[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, loisirs, pollutions et déchets (mardi 25 août)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mar 25 Aou 07:54:02 CEST 2020


Bonjour à tous,
  
Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Quelles sont les villes les plus polluées au monde ? <https://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/particules-fines-sont-villes-plus-polluees-monde-10940/>, Futura-sciences, 05/08/20
2- Billet. Pour avoir des cheveux « parfaits », Donald Trump est prêt à assouplir une loi sur la consommation d’eau <https://www.lemonde.fr/big-browser/article/2020/08/13/pour-avoir-des-cheveux-parfaits-donald-trump-est-pret-a-assouplir-une-loi-sur-la-consommation-d-eau_6048900_4832693.html>, Blog Big Browser, 13/08/20 19h55
3- Environnement : La pollution plastique des océans devrait tripler d’ici à 2040 <https://www.20minutes.fr/planete/2839983-20200814-environnement-pollution-plastique-oceans-devrait-tripler-2040>, 20 Minutes avec Reuters, 14/08/20, 17h00
4- Creil : l'Oise polluée sur 4 km à cause d'une fuite d’hydrocarbures <https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/creil-l-oise-polluee-sur-4-km-a-cause-d-une-fuite-d-hydrocarbures-7800723561>, RTL, 14/08/20, 21:31
5- Ce procédé très efficace permet de rendre l’eau de mer potable en moins de 30 minutes <https://dailygeekshow.com/desalinisation-eau-potable/>, Daily Geek Show, 14/08/20
6- Elle détourne les messages sur les paquets de cigarettes en sensibilisation environnementale <https://creapills.com/cigarettes-paquet-sensibilisation-environnement-20200814>, Creapills, 14/08/20
7- [Sciences] Les microparticules issues du trafic routier polluent autant les océans que celles charriées par les rivières <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/pollution/isr-rse/sciences-les-microplastiques-issus-du-trafic-routier-polluent-autant-les-oceans-que-celles-charriees-par-les-rivieres-148858.html>, Novethic, 15/08/20
8- Recyclage : la consigne va-t-elle devenir obligatoire ? <https://www.rtl.fr/actu/environnement/recyclage-la-consigne-va-t-elle-devenir-obligatoire-7800724810>, RTL, 16/08/20, 08:33
9- Du microplastique détecté pour la première fois dans des organes humains <https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/du-microplastique-detecte-pour-la-premiere-fois-dans-des-organes-humains-1233021>, Les Echos, 17/08/20, 18:50
10- Maurice: le Japon renforce son aide contre la marée noire <https://www.lefigaro.fr/flash-eco/maurice-le-japon-renforce-son-aide-contre-la-maree-noire-20200817>, AFP, 17/08/20, 22:00
11- Cette nouvelle application vous permet de lutter concrètement contre la pollution des océans <https://dailygeekshow.com/application-pollution-marine/>, Daily Geek Show, 17/08/20
12- Le gel hydroalcoolique se consigne <https://www.wedemain.fr/Le-gel-hydroalcoolique-se-consigne_a4827.html>, We Demain, 18/08/20
13- Bordeaux teste les toilettes sèches… en appartement <https://www.leparisien.fr/societe/bordeaux-teste-les-toilettes-seches-en-appartement-19-08-2020-8370099.php>, Le Parisien, 19/08/20, 14h41
14- Des centaines d'invendus Carrefour retrouvés en pleine forêt dans le nord <https://www.bfmtv.com/economie/des-centaines-d-invendus-carrefour-retrouves-en-pleine-foret-dans-le-nord_AN-202008200057.html>, BFM Tech, 20/08/20, 08:34
15- À la chasse aux microplastiques sur le littoral aquitain <https://information.tv5monde.com/info/la-chasse-aux-microplastiques-sur-le-littoral-aquitain-371753>, AFP, 20/08/20, 14:00
16- Etats-Unis : victimes d’une pollution au plomb, les habitants de Flint indemnisés de 600 millions de dollars <https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/20/etats-unis-victimes-d-une-pollution-au-plomb-les-habitants-de-flint-indemnises-de-600-millions-de-dollars_6049475_3210.html>, Le Monde avec AFP, 20/08/20, 19h19
17- Une voiture, un mégot, un pull, un téléphone portable, une éolienne : ça se recycle ? <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/recyclage/isr-rse/une-voiture-un-megot-un-pull-un-telephone-portable-une-eolienne-ca-se-recycle-148847.html>, Novethic, 20/08/20
18- Sport écolo : "faire son jogging tout en ramassant les déchets", c'est le plogging <https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/ardennes/charleville-mezieres/sport-ecolo-faire-son-jogging-ramassant-dechets-c-est-plogging-1864940.html>, France 3 Grand Est, 21/08/20, 18h52
19- La pollution à l’ozone en hausse dans l’hémisphère Nord, malgré des réductions locales des émissions <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/21/la-pollution-a-l-ozone-en-hausse-dans-l-hemisphere-nord-malgre-des-reductions-locales-des-emissions_6049586_3244.html>, Le Monde, 21/08/20, 20h56
20- Recyclage : des masques chirurgicaux transformés en visière et en boîtes <https://www.wedemain.fr/Recyclage-des-masques-chirurgicaux-transformes-en-visiere-et-en-boites_a4835.html>, We Demain, 21/08/20
21- L’océan Atlantique contiendrait environ 200 millions de tonnes de microplastiques <https://dailygeekshow.com/ocean-atlantique-microplastique/>, Daily Geek Show, 23/08/20
22- L’approche « One Health », un outil pour prévenir les prochaines pandémies <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/24/l-approche-one-health-un-outil-pour-prevenir-les-prochaines-pandemies_6049732_3244.html>, Le Monde, 24/08/20, 07h12
En images
23- Marée noire à l'île Maurice : le bateau échoué s'est brisé en deux <https://www.lci.fr/planete/video-maree-noire-a-l-ile-maurice-le-bateau-wakashio-echoue-depuis-trois-semaines-s-est-brise-en-deux-2161782.html>, TF1, journal de 20h, 15/08/20

Bien à vous,
Florence

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PANDÉMIE DU JOUR : Après détection de microplastique dans les organes humains, après celui issu du trafic routier charrié par les rivières, si rien n'est fait, la pollution plastique dans les océans aura triplé d'ici 20 ans selon un rapport publié dans Science, soit l’équivalent du poids de 3 millions de baleines bleues. A lui seul, l'océan Atlantique contiendrait déjà environ 200 millions de tonnes de microplastiques, une quantité qui serait jusqu’à 10 fois plus élevée que prévu. (cf. item 3, suite, 7, suite, 9, suite, 11, 15, 21 & suite)
CHIFFRES DU JOUR : — Pas moins de 92 % de la population mondiale respire un air trop pollué par les particules fines selon l'OMS. Dans certains endroits, les taux atteignent 10 fois les valeurs maximales recommandées et causent des milliers de morts chaque année. (cf. item 1)
— La concentration d’ozone toxique pour l’homme dans la troposphère – la partie de l’atmosphère la plus proche de la surface terrestre – a continué de croître depuis 30 ans, notamment aux tropiques. (cf. item 19)
— En France nous ne trions et recyclons que 60% des bouteilles. (cf. item 8 & 11)
— Aux Etats-Unis, les habitants de Flint indemnisés de 600 millions de dollars suite à une pollution au plomb du réseau d’eau potable de la ville. (cf. item 16)
TECHNOLOGIE DU JOUR : Des scientifiques américains ont récemment développé un procédé révolutionnaire s’appuyant sur des cadres métallo-organiques (MOF) et la lumière solaire afin de désaliniser et purifier l’eau en un temps record. (cf. item 5)
TEST DU JOUR : L’association La Fumainerie à Bordeaux propose aux particuliers de tester en appartement des toilettes avec une cuvette, du papier toilette et des copeaux de bois. (cf. item 13)
ALTERNATIVE DU JOUR : Une entreprise de Nouvelle-Aquitaine a développé une méthode pour recycler et transformer les masques chirurgicaux en visière ou en boîte de rangement. (cf. item 20)
CONCEPT DU JOUR : Née il y a une vingtaine d’années, l’approche "One Health" reconnaît l’interdépendance entre les santés animale, humaine et environnementale mais reste peu mis en œuvre. (cf. item 22)
CAPRICE DU JOUR : "J’ai ces beaux cheveux, il me faut beaucoup d’eau [pour les laver]". "Mes cheveux, je ne sais pas vous, mais ils doivent être parfaits [après la douche]", Donald Trump (cf. item 2)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
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> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Quelles sont les villes les plus polluées au monde ?, Futura-sciences, 05/08/20
Céline Deluzarche, journaliste

