[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur biodiversité, sciences et protection du vivant et de l'univers, patrimoine (vendredi 3 juillet)
Florence de Monclin
f.demonclin at fnh.org
Ven 3 Juil 08:12:52 CEST 2020
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Bonjour à tous,
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1- Pandémie : la grande migration des éléphants de Thaïlande <https://www.geo.fr/environnement/pandemie-la-grande-migration-des-elephants-de-thailande-200910>, AFP, 11/06/20, 11:00
2- La réintroduction des loutres, une bonne idée pour l'économie <https://www.geo.fr/environnement/la-reintroduction-des-loutres-une-bonne-idee-pour-leconomie-200924>, AFP, 12/06/20, 09:00
3- En Chine, de nouvelles mesures de protection pour le pangolin <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/12/en-chine-de-nouvelles-mesures-de-protection-pour-le-pangolin_6042686_3244.html>, Le Monde, maj le 13/06/20 à 10h02
4- Ours tué : appel à la mobilisation pro-ours dans l'Ariège <https://www.geo.fr/environnement/ours-tue-appel-a-la-mobilisation-pro-ours-dans-lariege-200951>, AFP, 16/06/20, 16:00
5- Un mystérieux et gigantesque œuf découvert en Antarctique <https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/paleontologie/oeuf-mosasaure_145214>, Sciences & Avenir, 17/06/20, 17h00
6- Les humains sont capables de décrypter les cris des chimpanzés <https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/primates/les-humains-sont-capables-de-decrypter-les-cris-des-chimpanzes_145236>, Sciences & Avenir avec AFP, 17/06/20, 17h10
7- Galapagos : Diego, la tortue qui a sauvé son espèce, de retour sur son île <https://www.geo.fr/environnement/galapagos-diego-la-tortue-qui-a-sauve-son-espece-de-retour-sur-son-ile-200962>, AFP, 17/06/20, 22:00
8- L’Anses lance une campagne contre le moustique-tigre <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/20/l-anses-lance-une-campagne-contre-le-moustique-tigre_6043569_3244.html>, Le Monde avec AFP, 20/06/20, 11h02
9- Indonésie : le Merapi projette des cendres à 6.000 mètres d'altitude <https://www.geo.fr/environnement/indonesie-le-merapi-projette-des-cendres-a-6-000-metres-daltitude-201000>, AFP, 21/06/20, 11:00
10- En Irak, la "fleur du Nil" tue fleuves, poissons et toute une économie <https://www.geo.fr/environnement/en-irak-la-fleur-du-nil-tue-fleuves-poissons-et-toute-une-economie-201007>, AFP, 22/06/20, 10:00
11- Indonésie : quatre arrestations pour braconnage de tigre de Sumatra <https://www.geo.fr/environnement/indonesie-quatre-arrestations-pour-braconnage-de-tigre-de-sumatra-201014>, AFP, 22/06/20, 14:00
12- Qui a tué l'ours ? L'enquête se heurte à l'omerta en Ariège <https://www.geo.fr/environnement/qui-a-tue-lours-lenquete-se-heurte-a-lomerta-en-ariege-201043>, AFP, 24/06/20, 09:00
13- Mexique : un séisme fait au moins 6 morts en pleine crise sanitaire <https://www.geo.fr/environnement/mexique-un-seisme-fait-au-moins-6-morts-en-pleine-crise-sanitaire-201044>, AFP, 24/06/20, 10:00
14- Prévenir les achats impulsifs, fin des « fermes à chiots » : des pistes contre l’abandon d’animaux de compagnie <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/23/attestation-de-connaissances-sterilisation-des-chats-a-6-mois-des-propositions-pour-prevenir-les-abandons-d-animaux-de-compagnie_6043871_3244.html>, Le Monde, maj le 24/06/20 à 11h02
15- Thaïlande : de rares images montrant le cruel dressage des "éléphants à touristes" <https://www.geo.fr/environnement/thailande-de-rares-images-montrant-le-cruel-dressage-des-elephants-a-touristes-201054>, AFP, 25/06/20, 14:00
16- Phoque "décapité" dans le Finistère : la putréfaction à l'origine de la perte de la tête <https://www.geo.fr/environnement/phoque-decapite-dans-le-finistere-la-putrefaction-a-lorigine-de-la-perte-de-la-tete-201061>, AFP, 25/06/20, 15:00
17- Mammifère le plus braconné au monde et coupable idéal dans la crise du Covid-19, le pangolin est-il en train de sauver sa peau ? <https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/mammifere-le-plus-braconne-au-monde-et-coupable-ideal-dans-la-crise-du-covid-19-le-pangolin-est-il-en-train-de-sauver-sa-peau_4011043.html>, France Télévisions, 28/06/20, 11:27
18- Le photographe naturaliste Laurent Ballesta, star du 64e album de Reporters sans Frontières (RSF) <https://information.tv5monde.com/info/le-photographe-naturaliste-laurent-ballesta-star-du-64e-album-de-rsf-365652>, AFP, 01/07/20, 13:00
19- Botswana : mort mystérieuse d'au moins 275 éléphants <https://information.tv5monde.com/info/botswana-mort-mysterieuse-d-au-moins-275-elephants-365808>, AFP, 02/07/20, 17:00
20- Pastoralisme et ours : 10 millions d'euros en 2020 pour soutenir la cohabitation <https://information.tv5monde.com/info/pastoralisme-et-ours-10-millions-d-euros-en-2020-pour-soutenir-la-cohabitation-365904>, AFP, 02/07/20, 20:00
21- En 20 ans, un nouveau tube a conquis de petits oiseaux canadiens <https://information.tv5monde.com/info/en-20-ans-un-nouveau-tube-conquis-de-petits-oiseaux-canadiens-365906>, AFP, 02/07/20, 20:00
En images
22- À la découverte de la mangrove guadeloupéenne <https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/a-la-decouverte-de-la-mangrove-guadeloupeenne-05937226.html>, TF1, journal de 20h, 18/06/20
23- Sur le front des animaux menacés <https://www.france.tv/documentaires/environnement/1786011-sur-le-front-des-animaux-menaces.html>, France 2, 30/06/20, 21h13
24- En vidéo, 10 ans d'activité du Soleil filmés par une sonde de la Nasa <https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/soleil-video-10-ans-activite-soleil-filmes-sonde-nasa-81713/>, Futura-sciences, maj le 02/07/20
Bien à vous,
Florence
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M’ENFIN DU JOUR : Le pangolin, mammifère le plus braconné au monde bénéficie désormais du plus haut niveau de protection, et ses écailles ont été retirées de la liste des produits pouvant être incorporés dans la médecine traditionnelle. (cf. item 3, 17 & 23)
ÉTUDES DU JOUR : — Les loutres, réintroduites au large de Vancouver sur la côte Pacifique du Canada dans les années 1970, ont dévoré les crustacés dont dépendaient les pêcheurs locaux, mais une analyse d'un nouveau genre montre que les retombées économiques sont, en réalité, positives pour la région. (cf. item 2)
— Les humains sont capables de déduire des vocalisations de chimpanzés, les contextes comportementaux dans lesquels elles ont été produites, révèle une étude. (cf. item 6 & suite)
SCIENCES PARTICIPATIVES DU JOUR : Les particuliers sont encouragés par l’Anses à photographier le moustique-tigre, espèce invasive déjà présente dans 58 départements, quand ils le rencontrent. (cf. item 8 & suite)
MENACE DU JOUR : Cours d'eau, marais mésopotamiens classés au patrimoine mondial de l'Unesco, poissons, pêcheurs, agriculteurs et même réserves d'eau potable, la "fleur du Nil" n'épargne rien ni personne en Irak. (cf. item 10)
PROPOSITIONS DU JOUR : Loïc Dombreval, député LRM des Alpes-Maritimes, remet 121 propositions pour lutter contre l’abandon de dizaines de milliers d’animaux chaque année. (cf. item 14)
MALTRAITANCE DU JOUR : Stressés, enfermés, maltraités : une vidéo illustrant la violence du dressage des éléphanteaux destinés à être employés dans la lucrative industrie du tourisme en Thaïlande. (cf. item 15)
CHIFFRES DU JOUR : — Au moins 275 éléphants sont morts récemment dans des conditions mystérieuses au Botswana, dans la région du delta de l'Okavango (nord), très prisée des touristes. (cf. item 19 & suite)
— L'État va mobiliser en 2020 environ 10 millions d'euros pour soutenir la cohabitation entre ours et pastoralisme dans le massif pyrénéen. (cf. item 20, 4, suite & 12)
PARTITION DU JOUR : Un exemple rarissime de remplacement express d'un chant par un autre chez des populations entières de bruants à gorge blanche au Canada. (cf. item 21 & suite)
ÉMERVEILLEMENT DU JOUR : La Nasa publie un magnifique timelapse couvrant presque tout un cycle d'activité solaire. Regardez notre Étoile fulminer, vibrer, tourner et aussi s'apaiser avec le temps. (cf. item 24)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Pandémie : la grande migration des éléphants de Thaïlande, AFP, 11/06/20, 11:00
Pitcha Dangprasith et Sophie Deviller
Un millier d'éléphants menacés par la faim ont fui les camps désertés par les touristes en Thaïlande et regagné leur village natal. Une vague migratoire sans précédent à haut risque pour les pachydermes une fois rentrés chez eux.
Exploités dans des parcs d'attraction ou des "sanctuaires" qui sous couvert d'éthique et de respect dissimulent souvent un juteux business où le dressage reste brutal, les 3.000 éléphants employés dans l'industrie du tourisme sont au chômage depuis la fermeture brutale des camps mi-mars.
"On pensait que la pandémie serait rapidement sous contrôle, que la situation reviendrait à la normale. On a perdu tout espoir", raconte à l'AFP Chaiyaporn, mahout (gardien) d'éléphants depuis quinze ans.
Pour éviter que les sept pachydermes dont il a la garde meurent de faim, il a entamé un périple de 100 kilomètres à travers les forêts épaisses du Nord du royaume pour les ramener chez eux.
La chaleur est écrasante et le groupe se déplace avant l'aube ou dans la soirée, la progression est lente - l'animal parcourt 4 à 5 kilomètres par heure - et les pauses sont fréquentes pour dénicher les 300 kilos d'herbes et de plantes qui lui sont nécessaires chaque jour.
"Ils sont exténués mais plutôt heureux. Ils ont une très bonne mémoire. On dirait qu'après des années d'absence ils savent qu'ils rentrent enfin chez eux", sourit Chaiyaporn. Leur destination ? Le petit village karen de Huay Pakoot, à 180 kilomètres de Chiang Mai (nord).
En deux mois, un millier d'éléphants ont ainsi regagné leur village et des dizaines sont encore sur les routes.
