[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur énergies, ressources, transports, habitat, urbanisme & aménagement du territoire (vendredi 24 juillet)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Ven 24 Juil 07:25:51 CEST 2020


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- L’Europe prise en étau dans la bataille du gaz entre Moscou et Washington <https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/07/13/l-europe-prise-en-etau-dans-la-bataille-du-gaz-entre-moscou-et-washington_6046047_3234.html>, Le Monde, 13/07/20, 10h02
2- Le vélo est-il vraiment l’ennemi du métro ? <https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/07/13/le-velo-est-il-vraiment-l-ennemi-du-metro_6046029_3234.html>, Le Monde, 13/07/20, 14h56
3- Ecologie : Pourquoi Emmanuel Macron veut relancer les trains de nuit (alors que l'Etat n'en voulait plus) ? <https://www.20minutes.fr/planete/2822743-20200715-ecologie-pourquoi-emmanuel-macron-veut-relancer-trains-nuit-alors-etat-voulait-plus>, 20 Minutes, 15/07/20, 18h29
4- France : 18 Mds € pour les énergies fossiles depuis le début de la crise <https://www.i4ce.org/france-18-mds-e-pour-les-energies-fossiles-depuis-le-debut-de-la-crise-climat/>, Institute for Climate Economics (I4CE), 15/07/20
5- Notre-Dame-des-Landes : opération de "déconstruction" de deux squats illégaux <https://www.geo.fr/environnement/notre-dame-des-landes-operation-de-deconstruction-de-deux-squats-illegaux-201290>, AFP, 16/07/20, 14:00
6- Comment baisser la consommation de carburant des avions est devenue une nécessité <https://www.rtl.fr/actu/conso/comment-baisser-la-consommation-de-carburant-des-avions-est-devenue-une-necessite-7800671695>, RTL, Chronique du jour, 16/07/20, 14:31
7- Arctique : deuxième fuite de pétrole en deux mois pour Norilsk Nickel <https://www.futura-sciences.com/planete/breves/pollution-arctique-deuxieme-fuite-petrole-deux-mois-norilsk-nickel-2646/>, Futura-sciences, 16/07/20, 17h00
8- Voitures électriques : les recharges publiques n’ont pas prise sur les usagers <http://www.journaldelenvironnement.net/article/les-recharges-publiques-n-ont-pas-prise-sur-les-usagers,107968?xtor=RSS-31>, Le JDLE, 16/07/20
9- « Le nucléaire est devenu un péril parmi tant d’autres » : la lutte contre l’atome ne fait plus recette <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/17/le-nucleaire-est-devenu-un-peril-parmi-tant-d-autres-la-lutte-contre-l-atome-ne-fait-plus-recette_6046444_3244.html>, Le Monde, 17/07/20, 06h08
10- Le TGV du futur "roulera pour les Jeux olympiques" de 2024 <https://www.lalsace.fr/sport/2020/07/17/le-tgv-du-futur-roulera-pour-les-jeux-olympiques-de-2024>, AFP, 17/07/20, 07:12
11- La Chine reste plus que jamais dépendante du charbon <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/17/la-chine-reste-plus-que-jamais-dependante-du-charbon_6046472_3244.html>, Le Monde, 17/07/20, 09h37
12- La construction de nouveaux réacteurs nucléaires ne sera pas tranchée avant la présidentielle <https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/07/17/la-construction-de-nouveaux-reacteurs-ne-sera-pas-tranchee-avant-la-presidentielle_6046465_823448.html>, Le Monde, 17/07/20, 11h28
13- La climatisation, bête énergivore à dompter <http://www.journaldelenvironnement.net/article/la-climatisation-bete-energivore-a-dompter,108028?xtor=RSS-31>, Le JDLE, 17/07/20
14- Comment végétaliser sa façade <https://www.liberation.fr/terre/2020/07/18/comment-vegetaliser-sa-facade_1794487>, Libération, Chronique ‘Terre d’actions’, 18/07/20, 18:04
15- Fatigués de l'avion, soucieux pour la planète… Ces voyageurs qui parcourent l'Europe en train racontent pourquoi le rail les séduit <https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/fatigues-de-l-avion-soucieux-pour-la-planete-ces-voyageurs-qui-parcourent-l-europe-en-train-racontent-pourquoi-le-rail-les-seduit_4045283.html>, France Télévisions, 19/07/20, 07:00
16- Renault lance une expérimentation inédite à Appy (Ariège) <http://www.avem.fr/actualite-renault-lance-une-experimentation-inedite-a-appy-8152.html>, Avem, 20/07/20, 06:00
17- Nice : Earthwake recycle le plastique pour faire rouler les camions <https://www.20minutes.fr/planete/2825587-20200720-nice-earthwake-recycle-plastique-faire-rouler-camions>, 20 Minutes avec AFP, 20/07/20, 18h26
18- Sécurité routière. Mise en place des 80 km/h : 349 vies sauvées, un retour en arrière n'est pas envisagé <https://www.lalsace.fr/societe/2020/07/20/mise-en-place-des-80-km-h-349-vies-sauvees-un-retour-en-arriere-n-est-pas-envisage>, AFP, 20/07/20, 19:34 
19- La Commission européenne, critiquée pour son rapport sur l’énergie nucléaire <https://www.euractiv.fr/section/energie/news/eu-commission-criticised-for-its-reporting-on-nuclear-energys-sustainability/>, EurActiv, maj le 20/07/20
En images
20- Le vélo électrique, bientôt la nouvelle voiture de fonction ? <https://www.francetvinfo.fr/sports/cyclisme/velo-la-nouvelle-voiture-de-fonction_4044327.html>, France 2, journal de 20h, 13/07/20
21- Le gouvernement Castex veut faire préférer le train <https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/sncf/train-la-revanche-du-rail_4046633.html>, France 2, journal de 20h, 15/07/20
22- Environnement : un moratoire sur les zones commerciales en périphérie des villes <https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/environnement-moratoire-sur-les-zones-commerciales-en-peripherie_4047361.html>, France 2, journal de 20h, 16/07/20
23- Fessenheim, le début de la fin du nucléaire ? <https://www.lcp.fr/programmes/fessenheim-le-debut-de-la-fin-du-nucleaire-30187>, LCP, 16/07/20, 20h30
24- Écologie : découvrez le premier train à hydrogène au monde <https://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/alstom/ecologie-decouvrez-le-premier-train-a-hydrogene-au-monde_4048461.html>, France 3, Le 19/20, 17/07/20

