[revue-presse-FNH] Grande revue de presse centrée sur aléas climatiques, émissions de GES, dérèglement climatique, Accord de Paris & COP26 + 1 publication (jeudi 13 août)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Jeu 13 Aou 08:05:52 CEST 2020


Bonjour à tous,

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1- Les canicules marines peuvent déplacer les espèces de milliers de kilomètres <https://www.geo.fr/environnement/les-canicules-marines-peuvent-deplacer-les-especes-de-milliers-de-kilometres-201541>, AFP, 05/08/20, 19:00
2- Entretien. « Toutes les conditions sont réunies pour que les feux de forêt se déclarent partout » <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/05/toutes-les-conditions-sont-reunies-pour-que-les-feux-de-foret-se-declarent-partout_6048240_3244.html>, Le Monde, 05/08/20, 21h03
3- Une boîte à outils pour baisser la température des villes "radiateurs" <https://www.geo.fr/environnement/une-boite-a-outils-pour-baisser-la-temperature-des-villes-radiateurs-201549>, AFP, 06/08/20, 13:00
4- Précipitations en Corée : le Nord en alerte, 16 morts dans le Sud <https://www.geo.fr/environnement/precipitations-en-coree-le-nord-en-alerte-16-morts-dans-le-sud-201552>, AFP, 06/08/20, 14:00
5- Italie. Un glacier de 500 000 m³ menace de se détacher du Mont-Blanc, un village évacué <https://www.ouest-france.fr/europe/italie/italie-un-glacier-de-500-000-m3-menace-de-se-detacher-du-mont-blanc-un-village-evacue-6929944>, Ouest-France avec AFP, 06/08/20, 14h04
6- Climat : la sécheresse extrême de 2018-2019 en Europe appelée à se répéter, selon une étude <https://www.geo.fr/environnement/climat-la-secheresse-extreme-de-2018-2019-en-europe-appelee-a-se-repeter-selon-une-etude-201563>, AFP, 06/08/20, 19:00
7- La moitié de la France en alerte canicule <https://www.geo.fr/environnement/la-moitie-de-la-france-en-alerte-canicule-201561>, AFP, 06/08/20, 22:00
8- La saison des ouragans 2020 sera pire que prévu dans l'Atlantique <https://information.tv5monde.com/info/la-saison-des-ouragans-2020-sera-pire-que-prevu-dans-l-atlantique-370130>, AFP, 07/08/20, 00:00
9- Covid-19 : la baisse des émissions de CO2 n'aura aucun effet sur le climat <https://information.tv5monde.com/info/covid-19-la-baisse-des-emissions-de-co2-n-aura-aucun-effet-sur-le-climat-370180>, AFP, 07/08/20, 14:00
10- Alerte à la sécheresse dans les Vosges : le déménagement forcé de poissons en manque d'eau <https://information.tv5monde.com/info/alerte-la-secheresse-dans-les-vosges-le-demenagement-force-de-poissons-en-manque-d-eau-370144>, AFP, 07/08/20, 15:00
11- 40°C à répétition en France, un symbole du réchauffement climatique <https://www.nouvelobs.com/planete/20200808.OBS31977/40-c-a-repetition-en-france-un-symbole-du-rechauffement-climatique.html>, L'Obs avec AFP, 08/08/20, 10h09
12- Décryptage. Face à la sécheresse, les retenues d’eau artificielles, une solution de très court terme <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/08/face-a-la-secheresse-les-retenues-d-eau-artificielles-une-solution-de-tres-court-terme_6048481_3244.html>, Le Monde, maj le 09/08/20 à 05h52
13- Comment les dérèglements climatiques ont fait entrer le Groenland dans la mondialisation <https://theconversation.com/comment-les-dereglements-climatiques-ont-fait-entrer-le-groenland-dans-la-mondialisation-143911>,  The Conversation, 10/08/20, 23:16
14- Pour rafraîchir leurs rues, ces villes… repeignent leurs routes <https://positivr.fr/repeindre-les-routes-pour-rafraichir-les-villes/>, Positivr, 10/08/20
15- Végétalisation, chaussées blanches, corridors de ventilation... Quelles sont les mesures efficaces pour rafraîchir nos villes ? <https://www.lci.fr/planete/vegetalisation-chaussees-blanches-corridors-de-ventilation-quelles-sont-les-mesures-efficaces-pour-rafraichir-nos-villes-2161436.html>, LCI, 11/08/20, 15:13
16- Réchauffement climatique et phénomène météo exceptionnel : décryptage de la canicule en Sibérie <https://theconversation.com/rechauffement-climatique-et-phenomene-meteo-exceptionnel-decryptage-de-la-canicule-en-siberie-144252>, The Conversation, 11/08/20, 22:11
17- L’intelligence artificielle comme outil de lutte contre les incendies <https://theconversation.com/lintelligence-artificielle-comme-outil-de-lutte-contre-les-incendies-143562>, The Conversation, 11/08/20, 22:16
18- Les trois mois de juillet les plus chauds se sont produits au cours des cinq dernières années <https://www.enviro2b.com/2020/08/11/les-trois-mois-de-juillet-les-plus-chauds-se-sont-produits-au-cours-des-cinq-dernieres-annees/>, Enviro2B, 11/08/20
19- Une relance verte post-Covid pourrait enrayer le réchauffement climatique <https://www.actu-environnement.com/ae/news/relance-verte-post-covid-pour-enrayer-rechauffement-35949.php4>, Actu-environnement, 12/08/20, 13h06
20- Un spécialiste du réchauffement climatique disparaît dans un accident au Groenland <https://information.tv5monde.com/info/un-specialiste-du-rechauffement-climatique-disparait-dans-un-accident-au-groenland-370810>, AFP, 12/08/20, 14:00
21- Non, 35 degrés en Alsace en été ce n'est pas habituel <https://www.francebleu.fr/infos/meteo/non-35-degres-en-alsace-en-ete-ce-n-est-pas-habituel-1597238310>, France Bleu, 12/08/20, 15:18 
22- Tarn-et-Garonne : On vous explique pourquoi la centrale nucléaire de Golfech est à l’arrêt <https://www.20minutes.fr/societe/2838659-20200812-tarn-garonne-explique-pourquoi-centrale-nucleaire-gofech-arret>, 20 Minutes, 12/08/20, 17h54
23- Entretien. Canicule : «50°C en été en France ? C’est possible» <https://www.leparisien.fr/environnement/canicule-50-c-en-ete-en-france-c-est-possible-13-08-2020-8367270.php>, Le Parisien, 13/08/20, 05h58
En images
24- Fortes chaleurs : un glacier du Mont-Blanc menace de s'effondrer <https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/fortes-chaleurs-un-glacier-du-mont-blanc-menace-de-seffondrer-02399254.html>, TF1, journal de 20h, 06/08/20
25- Canicule, sécheresse : comment faire face ? <https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/1873285-emission-du-samedi-8-aout-2020.html>, France 5, C dans l’air, 08/08/20, 17h48
26- Canicule : la fausse météo d'Evelyne Dhéliat pour 2050 afin d'alerter sur l'urgence climatique devient déjà réalité <https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/video-canicule-la-fausse-meteo-d-evelyne-dheliat-pour-2050-afin-d-alerter-sur-l-urgence-climatique-devient-deja-realite_4070595.html>, 09/08/20, 13:57
Une publication
27- Étude. Le numérique représente 21 % de notre empreinte GES soutenable <https://www.greenit.fr/2020/08/11/le-numerique-represente-21-de-notre-empreinte-ges-soutenable/>, GreenIT, 11/08/20

Bien à vous,
Florence

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ÉTUDES DU JOUR : — Les poissons et d'autres espèces marines pourraient devoir fuir à des milliers de kilomètres pour échapper aux canicules océaniques, selon une étude qui souligne l'ampleur des dommages causés par ces augmentations subites de la température de l’eau. (cf. item 1 & suite)
— L'épisode de sécheresse "sans précédent depuis 250 ans" qui a frappé l'Europe deux étés consécutifs en 2018 et 2019 risque de se reproduire beaucoup plus souvent d'ici la fin du siècle, en raison du réchauffement de la planète, met en garde une étude. (cf. item 6, suite, 7 & 10)
— Une étude parue dans la revue Nature Climate Change estime que la chute brutale des émissions mondiales due aux mesures de confinement est porteuse d'espoir si elle se poursuit grâce à des mesures structurelles. (cf. item 19 & suite)
— Les impacts environnementaux de nos usages numériques quotidiens sont de l’ordre de 356 kg équivalent de gaz à effet de serre et 1 780 litres d’eau par utilisateur et par an, en moyenne mondiale, en 2020 selon une étude de GreenIT. (cf. item 27)
COURTERMISME DU JOUR : Stocker en surface les pluies d’hiver en prévision de l’été est une idée dénoncée par les hydrologues qui défendent au contraire une recharge des nappes souterraines. (cf. item 12)
DOSSIER DU JOUR : Fontaines, miroirs d'eau, végétalisation, matériaux réfléchissants, chaussées blanchies... Dans les centres urbains qui se transforment en véritables fours lors des périodes de forte chaleur, tous les moyens sont bons pour faire baisser un peu la température. (cf. item 3, 14 & 15)
MENACE DU JOUR : Un fragment d’un glacier de la partie italienne du Mont-Blanc de 500.000 m3 soit l'équivalent de plusieurs centaines de piscines olympiques, menace de se détacher à cause de la chaleur. Plusieurs dizaines de personnes qui résident à proximité ont dû être évacuées. (cf. item 5, suite & 24)
ANTICIPATION DU JOUR : Six ans après le bulletin fictif présenté par Evelyne Dhéliat sur TF1 en 2014 dans une campagne de prévention sur le réchauffement climatique, les prévisions s’avèrent exactes. (cf. item 26)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Les canicules marines peuvent déplacer les espèces de milliers de kilomètres, AFP, 05/08/20, 19:00

