[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur biodiversité, sciences et protection du vivant et de l'univers, patrimoine + 1 publication (mardi 7 avril)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mar 7 Avr 08:30:22 CEST 2020


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Occupez vos enfants avec la nature pendant le confinement <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/occupez-vos-enfants-avec-la-nature-pendant-le-confinement>, Fondation pour la Nature et l’Homme, 27/03/20
2- Les humains sont confinés, la nature reprend ses droits <https://www.geo.fr/environnement/les-humains-sont-confines-la-nature-reprend-ses-droits-200334>, AFP, 28/03/20, 14:00
3- Coronavirus : si nous ne préservons pas la biodiversité, les crises sanitaires vont se multiplier <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/biodiversite/isr-rse/coronavirus-si-nous-ne-preservons-pas-la-biodiversite-les-crises-sanitaires-vont-se-multiplier-148387.html>, Novethic, 30/03/20
4- Interview. « Le fait que le climat se réchauffe crée de nouvelles pressions de sélection naturelle » <https://www.actu-environnement.com/ae/news/rechauffement-climat-biodiversite-adaptation-35228.php4>, Actu-environnement, 30/03/20
5- Dans un sanctuaire centrafricain, chercheurs et pygmées alliés pour sauver le pangolin <https://information.tv5monde.com/info/dans-un-sanctuaire-centrafricain-chercheurs-et-pygmees-allies-pour-sauver-le-pangolin-353603>, AFP, 31/03/20, 11:00
6- Virus : "les éléphants à touristes" en détresse en Thaïlande <https://information.tv5monde.com/info/virus-les-elephants-touristes-en-detresse-en-thailande-353618>, AFP, 31/03/20, 14:00
7- Rare naissance d'un bébé takin, espèce menacée, dans un zoo d'Auvergne <https://information.tv5monde.com/info/rare-naissance-d-un-bebe-takin-espece-menacee-dans-un-zoo-d-auvergne-353887>, AFP, 02/04/20, 11:00
8- Géologie. Le calme du confinement permet aux sismologues de tendre l'oreille <https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/geologie/le-calme-du-confinement-permet-aux-sismologues-de-tendre-l-oreille_143045?xtor=RSS-10>, Sciences & Avenir, 02/04/20, 15h04
9- Un ver marin pourrait apporter une dose d’oxygène aux malades du Covid-19 <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/03/un-ver-marin-pourrait-apporter-une-dose-d-oxygene-aux-malades-du-covid-19_6035492_3244.html>, Le Monde, 03/04/20, 06h42
10- Coronavirus : dans les zoos, gare aux gorilles ! <https://information.tv5monde.com/info/coronavirus-dans-les-zoos-gare-aux-gorilles-354040>, AFP, 03/04/20, 12:00
11- Canards dans les rues de Paris, coyotes à San Francisco : « On remarque des espèces que l’on ne voyait pas » <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/03/canards-dans-les-rues-de-paris-coyotes-a-san-francisco-on-remarque-des-especes-que-l-on-ne-voyait-pas_6035496_3244.html>, Le Monde, 03/04/20, 20h37
12- Envie de nature ? Cinq docus coups de cœur à voir en replay <https://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2020/04/03/envie-de-nature-cinq-docus-coups-de-c-ur-a-voir-en-replay_6035505_1655027.html>, Le Monde, maj le 04/04/20 à 05h50
En audio
13- Le billet sciences. Le sang d'un ver marin à la rescousse des patients du Covid-19 <https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/le-billet-sciences-le-sang-d-un-ver-marin-a-la-rescousse-des-patients-du-covid-19_3874397.html>, Radio France, 01/04/20
14- Etudier la nature, pour en savoir plus sur les pandémies <https://www.franceinter.fr/emissions/le-virus-au-carre/le-virus-au-carre-06-avril-2020>, France Inter, Le virus au carré, 06/04/20, 13h30
En images
15- Dancing with the Birds : Dance of the Paradise Birds│Part- 2 <https://www.youtube.com/watch?v=4ZdHPD1LFxU>, 30/10/19
16- Singes, cerfs, dindes... avec le coronavirus, les animaux sauvages s'aventurent en villes <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/biodiversite/isr-rse/singes-cerfs-dindes-avec-le-coronavirus-les-animaux-sauvages-envahissent-les-villes-148367.html>, Novethic, 03/04/20
17- Morbihan : le zoo de Branféré privé de ses visiteurs pendant le confinement <https://www.francetvinfo.fr/animaux/morbihan-le-zoo-de-branfere-prive-de-ses-visiteurs-pendant-le-confinement_3900019.html>, France 2, journal de 20h, 04/04/20
18- Documentaire. Vers un monde sans oiseaux ? <https://www.arte.tv/fr/videos/083909-000-A/vers-un-monde-sans-oiseaux/>, Arte, 04/04/20, 22:20
19- Coronavirus : un essai clinique à partir du sang de vers marins pour soulager les difficultés respiratoires <https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-un-essai-clinique-a-partir-du-sang-de-vers-marins-pour-soulager-les-difficultes-respiratoires_3901069.html>, France 2, journal de 13h, 05/04/20
Une publication
20- Lettre d'actualités du Comité français de l'UICN <https://4lw1t.r.ah.d.sendibm4.com/mk/mr/Z6dShUQaDNWXV84a-z7HC1iheNdp7JBmLO5NYy-ud0vvdRcX4y8oJkUGx_rZYdEPtAN0On3_ZJScSBTGm5RePylorejI0tJ6m-3oxJrgy_2o1kE>, mars 2020

Bien à vous,
Florence

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BIENFAIT DU JOUR : Avec le confinement, animaux sauvages et plantes profitent du calme retrouvé. (cf. item 2, 11 & 16)
CITATIONS DU JOUR : — "Il ne faut tirer ni sur les chauves-souris ni sur les pangolins. La raison exacte de la diffusion du virus est la destruction des habitats naturels", Jean-François Guégan Directeur de recherche INRA-CIRAD (cf. item 3)
— "En temps normal, les oiseaux s'ajustent aux variations du climat car ils doivent synchroniser leur reproduction avec la présence de leurs proies, par exemple les chenilles pour les mésanges, afin de pouvoir nourrir leurs poussins." Anne Charmantier, biologiste et directrice de recherche au Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive à Montpellier. (cf. item 4)
— "Il faut un institut mettant en relation médecine animale, végétale, humaine avec des disciplines comme l'anthropologie pour insister sur le fait que nous sommes des vivants appartenant à des systèmes reliés les uns aux autres." Didier Sicard, professeur de médecine (cf. item 14)
VICTIME DU JOUR : Mammifère le plus braconné au monde, le pangolin est victime d'un trafic intense sur le continent africain. Selon une étude internationale publiée en 2017 par la revue Conservation letters, entre 400.000 et 2,7 millions pangolins sont chassés chaque année dans les forêts d’Afrique centrale. (cf. item 5)
ESPOIR DU JOUR : Une molécule tirée de l’hémoglobine de l’arénicole – un ver marin commun –, pourrait apporter de l’oxygène aux malades atteints du Covid-19 en difficulté respiratoire sévère. Des essais cliniques auprès de dix patients des hôpitaux Georges-Pompidou et de La Pitié-Salpêtrière, à Paris, doivent désormais être menés. (cf. item 9, 13 & 19)
RISQUE DU JOUR : Le Covid-19 menace-t-il aussi les grands singes, connus pour être sensibles aux virus humains ? C'est en tous cas un défi pour les zoos qui prennent d'infinies précautions pour ne pas risquer de contaminer leurs précieux hôtes. (cf. item 10 & 17)
CHIFFRE DU JOUR : Perdrix, vanneau huppé, alouette, bergeronnette printanière…selon les estimations des chercheurs, 400 millions d'oiseaux, soit un cinquième de leur population, ont disparu en trois décennies. (cf. item 18)
ÉMERVEILLEMENT DU JOUR : La danse des oiseaux de paradis. (cf. item 15)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Occupez vos enfants avec la nature pendant le confinement, Fondation pour la Nature et l’Homme, 27/03/20

