[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, loisirs, pollutions et déchets (mardi 4 août)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mar 4 Aou 07:57:55 CEST 2020


Bonjour à tous,
  
Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- 21 idées reçues sur la consommation responsable <https://particuliers.ademe.fr/conso/conso-responsable/21-idees-recues-sur-la-consommation-responsable>, Ademe, 17/07/20
2- Découverte de larves de coléoptères capables de se nourrir de polystyrène <https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/arthropodes/decouverte-de-larves-de-coleopteres-capables-de-se-nourrir-de-polystyrene_146139>, Sciences & Avenir, 21/07/20, 13h36 
3- Quels effets de la pollution de l'air sur notre cerveau ? <http://www.slate.fr/story/192939/pollution-air-influence-comportement-anxiete-crimes-delits>, Slate, 21/07/20, 17h06
4- Barrage éthiopien sur le Nil : le niveau du remplissage prévu la 1re année est atteint <https://www.geo.fr/environnement/barrage-ethiopien-sur-le-nil-le-niveau-du-remplissage-prevu-la-1re-annee-est-atteint-201340>, AFP, 21/07/20, 23:00
5- Une nappe de pollution en Méditerranée après la fuite d'un agent chimique près de Martigues <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/une-nappe-de-pollution-en-mediterranee-apres-la-fuite-d-un-agent-chimique-pres-de-martigues_146203>, Sciences et Avenir avec AFP, 23/07/20, 16h17
6- [Les nouvelles rives du tourisme] le retour du voyage lent face au tourisme frénétique <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/pollution/isr-rse/les-nouvelles-rives-du-tourisme-le-retour-du-voyage-lent-face-au-tourisme-frenetique-148780.html>, Novethic, 23/07/20
7- La pollution au plastique pourrait être réduite de 80 % en adoptant des mesures ambitieuses <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/23/en-l-absence-de-mesures-ambitieuses-les-rejets-de-plastique-dans-l-environnement-pourraient-tripler-d-ici-a-2040_6047109_3244.html>, Le Monde, maj le 24/07/20 à 05h23
8- Le bruit sismique d’origine humaine a diminué de 50 % pendant le confinement <https://reporterre.net/Le-bruit-sismique-d-origine-humaine-a-diminue-de-50-pendant-le-confinement>, Reporterre, 24/07/20
9- [Science] Recycler le plastique à l’infini, le pari du français Carbios <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/recyclage/isr-rse/science-recycler-le-plastique-a-l-infini-le-pari-du-francais-carbios-148744.html>, Novethic, 25/07/20
10- Les cyanobactéries toxiques prolifèrent dans les étendues d’eau <https://reporterre.net/Les-cyanobacteries-toxiques-proliferent-dans-les-etendues-d-eau>, Reporterre, 25/07/20
11- Le nombre de naissances prématurées a chuté de 90 % durant le confinement <https://dailygeekshow.com/naissance-premature-covid/>, Daily Geek Show, 25/07/20
12- Études sur le glyphosate : comment rétablir la confiance dans les données scientifiques ? <https://www.actu-environnement.com/ae/news/glyphosate-anses-consortium-institut-pasteur-lille-toxicite-35913.php4>, Actu-environnement, 25/07/20
13- La pollution atmosphérique réduit de deux ans l'espérance de vie moyenne <https://www.franceinter.fr/sciences/la-pollution-atmospherique-reduit-de-2-ans-l-esperance-de-vie-moyenne>, France Inter, 28/07/20, 18h24
14- Les moustiques tigres, un "risque sanitaire majeur" pour toute la France <https://www.huffingtonpost.fr/entry/-moustiques-tigres-risque-sanitaire-majeur-france_fr_5f2058e3c5b638cfec4ad156>, AFP, 28/07/20, 19:15
15- Azerbaïdjan : un fleuve vital s'épuise, assoiffant des villageois <https://www.geo.fr/environnement/azerbaidjan-un-fleuve-vital-sepuise-assoiffant-des-villageois-201424>, AFP, 30/07/20, 13:00
16- Le Népal rouvre l'Everest malgré les incertitudes liées au coronavirus <https://information.tv5monde.com/info/le-nepal-rouvre-l-everest-malgre-les-incertitudes-liees-au-coronavirus-369326>, AFP, 31/07/20, 12:00
17- Alzheimer : 40 % des cas seraient évitables grâce à un mode de vie adapté <https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/07/31/alzheimer-40-des-cas-seraient-evitables-grace-a-un-mode-de-vie-adapte_6047845_1650684.html>, Le Monde, 31/07/20, 18h30
18- Les collectivités territoriales appelées à accélérer la mise en place du compostage à grande échelle <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/02/les-collectivites-territoriales-appelees-a-accelerer-la-mise-en-place-du-compostage-a-grande-echelle_6047936_3244.html>, Le Monde, 02/08/20, 06h37
En images
19- Voici les quantités de plastique que vous avalez chaque semaine, mois, année… (7 photos) <https://positivr.fr/quantite-de-plastique-ingeree-par-etre-humain-pendant-une-semaine-un-an/>, Positivr, 20/07/20
20- Plan B. Est-il vraiment possible de recycler les mégots ? <https://www.lemonde.fr/videos/video/2020/07/22/est-il-vraiment-possible-de-recycler-les-megots_6046983_1669088.html>, Le Monde, 22/07/20, 17h56
21- Plan B. Pourrait-on un jour manquer d’eau potable ? <https://www.lemonde.fr/videos/video/2020/07/30/pourrait-on-un-jour-manquer-d-eau-potable_6047679_1669088.html>, Le Monde, 30/07/20, 09h11

Bien à vous,
Florence

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DÉCOUVERTE DU JOUR : Grâce à leur flore microbienne intestinale, les larves du coléoptère Plesiophthalmus davidis endémique de l'est de l'Asie, sont capables de dégrader facilement et rapidement le polystyrène. (cf. item 2)
ÉTUDES DU JOUR : — De nouvelles études montrent que la pollution de l'air provoque une altération du jugement, des problèmes de santé mentale, de moins bons résultats scolaires et des niveaux de criminalité plus élevés, relate la BBC. (cf. item 3)
— La pollution plastique des océans risque de tripler en 20 ans mais elle pourrait être réduite de 80 % en optant pour une vaste stratégie de baisse de la consommation, de substitution et de recyclage selon une étude publiée dans "Science". (cf. item 7 & suite)
— Contrôler 12 facteurs de risque passés au crible d’une étude publiée dans la revue The Lancet, permettrait de prévenir ou retarder la maladie d’Alzheimer. (cf. item 17)
CITATION DU JOUR : "La marche, c'est une forme de résistance à la tyrannie banalisée, une manière de retrouver son souffle, des moments d'apaisement et de jubilation", David Le Breton, sociologue, auteur de Marcher - Éloge des chemins et de la lenteur (cf. item 6)
ALTERNATIVE DU JOUR : La start-up française Carbios a mis au point une enzyme qui permet de recycler le PET, principalement utilisé dans les bouteilles en plastique, de façon infinie et en gardant les mêmes qualités que le plastique vierge. Son procédé a fait la Une de la prestigieuse revue Nature en avril dernier. (cf. item 9 & suite)
DÉCISION DU JOUR : Le consortium scientifique coordonné par l'Institut Pasteur de Lille a retiré sa participation à l'étude sur la toxicité du glyphosate considérant que les conditions de sérénité n’étaient pas établies. (cf. item 12)
CHIFFRES DU JOUR : — Pendant le confinement, le bruit sismique d’origine humaine a diminué de 50 %. (cf. item 8)
— Durant le confinement et du fait de la réduction de la pollution atmosphérique et des niveaux de stress, le nombre de naissances prématurées a chuté de 90 %. (cf. item 11) 
— La mauvaise qualité de l'air fait perdre près de deux ans d'espérance de vie dans le monde. (cf. item 13)
— 5g par semaine, 20g par mois, 125g par semestre, 250g par an, 2,5kg en 10 ans et 20kg sur toute une vie, le plastique colonise peu à peu nos corps. (cf. item 19)
ÉCHÉANCE DU JOUR : Alors que les ménages apprivoisent progressivement la pratique du compostage, les collectivités doivent généraliser son usage d’ici à fin 2023 pour respecter les objectifs fixés par la Commission européenne. (cf. item 18)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- 21 idées reçues sur la consommation responsable, Ademe, 17/07/20

Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir acheter et utiliser des produits écologiques, à vouloir réduire nos déchets mais il est peut-être intéressant de faire le point sur certaines idées reçues.
• Idée reçue #1 – Les labels environnementaux ne veulent rien dire. Faux
Il existe de nombreux labels environnementaux sur les produits de consommation courante. Ils sont fiables quand ils sont basés sur un référentiel, c’est-à-dire un cahier des charges qui décrit en détail les exigences auxquelles doit répondre le produit qui porte le logo.
Pour vous aider à bien acheter, l'ADEME a sélectionné et analysé une grande quantité de labels présents sur tous les produits de consommation courante.
> Découvrez les 100 meilleurs labels environnementaux.
• Idée reçue #2 – Les produits écologiques sont toujours plus chers. Faux
Pour les produits alimentaires issus de l’agriculture biologique, les différences de prix dépendent des circuits de distribution, des magasins, ainsi, que de la saison (surtout pour les fruits et légumes). Les produits bios ne sont pas systématiquement plus chers. Un conseil : comparez les prix au kilo.
> Pour en savoir plus, consultez notre guide « Manger mieux, gaspiller moins »
Certains produits plus respectueux de l’environnement sont plus chers parce que la demande des consommateurs est encore faible. En les choisissant, et en les demandant (par exemple en glissant votre demande de la boîte à idées des supermarchés), on peut contribuer à développer le marché et à faire baisser les prix.
Acheter des produits éco-conçus, fabriqués pour durer permet aussi de faire des économies sur le long terme.
>> Suite à lire à :
<https://particuliers.ademe.fr/conso/conso-responsable/21-idees-recues-sur-la-consommation-responsable <https://particuliers.ademe.fr/conso/conso-responsable/21-idees-recues-sur-la-consommation-responsable>>
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2- Découverte de larves de coléoptères capables de se nourrir de polystyrène, Sciences & Avenir, 21/07/20, 13h36 
Anne-Sophie Tassart

Des millions de tonnes de plastique se déversent chaque année dans l'océan. Ces déchets mettront des dizaines voire des centaines d'années pour se décomposer naturellement. Mais des coléoptères, communs en Corée du Sud, pourraient aider efficacement à lutter contre cette pollution en consommant un matériau particulièrement problématique : le polystyrène.
Produit en masse, le polystyrène reste problématique
En 2017, 8,3 milliards de tonnes de déchets plastiques étaient produits dans le monde et moins de 9% d'entre eux étaient recyclés. Le polystyrène, en raison de sa structure moléculaire unique, est particulièrement difficile à décomposer. Il s'agit d'un véritable problème écologique car ce produit représentait en 2017 6% de la production totale de plastique. Les méthodes employées aujourd'hui pour s'en débarrasser sont peu écologiques : enfouissement dans des décharges, incinération... Mais des chercheurs coréens ont peut-être trouvé un moyen éco-responsable de l'éliminer. La solution serait l'utilisation de larves de Plesiophthophthalmus davidis, un coléoptère endémique de l'est de l'Asie. Une étude publiée le 6 juillet 2020 dans la revue spécialisée Applied and Environmental Microbiology, révèle que ces larves sont capables de dégrader le polystyrène.
>> Suite à lire à :
<https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/arthropodes/decouverte-de-larves-de-coleopteres-capables-de-se-nourrir-de-polystyrene_146139 <https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/arthropodes/decouverte-de-larves-de-coleopteres-capables-de-se-nourrir-de-polystyrene_146139>>
En savoir plus :
> Fast and facile biodegradation of polystyrene by the gut microbial flora of Plesiophthalmus davidis larvae <https://aem.asm.org/content/early/2020/06/29/AEM.01361-20>, Applied and Environmental Microbiology, 29/06/20
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3- Quels effets de la pollution de l'air sur notre cerveau ?, Slate, 21/07/20, 17h06
Repéré par Mathieu Barrère sur BBC

Des études ont démontré une corrélation entre les jours les plus pollués et la hausse de délits, voire de crimes.
De nouvelles études montrent que la pollution de l'air provoque une altération du jugement, des problèmes de santé mentale, de moins bons résultats scolaires et des niveaux de criminalité plus élevés, relate la BBC.
En 2011, Sefi Roth, chercheur à la London School of Economics, a mené une enquête scientifique visant à déterminer si la pollution de l'air avait un effet sur les performances cognitives.
Sefi Roth et son équipe ont examiné des étudiant·es qui passaient leurs examens au cours de différents jours, et ils ont également mesuré la quantité de pollution de l'air ces jours-là. Bilan ? Les jours les plus pollués étaient en corrélation avec les pires résultats aux examens. Les jours où l'air était le plus pur, les élèves obtenaient de meilleurs résultats.
>> Suite à lire à :
<http://www.slate.fr/story/192939/pollution-air-influence-comportement-anxiete-crimes-delits <http://www.slate.fr/story/192939/pollution-air-influence-comportement-anxiete-crimes-delits>>
En savoir plus :
> How air pollution is doing more than killing us <https://www.bbc.com/future/article/20190415-how-air-pollution-is-doing-more-than-killing-us>, BBC, 16/04/19
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4- Barrage éthiopien sur le Nil : le niveau du remplissage prévu la 1re année est atteint, AFP, 21/07/20, 23:00
Robbie Boulet

L’Ethiopie a annoncé mardi avoir atteint le niveau de remplissage prévu pour la première année du réservoir du barrage géant qu'elle construit sur le Nil et qui est source de vives tensions avec l’Égypte et le Soudan, ses voisins situés en aval.
Le bureau du Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a indiqué dans un communiqué que suffisamment d'eau s'était accumulée dans le réservoir pour permettre de tester les deux premières turbines, une étape cruciale pour que le barrage puisse commencer à produire de l'énergie.
Mais ce faisant, l’Ethiopie risque d'accroître encore les tensions avec l’Egypte et le Soudan, qui craignent pour leur approvisionnement en eau du Nil et réclamaient qu'un accord global sur le barrage - et notamment la manière dont il est géré - soit conclu avant que le remplissage ne débute.
L'annonce éthiopienne intervient à l'issue mardi d'une nouvelle réunion virtuelle entre les trois pays, sous l'égide de l'Union africaine (UA), qui n'a pas permis de trouver d'accord.
Selon le communiqué éthiopien, cette réunion a permis aux trois pays de s'accorder sur une "vision commune" devant mener à un accord global. De nouvelles "discussions techniques sur le remplissage" sont toutefois nécessaires avant qu'un tel accord puisse être trouvé.
La présidence égyptienne a de son côté exprimé dans un communiqué son "souhait sincère" que des progrès puissent être rapidement faits pour répondre aux "intérêts mutuels des trois pays".
"Il a été convenu à la fin du sommet de continuer les négociations et de se concentrer en priorité sur la conclusion d'un accord légalement contraignant concernant les règles qui doivent s'appliquer au remplissage du barrage pour (ensuite) concrétiser un accord global sur l'usage des eaux du Nil entre les trois pays", a ajouté cette source.
Le Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok, a pour sa part insisté sur le fait que le Soudan rejetait "toute mesure unilatérale prise par un pays", a indiqué à la presse le ministre soudanais de l'Irrigation et de l'Eau, Yasser Abbas.
Appelé à devenir la plus grande installation hydroélectrique d'Afrique, le Grand barrage de la Renaissance (Gerd), construit sur le Nil Bleu (qui rejoint au Soudan le Nil Blanc pour former le Nil), est une source de forte tensions avec l’Egypte depuis 2011.
- Volume d'eau -
L’Ethiopie estime que le Gerd est essentiel pour son développement économique, alors que l'Egypte - dont l'irrigation et l'eau potable dépendent à 90% du Nil - le considère comme une menace vitale.
Addis Abeba avait plusieurs fois annoncé qu'elle entendait débuter les opérations de remplissage du réservoir du barrage en juillet, à une date non spécifiée, en plein cœur de la saison des pluies.
La semaine dernière, l’Ethiopie avait reconnu que le niveau de l'eau retenue par le barrage augmentait, affirmant qu'il s'agissait là d'une conséquence directe de l'avancée du chantier. Mardi, elle a confirmé que le remplissage était achevé pour la première année.
"Il est devenu évident avec ces deux dernières semaines de saison des pluies, que la première année de remplissage du Gerd (Grand barrage de la Renaissance) est achevée et que le barrage en construction déborde déjà", a annoncé le bureau de M. Abiy.
La première année, le Gerd devait retenir 4,9 milliards de mètres cubes d'eau, pour permettre à l’Ethiopie de tester le premier ensemble de turbines. La capacité totale du réservoir est de 74 milliards de mètres cubes d'eau.
Dans son communiqué, l’Ethiopie n'a pas indiqué quel volume d'eau exactement était déjà entré dans le réservoir. Elle n'a pas non plus précisé si le remplissage avait été effectué exclusivement de manière "naturelle" ou si des actions concrètes avaient été menées pour l'accélérer.
Un responsable sur le site du barrage avait indiqué la semaine passée à l'AFP que le débit actuel du fleuve en amont du barrage, gonflé par les précipitations saisonnières, excédait la capacité des vannes du barrage à laisser passer l'eau en aval.
"Nous n'avons rien fermé et nous n'avons rien fait (au niveau de l'installation)" avait déclaré ce responsable.
<https://www.geo.fr/environnement/barrage-ethiopien-sur-le-nil-le-niveau-du-remplissage-prevu-la-1re-annee-est-atteint-201340 <https://www.geo.fr/environnement/barrage-ethiopien-sur-le-nil-le-niveau-du-remplissage-prevu-la-1re-annee-est-atteint-201340>>
Sur le même sujet :
> Le controversé barrage éthiopien sur le Nil en cinq questions <https://information.tv5monde.com/info/le-controverse-barrage-ethiopien-sur-le-nil-en-cinq-questions-368504>, AFP, 24/07/20, 09:00
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5- Une nappe de pollution en Méditerranée après la fuite d'un agent chimique près de Martigues, Sciences et Avenir avec AFP, 23/07/20, 16h17