Bien à vous,
Florence

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RAPPORT & ÉTUDE DU JOUR : — En raison du réchauffement climatique, les besoins en climatisation vont fortement s’accroître au cours du siècle, accroissant les émissions de gaz à effet de serre. Un cercle vicieux que le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) appellent à briser au plus vite, dans un rapport. (cf. item 13 & suite)
— Une étude d’Enedis révèle que la plupart des conducteurs de véhicules électrifiés rechargent à la maison plutôt qu’en ville. Les bornes publiques demeurent indispensables, estime néanmoins l’Avere. (cf. item 8)
CHIFFRES DU JOUR : — Selon un consortium international de 14 Think Tanks qui suit les aides publiques adoptées depuis le début de la crise par les pays du G20 et qui auront un impact sur le climat, 18 Mds € ont été accordés par ces pays aux énergies fossiles. (cf. item 4)
— La consommation d’électricité en Chine, provenant à plus de 57 % du charbon, est en hausse. Le pays envisage d’augmenter de 21 % les capacités de ses centrales. (cf. item 11)
ÉVOLUTIONS DU JOUR : — Dans le monde d’après la crise sanitaire, les avions consommeront moins de carburant. Un objectif qui existe depuis les années 1950. (cf. item 6)
— La priorité donnée à la bataille contre le réchauffement climatique a fait passer la question du nucléaire au second plan dans les mobilisations citoyennes tandis que la Commission européenne examine, non sans critique, l’impact environnemental de l’énergie nucléaire. (cf. item 9, 12, 19 & 23)
REGAIN DU JOUR : Le train, source d’innovation, suscite un nouvel intérêt auprès des décideurs et des usagers. (cf. item 3, 10, 15, 21 & 24)
INITIATIVES DU JOUR : — Renault lance dans l’Ariège à Appy, une expérimentation inédite visant à convertir tout un village à la mobilité électrique. (cf. item 16)
— Un camion-benne et un camion-grue circulent dans une commune proche de Nice depuis quelques semaines grâce en partie à du carburant créé à partir de déchets de plastique recyclés. (cf. item 17)
— Les entreprises se mettent aux cycles avec des vélos de fonction à assistance électrique. (cf. item 20)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- L’Europe prise en étau dans la bataille du gaz entre Moscou et Washington, Le Monde, 13/07/20, 10h02
Thomas Wieder (Berlin, correspondant), Claire Gatinois, Benoît Vitkine (Moscou, correspondant) et  Nabil Wakim

