[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur aléas climatiques, émissions de GES, dérèglement climatique, Accord de Paris & COP26 (mardi 11 février)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mar 11 Fév 08:20:19 CET 2020


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Impact du transport aérien sur le climat : pourquoi il faut refaire les calculs <https://theconversation.com/impact-du-transport-aerien-sur-le-climat-pourquoi-il-faut-refaire-les-calculs-116534>, The Conversation, 08/05/19, 21:34
2- Quel avenir pour les sols ? 3 questions à Antoine Pierart <https://presse.ademe.fr/2020/02/quel-avenir-pour-les-sols-3-questions-a-antoine-pierart.html>, Ademe, 03/02/20
3- Le chef de l’ONU appelle à la mobilisation pour faire de la prochaine conférence sur le climat à Glasgow un succès <https://news.un.org/fr/story/2020/02/1061042>, ONU Info, 03/02/20
4- Lancement raté pour la COP 26 <https://www.euractiv.fr/section/climat/news/lancement-rate-pour-la-cop-26/>, EurActiv, 05/02/20, 10:58
5- Boris Johnson promet une action climatique urgente après des critiques cinglantes <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/02/05/boris-johnson-promet-une-action-climatique-urgente-apres-des-critiques-cinglantes_6028432_3244.html>, Le Monde, 05/02/20, 13h55
6- Tempête Hervé : un incendie ravage un millier d’hectares en Corse <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/02/05/tempete-herve-un-incendie-ravage-un-millier-d-hectares-en-corse-des-pompiers-du-continent-sont-depeches_6028465_3244.html>, Le Monde avec AFP, 05/02/20, 14h41
7- Avalanche dans l'est de la Turquie : au moins 23 morts <https://information.tv5monde.com/info/avalanche-dans-l-est-de-la-turquie-au-moins-23-morts-345258>, AFP, 05/02/20, 15:00
8- Siemens devient une cible privilégiée des défenseurs du climat <https://information.tv5monde.com/info/siemens-devient-une-cible-privilegiee-des-defenseurs-du-climat-345257>, AFP, 05/02/20, 22:00
9- L'Antarctique argentine enregistre un record de température <https://information.tv5monde.com/info/l-antarctique-argentine-enregistre-un-record-de-temperature-345538>, AFP, 07/02/20, 01:00
10- Il pleut en Australie et les pompiers sont « aux anges » <https://www.lemonde.fr/international/article/2020/02/07/il-pleut-en-australie-et-les-pompiers-sont-aux-anges_6028784_3210.html>, Le Monde avec AFP, 07/02/20, 12h45
11- [Science] Un gaz à effet de serre bien plus nocif que le CO2 bat des records dans l'atmosphère <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/science-un-gaz-a-effet-de-serre-bien-plus-nocif-que-le-co2-bat-des-records-dans-l-atmosphere-148194.html>, Novethic, 08/02/20
12- Quand la neige ne tombe plus du ciel, dilemme dans les Alpes <https://information.tv5monde.com/info/quand-la-neige-ne-tombe-plus-du-ciel-dilemme-dans-les-alpes-345849>, AFP, 09/02/20, 08:00
13- Reportage. Climat : La convention citoyenne a-t-elle changé les convictions de ses 150 membres ? <https://www.20minutes.fr/planete/2714551-20200209-climat-convention-citoyenne-change-convictions-150-membres>, 20 Minutes, 09/02/20, 19h25
14- Décryptages. Incendies, sécheresse, inondations… les projections inquiétantes d’experts européens <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/02/10/incendies-secheresse-inondations-les-projections-inquietantes-d-experts-europeens_6028999_3244.html>, Le Monde, 10/02/20, 01h30
15- Festival de la neige... sans neige, à Sapporo <https://information.tv5monde.com/culture/festival-de-la-neige-sans-neige-sapporo-346006>, AFP, 10/02/20, 12:00
16- Les 150 citoyens de la convention pour le climat esquissent leur vision de la France en 2030 <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/02/10/les-150-citoyens-de-la-convention-climat-esquissent-leur-vision-de-la-france-en-2030_6029079_3244.html>, Le Monde, 10/02/20, 14h29
17- Dégradations au siège de Blackrock par des militants écologistes, 17 interpellations <https://information.tv5monde.com/info/degradations-au-siege-de-blackrock-par-des-militants-ecologistes-17-interpellations-346053>, AFP, 10/02/20, 18:00
18- Cartes. Inondations, incendies, niveau de la mer... L'Agence européenne de l'environnement alerte sur le réchauffement climatique <https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/cartes-inondations-incendies-niveau-de-la-mer-l-agence-europeenne-de-l-environnement-alerte-sur-les-consequences-du-rechauffement-climatique_3811201.html>, France Info, 10/02/20, 18:02
19- Au moins sept morts en Europe après le passage de la tempête Ciara <https://information.tv5monde.com/info/au-moins-sept-morts-en-europe-apres-le-passage-de-la-tempete-ciara-345996>, AFP, 10/02/20, 22:00
20- Climate change impacts in Europe <https://experience.arcgis.com/stemapp/5f6596de6c4445a58aec956532b9813d>, European, Environment Agency (EEA), 10/02/20
En images
21- À quoi ressemblerait une Terre totalement asséchée ? <https://www.futura-sciences.com/planete/breves/terre-ressemblerait-terre-totalement-assechee-1908>, Futura-sciences, 06/02/20, 17h03
22- Quand la France abaisse ses objectifs de réduction des émissions de CO2 <https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/video-quand-la-france-abaisse-ses-objectifs-de-reduction-des-emissions-de-co2_3814785.html>, France 2, L'Oeil du 20 heures, 06/02/20
23- Sécheresse, inondations et "mégafeux" : la carte d'Europe des zones qui seront touchées dans les prochaines décennies <https://www.lci.fr/planete/secheresse-inondations-et-megafeux-l-inquietante-cartographie-des-effets-du-rechauffement-climatique-en-europe-2145061.html>, LCI, 10/02/20, 12:32
24- Montée des eaux, crues, incendies…ce qui nous attend <https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/c-a-vous-saison-11/1270897-la-tempete-ciara-deferle-sur-la-france-c-a-vous-10-02-2020.html>, France 5, C à vous, 10/02/20, 19h03
25- Réchauffement climatique : les projections alarmantes de l'Agence européenne pour l'environnement <https://www.francetvinfo.fr/meteo/inondations/rechauffement-climatique-les-projections-alarmantes-de-l-agence-europeenne-pour-l-environnement_3820647.html>, France 2, journal de 20h, 10/02/20
U6e publication
26- Guide pour une mobilité quotidienne bas carbone » : le nouveau rapport du Shift Project pour les collectivités <https://mailchi.mp/theshiftproject.org/1er-rapport-du-haut-conseil-pour-le-climat-the-shift-project-se-rjouit-de-lappel-la-cohrence-et-la-planification-2534783?e=ba6bcb377e>, 04/02/20

Bien à vous,
Florence

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DOSSIER DU JOUR : Inondations, tempêtes, sécheresses, incendies, niveau des mers, les projections alarmantes de l'Agence européenne pour l'environnement pour les prochaines décennies. (cf. item 14, suite, 17, suite, 18, 20, 23, 24 & 25)
RATAGE DU JOUR : Le premier ministre britannique a lancé sa stratégie pour la COP26, qui se tiendra en novembre à Glasgow, après avoir brutalement congédié sa présidente désignée. (cf. item 3, 4 & 5)
ÉTUDE DU JOUR : Utilisés dans les climatiseurs ou les réfrigérateurs, les HFC-23 sont des gaz à effet de serre au pouvoir réchauffant 13 000 fois plus important que celui du CO2 et leur durée de vie est de 228 ans. Alors que leur taux aurait dû drastiquement baisser depuis 2014, ils battent des records. Les chercheurs pointent du doigt la Chine et l’Inde. (cf. item 11)
QUESTIONNEMENTS DU JOUR : — Quel est l’impact d’un trajet en avion, et plus généralement du transport aérien au niveau mondial ? Quelles perspectives d’évolution du trafic ? La technologie permettra-t-elle de limiter les émissions de manière suffisante ? Pourquoi il faut refaire les calculs. (cf. item 1)
— Jusqu’où ira la convention citoyenne pour le climat ? L’espoir des ONG est de voir les 150 membres tirés au sort, devenus des citoyens éclairés, aller beaucoup plus loin que ce que proposent le gouvernement ou les députés. Pari audacieux ? (cf. item 13, 16 & 22)
RECORD DU JOUR : L'Antarctique argentine a connu le 6 février sa journée la plus chaude depuis le début des relevés météorologiques dans la zone, a annoncé le Service de météorologie national. (cf. item 9)
DILEMME DU JOUR : Quand la neige ne tombe plus dans les Alpes ou à Sapporo au Japon. (cf. item 12 & 15)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
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> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Impact du transport aérien sur le climat : pourquoi il faut refaire les calculs, The Conversation, 08/05/19, 21:34
Par Aurélien Bigo, Doctorant sur la transition énergétique dans les transports, École polytechnique

L’impact du transport aérien sur le changement climatique a fait ces derniers mois l’objet d’une polémique croissante. Au-delà du débat sur la fiscalité se pose la question de la durabilité de ce mode de déplacement.
On questionne la pertinence de maintenir les lignes aériennes en Europe, voire la responsabilité des voyageurs, dans le sillage des Suédois qui se détournent de plus en plus de l’avion sous l’effet de la taxation des billets et de l’émergence de la « honte de voler ».
Cette situation mérite qu’on regarde les chiffres de plus près : quel est l’impact d’un trajet en avion, et plus généralement du transport aérien au niveau mondial ? Quelles perspectives d’évolution du trafic ? La technologie permettra-t-elle de limiter les émissions de manière suffisante ?
Un trajet 1 500 fois plus émetteur qu’en train
Pour comparer l’impact climatique des différents modes de transport, les chiffres les plus utilisés sont ceux des émissions de CO₂ par voyageur au kilomètre, c’est-à-dire les émissions pour un voyageur parcourant un kilomètre grâce à ce mode de déplacement.
Sur ce critère, l’avion ressort en tête du classement des modes les plus polluants, dans des proportions similaires à la voiture individuelle et avec des émissions de l’ordre de 45 fois supérieures au TGV (ou 15 fois pour la moyenne des trains longue distance). Cela permet d’illustrer, par exemple, qu’un voyage Paris-Marseille aura le même impact en avion que pour une personne seule en voiture, mais un impact 45 fois plus important que s’il était réalisé en TGV.
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/impact-du-transport-aerien-sur-le-climat-pourquoi-il-faut-refaire-les-calculs-116534>
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2- Quel avenir pour les sols ? 3 questions à Antoine Pierart, Ademe, 03/02/20