L’école à la maison ? C’est une chose. Mais cela n’occupe pas toute la journée pendant cette période de confinement. Il faut redoubler d’imagination pour canaliser l’énergie de vos enfants et les captiver. Et si vous en profitiez pour les sensibiliser à la préservation de l’environnement ? La Fondation Nicolas Hulot met à disposition gratuitement ses ressources pédagogiques à télécharger et à imprimer pour occuper vos enfants utilement.
Organisez votre Biodiv’Party ! Tous ces jeux imprimables vous permettront, petit·e·s et grand·e·s, d’en apprendre plus sur la nature, que ce soit au sujet de ses étrangetés, de ses faits étonnants ou encore de ce qu’elle nous permet d’accomplir en tant qu’humain·e·s. Imprimez (et découpez si nécessaire) ces PDF, de préférence sur un papier épais, pour partir à la rencontre de toutes les richesses de la biodiversité.
Le jeu du biomimétisme
Saviez-vous que la peau des requins a inspiré la structure des combinaisons de natation ? Lorsque la nature fait preuve d’ingéniosité, pourquoi ne pas s’en inspirer ? Aujourd’hui, on va jusqu’à imiter le fonctionnement des êtres vivants, voire des écosystèmes, dans le but de résoudre des problématiques humaines : c’est le biomimétisme.
Le jeu : Couplez les cartes « Source d’inspiration » avec les cartes « Application » afin de mettre en relation les produits fabriqués avec les éléments de la nature qui les ont inspiré.
5 planches à imprimer et à découper.
>> Suite à lire à :
<http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/occupez-vos-enfants-avec-la-nature-pendant-le-confinement>
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2- Les humains sont confinés, la nature reprend ses droits, AFP, 28/03/20, 14:00
Julie Pacorel & Laure Fillon

Les oiseaux chantent à tue-tête, les sangliers se promènent en ville, les dauphins sont de sortie. Avec le confinement, animaux sauvages et plantes profitent du calme retrouvé, tandis que les humains, prennent plus le temps d'observer la nature.
Aux premiers jours du confinement, les habitants des grandes villes ont redécouvert avec bonheur le gazouillis des oiseaux. Des sangliers ont été aperçus à Barcelone, un jeune puma s'est aventuré dans les rues de Santiago du Chili, des dauphins se rassemblent en Méditerranée...
Avec la baisse brutale de la présence humaine, les animaux sauvages urbains "ont quartier libre pour circuler dans les villes", commente à l'AFP Romain Julliard, directeur de recherche au Muséum national d'histoire naturelle (MNHN).
Il cite l'exemple des renards : "ils changent très vite leurs comportements, quand un espace est tranquille, ils y vont".
Les animaux et les oiseaux vivant dans les parcs urbains, comme les moineaux, les pigeons et les corneilles, peuvent quitter leurs territoire habituel et "libérer de la place pour d'autres animaux".
Les oiseaux, d'habitude discrets en ville, sont-ils plus nombreux? C'est plutôt qu'on les entend mieux. Certains d'entre eux "s'arrêtent de chanter quand il y a du bruit. A présent ils arrêtent de s'arrêter", explique Jérôme Sueur, spécialiste de l'acoustique au MNHN.
Le bruit perturbe aussi leurs comportements et génèrent du stress, poursuit-il. Il faut espérer que la disparition de la cacophonie humaine soit "bénéfique" pour les animaux, en pleine période de reproduction au printemps.
"Les animaux sont dépollués du bruit humain", résume le chercheur.
- Gérer la fin du confinement -
A la campagne et à la mer aussi, la faune sauvage pourrait mieux se porter. En France, le confinement a mis fin avec un peu d'avance à la saison de la chasse.
La quarantaine intervient quand, pour certaines espèces, la saison des amours bat son plein. C'est le cas pour le crapaud commun et la salamandre tachetée, qui "traversent les routes et se font écraser régulièrement", indique Jean-Noël Rieffel, directeur régional Val-de-Loire de l'Office français de la biodiversité (OFB). 
Les mouettes mélanocéphales, qui nichent sur des bancs de sable sur la Loire, sont d'habitude dérangées. Mais à présent, finis promeneurs, chiens, quads ou canoës. Pas de curieux non plus pour toucher les faons.
Dans le parc national des calanques, non loin de Marseille, fermé aux promeneurs et aux plaisanciers, "la nature et les espèces retrouvent leurs espaces naturels à une vitesse qui nous surprend", indique son président Didier Réault. "Les puffins qui nichaient sur des archipels, dans des zones de haute protection, se regroupent aujourd'hui sur l'eau".
Idem pour les plantes. Les orchidées sauvages, protégées, poussent fin avril/début mai et sont parfois cueillies par des promeneurs, raconte Jean-Noël Rieffel. Elles pourraient y échapper cette année.
En ville, les pelouses non tondues fleurissent et offrent "des ressources pour les bourdons, les abeilles, les papillons", explique Romain Julliard.
Pour le scientifique, "le phénomène le plus important est peut-être que notre attention à la nature change : les personnes confinées réalisent à quel point la nature leur manque".
Cloîtré chez soi, à sa fenêtre ou dans son jardin, chacun dispose de plus de temps pour observer la nature et la redécouvrir. Le site "Vigienature" répertorie différentes initiatives. 
L'opération "confinés mais aux aguets" de la Ligue de protection des oiseaux permet "d'ouvrir sa fenêtre, d'observer les oiseaux, les identifier si on peut", indique son président Allain Bougrain-Dubourg.
Le confinement des humains pourrait toutefois être une mauvaise nouvelle pour des espèces habituées à se nourrir de leurs déchets.
Autre inconvénient : les opérations d'aide aux espèces menacées ou la lutte contre les espèces invasives sont interrompues, relève Loïc Obled, directeur général délégué de l'OFB.
Il faudra aussi gérer la sortie du confinement. "Il y aura un besoin de nature, et une surfréquentation qui peut être défavorable à la faune et la flore", avertit Jean-Noël Rieffel. Des oiseaux qui iraient nicher dans une cour d'école déserte se trouveraient dérangés. Le répit restera de courte durée.
<https://www.geo.fr/environnement/les-humains-sont-confines-la-nature-reprend-ses-droits-200334>
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3- Coronavirus : si nous ne préservons pas la biodiversité, les crises sanitaires vont se multiplier, Novethic, 30/03/20
Concepcion Alvarez

La destruction des habitats naturels est à l'origine de la pandémie de coronavirus qui frappe actuellement le monde entier. Les humains n'ont eu de cesse de s'installer dans des zones toujours plus reculées, mettant à mal les écosystèmes naturels indispensables à notre survie. En détruisant la biodiversité, ils ont ainsi détruit les barrières qui nous protégeaient jusqu'alors de virus dangereux. 
Le coronavirus serait parti d’un marché aux animaux sauvages de la ville de Wuhan, en Chine, épicentre de l'épidémie, obligeant Pékin à fermer quelque 20 000 fermes et à interdire temporairement le commerce et la consommation d’animaux sauvages. D’après les recherches les plus récentes, le Covid-19 pourrait avoir pour réservoir animal la chauve-souris, comme c’était déjà le cas pour le SRAS en 2003. Mais on ne connaît pas encore avec certitude l'animal intermédiaire qui aurait permis la transmission à l’homme. 
VIH, MERS, SRAS, Zika, Ebola, Chikungunya, grippe aviaire : 65 % des maladies infectieuses émergentes sont des zoonoses, c'est-à-dire des agents pathogènes transmis des animaux à l'homme, et 72 % trouvent leur origine dans le monde sauvage. Cela est dû au fait que l’humanité est désormais en contact avec des espèces qu'elle n'aurait jamais rencontrées auparavant, en investissant des endroits de plus en plus reculés et en détruisant leurs habitats naturels. Ces perturbations se produisent dans un contexte de circulation continue et massive des personnes, des marchandises et des animaux, qui favorise la propagation des virus et peut entraîner des pandémies comme celle que nous connaissons.
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/biodiversite/isr-rse/coronavirus-si-nous-ne-preservons-pas-la-biodiversite-les-crises-sanitaires-vont-se-multiplier-148387.html>
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4- Interview. « Le fait que le climat se réchauffe crée de nouvelles pressions de sélection naturelle », Actu-environnement, 30/03/20
Propos recueillis par Hortense Chauvin

