[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, loisirs, pollutions et déchets (mercredi 22 juillet)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mer 22 Juil 08:00:14 CEST 2020


Bonjour à tous,
  
Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
–> Un accès 'rapide' direct à la source de l'article (hors abonnement) par un lien hypertexte sur son intitulé dans le sommaire ; si un lien vers un article ne fonctionne pas, vous pouvez retrouver son contenu dans le corps du mail à l'item correspondant.
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1- Santé. Les feux d’artifice sont-ils nocifs ? <https://www.lalsace.fr/magazine-sante/2020/07/13/les-feux-d-artifice-sont-ils-nocifs-pour-votre-sante>, L’Alsace, 13/07/20, 06:10 
2- Trump ne change pas les normes de pollution à l'ozone fixées par Obama <https://information.tv5monde.com/info/trump-ne-change-pas-les-normes-de-pollution-l-ozone-fixees-par-obama-367253>, AFP, 13/07/20, 22:00
3- Une partie du plastique européen est rejeté dans les océans en Asie <https://reporterre.net/Une-partie-du-plastique-europeen-est-rejete-dans-les-oceans-en-Asie>, Reporterre, 13/07/20
4- La pollution atmosphérique pourrait aggraver l'impact du coronavirus <https://www.lci.fr/sante/coronavirus-la-pollution-atmospherique-pourrait-aggraver-les-symptomes-2159211.html>, LCI, 14/07/20, 00:02
5- La Route de l'Océan, une expédition pour sensibiliser la côte atlantique contre la consommation de plastique <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/la-route-de-l-ocean-le-projet-d-umai-pour-sensibiliser-la-cote-atlantique-contre-la-consommation-de-plastique_145949>, Sciences & Avenir, 14/07/20, 09h00
6- Nous sommes à la traîne sur le recyclage des vêtements <http://www.slate.fr/story/192678/vetements-recyclage-industrie-textile-duree-vie>, Slate, 14/07/20, 11h20
7- Des microplastiques issus du trafic routier jusque dans les océans, selon une étude <https://information.tv5monde.com/info/des-microplastiques-issus-du-trafic-routier-jusque-dans-les-oceans-selon-une-etude-367334>, AFP, 14/07/20, 18:00
8- Des tests salivaires pourraient simplifier la détection du coronavirus <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/16/des-tests-salivaires-pourraient-simplifier-la-detection-du-coronavirus_6046353_3244.html>, Le Monde, 16/07/20, 10h56
9- Produits chimiques : bataille au sein de la Commission sur la nouvelle « stratégie durable » <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/16/produits-chimiques-bataille-au-sein-de-la-commission-sur-la-nouvelle-strategie-durable_6046300_3244.html>, Le Monde, 16/07/20, 10h57
10- Les forfaits limités au secours de l’environnement ? <https://www.leparisien.fr/high-tech/les-forfaits-internet-illimites-sont-ils-condamnes-au-nom-de-l-environnement-16-07-2020-8353899.php>, Le Parisien, 16/07/20, 18h01
11- Des lunettes de soleil bretonnes en filet de pêche recyclé <https://www.leparisien.fr/environnement/des-lunettes-de-soleil-bretonnes-en-filet-de-peche-recycle-17-07-2020-8354298.php>, Le Parisien, 17/07/20, 09h17
12- EELV demande un "moratoire" sur la 5G <https://information.tv5monde.com/info/eelv-demande-un-moratoire-sur-la-5g-367736>, AFP, 17/07/20, 18:00
13- Non, l’utilisation prolongée du masque contre le Covid-19 n’est pas dangereuse <https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/07/17/non-l-utilisation-prolongee-du-masque-contre-le-covid-19-n-est-pas-dangereuse_6046548_4355770.html>, Blog Les Décodeurs, 17/07/20, 18h04
14- Lille : Extinction Rebellion déploie 170 mètres de vêtements pour dénoncer la Fast Fashion <https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/lille-extinction-rebellion-deploie-170-metres-vetements-denoncer-fast-fashion-1854900.html>, France 3 Hauts-de-France, 18/07/20, 19h05
15- Un pique-nique ce dimanche au col de la Schlucht, contre les nuisances sonores des motos <https://www.francebleu.fr/infos/environnement/un-pique-nique-ce-dimanche-au-col-de-la-schlucht-contre-les-nuisances-sonores-des-motos-1595002778>, France bleu, 19/07/20, 05:37 
16- Le trafic routier, source de pollution par les microplastiques <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/19/le-trafic-routier-source-de-pollution-par-les-microplastiques_6046666_3244.html>, Le Monde, 19/07/20, 18h14
17- La France ne veut plus voir ses bateaux en fin de vie laissés à l’abandon <https://www.20minutes.fr/planete/2825707-20200720-france-veut-plus-voir-bateaux-fin-vie-laisses-abandon>, 20 Minutes, 20/07/20, 16h09
18- Envoyer son vieux portable au recyclage... par courrier <https://information.tv5monde.com/info/envoyer-son-vieux-portable-au-recyclage-par-courrier-368058>, AFP, 20/07/20, 21:00
19- Welco, première plateforme écologique de récupération de colis entre voisins <https://mrmondialisation.org/welco-premiere-plateforme-ecologique-de-recuperation-de-colis-entre-voisins/>, Mr Mondialisation, 20/07/20
20- [Les nouvelles rives du tourisme] Taxes, quotas... la difficile préservation des sites touristiques fragiles <https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/les-nouvelles-rives-du-tourisme-avec-la-fin-du-tourisme-de-masse-la-crainte-d-un-tourisme-d-elite-peu-accessible-148769.html>, Novethic, 20/07/20
En images
21- Polynésie : le lagon des déchets menace la santé des habitants <https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/polynesie-le-lagon-des-dechets-menace-la-sante-des-habitants_4046677.html>, France 3, Le 19/20, 16/07/20
22- La 5G dans le viseur des maires écologistes <https://www.francetvinfo.fr/economie/telecom/la-5g-dans-le-viseur-des-maires-ecologistes_4047375.html>, France 2, journal de 20h, 16/07/20
23- Vidéo. Trois initiatives citoyennes proposent de nettoyer la mer en s’amusant <https://www.20minutes.fr/planete/2824367-20200717-video-trois-initiatives-citoyennes-proposent-nettoyer-mer-amusant>, 20 Minutes, 17/07/20, 16h49 

Bien à vous,
Florence

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BATAILLE DU JOUR : A l’échelle de l’Union européenne, environ 300 millions de tonnes de substances chimiques sont produites chaque année par l’industrie. 74 % d’entre elles sont considérées comme "dangereuses pour la santé ou l’environnement" par l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) et 18 % sont classées comme potentiellement cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR). La direction du marché intérieur et de l’industrie tente de limiter les ambitions du texte porté par celle chargée de l’environnement. (cf. item 9)
ÉTUDES & RAPPORT DU JOUR : — Une étude américaine montre que les métaux émis par les traditionnels feux d’artifice, parmi lesquels du titane, du strontium, du cuivre et du plomb, altèrent les cellules humaines. (cf. item 1 & suite)
— Une grande partie des plastiques mis au recyclage par les Européens finissent en fait dans des décharges et dans les océans, selon une nouvelle étude qui devrait être publiée dans le numéro de septembre de la revue Environment International. (cf. item 3, suite & 21)
— Le "Guardian" révèle une étude selon laquelle il y aurait des preuves "convaincantes" que la pollution atmosphérique aggrave l'impact du coronavirus, augmentant de 10% le risque d'être infecté et la mortalité de 15%. (cf. item 4 & suite)
— L’usure des pneus et des freins génère, selon une étude austro-norvégienne, des microparticules de plastique qui peuvent circuler dans l’air et se déposent sur les terres dans les océans. (cf. item 7, 16 & suite)
— Dans son rapport établi en partenariat avec le Haut Conseil pour le Climat, le Conseil national du numérique suggère de privilégier les forfaits limités afin de lutter contre la surconsommation. (cf. item 10)
CHIFFRE DU JOUR : Au niveau mondial, seuls 12% des matériaux utilisés pour l'habillement font l'objet d'un recyclage. (cf. item 6 & 14)
QUESTIONNEMENTS DU JOUR : — Faut-il la bannir la 5G alors qu’elle a vocation à se développer partout en France et qu’il n’est pas prouvé qu’elle soit sans danger pour la santé et l’environnement. (cf. item 12 & 22)
— Comment préserver des sites fragiles du tourisme de masse ? (cf. item 20)
INITIATIVES DU JOUR : — Imaginées par les trois entreprises bretonnes Armor Lux, Acuitis et Fil & Fab, des lunettes de soleil fabriquées à partir de filets de pêche recyclés. (cf.item 11)
— Une filière de recyclage a été mise en place l’été dernier pour retraiter les bateaux en fin de vie. (cf. item 17)
— Il est désormais possible de donner son vieux téléphone portable en l'envoyant, pour recyclage ou réemploi, dans une enveloppe pré-affranchie, a annoncé l'éco-organisme ecosystem. (cf. item 18)
— Welco, une plate-forme qui propose de s’entraider entre voisins pour la réception de colis tout en ayant un impact positif pour l’environnement. (cf. item 19)
— En kayak, en vélo ou avec un masque et des bouteilles, trois initiatives citoyennes pour nettoyer les mers. (cf. item 23)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Santé. Les feux d’artifice sont-ils nocifs ?, L’Alsace, 13/07/20, 06:10 