Chaque mois, un expert de l’ADEME décrypte un enjeu pour le climat. Ce mois-ci, Antoine Pierart, ingénieur au Service Forêt, Alimentation et Bioéconomie à l’ADEME répond à 3 questions sur les sols.
Pourquoi la qualité des sols est-elle primordiale pour la Transition écologique ?
Le dernier rapport du GIEC[1] sur les terres émergées est accablant : il faut agir vite pour atténuer et s’adapter au changement climatique en cours, en particulier en luttant contre la dégradation des sols. Les sols sont bien plus que de simples surfaces que l’on foule et exploite, ils sont vivants et constituent l’un des leviers majeurs de la transition écologique !
Les sols sont le support de l’agriculture (95% de nos aliments proviennent des sols). De leur santé dépend la qualité de notre alimentation. Ils doivent être riches en matière organique, ne pas être tassés mais aussi accueillir une grande biodiversité. Sans ces éléments, leur capacité de production alimentaire est directement impactée. En filtrant l’eau, les sols de qualités participent à la protection de cette ressource vitale et permettent de réduire les risques de crue. La diversité des organismes qui s’y développent (environ 10 milliards d’organismes et gramme de sol) nous offre de nombreux gènes et organismes utilisés dans la fabrication de médicaments ou de produits agro-alimentaire.
Les sols ont également la capacité de stocker des quantités très importantes de carbone (entre 1 500 et 2 400 milliards de tonnes de carbone sont stockées dans la matière organique enfouie dans le sol partout dans le monde). La majorité d’entre eux ont encore la capacité d’en stocker davantage, et permettent ainsi de participer à l’atténuation du changement climatique.
Enfin, tandis que les dégradations sont quasi instantanées et durables, un sol de qualité se constitue sur des milliers d’années : les actions actuelles impacteront les générations futures pendant longtemps.
>> Suite à lire à :
<https://presse.ademe.fr/2020/02/quel-avenir-pour-les-sols-3-questions-a-antoine-pierart.html <https://presse.ademe.fr/2020/02/quel-avenir-pour-les-sols-3-questions-a-antoine-pierart.html>>
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3- Le chef de l’ONU appelle à la mobilisation pour faire de la prochaine conférence sur le climat à Glasgow un succès, ONU Info, 03/02/20

Après le résultat décevant de la Conférence sur le climat à Madrid (COP25) en décembre 2019, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé lundi à la mobilisation pour faire de la prochaine conférence à Glasgow (COP26) un succès.
« La COP25 a été une déception. À la COP26, nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre un autre retour en arrière », a dit le chef de l’ONU lors d’une réunion du Groupe des amis du climat au siège de l’ONU à New York.
Selon lui, l'un des principaux objectifs est de renforcer l'ambition de tous les pays. « Les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre ont la responsabilité de montrer la voie - pourtant les signaux politiques sont inquiétants », a-t-il dit.
« Nous devons mettre fin à la dépendance au charbon, qui est particulièrement préoccupante en Asie de l'Est, du Sud et du Sud-Est ainsi que dans plusieurs autres régions », a-t-il ajouté. « Pourtant, à un moment où nous devrions éliminer progressivement les combustibles fossiles, nous voyons encore trop de plans énergétiques nationaux dépendant du charbon et de nouvelles centrales au charbon ».
« Nous n'avons pas non plus commencé à progresser pour mettre fin aux subventions aux combustibles fossiles. Nous devons prendre des mesures audacieuses pour éviter les investissements dans les combustibles fossiles », a encore dit M. Guterres, qui a également noté « un retard important pour fixer un prix sur le carbone dans la plupart des pays du monde ».
Le Secrétaire général a souhaité que l’on arrive bientôt au moment « où il est largement admis qu'il n'est plus rentable d'investir dans l'économie grise ou brune ».
Selon lui, l'une des façons d’afficher des progrès consiste à mettre en œuvre les initiatives convenues lors du Sommet Action Climat de septembre 2019 à New York en matière de résilience et d'adaptation, et d’action dans les secteurs de l'énergie, des transports et des infrastructures.
M. Guterres a aussi appelé à profiter de plusieurs réunions dans les mois à venir pour poursuivre la mobilisation, citant en particulier la conférence sur le transport durable en mai, la conférence sur les océans en juin et la conférence sur la biodiversité en octobre.
« Au cours des mois à venir, nous devons rétablir la confiance. À la COP26, nous devons combler l'écart entre ce dont les gens ont besoin et ce qui se passe à la table des négociations », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU.
<https://news.un.org/fr/story/2020/02/1061042 <https://news.un.org/fr/story/2020/02/1061042>>
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4- Lancement raté pour la COP 26, EurActiv, 05/02/20, 10:58

Le Premier ministre britannique a confirmé l’organisation à Glasgow du sommet climatique onusien. Reste à lui trouver un nouveau président. Un article de notre partenaire, le Journal de l’environnement.
Le Premier ministre britannique fait feu de tout bois. Quelques jours après avoir rompu les amarres avec l’Union européenne, le locataire du 10 Downing Street a lancé, ce 4 février, l’année de l’action climatique au Royaume-Uni.
Le point d’orgue de cette mobilisation sera bien sûr la COP 26, qui doit se tenir à Glasgow du 9 au 19 novembre prochains. Un sommet climatique qui ne se présente pas sous les meilleurs auspices. Vendredi 30 janvier, Claire O’Neill, présidente de la COP, a été brutalement démise de ses fonctions par Dominic Cummings, l’un des conseillers du Premier ministre.
Still in Glasgow ?
Dans une lettre adressée à Boris Johnson, l’ancienne ministre de l’Énergie et de la croissance verte laisse entendre que le sommet climatique onusien pourrait être finalement organisé en Angleterre et non en Écosse. Une allégation démentie par Boris Johnson. « Accueillir la COP26 est une opportunité importante pour le Royaume-Uni et les nations du monde entier d’intensifier la lutte contre le changement climatique », a indiqué le Premier ministre.
L’ancienne députée de Devizes souligne aussi que Boris Johnson avait promis du personnel et des moyens financiers pour organiser au mieux le sommet de Glasgow ; promesse non tenue pour le moment.
Budget explosé
Toujours prompt à mettre Londres dans l’embarras, le gouvernement écossais exige la nomination immédiate d’un président de la COP. L’administration Johnson indique avoir plusieurs candidats en vue et précise que le successeur de Claire O’Neill aura rang de ministre.
En aura-t-il le portefeuille ? Selon certaines estimations, le devis de la COP semble déjà avoir doublé passant de 250 à 500 M£. (295 à 590 M€). En 2015, le budget de la COP 21 était inférieur à 200 M€.
Moteur thermique
Pour susciter un peu d’enthousiasme, Boris Johnson a aussi promis une accélération de la politique climatique britannique, sans précision. Le chef de l’exécutif a juste annoncé l’avancement de 5 ans (2035 donc) de l’interdiction des ventes de voitures neuves à moteur thermique.
Atterrée, la fédération des constructeurs et concessionnaires automobiles (SMMT) indique vouloir connaître les plans du gouvernement pour développer l’offre de voitures électriques ou à hydrogène. « La demande actuelle pour cette technologie coûteuse ne représente qu’une fraction des ventes », relève-t-elle, soulignant qu’il faudra « transformer le marché ».
« Ce gouvernement adore fixer des objectifs pour l’avenir. Mais ce dont nous avons besoin, c’est de mesures concrètes qui réduisent les émissions à court terme », estime Alison Doig, responsable de programme à Christian Aid.
<https://www.euractiv.fr/section/climat/news/lancement-rate-pour-la-cop-26/>
Sur le même sujet : 
> En plein Brexit, le Royaume-Uni lance officiellement la COP26 et en limoge sa présidente <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/lancement-officiel-de-la-cop26-sur-fond-de-critiques-et-de-limogeage-148190.html>, Novethic, 05/02/20
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5- Boris Johnson promet une action climatique urgente après des critiques cinglantes, Le Monde, 05/02/20, 13h55
Audrey Garric

