[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur agriculture (dont OGM), alimentation, forêt, pêche, apiculture et jardinage + 1 annonce (lundi 6 avril)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Lun 6 Avr 08:04:21 CEST 2020


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- L'agroécologie veut étendre ses champs d'exploitation <https://www.lesechos.fr/thema/articles/lagroecologie-veut-etendre-ses-champs-dexploitation-1173628>, Les Echos, 21/02/20, 08h35
2- Fleurs. Horticulture à l’arrêt : «Chaque jour qui passe, c’est une récolte en moins» <https://www.liberation.fr/france/2020/03/25/horticulture-a-l-arret-chaque-jour-qui-passe-c-est-une-recolte-en-moins_1782941>, Libération, 25/03/20, 15:17
3- Recommandations nutritionnelles : manger équilibré réduit de moitié l'impact sur l'environnement <https://www.actu-environnement.com/ae/news/inrae-recommandations-nutritionnelles-impact-alimentation-environnement-35201.php4>, Actu-environnement, 25/03/20
4- Chronique. Coronavirus : « les pêcheurs rentrent dans leur coquille » <https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/03/28/coronavirus-les-pecheurs-rentrent-dans-leur-coquille_6034762_3234.html>, Le Monde, 28/03/20, 10h00
5- Près de 150 000 volontaires pour aider les agriculteurs <https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/03/30/pres-de-150-000-volontaires-pour-aider-les-agriculteurs_6034875_3234.html>, Le Monde, 30/03/20, 13h53
6- Confinés, trois conseils pour éviter le gaspillage alimentaire <https://theconversation.com/confines-trois-conseils-pour-eviter-le-gaspillage-alimentaire-134863>, The Conversation, 30/03/20, 21:04
7- Témoignage. Alain Domini, berger d’estive : « En montagne, on se focalise sur le vivant » <https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2020/03/31/alain-domini-berger-d-estive-en-montagne-on-se-focalise-sur-le-vivant_6034998_4497916.html>, Le Monde, 31/03/20, 09h15
8- Témoignage. Derrière l’appel du ministre de l’agriculture, des Français rêvent d’un retour à la terre <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/31/derriere-l-appel-du-ministre-de-l-agriculture-des-francais-revent-d-un-retour-a-la-terre_6035040_3244.html>, Le Monde, 31/03/20, 13h46
9- Les jeunes d'Amazonie mobilisés pour protéger leur forêt <https://information.tv5monde.com/info/les-jeunes-d-amazonie-mobilises-pour-proteger-leur-foret-353718>, AFP, 01/04/20, 08:00
10- Le débat public sur la politique agricole commune est suspendu <https://www.actu-environnement.com/ae/news/suspension-debat-public-politique-agricole-commune-35255.php4>, Actu-environnement, 02/04/20, 12h45  
11- Produits locaux, de saison : le Covid-19, accélérateur de transition du secteur agroalimentaire ? <https://www.actu-environnement.com/ae/news/agriculture-produits-locaux-saison-covid19-35256.php4>, Actu-environnement, 02/04/20, 13h06
12- Anonymes en première ligne : le quotidien d'un agriculteur face au COVID-19 <http://www.socialter.fr/fr/module/99999672/886/anonymes_en_premire_ligne__le_quotidien_dun_agriculteur_face_au_covid_19>, Socialter, 02/04/20
13- Coronavirus : A l’approche de Pâques, les chocolatiers marchent sur des œufs <https://www.20minutes.fr/economie/2752759-20200403-coronavirus-approche-paques-chocolatiers-marchent-ufs>, 20 Minutes, 03/04/20, 09h56
En images
14- Les agriculteurs vont-ils sauver la planète ? <https://www.france.tv/france-3/pieces-a-conviction/1319019-les-agriculteurs-vont-ils-sauver-la-planete.html>, France 3, Pièces à conviction, 25/03/20, 21h09
15- Coronavirus : un drive à la ferme <https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-un-drive-a-la-ferme_3898295.html>, France 2, journal de 13h, 03/04/20
16- Coronavirus : les chocolatiers dans la tourmente <https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-les-chocolatiers-dans-la-tourmente_3898291.html>, France 2, journal de 13h, 03/04/20
17- Coronavirus. Agriculteurs et viticulteurs vivent un confinement au grand air <https://www.lardennais.fr/id143516/article/2020-04-04/coronavirus-agriculteurs-et-viticulteurs-sur-leur-planete>, L’Ardennais, 04/04/20, 20:06
Une annonce
18- Besoin de bras dans les champs <ttp://izjo.mjt.lu/nl2/izjo/mglqh.html?m=AL4AAGu574cAAckIhcQAAABHp0sAAAAAABUAAAAmAAhxGQBegyO5lhjqG4o6SGujvCratFeDfwAIBh0&b=3e86a738&e=f2b5faab&x=SyvSJY3CVsGr451zyKC1bPaAdYOdHNjUHoO7PBt7huk>, Fermes d'Avenir, Newsletter du 31/03/20