Les Etats-Unis pourraient voter un nouveau volet de sanctions contre le gazoduc Nord Stream 2 construit sous la mer Baltique, ce qui porterait un coup fatal au projet. 
Il faut apprécier le paradoxe : 94 % du gazoduc Nord Stream 2, qui relie la Russie à l’Allemagne par la mer Baltique, est désormais construit. Pourtant, sous la pression américaine, celui-ci risque de ne jamais entrer en opération. En juin 2020, quatre sénateurs américains ont présenté un texte de loi censé faire monter d’un cran les sanctions contre le projet. Plus de 120 entreprises européennes – principalement allemandes, mais aussi françaises – pourraient être visées pour leurs activités sur le Vieux Continent.
+ Carte <https://img.lemde.fr/2020/07/13/0/0/960/693/688/0/60/0/6767dce_393886644-ECO-2020-NORD-STREAM_WEB.png>
Ce gazoduc de 1 200 kilomètres de long doit acheminer 55 milliards de mètres cubes de gaz par an en Europe et devait être initialement terminé fin 2019. Le tuyau sera exploité par le géant russe Gazprom, mais il est cofinancé par cinq groupes européens, dont le français Engie, pour un coût total de 9,5 milliards d’euros.
Depuis son origine, il est soumis à de vives critiques, à l’intérieur et à l’extérieur de l’Union européenne (UE). Plusieurs pays, notamment la Pologne, accusent la Russie de chercher à accentuer sa mainmise gazière sur le continent. Le projet est aussi perçu comme une mesure de rétorsion politique de la part de Vladimir Poutine vis-à-vis de l’Ukraine, par où transite aujourd’hui la majorité du gaz importé de Russie. Officiellement, c’est pour cette raison que les Etats-Unis s’y opposent.
> Lire aussi  Pourquoi Trump attaque Merkel sur le gaz russe
En dépit des obstacles, le consortium qui bâtit le gazoduc avait presque réussi son pari : le tuyau est quasiment terminé. C’était compter sans la persévérance des Etats-Unis, qui ont voté en décembre 2019 un premier volet de sanctions très précises. En visant spécifiquement le navire suisso-néerlandais qui pose les tuyaux, le Congrès a mis un coup d’arrêt au chantier. Depuis six mois, les travaux sont bloqués, et le géant russe Gazprom a engagé une course contre la montre pour trouver un moyen de contourner ces sanctions.
• L’UE divisée et hésitante
C’est justement pour éviter une reprise du chantier que les Etats-Unis pourraient en venir à durcir les sanctions, en s’en prenant cette fois à tous ceux qui y collaborent. Pour la première fois, des entreprises européennes œuvrant sur le sol européen sont susceptibles d’être visées. « Le premier volet de sanctions a bien ralenti le projet, mais ne l’a pas achevé », souligne le géoéconomiste Nicolas Mazzucchi, de la Fondation pour la recherche stratégique. « Le deuxième volet élargit considérablement le périmètre des sanctions, en ne s’attaquant plus seulement aux sociétés participantes, mais aussi aux autorités portuaires. On cible le territoire européen. »
Face à ce qui s’apparente à une attaque en règle contre la souveraineté du Vieux Continent, la réponse de la Commission européenne reste hésitante. Le 25 juin, Josep Borrell, le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères, a certes qualifié les sanctions américaines d’« inacceptables » et « contraires à la loi internationale ». Cependant, à ce stade, aucune riposte n’a été lancée.
De fait, l’Union se déchire entre les pays de l’ex-bloc soviétique, qui considèrent le gazoduc comme le cheval de Troie de la Russie et de ses visées expansionnistes, et ceux qui, à l’instar de l’Allemagne, le défendent. « Il ne s’agit pas d’être pour ou contre Nord Stream 2. Mais la décision revient aux Européens, et non à Washington. Il ne faut pas que l’Europe abdique », s’agace le député européen français Emmanuel Maurel, ex-PS élu sur la liste LFI aux élections européennes de 2019, qui a interpellé la Commission sur le sujet.
« Même celui qui apportera un sandwich à l’un des marins russes opérant sur le chantier sera passible de sanctions », s’inquiète Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du centre énergie de l’Institut français des relations internationales. « Aujourd’hui, les Etats-Unis s’en prennent à Nord Stream 2, mais demain, ce sera EDF. A un moment, il faudra réagir. » Pour l’heure, la France ne se presse pas pour faire entendre sa voix. « Paris est bien content de se cacher derrière Berlin sur le sujet pour ne pas se fâcher davantage avec Trump », déplore l’un des promoteurs du projet.
• L’Allemagne monte au créneau
En Allemagne, le ton est bien différent. Angela Merkel est intervenue, le 1er juillet, devant le Bundestag (la Chambre basse du Parlement) pour réaffirmer son soutien. « Nous pensons que ce projet doit aboutir, et nous agissons dans ce sens », a déclaré la chancelière. La mise en œuvre des sanctions serait « une grave atteinte à la souveraineté allemande et européenne sur le plan de la politique énergétique », a affirmé, le même jour, le secrétaire d’Etat allemand aux affaires étrangères, Niels Annen, devant la Commission de l’économie et de l’énergie.
> Lire aussi  Les obstacles se multiplient pour le gazoduc Nord Stream 2
Preuve de l’importance de l’enjeu, l’ancien chancelier social-démocrate Gerhard Schröder, par ailleurs président du conseil de surveillance de Nord Stream, est venu lui-même le défendre devant la Commission de l’économie du Bundestag. M. Schröder a mis en garde les Etats-Unis, estimant qu’ils devaient s’attendre à de « possibles contre-réactions pénibles de la part de l’Europe ».
Derrière ce soutien se cache la nécessité, pour Berlin, d’assurer sa sécurité d’approvisionnement en gaz. Alors que le pays s’est engagé dans une sortie progressive du nucléaire, il prévoit d’arrêter toutes ses centrales à charbon d’ici à 2038. Si l’Allemagne espère développer fortement les énergies renouvelables, elle prévoit de continuer à importer massivement du gaz, et les ressources russes sont peu chères et abondantes.
• En Russie, Poutine en première ligne sur le dossier
A Moscou, après le vote, en décembre 2019, du premier volet de sanctions, le pouvoir russe s’est empressé d’affirmer que le projet n’était pas compromis. Six mois plus tard, Gazprom n’a pas été capable d’assurer la fin des travaux. Comment contourner les difficultés techniques et politiques posées par les sanctions ?
Un exemple : un navire russe, l’Akademik-Cherskiy, a commencé à être adapté pour être en mesure de poser les tuyaux. Problème : le bateau appartient partiellement à Gazprom, qui pourrait, dès lors, être la cible de sanctions directes. Selon la presse russe, la propriété du navire a été transférée à une nouvelle compagnie, filiale de Gazprom, mais qui pourrait être cédée facilement. Rien ne dit, toutefois, que la justice américaine ne contestera pas un tel montage…
« Il n’y a aucune base à ces sanctions », insistait encore le maître du Kremlin au mois de juin, jugeant que « leur unique objectif » était de promouvoir le gaz américain. Autrement dit : les entreprises russes sont la cible d’une guerre commerciale conduite sous couvert d’arguments géopolitiques. Les parlementaires américains n’ont pas caché, dans leurs menaces de sanctions, la proposition faite aux Européens de remplacer le gaz russe par le « gaz de la liberté » américain, comme l’a appelé Donald Trump. Ces contretemps sont fâcheux pour Moscou, non seulement car les hydrocarbures représentent les joyaux de la couronne russe (62 % des exportations en 2019), mais aussi parce que le dossier a un caractère éminemment politique.
Depuis son accession au pouvoir, Vladimir Poutine a fait du gaz un instrument diplomatique, distribuant ristournes et menaces de cessations d’approvisionnement au gré des loyautés de ses voisins. C’est d’ailleurs bien ce qui renforce chez plusieurs Etats européens la crainte d’une dépendance accrue vis-à-vis de la Russie. « Pour autant, un coup d’arrêt définitif n’est pas vécu comme une catastrophe par les élites russes, tempère le consultant Mikhaïl Kroutikhine. Tout l’argent qu’il y avait à gagner dans la construction des infrastructures a déjà été distribué, principalement à des amis du pouvoir, pour des montants disproportionnés. » 
• A Kiev, la bénédiction des sanctions
En Ukraine, ce nouveau volet de sanctions est applaudi des deux mains et l’ingérence américaine, vue comme une bénédiction. Pour Kiev, la finalisation de Nord Stream 2 est un cauchemar. Le pays perdrait son statut de passage obligé pour la livraison du gaz russe à l’Europe et le priverait d’une partie significative de la manne perçue pour le transit, de l’ordre de 2 à 3 milliards de dollars (entre 1,8 et 2,7 milliards d’euros) par an. Une somme non négligeable pour un pays aux abois.
Les autorités ukrainiennes redoutent que l’accord signé fin 2019 entre Kiev et Moscou afin d’assurer un transit minimal via l’Ukraine pour les cinq prochaines années soit dénoncé une fois Nord Stream 2 finalisé. « La valeur d’un contrat signé avec les Russes vaut le prix du papier sur lequel il a été signé », résume Oleksandr Kharchenko, conseiller du gouvernement ukrainien sur les questions énergétiques. Le pays se fait ainsi le principal défenseur de la ligne américaine. « Ce gazoduc n’est pas seulement un danger pour l’Ukraine, mais aussi pour l’Europe ! », assure M. Kharchenko.
> Lire aussi  « Nord Stream 2, un projet aussi grand que le nombre de controverses qu’il engendre »
Dans son livre The Room Where It Happened : A White House Memoir (Simon & Schuster, juin 2020, non traduit), John Bolton, ex-conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, raconte à quel point le locataire de la Maison Blanche est obsédé par Nord Stream 2 et répète que l’Allemagne est « vendue à la Russie ». A Berlin, comme à Kiev, on attend l’élection présidentielle américaine du 3 novembre 2020 avec impatience.
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/07/13/l-europe-prise-en-etau-dans-la-bataille-du-gaz-entre-moscou-et-washington_6046047_3234.html <https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/07/13/l-europe-prise-en-etau-dans-la-bataille-du-gaz-entre-moscou-et-washington_6046047_3234.html>>
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2- Le vélo est-il vraiment l’ennemi du métro ?, Le Monde, 13/07/20, 14h56
Emeline Cazi 