"Une vague migratoire d'une telle ampleur sur une aussi courte période de temps est inédite dans le pays", relève Theerapat Trungprakan, président de la Thai Elephant Alliance Association.
- Liberté impossible -
A Huay Pakoot, 92 pachydermes cohabitent désormais avec les 400 habitants.
Les remettre en liberté est impossible car ils entreraient en conflit avec les centaines de spécimens encore à l'état sauvage et pourraient être victimes d'accidents ou de maladies.
Longtemps forcés à transporter des touristes sur leur dos, se baigner avec eux, ou exécuter des tours comme dans un cirque, ils ne sont plus exploités aujourd'hui.
Mais ce retour aux sources n'est pas sans poser d'autres problèmes.
Les vastes forêts entourant le village ont été défrichées pour laisser place à la culture du maïs et il n'y a pas de quoi subvenir aux besoins d'un aussi vaste troupeau.
Jira, un jeune mahout qui a marché deux nuits et trois jours depuis Chiang Mai avec ses pachydermes, compte faire pousser davantage d'herbes, de bananes et de cannes à sucre si la crise continue.
Cela ne sera pas suffisant. "Faute d'installation appropriée, Huay Pakoot n'est pas prêt à gérer sur le long terme un tel nombre de bêtes", relève Theerapat Trungprakan, dont l'ONG livre nourriture et médicaments.
Selon lui, il est fort probable que des conflits avec les villageois apparaissent, dès lors qu'un pachyderme détruira des cultures.
Et des bagarres entre éléphants, engendrant parfois de graves blessures, ont d'ores et déjà été rapportées.
Autre crainte, malgré l'interdiction de leur exploitation dans l'industrie forestière, certains risquent d'être employés à nouveau au transport du bois, responsable de nombreuses blessures.
"Les mahouts sont sans revenu et la plupart ne reçoivent aucune aide du gouvernement, beaucoup n'auront pas d'autre choix que de les faire retravailler", s'inquiète Saengduean Chailert de l'Elephant Nature Park, qui prône tout de même un retour aux villages pour surmonter la crise.
Les professionnels exhortent les autorités à agir rapidement.
"40 dollars par jour doivent être débloqués par animal, faute de quoi c'est la survie de certains qui est en jeu", s'alarme Theerapat Trungprakan.
D'autres se prennent à espérer que la période soit mise à profit pour entamer une large réflexion sur la place du pachyderme dans l'industrie du tourisme.
Le nombre d'éléphants en captivité a bondi de 30% en 30 ans et le secteur manque cruellement de régulation. Une fois domestiqué, l'animal est considéré comme du simple bétail d'après la loi thaïlandaise, à l'inverse des éléphants sauvages, protégés.
Le soleil est au zénith quand Chaiyaporn conduit son troupeau à la rivière pour la baignade quotidienne. "A Huay Pakoot, on s'occupe d'éléphants depuis 400 ans, quoi qu'il arrive on ne les lâchera pas".
<https://www.geo.fr/environnement/pandemie-la-grande-migration-des-elephants-de-thailande-200910>
<https://www.youtube.com/watch?v=TOvzpwZK78w>
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2- La réintroduction des loutres, une bonne idée pour l'économie, AFP, 12/06/20, 09:00
Ivan Couronne
Les loutres, réintroduites au large de Vancouver sur la côte Pacifique du Canada dans les années 1970, ont dévoré les crustacés dont dépendaient les pêcheurs locaux, mais une analyse d'un nouveau genre montre que les retombées économiques sont, en réalité, positives pour la région.
L'étude, menée par des chercheurs des universités de Colombie-Britannique et de l'île de Vancouver et publiée jeudi dans la revue Science, est intéressante car elle pourrait servir de modèle pour d'autres grands prédateurs honnis, exterminés ou disparus, et dont on craint que la réintroduction ne coûte cher aux agriculteurs ou éleveurs locaux, comme les loups. Ou encore d'animaux jouant un rôle clé dans les écosystèmes, comme les bisons.
Voici la cascade d'événements survenus pour les loutres dans le Pacifique. A la fin du 19e siècle, elles ont été chassées pour leur fourrure jusqu'à une quasi-extinction.
Comme les loutres se nourrissent beaucoup de crustacés en plus de poissons (elles doivent manger le quart de leur poids chaque jour), la population de ces invertébrés a explosé pendant leur absence, donnant naissance à une prospère économie des fruits de mer.
Dans les années 1970, il a été décidé de réintroduire la loutre. Les populations locales, notamment les Premières nations autochtones, n'ont pas été consultées. Les loutres se sont remises à manger des crustacés, qui étaient le gagne-pain de ces pêcheurs : un exemple typique de conflit écologico-économique.
Mais l'effet est plus profond, disent et démontrent les chercheurs en parlant de "cascade". Les loutres mangent aussi des oursins, or les oursins dévoraient les forêts d'algues et d'herbes de mer appelées varechs (kelp). Avec le retour des loutres, la taille de ces forêts d'algues a été multipliée par 20, estiment les chercheurs.
Ces algues sont des habitats protecteurs pour de nombreuses espèces de poissons, comme les harengs. Ce qui, en retour, bénéficie aux pêcheurs de ces poissons.
- Loups, renards et tiques -
Le bénéfice le plus important, en dollars, est le tourisme : "Les loutres sont une espèce très charismatique. Les touristes adorent les observer à l'état sauvage, et ils sont prêts à payer pour l'expérience", dit Russell Markel, co-auteur de l'étude et opérateur de Outer Shores Expeditions.
Et c'est sans compter les bénéfices écologiques comme l'absorption de carbone supplémentaire.
Au total, estime l'équipe, les bénéfices en dollars sont sept fois supérieurs aux pertes pour la pêche de crustacés.
"Quand on restaure un prédateur, c'est souvent controversé, puisque généralement les prédateurs sont en concurrence avec les gens pour les ressources", dit Jane Watson, professeure à Vancouver Island University.
Mais le retour des algues "augmente la productivité près du rivage, cela crée un habitat pour les espèces dépendantes du varech", dit-elle.
"D'innombrables écosystèmes dans le monde ne sont plus que l'ombre de leur gloire passée", dit Kai Chan, de l'université de Colombie-Britannique. "La réintroduction des loups peut déclencher une chaîne d'effets bénéfiques pour un grand nombre d'espèces, et pour les humains aux Etats-Unis ou en Europe."
"Il existe des éléments permettant d'imaginer le même genre de bénéfices pour la réintroduction du bison dans les grandes plaines, pour le rétablissement des populations de requins dans les océans, et même, de façon extrême, pour ramener de l'extinction les mammouths dans les toundras d'Amérique du Nord et d'Asie", ajoute le chercheur.
Comment le retour des loups pourrait-il bénéficier aux humains ? Leur extermination dans l'ouest des Etats-Unis a favorisé les coyotes, ce qui a en retour réduit la population de renards : or les renards mangeaient de petits mammifères, dont la population a donc explosé... provoquant une augmentation des tiques, et de la maladie de Lyme.
Les chercheurs disent qu'il faut prendre en compte cette chaîne d'effets, ainsi que d'autres facteurs selon les écosystèmes régionaux, pour calculer le coût net du retour des loups, et ne pas s'arrêter au coût des bêtes d'élevage croquées par les prédateurs.
<https://www.geo.fr/environnement/la-reintroduction-des-loutres-une-bonne-idee-pour-leconomie-200924>
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3- En Chine, de nouvelles mesures de protection pour le pangolin, Le Monde, maj le 13/06/20 à 10h02
Perrine Mouterde
Le mammifère le plus braconné au monde bénéficie désormais du plus haut niveau de protection, et ses écailles ont été retirées de la liste des produits pouvant être incorporés dans la médecine traditionnelle.
Ces signaux envoyés par Pékin vont « dans la bonne direction », estiment les organisations de défense des animaux. En quelques jours, deux mesures sont venues renforcer la protection accordée au pangolin, le mammifère le plus braconné au monde. Mardi 9 juin, la Chine a retiré les ingrédients issus du fourmilier de la liste officielle des produits pouvant être incorporés dans la médecine traditionnelle. Le 5 juin, l’administration des forêts chinoise avait spécifié que les pangolins bénéficieraient désormais du plus haut niveau de protection dans le pays.
« Ces deux actions sont cruciales pour aider à freiner le commerce illégal de pangolins, a réagi Steve Blake, le représentant de l’ONG WildAid à Pékin. Cela montre l’engagement renforcé de la Chine à protéger la faune. » « On a récemment parlé des pangolins de façon mitigée dans la presse, a rappelé Xu Ling, la directricedu bureau chinois de l’organisation Traffic. C’est donc un soulagement d’entendre parler de protection renforcée et d’engagements pris » par les autorités.
Le petit mammifère, porteur d’un coronavirus proche du SARS-CoV-2, est soupçonné d’avoir servi d’hôte intermédiaire au virus à l’origine de la pandémie actuelle. Il est aussi considéré comme l’animal le plus braconné de la planète, les scientifiques estimant que plus d’un million de pangolins ont été tués en dix ans.
> Lire aussi Coronavirus : sur la piste de la « pangolin connection »
Un « signal fort » pour les trafiquants
Jusqu’ici placées au niveau de protection de deuxième catégorie, les trois espèces indigènes de pangolins ont été relevées au niveau de première catégorie. Ce statut ne signifie pas que tout commerce de ces espèces est automatiquement interdit, des exemptions permettant leur utilisation dans la médecine traditionnelle.
Les sanctions pour les délits liés à ces animaux sont toutefois renforcées : ceux qui les chassent, les tuent ou font de la contrebande risqueront une peine de dix ans d’emprisonnement. « La revalorisation du statut de protection du pangolin en première catégorie envoie un signal fort aux trafiquants et aux consommateurs de ce mammifère à écailles », estime Grace Ge Gabriel, la directrice régionale du Fonds international pour la protection des animaux pour l’Asie. Le gouvernement a également annoncé vouloir intensifier les patrouilles sur le terrain et les efforts de restauration de l’habitat des pangolins sauvages.