Le réchauffement climatique bouleverse profondément la biodiversité, selon Anne Charmantier, biologiste et directrice de recherche au Cefe. La hausse des températures exerce une pression sur des espèces déjà fragilisées par les activités anthropiques.
Actu-Environnement : Cet hiver a été particulièrement doux. Quelles ont été les conséquences de ces températures anormalement élevées sur la biodiversité en France ?
Anne Charmantier : L'hiver 2019-2020 a en effet été très doux, et dans certaines régions d'Europe on a déjà vu des conséquences surprenantes sur la végétation et les animaux. Par exemple en Scandinavie, beaucoup d'oiseaux migrateurs n'ont pas migré cette année puisque les températures étaient suffisamment douces et la mer non gelée. J'étudie les oiseaux et je participe à des suivis qui ont lieu essentiellement au printemps, au moment où ils se reproduisent. Nous pensons que ce printemps sera très intéressant à étudier pour la reproduction, puisque l'hiver a été si doux. Malheureusement, depuis le début du confinement, nous n'avons plus le droit de faire du terrain. Nous n'avons pour le moment pu faire qu'une tournée de nos nichoirs à Montpellier et dans des forêts de chênes. On a observé des dates de ponte vraiment précoces. Ces constats ne sont pas non plus sans précédent, parce qu'il y a déjà eu des hivers doux qui ont mené à un printemps précoce pour la reproduction. On espère avoir des autorisations bientôt, mais pour l'instant nous n'avons pas assez de données pour conclure sur les conséquences de l'hiver. Nous nous attendons cependant à ce que, à travers toute la chaîne alimentaire, la reproduction chez les plantes et les animaux se produise plus tôt.
>> Suite à lire à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/rechauffement-climat-biodiversite-adaptation-35228.php4>
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5- Dans un sanctuaire centrafricain, chercheurs et pygmées alliés pour sauver le pangolin, AFP, 31/03/20, 11:00
Camille Laffont

On distingue à peine sa silhouette préhistorique tandis qu'il progresse lentement dans les arbres de la forêt équatoriale centrafricaine. Mais les pisteurs n'ont qu'à écouter le frou-frou de ses écailles caressant les feuillages pour le repérer.
Contre les prédateurs, le maladroit pangolin à longue queue ne peut compter que sur son camouflage d'écailles brunes et sur sa petite taille. Un maigre arsenal.
Mammifère le plus braconné au monde, le pangolin est victime d'un trafic intense sur le continent africain. Selon une étude internationale publiée en 2017 par la revue Conservation letters, entre 400.000 et 2,7 millions pangolins sont chassés chaque année dans les forêts d’Afrique centrale.
Comble de malheur pour lui, le mammifère est aussi soupçonné par une équipe de chercheurs chinois d'avoir transmis le nouveau coronavirus à l'Homme, sur un marché de gibier à Wuhan, en Chine. Une théorie contestée par nombre d'experts, mais qui aurait dû cependant rendre sa chair ou ses écailles moins prisées en Afrique comme en Chine. Hélas...
- Ecaille à prix d'or -
Le spécimen du jour est chanceux : les forêts du parc national de Dzanga-Sangha, dans l'extrême sud-ouest de la Centrafrique, sont le dernier sanctuaire de vie animale dans un pays ravagé par la guerre civile. Et l'un des rares refuges au monde pour ce mammifère menacé d'extinction.
Quant aux pisteurs, ce sont des scientifiques qui n'en ont ni après sa chair - réputée pour son goût -, ni après ses écailles, que la médecine traditionnelle chinoise s'arrache à prix d'or pour des vertus thérapeutiques non prouvées et fortement contestées.
L'équipe emmenée par la vétérinaire Maja Gudehus est à Dzanga-Sangha pour mener à bien un projet de recherche unique sur le continent : étudier les pangolins dans leur milieu naturel, afin de mieux les comprendre et de mieux les protéger.
Car malgré la notoriété qui lui vaut tous ses malheurs, le pangolin est particulièrement méconnu des scientifiques.
Longévité, territoire, alimentation, habitudes de vie, de reproduction… "Il n'existe quasiment aucune donnée sur le pangolin à longue queue, et à peine davantage sur les autre espèces africaines", explique Maja Gudehus, en observant son protégé évoluer dans les hauteurs.
- Difficile à étudier -
L'animal, qui s'immobilise et se roule en boule à l'approche du danger, est particulièrement facile à capturer. Mais c'est un des animaux les plus difficiles à étudier en captivité.
"On ne peut pas les garder plus de quelques jours. Ils ne prennent pas de nourriture, meurent de stress, de gastrites et d'autres problèmes qu'on ne connaît pas encore", déplore Maja Gudehus.
L'unique solution consiste donc à "monitorer" au jour le jour quelques spécimens bien identifiés, avec l'aide des pygmées de la région. La science des Baaka, fins connaisseurs de la forêt, est essentielle pour pister ces animaux fragiles et craintifs. 
Sur les trois spécimens étudiés récemment, un premier s'est volatilisé, et un deuxième a été victime d'un parasite jusqu'alors inconnu.
"D'habitude, on peut sentir quand un animal va mal. Mais les pangolins, eux, peuvent mourir en une demi-heure sans qu'on n'ait le temps de s'en apercevoir", explique Maja Gudehus.
Cette vétérinaire suisse doit faire avec les moyens du bord pour prodiguer les soins nécessaires. Son laboratoire est aussi sa maison : une minuscule case assiégée par la forêt, où s'amoncellent ouvrages scientifiques et boîtes de matériel médical, entre le lit de camp et le microscope.
Pas de quoi entamer le moral de cette scientifique passionnée : "tout reste à découvrir ! Les principales références scientifiques, ce sont les ouvrages d'Elizabeth Page, écrits en 1940. C'est vraiment extraordinaire que si peu ait été recherché jusqu'à maintenant. Il faut qu'on se dépêche !", s'enthousiasme-t-elle. 
- Informateurs -
"Avant, on voyait beaucoup de pangolins", assure Didon, un des meilleurs pisteurs Baaka de la région. "Aujourd'hui, c'est devenu rare".
Même si les quatre espèces présentes en Centrafrique sont protégées, la loi est bien difficile à faire respecter : les deux tiers du territoire sont aux mains de groupes armés rebelles. 
"Contrairement aux éléphants, les pangolins sont très difficiles à suivre, et c'est rare de pouvoir arrêter les braconniers pendant la chasse", explique Luis Arranz, en charge du parc national pour le Fonds mondial pour la nature (WWF). "On doit s'en remettre aux saisies sur la route et à nos informateurs".
Quelque part dans les bureaux du parc, il faut pousser une porte de métal pour avoir un aperçu de l'ampleur du trafic : des caisses sur des étagères débordent d'écailles qui étaient destinées au marché chinois. Un butin estimé à plusieurs centaines de milliers d'euros.
"Ici, beaucoup de gens font ça", assure un chasseur de la région sous couvert de l'anonymat. "Un pot d'écailles de pangolin, ça se vend environ 30.000 francs CFA (45 euros). S'il y avait du travail ici, les gens ne chasseraient pas", assène-t-il.
<https://information.tv5monde.com/info/dans-un-sanctuaire-centrafricain-chercheurs-et-pygmees-allies-pour-sauver-le-pangolin-353603>
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6- Virus : "les éléphants à touristes" en détresse en Thaïlande, AFP, 31/03/20, 14:00
Sophie Deviller