Si l’engouement post-confinement pour le vélo se confirme, pourrait-il durablement pénaliser des transports publics déjà bien à la peine ? Certains chercheurs pensent, au contraire, qu’ils sont complémentaires. 
La question est un brin provocatrice, mais ces nouveaux vélos, toujours plus nombreux, qui filent matin et soir sur les pistes cyclables, dans les centres-villes, ne vont-ils pas, à terme, pénaliser des transports publics déjà bien à la peine ? Autrement dit, si l’engouement pour le vélo se confirme, ce dernier pourrait-il durablement affecter la trésorerie des opérateurs de bus, trams et métros ?
Il est encore trop tôt pour effectuer une analyse fine du comportement des Français dans les transports depuis le déconfinement. Certes, la fréquentation des pistes cyclables est en hausse, la ruée au rayon cycle est indéniable, et les lignes n’ont pas retrouvé leur fréquentation d’avant. En Ile-de-France, elle ne dépasse pas 50 % alors que l’offre est revenue à la normale. Pour aller dans le même sens, l’histoire a montré que les nouveaux adeptes de la bicyclette sont souvent d’anciens habitués des bus et du métro.
Ainsi, à Lyon, quand les Vélo’v, les vélos en libre service, ont été lancés en 2005, « le profil des utilisateurs était, pour beaucoup d’entre eux, celui des transports en commun », se rappelle Yves Crozet, membre du laboratoire aménagement économie transports rattaché au CNRS et à l’université Lyon-II. « Quand le système vélo a commencé à se mettre en place, à Paris et Lyon, les nouveaux cyclistes sont venus en partie des transports publics », complète Dominique Riou, chargé d’études au département mobilité transport de l’Institut Paris Region.
« Bouffée d’oxygène »
Mais les proportions restent encore faibles. « On ne va pas fermer des lignes de métro parce qu’il y a des vélos dans Paris. Le vélo ajoute peut-être à la crise actuelle des transports, mais la crise, c’est avant tout parce qu’il n’y a pas de touristes, que les universités et lycées sont fermés, que les gens sont encore en télétravail, et que la vie tourne au ralenti », décrypte Yves Crozet.
Surtout, les chercheurs comme les opérateurs voient plutôt le vélo comme un soutien plutôt qu’un concurrent des transports publics. « Les mettre en opposition serait totalement maladroit. Il peut y avoir un réflexe de protection de la part du monde des transports en commun qui a des difficultés pour trouver ses usagers – ce qui n’est d’ailleurs pas très vrai en Ile-de-France – mais le vélo est plutôt une bouffée d’oxygène pour des transports publics en voie de saturation », explique Dominique Riou.
Plus de cyclistes dans les rues et sur les routes, c’est l’espoir de désengorger certaines lignes. « Si cela peut favoriser l’utilisation des transports par d’autres, alors on a gagné pour la planète », note Edouard Hénaut, directeur général France de Transdev. « Dans un objectif de politique de mobilité durable et décarbonée, ils répondent aux mêmes objectifs : diminuer la pollution, le bruit, rendre la ville plus apaisée », insiste Dominique Riou. Enfin, si le vélo a une influence dans la zone des moins de 10 km, pour les longues distances, les trains, TER et RER restent imbattables.
> Lire aussi  Après le Covid-19, les transports publics en soins intensifs
Signe enfin que les opérateurs misent sur la bicyclette, ils investissent dedans. C’est Transdev qui, aux côtés de La Poste et de deux spécialistes du vélo (Vélogik et Cyclez), a remporté l’appel d’offres lancé par Ile-de-France Mobilités pour son offre de location longue durée de vélos électriques. Véligo est un franc succès. L’objectif des 10 000 abonnés fixé à septembre a déjà été atteint. Et 5 000 nouveaux vélos viennent d’être commandés.
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/07/13/le-velo-est-il-vraiment-l-ennemi-du-metro_6046029_3234.html <https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/07/13/le-velo-est-il-vraiment-l-ennemi-du-metro_6046029_3234.html>>
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3- Ecologie : Pourquoi Emmanuel Macron veut relancer les trains de nuit (alors que l'Etat n'en voulait plus) ?, 20 Minutes, 15/07/20, 18h29
Julien Laloye

Le président de la République a indiqué dans son interview du 14 juillet qu’il entendait refaire des trains de nuit une alternative aux vols domestiques et au TGV
• Parmi ses annonces du 14 juillet, le président de la République a indiqué vouloir redynamiser la circulation des trains de nuit en France.
• Malgré une géographie favorable et un maillage presque sans équivalent en Europe dans les années 70, la France a peu à peu abandonné les trains nocturnes jusqu’à ne compter que deux lignes actives en 2020.
• Relancer les trains de nuit permettrait d’offrir une alternative de plus à l’avion et rentrerait dans le cadre de déplacement plus respectueux de l’environnement.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/planete/2822743-20200715-ecologie-pourquoi-emmanuel-macron-veut-relancer-trains-nuit-alors-etat-voulait-plus <https://www.20minutes.fr/planete/2822743-20200715-ecologie-pourquoi-emmanuel-macron-veut-relancer-trains-nuit-alors-etat-voulait-plus>>
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4- France : 18 Mds € pour les énergies fossiles depuis le début de la crise, Institute for Climate Economics (I4CE), 15/07/20
Louise Kessler, directrice du Programme Economie d’I4CE

Un consortium international de 14 Think Tanks dont I4CE a lancé le site « Energy Policy Tracker », afin de suivre les aides publiques adoptées depuis le début de la crise par les pays du G20 et qui auront un impact sur le climat. Il en ressort que jusqu’à aujourd’hui, beaucoup plus d’aides ont été accordées par ces pays aux énergies fossiles qu’aux énergies propres. Et en France ? Louise Kessler, directrice du Programme Economie d’I4CE, revient sur les aides déjà adoptées en France ainsi que sur celles qui en sont encore au stade d’annonce.
18 Mds € pour des secteurs fortement consommateurs d’énergies fossiles, avec des contreparties environnementales encore peu précises
Depuis le début de la pandémie, au moins 21,1 milliards € d’aides ont été adoptées – ou sont en passe de l’être dans le cadre de la 3ème loi de finances rectificative – en faveur de secteurs fortement émetteurs de gaz à effet de serre ou au contraire indispensables à la réduction de ces émissions.
La grande majorité de ces aides concerne des secteurs fortement consommateurs d’énergies fossiles. C’est notamment le cas des 7 milliards € de prêts garantis par l’Etat et d’avances sur trésorerie pour Air France-KLM, des 5 milliards € de prêts garantis par l’Etat pour Renault ainsi que d’autres mesures de soutien à l’automobile (dont la prime à la conversion à laquelle certains véhicules thermiques sont éligibles), ou encore du report de la suppression de l’avantage fiscal sur le gazole non routier.
Au total, les mesures de soutien aux secteurs fortement émetteurs atteignent 17,8 milliards €. Près de 75% de ces aides prennent la forme de prêts garantis ou d’avances sur trésorerie.
Ces aides permettent certes de maintenir des entreprises et de sauvegarder des emplois, mais elles contribuent également à pérenniser des modèles économiques qui ne sont pas compatibles avec les engagements de la France en termes de neutralité carbone. La bonne nouvelle est que la France se démarque des autres pays du G20 en ayant conditionné une grande partie de ces aides à des réductions d’émissions de la part des secteurs concernés. Sur ces 17,8 milliards €, 13,8 milliards € sont ainsi conditionnés à des contreparties environnementales. La mauvaise nouvelle est que ces contreparties demeurent vagues : elles ne font pas l’objet d’engagements contraignants ni, pour la plupart, détaillés. A titre illustratif, le plan de sauvetage d’Air France-KLM inclut la réduction de ses vols domestiques sur les trajets où une alternative ferroviaire existe, mais des objectifs précis de réduction des vols régionaux n’ont pas encore été publiés.
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<https://www.i4ce.org/france-18-mds-e-pour-les-energies-fossiles-depuis-le-debut-de-la-crise-climat/ <https://www.i4ce.org/france-18-mds-e-pour-les-energies-fossiles-depuis-le-debut-de-la-crise-climat/>>
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5- Notre-Dame-des-Landes : opération de "déconstruction" de deux squats illégaux, AFP, 16/07/20, 14:00