> Lire aussi Le Covid-19, une bonne nouvelle pour les espèces sauvages
La suppression des ingrédients issus de ces animaux de la dernière version de la pharmacopée chinoise a aussi été saluée. Les écailles de ce mammifère sont fréquemment utilisées, même si leur supposée vertu thérapeutique n’a jamais été prouvée. « Cette décision clôt la dernière faille majeure dans les efforts de protection des pangolins, a déclaré Peter Knights, le PDG de WildAid. La fermeture rapide et complète des marchés aux animaux vivants et le retrait de nombreuses espèces sauvages de la liste de ce qui peut être consommé comme nourriture en Chine étaient déjà des mesures très positives. »
Lever les ambiguïtés
L’interdiction de la commercialisation d’écailles de pangolin n’est toutefois pas encore totale. Si le mammifère a bien été retiré de la première section de la pharmacopée en tant qu’ingrédient brut, il peut encore figurer dans une deuxième section relative aux formules brevetées des produits. « Cette deuxième section n’a pas encore été publiée, donc le doute subsiste, explique Aron White, spécialiste de la faune sauvage et de la Chine pour l’Agence environnementale d’investigation. Si les formules de médicaments brevetés contenant du pangolin n’ont pas été supprimées ou modifiées, la pharmacopée continuera de légitimer l’utilisation médicinale de l’animal. »
« Cela s’est déjà produit, rappelle-t-il. Les os de léopard et la bile d’ours ne sont plus inclus dans la section “ingrédients-clés”, mais ils figurent toujours dans la deuxième section et peuvent donc encore être commercialisés légalement. » La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction a fait savoir qu’elle attendait la publication de la pharmacopée et « des détails supplémentaires » pour commenter cette annonce.
« D’énormes pas en avant ont été réalisés, mais nous demandons une politique qui ne soit pas ambiguë, insiste M. White. Il faut que le gouvernement chinois dise officiellement que les écailles de pangolin ne peuvent plus être utilisées, même dans le cadre de la médecine traditionnelle. » Le pays doit réviser, d’ici à la fin 2020, sa loi de protection de la faune sauvage.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/12/en-chine-de-nouvelles-mesures-de-protection-pour-le-pangolin_6042686_3244.html>
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4- Ours tué : appel à la mobilisation pro-ours dans l'Ariège, AFP, 16/06/20, 16:00
Des associations de défense des animaux ont appelé à une mobilisation samedi à Foix, en Ariège, pour dénoncer "le meurtre infâme" d'un ours pyrénéen, retrouvé abattu le 9 juin, sur fond de conflit entre éleveurs et défenseurs de la biodiversité.
L'ONG Sea Shepherd, qui a offert une prime de 30.000 euros en échange d'informations menant à l'arrestation du tueur, figure parmi les signataires de cet appel au côté de l'Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) et du parti animaliste.
Le rassemblement est prévu en fin de matinée devant la préfecture d'Ariège, "pour manifester notre colère face à l'incurie d'un Etat qui depuis maintenant des années baisse les bras, voire pire est complaisant et signe des chèques en blanc au monde de l'élevage", mentionne le texte, posté mardi.
Dimanche, ces mêmes associations appellent à une "randonnée hommage" à l'ours de 100 kg, retrouvé mort près de la station de ski de Guzet, à 1.800 mètres d'altitude, non loin d'une estive.
L'emblématique association pro-ours Pays de l'Ours ne s'est pas associé à cet appel, qui intervient alors que l'abattage de l'ours a relancé les tensions entre pro et anti-ours dans les Pyrénées.
"Toutes les initiatives respectueuses sont les bienvenues", a indiqué Alain Reynes, son président.
Sea Shepherd s'est retrouvée après son offre de prime dans le collimateur de la Fédération nationale ovine, qui a accusé l'ONG de recourir à une pratique "indigne alors que les éleveurs essaient eux de vivre dignement de leur métier".
Dans le camp anti-ours, les éleveurs estiment que la présence du plantigrade est incompatible avec leur activité pastorale. Plus d'un millier de morts de brebis ont été indemnisées en 2019 en lien avec la présence de l'ours.
Depuis 30 ans, l'Etat a engagé un programme de sauvetage de l'ours brun des Pyrénées, sur le point de disparaître au début des années 1990.
Pour repeupler le massif pyrénéen, des ours bruns de Slovénie ont été réintroduits et se sont relativement bien acclimatés, puisque il y a actuellement environ 50 ours dans les Pyrénées, en particulier en Ariège.
<https://www.geo.fr/environnement/ours-tue-appel-a-la-mobilisation-pro-ours-dans-lariege-200951>
Sur le même sujet :
> A Foix, la manifestation des défenseurs de l'ours a eu lieu, sans heurts <https://www.geo.fr/environnement/a-foix-la-manifestation-des-defenseurs-de-lours-a-eu-lieu-sans-heurts-200997>, AFP, 20/06/20, 18:00
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5- Un mystérieux et gigantesque œuf découvert en Antarctique, Sciences & Avenir, 17/06/20, 17h00
Joël Ignasse
C'est le premier du genre découvert dans cette zone et c'est le deuxième plus gros au monde.
"The Thing", la chose : c'est comme ça que les scientifiques du Musée national d'histoire naturelle du Chili ont surnommé cet étrange fossile conservé dans leurs locaux depuis sa découverte en 2011, en Antarctique (dans un évident clin d'œil au film du même nom, le chef-d'oeuvre de John Carpenter). Il a la forme d'un gros ballon dégonflé et personne n'arrivait à identifier son origine jusqu'à ce que Julia Clarke, de la Jackson School of Geosciences (Université du Texas) y jette un œil.
Le plus gros œuf à coquille molle
La scientifique a aussitôt identifié un œuf éclot : des analyses ont ensuite révélé l'existence de plusieurs couches membranaires confirmant qu'il s'agissait effectivement d'un œuf non minéralisé datant de 66 millions d'années. Mais d'une taille jamais vue jusqu'ici. Presque 18 cm sur 28, c'est le plus gros œuf à coquille molle connu et le tout premier œuf découvert en Antarctique. Il devait sans doute provenir d'un animal de la taille d'un dinosaure "mais il était complètement différent d'un œuf de dinosaure" explique David Rubilar-Rogers, le paléontologue chilien qui l'a découvert et qui publie dans la revue Nature sa description.
>> Suite à lire à :
<https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/paleontologie/oeuf-mosasaure_145214>
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6- Les humains sont capables de décrypter les cris des chimpanzés, Sciences & Avenir avec AFP, 17/06/20, 17h10
Les humains sont capables de déduire des vocalisations de chimpanzés, les contextes comportementaux dans lesquels elles ont été produites, révèle une étude.
Aux cris d'un chimpanzé, les humains sont capables de deviner si le primate se fait attaquer, découvre de la nourriture ou subit une séance de chatouilles, selon une étude publiée le 17 juin 2020 dans la revue Proceedings of the Royal Society B.
Une évaluation sur près de 3.500 personnes
"Pour la première fois, nous démontrons que l'Homme est capable de déduire de vocalisations d'autres espèces, les contextes comportementaux dans lesquels elles ont été produites", explique à l'AFP Roza Kamiloglu de l'Université d'Amsterdam, coauteur de l'étude. Pour arriver à ces conclusions, près de 3.500 personnes, non expertes en primates, ont été invitées à écouter 150 vocalisations de 66 chimpanzés, puis à déterminer si l'animal se trouvait dans un contexte positif ou négatif et s'il était détendu ou excité. "L'individu se trouve dans une situation négative lorsque par exemple il est attaqué par un autre chimpanzé, lorsqu'il fait face à quelque chose d'effrayant ou est séparé de sa mère", détaille Roza Kamiloglu. Les chatouilles et les bons repas illustrent, eux, les contextes positifs.
>> Suite à lire à :
<https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/primates/les-humains-sont-capables-de-decrypter-les-cris-des-chimpanzes_145236>
En savoir plus :
> Human listeners’ perception of behavioural context and core affect dimensions in chimpanzee vocalizations <https://royalsocietypublishing.org/doi/10.1098/rspb.2020.1148>, Proceedings of the Royal Society B, 17/06/20
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7- Galapagos : Diego, la tortue qui a sauvé son espèce, de retour sur son île, AFP, 17/06/20, 22:00
Diego, la tortue géante qui a sauvé son espèce de l'extinction, a recouvré la liberté sur son île d'origine dans l'archipel des Galapagos, a annoncé lundi le ministre équatorien de l'Environnement, Paulo Proaño.
"Nous refermons un chapitre important de la gestion du parc des Galapagos, 15 tortues d'Española, dont Diego, retournent chez eux après des décennies passées à se reproduire en captivité pour sauver leur espèce de l'extinction", a tweeté le ministre.
Accompagné de quatorze autres adultes reproducteurs, Diego, un mâle centenaire de l'espèce Chelonoidis hoodensis, a été rapatrié sur l'île déserte d'Española par des employés du Parc national des Galapagos (PNG).
Les animaux ont été transportés en bateau depuis l'île de Santa Cruz, où Diego a passé une quarantaine d'années en captivité dans le cadre d'un programme de reproduction.
Le retour, initialement prévu en mars, a été retardé en raison de la pandémie de coronavirus.
Diego, qui pèse 80 kg et mesure 1,5 mètre, avait été emmené aux États-Unis dans la première moitié du XXe siècle, avant que l'archipel des Galapagos ne soit déclaré réserve naturelle en 1959.
Il a notamment passé trente ans au zoo de San Diego (Sud-Ouest) qui lui a donné son nom. Il a ensuite été rapatrié en 1976 aux Galapagos où il a partagé son quotidien avec plusieurs femelles dans un centre d'élevage de tortues terrestres du PNG à Puerto Ayora, la capitale de l'île Santa Cruz.
Sexuellement très actif, Diego a réussi à sauver son espèce du danger d'extinction en engendrant à lui tout seul au moins 40% des bébés tortue qui ont grandi depuis sur l'île Española.
L'île d'Española compte désormais environ 2.000 individus de cette espèce, dont 200 nés à l'état sauvage.
Sur la quinzaine d'espèces de tortues géantes qui peuplent les Galapagos, classé au Patrimoine mondial de l'Unesco, trois ont disparu sous l'effet des attaques de pirates et le pillage par les équipages notamment des navires baleiniers au 18e et 19e siècles.
L'archipel équatorien, qui compte une flore et une faune uniques au monde, a servi de laboratoire naturel au scientifique anglais Charles Darwin pour sa théorie sur l'évolution des espèces.
<https://www.geo.fr/environnement/galapagos-diego-la-tortue-qui-a-sauve-son-espece-de-retour-sur-son-ile-200962>
<https://www.youtube.com/watch?v=FMzotKRlRT0>
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8- L’Anses lance une campagne contre le moustique-tigre, Le Monde avec AFP, 20/06/20, 11h02
Cette espèce invasive, déjà présente dans 58 départements, est installée en France depuis 2004. Les particuliers sont encouragés à photographier le moustique quand ils le rencontrent.
De petite taille, noir et blanc, le moustique-tigre est présent dans une soixantaine de départements français. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) lance samedi 20 juin une campagne contre cet insecte invasif, comme le rapporte Le Parisien.
Originaire des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est, le moustique-tigre est installé en France depuis 2004, apporté par les activités humaines, notamment le commerce international de pneus. Il peut transmettre à l’homme des maladies comme la dengue, le chikungunya et la fièvre Zika. L’Anses lance donc une campagne pour l’identifier et signaler sa présence sur le site signalement-moustique.anses.fr.