Le premier ministre britannique a lancé sa stratégie pour la COP26, qui se tiendra en novembre à Glasgow, après avoir brutalement congédié sa présidente désignée. 
Le parterre prestigieux réuni, mardi 4 février, au Musée des sciences de Londres n’a pas suffi à faire taire la polémique. Devant l’écrivain et naturaliste David Attenborough, l’économiste Nicholas Stern et des dizaines de scientifiques, de chefs d’entreprise et de membres de la société civile, le premier ministre britannique, Boris Johnson, a lancé une « année de l’action climatique » jusqu’à la 26e conférence des Nations unies sur le climat (COP26), qui se tiendra en novembre à Glasgow (Ecosse). Un événement terni par la charge cinglante menée à l’encontre de Boris Johnson par l’ex-présidente de la COP, Claire O’Neill, brutalement congédiée vendredi.
« A moins d’une action urgente, la planète se réchauffera de 3 °C. En tant que pays, en tant que société, en tant que planète et en tant qu’espèce, nous devons agir maintenant », a averti Boris Johnson, aux côtés du premier ministre italien, Giuseppe Conte, dont le pays organise la pré-COP. M. Johnson a appelé tous les gouvernements à suivre l’exemple de son pays, première grande puissance à avoir annoncé un objectif de neutralité carbone en 2050, en juin 2019. Il a également avancé l’interdiction des ventes des véhicules thermiques (essence, diesel) mais aussi hybrides à 2035, au lieu de 2040, et a rappelé que son pays sortirait du charbon en 2024.
> Lire aussi  Climat : « On n’a pas fini d’entendre parler du roi charbon »
« Le discours contenait beaucoup de mots ou de réaffirmations des succès du Royaume-Uni en matière de décarbonation, mais très peu d’actions. Et rien sur la façon dont il utilisera sa diplomatie pour aider ou persuader d’autres pays de s’engager sur la voie de la neutralité carbone », a regretté Richard Black, directeur du think tank Energy and Climate.
« Luttes intestines »
Surtout, ces annonces ne sont pas parvenues à faire oublier un démarrage officiel de la COP26 chaotique, alors que, quelques heures plus tôt, l’ancienne ministre britannique de l’énergie, chargée de présider la conférence, Claire O’Neill, tirait à boulets rouges sur M. Johnson. « Nous avons constaté un énorme vide en matière d’engagement et de leadership », a-t-elle déclaré à la BBC à propos de l’attitude du premier ministre à l’égard de la conférence climat. « Il m’a aussi avoué qu’il ne comprenait pas vraiment » la question du changement climatique.
Dans une lettre au vitriol adressée au chef du gouvernement, que Le Monde a consultée, Claire O’Neill juge en outre que les préparatifs du sommet dont elle était chargée depuis juillet 2019 sont « à des kilomètres du compte » et accuse M. Johnson de ne pas accorder à la COP l’attention et les ressources dont elle a besoin. Elle dénonce également « des luttes intestines » entre ministères, une impasse dans les discussions entre l’équipe de M. Johnson et celle de la première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, ou encore l’absence de feuille de route à communiquer au réseau diplomatique.
> Lire aussi  La « génération climat » veut faire de 2020 une « année de l’action »
Selon les médias anglais, Claire O’Neill aurait notamment été limogée faute de compétences et d’expérience diplomatique nécessaires. D’après une source du Guardian, « elle n’a pas été à la hauteur, notamment lors du Forum de Davos et lors d’une récente visite ministérielle en Inde. Elle a dit, lors de réunions-clés et à la surprise de tous, que “l’accord de Paris [était] mort” ».
Défi diplomatique
Boris Johnson n’a pas annoncé le nom de celui ou de celle qui succédera à Claire O’Neill ; ses équipes ont seulement indiqué que son remplacement doit intervenir « sous peu » et que « cette fonction sera dévolue à un ministre ».
Le Royaume-Uni devra relever un défi diplomatique de taille pour faire de la COP26 un succès. Cette conférence climat est vue comme le moment de vérité de l’accord de Paris, cinq ans après sa signature. Les Etats ont jusqu’à novembre pour publier de nouveaux plans climat plus ambitieux, alors que les promesses actuelles, si elles sont tenues, conduisent le monde vers un réchauffement de plus de 3 °C en 2100. Pour l’instant, 108 pays ont certes promis d’accroître leurs efforts, mais ils ne représentent que 15 % des émissions, selon le think tank américain World Resources Institute.
La COP25, qui s’est tenue à Madrid en décembre 2019, s’est achevée sur un accord minimal, les gros pollueurs sapant toute avancée dans les négociations. « J’ai confiance dans le Royaume-Uni pour obtenir des résultats en novembre, assure Laurence Tubiana, la directrice de la Fondation européenne pour le climat, qui était présente à la cérémonie de mardi à Londres. Le Royaume-Uni peut devenir un leader climatique crédible en embarquant un maximum d’acteurs sur trois axes-clés : la sortie du charbon, la fin des véhicules thermiques et la conservation de la forêt et la reforestation. »
> Lire aussi  COP25 : une conférence sur le climat à oublier
Reste une interrogation, celle de savoir comment le Royaume-Uni, désormais sorti de l’Union européenne, pourra concilier ses propres intérêts et ceux de la COP26. « Le Royaume-Uni, alors qu’il négocie un accord bilatéral avec les Etats-Unis, sera-t-il en capacité de mettre la pression sur les Américains et de les pousser à réintégrer l’accord de Paris ?, interroge une source proche du dossier. De même, les Britanniques parviendront-ils à maintenir une bonne relation avec les Européens, nécessaire au succès de la COP26, tout en négociant un accord avec eux ? »
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/02/05/boris-johnson-promet-une-action-climatique-urgente-apres-des-critiques-cinglantes_6028432_3244.html>
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6- Tempête Hervé : un incendie ravage un millier d’hectares en Corse, Le Monde avec AFP, 05/02/20, 14h41

Des bombardiers d’eau et des pompiers venus du continent sont entrés en action mercredi pour lutter contre le feu. 
Le feu a déjà ravagé 900 hectares de forêt et de maquis. Des bombardiers d’eau et des pompiers venus du continent sont entrés en action en Corse, mercredi 5 février, contre un incendie attisé par les vents de la tempête Hervé.
Un vent du nord, avec de fortes rafales, complique toujours le travail des pompiers, a précisé à la mi-journée le Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (Codis), qui assure qu’il « n’y a pas de point sensible menacé et pas de blessé ». « On ne peut pas dire pour l’heure que le feu est circonscrit », a-t-il toutefois précisé, en décrivant un « travail compliqué et harassant ».
Une reconnaissance aérienne a eu lieu mercredi vers 9 heures, et quatre avions bombardier d’eau ont commencé à survoler de la zone vers 9 h 30. Deux hélicoptères de la sécurité civile épaulent également les pompiers.
L’incendie s’est déclenché mardi à l’aube sur la commune de Quenza (Corse-du-Sud), dans une forêt de pins maritimes, et s’est déplacé rapidement, attisé par un violent vent d’ouest, vers la forêt de Tova, puis la vallée de Solenzara. Une enquête a été ouverte par le parquet d’Ajaccio, et des investigations sont en cours pour essayer de déterminer l’origine du feu.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/02/05/tempete-herve-un-incendie-ravage-un-millier-d-hectares-en-corse-des-pompiers-du-continent-sont-depeches_6028465_3244.html>
Sur le même sujet : 
> Incendie en Corse : les avions bombardier d'eau en action <https://information.tv5monde.com/info/incendie-en-corse-les-avions-bombardier-d-eau-en-action-345218>, AFP, 05/02/20, 15:00
> L'incendie qui a ravagé 1.500 hectares en Corse reste "très actif" <https://information.tv5monde.com/info/l-incendie-qui-ravage-1500-hectares-en-corse-reste-tres-actif-345378>, AFP, 06/02/20, 21:00
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7- Avalanche dans l'est de la Turquie : au moins 23 morts, AFP, 05/02/20, 15:00

Au moins 23 personnes ont été tuées mercredi lorsqu'une avalanche s'est abattue sur plusieurs dizaines de secouristes déployés après une première avalanche qui avait fait cinq morts la veille au même endroit dans l'est de la Turquie.
Cité par l'agence de presse étatique Anadolu, le gouverneur de la province de Van, où s'est produite la catastrophe, a indiqué que les corps de 14 secouristes et neuf civils avaient été retrouvés. 
Selon la même source, une trentaine de personnes ont par ailleurs été retrouvées en vie et hospitalisées.
Le ministre turc de la Santé Fahrettin Koca a prévenu que le bilan pourrait encore s'alourdir. Le nombre de personnes encore bloquées sous la neige n'était pas connu dans l'immédiat.
Les victimes intervenaient pour retrouver des survivants après une avalanche qui s'était déroulée au même endroit la veille, ensevelissant un minibus. Cinq personnes avaient été tuées et huit blessées dans cette première avalanche.
Après cette première avalanche, plusieurs dizaines de gendarmes, de pompiers et de secouristes de l'agence gouvernementale des situations de catastrophe (AFAD), épaulés par des habitants des villages voisins, s'étaient rendus sur place pour retrouver des survivants.
Les recherches avaient été interrompues dans la nuit par mesure de sécurité, avant de reprendre mercredi matin.
Les secouristes recherchaient deux personnes manquant à l'appel après l'avalanche de la veille, lorsqu’une nouvelle avalanche s'est produite vers midi.
Les deux avalanches se sont produites dans le district de Bahçesaray, une localité située aux confins orientaux de la Turquie, difficile d'accès et où les conditions climatiques sont rudes en hiver.
<https://information.tv5monde.com/info/avalanche-dans-l-est-de-la-turquie-au-moins-23-morts-345258>
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8- Siemens devient une cible privilégiée des défenseurs du climat, AFP, 05/02/20, 22:00
Ralf Isermann avec Florian Cazeres à Berlin

"Siemens, sors du charbon !" : les militants écologistes se sont invités mercredi à Munich à l'assemblée générale du géant industriel allemand pour dénoncer sa participation à un projet minier controversé en Australie.
Dès le matin, une centaine de manifestants ont formé une chaîne humaine devant la salle de conférence de l'Olympiahalle avant une manifestation l'après-midi.
Ces actions illustrent une tendance de fond : Siemens est devenu une cible pour les défenseurs de l'environnement qui reprochent au fabricant de turbines, de trains ou encore d'éoliennes d'être trop impliqué dans des projets et contrats jugés nocifs pour le climat.
Un sujet en forme de boulet pour le groupe. Il tend à dominer désormais tous les autres, y compris les résultats financiers dévoilés mercredi mais relégués au second plan, soit un bénéfice net trimestriel en légère baisse et un chiffre d'affaires en hausse de 1% sur un an. 
Siemens s'est par ailleurs montré prudent pour 2020, maintenant ses prévisions d'une "croissance modérée" de son chiffre d'affaires.
A la Bourse de Francfort, le titre a fini la séance en hausse de 0,65% à 113,72 euros dans un Dax en progression de 1,48%.
- Mine australienne -
L'objet de la contestation : un contrat d'un montant de 18 millions d'euros, qui prévoit que Siemens fournisse la signalétique pour le chemin de fer du projet Carmichael, une immense mine de charbon à ciel ouvert dans le Queensland en Australie, près de la Grande barrière de corail.
Face à ses actionnaires, le patron de Siemens, Joe Kaeser, s'est défendu en trouvant "presque grotesque" que le groupe soit devenu la bête noire des défenseurs de l'environnement.
Il les a invités à "voir ce que fait concrètement Siemens pour l'environnement".
Rappelant son engagement de neutralité carbone "d'ici 2030", M. Kaeser a annoncé un investissement d'un milliard d'euros avant 2025 pour réduire l'impact de Siemens sur le changement climatique.
La branche éolienne de Siemens, Gamesa, devrait "jouer un grand rôle" pour atteindre cet objectif. Le groupe a annoncé mardi le rachat de la participation de l'espagnol Iberdrola à hauteur de 8,1%. 
Joe Kaeser a également rappelé son intention de créer une instance interne chargée du développement durable pour "mieux gérer à l'avenir les questions de protection de l'environnement".
- Fridays for Future -
Soutenu par plusieurs organisations écologistes, notamment Extinction Rebellion, Fridays for Future a profité de l'assemblée générale pour accentuer la pression sur l'entreprise.
"Tant que Siemens n'aura pas fait marche arrière, nous poursuivrons notre mobilisation", avait la veille prévenu une représentante de ce mouvement, Helena Marschall.
"Vous perdez vos futurs clients", a-t-elle mis en garde mercredi à la tribune devant actionnaires et directoire.
"Je pense que mes préoccupations n'ont pas été prises au sérieux", a-t-elle dit à l'AFP après son discours, déplorant de "vaines promesses" sur l'écologie.
"Une entreprise aussi grande que Siemens, qui dit qu'elle veut s'engager pour l'environnement, doit aussi le montrer dans son comportement", a expliqué à l'AFP devant le centre de congrès de Munich la manifestante Ronya Endres.
Il ne s'agit pas de la première confrontation du groupe munichois avec le mouvement écologiste : M. Kaeser avait accepté de rencontrer mi-janvier Luisa Neubauer, tête de file de Fridays for Future en Allemagne, au sujet du projet minier australien, après une journée de mobilisation dans une dizaine de villes.
Dans la foulée, Siemens avait maintenu sa participation au projet, expliquant tenir à "respecter la parole donnée" afin de "rester crédible". Une décision jugée "catastrophique" par les militants écologistes.
La construction de la mine du conglomérat indien Adani, dans l'ouest australien, est depuis son origine plombée par des problèmes judiciaires et réglementaires et par la mobilisation d'organisations dénonçant sans relâche son impact environnemental.
Les écologistes font valoir que l'exploitation de la mine contribuera au réchauffement climatique mondial et à dégrader la Grande barrière, classée au patrimoine mondial.
Greenpeace avait déployé mardi une banderole depuis le toit du siège social de Siemens à Munich. Son slogan : "Les feux de forêt en Australie commencent ici."
L'AG a finalement, avec près de 95% des votes et sans surprise, donné le quitus, approuvant ainsi la gestion du directoire et du conseil de surveillance sur l'année passée.
<https://information.tv5monde.com/info/siemens-devient-une-cible-privilegiee-des-defenseurs-du-climat-345257>
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9- L'Antarctique argentine enregistre un record de température, AFP, 07/02/20, 01:00