Les traditionnels feux d’artifice qui accompagnent notamment le 14 juillet auraient-ils un impact nocif sur notre santé ? Une étude américaine montre que les métaux émis par ces dispositifs altèrent les cellules humaines.
Chaque année, le 14 juillet, les villes de France célèbrent la fête nationale avec des feux d’artifices. Les risques de blessures associés à l’explosion des fusées elle-même sont bien connus et pris en compte.
En revanche, les dangers liés aux substances émises lors de feux d’artifice restent méconnus.
Pour en savoir plus, une équipe de la NYU Grossman School of Medicine (New York) a analysé la qualité de l’air dans une douzaine de sites à travers les Etats-Unis tout au long de l’année.
Ils ont ainsi constaté des niveaux de métaux toxiques plus élevés – parmi lesquels du titane, du strontium, du cuivre et du plomb - au moment de la fête nationale américaine le 4 juillet et du Nouvel An.
Un constat peu étonnant puisque pour obtenir des couleurs vives, ces métaux sont exposés à de fortes températures, provoquant une réaction chimique.
Par exemple, « les feux d’artifices rouges sont faits à base de strontium, les bleus de cuivre », précisent les auteurs.
Pire que les polluants habituels
En parallèle, les scientifiques ont fait exploser plusieurs marques de feux d’artifice en laboratoire.
Ils ont ensuite exposé des cellules humaines ainsi que des rongeurs au particules larguées par ces dispositifs.
Résultat, une toxicité supérieure à celle des polluants habituels observés en ville.
Un danger pour la santé donc « même si ces expositions sont en théorie très ponctuelles, à certaines dates de l’année », soulignent les auteurs.
Lesquels souhaitent désormais poursuivre leurs travaux afin de déterminer les effets sur la santé d’expositions répétées.
<https://www.lalsace.fr/magazine-sante/2020/07/13/les-feux-d-artifice-sont-ils-nocifs-pour-votre-sante <https://www.lalsace.fr/magazine-sante/2020/07/13/les-feux-d-artifice-sont-ils-nocifs-pour-votre-sante>>
En savoir plus :
> Research. Common Fireworks Release Lead, Copper & Other Toxic Metals into the Air <https://nyulangone.org/news/common-fireworks-release-lead-copper-other-toxic-metals-air>, NYU Grossman School of Medicine, press release, 02/07/20
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2- Trump ne change pas les normes de pollution à l'ozone fixées par Obama, AFP, 13/07/20, 22:00

L'Agence de protection de l'environnement (EPA) du gouvernement de Donald Trump a annoncé lundi qu'elle maintiendrait les normes américaines de pollution de l'air en ozone fixées en 2015 sous Barack Obama, et qui étaient déjà critiquées comme laxistes par des associations.
"L'EPA propose de garder les normes actuelles sur l'ozone, sans changement", a annoncé le chef de l'agence, Andrew Wheeler, dans une conférence de presse téléphonique.
Cette norme a été fixée en 2015 à 70 parties par milliard au niveau du sol (contre 75 depuis 2008), fruit d'un compromis entre les demandes des associations de protection de la santé et écologistes, et celles des industriels. L'administration Obama avait alors annoncé que ce niveau était suffisamment protecteur.
L'ozone est un gaz inodore produit au niveau du sol par la réaction d'autres gaz polluants émanant de centrales thermiques, de raffineries, d'usines chimiques et de voitures, sous l'action du soleil; il est l'ingrédient principal du "smog" qui recouvre régulièrement des métropoles comme Los Angeles. Il est néfaste pour les personnes asthmatiques et pour les enfants, dont les poumons sont encore en développement. La couche d'ozone de l'atmosphère, en revanche, est bénéfique car elle filtre les rayons ultraviolets.
La loi américaine sur la pollution de l'air, le Clean Air Act, oblige le gouvernement américaine à revoir tous les cinq ans la norme, sur la base de considérations de santé uniquement, et avec une "marge de sécurité adéquate".
Des groupes, en particulier l'American Lung Association, militait pour un durcissement de la norme à 60 parties par milliard.
"Nous sommes déçus, ils ignorent d'innombrables preuves médicales qui montrent qu'une norme plus basse était requise pour protéger la santé des Américains", dit à l'AFP Paul Billings, de l'association, qui critique un processus d'évaluation "comprimé".
Andrew Wheeler a noté que les concentrations d'ozone aux Etats-Unis avaient baissé de 4% entre 2017 et 2019.
<https://information.tv5monde.com/info/trump-ne-change-pas-les-normes-de-pollution-l-ozone-fixees-par-obama-367253 <https://information.tv5monde.com/info/trump-ne-change-pas-les-normes-de-pollution-l-ozone-fixees-par-obama-367253>>
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3- Une partie du plastique européen est rejeté dans les océans en Asie, Reporterre, 13/07/20
Source : European scientist

Une grande partie des plastiques mis au recyclage par les Européens finissent en fait dans des décharges et dans les océans, selon une nouvelle étude qui devrait être publiée dans le numéro de septembre de la revue Environment International [1].
Les auteurs affirment que la plupart des plastiques exportés par l’Europe vers l’Asie pour être recyclés - principalement le polyéthylène - ne sont « pas du tout recyclés ». Pour la première fois, les chercheurs ont quantifié le volume de plastique provenant des pays européens (UE, Royaume-Uni, Suisse et Norvège) qui contribue aux déchets océaniques.
Les chercheurs de l’Université nationale d’Irlande à Galway et de l’Université de Limerick en Irlande ont utilisé les données commerciales et les données sur la gestion des déchets des pays de destination pour déterminer les différents destins - de la conversion réussie en résines recyclées ou de l’arrivée en décharge, à l’incinération ou aux débris océaniques - de tout le recyclage de plastique exporté d’Europe.
Alors que la Chine était le plus grand importateur de plastiques destinés au recyclage, le pays a fermé ses portes en 2017. Depuis, les nations d’Asie du Sud-Est ayant de mauvaises pratiques de gestion des déchets ont pris le relais.
Selon les auteurs, une grande partie de ces déchets sort des flux de recyclage. Pour 2017, ils ont estimé que 180.000 tonnes, soit environ 7 % de tout le polyéthylène européen exporté, pourraient s’être retrouvées dans les océans.
Les auteurs avertissent que leurs conclusions ne suggèrent pas que les gens devraient arrêter le recyclage, car il reste la voie de gestion des déchets la plus efficace. L’étude souligne plutôt le besoin urgent d’améliorer les chaînes de recyclage du plastique afin de réduire les « fuites » et d’éviter de nouveaux dommages aux océans, aux communautés côtières et aux écosystèmes terrestres.
<https://reporterre.net/Une-partie-du-plastique-europeen-est-rejete-dans-les-oceans-en-Asie <https://reporterre.net/Une-partie-du-plastique-europeen-est-rejete-dans-les-oceans-en-Asie>>
En savoir plus :
> Plastic for recycling from Europe ends up in Asian waters <https://www.europeanscientist.com/en/environment/plastic-for-recycling-from-europe-ends-up-in-asian-waters/>, European Scientist, 06/07/20
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4- La pollution atmosphérique pourrait aggraver l'impact du coronavirus, LCI, 14/07/20, 00:02
La rédaction

Le "Guardian" révèle ce lundi une étude selon laquelle il y aurait des preuves "convaincantes" que la pollution atmosphérique aggrave l'impact du coronavirus, augmentant de 10% le risque d'être infecté et la mortalité de 15%.
Toutes les recherches montrent que la pollution de l'air endommage le cœur et les poumons. Et on sait désormais qu'un patient atteint du coronavirus est plus susceptible d'avoir des symptômes sévères s'il a un passé de maladies respiratoires ou cardiovasculaires. Alors, existe-t-il un lien entre la qualité de l'air et l'aggravation de la maladie? 
C'est l'hypothèse d'une étude révélée ce lundi 13 juillet par le Guardian, dans laquelle des chercheurs assurent qu'il existe des preuves "convaincantes" d'une "relation possible" entre ces critères. Sans toutefois arriver à établir un lien direct de causalité. 
>> Suite à lire à :
<https://www.lci.fr/sante/coronavirus-la-pollution-atmospherique-pourrait-aggraver-les-symptomes-2159211.html <https://www.lci.fr/sante/coronavirus-la-pollution-atmospherique-pourrait-aggraver-les-symptomes-2159211.html>>
En savoir plus :
> Compelling’ evidence air pollution worsens coronavirus – study <https://www.theguardian.com/world/2020/jul/13/compelling-evidence-air-pollution-worsens-coronavirus-study>, The Guardian, 13/07/20, 12:00
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5- La Route de l'Océan, une expédition pour sensibiliser la côte atlantique contre la consommation de plastique, Sciences & Avenir, 14/07/20, 09h00
Héloïse Chapuis