Trois questions pour l’identifier
« Pour éviter les erreurs, le site guide les internautes à l’aide de photos ainsi que trois questions : le moustique identifié est-il de petite taille ? Est-il noir et blanc ? Dispose-t-il d’un appareil piqueur ? », explique l’Anses. Autre caractéristique : il pique plutôt le jour, alors que le moustique commun pique plutôt la nuit.
Il se développe particulièrement dans les zones urbaines et périurbaines et prolifère dans des réservoirs d’eau ou des récipients : vases, pots, gouttières… Cette espèce invasive est déjà présente dans 58 départements.
Pour lutter contre sa prolifération, il faut vider régulièrement les coupelles sous les pots de fleurs, mettre les récipients à l’abri de la pluie, recouvrir les bidons de récupération d’eau de pluie avec des moustiquaires et introduire des poissons dans les bassins d’agrément qui mangeront les larves. Il est aussi conseillé d’entretenir son jardin et de se protéger avec des vêtements longs, amples et clairs, des moustiquaires et des produits répulsifs.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/20/l-anses-lance-une-campagne-contre-le-moustique-tigre_6043569_3244.html>
En savoir plus :
> Moustique tigre : participez à leur surveillance via le site Signalement Moustique ! <https://www.anses.fr/fr/content/moustique-tigre-participez-%C3%A0-leur-surveillance-le-site-signalement-moustique>, Anses, 19/06/20
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9- Indonésie : le Merapi projette des cendres à 6.000 mètres d'altitude, AFP, 21/06/20, 11:00
Le volcan indonésien Merapi, l'un des plus actifs au monde, est entré dimanche en éruption, projetant des nuages de cendres grises à 6.000 mètres d'altitude, a annoncé l'agence géologique locale.
Deux éruptions successives se sont produites en sept minutes, selon l'agence. Les autorités locales ont invité la population à évacuer une zone d'un rayon de trois kilomètres autour du cratère situé au nord de Yogyakarta, sur l'île de Java.
L'agence n'a pas relevé le niveau d'alerte du volcan après les éruptions mais exhorté les avions circulant dans la zone à la plus grande prudence.
Des médias locaux rapportent que dans les localités voisines de Sleman et Klaten, des habitants avaient entendu des grondements en provenance du volcan dans la matinée.
Le volcan était déjà entré en éruption en mars, entraînant la fermeture temporaire de l'aéroport international de Solo, ville aussi appelée Surakarta, à une quarantaine de kilomètres de distance.
La dernière éruption majeure du Merapi, en 2010, avait fait plus de 300 morts et contraint plus de 280.000 habitants à évacuer.
C'était l'éruption la plus puissante depuis celle de 1930 qui avait fait quelque 1.300 morts. Une éruption en 1994 avait aussi fait 60 victimes.
L'archipel d'Asie du Sud-Est compte plus de 17.000 îles et îlots et près de 130 volcans actifs. L'Indonésie se trouve sur la ceinture de feu du Pacifique, où la friction des plaques tectoniques provoque de fréquents séismes et éruptions volcaniques.
<https://www.geo.fr/environnement/indonesie-le-merapi-projette-des-cendres-a-6-000-metres-daltitude-201000>
Sur le même sujet :
> Importante activité sismique et volcanique en Islande <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/22/en-islande-importante-activite-sismique-et-eruption-en-vue-pour-le-volcan-grimsvotn_6043778_3244.html>, Le Monde avec AFP, 22/06/20, 19:05
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10- En Irak, la "fleur du Nil" tue fleuves, poissons et toute une économie, AFP, 22/06/20, 10:00
Asaad NiyazI, avec Ali Allaq à Kout
Au premier regard, on pourrait s'émerveiller devant ses fleurs violettes et ses larges feuilles vert vif qui flottent. Mais avec ses tiges sombres s'enfonçant dans l'Euphrate et le Tigre, la "fleur du Nil" menace l'Irak, connu depuis l'Antiquité comme le "pays des deux fleuves".
Chaque jour, chacune de ces jacinthes d'eau absorbe entre quatre et cinq litres, menaçant d'assécher le vase déjà fêlé des ressources hydrauliques d'un des pays les plus chauds au monde.
Cours d'eau, marais mésopotamiens classés au patrimoine mondial de l'Unesco, poissons, pêcheurs, agriculteurs et même réserves d'eau potable, la mauvaise herbe n'épargne rien. Et à l'heure de l'épidémie de Covid-19 et du confinement en Irak, il n'y a plus beaucoup de mains pour endiguer sa prolifération.
A cause d'elle, assure à l'AFP Jallab al-Cherifi, un pêcheur de la province de Zi Qar, "les pêcheurs ont perdu leur gagne-pain" dans le sud agricole, déjà à la merci des sècheresses et des nombreux barrages construits en Turquie et en Iran voisins.
- Tueuse de poissons -
Sous ses airs élégants, la "fleur du Nil", originaire d'Amérique du sud et introduite en Irak il y a une vingtaine d'années, s'est répandue quasiment partout sur la planète, ravageant de nombreux écosystèmes, du Nigéria au Sri Lanka en passant par le Kenya ou encore le sud-ouest de la France.
Les feuilles de cette plante, recensée en 2016 par la Commission européenne sur une liste d'espèces invasives à contrôler, constituent une couche opaque à la surface de l'eau, qui réduit la quantité d'oxygène pour les espèces vivant en dessous, jusqu'à leur disparition totale.
Non seulement les poissons meurent et l'eau puisée sous ces jacinthes perd la plupart de ses qualités et composants, mais en plus, elle fragilise les constructions alentours car 100 mètres carrés de "fleur du Nil" pèse plus de cinq tonnes!
Dans le village d'al-Badaa, à Zi Qar, le pont enjambant l'Euphrate et dont l'eau se déversait autrefois entre des arcades en courant continu, surplombe désormais un immense champ vert. Un peu plus loin, une petite écluse n'écluse plus grand-chose tant le filet d'eau est maigre.
"Si la fleur du Nil continue de progresser, le pont et le barrage vont s'écrouler et priver d'eau" plusieurs régions, de Zi Qar jusqu'à Bassora à des centaines de kilomètres plus loin, où les eaux de l'Euphrate ont rejoint celles du Tigre pour se jeter dans le Golfe, assure cheikh Jalil al-Abboudi, chef du village d'al-Badaa.
Avec des services publics déliquescents, lui, envisage le pire, entre abandon des infrastructures et absence de politique environnementale dans un pays pris dans la pire crise économique de son histoire récente.
D'abord, l'agriculture -un secteur qui fait vivre un Irakien sur trois- paiera le prix fort, s'alarme-t-il. Puis, c'est l'eau potable qui pourrait disparaître, alors qu'une pollution de l'eau en 2018 avait envoyé quelque 100.000 Irakiens à l'hôpital à Bassora.
"L'inaction du ministère des Ressources hydrauliques" et l'absence de rénovation "ont conduit à une invasion jusque dans les réserves d'eau potable."
- Jardins japonais -
Le ministère a bien dégagé des canaux d'irrigation, rétorque Saleh Hadi, chargé d'études à la direction de l'Agriculture de Zi Qar. Et ses employés ont mené des coupes dans plusieurs cours d'eau car la "fleur du Nil" attire des animaux dangereux.
Non seulement des moustiques porteurs de virus, mais aussi "serpents et reptiles", dit-il.
Mais la réponse gouvernementale n'est pas à la hauteur de l'urgence, accuse Ahmed Yasser, agriculteur dans un village proche de Kout (sud), sur les rives du Tigre.
"Pour cette saison, les légumes et la récolte habituellement vendus sur le marché local ont diminué d'un tiers", faute d'irrigation, assure-t-il à l'AFP.
Ces dernières années, chaque printemps, agriculteurs et volontaires s'alignent sur les rives de l'Euphrate et du Tigre pour arracher les longues tiges vertes de ce qui pourrait donner aux fleuves irakiens des airs de jardins japonais.
Mohammed Koueych, membre d'une coopérative agricole et militant environnemental, a répondu à l'appel à Kout, malgré le confinement dû à la maladie Covid-19.
Après un appel au don, sa coopérative a réuni environ 750 euros pour équiper des bateaux afin de dégager les cours d'eau environnants. Car, expliquent les experts, aucun traitement chimique n'est possible tant cela détruirait l'ensemble de l'écosystème.
Restent les pelleteuses vieillissantes qu'on aperçoit sur les rives de l'Euphrate et les bras d'agriculteurs et de pêcheurs à bout.
Mais, dit M. Koueych à l'AFP, "ces campagnes sont trop modestes et leurs moyens trop faibles face aux dégâts énormes" que cause la "fleur du Nil".
<https://www.geo.fr/environnement/en-irak-la-fleur-du-nil-tue-fleuves-poissons-et-toute-une-economie-201007>
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11- Indonésie : quatre arrestations pour braconnage de tigre de Sumatra, AFP, 22/06/20, 14:00
Quatre hommes suspectés de braconnage ont été arrêtés en Indonésie pour avoir tué un tigre de Sumatra, une espèce menacée de disparition, a indiqué lundi la police qui mène une difficile bataille contre le trafic d'animaux dans ce pays d'Asie du Sud-Est.
Une peau de tigre, des dents et des os ont été confisqués auprès des suspects et montrés par la police au cours d'une conférence de presse à Aceh, province du nord de l'île de Sumatra.
"Les quatre hommes ont attrapé l'animal protégé dans un piège et l'ont laissé mourir" a expliqué Margiyanta, le porte-parole de la police d'Aceh qui comme de nombreux indonésiens ne porte qu'un nom.
La police pense qu'ils faisaient partie "d'une organisation criminelle au vu du professionnalisme dont ils ont fait preuve pour attraper les animaux".
Les suspects avaient aussi en leur possession des dents et des os d'un ours malais, espèce endémique à l'Asie du Sud-Est, ont ajouté les policiers.
Les autorités d'Aceh pensent que ces trophées étaient destinés à des acheteurs en dehors de la région.
En janvier, la police de la province avait arrêté un homme qui tentait de vendre une peau de tigre pour 90 millions de roupies (6.400 dollars) et plusieurs dizaines de crimes de braconnage ont été enregistrés ces dernières années, selon les responsables locaux de la protection de la nature.
Près de 80% des morts de tigres de Sumatra morts sont imputées au braconnage, selon Traffic, une organisation internationale qui lutte contre le trafic d'animaux.
Les tigres de Sumatra sont l'une des espèces les plus menacées au monde, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature, qui estime à moins de 400 les individus encore dans la nature.
