[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, loisirs, pollutions et déchets (mercredi 8 juillet)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mer 8 Juil 08:15:15 CEST 2020


Bonjour à tous,
  
Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- E-foil : le surf partout et pour tous <https://www.parismatch.com/Vivre/High-Tech/E-foil-le-surf-partout-et-pour-tous-1689661>, Match Avenir, 16/06/20, 02h00
2- Paris, capitale européenne où le retour de la pollution de l’air a été le plus brutal <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/24/paris-est-la-capitale-europeenne-ou-la-pollution-de-l-air-a-le-plus-rebondi-avec-le-deconfinement_6043946_3244.html>, Le Monde, 24/06/20, 09h48
3- Du microplastique découvert dans l'écosystème terrestre de l'Antarctique <https://www.geo.fr/environnement/du-microplastique-decouvert-dans-lecosysteme-terrestre-de-lantarctique-201041>, AFP, 24/06/20, 10:00
4- Procès du Mediator : de faibles peines requises pour les délits de prise illégale d’intérêts <https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/06/25/proces-du-mediator-de-faibles-peines-requises-pour-les-delits-de-prise-illegale-d-interets_6044077_3224.html>, Le Monde, 25/06/20, 01h06
5- Factuel. A Agbogbloshie, une plate-forme collaborative pour promouvoir le « up-recycling » <https://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2020/06/25/a-agbogbloshie-une-plate-forme-collaborative-pour-promouvoir-le-up-recycling_6044106_4811534.html>, Le Monde-Cities, 25/06/20, 08h19
6- Sac à compost, lampe solaire, cabas lavable… sept ustensiles pour reverdir le quotidien <https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/06/25/sac-a-compost-lampe-solaire-cabas-lavable-sept-ustensiles-pour-reverdir-le-quotidien_6044188_4500055.html>, Le Monde, 25/06/20, 18h30
7- Produits d'hygiène : un projet de décret encadre l'interdiction de destruction des invendus <https://www.actu-environnement.com/ae/news/produits-hygiene-decret-interdiction-destruction-invendus-35722.php4>, Actu-environnement, 25/06/20
8- Sels d’aluminium : la France attaque l’Agence européenne des produits chimiques <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/26/sels-d-aluminium-la-france-attaque-l-agence-europeenne-des-produits-chimiques_6044270_3244.html>, Le Monde, 26/06/20, 11h31
9- Arctique russe : Le géant minier Nornickel de nouveau dans le collimateur, pour un rejet d’eaux usées dans la nature <https://www.20minutes.fr/planete/2809467-20200628-arctique-russe-geant-minier-nornickel-nouveau-collimateur-rejet-eaux-usees-nature>, 20 Minutes avec AFP, 28/06/20, 13h35
10- Covid-19 : la preuve irréfutable et par l'image de l'intérêt du port du masque <https://www.sciencesetavenir.fr/sante/jamais-sans-mon-masque_145580>, Sciences & Avenir, 30/06/20, 11h05
11- Reportage. A Saint-Malo, la peur des fumées ammoniaquées des usines d’engrais <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/30/a-saint-malo-la-peur-des-fumees-ammoniaquees-des-usines-d-engrais_6044699_3244.html>, Le Monde, 30/06/20, 12h36
12- Au Sénégal, Dakar manque d’eau et a soif <https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/07/01/au-senegal-dakar-manque-d-eau-et-a-soif_6044828_3212.html>, Le Monde Afrique avec AFP, 01/07/20, 13h00
13- Livraison de repas et zéro déchet : "Il va falloir créer un écosystème", "c'est possible si on s'y met tous" <https://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/livraison-de-repas-et-zero-dechet-il-va-falloir-creer-un-ecosysteme-c-est-possible-si-on-s-y-met-tous_4029933.html>, France info, 01/07/20, 14:54
14- « On ne pourra jamais démontrer qu’il n’y a pas de risque avec la 5G » <https://www.01net.com/actualites/on-ne-pourra-jamais-demontrer-qu-il-n-y-a-pas-de-risque-avec-la-5g-1941841.html>, 01Net, 01/07/20, 16h50
15- Vrai ou Faux. Les maires écologistes peuvent-ils s'opposer au déploiement de la 5G dans leur commune ? <https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/convention-citoyenne-sur-le-climat/les-maires-ecologistes-peuvent-ils-s-opposer-au-deploiement-de-la-5g-dans-leur-commune_4028483.html>, France info, 01/07/20, 19:08
16- Les sacs plastiques sont devenus payants au Japon <https://information.tv5monde.com/info/les-sacs-plastiques-sont-devenus-payants-au-japon-365666>, AFP, 01/07/20, 22:00
17- Plus de 90% des enfants dans le monde respirent chaque jour un air pollué - Michelle Bachelet <https://news.un.org/fr/story/2020/07/1072122>, ONU Info, 01/07/20
18- Course au large et science en équipe pour pister les microplastiques <https://information.tv5monde.com/info/course-au-large-et-science-en-equipe-pour-pister-les-microplastiques-365621>, AFP, 02/07/20, 00:00
19- Les crèmes solaires pour enfants ciblées par deux associations <https://www.lepoint.fr/sante/les-cremes-solaires-pour-enfants-ciblees-par-deux-associations-02-07-2020-2382727_40.php>, AFP, 02/07/20, 08:02 
20- Le déploiement de la 5G se heurte à la poussée des préoccupations écologiques <https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/07/02/le-deploiement-de-la-5g-se-heurte-a-la-poussee-des-preoccupations-ecologiques_6044908_3234.html>, Le Monde, 02/07/20, 08h36
21- Moins de produits toxiques dans les couches jetables pour bébés, mais on peut encore mieux faire <https://www.20minutes.fr/societe/2813179-20200702-moins-produits-toxiques-couches-jetables-bebes-peut-encore-mieux-faire%3E>, 20 Minutes, 02/07/20, 13h51
22- Pollution de l’air : le gouvernement sous la menace d’une amende <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/02/pollution-de-l-air-le-gouvernement-sous-la-menace-d-une-lourde-amende_6044924_3244.html>, Le Monde, 02/07/20, 14h09
23- Confinés à l'étroit sur un îlot surpeuplé des Caraïbes <https://information.tv5monde.com/info/confines-l-etroit-sur-un-ilot-surpeuple-des-caraibes-365787>, AFP, 02/07/20, 14:00
24- Les déchets électroniques ont augmenté de 21% en cinq ans <https://news.un.org/fr/story/2020/07/1072262>, ONU Info, 02/07/20
25- Quatre façons de prolonger la durée de vie de vos appareils technologiques <http://www.slate.fr/story/192291/prolonger-duree-de-vie-appareils-technologiques-smartphone-ordinateur>, Slate, 03/07/20, 11h34
En images
26- Limitation des déchets : le gouvernement met la pression sur les livreurs de repas à domicile <https://www.lci.fr/planete/limitation-des-dechets-le-gouvernement-met-la-pression-sur-les-livreurs-de-repas-a-domicile-uber-eats-deliveroo-2158145.html>, TF1, journal de 20h, 01/07/20

Bien à vous,
Florence

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ÉTUDES DU JOUR : — Une étude montre que le niveau de dioxyde d’azote, gaz très toxique émis principalement par le trafic routier, a plus que doublé à Paris depuis le déconfinement. (cf. item 2 & suite)
— Les microplastiques s'infiltrent partout dans les océans du globe : ils polluent même l'un des écosystèmes terrestres les plus reculés, en Antarctique, selon une étude. (cf. item 3, suite, 16 & 18)
ALTERNATIVES DU JOUR : — Créée en 2013 à Accra (Ghana), l’Agbogbloshie Makerspace Platform promeut des techniques de recyclage respectueuses de l’environnement au cœur d’une des plus grandes décharges de déchets électroniques au monde. (cf. item 5)
— 7 ustensiles pour reverdir le quotidien. (cf. item 6)
— Un projet de décret fixe le cadre de l'interdiction d'enfouissement ou d'incinération des produits d'hygiène et de puériculture. Ils devront être donnés ou recyclés, si les conditions le permettent. (cf. item 7)
— 4 pistes pour prolonger la durée de vie de nos smartphones et ordinateurs sachant que les déchets électroniques ont augmenté de 20 % en 5 ans. (cf. item 25 & 24)
RECOURS DU JOUR : Pour les autorités françaises, les industriels ont entravé l’expertise de la toxicité des sels d'aluminium couramment utilisées, entraînant un recours contre l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). (cf. item 8)
PREUVE DU JOUR : Covid-19 : la preuve irréfutable et par l'image de l'intérêt du port du masque. (cf. item 10)
PÉNURIE DU JOUR : A Dakar, capitale du Sénégal, plusieurs quartiers font face à des pénuries d’eau courante. Une situation qui hérisse les habitants en ces temps de coronavirus et de fortes chaleurs. (cf. item 12)
RISQUE DU JOUR : Des élus, des associations et même le ministre de la Santé ont demandé ces dernières semaines à suspendre le lancement de la 5G au rapport de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) sur ses effets biologiques et sanitaires. (cf. item 14, 20 & suite)
CITATIONS DU JOUR : — "Avec 200 millions d’euros de repas livrés rien qu’en 2018, si nous n’engageons pas ce secteur résolument dans la transition écologique, alors nous allons très vite crouler sous leurs déchets plastiques dont un grand nombre ne sont pas recyclables. De nouveaux modèles existent comme la consigne. Il est temps de passer du tout jetable au tout réutilisable. Ils ont maintenant trois mois pour y travailler", Brune Poirson, secrétaire d'État de la Transition écologique et solidaire (cf. item 13 & 26)
— "93% des enfants vivent actuellement dans des environnements où la pollution de l’air dépasse les directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)", Michelle Bachelet, Haut-Commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies (cf. item 17)
ALERTE DU JOUR : WECF France et Agir pour l’environnement alertent sur les risques potentiels des crèmes solaires pour enfants et demandent la saisine de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) "pour évaluer le rapport bénéfice/risque entre la protection contre les effets néfastes du soleil et les risques engendrés par les substances préoccupantes", au vu du nombre de ces substances retrouvées dans ces produits. (cf. item 19)
MENACE DU JOUR : Le rapporteur public du Conseil d’Etat s’apprête à proposer une « astreinte de 10 millions d’euros par semestre » pour contraindre le gouvernement français à baisser rapidement les niveaux de pollution de l'air. (cf. item 22)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- E-foil : le surf partout et pour tous, Match Avenir, 16/06/20, 02h00

Kai Lenny, l’un des meilleurs surfeurs de sa génération, vole au-dessus de l’eau. On le voit fendre la mer, poussé par un aileron doté d’un moteur à propulsion électrique caché sous sa planche. Cette drôle de machine, c’est la dernière révolution dans le monde du foil. Après le windfoil, le stand up paddle foil ou encore le kytefoil, l’e-foil débarque sur les eaux. 
La marque française Takuma s’est à son tour lancée dans la course à l’électrique. Les fondateurs, Thomas Bevilacqua et Cyril Coste, ancien champion du monde junior de kitesurf, ont développé pendant deux ans des prototypes avant d’aboutir à un modèle satisfaisant. « Cette planche donne la sensation de voler, un peu comme sur un wakeboard mais sans le frottement avec l’eau », explique Thomas Bevilacqua. Nul besoin d’un permis bateau, ni de s’appeler Kelly Slater pour l’apprivoiser. Une télécommande waterproof dans la main, comme pour un skate électrique, reliée par Bluetooth au moteur, permet de mettre un peu de puissance. Et c’est le boost ! Il faut alors maintenir la vitesse en appuyant sur la gâchette pour décoller. Au début, les accélérations surprennent et les chutes sont inévitables. Puis vient la maîtrise, toujours sans grand effort physique. En moins de dix minutes, le plus novice trouve l’équilibre et peut connaître cette sensation de glisse. La batterie de 35 000 mAh, qui se loge dans la planche, offre une autonomie d’une heure et demie. Elle se recharge en trois heures. La télécommande indique en temps réel le niveau de batterie et sert à choisir sa vitesse de croisière grâce à une molette.
>> Interview à lire à :
<https://www.parismatch.com/Vivre/High-Tech/E-foil-le-surf-partout-et-pour-tous-1689661>
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2- Paris, capitale européenne où le retour de la pollution de l’air a été le plus brutal, Le Monde, 24/06/20, 09h48
Stéphane Mandard 