Une marque de shampoings solides nommée Umaï a entamé lundi 13 juillet 2020 la Route de l'Océan, un périple de deux semaines du Pays basque jusqu'à la Normandie pour sensibiliser la population à la consommation excessive de plastique, notamment dans le domaine des cosmétiques.
Entre 1950 et 2017, 9,2 milliards de tonnes de plastique ont été produites au total, soit plus d’une tonne par personne vivant actuellement sur la planète. Moins de 10 % de tout ce plastique a été recyclé, le reste se répandant à raison de millions de tonnes chaque jour dans les océans, charrié par les fleuves, expulsé par les conduites d’écoulement, déversé ou perdu par les bateaux ou encore emporté au large par les vagues. Ces chiffres alarmants soulevés par l’Atlas du plastique 2020participent à éclairer l’initiative d’une marque à impact, Umaï, qui entamera ce lundi 13 juillet la “Route de l’Océan”.
Une marque sans plastique
Umaï a été fondée en 2018 par quatre passionnés de nature et d’écologie. Issus des milieux de la recherche, des mathématiques, de l'ingénierie et des cosmétiques, c’est de constats établis au quotidien qu’est née l’idée de créer une marque à impact : “Aujourd’hui, à moins d’avoir un master de chimie en poche, il est difficile de déchiffrer les listes des ingrédients et les compositions de nos cosmétiques. Tous les jours, nous utilisons donc des produits d’hygiène-beauté aux ingrédients incompréhensibles, issus de la pétrochimie, parfois même nocifs pour nous et polluant pour l’environnement”, peut-on lire sur leur site. Emeric Challier, l’un des co-fondateurs, met en avant auprès de Sciences et Avenir un nombre qui a contribué au déclic : “chaque personne utilise de 5 à 6 bouteilles de shampoing par an, ce qui équivaut à 400 millions de bouteilles de shampoing par an en France”. A partir de là, l’envie de créer une marque de cosmétiques dont des shampoings solides bios et naturels, fabriqués en France et respectueux de l’environnement, a germé et s’est développée, remportant les honneurs de plusieurs salons (Vivatech à Paris et l’International CleanTech d’Annecy en 2019).
>> Suite à lire à :
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/la-route-de-l-ocean-le-projet-d-umai-pour-sensibiliser-la-cote-atlantique-contre-la-consommation-de-plastique_145949 <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/la-route-de-l-ocean-le-projet-d-umai-pour-sensibiliser-la-cote-atlantique-contre-la-consommation-de-plastique_145949>>
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6- Nous sommes à la traîne sur le recyclage des vêtements, Slate, 14/07/20, 11h20
Repéré par Mathieu Barrère sur la BBC

Les chiffres de l'industrie suggèrent que les habits modernes ont une durée de vie de deux à dix ans.
L'industrie de la mode est responsable de 10% de toutes les émissions de gaz à effet de serre, la production textile en relâchant à elle seule 1,2 milliard de tonnes dans l'atmosphère chaque année. De grandes quantités d'eau sont également nécessaires pour produire les vêtements que nous portons. Cette industrie est responsable de 20% des eaux usées mondiales, selon la BBC.
Nous n'avons jamais acheté autant de vêtements qu'à l'heure actuelle. Le consommateur moyen achète aujourd'hui 60% d'habits en plus qu'il y a quinze ans. Plus de 2 tonnes de vêtements par minute sont écoulées au Royaume-Uni, c'est plus que dans tout autre pays d'Europe. Au niveau mondial, environ 56 millions de tonnes sont achetées chaque année. Ce chiffre devrait passer à 93 millions d'ici à 2030 et à 160 millions d'ici à 2050.
Mauvais élève du recyclage
Les chiffres de l'industrie suggèrent que les habits modernes ont une durée de vie de deux à dix ans. Les sous-vêtements et les t-shirts ne tiennent qu'un à deux ans, tandis que les costumes et les manteaux plutôt quatre à six ans.
Actuellement, seuls 13,6% des vêtements et des chaussures jetées aux États-Unis sont recyclés, alors que l'Américain·e moyen·ne jette 37 kg de vêtements chaque année. Au niveau mondial, seuls 12% des matériaux utilisés pour l'habillement font l'objet d'un recyclage. Si l'on compare ce chiffre à celui du papier, du verre et des bouteilles en plastique PET, dont les taux de recyclage sont respectivement de 66%, 27% et 29% aux États-Unis, il est clair que les vêtements sont à la traîne.
En effet, la plupart des pièces en polyester recyclé utilisé aujourd'hui par les grandes marques de mode provient en fait de bouteilles plutôt que de vielles frusques.
>>Suite à lire à :
<http://www.slate.fr/story/192678/vetements-recyclage-industrie-textile-duree-vie <http://www.slate.fr/story/192678/vetements-recyclage-industrie-textile-duree-vie>>
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7- Des microplastiques issus du trafic routier jusque dans les océans, selon une étude, AFP, 14/07/20, 18:00

Les microplastiques projetés dans l'air par les transports routiers pourraient polluer les océans autant que ceux venus des rivières, selon des modélisations publiées mardi.
De nombreux chercheurs ont recensé la présence des microplastiques sous toutes leurs formes aux quatre coins des océans, jusqu'au fond de la fosse des Mariannes, la plus profonde connue, et sur terre, jusqu'aux plus hauts glaciers.
Alors que la production de plastique ne cesse de croitre, une nouvelle étude publiée dans Nature Communications tente pour la première fois d'estimer la quantité de plastique issu du trafic routier (frottement des pneus sur la route et utilisation des freins) ensuite dispersé dans l'air et redéposé ailleurs grâce aux courants atmosphériques.
Les chercheurs ont évalué la quantité de ces particules dérivées de l'industrie pétrolière (éthylène, propylène) produite par le transport routier, combinée à des simulations de la circulation atmosphérique.
Selon eux, un tiers de ces microplastiques aériens issus de la route (environ 50.000 tonnes, avec une fourchette d'incertitude entre 40.000 et 100.000 tonnes) finissent chaque année dans l'océan, contre 65.000 tonnes de microplastiques déversés dans la mer par les rivières. Même s'ils notent un manque de données de terrain pouvant valider leurs modélisations.
"Ce transport atmosphérique - une source sous-estimée, voire pas du tout envisagée - a le même impact sur la pollution des océans par les microplastiques que ce qui est charrié par les rivières", affirme à l'AFP Nikolaos Evangeliou, de l'Institut norvégien pour la recherche sur l'air.
Les émissions de microplastiques issues du trafic routier viennent principalement d'Amérique du Nord, d'Europe et d'Asie du Sud-Est.
Selon l'étude, une part importante de cette pollution, transportée par les airs, est susceptible de terminer sa course en Arctique, où les particules colorées qui absorbent plus de rayons du soleil que la neige blanche, pourraient avoir un impact sur la fonte des glaces.
<https://information.tv5monde.com/info/des-microplastiques-issus-du-trafic-routier-jusque-dans-les-oceans-selon-une-etude-367334 <https://information.tv5monde.com/info/des-microplastiques-issus-du-trafic-routier-jusque-dans-les-oceans-selon-une-etude-367334>>
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8- Des tests salivaires pourraient simplifier la détection du coronavirus, Le Monde, 16/07/20, 10h56
Chloé Hecketsweiler