<https://www.geo.fr/environnement/indonesie-quatre-arrestations-pour-braconnage-de-tigre-de-sumatra-201014>
Sur le même sujet :
> Nouveau cas d'empoisonnement présumé de tigre de Sumatra en Indonésie <https://www.geo.fr/environnement/nouveau-cas-dempoisonnement-presume-de-tigre-de-sumatra-en-indonesie-201091>, AFP, 29/06/20, 15:00
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12- Qui a tué l'ours ? L'enquête se heurte à l'omerta en Ariège, AFP, 24/06/20, 09:00
Alexandre Peyrille
Dans les montagnes d'Ariège, malgré les 45.000 euros de récompense offerts, les langues ne se délient pas et l'incertitude demeure : l'ours abattu a-t-il été traqué, tué par un ou plusieurs tireurs ?
"C’est de la terreur, (les opposants à l'ours) font régner la peur pour que les gens ne parlent pas. Ils ont peur des représailles. Il y a un risque qu’on ne connaisse pas l’auteur des faits", s'alarme Alain Reynes, figure du mouvement pro-ours et président de l'association Pays de l'ours et qui réclame le remplacement de l'ours tué.
"J'espère bien qu'on ne saura jamais, lance Eric André, un éleveur dont trois brebis ont été tués par l'ours depuis mi-juin. C'est un sujet très sensible, ça va mal se terminer". "Et cette récompense, c'est une manoeuvre digne des nazis, c'est lamentable", peste-t-il.
Après la découverte d'un ours de 4 ans et 100 kg, tué par balle dans une zone escarpée à 1.800 mètres d'altitude près de la station de ski de Guzet, l'association Sea Shepherd a promis une récompense en échange d'informations menant à l'arrestation du ou des tueurs du plantigrade.
- Secret -
Les personnes interrogées jusqu'ici par les enquêteurs "ne sont pas très coopératives. Les gendarmes se heurtent au mur du silence", a dit à l'AFP une source proche du dossier.
Les gardiens du secret ont reçu la semaine dernière le soutien appuyé de la présidente du Conseil départemental de l'Ariège Christine Tequi.
"La montagne restera certainement muette. Ce serait alors la meilleure réponse qui peut être apportée à ceux qui pensent que tout s'achète sans se soucier de la haine et de la violence que leur initiative est susceptible d'engendrer", a-t-elle écrit.
Philippe Lacube, chef de file emblématique des opposants à l'ours, dénonce "ces méthodes". "La délation, ce sont les heures les plus sombres de notre histoire. Ce n'est pas dans notre culture de montagnards", souffle-t-il.
- Attaques continues -
"Depuis la mort de cet ours, les attaques de brebis continuent dans cette zone. Les éleveurs sont excédés. Chaque jour, on a entre deux et quatre brebis tuées. J'ai la hantise d'un autre accident, d'un suicide, les gens sont à bout", dit Philippe Lacube.
Initialement de 10.000 euros, la récompense est passée à 45.000 euros en une semaine. "C'est du jamais vu, nous recevons des dons spontanés de partout, y compris des Pyrénées", fait remarquer la présidente de Sea Shepherd France Lamya Essemlali.
"Si on savait que l’info circule, que les enquêtes sont facilement élucidées, on n’aurait pas eu recours à un tel procédé. L’objectif est d’aider l’enquête à aboutir. Il y a une attente de justice de l’opinion publique".
Un calme apparent enveloppe le Cirque de Gérac, où l'ours a été tué. Les randonneurs, qui rêvent d'en apercevoir un, sont scandalisés par la mort de l'ours. "On ne peut pas éliminer tout ce qui gêne", soupire un Toulousain qui scrute l'horizon avec ses jumelles.
Samedi à Foix, une manifestation a réuni quelques militants pro-ours. Sur leurs pancartes, on pouvait lire "Non à la mafia anti-ours" ou "Dénoncer un meurtre est une obligation morale et citoyenne".
C'est la première fois qu'un ours est abattu depuis qu'un chasseur a tué l'ourse Canelle, en 2004.
Et le deuxième ours qui meurt dans les Pyrénées cette année, après que Cachou a été retrouvé mort en avril sur un versant espagnol. Autopsié, les résultats de l'expertise n'ont pas été officialisés.
"Il faut obtenir réparation : le remplacement de l’ours, sinon les braconniers auront gagné", plaide Alain Reynes.
L'ours abattu a été retrouvé sur la commune d'Ustou, "un fief des anti-ours", rappelle Patrick Leyrissoux, administrateur de Ferus, autre association historique pro-ours.
Pour lui, les éleveurs exagèrent et attribuent à l'ours plus de brebis qu'il ne peut en tuer. "Dans les autres pays européens on a 1,5 brebis tuée et indemnisée par ours, par an. L’an dernier dans les Pyrénées, c’était 31 par ours et par an. On doit avoir des ours polaires (100% carnivores) peints en marron", ironise-t-il.
<https://www.geo.fr/environnement/qui-a-tue-lours-lenquete-se-heurte-a-lomerta-en-ariege-201043>
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13- Mexique : un séisme fait au moins 6 morts en pleine crise sanitaire, AFP, 24/06/20, 10:00
Victor Ruiz, avec Yussel Gonzalez à Mexico
Le Mexique, déjà aux prises avec la crise sanitaire du Covid-19, a été secoué mardi par un violent tremblement de terre qui a fait au moins six morts, précipité hors de chez elles des centaines de personnes apeurées et déclenché une alerte au tsunami du Pérou jusqu'à Hawaii.
Ce séisme de magnitude 7,5 sur l'échelle de Richter, selon le Service sismologique national du Mexique, s'est produit en fin de matinée. Son épicentre a été localisé dans l'Etat d'Oaxaca (sud) où se sont produits les six décès, s'après les autorités locales.
Une des victimes est un travailleur de la raffinerie de la compagnie pétrolière Pemex à Salina Cruz, laquelle a interrompu son activité en raison d'un incendie.
"On a dû se précipiter dehors parce que le marché risquait de s'effondrer. Déjà qu'on ne vendait presque plus rien à cause de la pandémie, maintenant si on ferme le marché ça va être encore pire pour nous", a témoigné à l'AFP Juana Martinez, une fleuriste d'Oaxaca.
La secousse, qui a fait de sérieux dégâts matériels dans l'Etat d'Oaxaca, a été ressentie jusque dans la capitale Mexico. Elle a été suivie de plusieurs centaines de répliques.
Lorsque les sirènes se sont mises à hurler, des centaines de personnes sont descendues dans les rues de Mexico, certaines avec des masques sur le visage, d'autres à découvert et ne respectant pas les consignes sanitaires en vigueur durant la crise du coronavirus, ont constaté les journalistes de l'AFP.
- Immeubles qui tremblent -
Des immeubles de bureaux et d'habitations ont tremblé pendant de longues secondes. Des pères de famille tenaient à bout de bras leurs enfants et tous s'éloignaient le plus possible des facades des immeubles par crainte d'un effondrement.
"Nous confirmons que la magnitude était de 7,5. Heureusement, nous n'avons aucun dégât important", a déclaré le président Andres Manuel Lopez Obrador, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.
"Il y a eu des glissements de terrain, des bris de verre, des auvents sont tombés, des barrières aussi, mais rien de grave. Les installations stratégiques n'ont subi aucun dommage, autrement dit les ports, les aéroports, les raffineries, les centrales hydroélectriques. Tout est en bon état", a-t-il précisé.
La maire de Mexico, Claudia Sheinbaum, a déclaré sur Twitter que seuls des dommages mineurs avaient été signalés dans la mégalopole, où vivent 22 millions d'habitants.
Après le tremblement de terre, le gouvernement américain a émis une alerte au tsunami pour la côte mexicaine du Pacifique, l'Amérique centrale, l'Équateur, le Pérou et Hawaï.
L'alerte a précisé que des vagues pouvant atteindre trois mètres de haut pourraient frapper une zone de 1.000 km autour de l'épicentre.
- Virus et séisme -
"Comme si nous n'avions pas assez de soucis avec le virus, et maintenant c'est un tremblement de terre", s'est lamentée Maria Teresa Duran, 80 ans, dans le quartier central de Del Valle. Elle déplore la mort d'un de ses fils à cause du Covid-19, et un autre est contaminé.
Le phénomène a surpris plusieurs des habitants de la capitale qui, en raison de la pandémie, ont pris l'habitude de travailler à domicile.
"Nous travaillions en pyjama après le petit-déjeuner. Alors nous avons dû sortir dans cette tenue dans la rue", explique Sonia Flores Cano, 29 ans.
Le personnel médical a évacué les hôpitaux de la capitale, mais ceux atteints du Covid-19 sont restés en isolement.
Depuis le début de l'épidémie, le coronavirus au Mexique a contaminé au moins 191.410 personnes et entraîné 23.377 décès, selon un bilan officiel publié mardi.
Le dernier tremblement de terre important y remonte à septembre 2017, avec 370 morts.
Le 19 septembre 1985, un séisme de magnitude 8,1, un des plus destructeurs de l'histoire du pays, avait frappé la capitale mexicaine, faisant plus de 10.000 morts et détruisant des centaines de bâtiments.
<https://www.geo.fr/environnement/mexique-un-seisme-fait-au-moins-6-morts-en-pleine-crise-sanitaire-201044>
<https://www.youtube.com/watch?v=OC2VyahKGNc>
Sur le même sujet :
> Fort séisme dans le sud du Mexique, alerte au tsunami <https://www.geo.fr/environnement/fort-seisme-dans-le-sud-du-mexique-alerte-au-tsunami-201037>, AFP, 23/06/20, 21:00
> Fort séisme au Mexique aux prises avec le Covid-19 <https://www.geo.fr/environnement/fort-seisme-au-mexique-aux-prises-avec-le-covid-19-201040>, AFP, 23/06/20, 23:00
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14- Prévenir les achats impulsifs, fin des « fermes à chiots » : des pistes contre l’abandon d’animaux de compagnie, Le Monde, maj le 24/06/20 à 11h02
Mathilde Gérard
Le député LRM des Alpes-Maritimes Loïc Dombreval remet 121 propositions pour lutter contre l’abandon de dizaines de milliers d’animaux chaque année.
Chiens délaissés dans des maisons vides, chats déshydratés… Chaque année, avant l’été, les associations de protection animale mettent en garde contre les abandons d’animaux pendant les vacances. Une pratique passible de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende, qui s’observe en réalité toute l’année, selon le député des Alpes-Maritimes Loïc Dombreval (LRM). Le parlementaire, chargé à la fin de 2019 par le ministre de l’agriculture, Didier Guillaume, de mener une mission sur les animaux de compagnie et sur les équidés en fin de vie, lui remet un rapport de cent vingt et une propositions, mardi 23 juin.