A l'Anse d'Auguette, au voisinage de Marseille, une fuite dans un bac de stockage d'un produit de traitement des eaux usées hautement corrosif a donné lieu à un épandage accidentel.
Une fuite d'agent chimique corrosif s'est produite dans la nuit de mercredi 22 à jeudi 23 juillet 2020 au sein du complexe pétrochimique Lavéra à Martigues (Bouches-du-Rhône), a annoncé l'industriel Kem One, conduisant à la formation d'une nappe acide polluante de quelques hectares dans la Méditerranée.
Un épandage accidentel d'un produit de traitement des eaux usées
Cette fuite a été détectée à 01h50 "au niveau d'un bac de stockage de solution de chlorure ferrique au sein de l'atelier de production du site de Kem One à Lavéra", précise le groupe industriel, numéro deux européen du PVC, dans un communiqué transmis jeudi à l'AFP. "Un épandage accidentel de cette fuite vers le réseau d'égout pluvial s'est produit, ayant entraîné un rejet liquide vers l'anse d'Auguette", ajoute-t-il. Ce produit chimique hautement corrosif, utilisé notamment pour le traitement des eaux usées, s'est ensuite transformé en solution acide marron au contact de la mer, formant une nappe toxique d'environ six hectares dans la Méditerranée, au niveau de l'anse d'Auguette.
>> Suite à lire à :
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/une-nappe-de-pollution-en-mediterranee-apres-la-fuite-d-un-agent-chimique-pres-de-martigues_146203 <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/une-nappe-de-pollution-en-mediterranee-apres-la-fuite-d-un-agent-chimique-pres-de-martigues_146203>>
Sur le même sujet : 
> Pollution à Fos-sur-Mer : l'industriel avait été mis en demeure deux fois en 2019 <https://www.actu-environnement.com/ae/news/pollution-kem-one-fos-sur-mer-mise-en-demure-35906.php4>, Actu-environnement, 24/07/20
> Pollution en Méditerranée : retour à la normale après la fuite chez Kem One <https://www.lalsace.fr/environnement/2020/07/24/pollution-en-mediterranee-retour-a-la-normale-apres-la-fuite-chez-kem-one>, AFP, 24/07/20, 23:01 
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6- [Les nouvelles rives du tourisme] le retour du voyage lent face au tourisme frénétique, Novethic, 23/07/20
Marina Fabre

Visiter New-York en deux jours au pas de course pour ne rien rater, le tout rythmé par des selfies à répétition ... Le tourisme, de plus en plus frénétique, a "tué l'esprit du voyage" estime le sociologue Rodolphe Christin. Face à cette course effrénée, de plus en plus de voyageurs se tournent vers un tourisme plus lent, porté par des randonnées et un retour à la nature. Toute la semaine Novethic s'interroge sur l'avenir du tourisme post Covid-19. 
C’est un tourisme qui correspond à l’air du temps. Celui du voyage frénétique, porté par les réseaux sociaux et les filtres Instagram, celui où l’on peut passer plus de temps dans l’avion que sur place en cochant les cases de son programme surchargé. Pas le temps de se perdre dans la ville, le portable guide nos pas vers le prochain lieu à découvrir. Le tourisme a "tué l’esprit du voyage", juge le sociologue Rodolphe Christin dans son Manuel de l’antitourisme.
"Où sont donc passées la contemplation, la sérénité, la sagesse ? L’inconnu qui engendre l'émerveillement et l’effort qui précède le soulagement et la fierté ? La joie d’obtenir ce que l’on a attendu ? Où est le vrai temps libre, celui qui n’est géré par personne d’autre que soi, ni déterminé à l’avance, ni cadré par les formalités d’une prestation ou le besoin de remplir des listes ?", se demande-t-il dans une tribune cosignée avec l’exploratrice Marie Négré Desurmont. 
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/pollution/isr-rse/les-nouvelles-rives-du-tourisme-le-retour-du-voyage-lent-face-au-tourisme-frenetique-148780.html <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/pollution/isr-rse/les-nouvelles-rives-du-tourisme-le-retour-du-voyage-lent-face-au-tourisme-frenetique-148780.html>>
Sur le même sujet : 
> [Les nouvelles rives du tourisme] Les cinq destinations françaises et écolo de la rédaction <https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/les-nouvelles-rives-du-tourisme-les-cinq-destinations-francaises-et-ecolo-de-la-redaction-148800.html>, Novethic, 22/07/20
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7- La pollution au plastique pourrait être réduite de 80 % en adoptant des mesures ambitieuses, Le Monde, maj le 24/07/20 à 05h23
Sylvie Burnouf