Plusieurs études sont en cours pour éprouver la validité de cette technique alternative au prélèvement nasal actuellement pratiqué. 
Le laboratoire biologique risque bien de devenir un passage obligé pour de nombreux Français. Et pas qu’une fois. Avec l’automne, et la réapparition des rhumes, de la grippe et des infections respiratoires diverses, des tests répétés sont inévitables pour écarter un diagnostic de Covid-19. Idem en cas de contact avec une personne contaminée, ou tout simplement à titre de précaution avant de rendre visite à une personne âgée. Problème : la technique de prélèvement actuelle, qui suppose d’enfoncer un écouvillon – un genre de grand Coton-Tige – dans les fosses nasales, risque d’en dissuader plus d’un.
Une alternative est cependant en train d’émerger : un test sur la base d’un prélèvement salivaire. Il suffirait de cracher dans un tube, au laboratoire, chez le médecin ou même chez soi, puis de traquer le virus avec la même technique – RT-PCR – que celle employée actuellement. Cette piste est encore expérimentale, mais plusieurs études semblent la valider. En avril, une étude conduite sur une cohorte de 19 patients par des chercheurs de l’université américaine Yale, concluait ainsi à une meilleure sensibilité des tests sur salive. Et en mai, l’agence de santé américaine, la FDA, donnait son feu vert à celui mis au point par l’université Rutgers.
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Logique, pourrait-on dire, puisque le virus circule d’un individu à l’autre par l’intermédiaire des postillons. Mais les virologues sont pour l’heure très hésitants, soulignant la nécessité d’études plus importantes pour valider ces premiers résultats. « La quantité de virus détectée dans la salive est bien moindre, il y a donc une perte de sensibilité importante », estime Bruno Lina, virologue et membre du conseil scientifique chargé d’éclairer le gouvernement sur la gestion de la crise sanitaire. « On constate aussi une grande variabilité d’un prélèvement à l’autre, selon que le patient a simplement craché ou s’est raclé la gorge », poursuit-il.
A l’arrivée dans les aéroports
Son laboratoire – qui est associé au Centre national de référence des virus des infections respiratoires – mène en ce moment une étude en Guyane avec deux objectifs : comparer les résultats des analyses RT-PCR réalisées à partir des deux types de prélèvement, salivaire et nasal, chez un même malade et définir un protocole pour la collecte standardisée de l’échantillon. Un autre dispositif, mis au point par des chercheurs du CNRS, et baptisé « EasyCov », est évalué en parallèle, avec une technique différente de la RT-PCR.
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« Il importe de bien mesurer la marge d’erreur liée à la qualité du prélèvement », avertit la virologue Christine Rouzioux. « Un virus véhiculé par un postillon peut être très infectieux, mais la réaction chimique pour le détecter être moins efficace », ajoute la scientifique, inquiète des faux négatifs que cela pourrait occasionner. C’est cependant déjà le cas pour une partie des tests réalisés par prélèvement naso-pharyngé, soit parce que l’échantillon a été mal collecté, soit parce que la maladie est à un stade plus avancé, le virus ayant migré dans les poumons.
Faciles à mettre en œuvre, les tests salivaires permettraient de réaliser des études de grande ampleur pour suivre la circulation du virus dans la population. Dans un communiqué publié le 30 juin, l’Académie de médecine appelait ainsi à « procéder dès à présent à une étude épidémiologique limitée à deux départements des deux régions les plus impactées par l’épidémie (Ile-de-France et Grand- Est) ». Ces tests salivaires pourraient aussi faciliter le dépistage des voyageurs à leur arrivée dans les aéroports français, ou de toute personne ayant « un doute, une crainte », comme l’a indiqué le président de la République dans son allocution du 14-Juillet. « Ce serait beaucoup plus simple. On peut même imaginer que les patients apportent leur prélèvement au laboratoire », juge Stéphane Eimer, PDG de Biogroup, numéro un français des laboratoires privés de biologie médicale. « Nous avons les automates, les réactifs, nous pourrions faire 500 000 analyses par semaine s’il n’y avait pas la contrainte du prélèvement nasal », poursuit ce médecin.
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A l’Institut du cerveau, à Paris, où la RT-PCR est utilisée en routine pour de nombreuses recherches, c’est dans cet esprit qu’un pilote a été déployé. Deux fois par semaine, les employés peuvent venir cracher dans un tube, pour un dépistage. « C’est sur la base du volontariat et de l’anonymat », explique Marie-Claude Potier, qui dirige une équipe de recherche sur la maladie d’Alzheimer. Les personnes se voient attribuer un numéro au hasard qui leur permet ensuite de consulter leurs résultats. « Nous souhaitons seulement voir si le virus circule dans le bâtiment », souligne la chercheuse. Sans remettre en cause le diagnostic sur prélèvement nasal pour les personnes symptomatiques, elle appelle à proposer sans attendre cette alternative aux personnes asymptomatiques, qui, sans cela, passeraient sans doute leur chemin.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/16/des-tests-salivaires-pourraient-simplifier-la-detection-du-coronavirus_6046353_3244.html <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/16/des-tests-salivaires-pourraient-simplifier-la-detection-du-coronavirus_6046353_3244.html>>
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9- Produits chimiques : bataille au sein de la Commission sur la nouvelle « stratégie durable », Le Monde, 16/07/20, 10h57
Stéphane Mandard

74 % des substances chimiques produites en Europe sont considérées comme « dangereuses pour la santé ou l’environnement ». La direction du marché intérieur et de l’industrie tente de limiter les ambitions du texte porté par celle chargée de l’environnement. 
Phtalates, bisphénols, parabens, éthers de glycol, retardateurs de flamme bromés, composés perfluorés (PFC)… Ces polluants dits « du quotidien » sont partout : jouets, emballages alimentaires, vêtements, meubles, appareils électroniques, cosmétiques, peintures, produits d’entretien… On les retrouve aussi dans notre corps.
Une étude de l’agence de sécurité sanitaire Santé publique France (SpF), publiée en septembre 2019, avait montré que ces substances, qui contiennent des perturbateurs endocriniens ou sont cancérogènes de façon avérée ou suspectée, étaient « présentes dans l’organisme de tous les Français », avec des niveaux d’imprégnation plus élevés chez les enfants. 
A l’échelle de l’Union européenne (UE), environ 300 millions de tonnes de substances chimiques sont produites chaque année par l’industrie, selon Eurostat, l’office statistique européenne. La grande majorité (74 %) est considérée comme « dangereuse pour la santé ou l’environnement » par l’Agence européenne pour l’environnement (AEE). Et 18 % sont classées comme potentiellement cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR).
> Lire aussi  Au moins 654 entreprises ne respectent pas la réglementation sur les substances chimiques
Dans le cadre de son « Green Deal », la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est engagée à présenter « une stratégie durable dans le domaine des produits chimiques » visant à « garantir un environnement sans substances toxiques » à l’horizon 2030. Cette nouvelle stratégie « permettra à la fois de mieux protéger les citoyens et l’environnement contre les produits chimiques dangereux et d’encourager l’innovation en vue du développement de solutions de substitution sûres et durables ». La promesse d’une petite révolution.
Protéger les groupes les plus vulnérables
Le 10 juillet, le Parlement européen a adopté à une large majorité (579 votes contre 18 oppositions et 84 abstentions) une résolution soutenant la démarche de la Commission et l’appelant à « intensifier ses actions contre les produits chimiques dangereux ».
Les députés demandent en particulier des mesures réglementaires pour mieux protéger les groupes les plus vulnérables (enfants, femmes enceintes, personnes âgées), et de nouvelles dispositions sur les perturbateurs endocriniens pour les jouets, les matériaux en contact avec les aliments ou les cosmétiques.
> Lire aussi  Sels d’aluminium : la France attaque l’Agence européenne des produits chimiques
L’élaboration de cette « stratégie » a été confiée à la direction générale chargée de l’environnement. La phase de consultation publique s’est achevée le 20 juin. Un projet de texte (draft) a été élaboré. Il fait désormais l’objet d’âpres discussions entre les services de la Commission. Les échanges doivent se poursuivre jusqu’en août pour une communication (sans vote) au Parlement et au Conseil attendue en octobre. La stratégie pourrait ensuite se traduire, jusqu’en 2024, par des révisions des législations existantes, de nouvelles régulations ou directives.
L’un des services de la Commission pèse cependant de tout son poids pour freiner cet élan : la direction générale chargée du marché intérieur et de l’industrie (DG Grow), pilotée par le Français Thierry Breton. Car la chimie, quatrième secteur industriel en Europe (28 000 sociétés, dont les géants Bayer et BASF, un million d’emplois), est aussi un enjeu dans la bataille économique mondiale. Le chiffre d’affaires global devrait quasi doubler d’ici à 2030 pour passer de 3 470 milliards d’euros à 6 600 milliards d’euros. Mais la part du gâteau devrait se réduire pour le marché européen de 15,6 % à 10,7 %, principalement aux bénéfices des pays en développement, où les normes environnementales sont plus souples.
Des substances « essentielles à notre bien-être »
Le Monde a eu accès au projet de texte amendé par la DG Grow ainsi qu’aux commentaires qui l’accompagnent. Il n’a plus grand-chose à voir avec la version portée par la DG Environnement. La DG Grow reprend notamment de fond en comble l’introduction jugée « très négative » et « créant une peur inutile chez les citoyens ». 
Exit la référence aux « 74 % de substances chimiques sur le marché européen encore aujourd’hui dangereuses pour la santé humaine ou l’environnement ». Oubliées, « les alertes de la science et les préoccupations des citoyens [qui] invitent les décideurs à prendre des mesures plus fortes et plus rapides ».
Effacée, « la pollution chimique (…) identifiée comme l’un des principaux facteurs qui mettent la Terre en danger et qui amplifient d’autres crises planétaires ». Ne pas rappeler que « le monde a échoué à tenir son engagement de parvenir à une gestion rationnelle des produits chimiques en 2020 ». Ne pas écrire que « la pandémie de Covid-19 a rendu absolument évidente l’urgence de protéger la santé humaine et de la planète ».
> Lire aussi  Un tiers des substances chimiques les plus utilisées en Europe non conformes à la réglementation
La DG Grow préfère insister sur les aspects bénéfiques des substances chimiques : « Fabriquées par l’homme et présentes dans la nature, elles sont essentielles à notre bien-être, à nos standards de vie élevés et à notre longue espérance de vie. » « Si elles ne sont pas gérées de manière adéquate, elles peuvent toutefois causer de graves dommages à la santé humaine et à l’environnement », reconnaît le service de Thierry Breton. Mais « l’UE dispose déjà d’un cadre réglementaire très complet et protecteur pour les produits chimiques, qui s’appuie sur la base de connaissances la plus avancée ».
Pédale douce sur des points cruciaux
Pas de quoi renverser la table, donc. Quand la DG Environnement pose le concept de « toxic-free hierarchy » (« hiérarchie sans toxiques ») comme base de la nouvelle politique pour éliminer les substances les plus dangereuses, la DG Grow lui accole l’approche de « smart regulation ». Une « régulation intelligente » qui, par le passé, a souvent rimé avec « dérégulation », rappelle la députée européenne belge Marie Arena (Parti socialiste), rapporteure de la résolution adoptée le 10 juillet par le Parlement : « La simplification de la législation européenne ne s’est en général pas faite en faveur de la santé et de l’environnement, mais plutôt pour faciliter l’autorisation des substances pour les industries. »
Selon ce principe de « toxic-free hierarchy », « les substances préoccupantes seront évitées pour les usages sociétaux non essentiels ». Ce qui donne, après la moulinette de la DG Grow, en appliquant la « smart regulation » : « Les substances extrêmement préoccupantes et les autres substances qui posent de graves problèmes pour la santé et l’environnement seront évitées et remplacées chaque fois que cela sera techniquement et économiquement possible. »
Le service chargé du marché intérieur met la pédale douce sur plusieurs points cruciaux. Ainsi des perturbateurs endocriniens. La DG Environnement veut « consolider et renforcer le cadre législatif afin d’accélérer la protection (…) des consommateurs ». La DG Grow souhaite seulement « explorer les options permettant d’améliorer le cadre législatif afin de réduire [leur] exposition ». Quant aux « effets cocktail » (induits par l’exposition à plusieurs substances), elle s’oppose à leur inclusion dans la réglementation Reach (pour Enregistrement, évaluation, autorisation et restriction des substances chimiques »), pilier de la politique de l’UE en la matière depuis 2007.
La Commission indique ne pas vouloir commenter « les initiatives pas encore adoptées ». Cette « bataille » entre les deux directions est « un problème majeur », selon la députée Marie Arena : « Le contenu final de la stratégie montrera si la Commission est sérieuse dans son ambition zéro pollution pour un environnement non toxique, ou si une chimie durable ne signifie qu’une durabilité économique pour la Commission. »
> Lire aussi  Pourquoi la liste des produits chimiques stockés dans l’usine Lubrizol de Rouen est inexploitable
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/16/produits-chimiques-bataille-au-sein-de-la-commission-sur-la-nouvelle-strategie-durable_6046300_3244.html <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/16/produits-chimiques-bataille-au-sein-de-la-commission-sur-la-nouvelle-strategie-durable_6046300_3244.html>>
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10- Les forfaits limités au secours de l’environnement ?, Le Parisien, 16/07/20, 18h01
Félix d’Orso