En France, deux foyers sur trois possèdent un animal de compagnie (21 millions d’animaux). Pour prendre la mesure du phénomène des abandons, qui génèrent de vastes problèmes de prise en charge (identification, soins, éducation, adoption, et, pour certains, euthanasie), l’élu a mené pendant six mois plus de deux cent cinquante auditions. Les raisons des abandons sont multiples : méconnaissance des propriétaires quant aux besoins et au comportement des animaux, inadéquation avec leur mode de vie ou coût trop important.
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Il n’existe pas d’évaluation exhaustive des abandons en France. Le fichier i-Cadd’identification numérique des animaux recense depuis plusieurs années une hausse des abandons (+26,8 % entre 2014 et 2019). Mais cette base de données est incomplète, tous les propriétaires ne se pliant pas à l’obligation d’inscription électronique – moins d’un chat sur deux est ainsi identifié. Les fourrières et refuges font également des remontées, qui ne sont pas contrôlées indépendamment. Les associations estiment à 100 000 le nombre d’animaux abandonnés chaque année ; pour Loïc Dombreval, le décompte serait plutôt de 200 000, voire de 300 000 si l’on inclut les actes de négligence.
Prévenir les achats impulsifs
« Il y a un vrai problème de méconnaissance de ce que recouvre la possession d’un animal, avance le député. L’animal est souvent extrêmement séduisant, on a un rapport affectif avec lui, mais il y a trop d’achats d’impulsion et de mauvais conseils. » Parmi les mesures phares présentées, Loïc Dombreval propose de rendre obligatoire une « attestation de connaissances », délivrée par le ministère de l’agriculture, avant tout achat :
« Je ne veux pas emmerder les Français avec un permis de détention, l’animal ne doit pas devenir un luxe. Mais il s’agirait de faire de la prévention et de la pédagogie, avec un quiz d’une vingtaine de questions, qui serait auto-administré, sur Internet, en mairie ou chez un vétérinaire, et refait autant de fois que nécessaire. »
Dans ce questionnaire seraient notamment posées des questions ayant trait au coût de revient d’un animal, au nombre de sorties nécessaires par jour ou à la question de l’identification électronique.
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Pour prévenir les achats impulsifs et mieux conseiller les futurs possesseurs d’animaux, Loïc Dombreval propose d’interdire les ventes en animaleries, en foires et sur Internet. « Il ne faudrait pouvoir acheter d’animal que chez un éleveur déclaré, professionnel ou amateur, ou dans un refuge », avance le député. L’objectif est aussi de garantir plus de transparence sur le parcours de l’animal avant l’achat.
« La principale cause d’abandon, ce sont les problèmes comportementaux, quand l’animal est malpropre, destructeur, fugueur ou agressif. Or, ces comportements sont souvent liés à des problèmes à la naissance ou au sevrage. Il faut que l’animal ait été sevré au bon âge, et qu’il ait été tôt au contact d’êtres humains. » L’élu prône notamment la fermeture des « fermes à chiots » qui « créent des conditions propres à générer des animaux mal sevrés, non socialisés, et dont le comportement futur pourrait entraîner des abandons ».
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Afin de lutter contre la surpopulation de chats et les portées non désirées, le député veut rendre obligatoire la stérilisation des félins de 6 mois qui ne sont pas destinés à la reproduction. Une mesure très attendue par les associations de terrain, qui font face à un problème aigu dans certaines communes – plusieurs centaines de mairies ont déjà engagé des campagnes de stérilisation visant les chats errants. Se poserait alors la question du coût de la stérilisation, pour l’instant non réglementé, et qui pourrait faire l’objet, propose Loïc Dombreval, d’un encadrement négocié entre vétérinaires et ministère de l’agriculture.
Nouvelle catégorisation des chiens
L’élu juge enfin inadaptée la loi de 1999 sur les chiens dangereux, qui catégorise la dangerosité des chiens selon leur morphologie. « Au lieu de catégoriser sur la race, ce qui ne marche pas et ne permet pas de diminuer les morsures, catégorisons sur le comportement », plaide M. Dombreval, qui propose que les canidés soient évalués par un vétérinaire autre que le vétérinaire traitant, à l’âge de 1 an, sur une échelle de 1 à 4 – le dernier niveau impliquant d’isoler le chien.
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A la demande du ministère, un volet de ce rapport de 300 pages est consacré aux équidés, avec des mesures pour contrôler le niveau de connaissance des futurs propriétaires et de financement de « centres de repos ». « La problématique des chevaux en fin de vie rejoint celle des animaux de compagnie, car ce sont des bêtes qui vivent trente à trente-cinq ans et qui, passé un certain âge, n’ont plus de valeur vénale, mais ont en revanche un vrai coût de soins, de l’ordre de 200 euros par mois. » Pour M. Dombreval, trop de propriétaires d’équidés délaissent ces soins, faute d’intérêt et de ressources pour ces animaux vieillissants.
Les mesures présentées dans le rapport du député « sont très faciles à appliquer s’il y a une volonté politique », a réagi Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 millions d’amis, qui espère que « la montagne n’accouche pas d’une souris ». Les propositions de Loïc Dombreval devront maintenant être analysées par le ministère de l’agriculture, avant d’être éventuellement reprises, sous forme de décrets, arrêtés ou textes de loi. La « feuille de route » ministérielle est attendue au dernier trimestre 2020.
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Pour un poste de défenseur des droits des animaux
Parmi les 121 propositions remises mardi 23 juin au ministre de l’agriculture sur les animaux de compagnie et les équidés, le député Loïc Dombreval (LREM) a repris une idée émise par l’ancien garde des sceaux Robert Badinter lors d’un colloque en novembre 2019 de créer une autorité indépendante responsable des intérêts des animaux. Pour M. Dombreval, la protection des animaux doit être incarnée politiquement par une autorité administrative indépendante. « Actuellement, la question animale est traitée par tout le monde... et donc par personne », regrette le député, qui souligne les responsabilités partagées des ministres de la transition écologique et solidaire pour les animaux sauvages, de l’agriculture pour les animaux d’élevage, de la recherche pour les animaux en laboratoire... Cette autorité pourrait prendre la forme, selon l’élu, d’un défenseur des droits des animaux, ou d’un délégué interministériel ou d’un secrétaire d’Etat.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/23/attestation-de-connaissances-sterilisation-des-chats-a-6-mois-des-propositions-pour-prevenir-les-abandons-d-animaux-de-compagnie_6043871_3244.html>
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15- Thaïlande : de rares images montrant le cruel dressage des "éléphants à touristes", AFP, 25/06/20, 14:00
Stressés, enfermés, maltraités : une vidéo illustrant la violence du dressage des éléphanteaux destinés à être employés dans la lucrative industrie du tourisme en Thaïlande a été diffusée par des écologistes, qui exhortent à l'arrêt immédiat de ces pratiques.
Un éléphant n'obéit pas naturellement, il se soumet. Pour le dresser à des fins touristiques, le mahout (dompteur) utilise la technique du "phajaan" qui consiste à "briser son esprit".
Séparé de sa mère, soumis à un stress important, il est enfermé dans un étroit enclos, maintenu par des chaînes et des cordes, d'après ces images filmées en caméra cachée l'année dernière en Thaïlande et publiées mercredi par le groupe britannique de défense des animaux World Animal Protection (WAP).
La vidéo montre le mahout piquer le jeune pachyderme avec une tige surmontée d'une pointe aiguisée en métal pour lui faire comprendre les commandes de base, ce qui provoque parfois des saignements.
"Le but est d'obtenir une domination complète grâce à des récompenses et des punitions. Il faut lui faire comprendre que désobéir est douloureux", explique à l'AFP Jan Schmidt-Burbach de la WAP qui déplore les nombreux "dommages physiques et psychologiques" infligés à l'animal.
Transporter des touristes sur leur dos, se baigner avec eux, exécuter des tours comme dans un cirque: quelque 3.000 éléphants sont habituellement employés dans l'industrie du tourisme en Thaïlande.
Mais les pachydermes sont au chômage depuis le verrouillage du pays pour cause de pandémie.
Plus d'un millier d'entre eux, menacés par la faim, ont fui les camps désertés pour regagner leur village natal, une vague migratoire d'une ampleur sans précédent sur une aussi courte période.
Les écologistes se prennent à espérer que cette crise soit mise à profit pour entamer une large réflexion sur la place de l'éléphant domestique dans le pays.
"Il faut absolument promouvoir davantage un tourisme fondé uniquement sur l'observation", relève Jan Schmidt-Burbach.
Le nombre d'éléphants en captivité a bondi de 30% en 30 ans et le secteur manque cruellement de régulation. Une fois domestiqué, l'animal est considéré comme du simple bétail d'après la loi thaïlandaise, à l'inverse des éléphants sauvages, protégés.
<https://www.geo.fr/environnement/thailande-de-rares-images-montrant-le-cruel-dressage-des-elephants-a-touristes-201054>
Sur le même sujet :
> En Thaïlande, de rares images montrent le cruel dressage des « éléphants à touristes » <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/25/en-thailande-de-rares-images-montrent-le-cruel-dressage-des-elephants-a-touristes_6044117_3244.html>, Le Monde avec AFP, 25/06/20, 09h40
En savoir plus :
> Cruel elephant training process ‘the crush’ exposed <https://www.worldanimalprotection.org/news/cruel-elephant-training-process-crush-exposed>, World Animal Protection, 24/06/20
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16- Phoque "décapité" dans le Finistère : la putréfaction à l'origine de la perte de la tête, AFP, 25/06/20, 15:00
Le phoque retrouvé sans tête sur une plage du Finistère n'a pas été décapité, a assuré jeudi Sami Hassani, correspondant régional du Réseau national d'échouages (RNE), expliquant qu'après plusieurs jours de dérive il était normal que la tête se décroche.
"Quelle que soit l'origine de la mort, capture, vieillesse ou maladie, chez un phoque lorsque la putréfaction se fait, au bout de plusieurs jours de dérive, il y a des parties qui sont plus atteintes que d'autres, en général les pattes arrières sont très abimées et la tête finit par tomber", a expliqué à l'AFP le correspondant du réseau coordonné par l'Observatoire Pélagis, par ailleurs spécialiste des mammifères marins au parc Océanopolis de Brest.
L'association de protection de l'environnement Grumpy Nature avait assuré mardi avoir trouvé samedi un phoque décapité sur la plage de Pen Trez, sur la commune de Saint-Nic (Finistère).
"C'était un jeune mâle à qui il manquait la tête. On voyait qu'elle avait été coupée à l'arme blanche", avait affirmé David Hemery, cofondateur de la petite association environnementale, estimant que la mort de l'animal, une espèce protégée, "remontait à plusieurs jours, si ce n'est plusieurs semaines".