Une étude montre que le niveau de dioxyde d’azote, gaz très toxique émis principalement par le trafic routier, a plus que doublé depuis le déconfinement. 
En matière de pollution de l’air, comme dans d’autres domaines, le retour à la « normale » après la crise sanitaire aura été brutal. Et en particulier pour les habitants des grandes agglomérations.
Selon une étude réalisée par le Centre de recherche sur l’énergie et la qualité de l’air (CREA) et publiée mercredi 24 juin, Paris est la métropole européenne où le rebond a été le plus important avec le déconfinement.
Organisme de recherche indépendant international basé en Finlande, le CREA a comparé les niveaux de dioxyde d’azote (NO2), un gaz très toxique émis principalement par le trafic routier, mesurés dans les villes du Vieux Continent de plus d’un million d’habitants lors du confinement et depuis le déconfinement.
> Lire aussi  En réduisant la pollution de l’air, le confinement aurait évité 11 000 décès en Europe en un mois
Pendant la phase de confinement, les concentrations en NO2 avaient diminué de 60 % à Paris par rapport à la même période de 2017, 2018 et 2019 (en corrigeant les conditions météorologiques).
Mais la levée du confinement a entraîné un retour brutal des concentrations en NO2 qui ont plus que doublé (+ 118 %) par rapport à la moyenne des trente jours de confinement durant lesquelles elles étaient les plus basses.
Paris n’est pas devenue la ville la plus polluée d’Europe
Ce chiffre fait de Paris la ville d’Europe où le rebond en termes de pollution a été le plus prononcé selon le CREA. Et de loin. Derrière la capitale française, on trouve Bruxelles (+ 88 %) et Milan (+ 73 %). Le retour de la pollution est beaucoup moins marqué à Madrid (+ 49 %), Londres (+ 34 %) ou Munich (+ 34 %). Le rebond est quasi nul à Berlin (+ 4 %).
Cette envolée parisienne s’explique d’abord parce que la chute des niveaux de NO2 y avait été aussi la plus forte (– 60 %) pendant le confinement quand des villes comme Londres n’avait vu la situation s’améliorer que de 33 %. Il ne signifie pas non plus que la capitale française soit devenue la métropole la plus polluée d’Europe. Lorsque l’on compare les concentrations en dioxyde d’azote, Bruxelles, Milan et Munich affiche toujours des niveaux supérieurs.
L’analyse du CREA se fonde sur les données – collectées jusqu’au 20 juin – des réseaux officiels de surveillance de la qualité de l’air en Europe tel Airparif en Ile-de-France.
Un premier bilan post-Covid publié le 10 juin par Airparif avait montré qu’après trois semaines de déconfinement, la pollution était revenue progressivement à 80 % de ses niveaux habituels en région parisienne après avoir connu une « chute brutale et sans précédent » (divisée par quatre) pendant le confinement.
> Lire aussi  Les niveaux de pollution reviennent progressivement à la « normale » en Ile-de-France
Report des transports publics vers la voiture privée
Comme Airparif, le CREA attribue ce regain des émissions de NO2 au retour du trafic motorisé dans et autour de Paris. « Le fait que le rebond soit le plus marqué à Paris montre que le report des transports publics vers la voiture privée a dû y être plus important que dans d’autres villes », relève Lauri Myllyvirta, analyste au CREA. Et que le développement de nouvelles pistes cyclables n’a pas empêché ce que craignaient les élus parisiens : la ruée vers la voiture aux dépens du métro ou du RER.
« En temps normal plus de deux millions de véhicules motorisés circulent chaque jour dans Paris. Ces scooters, voitures, camionnettes, bus et camions sont très majoritairement essence ou diesel. La pollution de l’air qu’ils émettent est considérable et nous asphyxie, littéralement », commente Vincent Bezaguet, de l’association écologique Alternatiba Paris.
A quatre jours du second tour des élections municipales, il invite les candidates à l’action : « La future Maire de Paris devra prendre des mesures fortes contre ce fléau. »
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/24/paris-est-la-capitale-europeenne-ou-la-pollution-de-l-air-a-le-plus-rebondi-avec-le-deconfinement_6043946_3244.html>
En savoir plus :
> Briefing. Air pollution returns to European capitals : Paris faces largest rebound <https://energyandcleanair.org/pollution-returns-to-european-capitals/>, Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA), 24/06/20
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3- Du microplastique découvert dans l'écosystème terrestre de l'Antarctique, AFP, 24/06/20, 10:00

Les microplastiques s'infiltrent partout dans les océans du globe : ils polluent même l'un des écosystèmes terrestres les plus reculés, en Antarctique, selon une étude publiée mercredi.
Des scientifiques ont en effet retrouvé des fragments de polystyrène dans les entrailles de collemboles, minuscules arthropodes terrestres, selon l'article publié dans la revue Biology Letters.
Des particules de plastique ont déjà été découvertes dans des organismes vivants aux quatre coins des océans, jusqu'au fond de la fosse des Mariannes, la plus profonde connue.
Mais "la contamination terrestre a été largement négligée", notent les auteurs de l'étude publiée mercredi.
Ils se sont penchés sur la situation des côtes de l'île du Roi Georges, une des régions "les plus contaminées" de l'Antarctique en raison de la présence de stations de recherche scientifique, d'infrastructures militaires et même de tourisme.
Ils y ont prélevé entre les rochers un bout de polystyrène expansé recouvert de microalgues et de lichens, nourriture privilégiée des cryptopygus antarcticus, parmi les seuls organismes capables de survivre dans les conditions climatiques de l'Antarctique.
Les collemboles trouvés sur ce morceau ont été analysés grâce à des techniques d'imagerie infrarouge qui ont permis de détecter "sans équivoque" des traces de polystyrène dans les intestins du petit animal qui peut sauter comme une puce.
Le fait que ces collemboles, très présents dans les sols de l'Antarctique - les parties non couvertes de glace, qui représentent moins de 1% du territoire - "ingèrent des microplastiques implique que ces matériaux créés par l'Homme sont entrés en profondeur dans la chaine alimentaire des sols", écrivent les auteurs.
"Le plastique est entré dans l'une des chaines alimentaires terrestres les plus reculées de la planète": cela "représente un nouveau facteur de stress potentiel pour des écosystèmes polaires qui font déjà face au changement climatique et à l'augmentation des activités humaines", mettent-ils en garde.
Les chercheurs soulignent le problème posé spécifiquement par le polystyrène expansé, dont la structure poreuse permet l'installation de mousses et microalgues qui attirent d'autres organismes.
Les effets de l'ingestion de microplastiques par les animaux, marins ou terrestres, sont encore mal connus, et des équipes à travers le monde cherchent à évaluer l'impact des produits chimiques associés aux plastiques ou encore des pathogènes qui peuvent se fixer sur les débris flottants.
Les auteurs de l'étude appellent eux aussi à continuer les recherches sur les conséquences de l'ingestion de plastique sur les collemboles et ses prédateurs.
<https://www.geo.fr/environnement/du-microplastique-decouvert-dans-lecosysteme-terrestre-de-lantarctique-201041>
En savoir plus :
> Plastics everywhere : first evidence of polystyrene fragments inside the common Antarctic collembolan Cryptopygus antarcticus <https://royalsocietypublishing.org/doi/10.1098/rsbl.2020.0093>, Biology Letters, 24/06/20
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4- Procès du Mediator : de faibles peines requises pour les délits de prise illégale d’intérêts, Le Monde, 25/06/20, 01h06
Henri Seckel

Seul du sursis a été demandé mercredi par le parquet dans le volet portant sur la stratégie d’influence du groupe Servier. Les plaidoiries de la défense débutent lundi. 
Après les infractions en lien avec le Mediator lui-même, reprochées au groupe Servier et à son ancien numéro deux la veille – tromperie, homicides et blessures involontaires, escroquerie –, la seconde moitié du réquisitoire s’attaquait, mercredi 24 juin devant la 31e chambre du tribunal correctionnel de Paris, aux infractions en lien avec la sphère d’influence mise en place par la firme pharmaceutique.
Le parquet se penchait sur le cas de neuf personnes jugées pour prise illégale d’intérêts ou participation illégale d’un fonctionnaire dans une entreprise précédemment contrôlée, le délit de « pantouflage » : des experts scientifiques rémunérés par Servier alors qu’ils siégeaient, dans le même temps, au sein de l’autorité sanitaire chargée de surveiller les laboratoires, ou des experts s’étant mis au service de Servier juste après avoir œuvré au sein d’instances chargées de contrôler les laboratoires.
> Lire aussi  Procès du Mediator : fin des plaidoiries des parties civiles qui réclament « 1 milliard » d’euros d’indemnisations
Ces petits rouages de la machine Servier « ont tous contribué à créer et nourrir la perméabilité des autorités publiques par rapport aux intérêts et aux préoccupations du groupe, a entamé la procureure Cristina Mauro. Leurs pratiques ont permis de faire en sorte que les garde-fous soient contournés et que les institutions censées être garantes de la santé publique ne remplissent pas complètement leur rôle. »
Ainsi la représentante du ministère public a-t-elle égrené, tout au long d’un exposé fastidieux de près de sept heures, les noms de ces acteurs de l’ombre qui ont porté atteinte à « la légitimité de nos institutions et à la santé publique », et les torts reprochés à ces chevilles ouvrières d’une « stratégie d’influence fondée sur les relations personnes des scientifiques avec les décideurs publics ».
« Surveillant et surveillé »
Michel Detilleux, par exemple, membre, de 1985 à 2011, de la Commission d’autorisation de mise sur le marché (CAMM) des médicaments, et à ce titre chargé de veiller à leur qualité et leur sécurité, et qui, à partir de 1996, va aussi œuvrer comme consultant auprès des laboratoires Servier, contre 30 000 euros par an, et contribuer aux recherches sur des médicaments… qu’il est chargé de surveiller.
Autre exemple, François Lhoste, cadre du ministère de la santé à partir de 1990, puis du Comité économique du médicament à partir de 1993, et à ce titre chargé d’une mission de service public, et qui a touché, entre 1990 et 2004, plus de 1,8 million d’euros du groupe Servier pour des prestations de consultant, notamment pour avoir tenu son fondateur Jacques Servier informé des nominations et de l’actualité au sein du monde de la santé. En mélangeant leur rôle auprès du service public et celui auprès de Servier, ces prévenus se sont placés « dans la situation illégale de surveillant et surveillé », a résumé la procureure.
> Lire aussi  Procès du Mediator : le volet « trafic d’influence » renvoyé en septembre
Jean-Michel Alexandre, lui, se voit reprocher d’avoir « pantouflé » chez Servier. Ce professeur de pharmacologie, véritable autorité en la matière, nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1989 – et félicité à l’époque par un courrier personnel de Jacques Servier – fut le directeur de l’évaluation des médicaments au sein de l’Agence du médicament jusqu’au 31 décembre 2000, à une époque où le Mediator causait ses premiers morts en monothérapie (1999). « Il avait une mission de surveillance et de contrôle, et était chargé de donner des avis sur les médicaments du groupe Servier, notamment le Mediator », a expliqué la procureure.
Alors que la loi impose normalement un délai de trois ans, le professeur Alexandre attendra seulement trois mois après son départ de l’Agence du médicament pour se mettre au service du groupe Servier, par le biais d’un montage contractuel complexe – en passant par trois sociétés intermédiaires, preuve d’une volonté de « dissimulation », estime le parquet. Il touchera ensuite 1,2 million d’euros en moins de dix ans de la part du laboratoire.
Deux ans avec sursis maximum
Tous ces cas « montrent le mépris du groupe Servier et des experts eux-mêmes envers leur rôle, qui n’était pas de sauver les produits français face à la concurrence étrangère, mais d’œuvrer pour la santé publique et de faire en sorte que des médicaments peu efficaces, inutiles, voire dangereux ne restent pas sur le marché et ne soient pas remboursés par la sécurité sociale, a expliqué la procureure. Il y a deux façons de remplir ce rôle : travailler pour les fabricants en tant qu’expert ou donner son avis aux institutions sanitaires. Le code pénal exige que l’on choisisse entre les deux. »
« Ces faits méritent une réponse symbolique sévère pour restaurer la confiance trahie des citoyens dans leurs institutions », a conclu Cristina Mauro. Mais après sept heures à tenter de convaincre le tribunal de la culpabilité « incontestable »des prévenus, qui encouraient pour la plupart cinq ans de prison, la procureure, qui tenu compte de « l’état de santé » des prévenus, âgés de 62 à 85 ans, a requis des peines légères : entre un et deux ans de prison avec sursis, des amendes allant de 30 000 et 160 000 euros, et pour certains, l’interdiction d’exercer toute activité en lien avec médecine pendant cinq ans.
> Lire aussi  « Ma mère est morte dans mes bras » : au procès du Mediator, la parole est aux victimes
« Tout ça pour ça… La défense n’a même plus besoin de plaider la relaxe, elle n’a qu’à prendre ce sursis », soupire, amer à la sortie de l’audience, un avocat de victimes du Mediator. Les réquisitions à l’encontre du groupe Servier prononcées la veille avaient déjà déçu les parties civiles, qui voient dans leur légèreté « une incitation à recommencer ». Seul l’ancien numéro deux de Servier, Jean-Philippe Seta, a vu le parquet requérir une peine conséquente à son encontre : cinq ans de prison, dont deux avec sursis. Les avocats de la défense plaideront du 29 juin au 6 juillet. La décision sera rendue en 2021.
> Lire aussi  Au procès du Mediator, les regrets à voix basse de l’ex-numéro 2 de Servier
<https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/06/25/proces-du-mediator-de-faibles-peines-requises-pour-les-delits-de-prise-illegale-d-interets_6044077_3224.html>
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5- Factuel. A Agbogbloshie, une plate-forme collaborative pour promouvoir le « up-recycling », Le Monde-Cities, 25/06/20, 08h19
Dylan Gamba