Les poissons et d'autres espèces marines pourraient devoir fuir à des milliers de kilomètres pour échapper aux canicules océaniques, selon une étude publiée mercredi qui souligne l'ampleur des dommages causés par ces augmentations subites de la température de l'eau.
Ces vagues de chaleur sont terribles pour les écosystèmes marins, causant le blanchissement des coraux, tuant des oiseaux marins et forçant certaines espèces comme les poissons, les baleines ou les tortues à chercher des eaux plus fraiches, loin de leur aire de répartition habituelle.
Ces pics de température, qui peuvent durer des mois, voire des années, sont une pression supplémentaire sur les océans qui se réchauffent déjà de manière progressive en raison du changement climatique.
Alors que d'autres recherches se sont penchées sur l'impact de ces canicules marines sur des habitats statiques comme les coraux, l'étude publiée mercredi dans la revue Nature se demande quelle distance les espèces marines doivent parcourir pour retrouver une température "normale" de la mer.
"C'est important parce que nous savons que de nombreuses espèces marines voyagent très vite sur de longues distances pour trouver un habitat approprié", explique à l'AFP Michael Jacox, chercheur à l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA).
"Elles ne restent pas sur place quand l'eau devient trop chaude, mais jusqu'où peuvent-elles aller pour trouver de l'eau plus froide ?".
Pour répondre à cette question, les chercheurs ont analysé les données liées aux vagues de chaleur marines de 1982 à 2019 et aux déplacements d'espèces correspondant.
Dans certaines régions, l'eau plus froide n'est pas très loin. Mais dans les zones tropicales, où les variations de températures de la mer sont faibles, des espèces peuvent parcourir plus de 2.000 kilomètres pour retrouver un habitat qui leur convient, selon l'étude.
Un déplacement rapide qui a des conséquences : "certaines des espèces les plus mobiles -- de nombreux poissons, baleines et tortues -- ont une grande valeur pour l'Homme, que ce soit pour la pêche, le tourisme ou dans une perspective de conservation", note Michael Jacox, soulignant ainsi l'importance de comprendre leur réaction à l'évolution de leur environnement.
Par exemple, en 2013, une masse d'eau inhabituellement chaude était apparue près de l'Alaska, avant de s'étendre jusqu'au Mexique à la fin 2015.
Cette masse baptisée le "blob" avait provoqué des échouages massifs de mammifères marins et d'oiseaux sur les côtes américaines et canadiennes, et détruit forêts de varech et autres algues.
Ces vagues de chaleur marines sont parmi "les signes les plus visibles du stress de l'océan", a commenté Mark Payne, de l'Université technique du Danemark, non impliqué dans l'étude.
Et certaines espèces ne trouvent pas de nouvel habitat approprié, ou ne peuvent pas se déplacer, notamment quand les parents doivent s'occuper des petits, met en garde le chercheur.
<https://www.geo.fr/environnement/les-canicules-marines-peuvent-deplacer-les-especes-de-milliers-de-kilometres-201541 <https://www.geo.fr/environnement/les-canicules-marines-peuvent-deplacer-les-especes-de-milliers-de-kilometres-201541>>
En savoir plus : 
> Ocean heatwaves dramatically shift habitats <https://www.eurekalert.org/pub_releases/2020-08/nfwc-ohd080420.php>, EurkAlert, NOAA Fisheries West Coast Region, 05/08/20
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2- Entretien. « Toutes les conditions sont réunies pour que les feux de forêt se déclarent partout », Le Monde, 05/08/20, 21h03
Propos recueillis par Aline Nippert

Le vice-président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers, Hugues Deregnaucourt, constate une intensification du phénomène sur le territoire national. 
Un violent incendie s’est déclaré, mardi 4 août, sur les communes de Martigues et de Sausset-les-Pins (Bouches-du-Rhône). Quelque 2 700 personnes, dont de nombreux touristes, ont dû être évacuées dans la nuit pour échapper au feu dévorant la Côte bleue, une zone des bords de la Méditerranée bordée de pins et de massifs forestiers, à l’ouest de Marseille. Pour le vice-président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers, Hugues Deregnaucourt, l’épisode marque une nouvelle étape dans la saison des incendies.
> Lire aussi  Près de Marseille, un incendie ravage plus de 1 000 hectares
La situation est-elle maîtrisée à Martigues et Sausset-les-Pins ?
Hugues Deregnaucourt : Plus de 1 000 hectares sont partis en fumée, 1 800 sapeurs-pompiers ont été mobilisés sur le terrain. C’est le premier gros feu de l’année. Il est maîtrisé depuis mercredi à la mi-journée, ce qui signifie que le massif continue à brûler, mais que les flammes ne s’étendent plus.
Trois ou quatre jours seront encore nécessaires pour l’éteindre complètement, sous réserve qu’il ne se produise pas des « sauts de feu ». C’est un phénomène qui se déclenche parfois lorsqu’il y a des vents violents. Les étincelles peuvent voyager sur plus de 500 mètres et risquent alors d’embraser le massif mitoyen. Nous restons donc très vigilants, mais nous sommes soulagés, parce que, jusqu’à présent, aucun blessé n’est à déplorer sur les 2 700 personnes évacuées et dans les deux campings qui ont été détruits.
Quand cette saison d’incendies qui frappe différentes parties du territoire a-t-elle démarré ?
Des feux se déclarent par-ci par-là depuis le mois de février, surtout en Corse. Le mois de juin a été plutôt calme, parce qu’il a pas mal plu. La saison des incendies s’est pleinement engagée il y a quinze jours : elle s’est ouverte dans l’ouest, avec l’incendie en Gironde [250 hectares de pinède partis en fumée]. Fin juillet, plus au sud, un feu a frappé les Pyrénées-Atlantiques, dans la forêt de la commune d’Anglet [165 hectares détruits]. Avec Martigues, c’est l’arc méditerranéen qui est maintenant touché.
Tout le sud de la France est actuellement placé en « risque d’incendie sévère », avec pour conséquence un accès des massifs forestiers interdit au public. Une telle mesure est-elle nécessaire ?
Oui, car 80 % des incendies sont d’origine humaine. Un simple mégot peut générer un immense feu de forêt. C’est difficile à imaginer et, pourtant, quand nous avons du vent, un air qui est très sec, une forte chaleur, ça part comme un feu de paille. Le cas du mégot mal éteint est très courant, mais de nombreux incendies sont également causés par l’utilisation de barbecues ou même par la réalisation de certains travaux d’extérieur, qui demandent, par exemple, de souder.
Les personnes qui vivent dans les massifs boisés ne débroussaillent pas toujours à 50 mètres de leur habitation, ce qui fait courir un risque supplémentaire. En somme, moins il y a de personnes qui se promènent dans les massifs en cette période critique, plus le risque d’incendie est faible.
Chaleur, sécheresse, vent… les végétaux sont tellement secs que l’embrasement part très rapidement. Toutes les conditions sont réunies pour que les feux de forêt se déclarent partout.
> Lire aussi  Plus de 500 hectares de forêt ravagés par des incendies en Gironde et dans le Loiret
Comment expliquez-vous l’intensification du phénomène ?
Depuis quelques années, la saison des incendies s’est intensifiée à cause du réchauffement climatique : la sécheresse s’accentue, les périodes de canicule également. Les conditions sont donc de plus en plus propices pour les feux de forêt.
Et la situation ne va pas en s’améliorant. D’une part, les sapeurs-pompiers sont aujourd’hui sur le front pendant une longue période, de février à octobre. Il y a vingt ans, nous étions seulement mobilisés entre juillet et août. D’autre part, c’est désormais toute la France qui est touchée.
Depuis deux ou trois ans est apparu un phénomène nouveau : les régions du centre et du nord sont frappées par des « feux d’herbes sèches » et « des feux de récolte ». D’ailleurs, alors que nous parlions depuis des lustres de « feux de forêt », nous utilisons aujourd’hui la formule de « feux d’espaces naturels » pour prendre en compte les nouvelles zones touchées.
Bien sûr, la forêt méditerranéenne reste la plus dangereuse, mais, progressivement, sur la carte de France, la limite des départements en proie aux flammes remonte vers le nord du pays.
Comment la Fédération des sapeurs-pompiers s’organise-t-elle pour faire face à cette multiplication des incendies ?
En France, nous avons mis en place une politique de solidarité nationale, c’est-à-dire que des sapeurs-pompiers de toute la France peuvent être envoyés, en cas de besoin, sur un incendie en particulier. Par exemple, en tant que directeur du service départemental d’incendie et de secours de l’Ain, j’ai envoyé des colonnes de renforts sur le feu de Martigues.
Mais aujourd’hui, chaque région est confrontée à des risques d’incendie. Des départements autrefois très pourvoyeurs de sapeurs-pompiers, comme l’Eure-et-Loir ou l’Allier, peuvent de moins en moins assurer cette mission de renforts extérieurs. Toutes les villes de France doivent avoir des moyens humains et matériels, notamment des camions adaptés à la lutte contre les feux de forêt, pour faire face à cette situation.
> Lire notre décryptage : Les cartes inédites montrant les conséquences du dérèglement climatique en Europe
Sur quels autres moyens repose la stratégie de lutte contre les incendies ?
Si la politique d’intervention sur les feux en France est efficace, c’est parce que nous misons à la fois sur les moyens humains prépositionnés au sol et sur notre flotte aérienne. Des troupes au sol sans moyens aériens, cela ne fonctionne pas. Plus de 90 % des incendies font moins d’un hectare et les avions permettent justement d’éteindre ces feux naissants.
Nous disposons, pour le moment, d’une seule base aérienne, à Nîmes. Mais, avec le réchauffement climatique et la propagation des feux sur l’ensemble du territoire va se poser la question de la mise en place d’une deuxième base, sans doute dans le Nord.
> Lire aussi  Origines, répartition, conséquences : visualisez l’évolution des feux de forêts en France
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/05/toutes-les-conditions-sont-reunies-pour-que-les-feux-de-foret-se-declarent-partout_6048240_3244.html <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/05/toutes-les-conditions-sont-reunies-pour-que-les-feux-de-foret-se-declarent-partout_6048240_3244.html>>
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3- Une boîte à outils pour baisser la température des villes "radiateurs", AFP, 06/08/20, 13:00
Amélie Bottollier-Depois

