html>, Le Monde, 18/09/19, 10h24
En audio
16- Quelles villes européennes luttent le plus contre la pollution ? <https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/quelles-villes-europeennes-luttent-le-plus-contre-la-pollution-7798342538>, RTL, C’est notre Planète, 16/09/19, 06:14
En images
17- Deux roues : halte au bruit ! <https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/deux-roues-halte-au-bruit-59722361.html>, TF1, journal de 20h, 11/09/19
18- Bas-Rhin : taxer les logements vacants pour préserver les terrains <https://www.francetvinfo.fr/economie/immobilier/logements-vacants/bas-rhin-taxer-les-logements-vacants-pour-preserver-les-terrains_3615617.html>, France 2, journal de 13h, 13/09/19
19- Madrid, championne européenne des transports en commun <https://www.lci.fr/planete/madrid-championne-europeenne-des-transports-en-commun-2132290.html>, TF1, journal de 20h, 15/09/19
Une publication
20- Préparer la mobilité de demain <https://www.ademe.fr/actualites>, Le Mag Ademe & Vous n° 128, 13/09/19
Une annonce
21- Projets EnR : comment favoriser la coopération entre acteurs <https://web.imt-atlantique.fr/x-dre/lsd/index.php?sid=94766&newtest=Y&lang=fr>, IMT Atlantique, Blain (44015), le 27/11/19, de 9h00 à 17h00

Bien à vous,
Florence

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INNOVATION DU JOUR : Des chercheurs français ont réussi à transformer du CO2 en alcool. Non pas pour l'apéritif mais pour créer de nouveaux hydrocarbures. Une solution verte pour remédier à la pollution atmosphérique ? (cf. item 3)
IMPRESSION SOLEIL LEVANT : Le Japon ne survivrait pas à un nouvel accident nucléaire. Tel est le sentiment du nouveau ministre de l’Environnement qui veut faire sortir son pays de l’atome. (cf. item 4)
ALTERNATIVES DU JOUR : — Grâce à l’habitat participatif, 22 foyers partagent à Villeneuve-d’Ascq (Nord) des espaces communs, du matériel, mais surtout un état d’esprit. (cf. item 5)
— En Alsace, une commune est partie en guerre contre les logements vacants pour éviter de construire sur des terrains fertiles. (cf. item 18)
— Les Madrilènes ont trouvé un moyen pour fluidifier le trafic. Ils ont construit des stations autour de la ville, où se rejoignent bus de banlieue, bus de centre-ville, métros et taxis. (cf. item 19)
CHIFFRES DU JOUR : — Le gestionnaire du réseau de transport de l'électricité (RTE) chiffre à 33 milliards d'euros ses investissements d'ici à 2035, un saut moyen de 50 % par rapport au niveau actuel. (cf. item 13)
— Selon le CNRS et l’association Respire, l’air dans le métro et le RER est jusqu’à 10 fois plus pollué qu’à l’extérieur, les quais concentrant les plus forts taux de particules ultrafines, en raison du freinage des rames. (cf. item 15)
— La pollution sonore est la 2ème cause de mortalité liée à l’environnement et elle enlève tous les ans 107 766 années de vie en bonne santé aux franciliens. (cf item 17)
ÉTUDE DU JOUR : Une étude de l'Ademe révèle quelles sont les villes européennes les plus créatives pour lutter contre la pollution. (cf. item 16)
LOBBYING DU JOUR : Patrick Pouyanné, PDG de Total, a tenté de convaincre les députés de revenir sur la suppression d’un avantage fiscal pour les biocarburants à base d’huile de palme. (cf. item 14)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Tribune. « Bien plus que d’un “green deal”, l’Europe a besoin d’une politique énergétique commune », Le Monde, 13/09/19, 06h00
Bruno Alomar, économiste

Selon l’économiste Bruno Alomar, la prochaine Commission devra faire évoluer son approche en matière énergétique, en prenant en compte d’autres considérations que le changement climatique et la concurrence.
Tribune. Alors que la nouvelle Commission européenne s’apprête à entrer en fonction, elle devra, comme ses devancières, affronter un paradoxe inscrit au cœur de la construction européenne : il n’y a pas de politique énergétique européenne. En effet, bien que l’énergie ait été placée à l’origine de la construction européenne, en particulier avec la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) et le traité Euratom, l’Union européenne ne mène aucune politique énergétique digne de ce nom. Ce paradoxe a survécu au traité de Lisbonne (2007), qui, cherchant pourtant à accroître l’influence européenne en la matière, a inscrit l’énergie au rang de « compétence partagée » mais non fédérale.
> Lire aussi  Union européenne : les « équilibres » et les surprises de la Commission von der Leyen
Disons-le tout net : la question énergétique est trop centrale pour les économies et les sociétés, elle recouvre trop d’enjeux pour pouvoir être fédéralisée comme la monnaie ou le marché intérieur. Les Etats membres le savent qui, à peine le traité de Lisbonne entré en vigueur, ont rappelé avec netteté que le mix de production énergétique demeurerait de leur seule compétence. En témoigne également les continuels affrontements entre la Commission et les Etats membres, le moindre n’étant pas l’opposition des capitales à la volonté de la Commission sortante de pousser l’idée de mutualiser les approvisionnements en hydrocarbures.
Le nucléaire, partie de la solution
Dans un tel contexte, la situation est-elle satisfaisante ? Sans doute pas, car ce qui tient lieu de politique énergétique en Europe se limite à deux dimensions, elles-mêmes insuffisantes.
La première dimension est évidemment la concurrence, cœur de la construction européenne. Pour l’Union européenne, une bonne politique énergétique, c’est d’abord un marché énergétique unifié où la concurrence joue à plein, éliminant les entreprises inefficaces, baissant et uniformisant les prix. Les fers de lance de cette politique ont été, d’une part les « paquets énergétiques » des années 2000 qui ont progressivement ouvert les marchés et, d’autre part, l’action continue de la direction générale de la concurrence pour traquer cartels, abus, aides d’Etats injustifiées et fusions non concurrentielles.
Mais cette approche a largement montré ses limites. La Commission ne veut pas voir que les spécificités nationales – et parfois infranationales pour les Etats fédéraux – demeurent. A l’inverse, elle s’agace de la lenteur de certaines évolutions, ne voulant pas admettre par exemple – elle devrait s’en féliciter – que dans un pays comme la France la concurrence se développe bien sur les marchés situés à l’amont (gros) et à l’aval (clients finaux).
Elle ne prend nullement en compte le comportement de passager clandestin d’acteurs tels que les entreprises chinoises, qui ne sont pas directement soumises aux règles de la concurrence.
> Lire aussi  « Ecologie : Macron le nouveau converti et Jadot le modernisateur en concurrence »
La seconde dimension est la question climatique. Non pas, à l’évidence, qu’il faille la mépriser. Encore faut-il être capable de la regarder avec pragmatisme, voire honnêteté. A cet égard, s’il est évident que l’énergie nucléaire n’est pas LA solution aux défis climatiques, il est non moins évident – même le Groupe intergouvernemental d’études sur l’évolution du climat (GIEC) a fini par l’admettre – qu’il fait partie de la solution.
Germanophilie
En ce domaine, la Commission, pour des raisons qui tiennent à la fois à sa germanophilie et à l’agacement que suscite un système énergétique français il est vrai plus concentré que chez nos voisins, ne veut pas voir que si chaque Français émet moins de CO2 que son voisin allemand, c’est l’énergie nucléaire qui le permet. En la matière, est-il par ailleurs nécessaire d’avoir à la Commission deux directions générales dédiées (DG énergie et DG climat), qui se parlent peu car elles n’ont pas les mêmes approches ?
Dans ce contexte, la prochaine Commission devra faire évoluer son approche en matière énergétique, en prenant en compte d’autres considérations que le changement climatique et la concurrence. En voici au moins deux.
D’abord, la Commission devra mieux prendre en compte la question des coûts énergétiques. C’est évidemment le cas en matière de coût final pour le consommateur, comme la crise des « gilets jaunes » l’a spectaculairement rappelé. C’est aussi le cas pour l’industrie européenne, dont la survie dans le monde ultraconcurrentiel qui est le nôtre dépend pour partie du prix de l’énergie. En la matière, plusieurs erreurs ont été commises.
L’une d’entre elles est la sortie précipitée du nucléaire en Allemagne, qui a des effets délétères sur la facture énergétique domestique.
Réalités économiques
Plus largement, si la volonté européenne d’être neutre en carbone à l’horizon 2050 est évidemment louable au plan des principes, elle n’en soulève pas moins des difficultés considérables. Rechercher la neutralité carbone est donc nécessaire, mais en faire le seul et unique objectif ferait fi, en l’état connu des techniques, des réalités économiques.
> Lire aussi  Commission européenne : Ursula von der Leyen, entre équilibre et équilibrisme
Ensuite, alors que la fragmentation du monde, l’ampleur des dissensions, y compris entre alliés, et le retour des politiques de puissance sont bien les caractéristiques durables de notre époque, il est temps que l’Union européenne regarde les questions énergétiques à travers le prisme de la souveraineté. Ces dernières années, la Chine a pris des positions importantes dans des entreprises de réseaux énergétiques – mais aussi en Russie ou aux Etats-Unis –, ce dont les Etats membres et la Commission prennent à peine conscience. En la matière, il faudra passer de l’inquiétude aux actes et penser clairement des dispositifs de protection des infrastructures énergétiques essentielles, au sens politique et non économique du terme.
C’est dire que l’Europe, bien plus que d’un « green deal », a besoin de traiter enfin la question énergétique dans toute sa complexité. Ceci ne signifie nullement fédéraliser la politique énergétique. Chaque Etat membre devra agir de son côté, mais tous devront agir ensemble. Pour la Commission, confrontée aux dissensions entre Etats membres et à la rigidité de ses structures internes, le défi sera particulièrement difficile à relever.
§ Bruno Alomar a travaillé au cabinet du commissaire européen à l’énergie. Il est l’auteur de « La Réforme ou l’insignifiance, dix ans pour sauver l’Union européenne » (Editions de l’école de guerre, 2018).
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/09/13/bien-plus-que-d-un-green-deal-l-europe-a-besoin-d-une-politique-energetique-commune_5509768_3232.html>
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2- La Région Grand Est première sur les mobilités domicile-travail, 20 Minutes, 13/09/19, 18h02
Nils Wilcke