Dans son rapport établi en partenariat avec le Haut Conseil pour le Climat, le Conseil national du numérique suggère de privilégier les forfaits limités afin de lutter contre la surconsommation.
Fini les longues heures passées devant Internet sans se soucier de la facture ? C'est ce que fait craindre la feuille de route sur l'environnement et le numérique du Conseil national du numérique (CNNum), publiée le 9 juillet. Parmi les 50 propositions formulées, une mesure en ce sens fait particulièrement réagir sur Twitter : « Encourager les forfaits à consommation limitée, y compris sur le fixe ».
« Cette mesure, précise le Conseil, fait surtout référence à la possibilité de faire du limité sur les forfaits fixes (téléphone fixe et accès à Internet à la maison). Car il existe déjà des forfaits mobiles limités ». Le but étant avant tout de « lutter contre les utilisateurs à fort trafic ». Passé un certain seuil, l'instance propose de réduire le débit de ces « gros utilisateurs ».
Lire aussi >  Réchauffement climatique : forte hausse des émissions de méthane
L'objectif est de réduire l'impact du numérique sur l'environnement. Selon l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep), il représente 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, soit une empreinte équivalente au transport aérien.
Très vite, cependant, cette proposition a enflammé les réseaux sociaux. De nombreux internautes ont mis en garde contre une mesure « injuste » qui pénaliserait l'ensemble des utilisateurs pour le comportement d'une poignée d'entre eux. Même Sébastien Soriano, président de l'Arcep, «gendarme » des télécoms, a répondu de manière catégorique sur Twitter à la proposition du CNNum.
>> Suite à lire à :
<https://www.leparisien.fr/high-tech/les-forfaits-internet-illimites-sont-ils-condamnes-au-nom-de-l-environnement-16-07-2020-8353899.php <https://www.leparisien.fr/high-tech/les-forfaits-internet-illimites-sont-ils-condamnes-au-nom-de-l-environnement-16-07-2020-8353899.php>>
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11- Des lunettes de soleil bretonnes en filet de pêche recyclé, Le Parisien, 17/07/20, 09h17
Nora Moreau

Imaginées par les trois entreprises bretonnes Armor Lux, Acuitis et Fil & Fab, ces gammes éco-responsables et entièrement «made in France» sont lancées cette semaine. Les solaires en filet de pêche recyclé porteront le nom des îles de la côte bretonne.
Des lunettes de soleil aux noms d'îles bretonnes dont les montures sont entièrement créées à base… de filets de pêche recyclés. C'est le projet original porté par la célèbre marinière Armor Lux, le savoir-faire d'Acuitis, enseigne nationale spécialisée dans l'optique et l'audition, et surtout par Fil & Fab, jeune start-up brestoise spécialisée dans le recyclage des filets. « Ce sont les premières lunettes entièrement made in France, avec des produits ramassés et confectionnés en Bretagne et dans le pays nantais », raconte Lionel Rodriguez, responsable des collections chez Armor Lux. « Sur les 800 tonnes de déchets abandonnés chaque année sur le littoral français, près de la moitié se retrouve sur les côtes bretonnes… et 40 % des déchets marins sont des filets de pêche ! ».
Les trois structures ont souhaité « s'inscrire dans l'air du temps » et contribuer à une « démarche verte » via ce circuit court. « 50 % du gisement national des filets, c'est chez nous », précise Théo Desprez, de Fil & Fab. « L'idée est de valoriser ces plastiques en les transformant en granules qui permettent de servir de matériaux de base à de nombreux objets ». Le ramassage se fait pour le moment du côté de ports finistériens. Une tonne de filets abandonnés a déjà servi pour la confection de ces lunettes, mais Fil & Fab devrait, dès 2021, travailler avec toute la région.
Ces solaires pas comme les autres sont désormais en vente sur les sites Internet des entreprises associés et dans les magasins Acuitis (90 euros la paire). Les points de ventes bretons Armor Lux seront aussi rapidement en mesure d'en proposer dans les prochains jours aux touristes, très présents sur la région cette année.
<https://www.leparisien.fr/environnement/des-lunettes-de-soleil-bretonnes-en-filet-de-peche-recycle-17-07-2020-8354298.php <https://www.leparisien.fr/environnement/des-lunettes-de-soleil-bretonnes-en-filet-de-peche-recycle-17-07-2020-8354298.php>>
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12- EELV demande un "moratoire" sur la 5G, AFP, 17/07/20, 18:00