Créée en 2013 à Accra (Ghana), l’Agbogbloshie Makerspace Platform promeut des techniques de recyclage respectueuses de l’environnement au cœur d’une des plus grandes décharges de déchets électroniques au monde. Elle remporte le prix de l’innovation urbaine 2020 du « Monde »-Cities dans la catégorie « Participation citoyenne ».
Quelque 40 000 tonnes y sont ainsi déversées par d’immenses camions chaque année. Plusieurs dizaines de milliers de personnes habitent aux alentours, dans des baraques de fortune, et vivent du recyclage informel. Ces salvagers (« récupérateurs ») brûlent les déchets électroniques pour en récupérer le cuivre et autres métaux. Dans les sols, les concentrations en plomb et en arsenic sont parfois cent fois supérieures au seuil autorisé. Les combustions génèrent de grosses fumées qui polluent les sols et menacent la santé des salvagers, la plupart du temps de jeunes hommes venus du nord du pays.
« Sodome et Gomorrhe », « lieu le plus pollué au monde »… De nombreux qualificatifs ont été utilisés pour décrire Agbogbloshie. « Mais ce n’est pas la seule chose à voir là-bas, les personnes qui y travaillent pour survivre contribuent à donner une autre vie, recycler et transformer des matériaux que d’autres considèrent comme déchets », tempère de son côté DK Osseo-Asare. Le designer, diplômé de Harvard, a cofondé en 2013 avec Yasmine Abbas, elle aussi diplômée de cette prestigieuse université ainsi que du MIT, Agbogbloshie Makerspace Platform (AMP).
Cette initiative communautaire rassemble des personnes qui ont des voies d’apprentissage différentes, l’une pratique – à force de désassembler des déchets électroniques – et l’autre, plus théorique, acquise dans le cadre de cours universitaires. Le but : créer de la valeur ajoutée pour les récupérateurs autour de cette agora et promouvoir des techniques de recyclage respectueuses de l’environnement. « Notre credo est “make, unmake, remake” [“faire, défaire, refaire”] », raconte DK Osseo-Asare. Depuis les débuts, plus de 2 000 habitants d’Agbogbloshie et des diplômés en sciences, technologie, ingénierie ou bien encore art ont ainsi échangé.
Manuel open source
Un module se trouve à Basolai, un quartier situé à une centaine de mètres de l’endroit où les récupérateurs brûlent les déchets. La plate-forme promeut un projet d’architecture alternative inspirée des travaux d’Yona Friedman, partisan d’une ville construite et improvisée par ses usagers. L’édifice est composé d’acier de récupération et de matériaux fabriqués au Ghana, avec des boulons utilisés à l’origine sur des voitures et des machines à souder « made in Agbogbloshie ». Ces plates-formes sont facilement démontables et peuvent s’installer ailleurs dans la ville. De petits meubles en métal pour ranger notamment les pièces électroniques font également office de bancs pour maximiser l’espace disponible. « Nous sommes en train de travailler à la création d’un manuel open source afin que toute personne en ayant envie puisse construire et personnaliser les édifices », souligne DK Osseo-Asare.
Grâce à ces collaborations, certains se sont lancés dans la confection de drones avec des matériaux glanés dans la décharge. D’autres ont appris à fabriquer une unité centrale d’ordinateur en utilisant des jerricans vides et d’anciennes pièces informatiques recyclées. Agbogbloshie Makerspace Platform a reçu des fonds de la Rockefeller Foundation (Centennial Innovation Challenge Award) et a été gratifié de plusieurs prix, dont celui de l’innovation urbaine, décernée par Le Monde.
« Nous ne voulons pas donner une vision idéalisée d’Agbogbloshie car la situation est dramatique, mais plutôt accompagner ceux qui font du recyclage comme au Timber Market », ajoute DK Osseo-Asare. Dans ce petit marché, le bruit des maillets sur l’aluminium est permanent. Plusieurs centaines de personnes travaillent dans ces allées étroites, décortiquant les câbles pour en faire des bracelets, ou bien encore en récupérant l’aluminium contenu dans des radiateurs avant de le brûler pour fabriquer des marmites. Selon la philosophie d’Antoine Lavoisier, au Timber Market « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». « L’idée du projet est de lutter contre l’obsolescence programmée et de montrer que l’on peut faire avec ce que l’on a déjà et lutter contre le consumérisme », précise Yasmine Abbas.
Echanges avec des ingénieurs
Plusieurs milliers de salvagers ont ainsi pu échanger avec des ingénieurs. A l’image d’Emmanuel George. Le jeune étudiant ghanéen en ingénierie, qui continue ses études à Grenoble, a été stagiaire chez Agbogbloshie Makerspace Platform, pendant deux mois en 2014. « J’avais entendu parler de la décharge mais je n’y étais jamais allé avant ce stage »,témoigne-t-il. « Il faut faire preuve de pédagogie, par exemple en leur disant qu’il y a de l’or en infimes quantités dans les téléphones et qu’il est possible de le récupérer. » Durant ses deux mois de stage, Emmanuel George a travaillé sur les moyens de recycler les batteries.
+ En vidéo. What a scrapyard in Ghana can teach us about innovation | DK Osseo-Asare <https://www.youtube.com/watch?v=i_wtaoHCw3k&feature=emb_title>, TED, 30/08/18
Kwabena Acheampong travaillait en tant que mécanicien avant de rejoindre l’AMP dès les débuts en 2013 et d’être affecté à la confection des plates-formes. « J’allais avant à la décharge pour vendre des pièces détachées mais ce n’est que depuis que je fais partie de l’AMP que je me suis rendu compte que des gens mouraient à la décharge », explique-t-il, estimant que cette initiative est une « chance pour que les gens prennent conscience de la valeur de ce qu’ils font et qu’ils le fassent de façon responsable ».
<https://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2020/06/25/a-agbogbloshie-une-plate-forme-collaborative-pour-promouvoir-le-up-recycling_6044106_4811534.html>
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6- Sac à compost, lampe solaire, cabas lavable… sept ustensiles pour reverdir le quotidien, Le Monde, 25/06/20, 18h30
Stefania Di Petrillo

La designer Stefania Di Petrillo a déniché pour « M » des objets de tous les jours permettant de limiter notre impact sur l’environnement. Et d’imaginer un « monde d’après » plus responsable. 
Le sac à compost
Ce sac permet de collecter les déchets organiques tels que les épluchures de légumes, les feuilles mortes et les fleurs fanées pour les transformer en humus. Cousu dans une toile géotextile respirante qui permet une aération optimale (pour une décompo­sition plus rapide), il peut tenir sur le plus petit des balcons. Il s’ouvre sur le dessus et sur le dessous, comme un sac de biker. Pour l’utiliser, il faut ­d’abord fermer le fond, puis introduire un peu de terre ainsi que les déchets. La suite est à confier au temps et aux micro-organismes qui viendront s’installer naturellement et agiront sur la matière. Au bout de quelques mois, il suffit de fermer le Zip du haut, de retourner le sac et d’ouvrir la partie initialement fermée pour récolter le précieux compost, qui nourrira à son tour toutes les plantations.
Matériaux : toile géotextile, sangle polypropylène.
Bénéfice vert : crée un engrais naturel ; réduit le volume des poubelles ménagères.
Prix : à partir de 44 €.
bacsac.com 
Le distributeur de graines
Un jour, sans doute, les bouteilles en plastique disparaîtront définitivement. En attendant, toutes les initiatives visant à leur donner une seconde vie sont bonnes à prendre. Roger Eddy, un Américain de Nouvelle-Angleterre passionné des oiseaux, a, par exemple, inventé cet ingénieux distributeur à graines, en fonte de zinc, à visser à la place du bouchon de la bouteille. Tête en bas, emplie de graines à oiseaux, celle-ci peut être suspendue à une branche ou à un volet grâce à l’arceau d’accrochage fourni. Les graines sortent simultanément par deux trous : chaque bouteille pourra ainsi offrir une pause gourmande à un couple d’oiseaux, qui égayera le jardin ou le balcon par son chant.
Nom : Bird Feeder.
Matériau : Fonte de zinc.
Bénéfice vert : Recycler le plastique et nourrir les oiseaux.
Prix : 18 € environ.
lecomptoiramericain.com
Le garde-manger
Qu’il soit grand ou petit, un garde-manger est conçu pour conserver les fruits et légumes au frais, hors du frigidaire, tout en empêchant les insectes et les rongeurs d’en profiter. Avec son châssis en bois de hêtre naturel, ses parois en grillage d’aluminium résistantes aux intempéries et à la rouille, ce modèle dit « fromager » est d’un format réduit et s’ouvre par le haut. Une fois le battant relevé, on extrait le plateau, à l’aide d’une poignée centrale, qui peut passer directement à table avec les ­fromages, le saucisson et la petite charcuterie. Le repas terminé, le plateau rentre dans sa cage. Plutôt que d’encombrer le réfrigérateur (et d’y laisser des odeurs coriaces), les fromages reposent ainsi dans un endroit aéré de la cuisine, un cellier, à l’ombre d’un balcon ou dans la cave, et s’­affinent naturellement.
Nom : garde-manger « fromager ».
Matériaux : bois de hêtre non traité, aluminium.
Bénéfice vert : ne nécessite pas ­d’emballage superflu pour ranger les fromages.
Prix : 36 €.
protect-terroir.fr
La brosse en fibres de céréales
Iris Hantverk est une petite fabrique suédoise de brosses artisanales datant de la fin du XIXe siècle. Aujourd’hui comme à l’époque, leur production est réalisée à la main par des personnes malvoyantes, qui confectionnent avec dextérité tous types de modèles en matière naturelle sourcée localement. Parmi eux figure ce fouet, constitué de fibres de céréales ligaturées deux fois sur la longueur. Bouillies pendant quelques minutes avant la première utilisation, les fibres deviennent très résistantes : elles peuvent supporter le frottement sur les casseroles pour enlever les saletés ou sur des légumes pour en ôter la terre. Très minimal, ce petit fagot peut être suspendu facilement au-dessus d’un évier grâce à la boucle présente sur son cordon : le temps de sécher entre un brossage et un récurage.
Matériaux : fibres de céréales, cordon en coton ciré.
Bénéfice vert : Composée entièrement de matériaux naturels.
Prix : 10 € environ.
irishantverk.se
La lampe solaire portative
En 2012, l’artiste Olafur Eliasson et l’ingénieur Frederik Ottesen créent une lampe solaire portative pour apporter la lumière (et donc favoriser la lecture et la culture) dans des régions dépourvues d’électricité, notamment en Éthiopie. Ce projet, au départ modeste et local, s’est développé au point de changer la vie de milliers de personnes grâce à l’énergie du soleil. Depuis, Little Sun a atterri en Occident. De petite taille, la lampe est moulée dans une coque en plastique jaune solide. Alimentée par un panneau solaire situé au dos, sa LED de très grande qualité éclaire aussi bien qu’une lampe de chevet, et ce, pendant une nuit entière, et peut être réglée sur deux intensités lumineuses. Accessible à tous, la lampe est utile au camping, comme veilleuse ou lumière ­d’appoint. Grâce à son cordon, elle peut être portée en bandoulière, autour du cou ou être ­suspendue à un arbre pour la recharge matinale.
Nom : lampe Little Sun.
Matériaux : plastique moulé, ­panneau solaire, LED, cordon en tissu.
Bénéfice vert : ne consomme pas d’électricité.
Prix : 25 € environ.
littlesun.com
Le cabas lavable
Avec l’attention grandissante portée à la réduction des emballages en plastique et à la diffusion du vrac dans les magasins, les sachets en papier kraft font leur retour, y compris en grande surface. Réalisés à la main dans un atelier de Philadelphie, ces sacs Bake House inspirés du kraft existent dans les sept formats d’emballage papier les plus communs. Leur bord est coupé franc avec un ciseau cranteur, pour ne pas effilocher le tissu, un coton enduit très résistant compatible avec les aliments et lavable à l’eau. Une étiquette cousue au dos mentionne l’intention de leurs créateurs : « Ces cabas en toile sont voués à remplacer les emballages jetables en papier à usage quotidien. » 
Nom : cabas Bake House.
Matériau : coton enduit.
Bénéfice vert : se substitue aux sacs jetables.
Prix : entre 15 € et 35 €.
pegandawlbuilt.com
L’allume-gaz
Cet outil à l’allure d’épingle à nourrice XXL est bien connu des artisans soudeurs, qui s’en servent pour l’allumage des chalumeaux et des lampes à souder. La pierre à briquet frotte contre une barrette en acier strié, provoquant des étincelles, qui, en contact avec le gaz, font naître la flamme. Petit, léger et pratique, il trouvera sa place à côté de la gazinière : il est un bon substitut des allume-gaz à pétrole ou des allumettes. Vendu avec des pierres de rechange, il fabrique des étincelles sans jamais tomber en panne et ne risque pas de s’enflammer à son tour.
Nom : allume-gaz à coupelle.
Matériau : fil d’acier ressort, pierre à briquet, barrette en acier strié.
Bénéfice vert : peut remplacer les allumettes ou l’allume-gaz à pétrole.
Prix : environ 3,50 €.
laboutiquedusoudeur.com
<https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/06/25/sac-a-compost-lampe-solaire-cabas-lavable-sept-ustensiles-pour-reverdir-le-quotidien_6044188_4500055.html>
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7- Produits d'hygiène : un projet de décret encadre l'interdiction de destruction des invendus, Actu-environnement, 25/06/20
Philippe Collet 

Un projet de décret fixe le cadre de l'interdiction d'enfouissement ou d'incinération des produits d'hygiène et de puériculture. Ils devront être donnés ou recyclés, si les conditions le permettent et ne sont pas « excessives ».
Le ministère de la Transition écologique met en consultation un projet de décret relatif à l'interdiction d'élimination des produits d'hygiène et de puériculture. Les mesures proposées pour assurer le don de ces invendus non-alimentaires doivent entrer en vigueur le 1erjanvier 2022, pour les produits qui étaient déjà soumis à une responsabilité élargie du producteur (REP) avant l'adoption de loi Économe circulaire, et en 2024 pour les autres. La consultation, ouverte le 22 juin, s'achève le 13 juillet.
Pour rappel, la loi Économie circulaire de février 2020 interdit l'élimination des invendusnon-alimentaires en imposant une obligation de réemploi, réutilisation ou recyclage. Il s'agit de « mettre fin à certaines pratiques d'élimination des invendus se traduisant par l'incinération ou la mise en décharge de ces produits », rappelle le ministère, ajoutant que « cette mesure vise également à favoriser le don aux associations et aux acteurs de l'économie sociale et solidaire, notamment pour ce qui concerne les produits de première nécessité ».
>> Suite à lire à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/produits-hygiene-decret-interdiction-destruction-invendus-35722.php4>
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8- Sels d’aluminium : la France attaque l’Agence européenne des produits chimiques, Le Monde, 26/06/20, 11h31
Stéphane Foucart