Bien à vous,
Florence

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PROJECTION DU JOUR : L'agroécologie estime disposer des atouts pour conquérir de plus grands espaces. (cf. item 1)
CRAINTES DU JOUR : — La fermeture des marchés et commerces pourrait avoir de lourdes conséquences sur les horticulteurs, privés de débouchés pour leurs récoltes, en pleine saison des tulipes. (cf. item 2)
— Depuis l’annonce des mesures de confinement, le 17 mars, le marché des produits de la mer a coulé à pic. (cf. item 4)
— À quelques jours de Pâques, les chocolatiers sont à la peine. Ils devraient être en pleine production, mais ce n’est pas du tout le cas avec le confinement. (cf. item 13 & 16)
ÉTUDE DU JOUR : Manger sain contribue aussi à la préservation de l'environnement. C'est ce que concluent des chercheurs de l'Inrae, de l'Inserm, de l'Université Sorbonne Paris Nord et de Solagro, après avoir conduit une évaluation multicritère des nouvelles recommandations nutritionnelles françaises. (cf. item 3 & suite)
CHIFFRES DU JOUR : — Près de 150 000 volontaires, en majorité des salariés confrontés à un arrêt de leur activité, pour aider les agriculteurs mais des bras manquent encore. (cf. item 5, 8 & 18)
— France, chacun de nous jette en moyenne près de 30 kilos d’aliments par an. (cf. item 6)
PORTRAITS & INITIATIVES DU JOUR : — Berger bio sur la commune de Beyrie-sur-Joyeuse (Pyrénées-Atlantiques), Alain Domini, 52 ans, part chaque année quatre mois en transhumance seul avec ses 180 brebis. (cf. item 7)
— Produits locaux et de saison dans les supermarchés, plateformes numériques référençant les producteurs locaux, livraison de paniers… Face à la crise du Covid-19, de nombreux acteurs s'organisent pour sauver les productions. (cf. item 11)
— Le quotidien de Patrick Boumard, producteur de fruits et légumes au potager de la Grande Maison en Maine-et-Loire, face au COVID-19. (cf. item 12)
— A l'heure du changement climatique et de la chute de la biodiversité, nombreux sont les agriculteurs qui opèrent une métamorphose. (cf. item 14)
— Pour continuer à écouler leurs productions alimentaires, divers professionnels se sont regroupés pour mettre en place un drive fermier à côté de Montauban (Tarn-et-Garonne). (cf. item 15)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
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> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
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> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- L'agroécologie veut étendre ses champs d'exploitation, Les Echos, 21/02/20, 08h35
Frédéric Brillet

On la croyait cantonnée à la permaculture, aux potagers, aux vergers, aux petites exploitations et à un marché de niche. Erreur : l'agroécologie estime disposer des atouts pour conquérir de plus grands espaces.
Synonyme d'agriculture durable, l'agroécologie sème ses graines, notamment dans sa déclinaison la mieux connue : la permaculture. Issue de la fusion de permanence et de culture, cette dernière ne se réduit pas à des seules techniques comme la culture sur buttes qui permet de densifier les semis, de mieux drainer l'eau, d'améliorer la fertilité… ou les bombes à graines, dont la dispersion stimule la biodiversité.
La permaculture se pique de philosophie humaniste, trouvant son fondement dans une approche holistique de l'environnement et des espèces (y compris l'homme) qui en dépendent pour se nourrir. Cette philosophie prend en compte les interactions au sein des écosystèmes et s'inscrit dans une vision à long terme focalisée sur la préservation de la fertilité naturelle des sols en jouant sur la diversité des productions. D'où le rejet de l'agriculture intensive, accusée d'abuser des intrants chimiques, de la spécialisation à outrance et de la maximisation des rendements à court terme qui épuisent la terre.
Des techniques qui essaiment
« Historiquement, les pionniers de la permaculture ont diffusé leurs pratiques sur de petites surfaces dédiées au maraîchage et aux vergers. Mais rien n'interdit de s'en inspirer pour l'élevage et les grandes cultures », explique Bertrand Noiret. Cet ingénieur conseil en agronomie qui promeut l'agroécologie (dont la permaculture) au sein de l'association Fermes d'avenir constate un engouement pour ses nombreuses pratiques.
>> Suite à lire à :
<https://www.lesechos.fr/thema/articles/lagroecologie-veut-etendre-ses-champs-dexploitation-1173628>
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2- Fleurs. Horticulture à l’arrêt : «Chaque jour qui passe, c’est une récolte en moins», Libération, 25/03/20, 15:17
Juliette Deborde 