Pas moins de 92 % de la population mondiale respire un air trop pollué par les particules fines selon l'OMS. Dans certains endroits, les taux atteignent 10 fois les valeurs maximales recommandées et causent des milliers de morts chaque année. Voici les grandes villes où il ne fait pas bon vivre.
Neuf personnes sur 10 respirent un air pollué dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la santé. Une pollution aux conséquences fatales, avec sept millions de personnes qui décèdent chaque annéeen raison de l'exposition à l'air ambiant. Quelque 90 % de ces décès se produisent dans les pays à faible revenu, principalement en Afrique et en Asie. À New Delhi, le taux de concentration en particules fines PM10 atteint ainsi 292 microgrammes par mètre cube en moyenne, alors que l'OMS recommande une valeur maximale de 20 µg par jour. Un seuil pas même respecté à Paris, qui enregistre une moyenne de 35 µg par mètre cube. À New Delhi, un résident perd en moyenne 10 ans d'espérance de vie en raison de la brume toxique persistante, selon un rapport de novembre 2018. Avec 104 µg de PM10 par jour, sa voisine Bombay (Mumbai) ne fait guère mieux.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/particules-fines-sont-villes-plus-polluees-monde-10940/>
Sur le même sujet :
> Villes aux taux de pollution alarmants : quelle est la situation de nos lieux de vie ? <https://dailygeekshow.com/villes-pollution-oms/>, Daily Geek Show, 14/08/20
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2- Billet. Pour avoir des cheveux « parfaits », Donald Trump est prêt à assouplir une loi sur la consommation d’eau, Blog Big Browser, 13/08/20 19h55
Simon Auffret

L’administration américaine a satisfait, jeudi, une demande du président, en proposant d’augmenter la pression maximum des pommeaux de douche, aujourd’hui limitée.
Où placer la frontière entre les réglementations de l’Etat et les libertés individuelles ? Pour Donald Trump, la bonne réponse semble se situer à l’entrée de sa salle de bain. Jeudi 13 août, le département de l’énergie américain a accédé à une demande insistante du président républicain depuis plusieurs mois : il a proposé d’augmenter le débit d’eau des pommeaux de douches, régi par une loi sur l’énergie votée en 1992 et renforcée par l’administration Obama.
Aujourd’hui, le filet d’eau en est réduit à « goutter, goutter, goutter », a dénoncé M. Trump lors de plusieurs de ses meetings. En visite dans une usine du groupe Whirpool de l’Ohio, le 6 août, comme depuis la Maison Blanche à la mi-juillet, le constat est le même : « Vous prenez une douche, l’eau ne coule pas. » D’ailleurs, dans les lavabos, « l’eau ne sort pas » non plus, et il faut parfois s’y reprendre « à dix ou quinze fois » pour tirer la chasse d’eau aux toilettes.
« Résultat, affirmait Donald Trump au mois de janvier, vous restez [dans la douche] cinq fois plus longtemps. Vous utilisez probablement plus d’eau et c’est une expérience très désagréable. Alors, nous allons nous débarrasser des limiteurs et vous allez avoir toute la pression. »
> Lire aussi  Président Trump, an IV : l’homme qui nie
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/big-browser/article/2020/08/13/pour-avoir-des-cheveux-parfaits-donald-trump-est-pret-a-assouplir-une-loi-sur-la-consommation-d-eau_6048900_4832693.html>
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3- Environnement : La pollution plastique des océans devrait tripler d’ici à 2040, 20 Minutes avec Reuters, 14/08/20, 17h00

Mer de plastique. Si rien n'est fait, 600 millions de tonnes se déverseront en vingt ans dans l’océan, l’équivalent du poids de trois millions de baleines bleues
Si le plastique fait désormais partie de notre quotidien, c’est aussi le cas pour les poissons et autres animaux marins. Selon une étude publiée dans la revue Science, si aucune mesure n’est prise, la quantité de plastique qui finit dans la mer chaque année passera de 11 millions de tonnes à 29 millions de tonnes. D’ici 2040, 600 millions de tonnes se déverseraient ainsi dans l’océan. C’est l’équivalent du poids de trois millions de baleines bleues.
Les grands fabricants de plastique, dont ExxonMobil, Dow et Chevron Phillips Chemical, se sont engagés à lutter contre la pollution du plastique mais continuent à augmenter leur production car ils se concentrent uniquement sur le nettoyage des déchets.
Des répercussions sur la société
Des scientifiques, expertes et experts de l’industrie viennent de sortir une étude commandée par le centre de recherche américain PEW et l’entreprise SYSTEMIQ et donnent des solutions pour inverser la tendance.
« La pollution plastique est un problème qui touche tout le monde », estime Innie Lau, cadre chez Pew et co-autrice de l’étude. « Dans certains endroits, les déchets encombrent les cours d’eau et provoquent des inondations. Dans d’autres, ils s’échouent sur les plages et les gens ne peuvent pas profiter de leurs vacances. Dans certaines communautés, cela affecte la pêche. Cela a des répercussions très larges sur la société. »
Des solutions existent
Réduction de la production de nouveaux plastiques, subvention de matériaux de substitution recyclables, réutilisation des contenants : les solutions existent selon ces expertes et experts. « Une action immédiate et coordonnée pourrait inverser la tendance actuelle en matière de pollution de l’environnement par le plastique » écrivent les chercheuses et chercheurs.
Même si les gouvernements et entreprises tenaient leurs engagements actuels, cela ne serait pas suffisant. La pollution plastique dans les océans ne réduirait que de 7 % d’ici à 2040.
<https://www.20minutes.fr/planete/2839983-20200814-environnement-pollution-plastique-oceans-devrait-tripler-2040>
En savoir plus :
> Evaluating scenarios toward zero plastic pollution <https://science.sciencemag.org/content/early/2020/07/22/science.aba9475>, Science,  23 Jul 2020
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4- Creil : l'Oise polluée sur 4 km à cause d'une fuite d’hydrocarbures, RTL, 14/08/20, 21:31
Venantia Petillault

Vu dans la presse - De fortes odeurs d’essence ont réveillé les habitants des quais ce vendredi 14 août, à Creil. Les pompiers poursuivent leurs recherches pour déterminer l'origine de la fuite.
Pour beaucoup d'habitants de l'Oise, le réveil a été particulièrement désagréable ce vendredi 14 août à cause de fortes odeurs d'essence des quais à Creil, au bord de l'Oise. 
En effet, les habitants des berges de l'Oise et certains promeneurs ont découvert une eau trouble, en mauvais état. "Ce n'est pas la première fois que l'eau est polluée, mais là ça sent très fort", déclare un riverain au quotidien Le Parisien.
Le service nautique des sapeurs-pompiers a rapidement déployé deux bateaux afin de parcourir la rivière pour observer la trajectoire de la nappe d'hydrocarbure. "Cette pollution en profondeur s'étend sur 4 km sur les deux rives entre la zone de Vaux et l'île Saint-Maurice", a précisé le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de l'Oise.
Seule certitude, il s'agit bien d'une "pollution d'hydrocarbures touchant les communes de Creil, Nogent-sur-Oise et Verneuil-en-Halatte" , ont précisé les pompiers au quotidien. L'opération des pompiers, toujours en cours ce vendredi après-midi, permettra de savoir si l'orage est aussi à l'origine de cette nouvelle fuite d'hydrocarbures.
<https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/creil-l-oise-polluee-sur-4-km-a-cause-d-une-fuite-d-hydrocarbures-7800723561>
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5- Ce procédé très efficace permet de rendre l’eau de mer potable en moins de 30 minutes, Daily Geek Show, 14/08/20
Yann Contegat – Source :  Earth