Pour les autorités françaises, les industriels ont entravé l’expertise de la toxicité de ces substances couramment utilisées. 
Bien qu’utilisés dans les systèmes d’assainissement de l’eau potable ou dans de nombreux cosmétiques, les sels d’aluminium ne sont guère au centre de l’attention médiatique. Ils n’en sont pas moins au cœur d’une dispute inédite. Passée inaperçue en pleine pandémie de Covid-19, celle-ci n’a été rendue publique que mi-juin dans le Journal officiel de l’Union européenne : la France a introduit, fin février, un recours contre l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) devant le Tribunal de l’Union européenne. C’est la première fois qu’un Etat membre attaque, devant la haute juridiction basée au Luxembourg, l’intégrité d’une décision rendue par une agence d’expertise communautaire.
L’histoire commence en 2014. Dans le cadre du règlement Reach (Registration, Evaluation, Authorization and Restriction of Chemicals), la France devait mesurer, entre autres substances, les dangers de trois sels d’aluminium. C’est l’un des principes du règlement européen sur les substances de synthèse : les Etats membres se partagent le « fardeau du passé », ainsi que les spécialistes nomment le travail titanesque d’évaluation des centaines de substances de synthèse produites et commercialisées de longue date, mais dont la sûreté n’a jamais été évaluée. Régulièrement, les experts des différents Etats membres soumettent ainsi leurs résultats à l’ECHA et aux autres Etats membres. Après conciliabules, l’ECHA rend ses avis.
En France, ce travail d’expertise est confié à l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). « Sur ces sels d’aluminium, les experts français ont identifié un risque sur leur caractère potentiellement génotoxique [toxique pour l’ADN], dit-on à la direction générale de la prévention des risques (DGPR), l’administration du ministère de la transition écologique et solidaire qui pilote le dossier. Ce qui a soulevé notre préoccupation, c’est la question du traitement de l’eau [grâce à des sels d’aluminium] et l’exposition d’employés qui travaillent au contact de ces substances. »
Pas d’étude complémentaire
La France soutient donc, à l’ECHA, une demande d’informations complémentaires. En décembre 2017, cette demande est validée par les autres Etats membres et endossée par l’agence européenne : une étude de mutagénicité est demandée au consortium industriel produisant des sels d’aluminium (notamment BASF, Grace, Kemira). En matière réglementaire, c’est la norme : ce sont les industriels qui mènent les études testant la sûreté de leurs propres produits, à charge ensuite pour les agences sanitaires de les examiner. « C’est franchement une étude très simple et peu coûteuse à réaliser, mais c’était une nécessité, dit un connaisseur du dossier, qui requiert l’anonymat. Il y avait des contradictions dans les données disponibles et il fallait clarifier ce point. »
Mais les industriels ne l’entendent pas de cette oreille et refusent de conduire cette étude : ils saisissent la chambre de recours de l’ECHA. Cette juridiction d’appel, attachée à l’agence européenne, peut être saisie en cas de désaccord des industriels avec des décisions d’experts. La chambre de recours peut ainsi invalider – sur la foi d’arguments juridiques plus que scientifiques – une décision de l’agence à laquelle elle est rattachée.
C’est chose faite le 17 décembre 2019. Les trois juges de la chambre de recours mandatés pour arbitrer le litige cassent la décision de l’ECHA et donnent raison aux industriels. Ils n’auront pas à fournir l’étude complémentaire demandée par la France et l’agence européenne. « La chambre de recours a estimé qu’il y avait un manque de clarté et, à certains égards, de cohérence quant à savoir si le problème de génotoxicité concernait uniquement les trois substances, tous les sels d’aluminium solubles ou l’ion aluminium », écrivent les juges.
« On est face à une dérive »
« Cette décision de la chambre de recours nous apparaît problématique, dit-on à la DGPR. En particulier, sa décision s’appuie en partie sur une étude de 1997 qui n’a pas été versée au dossier consulté par les experts ! » L’étude en question – un essai de toxicocinétique, c’est-à-dire une évaluation du comportement d’une substance toxique dans l’organisme – n’a donc pas pu être évaluée par les scientifiques, mais a été prise en compte dans l’arbitrage juridique. « Cette étude devait être fournie aux experts [par les industriels] en amont, insiste-t-on à la DGPR. C’est à eux d’examiner ces travaux. Sinon, on est face à une dérive. »
Un autre aspect de la décision de la chambre de recours de l’agence européenne scandalise les experts. Les juges ont en effet estimé que la décision de l’ECHA de demander des informations complémentaires n’explique pas comment celles-ci pouvaient « conduire à de meilleures mesures de gestion des risques ». Ce qui revient à refuser l’accès à des données au motif que l’usage qui en sera fait par les pouvoirs publics n’est pas précisé. « Si on laisse passer ça et que ça fait jurisprudence, cela veut dire que nous ne pourrons plus jamais exiger des études complémentaires des industriels », dit un proche du dossier.
Pour les autorités françaises, ce qui est considéré comme un trucage de la procédure d’expertise justifie le recours contre l’agence européenne, tout en se défendant de remettre en cause sa crédibilité. « La chambre de recours de l’ECHA fait partie de l’agence mais en est malgré tout indépendante. Une fois que la chambre de recours a rendu son avis, celui-ci devient de facto l’avis de l’ECHA, explique-t-on à la DGPR. L’ECHA ne pouvant faire appel contre sa chambre des recours, c’est-à-dire contre elle-même, elle se retrouve coincée. En somme, nous faisons ce que l’ECHA ne peut pas faire. »
La France n’est pas seule à s’agacer du pouvoir de la chambre de recours de l’ECHA. Dans une communication officielle à la Commission européenne publiée le 19 juin, le Danemark demande à Bruxelles de « limiter les compétences » de cette juridiction : « Elle ne devrait pas avoir le pouvoir discrétionnaire de rejeter les décisions prises par l’agence, après accord unanime des experts de tous les Etats membres. » Interrogée par Le Monde, l’ECHA ne commente pas une affaire en cours ; les industriels concernés n’ont pas répondu à nos sollicitations.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/26/sels-d-aluminium-la-france-attaque-l-agence-europeenne-des-produits-chimiques_6044270_3244.html>
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9- Arctique russe : Le géant minier Nornickel de nouveau dans le collimateur, pour un rejet d’eaux usées dans la nature, 20 Minutes avec AFP, 28/06/20, 13h35

Pollution. Des eaux usées, utilisées pour le traitement des minerais que Nornickel extrait dans la région arctique, ont débordé d’un réservoir, dimanche, a reconnu la compagnie, déjà à l’origine d’une pollution aux hydrocarbures dans la région il y a un mois
Le géant minier russe Nornickel a rapporté dimanche un rejet d'eaux usées dans l'une de ses usines d'enrichissement de minerai dans l' Arctique, un mois après une pollution sans précédent aux hydrocarbures dans la même région.
Selon un communiqué publié sur le site de Nornickel, l'incident concerne l'usine d'enrichissment de Talnakh, située près de la ville arctique de Norilsk. Les eaux usées, utilisées pour le traitement des minerais extraits de la région, ont «débordé d'un réservoir» dimanche et se sont déversés dans la nature, selon la compagnie.
Un risque de contamination à la rivière avoisinante ?
Ce rejet a ensuite été «stoppé» par le personnel de l'usine et il ne représente «aucune menace de fuite de déchets», selon Nornickel.
Les services du ministère russe des Situations d'urgence sur place, cités par l'agence publique Ria Novosti, ont toutefois évoqué un risque de contamination de la rivière Kharaïelakh avoisinante par des substances toxiques.
Le Comité d'enquête russe a confirmé dans un communiqué un «rejet non autorisé de déchets liquides dans la zone de toundra» près de Talnakh et annoncé l'ouverture d'une enquête.
>> Suite à lire à : 
<https://www.20minutes.fr/planete/2809467-20200628-arctique-russe-geant-minier-nornickel-nouveau-collimateur-rejet-eaux-usees-nature>
Sur le même sujet : 
> Arctique russe : rejet d'eaux usées dans une usine d'enrichissement de minerai <https://information.tv5monde.com/info/arctique-russe-rejet-d-eaux-usees-dans-une-usine-d-enrichissement-de-minerai-365234>, AFP, 29/06/20, 22:00
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10- Covid-19 : la preuve irréfutable et par l'image de l'intérêt du port du masque, Sciences & Avenir, 30/06/20, 11h05
Sylvie Riou-Milliot

La preuve par l’image de l’intérêt du port du masque et de la distanciation sociale.
Vous ne croyez pas encore à l'utilité du port du masque ? Regardez bien ces images, nul doute qu'elles vous convaincront de son intérêt. Très viralement partagées ce week-end, elles ont été prises par Richard Davis, responsable du laboratoire de microbiologie clinique du centre médical Providence Sacred Heart Medical à Spokane (Washington, États-Unis). 
La preuve en 42 secondes
Ce scientifique a vraiment réussi à démontrer par l'image ce que signifie le fait de porter un masque. Et ce, très rapidement, en moins de 42 secondes, comme l'ont déjà démontré d'autres équipes.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.sciencesetavenir.fr/sante/jamais-sans-mon-masque_145580 <https://www.sciencesetavenir.fr/sante/jamais-sans-mon-masque_145580>>
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11- Reportage. A Saint-Malo, la peur des fumées ammoniaquées des usines d’engrais, Le Monde, 30/06/20, 12h36
Benjamin Keltz, Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) envoyé spécial