Le Grand Est est la première région en proportion de « navetteurs », selon une nouvelle étude
Vous habitez le Grand Est et votre quotidien, ce sont les bouchons sur l’A31 pour vous rendre au travail ? C’est logique. Si la région est seulement 5e en terme d’actifs occupés en France, elle est première en proportion de « navetteurs », selon le nouveau focus de l’Insee sur les mobilités.
Autrement dit, ce sont plus de quatre actifs sur dix qui font chaque jour le trajet vers une autre intercommunalité que celle où ils résident. Au quotidien, cela donne 936.000 actifs, dont 172.000 travailleurs frontaliers sur les routes et dans les trains. Ces déplacements quotidiens domicile-travail sur longue distance sont plus fréquents dans le Grand Est, indique l’Insee.
Une réalité difficile à vivre pour les automobilistes au travail
Bref, rien d’étonnant à ce que les voies d’accès vers Nancy et Metz, notamment l’A31, soient saturés. Une réalité difficile à vivre pour les automobilistes au travail qui perdure depuis les années 2000, comme le rappelle L'Est Républicain. L’étude de l’INSEE devrait d’ailleurs intéresser les autorités alors que le Grenelle des mobilités souhaité par la Région est en passe de démarrer.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/strasbourg/2603695-20190913-region-grand-premiere-mobilites-domicile-travail>
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3- Pollution : un nouveau catalyseur pour transformer le CO2 en alcool, Sciences & Avenir, 13/09/19, 20h00
Coralie Lemke 

Des chercheurs français ont réussi à transformer du CO2 en alcool. Non pas pour l'apéritif mais pour créer de nouveaux hydrocarbures. Une solution verte pour remédier à la pollution atmosphérique ?
Aujourd'hui, dans le domaine des transports comme dans l'industrie, l'utilisation d'hydrocarbures (le pétrole, l'essence...) entraîne la production de dioxyde de carbone (CO2) rejeté dans l'atmosphère. Pour contrer cette forme de pollution, des chercheurs du Collège de France se sont penchés sur la procédé inverse et ont imaginé transformer le CO2... en alcool. Ce dernier peut être transformé en bioéthanol et donc en carburant pour certaines voitures à moteur essence (et pas en boisson pour l'apéro, donc). Ils ont réussi à transformer le CO2 grâce à un nouveau catalyseur, une substance qui augmente la vitesse des réactions chimiques. 
"Quand on mélange du CO2 à de l'eau et à de la lumière, il ne se passe rien. Pour que les choses changent, il faut un catalyseur", explique le Professeur Marc Fontecave, titulaire de la chaire de chimie au Collège de France, dans une présentation vidéo de ses travaux (voir ci-dessous). Le nouveau catalyseur qu'il a composé avec son équipe est composé d'un nouveau matériau carboné (graphitique) dopé à l'azote et au cuivre. Ensuite, pour lancer le processus, l'équipe de scientifiques a utilisé un électrolyseur, une machine qui permet de réaliser des transformations chimiques grâce à un courant électrique.
>> Suite à lire à :
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/un-nouveau-catalyseur-pour-transformer-le-ce2-en-alcool-mais-pas-pour-l-apero_137212>
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4- Au Japon, le nouveau ministre de l'environnement veut se "débarrasser" du nucléaire, Novethic avec AFP, 13/09/19
Ludovic Dupin

Le Japon ne survivrait pas à un nouvel accident nucléaire. Tel est le sentiment du nouveau ministre de l’Environnement qui veut faire sortir son pays de l’atome. S’il devait avoir lieu, ce sera cependant un processus à long terme puisque le gouvernement mise sur la relance de son parc de réacteurs pour tenir ses engagements climatiques.
Le tout nouveau ministre japonais de l'Environnement a dit vouloir "débarrasser" le pays de ses centrales nucléaires, mettant en garde contre le risque d'un nouvel accident du type de celui de Fukushima en raison du risque sismique très élevé au Japon. Ces propos sont les premiers tenus sur ce sujet délicat par Shinjiro Koizumi, étoile montante de la politique nippone et fils de l'ex-Premier ministre Junichiro Koizumi, depuis sa nomination mercredi lors d'un remaniement du gouvernement.
"Je voudrais réfléchir à la façon dont nous pourrions nous en débarrasser et non pas à la manière de les maintenir", a-t-il déclaré à la presse tard mercredi 11 septembre, semblant se faire l'écho de la position anti-nucléaire de son père. "Nous serons finis si nous laissons (un accident nucléaire, NDLR) se produire une seconde fois dans le même pays. Il nous est impossible de savoir quand nous allons subir un tremblement de terre".
Toutefois, ces propos ne devraient pas changer dans l'immédiat la politique déjà affichée par le Japon, qui prévoit de réduire progressivement sa dépendance à l'énergie nucléaire, un objectif rendu compliqué par la forte dépendance actuelle de l'archipel envers le charbon.
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/energie/energie-nucleaire/isr-rse/au-japon-le-nouveau-ministre-de-l-environnement-veut-se-debarrasser-du-nucleaire-147686.html>
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5- L'habitat participatif, remède à l'individualisme, Paris Match, 14/09/19, 07h22 
Mariana Grépinet

Grâce à ce nouveau mode de vie, 22 foyers partagent à Villeneuve-d’Ascq (Nord) des espaces communs, du matériel, mais surtout un état d’esprit. 
«L’idée d’un petit groupe de copains qui montent un habitat partagé est très éloignée de la réalité», affirme Régis Verley, 75 ans, qui fut un des initiateurs du projet. Des vingt retraités qui s’étaient lancés dans l’aventure en 2011, ils ne sont plus que trois. C’est qu’il a fallu du temps pour surmonter les obstacles… Depuis un an, dans ce bâtiment flambant neuf de trois étages, chacun des 22 ménages vit chez lui. Tout en partageant beaucoup : une grande salle commune de 50 mètres carrés tout équipée, où se succèdent soirées et goûters d’anniversaire, un studio aménagé pour recevoir famille ou amis, un jardin, une buanderie avec machines à laver, un atelier dans lequel a été rangée la nouvelle perceuse de compétition achetée par le groupe.
Au-delà des aspects pratiques et matériels, Régis Verley évoque les liens qui se sont créés entre tous les voisins. «Nous ne sommes ni des amis ni des parents, mais il y a une certaine proximité et de la solidarité», explique-t-il. «On connaît tout le monde et on se rend des services mutuels tous les jours : garde d’enfants, courses, dépannage, confirme Jean-Pierre, musicien quadragénaire et père de deux petites filles. Je suis assez bricoleur, alors on vient souvent me chercher !» Il ne nie pas les tensions. «On est 45 humains dans un bâtiment… Mais la force, c’est qu’il y a des outils pour nous aider à mieux communiquer», dit-il.
> A lire : Comment réussir son projet d'habitat participatif?
«JP», c’est son surnom, apprécie l’aspect intergénérationnel de cet habitat partagé. Les 11 familles avec leurs 15 enfants – «bientôt 16», précise Régis – vivent depuis juin 2018 aux côtés de 15 seniors (dont 7 qui sont seuls). Tous se relaient pour aider la doyenne, Marie-Hélène, 78 ans, qui ne peut plus conduire. «L’habitat participatif n’est pas pour autant une alternative à la maison de retraite, souligne Régis. Chacun doit rester autonome.»
>> Suite à lire à :
<https://www.parismatch.com/Actu/Societe/L-habitat-participatif-remede-a-l-individualisme-1646825>
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6- Chronique. « La décision française d’abandonner le réacteur nucléaire Astrid est critiquable », Le Monde, 14/09/19, 12h21 
Stéphane Foucart