Cette technologie pourrait potentiellement permettre de fournir de l’eau potable à des millions de personnes
Des scientifiques américains ont récemment développé un procédé révolutionnaire s’appuyant sur des cadres métallo-organiques (MOF) et la lumière solaire afin de désaliniser et purifier l’eau en un temps record.
Purifier et désaliniser l’eau en un temps record et avec un minimum d’énergie
Dans le cadre de ces travaux publiés dans la revue Nature Sustainability, des chercheurs de l’université Monach ont mis au point une technologie prometteuse de désalinisation et de purification exploitant la lumière solaire et les cadres métallo-organiques (MOF). Ces derniers constituent une classe de composés contenant des ions métalliques formant un matériau cristallin dont la surface se révèle supérieure à celle de tous les matériaux connus. Ils sont si poreux qu’il permettent de condenser la surface d’un terrain de football dans une cuillère à café, comme l’a récemment montré cette approche innovante de capture du carbone.
>> Suite à lire à :
<https://dailygeekshow.com/desalinisation-eau-potable/>
En savoir plus :
> A sunlight-responsive metal–organic framework system for sustainable water desalination <https://www.nature.com/articles/s41893-020-0590-x>, Nature Sustainability, 10 August 2020
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6- Elle détourne les messages sur les paquets de cigarettes en sensibilisation environnementale, Creapills, 14/08/20
Idée détectée par Maxime Delmas

Depuis 2011 en France, les paquets de cigarettes font apparaître des messages de sensibilisation pour informer les consommateurs des risques qu’ils encourent. Une pratique courante dans le monde entier et qui a donné des idées à la directrice artistique Alice Amiel.
Cette créative a en effet souhaité détourner les messages en sensibilisation écologique pour alerter sur d’autres dangers de la cigarette et notamment la pollution environnementale.
Chaque année en France, plus de 16 millions de mégots sont jetés dans la nature ; ces derniers mettant plus de 10 ans à disparaître, on imagine assez facilement le désastre au niveau planétaire. Sans parler évidemment du danger quand il se dissout dans l’eau, le mégot étant le premier responsable de la pollution des océans.
Une idée intéressante qui, dans le fond, ne change pas vraiment de l’initiative originale. La seule différence étant qu’ici les messages prennent soin de la santé de la planète, au lieu de l’humain. Car quand on jette son mégot n’importe où, fumer tue… l’environnement.
>> Suite à voir à : 
<https://creapills.com/cigarettes-paquet-sensibilisation-environnement-20200814>
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7- [Sciences] Les microparticules issues du trafic routier polluent autant les océans que celles charriées par les rivières, Novethic, 15/08/20
La rédaction avec AFP 

C'est un phénomène qui n'avait pas encore été étudié : l'impact de la pollution aux microparticules, issues du trafic routier, sur les océans. À en croire les estimations d'un premier travail de recherche sur le sujet, publié le 14 juillet, il serait aussi important, voire plus important, que celui des microparticules déversées dans les mers par les rivières. 
Les microparticules issues du trafic routier ont le même impact sur les océans que les microparticules charriées par les rivières. C'est ce que révèle une étude publiée mi-juillet dans la revue Nature Communications. Celle-ci tente pour la première fois d'estimer la quantité de plastique issu du trafic routier, à cause du frottement des pneus sur la route et de l'utilisation des freins, qui se retrouve dans l'océan. 
Selon les chercheurs, un tiers de ces particules dérivées de l'industrie pétrolière, soit environ 50 000 tonnes - avec une fourchette d'incertitude entre 40 000 et 100 000 tonnes - finissent chaque année dans l'océan. C'est presque autant que les 65 000 tonnes de microplastiques déversés dans la mer par les rivières. Même s'ils notent un manque de données de terrain pouvant valider leurs modélisations.   
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/pollution/isr-rse/sciences-les-microplastiques-issus-du-trafic-routier-polluent-autant-les-oceans-que-celles-charriees-par-les-rivieres-148858.html>
En savoir plus :
> Environment : Microplastic pollution from roads rides the wind <https://www.nature.com/articles/s41467-020-17201-9>, Nature Communications, July 14, 2020
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8- Recyclage : la consigne va-t-elle devenir obligatoire ?, RTL, 16/08/20, 08:33
Virginie Garin

Si nous de faisons aucun progrès, la consigne pourrait devenir obligatoire en 2023, car en France nous ne trions et recyclons que 60% des bouteilles.
Vous avez peut-être vu sur votre lieu de vacances le retour de la consigne des bouteilles en verre. En Alsace, en Bretagne, des fabricants de bières ou de jus de fruits demandent aux consommateurs de les rapporter quand elles sont vides. La consigne va-t-elle être généralisée en France ? Et va-t-elle devenir obligatoire ? 
Ce ne sera pas pour tout de suite même si elle a failli. Le gouvernement le voulait, mais les sénateurs ont bataillé contre et finalement, cela va dépendre de nous, des Français, si nous arrivons à mieux trier nos bouteilles, la consigne restera facultative. En revanche, si nous de faisons aucun progrès, elle deviendra obligatoire en 2023. Car en France nous ne trions et recyclons que 60% des bouteilles, en Allemagne c’est 90%. Et justement Pour arriver a cette performance, les allemands ont mis en place la consigne. Quand vous recevez 15 ou 20 centimes a chaque fois que vous rapportez une bouteille vide, ça motive.  
Mais les sénateurs ne l'ont pas voulu parce qu’on a déjà un système de tri avec les poubelles jaunes. La matière vendue rapporte beaucoup d'argent aux collectivités, donc c'est le manque a gagner pour les communes qui faisait peur aux sénateurs, qui ont quand même instauré la possibilité de consigne des bouteilles de verre. Quand elles sont réemployées et c’est ce qu’on trouve déjà dans certaines régions.
>> Suite à lire à :
<https://www.rtl.fr/actu/environnement/recyclage-la-consigne-va-t-elle-devenir-obligatoire-7800724810>
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9- Du microplastique détecté pour la première fois dans des organes humains, Les Echos, 17/08/20, 18:50

Des chercheurs de l'Université d'Etat de l'Arizona ont découvert des particules de microplastiques et de nano plastiques dans des échantillons de poumons, de foie, de rate et de reins examinés. Ces particules pourraient augmenter le risque de cancer et d'infertilité.
La pollution plastique affecte la planète entière. Déjà présentes dans les plantes, les neiges arctiques, les océans et les grands fleuves européens, ces minuscules particules de plastique se trouvent également dans le corps humain.
Des chercheurs de l'Université d'Etat de l'Arizona ont analysé 47 échantillons d'organes humains, prélevés d'une banque de tissus destinée à étudier les maladies neurodégénératives, et leurs conclusions sont sans appel. Des poumons aux reins, en passant par le foie et la rate, des microplastiques et nano plastiques ont été détectés dans chaque échantillon, relève le quotidien « The Guardian », qui parle d'une première. Leurs résultats ont été présentés lundi et n'ont pas encore été soumis au processus d'examen par leurs pairs.
>> Suite à lire à :
<https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/du-microplastique-detecte-pour-la-premiere-fois-dans-des-organes-humains-1233021>
En savoir plus :
> Microplastic particles now discoverable in human organs <https://www.theguardian.com/environment/2020/aug/17/microplastic-particles-discovered-in-human-organs>,The Guardian, 17 Aug 2020, 17.07
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10- Maurice: le Japon renforce son aide contre la marée noire, AFP, 17/08/20, 22:00