Des éléphants mal nourris, enchaînés dans des camps désertés: le coronavirus a fait fuir les touristes de Thaïlande et 2.000 pachydermes se retrouvent au chômage. Sans aide d'urgence, la situation pourrait devenir catastrophique, d'après les professionnels du secteur.
Depuis qu'il n'y a plus de visiteurs, Ekasit, 43 ans, est entravé plus de 18 heures par jour dans un camp à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Chiang Mai (nord). Faute de revenus, son propriétaire n'a plus de quoi lui donner assez à manger.
Seule sortie pour l'animal: quémander des bananes au temple voisin et arpenter la route à la recherche d'herbes hautes, rares au cœur de la saison sèche particulièrement sévère cette année.
"Ce n'est pas suffisant. Il n'a que la moitié de sa ration quotidienne. Sa santé est en danger", explique à l'AFP son gardien, le mahout Kosin.
Un constat similaire dans de nombreuses structures où les éléphants, à force d'être moins bien nourris et enchaînés, "se battent parfois entre eux et se blessent", relève Saengduean Chailert de l'Elephant Nature Park, un refuge pour 84 pachydermes à la pointe du bien-être animal.
Avant la pandémie, les conditions de vie de ces animaux étaient déjà souvent stressantes: beaucoup de parcs en Thaïlande qui vendent éthique et respect dissimulent en réalité un juteux business où le dressage reste brutal.
Mais la situation est encore plus alarmante depuis fin janvier. 
Le coronavirus a contraint les visiteurs chinois (plus de 25% des touristes du royaume) à rester chez eux. Puis, les camps ont été désertés à mesure que la maladie progressait dans le monde, poussant de nombreux pays à verrouiller leurs frontières.
Mi-mars, les autorités ont ordonné la fermeture temporaire de tous les parcs à éléphants pour tenter d'enrayer la propagation du Covid-2019, qui a à ce jour infecté plus de 1.500 personnes en Thaïlande.
Mae Taeng, l'un des plus grands du pays, peut tenir sur ses réserves. Il accueillait jusqu'à 5.000 visiteurs par jour avant la crise et percevait des retombées financières importantes, à grand renfort de promenades à dos d'éléphants et de spectacles controversés mettant en scène des pachydermes en train de danser ou de peindre.
Mais des dizaines de petites structures ne peuvent déjà plus s'acquitter des frais. 
La plupart louent leurs éléphants, entre 700 et 1.200 dollars par mois. A cela s'ajoute une cinquantaine de dollars pour nourrir chaque jour le pachyderme et payer son mahout. 
"Beaucoup ne pourront sans doute pas rouvrir après la crise", souligne Saengduean Chailert.
- Mendicité -
Un grand nombre d'entre elles ont déjà renvoyé les animaux à leur propriétaire.
Malgré l'interdiction de leur exploitation dans l'industrie forestière depuis 1989, certains risquent d'être "employés à nouveau au transport du bois, responsable de nombreuses blessures", craint Theerapat Trungprakan, président de la Thai Elephant Alliance Association. D'autres commencent déjà "à retourner mendier" dans les rues avec leurs mahouts.
Pour ces derniers, la situation est en effet tout aussi inquiétante. 
"Un grand nombre ont été licenciés et sont repartis désœuvrés dans leur village", explique Apichit Duangdee, propriétaire du Elephant Rescue Park, un centre de huit éléphants trouvés dans des cirques ou sauvés de l'exploitation forestière.
Pour garder ses mahouts, il a dû baisser leur salaire de 70%. 
La Thaïlande compte 3.800 pachydermes domestiqués. Les remettre en liberté est impossible car ils entreraient en conflit avec les quelque 3.000 spécimens encore à l'état sauvage dans le pays ou pourraient être victimes d'accidents ou de maladies. "75% d'entre eux seraient amenés à terme à disparaître", estime Apichit Duangdee.
Il exhorte le gouvernement à débloquer une aide d’urgence de 30 dollars par jour par animal et à autoriser les mahouts à conduire les animaux en forêt afin de trouver davantage de nourriture, ce qui est interdit pour le moment.
De nombreuses structures ont aussi lancé un appel à des donateurs privés pour "sauver les éléphants qui risquent de mourir de faim".
<https://information.tv5monde.com/info/virus-les-elephants-touristes-en-detresse-en-thailande-353618>
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7- Rare naissance d'un bébé takin, espèce menacée, dans un zoo d'Auvergne, AFP, 02/04/20, 11:00

Le Parc Animalier d’Auvergne a annoncé jeudi la rare naissance d'un bébé takin, une espèce de bovidé caprin menacée d'extinction, qui vit dans les montagnes de l'ouest de la Chine ou dans l'Himalaya. 
La taquine Marissa a donné la vie mardi à cette petite femelle baptisée Timphou, comme la capitale du Bhoutan, dont le takin est l'emblème national. 
Toutes deux "se portent à merveille", précise dans un communiqué le parc animalier qui œuvre à la conservation des espèces rares et menacées, particulièrement originaires des sommets du monde.
C'est la première naissance en France d’un petit takin cette année. Le takin (Budorcas taxicolor), qui ressemble un peu au gnou africain, figure dans la liste des animaux menacés d’extinction.
Il est considéré comme un animal archaïque, survivant d’une faune disparue, selon le Parc. L’espèce a été refoulée dans des régions isolées où elle a pu survivre jusqu’à nos jours mais reste encore assez mal connue. Les takins vivent entre 2.000 et 4.500 mètres d’altitude, en petits troupeaux. Ils descendent dans la vallée l’hiver pour éviter les tempêtes de neige mais migrent l'été vers les hauteurs.
<https://information.tv5monde.com/info/rare-naissance-d-un-bebe-takin-espece-menacee-dans-un-zoo-d-auvergne-353887>
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8- Géologie. Le calme du confinement permet aux sismologues de tendre l'oreille, Sciences & Avenir, 02/04/20, 15h04
Joffrey Onckelinx 

La pandémie de Covid-19 rend le monde silencieux. Effet collatéral des mesures de confinements imposées dans un grand nombre de pays, les sismographes installés dans les grandes villes relèvent une baisse phénoménale du bruit de fond sismique.  
Lorsque la vie se déroule normalement, comme c'était le cas il n’y a pas si longtemps, chacune des activités humaines provoque un déplacement infime de la croûte terrestre. Que ce soit les voitures ou les machines industrielles en mouvement, l’accumulation de ces petits déplacements provoque un bruit de fond sismique. Ce brouhaha réduit la capacité des sismographes à détecter des bruits se situant sur la même fréquence. Cela contraint donc les scientifiques à enfouir leurs appareils profondément sous terre pour diminuer au maximum cette gêne, ou de choisir des régions ou ce bruit est naturellement moins présent. 
Une baisse drastique due à la baisse des activités humaines 
Mais depuis la mise en place des mesures de confinement dans un grand nombre de pays, et en Belgique notamment, les sismologues relèvent une baisse considérable de ce bruit de fond. À l'Observatoire Royal de Belgique (ORB), on constate une réduction de 30 à 50% du bruit remarque Thomas Lecocq, géologue et sismologue dans l'institution. Un tel calme sismique n'est généralement observé que durant les vacances scolaires voire pendant la nuit, comme le montre le graphique ci-dessous publié par l'ORB sur son compte twitter. 
>> Suite à lire à :
<https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/geologie/le-calme-du-confinement-permet-aux-sismologues-de-tendre-l-oreille_143045?xtor=RSS-10>
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9- Un ver marin pourrait apporter une dose d’oxygène aux malades du Covid-19, Le Monde, 03/04/20, 06h42
Martine Valo