Dans une étude publiée par « Science », des experts ont calculé que la pollution au plastique pourrait être réduite de 80 % en optant pour une vaste stratégie de baisse de la consommation, de substitution et de recyclage. 
Les déchets en plastique étouffent notre planète. Mais casser la vague de pollution qui s’apprête à nous submerger semble encore possible, selon une étude de modélisation publiée jeudi 23 juillet dans la revue Science, qui porte sur l’impact que pourraient produire nos efforts sur les rejets de plastique à l’échelle mondiale d’ici à 2040.
Elle révèle notamment qu’en l’absence de changement de politique, les quantités de plastique rejetées chaque année dans l’environnement pourraient presque tripler d’ici à 2040. Mais aussi que ces dernières pourraient être réduites de près de 80 % grâce au déploiement d’un ensemble de stratégies visant à limiter cette pollution. Les rejets annuels seraient alors inférieurs de 40 % à ceux mesurés en 2016.
Ces stratégies existent déjà et l’enjeu est désormais qu’elles soient mises en œuvre, par tous et partout. Elles combinent baisse de la consommation de plastique, substitution par d’autres matériaux comme le papier, réutilisation et amélioration de la collecte et du recyclage.
> Lire aussi  Le trafic routier, source de pollution par les microplastiques
Pour Jean-François Ghiglione, directeur de recherche CNRS à l’observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales), les résultats rapportés dans cette étude – à laquelle il n’a pas pris part – sont « un grand message d’espoir », une « bouffée d’oxygène ». « La pollution au plastique est aujourd’hui une pollution majeure, que l’on considère comme le marqueur de l’anthropocène : quand nos enfants et nos petits-enfants regarderont notre époque au sein des différentes ères géologiques, ils sauront que nous étions à l’ère du plastique », déplore-t-il.
Or, « cette étude est la première qui montre que réduire de 80 % la pollution au plastique est quelque chose de possible, simplement avec nos connaissances actuelles, se réjouit-il. Si on y arrivait, c’est un vrai défi de l’humanité qui serait relevé, parce qu’aujourd’hui, on ne fait pas du tout face à nos déchets. »
Manque d’une réelle stratégie globle et concrète
Ce travail inédit, publié de pair avec un rapport destiné au grand public et aux décideurs et intitulé « Breaking the Plastic Wave », a été réalisé par un panel de dix-sept experts internationaux possédant des compétences variées dans le domaine des plastiques et des microplastiques, qui se sont réunis à intervalles réguliers en 2018 et 2019 dans le cadre de groupes de travail et de séances plénières. Son financement a été assuré par l’organisation non gouvernementale américaine The Pew Charitable Trusts.
Cet effort international est parti du constat qu’il manquait une réelle stratégie, globale et concrète, pour réduire les déchets en plastique dans le monde, et ce, en dépit d’une prise de conscience croissante de l’ampleur du problème.
Les chercheurs ont entrepris d’évaluer la pertinence de plusieurs stratégies visant à réduire la pollution au plastique à l’échelle mondiale d’ici à 2040. Ils ont pour cela développé un modèle intégrant les données, pour 2016, des stocks et des flux de macroplastiques issus des ordures ménagères ainsi que des microplastiques générés par le textile synthétique, l’usure des pneus, les granulés de plastique (utilisés pour la fabrication des produits en plastique) et les produits d’hygiène.
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Puis ils ont étudié comment évolueraient les fuites annuelles de plastique dans l’environnement en fonction de cinq scénarios différents, allant du statu quo(« business as usual ») à une combinaison d’interventions.
Ils ont constaté qu’à l’heure actuelle, quelque 40 millions de tonnes de plastique étaient rejetées chaque année dans l’environnement, dont près de 30 millions sur les terres et 11 millions dans les cours d’eau. Et que si rien n’était fait pour accroître la lutte contre cette pollution, la quantité déversée dans les milieux terrestres et aquatiques chaque année serait respectivement multipliée par 2,8 et 2,6 d’ici à 2040. Avec pour résultat la fuite dans l’environnement de 1,3 milliard de tonnes de plastique en l’espace de vingt ans.
La valeur du déchet plastique baisse
Or, les engagements politiques actuels en faveur d’une réduction de la pollution au plastique, comme l’interdiction au niveau européen des plastiques à usage unique ou encore des microbilles de plastique, ne permettraient de réduire l’ampleur de cette pollution que de 7 %, souligne Julien Boucher, directeur d’Environmental Action (EA), un centre d’écoconception suisse, et coauteur de l’étude. « Le message est qu’il faut être beaucoup plus ambitieux que nous ne le sommes actuellement, assure-t-il. Il n’est pas suffisant d’agir sur l’une ou l’autre de ces mesures, il faut agir sur tous les fronts. »
Cela passe donc par « la réduction des plastiques inutiles » et le déploiement d’une « vraie filière de retraitement, qui fonctionne avec du recyclage et l’utilisation de matières recyclées », mais aussi par « une vraie collecte », détaille Julien Boucher.
La valeur du déchet plastique baisse depuis quelques années, en raison de la chute du prix du baril mais aussi parce que la demande est faible : les plastiques recyclés ne sont pas utilisés dans les contenants alimentaires car potentiellement contaminés. Or, « il faut une valeur suffisante dans le déchet plastique pour que les gens puissent en vivre », souligne M. Boucher, appelant l’industrie à « utiliser davantage de plastiques recyclés ».
> Lire aussi  A la faveur de la crise sanitaire, le plastique à usage unique fait son retour en force
Il assure en outre que le recyclage, tel qu’il est pratiqué dans les pays développés, est « clairement une source importante de déchets plastiques », notamment en raison de leur export, en Asie ou en Afrique par exemple. Environ 50 % des déchets collectés en Europe sont exportés. « D’un point de vue environnemental, c’est une catastrophe, déplore M. Boucher, dénonçant des conditions de recyclage « absolument pas contrôlées dans ces pays », souvent à ciel ouvert.
L’étude met en outre en évidence un autre aspect, bien sombre : même en supposant que toutes les mesures à ce jour disponibles pour lutter contre la pollution au plastique soient déployées, ce ne sont pas moins de 710 millions de tonnes de plastique qui seraient rejetées dans l’environnement en l’espace de vingt ans, parmi lesquels 250 millions de tonnes contamineraient les rivières, mers et océans. Et si le déploiement de ces stratégies n’était retardé ne serait-ce que de cinq ans, alors 300 millions de tonnes supplémentaires s’accumuleraient au sein des écosystèmes.
Accélérer les changements de politique
Pourrait-on donc faire mieux ? Certaines sources de pollution sont, à ce stade, difficilement compressibles, répond Julien Boucher. Par exemple, alors que les microplastiques générés par l’usure des pneus contribuent « de manière prépondérante » à la pollution au plastique, « on n’a pas identifié de solution possible pour gérer ce problème » avec les technologies actuelles, explique-t-il.
Il y a aussi un aspect comportemental qu’il faut prendre en compte : les usagers rejettent encore beaucoup de plastique dans l’environnement, que ce soit d’ailleurs volontaire ou accidentel. Cela pourrait être limité à l’avenir grâce à la conception de produits sans pièces détachables, estime Julien Boucher.
Quoi qu’il en soit, il espère que la publication de ces données permettra d’accélérer les changements de politique, estimant que « si l’on n’arrive pas à faire bouger les choses avec cela, c’est vraiment mauvais signe ».
> Lire aussi  Plan B : nos fleuves aussi sont pollués par du plastique
Jean-François Ghiglione se montre pour sa part optimiste, estimant que « les voyants n’ont jamais autant été au vert », que ce soit du côté des consommateurs, des industriels ou des gouvernements. Mais pour que cela fonctionne, « il faut vraiment que tous les acteurs s’y mettent ».
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/23/en-l-absence-de-mesures-ambitieuses-les-rejets-de-plastique-dans-l-environnement-pourraient-tripler-d-ici-a-2040_6047109_3244.html <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/23/en-l-absence-de-mesures-ambitieuses-les-rejets-de-plastique-dans-l-environnement-pourraient-tripler-d-ici-a-2040_6047109_3244.html>>
Sur le même sujet :
> 80% <https://www.actu-environnement.com/dit-aujourdhui/915.html>, Actu-environnement, Le chiffre du 24/07/20
> La pollution plastique des océans risque de tripler en 20 ans <http://www.journaldelenvironnement.net/article/la-pollution-plastique-des-oceans-risque-de-tripler-en-20-ans,108228?xtor=RSS-31>, Le JDLE, 24/07/20
En savoir plus :
> Evaluating scenarios toward zero plastic pollution <https://science.sciencemag.org/content/early/2020/07/22/science.aba9475>, Science, 23 Jul 2020
> Article. Breaking the Plastic Wave : Top Findings for Preventing Plastic Pollution <https://www.pewtrusts.org/en/research-and-analysis/articles/2020/07/23/breaking-the-plastic-wave-top-findings?utm_campaign=conservation_pop_oceans_______&utm_source=general_nohandle&utm_medium=referral&utm_content=article_general____linkcard_&utm_term=__winnie_>, PEW, July 23, 2020
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8- Le bruit sismique d’origine humaine a diminué de 50 % pendant le confinement, Reporterre, 24/07/20
Source : IRD

Le confinement a entraîné une réduction moyenne de 50 % du bruit sismique observé dans le monde, entre janvier et mai 2020. C’est ce que révèle une étude internationale publiée dans la revue Science le 23 juillet.
Une équipe internationale de chercheurs, coordonnée par l’Observatoire royal de Belgique, a étudié pour la première fois l’effet du confinement, nommé « anthropause », sur la masse terrestre, située sous nos pieds, en se fondant sur les données issues de plusieurs milliers de stations de surveillance sismique dans le monde.
Les sismomètres enregistrent les vibrations se propageant à travers le sol et permettent notamment de mesurer les ondes sismiques survenant après les tremblements de terre. Cependant, les enregistrements sismiques de sources naturelles sont contaminés par les vibrations à haute fréquence (appelées « bourdonnement ») produites par les humains à la surface de la Terre (les déplacements, l’industrie lourde et les travaux de construction laissent des signatures sismiques uniques dans le sous-sol, enregistrées par les sismomètres).
>> Suite à lire à :
<https://reporterre.net/Le-bruit-sismique-d-origine-humaine-a-diminue-de-50-pendant-le-confinement <https://reporterre.net/Le-bruit-sismique-d-origine-humaine-a-diminue-de-50-pendant-le-confinement>>
En savoir plus :
> Report. Global quieting of high-frequency seismic noise due to COVID-19 pandemic lockdown measures <https://science.sciencemag.org/content/early/2020/07/22/science.abd2438>, Science,  23 Jul 2020:
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9- [Science] Recycler le plastique à l’infini, le pari du français Carbios, Novethic, 25/07/20
Concepcion Alvarez

Le plastique est devenu un véritable fléau planétaire. Alors qu’il s’en produit dix tonnes par seconde dans le monde, seuls 9 % sont recyclés. Mais la donne pourrait bien changer. La start-up française Carbios a mis au point une enzyme qui permet de recycler le PET, principalement utilisé dans les bouteilles, de façon infinie et en gardant les mêmes qualités que le plastique vierge. Son procédé a fait la Une de la prestigieuse revue Nature en avril dernier.
L’information est passée – presque – inaperçue. En pleine crise du Coronavirus, Carbios, une start-up française, faisait la une de la prestigieuse revue scientifique Nature. Sa promesse de recyclage à l’infini de l’un des plastiques les plus utilisés au monde, le PET (polyéthylène téréphtalate), a été consacrée au niveau mondial. L’entreprise a en effet mis au point une enzyme capable de transformer de façon biologique les déchets plastiques PET avec un taux de dégradation de 90 % en seulement dix heures. Un record ! 
"Cette innovation est une véritable avancée pour le recyclage et la production de PET. Grâce à la technologie novatrice développée par Carbios, l’industrie du PET deviendra vraiment circulaire. C’est une attente majeure de tous les acteurs de cette industrie, à commencer par les metteurs sur le marché de produits plastiques, les producteurs de PET et plus largement la société civile dans son ensemble" a réagi le Dr. Saleh Jabarin, membre du Conseil Scientifique de Carbios.
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/recyclage/isr-rse/science-recycler-le-plastique-a-l-infini-le-pari-du-francais-carbios-148744.html <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/recyclage/isr-rse/science-recycler-le-plastique-a-l-infini-le-pari-du-francais-carbios-148744.html>>
En savoir plus : 
> An engineered PET depolymerase to break down and recycle plastic bottles <https://www.nature.com/articles/s41586-020-2149-4>, Nature, 8 April 2020
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10- Les cyanobactéries toxiques prolifèrent dans les étendues d’eau, Reporterre, 25/07/20
Alexandre-Reza Kokabi (Reporterre), Rennes (Ille-et-Vilaine), reportage