Une intervention des forces de l'ordre s'est déroulée jeudi matin sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, visant à "l'expulsion et la déconstruction" de deux squats illégaux sur des parcelles appartenant au conseil départemental de Loire-Atlantique, a-t-on appris auprès de la préfecture.
L'opération a mobilisé plusieurs dizaines de gendarmes qui ont bloqué en début de matinée la "route des chicanes" (D281), qui traverse la ZAD, avant de détruire une cabane en bois installée au bout d'un chemin de terre dont les débris ont été évacués à l'aide de petits camions, a constaté une journaliste de l'AFP.
"Ces installations illégales sont incompatibles avec la démarche de retour à l’État de droit menée par l’État depuis 2018 et amplifiée par le conseil départemental dans le cadre du projet agricole et environnemental qu'il porte", a expliqué la préfecture.
"L'opération vise un sous-bois dans lequel une personne avait construit un abri et garé son véhicule dans lequel elle dormait jusqu'à il y a quelques semaines, ainsi qu'une cabane en forêt reconstruite l'an dernier", détaillent dans un communiqué des zadistes, déplorant une "pitoyable opération de com' gouvernementale sur la ZAD".
Contactée, la gendarmerie a précisé que l'opération s'était déroulée dans le calme mais a refusé d'indiquer combien de militaires avaient été mobilisés. Selon le site internet du quotidien Ouest-France, qui a révélé l'information, environ 300 gendarmes ont été déployés.
En fin de matinée, ils étaient quelques dizaines présents sur la "route des chicanes" pour superviser l'évacuation des gravats, tandis qu'un drone survolait la zone.
Les deux constructions qui ont été détruites "n'ont pas de lien avec les projets soutenus dans le cadre de ce projet de territoire et qui ont donné lieu à des baux agricoles", a souligné la préfecture.
"Nous continuons à nous organiser collectivement pour maintenir au mieux les différents types d'habitats, historiques ou autoconstruits, les reconstructions de sites détruits par le projet d'aéroport et la multiplicité des activités et expériences", font valoir les zadistes dans leur communiqué. 
Une opération similaire avait déjà eu lieu en mars 2019 le long de la "route des chicanes" pour détruire deux cabanes construites à l'occasion de l'anniversaire de l'annonce de l'abandon du projet d'aéroport, le 17 janvier 2018.
<https://www.geo.fr/environnement/notre-dame-des-landes-operation-de-deconstruction-de-deux-squats-illegaux-201290 <https://www.geo.fr/environnement/notre-dame-des-landes-operation-de-deconstruction-de-deux-squats-illegaux-201290>>
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6- Comment baisser la consommation de carburant des avions est devenue une nécessité, RTL, Chronique du jour, 16/07/20, 14:31
Anaïs Bouissou

Éclairage - Dans le monde d’après la crise sanitaire, les avions consommeront moins de carburant. Un objectif qui existe depuis les années 1950.
"Attention s'il vous plait le commandant vous souhaite la bienvenue. Agréable voyage." Nous sommes juste après la Seconde guerre mondiale. Dans les airs, le transport de passagers se développe. Une problématique nouvelle apparaît alors dans l’aviation : comment consommer moins, pour voler plus loin ?
"On a commencé à réduire la consommation des avions à partir des années 50, explique Xavier Tytelman, consultant aéronautique. Les gens voulaient pouvoir traverser la Méditerranée sans avoir besoin de faire d’escales en Corse. On parle vraiment du début des années 50." Une prise de conscience qui a abouti à des transformations technologiques.
À cette époque, les avions consomment encore des quantités monumentales de carburant. "50 tonnes de carburant pour transporter des passagers jusqu’à Moscou, c’était des quantités qui étaient énormes. Aujourd’hui on aurait divisé au moins par 5 ce montant. Un avion moyen va consommer seulement une tonne de carburant par réacteur et par heure de vol".
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<https://www.rtl.fr/actu/conso/comment-baisser-la-consommation-de-carburant-des-avions-est-devenue-une-necessite-7800671695 <https://www.rtl.fr/actu/conso/comment-baisser-la-consommation-de-carburant-des-avions-est-devenue-une-necessite-7800671695>>
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7- Arctique : deuxième fuite de pétrole en deux mois pour Norilsk Nickel, Futura-sciences, 16/07/20, 17h00
Céline Deluzarche, journaliste

Déjà à l'origine de la plus importante pollution au pétrole dans l'Arctique au mois de mai (lire ci-dessous), la compagnie minière Norilsk Nickel a reconnu le 12 juillet une nouvelle fuite de 44,5 tonnes de pétrole dans un pipeline près de la ville de Tukhard, dans la région de Krasnoïarsk au nord de la Russie. La fuite s'est produite suite à une dépressurisation du pipeline lors d'un transfert de kérosène depuis un bateau et aurait duré 15 minutes environ.
Les quantités sont évidemment bien moindres que celles déversées lors de la fuite du réservoir de Norilsk au cours de laquelle 21.000 tonnes de diesel s'étaient échappées dans la nature. Mais elle noircit un peu plus l'image de l'entreprise russe, déjà sous le feu des critiques après la marée noire et une autre révélation début juillet concernant des déchets toxiques. Norilsk Nickel assure mener une investigation interne pour comprendre les causes de l'incident, et jure avoir pris toutes les mesures nécessaires pour recouvrer le pétrole. Espérons que ce sera fait à temps : Tukhard est situé à moins de 70 km du port de Dudinka sur l'Ienisseï, le cinquième plus long fleuve du monde qui se jette dans l'Arctique.
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<https://www.futura-sciences.com/planete/breves/pollution-arctique-deuxieme-fuite-petrole-deux-mois-norilsk-nickel-2646/ <https://www.futura-sciences.com/planete/breves/pollution-arctique-deuxieme-fuite-petrole-deux-mois-norilsk-nickel-2646/>>
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8- Voitures électriques : les recharges publiques n’ont pas prise sur les usagers, Le JDLE, 16/07/20
Victor Miget