Le Japon a annoncé lundi l'envoi imminent d'une nouvelle équipe d'experts sur l'île Maurice pour participer aux efforts de dépollution, un millier de tonnes de fioul s'étant écoulé d'un bateau japonais échoué sur un récif depuis fin juillet.
Cette annonce intervient alors que le gouvernement mauricien a exprimé son intention de réclamer des compensations pour les dégâts commis par la marée noire.
Tokyo avait déjà dépêché sur l'île Maurice une première équipe de six experts, comprenant notamment des gardes-côtes et des diplomates, pour contribuer aux efforts en vue de contenir la pollution.
Une nouvelle équipe de sept spécialistes quittera le Japon mercredi, et acheminera du matériel, dont des produits absorbants, pour aider à résorber les nappes de fioul qui se sont déversées dans les eaux cristallines de l'île, a annoncé lundi l'ambassade japonaise à Maurice.
"La fuite d'hydrocarbures a causé de graves dommages à l'environnement de la côte sud-est de Maurice et aura aussi un inévitable impact sur l'industrie touristique du pays", a indiqué l'ambassade dans un communiqué.
"Le Japon a décidé d'envoyer l'équipe eu égard à l'ensemble des circonstances, notamment la requête d'aide urgente du gouvernement mauricien et les relations amicales entre les deux pays", a-t-elle ajouté.
Le vraquier japonais MV Wakashio s'était échoué le 25 juillet sur un récif à la Pointe d'Esny, au sud-est de l'île Maurice, avec 3.800 tonnes de fioul et 200 tonnes de diesel à bord.
Entre 800 et 1.000 tonnes de fioul se sont échappées de ses flans éventrés et ont souillé les côtes, notamment des espaces protégés abritant des forêts de mangrove et des espèces menacées.
Les équipes d'intervention ont mené une course contre la montre pour pomper le reste du carburant, alors que le bateau menaçait de se briser à tout moment. Il s'est finalement cassé en deux dimanche.
Les deux tiers avant de l'épave ont commencé à être remorqués avant d'être coulés au large pour éviter des dégâts supplémentaires. La partie restante, qui contient les moteurs et environ 30 mètres cubes de pétrole qu'il risque d'être compliqué de pomper en raison des conditions météorologiques, est encore coincée sur le récif.
Le gouvernement mauricien a été accusé de négligence, la population de cette île touristique se demandant pourquoi si peu avait été fait entre le moment où le MV Wakashio s'est échoué et l'apparition de la fuite.
Le Premier ministre mauricien, Pravind Jugnauth, a estimé qu'aucune erreur n'avait été commise et a refusé de présenter des excuses.
Le propriétaire japonais du bateau, Nagashiki Shipping, s'est déclaré "profondément conscient de (ses) responsabilités" et a promis de répondre "sincèrement" aux demandes de compensation.
A l'issue d'une réunion lundi, le comité de crise mis en place par les autorités a estimé qu'il était "trop risqué de chercher à récupérer la quantité résiduelle de fioul dans la salle des machines", selon un communiqué.
"Les opérations de pompage reprendront dès que la météo le permettra", a-t-il ajouté.
Ce comité a approuvé un plan pour remorquer la plus grand section du bateau, qui n'est pas échouée, "à huit miles nautiques (environ 14 km) de la limite extérieure du récif".
<https://www.lefigaro.fr/flash-eco/maurice-le-japon-renforce-son-aide-contre-la-maree-noire-20200817>
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11- Cette nouvelle application vous permet de lutter concrètement contre la pollution des océans, Daily Geek Show, 17/08/20
Justine Dumont – Source : Geo

Il est également possible de préciser si des espèces d'animaux marins sont piégées dans les déchets
Les vacances d’été sont synonymes de touristes et donc de nombreux déchets abandonnés sur les plages. Pour lutter contre la pollution plastique, une application a été lancée pour signaler les déchets laissés sur le littoral ou en mer. Voici comment elle fonctionne.
Lutter contre la pollution grâce à une application
Pour que chacun participe à la sauvegarde de l’environnement, l’Ifremer (l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) vient de mettre au point une application nommée Fish & Click. Si vous apercevez des bouteilles, sacs en plastique, couverts jetables et même des déchets de pêche (casiers, filets, ancres, cordages, gants…), vous pourrez l’indiquer sur l’application ou sur le site officiel. Il suffit de renseigner le lieu de la découverte, la date et la catégorie du matériel. Si nécessaire, vous pouvez ajouter des photos de l’objet et préciser quelles espèces marines sont coincées dans le déchet.
Si vous le pouvez, il est possible de « ramasser l’objet et le jeter dans un bac à marée ou à la poubelle », précise Laetitia Miquerol, chargée de mission du programme Fish & Click. Cette nouvelle initiative repose sur les sciences participatives puisque chaque citoyen a la possibilité de signaler les déchets et protéger l’environnement marin.
>> Suite à lire à :
<https://dailygeekshow.com/application-pollution-marine/>
En savoir plus :
> Passons à l’action : vous trouvez du matériel de pêche perdu ? Adoptez le réflexe Fish&Click ! <https://wwz.ifremer.fr/Actualites-et-Agenda/Toutes-les-actualites/Passons-a-l-action-vous-trouvez-du-materiel-de-peche-perdu-Adoptez-le-reflexe-Fish-Click>, Ifremer, 03/08/20
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12- Le gel hydroalcoolique se consigne, We Demain, 18/08/20
Morgane Russeil-Salvan

Depuis le mois de juin, une entreprise française propose un système de consigne pour les bouteilles de gel hydroalcoolique. L'initiative est pour le moment limitée à quelques rares pharmacies.
Entre les masques à usage unique – difficilement recyclables et trop souvent jetés à même le sol – et les bouteilles de gel hydroalcoolique, la pandémie de Covid-19 nous force à produire plus de déchets plastique qu'à l'ordinaire. L'entreprise Mustela – spécialisée dans les produits d'hygiène pour bébés – propose une alternative. Depuis juin dernier, la marque expérimente la vente de gel hydroalcoolique en vrac. 
Comparables aux distributeurs de shampooing ou de gel-douche de certaines boutiques bio, les bornes sont accompagnées de bouteilles en verre au nom évocateur : le flacon s'appelle "Reviens" ! L'initiative repose sur un système de consigne : une fois vidées, les bouteilles peuvent être ramenées en magasin pour être remises en service. Le prix de la consigne est pour l'instant fixé à trois euros. 
>> Suite à lire à :
<https://www.wedemain.fr/Le-gel-hydroalcoolique-se-consigne_a4827.html>
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13- Bordeaux teste les toilettes sèches… en appartement, Le Parisien, 19/08/20, 14h41
Klervi Le Cozic

L’association La Fumainerie propose aux particuliers de tester des toilettes avec une cuvette, du papier toilette et… des copeaux de bois.
« Au lieu d'appuyer sur le bouton de la chasse d'eau, je verse de la sciure de bois dans la cuvette des toilettes et c'est tout ! », résume Magali Bonniau. Depuis quatre semaines, son appartement au deuxième étage en plein centre-ville de Bordeaux, abrite un WC peu commun. « Des amis sont même venus pour le voir, d'autres ont eu envie de tester », sourit la quadragénaire. « Ça lance le débat car la plupart ne savent pas que nous faisons pipi et caca dans de l'eau potable et qu'une seule chasse d'eau utilise entre 6 et 9 litres d'eau ! » souligne-t-elle. Magali a déjà prévu de reconduire l'expérience lancée par l'association La Fumainerie.
Au total ce sont 35 foyers du centre de Bordeaux (Gironde) qui recevront une toilette sèche d'ici fin octobre. « On reste dans l'hypercentre pour faciliter la collecte des bacs de toilette, qui se fait à vélo, mais on a déjà des demandes de particuliers qui vivent ailleurs dans la métropole », précise Mathieu Préel, l'un des cofondateurs de La Fumainerie. Lui qui loue des toilettes sèches à des festivals depuis huit ans l'assure, « les mentalités ont changé, c'est en train de devenir la norme dans les festivals et ça arrive doucement chez les particuliers ».
Lire aussi >  Les premières toilettes sèches urbaines sont à Grenoble
Pour lui, l'intérêt est économique, « on peut baisser de 30 % la facture d'eau », mais pas seulement : « Les matières fécales et l'urine sont riches en azote, phosphore et potassium que les stations d'épuration de l'eau ont du mal à capter et ces nutriments se retrouvent dans les milieux aquatiques, génèrent des algues vertes, eutrophisent les cours d'eau », détaille Mathieu Préel qui voudrait sortir ces pollutions du réseau et les valoriser, « ça pourrait servir d'engrais dans les champs au lieu de synthétiser de l'azote ou d'extraire du phosphore à l'autre bout du monde ». En Gironde, une entreprise de valorisation de l'urine vient même de voir le jour.
<https://www.leparisien.fr/societe/bordeaux-teste-les-toilettes-seches-en-appartement-19-08-2020-8370099.php>
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14- Des centaines d'invendus Carrefour retrouvés en pleine forêt dans le nord, BFM Tech, 20/08/20, 08:34
Pauline Dumonteil