La prolifération des cyanobactéries dans les étendues d’eau représente un danger pour la santé des humains et des animaux, au point que les autorités ferment régulièrement des points d’eau devenus toxiques. Empêchant jeunes et moins jeunes qui ne peuvent aller à la mer de se baigner. En cause : le changement climatique et les apports d’azote et de phosphate dus aux activités humaines.
Shorts de bain colorés, serviettes de plage et peignes « pour se recoiffer après la baignade » : mardi 21 juillet, Ibrahim et ses amis s’apprêtaient à piquer une tête dans les étangs d’Apigné, à cinq kilomètres de Rennes. C’est une jolie étendue d’eau où ils sont arrivés en quelques coups de pédale, en longeant le chemin de halage qui part du centre-ville. Les températures avoisinaient les 30 °C. En arrivant au bord de l’eau, les jeunes hommes ont déchanté. Un panneau « Baignade interdite » et un filet de sécurité ont coupé leur élan. « C’est toujours pareil ici, la baignade est tout le temps interdite ! C’est quoi le problème, au juste ? » s’agace Ibrahim, apprenti dans une boulangerie.
Le « problème », ce sont les cyanobactéries, « des microorganismes invisibles à l’œil nu, qui apprécient les eaux douces, calmes, peu profondes et riches en nutriments », explique Cécile Bernard, chercheuse au Muséum national d’histoire naturelle, spécialiste dans l’écotoxicologie des cyanobactéries. Ces bactéries donnent une couleur verdâtre aux plages, aux lacs ou aux rivières où elles prolifèrent. Et quand vient l’été, avec la chaleur et la lumière, elles se démultiplient.
Au-delà de 100.000 cellules par millilitre, les agences régionales de santé (ARS) recommandent d’interdire la baignade et certaines activités nautiques présentant un risque de chute dans l’eau. « Aux étangs d’Apigné, la concentration de cyanobactéries est malheureusement très souvent supérieure à 100.000 cellules », regrette Yannick Nadesan, adjoint à la santé à la mairie de Rennes. Depuis le début de l’été, la baignade n’a pu être autorisée qu’une semaine entre le 20 juin et le 21 juillet.
>> Suite à lire à :
<https://reporterre.net/Les-cyanobacteries-toxiques-proliferent-dans-les-etendues-d-eau <https://reporterre.net/Les-cyanobacteries-toxiques-proliferent-dans-les-etendues-d-eau>>
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11- Le nombre de naissances prématurées a chuté de 90 % durant le confinement, Daily Geek Show, 25/07/20
Yann Contegat - Source : Science Times

Selon les chercheurs, une réduction de la pollution atmosphérique et des niveaux de stress en serait responsable
Les hôpitaux de différents pays ont enregistré une chute spectaculaire du nombre de naissances prématurées durant les premiers mois de la pandémie de coronavirus, ayant entraîné l’instauration d’importantes mesures de confinement.
Une réduction sans précédent du nombre de bébés nés prématurément ou très prématurément
Un enfant est considéré comme prématuré lorsqu’il nait avant 8 mois et demi de grossesse. Dans le cadre d’une étude réalisée en Irlande, les scientifiques ont constaté une diminution de près de 75 % du nombre de naissances prématurées, tandis qu’une seconde recherche, menée cette fois au Danemark, a montré que le nombre de bébés pesant moins d’1,5 kilo à la naissance avait chuté de 90 % au cours des quatre premiers mois de 2020 par rapport aux années précédentes.
>> Suite à lire à :
<https://dailygeekshow.com/naissance-premature-covid/ <https://dailygeekshow.com/naissance-premature-covid/>>
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12- Études sur le glyphosate : comment rétablir la confiance dans les données scientifiques ?, Actu-environnement, 25/07/20
Dorothée Laperche 

Le retrait d'un groupe de scientifiques, sélectionné par l'Anses pour réaliser une étude sur la toxicité du glyphosate interroge sur la perte de confiance dans la production de données scientifiques et les moyens pour la rétablir. Tour d'horizon.
Les études françaises qui devaient contribuer à lever le doute sur le caractère cancérigène ou non du glyphosate ne verront finalement pas toutes le jour : l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a annoncé que le consortium scientifique coordonné par l'Institut Pasteur de Lille, retenu pour cette mission, retirait sa candidature. « Le coordinateur du consortium a décidé de se retirer considérant que les conditions de sérénité...
>> Suite à lire sur abonnement à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/glyphosate-anses-consortium-institut-pasteur-lille-toxicite-35913.php4 <https://www.actu-environnement.com/ae/news/glyphosate-anses-consortium-institut-pasteur-lille-toxicite-35913.php4>>
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13- La pollution atmosphérique réduit de deux ans l'espérance de vie moyenne, France Inter, 28/07/20, 18h24
Sandy Dauphin & Rachel Saadoddine 

La mauvaise qualité de l'air fait perdre près de deux ans d'espérance de vie dans le monde. D'après une nouvelle étude de l'Institut de politique énergétique de l'université de Chicago, c'est à peine moins qu'il y a vingt ans et ce malgré d'importantes politiques de lutte contre la pollution.
"La pollution de l'air était le plus grand risque pour la vie humaine" avant le Covid-19 et elle continuera de l'être après, selon les chercheurs de l'Institut de politique énergétique de l'université de Chicago, à l'origine de cette étude publiée ce mercredi.
>> Suite à lire et à voir à : 
<https://www.franceinter.fr/sciences/la-pollution-atmospherique-reduit-de-2-ans-l-esperance-de-vie-moyenne <https://www.franceinter.fr/sciences/la-pollution-atmospherique-reduit-de-2-ans-l-esperance-de-vie-moyenne>>
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14- Les moustiques tigres, un "risque sanitaire majeur" pour toute la France, AFP, 28/07/20, 19:15

Le territoire métropolitain n'est plus à l’abri des maladies transmises par les moustiques tigres, alerte la députée LREM de Mayotte Ramlati Ali.
Un problème de santé publique qui s’étend désormais à la métropole. Les moustiques Aedes (“moustiques tigres”), vecteurs de maladies comme zika, chikungunya ou dengue, vont “représenter un risque sanitaire majeur sur l’ensemble du territoire” lors “des prochaines décennies”, estime mardi une commission d’enquête à l’Assemblée, qui appelle à des actions vigoureuses.
“Il s’agit d’une espèce invasive, qui n’existait pas dans l’hexagone avant 2004. En 2019, 58 départements sur les 96 départements métropolitains étaient colonisés”, selon la rapporteure et députée LREM de Mayotte Ramlati Ali.
“Si pendant cinquante ans le territoire métropolitain a vécu à l’abri des maladies transmises par les moustiques, tel n’est plus le cas aujourd’hui. Il faudra apprendre à vivre avec eux, en limitant au mieux leur impact sur la santé des Français”, ajoute-t-elle dans son rapport.
Dans les outre-mer, ce “problème de santé publique” est “récurrent”, avec des ”épidémies de plus en plus virulentes”, relève la commission d’enquête.
Présidée par l’ex-ministre PS des Outre-mer Ericka Bareigts, qui vient de quitter l’Assemblée pour la mairie de Saint-Denis de La Réunion, la commission soumet 46 propositions pour “refonder une politique de prévention”, “remettre à plat le cadre institutionnel” de la lutte contre la prolifération de ces moustiques ou “pérenniser” les moyens de la recherche.
>> Suite à lire à :
<https://www.huffingtonpost.fr/entry/-moustiques-tigres-risque-sanitaire-majeur-france_fr_5f2058e3c5b638cfec4ad156 <https://www.huffingtonpost.fr/entry/-moustiques-tigres-risque-sanitaire-majeur-france_fr_5f2058e3c5b638cfec4ad156>>
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15- Azerbaïdjan : un fleuve vital s'épuise, assoiffant des villageois, AFP, 30/07/20, 13:00
Isgender Ganbarov with Emil Guliyev in Baku