Fontaines, miroirs d'eau, végétalisation, matériaux réfléchissants... Dans les centres urbains qui se transforment en véritables fours lors des périodes de forte chaleur, tous les moyens sont bons pour faire baisser un peu la température.
"On a tous déjà ressenti le phénomène de chaleur quand on passe le soir le long d'un mur qui a été exposé au soleil toute la journée", note Didier Soulage, spécialiste de l'adaptation au changement climatique au centre d'études Cerema. "Il restitue la chaleur, comme un radiateur".
A l'échelle d'une ville, avec une importante surface de sols artificialisés et un manque de végétation, le résultat peut être spectaculaire, avec parfois plusieurs degrés de plus que dans la campagne environnante.
Et ce phénomène d'"ilots de chaleur urbains" est particulièrement marqué pendant les canicules, qui se multiplient avec le réchauffement de la planète, et en particulier la nuit.
Mais les causes de ces bulles de chaleur sont connues, elles peuvent donc être combattues.
"Il y a trois types de solutions : vertes, bleues et grises" (végétation, eau et matériaux), résume Didier Soulage, qui plaide pour une "combinaison des trois". 
Dans les solutions "vertes", réintroduire de la végétation, planter des arbres permet de créer de l'ombrage, mais permet aussi l'évapotranspiration, capitale : lors de la photosynthèse, les végétaux restituent dans l'atmosphère l'eau puisée dans le sol.
Mais "dans des villes très denses, très minéralisées, on ne peut pas planter des arbres partout, parce qu'il y a du béton, des réseaux sous-terrain, des problématiques de charge", souligne Elodie Grimoin, cofondatrice de la start-up Urban Canopee qui a imaginé une alternative.
Une corolle légère en matériau composite, des plantes grimpantes qui recréent une canopée protégeant du soleil et un grand pot connecté qui sait quand arroser. "Notre solution est là pour végétaliser sans casser le sol, sans déstructurer le site en se posant en surface", assure Elodie Grimoin.
"Localement, cette corolle peut améliorer le confort thermique", poursuit Julien Cravero, doctorant à l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées associée au projet.
Ce qui est déjà positif pour le bien-être des riverains. Mais comme un arbre, pris isolément, ce n'est pas une solution miracle pour abaisser la température de la ville.
"Un arbre est comme un petit climatiseur, si vous l'installez sur une place, l'effet sur la température va être faible, et dilué, parce qu'il est à l'air libre", poursuit Julien Cravéro.
- Se passer de la clim ? -
En revanche, "on peut globalement rafraîchir la température de la ville" grâce à des stratégies "systématiques", assure Aude Lemonsu, chercheuse au centre de recherches de Météo-France.
Création de parcs, murs végétalisés, apport d'eau, changement des matériaux de construction (plus clair pour renvoyer les rayons du soleil, plus poreux pour laisser passer l'eau) voire de la morphologie de la ville pour faire mieux circuler l'air... Le résultat "va dépendre de l'ampleur des aménagements mis en place", souligne la chercheuse, qui estime que l'impact peut être de l'ordre de "2 ou 3°C de rafraichissement dans la ville".
Les types d'aménagements ne peuvent pas nécessairement être plaqués d'une ville à l'autre. "Les aménageurs ont une panoplie, c'est à eux de trouver les bons outils en fonction du devenir de chaque lieu", et d'anticiper, poursuit Julien Bigorgne, expert de l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur). 
Par exemple, quels arbres planter et où dans le contexte du réchauffement climatique. "Si je plante partout à Paris des marronniers, qui consomment beaucoup d'eau, est-ce qu'ils vont supporter les 30 prochaines années ?", lance-t-il.
Quels que soient les aménagements mis en place, lors de périodes de chaleur extrêmes auxquelles se superpose l'effet d'ilot de chaleur urbain, il risque d'être difficile de maintenir à l'avenir des niveaux de températures acceptables en ville.
Selon une étude publiée début juillet dans Environmental Research Letters, même une stratégie d'adaptation "ambitieuse" à Paris ne permettrait pas de réduire le "stress thermique" suffisamment pour éviter l'utilisation de la climatisation.
"Si la population veut maintenir son confort thermique pendant les canicules, il faut donc s'attendre à une utilisation généralisée de la clim à Paris et dans d'autres villes similaires", estiment les chercheurs français.
Alors avec le cercle vicieux que représentent ces climatiseurs qui réchauffent l'air extérieur, les habitants des villes ne sont pas au bout de leur peine.
"Si globalement il fait plus chaud, en ville il fera plus chaud", commente Aude Lemonsu, qui a participé à l'étude. "Comme c'est là que se concentrent les populations et les activités économiques, ça peut avoir des conséquences dramatiques sur la santé, et sur la société plus globalement".
<https://www.geo.fr/environnement/une-boite-a-outils-pour-baisser-la-temperature-des-villes-radiateurs-201549 <https://www.geo.fr/environnement/une-boite-a-outils-pour-baisser-la-temperature-des-villes-radiateurs-201549>>
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4- Précipitations en Corée : le Nord en alerte, 16 morts dans le Sud, AFP, 06/08/20, 14:00

Des jours de précipitations très intenses risquent de provoquer des inondations et des glissements de terrain en Corée du Nord, ont mis en garde les autorités, tandis que Séoul faisait état jeudi de 16 morts en Corée du Sud dans le déluge qui s'est abattu sur la péninsule.
La Corée du Nord est particulièrement vulnérable en cas de fortes pluies car nombre de ses montagnes et de ses collines n'ont plus aucune couverture végétale à cause de la déforestation et ne retiennent donc plus l'eau.
La Corée du Sud a également été durement touchée, au moins 16 personnes ayant péri ces derniers jours dans le centre de son territoire en raison des inondations.
Onze autres sont portées disparues et 1.600 personnes ont dû quitter leur domicile, selon les autorités.
L'agence de presse nord-coréenne KCNA a précisé de son côté que la province de Hwanghae, un important centre de production agricole, était la plus touchée par les précipitations.
"Il est important de prendre les mesures nécessaires pour les régions qui sont menacées par les glissements de terrain et les inondations", a déclaré Dokgo Hyok Chol, des services météorologiques nord-coréens.
KCNA ne donne aucune précision sur d'éventuelles victimes ou sur l'étendue des dégâts.
Au moins 138 Nord-Coréens périrent dans des inondations provoquées en 2016 par des pluies torrentielles, selon un bilan des Nations unies communiqué à l'époque.
<https://www.geo.fr/environnement/precipitations-en-coree-le-nord-en-alerte-16-morts-dans-le-sud-201552 <https://www.geo.fr/environnement/precipitations-en-coree-le-nord-en-alerte-16-morts-dans-le-sud-201552>>
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5- Italie. Un glacier de 500 000 m³ menace de se détacher du Mont-Blanc, un village évacué, Ouest-France avec AFP, 06/08/20, 14h04

Un fragment d’un glacier de la partie italienne du Mont-Blanc menace de s’effondrer à cause de la chaleur. Plusieurs dizaines de personnes qui résident à proximité ont dû être évacuées, jeudi 6 août.
Un volume de glace estimé à 500 000 m3 serait sur le point de se détacher du glacier de Planpincieux, sur le territoire de la commune de Courmayeur, indique une ordonnance de cette municipalité de la région du Val d'Aoste située près de la frontière avec la France.
Plusieurs routes en contrebas, qui mènent à la vallée du Val Ferret, ont été fermées, selon cette ordonnance.
> Lire aussi : « La Mer de Glace est devenue un lac de cailloux » : la photo choc du plus grand glacier français
Une trentaine de maisons évacuées
Les autorités ont ordonné l’évacuation d’une trentaine de maisons au sein d’une « zone rouge » dans la partie basse du Val Ferret, concernant près de 70 personnes (15 résidents et plus de 50 touristes).
Des opérations d’évacuation et de sécurisation sont en cours depuis ce matin par les forces de l’ordre et la protection civile, alors que les autorités locales s’inquiètent de la température pour les trois prochains jours en cette période de forte chaleur estivale.
En septembre et octobre 2019, ce glacier de Planpincieux avait déjà menacé de s’effondrer partiellement, sur une portion de près de 250 000 mètres cubes. Des mesures de surveillance ont depuis lors été mises en place.
Cette année, la masse de glace est « affectée par les tendances anormales des températures à venir » à compter de ce jeudi, selon la municipalité.
La vallée du Val Ferret est située sur un axe nord-est par rapport à la célèbre station de Courmayeur, qui est elle-même n’est pas menacée par la possible chute des glaces du Planpincieux.
> Lire aussi : Ces images prises à un siècle d’écart montrent l’inquiétante fonte des glaces du Mont-Blanc
<https://www.ouest-france.fr/europe/italie/italie-un-glacier-de-500-000-m3-menace-de-se-detacher-du-mont-blanc-un-village-evacue-6929944 <https://www.ouest-france.fr/europe/italie/italie-un-glacier-de-500-000-m3-menace-de-se-detacher-du-mont-blanc-un-village-evacue-6929944>>
Sur le même sujet : 
> Un glacier du Mont Blanc sur le point de s'effondrer en Italie <https://information.tv5monde.com/info/un-glacier-du-mont-blanc-sur-le-point-de-s-effondrer-en-italie-370085>, AFP, 06/08/20, 21:00
> En Italie, le glacier du Planpincieux menace, les montagnards ricanent <https://information.tv5monde.com/info/en-italie-le-glacier-du-planpincieux-menace-les-montagnards-ricanent-370247>, AFP, 07/08/20, 23:00
> Mont Blanc : situation "en légère amélioration" au glacier italien du Planpincieux <https://information.tv5monde.com/info/mont-blanc-situation-en-legere-amelioration-au-glacier-italien-du-planpincieux-370302>, AFP, 08/08/20, 17:00
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6- Climat : la sécheresse extrême de 2018-2019 en Europe appelée à se répéter, selon une étude, AFP, 06/08/20, 19:00

L'épisode de sécheresse "sans précédent depuis 250 ans" qui a frappé l'Europe deux étés consécutifs en 2018 et 2019 risque de se reproduire beaucoup plus souvent d'ici la fin du siècle, en raison du réchauffement de la planète, met en garde une étude publiée jeudi.
En 2003, l'Europe avait été déjà frappée par une canicule et une sécheresse exceptionnelles, causant de graves dommages à l'agriculture.
En 2018, le phénomène s'est reproduit, mais l'épisode s'est prolongé sur l'année suivante, jusqu'à l'été 2019.
Utilisant des données remontant jusqu'en 1766, l'étude publiée jeudi dans la revue Scientific Reports "montre que les sécheresses de deux étés consécutifs en 2018 et 2019 sont sans précédent depuis 250 ans, et leur impact combiné sur la croissance des végétaux est plus forte que la sécheresse de 2003".
Les sécheresses consécutives des années 1949-1950 sont classées deuxième, mais le territoire affecté avait été beaucoup moins étendu.
Les chercheurs estiment ainsi que l'épisode de 2018-2019 a touché plus de la moitié de l'Europe centrale (de la France à la Pologne, en passant par l'Italie ou l'Allemagne).
Et en raison des effets du dérèglement climatique, si rien n'est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, un tel événement a sept fois plus de chances de se reproduire dans la deuxième partie du XXIe siècle.
Dans ce scénario, "les projections montrent aussi que les zones agricoles affectées à travers l'Europe centrale seraient presque multipliées par deux", pour atteindre 40 millions d'hectares de cultures, a indiqué à l'AFP l'un des auteurs, Rohini Kumar, du centre de recherche sur l'environnement Helmholtz en Allemagne.
Mais cette répétition serait sensiblement réduite, jusqu'à plus de deux fois, si le monde parvenait à réduire sensiblement les émissions de CO2.
"Ce qui prouve que mettre en place des mesures pour réduire les émissions pourrait réduire le risque d'épisodes de sécheresses consécutives en Europe", a insisté Rohini Kumar.
La survenue d'épisodes de sécheresses importants deux années consécutives est particulièrement problématique pour les végétaux qui ont besoin de temps pour se remettre de la chaleur et du manque d'eau.
Alors "il est urgent de reconnaître l'importance de ces événements persistants, et de développer un modèle complet pour modéliser les risques", insiste le chercheur.
<https://www.geo.fr/environnement/climat-la-secheresse-extreme-de-2018-2019-en-europe-appelee-a-se-repeter-selon-une-etude-201563 <https://www.geo.fr/environnement/climat-la-secheresse-extreme-de-2018-2019-en-europe-appelee-a-se-repeter-selon-une-etude-201563>>
En savoir plus :
> Scientific Reports. Increased future occurrences of the exceptional 2018–2019 Central European drought under global warming <https://www.nature.com/articles/s41598-020-68872-9>, Nature, 06/08/20
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7- La moitié de la France en alerte canicule, AFP, 06/08/20, 22:00
Amélie Bottollier-Depois