Une association de protection de l'environnement a découvert une centaine de produits périmés Carrefour dans une forêt. L'enseigne affirme avoir lancé une enquête interne.
Tapenades, surgelés, pâtes, sandwichs... Au total, l'équivalent de deux camionnettes remplies d'invendus Carrefour ont été retrouvés dans la forêt de Mormal, le plus grand massif forestier du département du Nord, révèle France Bleu.
Alertée par un promeneur lundi 17 août, l'association Mormal Forêt Agir a déposé plainte à la gendarmerie de Landrecies. Dans un communiqué publié sur Facebook, Benoit Tomsen, le président de l'association, se dit confiant: "il y a suffisamment de codes de traçabilité pour espérer qu'une enquête permette de remonter à la source".
>> Suite à lire à :
<https://www.bfmtv.com/economie/des-centaines-d-invendus-carrefour-retrouves-en-pleine-foret-dans-le-nord_AN-202008200057.html>
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15- À la chasse aux microplastiques sur le littoral aquitain, AFP, 20/08/20, 14:00
Laura Diab

Agenouillés sur le sable humide de la plage de Contis (Landes), deux jeunes gens armés d'une pince à épiler fouillent, sous un ciel métallique, le bord de mer à la recherche de microplastiques, ces minuscules débris à l'effet "ravageur" sur l'océan.
"On y va doucement pour sortir tous les éléments qui pourraient obstruer. Ensuite, on fait le tri entre tout ce qui est végétal, animal et plastique dégradé", explique Aurélien Strmsek, 24 ans, au côté d'Edgar Dusacre, 23 ans.
Les deux jeunes gens, coprésidents-fondateurs de la petite association environnementale bordelaise 4P Shores and Seas, sont partis de Soulac (Gironde) le 28 juillet et arpentent depuis les plages du littoral aquitain : destination Anglet (Pyrénées-Atlantiques), une marche de 260 km.
Leur objectif est de prélever sur leur passage des échantillons de microplastiques de moins de 5 mm, "intégrés à un protocole scientifique" destinés à la recherche, explique Aurélien, étudiant en master de transition durable et écologique. 
Ces échantillons seront analysés par le Laboratoire EPOC (Environnements et Paléoenvironnements Océaniques et Continentaux), rattaché à l'Université de Bordeaux, avec lequel l'association collabore.
Le but est d'"identifier les origines terrestres" de ces microplastiques et de comprendre leur impact sur la biodiversité marine et leurs effets sur la chaîne alimentaire, disent-ils. 
Aujourd'hui, les microplastiques ont un "effet ravageur" sur l'océan, affirme Edgar, car ils absorbent des polluants tels que métaux lourds, hydrocarbures, molécules de bisphénol A et B, phtalates, ensuite ingérés par les organismes vivants qu'ils perturbent.
- Le microplastique "omniprésent" -
"On reste vraiment en surface", explique Aurélien, en décrivant son processus de collecte, "il faut gratter le moins possible et garder une rigueur pour ne pas fausser les résultats".
Car ces deux militants de l'environnement, et surfeurs passionnés, suivent un protocole très strict : établir avec une cordelette au sol une ligne de 100 m et tous les 25 m le long du fil, délimiter une zone de fouille sur un carré de 50 cm de côté, et cela sur huit zones tout au long du littoral.
"J'ai des pochons pour les échantillons, conservés dans une boîte étanche, et un feutre dans ma poche où je note les coordonnées GPS du lieu, l'heure et la date", explique Edgar, 23 ans, étudiant en master de gestion environnemental. 
"C'est la première fois que ce protocole qui s'inspire du protocole européen de la convention OSPAR - une instance qui vise à protéger l'Atlantique du Nord-est - est appliqué sur les plages du littoral aquitain", affirme-t-il.
Les jeunes gens ont contacté l'année dernière le laboratoire bordelais qui effectue les mêmes recherches mais seulement sur le bassin d'Arcachon. "Ainsi, on peut élargir leurs bases de données", explique Aurélien Strmsek, et grâce à un protocole commun, faire des comparaisons pertinentes.
L'atout de ce procédé "simple et rapide à faire", c'est qu'il peut être "utilisé pour faire de la science participative et citoyenne", dit Edgar.
Selon les deux jeunes, on trouve différents types de microplastiques, "essentiellement des fibres qui proviennent des vêtements lavés en machine ou des microbilles, les +larmes de sirènes+, provenant directement de l'industrie plastique ou cosmétique".
Mais un peu plus haut sur la plage, s'accumulent aussi les plus gros débris de filets de pêches, gros pourvoyeurs de pollution selon eux, et même de filtres provenant des stations d'épuration. Au milieu, le microplastique est "omniprésent, enfoui dans le sable ou en surface", note Edgar.
Au cours de ce "défi" qu'ils appellent la "Route du plastique", les deux étudiants en profitent pour s'adresser aux estivants : "On les sensibilise à regarder ce sur quoi ils marchent et ils s'aperçoivent vite que ce n'est pas que sur du sable", ironise Edgar. "On essaie de les informer sur leur consommation de plastique et donner des clés pour la diminuer", conclut Aurélien.
<https://information.tv5monde.com/info/la-chasse-aux-microplastiques-sur-le-littoral-aquitain-371753>
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16- Etats-Unis : victimes d’une pollution au plomb, les habitants de Flint indemnisés de 600 millions de dollars, Le Monde avec AFP, 20/08/20, 19h19

Le changement d’approvisionnement en eau potable de la ville avait pollué l’ensemble du réseau de distribution, exposant ainsi des milliers d’habitants au saturnisme. 
L’Etat américain du Michigan a accepté, jeudi 20 août, de verser jusqu’à 600 millions de dollars de dommages et intérêts à des victimes de la contamination au plomb du réseau d’eau potable de la ville de Flint. Les détails de l’accord annoncé par la gouverneure démocrate, Gretchen Whitmer, conclu après dix-huit mois de négociations, doivent être révélés en fin de semaine.
> Lire aussi  A Flint, du plomb dans les têtes
L’eau contaminée au plomb à Flint, ville économiquement sinistrée dans la région des Grands Lacs, est l’un des pires scandales sanitaires de ces dernières années aux Etats-Unis. Le drame a été provoqué par la décision du précédent gouverneur, le républicain Rick Snyder, de changer en 2014 la source d’approvisionnement en eau de la ville par mesure d’économies.
L’eau acide et polluée de la rivière locale, préférée à l’eau pure du lac Huron voisin, a rongé les conduites du réseau de distribution, exposant les habitants au saturnisme. Quelque dix-huit mille à vingt mille enfants vivaient à Flint à l’époque de cette pollution, qui menace d’avoir des conséquences catastrophiques sur leur santé durant des décennies. Plus de la moitié du montant total des dédommagements sera versée au bénéfice des victimes âgées de moins de 6 ans à l’époque où l’eau était nocive, a précisé le Washington Post.
> Lire aussi  Aux Etats-Unis, un décès sur six serait attribuable à une exposition au plomb
D’autres procédures encore en cours
Au moins douze personnes sont par ailleurs mortes de la maladie du légionnaire (ou légionellose), une infection causée par la contamination initiale de l’eau. De nombreux résidents de Flint continuent aujourd’hui à boire de l’eau en bouteille, même si le réseau de distribution est de nouveau alimenté par le lac et que les conduites en plomb ont été pour la plupart remplacées.
L’accord met un terme à un an et demi de discussions entre quatre avocats représentant les habitants et commerçants de Flint et la justice de l’Etat. D’autres procédures judiciaires, engagées contre M. Snyder ou d’autres membres de l’administration de l’époque, sont encore en cours et devraient se poursuivre.
Pour beaucoup, le scandale de l’eau empoisonnée de Flint illustre un « racisme environnemental » à l’œuvre aux Etats-Unis. Cette expression fait référence à l’exposition disproportionnée des Afro-Américains aux polluants dans l’air, dans l’eau ou dans le sol. Quelque 57 % des cent mille habitants de Flint sont noirs et plus d’un tiers vivent en dessous du seuil de pauvreté.
> Lire aussi  A Flint, Michigan, la crise de l’eau n’en finit pas
<https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/20/etats-unis-victimes-d-une-pollution-au-plomb-les-habitants-de-flint-indemnises-de-600-millions-de-dollars_6049475_3210.html>
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17- Une voiture, un mégot, un pull, un téléphone portable, une éolienne : ça se recycle ?, Novethic, 20/08/20
Concepcion Alvarez & Béatrice Héraud