"Nos animaux meurent. Nous ne recevons pas l'eau à temps", déplore la fermière Mariam Hasanova, dans l'attente du camion devant approvisionner le village de Banka, en Azerbaïdjan, privé d'eau malgré sa proximité avec la Koura, puissant fleuve de la mer Caspienne.
Mais ce courant d'eau s'est réduit comme peau de chagrin cet été, et a été contaminé par de l'eau de mer, les experts mettant en garde contre cette catastrophe écologique.
En conséquence, la population de deux régions du sud du pays souffre depuis des mois de graves pénuries d'eau, et en particulier les petits exploitants agricoles avec du bétail, à l'instar de Mariam Hasanova.
Près de son village, de vastes étendues de limon gris craquelé sont visibles près du cours de la rivière, exposant l'étendue de la baisse de l'eau : "un spectacle effrayant", selon le directeur de l'Institut de géologie de Bakou, Ramiz Mammadov.
"La baisse du niveau de l'eau dans la Koura cet été est sans précédent", atteignant près de deux mètres dans certaines régions, avertit le chercheur.
"C'est un désastre écologique", renchérit Telman Zeïnalov, à la tête de Centre de prévisions écologiques d'Azerbaïdjan.
- "Désastre écologique" -
Le fleuve Koura est un élément essentiel de l'écosystème de toute la région du Caucase : long de 1.515 kilomètres, il prend sa source dans le nord-est de la Turquie, puis traverse la Géorgie et l'Azerbaïdjan avant de se jeter dans la mer Caspienne.
Près du delta du fleuve, où se situe le village de Banka, le courant a tellement ralenti que l'eau salée de la Caspienne s'y est engouffrée et s'est mise à couler en sens inverse. 
"Nous ne pouvons pas nous en servir, même pour faire boire les animaux", déplore un résident, Famil Akhmedov, retraité octogénaire, "nous sommes dans un état terrible".
Dans la rue du village, un réservoir commun attendait d'être rempli par les livraisons d'eau par camion. Selon les habitants, celles-ci sont largement insuffisantes pour subvenir à leurs besoins.
Les villageois "souffrent de pénuries d'eau et les autorités locales refusent d'entendre nos plaintes", ajoute Famil Hasanov, un autre résident. 
Certains n'hésitent pas à remplir des bouteilles en plastiques de l'eau trouble du fleuve malgré sa contamination à l'eau salée.
- Surconsommation -
Le réchauffement climatique est un facteur de cette crise qui s'aggrave rapidement, affirme le géologue Ramiz Mammadov, expliquant que l'Azerbaïdjan a enregistré une baisse de 30% de ses précipitations pendant la dernière décennie.
"Ce n'est pas un problème nouveau. Nous assistons à des problèmes similaires dans les régions arides du monde entier", indique-t-il, ajoutant que l'utilisation non-régulée de l'eau pour l'agriculture exacerbait la crise.
"Le nombre de nouvelles fermes (agricoles) et piscicoles le long du fleuve augmente constamment, entraînant une utilisation excessive de l'eau", relève M. Mammadov, "il y a des pompes à eau où que l'on regarde".
Selon l'écologiste Telman Zeïnalov, l'important réservoir Mingachevir pourrait également aggraver le problème : rempli d'eau du fleuve grâce à un barrage, ce réservoir près de la frontière géorgienne alimente la plus grande centrale hydroélectrique d'Azerbaïdjan. Selon M. Zeïnalov, des recherches supplémentaires sont nécessaires sur son utilisation de l'eau.
Les réserves d'eau limitées d'Azerbaïdjan ne peuvent suffire à l'ensemble de la population que si elles sont utilisées de manière "rationnelle et économe", affirme M. Mammadov.
En Avril, l'autoritaire président Ilham Aliyev a signé un décret sur l'utilisation "rationnelle" de l'eau de ce pays riche en pétrole, et a mis en place une commission gouvernementale chargé de restaurer les niveaux d'eau du fleuve Koura.
Selon M. Mammadov, la commission a récemment établi des lignes directrices attendues depuis longtemps pour faire face à la crise : "le problème peut être résolu s'il y a une volonté politique et si nous arrêtons d'abuser de la nature".
<https://www.geo.fr/environnement/azerbaidjan-un-fleuve-vital-sepuise-assoiffant-des-villageois-201424 <https://www.geo.fr/environnement/azerbaidjan-un-fleuve-vital-sepuise-assoiffant-des-villageois-201424>>
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16- Le Népal rouvre l'Everest malgré les incertitudes liées au coronavirus, AFP, 31/07/20, 12:00
Paavan Mathema

Le Népal a rouvert l'accès à ses massifs montagneux, et notamment à l'Everest, pour les expéditions automnales dans l'espoir de relancer son secteur touristique durement éprouvé par la crise du coronavirus, ont annoncé vendredi les autorités, en dépit des incertitudes liées au Covid-19.
Le Népal avait fermé ses frontières en mars juste avant la haute saison touristique, au cours de laquelle des milliers de randonneurs et d'alpinistes se rendent en temps normal dans l'Himalaya. 
Cette décision motivée par la pandémie a coûté des millions de dollars à l'économie népalaise, et privé nombre de Népalais de leur travail.
Le confinement national a été levé la semaine dernière et le Népal est désormais ouvert "pour les activités touristiques, et notamment l'alpinisme et la randonnée", a déclaré à l'AFP Mira Acharya, du ministère népalais du Tourisme.
Reste que les vols internationaux à destination du Népal ne reprendront que le 17 août.
La "réouverture" des montagnes népalaises intervient alors que le pays a encore recensé cette semaine plus d'un millier de cas de coronavirus, pour un total de 19.547 depuis le début de l'épidémie.
- "Un soulagement" -
Les autorités continuent de "travailler" sur les protocoles de sécurité sanitaire, a déclaré Mme Acharya, et notamment la durée de la quarantaine que devront observer les touristes en arrivant.
Une donnée qui est une des principales préoccupations des étrangers cherchant à retourner au Népal, a déclaré Mingma Sherpa, de Seven Summit Treks, un des plus grands organisateurs d'expéditions du pays.
"Ce serait un soulagement pour le secteur si nous pouvions relancer des expéditions après la saison totalement vierge du printemps", a-t-il dit.
Les tentes poussent comme des champignons au pied de l'Everest et d'autres sommets emblématiques lors des saisons d'ascensions. Les alpinistes et les équipes de soutien vivant dans une grande promiscuité lors des expéditions.
Du fait de l'altitude la respiration est beaucoup plus compliquée dans ces massifs, ce qui aggraverait les risques médicaux pour n'importe quel grimpeur en cas d'épidémie.
Lukas Furtenbach, de la société Furtenbach Adventures, a indiqué que toutes les expéditions avaient été annulées.
"Lancer une expédition en ce moment reviendrait à procéder par tâtonnement qui n'a jamais été notre façon de faire", a-t-il dit. "Notre politique est que nous sommes responsables de la vie de nos employés et de nos clients."
- 1,2 million de touristes -
Le Népal a accueilli l'an passé 1,2 million de visiteurs, dont environ un tiers qui sont venus lors de la saison touristique d'automne, selon des chiffres officiels.
Les experts expliquent que les ascensions réalisées de septembre à novembre sont beaucoup plus difficiles que celles du printemps, en raison des vents et des températures plus basses. Les tentatives d'ascensions des plus hauts sommets y sont beaucoup moins nombreuses qu'au printemps.
Les tentatives de gravir le plus haut sommet du monde à l'automne l'an passé avaient été contrecarrées par la présence d'un énorme sérac, un bloc de glace haut de 50 mètres et large de 30 suspendu 800 mètres au-dessus de la cascade de glace du glacier du Khumbu, passage périlleux et obligé entre le camp de base et le camp 1.
Au printemps 2019, l'Everest avait connu une année record avec 885 personnes au sommet, dont 644 depuis le côté népalais. Les images d'embouteillages d'alpinistes en "zone de la mort" sur sa ligne de crête avaient fait le tour du monde.
La Chine a elle aussi fermé son accès au toit du monde cette année.
Au-delà des sherpas, l'absence de visiteurs étrangers affecte toute l'économie népalaise. Le tourisme représente 8% du PIB de ce pays pauvre d'Asie du Sud et y génère plus d'un million d'emplois, selon des chiffres du World Travel and Tourism Council.
Se remettant lentement du séisme dévastateur de 2015, le Népal espérait attirer le chiffre record de deux millions de touristes étrangers en 2020. Une ambition désormais remisée.
<https://information.tv5monde.com/info/le-nepal-rouvre-l-everest-malgre-les-incertitudes-liees-au-coronavirus-369326 <https://information.tv5monde.com/info/le-nepal-rouvre-l-everest-malgre-les-incertitudes-liees-au-coronavirus-369326>>
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17- Alzheimer : 40 % des cas seraient évitables grâce à un mode de vie adapté, Le Monde, 31/07/20, 18h30
Florence Rosier