EELV demande un "moratoire sur la 5G" qui va générer "une grosse inflation de la consommation électrique" et permettre "la collecte de données personnelles", selon François Thiollet, membre du bureau exécutif du parti.
"La 5G va accélérer la capacité de diffuser de l'information mais son empreinte énergétique est un problème majeur", a indiqué vendredi à l'AFP M. Thiollet, délégué au projet d'Europe Ecologie Les verts.
Dans une motion adoptée à la quasi unanimité de la centaine de conseillers fédéraux du parti le week-end dernier, EELV avertit que "la 5G sera l'occasion d'une grosse inflation de la consommation électrique et de la collecte des données personnelles des usagers, via les nombreux gadgets +connectés+ qui seront proposés à l'achat". "Une fois la 5G déployée en France, ce n'est pas moins de 2% d'augmentation de la consommation électrique à l'échelle nationale qui est évoquée". 
"A l'heure de l'urgence écologique et sociale, promouvoir une technologie qui augmente la consommation d’énergie et épuise un peu plus les ressources, exige au minimum de prendre le temps du débat démocratique et donc d’une information claire, complète et non biaisée", ajoutent les Verts.
Ils demandent en conséquence "un moratoire sur le déploiement de la 5G le temps des conclusions définitives" des experts (ANSES, ADEME) et, le temps du moratoire, "une transparence totale sur les projets d’implantations d’antennes de téléphonie mobile".
A l'issue du moratoire, ils veulent "la garantie de la souveraineté politique et de l’indépendance technologique, nationale et européenne, face aux entreprises transnationales actuellement leaders du marché de la 5G". Autre demande : la création de “zones blanches”, sans ondes émises par quelque appareil que ce soit".
Delphine Batho, députée EDS (Ecologie, Démocratie, Solidarité), avait également réclamé un moratoire sur la 5G, le 7 juillet, en s'interrogeant sur l'utilité et l'impact environnemental de cette technologie.
Les enchères pour l'attribution des premières fréquences de la 5G doivent se tenir en septembre, ouvrant la voie à des premières offres commerciales dans certaines villes d'ici à la fin de l'année.
Selon le PDG d'Orange Stéphane Richard, la 5G est "bien meilleure en terme de performance énergétique" que la 4G.
<https://information.tv5monde.com/info/eelv-demande-un-moratoire-sur-la-5g-367736 <https://information.tv5monde.com/info/eelv-demande-un-moratoire-sur-la-5g-367736>>
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13- Non, l’utilisation prolongée du masque contre le Covid-19 n’est pas dangereuse, Blog Les Décodeurs, 17/07/20, 18h04
Adrien Sénécat

Des internautes s’inquiètent d’un possible manque d’oxygène lié au port prolongé du masque. Nos explications. 
Ce que dit la rumeur
« L’utilisation prolongée du masque provoque une hypoxie » (un manque d’apport en oxygène), assure un texte très partagé sur Facebook ainsi que sur des sites sensationnalistes comme Tripfoumi.com <http://tripfoumi.com/> ou Nouvelhorizon.sn.
C’EST FAUX
Le port d’un masque s’accompagne d’une sensation d’inconfort, variable selon la personne qui le porte et le type de protection utilisée. Mais s’il demande un petit effort physique supplémentaire à son porteur pour respirer normalement, « cela n’a rien à voir avec un manque d’oxygène », tranche le médecin hygiéniste Philippe Carenco, responsable de service au centre hospitalier Marie-José-Treffot, à Hyères (Var). « Il n’y a pas de raison de craindre un manque d’oxygène lié au port du masque dans les conditions normales d’utilisation » – en dehors, par exemple, d’une activité sportive intense.
Les différents types de masques ont une résistance à l’air (on parle de « respirabilité »), qui leur est propre, est « calibrée » et est « incluse dans la norme » à laquelle ils répondent, explique ce spécialiste des textiles de santé. C’est un élément central de la confection de ces protections, « sinon on ferait des masques en béton » qui protégeraient très bien du virus mais ne permettraient pas de respirer correctement, observe M. Carenco.
Cependant, les fabricants recommandent généralement dans la notice qui accompagne leurs masques une durée d’utilisation de l’ordre de quelques heures. Mais, selon le docteur Carenco, ce n’est pas à cause d’une durée limite au-delà de laquelle le masque ne permettrait plus de respirer. Le but est qu’il conserve son efficacité. Il est notamment préconisé de renouveler un masque dès lors qu’il est humide. Dans tous les cas, une insuffisance respiratoire s’observerait rapidement et pas au bout de quelques heures, selon ce spécialiste.
<https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/07/17/non-l-utilisation-prolongee-du-masque-contre-le-covid-19-n-est-pas-dangereuse_6046548_4355770.html <https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/07/17/non-l-utilisation-prolongee-du-masque-contre-le-covid-19-n-est-pas-dangereuse_6046548_4355770.html>>
Sur le même sujet :
> Non, les virus ne sont pas « trop petits » pour être bloqués par les masques de protection <https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/07/17/non-les-virus-ne-sont-pas-trop-petits-pour-etre-bloques-par-les-masques-de-protection_6046549_4355770.html>, Blog Les Décodeurs, 17/07/20, 18h04
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14- Lille : Extinction Rebellion déploie 170 mètres de vêtements pour dénoncer la Fast Fashion, France 3 Hauts-de-France, 18/07/20, 19h05

"La Fast Fashion tue la planète", slogan des militants d'Extinction Rebellion, venus manifester ce samedi 18 juillet dans l'après-midi à Lille. Premier samedi des soldes, l'occasion pour eux de dénoncer une surconsommation de vêtements "promis à la poubelle". 
Une trentaine de militants d'Extinction Rebellion ont déployé à Lille, au "premier samedi des soldes", une chaîne de vêtements de 170 mètres pour dénoncer les "ravages et le gâchis" produits par l'industrie textile, a constaté une journaliste de l'AFP sur place.
Elaborée à l'aide de vêtements "promis à la poubelle", simplement récupérés dans l'entourage des militants et noués entre eux, la longue chaîne a été déroulée aux alentours de 15 heures dans la rue de Béthune, l'artère majeure du commerce lillois en centre-ville.
La Fast Fashion, une incitation à la consommation
"Nous venons dénoncer l'industrie de la Fast Fashion, c'est-à-dire le fait, pour les grandes marques, de renouveler de manière très rapide leurs collections à des prix très attractifs, à renfort de soldes et marketing, en produisant dans des conditions socialement injustes et avec énormément de gâchis", a expliqué à la presse Jules, l'un des militants du groupe.
"On veut aussi [...] inviter les gens à se remettre en question sur leurs modes de consommation et les informer, avec des données précises" pour "leur faire prendre conscience de l'aspect destructeur" de cette industrie, a-t-il ajouté.
"Vais-je te porter plus d'une fois ?", "4 % de l'eau potable mondiale part dans l'industrie textile", "En 2018, 129 milliards de vêtements ont été fabriqués", "Un ouvrier vietnamien est payé six euros par jour", "Un jean = 285 douches", indiquaient notamment les pancartes portées par les militants.
Espacés chacun de quelques mètres et devancés par un chariot rempli de vêtements usagés, ils ont défilé jusqu'à la Grand-Place, interpellant parfois les passants sans les bloquer.
"En moyenne, un Français jette 12 kg de vêtements par an ! La Fast Fashion, c'est le deuxième secteur le plus polluant au monde après le pétrole, ça pollue autant que les vols internationaux et le trafic maritime réunis !", a encore déploré Jules, venu aussi "proposer des alternatives aux consommateurs", comme les braderies, friperies ou dons.
"Nous voulons une vraie politique de relocalisation du textile, produire localement, acheter moins et mieux", a-t-il conclu.
<https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/lille-extinction-rebellion-deploie-170-metres-vetements-denoncer-fast-fashion-1854900.html <https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/lille-extinction-rebellion-deploie-170-metres-vetements-denoncer-fast-fashion-1854900.html>>
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15- Un pique-nique ce dimanche au col de la Schlucht, contre les nuisances sonores des motos, France bleu, 19/07/20, 05:37 
Guillaume Chhum, Route de la Schlucht, Soultzeren, France

Un grand pique-nique est organisé ce dimanche midi au col de la Schlucht, pour protester contre les nuisances sonores des motos dans les Vosges. Depuis le déconfinement, certains motards sont pointés du doigt. Les organisateurs de ce rassemblement espèrent faire entendre leur voix.
Depuis le début du déconfinement, l'association "SOS Massif des Vosges" et le "Collectif pour la quiétude des habitants",  alertent sur des motos trop bruyantes et dangereuses sur la route des Crêtes et dans les cols Vosgiens. 
Tous les motards ne sont pas pointés du doigt, mais uniquement ceux qui font trop de bruit. Les deux associations organisent un grand pique-nique, ce dimanche midi, au col de la Schlucht, pour protester contre ces nuisances sonores. Les organisateurs attendent du monde : riverains, randonneurs ou encore élus. 
>> Suite à lire à :
<https://www.francebleu.fr/infos/environnement/un-pique-nique-ce-dimanche-au-col-de-la-schlucht-contre-les-nuisances-sonores-des-motos-1595002778 <https://www.francebleu.fr/infos/environnement/un-pique-nique-ce-dimanche-au-col-de-la-schlucht-contre-les-nuisances-sonores-des-motos-1595002778>>
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16- Le trafic routier, source de pollution par les microplastiques, Le Monde, 19/07/20, 18h14
Sylvie Burnouf 