La fermeture des marchés et commerces pourrait avoir de lourdes conséquences sur les horticulteurs, privés de débouchés pour leurs récoltes, en pleine saison des tulipes.
Des tulipes à perte de vue. Prêtes à être récoltées, les fleurs ne seront pas ramassées, faute de débouchés. Cogérante des Serres de Misery, dans l’Essonne, Séverine Hervy se retrouve avec sa production sur les bras. Son activité, comme celle de milliers de producteurs de fleurs et de végétaux, est à l’arrêt depuis une dizaine de jours - depuis la fermeture des commerces non essentiels (dont font partie les fleuristes, pépiniéristes ou jardineries), décidée par le gouvernement pour freiner l’épidémie de coronavirus.
L’annonce, tombée en plein redémarrage de la saison, un week-end de beau temps, a été suivie de la suspension de la vente de fleurs sur les marchés, puis de la fermeture de l’activité fleurs du marché de Rungis, où Séverine Hervy vend sa récolte quatre fois par semaine. Ses tulipes sont récoltées quotidiennement, encore en boutons, pour permettre aux fleuristes de pouvoir les conserver. «Une fois que les fleurs sont fleuries, c’est foutu. Chaque jour qui passe, c’est une récolte en moins», se désespère l’horticultrice essonnienne, également victime des annulations en série des mariages et événements professionnels, qui représentent 20% de son activité.
«Toutes les régions sont touchées»
«Nos productions ne sont pas de première nécessité, on l’entend», concède Julien Legrix, directeur de la Fédération nationale des producteurs de l’horticulture et des pépinières (FNPHP) contacté par Libération. S’il soutient les mesures sanitaires, il juge «la situation extrêmement préoccupante» pour le secteur, qui représente 20 000 emplois, et dont l’activité se polarise essentiellement sur le printemps. Vendredi dernier, la FNPHP a envoyé à ses 400 adhérents un questionnaire, les invitant à déclarer leurs pertes de chiffre d’affaires. 325 producteurs ont répondu. «Toutes les régions sont touchées, et tous les métiers», souligne Julien Legrix, pour qui la crise pourrait «menacer toute la filière française de l’horticulture» et se faire ressentir sur plusieurs années, en raison du cycle des pousses. La fédération réclame une indemnisation des producteurs, en plus des mesures de soutien aux entreprises déjà annoncées par le gouvernement, comme le report de charges sociales et fiscales ou l’étalement de créances.
Un dispositif qui n’empêchera pas Séverine Hervy et son mari Frédéric, installés depuis seulement un an, de connaître des problèmes de trésorerie dans les mois à venir. «L’Etat dit qu’on pouvait reporter les échéances, mais le chiffre d’affaires que je ne fais pas là, je ne le ferai pas plus tard, souligne la cultivatrice. On n’a pas de trésorerie, tous nos crédits sont encore en cours.» Du 15 mars au 15 avril, le couple prévoyait de réaliser 100 000 euros de chiffres d’affaires. Une perte à laquelle il faut ajouter les 70 000 euros investis pour l’achat des bulbes, qu’il faudra tout de même payer.
>> Suite à lire à :
<https://www.liberation.fr/france/2020/03/25/horticulture-a-l-arret-chaque-jour-qui-passe-c-est-une-recolte-en-moins_1782941>
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3- Recommandations nutritionnelles : manger équilibré réduit de moitié l'impact sur l'environnement, Actu-environnement, 25/03/20
Sophie Fabrégat <https://www.actu-environnement.com/contact/sophie-fabregat/>
Manger sain contribue aussi à la préservation de l'environnement. C'est ce que concluent des chercheurs de l'Inrae, de l'Inserm, de l'Université Sorbonne Paris Nord et de Solagro, après avoir conduit une évaluation multicritère des nouvelles recommandations nutritionnelles françaises, publiée le 23 mars dans Nature Sustainability.
En 2017, le Programme national nutrition santé (PNNS) a révisé ses recommandations. On connaît le fameux « mangez cinq fruits et légumes par jour ». Désormais, le PNNS recommande de diminuer la consommation de viande rouge et de charcuterie, de produits sucrés, de s'assurer d'un apport suffisant mais limité de produits laitiers, de limiter les apports d'alcool, d'augmenter la consommation d'aliments d'origine végétale (fruits et légumes, légumineuses, produits céréaliers complets) et enfin de favoriser les aliments issus de l'agriculture biologique.
Pour la première fois, ces recommandations ont pris en compte la dimension environnementale de l'alimentation. « Au-delà des conséquences pour la santé, les systèmes alimentaires actuels sont responsables de près d'un tiers des émissions de gaz à effet de serre (GES) et contribuent, de façon importante, à la pollution de l'eau et des sols, et à la perte de biodiversité », expliquent les scientifiques.
En se basant sur les données de 28 340 participants de l'étude de cohorte NutriNet-Santé, ils ont comparé les groupes d'individus qui suivaient les recommandations et ceux qui ne les suivaient pas ou peu. Ils ont également évalué la durabilité des recommandations de 2001 et de 2017.
« Leurs résultats montrent que les participants qui suivent (comparés à ceux qui les suivent moins) les recommandations nutritionnelles de 2017 réduisent l'impact global sur l'environnement de leur alimentation de 50 % (...). En comparaison, ceux qui suivaient les recommandations de 2001 réduisaient de seulement 25 % leur impact sur l'environnement ». 
En réduisant les risques cardiovasculaires, ce régime permettrait également de prévenir 35 000 morts prématurées, soit 10 % de plus que les recommandations de 2001. « Cependant, au niveau économique, le coût de l'alimentation pour les personnes suivant le mieux les recommandations de 2017 est légèrement plus élevé (un peu moins de 1 € de coût supplémentaire par jour et par personne) ».
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/inrae-recommandations-nutritionnelles-impact-alimentation-environnement-35201.php4>
En savoir plus :
> Sustainability analysis of French dietary guidelines using multiple criteria <https://www.nature.com/articles/s41893-020-0495-8>, Nature Sustainability, 23/03/20
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4- Chronique. Coronavirus : « les pêcheurs rentrent dans leur coquille », Le Monde, 28/03/20, 10h00
Laurence Girard

Depuis l’annonce des mesures de confinement, le 17 mars, le marché des produits de la mer a coulé à pic, explique Laurence Girard, journaliste au « Monde »
Matières premières. La saison de la coquille Saint-Jacques s’est terminée en queue de poisson. Depuis l’annonce des mesures de confinement liées à la pandémie due au coronavirus, le 17 mars, le marché des produits de la mer a coulé à pic. Fini les bancs d’écailler des brasseries et les pêches du jour de turbot, lotte ou sole au menu des restaurants. Tous les établissements ont baissé le rideau. Fermer le ban. Nouvelle déconvenue avec l’interdiction, édictée mardi 24 mars, sur tout le territoire national, des marchés forains avec leurs étals de poissonnerie.
Restent les supermarchés. Mais dans leurs achats paniques, les Français ont choisi de remplir leurs paniers de pâtes et de papier toilette. Pas de place pour le poisson. Sauf sous sa forme confinée, en conserve ou surgelée. Une véritable douche froide pour les pêcheurs. En Normandie, les bateaux ramenant les coquilles Saint-Jacques ont donc cessé leur activité avec un temps d’avance. De la baie de Granville dans la Manche à d’autres ports côtiers normands, le mot d’ordre est lancé : pliez les gaules. Même si, officiellement, les filons au large auraient pu encore être exploités jusqu’à la mi-mai, les pêcheurs rentrent dans leur coquille.
> Lire aussi  L’agriculture française cherche des bras et des débouchés
Toutefois, comme le souligne Arnauld Manner, directeur de Normandie Fraîcheur Mer, « cela a été une très bonne année pour la saint-jacques, sans atteindre les volumes historiques de 2019, à 30 000 ou 40 000 tonnes, on devrait se situer plutôt autour des 20 000 à 25 000 tonnes ». Des chiffres qu’il faudra affiner à l’heure du bilan. Autre motif de satisfaction, « les prix ont été soutenus à plus de 3 euros le kilo jusqu’aux fêtes de fin d’année », ajoute M. Manner, même si, depuis le début de 2020, ils avaient tendance à glisser, en perdant 50 centimes du kilo.
Des discussions engagées avec les enseignes de distribution
Cette semaine, où l’essentiel de la flottille normande est à quai, quelques bulotiers sont partis au turbin. Et pour cause. La saison du bulot commence. Surtout, le coquillage est livré à la grande distribution, cuit aux petits oignons. De quoi le garder de nombreux jours en rayon ou dans le réfrigérateur du client. Le bulot est un dur à cuire. Seule inquiétude, le prix. Il a baissé de plus d’un tiers en une semaine. Au risque de descendre au-dessous de la ligne de flottaison de la rentabilité, et donc de décourager les pêcheurs.
> Lire aussi  Coronavirus : le gouvernement assure qu’il n’y a pas de pénurie alimentaire en France
Depuis quelques jours, alors que les associations professionnelles des pêches françaises tirent la sonnette d’alarme, les discussions sont engagées avec les enseignes de distribution. L’enjeu : remettre coquillages et poissons frais – sardines, merlans, juliennes ou maquereaux – en rayon. Et inciter les Français à varier leurs menus de confinement.
Carrefour, Casino ou Intermarché ont déjà affirmé leurs engagements. De son côté, le ministre de l’agriculture, Didier Guillaume, a annoncé, mercredi 25 mars, avoir discuté avec ses homologues européens pour demander l’activation des mesures d’aide aux arrêts temporaires des navires. En espérant que le creux de la vague ne durera pas trop longtemps…
> Lire aussi  Les Français font des stocks en raison de l’épidémie due au coronavirus
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/03/28/coronavirus-les-pecheurs-rentrent-dans-leur-coquille_6034762_3234.html>
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5- Près de 150 000 volontaires pour aider les agriculteurs, Le Monde, 30/03/20, 13h53
Laurence Girard 