Contrôler 12 facteurs de risque permettrait de prévenir ou retarder cette maladie neurodégénérative. Parmi les mesures les plus importantes : élever le niveau d’éducation et corriger une perte d’audition. 
Prévenir la maladie d’Alzheimer ? Ce défi est devenu une perspective mesurable. L’enjeu est énorme. Dans le monde, quelque 50 millions de personnes souffrent aujourd’hui de cette démence liée à l’âge ; si rien n’est fait, elles devraient être 152 millions en 2050. Le coût global actuel lié à cette affection est estimé à mille milliards de dollars par an (850 milliards d’euros).
« La maladie d’Alzheimer n’est pas une fatalité. Certes, on ne peut en empêcher la survenue. Mais on peut repousser de plusieurs années l’apparition de ses symptômes. Au final, les gens mourront d’une autre affection – cancer, maladie cardio-vasculaire… – avant que ne se manifestent les troubles cognitifs et comportementaux liés à cette démence », explique Philippe Amouyel, professeur de santé publique et directeur général de la Fondation Alzheimer. Ces troubles ne surviennent que vingt à trente ans après le début du processus de dégénérescence du cerveau. On peut donc en freiner le développement en contrôlant les facteurs qui l’accélèrent.
Douze de ces facteurs de risque ont été passés au crible d’une étude publiée le 30 juillet dans la revue The Lancet. Verdict : en contrôlant chacun d’eux, on pourrait prévenir ou retarder jusqu’à 40 % des cas d’Alzheimer – et plus encore dans les pays à faible et moyen revenus, où vivent les deux tiers des personnes touchées.
> Lire aussi  Philippe Amouyel : « Les mesures de prévention de la maladie d’Alzheimer sont efficaces à tout âge »
Ce travail, en réalité, prolonge une étude publiée en 2017 dans la même revue, qui chiffrait l’impact de 9 facteurs de risque. Ici, les auteurs en ajoutent 3 autres : les traumatismes crâniens, la pollution de l’air et l’abus d’alcool.
Pression artérielle, alcool, tabac…
Résumons. Chez l’enfant et le jeune adulte, on préviendrait ou retarderait 7,1 % des cas d’Alzheimer en élevant le niveau d’éducation. Plus tard, entre 45 et 65 ans, on préviendrait ou retarderait 8,2 % des cas d’Alzheimer en corrigeant les pertes auditives ; 3,4 % en évitant les traumatismes crâniens même légers ; 1,9 % en maintenant une pression artérielle systolique égale à 130 mmHg au plus ; 0,8 % en limitant sa consommation d’alcool à 3 verres par jour ; 0,7 % en luttant contre l’obésité. Même à plus de 65 ans, on peut agir : en arrêtant le tabac, on préviendrait ou retarderait 5,2 % des cas ; en traitant la dépression, 3,9 % ; en luttant contre l’isolement social, 3,4 % ; en maintenant une activité physique, 1,6 % ; en traitant le diabète, 1,1 % ; en limitant l’exposition à la pollution de l’air, 2,3 %.
Comment ont procédé les auteurs, 28 experts essentiellement anglo-saxons ? Il y a quelques années, The Lancet a créé une commission sur la prévention de cette démence. « Après un énorme travail d’analyse des études sur le sujet, cette commission a extrait les données épidémiologiques pertinentes pour chaque facteur de risque. Puis elle a calculé un risque relatif de déclarer une maladie d’Alzheimer pour chacun d’eux. Ensuite a eu lieu le travail de simulation. Que se passerait-il si tout le monde avait, par exemple, un niveau élevé d’éducation ? », explique Philippe Amouyel. Il a aussi fallu rendre ces facteurs indépendants les uns des autres. Pour cela, les auteurs ont analysé un échantillon de 10 000 Britanniques (données issues des bases du National Health Service, le service de santé du Royaume-Uni). Sur cette population, les auteurs ont évalué les chevauchements des différents facteurs de risque, puis mesuré l’impact propre de chacun.
Des politiques ciblées
« Les décideurs politiques, de par leurs décisions, et les individus sont en mesure de prévenir et de retarder une proportion importante des démences. Et ce, à chaque période de la vie, relève le professeur Gill Livingston, du Collège universitaire de Londres, premier auteur. Ces interventions auront probablement un plus fort impact sur les populations les plus affectées, comme les pays à faible et moyen revenus et les minorités ethniques. »
> Lire aussi  Dans les Landes, le « village Alzheimer » ou la thérapie du bonheur
« Les politiques nationales de santé qui ciblent les facteurs de risque de démence, comme la promotion de l’éducation primaire et secondaire pour tous ou les programmes anti-tabac, devraient être priorisées », estime le professeur Adesola Ogunniyi, de l’université d’Ibadan (Nigeria), coauteur. Ce travail n’a toutefois pas pris en compte d’autres facteurs de risque comme l’alimentation. « Le régime méditerranéen est le seul à avoir fait ses preuves », souligne Philippe Amouyel.
Finalement, « toutes ces mesures de prévention pourraient résoudre la question du coût économique de la prise en charge de la dépendance », estime Philippe Amouyel, auteur du livre Le Guide anti-Alzheimer. Les secrets d’un cerveau en pleine forme (Le Cherche Midi, 2018). Encore faut-il les appliquer. On sait que, dans les pays les plus riches, la proportion de nouveaux sujets âgés souffrant d’Alzheimer a déjà chuté au fil des dernières décennies, grâce à des niveaux d’éducation plus élevés, à une meilleure prise en charge des pathologies cardio-vasculaires, une meilleure alimentation…
<https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/07/31/alzheimer-40-des-cas-seraient-evitables-grace-a-un-mode-de-vie-adapte_6047845_1650684.html <https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/07/31/alzheimer-40-des-cas-seraient-evitables-grace-a-un-mode-de-vie-adapte_6047845_1650684.html>>
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18- Les collectivités territoriales appelées à accélérer la mise en place du compostage à grande échelle, Le Monde, 02/08/20, 06h37
Emilie Echaroux 