Les usines du groupe international Roullier ont rejeté jusqu’à quatorze fois les doses autorisées d’ammoniac en novembre 2019. Redoutant un problème de santé publique, riverains et associations ont attaqué en justice.
Guillaume Fresneau et Caroline Ruffault se sont installés en Bretagne pour profiter du grand air. « La situation est assez ironique. Après une carrière à Paris, nous pensions trouver un cadre de vie sain pour nos deux enfants. Aujourd’hui, on craint de leur faire courir des risques », s’inquiète le couple. Depuis l’emménagement dans leur coquette maison d’un ancien quartier ouvrier de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) en 2018, ce musicien et cette photographe vivent au rythme des publications des associations locales dénonçant la mauvaise qualité de l’air. La dernière en date est une étude de l’organisme de surveillance Air Breizh, qui a recensé davantage de particules fines dans la station balnéaire de 46 000 habitants que dans l’agglomération voisine de Rennes (+ 30 %).
Pour le couple de quadragénaires, l’un des principaux responsables se nomme Timac Agro, une entreprise qui produit des engrais phosphatés et des fertilisants pour l’agriculture, filiale du groupe malouin Roullier, lequel revendique 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel et 8 200 collaborateurs à travers le monde. Depuis leur salon, Guillaume Fresneau et Caroline Ruffault localisent par des gestes des mains l’origine de leurs inquiétudes.
Là-bas, sur le port de commerce, face aux remparts malouins qui accueillent un million de touristes chaque été, les cheminées de la plus vieille usine de la société crachent leurs fumées depuis 1971. De l’autre côté, à quelques centaines de mètres, une autre usine turbine depuis quarante ans dans la zone industrielle, le long de la voie de chemin de fer, face au terrain des gens du voyage.
Problèmes respiratoires
Les odeurs sucrées de pomme de terre écrasée que les Malouins connaissent depuis des décennies ? Timac, évidemment, selon eux. Les poussières qui recouvrent quotidiennement les vitres de leurs fenêtres ? Timac aussi. Les irritations oculaires et les problèmes respiratoires décrits par nombre des 5 700 signataires d’une pétition en ligne pour une meilleure qualité de l’air à Saint-Malo ? Ils les attribuent à Timac. Le couple s’interroge même, comme d’autres Malouins, sur un hypothétique lien entre les rejets de l’entreprise et la surmortalité de 11 % par cancer constatée par l’Agence régionale de santé dans la cité corsaire.
Pour « faire la lumière » et obtenir la désignation d’un expert indépendant, Guillaume Fresneau, onze autres Malouins et l’association citoyenne Osons ! ont engagé une procédure de référé pour troubles anormaux du voisinage.
> Lire aussi La pollution de l’air tue deux fois plus que ce qui était estimé
Devant le tribunal de Saint-Malo, le 11 juin, leur avocate, Virginie Le Roy, clamait : « Mes clients ont osé mettre un scandale malouin sur la place judiciaire. En face, la société nous oppose un mutisme insupportable. (…) Cette entreprise joue les apprentis sorciers au cœur de la cité. La compétitivité se fait au détriment de la population. » Sur le banc de la défense, Fabrice Van Cauwelaert, avocat de l’entreprise – qui n’a pas donné suite à nos sollicitations –, levait les yeux au ciel. Selon lui, « les troubles anormaux ne sont pas caractérisés ».
Les associations Eau et rivières de Bretagne et Bretagne vivante critiquent dans les mêmes termes le Groupe Roullier et ont annoncé, vendredi 26 juin, engager une action en justice pour des infractions environnementales. En septembre 2019, les militants écologistes avaient dévoilé l’existence de deux arrêtés préfectoraux de mise en demeure adressés à l’entreprise pour non-respect de la valeur limite de concentration en ammoniac dans les fumées de Timac.
Les autocontrôles de la société, que Le Monde s’est procurés, confirment des dépassements récurrents du seuil autorisé (50 mg/m3) en 2019. En novembre, l’usine, avec vue sur la ville fortifiée, dessinée par Vauban, était en faute 25 jours durant, relâchant jusqu’à quatorze fois la dose légale (729 mg/m3). « Voilà la preuve que l’entreprise ne maîtrise pas ses procédés de fabrication, estime Rozenn Perrot, d’Eau et rivières de Bretagne. Ces dépassements sont inquiétants. Un rejet d’ammoniac dans l’air entraîne une multiplication de particules fines potentiellement toxiques pour la population. »
« Nous sommes face à un problème de santé publique », martèle Alain Guillard, porte-parole de l’association Osons ! et candidat malheureux à l’élection municipale malouine (divers gauche, 8,26 % des suffrages au premier tour), satisfait de voir « la chape de plomb locale se fissurer ».Avec une poignée d’autres, il « ose » réclamer des réponses au plus gros employeur privé du bassin local (1 661 salariés dans le pays de Saint-Malo en 2017, selon les derniers chiffres disponibles).
Un magnat des engrais
Son fondateur et patron, Daniel Roullier, a transformé son entreprise de broyage de maërl, débris d’algues riches en calcaire vendus aux agriculteurs pour augmenter le rendement de leurs terres acides, en empire de l’agrofourniture et de l’agrochimie. L’octogénaire figure à la 36e place du palmarès des plus grandes fortunes de France, selon le magazine Challenges. Au sein du Club des trente, ce lobby qu’il a cofondé pour rassembler les plus influents chefs d’entreprise bretons, Daniel Roullier s’impose en membre respecté pour son charisme et sa réussite mais redouté pour son caractère volcanique.
Si les élus locaux tardent à entendre l’angoisse populaire, est-ce pour éviter de froisser le magnat des engrais ? Claude Renoult, maire (divers droite) de 2014 à 2020, n’a pas souhaité répondre aux questions du Monde. Son successeur, Gilles Lurton, député (LR) de la circonscription et élu municipal depuis 1995, préfère « se concentrer sur l’avenir » et promet désormais « la plus grande transparence ». Comment ? L’édile siégera au comité de suivi rassemblant, dès septembre, toutes les parties concernées par la qualité de l’air, y compris Eau et rivières de Bretagne, à l’initiative du sous-préfet de Saint-Malo, Vincent Lagoguey.
Depuis sa prise de poste en 2018, le haut fonctionnaire surveille l’activité de Timac. Lorsque l’entreprise « dérape », il assure la « convoquer pour des explications ». La raison invoquée pour justifier les rejets répétés d’ammoniac de novembre ? Un problème de management. Vincent Lagoguey refuse de commenter les justifications de la société et rappelle qu’il l’a sanctionnée d’une amende de 5 000 euros. Une somme « ridicule » pour l’association Osons !, « symbolique », selon Eau et rivières de Bretagne, qui loue la pugnacité de la préfecture. Celle-ci a obtenu du groupe la promesse de 2,5 millions d’euros de travaux afin d’assurer la mise en conformité des sites malouins d’ici août.
L’entreprise s’est aussi engagée à arrêter la confection des substances générant trop d’ammoniac dans sa plus ancienne usine. La production a probablement été délocalisée dans un des 72 autres sites de la société. Lequel ? Difficile de savoir. Et peu importe, selon Fabrice Van Cauwelaert. Devant la juge des référés, l’avocat du Groupe Roullier cite le résultat d’une étude ayant modélisé un scénario catastrophe dans lequel les cheminées malouines cracheraient en continu, une année durant, la dose maximale d’ammoniac constatée en 2018 (641 mg/m3) : « Le risque sanitaire est faible et acceptable. »
Les services de l’Etat ont consulté ce travail jugé « crédible et rassurant ». Il en faudra cependant plus pour apaiser les inquiétudes des plaignants.« Nous avons besoin de réponses impartiales. La désignation d’un expert indépendant est indispensable », insiste Guillaume Fresneau, impatient d’entendre le délibéré du référé, le 2 juillet. Cette procédure d’urgence risque d’être la première d’un long processus judiciaire. Le père de famille redoute d’ailleurs une procédure marathon et songe à vendre sa maison pour s’installer ailleurs sur la Côte d’Emeraude. Loin des cheminées de Timac Agro et de ses fumées.
> Lire aussi Pollution de l’air : la France de nouveau dans le collimateur de la Commission européenne
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/30/a-saint-malo-la-peur-des-fumees-ammoniaquees-des-usines-d-engrais_6044699_3244.html>
Sur le même sujet : 
> La justice ordonne une expertise sur les rejets d'une usine d'engrais à Saint-Malo <https://information.tv5monde.com/info/la-justice-ordonne-une-expertise-sur-les-rejets-d-une-usine-d-engrais-saint-malo-365897>, AFP, 02/07/20, 19:00
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12- Au Sénégal, Dakar manque d’eau et a soif, Le Monde Afrique avec AFP, 01/07/20, 13h00
Théa Ollivier (Dakar, correspondance)

Plusieurs quartiers de la capitale font face à des pénuries d’eau courante. Une situation qui hérisse les habitants en ces temps de coronavirus et de fortes chaleurs. 
Des pompes à eau traditionnelles sont installées au pied des immeubles par les propriétaires du quartier populaire Yeumbeul, dans la lointaine banlieue de Dakar. Une dizaine de fois par jour, Mimouna Fall vient y remplir ses bassines et bidons pour pouvoir faire le ménage, laver le linge ou cuisiner. « Mais je ne peux pas boire cette eau qui n’est pas potable. J’attends la nuit pour espérer avoir de l’eau qui coule du robinet », explique la mère de famille avant de repartir, sa bassine sur la tête, à travers les rues ensablées.
Dans ce quartier, l’eau n’a jamais coulé à flot. Mais, depuis quelques semaines, la situation a empiré. « Avant, on avait de l’eau à partir de 20 heures. Maintenant, on doit attendre 1 ou 2 heures du matin. Regardez mes cernes, je mets un réveil en pleine nuit pour remplir quatre bidons de 10 litres. Cela me prend deux heures tellement la pression est basse », explique Papa Mbodj, un habitant du même quartier.
> Lire aussi  De Dakar à Saint-Louis, une forêt de filaos en rempart contre les assauts de la mer
Il montre d’un geste dépité les récipients recyclés entassés sous son lavabo, qui lui servent pour sa toilette matinale avant de partir au travail. L’agacement se joint à la lassitude chez ce jeune père d’un enfant de 9 mois. « Comment faire en pleine crise de coronavirus pour se laver les mains, alors que les chaleurs arrivent ?, s’interroge-t-il. L’eau est une source vitale, c’est un besoin primaire auquel nous avons droit. »
A Dakar, les pénuries d’eau sont fréquentes depuis plusieurs années, touchant des milliers de ménages. Ces derniers temps, des photos de femmes avec des récipients de toutes tailles à bout de bras et barrant les artères de la capitale en guise de protestation, dans les quartiers dakarois de Rufisque, Parcelles assainies ou Ouakam, ont fait le tour des réseaux sociaux.
« Faire face au manque de pression »
La situation a aussi un impact économique pour Aly Kan, agent immobilier à Comico Yeumbel. « Je dois investir moi-même 500 000 francs CFA [quelque 760 euros] dans des surpresseurs d’eau pour faire face au manque de pression. Une somme énorme alors que le manque d’eau fait baisser les prix de la location », explique le jeune homme. Ce dernier espère toujours un « miracle » : voir un jour l’eau couler au premier étage de ses immeubles.
Au cœur des critiques, la société Sen’eau, du groupe français Suez, qui a remporté un appel d’offres contesté par ses concurrents en 2018. Cette affaire-là est désormais réglée. Depuis le 1er janvier, elle est devenue la nouvelle société de gestion de l’exploitation et de la distribution de l’eau potable en zone urbaine et périurbaine au Sénégal, pour une durée de quinze ans.
> Lire aussi  Au Sénégal, la pandémie causée par le coronavirus a entraîné un manque de sang fatal à l’hôpital
Pour répondre aux attaques qui la visent sur les réseaux sociaux, elle incrimine entre autres les intempéries. « Nous avons connu une tempête le week-end du 13 et 14 juin qui a endommagé certains ouvrages de production et les a privés d’énergie électrique, affirme au Monde Afrique la société Sen’eau. Aujourd’hui, 100 % de l’eau produite est consommée. Il suffit alors d’une panne sur un ouvrage pour engendrer des manques d’eau. » 
La société assure aussi que des équipes « sont intervenues immédiatement » et que « la situation revient progressivement à la normale depuis quelques jours ». Les pénuries s’expliquent aussi, selon elle, par des raisons plus structurelles : l’augmentation de la population, l’urbanisation croissante et la hausse de la consommation en période d’hivernage et de grosses chaleurs.
Une usine de dessalement en 2024
En conseil des ministres, le 17 juin, le président sénégalais Macky Sall a rappelé « l’impératif de mobiliser l’expertise technique et les ressources financières pour assurer le fonctionnement optimal des infrastructures hydrauliques implantées sur l’ensemble du territoire national ». Il a aussi invité le ministre de l’eau et de l’assainissement à « finaliser la réalisation des grands projets d’hydraulique urbaine en cours ».
Au Sénégal, 13 % des ménages ont seulement accès à un puits non protégé, c’est-à-dire une source d’eau non améliorée, donc non potable, non filtrée et non traitée. Et en milieu urbain, près de 20 % des foyers ne disposent pas d’un raccordement domestique dans leur logement ou dans la concession.
Pour répondre à tous ces enjeux, la Sen’eau assure avoir pris des mesures d’urgence avec la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES), mais elle se projette aussi sur le moyen et long terme. Dès la fin de l’année, la société affirme pouvoir « réceptionner la troisième usine de Keur Momar Sarr », à 250 kilomètres de Dakar, dont les volumes d’eau additionnels « vont sensiblement améliorer l’alimentation en eau potable pour les populations ». Et d’ici à 2024, la Sen’eau espère aussi avoir mis en route l’usine de dessalement en train d’être construite dans un quartier de la capitale.
Sur le court terme, la société a mobilisé des dizaines camions-citernes pour approvisionner les quartiers en situation de pénurie. Des véhicules que Papa Mbodj n’a jamais croisés dans son quartier, où il se sent exclu et isolé. Le jeune homme aux lunettes rondes ne croit plus dans les promesses des autorités, ni des sociétés de gestion qui se succèdent. « Je ne me souviens même plus quand l’eau est sortie du robinet de ma cuisine. Le problème est structurel et national », résume-t-il, résigné.
<https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/07/01/au-senegal-dakar-manque-d-eau-et-a-soif_6044828_3212.html>
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13- Livraison de repas et zéro déchet : "Il va falloir créer un écosystème", "c'est possible si on s'y met tous", France info, 01/07/20, 14:54

Julia Vernin, cofondatrice de la plateforme de livraison de repas FoodChéri, réagit sur France info aux annonces de la secrétaire d'Etat à la Transition écologique, qui a donné trois mois aux acteurs de la livraison de repas à domicile pour lui transmettre leur stratégie pour mettre en place le zéro déchet.
"Il va falloir créer un écosystème", "c'est possible si on s'y met tous", réagit mercredi 1er juillet sur franceinfo Julia Vernin, cofondatrice de la plateforme de livraison de repas FoodChéri, après que la secrétaire d'Etat à la Transition écologique a donné trois mois aux acteurs de la livraison de repas à domicile pour lui transmettre leur stratégie pour mettre en place le zéro déchet.
''On n'est pas capable de gérer la totalité de la chaîne''
"Le meilleur déchet, c'est celui qu'on ne produit pas", souligne Julia Vernin, qui a participé à une réunion mercredi matin avec la secrétaire d'Etat, d'autres plateformes de livraison de repas, l'association Zero Waste et des entreprises de recyclage et du réemploi. "Quand on parle d'utiliser des contenants réutilisables, il faut trouver des acteurs qui font les contenants, des acteurs qui font le lavage, des acteurs qui réceptionnent les consignes, qui s'occupent de la logistique", énumère-t-elle. "Nous, on produit nos repas et on les livre. Mais on n'est pas capable de gérer la totalité de la chaîne avec le contenant, le lavage et la logistique. Donc, il faut que d'autres s'y mettent aussi", explique la cofondatrice de FoodChéri.
Ces acteurs existent, "mais il va falloir qu'ils grandissent et grossissent", ajoute Julia Vernin. "Sans l'aide des collectivités locales, des villes, on ne pourra pas y arriver", prévient-elle estimant que la grande distribution "a peut-être aussi un rôle à jouer" "en étant des points de réception des consignes".
>>  Suite à lire à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/livraison-de-repas-et-zero-dechet-il-va-falloir-creer-un-ecosysteme-c-est-possible-si-on-s-y-met-tous_4029933.html>
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14- « On ne pourra jamais démontrer qu’il n’y a pas de risque avec la 5G », 01Net, 01/07/20, 16h50
Amélie Charnay