Une semaine seulement après une courte vague de chaleur, une nouvelle canicule plus longue et plus difficile pour les organismes a commencé jeudi en France où 45 départements ont été placés en vigilance orange.
Cet épisode qui devrait durer jusqu'au milieu de la semaine prochaine devrait être un peu moins "intense" que les trois jours de fin juillet-début août où la barre des 40°C a été allègrement franchie dans de nombreuses stations de la moitié sud du pays, avec des pics à près de 42°C. 
Mais l'accumulation des températures au-dessus du seuil de canicule pendant plusieurs jours, avec des températures parfois "caniculaires" la nuit, risque d'être plus difficile à supporter, notamment pour les personnes les plus vulnérables (personnes âgées, femmes enceintes, jeunes enfants...).
Alors les autorités rappellent les consignes de prudence: buvez de l'eau, restez au frais, évitez l'alcool, fermez les volets et les fenêtres le jour, aérez la nuit, et prenez des nouvelles de vos proches. Mais le ventilateur ne peut plus en revanche être utilisé en collectivité, en raison du risque de transmission du Covid-19.
Pour répondre à toutes les questions, une plate-forme téléphonique sera disponible à partir de vendredi au 0800 06 66 66.
Jeudi après-midi, les températures dépassaient déjà 35°C en région parisienne et sur le quart sud-ouest, avec 35°C à Paris et Tours, 36°C à Nantes ou 37°C à Bordeaux, Biarritz et Toulouse.
Mais le mercure va encore grimper nettement vendredi, avec des maximales atteignant "37 à 40°C, très localement 41°C à 42°C, des Pays de la Loire au Poitou-Charentes à l'Aquitaine et une grande partie de l'Occitanie, approchant probablement des records par endroits", a annoncé Météo-France en plaçant jeudi 45 départements en alerte orange, du Sud-Ouest aux Hauts-de-France, en passant par la région parisienne.
La barre symbolique des 40°C, encore très rarement atteinte dans le pays il y a moins d'un demi-siècle, devrait ainsi à nouveau être dépassée.
Les températures devraient baisser un peu samedi sur la façade ouest, mais pas sur le reste de l'Hexagone, où la canicule devrait se poursuivre au moins jusqu'à mardi avec l'arrivée des orages. Mais la chronologie doit encore être confirmée.
L'épisode ne devrait toutefois pas atteindre l'intensité des canicules exceptionnelles de 2019, marquées par un record absolu à 46°C, ni la durée de celle de 2003 qui avait fait 15.000 morts, selon Météo-France.
"C'est un véritable signe du changement climatique. Cette tendance lourde arrive et malheureusement, elle ne va pas nous lâcher", a indiqué à l'AFP le climatologue Robert Vautard, du Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement.
- Sécheresse et pollution de l'air -
La multiplication et l'intensification des épisodes de fortes chaleurs sont un des marqueurs les plus clairs du réchauffement climatique.
La planète a déjà gagné au moins +1°C depuis l'ère pré-industrielle, et même si les Etats respectent leurs engagements de réduction d'émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement pourrait atteindre plus de 3°C, bien au-delà de l'objectif de +2°C figurant dans l'accord de Paris de 2015.
Ce nouvel épisode qui frappe la France risque en outre de s'accompagner d'une pollution à l'ozone, polluant classique des canicules.
Paris a déjà mis en place la circulation différenciée à partir de jeudi, en prévision d'une persistance pendant plusieurs jours du dépassement des seuils d'information pour ce polluant qui pénètre facilement les voies respiratoires.
Ce nouvel épisode de canicule survient alors que la France a enregistré son début d'année le plus chaud. La période janvier-juillet 2020 a ainsi été la plus chaude jamais observée depuis 1900, devant la même période de 2007, selon Météo-France.
Juillet 2020 a également été le plus sec depuis au moins 1959, avec un très important déficit de précipitation, entraînant la poursuite du dessèchement des sols et de la végétation.
"On a actuellement des sols parmi les cinq plus secs des 60 dernières années. On s'approche des records de 1976 et 2003, sans vraiment les atteindre", a commenté le prévisionniste Etienne Kapikian sur le compte Twitter de Météo-France.
Une sécheresse problématique pour les agriculteurs et qui augmente également les risques d'incendies.
Face à cette situation, des restrictions d'usage de l'eau ont été prises dans 72 départements touchés à des degrés divers, selon le site officiel Propluvia.
<https://information.tv5monde.com/info/la-moitie-de-la-france-en-alerte-canicule-370072 <https://information.tv5monde.com/info/la-moitie-de-la-france-en-alerte-canicule-370072>>
Sur le même sujet : 
> 40°C à répétition en France, un symbole du réchauffement climatique <https://information.tv5monde.com/info/40degc-repetition-en-france-un-symbole-du-rechauffement-climatique-370314>, AFP, 08/08/15, 15:00   
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8- La saison des ouragans 2020 sera pire que prévu dans l'Atlantique, AFP, 07/08/20, 00:00

La saison des ouragans dans l'Atlantique devrait être extrêmement "active" et pire que prévu, avec entre 7 à 11 ouragans, ont estimé jeudi les services météorologiques américains.
En raison des conditions océaniques et atmosphériques, "cette année nous nous attendons à des tempêtes plus fortes et plus longues que la moyenne", a expliqué Gerry Bell, chef prévisionniste pour les ouragans à l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA). 
La NOAA, qui avait déjà averti en mai que l'Atlantique connaîtrait une saison 2020 probablement "au-dessus de la normale", a ainsi revu ses prévisions à la hausse. 
L'institution, qui prévoyait entre 13 et 19 tempêtes, s'attend désormais à la formation d'entre 19 et 25 dépressions tropicales, dont 7 à 11 pourraient se transformer en ouragans. 
Entre trois à six d'entre eux pourraient atteindre la catégorie 3 ou plus, charriant des vents d'au moins 178 km/h.
"C'est l'une des prévisions saisonnières les plus actives que NOAA ait émise en 22 ans d'existence", a précisé le secrétaire au Commerce américain, Wilbur Ross.
La saison dure officiellement du 1er juin au 30 novembre, avec un pic en août et septembre. La moyenne annuelle est de six ouragans, dont trois majeurs.
Elle a d'ailleurs déjà débuté, avec neuf tempêtes, dont deux ouragans, qui ont frappé le sud des Etats-Unis et les Caraïbes. 
La tempête tropicale Isaias a ainsi balayé il y a quelques jours la République dominicaine, Haïti, les Bahamas avant de remonter la côte est des Etats-Unis, faisant au moins 9 morts sur son passage, et privant des centaines de milliers de personnes d'électricité.
<https://information.tv5monde.com/info/la-saison-des-ouragans-2020-sera-pire-que-prevu-dans-l-atlantique-370130 <https://information.tv5monde.com/info/la-saison-des-ouragans-2020-sera-pire-que-prevu-dans-l-atlantique-370130>>
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9- Covid-19 : la baisse des émissions de CO2 n'aura aucun effet sur le climat, AFP, 07/08/20, 14:00

La chute sans précédent des émissions de gaz à effet de serre pendant les confinements ne serviront à "rien" pour ralentir le réchauffement climatique, selon une étude vendredi, qui insiste sur la nécessité de s'éloigner durablement des énergies fossiles.
Les émissions mondiales de CO2 responsables du dérèglement climatique pourraient diminuer jusqu'à 8% en 2020, en raison des mesures imposées à travers le monde pour ralentir l'épidémie de Covid-19.
Mais en l'absence d'un changement systémique en matière d'énergie et d'alimentation, ces économies d'émissions de gaz à effet de serre pourraient être insignifiantes, préviennent les auteurs de cette étude publiée dans Nature Climate Change.
Les chercheurs ont calculé la façon dont 10 gaz à effet de serre différents avaient été affectés dans 120 pays entre février et juin. Le CO2 ou les oxydes d'azote ont par exemple diminué entre 10 et 30%. 
Mais ces "changements majeurs de comportements" sont temporaires. Et même si les restrictions de voyages, en particulier aériens, et la distanciation physique se poursuivent jusqu'à fin 2021, cela permettrait seulement d'économiser 0,01°C de réchauffement d'ici 2030, estiment les chercheurs.
"Le confinement a prouvé que nous pouvons changer, et vite, mais il a aussi montré les limites des changements comportementaux", a commenté Piers Forster, co-auteur de l'étude et directeur du Centre international pour le climat Priestley à l'université britannique de Leeds. "Sans un changement structurel, nous n'y arriverons pas", a-t-il indiqué à l'AFP.
L'accord de Paris de 2015 vise à limiter le réchauffement à +2°C, voire 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Mais la planète a déjà gagné au moins +1°C, entraînant déjà une multiplication des événements météo extrêmes, et les promesses de réduction des émissions des Etats, si elles étaient respectées, conduisent toujours vers un monde à +3°C.
Pour respecter l'objectif idéal de l'accord de Paris, il faudrait réduire les émissions de CO2 de 7,6% par an chaque année entre 2020 et 2030, selon l'ONU.
Un chiffre similaire à la baisse prévue pour cette année. Mais avec la crise économique sans précédent qui a découlé de ces mesures, il serait surprenant que cela se reproduise de sitôt, s'inquiète Piers Forster.
"Si je suis tout à fait honnête, il est peu probable que le monde se décarbone à un rythme compatible avec +1,5°C", insiste le chercheur. 
L'étude passe également en revue divers scénarios de relance post-Covid, qui offre une opportunité d'opérer des changements économiques radicaux.
Un coup de pouce "vert", qui verrait 1,2% supplémentaire du PIB investi dans des technologies bas-carbone pourrait réduire les émissions de moitié d'ici 2030, par rapport une relance basée sur les énergies fossiles, selon les chercheurs.
"La baisse des émissions observée pendant le Covid-19 est temporaire et ne fera rien pour ralentir le changement climatique", a insisté Corinne Le Quéré, de l'université d'East Anglia. "Mais les réponses des gouvernements pourraient être décisives s'ils se concentrent sur une relance verte", a ajouté la climatologue, présidente du Haut Conseil pour le climat en France.
<https://information.tv5monde.com/info/covid-19-la-baisse-des-emissions-de-co2-n-aura-aucun-effet-sur-le-climat-370180 <https://information.tv5monde.com/info/covid-19-la-baisse-des-emissions-de-co2-n-aura-aucun-effet-sur-le-climat-370180>>
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10- Alerte à la sécheresse dans les Vosges : le déménagement forcé de poissons en manque d'eau, AFP, 07/08/20, 15:00
Marie Julien