Une étude d’Enedis révèle que la plupart des conducteurs de véhicules électrifiés rechargent à la maison plutôt qu’en ville. Les bornes demeurent indispensables, estime néanmoins l’Avere.
On compte un peu plus de 30.000 bornes de recharges publiques, mais personne ou presque ne les utilise. C’est ce qui, à première vue, ressort d’une étude commandée par Enedis, gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité.
Réassurance 
Selon ce sondage, réalisé par BVA, 90 % des conducteurs interrogés rechargent leur véhicule principalement à leur domicile. «70 % des répondants n’utilisent jamais les bornes de recharge publique, 2/3 de ceux qui les utilisent se rechargent sur les parkings de supermarchés», note Enedis.
Et pour cause, recharger chez soi est avantageux. «C’est simple. Il suffit de brancher le véhicule, la charge se fait pendant la nuit et ça coûte relativement peu cher. En heure creuse, le prix du kWh est de 13 centimes avec un abonnement classique. Certains fournisseurs proposent 50% de réduction la nuit par exemple, ou sur certaines tranches horaires le week-end», complète un porte-parole de l’Association pour le développement de la mobilité électrique (Avere) .
Malgré tout, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé 100.000 points de recharge en 2021 dans le cadre de son plan de sauvetage de l’automobile. Pourquoi s’obstiner à installer des bornes publiques ?
Parce qu’elles sont essentielles à l’écosystème et rendent un service public. Leur déploiement massif assurera un maillage complet du territoire. Leur absence constituerait un sérieux frein à l’achat, affirme le porte-parole de l’Avere. «Elles remplissent un rôle de réassurance lors des déplacements en itinérance.» Des déplacements encore peu nombreux. L’électrique couvre les trajets du quotidien pour 94 % des répondants, contre 6 % pour les départs en week-end et les vacances, rappelle l’étude d’Enedis.
Les bornes de recharge de rue pallient aussi les carences de l’habitat collectif.  «Elles sont aussi indispensables à ceux qui ne peuvent tout simplement pas recharger chez eux (…) par exemple, dans de vieilles copropriétés, où il est difficile d’installer une borne», en raison de places de parking insuffisantes.» Sans compter qu’il faut l’accord de ladite copropriété pour décider de réserver une ou plusieurs places de stationnement dédiées à la recharge. 
>> Suite à lire à :
<http://www.journaldelenvironnement.net/article/les-recharges-publiques-n-ont-pas-prise-sur-les-usagers,107968?xtor=RSS-31 <http://www.journaldelenvironnement.net/article/les-recharges-publiques-n-ont-pas-prise-sur-les-usagers,107968?xtor=RSS-31>>
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9- « Le nucléaire est devenu un péril parmi tant d’autres » : la lutte contre l’atome ne fait plus recette, Le Monde, 17/07/20, 06h08
Nabil Wakim et Sylvia Zappi 

La priorité donnée à la bataille contre le réchauffement climatique a fait passer la question du nucléaire au second plan dans les mobilisations citoyennes. 
Il y a encore peu, la nomination de Barbara Pompili à la tête du ministère de la transition écologique semblait impensable. La députée de la Somme n’a en effet jamais caché ses convictions antinucléaires, et elle les répétait dimanche 12 juillet au Parisien : « J’ai des positions, elles sont connues et elles ne changent pas. » C’est pourtant le choix qu’a fait Emmanuel Macron en la nommant numéro deux du gouvernement, provoquant désarroi et colère dans le secteur nucléaire.
L’arrivée de l’ancienne élue Europe Ecologie-Les Verts (EELV) comme ministre de tutelle des grands groupes nucléaires français signerait-elle un changement d’époque dans le pays le plus nucléarisé du monde ? Ou s’agit-il plutôt d’un signal politique sans trop de conséquences, à deux ans de l’élection présidentielle, envoyé à l’électorat écologiste après la « vague verte » aux municipales ?
Paradoxalement, cette nomination arrive au moment où le débat autour du nucléaire a perdu de son intensité. La prise de conscience de l’urgence climatique a déplacé le curseur : dans les mobilisations, le sujet du nucléaire, pourtant identitaire chez les écologistes, était absent. « C’est vrai que, dans les marches pour le climat, la lutte contre l’atome n’a pas été identifiée comme centrale. Le choix a été de se concentrer sur des messages simples pour que tout le monde puisse s’en emparer », relève Elodie Nace, porte-parole d’Alternatiba, l’une des ONG organisatrices de mouvements citoyens qui a rassemblé des dizaines de milliers de personnes en 2018.
Sous l’impulsion de figures comme Greta Thunberg, le mouvement international a ciblé les énergies fossiles, comme le charbon, le pétrole et le gaz, responsables du dérèglement climatique. Le nucléaire émet, lui, très peu de gaz à effet de serre et ne contribue pas au changement climatique, même s’il a d’autres impacts sur l’environnement.
« Un péril parmi d’autres »
Le mouvement antinucléaire, en parallèle, s’est aussi beaucoup affaibli. A l’exception des mobilisations autour du centre d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure, il a du mal à se faire entendre. Vieillissant, ses organisations historiques ayant traversé une crise interne importante, il n’a pas su atteindre les jeunes générations. « En ayant des modes d’action routiniers et en jouant les experts, le mouvement s’est coupé d’autres publics, les jeunes, les milieux populaires ou ruraux », constatait ainsi le journaliste Gaspard D’Allens, dans Reporterreen 2017.
« La transmission ne s’est pas faite avec la génération climat. Le nucléaire est devenu un péril parmi tant d’autres dans la survie de l’humanité, peut-être moins palpable même que d’autres », reconnaît David Cormand, député européen EELV.
Ce reflux est aussi le fait de la filière nucléaire elle-même, qui fait face à d’importantes difficultés : les dérives du chantier de l’EPR de Flamanville, les batailles entre EDF et Areva, les affaires de fraudes ou la dette abyssale d’EDF. Une tendance qui se reflète au niveau mondial : depuis l’accident de Fukushima, au Japon, en mars 2011, l’atome a perdu de son attrait dans la plupart des pays occidentaux, et les nouveaux projets se sont faits rares.
> Lire aussi : La gestion de l’EPR, réacteur nucléaire de troisième génération, décriée par la Cour de comptes
L’Allemagne et la Belgique ont décidé d’en sortir, les Etats-Unis ne construisent plus de réacteurs. En Europe, seul le Royaume-Uni continue d’y croire – au niveau global, le nucléaire ne représente que 10 % de la production d’électricité.
> Lire aussi  Le nouveau projet nucléaire d’EDF au Royaume-Uni face à d’importantes difficultés
« La filière s’est tirée elle-même une balle dans le pied »
En France, la filière s’alarme de la persistance du discours antinucléaire et accuse les écologistes d’être les principaux responsables de la décision de la fermeture de la centrale de Fessenheim – une promesse de François Hollande, finalement appliquée par Emmanuel Macron.
La loi de 2015 relative à la transition énergétique prévoyait que la France aurait réduit la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % en 2025 (contre 75 % actuellement). Un texte voté en application de l’accord entre le PS et les écologistes, signé en 2011. A son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron décide de décaler cet objectif à 2035, mais prévoit tout de même de fermer douze réacteurs nucléaires dans les quinze prochaines années. Il cesse par ailleurs de financer la recherche sur la 4e génération.
La baisse des coûts des énergies renouvelables a aussi poussé de nombreux dirigeants à se détourner du nucléaire. « La plupart des membres de la majorité ne sont pas antinucléaires, estime un député La République en marche (LRM) qui connaît bien le secteur. Mais ils préfèrent miser sur les renouvelables, c’est plus porteur dans l’opinion. »
Les discours sur la nécessaire réduction de la consommation d’énergie, autrefois très minoritaires, sont devenus la norme dans les scénarios de transition. « Le rapport 100 % énergies renouvelables de l’Ademe [Agence de la transition écologique] et celui du Sénat sur le coût du grand carénage [travaux de modernisation du parc nucléaire] ont fait évoluer le débat. Avec l’explosion des coûts, la filière s’est tirée elle-même une balle dans le pied », remarque Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam.
> Lire aussi  L’alerte de la Cour des comptes sur les coûts du démantèlement des centrales nucléaires
Dernière sortie en date : le rapport de la Cour des comptes sur la filière EPR. Publié début juillet, il étrille « la dérive des coûts » et émet des doutes sur la sincérité des estimations présentées pour les futurs réacteurs.
A gauche, les mentalités politiques ont aussi évolué avec une nouvelle génération d’élus et une prise en compte des impératifs écologiques. Lors de la présidentielle de 2017, ce camp était ainsi représenté par deux candidats (Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon) qui avaient inscrit la sortie progressive du nucléaire dans leur programme.
« Aujourd’hui, aucun candidat à gauche ne pourra endosser un positionnement pronucléaire. La question de l’atome n’est plus un point d’achoppement et ne se pose plus en barrière pour nouer des alliances », souligne Maxime Combes, porte-parole d’Attac. Un sentiment partagé par Nicolas Haeringer, chargé de campagne de l’ONG 350.org <http://350.org/> : « Dans cette partie de l’échiquier, il est en grande partie acquis qu’il faut faire moins de nucléaire et le remplacer. »
« Les politiques ont peur des écolos »
Les groupes du nucléaire savent qu’ils ont devant eux des années difficiles, mais se montrent confiants sur le long terme. « Le fait que le nucléaire ne soit plus au cœur du débat joue en notre faveur », veut croire un patron du secteur, pour qui, « sur le climat comme sur l’emploi, on est particulièrement bien placé ». Dans la filière, où la détestation d’EELV et de Greenpeace est très ancrée, « certains se disent que passer un peu sous les radars des écolos n’est pas une mauvaise chose : le seul obstacle qui se pose à nous, c’est le fait que les politiques ont peur d’eux », analyse un autre représentant du secteur.
Certains espèrent ainsi voir émerger une tendance d’écologistes pronucléaire, incarnée par le consultant Jean-Marc Jancovici, membre du Haut Conseil pour le climat (HCC), engagé de longue date contre le réchauffement climatique. « Il y a eu ces campagnes de communication d’EDF expliquant que le nucléaire n’émet pas de CO2. Beaucoup de jeunes ne sont pas insensibles à ce discours », reconnaît Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. Fin juin, une cinquantaine de militants des Voix du nucléaire ont fait irruption devant les locaux de l’ONG, dénonçant la fermeture de Fessenheim comme un « crime climatique ». Du jamais-vu dans l’histoire de Greenpeace ! La bataille de l’atome n’est pas encore terminée.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/17/le-nucleaire-est-devenu-un-peril-parmi-tant-d-autres-la-lutte-contre-l-atome-ne-fait-plus-recette_6046444_3244.html <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/17/le-nucleaire-est-devenu-un-peril-parmi-tant-d-autres-la-lutte-contre-l-atome-ne-fait-plus-recette_6046444_3244.html>>
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10- Le TGV du futur "roulera pour les Jeux olympiques" de 2024, AFP, 17/07/20, 07:12