L’Agence sanitaire prévient que ses conclusions attendues au premier trimestre 2021 sur les effets sanitaires de la 5G ne seront pas tranchées. Une incertitude qui vaut pour n’importe quelle technologie.
Des élus, des associations et même le ministre de la Santé ont demandé ces dernières semaines à suspendre le lancement de la 5G au rapport de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) sur ses effets biologiques et sanitaires. Pourtant, les conclusions de l’agence ne mettront assurément pas fin au débat.
La science ne peut pas trancher la question
Olivier Merckel, l’expert en charge du dossier à l’Anses, a tenu en effet à mettre en garde ceux qui attendent qu’il tranche définitivement la question avec ses travaux, qui seront publiés au premier trimestre 2021. « Je suis obligé de vous décevoir : on ne pourra jamais démontrer qu’il n’y a pas de risque avec la 5G (...) ni avec aucune autre technologie ou agent »,  a-t-il déclaré lors d’une table-ronde au Sénat ce mercredi 1er juillet. « On est forcément dans une situation inconfortable pour les pouvoirs publics. Ce que nous pouvons faire, c’est essayer de caractériser au mieux les données disponibles et les incertitudes qui y sont associées », a-t-il ajouté.
>> Suite à lire à :
<https://www.01net.com/actualites/on-ne-pourra-jamais-demontrer-qu-il-n-y-a-pas-de-risque-avec-la-5g-1941841.html>
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15- Vrai ou Faux. Les maires écologistes peuvent-ils s'opposer au déploiement de la 5G dans leur commune ?, France info, 01/07/20, 19:08

Plusieurs nouveaux maires écologistes souhaitent s'opposer au déploiement à venir du réseau 5G dans leur commune. Le principe de précaution semble un moyen d'action incertain. En revanche, le non-respect du Plan local d'urbanisme ou l'atteinte aux paysages naturels et urbains peuvent être invoqués par les élus. 
La "vague verte" menace-t-elle le déploiement de la 5G ? Alors que plusieurs grandes villes (Lyon, Bordeaux, Strasbourg ou encore Besançon) vont être dirigées par des nouveaux maires étiquetés Europe Ecologie Les Verts (EELV), leur programme interroge, notamment autour de cette technologie de communication.
La 5G devrait supplanter l'actuelle 4G d'ici à 2023 pour permettre un bond technologique, avec de nouvelles (très hautes) fréquences et davantage d'antennes, en offrant aux utilisateurs des délais de transmission bien plus réduits sur internet : une "ultra connectivité", revendique (PDF) l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). L'ouverture commerciale est attendue pour la fin 2020, une fois que le gouvernement aura donné son aval.
Mais les nouveaux maires écologistes ne sont pas tous enthousiastes à l'idée de voir des antennes-relais pour la 5G dans leur commune. "Je trouve totalement inadmissible qu'on puisse imposer la 5G", s'est emporté sur RTLle nouveau maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, qui souhaite impulser "un vrai débat" face aux "dangers de la 5G". "Je pense qu'il faut mettre cette discussion sur la table et que les Bordelaises et les Bordelais n'apprennent pas du jour au lendemain que leur territoire est couvert par la 5G."Un raisonnement que partage la nouvelle maire de Besançon Anne Vignot, interrogée par France 3 Bourgogne Franche-Comté.
"Le déploiement de la 5G à Besançon, aujourd'hui, est remis en cause" dans la mesure où "on ne connaît pas encore les risques que l'on pourrait encourir", a déclaré l'écologiste. L'élue compte invoquer le "principe de précaution parce qu'on avance très souvent sur la technologie sans savoir ce qu'on fait", soutient-elle.
Le secrétaire national d'EELV, Julien Bayou, soutient ces positions, lui qui souhaite également un moratoire sur la question de cette évolution technologique, ainsi qu'il l'a expliqué sur France Inter mercredi 1er juillet. Est-il cependant possible pour les maires, à leur échelle, de s'opposer au déploiement de la 5G dans leur commune ?
>> Suite à lire à :
<https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/convention-citoyenne-sur-le-climat/les-maires-ecologistes-peuvent-ils-s-opposer-au-deploiement-de-la-5g-dans-leur-commune_4028483.html>
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16- Les sacs plastiques sont devenus payants au Japon, AFP, 01/07/20, 22:00

Les commerces au Japon ont commencé mercredi à facturer les sacs en plastique, en vertu d'une réforme législative entrée en vigueur et visant à freiner l'amour immodéré des habitants du pays pour ces emballages polluants.
Les magasins comme les "konbini", supérettes de proximité omniprésentes dans le pays, sont libres de fixer le prix de leur choix pour ces sacs. Aussi leur tarif est symbolique, tournant autour de 3 yens (moins de 3 centimes d'euro).
Cela semblait toutefois avoir de l'effet : "Je fais des courses dans un konbini chaque matin. Je savais (que les sachets allaient devenir payants, NDLR), donc j'ai apporté mon propre sac", a confié une consommatrice à la chaîne de télévision publique NHK.
De nombreuses communes du Japon exigent un tri minutieux (plastique, canettes, papiers, etc.), mais la majeure partie des ordures ménagères y compris du plastique est néamoins incinérée, un procédé producteur de gaz à effet de serre.
Boîte de déjeuner jetables, bananes ou même pruneaux emballés individuellement, emballages doubles : au pays du client roi, le refus d'un couvercle sur son café ou d'un petit sachet pour protéger un aliment déjà sous plastique suscite le plus souvent l'étonnement.
En 2018, le gouvernement a cependant dévoilé un objectif de réduction d'un quart d'ici à 2030 de sa production annuelle de déchets plastiques, qui était de 9,4 millions de tonnes.
Le Japon est le deuxième producteur mondial de déchets en plastique par habitant après les Etats-Unis, selon l'Organisation des Nations unies. 
L’introduction d'un paiement généralisé pour les sacs a "pour objectif d'encourager les gens penser à deux fois avant de décider si le sachet est vraiment nécessaire et à revoir leur mode de vie", a indiqué le gouvernement.
<https://information.tv5monde.com/info/les-sacs-plastiques-sont-devenus-payants-au-japon-365666>
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17- Plus de 90% des enfants dans le monde respirent chaque jour un air pollué - Michelle Bachelet, ONU Info, 01/07/20

Plus de 90 % des enfants de moins de 15 ans dans le monde respirent un air si pollué que leur santé et leur développement sont gravement mis en danger, a mis en garde mercredi la Cheffe des droits de l’homme de l’ONU.
Lors d’un débat annuel du Conseil des droits de l’homme consacré aux droits de l’enfant et à leur « environnement sain », la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a rappelé l’importance d’un environnement sain et durable pour le développement des enfants.
« La survie, la santé, le bien-être et le développement des enfants dépendent d’un environnement sûr », a rappelé à Genève Mme Bachelet, estimant que « 93% des enfants vivent actuellement dans des environnements où la pollution de l’air dépasse les directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
« Malheureusement, de nombreux enfants vivent dans des zones polluées et sont exposés à des substances toxiques », a regretté Mme Bachelet, soulignant des données de l’OMS qui montrent que chaque année, « 1,7 million d’enfants de moins de cinq ans meurent à cause de facteurs environnementaux ». 
Dans les pays en développement, quelque 12 millions d’enfants ont subi des lésions cérébrales permanentes dues à l’empoisonnement au plomb. Et 73 millions d’enfants dans le monde travaillent dans des conditions dangereuses où ils sont régulièrement exposés à des substances toxiques qui provoquent des lésions et des maladies cérébrales. 
« Les enfants autochtones et ceux issus de communautés à faible revenu étaient parmi les plus touchés, une situation aggravée par la Covid-19 », a fait valoir la Cheffe des droits de l’homme de l’ONU.
>> Suite à lire à :
<https://news.un.org/fr/story/2020/07/1072122>
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18- Course au large et science en équipe pour pister les microplastiques, AFP, 02/07/20, 00:00
Amélie Bottollier-Depois

A la barre de son monocoque, Fabrice Amedeo se prépare à reprendre le large en solitaire. Mais ses prochaines courses ne seront pas que sportives : il récoltera des microplastiques pour des scientifiques avides d'informations sur la pollution de zones maritimes reculées.
Comme quelques autres skippers, l'ancien journaliste participe déjà à des campagnes de mesures du CO2 ou de la température de l'eau.
Mais pour le prochain Vendée Globe, qui devrait partir des Sables-d'Olonne le 8 novembre, son Imoca "Newrest - Arts et fenêtres" a été équipé d'un capteur plus original : l'eau de mer sera pompée par la quille avant de traverser trois filtres de 300, 100 et 30 microns pour emprisonner les microplastiques. 
Des filtres que le skipper devra changer toutes les 12 heures et stocker pendant les quelque 85 jours estimés de sa course en solitaire autour du monde.
"C'est un vrai travail", explique-t-il à l'AFP. Le capteur avec les filtres en acier doivent "peser une cinquantaine de kilos alors qu'on essaie tout le temps sur nos bateaux de gagner du poids".
Et par moment, "je vais être dédié à autre chose qu'à la compétition donc c'est vrai que ça a un impact, mais je trouve que ça en vaut vraiment la peine", poursuit cet "amoureux des océans" qui voulait "s'engager pour l'environnement" et "naviguer utilement pour la science".
A quelques jours du départ samedi du Vendée-Arctique-Sables d'Olonne, répétition générale au dispositif avant le Vendée Globe, la quinzaine de chercheurs impliqués dans le projet ont partagé un moment à bord du monocoque de 60 pieds à la Trinité-sur-mer.
"Ce n'est pas courant", commente Thierry Reynaud, chercheur de l'Ifremer, disant son "respect" pour ces marins qui s'engagent pour la planète.
"Je suis passionné de voile, alors toucher un Imoca c'est comme toucher un pur-sang", s'enthousiasme-t-il, sans oublier pour autant l'importance du projet dont il attend de nouvelles données de température et de salinité.
Des bateaux cargos sont équipés de capteurs depuis très longtemps pour épauler la recherche scientifique sur ces sujets. Mais "les voiliers sont moins intrusifs sur le plan environnemental et ils vont dans des régions où les navires marchands ne vont pas", insiste Thierry Reynaud.
- Zones "vierges" -
L'intérêt est aussi grand pour les microplastiques. De nombreuses études ont recensé leur présence dans des organismes vivants aux quatre coins des océans, jusqu'au fond de la fosse des Mariannes, la plus profonde connue.
Mais les chercheurs espèrent en apprendre davantage sur les zones où se concentrent ces particules issues de la dégradation des quelque 8 millions de tonnes de plastique qui finissent chaque année dans l'océan.
Certaines régions ont déjà été en partie étudiées par des expéditions dédiées, comme la fameuse "grande zone d'ordures du Pacifique".
Mais il existe "des zones presque vierges de données", comme en Arctique, et dans l'hémisphère sud "on a un manque de données flagrant", notamment dans l'Océan indien et l'Atlantique sud, souligne Christophe Maes, océanographe physicien à l'Institut de recherche pour le développement.
"Ces grandes courses vont nous permettre d'avoir presque comme une photographie instantanée de l'ensemble de la circulation" des plastiques, et d'en apprendre ainsi plus sur les courants océaniques qui les transportent, poursuit-il.
Avant toute cartographie, d'autres laboratoires devront analyser les dizaines d'échantillons récoltés.
"Malheureusement ça se fait à la main", raconte en souriant Catherine Dreanno, de l'Ifremer : une demi-journée pour chaque échantillon. Polystyrène, polyamide, polyéthylène... Le but est d'"identifier les grandes catégories de plastique" et de les quantifier.
Jérôme Cachot, écotoxicologue aquatique à l'université de Bordeaux, se penchera lui sur les polluants, chimiques ou métaux. "Les plastiques fixent les polluants de la colonne d'eau et leur servent de véhicule, c'est un bon dosimètre de la qualité de l'eau", explique-t-il.
Quel que soit le domaine d'étude, l'installation de capteurs sur des voiliers de course sillonnant des régions peu fréquentées est un atout, soulignent tous les participants.
Pour encourager cette démarche, la commission océanique intergouvernementale de l'Unesco et l'association Imoca, qui gère les courses de la classe des monocoques du même nom, ont signé en janvier un partenariat pour promouvoir les sciences océaniques.
Martin Kramp, coordinateur du réseau onusien JCOMMOPS d'observation des océans, voit toujours plus loin : "J'espère que pour le Vendée globe 2024 il y aura une nouvelle règle de classe qui rende une contribution scientifique obligatoire".
<https://information.tv5monde.com/info/course-au-large-et-science-en-equipe-pour-pister-les-microplastiques-365621>
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19- Les crèmes solaires pour enfants ciblées par deux associations, AFP, 02/07/20, 08:02 

WECF France et Agir pour l'environnement demandent notamment l'interdiction de nombreuses substances, dont des perturbateurs endocriniens.
WECF France et Agir pour l'environnement, deux associations de défense de l'environnement, alertent jeudi 2 juillet sur les risques potentiels des crèmes solaires pour enfants. Dans un communiqué, elles demandent la saisine de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) « pour évaluer le rapport bénéfice/risque entre la protection contre les effets néfastes du soleil et les risques engendrés par les substances préoccupantes », au vu du nombre de ces substances retrouvées dans ces produits.
Elles demandent en outre « l'interdiction dans les produits pour enfants des ingrédients classés extrêmement préoccupants, dont des perturbateurs endocriniens et des nanoparticules : 4-MBC, homosalate, octocrylène, cyclypentasiloxane, cyclohexasiloxane, dioxyde de titane nanoparticulaire, phénoxyethanol, notamment ». « De même, les substances parfumantes établies comme allergènes par contact chez l'humain (…) ne devraient plus être autorisées dans les produits pour enfants », font-elles valoir.
>> Suite à lire à :
<https://www.lepoint.fr/sante/les-cremes-solaires-pour-enfants-ciblees-par-deux-associations-02-07-2020-2382727_40.php <https://www.lepoint.fr/sante/les-cremes-solaires-pour-enfants-ciblees-par-deux-associations-02-07-2020-2382727_40.php>>
En savoir plus :
> Produits solaires pour enfants - Trop de substances préoccupantes, Une enquête de WECF France et Agir pour l’Environnement <https://wecf-france.org/wp-content/uploads/2020/07/WECF_Produits-Solaires_40p-HD.pdf>, juin 2020
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20- Le déploiement de la 5G se heurte à la poussée des préoccupations écologiques, Le Monde, 02/07/20, 08h36
Vincent Fagot 