La truite fario a besoin d'eau et de fraîcheur, deux éléments plutôt rares par les temps qui courent sur le Territoire de Belfort, en alerte sécheresse renforcée. Pour sauver les poissons d'une mort certaine là où la rivière se tarit, les "pêches de sauvetage" s'enchaînent.
A dix kilomètres du Ballon d'Alsace, la rivière La Savoureuse ne l'est plus vraiment pour les poissons. Au lieu-dit Malvaux, elle se réduit à un maigre filet d'eau. Par endroits, ce n'est plus qu'un lit de cailloux.
"Le délai pour intervenir est très court" avant que les poissons ne se retrouvent piégés dans des trous d'eau et n'y meurent, explique Serge Philemon, président de la Fédération départementale de pêche du Territoire de Belfort.
Quand l'eau ne s'écoule plus assez, il faut procéder à une "pêche de sauvetage" pour déplacer les poissons dans des endroits encore à flot. "C'est tous les ans désormais, alors qu'avant on intervenait une fois tous les trois ou quatre ans", alerte Serge Philemon, dont la fédération a aussi une mission de protection du milieu aquatique.
Sur la partie nord du Territoire de Belfort, désormais en alerte sécheresse renforcée, cinq pêches de sauvetage ont déjà été réalisées depuis le début de l'été. Les orages du week-end dernier n'ont apporté qu'un maigre répit de 48 heures.
- Pêche électrique -
"Ah, il y en a une qui s'est planquée sous les cailloux!". Un cerceau métallique au bout d'une tige dans une main pour créer un champ électrique, une épuisette dans l'autre, Marc Vauthier, technicien à la fédération de pêche du Territoire de Belfort, arpente la rivière, avec de l'eau à peine jusqu'aux chevilles.
"Tu en as un devant toi, là sous l'épuisette", l'interpelle Serge Philemon, seau à la main. A leurs côtés, des bénévoles d'une association locale de pêche déroulent un câble tout au long du parcours. Cette technique de pêche électrique permet d'étourdir les poissons pour les prélever avant de les relâcher un peu plus loin.
Les poissons repérés restent groggy quelques instants, mais reprennent vite leurs esprits une fois dans le seau.
Après deux heures de cache-cache avec les poissons, 500 mètres de la rivière ont été parcourus et environ 200 truites fario et chabots, un poisson dont la truite se nourrit, ont été récupérés.
"On va atteindre les deux kilomètres de cours d'eau qui ont été pêchés et sauvés. Cela n'arrête pas", explique Alain Geoffroy également technicien à la fédération de pêche. D'année en année, explique-t-il, "les tronçons asséchés sont de plus en plus grands". 
Avec la canicule prévue, "la semaine qui arrive s'annonce difficile à la fois en termes de quantité et de température de l'eau", craint-il. Au-delà de 22 degrés, la truite est en difficulté et les plus jeunes commencent à mourir. Quand la température de l'eau atteint 25 degrés, le poisson meurt.
- De moins en moins de poissons -
"Avec les sécheresses répétitives, la crainte est qu'à terme, les effectifs de poissons diminuent encore et encore", s'inquiète Serge Philemon. Les pêches de sauvetage sont nécessaires pour éviter leur mort immédiate, mais "on déplace les poissons qui ont du mal à retrouver leur secteur d'origine, la reproduction ne se fait pas correctement et tout ça mis bout à bout fait que les populations s'effondrent", ajoute-t-il.
Du seau, les poissons sont transvasés dans une grande cuve légèrement oxygénée à l'arrière d'un 4x4 qui n'aura qu'à rouler deux kilomètres plus bas pour leur trouver un nouveau lieu d'habitation, là où le débit de La Savoureuse est encore suffisant.
Retour dans l'épuisette puis dans le seau. Et enfin la rivière. En quelques coups de nageoires, truites et chabots ont tous disparu dans leur nouvelle demeure.
<https://information.tv5monde.com/info/alerte-la-secheresse-dans-les-vosges-le-demenagement-force-de-poissons-en-manque-d-eau-370144 <https://information.tv5monde.com/info/alerte-la-secheresse-dans-les-vosges-le-demenagement-force-de-poissons-en-manque-d-eau-370144>>
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11- 40°C à répétition en France, un symbole du réchauffement climatique, L'Obs avec AFP, 08/08/20, 10h09

Ces épisodes aussi intenses deux années de suite sont-ils le signe d’une accélération spectaculaire du réchauffement en France ?
40°C en France ! Cette barre extraordinaire il y a seulement un demi-siècle est aujourd'hui de plus en plus souvent dépassée, un symbole du dérèglement climatique qui intensifie les températures estivales avec les risques qui y sont associés.
> Lire aussi « Les épisodes caniculaires seront de plus en plus fréquents et surtout de plus en plus chauds »
Selon Météo-France, le seuil de moins en moins symbolique des 40°C n'avait été dépassé qu'une fois dans les années 1960 et une fois dans les années 1970. Dans les deux décennies suivantes, cette température encore rare est devenue plus fréquente.
Et dans un monde qui subit les effets de plus en plus visibles du réchauffement climatique, le XXIe siècle a vu les choses s'accélérer.
Depuis 2008, au moins une station de mesure dépasse les 40°C chaque année (sauf en 2014). Et les étés 2019 et 2020 ont vu un véritable festival de 40°C, avec une extension vers le nord du pays.
> Lire aussi « Albédo », « dôme de chaleur », « indice de canopée »… Petit abécédaire de la canicule qui nous tombe dessus
>> Suite à lire à :
<https://www.nouvelobs.com/planete/20200808.OBS31977/40-c-a-repetition-en-france-un-symbole-du-rechauffement-climatique.html <https://www.nouvelobs.com/planete/20200808.OBS31977/40-c-a-repetition-en-france-un-symbole-du-rechauffement-climatique.html>>
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12- Décryptage. Face à la sécheresse, les retenues d’eau artificielles, une solution de très court terme, Le Monde, maj le 09/08/20 à 05h52
Martine Valo

Stocker en surface les pluies d’hiver en prévision de l’été est une idée dénoncée par les hydrologues qui défendent au contraire une recharge des nappes souterraines. 
Les uns après les autres, quand arrivent les mois chauds qui assèchent les sols et les rivières en France, les ministres de l’agriculture avancent la même réponse comme frappée du sceau de l’évidence : si l’eau manque en été, il n’y a qu’à la stocker en hiver. C’est d’ailleurs la demande récurrente de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA). Pour affronter le réchauffement climatique, il faudrait, selon le syndicat majoritaire des exploitants agricoles, multiplier les retenues sur des rivières et des bassines – au nom trompeur puisqu’elles occupent en général plusieurs hectares chacune –, alimentées par pompage dans les cours d’eau et les nappes souterraines, les pluies et les ruisseaux étant loin de suffire à remplir ces installations conséquentes largement subventionnées.
En août 2019, le ministre de l’agriculture et de l’alimentation d’alors, Didier Guillaume, déclarait vouloir une soixantaine de retenues de ce genre pour soutenir l’agriculture irriguée. Un an plus tard, son successeur nouvellement nommé, Julien Denormandie, ingénieur agronome de formation, avance à son tour cette idée. « Pour permettre d’avoir l’eau l’été [il faut] capter l’eau de l’hiver. C’est aussi simple que cela, c’est le bon sens qui nous anime, a-t-il déclaré au micro d’Europe 1, le 31 juillet. Il faut parfois, sur des territoires, faire des retenues d’eau un peu plus massives et ça, dans notre pays, ça prend huit à dix ans parce qu’on a toujours une palanquée de recours. »
Il s’interrogeait déjà la veille devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale : « Comment peut-on simplifier les choses de façon réglementaire pour aller plus vite, sachant qu’une loi prendrait trop de temps et ne simplifierait peut-être pas grand-chose ? Je veux vraiment travailler là-dessus. » Le ministre glissait au passage en avoir « déjà parlé avec Barbara Pompili », son homologue de la transition écologique. La question est sensible car elle est source de discorde depuis des années entre les deux ministères, qui n’ont ni l’un ni l’autre répondu aux sollicitations du Monde. 
Dégradation des milieux naturels
Sivens, Caussade, la vingtaine de retenues d’eau de la Sèvre niortaise, pour ne citer que quelques projets qui ont cristallisé les tensions : les associations de défense de l’environnement tirent fréquemment à boulets rouges sur ces nouvelles infrastructures. Elles les combattent devant la justice et en manifestant sur place, au nom du nécessaire partage d’une ressource hydrique qui devient plus rare et de moins en moins bonne qualité, et de la sauvegarde de la biodiversité. Le Comité français de l’union internationale pour la conservation de la nature et le Muséum national d’histoire naturelle ont ainsi fait savoir, en juillet 2019, que 15 des 80 espèces de poissons d’eau douce présentes en France métropolitaine sont menacées de disparition en raison de la dégradation, voire de la destruction, des milieux naturels.
> Lire aussi  « Cette année, le sol est sec comme de la pierre, c’est à faire mourir les prairies naturelles »
Or les nappes souterraines qui alimentent les sources, permettant aux rivières de couler l’été, ont besoin de se recharger durant les saisons arrosées grâce aux pluies qui s’infiltrent par les sols des espaces naturels, des zones humides en particulier. Celles-ci filtrent d’ailleurs au passage une part des contaminations. Mais certaines régions, le Massif central par exemple, connaissent aujourd’hui leur quatrième été de sécheresse consécutif. Alors même si l’automne et l’hiver 2019-2020 se sont montrés généreux en précipitations, la question de la recharge des nappes va se poser si l’eau est de plus stockée en surface.
L’Observatoire national des étiages (ONDE) constate qu’au moins 17 % des 3 200 cours d’eau qu’il surveille sont déjà à sec. Ce dispositif est l’un des outils à la disposition des pouvoirs publics pour décider des arrêtés sécheresse qui restreignent l’arrosage des jardins, le lavage des voitures, le remplissage des piscines et autres usages domestiques. Dans certains départements, le secteur agricole, qui consomme la majorité de la ressource, est aussi contraint de limiter ses prélèvements.
« Bien sûr qu’il faut retenir l’eau, mais dans les sols, pas en surface où une bonne part va s’évaporer par fortes chaleurs, affirme l’hydrogéologue Christian Amblard, directeur de recherche honoraire au CNRS et vice-président du Groupe scientifique de réflexion et d’information pour un développement durable et de l’association Preva (Protection de l’entrée des volcans d’Auvergne). Des études récentesont conclu que les pertes sur les lacs de l’Ouest américain peuvent atteindre 20 % à 60 % des flux entrants, c’est considérable. D’autres, réalisées en Espagne, ont conclu que dans les régions les plus équipées de barrages, les sécheresses sont deux fois plus intenses et plus longues. » 
Les retenues d’eau assèchent les tronçons de rivières situés en aval, détruisent les écosystèmes, noient les zones humides. La problématique est la même pour les grandes bassines, explique-t-il en substance. « C’est donc une hérésie totale de faire passer les ressources en eau souterraines en surface au profit de seulement 6 % des terres équipées pour être irriguées », conclut-il.
Son point de vue est partagé par nombre d’hydrologues. Ainsi Florence Habets, chercheuse en hydrométéorologie (directrice de recherche CNRS et professeure attachée à l’Ecole normale supérieure) déclarait-elle au Monde, à l’été 2019 : « Le moyen le plus efficace de garder la ressource hydrique, ce sont les nappes et les sols qui se gorgent de volumes conséquents et les transfèrent vers le sous-sol. Augmenter nos capacités de stockage avec l’idée que nous pourrons poursuivre les mêmes activités, les mêmes cultures aux rendements fantastiques, est un leurre (…). En outre, le remplissage de ces infrastructures en automne peut contribuer à augmenter la durée des pénuries. »
+ Infographie : La sécheresse météorologique, la sécheresse agricole & la sécheresse hydrologique <https://img.lemde.fr/2020/08/07/0/0/1064/7621/688/0/60/0/7cee46f_706598476-PLA-3220-SECHERESSE-FRANCE-Web-02.png>
+ Carte : 146 arrêtés de restriction d’usage de l’eau en vigueur <https://img.lemde.fr/2020/08/07/0/0/1064/1609/688/0/60/0/eeda921_17799658-PLA-3220-SECHERESSE-FRANCE-Web-01.png>
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/08/face-a-la-secheresse-les-retenues-d-eau-artificielles-une-solution-de-tres-court-terme_6048481_3244.html <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/08/face-a-la-secheresse-les-retenues-d-eau-artificielles-une-solution-de-tres-court-terme_6048481_3244.html>>
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13- Comment les dérèglements climatiques ont fait entrer le Groenland dans la mondialisation,  The Conversation, 10/08/20, 23:16
Par Norbert Rouland, Professeur de droit. Ancien membre de l'Institut universitaire de France (Chaire anthropologie juridique), professeur émérite, Aix-Marseille Université (AMU)