L'Antarctique argentine a connu jeudi sa journée la plus chaude depuis le début des relevés météorologiques dans la zone, a annoncé le Service de météorologie national. 
A la mi-journée, sur la base Esperanza, une station scientifique, la température a atteint 18,3 degrés. Selon l'institut météorologique, il s'agit d'un record depuis 1961. Le précédent était de 17,5 degrés, le 24 mars 2015.
Sur la base de Marambio, une autre station scientifique, la température a atteint 14,1 degrés, un record pour un mois de février depuis 1971. Le record précédent remontait au 24 février 2013, avec 13,8 degrés. 
L'Argentine est présente depuis 114 ans dans l'Antarctique, où elle dispose de plusieurs bases scientifiques. Elle est signataire du Traité sur l'Antarctique entré en vigueur en juin 1961, qui interdit toute militarisation du continent, le réservant "aux seules activités pacifiques".
<https://information.tv5monde.com/info/l-antarctique-argentine-enregistre-un-record-de-temperature-345538>
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10- Il pleut en Australie et les pompiers sont « aux anges », Le Monde avec AFP, 07/02/20, 12h45

Pour le chef des pompiers de Nouvelle-Galles du Sud, « cela va contribuer à donner un coup d’arrêt à ces feux », qui ont ravagé dix millions d’hectares et marqué le pays. 
Les fortes pluies qui ont commencé à tomber sur l’Australie depuis quelques jours, et qui devraient encore se poursuivre, laissent espérer, vendredi 7 février, une fin possible aux feux qui ravagent les forêts depuis des mois.
« Cela va contribuer à donner un coup d’arrêt à ces feux, cela ne fait aucun doute », a affirmé Shane Fitzsimmons, chef des pompiers des zones rurales de Nouvelle-Galles du Sud, l’Etat australien le plus durement touché par cette crise.
Depuis le début du printemps austral, en septembre 2019, les incendies, alimentés par un temps particulièrement chaud et sec, ont tué 33 personnes et brûlé plus de dix millions d’hectares. Environ un milliard d’animaux ont péri, selon des estimations, et plus de 2 500 habitations ont été détruites.
Les pluies, qui ont commencé à tomber en début de semaine sur certaines parties de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, devraient perdurer la semaine prochaine. Vendredi après-midi, plus aucun feu ne demeurait classé en niveau urgence le plus élevé, ni même au niveau vigilance dans cet Etat, une situation quasi inédite depuis près de six mois. Les pompiers volontaires qui livrent un combat quotidien contre les flammes ont déclaré être « aux anges ».
> Lire notre reportage : « Tout le paysage est comme une allumette » : récit d’une semaine dans l’enfer des feux australiens
Prévisions de très fortes précipitations
M. Fitzsimmons, devenu le visage de la lutte contre les incendies en raison de ses multiples interventions dans les médias, a fait part de sa joie lorsqu’il a entendu la pluie. « Evidemment, nous ne voulons pas qu’il y ait des dégâts et des destructions à grande échelle en raison d’inondations mais c’est un changement bienvenu » après des mois de « temps chaud et sec », a-t-il déclaré à la chaîne publique ABC.
Alors que la crise des feux semble se calmer, les autorités se préparent en effet à d’éventuelles inondations. Les services météorologiques ont émis une série d’alertes inondations et indiqué que certaines régions de Nouvelle-Galles du Sud pourraient connaître leurs plus fortes précipitations en quatre ans.
Les feux frappent chaque année l’Australie au sortir de l’hiver austral. Mais cette année, ils ont été particulièrement précoces et intenses en raison de la sécheresse et de températures élevées, des phénomènes alimentés par le changement climatique.
« Même s’il fait à nouveau chaud et sec, ce qui demeure bien sûr possible puisqu’il reste février et mars, nous n’aurons pas les conditions d’une profonde sécheresse » comme celle des derniers mois, selon M. Fitzsimmons.
<https://www.lemonde.fr/international/article/2020/02/07/il-pleut-en-australie-et-les-pompiers-sont-aux-anges_6028784_3210.html>
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11- [Science] Un gaz à effet de serre bien plus nocif que le CO2 bat des records dans l'atmosphère, Novethic, 08/02/20
Concepcion Alvarez

Les HFC-23 sont des gaz à effet de serre au pouvoir réchauffant 13 000 fois plus important que celui du CO2. Méconnu du public, il est utilisé dans les climatiseurs ou les réfrigérateurs. Alors que son taux aurait drastiquement dû baisser depuis 2014, il bat des records. Les chercheurs pointent du doigt la Chine et l'Inde.
Alors que toute l'attention est focalisée sur le CO2, le dioxyde de carbone, un autre gaz à effet de serre est en train de battre tous les records. Il s’agit des HFC-23, les trifluorométhanes présents dans les climatiseurs ou les réfrigérateurs. Le problème, c’est que leur pouvoir réchauffant est près de 13 000 fois plus important que celui du CO2 et que leur durée de vie est de 228 ans. 
Alors qu’ils auraient dû disparaître, leur concentration dans l’atmosphère augmente à des taux historiquement élevés. Ainsi l’écart entre la baisse attendue et le taux effectif de HFC-23 dans l’atmosphère représente l’équivalent des émissions de CO2 de l'Espagne sur une année. C’est ce qu’ont constaté des chercheurs dans une étude publiée le 21 janvier dans la revue Nature Communication (1). La Chine et l’Inde seraient à l’origine de cette hausse spectaculaire alors que les deux pays avaient affirmé une réduction drastique.
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/science-un-gaz-a-effet-de-serre-bien-plus-nocif-que-le-co2-bat-des-records-dans-l-atmosphere-148194.html>
En savoir plus :
> Increase in global emissions of HFC-23 despite near-total expected reductions <https://www.nature.com/articles/s41467-019-13899-4>, Nature communications, 21/01/20
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12- Quand la neige ne tombe plus du ciel, dilemme dans les Alpes, AFP, 09/02/20, 08:00
Francois Becker

L'avenir sans "or blanc" ? Un village des Alpes du Sud ne peut s'y résoudre, même si le changement climatique se fait tellement sentir qu'il a fallu, pour la première fois, héliporter de la neige pour ouvrir les pistes de ski.
Au volant de sa dameuse, Bruno Farcy bichonne le manteau neigeux sur les pistes de Montclar (Alpes-de-Haute-Provence), tandis que le soleil se couche sur cette station bâtie à 1.350 mètres d'altitude, au-dessus du lac de Serre-Ponçon.
Ici, un trou à boucher, là, une piste à incurver légèrement pour éviter que le soleil n'y tape trop. Rien n'est laissé au hasard pour faire durer la neige, capital aussi indispensable que précaire alors qu'au XXe siècle, les températures ont augmenté deux fois plus vite dans les Alpes que dans le reste de la France.
Montclar, comme nombre de stations de moyenne montagne, est en première ligne face au changement climatique. D'année en année, l'altitude à partir de laquelle tombe la neige s'élève : passée de 1.200 à 1.500 mètres environ, elle pourrait atteindre 1.700 mètres d'ici 2050.
"Les périodes de froid sont de plus en plus courtes et il ne faut pas les rater", témoigne M. Farcy, également chargé des installations de production de neige "de culture". 
Parmi les premières à installer des canons à neige dès les années 1980, la station dispose de tout un réseau de perches, canalisations et bassins de retenue qui se déclenchent automatiquement à -2° Celsius la nuit.
Un gros investissement, devenu incontournable pour compenser un enneigement toujours plus irrégulier. Mais à Montclar, cet hiver, cela n'a pas suffi. La neige manquait sur une portion de piste indispensable pour ouvrir la station à Noël.
Pour la transporter depuis les sommets, "on a cherché toutes les solutions : des bennes, des tracteurs...", relate Alain Quièvre, président de la société gérant les remontées. Il opte pour l'hélicoptère, un "choix difficile" mais assumé, malgré une avalanche de critiques sur l'impact écologique.
L'opération a duré trois heures et nécessité 400 litres de gasoil, soit 0,7% de la consommation annuelle de la station, selon le dirigeant, écoeuré que les hélicos qui font la navette "entre le port de Saint-Tropez et Pampelune" sur la Côte d'Azur ou des baptêmes de l'air dans des coins huppés des Alpes ne soient pas l'objet de la même vindicte.
"Ici, il n'y a pas de grosse bagnole, pas d'impôt sur la fortune (...), l'enjeu c'était l'emploi de 50 salariés et 43 saisonniers", ajoute M. Quièvre.
- "Fuite en avant" -
Déjà, dans les années 1960, l'ouverture de la station devait contribuer à lutter contre la désertification de la vallée en offrant des revenus complémentaires aux agriculteurs et artisans. Mais la commune, surendettée et sous surveillance de l'Etat, a jeté l'éponge il y a trois ans.
Aucun industriel n'a pris le relais et ce sont 49 actionnaires locaux, salariés de la station, commerçants, fournisseurs ou clients qui se sont cotisés pour reprendre les clés.
Aujourd'hui, Montclar se dit "première station auto-gérée d'Europe", et les réunions stratégiques se prennent volontiers autour d'un demi, dans l'un des hôtels du pied des pistes. Une clientèle locale et plutôt modeste fréquente cette station à deux heures et demie de route de Marseille.
En combinaison rouge de l'école de ski, Lionel Haud raconte s'être endetté pour sauver son emploi en investissant 10.000 euros dans cette station, dont il est devenu directeur. Il ne peut pas imaginer que tout s'arrête.
"Ça fait 25 ans que je suis là et j'ai connu beaucoup de mauvaises saisons", relativise-t-il, "il ne faut pas nier le réchauffement. Mais on a toujours de la neige en altitude".
Pour les spécialistes, l'avenir est aux stations les plus élevées et, comme beaucoup, M. Haud espère de nouveaux investissements pour faciliter l'accès à la partie haute du domaine, qui culmine à 2.450 mètres. Montclar table aussi sur les activités "hors neige" et les sports d'été.
Le dilemme est le même dans nombre de stations de basse ou moyenne montagne : faut-il encore sortir le carnet de chèques alors qu'à Montclar la chambre régionale des comptes avait mis en garde dès 2016 contre une "fuite en avant", après des investissements surdimensionnés et une gestion hasardeuse? Ou arrêter les frais, comme Ceüze (Hautes-Alpes), qui vient d'annoncer sa fermeture ?
"Sans station, Montclar n'est plus rien", tranche le maire Michel Blot. Tout en reconnaissant qu'il préfèrerait avoir les moyens de refaire enfin les chaussées défoncées du village plutôt que de financer de nouveaux télésièges.
<https://information.tv5monde.com/info/quand-la-neige-ne-tombe-plus-du-ciel-dilemme-dans-les-alpes-345849>
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13- Reportage. Climat : La convention citoyenne a-t-elle changé les convictions de ses 150 membres ?, 20 Minutes, 09/02/20, 19h25
Fabrice Pouliquen