Le recyclage est clé pour engager dans notre société dans un vrai modèle de développement durable. Mais toutes les filières sont loin d'être au même point. Novethic profite de la pause estivale pour revenir sur ces objets de notre quotidien, dont on ne sait pas bien où ils finissent quand ils arrivent en fin de vie. Focus sur le recyclage des voitures, des téléphones portables, des mégots, des pulls et des éoliennes.
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/recyclage/isr-rse/une-voiture-un-megot-un-pull-un-telephone-portable-une-eolienne-ca-se-recycle-148847.html>
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18- Sport écolo : "faire son jogging tout en ramassant les déchets", c'est le plogging, France 3 Grand Est, 21/08/20, 18h52
Bintou Sidibe

C'est une pratique apparue en Suède. Le plogging est la contraction de deux mots "plocka upp" qui signifie "ramasser" et jogging. Il s'agit donc de ramasser les déchets lors de son jogging. En Champagne-Ardenne, le Charleville-Mézières Trail est le premier à proposer ces sorties sportives écolo. 
Le rendez-vous est donné à Charleville-Mézières, près des berges de la Meuse, terrain de jeu préféré des amateurs de courses à pied. Une dizaine d'adultes et d'enfants ont répondu à l'opération de ramassage de déchets, lancée par Franck Robinet, président du Charleville-Mézières Trail (CMT). C'est donc masqué et en tenue de sports que sont arrivés les coureurs pour participer à ce plogging. 
"Je vous remets les gants, des sacs poubelles et des petites cannes pour attraper les déchets", explique Franck Robinet. Une fois les participants équipés, le président rappelle les consignes de sécurité de ce footing un peu spécial. " Ne pas toucher les déchets dangereux, piquants ou coupants. Pour tout ce qui est suspect, on se réfère à moi et on fera le nécessaire pour ramasser ou faire ramasser le déchet par les services de la propreté. On fait des petits groupes et on ne laisse pas un enfant seul dans son coin," précise-t-il. 
C'est donc parti pour un jogging d'une heure au pas de course. Mais très vite, le groupe doit s'arrêter. Première découverte. Le contenant d'un aquarium. "C'est fou de retrouver ça ici. Il y a des cailloux et de la déco. Je me demande ce que sont devenus les poissons," s'interroge Franck Robinet. Coureur expérimenté de marathon et de trail, il a été l'un des premiers à organiser des ploggings en Champagne-Ardenne. 
>> Suite à lire à :
<https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/ardennes/charleville-mezieres/sport-ecolo-faire-son-jogging-ramassant-dechets-c-est-plogging-1864940.html>
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19- La pollution à l’ozone en hausse dans l’hémisphère Nord, malgré des réductions locales des émissions, Le Monde, 21/08/20, 20h56
Sylvie Burnouf

La présence de ce polluant dans la troposphère s’est accrue ces deux dernières décennies dans l’ensemble des régions étudiées, notamment aux tropiques. 
L’ozone est toxique pour l’homme, il affecte le rendement des cultures et il contribue au réchauffement climatique. Or, sa concentration dans la troposphère – la partie de l’atmosphère la plus proche de la surface terrestre et dont l’épaisseur varie entre 8 et 15 kilomètres environ – a continué à croître depuis le milieu des années 1990, en dépit de la réduction, par endroits, de certains des composants contribuant à sa formation, issus notamment du trafic routier.
Selon l’équipe franco-américaine à l’origine de ces résultats, publiés vendredi 21 août dans la revue Science Advances, cette hausse globale pourrait s’expliquer par l’émission accrue, dans certaines régions tropicales en développement, de polluants primaires comme le monoxyde d’azote (NO) et le dioxyde d’azote (NO2) qui, sous l’effet des rayons ultraviolets, contribuent à la formation d’ozone.
« L’ozone est difficile à mesurer » et il est donc en général ardu de déterminer avec précision s’il augmente ou diminue au cours de longues périodes, rappelle Cathy Clerbaux, directrice de recherches CNRS au Laboratoire atmosphères, milieux, observations spatiales, qui n’a pas participé à l’étude. Mais ici, les observations reposent sur une méthodologie robuste, salue la chercheuse.
> Lire notre entretien : « La voiture, en ville, est de loin la première source de pollution »
Les chercheurs ont en effet utilisé un seul et même instrument, intitulé IAGOS, pour la totalité de leurs mesures. Ce système embarqué à bord des avions de ligne permet d’évaluer de façon reproductible la composition de l’atmosphère en gaz et en aérosols. Ils ont ainsi décortiqué les données recueillies au cours de plus de 55 000 vols aériens réalisés entre 1994 et 2016 au-dessus de onze régions de l’hémisphère Nord, parmi lesquelles figurent l’Europe, l’Inde ou encore le golfe Persique.
Pic dans des régions tropicales en développement
Les résultats montrent une hausse médiane de la pollution à l’ozone dans la troposphère de 5% par décennie sur l’ensemble de ces régions. Si elles sont toutes concernées, l’effet était plus marqué en Asie du Sud-Est (+ 13,5 %), en Malaisie-Indonésie (+ 11,2 %) ou encore en Inde (+ 7,6 %). En cause : les émissions de polluants primaires liées notamment au trafic routier et aux combustibles utilisés pour le chauffage ou la cuisine, estiment les chercheurs.
« On voit que le maximum des émissions a diminué en latitude : il était, jusque dans les années 2000, observé dans des régions du monde occidental – Etats-Unis, Canada, Europe – où des mesures ont depuis été prises pour réduire la pollution », souligne Claire Granier, directrice de recherches CNRS au laboratoire d’aérologie de Toulouse et dernière autrice de l’étude, faisant référence, entre autres, à l’obligation d’équiper les voitures d’un pot catalytique.
Ce pic s’observe désormais dans des régions tropicales en développement, autrefois peu émettrices, qui n’ont pour la plupart – Chine exceptée – pas déployé de mesures pour limiter la pollution.
Or, selon les auteurs, l’ozone formé dans les tropiques pourrait contribuer à la pollution troposphérique des autres zones de l’hémisphère Nord, ce qui souligne le besoin de lutter de façon globale contre les émissions de polluants primaires. D’autant qu’avec la hausse des températures liée au réchauffement climatique, les taux d’ozone vont continuer à augmenter, alerte Cathy Clerbaux.
Audrey Gaudel, chercheuse à l’université du Colorado et première autrice de l’étude, se veut néanmoins rassurante, rappelant que l’accord de Paris sur le climat « encourage les pays du monde à développer une économie verte pour réduire les émissions des gaz à effet de serre », ce qui « contribue également à réduire les émissions des précurseurs d’ozone ». « Nous avons donc bon espoir que la pollution à l’ozone diminue à l’avenir », assure-t-elle.
L’enjeu est de taille : outre sa contribution au réchauffement climatique (qui, bien que plus limitée que celle du CO2 et du méthane, reste néanmoins significative), l’ozone « peut avoir des conséquences sur la santé qui sont loin d’être négligeables », indique Claire Clerbaux. Les personnes asthmatiques souffrent ainsi de difficultés respiratoires majeures lors des épisodes de pollution à l’ozone, et ce gaz est aussi très irritant pour les yeux. Plusieurs études ont en outre montré qu’il était associé à une mortalité accrue à court terme.
> Lire aussi  Fin de la circulation différenciée à Paris et à Lyon
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/21/la-pollution-a-l-ozone-en-hausse-dans-l-hemisphere-nord-malgre-des-reductions-locales-des-emissions_6049586_3244.html>
En savoir plus :
> Aircraft observations since the 1990s reveal increases of tropospheric ozone at multiple locations across the Northern Hemisphere <https://advances.sciencemag.org/content/6/34/eaba8272.abstract>, Science Advances,  21 Aug 2020
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20- Recyclage : des masques chirurgicaux transformés en visière et en boîtes, We Demain, 21/08/20
Morgane Russeil-Salvan