Alors que les ménages apprivoisent progressivement la pratique du compostage, les collectivités doivent généraliser son usage d’ici à fin 2023 pour respecter les objectifs fixés par la Commission européenne. 
Le 1er juillet, quatre places de stationnement ont été transformées en bornes d’apport volontaires de biodéchets (déchets alimentaires) dans le 14e arrondissement de Paris. Les bacs à compost ont été construits en quelques semaines à la demande de l’association de quartier Les Hyper Voisins, qui regroupe plus de 15 000 adhérents.
Une transformation à visée écologique pour ces riverains et à portée symbolique pour la Ville de Paris, dont la maire, Anne Hidalgo, souhaite réduire la place de l’automobile en ville. « Ce projet tripartite, association-entreprise-collectivité, va être testé pendant six mois. L’installation s’est faite très rapidement et on a déjà trois fois plus d’entrées que prévu », raconte Cyrielle Callot, directrice générale de la start-up Les Alchimistes, qui organise la collecte et le recyclage des biodéchets de professionnels et de plus en plus de ménages.
> Lire aussi  « Ils vont comprendre ce qu’ils gaspillent vraiment ! » : en Gironde, une école sensibilisée au tri des biodéchets
A l’image de Paris, les projets d’installation de bacs à compost partagés se multiplient dans les communes françaises. A Amiens, l’association Les Recyclettes, dont les services de collecte de biodéchets étaient originellement destinés aux restaurateurs, a mis en place début 2020 trois composteurs partagés, à la demande de riverains. « Quand on a commencé à exister sur les réseaux sociaux, beaucoup de particuliers nous ont contactés pour nous demander de collecter leurs biodéchets. On s’est rendu compte qu’il y avait un véritable besoin », explique Olivia Beaujot, cofondatrice de l’association.
Aujourd’hui, les déchets alimentaires (épluchures, aliments non consommés, etc.) représentent 30 % de la poubelle des ménages, d’après l’Agence de la transition écologique (Ademe) et finissent souvent en décharge ou incinérés. Une méthode que Pauline Debrabandere, responsable du programme « territoire » de l’association Zero Waste France, juge insensée. « A l’incinération, on brûle des aliments gorgés d’eau, comme la salade, qui en est composée à 90 %. C’est totalement paradoxal », explique-t-elle. L’incinération des déchets produit des gaz à effet de serre (GES) qui participent au réchauffement climatique lors du processus de combustion.
La mise en décharge des biodéchets pollue aussi : le compactage des déchets alimentaires dans un environnement sans oxygène entraîne leur fermentation, créant ainsi des conditions favorables à l’émission de méthane dans l’atmosphère. Au contraire, la valorisation des déchets alimentaires par le compostage permet de faire retourner au sol ces matières organiques, les transformant en un produit semblable au terreau permettant de nourrir les sols.
Résultat d’une volonté politique
Si l’implantation de zones de compostage peut se faire sous l’impulsion d’associations, elle est également le résultat d’une volonté politique. « C’est le cas des collectivités pionnières en la matière, comme Besançon ou Lorient, explique Pauline Debrabandere. Souvent, c’est lié à un problème de fermeture de décharge. Des collectivités se sont donc posées, il y a déjà dix ou vingt ans, les questions qu’on se pose aujourd’hui. »
Des alternatives sont développées pour prendre en charge la collecte des biodéchets, comme la distribution de composteurs individuels, l’installation de bacs partagés ou la mise en place d’une collecte séparée, comme c’est le cas aujourd’hui pour le verre. Rennes, par exemple, compte aujourd’hui plus de cinq cents sites de compostage partagé. Mais on est encore loin d’une généralisation sur le territoire.
> Lire aussi  Comment Besançon a vidé ses poubelles d’un tiers
Pourtant, à compter du 31 décembre 2023, toutes les villes européennes devront proposer une solution de tri des biodéchets à leurs habitants, dans le cadre de l’application du « Paquet économie circulaire » défini fin 2017 par le Parlement européen et les Etats membres. La France a retranscrit cet objectif dans la loi antigaspillage pour une économie circulaire, votée début 2020. « La réglementation européenne nous impose d’aller vite. C’est pour cela que le mandat des maires de 2020 à 2026 est central », déclare Pauline Debrabandere.
Un processus d’implantation assez long
La « vague verte » lors des élections municipales du 15 mars et du 28 juin laisse présager un regain d’attention. Que ce soit Lyon, Strasbourg, Montpellier ou Marseille, plusieurs villes semblent prêtes à s’engager dans cette voie. Pour ces métropoles, Pauline Debrabandere prône des solutions de compostage partagées : « C’est beaucoup plus facile à mettre en place face à une telle densité et c’est moins cher que la distribution de composteurs individuels. On estime qu’un bac à compost partagé revient à 9,50 euros par habitant par mois à la collectivité. En plus, il y a tout un côté social lié à la pratique du compostage », avance-t-elle.
« Globalement on sent qu’il y a une envie. Il y a un nombre croissant d’appels d’offres pour accompagner des municipalités sur des études de faisabilité pour implanter des nouvelles zones de compostage partagées », s’enthousiasme Cyrielle Callot.
Mais les municipalités font face à de nombreux freins qui les éloignent des objectifs fixés pour la fin 2023. D’abord, la France a accumulé du retard par rapport à ses voisins européens. « Aujourd’hui, on n’est pas à la hauteur. On estime qu’à peu près 30 % de la population française a accès à un dispositif de tri à la source. Et seulement 6 % par le biais d’une collecte séparée en porte-à-porte ou en apport volontaire », explique Chloé Mahé, chargée d’accompagner les collectivités dans la mise en place de collectes séparées de déchets alimentaires au sein de l’Ademe. A l’inverse, en Italie, Milan fait figure d’exemple puisqu’elle collecte entre 70 % et 80 % des biodéchets de ses habitants.
Entre l’étude de faisabilité, le déploiement et l’expérimentation, le processus d’implantation d’une zone de compostage est assez long, surtout dans une commune novice en matière de tri des biodéchets. « Quand on est sur des agglomérations de 400 000 ou 500 000 habitants, on ne peut pas généraliser une mise en place en moins de trois ou quatre ans. L’échéance de 2023 sera déjà dépassée », explique Chloé Mahé.
Finalement, le manque d’information et de communication sur la thématique du compostage empêche une vraie appropriation de cette méthode par les ménages. « Les collectivités ont souvent mis à disposition un simple guide, alors qu’il faudrait mettre en place une initiation et un suivi pour que ça fonctionne », explique Jean-Jacques Fasquel, formateur en compost et auteur du livre Composter en ville(Rustica, 2018).
Un constat que Pauline Debrabandere corrobore : « Il faut que la collectivité s’implique dans la gestion, le suivi, l’installation. Ce n’est pas seulement mettre en place le composteur en lui-même, c’est vraiment assurer son fonctionnement avec un personne. C’est là que ça pêche aujourd’hui. »
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/02/les-collectivites-territoriales-appelees-a-accelerer-la-mise-en-place-du-compostage-a-grande-echelle_6047936_3244.html <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/02/les-collectivites-territoriales-appelees-a-accelerer-la-mise-en-place-du-compostage-a-grande-echelle_6047936_3244.html>>
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En images
19- Voici les quantités de plastique que vous avalez chaque semaine, mois, année… (7 photos), Positivr, 20/07/20
Axel Leclercq

Illustrant une étude révélée par le WWF en juin 2019, ces visuels édifiants montrent à quel point le plastique colonise peu à peu nos corps.
Le plastique est désormais partout. Jusque dans nos océans, jusque dans nos assiettes, jusque dans nos estomacs. Pour illustrer à quel point il a envahi nos corps, la page Facebook Waste-Ed a créé des visuels représentant concrètement la quantité de plastique que nous ingérons chaque semaine, chaque mois, chaque année… Résultat ? Des images saisissantes qui nous invitent, une fois de plus, à agir de toute urgence.
En juin 2019, le WWF révélait dans une étude fracassante réalisée par une université australienne que l’être humain avalait 5g de plastique chaque semaine (l’équivalent d’une carte de crédit).
L’origine de ce plastique ? L’eau (surtout celle en bouteilles), la bière, les crustacés, le sel, certains sachets de thé…
5g par semaine, ça fait 20g par mois, 125g par semestre, 250g par an, 2,5kg en 10 ans et 20kg sur toute une vie. Voilà pour les chiffres. Maintenant, si vous voulez avoir une idée plus tangible de ce que ça donne, place aux images (traduites par Mr Mondialisation) :
>> Suite à voir à :
<https://positivr.fr/quantite-de-plastique-ingeree-par-etre-humain-pendant-une-semaine-un-an/ <https://positivr.fr/quantite-de-plastique-ingeree-par-etre-humain-pendant-une-semaine-un-an/>>
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20- Plan B. Est-il vraiment possible de recycler les mégots ?, Le Monde, 22/07/20, 17h56
Joséfa Lopez 

Les mégots sont l’un des déchets les plus retrouvés dans la nature. Mais au-delà de les jeter à la poubelle, est-il possible de s’en débarrasser écologiquement ? 
Si on veut se débarrasser des mégots, ce n’est pas juste parce qu’ils salissent les sols ou les océans. C’est surtout parce qu’ils sont dangereux pour l’homme et pour l’environnement.
Mais au-delà de les mettre dans des cendriers ou dans des poubelles, ce qui n’est pas toujours très adapté, peut-on concrètement s’en débarrasser de façon durable ? Deux techniques existent : le recyclage et l’incinération. Elles sont encore rares et balbutiantes mais notre journaliste est allé découvrir sur le terrain comment elles fonctionnent.
> Vidéo à voir à :
<https://www.lemonde.fr/videos/video/2020/07/22/est-il-vraiment-possible-de-recycler-les-megots_6046983_1669088.html <https://www.lemonde.fr/videos/video/2020/07/22/est-il-vraiment-possible-de-recycler-les-megots_6046983_1669088.html>>
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21- Plan B. Pourrait-on un jour manquer d’eau potable ?, Le Monde, 30/07/20, 09h11
Joséfa Lopez

Pour ne pas manquer d’eau l’été, certaines nappes phréatiques peuvent être rechargées artificiellement. Une technique pour faire face au réchauffement climatique. 
Et si l’eau potable qui coule si naturellement…finissait par manquer ? En France, ce n’est pas encore le cas. Mais avec l’augmentation des températures, certaines nappes phréatiques ont parfois du mal à se recharger naturellement. Alors pour anticiper et limiter ce phénomène, il est possible de les réalimenter artificiellement. En gros stocker l’eau qu’il y a l’hiver en abondance pour l’utiliser l’été quand le temps est plus sec. Une bonne solution face au réchauffement climatique.
Cette technique a été développée dans les années 1960 en France mais elle n’est aujourd’hui utilisée que sur une vingtaine de sites. Pour découvrir son fonctionnement, notre journaliste s’est rendue au Pecq, à proximité de Paris, le plus ancien site de recharge artificielle de l’Hexagone.
> Vidéo à voir à :
<https://www.lemonde.fr/videos/video/2020/07/30/pourrait-on-un-jour-manquer-d-eau-potable_6047679_1669088.html <https://www.lemonde.fr/videos/video/2020/07/30/pourrait-on-un-jour-manquer-d-eau-potable_6047679_1669088.html>>
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– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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