Jusqu’où ira la convention citoyenne pour le climat ? L’espoir des ONG est de voir les 150 membres tirés au sort, devenus des citoyens éclairés, aller beaucoup plus loin que ce que proposent le gouvernement ou les députés. Pari audacieux ?
• Les 150 citoyens de la Convention citoyenne pour le climat bouclaient, ce dimanche, leur cinquième week-end de travail. Leurs propositions pour baisser de 40 % nos émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 sont attendues début avril.
• Iront-ils plus loin que ce que proposent les gouvernements et députés ? C’est tout l’espoir des ONG qui espèrent que les auditions d’experts auront convaincu les 150 citoyens de l’urgence d’agir.
• Ce dimanche, au Conseil économique, social et environnemental, les membres de la convention restaient discrets encore sur leurs propositions finales, toujours en débat. En revanche, nombreux sont ceux qui disent avoir appris beaucoup en cinq mois.
Pour qui le changement climatique est loin d’être une préoccupation majeure ? La question avait été lancée à brûle-pourpoint, le 4 octobre dernier, dans l’hémicycle du Cese (Conseil économique, social et environnemental) alors que la convention citoyenne pour le climat vivait ses premières minutes. Façon de faire connaissance… Et de sonder l’état d’esprit de chacun.
Sans hésiter, Hugues-Olivier s’était levé pour se tenir droit comme un « i », seul parmi les 149 autres citoyens tirés au sort. Cinq mois plus tard, alors que cette convention citoyenne pour le climat termine ce dimanche son cinquième week-end de travail, le photographe indépendant, venu du sud de la Touraine, en rigole. « Après ça, on m’a collé l’étiquette du climatosceptique du groupe, raconte-t-il à 20 Minutes. Bien sûr, le changement climatique était une préoccupation, mais je considérais qu’il n’était pas dû exclusivement à l’action de l’homme. »
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/planete/2714551-20200209-climat-convention-citoyenne-change-convictions-150-membres>
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14- Décryptages. Incendies, sécheresse, inondations… les projections inquiétantes d’experts européens, Le Monde, 10/02/20, 01h30
Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen)

« Le Monde » publie des cartes inédites de l’Agence européenne de l’environnement représentant les conséquences du réchauffement climatique sur notre continent. 
C’est une série de cartes qui pourrait donner des idées à n’importe quel réalisateur de films porté sur les scénarios catastrophe, et que Le Monde publie lundi 10 février. Pourtant, elles ont été réalisées par la très sérieuse Agence européenne de l’environnement, qui s’est attachée à représenter les conséquences du réchauffement climatique sur notre continent.
A l’heure où la Commission européenne a fait du « green deal » sa priorité numéro un et où elle s’apprête, début mars, à dévoiler sa loi climat – censée inscrire dans le marbre le principe de la neutralité carbone en 2050 –, ce travail ne manquera pas d’alimenter ses réflexions.
Montée du niveau de la mer, pluies torrentielles, épisodes de sécheresse, feux de forêts : les chercheurs de l’institution se sont projetés sur la fin du XXIe siècle pour imaginer ce que seront nos vies d’Européens, et celles de nos enfants et petits-enfants, à cette échéance. Leurs cartes permettent à chacun d’entre nous d’aller regarder ce qui l’attend, là où il vit ou là où il passe ses vacances.
> Lire aussi  Climat, agriculture, transports… Le « green deal » tous azimuts de la Commission européenne
« Test de résilience climat »
La conclusion est sans appel. Les catastrophes qui se multiplient ces dernières années – Venise sous les eaux en novembre 2019, les inondations dans l’Aude fin 2018, ou encore les incendies en Suède en 2018, pour n’en citer que quelques-unes – vont devenir partie intégrante de nos quotidiens. Et ce, même en prenant l’hypothèse la plus optimiste, celle où l’accord de Paris sur le climat serait respecté et où le réchauffement serait contenu sous les deux degrés par rapport aux niveaux préindustriels. Une hypothèse dont tous les scientifiques s’accordent à dire qu’elle est déjà hors d’atteinte tant les mesures prises ne sont pas à la hauteur des défis.
Prenons les feux de forêts par exemple, ceux qui sont imputables aux conditions climatiques (vagues de chaleur, sécheresse). Quand bien même l’accord de Paris serait respecté, « le risque augmenterait de 30 % à 40 % en Europe du Sud » d’ici à 2100, écrivent les auteurs de l’étude. La France et l’Espagne sont particulièrement exposées. Mais le nord de la Norvège, de la Suède et de la Finlande le sont tout autant.
De même, il ne fait aucun doute que, à la fin du siècle, certains des littoraux européens seront inondés de manière régulière, alors que les effets de la montée du niveau de la mer vont se cumuler à ceux des tempêtes ou des pluies torrentielles, elles aussi de plus en plus fréquentes. Même si les températures ne devaient pas monter de plus de deux degrés, « ce qui est aujourd’hui un événement exceptionnel va devenir la norme dans de nombreux endroits »,explique l’Agence européenne de l’environnement.
Les littoraux néerlandais, belge et du nord de l’Allemagne sont concernés au premier chef. Tout comme, en France, le golfe de Gascogne, la côte bretonne ou la région de Dieppe. « Dans ce scénario le plus optimiste, sur la côte ouest en France, les risques d’inondations seront près de 200 fois plus importants qu’en 2010 »,résume Blaz Kurnik, un expert de l’agence.
Dans ce contexte, « si on n’agit pas, l’entrée du tunnel sous la Manche et le port du Havre pourraient se retrouver régulièrement sous l’eau », commente Pascal Canfin, le président de la commission environnement du Parlement européen, qui pointe donc l’urgence de lancer, « dès maintenant », des travaux d’adaptation sur ces sites stratégiques et sur tous ceux dont il apparaît, à la lecture des cartes de l’agence européenne, que la viabilité pourrait être menacée. Et « dans toutes ces zones », poursuit l’eurodéputé (Renew), « il faut mettre en place un test de résilience climat, avant de décider de construire des infrastructures, que ce soit une route, un hôtel ou un camping. »
Protéger ce qui peut l’être
Au cas où les températures grimperaient de plus de 4 degrés d’ici à 2100, les projections de l’agence européenne sont logiquement plus inquiétantes encore. Si rien n’est fait, « il en coûterait en moyenne 31 milliards d’euros par an, contre 1 milliard en 2030, aux dix-sept principales villes côtières du continent [Istanbul, Izmir, Rotterdam, Lisbonne, Glasgow, Dublin, Marseille, Barcelone, Hambourg, Londres, Amsterdam, Porto, Copenhague, Naples, Athènes, Stockholm, Helsinki] », ont calculé les experts. Quelque 3,65 millions de personnes seraient exposées à un risque régulier d’inondation sur les littoraux européens, contre 102 000 actuellement, et 1,52 million dans le scénario où la hausse des températures ne dépasserait pas les deux degrés.
Ce seront donc des zones entières sur lesquelles il ne pourra plus y avoir d’activité humaine, car les inondations y seront trop régulières. Comme le disait, déjà en 2015, à la veille de la COP21, le PDG d’Axa Henri de Castries, « un monde plus chaud de quatre degrés sera impossible à assurer ». Dès lors, que vaudrait une maison ou un commerce qui risquerait d’être englouti sur les eaux plusieurs fois par an ? Quelle banque accorderait un crédit pour un tel achat ?
Des interrogations du même ordre existent pour les territoires menacés de grande sécheresse – selon l’agence européenne, 20 % de la péninsule ibérique serait transformée en désert d’ici à la fin du siècle si le réchauffement climatique dépassait les quatre degrés – ou sur lesquels s’abattraient à intervalle régulier des pluies torrentielles.
Au-delà de la nécessité d’intensifier la lutte contre le réchauffement climatique, les Européens doivent donc sans tarder se préoccuper de protéger ce qui peut l’être des conséquences d’ores et déjà prévisibles de la hausse des températures. Pour la Commission européenne, c’est aujourd’hui un sujet de réflexion. La loi climat pourrait être l’occasion de formaliser cet impératif.
+ Infographie : Des évènements extrêmes de plus en plus nombreux <https://img.lemde.fr/2020/02/09/0/0/320/1976/688/0/60/0/8d1dd36_J9tyLOalkCNLm7j3soMKeLBG.png> (Agence européenne de l’environnement)
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/02/10/incendies-secheresse-inondations-les-projections-inquietantes-d-experts-europeens_6028999_3244.html>
En savoir plus :
> Climate change impacts in Europe <https://experience.arcgis.com/stemapp/5f6596de6c4445a58aec956532b9813d>, European Environment Agency (EEA), 10/02/20
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15- Festival de la neige... sans neige, à Sapporo, AFP, 10/02/20, 12:00
Natsuko Fukue