Fabriqués à partir de microfibres plastiques, les masques chirurgicaux sont une source de déchets conséquente. Mais une entreprise de Nouvelle-Aquitaine a développé une méthode pour les recycler et les transformer en visière ou en boîte de rangement !
Depuis le déconfinement, il est courant de retrouver des masques à usage unique sur la chaussée, dans les parcs ou dans les caniveaux. Ces déchets sont à la fois dangereux – ils peuvent potentiellement transmettre la Covid-19 – et polluants : composés de microfibres de polypropylène, une matière plastique, les masques chirurgicaux ne sont pas biodégradables. 
Plusieurs expérimentations ont vu le jour pour tenter de recycler ces masques jetables, comme nous vous l’expliquions dans cet article, début juin. 
Depuis, la situation a évolué : une entreprise basée à Châtellerault, dans la Vienne, a perfectionné sa propre méthode de recyclage. Elle transforme désormais les masques usagés en ouvre-portes, en visières ou en boîtes de rangement. 
Un secret industriel bien gardé
Avant la pandémie, la société Plaxtil était déjà spécialisée dans le recyclage et l’économie circulaire. Elle avait élaboré le Plaxtil, une alternative aux matières plastiques issues de l’industrie pétrolière fabriquée à partir de textiles non-recyclés. 
Depuis la fin du mois de juin, ce ne sont plus des chutes de tissu qui entrent dans son atelier, mais des masques chirurgicaux. Tous sont récoltés un peu partout dans la commune, grâce à des bornes installées dans des lieux stratégiques. 
“À l’origine, nous avons sollicité les pharmacies du Grand Châtellerault car cela nous semblait logique, raconte Olivier Civil, co-fondateur de l’entreprise, à We Demain. Ensuite, des grandes surfaces, des commerces et des cabinets médicaux ont souhaité participer à l'opération. Nous avons également intégré la centrale EDF de Civaux, car c'était une façon de démontrer l'adaptation de notre solution à une très grande entreprise.” 
> À lire aussi : Un masque biodégradable pour limiter la pollution plastique 
Grâce à la multiplication des points de collecte, la société Plaxtil a déjà recyclé plus de 50 000 masques depuis la fin du mois de juin. Mais sa technique de recyclage reste bien mystérieuse : “On passe les broyats aux UV intenses pour décontaminer complètement la matière, explique Olivier Civil. Le reste de notre procédé, c’est secret défense… et protégé.” 
>> Suite à lire à :
<https://www.wedemain.fr/Recyclage-des-masques-chirurgicaux-transformes-en-visiere-et-en-boites_a4835.html>
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21- L’océan Atlantique contiendrait environ 200 millions de tonnes de microplastiques, Daily Geek Show, 23/08/20
Yann Contegat – Source : BBC

Une quantité qui serait jusqu’à 10 fois plus élevée que prévu
Une nouvelle étude britannique suggère que la quantité de microplastiques dans l’océan Atlantique avait jusqu’à présent été largement sous-estimée. Selon les chercheurs, leurs niveaux seraient jusqu’à 10 fois plus élevés que prévu.
Un aperçu inédit de l’ampleur de la pollution plastique
Dans le cadre de ces travaux présentés dans la revue Nature Communications, une équipe de chercheurs du Centre national d’océanographie (NOC) a pu estimer pour la première fois de façon fiable les concentrations de microplastiques dans l’Atlantique, grâce à des prélèvements réalisés à travers tout l’océan. 
> Lire aussi L’administration Trump autorise l’exploration pétrolière dans une zone protégée de l’Alaska
« Jusqu’à présent, nous n’avions pas été en mesure de déterminer précisément la quantité totale de plastique se trouvant dans l’océan parce que les études se concentraient davantage sur les déchets flottant à la surface depuis les années 1950 plutôt que sur les microparticules ‘invisibles’ issues de sa dégradation », explique Katsiaryna Pabortsava, auteure principale de l’étude. « Notre recherche est la première à l’avoir fait à travers l’ensemble de l’Atlantique, du Royaume-Uni aux Malouines. »
Collectés au cours d’une vaste expédition réalisée en 2016, les échantillons d’eau de mer ont été analysés par l’équipe grâce à l’imagerie spectrale, qui leur a permis de déterminer les concentrations de polluants la composant. Pour cette étude, les chercheurs se sont penchés spécifiquement sur les microparticules de polyéthylène (sacs plastique), de polypropylène (emballages, masques chirurgicaux) et de polystyrène, représentant trois des types de plastiques les plus répandus.
>> Suite à lire à :
<https://dailygeekshow.com/ocean-atlantique-microplastique/>
En savoir plus :
> High concentrations of plastic hidden beneath the surface of the Atlantic Ocean <https://www.nature.com/articles/s41467-020-17932-9>, Nature Communications, 18 August 2020
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22- L’approche « One Health », un outil pour prévenir les prochaines pandémies, Le Monde, 24/08/20, 07h12
Perrine Mouterde