La majorité des postulants sont des salariés confrontés à un arrêt de leur activité. Des retraités ont aussi répondu, mais on les incite à ne pas prendre de risque. 
L’appel lancé conjointement par le ministre de l’agriculture et le syndicat agricole FNSEA, mardi 17 mars, a bien été entendu par les Français. Ils ont répondu en nombre, prêts à proposer leurs bras pour aider les agriculteurs sur le territoire national. « Nous dénombrons près de 145 000 candidats disposés à travailler », assure Jean-Baptiste Vervy, directeur de la plate-forme WiziFarm, qui héberge la page « Desbraspourtonassiette » créée pour l’occasion.
> Lire aussi  L’agriculture française cherche des bras et des débouchés
« 33 000 le mardi, 49 000 le mercredi, puis 42 000, 26 000 et 10 000 » : face à la vague, WiziFarm a dû faire appel à une dizaine de personnes supplémentaires, soit un quasi-doublement de ses effectifs, pour gérer l’afflux de candidatures. M. Vervy note que les premiers volontaires venaient des départements les plus touchés par le Covid-19, en l’occurrence le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, mais que, progressivement, l’ensemble des régions a répondu présent.
Autre enseignement, la majorité des postulants sont des salariés confrontés à un arrêt de leur travail. Si des retraités ont aussi répondu, on les incite à ne pas prendre de risque. Les premiers contrats sont en train de se signer. M. Vervy cite l’exemple d’un jeune couple en chômage partiel venu travailler au conditionnement de légumes dans une exploitation agricole de l’Aisne.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/03/30/pres-de-150-000-volontaires-pour-aider-les-agriculteurs_6034875_3234.html>
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6- Confinés, trois conseils pour éviter le gaspillage alimentaire, The Conversation, 30/03/20, 21:04
Par Laurence Gouthière, Responsable des études sur le gaspillage alimentaire, Ademe (Agence de la transition écologique)

En temps normal, les Français consomment un repas sur six en moyenne hors de leur domicile, une tendance à la hausse ces dernières années. Or, le gaspillage est sensiblement plus important lorsque l’on déjeune ou dîne dehors.
Si nous avons souvent la perception de moins gaspiller à domicile, c’est surtout que ce gâchis est étalé dans le temps. Mais les chiffres parlent d’eux-mêmes : en France, chacun de nous jette en moyenne près de 30 kilos d’aliments par an.
En cela aussi, le confinement peut venir bousculer nos habitudes, offrant une occasion de prendre le temps de nous organiser afin de gérer plus intelligemment notre frigo.
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/confines-trois-conseils-pour-eviter-le-gaspillage-alimentaire-134863>
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7- Témoignage. Alain Domini, berger d’estive : « En montagne, on se focalise sur le vivant », Le Monde, 31/03/20, 09h15
Roxana Azimi 