Si l’atome a peu de chances de s’avérer déterminant, à l’avenir, dans la lutte contre le réchauffement, son développement n’a pas eu que des inconvénients, explique, dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Chronique. De passage à Paris en novembre 2013, le biologiste, géographe et essayiste Jared Diamond glissait au Monde, au détour d’une conversation sur la durabilité de la civilisation thermo-industrielle, cette évidence : « Vous autres, en France, devez être tellement fiers de votre programme électronucléaire ! » Il fallut déployer une certaine énergie pour convaincre l’auteur d’Effondrement (Gallimard, 2006) qu’en réalité le programme électronucléaire français n’était pas une source consensuelle de fierté nationale, mais plutôt un abcès de fixation et, en somme, la mère de toutes les discordes tricolores sur la question environnementale.
A chaque grande décision politique sur l’avenir énergétique de la France, chaque camp célèbre sa victoire ou, au contraire, écrase ses larmes. Ces jours-ci, ce sont les tenants de l’énergie nucléaire qui se lamentent. Fin août, Le Monde a révélé que le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) abandonnait en catimini le projet de réacteur expérimental de quatrième génération Astrid, mettant ainsi un point final à la recherche sur le développement de réacteurs à neutrons rapides.
> Lire aussi  Nucléaire : la France abandonne la quatrième génération de réacteurs
Après Rapsodie (fermé en 1983), Superphénix (fermé en 1997) et Phénix (fermé en 2010), ses trois prédécesseurs, Astrid incarnait un rêve de physicien et d’énergéticien, celui de la « fermeture du cycle du combustible ». Les réacteurs à neutrons rapides – ou surgénérateurs – sont non seulement capables de « brûler » l’uranium non fissile (qui représente la plus grande part de l’uranium naturel) mais aussi une part des déchets produits par les réacteurs nucléaires actuellement en service.
Se passer de l’étape d’enrichissement de l’uranium et augmenter d’un facteur 100 la quantité de combustible utilisable pour la production énergétique, tout en gérant le problème majeur lié à l’énergie nucléaire, celui des déchets : on comprend pourquoi le développement des réacteurs à neutrons rapides est une sorte d’horizon pour toute la filière.
Solution irréaliste
Il nourrit aussi les rêves de certains climatologues, qui y voient la panacée contre le réchauffement. En décembre 2015, quatre chercheurs de renom, James Hansen (NASA), Ken Caldeira (Carnegie Institution), Tom Wigley (université d’Adélaïde) et Kerry Emanuel (Massachusetts Institute of Technology), avaient ainsi tenu une conférence de presse en marge de la COP21, plaidant pour le déploiement, à marche forcée, de cette technologie. « En tenant compte du développement des pays les plus pauvres ainsi que de l’augmentation de la demande due à la démographie », expliquaient-ils, il faudrait construire « 115 réacteurs par an d’ici à 2050 pour décarboner entièrement la production mondiale d’électricité ».
Les quatre climatologues donnaient ainsi les conditions et les ordres de grandeur nécessaires à faire de l’atome une réelle solution contre le changement climatique. Séduisant en théorie, leur projet est cependant tout à fait irréaliste, si l’on tient compte des contraintes techniques, industrielles et géopolitiques du monde réel. Comment déployer 115 réacteurs à neutrons rapides par an dans le monde, pendant plus de trois décennies, quand la construction d’un réacteur de troisième génération de l’EPR de Flamanville (Manche) aura pris à elle seule quinze années (si toutefois les travaux s’achèvent bel et bien en 2022, soit dix ans après la date initialement prévue) ?
> Lire aussi  L’EPR de Flamanville, chantier cauchemardesque pour EDF
La probabilité d’une forte montée en puissance de la quatrième génération de réacteurs nucléaires était déjà très faible, la voici réduite à néant par la décision française. Le nucléaire, qui ne représente aujourd’hui qu’un peu plus de 2 % de la production énergétique mondiale, ne sera jamais une solution majeure de lutte contre le changement climatique.
La décision française d’abandonner Astrid n’en est pas moins critiquable à plusieurs égards. En supprimant tout projet de réacteur de recherche de quatrième génération, la France bouche l’horizon de toute une filière, et la rend de moins en moins attractive pour les nouvelles générations de chercheurs et d’ingénieurs. Or, qu’on soit favorable ou non au nucléaire, il est certain qu’en France le maintien de compétences techniques pointues et l’entretien d’un tissu industriel spécifique seront nécessaires au fonctionnement et à la sécurité de toute la filière pendant de longues décennies.
En outre, si l’atome a peu de chances de s’avérer déterminant, à l’avenir, dans la lutte contre le réchauffement, force est aussi de constater que son développement n’a pas eu que des inconvénients. En 2013, les climatologues Pushker Kharecha et James Hansen publiaient dans la revue Environmental Science & Technology un calcul simple, suggérant qu’entre 1971 et 2009 l’énergie nucléaire avait permis l’économie d’environ 64 milliards de tonnes de dioxyde de carbone au niveau mondial. Un volume de gaz à effet de serre qui aurait été émis par la production d’une quantité d’énergie équivalente par un mix moyen charbon/gaz (sous l’hypothèse raisonnable que cette énergie n’aurait pas été produite par des ressources renouvelables, alors non compétitives). Soit près d’un an et demi d’émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial.
Les deux chercheurs estimaient de la même manière que l’atome avait permis d’éviter quelque 1,8 million de morts prématurées dans le monde. C’est le nombre total de décès qui auraient été statistiquement provoqués, au cours de cette période, par les émissions polluantes (particules fines, dioxyde de soufre, etc.) dues aux combustibles fossiles, qui auraient produit le même volume d’énergie. Pour la France, M. Kharecha précise que, « entre 1971 et 2009, l’énergie nucléaire a permis d’éviter environ 290 000 morts prématurées ». Cela n’aura pas permis d’éviter, dix ans plus tard, celle d’Astrid.
> Lire aussi  Nucléaire : soudures, maintenance… EDF accumule les déboires
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/09/14/la-decision-francaise-d-abandonner-le-reacteur-nucleaire-astrid-est-critiquable_5510461_3232.html>
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7- Haute-Marne : un millier de manifestants contre une "laverie nucléaire", AFP, 14/09/19, 18:00

"Unitech, go home", "projet toxique", "harcèlement nucléaire stop" : un millier de personnes ont manifesté samedi à Joinville (Haute-Marne) contre un projet de laverie industrielle pour vêtements contaminés provenant d'installations nucléaires, a constaté un journaliste de l'AFP.
Une enquête d'utilité publique doit être ouverte dans quelques semaines sur ce projet, lancé en 2016 et porté par Unitech France, filiale de l'Américain Unitech Services. 
Le site doit voir le jour d'ici 2021 dans une zone d'activités au bord de la Marne. Avec différents clients, dont EDF ou Orano (ex-Areva), la blanchisserie sera destinée à décontaminer et laver les vêtements portés par des employés travaillant dans des zones "faiblement" ou "non contaminées" de sites nucléaires, soit plus de 1.900 tonnes de linge par an.
Au regard de la quarantaine d'emplois promis, "le jeu n'en vaut pas la chandelle", estime Michelle Labouille, de l'assocation Belles Forêts sur Marne, à l'origine de cette mobilisation. S'y sont associées sept associations de défense de l'environnement et 21 communes riveraines de la Marne et du Lac du Der, dont les conseils ont délibéré contre le projet.
"Les habitants ont peur pour leur santé (...) et celle de leurs descendance", a tonné au mégaphone Francisco Albarras, le maire de Vecqueville, près de Joinville.
"Notre zone de captage d'eau est à 70 mètres de l'usine", s'est-il alarmé. "40% des effluents radioactifs de la laverie seront rejetés directement dans la rivière", assure Michèle Labouille, qui souligne le danger pour la faune, la flore et l'image touristique de la Haute-Marne. Selon elle, "plus de 800 emplois du tourisme autour du lac du Der seront menacés".
De plus, le site doit s'installer près d'un lotissement, "à proximité d'une crèche et d'un collège, à cent mètres des premières habitations" et "les rejets gazeux émis, en particulier de plutonium" représentent un risque pour les riverains, dénoncent les opposants.
"Après traitement, les rejets dans la Marne sont largement inférieurs aux normes françaises. Arrêtons de faire peur aux gens !", avait contre-attaqué en juin Jacques Grisot, directeur général d'Unitech.
Dans ce projet, "les flux d’éléments radioactifs sont très limités", estime aussi, dans un avis rendu en avril, la Mission régionale d'Autorité environnementale (MRAE) du Grand Est.
Ces arguments ne convainquent pas les opposants, qui ont changé les plaques des communes concernées, "Joinville, petite cité de caractère" devenant "petite cité du nucléaire" et Suzannecourt - où doit s'implanter l'usine - devenant "Suzannetech".
"On essaie de transformer la Haute-Marne en poubelle nucléaire", tranche Dominique Laurent, maire de Bettancourt-la-Férée, près de Saint-Dizier, lui aussi présent à la manifestation.
<https://information.tv5monde.com/info/haute-marne-un-millier-de-manifestants-contre-une-laverie-nucleaire-321517>
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8- Brésil : des indigènes réclament la légalisation de l'orpaillage, AFP, 14/09/19, 20:00
Allison Jackson