Le festival de la neige, c'est l'événement annuel à Sapporo, capitale de l'île de Hokkaido, dans le nord du Japon : des dizaines de milliers de touristes affluent en début d'année pour y admirer 200 massives sculptures de glace : mais cette année, la neige a fait faux bond. 
Hiver trop clément, les précipitations n'ont pas suffi et les organisateurs ont été contraints d'aller chercher au diable vauvert la matière première des œuvres gelées. 
"Ce manque de neige est sans précédent. Nous avons dû en apporter depuis des lieux jamais sollicités auparavant", comme Niseko, une ville située à environ 60 kilomètres de Sapporo, a expliqué à l'AFP Yumato Sato, un responsable de l'organisation du festival de la neige.
Il faut en moyenne 30.000 tonnes de poudre, immaculée, pour fabriquer des sculptures allant des personnages de dessins animés aux chevaux de course célèbres. 
"La neige ne doit comporter aucune saleté, sinon les sculptures peuvent se briser", précise M. Sato.
Les chutes de neige exceptionnellement faibles au Japon cette année ont également forcé de nombreuses stations de ski à fermer leurs pistes. 
Selon la firme de météo privée Weathernews, un quart de 400 stations sondées ont dû renoncer à ouvrir. 
A Sapporo, la quantité tombée cet hiver représente moins de la moitié de la moyenne annuelle, selon l'observatoire local de l'Agence nationale japonaise de météorologie. 
Des températures élevées ont fait fondre la neige à la mi-décembre et le mercure devrait rester supérieur à la moyenne.
Ce déficit d’enneigement a constitué un défi majeur pour les 125 soldats des Forces locales d'autodéfense qui construisent chaque année des sculptures pouvant atteindre 15 mètres de haut.
- "Upopoy" -
"Non seulement nous n'avons pas eu la quantité, mais en plus la neige était davantage gorgée d'eau, entraînant une fonte accélérée des statues", explique le colonel Minoru Suzuki. 
Ses troupes ont passé environ 100 jours à penser et à bâtir une statue de 15 mètres de haut et 20 mètres de large sur le modèle du palais Lazienki à Varsovie, ce afin de commémorer le 100e anniversaire des relations diplomatiques nippo-polonaises en 2019. 
"Nous avons dû en permanence réparer la réplique de l'édifice. Il était difficile de fixer des pièces car il faisait trop chaud", a-t-il ajouté. 
Le festival de Sapporo existe depuis 70 ans et est une attraction touristique majeure pour le nord du Japon. Pas moins de 2,7 millions de visiteurs y ont été enregistrés l'année dernière.
"Les villes du nord du Japon organisent des festivals de neige chaque année. Il serait dommage que de tels événements se terminent" en raison d'un climat plus chaud, estime Sunao Kinoshita, un septuagénaire venu d'Osaka, parce qu'il voulait en profiter au moins "une fois avant de mourir".
"Habituellement, nous avons plus de neige. Je pense que c'est étrange. J'ai l'impression que le réchauffement climatique se matérialise", a aussi confié à l'AFP Ayaka Muto, âgée de 31 ans, qui participe régulièrement au festival.
Le thème principal du festival de cette année, qui se terminera le 11 février, est la minorité ethnique Ainu à Hokkaido, car le premier musée national consacré aux Ainu, surnommé Upopoy ou "chanter ensemble" dans la langue Ainu, ouvrira ses portes en avril.
- Prier les dieux -
"Nous n'avions jamais eu de statues avec des caractéristiques Ainu aussi puissantes", comme un hibou géant, une divinité dans cette culture si peu connue, a précisé M. Sato.
Les dieux, c'est vers eux que certains se sont même tournés pour leur demander plus de neige. 
A la mi-janvier, une station de ski de la préfecture de Hyogo (sud-ouest) a invité un prêtre shintoïste à organiser une cérémonie pour faire tomber la neige, tout comme les organisateurs du festival de la neige de Yamagata dans le nord du Japon. 
"Ce n'est pas que nous n'avons pas assez de neige. Nous n'en avons pas du tout. C'est grave et c'est un désastre", a déclaré le mois dernier le gouverneur de Hyogo, Toshizo Ido. 
Les organisateurs du festival de Sapporo espèrent néanmoins pouvoir continuer le célèbre événement à l'avenir "pour les générations futures", précise M. Sato avant de conclure "tout ce que nous pouvons faire est de prier".
<https://information.tv5monde.com/culture/festival-de-la-neige-sans-neige-sapporo-346006>
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16- Les 150 citoyens de la convention pour le climat esquissent leur vision de la France en 2030, Le Monde, 10/02/20, 14h29
Audrey Garric

Les propositions devront être amendées, débattues et votées, avant leur remise à l’exécutif, le 4 avril. 
C’est une étape charnière qui a été franchie. Celle qui consiste à coucher par écrit des centaines d’heures de travail, de rencontres, d’auditions ou de débats, en quelques dizaines de pages. Au cours de leur cinquième week-end de travail, du 7 au 9 février, les 150 membres de la Convention citoyenne pour la transition écologique ont finalisé les propositions de leurs groupes de travail thématiques – se loger, se déplacer, se nourrir, consommer, produire-travailler.
Ces pistes concernent des mesures, visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % d’ici à 2030, dans un esprit de justice sociale, qui doivent encore être amendées, débattues et votées par l’ensemble des citoyens lors des deux prochaines sessions, avant leur remise à l’exécutif, le 4 avril. Une dernière ligne droite qui conclura six mois d’une expérience de démocratie participative inédite.
« Pour l’instant, c’est hyperambitieux, se félicite Grégoire Fraty, 31 ans, secrétaire général d’une fédération d’associations chargées de la formation professionnelle près de Caen (Calvados). Mais tout dépendra de ce que l’on garde à la fin. » « La cohérence du projet commence à prendre forme. On est entrés dans le dur », abonde Matthieu (qui ne souhaite pas donner son nom, comme de nombreux membres de la convention interrogés), 40 ans, employé dans un centre communal d’action sociale en Seine-et-Marne.
« Frapper fort » et éviter les « mesurettes »
Les citoyens, encouragés par Mélanie, 46 ans, lors de son passage au comité de gouvernance, à « frapper fort » et éviter de prendre des « mesurettes », ont visé tous les domaines : lutter contre l’artificialisation des sols et l’étalement urbain, rénover énergétiquement tout le parc immobilier, limiter les émissions polluantes du secteur aérien, l’impact carbone du numérique, le suremballage ou encore la consommation d’énergie dans les lieux publics.
Dans le détail, le groupe de travail « se loger » veut, par exemple, interdire les terrasses chauffées et l’éclairage des magasins la nuit après leur fermeture, et inciter à ne pas dépasser une température de 19 °C dans les bâtiments privés et publics. Le groupe « se déplacer » propose, lui, d’encourager l’usage du vélo et des transports en commun, ainsi que le covoiturage pour les trajets domicile-travail, en généralisant et en augmentant la prime de mobilité durable prévue par la loi d’orientation des mobilités. Les citoyens travaillant sur la thématique « se nourrir » souhaitent, de leur côté, que la France ne ratifie pas le CETA en l’état, et qu’elle inscrive au cœur des accords commerciaux le principe de précaution et le respect des engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
> Lire aussi  Convention pour le climat : « C’est la première fois que l’on donne la parole aux citoyens »
Ces exemples de propositions ont été rendus publics, mais le projet d’ensemble est maintenu confidentiel jusqu’au vote final « pour préserver la sérénité du travail des citoyens », explique Thierry Pech, le coprésident du comité de gouvernance. « Certains citoyens ont subi des pressions de la part de groupes, notamment d’associations, qui ont voulu faire passer leur opinion, précise Eric, pompier retraité de 58 ans, qui vit en Seine-et-Marne. On veut conserver notre indépendance jusqu’à la fin. »
Car la pression ne vient pas toujours de l’extérieur, elle commence à monter au sein de la convention. Au Conseil économique, social et environnemental, à Paris, qui les accueille depuis le 4 octobre 2019, les 150 Français tirés au sort ont vécu leurs derniers moments en groupes thématiques de 30, avant de se frotter aux délibérations à 150. Samedi, chacun échange et teste ses propositions sur les autres. Immanquablement apparaissent des oppositions, plus ou moins vite balayées. « On a trop occulté la justice sociale, et beaucoup de nos propositions existent déjà », déplore Isabelle Robichon, gestionnaire de comptes clients à La Poste, à Paris.
Constitution, traité de libre-échange…
Quelques heures plus tôt, c’est un débat consacré à l’opportunité d’une révision constitutionnelle qui met au jour des divisions. Les propositions fusent pour amender l’article premier, afin d’y renforcer la prise en compte de l’écologie, de créer un défenseur de l’environnement à l’image du défenseur des droits ou de compléter la devise républicaine par le terme d’« écoresponsabilité ». Grégoire Fraty défend « ce coup de pied citoyen dans la Constitution » pour sa « portée symbolique », l’outil juridique qu’il constituerait, et surtout le débat de société qu’il pourrait occasionner.
Si une majorité de citoyens semblent séduits, tous ne l’entendent pas de cette oreille. « On met la charrue avant les bœufs avec ces propositions. On ne s’est pas interrogés sur pourquoi ça a déjà été rejeté », regrette Jean-Luc, retraité de la Somme. Pour d’autres, c’est du temps perdu, la préservation de l’environnement étant déjà un objet de valeur constitutionnelle, à travers la Charte de 2005.
Des clivages se créent aussi autour du CETA, entre ceux qui souhaitent demander un moratoire pour que le Sénat ne ratifie pas le traité de libre-échange avant la fin des travaux de la convention, et ceux estimant que le sujet ne fait pas partie de leur mandat.
« Durant cette session, le rapport à l’urgence écologique est davantage entré en tension avec d’autres enjeux, comme l’économie ou la liberté individuelle, juge le sociologue Maxime Gaborit, doctorant à l’université Saint-Louis, à Bruxelles, qui suit les travaux depuis le départ. Ces clivages laissent à penser que les prochaines séances donneront lieu à des débats de fond entre les citoyens sur leurs priorités et leurs échelles de valeurs. »
Des propositions soumises au vote des « 150 »
Lors du sixième week-end, les 6, 7 et 8 mars, les propositions seront soumises au vote des 150 citoyens. Celles qui recueilleront plus de 50 % des voix seront transmises au comité légistique, qui épaule la convention, pour être transcrites en texte de loi. Si elles rassemblent moins de 20 % des suffrages, elles seront écartées, et entre 20 % et 50 %, elles pourront soit être amendées et transmises, soit écartées.
Les propositions seront également évaluées par le groupe d’experts qui accompagne les citoyens, du point de vue de leur impact sur les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de leur coût. Les « 150 » devront alors se prononcer sur les mécanismes de financement de leurs mesures. Un débat esquissé dimanche,plusieurs citoyens ayant appelé à ne pas écarter une relance de la hausse de la taxe carbone, qui ne fait, pour l’instant, pas partie des propositions élaborées par les groupes thématiques.
Enfin, le 3 avril, les citoyens voteront sur un paquet final, constitué de mesures et de recommandations. Emmanuel Macron s’est engagé, lors de sa venue à la convention citoyenne pour le climat, le 10 janvier, à reprendre « sans filtre » les propositions « précises, claires et détaillées » et de les transmettre par voie réglementaire, par voie législative ou par référendum. « Ensuite, l’enjeu sera de bien communiquer sur nos mesures auprès de la population, sinon on aura fait tout cela pour rien », prévient Matthieu. 
> Lire aussi  « Il était cool, mais n’a pas apporté grand-chose » : accueil mitigé pour Emmanuel Macron à la convention sur le climat
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/02/10/les-150-citoyens-de-la-convention-climat-esquissent-leur-vision-de-la-france-en-2030_6029079_3244.html>
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17- Dégradations au siège de Blackrock par des militants écologistes, 17 interpellations, AFP, 10/02/20, 18:00