Berger bio sur la commune de Beyrie-sur-Joyeuse (Pyrénées-Atlantiques), Alain Domini, 52 ans, part chaque année quatre mois en transhumance seul avec ses 180 brebis. 
En montagne, même seul, je ne me sens pas confiné. Ça n’a rien avoir avec les gens contraints de vivre dans des espaces minuscules en ville. Il n’y a pas ou peu de compagnie humaine, mais il y a l’espace, les animaux, la nature. J’aime la transhumance, parce que c’est le moment où l’on travaille avec et non contre la nature, où on est humble et concentré.
J’ai découvert le métier de berger à 22 ans, alors que j’étais objecteur de conscience. Je venais de Toulouse, j’étais électricien à la SNCF, je ne connaissais rien aux brebis. J’ai accompagné pendant deux ans des bergers en estive dans le Béarn. J’ai découvert le monde paysan, des conditions de vie spartiates, sans chauffage dans les cabanes. Mais cette vie rude, la beauté des paysages, le décalage complet avec ma vie en ville m’a plu. Quand on est berger, on revient à l’essentiel : travailler, manger, dormir. Tout le reste est superflu.
Je me suis demandé si je pourrais tenir cette vie-là sur la durée. En 1993, j’ai quand même acheté 90 brebis et deux chiens, je suis parti cinq mois en montagne puis j’ai loué des terres là où je pouvais. Avec un autre berger, on montait nos troupeaux en début de saison, puis après, quand le lait se tarissait, on se relayait une semaine sur deux pour surveiller les bêtes. Finalement, en 1994, j’ai pu m’installer dans une ferme dans le pays basque et je n’ai cessé depuis de partir avec les bêtes en transhumance, sauf en 2008 et 2013 pour des raisons notamment sanitaires.
Pendant ces mois en estive, je vais à l’essentiel, j’oublie mes habitudes. La montagne est un milieu hostile, il peut faire beau une heure, et après c’est le brouillard ou l’orage, ça part en vrille. Quand il fait beau, berger, c’est le plus merveilleux des métiers, et quand il fait mauvais, c’est une galère infinie. On ne regarde plus les écrans, mais on se focalise sur le vivant. Plutôt que de chercher du réseau avec mon portable, j’ai l’œil rivé sur la météo et sur les brebis. Comment vont-elles réagir, où vont-elles essayer de gambader ? Parce que les bêtes n’ont qu’une envie, grimper toujours plus haut, dans des recoins escarpés pour l’homme.
Chaque jour, je dois marcher des heures, et chaque année, je perds entre sept et huit kilos. Les journées sont longues, de 5 heures du matin à 22 heures, et si les bêtes s’échappent je ne me couche pas avant minuit. Mais les périodes d’estive sont aussi les seules où j’ai le temps de lire, des choses très variées, parce qu’à la ferme, c’est impossible, je suis tout le temps sollicité. En fin de saison, je peux ressentir un peu de solitude, mais dans ma ferme aussi je peux passer une semaine sans sortir. Pendant la période de transhumance, ma compagne monte me voir une fois par semaine pour chercher le fromage et apporter le ravitaillement. Une fois par jour, on essaye de se passer un coup de fil.
Parfois, on préférerait ne pas voir de monde : certains promeneurs de montagne ne se rendent pas compte qu’il ne faut pas passer au milieu d’un troupeau en plein pâturage, ils ne comprennent rien au milieu montagnard… L’homme s’est totalement coupé de son environnement, tout ce qu’il fait est illogique, il s’est créé une usine à gaz. Cela ferait du bien à beaucoup de gens de mener un temps cette vie-là pour mesurer la superficialité du monde qu’on a créé au pied de la montagne.
> Lire aussi  Alexia Barrier : « Je suis devenue moins impatiente, plus indulgente avec moi-même »
> Lire aussi  Abraham Poincheval : « Le confinement peut être une chance, celle de renoncer au mouvement perpétuel »
<https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2020/03/31/alain-domini-berger-d-estive-en-montagne-on-se-focalise-sur-le-vivant_6034998_4497916.html>
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8- Témoignage. Derrière l’appel du ministre de l’agriculture, des Français rêvent d’un retour à la terre, Le Monde, 31/03/20, 13h46
Julie Carriat 

Citadins ou périurbains, habitués ou non du travail agricole, certains voient dans l’épidémie une confirmation que leur avenir est dans les champs plutôt qu’en ville. 
Ils ont été presque trop nombreux à répondre à l’appel lancé par les autorités. Près de 150 000 personnes ont postulé pour aider les agriculteurs en mal de saisonniers pour les récoltes et les semis de printemps, sur le site officiel Des bras pour ton assiette. C’est plus que les besoins déclarés en ligne par les maraîchers, à l’heure où ces derniers s’inquiètent parfois davantage de leur capacité à écouler les récoltes, en raison de la fermeture des marchés.
Mais au-delà des besoins réels, l’appel du ministre de l’agriculture, Didier Guillaume, à « rejoindre la grande armée de l’agriculture française » – et, plus largement, la pandémie de Covid-19 – alimente une tendance de fond : la situation confirme des vocations et amplifie des projets de reconversion. Pour certains, qui ont répondu à un appel à témoignages sur notre site, cette période inédite est l’occasion, enfin, de rejoindre les « champs ». La crise fait parfois ressortir un sentiment, viscéral, que l’avenir est dans les campagnes plutôt qu’en ville. Pour les uns, cette conviction est entretenue depuis un appartement que l’on aimerait troquer pour une ruralité rêvée, pour d’autres, déjà impliqués dans le monde agricole, l’épidémie vient justifier un engagement existant.
> Lire aussi : près de 150 000 volontaires pour aider les agriculteurs
« J’avais vu tous ces soignants débordés et je me suis dit qu’enfin, il y avait moyen de se rendre utile quelque part », témoigne Mélanie, 37 ans, libraire à Poissy (Yvelines), qui s’est inscrite sur la plate-forme dès qu’elle en a entendu parler. Si elle a peu d’espoir d’être recontactée, vu le faible nombre d’exploitants ayant besoin d’aide près de chez elle, elle se promet d’accélérer un projet nourri depuis longtemps : s’installer en Bretagne avec mari et enfants, pourquoi pas en se reconvertissant dans l’agriculture. « On est pieds et poings liés en région parisienne, un peu comme pendant la guerre. Si la province ne nous fournit pas ou que les chaînes sont bloquées, on n’a rien du tout », dit-elle. « C’est flippant de se dire ça. Si les gens ne veulent pas travailler dans les supermarchés, si les marchés sont fermés… »
« Ça me donne envie d’accélérer »
Nicolas, 23 ans, étudiant à AgroParisTech est un habitué du woofing (travail agricole temporaire contre toit et couvert). Cette année, il a vu son stage auprès d’exploitants agricoles au Pays basque espagnol tomber à l’eau en raison de l’épidémie. Inscrit lui aussi, il espère recevoir prochainement un coup de fil d’un exploitant dans la région lyonnaise : « Je conduis des tracteurs, donc j’ai bon espoir d’être embauché. » Mais il ne se fait pas d’illusion sur la productivité des volontaires par rapport à des saisonniers « très efficaces », mais aussi précaires et souvent mal payés. « Je ne sais pas quel est le vrai apport que les gens peuvent avoir… »
A Lyon, Jean-René, salarié dans l’horticulture et en formation pour devenir maraîcher, fait partie de ceux qui pourraient avoir une vraie utilité et, pourtant, il se retrouve bloqué chez lui, la faute à des incompatibilités administratives entre le statut de stagiaire et celui de saisonnier. Son stage de quatre semaines auprès d’un maraîcher a été suspendu. « Pourquoi ne pas laisser les futurs travailleurs de la terre aller s’aguerrir sur le terrain en temps de crise au lieu de les laisser confinés chez eux ? », s’interroge-t-il. La crise le conforte cependant dans son projet d’installation en maraîchage diversifié, à l’heure où les paniers de légumes de son maître de stage partent comme des petits pains et où le pépiniériste qui l’emploie voit la demande de plants de légumes et de graines exploser. « Ça me donne envie d’accélérer, il y en a besoin, c’est essentiel et il y aura certainement de la demande en face », dit-il.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/31/derriere-l-appel-du-ministre-de-l-agriculture-des-francais-revent-d-un-retour-a-la-terre_6035040_3244.html>
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9- Les jeunes d'Amazonie mobilisés pour protéger leur forêt, AFP, 01/04/20, 08:00
Vitoria Velez