Les membres d'une tribu indigène au cœur de l'Amazonie brésilienne ont bloqué une route pour réclamer l'autorisation de l'orpaillage sur leur territoire, espérant obtenir une nouvelle source de revenus, malgré les risques pour l'environnement.
La route BR-163 a été bloquée cinq jours par plusieurs centaines d'orpailleurs et de membres de la tribu Munduruku, dans l'Etat du Para (nord), empêchant le passage de centaines de camions remplis de soja, de maïs ou d'essence.
Le blocage a été levé vendredi après-midi, après que le gouvernement Bolsonaro s'est engagé à rencontrer des représentants des manifestants lundi à Brasilia.
Le président d'extrême droite s'est toujours montré ouvert à l'exploration minière dans les territoires indigènes, où elle est strictement interdite afin de préserver l'environnement et le mode de vie traditionnel des tribus autochtones.
Mais certaines d'entre elles ne l'entendent pas de cette manière. 
"Les orpailleurs sont ceux qui détruisent le moins l'environnement", affirme à l'AFP Gilson Speare, chercheur d'or depuis 12 ans.
"On veut juste que l'orpaillage soit légalisé", ajoute-t-il.
Les tribus indigènes qui autorisent l'orpaillage sur leurs terres perçoivent 10% des gains, ont expliqué les manifestants à l'AFP.
"Les orpailleurs sont les seuls qui aident les gens qui n'ont pas de boulot", assure Carlos Augusto Cabace, un des chefs de la tribu Munduruku.
"Quand ils arrivent à extraire 20 ou 30 grammes d'or, ça nous rapporte beaucoup d'argent", poursuit-il.
Mais ce point de vue est loin de faire l'unanimité chez les populations indigènes, y compris au sein de la tribu Munduruku, où certains sont farouchement opposés à l'orpaillage ou toute exploration minière.
Selon eux, les orpailleurs illégaux envahissent leurs terres, les menacent, faisant parfois usage de la violence, polluent les rivières avec le mercure et dévastent la forêt.
"Ces Munduruku (qui défendent l'orpaillage) sont complétement malades", dit à l'AFP Alessandra Korap Munduruku, leader de la plus proche, à 600 km de là.
"Ils sont manipulés par les orpailleurs, qui sont en train de détruire le territoire Munduruku", déplore-t-elle.
- "On paie le prix" -
Le blocage de la route a eu lieu au moment où les feux de forêt sont en pleine recrudescence en Amazonie, suscitant de vives inquiétudes de la communauté internationale et occasionnant des passes d'armes entre le président d'extrême droite Jair Bolsonaro et des leaders européens, notamment le président français Emmanuel Macron.
Le Para est un des Etats les plus affectés par ces incendies, le plus souvent d'origine volontaire, pour défricher des zones déboisées. 
Cette semaine, près de l'endroit où la route a été bloquée, on pouvait voir des flammes au loin et d'épaisses colonnes de fumée avec une odeur de brûlé.
La route BR-163 est empruntée par des milliers de véhicules chaque jour, transportant des céréales de Sinop, pôle agricole situé dans l'Etat de Mato Grosso, vers les ports fluviaux de Santarem ou Miritituba.
De nombreux chauffeurs routiers ont passé plusieurs jours totalement à l'arrêt dans le bouchon qui s'était formé sur plusieurs kilomètres pendant le blocage.
"Nous, on n'a rien à voir avec tous leurs problèmes", se plaint Miguel Arcanjo, chauffeur de 58 ans, qui a passé deux jours bloqué près de Moraes Almeida avec son camion rempli de maïs.
"Quand ils bloquent la route, c'est nous qui en payons le prix", renchérit Charles Leandro de Carvalho, 36 ans. 
"Si on arrête les camions, on arrête le Brésil", conclut-il, faisant allusion à la grève des camionneurs qui avait paralysé l'approvisionnement du pays pendant une dizaine de jours fin mai 2018, causant des préjudices économiques colossaux et affectant le quotidien de millions de Brésiliens.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/bresil-des-indigenes-reclament-la-legalisation-de-l-orpaillage_137280>
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9- Des milliers d'Allemands défilent à vélo contre l'automobile, AFP, 15/09/19, 00:00
Yann Schreiber

Des milliers d'opposants aux voitures et à la pollution qu'elles engendrent ont défilé samedi à vélo à Francfort à l'occasion du salon automobile international, signe que même en Allemagne cette industrie n'est plus une vache sacrée.
Entre 15.000 et 25.000 manifestants, selon la police et les organisateurs, ont réclamé en début d'après-midi une "révolution des transports", point culminant de la contestation d'une ampleur inédite visant cette année le salon.
La plupart d'entre eux ont rallié le parc des expositions à vélo depuis plusieurs villes de la région, empruntant deux tronçons d'autoroutes fermés aux voitures pour l'occasion.
"Le salon de l'automobile représente le siècle passé", explique à l'AFP Christoph Bautz, directeur du groupe Campact, qui a co-organisé la manifestation. "Nous voulons que l'avenir appartienne aux bus, aux trains et aux vélos -- on n'en veux plus de ces gros SUV et voitures qui consomment beaucoup !"
La "génération climat" prend pour cible une branche fragilisée depuis l'éclatement en 2015 du scandale des moteurs diesel truqués chez Volkswagen, et le salon de Francfort cristallise les critiques adressées à ce secteur au moment où l'urgence climatique s'invite dans le débat public.
"L'industrie automobile est sous pression, elle n'a plus le soutien de la société comme il y a quelques années, car elle a raté des évolutions", explique Tina Velo, porte-parole sous pseudonyme du collectif "Sand im Getriebe" ("Du sable dans les rouages"), qui tentera dimanche de bloquer le salon.
- Mobilisation écologiste -
Cette combinaison d'actions légales et illégales caractérise le mouvement de défense du climat qui progresse depuis des mois en Europe, et prend désormais pour cible une industrie longtemps intouchable par son importance pour l'économie allemande.
Dès l'ouverture à la presse mardi, Greenpeace a lancé la contestation : une vingtaine de militants vêtus de vestes vertes ont gonflé à l'arrière d'un 4X4 un ballon noir géant avec l'inscription "CO2".
"L'industrie automobile n'a toujours pas compris la crise du climat", a déclaré à l'AFP Benjamin Stephan, militant de l'ONG. "Les constructeurs doivent en finir avec ces chars d'assaut urbains et arrêter les moteurs à combustion".
Pour la visite de la chancelière Angela Merkel, le groupe a également manifesté jeudi sur les stands de Volkswagen et de BMW : des manifestants y sont montés sur des SUV et ont déroulé des pancartes montrant des voitures avec l'inscription "Tueuses du climat".
Ces véhicules massifs font encore plus débat en Allemagne depuis qu'un SUV monté sur un trottoir à grande vitesse a tué quatre passants dont un jeune enfant la semaine passée à Berlin. Des voix s'élèvent désormais pour réclamer leur interdiction dans les centre-villes.
- "Abandonner la voiture" -
Le salon de Francfort "est un endroit symbolique, où les dirigeants politiques rencontrent ceux de l'automobile pour applaudir un système de transports d'un autre temps", dénonce Tina Velo auprès de l'AFP. "Il faut abandonner la voiture, on veut des villes sans voitures."
Elle représente une fraction plus radicale du mouvement écologiste allemand, prête à des actions illégales pour attirer l'attention, contrairement aux manifestations comme "Fridays for Future".
En plus des grèves pour le climat à l'appel de Greta Thunberg, des mouvements comme le réseau européen Extinction Rebellion se répandent comme une traînée de poudre de Londres à Berlin, en passant par Paris.
Il s'agit la plupart du temps de bloquer temporairement un lieu : en Allemagne, le groupe "Ende Gelände" ("Terminus") avait réussi en juin à occuper et forcer l'arrêt temporaire d'une vaste mine à ciel ouvert de lignite.
De quoi galvaniser le mouvement anti-voitures : "ces deux dernières années, le mouvement a clairement pris de l'ampleur et les gens sont devenus plus conscients" de leur impact environnemental, observe Maria Marin, une étudiante vénézuélienne vivant en Allemagne depuis quatre ans.
"Du sable dans les rouages" attend "quelques centaines de personnes" dimanche, assez, selon Tina Velo, "pour perturber le salon".
L'attention des militants se reportera ensuite vers Berlin, où le gouvernement doit présenter le 20 septembre des mesures pour combattre le changement climatique. Une journée d'ores et déjà marquée par des appels à manifester dans de nombreuses villes allemandes.
<http://www.lefigaro.fr/conjoncture/des-milliers-d-allemands-defilent-a-velo-contre-l-automobile-a-francfort-20190914>
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10- Tribune. « Et si toute une moitié du périphérique était réservée aux véhicules propres ? », Le Monde, 15/09/19, 14h00
François Lévêque (Professeur d’économie à Mines ParisTech) et Emile Quinet (Professeur émerite d’économie à l’Ecole des ponts ParisTech)