L’Agence nationale de la santé et du médicament a donné son accord pour des essais thérapeutiques impliquant une molécule développée par une société bretonne. 
Parties de Morlaix, dans le Finistère, lundi 30 mars, les premières doses d’HEMO2life viennent d’arriver dans les pharmacies des hôpitaux Georges-Pompidou et de La Pitié-Salpêtrière, à Paris. Cette molécule tirée de l’hémoglobine de l’arénicole – un ver marin commun –, pourrait apporter de l’oxygène aux malades atteints du Covid-19 en difficulté respiratoire sévère. Des essais cliniques auprès de dix patients dans ces deux établissements doivent désormais être menés.
« Le premier transporteur d’oxygène universel à visée thérapeutique », comme la présente Hemarina, la société qui l’a développé, pourrait ralentir l’asphyxie qui guette les cas sévères. Lorsque le SARS-Cov-2 affecte les alvéoles pulmonaires, empêchant tout échange respiratoire, la saturation en oxygène dans le sang tombe très bas. C’est à ce moment que le produit tiré de l’arénicole pourrait intervenir, en freinant le moment d’envoyer les patients en réanimation pour y être soit intubés soit placés sous circulation extracorporelle – un dispositif qui permet d’oxygéner le sang à l’aide d’une machine.
« Ces appareils extracorporels sont rares et demandent beaucoup de personnel, pour retourner les patients notamment. L’HEMO2life pourrait permettre de temporiser avant d’avoir recours à ces opérations lourdes, explique Franck Zal, docteur en biologie marine et fondateur de la société Hemarina. En effet, bien qu’elle soit 250 fois plus petite qu’un globule rouge, notre molécule a la capacité de libérer 40 fois plus d’oxygène que l’hémoglobine humaine ». Ses performances devraient être progressivement évaluées chez les malades.
> Lire aussi  Franck Zal, éleveur de vers marins au service de l’homme
« Les instruments utilisés en réanimation sont calibrés pour des globules rouges humains. Là, il s’agit d’hémoglobine extracellulaire, précise le biologiste. Nous avons donc mis au point des instruments pour mesurer les taux de gaz du sang, qui sont un signal direct de l’augmentation d’oxygène disponible dans la circulation sanguine. » Les services hospitaliers ont-ils le temps de mener des essais en pleine pandémie ? « Il y a énormément de protocoles qui tournent en ce moment sur les antiviraux, les anti-inflammatoires… »
« Le processus de production demande du matériel »
La première vocation d’HEMO2life était jusqu’à présent de permettre de préserver plus longtemps les greffons destinés aux transplantations chirurgicales. Elle a d’ailleurs déjà fait l’objet d’essais cliniques pour ce type d’opérations au centre hospitalier de Brest et à La Salpêtrière. Elle a été testée en particulier par le Pr Laurent Lantieri, chirurgien au service de chirurgie reconstructrice et esthétique de l’hôpital européen Georges-Pompidou, qui y a eu recours lors de greffe de la face. Puis l’épidémie de Covid-19 s’est déployée.
« Il y a quinze jours, au début du confinement, j’ai été contacté par des réanimateurs de ce centre hospitalier me demandant d’utiliser mon produit, témoigne Franck Zal. Comme il n’est pas homologué pour cet usage, nous avons travaillé d’arrache-pied avec l’Agence nationale de la santé et du médicament [ANSM], qui m’a donné son aval dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 mars. » Le feu vert du Comité de protection des personnes, une autorité indépendante mise en place par l’Etat et consultée sur l’éthique de projets de recherche, est arrivé vendredi 3 avril au soir, les essais vont pouvoir débuter.
« Les services de réanimation sont débordés : ils manquent de matériel, de personnel, de tout… Nous pourrions livrer 5 000 doses, mais au-delà… Je vais voir ce que je peux faire avec ce que nous avons dans nos congélateurs, soupire-t-il. Heureusement que nous avions commencé à récolter les arénicoles de notre élevage de Noirmoutier [en Vendée], mais le processus de production demande ensuite plusieurs étapes, du matériel. En 2018, nous étions déjà prêts à fournir davantage, mais notre activité a été arrêtée par le changement de réglementation sur les dispositifs médicaux. » 
L’enthousiasme qui l’animait alors s’est émoussé. Car à la suite du scandale des prothèses mammaires défectueuses, l’Union européenne s’est dotée d’une nouvelle directive qui a considérablement changé la donne pour les entreprises du secteur des dispositifs médicaux en quête d’une homologation communautaire. Elles doivent désormais obtenir l’aval de l’ANSM, mais surtout une certification délivrée par l’un des rares organismes notifiés opérant en Europe. Il n’en existe ainsi qu’un seul en France, onze en Allemagne. En conséquence, les délais en sont considérablement allongés.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/03/un-ver-marin-pourrait-apporter-une-dose-d-oxygene-aux-malades-du-covid-19_6035492_3244.html>
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10- Coronavirus : dans les zoos, gare aux gorilles !, AFP, 03/04/20, 12:00
Myriam Chaplain Riou

Le Covid-19 menace-t-il aussi les grands singes, connus pour être sensibles aux virus humains ? C'est en tous cas un défi pour les zoos qui prennent d'infinies précautions pour ne pas risquer de contaminer leurs précieux hôtes. 
"On évite d'être trop près des animaux", explique à l'AFP Jean-Christophe Gérard, le vétérinaire du parc zoologique de Saint-Martin-la-Plaine (Loire), qui compte un millier de pensionnaires parmi lesquels des chimpanzés et une douzaine de gorilles. 
Pas de confinement, mais "on fait très attention". "Les primates, et surtout les grands singes, sont très sensibles aux virus transmis par les humains, comme la grippe, la gastro-entérite ou la varicelle", en raison de la proximité entre ces espèces et l'homme. 
Homme et chimpanzé ont ainsi 98% de leur ADN en commun. 
"Le Covid-19 semble avoir un pouvoir de mutation élevé. Ce serait catastrophique s'il était transmis aux grands singes". 
En Afrique, chimpanzés et gorilles ont été décimés par le virus Ebola.
A ce jour, "il n'y a pas de certitude de transmission du coronavirus aux grands singes, mais on prend toutes les précautions pour limiter les risques". 
Pédiluve, gants et masques pour la préparation et la distribution des rations alimentaires, prise de la température des soigneurs chaque matin, distance encore plus grande vis-à-vis des animaux..., détaille M. Gérard, lui-même constamment sur le terrain.
Dans l'Allier, le PAL, qui rassemble 700 animaux, mais aussi un parc d'attractions et des hébergements, a également "mis en place des mesures très strictes", indique à l'AFP Arnaud Bennet, le président de cet ensemble qui enregistre 620.000 entrées entre avril et septembre. 
"Des protocoles spéciaux ont été mis en place dans le secteur" qui accueille les grands singes, explique-t-il.
Partout, la santé de l'équipe animalière est aussi bien sûr une priorité : "nous faisons en sorte que les soigneurs se croisent le moins possible", souligne le vétérinaire de Saint-Martin-la-Plaine. "Et ils respectent les mesures barrière".
Les soigneurs-animaliers, et la personne qui assure la tournée des abattoirs et des grandes surfaces pour collecter la nourriture des animaux, sont les seuls encore en activité depuis la fermeture du parc ligérien qui reçoit habituellement 160.000 visiteurs par an.
- Animaux de cirque -
Le reste du personnel (restaurant, boutique, accueil, administration, techniciens...) a été mis au chômage. Les chantiers sont également à l'arrêt.
"Les animaux sont aussi habitués aux allers et venues des visiteurs. Ce silence inhabituel doit les intriguer", relève M. Gérard. 
A proximité du parc, l'association Tonga Terre d'accueil, refuge qui recueille les animaux sauvages saisis par les autorités, continue de fonctionner. Les mêmes précautions y sont prises.
"Le gouvernement nous a demandé le nombre de places disponibles pour recueillir des animaux de cirque" que leurs propriétaires, privés de ressources, ne peuvent plus nourrir. "Nous en avons aujourd'hui une dizaine de libres pour des fauves", précise le vétérinaire. 
Le zoo, comme les cirques, tire ses revenus de la billetterie, aujourd'hui réduite à néant. 
"Pour l'instant, financièrement ça va, nous avons des réserves, mais le confinement tombe mal, au moment de l'habituel gros début d'activité", avec les sorties scolaires, les prochaines vacances de printemps...
Au PAL, on craint "évidemment", une perte de chiffre d'affaires et de trésorerie à partir du 12 avril, date initiale de l'ouverture du parc.
Certains projets pourraient y être repoussés. "Aucune crainte en revanche pour l'avenir, la structure financière est solide".
Constat similaire au Safari de Peaugres, en Ardèche. Au mois d'avril, dans le plus grand parc animalier de la région, 40.000 visiteurs sont habituellement accueillis. "Avril, mai et juin, c'est 50% de notre chiffre d'affaires", souligne Christelle Vitaud, sa directrice. 
Aujourd'hui, l'heure est aux économies. Le personnel a été réduit de moitié et "s'il faut différer certains investissement on le fera", assure-t-elle.
Dix-huit soigneurs, vétérinaires et chefs animaliers restent sur le terrain. "Pour les animaux, pas de changement", selon Mme Vitaud. Cependant, "on diffère les opérations non indispensables par mesure de précaution"
<https://information.tv5monde.com/info/coronavirus-dans-les-zoos-gare-aux-gorilles-354040>
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11- Canards dans les rues de Paris, coyotes à San Francisco : « On remarque des espèces que l’on ne voyait pas », Le Monde, 03/04/20, 20h37
Perrine Mouterde 