Maria, Kélita et Fabio veulent devenir enseignants ou suivre les pas de Greta Thunberg, et leur priorité absolue est de préserver la forêt amazonienne où ils ont grandi.
Malgré l'appel de la ville, ces trois jeunes Brésiliens ont décidé de rester vivre dans leurs petits villages au bord d'affluents de l'Amazone, en harmonie avec la nature, dans une région de plus en plus menacée par les incendies volontaires et la déforestation.
Portraits croisés de représentants de la nouvelle génération d'habitants de la plus grande forêt tropicale du monde rencontrés par l'AFP dans l'Etat d'Amazonas. 
- La "Greta" d'Amazonie –
Maria Cunha, 26 ans, habite à Sao Raimundo, village de la Réserve de Développement durable d'Uacari, une immense zone de plus de 630.000 hectares, regroupant 30 communautés vivant de la pêche et de la cueillette.
Elle mène en tant que bénévole des actions de protection de l'environnement, organisant notamment la collecte des déchets.
Maria s'est déjà rendue à Sao Paulo, la plus grande mégalopole d'Amérique Latine, mais n'a aucune envie de quitter la forêt amazonienne pour s'installer dans la jungle de béton.
Pour cette Brésilienne, la meilleure façon de préserver l'Amazonie est d'être à l'écoute des communautés qui vivent en harmonie avec la nature depuis des générations.
"Nous sommes les gardiens de la forêt. Nous dépendons d'elle pour notre subsistance. Si on ne s'occupe pas de la forêt, de quoi va-t-on vivre?", s'interroge-t-elle. 
La jeune femme ressent déjà les effets du changement climatique, avec des températures plus élevées et le niveau de l'eau du fleuve au plus bas.
"Si le niveau de l'eau ne monte pas, les poissons ne viennent plus et nous avons plus de mal à nous nourrir parce que la pêche est notre principal moyen de subsistance", déplore-t-elle. 
Il n'est pas rare que des animaux de la forêt fassent irruption dans son jardin en quête de nourriture. "Ils ont du mal à trouver des aliments dans la forêt à cause des incendies et de la déforestation", explique Maria, qui a la conviction que les jeunes doivent se mobiliser pour protéger l'environnement.
"Je rêve d'être comme Greta, une jeune fille qui lutte pour ses droits", conclut-elle, au sujet de la jeune égérie suédoise du combat contre le réchauffement climatique.
- La fille prodigue –
À 13 ans, Kélita do Carmo a décidé de tenter sa chance en ville, quittant son petit village bâti sur pilotis pour travailler comme garde d'enfant à Manaus, capitale de l'Etat d'Amazonas.
Elle y a vécu huit mois, mais ne s'est pas adaptée à la vie citadine. 
Aujourd'hui, Kélita a 22 ans. Elle veut devenir enseignante et s'apprête à commencer des études de pédagogie près de son village. 
Il s'agit du premier cursus universitaire organisé au coeur de la forêt, fruit d'un partenariat entre l'ONG locale Fondation Amazonie Durable (FAS) et l'Université de l'Etat d'Amazonas.
Le but est de former des enseignants parmi la population locale, avec des disciplines adaptées à la réalité locale, tournées vers l'apprentissage d'une agriculture durable.
- Le matheux grimpeur –
Voisin de Kélita, Fabio Gondim, 16 ans, rêve d'être professeur de mathématiques, en suivant le même cursus, mais il est aussi à l'aise dans les travaux agricoles que dans une salle de classe.
Pour cueillir l'açai, fruit hautement énergétique en vogue actuellement, l'adolescent n'hésite pas à grimper à un arbre de dix mètres de haut. 
Il cultive aussi le manioc, dont la farine est consommée par sa famille lors des repas, le surplus étant vendu. 
"Je n'ai jamais pensé à vivre en ville. Ici, tout est plus facile, on extrait nos aliments et nos revenus directement de la forêt", affirme-t-il. 
Sa famille tente de limiter au maximum l'impact de ses activités agricoles sur l'environnement. 
"Pour cultiver le manioc, il faut déboiser un peu, mais nous avons tenté de le faire le moins possible ces dernières années pour éviter de contribuer au réchauffement climatique", assure-t-il. 
"Il faut continuer à se battre pour l'Amazonie, parce que le monde entier en dépend", conclut le jeune Brésilien.
<https://information.tv5monde.com/info/les-jeunes-d-amazonie-mobilises-pour-proteger-leur-foret-353718>
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10- Le débat public sur la politique agricole commune est suspendu, Actu-environnement, 02/04/20, 12h45  
Florence Roussel

Le débat public baptisé ImpPACtons !, lancé le 23 février dernier, est suspendu en raison de la crise liée au Covid-19, conformément aux dispositions gouvernementales concernant le confinement et la suspension des délais de l'action administrative. L'enjeu de ce débat public inédit est de définir de nouvelles règles du jeu afin de respecter les objectifs généraux fixés par l'Union européenne dans le cadre de la politique agricole commune (PAC).
La Commission particulière du débat ImPACtons ! a décidé de prendre en compte les avis exprimés sur la hiérarchisation de la priorisation des objectifs pour la PAC 2021-2027 proposée sur la plateforme « jeparticipe.impactons.debatpublic.fr ». Elle publiera, fin avril, un rapport à destination du ministère de l'Agriculture avec les résultats. Ce compte-rendu intermédiaire lui permettra d'indiquer, avant même la fin du débat, comment il les prendra en compte.
L'Assemblée citoyenne sur l'agriculture (ACA) est reportée au dernier week-end de septembre, tandis que les débats publics dans les territoires reprendront à partir du 1er septembre. Le site Internet du débat, ainsi que les réseaux sociaux, resteront actifs. La Commission particulière va également proposer un « kit de débat maison en ligne ».
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/suspension-debat-public-politique-agricole-commune-35255.php4>
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11- Produits locaux, de saison : le Covid-19, accélérateur de transition du secteur agroalimentaire ?, Actu-environnement, 02/04/20, 13h06
Sophie Fabrégat