L’usure des pneus et des freins génère, selon une étude austro-norvégienne, des microparticules de plastique qui peuvent circuler dans l’air et se déposent sur les terres dans les océans. 
Le trafic routier n’est pas seulement synonyme de nuisances sonores et de gaz à effet de serre : il génère aussi des microplastiques, source de pollution atmosphérique. Une étude de modélisation publiée mardi 14 juillet dans la revue Nature Communications révèle que l’usure des pneus et des freins des voitures, motos, bus et autres poids lourds, produit chaque année dans le monde quelque 3 millions de tonnes de particules composées en majorité de plastique. Sous l’effet du vent, les plus fines d’entre elles, représentant près de 15 % de l’ensemble, ont la capacité de se propager jusqu’à des régions éloignées et contaminer l’eau des mers et des océans.
> Lire aussi  La pollution aux microplastiques affecte aussi les écosystèmes terrestres
« Le principal enseignement de nos travaux est, qu’en matière de pollution océanique, les microplastiques issus du trafic routier qui sont transportés par voie aérienne ont autant d’impact que ceux acheminés par les cours d’eau », résume Nikolaos Evangeliou, chercheur au Norwegian Institute for Air Research en Norvège et premier auteur de l’étude.
Si l’analyse s’est focalisée sur la pollution plastique générée par le trafic, dont les niveaux d’émission sont « relativement bien connus », les résultats pourraient, selon lui, s’appliquer plus largement à tous les microplastiques – qu’il s’agisse de ceux issus des emballages, des sacs plastiques ou encore des textiles – en dépit du peu d’attention jusqu’alors accordée à ce mode de diffusion par voie aérienne.
2,9 millions de tonnes de particules
Pour Steve Allen, chercheur à l’université de Strathclyde à Glasgow (Ecosse), les chiffres rapportés dans cette « excellente étude de modélisation » sont « vertigineux ». Il avait, dans une étude parue en 2019, documenté avec des collègues toulousains le dépôt, dans une région isolée des Pyrénées, de microplastiques apportés par le vent, la pluie et la neige. Mais des contraintes techniques avaient entravé l’identification des microparticules de pneus. « C’est clairement un aspect qui mérite d’être étudié, avec d’autres techniques », assure-t-il.
Pour quantifier l’étendue, à l’échelle mondiale, du transport atmosphérique et du dépôt des microparticules de pneus et de freins usés, l’équipe de chercheurs norvégiens et autrichiens a pris en compte divers paramètres, dont la quantité totale de matière que perd un pneu au cours de son utilisation (4 kg en moyenne), le nombre de véhicules en circulation ou encore les distances parcourues. L’analyse, qui repose sur les données de 2014, révèle que le trafic routier mondial génère annuellement 2,9 millions de tonnes de particules de pneus et 175 000 tonnes de particules de freins. Ces émissions proviennent essentiellement des Etats-Unis, du nord de l’Europe et des grosses régions urbanisées de l’Asie orientale, du Moyen-Orient et de l’Amérique latine.
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Les scientifiques ont identifié que, parmi ces particules, celles de taille inférieure à 10 micromètres (PM10) pouvaient circuler dans l’air pendant de longues périodes – jusqu’à trente-sept jours pour les plus fines – avant de retomber sur les sols et dans les océans.
L’ampleur de cet effet est loin d’être négligeable : les chercheurs chiffrent le dépôt annuel total de PM10 issus du trafic routier à 426 000 tonnes, dont le tiers, soit quelque 140 000 tonnes, finit dans les océans. L’usure des pneus serait à elle seule responsable du dépôt océanique annuel de 100 000 tonnes de microparticules. A titre de comparaison, l’équipe rapporte que 64 000 tonnes de microplastiques issus de pneus usés sont déversés chaque année dans les océans par voie fluviale.
Ampleur encore méconnue
L’analyse révèle par ailleurs que près de 50 000 tonnes de microplastiques transportés par l’air se déposent chaque année sur la neige et sur la glace, notamment dans la région arctique. Selon les chercheurs, cette pollution, qui diminue le pouvoir réfléchissant des surfaces, peut contribuer à la fonte des glaces. Ils estiment en outre qu’en s’accumulant dans les bassins de glace fondue, ces particules pourraient engendrer des effets écologiques dont l’ampleur est encore méconnue.
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Alors comment limiter cette pollution ? Pour Nikolaos Evangeliou, si le développement de nouvelles technologies en matière de production de pneus pourrait apporter des éléments de réponse, la solution la plus efficace serait de proscrire l’utilisation de la voiture.
« Cela s’applique en réalité à tous les plastiques. Pour que la situation s’améliore, il faut les interdire, car ces composés continuent de s’accumuler dans l’environnement avec des cinétiques de décomposition extrêmement lentes. »
« Il est bien sûr possible de nettoyer les océans et le littoral des débris de plastique, mais les microplastiques, qui sont déjà partout, vont probablement persister », déplore-il, rappelant que ces particules ont la capacité de capter des composés organiques et des métaux lourds, ce qui accentue leur toxicité. En 2018, la production mondiale de plastique a atteint les 359 millions de tonnes.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/19/le-trafic-routier-source-de-pollution-par-les-microplastiques_6046666_3244.html <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/19/le-trafic-routier-source-de-pollution-par-les-microplastiques_6046666_3244.html>>
En savoir plus : 
> Atmospheric transport is a major pathway of microplastics to remote regions <https://www.nature.com/articles/s41467-020-17201-9>, Nature Communications, 14/07/20
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17- La France ne veut plus voir ses bateaux en fin de vie laissés à l’abandon, 20 Minutes, 20/07/20, 16h09
Camille Allain

Nautisme. Une filière de recyclage a été mise en place l’été dernier pour retraiter les vieilles coques
• En moins d’un an, environ 750 bateaux de plaisance ont été recyclés en France.
• Depuis le 1er janvier 2019, les particuliers peuvent faire déconstruire leur vieux bateau gratuitement via l’Association pour la plaisance éco-responsable.
• Financée par une éco-contribution, l’APER cherche à faire connaître les 24 centres de recyclage qu’elle a agréé.
Ils traînent au fond des jardins, protégés par une vieille bâche bleue dont le plastique s’effiloche. Ils trônent dans les vasières bordant les rivières ou les côtes françaises. Ou croupissent à l’arrière des hangars d’un club de voile. Depuis des années, voire des décennies, ces vieux bateaux n’ont pas senti le contact de l’eau. Mais ils restent là, font partie du paysage. Peut-être plus pour longtemps.
L’an dernier, la filière nautique française s’est dotée d’un précieux outil pour recycler ses vieilles coques. Mise en place au 1er janvier 2019, la dernière née des « éco-contributions » impose à chaque acheteur de bateau le paiement d’une taxe qui financera le recyclage de son embarcation. Moins d’un an après sa création, la filière tire un bilan positif de ses missions mais cherche encore à se faire connaître auprès du grand public. Son meilleur argument ? La gratuité. Explications.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/planete/2825707-20200720-france-veut-plus-voir-bateaux-fin-vie-laisses-abandon <https://www.20minutes.fr/planete/2825707-20200720-france-veut-plus-voir-bateaux-fin-vie-laisses-abandon>>
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18- Envoyer son vieux portable au recyclage... par courrier, AFP, 20/07/20, 21:00

Il est désormais possible de donner son vieux téléphone portable en l'envoyant, pour recyclage ou réemploi, dans une enveloppe pré-affranchie, a annoncé lundi l'éco-organisme ecosystem.
Pour marquer le lancement de cette initiative solidaire à vocation pérenne, cent mobiles ainsi reconditionnés seront offerts "aux plus démunis" dans chacune des 35 villes étapes du Tour de France 2020, via des centres d'action sociale et le réseau Emmaüs.
Plusieurs dizaines de millions de portables inutilisés dorment dans les tiroirs des Français (entre 50 et 113 millions, selon les enquêtes). Une réticence à s'en séparer qui s'explique notamment par leur contenu personnel, dit-on chez ecosystem.
Pour faciliter la collecte, les particuliers peuvent désormais commander une enveloppe pré-affranchie, ou imprimer une étiquette pré-payée à coller sur une enveloppe, le tout gratuitement auprès du site jedonnemontelephone.fr <https://www.jedonnemontelephone.fr/>.
Le portable arrive ensuite dans les Deux-Sèvres, dans une société de reconditionnement, les "Ateliers du bocage", société d'intérêt collectif membre d'Emmaüs, où les données personnelles sont d'abord effacées, insiste ecosystem, qui évoque "une solution de confiance".
Si son état le permet, il est ensuite reconditionné, pour être vendu en boutiques Emmaüs, ou, dans 83% des cas, réacheminé pour dépollution et recyclage.
Pendant la crise sanitaire, de nombreuses associations de solidarité étaient en demande de mobiles reconditionnés, note la même source.
Outre l'enveloppe pré-affranchie, les particuliers peuvent toujours déposer leurs vieux mobiles en déchetteries (où la quantité de flux empêche cependant le reconditionnement), ou dans des meubles de collecte disposés notamment dans certaines boutiques de téléphonie.
Au-delà des portables, ecosystem gère la fin de vie des appareils électriques et électroniques. Le mois de juin a vu une collecte record de 62.000 tonnes de ces équipements, récupérés au terme de trois mois de confinement.
<https://information.tv5monde.com/info/envoyer-son-vieux-portable-au-recyclage-par-courrier-368058 <https://information.tv5monde.com/info/envoyer-son-vieux-portable-au-recyclage-par-courrier-368058>>
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19- Welco, première plateforme écologique de récupération de colis entre voisins, Mr Mondialisation, 20/07/20