Réserver non plus une voie, mais l’un des sens du périphérique parisien aux véhicules propres et prioritaires, serait la solution la plus efficace, affirment dans une tribune au « Monde », deux économistes du transport, François Lévêque et Emile Quinet.
Tribune. Et si toute une moitié du périphérique, mettons le périphérique intérieur, était réservée aux véhicules propres, voitures partagées, taxis, minibus, et véhicules prioritaires (ambulances, pompiers, services de secours, etc.) ? Encore une recommandation irréaliste et fantaisiste direz-vous ! Il est bien connu qu’avec des si, on mettrait Paris en bouteille. Eh bien détrompez-vous, cette proposition est somme toute raisonnable.
En ces temps de précampagne pour conquérir (ou reconquérir) la Mairie de Paris, deux projets plutôt déraisonnables ont jusqu’ici retenu l’attention.
Un candidat déclaré, Gaspard Gantzer, propose de rayer le périph de la carte. Un projet étalé sur quinze ans, progressant tronçon par tronçon. Avantages incontestables : plusieurs centaines d’hectares récupérés pour des logements, des commerces, des bureaux et des espaces verts ; et, bien sûr, l’élimination d’une coupure néfaste entre Paris et sa couronne avec les graves nuisances environnementales qui vont de pair.
> Lire aussi  « Ne tuons pas le périphérique ! »
Mais il y a un obstacle dirimant : comment effacer de l’asphalte en un peu plus d’une douzaine d’années le 1,1 million d’automobilistes qui l’empruntent chaque jour ? Son trafic est supérieur au cumul de celui des deux autres rocades, l’A86 et la Francilienne, et son volume en passagers est impossible à absorber par les transports en commun, même en incluant le futur Grand Paris Express. Ces automobilistes devront-ils rester chez eux ? Ce projet crée plus de problèmes de mobilité qu’il n’en résout.
De son côté, Anne Hidalgo propose de transmuter d’ici au milieu du siècle le périphérique en boulevard avec feux rouges et zones vertes. En attendant, d’ici à cinq ans, elle veut l’ouverture d’une voie réservée dans chaque sens aux véhicules propres et alii. Les voies spéciales présentent en effet un double intérêt.
Primo, elles offrent une circulation fluide et fiable aux véhicules prioritaires (ambulances, pompiers, etc.) et de transport collectif.
Secundo, elles constituent une incitation à l’acquisition de véhicules propres et au covoiturage dès lors qu’ils sont autorisés à l’emprunter.
> Lire aussi  Périphérique parisien : « La démarche à courte vue » des élus parisiens
Ces bénéfices ne seront pourtant vraisemblablement pas au rendez-vous. Pourquoi ? Pour une bête histoire de cisaillement. Supposons que la voie dédiée soit celle de gauche, au plus près du terre-plein central donc. Pour l’atteindre ou la quitter, les véhicules autorisés devront couper les deux files de droite. Si c’est celle de droite, ce sont les véhicules non autorisés qui devront cette fois la couper, à l’entrée comme à la sortie.
Or le périph compte trente-huit points d’accès comportant chacun une entrée et une sortie, soit environ un cisaillement tous les 400 mètres pour chaque sens. Ces cisaillements incessants conduiront à augmenter les ralentissements, y compris sur la voie réservée, ainsi que la congestion des voies d’accès, dont souffriront aussi les véhicules autorisés, sans parler des problèmes de sécurité.
Rien à voir avec des voies dédiées sur autoroute urbaine à entrées-sorties espacées où de tels aménagements ont déjà été réalisés et donnent satisfaction. Bref, un chaos quasi assuré et des émissions de gaz d’échappement très élevées car les vitesses basses et les arrêts-départs sont ce qu’il y a de pire pour l’environnement.
> Lire aussi  Les idées se multiplient pour transformer le périphérique parisien
En revanche, consacrer une des deux chaussées, le périphérique intérieur ou extérieur, aux trafics vertueux réduirait considérablement cet écueil, car les véhicules seraient beaucoup moins nombreux, les vitesses sur les voies plus uniformes, permettant des temps de trajet plus fiables car non soumis aux aléas de la congestion. En outre les entrées-sorties seraient plus faciles.
Prenons ainsi l’hypothèse que le périphérique intérieur, avec sa circulation dans le sens des aiguilles d’une montre, soit retenu pour accueillir les véhicules autorisés. Ces derniers pourront alors se rendre directement comme aujourd’hui de la porte d’Italie à la porte d’Auteuil en parcourant le quart sud-ouest du périphérique.
Pour le chemin inverse, ces véhicules autorisés devront faire soit un trois quart de tour en passant au nord par la porte de la Chapelle, soit se mélanger aux autres véhicules en empruntant le périphérique extérieur tournant dans l’autre sens. L’automobiliste aura le choix entre rouler plus vite et avec une fiabilité accrue sur une plus grande distance, ou plus lentement sur une plus courte distance où il sera soumis aux aléas de la congestion.
Pour le périphérique extérieur ouvert à tous, même contrainte du sens unique, sauf que ces véhicules ne pourront évidemment pas se reporter pour éviter le circuit long sur le périphérique intérieur, puisqu’il est réservé. Ce sens unique et le détour qu’il impose devraient ainsi limiter l’usage du périph pour des trajets courts, et par conséquent le nombre d’entrées et de sorties. Ce qui n’est pas un mal car ces derniers présentent une moindre utilité sociale et rendent le trafic moins fluide.
> Lire aussi  Grand Paris : mais que faire du périphérique ?
En outre, une chaussée unique, en lieu et place de deux voies réservées au véhicules propres de chaque côté du terre-plein central comme dans le projet actuel de la Mairie de Paris, simplifierait grandement le contrôle des véhicules. Il suffit en effet d’équiper une moitié seulement du périphérique en caméras de surveillance, portiques, capteurs et autres instruments électroniques.
De plus, le contrôle n’est nécessaire qu’aux entrées-sorties. Nul besoin de surveillance tout le long du périph pour détecter les incursions sur quelques dizaines ou centaines de mètres desdites voies
La Mairie de Paris s’est en effet engagée à créer des voies olympiques sur toute la longueur du périphérique. Ces voies seront réservées à la circulation des athlètes et du personnel des Jeux olympiques. Elles sont destinées, selon les vœux d’Anne Hidalgo, à s’ouvrir après la cérémonie de clôture à la circulation des véhicules propres et autres.
> Lire aussi  « La voiture, en ville, est de loin la première source de pollution »
Ce basculement requiert que les aménagements qui devront être réalisés et les équipements qui devront être installés pour les Jeux soient ceux qui seront utilisés par la suite. Un choix risqué et qui fige précocement la technologie pour au moins vingt ans. Mieux vaut faire simple et évolutif en réservant une des deux chaussées aux JO, puis aux autres véhicules choisis pour leur utilité sociale et leurs performances environnementales. D’autant que sur cette chaussée dédiée il faudra peut-être compléter le dispositif par un péage, ce qui est évidemment hors de question pour la circulation olympique.
Gaspard Gantzer et les élus parisiens ont lancé le débat sur l’avenir du périphérique parisien. Il ne peut consister à prolonger la situation actuelle, mais il faudra choisir entre projets de rêve et projets de raison.
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/09/15/et-si-toute-une-moitie-du-peripherique-etait-reservee-aux-vehicules-propres_5510671_3232.html>
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11- Une nouvelle cartographie révèle les zones les plus polluées de Paris, Le Monde, 16/09/19, 19h11
Stéphane Mandard  