Produits locaux et de saison dans les supermarchés, plateformes numériques référençant les producteurs locaux, livraison de paniers… Face à la crise du Covid-19, de nombreux acteurs s'organisent pour sauver les productions.
Et si l'épidémie de Covid-19 était un accélérateur de transition du secteur agroalimentaire ? Face à l'urgence, producteurs, distributeurs, industriels, collectivités et consommateurs sont appelés à se mobiliser pour sauver les récoltes et productions françaises. Et dessiner un modèle plus durable de notre approvisionnement alimentaire ?
Après la fermeture de la restauration hors domicile mi-mars, la décision, une dizaine de jours plus tard, de fermer les marchés a été un coup dur pour le secteur agricole, qui écoule une partie de ses productions par cette voie. Si le Gouvernement a, depuis, décidé d'assouplir cette décision, à condition que des mesures sanitaires soient prises, les initiatives se multiplient pour déployer d'autres canaux de vente de productions agricoles françaises. Elles viennent renforcer les circuits traditionnels de vente de proximité qui s'appuient sur les magasins de producteurs, la distribution de paniers (Amap…), la vente directe à la ferme...
>> Suite à lire à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/agriculture-produits-locaux-saison-covid19-35256.php4>
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12- Anonymes en première ligne : le quotidien d'un agriculteur face au COVID-19, Socialter, 02/04/20
Léa Dang

Dans cette série de portraits, Socialter s'intéresse à ceux et celles pour qui le COVID-19 ne signifie ni confinement, ni télé-travail, ni repos. Nous vous proposons une plongée dans le vécu de personnes dont le métier, parfois invisibilisé ou déprécié, les place pourtant en première ligne de l'épidémie. Dans ce portrait, Patrick Boumard, producteur de fruits et légumes au potager de la Grande Maison en Maine-et-Loire, nous partage son quotidien.
Paysan depuis 2004, Patrick Boumard a d’abord développé son maraîchage au potager de l’Epinay, où il était connu des étudiants pour ses paniers de fruits et de légumes qu’il livrait dans les écoles et universités parisiennes. Aujourd’hui installé dans une ancienne ferme de château renommée Le Potager de la Grande Maison à Daumarey, Patrick produit des fruits et des légumes de saison en suivant les principes de l’agriculture biologique. Depuis l’annonce des mesures de confinement par le gouvernement, son quotidien, celui de sa femme et de ses deux employés a été rapidement bouleversé.
Avant le début de l’épidémie, Patrick se rendait sur deux marchés : celui de Saint-Maur-des-Fossés, et un autre, situé à Montreuil. Depuis la fermeture des marchés et la mise en place des mesures de confinement, il s’organise autrement : « J’ai récupéré les adresses e-mails de tous mes clients, et depuis, nous distribuons les paniers à domicile, sous forme de commandes groupées », explique Patrick Boumard qui réalise ses livraisons en camion. Le marché de Saint-Maur-des-Fossés où il avait l’habitude de se rendre se transforme donc, en apparence, en une sorte d’Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne), puisque ce ne sont plus les clients qui se déplacent pour acheter ce dont ils ont besoin, mais l’agriculteur qui se rend sur différents points pour livrer sa production. « J’ai de la chance d’avoir des clients fidèles, qui me suivent et me soutiennent dès qu’il y a un pépin. » 
C’est donc grâce à sa clientèle que Patrick parvient à maintenir son activité sans que ses revenus ne s’effondrent trop. Mais cela demande un travail de coordination supplémentaire pour respecter les mesures de sécurité préconisées par le gouvernement  : « Nous avons nommé une “personne relai” qui se charge de déposer le chèque des commandes dans sa propre boîte aux lettres et de récupérer ensuite l’ensemble des paniers des clients. » Patrick récupère donc ensuite ce chèque et dépose les cageots de légumes devant l’entrée avant de se rendre à la prochaine adresse de sa tournée. De cette manière, les contacts sont limités et les distances de sécurité sont respectées pour limiter la propagation du virus. 
>> Suite à lire à :
<http://www.socialter.fr/fr/module/99999672/886/anonymes_en_premire_ligne__le_quotidien_dun_agriculteur_face_au_covid_19>
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13- Coronavirus : A l’approche de Pâques, les chocolatiers marchent sur des œufs, 20 Minutes, 03/04/20, 09h56
Julie Urbach

Avec le confinement, les chocolatiers craignent une importante perte de chiffre d'affaires
• Avec les chasses aux œufs et les réunions de famille, les chocolatiers réalisent d'habitude 25% de leur chiffre annuel pendant la période de Pâques.
• Mais cette année, l'épidémie de coronavirus va fortement contrarier leurs plans.
• Exemple à Nantes où ces artisans, qui tentent de se réorganiser, font parfois déjà les comptes.
D’habitude, c’est l’effervescence. Mais cette année, l’épaisse odeur de cacao s’est déjà estompée et il n’y a plus personne dans les ateliers. A quelques jours de Pâques, les chocolatiers retiennent leur souffle alors que l’épidémie de coronavirus continue de progresser en France. Si tous disent d’abord se préoccuper de la situation sanitaire du pays, certains ne cachent pas leur inquiétude à l’approche de cette période qui représente jusqu’à 25 % de leur chiffre d’affaires de l’année.
« D’un point de vue économique, c’est une catastrophe, lâche Gérald Debotté, à la tête de la pâtisserie-chocolaterie nantaise du même nom. D’habitude, on écoule entre deux et trois tonnes de chocolat. Si j’en vends 100 ou 200 kg, je serai content. » Comme la loi le permet, le commerçant a tenu à garder ouvertes trois de ses six boutiques à Nantes, le matin seulement. « Mais c’est très, très calme, se désole-t-il. Pâques c’est une fête de famille, un moment de partage. A partir du moment où les gens ne peuvent pas se rassembler, en raison du confinement, ils ont moins envie d’acheter du chocolat. Ce n’est plus vraiment la priorité. »
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/economie/2752759-20200403-coronavirus-approche-paques-chocolatiers-marchent-ufs>
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En images
14- Les agriculteurs vont-ils sauver la planète ?, France 3, Pièces à conviction, 25/03/20, 21h09
Présenté parVirna Sacchi