Le confinement, lié au coronavirus, et l’arrêt des activités humaines dans les villes devraient avoir un impact limité sur la biodiversité. 
Des canards se dandinant près de la Comédie-Française dans le centre de Paris ; des groupes de dauphins, des fous de Bassan ou des hérons cendrés observés avec une fréquence et une densité « inédite » par les agents du Parc national des calanques ; des coyotes dans les rues de San Francisco aux Etats-Unis… Les images, souvent vraies mais parfois fausses – il n’y a pas eu de dauphins dans les canaux de Venise, en Italie, ni d’éléphants saouls dans un village de Yunnan, en Chine –, d’animaux visibles dans des lieux inattendus, d’ordinaire fréquentés par des humains, ont largement circulé depuis le début de la pandémie de Covid-19. Si ces scènes ont pu procurer un certain réconfort à voir la nature « profiter » de cette période, les effets du confinement sur la biodiversité restent à mesurer et devraient, selon toute vraisemblance, n’être que marginaux.
« Il y a des canards toute l’année à Paris, des sangliers dans les forêts juste à côté de Barcelone, décrit Benoît Fontaine, biologiste de la conservation au Centre d’écologie et des sciences de la conservation du Muséum national d’histoire naturelle. Les animaux sont simplement plus visibles dans des espaces libérés par l’homme, mais tout cela est assez anecdotique par rapport aux dégradations subies par la nature depuis des dizaines d’années. » 
« Cette plasticité de la nature, cette capacité de certains poissons ou oiseaux à fréquenter rapidement des espaces quand ils sont délaissés, c’est un phénomène que l’on connaît, ajoute Jean-David Abel, le vice-président de France Nature Environnement. Mais la nature ne reprend pas sa place. On regarde juste mieux : on remarque des espèces qui étaient à côté de nous mais que l’on ne voyait pas. »
> Lire aussi  Nicolas Gilsoul : « La faune ne revient pas dans les villes avec le confinement, mais on la voit et on l’entend »
L’utilisation de pesticides se poursuit
Pour les spécialistes, il faudrait que le confinement se prolonge pendant des mois pour induire des changements de cycle ou de comportements de certaines espèces et avoir un impact structurel sur l’état de la faune. En ville, Benoît Fontaine estime toutefois que les insectes sont les plus à mêmes de bénéficier de cette parenthèse. « Comme les parcs et les espaces verts vont être moins entretenus, il y aura peut-être un peu plus de fleurs et donc d’insectes, dit-il. Les insectes ont un cycle de vie court donc les changements peuvent être plus rapides. Pour les oiseaux en revanche, leur reproduction en ce printemps dépend des populations qui sont déjà présentes, donc on devrait être dans la continuité. »
Une baisse de la pollution lumineuse nocturne pourrait également avoir des effets bénéfiques pour certains insectes et pour les chauves-souris. L’impact de la diminution du bruit sur la faune est, lui, difficile à mesurer. Les oiseaux, par exemple, sont souvent davantage sensibles à la présence humaine qu’au niveau sonore. L’aéroport de Montpellier, bruyant mais peu fréquenté, est ainsi connu pour héberger l’outarde canepetière, un oiseau au cou noir rayé d’une étroite bande blanche et menacé d’extinction.
Par ailleurs, si le silence peut indiquer aux animaux l’absence de prédateur, il marque aussi l’absence de congénères et de contacts sociaux, notamment celle de parents pouvant offrir protection et ressources. « Les rats perçoivent ainsi l’immobilité d’un groupe et l’absence de sons due aux mouvements comme l’expression d’un danger », ont précisé des chercheurs de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité du Muséum au site The Conversation.
En dehors des villes, les activités agricoles, et avec elles l’utilisation de pesticides et d’autres substances chimiques polluant les sols et les eaux, n’ont pas été mises à l’arrêt par la crise sanitaire. Selon le rapport de 2018 de la Plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), qui alertait sur le risque d’extinction d’un million d’espèces, les changements d’usage des terres et les pollutions sont deux des cinq principaux facteurs de dégradation de la nature.
« Si on pouvait arrêter immédiatement l’agriculture intensive, dont les corollaires sont l’uniformisation des milieux et l’usage déraisonné des pesticides, ça aurait un impact très rapide sur les plantes, les oiseaux et les insectes, assure Benoît Fontaine. Par exemple, selon les derniers chiffres, depuis la fin des années 1980, près de 40 % des oiseaux communs spécialistes des milieux agricoles ont disparu en France. C’est une hécatombe qui est avant tout liée à ce type d’agriculture. »
Un enjeu pour la recherche scientifique
Si ce confinement ne va pas inverser la tendance concernant la perte de biodiversité, il constitue néanmoins une situation unique et inédite, et donc un enjeu pour la recherche. « Pour tous les programmes de long terme de suivi de la biodiversité, c’est particulièrement intéressant. Que vont nous dire les résultats de cette année ? », s’interroge Benoît Fontaine. Le programme collaboratif Silent Cities, qui vient d’être lancé par des chercheurs du CNRS et de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) vise, lui, à mesurer l’effet de la diminution du bruit dans les villes sur la présence ou l’absence de certaines espèces, et sur leur activité. « On sait par exemple que des oiseaux ont modifié leurs chants pour s’adapter à l’environnement sonore en ville, précise Amandine Gasc, chargée de recherche à l’IRD. Vont-ils de nouveau modifier l’heure ou la fréquence à laquelle ils chantent ? » 
D’autres programmes scientifiques participatifs et adaptés au confinement ont également démarré. La Ligue de protection des oiseaux (LPO) et le Muséum d’histoire naturelle appellent à contribuer à un comptage des espèces d’oiseauxdepuis sa fenêtre, son balcon ou son jardin. Une façon de récolter des données, de pallier le manque d’observateurs sur le terrain mais aussi de sensibiliser la population à la protection de la nature.
« On sait que ceux qui participent à ce type de programmes changent ensuite leur façon d’entretenir leurs jardins, en utilisant moins de pesticides et en laissant plus de fleurs, explique Benoît Fontaine. Peut-être va-t-il y avoir, lors de ce confinement, une prise de conscience de l’importance d’avoir un peu de nature autour de nous pour aller bien. » Jean-David Abel pense aussi que cette situation peut amener des urbains à s’interroger sur la place qu’ils laissent d’ordinaire aux animaux, dans le bruit et l’agitation. « Certains auront peut-être touché du doigt le fait que l’on peut vivre un peu autrement, en profitant davantage du silence, du calme et de cette faune qui est juste autour de nous », dit-il.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/03/canards-dans-les-rues-de-paris-coyotes-a-san-francisco-on-remarque-des-especes-que-l-on-ne-voyait-pas_6035496_3244.html>
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12- Envie de nature ? Cinq docus coups de cœur à voir en replay, Le Monde, maj le 04/04/20 à 05h50
Catherine Pacary