Une centaine de militants écologistes ont occupé lundi matin le siège parisien du gestionnaire d'actifs BlackRock, dégradant ses locaux, pour dénoncer l'inaction des PDG et des Etats face à "l'urgence climatique", selon des sources concordantes.
Les manifestants, qui répondaient à l'appel de l'organisation "Youth for Climate Paris", ont pénétré dans le bâtiment "Le Centorial" abritant notamment les bureaux de BlackRock, dans le centre de Paris, autour de 10H00. Ils en sont sortis peu avant 13H00 alors que les forces de l'ordre étaient prêtes à intervenir, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Dix-sept personnes, dont quatre mineurs, ont été interpellées pour participation à une manifestation non déclarée, dégradation et violences volontaires commises à l'encontre de la responsable de la sécurité du site, selon une source policière.
Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont montré des militants taguant les murs de slogans tels que "Ecologie libérale, mensonge du capital", puis les locaux du gestionnaire d'actifs dégradés par des écritures au sol et sur le mobilier.
Une banderole "Respect existence or expect resistance" (Respectez l'existence ou attendez-vous à de la résistance", en français) a été déployée au centre du bâtiment dont certaines issues avaient été barricadées par du mobilier par les manifestants. 
A leur sortie, ils ont été encerclés par les forces de l'ordre sur le trottoir, scandant des slogans tels que "BlackRock assassin", "Macron assassin", "Anticapitalistes ha-ha" ou encore "Libérez nos camarades".
"Nous condamnons avec la plus grande fermeté l'intrusion violente et les actes de vandalisme dans nos locaux ce matin. Ces actes, tout comme les tentatives d'intimidation à l'encontre de nos collaborateurs depuis plusieurs semaines, sont inacceptables et intolérables", a réagi BlackRock.
"Cela fait quarante ans que les PDG et les Etats sont conscients de l'urgence climatique. Pourtant, chaque seconde, ils continuent de rendre notre planète de plus en plus inhabitable à cause de leurs crimes", explique un tract de "Youth for climate Paris" distribué aux passants.
"Nous avons défendu, désormais nous attaquons. Notre planète brûle, notre avenir est en feu et ce sont déjà les plus démuni.es qui en souffrent", ajoute le document.
Selon ce dernier, d'autres organisations telles que "Désobéissance Ecolo Paris", "Cerveaux non disponibles" ou encore "Gilets Jaunes Place des Fêtes" ont apporté leur soutien à cette action "de désobéissance civile de grande ampleur".
Début janvier, le siège de BlackRock avait déjà été pris pour cible par des salariés en grève de la SNCF et de la RATP qui y avaient manifesté afin de décerner au gestionnaire d'actifs "une médaille du déshonneur" et réclamer le retrait du projet gouvernemental de réforme des retraites.
Mi-janvier, le patron du gestionnaire d'actifs, Larry Fink, a annoncé dans une lettre à ses clients que le groupe voulait renforcer ses investissements durables en cessant notamment d'investir dans des entreprises tirant plus de 25% de leurs revenus de la production de charbon thermique.
<https://information.tv5monde.com/info/degradations-au-siege-de-blackrock-par-des-militants-ecologistes-17-interpellations-346053>
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18- Cartes. Inondations, incendies, niveau de la mer... L'Agence européenne de l'environnement alerte sur le réchauffement climatique, France Info, 10/02/20, 18:02

Sur ces cartes, on constate par exemple que plusieurs régions françaises pourraient se retrouver sous l'eau, que les feux de forêts risquent de devenir plus fréquents et que la sécheresse devrait concerner encore plus de territoires.
Quelles régions seront le plus touchées par l'évolution du climat ? Fréquence des incendies, intensité des inondations, hausse du niveau de la mer... L'Agence européenne de l'environnement (EEA) publie lundi 10 février une série de cartes inédites basées sur les différents scénarios du réchauffement climatique d’ici la fin du siècle. Si de gros efforts sont réalisés sur le plan environnemental ou, à l'inverse, si rien n'est fait.
Ce que dit l'EEA, c’est que d’ici à 2100, la fréquence, la durée, la gravité des événements météorologiques va augmenter. Les pluies diluviennes, les incendies, les inondations vont faire partie d'une réalité quasi quotidienne. Même en cas de limitation du réchauffement. Deux types de projections ont été réalisés. L’une pour le scénario des accords de Paris. Un réchauffement limité à moins de 2°C, quasiment impossible à atteindre vue la trajectoire aujourd’hui des grands pays émetteurs. L’autre scénario table sur un réchauffement à plus de 4°C. Quoi qu’il en soit les conséquences sont préoccupantes. L’agence souligne l’importance dès aujourd’hui de s’adapter avec des ouvrages et des réglementations pour faire face.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/cartes-inondations-incendies-niveau-de-la-mer-l-agence-europeenne-de-l-environnement-alerte-sur-les-consequences-du-rechauffement-climatique_3811201.html>
En savoir plus :
> Climate change impacts in Europe <https://experience.arcgis.com/stemapp/5f6596de6c4445a58aec956532b9813d>, European Environment Agency (EEA), 10/02/20
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19- Au moins sept morts en Europe après le passage de la tempête Ciara, AFP, 10/02/20, 22:00

La tempête Ciara a fait depuis dimanche au moins sept morts en Europe et plusieurs blessés, entraînant sur son passage des centaines d'annulations de vols et de trains et privant des milliers de foyers d'électricité.
Un homme a péri dans sa voiture à la suite de la chute d'un arbre sur une autoroute au sud-ouest de Londres. 
Dans le sud de la Pologne, deux femmes, de 21 et 52 ans, et une adolescente de 15 ans, appartenant toutes à la même famille, ont été tuées dans l'effondrement d'une toiture provoqué par des rafales de vent de près de 100 km/h. 
Dans le nord-est de la Slovénie, un homme de 52 ans est mort écrasé dans sa voiture par la chute d'un arbre. Les autorités ont demandé aux habitants des régions septentrionales de rester chez eux.
Dans le sud de la Suède, où la circulation des trains était toujours perturbée lundi matin, tandis que des milliers de foyers restaient privés d'électricité, un plaisancier a perdu la vie après le chavirage de son embarcation. Une personne qui l'accompagnait est quant à elle portée disparue.
Un homme a également trouvé la mort en République Tchèque, victime en voiture d'une sortie de route barrée par un arbre déraciné. Plusieurs personnes ont également été blessés dans ce pays, où le vent a soufflé jusqu'à 180 km/h, dont deux adolescents à Prague quand un arbre est tombé.
- "Plus grosse tempête du siècle" -
En Allemagne, deux femmes, dont une était entre la vie et la mort, ont été grièvement blessées par un la chute d'un arbre à Sarrebruck et un adolescent de 16 ans a été blessé à la tête par une branche à Paderborn, dans l'ouest.
Côté transports, la circulation des trains sur les grandes lignes, interrompue depuis la soirée de dimanche dans l'ensemble de ce pays, a repris en partie dans la matinée selon la compagnie ferroviaire Deutsche Bahn. Mais les perturbations resteront nombreuses, la tempête se déplaçant vers le sud.
A Francfort, une grue de chantier a percuté la cathédrale dans le centre-ville, endommageant la toiture sur plusieurs mètres, a constaté l'AFP.
Au Danemark, le pont de l'Öresund qui le relie à la Suède a été fermé pendant quelques heures. 
La "tempête du siècle" faisait la Une de plusieurs quotidiens britanniques. "En termes de territoire touché, c'est probablement la plus grosse tempête du siècle", avec pour seule rivale celle de décembre 2013, a déclaré Helen Roberts, de l'office météorologique britannique Met office.
- Alerte "vagues-submersion" -
Quelque 180 alertes aux inondations restent en place lundi un peu partout au Royaume-Uni, qui se prépare en certains endroits à des vents glacés et des chutes de neige, mais le gros de la tempête est passé.
"La tempête Ciara s'éloigne mais ça ne signifie pas que nous entrons dans une période où la météo sera plus calme", a mis en garde Alex Burkill, du Met office.
"Il pourrait y avoir jusqu'à 20 cm de neige lundi et mardi et avec des vents puissants, on ne peut pas exclure le risque de blizzard".
La veille, certaines parties du Royaume-Uni ont reçu l'équivalent d'un mois et demi de pluie en 24 heures et des centaines de vols ont été annulés.
Ciara a en outre fait au moins onze blessés légers dans le Grand Est en France, où 90.000 foyers étaient privés d'électricité à midi - un nombre en recul par rapport au pic de 130.000 en début de matinée.
Le vent a également commencé à faiblir dans le nord de la France et l'alerte orange pour 15 départements de l'est a été levée - mais Ciara devrait se renforcer progressivement sur les Alpes ainsi qu'en Corse (Sud-est), où les rafales devraient atteindre près de 200 km/h au plus fort dans la nuit de lundi à mardi.
Le littoral français, de la Loire-Atlantique au Pas-de-Calais, reste par ailleurs en alerte "vagues-submersion" tandis que deux départements, la Seine-Maritime et l'Eure, sont en vigilance orange "inondation".
Environ 220 vols ont été annulés lundi matin en provenance et à destination de l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol aux Pays-Bas, le troisième aéroport le plus fréquenté d'Europe.
En Allemagne, plus de 700 vols ont connu le même sort à Francfort, Munich, Düsseldorf et Cologne.
<https://information.tv5monde.com/info/au-moins-sept-morts-en-europe-apres-le-passage-de-la-tempete-ciara-345996>
Sur le même sujet :
> Après le passage de Ciara sur le nord et l'est, coup de vent sur la Corse <https://information.tv5monde.com/info/apres-le-passage-de-ciara-sur-le-nord-et-l-est-coup-de-vent-sur-la-corse-345929>, AFP, 11/02/20, 07:00
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20- Climate change impacts in Europe, European, Environment Agency (EEA), 10/02/20