"Nos correspondants locaux (du RNE, NDLR), qui travaillent pour le parc marin d'Iroise, ont vu le phoque et n'ont aucun doute sur le fait que la putréfaction est à l'origine de la perte de la tête", a assuré Sami Hassani.
"Nos agents sont formés aux autopsies sur les animaux marins et là rien ne permet d'affirmer que le phoque a été décapité", a abondé Fabien Boileau, directeur du parc naturel marin d'Iroise.
De la même manière, selon Sami Hassani, lorsque des dauphins sont retrouvés mutilés la plupart du temps c'est à la suite de captures accidentelles. Pour les retirer du filet il peut en effet être nécessaire de leur couper la queue ou les nageoires.
Début 2019, deux phoques avaient été retrouvés décapités sur des plages de la région de Concarneau. Deux marins-pêcheurs sont poursuivis devant la justice dans cette affaire.
L'un a reconnu les avoir décapités, après les avoir pêchés accidentellement, afin de conserver les têtes pour les naturaliser. Le second, le patron du bateau de pêche, est poursuivi pour non déclaration de pêches accidentelles de mammifères marins protégés.
Ils doivent comparaître en octobre devant le tribunal correctionnel de Quimper.
<https://www.geo.fr/environnement/phoque-decapite-dans-le-finistere-la-putrefaction-a-lorigine-de-la-perte-de-la-tete-201061>
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17- Mammifère le plus braconné au monde et coupable idéal dans la crise du Covid-19, le pangolin est-il en train de sauver sa peau ?, France Télévisions, 28/06/20, 11:27
Marie-Adélaïde Scigacz
La Chine, plus grand marché consommateur de pangolin, a annoncé en juin des mesures visant à stopper le commerce illégal dont il fait l'objet. Mais il en faudra beaucoup plus pour sauver de l'extinction cet animal jusqu'alors peu considéré.
Accusé – possiblement à tort – d'être à l'origine de la transmission à l'être humain du coronavirus, le pangolin aura-t-il la vie sauve grâce à ce monumental "bad buzz" ? Affublé au tournant des années 2010 du titre de "mammifère le plus trafiqué au monde" dans une indifférence quasi planétaire, le pangolin – ses désormais célèbres écailles de kératine, sa longue langue gluante et sa manie de se mettre en boule lorsqu'il se sent menacé – va-t-il enfin accéder au niveau de reconnaissance des rhinocéros, tigres et pandas, au panthéon des espèces à protéger ? Si plusieurs études doutent aujourd'hui que la présence de pangolins sur un marché de Wuhan (Chine) soit à l'origine de la crise sanitaire, ce coup de projecteur inattendu a permis de révéler au monde l'ampleur de la menace qui pèse sur cette drôle de bête.
En Chine, où la médecine traditionnelle prête d'innombrables (et largement illusoires) vertus thérapeutiques aux écailles du pangolin, le gouvernement a récemment annoncé de nouvelles mesures visant à mettre un terme à la surexploitation du petit mammifère : contrainte de décider en urgence l'interdiction des marchés d'animaux sauvages au début de l'épidémie de Sars-Cov-2, l’administration chinoise a accordé au pangolin, samedi 6 juin, le plus haut niveau de protection dans le pays. Quelques jours plus tard, un média officiel chinois annonçait que l'animal était retiré de la liste officielle des produits qui peuvent être incorporés dans la médecine traditionnelle.
La lumière au bout de la termitière pour ce dévoreur de fourmis ? Loin de là. Car derrière les belles annonces des autorités chinoises se cache un business mondial florissant, sur le point d'anéantir définitivement cet étonnant mammifère, à qui le coronavirus n'a guère apporté qu'un peu de publicité et de répit.
>> Suite à lire à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/mammifere-le-plus-braconne-au-monde-et-coupable-ideal-dans-la-crise-du-covid-19-le-pangolin-est-il-en-train-de-sauver-sa-peau_4011043.html>
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18- Le photographe naturaliste Laurent Ballesta, star du 64e album de Reporters sans Frontières (RSF), AFP, 01/07/20, 13:00
Des images qui célèbrent la beauté du monde sous-marin et de ses occupants, des eaux glacées de l'Antarctique jusqu'aux requins de la Polynésie en passant par les récifs de la Méditerranée : l'association Reporters sans Frontières sort jeudi en kiosques son 64e album, dédié à l'œuvre exceptionnelle du photographe naturaliste Laurent Ballesta.
Le photographe français, né en 1974 à Montpellier, est mû depuis plusieurs décennies par une démarche scientifique de biologiste qui cherche à observer des espèces méconnues dans des endroits presque inaccessibles, associée à un goût du défi sportif et technique (il est spécialiste de la plongée en eau profonde) et à une fibre artistique prononcée.
"Pour que ça m'exalte, j'ai besoin de ces trois éléments-là... Je ne serai pas capable de mettre une énergie folle à essayer d'être créatif d'un point de vue artistique s'il s'agissait d'un sujet banal, j'ai besoin que ce soit une créature mystérieuse dont on ne connait pas la biologie, souvent parce qu'elle est inaccessible, et donc, il y a un défi technique à réaliser, j'ai besoin de ces trois piliers", explique Laurent Ballesta à l'AFP.
"Ce qui réunit tout cela, c'est le terme de naturaliste, même si ce terme est un peu désuet", ajoute-t-il, dans la lignée des scientifiques et aventuriers, qui se rendent sur le terrain pour décrire et illustrer la nature sauvage.
Ce travail rappelle les expéditions de Jacques-Yves Cousteau, mais aussi celles en Antarctique d'Ernest Shackleton ou de Paul-Emile Victor.
"Petit, je voulais être plongeur sur la Calypso, faire partie de cette équipe qui explore, relève des défis et illustre" ce dont elle est témoin, se rappelle Laurent Ballesta.
Que ce soit aux antipodes ou au fond de "sa" Méditerranée, il se dit conscient "du luxe inespéré de pouvoir s'offrir des espaces vierges d'exploration, parfois sans partir au bout du monde !"
Comme l'an dernier, où il passé 28 jours dans un caisson pressurisé à 120 m de profondeur avec trois complices, au large de la Côte d'Azur, une expérience de confinement hors normes dont il a ramené des milliers d'images. "Tous les jours, quand nous sortions, nous avions presque l'impression d'être sur une terre vierge ou dans des mondes parallèles".
Cette expédition baptisée "Planète Méditerranée" sera sous les feux des projecteurs à la rentrée, avec la diffusion prévue sur Arte d'un documentaire en première partie de soirée, et la publication simultanée d'un nouveau livre de photographies.
Ce nouvel album de RSF contient par ailleurs plusieurs sujets en lien avec le thème des océans, et des articles sur l'état de la liberté de la presse, dont un portrait sans concession du président brésilien Jair Bolsonaro.
Ces albums de photographies ou de dessins, qui ont bénéficié cette année du lancement d'une nouvelle formule, sont un élément essentiel du financement des activités de Reporters sans Frontières. Tirés à 120.000 exemplaires, ils génèrent environ 30% du budget de l'ONG.
<https://information.tv5monde.com/info/le-photographe-naturaliste-laurent-ballesta-star-du-64e-album-de-rsf-365652>
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19- Botswana : mort mystérieuse d'au moins 275 éléphants, AFP, 02/07/20, 17:00
Au moins 275 éléphants sont morts récemment dans des conditions mystérieuses au Botswana, dans la région du delta de l'Okavango (nord), très prisée des touristes, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.
"Nous avons reçu un rapport sur la mort de 356 éléphants dans le nord du delta de l'Okavango, et jusqu'à présent nous avons confirmé la mort de 275 pachydermes", a déclaré à l'AFP le directeur des parcs nationaux et de la faune du Botswana, Cyril Taolo.
"La cause de leur mort est en train d'être déterminée. L'anthrax (ou maladie du charbon) est exclu. On ne soupçonne pas non plus des braconniers puisque les animaux ont été retrouvés avec leurs défenses", a-t-il souligné.
Le ministère de l'Environnement a précisé que des échantillons de carcasses étaient en cours d'analyse dans trois laboratoires au Zimbabwe, en Afrique du Sud et au Canada.
Selon un rapport de l'ONG Eléphants sans frontières (EWB) daté du 19 juin 2020 et transmis à la presse mercredi, 356 éléphants ont été retrouvés morts dans le delta de l'Okavango.
EWB estime que la mort d'environ 70% d'entre eux remonte "à environ un mois, tandis que le décès des 30% restant semble plus récent, entre un jour et deux semaines".
Des éléphants en vie ont été observés très faibles, léthargiques, et certains désorientés et rencontrant des difficultés pour se déplacer, a précisé le directeur de l'ONG Michael Chase, ajoutant que mâles et femelles de tous âges semblaient concernés par cette "maladie mystérieuse".
- "Morts soudaines" -
"On a observé un éléphant tournant en rond et incapable de changer de direction en dépit des encouragements d'autres membres", a-t-il poursuivi.
Les pachydermes semblent être "morts très soudainement dans certains cas", a indiqué le biologiste Keith Lindsay, spécialiste de la préservation de la faune. "Les carcasses sont celles d'animaux tombés sur leur sternum en marchant, ce qui est très inhabituel", a-t-il expliqué à l'AFP.
"Jusqu'à présent, il ne semble pas y avoir d'indication" sur les causes de ces décès. Mais "quand quelque chose comme cela se produit, c'est inquiétant".
Fin mai, le ministère du Tourisme du Botswana avait déjà indiqué enquêter sur la mort mystérieuse d'une dizaine d'éléphants dans le delta de l'Okavango.
Coincé entre la Zambie, la Namibie et l'Afrique du Sud, le Botswana abrite environ 130.000 éléphants en liberté, soit un tiers de leur population africaine connue.
En 2019, au moins une centaine d'éléphants étaient morts en l'espace de deux mois dans le parc national de Chobe (nord), le plus grand du Botswana, victimes des effets de la sécheresse.
L'année précédente, EWB avait créé la polémique en affirmant avoir identifié 90 carcasses de pachydermes, une situation décrite à l'époque par Michael Chase comme le "plus grave épisode de braconnage en Afrique" dont il ait été informé.
Le gouvernement du Botswana avait alors vivement démenti ces chiffres, avançant que l'ONG n'avait en réalité dénombré que 53 carcasses d'éléphants et qu'une majorité était morte "de cause naturelle ou de conflits entre l'homme et la faune".
<https://information.tv5monde.com/info/botswana-mort-mysterieuse-d-au-moins-275-elephants-365808>
Sur le même sujet :
> Au Botswana, des centaines d’éléphants meurent dans des conditions mystérieuses <https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/07/02/au-botswana-des-centaines-d-elephants-meurent-dans-des-conditions-mysterieuses_6044946_3212.html>, Le Monde Afrique avec AFP, 02/07/20, 12h31
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20- Pastoralisme et ours : 10 millions d'euros en 2020 pour soutenir la cohabitation, AFP, 02/07/20, 20:00
L'État va mobiliser en 2020 environ 10 millions d'euros pour soutenir la cohabitation entre ours et pastoralisme dans le massif pyrénéen, a annoncé jeudi le préfet d'Occitanie Étienne Guyot, coordinateur du dossier.