Plusieurs nouveaux maires souhaitaient, dans leur programme, engager un moratoire. 
Le calendrier de déploiement de la 5G résistera-t-il à la montée des préoccupations écologiques en France, concrétisée, dimanche 28 juin, par l’élection de maires Verts dans plusieurs grandes villes de France ? Plusieurs d’entre eux ont, en effet, inscrit à leur programme la volonté d’imposer un moratoire sur le déploiement de la 5G dans leur commune, relayant ainsi les craintes de plusieurs associations, qui redoutent les effets environnementaux et sanitaires de la nouvelle génération de téléphonie mobile. Dans ses conclusions, la convention citoyenne pour le climat, estimait, elle, qu’il fallait « évaluer les avantages et les inconvénients de la 5G par rapport à la fibre avant et non après avoir accordé les licences pour son développement ».
A l’origine prévues pour être organisées au mois d’avril, les enchères pour attribuer les fréquences de la 5G aux quatre opérateurs candidats (Orange, Bouygues, SFR et Free) ont été reportées en raison de l’épidémie de Covid-19. Elles doivent désormais se tenir fin septembre, pour une activation du service dans les principales villes de France d’ici à la fin de l’année.
> Lire aussi  5G : le lancement des enchères en France fixé à la fin septembre
Or, à cette date, aucune des agences indépendantes mandatées pour évaluer l’incidence environnementale ou sanitaire n’aura rendu les rapports commandés. Ainsi, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) ne doit restituer le fruit de son travail qu’au premier trimestre 2021.
Un non-sens
Un non-sens selon les associations Priartem et Agir pour l’environnement, qui ont attaqué en février le calendrier d’attribution des fréquences auprès du Conseil d’Etat. Celui-ci a rejeté, en mars, le caractère d’urgence de ce recours, mais doit encore se prononcer sur le fond sur la procédure d’attribution.
Face à la montée de la contestation, le gouvernement a lancé une mission qui doit permettre que la France se dote des meilleurs standards au moment d’adopter la 5G. Mais les délais qui lui sont accordés laissent les observateurs sceptiques.
> Lire aussi  Enchères 5G : le gendarme des télécoms appelle l’Etat à la modération
Mercredi 1er juillet, les doutes sur le calendrier ont rebondi, lors d’une table ronde organisée au Sénat. Face à Nicolas Guérin, président de la Fédération française des télécoms, assurant que la 5G ne présente pas plus de danger pour la santé que la 4G, les représentants des associations ont déployé leurs arguments.
« Explosion des transmissions de données »
Le délégué général d’Agir pour l’environnement, Stéphen Kerckhove, a accusé l’exécutif de préjuger d’ores et déjà sur les conclusions de la mission confiée à l’Anses, alors que, selon lui, « nous sommes à la veille d’une explosion des transmissions de données », synonyme d’une augmentation massive de la consommation d’électricité. De son côté, Hugues Ferreboeuf, du Shift Project, a argué que le numérique pourrait, à court terme, engendrer, en France, une multiplication par 2 ou 2,5 de la consommation électrique d’ici cinq ans.
Que peuvent faire les nouveaux maires Verts pour faire pencher la balance ? Difficile pour eux d’exclure cette technologie de leur ville. Une décision du Conseil d’Etat indiquait, en 2011, qu’« un maire ne saurait réglementer par arrêté l’implantation des antennes-relais sur le territoire de sa commune », y compris au motif du principe de précaution.
> Lire aussi  5G : les quatre principaux opérateurs français se portent candidats
La nouvelle maire écologiste de Besançon, Anne Vignot, souligne pourtant que« de nombreux concitoyens [l]’ont sollicitée à ce sujet ». Elle se dit prête à s’appuyer sur les associations pour faire pression sur l’Etat. Même objectif pour Delphine Jamet, adjointe au maire de Bordeaux, qui assure que la municipalité va lancer des débats, afin de sensibiliser la population à la nécessité d’une sobriété numérique. Pour elle, « le mieux, ce serait que l’Etat impose lui-même un moratoire ». Devant la commission du Sénat, Sébastien Soriano, le dirigeant de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse – Arcep, chargée de l’organisation des enchères –, a d’ailleurs laissé entendre que le calendrier pourrait encore être modifié, « si le politique le demande ».
> Lire aussi  5G : les quatre principaux opérateurs français se portent candidats 
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/07/02/le-deploiement-de-la-5g-se-heurte-a-la-poussee-des-preoccupations-ecologiques_6044908_3234.html>
Sur le même sujet : 
> Déploiement de la 5G : le gouvernement sommé de ralentir, Novethic, 02/07/20
Concepcion Alvarez
Des candidats aux municipales, des sénateurs, des associations, des opérateurs, deux ministres, et les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat : tous ont fait part de leur inquiétude quant à un déploiement précipité de la 5G, sans avoir en amont évalué ses impacts sanitaires et environnementaux. Pour tenter de rassurer, le gouvernement vient de lancer une mission d’enquête qui doit rendre ses conclusions à la rentrée, juste avant le lancement des enchères sur les fréquences.
À Nantes, Besançon ou Bordeaux, le déploiement de la 5G a fait partie des sujets phares de la campagne des municipales. Dans la capitale mondiale du vin, le nouveau maire écologiste, Pierre Hurmic, souhaite ainsi consulter la population sur le sujet. La Convention citoyenne pour le climat propose, quant à elle, d’instaurer un moratoire en attendant les résultats d’impacts sur la santé et le climat. "Nous proposons d’évaluer les avantages et les inconvénients de la 5G par rapport à la fibre avant et non après avoir accordé les licences pour son développement mais aussi d’initier et conseiller à l’utilisation de la solution la moins impactante pour l’environnement", écrivent les 150 dans leur rapport final rendu le 21 juin.
En raison de cette défiance, deux opérateurs, Bouygues et SFR, appellent aussi à décaler le calendrier de la 5G, qui doit permettre d'accroître les débits de flux numériques. La gronde est aussi entendue par le gouvernement. Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique, et Olivier Véran, ministre de la Santé, ont écrit au Premier ministre pour lui demander que la 5G ne soit pas déployée avant que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) ne rende son rapport sur les conséquences sanitaires.
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/deploiement-de-la-5g-le-gouvernement-somme-de-ralentir-148729.html>
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21- Moins de produits toxiques dans les couches jetables pour bébés, mais on peut encore mieux faire, 20 Minutes, 02/07/20, 13h51
B.C. avec AFP

Consommation. Si depuis un an, les couches pour bébés contiennent moins de substance chimique, certaines ont encore des taux élevés, notamment de formaldéhyde, un composé irritant
Ça s’améliore, mais ce n’est pas encore ça. La Répression des fraudes a indiqué jeudi dans un communiqué que le  taux de substances chimiques contenu dans certaines couches jetables pour bébés avait nettement diminué depuis une mise en garde en janvier 2019.
Pour mener à bien son enquête, elle a passé au crible 32 références de protections pour bébés, décortiquées dans ses laboratoires afin de vérifier l’absence de dépassement des seuils sanitaires définis par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.
« Aucun dépassement de seuils sanitaires n’a été constaté. Ces constats confirment la nette amélioration de la qualité des références présentes sur le marché. Aucun allergène ou résidu de pesticides n’a été retrouvé. Des diminutions des contaminations en dioxines et furanes, PCB-DL (composés chlorés) et HAP ont également été relevées, permettant de ne plus constater de dépassement de seuils pour ces substances », a expliqué la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
Il y a dix-huit mois, un rapport de l’Agence de sécurité sanitaire avait mis en garde contre des « risques » à long terme pour la santé des bébés portant des couches jetables. En cause : la présence de substances chimiques dans ces protections, ce qui avait poussé le gouvernement à exiger des actions de la part des fabricants.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/societe/2813179-20200702-moins-produits-toxiques-couches-jetables-bebes-peut-encore-mieux-faire>
Sur le même sujet : 
> Couches bébés : nette amélioration de la qualité, mais encore des progrès à faire <https://information.tv5monde.com/info/couches-bebes-nette-amelioration-de-la-qualite-mais-encore-des-progres-faire-365798>, AFP, 02/07/20, 12:00
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22- Pollution de l’air : le gouvernement sous la menace d’une amende, Le Monde, 02/07/20, 14h09
Stéphane Mandard 

Le rapporteur public du Conseil d’Etat s’apprête à proposer une « astreinte de 10 millions d’euros par semestre » pour contraindre le gouvernement à baisser rapidement les niveaux de pollution. 
C’est un nouveau coup de semonce pour le gouvernement. Après les urnes et la vague verte, il pourrait provenir cette fois du Conseil d’Etat. La plus haute juridiction administrative doit se réunir vendredi 3 juillet, en assemblée, pour examiner un recours visant le non-respect par l’Etat des normes sanitaires en matière de pollution de l’air. Le Monde a eu accès aux conclusions sévères du rapporteur public. Celles-ci sont suivies par les magistrats dans la grande majorité des dossiers. Le rapporteur propose une « astreinte de 10 millions d’euros par semestre » à l’encontre de l’Etat, si ce dernier ne respecte pas, dans les six mois suivant la notification de la décision (attendue avant la fin du mois de juillet), la décision du Conseil d’Etat du 12 juillet 2017.
> Lire aussi  Pollution : le Conseil d’Etat enjoint au gouvernement d’agir vite, Hulot promet des mesures
« Une astreinte est prononcée à l’encontre de l’Etat, s’il ne justifie pas avoir (…)exécuté la décision du 12 juillet 2017, pour les ZAS [zones administratives de surveillance de la qualité de l’air] Grenoble, Lyon, Strasbourg, Reims, Marseille-Aix, Toulouse et Paris, s’agissant des taux de concentrations en dioxyde d’azote, et pour les ZAS Paris et Fort-de-France, s’agissant des taux de concentrations en PM10 »,indique le rapporteur dans ses conclusions.
Dans son arrêt d’il y a tout juste trois ans, l’institution avait enjoint au premier ministre, Edouard Philippe, et au ministre de la transition écologique et solidaire (alors Nicolas Hulot) de prendre, « dans le délai le plus court possible », toutes les mesures nécessaires pour ramener les concentrations en dioxyde d’azote (NO2) et en particules fines PM10 (de diamètre inférieur à 10 micromètres) en dessous des valeurs limites réglementaires (40 µg/m³ en moyenne annuelle) sur l’ensemble du territoire. Aussi, le rapporteur public demande-t-il aujourd’hui au premier ministre de communiquer au Conseil d’Etat les « actes justifiant des mesures prises pour exécuter » ladite décision du 12 juillet 2017.
L’astreinte concerne différents territoires où les populations sont toujours exposées à des dépassements de ces valeurs limites. Pour le NO2,, un gaz très toxique émis principalement par le trafic routier, il s’agit des agglomérations de Paris, Lyon, Aix-Marseille, Grenoble, Strasbourg, Toulouse et Reims. Pour les particules fines, particulièrement dangereuses car elles pénètrent l’organisme profondément et issues de diverses sources (trafic, chauffage, activités industrielles et agricoles), on retrouve Paris et Fort-de-France.
« Une décision qui fera jurisprudence »
Les conclusions du rapporteur de la plus haute juridiction administrative renforcent la pression sur le gouvernement. « Les conclusions du rapporteur augurent un tournant déterminant dans la lutte contre la pollution de l’air en proposant une amende exemplaire et sans équivalent qui sanctionnerait enfin l’inaction du gouvernement », réagit Louis Cofflard, l’avocat de l’association Les Amis de la terre. A l’origine de la première requête devant le Conseil d’Etat ayant conduit à l’arrêt de 2017, l’association avait déposé un deuxième recours en octobre 2018 avec 77 autres requérants (Greenpeace, France Nature Environnement, Notre affaire à tous, Respire, mais aussi des médecins) afin de contraindre le gouvernement à respecter la décision.
« Le choix du gouvernement de ne pas respecter sa condamnation, à l’heure où les alertes des scientifiques, personnels soignants et citoyens concernant les concentrations excessives de particules fines et de dioxyde d’azote se répètent, apparaît lourd de conséquences », commente Me Cofflard. Selon les modes de calcul, on estime que la pollution de l’air serait à l’origine, chaque année, en France, de 48 000 à 67 000 décès prématurés. Et selon une commission d’enquête parlementaire de 2015, son coût économique et financier s’élèverait à près de 100 milliards d’euros par an.
> Lire aussi  Dix ans de pollution de l’air en Ile-de-France visualisés en un graphique
En octobre 2019, après quasiment une décennie d’avertissements et de mises en demeure sans lendemain, la France avait été condamnée par la Cour de justice de l’Union européenne pour des dépassements systématiques et répétés des normes sur le dioxyde d’azote depuis 2010. La procédure est en cours. Et avec elle plane toujours la menace d’importantes sanctions financières.
D’autant que selon la Commission européenne, la France, à l’instar de la plupart des Etats membres, n’est pas sur la bonne voie pour réduire la pollution de l’air et ses effets sur la santé. Le 26 juin, Bruxelles a publié un premier rapport visant à évaluer la mise en œuvre de la directive concernant les engagements nationaux de réduction des émissions de polluants à l’horizon 2030. Le Monde a pu lire la partie concernant la France. Après la décision du Conseil d’Etat du 12 juillet 2017, le gouvernement avait fini par transmettre, avec plusieurs mois de retard, son plan national de réduction des émissions de polluants (Prepa) à Bruxelles, en octobre 2019.
Le Prepa fixe un objectif de réduction des émissions de dioxyde d’azote de 69 % par rapport aux niveaux de 2005. Bruxelles doute de la capacité de la France à le tenir. Le cabinet d’audit qui a passé au crible le Prepa français pour le compte de la Commission européenne note une « insuffisance d’informations pour déterminer la crédibilité » de cet objectif. Il relève qu’il se fonde sur des « informations obsolètes », basées sur des projections de 2013 et 2016 qui amènent à « s’interroger sur la qualité des données de projection présentées ».
Zones à faibles émissions
Depuis le 23 mai, la France est d’ailleurs visée par une nouvelle mise en demeure de Bruxelles, qui lui demande « instamment » d’« améliorer [ses] règles en matière de lutte contre la pollution atmosphérique ». Concrètement, la France n’a pas transposé dans sa législation nationale l’exigence de la directive sur la réduction des émissions des principaux polluants relative à la mise à jour, au moins tous les quatre ans, de ses programmes de lutte contre la pollution de l’air.
> Lire aussi  Pollution de l’air : la France de nouveau dans le collimateur de la Commission européenne
Contacté par Le Monde, le ministère de la transition écologique et solidaire n’a pas répondu à nos sollicitations. Les zones dites à faibles émissions (ZFE) sont la pierre angulaire de la politique du gouvernement pour répondre aux injonctions de Bruxelles comme du Conseil d’Etat. Prévues dans la loi sur les mobilités, les ZFE visent à exclure progressivement les véhicules les plus polluants sur la base de la vignette Crit’Air. Pressées par le gouvernement, les agglomérations concernées par des dépassements répétés des limites de NO2 se sont toutes engagées à en lancer d’ici à la fin 2020.
Dans les faits, elles sont aujourd’hui seulement opérationnelles à Paris – où tous les véhicules diesel et essence seront bannis, respectivement d’ici à 2024 et à 2030 – et dans une moindre mesure à Grenoble, où la ZFE ne concerne pour l’heure que les utilitaires et les poids lourds. Selon nos informations, les décrets d’application censés accélérer le déploiement des ZFE sont toujours en cours d’arbitrage.
Fin mai, plusieurs élus de métropoles (Paris, Strasbourg, Lille, Grenoble, Metz) avaient adressé une lettre ouverte au président de la République afin de l’exhorter à se saisir du déconfinement pour que la lutte contre la pollution de l’air soit enfin reconnue comme une « priorité nationale » et prise en compte dans l’ensemble des politiques publiques. « Il serait inacceptable de sortir demain de la crise du Covid-19 pour mourir de la pollution de l’air », écrivaient-ils. Avec la levée du confinement, la pollution au dioxyde d’azote – qui avait drastiquement chuté pendant la crise sanitaire – n’a pas tardé à retrouver ses niveaux habituels. Une récente étude du centre de recherche sur l’énergie et la qualité de l’air a montré que parmi les capitales européennes, c’est à Paris que ce retour à l’« anormale » a été le plus brutal.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/02/pollution-de-l-air-le-gouvernement-sous-la-menace-d-une-lourde-amende_6044924_3244.html>
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23- Confinés à l'étroit sur un îlot surpeuplé des Caraïbes, AFP, 02/07/20, 14:00
Linas Vanegas à Bogota