« Trois cents bouches du métro rejettent des particules fines à des niveaux de danger exceptionnel », indique au « Monde » Anne Hidalgo, qui veut saisir la RATP. 
> Infographie : Zones de Paris dont la concentration en particules fines (PM 2,5) était supérieure à la moyenne de la ville plus de la moitié du temps pendant l’hiver 2018 (entre le 21/12/2018 et le 21/03/2019) <https://img.lemde.fr/2019/09/16/0/0/1068/1435/688/0/60/0/f30ae7f_Bl3srbHvH8r2v9lXckFN0J3X.png>
En pleine campagne pour les municipales, certains, au sein de son équipe, lui avaient conseillé de ne pas en rajouter sur le thème de la pollution de l’air. Trop anxiogène. Anne Hidalgo ne les a pas écoutés. La maire de Paris doit présenter, mardi 17 septembre, un nouvel outil permettant aux Parisiens de connaître de façon plus précise et plus simple la qualité de l’air qu’ils respirent au quotidien <https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/08/28/circulation-differenciee-en-ile-de-france-un-bilan-mediocre_5503749_4355770.html>.
Il se présente sous la forme d’une cartographie accessible via le site de la Ville de Paris (paris.fr). Le Monde a pu l’éprouver avant sa mise en ligne. Les deux premières cartes sont constituées à partir des données collectées par Airparif, l’organisme en charge de la surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France. Elle permet de connaître les niveaux des différents polluants réglementés : les particules fines PM 10 (de diamètre inférieur à 10 micromètres) et PM 2,5 (inférieures à 2,5 µm), dioxyde d’azote (NO2) et l’ozone (O3).
La première carte offre, en un coup d’œil, une photographie en temps quasi réel de l’état de la pollution à travers un code couleur très clair : vert (très faible), jaune (moyen), rouge (très élevé). Les données sont actualisées chaque heure avec une précision de 12,5 mètres. L’interface permet ainsi de zoomer au niveau de chaque rue et de constater que les niveaux de pollution oscillent d’un point à un autre et virent au orange ou au rouge plus on se rapproche des grands axes routiers et en particulier du périphérique.
Microcapteurs embarqués sur 400 véhicules électriques
Les utilisateurs peuvent cliquer directement sur la carte ou entrer une adresse pour connaître à la fois l’indice de pollution (référence européenne échelonnée de 1 à 100) et les concentrations (en microgrammes par mètre cube) des quatre polluants.
La deuxième carte est un outil de prévision. Elle donne accès à l’indice de pollution (et au principal polluant concerné) estimé pour le lendemain, arrondissement par arrondissement.
La troisième carte est à la fois plus révolutionnaire et plus expérimentale. La mairie précise d’ailleurs sur son site que les données sont « en cours de validation scientifique ». A la différence des deux premières, constituées à partir de la modélisation des mesures effectuées par les stations fixes d’Airparif, la carte de l’« expérimentation Pollutrack » a été créée à partir de capteurs mobiles. Ces microcapteurs sont embarqués sur 400 véhicules électriques (300 d’Enedis et 100 du VTC Marcel appartenant au groupe Renault) qui sillonnent Paris quotidiennement, y compris la nuit et le week-end.
> Lire aussi  Pollution : à Paris, même les diesels les plus récents dépassent largement les normes
A raison d’un comptage toutes les secondes et de cinq mesures moyennes transmises chaque minute par véhicule, plus de 60 millions de données ont été compilées en un peu plus de deux ans. Elles concernent exclusivement les PM 2,5, les plus dangereuses pour la santé car elles pénètrent plus profondément dans l’organisme. Seules quelques stations fixes d’Airparif étaient capables de les mesurer jusque-là. Il en résulte une carte constituée à partir de la moyenne des données collectées les sept derniers jours. Matérialisée par des carrés de couleur (toujours du vert au rouge en fonction de la concentration) d’une précision de 100 mètres, la carte « Pollutrack » fait apparaître des « hot spots ».
Prédominance des « hot spots » dans le Nord-Est
Le Monde a eu accès aux données compulsées depuis le début de l’expérimentation Pollutrack. Elles montrent que ces « hot spots », outre le périphérique qui constitue un foyer de pollution permanent, correspondent à des sources très localisées : ici une avenue congestionnée (le boulevard Magenta), là une gare où certains TER fonctionnent encore au diesel (gare de l’Est et du Nord). Mais aussi les sorties de parkings sous-terrain, les bouches d’aération du métro ou du RER, les dépôts de bus de la RATP qui sont encore majoritairement diesel ou des endroits où stationnent les bus sans couper leur moteur (Opéra, Gare Saint-Lazare) ou les cars de tourisme (près la Concorde). Ces « hot spots » peuvent également correspondre à des bâtiments dont le chauffage au fioul est défectueux, à des incinérateurs. Enfin, des « hot spots » éphémères se forment aussi au gré des chantiers (autour de la place de la Bastille, en rénovation).
Autre découverte de cette expérimentation, la prédominance de ces « hot spots » rive droite, dans le Nord-Est de Paris qui cumule forte densité de population, zones importantes de chalandise, deux gares et nombreuses rues à « effet canyon » qui empêche l’air de circuler.
> Lire aussi  Les voitures vendues en 2018 laisseront une empreinte carbone de 4,8 gigatonnes de CO2
Deuxième enseignement, outre des sources de pollution locales, une « pollution secondaire » se formerait à distance par recombinaison des gaz d’échappement et notamment des oxydes d’azote émis par les diesels (encore largement majoritaires dans le parc parisien), analyse Eric Poincelet, initiateur du dispositif Pollutrack avec sa société PlanetWatch24. En l’absence de vent, ces particules fines secondaires s’ajouteraient à la pollution primaire et provoqueraient l’installation durable d’un pic de pollution. Une hypothèse que M. Poincelet souhaite désormais éprouver avec l’expertise du CNRS, et toujours en partenariat avec Airparif, à partir de capteurs installés sur le ballon du parc André-Citroën, dans le 15e arrondissement. Avec un objectif : « Mieux cerner les phases de formation et de dispersion de ce nuage invisible de particules fines. »
Des niveaux de particules fines élevés dans le métro
Pour la maire de Paris, la publication de ces cartes répond à « une demande des citoyens de plus en plus exigeants d’information et d’action de la part des pouvoirs publics » et à « un besoin de connaissance scientifique sur les particules fines, les plus dangereuses en termes de santé publique ».
De l’expérimentation Pollutrack, elle retient surtout la mise en évidence des « bouches du métro » comme source de pollution. « Au-delà du trafic automobile, il y a trois cents points dans Paris qui rejettent des particules fines à des niveaux de danger exceptionnel. Ce sont les bouches d’aération du métro. Et jusqu’ici, on ne les avait pas identifiés », indique au Monde Anne Hidalgo. L’élue socialiste promet de « saisir la direction de la RATP et le ministère de la transition écologique pour mettre en place un plan de résorption ». En attendant, elle recommande aux parents de « ne pas laisser jouer les enfants au-dessus de ces grilles ».
Une étude du CNRS avec l’association Respire qui doit être publiée mercredi 18 septembre rappelle que les niveaux de particules fines peuvent en effet être élevés dans le métro (et dans le RER) et qu’ils font courir un risque aux usagers et aux travailleurs. Aussi, l’ONG réclame la mise en place d’un système de surveillance de la pollution dans les stations et les trains ou encore le déploiement rapide de systèmes de dépollution dans les gares ou sur les rames.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/09/16/pollution-de-l-air-une-nouvelle-cartographie-revele-les-hot-spots-dans-paris_5511118_3244.html>
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12- Les pouvoirs publics lancent une campagne d’information en cas d’accident nucléaire, Le Monde, 17/09/19, 11h30