Ce concept, né il y a une vingtaine d’années, reconnaît l’interdépendance entre les santés animale, humaine et environnementale mais reste peu mis en œuvre. 
« C’est un échec pour l’homme d’avoir su prévoir mais pas prévenir. Pour empêcher une autre pandémie, nous devons être plus proactifs et reconnaître le lien inextricable entre santé humaine, animale et environnementale. » Tel est le message lancé cet été par la directrice exécutive du programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Inger Andersen. Un appel à « penser » la pandémie de Covid-19 pour en comprendre les causes et agir, pour éviter la prochaine.
La crise sanitaire a mis en lumière ces interactions étroites entre faune sauvage, perte de biodiversité et santé publique. Comme la majorité des maladies infectieuses affectant les humains, le Covid-19 est une zoonose, c’est-à-dire une infection transmise par un animal. Or depuis plusieurs dizaines d’années, la fréquence des épidémies, en particulier d’origine zoonotique, s’accélère. Du fait des activités humaines – déforestation, conversion des terres agricoles, intensification de l’élevage… –, les populations sont notamment de plus en plus en contact avec la faune.
« L’augmentation de la population humaine, l’industrialisation et les problèmes géopolitiques accélèrent les changements causant des dommages importants à la biodiversité, la dégradation des écosystèmes et des mouvements migratoires considérables des hommes et des espèces, expliquaient en 2018 les auteurs d’un article publié dans Frontiers in veterinary science. Ces changements environnementaux rapides sont liés à l’émergence et à la réémergence de maladies infectieuses et non infectieuses. »
> Lire aussi  Coronavirus : la dégradation de la biodiversité en question
Un bilan difficile à dresser
Face à ce constat, de plus en plus de voix réclament de généraliser l’approche « One health » (Une seule santé) qui affirme l’interdépendance des santés animale, humaine et des écosystèmes et promeut une démarche collaborative et transdisciplinaire. « Le Covid-19 incarne parfaitement pourquoi One Health est essentiel pour garantir un avenir sain et durable à la planète », écrivaient en mai des responsables du Lancet.
Quelques jours plus tôt, ce sont des experts de la Plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité qui appelaient à adopter cette approcheà tous les niveaux de prise de décision, du mondial au plus local. Intitulé Empêcher la prochaine pandémie : comment briser la chaîne de transmission des maladies zoonotiques, le récent rapport de l’UNEP et de l’Institut international de recherche sur l’élevage (ILRI) affirme aussi que One Health est « la solution optimale » pour faire face au risque.
Ce concept est né il y a une vingtaine d’années, dans la foulée de l’épidémie de SRAS. En 2004, la Wildlife conservation society en pose les fondements lors d’une conférence internationale à travers les Principes de Manhattan. A la fin des années 2000, cette approche est formellement adoptée par un accord tripartiteentre l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Elle vise à lutter contre les maladies infectieuses mais aussi à faire face à d’autres défis tels que la résistance antimicrobienne, l’une des principales menaces pour la santé mondiale.
Aujourd’hui, son bilan reste toutefois difficile à établir. « Est-ce une coquille vide ou des actions ont-elles vraiment été menées avec ce type de démarche intégrée ? C’est difficile à dire, estime Coralie Martin, chercheuse en parasitologie à l’Inserm et au Muséum national d’histoire naturelle. Mais dans tous les cas c’est une démarche utile car elle pousse à discuter et à avoir une réflexion globale. »
Des barrières entre disciplines
Dans leur rapport, l’UNEP et l’ILRI mettent en avant des exemples où la mise en œuvre de cette approche a eu des succès notables, comme dans la lutte contre la rage au Serengeti, en Tanzanie, ou pour comprendre la dynamique de transmission de la fièvre de la vallée du Rift. L’article de Frontiers souligne aussi comment un effort de collaboration a été mis en place entre médecins, vétérinaires, biologistes, écologues et institutions de santé publique pour identifier l’origine de l’émergence en Corse, en 2013, de la bilharziose – une maladie habituellement rencontrée dans les zones tropicales et subtropicales.
« Ce sont certainement les zoonoses transmises par un moustique qui ont été le plus étudiées par le biais de l’approche One Health », précise Delphine Destoumieux-Garzon, directrice de recherches au CNRS et chercheuse au laboratoire Interactions hôtes pathogènes environnements. La santé environnementale reste en revanche le maillon faible du triptyque, les ponts entre santé humaine et animale étant plus simples à établir.
Le principal obstacle à la généralisation de l’approche One Health est clairement identifié : les barrières entre disciplines ont du mal à tomber. « La médecine a toujours dominé les autres sciences, explique Delphine Destoumieux-Garzon. Et dans le monde de la recherche, l’interdisciplinarité n’est pas mise en valeur, il faut être “le grand spécialiste”. Mais c’est en train de changer, notamment auprès de la jeune génération. » 
En France, ce manque de transversalité a été observé dans la gestion de la crise du Covid-19. Les laboratoires vétérinaires et les laboratoires publics de recherche ont notamment été sous-utilisés alors qu’ils disposaient d’importantes capacités pour effectuer des tests de dépistage. « Aucun vétérinaire ou écologue n’a fait partie du conseil scientifique, remarque aussi Coralie Martin. Il est normal de mettre en avant l’aspect médical pour faire face à la crise, mais pour la réflexion globale un médecin ne peut pas tout faire. »
Le directeur général de l’ILRI, Jimmy Smith, a répété début juillet l’urgente nécessité de faire tomber ces obstacles. « Nous devons collaborer comme nous ne l’avons jamais fait jusqu’à présent, a-t-il insisté. Pour faire face aux pandémies, nous devons travailler ensemble, du village reculé aux institutions mondiales, à travers les frontières mais aussi à travers les disciplines. » 
> Lire aussi l’entretien : « Si nous ne changeons pas nos modes de vie, nous subirons des monstres autrement plus violents que ce coronavirus »
Le canari dans la mine de charbon
L’UNEP et l’ILRI appellent aussi à mettre en place un système mondial d’alerte précoce pour parvenir à détecter et arrêter les maladies avant qu’elles ne deviennent des pandémies. Un dispositif qui implique d’investir dans les services vétérinaires, de santé publique, médicaux et environnementaux afin de pouvoir surveiller et analyser les informations en temps réel, sur le terrain. « Nous devons nous concentrer sur la détection précoce, en particulier sur les animaux, avant que l’homme ne devienne l’espèce sentinelle – le canari dans la mine de charbon qui nous alerte d’un danger », précise Jimmy Smith.
« Savoir où, quand et pourquoi des pathogènes circulent est très important,confirme Delphine Destoumieux-Garzon. Mais aujourd’hui, cette description naturaliste à l’ancienne n’a pas le vent en poupe et n’est pas financée. On a pourtant besoin de données biologiques pour alimenter des modèles prédictifs. »
Pour mieux comprendre les maladies infectieuses, de nouveaux champs de recherche devront également être couverts. Dans une analyse publiée en mai dans la revue Environmental research letters, des chercheurs pointent par exemple la « fragilité » des connaissances sur les liens entre forêts, déforestation et maladies infectieuses émergentes et l’importance de les approfondir « en prenant mieux en compte les composantes environnementales mais aussi anthropo-sociologiques, économiques et politiques ». Car au-delà des aspects sanitaires ou environnementaux, One Health intègre bien d’autres dimensions : économique mais aussi sociale, culturelle, éthique… « On ne peut pas prendre des mesures sans prendre en compte par exemple la relation entre les populations et les animaux au sein d’une communauté », explique Coralie Martin.
Pour la chercheuse, l’enjeu est aujourd’hui de clairement identifier les besoins, pour mettre les bons interlocuteurs autour de la table. « La question, c’est comment va-t-on réussir à mettre en œuvre ce concept One Health. Que proposer pour que ça avance ? Cela va demander de la réflexion, en espérant que ça ne fasse pas pschit. » La balle est aussi dans le camp des responsables politiques. Si la manière de faire de la recherche doit évoluer, la politique doit aussi se faire différemment, rappelle Delphine Destoumieux-Garzon. « Si on veut arrêter l’élevage intensif par exemple, il va falloir que le ministère de l’agriculture parle à celui de la santé. Ce serait déjà un progrès », juge-t-elle.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/24/l-approche-one-health-un-outil-pour-prevenir-les-prochaines-pandemies_6049732_3244.html>
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En images
23- Marée noire à l'île Maurice : le bateau échoué s'est brisé en deux, TF1, journal de 20h, 15/08/20

Le cargo japonais échoué au large de l’île Maurice depuis le 25 juillet s'est scindé en deux ce samedi 15 août. Il transportait 3800 tonnes d’huile lourde et 200 tonnes de diesel. 
Le Wakashio s'est brisé en deux. Le bateau échoué au large de l'île Maurice depuis le 25 juillet laisse désormais s’échapper, près 100 tonnes de fioul supplémentaire, dans la mer azure de l’Île Maurice. Depuis quelques jours, les équipes d’interventions menaient une course contre la montre pour vider le reste du carburant à l'intérieur du navire, ce que tout le monde craignait est arrivé dans l'après-midi de ce samedi 15 août. Il était 15h40, heure locale, quand un important morceau à l’avant du navire commence à se détacher.
Ce cargo japonais, échoué depuis le 25 juillet sur la Pointe d'Esny, au sud-est de l'île Maurice, contenait 3800 tonnes de fioul de propulsion, une huile très lourde et très polluante. Au total, entre 800 tonnes et 1000 tonnes, s’étaient déjà vidée par les flans éventrés, souillant les forêts de mangrove et les espèces menacées. "Un drame", selon les Mauriciens pour qui, à l'instar de cette femme dépitée venue nettoyer les côtes, "tout est fini".
> Vidéo à voir à :
<https://www.lci.fr/planete/video-maree-noire-a-l-ile-maurice-le-bateau-wakashio-echoue-depuis-trois-semaines-s-est-brise-en-deux-2161782.html>
Sur le même sujet : 
> Marée noire à l'île Maurice : le bateau échoué se scinde en deux <https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/maurice/maree-noire-a-l-ile-maurice-le-bateau-echoue-se-scinde-en-deux_4076141.html>, France 2, journal de 20h, 15/08/20
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