En ce mois d’août, une petite expédition française du nom d’Unu Mondo – qui se donne pour but d’étudier les effets du réchauffement climatique et la fonte de la banquise – se trouve au sud du Groenland. Elle va en remonter la côte ouest pour se diriger ensuite vers le Canada, empruntant le fameux passage du Nord-Ouest.
La région arctique a été ces dernières semaines à nouveau au centre de l’attention, suite à la publication d’une étude scientifique évoquant la disparition d’ici la fin du siècle des ours polaires en raison du réchauffement climatique.
Et l’on se souvient bien sûr de toutes ces photos montrant des ours à la dérive sur une plaque de banquise… Même si ces mammifères sont d’excellents nageurs, les effets des dérèglements climatiques sont incontestables et de mieux en mieux documentés. J’ai pu moi-même le constater lors d’un voyage dans cette zone au mois de juin 2017.
Revenu au Groenland dans des endroits où j’étais allé, il y a une quarantaine d’années, en compagnie de l’ethnologue et géographe Jean Malaurie quand la mer gelait en octobre, j’apprends qu’elle ne gelait plus du tout…
Suivant les estimations de l’Institut météorologique danois en juillet 2019, le Groenland avait perdu 197 gigatonnes de glace de surface, plus que la moyenne d’une année entière depuis le début du XXIe siècle.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://theconversation.com/comment-les-dereglements-climatiques-ont-fait-entrer-le-groenland-dans-la-mondialisation-143911 <https://theconversation.com/comment-les-dereglements-climatiques-ont-fait-entrer-le-groenland-dans-la-mondialisation-143911>>
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14- Pour rafraîchir leurs rues, ces villes… repeignent leurs routes, Positivr, 10/08/20
Sophie Renassia

L’été, les villes peuvent vite devenir de véritables fournaises. Alors pour rafraîchir les rues, voilà une solution aussi ingénieuse qu’originale.
Dans les grandes villes, les fortes chaleurs sont parfois à la limite du supportable pour les citadins qui y habitent. Alors pour rafraîchir leurs rues, plusieurs capitales ont déjà opté pour une astuce insolite : repeindre leurs routes en bleu ou en blanc. Explications. 
Au Qatar, des routes d’un nouveau genre font leur apparition : les « routes rafraîchissantes ». Leur signe distinctif ? Elles sont bleues. Actuellement en phase de test pour une durée de 2 ans, cette technique pourrait bien permettre de rafraîchir les milliers d’habitants de Doha qui vivent sous des températures caniculaires.
Moins sensibles au soleil, ces routes seraient jusqu’à « 15 % plus fraîches que les routes classiques ». Grâce à une fine couche cryogénique, ce bitume permettrait en effet de réfléchir les rayons UV. Regardez :
Mais cet exemple n’est pas un cas isolé, puisque de grandes villes comme Los Angeles ou encore New York ont déjà été séduites par l’idée.
Et les routes ne sont pas les seules à se refaire une beauté : les toits passent également sous la peinture blanche, qui réfléchit mieux les rayons du soleil et permet de diminuer la température des bâtiments. Une solution moins polluante et plus économique que la climatisation.
La magie de cette ces « routes rafraîchissantes » pourrait même aller encore plus loin et être utile toute l’année, puisque la NASA utilise pour la peinture de ses navettes spatiales une poudre thermique qui renvoie la chaleur en été et l’absorbe en hiver.
>> Suite à lire à :
<https://positivr.fr/repeindre-les-routes-pour-rafraichir-les-villes/ <https://positivr.fr/repeindre-les-routes-pour-rafraichir-les-villes/>>
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15- Végétalisation, chaussées blanches, corridors de ventilation... Quelles sont les mesures efficaces pour rafraîchir nos villes ?, LCI, 11/08/20, 15:13
Maxence Gevin

Depuis quelques années les pics de chaleur deviennent de plus en plus fréquents et intenses. Pour faire face à ces températures étouffantes, plusieurs grandes villes dans le monde multiplient les initiatives. 
L'Hexagone étouffe. Depuis près d'une semaine, une intense vague de chaleur caniculaire fait suffoquer le pays. Cet épisode climatique sévit d'autant plus dans le centre des grandes villes. Les nombreux îlots de chaleur urbains font monter la température ressentie. Des écarts notables (3 à 8 degrés en moyenne) sont ainsi ponctuellement constatés entre une grande agglomération et sa campagne environnante. Pour lutter contre ce phénomène, les grandes métropoles mondiales tentent de répondre par une série de mesures aux résultats parfois concluants.
>> Suite à lire et reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/planete/vegetalisation-chaussees-blanches-corridors-de-ventilation-quelles-sont-les-mesures-efficaces-pour-rafraichir-nos-villes-2161436.html <https://www.lci.fr/planete/vegetalisation-chaussees-blanches-corridors-de-ventilation-quelles-sont-les-mesures-efficaces-pour-rafraichir-nos-villes-2161436.html>>
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16- Réchauffement climatique et phénomène météo exceptionnel : décryptage de la canicule en Sibérie, The Conversation, 11/08/20, 22:11
Par Cathy Clerbaux, Directrice de recherche au CNRS, laboratoire LATMOS, Institut Pierre Simon Laplace (IPSL), Sorbonne Université, Maya George, Ingénieure de recherche en chimie atmosphérique, Sorbonne Université & Sarah Safieddine, Chargée de recherche CNRS, Sorbonne Université

20 juin 2020 : la température atteint 38 °C à Verkhoïansk, une ville russe située au nord du cercle polaire arctique. Cette petite cité est également réputée pour avoir connu l’une des plus basses températures jamais enregistrées sur Terre (hors Antarctique).
Ces derniers mois, d’autres vagues de chaleur exceptionnelles ont été rapportées dans une bonne partie de l’hémisphère Nord, suivies par des feux dévastateurs en Sibérie.
Plus de 3 millions d’observations quotidiennes
Notre équipe de recherche travaille depuis 15 ans sur les données fournies par la mission IASI ; ces informations permettent de suivre depuis l’espace à la fois l’évolution des températures et les épisodes de feux qui ravagent des régions entières.
Le sondeur atmosphérique IASI a été construit par le CNES dans les années 1990, et vole maintenant à bord des trois satellites météorologiques Metop. Le cœur de l’instrument est un spectromètre à transformée de Fourier ; il enregistre la radiation émise par la Terre et par l’atmosphère dans la gamme spectrale de l’infrarouge thermique.
L’instrument balaie en continu la surface de la Terre, et délivre un signal appelé « spectre atmosphérique », à partir duquel nous pouvons obtenir différents paramètres géophysiques – tels que la température à différentes altitudes et les concentrations des gaz qui se trouvent dans l’atmosphère.
Chaque jour, une antenne parabolique installée sur le toit de Sorbonne Université réceptionne les données envoyées par le satellite et déverse en quasi temps réel (deux heures après le passage du satellite au plus tard) 3,6 millions d’observations (soit 45 Gb de données) que nous analysons à l’aide de programmes informatiques automatisés.
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/rechauffement-climatique-et-phenomene-meteo-exceptionnel-decryptage-de-la-canicule-en-siberie-144252 <https://theconversation.com/rechauffement-climatique-et-phenomene-meteo-exceptionnel-decryptage-de-la-canicule-en-siberie-144252>>
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17- L’intelligence artificielle comme outil de lutte contre les incendies, The Conversation, 11/08/20, 22:16
Par Eunice Okome Obiang, Doctorante en Statistiques - Data scientist, Université d'Angers