Dans la mer des Caraïbes s'élève l'un des îlots les plus densément peuplés de la planète : 500 personnes vivent sur un hectare, au large de la Colombie. La distanciation physique, vitale en ces temps de pandémie de coronavirus, y est impossible.
"Nous sommes isolés, loin du virus. Mais oui, nous avons peur (...) qu'une personne contaminée arrive sur l'île, nous infecte et que nous mourrions tous", explique à l'AFP Adrian Caraballo, un guide touristique de 22 ans.
Santa Cruz del Islote, ou el Islote (l'îlot) comme elle est communément appelée, bataille depuis des décennies avec l'absence de médecin, le manque d'eau potable et les coupures récurrentes d'électricité. 
Plus entassés qu'à Manhattan, où vivent 268 personnes sur 0,01 km², ses habitants déploient des prouesses d'ingéniosité et de solidarité pour faire face aux pénuries.
Mais le nouveau coronavirus menace. La Colombie a dépassé les 100.000 cas et les 3.400 décès pour 50 millions d'habitants. Et à deux heures de bateau d'Islote, sur la côte, se trouve Carthagène des Indes, joyaux colonial et touristique, qui pâtit du pire taux de contagion du pays.
Avant de voir le Covid-19 débarquer, les leaders communautaires de l'île ont instauré un protocole de confinement pour tout habitant qui en sort et revient.
- Un bidonville sans ville -
Ainsi Adrian est allé à un rendez-vous médical "sur le continent" et reste depuis isolé pour quatorze jours sur Tintinpan, une île voisine et un peu plus grande. 
La mer transparente, qui joue toute la palette des verts et des bleus, cerne cet amas d'une centaine de cabanes enchevêtrées, sans plage. Au centre, la place de la croix et autour les masures, deux embarcadères et une école.
Pour l'anthropologue Andrea Leiva, "la pandémie révèle des problèmes structuraux anciens".
"Mais c'est intéressant de voir comment ces gens trouvent des solutions par eux-mêmes. Car exercer un contrôle de distanciation physique sur une île surpeuplée est impossible et ce serait presque ridicule, sachant qu'il n'y a même pas d'eau potable", ajoute-t-elle.
Bien qu'aucun test n'ait été effectué, les habitants se disent épargnés par le nouveau coronavirus. Sur l'île, il n'y a ni masques, ni restrictions. Les enfants courent en tous sens. Les adultes jouent aux dominos. Les amis discutent.
"D'une certaine manière, nous nous sentons protégés sur l'île", souligne Adrian.
- Du tourisme à la pêche -
Alexander Atencio a quitté ses élèves début mars, lorsque la Colombie a détecté son premier cas de Covid-19. Il s'est confiné sur la côte, dans le village de Tolu, à une heure de hors-bord, où auparavant il n'allait que les week-ends.
Le gouvernement a décrété la poursuite de l'année scolaire à distance. Mais El Islote "n'est pas adapté" à "une éducation 100% virtuelle", explique ce professeur.
Depuis, les écoliers reçoivent chez eux des exercices à résoudre et à renvoyer par bateau aux enseignants pour être notés.
Pour ces îliens "le confinement n'est pas une nouveauté car ils ont toujours vécu à l'écart", souligne le maître, ajoutant que ne sont pas nouvelles non plus "la négligence ou le manque de politiques publiques".
El Islote vit essentiellement du tourisme, l'un des secteurs les plus affectés. Hôtels, restaurants et bars des îles paradisiaques des alentours ont fermé. A cause du chômage, "l'argent ne circule pas" et l'économie est paralysée, précise l'anthropologue.
Alors, "pour leur propre consommation, ils se dédient à la pêche, pratique traditionnelle qui a été reprise (...) mais ce n'est pas suffisant", ajoute cette chercheuse, dont l'île est le sujet de sa thèse de doctorat.
Adrian a mis son activité de guide en sommeil et n'aura pas son bac cette année, mais il espère renouer avec ses projets lorsque "viendront des temps meilleurs".
- Pauvreté et ingéniosité -
Gleisy Barbosa, étudiante à Carthagène, est revenue chez ses parents quand l'urgence sanitaire a été décrétée.
"Comme les choses devenaient difficiles, ma maman n'avait pas de quoi m'envoyer et m'a dit de revenir parce que, comme dans l'île nous sommes tous unis, si le voisin a, le voisin partage", dit cette jeune fille de 20 ans.
Selon l'anthropologue, "en dépit des disputes internes normales (...) c'est une société basée sur le collectif" et ce "tissu social" les aide à mieux affronter la pandémie que dans "des villes plus individualistes".
Ainsi, ceux qui peuvent se cotisent pour payer l'électricité afin que tous en disposent la nuit.
"C'est une île que je ne changerais pour rien au monde", souligne Adrian, qui termine sa quarantaine et est impatient de rentrer.
<https://information.tv5monde.com/info/confines-l-etroit-sur-un-ilot-surpeuple-des-caraibes-365787>
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24- Les déchets électroniques ont augmenté de 21% en cinq ans, ONU Info, 02/07/20

Un rapport de l’ONU révèle que 53,6 millions de tonnes métriques de déchets électroniques ont été produites l’année dernière. Un chiffre record et en hausse de 21% en seulement cinq ans.
Selon le rapport de l’ONU, coordonné par l'Union internationale des télécommunications (UIT) et l'Université des Nations Unies (UNU), les déchets électroniques mondiaux - c’est à dire les produits jetés qui disposent d’une batterie ou d’une prise - atteindront 74 millions de tonnes métriques d'ici 2030, soit presque le double des déchets électroniques en seulement 16 ans. Cette tendance inquiétante fait des déchets électroniques le flux de déchets ménagers qui connaît la croissance la plus rapide au monde. Cela s’explique principalement par des taux de consommation plus élevés d'équipements électriques et électroniques, des cycles de vie courts de ces produits et peu d'options de réparation.
Seulement 17,4% des déchets électroniques en 2019 ont été collectés et recyclés. Cela signifie que l'or, l'argent, le cuivre, le platine et d'autres matières récupérables de grande valeur évaluées de manière prudente à 57 milliards de dollars - une somme supérieure au produit intérieur brut (PIB) de la plupart des pays - ont été pour la plupart déversés ou brûlés plutôt que collectés pour traitement et réutilisation.
Selon le rapport de l’ONU, l'Asie a généré le plus grand volume de déchets électroniques en 2019 - avec environ 24,9 millions de tonnes, suivie par les Amériques (13,1 millions de tonnes) et l'Europe (12 millions de tonnes), tandis que l'Afrique et l'Océanie ont engendré respectivement 2,9 millions de tonnes et 0,7 millions de tonnes.
Pour donner un ordre de grandeur, les déchets électroniques produits l'année dernière pesaient beaucoup plus que toutes les personnes adultes vivant en Europe, soit jusqu'à 350 navires de croisière de la taille du Queen Mary 2, ou bien 57 milliards de dollars d'or et d'autres composants jetés ou brûlés, et assez pour former une ligne de 125 km de long.
>> Suite à lire à :
<https://news.un.org/fr/story/2020/07/1072262>
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25- Quatre façons de prolonger la durée de vie de vos appareils technologiques, Slate, 03/07/20, 11h34
Repéré par Bessma Sikouk sur The New York Times

En cette période de récession provoquée par la pandémie de Covid-19, il est plus important que jamais de prendre soin de nos smartphones et ordinateurs.
Dans un article du New York Times, le journaliste Brian X. Chen dresse une liste de conseils pour augmenter la durée de vie de nos appareils technologiques. 
«Les gens aiment dépenser. Ils préfèrent racheter un nouveau téléphone à 1.500 dollars alors que ça leur coûterait 200 dollars de faire réparer le leur», observe Shakeel Taiyab, à la tête d'une entreprise de réparation de téléphones et d'ordinateurs dans le sud de San Francisco.
1. Vérifier la batterie
Les batteries ne peuvent être chargées qu'un nombre limité de fois avant de se détériorer. Elles seront donc l'un des premiers éléments à changer sur les appareils mobiles et les ordinateurs portables.
Afin d'évaluer si une batterie doit être remplacée ou non, plusieurs applications existent:
• Avec Apple, sur iPhone et iPad, vous pouvez ouvrir les paramètres, puis appuyer sur «batterie» et sélectionner «état de la batterie».
• Les appareils Android proposent des applications comme AccuBattery qui peuvent analyser l'état de santé de votre batterie.
• Sur Mac, vous pouvez cliquer sur l'icône Apple, puis sur à «propos de ce Mac», puis sur «rapport système», enfin sur «power» pour connaître l'état de la batterie.
• Avec Windows, vous pouvez télécharger l'application BatteryInfoView pour mesurer la santé de la batterie.
De manière général, faites attention à la capacité restante de la batterie. Plus la capacité est faible, plus la durée de vie de votre appareil est courte. Si la capacité de la batterie est inférieure à 60%, vous devriez penser à la remplacer.
>> Suite à lire à :
<http://www.slate.fr/story/192291/prolonger-duree-de-vie-appareils-technologiques-smartphone-ordinateur>
En savoir plus : 
> How to Make Your Tech Last Longer <https://www.nytimes.com/2020/07/01/technology/personaltech/make-your-tech-last-longer.html?action=click&module=Well&pgtype=Homepage&section=Technology>, The New York Times, July 1, 2020
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En images
26- Limitation des déchets : le gouvernement met la pression sur les livreurs de repas à domicile, TF1, journal de 20h, 01/07/20

Anti-gaspillage - Les acteurs de la livraison de repas à domicile étaient conviés ce mercredi au ministère par la secrétaire d'État de la Transition écologique et solidaire Brune Poirson. Elle leur a donné jusqu'à octobre pour proposer "une stratégie zéro déchet" et "sortir du tout jetable".
> Reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/planete/limitation-des-dechets-le-gouvernement-met-la-pression-sur-les-livreurs-de-repas-a-domicile-uber-eats-deliveroo-2158145.html>
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– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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