Chaque samedi, « La Matinale » propose une sélection de contenus à (re)voir en différé. 
La liste de la Matinale
Cette semaine, on part (depuis son canapé) arpenter les plaines de Mongolie, on embarque pour l’île d’Ouessant ou on découvre les plus grands glaciers.
• Dans les pas d’un cavalier mongol
Dernière piqûre de rappel pour Shukhert, le cavalier mongol de la vallée de Darhat, dans le nord de la Mongolie. Au sein de sa communauté, on l’appelle « le dompteur », car il est un des rares cavaliers capables de domestiquer n’importe quel cheval sauvage.
Les premières images montrant comment il y parvient peuvent choquer par leur rusticité : à l’aide d’une vieille corde nouée en lasso, Shukhert attrape le cheval au cou avant de se laisser traîner au sol, tel un laboureur sans charrue. Un corps-à-corps éprouvant qui lie à jamais l’homme et l’animal, dans cette contrée hostile aux paysages exceptionnels – bien valorisés par un esthétisme assumé.
Alors quand les Touvains, peuplade de la frontière russe, lui volent son étalon, Shukhert n’hésite pas à partir seul à sa recherche, dans le froid de la taïga.
Construit comme un film à suspens, porté par la musique envoûtante de Laurent Parisi, on oublie que ce documentaire n’est pas une fiction tant cette réalité semble incompatible avec le XXIe siècle.
§ « Le Cavalier mongol », d’Hamid Sardar (France, 2019, 1 h 26), jusqu’au 7 avril sur Arte.tv, et en VOD-DVD sur la boutique ARTE.
• Le retour de la nature sauvage
A peine quelques jours de confinement et des sangliers réinvestissent Barcelone, un jeune puma s’aventure dans les rues de Santiago du Chili, et des dauphins s’invitent dans un port de Sardaigne... Alors imaginons si cela durait dix, trente ou cent ans ? Arte l’a fait – avant le coronavirus. En trois épisodes, sa série documentaire Retour de la nature sauvage mêle petites bêtes et grande histoire.
Tout d’abord en Allemagne, où le rideau de fer, ex-no man’s land de 1 250 km de long, a laissé la place à une ceinture verte désormais colonisée par des papillons, des aigles, des loutres, des lynx… Le deuxième opus nous transporte aux Etats-Unis, en Nouvelle-Angleterre, où la forêt est étrangement sillonnée de milliers de kilomètres de murs, vestiges des parcelles cultivées par les colons européens, avant qu’ils ne partent vers le Far West, dans la seconde moitié du XIXe siècle. Depuis, les arbres et la faune – castors, élans, ours noirs – ont repris leurs droits. Enfin, le repeuplement ne fait que commencer beaucoup plus à l’Ouest, dans le parc olympique de l’Etat de Washington, sur les rives du fleuve Elwha, débarrassé, en 2010, des deux barrages qui l’entravaient. Trois reportages prémonitoires.
§ « Le Retour de la nature sauvage », ép. 1 et 2, de Vincent Pérazio, jusqu’au 14 avril Arte.tv ; ép. 3, de Sarah Laîné, jusqu’au 15 avril sur Arte.tv (France, 2019, 3 x 43 min).
• Ouessant et Nicole Ferroni en terres inconnues
Jeune émission, « Nos terres inconnues », version hexagonale de « Bienvenue en terre inconnue », est basée sur le même concept que son aînée : l’animateur, Raphaël de Casabianca (très souriant et très professionnel), invite une personnalité (Nicole Ferroni) qui ignore tout de ce qui l’attend – en l’occurrence passer une semaine sur l’île d’Ouessant, à 20 km au large de Brest.
Une trame un peu factice que l’on oublie très vite grâce à l’heureuse convergence entre la personnalité des îliens et celle de l’humoriste et chroniqueuse de France Inter.
Elle débarque ainsi en ciré jaune, accompagnée de… Monique, une « blague sur pattes », rescapée de #Faceplatesansfoyer, groupe dédié à l’adoption de bouledogues, carlins et boxers. Avant de rencontrer ses hôtes, Timothée, le maître de l’école unique de l’île, et Inès, du syndicat d’initiative ; puis les parents d’Inès, sa jeune sœur Rose, la plombière, deux sauveteurs en mer, un couple incroyable d’« exilés locataires » sur l’île de Quéménès. « On a une psyché stratosphérique » : Nicole Ferroni se révèle drôle et ultrasensible. Une vraie respiration, physique et mentale.
§ « Nos terres inconnues », avec Nicole Ferroni sur l’île d’Ouessant, de Pierre Stine (France, 2020, 105 min). Jusqu’au 14 avril sur France.tv.
• Hugo Clément sur le front des glaciers
On avait quitté Hugo Clément chroniqueur du Quotidien, de Yann Barthès, en 2017. Il reparaît en meneur du programme environnemental de France 2 « Sur le front » : après les océans à l’automne 2019, il nous emmène dans quatre coins givrés du Globe constater la vitesse alarmante à laquelle fondent les glaciers, tout en valorisant – et c’est tout l’intérêt de la démarche – l’action de ceux qui tentent d’apporter des solutions.
Première d’entre eux, la glaciologue Heidi Sevestre, qui arpente le glacier de l’archipel norvégien des Svalbard, pour y réaliser d’éloquents time lapses. Au Pérou, les glaciers alimentent la population en eau potable mais menacent aussi à tout moment de l’ensevelir. Dans les Alpes, alors que la mer de Glace a perdu 10 mètres d’épaisseur en un an, des scientifiques testent un prototype de canon à neige spécifique.
Enfin, la tension monte d’un cran avec la séquence sur « le sauvetage sans fin »des explorateurs Mike Horn et Borge Ousland, pris au piège par la fonte prématurée de l’océan Arctique – une opération vécue de l’intérieur, à bord du Pangaea, en compagnie de Jessica, une des deux filles de Mike Horn.
§ « Sur le front des glaciers », de Guillaume Dumant (France, 2020, 105 min). Jusqu’au 16 avril sur www.france.tv/france-2/sur-le-front/replay-videos
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2020/04/03/envie-de-nature-cinq-docus-coups-de-c-ur-a-voir-en-replay_6035505_1655027.html>
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En audio
13- Le billet sciences. Le sang d'un ver marin à la rescousse des patients du Covid-19, Radio France, 01/04/20
Anne-Laure Barral

Deux hôpitaux parisiens veulent tester une innovation française pour donner de l’air aux patients atteints par le Covid-19. Ils veulent leur donner le sang d’un ver marin.
>> Suite à lire ou à (ré)écouter à : 
<https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/le-billet-sciences-le-sang-d-un-ver-marin-a-la-rescousse-des-patients-du-covid-19_3874397.html>
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14- Etudier la nature, pour en savoir plus sur les pandémies, France Inter, Le virus au carré, 06/04/20, 13h30

Les trois-quarts des maladies émergentes viennent de pathogènes d’origine animale. Il est donc important d'étudier la chaîne de transmission entre l'animal et l'Homme et de revenir aux sources du virus pour comprendre son apparition.
Nous en parlons avec Didier Sicard, spécialiste des maladies infectieuses. Il est professeur émérite à Sorbonne Université et a notamment présidé le Comité Consultatif National d’éthique.
> Emission (16 min) à (ré)écouter à :
<https://www.franceinter.fr/emissions/le-virus-au-carre/le-virus-au-carre-06-avril-2020>
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En images
15- Dancing with the Birds : Dance of the Paradise Birds│Part- 2, 30/10/19
WH Amazing Animals

> You can see and enjoy Dancing with the Birds : Dance of the Paradise Birds
<https://www.youtube.com/watch?v=4ZdHPD1LFxU>
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16- Singes, cerfs, dindes... avec le coronavirus, les animaux sauvages s'aventurent en villes, Novethic, 03/04/20
Marina Fabre

Des hordes de singes dans une ville en Thaïlande, des cerfs en plein coeur d'une ville japonaise, des bandes de dindes sauvages en Californie... Face au Coronavirus, de multiples animaux sauvages, habitués à être nourris par les touristes, envahissent les villes en quête de nourriture. D'autres profitent juste de ce répit pour s'aventurer en ville, comme ces canards parisiens escortés par la Police en plein périphérique. 
>> Suite à voir à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/biodiversite/isr-rse/singes-cerfs-dindes-avec-le-coronavirus-les-animaux-sauvages-envahissent-les-villes-148367.html>
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17- Morbihan : le zoo de Branféré privé de ses visiteurs pendant le confinement, France 2, journal de 20h, 04/04/20

Au parc animalier et botanique de Branféré dans le Morbihan. Les 4 000 visiteurs quotidiens ont disparu avec le confinement. Un choc économique, parmi tant d’autres pour les équipes qui y travaillent.
Depuis trois semaines dans ce coin du Morbihan, c’est un peu comme si les zèbres, les girafes et les autres animaux, avaient le parc pour eux seuls. Dans la réserve de Branféré, dans le Morbihan, confinement oblige, les 4 000 visiteurs quotidiens ont disparu. Florian Martin fait partie des rares personnes à arpenter les lieux. Il veille sur les primates. "On sent qu’il sont plus libres, plus épanouis. C’est assez drôle à voir."
"Je n’aimerais pas qu’ils l’attrapent si je suis porteur sain"
Avec le Covid-19, l’heure n’est pourtant pas à la légèreté. Dès qu’il s’approche des singes gibbons pour les nourrir, Florent Martin s’équipe : masques et gants sont désormais obligatoires. "Vu qu’on sait très peu de choses des primates avec la maladie, comment ils vont réagir et ce que ça va faire sur eux, je n’aimerais pas qu’ils l’attrapent si je suis porteur sain", explique-t-il.
>> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/animaux/morbihan-le-zoo-de-branfere-prive-de-ses-visiteurs-pendant-le-confinement_3900019.html>
> En savoir plus sur le Parc animalier et botanique de Branféré <https://www.branfere.com/>
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18- Documentaire. Vers un monde sans oiseaux ?, Arte, 04/04/20, 22:20