Intuitivement, on devine facilement que le réchauffement climatique est une cause essentielle de l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des feux de forêt. Ce qui est moins évident en revanche, c’est que la gestion qui a été faite jusqu’à présent de ces catastrophes naturelles a également joué un rôle dans cette intensification. En prévenant et en éteignant très efficacement tous les feux de forêt, les pompiers ont, bien malgré eux, créé les conditions idéales pour une telle amplification du phénomène. En effet, ce que nous ne savions pas il y a quelques années, c’est que le feu joue un rôle primordial dans la régénération de l’écosystème. Il s’agit d’un processus naturel se produisant périodiquement dans le cycle de succession de la végétation : les végétaux les plus âgés et donc plus inflammables sont brûlés, ce qui laisse place à de nouveaux individus. Le caractère périodique de ce phénomène a été perturbé par l’activité humaine, y compris la lutte contre les incendies : le développement excessif du sous-bois, protégé des feux par les interventions des pompiers, perturbe l’écosystème et favorise des incendies plus nombreux et plus étendus.
Aujourd’hui, les professionnels de la lutte contre les incendies font un constat alarmant : les feux, toujours plus nombreux, toujours plus intenses, sont devenus très difficiles à maîtriser, on parle de mégafeux, presque impossibles à éteindre. 2019 a été l’année de tous les records et les récentes catastrophes en Amazonie, Indonésie, Australie et même en Arctique ont permis au monde entier de réaliser que les incendies sont désormais un enjeu sécuritaire et écologique majeur.
> À lire aussi : Un méga-incendie en Méditerranée, est-ce possible ?
Face à ces phénomènes devenus ingérables, la prévention devient la solution idéale : en prévoyant la survenue des incendies, on peut anticiper leur gestion et les maîtriser avant qu’ils ne dégénèrent, tout en prenant en compte leur rôle naturel de régulation de la végétation.
Forts de ces expériences, pompiers et scientifiques travaillent désormais main dans la main à des solutions préventives qui tentent de prendre tous les paramètres en compte afin de mettre en place une gestion de court et long termes des feux de forêt. Ils s’offrent à cet effet les services d’un allié de poids : l’intelligence artificielle.
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/lintelligence-artificielle-comme-outil-de-lutte-contre-les-incendies-143562 <https://theconversation.com/lintelligence-artificielle-comme-outil-de-lutte-contre-les-incendies-143562>>
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18- Les trois mois de juillet les plus chauds se sont produits au cours des cinq dernières années, Enviro2B, 11/08/20
La Rédaction

Le mois dernier a été le troisième juillet le plus chaud jamais enregistré au monde, selon de nouvelles données. Ces chiffres confirment la tendance au réchauffement climatique qui a vu les trois mois juillet les plus chauds se passer ces cinq dernières années.
La chaleur a entrainé un niveau élevé de fonte des glaces dans l’Arctique, où l’étendue de la glace de juillet 2020 a atteint le niveau le plus bas en juillet depuis le début de la tenue de registres par satellite polaire il y a quatre décennies, indique le service Copernicus Climate Change de l’Union européenne.
Ces nouvelles découvertes interviennent au moment où la France et la Belgique se font face à une vague de chaleur, tandis que les routes italiennes ont été fermées à proximité d’un glacier alpin, les températures élevées pouvant occasionner son effondrement.
>> Suite à lire à :
<https://www.enviro2b.com/2020/08/11/les-trois-mois-de-juillet-les-plus-chauds-se-sont-produits-au-cours-des-cinq-dernieres-annees/ <https://www.enviro2b.com/2020/08/11/les-trois-mois-de-juillet-les-plus-chauds-se-sont-produits-au-cours-des-cinq-dernieres-annees/>>
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19- Une relance verte post-Covid pourrait enrayer le réchauffement climatique, Actu-environnement, 12/08/20, 13h06
Agnès Sinaï 

Une étude parue dans la revue Nature Climate Change estime que la chute brutale des émissions mondiales due aux mesures de confinement est porteuse d'espoir si elle se poursuit grâce à des mesures structurelles.
C'est pendant le confinement que le professeur Piers Forster, directeur du Priestley International Centre for Climate à Leeds (Grande Bretagne) et chercheur principal au sein du consortium européen de recherches climatiques Constrain, a commencé à travailler avec sa fille Harriet.
Ensemble ils ont analysé les données de mobilité mondiale nouvellement accessibles fournies par Google et Apple et calculé l'évolution de dix gaz à effet de serre et polluants atmosphériques différents entre février et juin 2020 dans 123 pays. Ils ont ensuite fait appel à une équipe plus large pour aboutir à une analyse détaillée, parue dans la revue Nature Climate Change le 8 août.
L'étude, élaborée par une équipe de quatorze co-auteurs, révèle que l'accès inédit aux données de mobilité mondiale fournies par Google et Apple « offre une occasion unique de comparer les tendances dans de nombreux pays avec une approche cohérente ».
Les évolutions de la mobilité retracées par les données de Google et Apple, combinées aux données d'une étude antérieure conduite par la climatologue Corinne Le Quéré, indiquent qu'au moins 50% de la population mondiale ont réduit leurs déplacements de moitié en avril 2020. Les tendances de mobilité de Google indiquent que plus de 80% de la population dans 114 pays ont réduit leurs déplacements de plus de 50%, soit quatre milliards de personnes.
Cependant, la baisse du dioxyde de carbone (CO2), des oxydes d'azote (NOx) et d'autres émissions de 10 à 30% dans le monde, déclenchée par les changements de comportement massifs observés pendant le confinement, n'aura qu'un impact minime sur le climat parce qu'elle relève de mesures de confinement temporaires. L'étude montre en effet que même si certaines mesures de confinement étaient maintenues jusqu'à la fin de 2021 en raison d'un rebond de la pandémie, l'impact sur le réchauffement ne serait que de 0,01°C en 2030.
Selon l'auteur principal de l'étude, Piers Forster, "les choix faits maintenant pourraient nous donner une forte chance d'éviter 0,3˚C de réchauffement supplémentaire d'ici le milieu du siècle, ce qui réduirait de moitié le réchauffement attendu au regard des politiques actuelles. Cela pourrait faire la différence entre le succès et l'échec pour éviter les pires conséquences du changement climatique".
Les chercheurs ont donc modélisé des options pour la reprise après le confinement, montrant que la situation actuelle offre une occasion unique de mettre en œuvre un changement économique structurel « qui pourrait nous aider à évoluer vers un avenir plus résilient et sans émissions nettes 
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/relance-verte-post-covid-pour-enrayer-rechauffement-35949.php4 <https://www.actu-environnement.com/ae/news/relance-verte-post-covid-pour-enrayer-rechauffement-35949.php4>>
En savoir plus :
> Current and future global climate impacts resulting from COVID-19 <https://www.nature.com/articles/s41558-020-0883-0>, Nature Climate Change, 06 August 2020
<https://www.nature.com/articles/s41558-020-0883-0.pdf <https://www.nature.com/articles/s41558-020-0883-0.pdf>>
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20- Un spécialiste du réchauffement climatique disparaît dans un accident au Groenland, AFP, 12/08/20, 14:00

Un éminent scientifique américano-suisse, le spécialiste du réchauffement climatique Konrad Steffen, disparu ce week-end lors d'un accident sur la calotte glaciaire au Groenland, est mort, a annoncé mercredi son institut. 
"C'est une grande perte", a déploré auprès de l'AFP Christoph Hegg, vice-directeur du WSL, l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage, que Konrad Steffen dirigeait en Suisse.
"Il était très impliqué dans les chapitres du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, ndlr) sur la glace et les océans. C'était un des meilleurs scientifiques dans son domaine dans le monde", a-t-il salué.
Le chercheur âgé de 68 ans a été victime d'un accident mortel pendant une campagne de mesures au Groenland, où il se trouvait depuis cinq jours, selon M. Hegg.
"Nous avons trouvé des indices indiquant que la personne est tombée dans une fissure dans la calotte glaciaire", a expliqué pour sa part un représentant de la police groenlandaise Brian Thomsen au quotidien local Sermitsiaq.
La police est intervenue samedi près d'Ilulissat dans le Sud-Ouest du Groenland, un immense territoire autonome danois, dès qu'elle a été notifiée de la disparition de ce spécialiste de glaciologie. 
Les recherches ont été interrompues dimanche sans que le corps de M. Steffen n'ait été découvert.
Le scientifique se trouvait dans un camp de recherche polaire, le "Swiss Camp". L'accident s'est produit à une centaine de mètres du camp et il semble qu'un pont de neige se soit effondré sous les pas de M. Steffen, a écrit la scientifique Kathy Riklin sur Twitter. 
Au Groenland, Konrad Steffen, assisté par la NASA et la Fondation nationale américaine pour la science, construisait depuis 1990 un réseau de stations météorologiques automatiques. 
Au moment de son décès, "il faisait de la maintenance sur ces stations, c'est quelque chose qui est fait régulièrement", a expliqué à l'AFP M. Hegg.
Au cours de ses expéditions annuelles, avec ses équipes, il examinait notamment le manteau neigeux arctique.
<https://information.tv5monde.com/info/un-specialiste-du-rechauffement-climatique-disparait-dans-un-accident-au-groenland-370810 <https://information.tv5monde.com/info/un-specialiste-du-rechauffement-climatique-disparait-dans-un-accident-au-groenland-370810>>
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21- Non, 35 degrés en Alsace en été ce n'est pas habituel, France Bleu, 12/08/20, 15:18 
Céline Rousseau, France Bleu Alsace

Les températures caniculaires ne sont pas anodines en Alsace et il ne faut pas les banaliser préviennent les prévisionnistes de Météo Suivi Alsace, chiffres à l'appui.
Il fait très chaud en Alsace ces derniers jours. L'alerte orange à la canicule est toujours en vigueur ce mercredi 12 août avec des températures qui avoisine ou dépasse les 35 degrés. Vous vous dîtes peut-être : "Comme d'habitude, comme tous les étés dans la région". Et bien vous avez tort ! Non, la canicule, les 35°C en journée en Alsace ne sont pas des phénomènes anodins.
>> Suite à lire à :
<https://www.francebleu.fr/infos/meteo/non-35-degres-en-alsace-en-ete-ce-n-est-pas-habituel-1597238310 <https://www.francebleu.fr/infos/meteo/non-35-degres-en-alsace-en-ete-ce-n-est-pas-habituel-1597238310>>
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22- Tarn-et-Garonne : On vous explique pourquoi la centrale nucléaire de Golfech est à l’arrêt, 20 Minutes, 12/08/20, 17h54
Hélène Ménal