La solidarité. C’est une valeur que l’on dit souvent oubliée de nos jours même si la crise du coronavirus nous offre maints exemples du contraire à une échelle locale. Et c’est sur cette valeur qu’est basée Welco, une plate-forme qui propose de s’entraider entre voisins tout en ayant un impact positif pour l’environnement… Découverte.
C’est une situation dans laquelle tout le monde se reconnaîtra : l’attente de la livraison d’un colis trop gros pour être déposé dans la boite aux lettres et que le facteur doit remettre en mains propres à son destinateur. Destinateur qui a de grandes chances de se trouver au travail et qui devra donc trouver le temps d’aller récupérer son colis à la Poste à partir d’une certaine date et lors des horaires d’ouverture. Et si le facteur veut laisser le colis aux voisins, là encore il y a de grandes chances pour qu’ils soient eux aussi absents. En prévoyance de ce scénario, on peut opter pour la livraison en point-relais. Mais là aussi il faudra prendre le temps de se déplacer pour aller récupérer sa commande. Des déplacements qui en plus engendrent de la consommation de carburant et donc des rejets de CO2 importants à l’échelle d’un pays qui pourraient être évités.
Et c’est pour parer à ses désagréments que Welco a vu le jour. Le constat opéré par ses fondateurs est simple : 76% des voisins sont aussi absents au moment de la livraison, 70% des personnes interrogées doivent faire un détour de plusieurs kilomètres pour aller récupérer leur colis et (on s’en serait douté) 100% aimeraient plutôt le récupérer près de chez eux, plus tôt et avec plus de flexibilité. Et Welco se propose justement de contenter ces attentes avec son modèle d’économie collaborative. En outre la société prend en charge l’assurance des colis pendant toute la livraison.
>> Suite à lire à :
<https://mrmondialisation.org/welco-premiere-plateforme-ecologique-de-recuperation-de-colis-entre-voisins/ <https://mrmondialisation.org/welco-premiere-plateforme-ecologique-de-recuperation-de-colis-entre-voisins/>>
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20- [Les nouvelles rives du tourisme] Taxes, quotas... la difficile préservation des sites touristiques fragiles, Novethic, 20/07/20
Marina Fabre

Le tourisme de masse, modèle basé sur les prix bas, est de plus en plus décrié pour son impact environnemental et social. Pour y remédier, certaines villes augmentent les prix via des taxes pour les visiteurs étrangers qui serviront à préserver les sites. D'autres préfèrent instaurer des quotas de touristes, sans condition. Toute la semaine Novethic s'interroge sur l'avenir du tourisme post Covid-19. 
Et si la solution pour en finir avec le tourisme de masse, ses impacts sur l’environnement voire sur les populations locales, était d’augmenter les prix ? Certaines collectivités réfléchissent à instaurer des taxes spécifiques pour les touristes. C’est notamment le cas de Venise. Le but est de financer le nettoyage de la ville mais surtout de freiner la fréquentation de la cité des Doges, de plus en plus difficile à vivre pour les habitants. L’expérience du confinement associée à un retour au calme et à une baisse de la pollution, a eu l’effet d’un vrai déclic.
Sur les îles Galapagos d’Équateur, les touristes étrangers doivent ainsi s’acquitter d’une taxe d’entrée de 100 dollars pour arpenter le parc national. Au Bhoutan, c’est une taxe journalière de 165 à 250 dollars qui pèsent sur les touristes qui ne sont pas Indiens, Bangladais ou Maldiviens. L’idée est d’attirer un tourisme haut de gamme, qui reste plus longtemps sur place tout en payant davantage. 
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/les-nouvelles-rives-du-tourisme-avec-la-fin-du-tourisme-de-masse-la-crainte-d-un-tourisme-d-elite-peu-accessible-148769.html <https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/les-nouvelles-rives-du-tourisme-avec-la-fin-du-tourisme-de-masse-la-crainte-d-un-tourisme-d-elite-peu-accessible-148769.html>>
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En images
21- Polynésie : le lagon des déchets menace la santé des habitants, France 3, Le 19/20, 16/07/20

C'est un désastre environnemental : un lagon de déchets est sorti de l'eau en Polynésie française. Les décharges sauvages se multiplient et mettent en danger la santé des habitants.
Perdue dans l'océan Pacifique, une bande de sable située à 15 000 km de l'Hexagone forme l'atoll Rangiroa. Mais à quelques minutes à peine en voiture de son lagon aux eaux turquoises, de ses palmiers et de sa plage de sable fin, se trouve un panorama très éloigné de cette carte postale. Le dépotoir est une décharge où tout y est mélangé. On y trouve des ordures ménagères, des pneus, des gravats, des déchets verts et d'autres toxiques. Avant c'était une lagune, mais elle est désormais comblée par les déchets.
>> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/polynesie-le-lagon-des-dechets-menace-la-sante-des-habitants_4046677.html <https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/polynesie-le-lagon-des-dechets-menace-la-sante-des-habitants_4046677.html>>
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22- La 5G dans le viseur des maires écologistes, France 2, journal de 20h, 16/07/20

Faut-il la bannir alors qu’elle a vocation à se développer partout en France ? C’est ce que réclame le nouveau maire de Bordeaux, qui alerte sur les dangers de cette nouvelle technologie sur la santé et l’environnement.
Pierre Hurmic, nouveau maire EELV de Bordeaux l’avait promis : à peine élu, il passe à l’acte et décide de remettre en cause la 5G, technologie de communication mobile qui promet des vitesses de téléchargement au moins dix fois plus rapides que la 4G. Bordeaux fait l’objet d’une expérimentation depuis deux ans : des antennes fleurissent dans la ville mais le maire veut interdire leur déploiement le temps d’un débat public. Il argumente : "Est-ce que tout le monde a envie de vivre demain dans un univers ultra-connecté, ultra-surveillé ? Je pense que cela mérite d’être posé en terme de débat et non pas d’être imposé en catimini."
Des conséquences sur la santé ?
L’autre argument contre la 5G réside dans les doutes sur les conséquences sanitaires. L’Agence nationale de sécurité sanitaire ne s’est pas encore prononcée, faute de données suffisante. A Bordeaux, l’ancien maire Nicolas Florian, aujourd’hui conseiller municipal LR, défend l’expérimentation et prévient : pas question que la ville tourne le dos à cette technologie d’avenir. "Je me souviens d’il y a une vingtaine d’années, de ce débat sur les implantations des pylônes sur la téléphonie mobile où déjà à l’époque les mêmes nous expliquaient qu’il ne fallait pas en faire. On s’aperçoit aujourd’hui que tout le monde a son téléphone portable, donc sur la 5G c’est pareil ! C’est un facteur de progrès", conclut-il. 
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/telecom/la-5g-dans-le-viseur-des-maires-ecologistes_4047375.html <https://www.francetvinfo.fr/economie/telecom/la-5g-dans-le-viseur-des-maires-ecologistes_4047375.html>>
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23- Vidéo. Trois initiatives citoyennes proposent de nettoyer la mer en s’amusant, 20 Minutes, 17/07/20, 16h49 
Floréal Hernandez

Grand bleu. Chaque jour, « 20 Minutes » vous conseille une vidéo réalisée par son partenaire « Brut »
En kayak, en vélo ou avec un masque et des bouteilles, ils nettoient les mers. Canettes de bières, mégots, bidon d’huile… Que ce soit à Copenhague, à Acapulco ou à Mimizan, de nombreux déchets souillent plages et bords de mer. Pour les dépolluer, ces citoyens proposent des activités gratuites aux locaux et aux touristes.
Une visite gratuite de Copenhague en kayak, c’est ce qu’offre Tobais Weber-Andersen, fondateur de Green Kayak. En contrepartie, pendant votre escapade dans les canaux, vous ramasserez les déchets qui flottent dans l’eau. Big'Up Cyclean propose une initiative similaire à Mimizan avec ses balades écolos à vélo pour nettoyer les plages landaises. José Juan Cejudo Flores et ses amis plongeurs écologistes volontaires tentent également de garder les plages propres d’Acapulco et d’extraire des fonds marins les déchets solides.
Découvrez avec notre partenaire Brut, comment ces trois initiatives citoyennes se mobilisent contre la pollution des mers.
> Vidéos à voir à :
<https://www.20minutes.fr/planete/2824367-20200717-video-trois-initiatives-citoyennes-proposent-nettoyer-mer-amusant <https://www.20minutes.fr/planete/2824367-20200717-video-trois-initiatives-citoyennes-proposent-nettoyer-mer-amusant>>
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– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
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– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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