Depuis la catastrophe de Fukushima, la zone de précaution autour des installations nucléaires a été étendue à 20 kilomètres au lieu de 10. Plus de deux millions de Français devraient recevoir un courrier nominatif. 
A partir du mardi 17 septembre, près de 2,2 millions de Français devraient recevoir un courrier nominatif les invitant à se rendre en pharmacie pour y retirer une boîte de comprimés d’iode, ainsi que des indications sur les réflexes à avoir en cas d’alerte nucléaire. Selon Les Echos, ce sont quelque 646 pharmaciens, 3 077 médecins et plus de 1 000 mairies qui sont mis à contribution.
Cette campagne d’information sans précédent est la conséquence directe d’une mesure annoncée en 2016 par Ségolène Royal, alors ministre de l’environnement : l’extension du périmètre des plans particuliers d’intervention (PPI) autour des sites nucléaires en cas d’incidents. Passé de 10 à 20 kilomètres, ces PPI concernent donc aujourd’hui plus de deux millions de personnes, contre 600 000 auparavant.
D’après Les Echos, cette extension a pris plus de trois ans à être mise en œuvre parce que la liste des municipalités concernées a été longue à consolider. « Certains élus dont la commune est située au bord du périmètre ont dit non et d’autres, des élus verts notamment, voulaient absolument en être », explique un spécialiste, cité par le journal.
> Lire aussi  La transition énergétique devrait coûter 33 milliards d’euros sur quinze ans au réseau électrique
Un plan d’action actualisé après Fukushima
La France compte actuellement 58 réacteurs et 19 centrales nucléaires. En cas d’incident, les PPI prévoient l’information de la population, la mobilisation des hôpitaux, l’organisation d’une éventuelle mise à abri de la population, etc.
En 2011, la catastrophe de Fukushima a incité les pouvoirs publics à actualiser le dispositif de réponse. Le nouveau plan, présenté en février 2014, donne notamment aux pouvoirs publics la « capacité d’intervenir au-delà du périmètre des PPI si les effets d’un accident le nécessitaient », d’incorporer des « forces d’action rapides » ou encore de prendre en compte « la nécessaire continuité des activités économiques et sociales ».
Une partie de ce plan définit, en particulier, huit « situations types », d’une situation dite « d’incertitude » à des situations d’accident nucléaire avec rejets radioactifs, en passant par des accidents maritimes.
> Lire aussi  Nucléaire : soudures, maintenance… EDF accumule les déboires
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/09/17/les-pouvoirs-publics-lancent-une-campagne-d-information-en-cas-d-accident-nucleaire_5511416_3244.html>
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13- Electricité : l'investissement dans le réseau va bondir de 50% par an, Les Echos, 17/09/19, 19h28
Sharon Wajsbrot

Le gestionnaire du réseau de transport de l'électricité (RTE) chiffre à 33 milliards d'euros ses investissements d'ici à 2035, un saut moyen de 50 % par rapport au niveau actuel. Ces dépenses doivent financer à la fois le raccordement des éoliennes en mer, l'adaptation du réseau à l'évolution du mix énergétique et le renouvellement des infrastructures.
Avec l'essor des énergies renouvelables, des véhicules électriques, la fermeture de 14 réacteurs nucléaire prévue d'ici à 2035 et l'arrêt des centrales au  charbon dès 2022 , les prochaines décennies s'annoncent particulièrement chargées pour le gestionnaire du réseau de transport de l'électricité (RTE).
« Le contexte dans les cinq années qui viennent n'aura pas grand-chose à voir avec celui qu'on connaît aujourd'hui. […] Nous avons le même enjeu que dans les années 1980, lorsque nous avions dû raccorder une grande partie du parc nucléaire », atteste son président, François Brottes, qui a présenté ce mardi la nouvelle feuille de route d'investissement de RTE.
Soumise à l'aval de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), celle-ci prévoit un bond de ses investissements de 50 % en moyenne annuelle jusque 2035 par rapport au rythme actuel. Au total, 33 milliards d'euros doivent être mobilisés sur quinze ans.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/les-investissements-vont-flamber-dans-le-reseau-electrique-francais-1132341>
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14- Huile de palme : l’avertissement du patron de Total aux députés, Le Monde avec AFP, 18/09/19, 07h32

Patrick Pouyanné a tenté de convaincre les députés de revenir sur la suppression d’un avantage fiscal pour les biocarburants à base d’huile de palme. 
Patrick Pouyanné est connu pour ne pas mâcher ses mots. Reçu, mardi 17 septembre, par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, le président-directeur général (PDG) de Total a tenté de contenir son caractère explosif pour convaincre les députés de revenir sur une disposition fiscale qui le hérisse : en décembre 2018, ils avaient supprimé l’avantage fiscal dont pouvaient bénéficier les biocarburants à base d’huile de palme.
Or, Total a démarré au début de l’été sa raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône) convertie aux biocarburants, produits essentiellement à base d’huile de palme. A trois reprises, le patron de Total est revenu à la charge devant la commission pour dénoncer ce qu’il a qualifié de « changement des règles du jeu ».
« On pourrait considérer qu’un investissement réalisé, dont on change les règles du jeu, qui se traduit concrètement par une perte économique de près de 70 millions à 80 millions d’euros pour ce site et qui le met en difficulté, est un sujet qui mérite débat avec vous tous », a-t-il affirmé. M. Pouyanné a insisté sur le fait que Total avait investi 300 millions d’euros dans la reconversion de cet outil industriel et que le changement de cadre fiscal était survenu bien après. « Nous nous sommes lancés en 2015 en plein accord avec le gouvernement, dans un cadre fiscal qui était donné, nous n’avons jamais rien caché à personne (…) Et aujourd’hui, alors que l’investissement est fini, on nous change le cadre fiscal. Le signal lancé aux investisseurs par la représentation nationale est très perturbant. »
> Lire aussi  Huile de palme : Total démarre la raffinerie controversée de La Mède
Exporter les biocarburants produits à La Mède
Les associations environnementales estiment que l’importation massive d’huile de palme pour le fonctionnement de La Mède va contribuer fortement à la déforestation, alors que les forêts sont essentielles pour stocker le CO2.
Faute de revenir en arrière sur cet amendement, le patron de Total a prévenu qu’il étudiait la possibilité d’exporter les biocarburants produits à La Mède. « On peut se retrouver dans la situation où cette usine va (…) exporter toute sa production en Allemagne », où le cadre fiscal est différent.
Il a aussi formulé un autre avertissement : Total s’est engagé à utiliser du colza produit par les agriculteurs français, mais, « bien évidemment, si tout reste en l’état avec cet amendement, nous ne pourrons pas tenir les engagements que nous avons pris à travers l’ensemble des filières ».
Dans un entretien au Figaro, en janvier, M. Pouyanné avait déjà tiré à boulets rouges sur cet amendement, estimant qu’il « remet potentiellement en cause la viabilité de l’unité, la rentabilité globale du site et le maintien d’emplois dans l’usine ».
Il a été plus clair, cette fois : « Je n’ai pas prononcé une seule fois le mot “chantage à l’emploi”, j’ai même évité de le faire de manière très précise », a-t-il déclaré aux députés, en fin d’audition, avant d’ajouter : « Maintenant, nous en tirerons les conséquences, y compris sur les futurs investissements dans le pays. » Le message a été bien compris par les députés. La discussion sur le prochain budget dira lesquels ont été convaincus par ses arguments.
+ Vidéo : Pourquoi l’huile de palme pose-t-elle un problème ?, <https://www.lemonde.fr/planete/video/2017/04/05/quel-est-le-probleme-avec-l-huile-de-palme_5106199_3244.html> Le Monde, 05/04/2017
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/09/18/huile-de-palme-l-avertissement-du-patron-de-total-aux-deputes_5511674_3234.html>
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15- Dans le métro et le RER, un air jusqu’à dix fois plus pollué qu’à l’extérieur, Le Monde, 18/09/19, 10h24
Stéphane Mandard  

Selon le CNRS et l’association Respire, les quais concentrent les plus forts taux de particules ultrafines, en raison du freinage des rames. 
« Trois cents bouches du métro rejettent des particules fines à des niveaux de danger exceptionnels », déclarait au Monde Anne Hidalgo, lundi 16 septembre, avant la publication d’une cartographie inédite révélant les zones les plus polluées de la capitale. Une équipe du CNRS, épaulée par l’association Respire, a mesuré en juin ses particules fines dans le métro et dans le RER avec un appareil de haute précision (LOAC). Les résultats, diffusés mercredi 18, sont sans appel : « L’air est nettement plus pollué en particules fines dans le métro que dans l’air ambiant extérieur. »
> Lire aussi  Une nouvelle cartographie révèle les zones les plus polluées de Paris
A la station du RER A, gare de Lyon, les concentrations de PM10 (inférieurs à 10 micromètres), les particules les plus grossières, ont atteint jusqu’à dix fois celles mesurées à la surface : 300 microgrammes par mètre cube (µg/m3) contre 30 µg/m3 à l’extérieur. L’écart est également important pour les PM2,5 (inférieurs à 2,5 µm) : 50 µg/m3 versus 15 µg/m3. Mais les résultats sont encore plus impressionnants lorsque l’on s’intéresse aux particules ultrafines (PUF), d’un diamètre inférieur à 0,1 µm, que ni les appareils de surveillance mis en place par la RATP sur son réseau ni ceux d’Airparif ne mesurent, en l’absence de normes.
« Un niveau jamais atteint en extérieur »
La concentration en PUF a atteint en juin environ 300 µg/m3, gare de Lyon. « Un niveau jamais atteint en extérieur, où on reste en général en dessous de 10 µg/m3 », souligne Jean-Baptiste Renard, du Laboratoire de physique et chimie de l’environnement et de l’espace du CNRS, qui a conduit ce projet. Les mesures en concentration ne rendant qu’imparfaitement compte de la pollution lorsqu’il s’agit de particules aussi fines, il faut aussi les dénombrer. Et, sur le quai du RER A, les scientifiques en ont compté beaucoup : entre 300 millions et 800 millions de particules par mètre cube. Soit 10 fois plus qu’à l’extérieur. Des niveaux similaires ont été relevés sur les quais de la ligne 4 du métro, à la station Châtelet.
> Lire aussi  La pollution de l'air en Ile-de-France reste une menace constante pour la santé
Des mesures ont également été faites à la station Cité et dans une rame de la ligne 10 entre Odéon et Gare d’Austerlitz. Les niveaux de pollution constatés à l’intérieur de la rame sont inférieurs à ceux mesurés dans les couloirs. Et sur les quais, c’est en tête que les pics ont été mesurés. Conseil d’Olivier Blond, le président de Respire : « N’attendez pas votre RER près de l’entrée du tunnel ! » 
Pour le spécialiste de la pollution de l’air, il s’agit d’« en finir avec l’omerta ».« Tout le monde sait que le métro est pollué, mais rien ne changera tant que la RATP refusera de reconnaître la gravité du problème. Les mesures que nous avons effectuées, c’est la régie qui aurait dû les faire depuis longtemps. » A la RATP, on fait valoir que des mesures de qualité de l’air sont pratiquées « depuis vingt ans »et mises à disposition du public depuis 2018, que 56 millions d’euros auront été investis entre 2016 et 2020 pour renouveler les systèmes de ventilation, ou encore qu’une expérimentation est en cours pour « capter les particules métalliques au freinage », considérées comme la principale source de pollution.
> Lire aussi  Pollution : Paris affine sa traque des particules
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/09/18/dans-le-metro-et-le-rer-un-air-jusqu-a-dix-fois-plus-pollue-qu-a-l-exterieur_5511818_3244.html>
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En audio
16- Quelles villes européennes luttent le plus contre la pollution ?, RTL, C’est notre Planète, 16/09/19, 06:14
Virginie Garin