Canicule. EDF a arrêté ce mercredi le réacteur n° 2 de la centrale nucléaire de Golfech. Pas en raison d’un incident mais parce que la Garonne est en surchauffe.
Les grands panaches de fumée blanche dans le ciel du Tarn-et-Garonne vont temporairement s’évaporer. EDF annonce avoir mis à l’arrêt, ce mercredi en fin de matinée, l’unité de production n° 2 de la centrale nucléaire de Golfech. Pas d’incident à l’horizon cette fois. Le coup de frein est dû à la canicule​ et plus précisément à la température de l’eau de la Garonne en aval de la centrale. Ces derniers jours, elle dépasse les 28 °C de moyenne et donc le seuil réglementaire au-delà duquel la centrale ne peut plus puiser dans le fleuve.
Car « Golfech » est un très gros consommateur d’eau, indispensable au refroidissement des réacteurs. Quand la centrale la rejette en aval sa température est plus élevée, de 0,2 °C en moyenne. Et, ça, en période de canicule, c’est plus que la faune et la flore de la Garonne, ne peuvent supporter.
Pas d’incidence sur la fourniture d’électricité
« Réalisées en toute sûreté et en accord avec le gestionnaire du réseau, ces adaptations réduisent la quantité de Mégawatt/heure produites mais n’ont aucun impact sur la continuité d’approvisionnement en électricité », assure EDF dans un communiqué.
La centrale est plus qu’au ralenti puisque son réacteur n° 1 est en arrêt programmé depuis le 10 août « pour renouveler une partie de son combustible et réaliser des opérations de maintenance ».
Le site de Golfech, situé à une centaine de kilomètres au nord de Toulouse, fournit en moyenne la moitié de la consommation d’électricité annuelle de la région Occitanie.
<https://www.20minutes.fr/societe/2838659-20200812-tarn-garonne-explique-pourquoi-centrale-nucleaire-gofech-arret <https://www.20minutes.fr/societe/2838659-20200812-tarn-garonne-explique-pourquoi-centrale-nucleaire-gofech-arret>>
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23- Entretien. Canicule : «50°C en été en France ? C’est possible», Le Parisien, 13/08/20, 05h58
Propos recueillis par Emilie Torgemen

Françoise Vimeux, climatologue à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), estime qu’il va falloir s’habituer à des pics de chaleur toujours plus intenses.
La grosse vague de chaleur qui vient de s'achever en annonce bien d'autres, de plus en plus longues et intenses. Si les scientifiques connaissent déjà les caractéristiques de l'été 2050, tout dépendra des efforts politiques pour les décennies suivantes. Août 2100 en France sera soit chaud soit très, très, très chaud, nous explique Françoise Vimeux, climatologue à l'Institut de recherche pour le développement (IRD)
Les projections pour 2050 sont-elles fiables ?
Françoise Vimeux. Pour les décennies à venir et jusqu'à 2050 environ, les hausses de températures sont déjà déterminées par ce que l'on a émis dans l'atmosphère. En moyenne à l'été 2050, il fera 1 à 2 degrés de plus. C'est écrit en quelque sorte. Il faudra en plus compter avec des vagues de chaleur plus intenses, plus longues. En clair, ça ne veut pas dire qu'il fera 50 °C tout l'été, mais ponctuellement, en certains points, c'est très possible. On s'en approche déjà puisqu' on a atteint 46 °C l'été dernier. Les canicules pourront aussi être plus précoces comme ça a été le cas en juin l'année dernière ou plus tardive.
Pour l'été 2100, en revanche, les projections sont très variables…
Les modèles sont bons, ce sont les scénarios qui conduisent à de grands écarts : +4°C à +6,5°C. Pour cette échéance, tout dépend de nos émissions de gaz à effets de serre. En agissant aujourd'hui, on peut modifier ce qui arrivera en 2100. Si l'on respectait l'Accord de Paris et que l'on reste sous les 2°C ( NDLR : par rapport aux niveaux préindustriels d'ici à 2100 ), l'été dans les années 2100 sera similaire à celui que nous vivons cet été qui est au-dessus des normales.
> Lire aussi >  Canicule : à quoi ressembleront nos étés en 2050 ?
Est-on capable de respecter l'Accord de Paris ?
Depuis un an, on sait qu'on ne va pas tenir nos objectifs. Il faudrait diminuer de 8 % les émissions de gaz à effet de serre chaque année. En France, elles ont baissé de 1 % l'an dernier, de 4 % en 2018. Dans bien d'autres pays, elles ne baissent pas. Bien sûr la France ne représente qu'une petite part des émissions globales, mais si l'on prend ce prétexte pour ne rien faire, aucun Etat ne bougera.
Comment agir ?
C'est un choix politique. Soit on essaie de réduire les émissions un peu partout : transport, chauffage, agriculture… soit on bouleverse nos manières de vivre, par exemple en arrêtant de manger de la viande alors que l'élevage bovin pèse lourd dans les émissions de gaz à effet de serre de l'Hexagone.
<https://www.leparisien.fr/environnement/canicule-50-c-en-ete-en-france-c-est-possible-13-08-2020-8367270.php <https://www.leparisien.fr/environnement/canicule-50-c-en-ete-en-france-c-est-possible-13-08-2020-8367270.php>>
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En images
24- Fortes chaleurs : un glacier du Mont-Blanc menace de s'effondrer, TF1, journal de 20h, 06/08/20

L'inquiétude est grandissante en Italie sur le Mont-Blanc, à cause des fortes chaleurs. Un bloc de glace gigantesque, l'équivalent de plusieurs centaines de piscines olympiques de 500 millions de litres, menace de se détacher. Cela représente un danger colossal pour les habitations en contrebas. Des dizaines de résidents et de touristes ont dû être évacués, une partie des routes restera fermée pendant trois jours.
> Reportage à voir à :
<https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/fortes-chaleurs-un-glacier-du-mont-blanc-menace-de-seffondrer-02399254.html <https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/fortes-chaleurs-un-glacier-du-mont-blanc-menace-de-seffondrer-02399254.html>>
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25- Canicule, sécheresse : comment faire face ?, France 5, C dans l’air, 08/08/20, 17h48

Comment allons-nous devoir composer avec ces périodes de sécheresse qui vont se multiplier ? Avec ces hausses régulières de températures et les épisodes caniculaires à répétitions, allons-nous avoir plus d’incendies ? Quid de l’eau qui continuera de manquer ?
Invité.es <http://xn--invit-fsa.es/> :
- Magali Reghezza-Zitt, géographe, spécialiste des risques naturels et des questions environnementales
- Françoise Vimeux, climatologue à l’Institut de recherches pour le développement
- Emilie Torgemen, journaliste environnement au Parisien
- Lieutenant-Colonel Cédric Rigollet, chef du pôle opérationnel du SDIS 95
> Magazine (66 min) à revoir à :
<https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/1873285-emission-du-samedi-8-aout-2020.html <https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/1873285-emission-du-samedi-8-aout-2020.html>>
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26- Canicule : la fausse météo d'Evelyne Dhéliat pour 2050 afin d'alerter sur l'urgence climatique devient déjà réalité, 09/08/20, 13:57

En 2014, la présentatrice de TF1 avait présenté un bulletin fictif dans le cadre d'une campagne de sensibilisation sur le réchauffement climatique. Six ans plus tard, les températures caniculaires annoncées sont déjà au rendez-vous.
Une température de 40 °C à Paris, 41 °C à Toulouse, 42 °C à Lyon et jusqu'à 43 °C à Nîmes. Il ne s'agit pas des prévisions météorologiques du week-end, mais d'un bulletin fictif présenté par Evelyne Dhéliat sur TF1 en 2014 dans une campagne de prévention sur le réchauffement climatique. Cette fausse météo du 18 août 2050 fait pourtant penser étrangement aux chaleurs caniculaires du vendredi 7 ou samedi 8 août, avec des pics de températures de 40 °C à 41 °C dans plusieurs villes de France. 
> Vidéo à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/video-canicule-la-fausse-meteo-d-evelyne-dheliat-pour-2050-afin-d-alerter-sur-l-urgence-climatique-devient-deja-realite_4070595.html <https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/video-canicule-la-fausse-meteo-d-evelyne-dheliat-pour-2050-afin-d-alerter-sur-l-urgence-climatique-devient-deja-realite_4070595.html>>
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Une publication
27- Étude. Le numérique représente 21 % de notre empreinte GES soutenable, GreenIT, 11/08/20
Frédéric Bordage

Selon notre récente étude, les impacts environnementaux de nos usages numériques quotidiens sont de l’ordre de 356 kg équivalent de gaz à effet de serre et 1 780 litres d’eau par utilisateur et par an, en moyenne mondiale, en 2020.
Si notre empreinte individuelle mondiale reste relativement stable dans le temps, c’est notamment face à la saturation des pays développés (suréquipés) et à l’arrivée de pays émergents dans lesquels les utilisateurs sont, heureusement, nettement moins équipés qu’en France ou en Europe.
Une empreinte insoutenable
Cette stagnation à l’échelle individuelle ne doit pas nous faire oublier qu’en valeur absolue, l’empreinte numérique de l’humanité va tripler entre 2010 et 2025.
Pour mettre en perspective cette empreinte individuelle, rappelez-vous que pour atteindre le Facteur 4, chaque être humain dispose d’un forfait annuel de 1 700 kg de gaz à effet de serre à émettre par an.
Autrement dit, le numérique représente 21 % de notre forfait GES soutenable annuel !
> Retrouvez tous les chiffres et concepts clés du numérique responsable dans le livre « Sobriété numérique : les clés pour agir ».
<https://www.greenit.fr/2020/08/11/le-numerique-represente-21-de-notre-empreinte-ges-soutenable/ <https://www.greenit.fr/2020/08/11/le-numerique-represente-21-de-notre-empreinte-ges-soutenable/>>
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À PROPOS DE LA PRÉSENTE REVUE DE PRESSE...
Cette revue de presse s’inscrit dans la mission éducative de notre Fondation, au statut apolitique et non confessionnelle, et vise à répondre aux souhaits d’information et de sensibilisation des abonnés.
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Diffuser ces articles ne signifie pas automatiquement les approuver mais vise à vous surprendre, vous enrichir, vous donner envie d’en savoir plus, vous aider à relayer l’info, à passer à l’action, et même, à vous indigner ou à vous faire sourire ! Nous espérons qu’au moins un de ces articles répondra chaque jour à l’un de ces objectifs.
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NOS APPELS 
– Le temps est venu <https://letempsestvenu.org/> de poser les premières pierres d’un nouveau monde
– Let’s Bio ! Ensemble pour des cantines bios et locales <https://www.letsbio.org/> pour bien nourrir nos enfants.
– Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
NOS CAMPAGNES 
– 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/> pour participer à l'émergence d'un modèle énergétique plus propre et durable
– Mon Restau’Responsable® <https://www.youtube.com/watch?list=PLh--7obE3XQ5hw0hyacAsOc7PLMneP7-N&v=Eo7AZvPE_MA> pour guider les professionnels de la restauration collective et valoriser leurs bonnes pratiques.
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NOS VIDÉOS PÉDAGOGIQUES 
– Sur notre chaîne You Tube <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>, retrouvez toutes nos vidéos.  
NOS PUBLICATIONS (les plus récentes) 
– Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>, janvier 2020
– Oui, les alternatives techniques aux néonicotinoïdes existent <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/oui-les-alternatives-techniques-aux-neonicotinoides-existent/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, mai 2016
– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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