Cette enveloppe inclut 8,5 millions du ministère de l'Agriculture, soit 10% de plus qu'en 2019, et 1,15 million du ministère de la Transition écologique (+20%), ainsi que les indemnisations qui seront versées pour des prédations. M. Guyot a rappelé qu'en 2019, elles s'étaient élevées à 839.000 euros.
Cette nouvelle feuille a été présentée aux parties prenantes, notamment élus, représentants d'éleveurs et associations pro-ours, au cours d'une réunion toutefois boycottée par une partie des organisations agricoles, FNSEA et chambres d'agriculture des Pyrénées.
Alors que les estives ont commencé, les nouvelles mesures prévoient pour les "foyers de prédation" un protocole spécial à hauteur de 350.000 euros, permettant d'accroître les mesures de protection (renforcement de la présence humaine, financement d'abris pastoraux d'urgence...), et d'effarouchement.
Une aide au gardiennage, financée par l'État et l'Union européenne à hauteur de 70% du salaire, est également mise en place pour "l'embauche de plus de 500 bergers sur l'ensemble des estives pyrénéennes", a précisé M. Guyot à l'AFP.
Aucune décision n'a par contre été prise pour le remplacement de l'ours récemment tué par balle dans les Pyrénées, dans l'attente, a précisé le préfet, de l'enquête ouverte pour retrouver le ou les auteurs du tir. L'État a porté plainte dans cette affaire.
L'abattage de cet ours de quatre ans, retrouvé mort le 9 juin près de la station de ski de Guzet en Ariège, a ravivé les tensions entre défenseurs de la présence ursine et éleveurs.
- "Pas grand chose" -
La nouvelle feuille de route prévoit aussi l'élargissement de la gouvernance du groupe "pastoralisme et ours" chargé de piloter le dossier, "afin que l'ensemble des élus ou éleveurs intéressés puissent s'impliquer dans cette politique" à un niveau plus local, a souligné M. Guyot.
Les représentants des éleveurs et agriculteurs qui ont boycotté la rencontre l'ont qualifiée de "simulacre de concertation".
"Ceux qui représentent le territoire sont toujours mis en minorité. Ces réunions sont des attrape-couillons où on se fait avoir à chaque fois", a déclaré Philippe Lacube, chef de file emblématique des opposants à l'ours, lors d'une prise de parole devant la préfecture.
Il a appelé à la mise en place d'un "vrai protocole +ours violent+ pour que là où ça tape tous les jours, on soit en capacité de repérer ces ours prédateurs, avec extraction du territoire".
Les anti-ours "ne sont pas là, ils ne sont jamais là", et pourtant "c'est eux que l'Etat met au centre du jeu, en essayant en permanence de les amadouer", a déploré du côté des défenseurs du plantigrade Alain Reynes, directeur de l'association Pays de l'ours.
Parmi les mesures annoncées jeudi, "il n'y pas grand chose de nouveau. L'Etat reprend les recettes qui n'ont pas fonctionné l'an dernier, comme les effarouchements", a-t-il affirmé.
"On laisse croire à certains qu'on pourra peut-être se débarrasser de l'ours à un moment donné", a pour sa part regretté la vice-présidente de l'ONG Ferus, Sabine Matraire.
Contraint par la législation européenne sur la protection de la biodiversité, l’État français a lancé dans les années 1990 un programme de réintroduction de l'ours brun dans le massif pyrénéen, d'où l'espèce avait pratiquement disparu.
Mais le gouvernement s'est engagé en janvier à ne pas procéder à de nouvelles introductions d'ours" invoquant "le contexte d’une dynamique favorable de la population ursine", avec une cinquantaine de spécimens recensés dans les Pyrénées.
<https://information.tv5monde.com/info/pastoralisme-et-ours-10-millions-d-euros-en-2020-pour-soutenir-la-cohabitation-365904>
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21- En 20 ans, un nouveau tube a conquis de petits oiseaux canadiens, AFP, 02/07/20, 20:00
Ivan Couronne
Dans les années 1950, les amoureux des oiseaux au Canada reconnaissaient sans peine le chant du bruant à gorge blanche, une sorte de moineau canadien, grâce aux trois notes finales de son chant, répétées plusieurs fois.
Les Canadiens ont même inventé des paroles pour les accompagner : "Oh my sweet, Ca-na-da, Ca-na-da, Ca-na-da".
Mais à la fin du siècle dernier, des biologistes ont remarqué que les oiseaux locaux commençaient à innover dans l'ouest du Canada : au lieu de la fin en triolet, leur chant se concluait par des séries de deux notes, un peu syncopées, comme si la fin était devenue : "Ca-na, Ca-na, Ca-na...".
Au cours des deux décennies suivantes, cette nouvelle cadence est devenue un tube d'ouest en est, traversant l'Alberta, l'Ontario et gagnant le Québec l'an dernier, jusqu'à devenir dominante sur plus de 3.000 km de territoire, un exemple rarissime de remplacement express d'un dialecte historique par un autre chez des volatiles.
Dans une étude publiée jeudi dans la revue Current Biology, le biologiste Ken Otter, professeur à l'université du Nord de la Colombie-Britannique, et son collègue et ami Scott Ramsay, de l'université Wilfrid Laurier, décrivent la vitesse étourdissante avec laquelle la version deux-notes a converti des populations entières de bruants.
"Ce serait comme si un Québécois débarquait à Paris, et que tous les gens trouvaient l'accent cool et se mettaient à parler avec un accent québécois, et en dix ans, tout le monde à Paris parlait avec un accent québécois", explique à l'AFP Ken Otter.
Leurs travaux s'appuient sur 1.785 enregistrements de 2000 à 2019, en majorité réalisés par eux, mais aussi par des scientifiques-citoyens et mis en ligne sur des sites dédiés, comme xeno-canto.org. Dans l'Alberta, dans l'ouest canadien, la moitié des enregistrements finissaient en triplet en 2004 ; dix ans plus tard, tous les mâles avaient adopté le duolet.
En 2015, toute la moitié occidentale du Canada était passée à deux notes. L'an dernier, il était déjà bien établi dans l'ouest du Québec.
A ce rythme, le trois-notes historique du bruant à gorge blanche pourrait ne bientôt plus exister que sur les cassettes des biologistes.
- Un air d'hiver -
Les mâles chantent pour marquer leur territoire, et leurs chants partagent une même structure. D'ordinaire, si une nouveauté dans la mélodie apparaît, elle reste régionale et ne conquiert pas les territoires voisins.
"C'est l'une des premières études à montrer un effet de ce type à une échelle géographique aussi massive", dit Ken Otter.
Comment la nouvelle cadence est-elle devenue virale ?
Probablement comme lorsque des enfants reviennent de colonies en fredonnant de nouvelles chansons : les bruants de différentes régions du Canada se mélangent l'hiver dans les mêmes régions du sud des Etats-Unis -- les chercheurs l'ont vérifié en attachant des balises à quelques oiseaux-- puis retournent chacun de leur côté au printemps.
C'est dans les plaines du Texas ou du Kansas que les premiers mâles de l'est ont donc appris le nouveau chant de leurs congénères de l'ouest, et année après année, la tendance s'est mystérieusement imposée. Des travaux précédents ont montré que les jeunes oiseaux pouvaient adopter un chant étranger après en avoir entendu un enregistrement.
Mais pour comprendre pourquoi les mâles ont volontiers abandonné leur chant historique, les chercheurs doivent s'en remettre à des hypothèses.
Ken Otter pense qu'il est possible que les femelles aient été attirées par la nouveauté, et que la technique ait fait des émules chez les jeunes mâles.
"Quand on entend quelque chose de nouveau, cela attire votre attention", dit le biologiste, qui file la comparaison précédente : c'est, dit-il, comme si les femmes françaises s'étaient mises à être séduites par les hommes à l'accent québécois. La théorie reste à vérifier.
<https://information.tv5monde.com/info/en-20-ans-un-nouveau-tube-conquis-de-petits-oiseaux-canadiens-365906>
En savoir plus :
> Continent-wide Shifts in Song Dialects of White-Throated Sparrows <https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(20)30771-5>, Current Biology, July 02, 2020
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En images
22- À la découverte de la mangrove guadeloupéenne, TF1, journal de 20h, 18/06/20
La mangrove offre une autre facette de la Guadeloupe loin des plages de sable blanc et des cocotiers. Elle se niche au nord de l'île au cœur du parc national du Grand Cul-de-Sac marin. Une forêt sur l'eau qui s'étale sur plus de 4 000 hectares. Vue du ciel, elle paraît impénétrable, mais cette mangrove de bord de mer est une immense nurserie. Un trésor naturel indispensable à l'équilibre et au développement de la faune marine.
> Reportage à voir à :
<https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/a-la-decouverte-de-la-mangrove-guadeloupeenne-05937226.html>
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23- Sur le front des animaux menacés, France 2, 30/06/20, 21h13
Présenté par Hugo Clément
En 40 ans, 60% des animaux sauvages ont disparu selon un rapport WWF. C'est le cas du rhinocéros noir d'Afrique de l'Ouest, du dauphin d'eau douce de Chine ou encore de la grenouille Taughie. Le requin est lui aussi fortement menacé, victime de sa réputation de grand prédateur et surtout du trafic grandissant de ses ailerons en Amérique du Sud et en Espagne. Un peu partout dans le monde, des citoyens se mobilisent pour sauver ces espèces. Ainsi, les derniers macareux sont préservés sur une île bretonne interdite aux hommes. Au Cameroun, des policiers se battent pour préserver les derniers pangolins tandis qu'une militante française lutte contre la vente de compléments alimentaires contenant du requin.
> Documentaire (96 min) à revoir à :
<https://www.france.tv/documentaires/environnement/1786011-sur-le-front-des-animaux-menaces.html>
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24- En vidéo, 10 ans d'activité du Soleil filmés par une sonde de la Nasa, Futura-sciences, maj le 02/07/20
Xavier Demeersman, Journaliste
Pour les 10 ans de son satellite d'observation du Soleil SDO, la Nasa publie un magnifique timelapse couvrant presque tout un cycle d'activité solaire. Regardez notre Étoile fulminer, vibrer, tourner et aussi s'apaiser avec le temps. Une vidéo qu'on ne se lasse pas de regarder.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/soleil-video-10-ans-activite-soleil-filmes-sonde-nasa-81713/>
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– Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>, janvier 2020
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– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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