Une étude menée par l’agence de l’environnement Ademe révèle quelles sont les villes les plus créatives dans le Vieux Continent pour lutter contre la pollution.
En cette semaine européenne de la mobilité, l’occasion est idéale pour aller voir ce que font des grandes villes pour lutter contre la pollution. Une étude publiée ce lundi 16 septembre par l’agence de l’environnement Ademe nous révèle quelles sont les villes les plus créatives en Europe. 
Certaines villes, comme Rotterdam aux Pays-Bas, payent leurs habitants pour qu'ils laissent leur voiture au garage. Cela s'appelle le péage positif et cette initiative permet aux riverains de gagner 3 euros par trajet de bus ou de métro. Grâce aux plaques d'immatriculations, les radars repèrent quels automobilistes doivent être récompensés. 
En France, Lille a voulu essayer mais la commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) lui a interdit car les radars savent tout sur vos trajets. Si on voulait le faire en France, il faudrait donc changer la loi. Autre initiative, à Madrid cette fois-ci où moins on pollue, moins on paye, grâce à l'installation de vignettes Crit'Air de différentes couleurs.
Enfin, l'Ademe a bien aimé dans son étude les autoroutes a vélo présentes au Danemark. Ces voies très larges où les vélos peuvent se doubler, avec station de gonflage et même aire de repos, font baisser la pollution et permettent à la capitale Copenhague d'éviter 40.000 jours d’arrêts maladie par an à cause de problèmes pulmonaires.
> Emission à (ré)écouter à : 
<https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/quelles-villes-europeennes-luttent-le-plus-contre-la-pollution-7798342538>
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En images
17- Deux roues : halte au bruit !, TF1, journal de 20h, 11/09/19

L'Hexagone est devenu le champion d'Europe des ventes de motos et surtout de scooters, +13% depuis janvier 2019. Mais leur bruit pose problème. Un seul pot d'échappement mal réglé peut réveiller des dizaines de milliers de riverains, en pleine nuit. Lors d'un contrôle routier, un niveau de décibels trop élevé peut vous coûter 135 euros d'amende et l'immobilisation du véhicule.
> Reportage à voir à :
<https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/deux-roues-halte-au-bruit-59722361.html <https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/deux-roues-halte-au-bruit-59722361.html>>
<https://www.francetvinfo.fr/economie/immobilier/logements-vacants/bas-rhin-taxer-les-logements-vacants-pour-preserver-les-terrains_3615617.html>
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18- Bas-Rhin : taxer les logements vacants pour préserver les terrains, France 2, journal de 13h, 13/09/19

En Alsace, une commune est partie en guerre contre les logements vacants.
Muttersholtz (Bas-Rhin) est un village typique du centre de l'Alsace. En 2015, la commune décide de taxer les logements vacants. "Le fait de payer une taxe sur les logements vacants, autant en profiter pour en faire un gîte", confie Jean-Georges Fuhrer, habitant du village. Un électrochoc pour pousser les propriétaires à valoriser leurs biens face au nombre de logements inoccupés dans les environs.
Ne pas construire sur des terrains fertiles
80 logements vacants ont été dénombrés en 2015, sans compter les commerces, grandes ou ateliers à l'abandon. "Il y a une forte demande pour habiter à Muttersholtz, mais qui se traduit en général par des constructions de lotissements, ça veut dire de l'étalement urbain sur des terrains qui sont très fertiles", indique le maire EELV Partrick Barbier. La commune a donc fait le pari de l'ancien pour protéger ses terres agricoles. En trois ans, les chantiers se sont multipliés. Muttersholtz a donc réussi à garder son attractivité sans grignoter les espaces naturels environnants.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/immobilier/logements-vacants/bas-rhin-taxer-les-logements-vacants-pour-preserver-les-terrains_3615617.html>
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19- Madrid, championne européenne des transports en commun, TF1, journal de 20h, 15/09/19

Les Madrilènes ont trouvé un moyen pour fluidifier le trafic. Ils ont construit des stations autour de la ville, où se rejoignent bus de banlieue, bus de centre-ville, métros et taxis.
La question du transport est devenue la bête noire de certaines métropoles. En Europe, l'une d'elles semble avoir trouvé la solution. Madrid a créé un vaste réseau qui a libéré ses habitants des interminables bouchons. Plus de 400 lignes de cars partant d'un peu partout en banlieue, directement connectées aux bus urbains et aux lignes de métro. Ainsi, il faut à peine une minute pour passer d'un mode de transport à un autre.
> Reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/planete/madrid-championne-europeenne-des-transports-en-commun-2132290.html>
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Une publication
20- Préparer la mobilité de demain, Le Mag Ademe & Vous n° 128, 13/09/19

Malgré des mesures volontaristes, le secteur des transports et de la mobilité reste en France le plus gros consommateur d'énergie finale et premier émetteur de gaz à effet de serre et d'oxydes d'azote. Le gouvernement envisage un changement en profondeur grâce au projet de loi d'orientation sur les mobilités, qui vise une approche globale sur de nombreux leviers et à toutes les échelles.
À lire dans le Mag :
• Décryptage : « Aider les filières agroalimentaires à s’adapter au changement climatique » - Audrey Trévisiol, ingénieure au service Forêt, alimentation et bioéconomie de l’ADEME ;
• Recherche : Concours d’innovation I-nov : la quatrième vague est lancée ! ;
• Faits et chiffres : Marchés et emplois de la transition énergétique et écologique ;
• Terrain : EnR : Le parc naturel régional Périgord-Limousin, laboratoire de la transition écologique.
> Lire le Mag n°128
> Voir le flipbook du Mag
<https://www.ademe.fr/actualites>
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Une annonce
21- Projets EnR : comment favoriser la coopération entre acteurs, IMT Atlantique, Blain (44015), le 27/11/19, de 9h00 à 17h00

Les acteurs de la transition énergétique et sociétale en Pays de la Loire vous invitent à une journée pour partager, échanger et faire.
Projets d'énergies renouvelables : comment favoriser la coopération entre acteurs publics et société civile ?
ou comment (apprendre à) faire ensemble pour créer de la résilience sur nos territoires
Mercredi 27 novembre 2019
Salle des fêtes à Blain (44015), 9h00-17h00
Collectivités, collectifs d’habitants, d’agriculteurs et d’entreprises, cette journée est pour vous, pour nous !
Nombre de places limité à 100 personnes, participation libre (prix d'équilibre à 30 €), sur inscription
> Programme prévisionnel (pdf) <https://web.imt-atlantique.fr/x-dg/transition-energetique/uploads/ressources/Programme%20TES/Evenements/27%20novembre%202019/Programme%2027%20novembre%202019.pdf>
> Pour s’inscrire
<https://web.imt-atlantique.fr/x-dre/lsd/index.php?sid=94766&newtest=Y&lang=fr <https://web.imt-atlantique.fr/x-dre/lsd/index.php?sid=94766&newtest=Y&lang=fr>>
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– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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