Ce nouveau train, nommé TGV M, plus écologique et plus moderne doit être mis en circulation d’ici quatre ans. 
Plus écologique, plus spacieux, plus moderne, moins cher à l’entretien... La gestation du "train du futur" TGV M progresse avant sa sortie d’usine et sa mise en service prévue pour juin 2024, à temps pour les Jeux olympiques de Paris, a indiqué la SNCF.
Quatre ans après le lancement du projet, le premier "chaudron", soit l’enveloppe extérieure du train, a été présenté jeudi dans les ateliers d’Alstom à la Rochelle, une première pierre qui doit mener ce projet à la mise en circulation d’ici quatre ans.
Après La Rochelle, les trains seront par la suite assemblés à Belfort.
"C’est un train qui roulera pour les Jeux olympiques" prévus à Paris en 2024, affirme le directeur de Voyages SNCF Alain Krakovitch, précisant que les premières livraisons de modèles commandés à Alstom auront lieu à l’hiver 2023.
TGV "M", car les qualités de ce train commencent la plupart du temps par cette lettre, fait valoir M. Krakovitch. Au premier rang, la "modernité". Il sera notamment possible de configurer les aménagements intérieurs, transformer une première classe en seconde, et aussi bien d’exploiter sous format Inoui que sous format de Ouigo, le TGV à bas coût, précise-t-il.
Plus de passagers
La mobilité du TGV M permettra aux personnes handicapées de pouvoir embarquer en complète autonomie, sans qu’il y ait besoin d’assistance quelconque, y compris à l’étage du train, grâce à une plateforme rotative et élévatrice. Les toilettes aussi seront repensées, souligne la SNCF. Le train pourra également accueillir 740 passagers, soit 20% de plus que les rames actuelles.
L’écologie enfin aura une place de choix dans ce train aux 97% de matériaux recyclables, réduisant de 32% les émissions de CO2, de 20% la consommation d’énergie et de 30% les coûts de maintenance.
Du côté pratique pour les futurs voyageurs, les baies vitrées seront élargies, l’éclairage sera modulable et le système d’air conditionné "plus intelligent", précise-t-on à la SNCF.
Intelligent aussi en matière de connexion, puisque ce train doit offrir aux utilisateurs un service de wifi, de commande à distance, et de réseau internet capable de s’adapter aux innovations.
<https://www.lalsace.fr/sport/2020/07/17/le-tgv-du-futur-roulera-pour-les-jeux-olympiques-de-2024 <https://www.lalsace.fr/sport/2020/07/17/le-tgv-du-futur-roulera-pour-les-jeux-olympiques-de-2024>>
Sur le même sujet : 
> Ultra-connecté et moins gourmand en énergie, le TGV 5.0 se dévoile, Le Parisien, 17/07/20, 06h45
Daniel Rosenweg, envoyé spécial à Aytré (Charente-Maritime)
Nous nous sommes rendus ce jeudi dans les ateliers d’Alstom, près de La Rochelle (Charente-Maritime) où est assemblée la première rame de ce train ultra-connecté qui sera livré à partir de 2024.
>> Suite à lire sur abonnement à :
<https://www.leparisien.fr/economie/ultra-connecte-et-moins-gourmand-en-energie-le-tgv-5-0-se-devoile-17-07-2020-8354232.php <https://www.leparisien.fr/economie/ultra-connecte-et-moins-gourmand-en-energie-le-tgv-5-0-se-devoile-17-07-2020-8354232.php>>
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11- La Chine reste plus que jamais dépendante du charbon, Le Monde, 17/07/20, 09h37
Frédéric Lemaître 