The maps below present a story about how Europe might be affected by key climate hazards such as droughts, floods, forest fires and sea level rise during the 21st century and beyond. These maps are based on different greenhouse gas emissions scenarios and climate models and have been published already in various EEA reports and indicators.
The European overview
Climate change is happening now and will get more serious in the future, even if global efforts to reduce greenhouse gas emissions prove effective. However, the impacts will be much less severe if efforts to reduce emissions are successful in keeping the global temperature increase well below 2°C (as required by the Paris Agreement). Any higher emissions scenario would lead to considerably greater climate change.
Extreme weather and climate-related hazards such as heat waves, floods and droughts will become more frequent and intense in many regions. This will lead to adverse impacts on ecosystems, economic sectors, and human health and well-being. Therefore, minimising the risks from global climate change requires targeted actions to adapt to the impacts of climate change, in addition to actions to reduce greenhouse gas emissions. Adaptation must be tailored to the specific circumstances in different regions and cities of Europe.
>> Read more at :
<https://experience.arcgis.com/stemapp/5f6596de6c4445a58aec956532b9813d>
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En images
18- À quoi ressemblerait une Terre totalement asséchée ?, Futura-sciences, 06/02/20, 17h03
Nathalie Mayer, journaliste

La surface de notre Terre est recouverte à 70 % d'eau. Et avec le réchauffement climatique, le niveau des océans menace de monter. Mais aujourd'hui, un chercheur de l'Agence d'exploration aérospatiale japonaise nous offre une tout autre perspective. Se basant sur une vidéo publiée par la Nasa en 2008, il nous détaille à quoi ressemblerait notre Planète si elle venait à être totalement asséchée.
>> Suite à voir et à lire à :
<https://www.futura-sciences.com/planete/breves/terre-ressemblerait-terre-totalement-assechee-1908>
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19- Quand la France abaisse ses objectifs de réduction des émissions de CO2, France 2, L'Oeil du 20 heures, 06/02/20

En matière d’environnement, une phrase résume bien les ambitions de la France :  "Make our planet great again". Redonner sa grandeur à la planète. Mais quand on regarde les nouveaux objectifs français d’émissions de gaz à effet de serre, c’est pas gagné ! 
Depuis quatre ans et la COP21, la France n’a jamais réussi à tenir ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pour éviter d’autres loupés, il y a deux semaines, le gouvernement a revu ses ambitions à la baisse et les émissions de CO2, à la hausse. 
D’ici 2023, le plafond des émissions de gaz à effet de serre ne devait pas dépasser 398 millions de tonnes de CO2 par an. Le gouvernement s’autorise désormais 422 millions de tonnes : un dépassement de 24 millions de tonnes, l’équivalent des émissions d’un pays comme le Sri Lanka.
Pour, Anne Brigault, responsable transition énergétique au réseau action climat, la France ne se donne pas les moyens de ses ambitions : "La France prévoit d’émettre davantage que prévu de gaz à effet de serre jusqu’à 2023. On retarde l’action à après ce quinquennat, ce qui rendra les transformations encore plus difficiles." 
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/video-quand-la-france-abaisse-ses-objectifs-de-reduction-des-emissions-de-co2_3814785.html>
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20- Sécheresse, inondations et "mégafeux" : la carte d'Europe des zones qui seront touchées dans les prochaines décennies, LCI, 10/02/20, 12:32
Caroline Quevrain

Prévisions - Dans une série de cartes publiées lundi 10 février, l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) illustre les potentiels effets du réchauffement climatique en Europe, selon deux scénarios différents de baisse ou de hausse des émissions de gaz à effet de serre. Inondations, élévation du niveau de la mer, sécheresse et feux de forêt… Le continent européen est loin d’être à l’abri des changements météorologiques.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.lci.fr/planete/secheresse-inondations-et-megafeux-l-inquietante-cartographie-des-effets-du-rechauffement-climatique-en-europe-2145061.html>
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21- Montée des eaux, crues, incendies…ce qui nous attend, France 5, C à vous, 10/02/20, 19h03

Décryptage avec :
• Chloé Nabédian, journaliste spécialisée en météo, climat et environnement sur France 2. Elle a publié "La météo devient-elle folle ?" aux éditions du Rocher.
• & Laurent Romejko, spécialiste des questions de météo et du climat. Il présente sur France 3 une émission quotidienne consacrée à la météo et au climat, Météo à la carte.
> Interviews à retrouver à :
<https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/c-a-vous-saison-11/1270897-la-tempete-ciara-deferle-sur-la-france-c-a-vous-10-02-2020.html>
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22- Réchauffement climatique : les projections alarmantes de l'Agence européenne pour l'environnement, France 2, journal de 20h, 10/02/20

Des inondations, des tempêtes de plus en plus fréquentes et des incendies, c'est le programme peu réjouissant des prochaines décennies selon l'Agence européenne pour l'environnement, qui vient de publier ses projections. Selon les scientifiques, de nombreuses villes françaises auront les pieds dans l'eau.
Feux de forêts, hausse du niveau de la mer, inondations, ces phénomènes devraient se multiplier en France, selon l'Agence européenne pour l'environnement. Première préoccupation, la montée des eaux. Le scénario le plus probable prévoit que les émissions de CO2 progressent, et causent un réchauffement climatique de 4°C d'ici à 2100. Le niveau de la mer augmenterait alors de près d'un mètre, avec pour conséquences, des inondations à répétition.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/meteo/inondations/rechauffement-climatique-les-projections-alarmantes-de-l-agence-europeenne-pour-l-environnement_3820647.html>
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Une publication
23- Guide pour une mobilité quotidienne bas carbone » : le nouveau rapport du Shift Project pour les collectivités, 04/02/20

Nous vous proposons aujourd'hui de découvrir notre « Guide pour une mobilité quotidienne bas carbone », qui met en évidence les leviers les plus prometteurs pour parvenir rapidement à un report modal depuis la voiture en solo vers des modes actifs ou partagés.
Ce Guide, qui est d'abord destiné aux collectivités, invite à adopter une approche systémique s’appuyant sur la complémentarité des modes et des actions mises en place.
• Téléchargez le Guide : « Guide pour une mobilité quotidienne bas carbone » <http://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/02/2020-02-04_Guide-pour-une-mobilit%C3%A9-quotidienne-bas-carbone-WEB.pdf>
• Téléchargez la synthèse : Synthèse du Guide <http://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2020/02/Synth%C3%A8se-Guide-Mobi.pdf>
• Découvrez en ligne déjà trois des cinq études de cas <https://theshiftproject.org/guide-de-la-mobilite-quotidienne-bas-carbone/> sur lesquelles s'appuie le Guide
Ce Guide a vocation à éclairer le débat, dans le contexte des élections municipales, de la mise en œuvre de la Loi d'Orientation des Mobilités (LOM) et d'une urgence climatique de plus en plus pressante. Il propose des éléments de méthode indispensables et éprouvés, afin d’accompagner la planification et la mise en œuvre de politiques cohérentes et efficaces en matière de mobilité.
Ce Guide s'adresse d'abord aux acteurs de la mobilité, et particulièrement aux collectivités, Autorités organisatrices de mobilité (AOM) en tête. Il est également destiné aux autres acteurs des territoires, dont les entreprises qui mettent en œuvre des Plans de mobilité employeurs (PDM) ou les acteurs des politiques publiques locales comme les associations d'usagers. Enfin, ce Guide est utile à tous les acteurs de la société qui cherchent à s'informer sur la transition vers une mobilité bas carbone.
Une « Étude comparative de l'impact carbone de l'offre de véhicules » est mise à votre disposition dans sa version intermédiaire (V1). Complémentaire au Guide, elle explore les enjeux liés aux choix technologiques et leur usage (la motorisation et son vecteur énergétique, mais aussi l’infrastructure associée, et le degré d'optimisation du véhicule) et vise elle aussi à éclairer la décision publique.
En septembre 2017, nous constations que « Décarboner la mobilité dans les Zones de moyenne densité, c'est possible ! » : en 2020, ce constat est toujours valable.
Bonne lecture !
L'équipe du Shift
<https://mailchi.mp/theshiftproject.org/1er-rapport-du-haut-conseil-pour-le-climat-the-shift-project-se-rjouit-de-lappel-la-cohrence-et-la-planification-2534783?e=ba6bcb377e>
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À PROPOS DE LA FONDATION POUR LA NATURE ET L'HOMME (FNH)...
NOS APPELS 
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– Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
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– 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/> pour participer à l'émergence d'un modèle énergétique plus propre et durable
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NOS VIDÉOS PÉDAGOGIQUES 
– Sur notre chaîne You Tube <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>, retrouvez toutes nos vidéos.  
NOS PUBLICATIONS (les plus récentes) 
– Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>, janvier 2020
– Oui, les alternatives techniques aux néonicotinoïdes existent <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/oui-les-alternatives-techniques-aux-neonicotinoides-existent/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, mai 2016
– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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