A l'heure du changement climatique et de la chute de la biodiversité, nombreux sont les agriculteurs qui opèrent une métamorphose. Ils traversent des crises graves : le prix des denrées qu'ils produisent ne cesse de baisser, et parfois leurs productions se raréfient. Beaucoup d'entre eux, tenus par des investissements qu'ils n'arrivent plus à rembourser, jettent l'éponge. Pour sauver leur métier, beaucoup réfléchissent à changer leurs pratiques. «Pièce à conviction» est parti à la rencontre de ces agriculteurs et agricultrices qui s'essayent à de nouvelles méthodes de culture : une révolution dans ce monde réputé conservateur.
> Tour de France de ces paysans en métamorphose (103 min) à revoir à :
<https://www.france.tv/france-3/pieces-a-conviction/1319019-les-agriculteurs-vont-ils-sauver-la-planete.html>
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15- Coronavirus : un drive à la ferme, France 2, journal de 13h, 03/04/20

Cette période si particulière oblige de nombreux professionnels à se réinventer pour continuer de vendre, notamment dans l’alimentaire. Un drive fermier s'est mis en place à côté de Montauban (Tarn-et-Garonne).
Près de Montauban (Tarn-et-Garonne), les agriculteurs accueillent les clients directement chez eux, à la ferme, et cela rencontre un grand succès. On y va en voiture, comme pour aller au drive d’un supermarché, mais ici, on est à la campagne. À deux pas de Montauban, un drive à la ferme s’est mis en place, pour continuer les ventes malgré la pandémie. Les clients ont passé leurs commandes sur internet, et viennent récupérer leurs colis pour la première fois.
100% produits frais
Viande, fromage, fruits… Tous les produits viennent de la région, et permettent aux clients de ne pas aller dans les supermarchés. L’idée est née sur une exploitation de vaches laitières, d’où sont issus les fromages. Pour les agriculteurs, il a fallu agir dans l’urgence, afin de pallier aux fermetures d’écoles et de restaurants. Quatre autres producteurs ont déjà répondu à l’appel, réunis en association. Les prix restent stables, et le succès est au rendez-vous. 
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-un-drive-a-la-ferme_3898295.html>
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16- Coronavirus : les chocolatiers dans la tourmente, France 2, journal de 13h, 03/04/20

À quelques jours de Pâques, les chocolatiers sont à la peine. Ils devraient être en pleine production, mais ce n’est pas du tout le cas avec le confinement…
Le silence est inhabituel dans le laboratoire des artisans chocolatiers, à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes). Le confinement perturbe les préparatifs de Pâques, moment clé pour les artisans chocolatiers. Normalement, le laboratoire produit plusieurs milliers de pièces en chocolat, qui sont ensuite stockées dans les chambres froides. Le problème est que les employés sont en chômage partiel, et que les produits n’ont pas été terminés.
Des pertes considérables
Pourtant, Pâques est une période cruciale pour le chocolatier, et constitue 25 à 30% de son chiffre d’affaires annuel. Avec tout ce stock, les pertes pourraient être lourdes. Il est installé depuis 1946 dans la ville, mais le magasin est actuellement vide. En dix jours, plus de 2 500 chocolats sont normalement vendus. Les chocolatiers espèrent un sursaut de clients. Car ne l’oublions pas, acheter du chocolat - en respectant les gestes barrières - est bon pour le moral.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-les-chocolatiers-dans-la-tourmente_3898291.html>
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17- Coronavirus. Agriculteurs et viticulteurs vivent un confinement au grand air, L’Ardennais, 04/04/20, 20:06
Dossier réalisé par Julien Bouillé

C’est le confinement au grand air dans les vignes et les champs où l’on travaille presque comme avant.
Depuis le début du confinement auquel sont peu confrontés les agriculteurs, les campagnes sont éclairées le jour d’un soleil franc, rarement voilé de nuages, et sont refroidies la nuit par des températures passant régulièrement sous la barre du zéro degré Celsius. Plus que les conséquences directes de la crise sanitaire, ce sont ces conditions climatiques et l’état des sols qui sont au cœur des préoccupations des paysans ces jours-ci. « On sort d’un hiver long et très humide avec peu de gel. Les sols n’ont pas hiverné, ils sont donc compliqués à travailler au printemps. Il y a des mottes sèches qui nécessitent beaucoup de passages d’outils à dents », explique Mickaël Jacquemin, agriculteur à Lignon dans le Sud de la Marne, et secrétaire général adjoint de la FDSEA de la Marne.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.lardennais.fr/id143516/article/2020-04-04/coronavirus-agriculteurs-et-viticulteurs-sur-leur-planete>
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Une annonce
18- Besoin de bras dans les champs, Fermes d'Avenir, Newsletter du 31/03/20

Besoin de bras dans les épiceries solidaires ! Besoin de bras dans les champs ! Où s'approvisionner en temps de crise ? Se former pour préparer la suite ! Lancement du Programme Compagnonnage…
> L’équipe de Fermes d'Avenir aborde tous ces sujets dans sa dernière newsletter
<http://izjo.mjt.lu/nl2/izjo/mglqh.html?m=AL4AAGu574cAAckIhcQAAABHp0sAAAAAABUAAAAmAAhxGQBegyO5lhjqG4o6SGujvCratFeDfwAIBh0&b=3e86a738&e=f2b5faab&x=SyvSJY3CVsGr451zyKC1bPaAdYOdHNjUHoO7PBt7huk>
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– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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