Comment la monoculture intensive et les pesticides font chuter la population des oiseaux des champs. Gros plan sur des espèces que nous pouvons encore sauver.
"La jolie perdrix" chantée depuis des siècles existera-t-elle encore dans trente ans ? Et le vanneau huppé ? L'alouette ? La bergeronnette printanière ? Toutes ces espèces disparaissent de façon accélérée en Europe et aux États-Unis. Selon les estimations des chercheurs, qui travaillent de façon coordonnée sur le phénomène, 400 millions d'oiseaux, soit un cinquième de leur population, ont disparu en trois décennies. Il y a cinquante ans, des mesures ont certes permis de sauver les rapaces mis en péril par le DDT ou encore de protéger des oiseaux rares comme la grue cendrée ou le pygargue à queue blanche. Mais aujourd'hui, nous sommes  trop passifs devant la menace qui pèse sur les oiseaux des champs et des prairies.
Une perte immense
Ce documentaire donne la parole à ceux qui étudient le phénomène pour tenter de l'enrayer, et observe les espèces menacées. Ces chercheurs ont identifié les principaux responsables. La monoculture intensive et l'usage des pesticides privent les oiseaux de lieux où nidifier, puis empêchent leurs petits de se nourrir. En les regardant vivre de près, le film révèle la perte immense que représenterait leur disparition, et montre que, même sans atteindre l'objectif de 50 % des terres converties au bio (contre 9 % en Allemagne et 7,5 % en France aujourd'hui), qui garantirait la survie de toutes ces espèces, des remèdes existent. L'Union européenne et ses citoyens peuvent infléchir le cours d'une PAC (politique agricole commune) peu soucieuse de la nature.
> Documentaire (53 min) à revoir à :
<https://www.arte.tv/fr/videos/083909-000-A/vers-un-monde-sans-oiseaux/>
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19- Coronavirus : un essai clinique à partir du sang de vers marins pour soulager les difficultés respiratoires, France 2, journal de 13h, 05/04/20

Les essais cliniques se multiplient pour tenter de trouver des traitements contre le Covid-19. En Bretagne, on les aperçoit souvent sur les plages : des vers marins dont le sang aurait des propriétés oxygénantes. Des recherches vont donc être menées sur une dizaine de patients atteint du virus.
C’est un ver marin qui se cache sous le sable des plages : l’arénicole. Dans son sang, des molécules capables de transporter 40 fois plus d’oxygène que notre hémoglobine. Des molécules qui pourraient permettre de soulager les malades du Covid-19 en difficulté respiratoire. C’est l’objet de l’étude clinique qui vient d’être lancée.
Une solution déjà testée avec succès
"Ça permettrait d’éviter l’intubation, et d’injecter par voie vasculaire, en intraveineuse, le produit, pour permettre aux personnes d’avoir suffisamment d’oxygène pour pouvoir respirer", précise Franck Zal, le PDG de Hemarina, une société du Finistère. Les propriétés oxygénante des arénicoles, cela fait 25 ans que le chercheur les étudie. La solution obtenue à partir de leur hémoglobine a déjà été testée avec succès lors de greffes de rein et de la deuxième greffe du visage. Elle a permis d’oxygéner les greffons, et ainsi, de mieux les conserver.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-un-essai-clinique-a-partir-du-sang-de-vers-marins-pour-soulager-les-difficultes-respiratoires_3901069.html>
En savoir plus : 
> HEMARINA, le 1er transporteur d’oxygène universel à visée thérapeutique <https://www.hemarina.com/>
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Une publication
20- Lettre d'actualités du Comité français de l'UICN, mars 2020

Editorial. Bonjour à tous,
Le Congrès mondial de la nature l’UICN est maintenant officiellement reporté du 7 au 15 janvier 2021 à Marseille (parc Chanot). Il sera plus que jamais nécessaire pour renouveler ensemble notre vision et nos rapports au vivant et proposer les solutions pour une planète saine, vivante et durable. Nous vivons en effet une crise inédite avec cette épidémie mondiale et ses conséquences dramatiques sur les vies humaines. Ses origines sont liées avec la crise de la biodiversité. Ce virus, le Covid-19, a en effet émergé dans les mêmes conditions que de précédentes épidémies en mettant en contact des espèces animales sauvages avec des espèces domestiques et notre espèce Homo sapiens. Ebola, le SRAS, la grippe aviaire, etc, sont issus des agressions continues contre la nature : destruction des milieux naturels, braconnage et trafic illégal d’espèces sauvages, introduction d’espèces exogènes, élevages concentrationnaires… et parfois de la mauvaise foi ! Certains accusent les espèces sauvages, ici les chauves-souris et pangolins, d’être à l’origine de la transmission du virus et refusent d’admettre notre responsabilité humaine pleine et entière.
Paradoxalement, on observe aussi de façon concrète les effets du confinement et du ralentissement des activités économiques sur la pollution de l’air et sur la nature : images satellites sur la diminution des émissions de CO2en Chine, observations du retour des animaux sauvages dans les villes…
« Plus rien ne sera jamais comme avant » entendons-nous mais saurons nous tirer pleinement les conséquences de cette crise, en particulier sur ces liens avec les pressions que nous exerçons sur la biodiversité ? Croyons-nous pouvoir changer, évoluer vers une humanité viable, une solidarité mondiale pour une vie durable et florissante. Nous devons continuer de nous mobiliser pour montrer que la préservation de la biodiversité est indispensable au bien-être humain, notamment pour éviter de nouvelles crises sanitaires. L’initiative pour une Ethique de la Biosphère adoptée par l’UICN en 2010 nous rappelle notre vision de la VIE sur cette belle planète. Relisons la <https://4lw1t.r.ah.d.sendibm4.com/mk/cl/f/8tVzqO984E1QjQSyolxQu68G-wX7DmKX80KkW6XEaA-m9JqedNzhCQ7WxWjAsCsevpc2C4JpDY5JzO81vDj4I1jvJELQZTTHyqax6K3Wt2PvJj1nCkLwrLcVaCLv3PAmJyIIk3FMUaWpovxcz7gTfJBPSe6eIx3_w23jdFMxq4s2bREPNqYaLTXRVKqtaC0hwdczB74e7yvxHmpmZnS3l2RUvqB9astqvaB_kUtRuc4gbP9dPg4EwyUfChiqWpaup-v-OPpRAXJXVhDr_2VmEex0EumuaFYMZLYVzAJoYx3Hfg_PUdJR6VluO6iY6DqZlwgYfk9trLCmj-1mHrH0o7tZMssmgnh_6lma2-XGr8cn3jnu-6YHxndXm-dBkbkV9Tp0cNo9C5sLSsOqyWw1uUAzzlD_> et continuons de nous en inspirer. Prenez soin de vous et des autres et continuons la mission de l’UICN « pour un monde juste qui valorise et préserve la nature ».
Bernard Cressens
Président du Comité français de l’UICN
>> Suite à lire à :
<https://4lw1t.r.ah.d.sendibm4.com/mk/mr/Z6dShUQaDNWXV84a-z7HC1iheNdp7JBmLO5NYy-ud0vvdRcX4y8oJkUGx_rZYdEPtAN0On3_ZJScSBTGm5RePylorejI0tJ6m-3oxJrgy_2o1kE>
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NOS PUBLICATIONS (les plus récentes) 
– Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>, janvier 2020
– Oui, les alternatives techniques aux néonicotinoïdes existent <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/oui-les-alternatives-techniques-aux-neonicotinoides-existent/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, mai 2016
– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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