La consommation d’électricité en Chine, provenant à plus de 57 % du charbon, est en hausse. Le pays envisage d’augmenter de 21 % les capacités de ses centrales. 
Plus forte que prévu, la reprise de la croissance en Chine au deuxième trimestre va-t-elle inciter Pékin à relancer sa consommation de charbon ? Les officiels se veulent rassurants : la part du charbon dans la consommation d’énergie devrait légèrement diminuer et passer de 57,7 % en 2019 à 57,5 % en 2020, affirmait, fin juin, l’administration nationale de l’énergie. Une légère réduction qui prolongerait la tendance observée ces dernières années. Seul problème : comme la consommation d’énergie augmente, la Chine reste plus que jamais « accro » au charbon.
Même en pleine pandémie de Covid-19, la Chine a augmenté à la fois sa production de charbon (1,8 milliard de tonnes de janvier à juin, + 0,6 %) et ses importations (174 millions de tonnes, + 12,7 % au premier semestre). Depuis plusieurs semaines, des experts internationaux tirent le signal d’alarme. « La Chine envisage actuellement d’augmenter ses capacités de production des centrales au charbon à hauteur de 249,6 gigawatts [GW]. 97,8 GW sont en construction et 151,8 GW en préparation. Une augmentation de 21 % par rapport à fin 2019 (205,9 GW) », notaient, en juin, le Global Energy Monitor et le Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA) dans une étude intitulée : « Un nouveau boom du charbon en Chine ». A titre de comparaison, aux Etats-Unis, les centrales au charbon ont une capacité de 246,2 GW et en Inde de 229 GW.
Acheter du « charbon chinois »
Tout se passe comme si, depuis 2019, les digues mises en place en 2015 et 2016, au moment de la signature de l’accord de Paris sur le climat, pour le développement du charbon, tombaient les unes après les autres, ou que les provinces, confrontées au ralentissement économique, étaient entrées en résistance passive. Le 18 juin, la puissante Commission pour le développement national et la réforme et pas moins de cinq ministères ont d’ailleurs mis les provinces en demeure de fermer les centaines de petites mines non rentables. Objectif : « réduire la production obsolète » de charbon. Et non la production globale. Au contraire, alors que l’Australie est l’un des principaux fournisseurs de charbon de la Chine, les groupes énergétiques ont reçu pour consigne d’acheter du « charbon chinois », plutôt que de se fournir auprès de l’Australie, jugée trop proche des Etats-Unis.
> Lire aussi  En 2019, une baisse record du charbon dans la production d’électricité à travers le monde
Chacun a remarqué que, le 22 mai, dans le discours prononcé à l’ouverture de la session du Parlement chinois, le premier ministre, Li Keqiang, a bien davantage insisté sur la préservation de l’emploi que sur celle de l’environnement. « Le pays est à un tournant. On voit bien, depuis mai 2019, qu’il y a une tendance à relâcher les contrôles et que la priorité est à la reprise économique. Il ne faudrait pas revenir en arrière. L’économie chinoise doit monter en gamme, et la relance de l’économie doit passer par l’environnement », plaide Ma Jun, fondateur de l’Institute of Public and Environmental Affairs, un institut qui, grâce à environ cinquante salariés, collecte chaque jour près de deux millions de données environnementales.
Lors de ses récents déplacements en province, le président, Xi Jinping, a certes mis l’accent sur « l’eau bleue et les montagnes vertes », parfois qualifiées de« trésors », mais ne s’exprime quasi jamais sur le charbon. Pour tenter de concilier son développement économique avec ses engagements de réduction d’émissions de gaz à effet de serre, la Chine met en avant le développement de technologies moins polluantes. « La Chine est parvenue avec succès à réduire ses émissions de dioxyde de soufre produites par le charbon, en exigeant des centrales au charbon, des aciéristes et autres industries majeures, qu’ils installent des équipements de désulfurisation, et en éliminant le chauffage au charbon dans de vastes secteurs. Les réductions d’émissions sont réelles et peuvent être vérifiées par satellite », explique Lauri Myllyvirta, du CREA.
Pour l’analyste, « il faut maintenant aller plus loin dans la mise en œuvre de réglementations environnementales ». Mais, rappelle-t-il, « en raison des énormes quantités de charbon brûlées en Chine – le pays consomme la moitié du charbon mondial –, les niveaux de pollution de l’air restent préoccupants, même après la mise en place de mesures techniques ». Le défi majeur pour le pays est donc maintenant d’accélérer la transition énergétique.
On n’en est pas là. Selon les experts du Global Energy Monitor, « les groupes de l’industrie minière et énergétique proposent au gouvernement central d’augmenter la capacité totale des centrales au charbon de 20 % à 40 %, soit entre 1 200 GW et 1 400 GW, dans le cadre du plan d’infrastructures 2035 » qui, en principe, doit être rendu public cette année.
> Lire aussi  Climat : « On n’a pas fini d’entendre parler du roi charbon »
Or, rappellent ces experts, la Chine a au contraire besoin de réduire sa production d’énergie issue de charbon « de plus de 40 % » pour que la planète ait une chance de limiter à moins de 2 °C le réchauffement climatique. Au contraire, si la Chine continue d’augmenter sa consommation de charbon, d’ici à 2035, dans les proportions envisagées, ses émissions de gaz à effet de serre seront « plus de trois fois supérieures à la limite mondiale fixée par le GIEC [Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat] pour garder le réchauffement sous le seuil des 2 °C », prévient le Global Energy Monitor. Les choix que doit effectuer prochainement Pékin seront donc déterminants… à condition, bien sûr, qu’ils soient respectés.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/17/la-chine-reste-plus-que-jamais-dependante-du-charbon_6046472_3244.html <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/17/la-chine-reste-plus-que-jamais-dependante-du-charbon_6046472_3244.html>>
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12- La construction de nouveaux réacteurs nucléaires ne sera pas tranchée avant la présidentielle, Le Monde, 17/07/20, 11h28
Nabil Wakim 

Malgré les demandes insistantes de la filière nucléaire, Emmanuel Macron ne veut pas s’engager sur la construction de nouveaux réacteurs. 
Il est urgent d’attendre. C’est visiblement la ligne choisie par Emmnanuel Macron sur la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, au grand désespoir de la filière. La décision de lancer en France de nouveaux chantiers EPR attendra après la présidentielle de 2022. Pourtant, le président de la République n’a rien d’un antinucléaire. Il a souvent affirmé que le nucléaire était un « choix d’avenir ». Mais l’Elysée est mis en difficulté par les errements de la filière, et en particulier le catastrophique chantier de Flamanville (Manche).
> Lire aussi  « Le nucléaire est devenu un péril parmi tant d’autres » : la lutte contre l’atome ne fait plus recette
En novembre 2018, lors de son discours sur la politique énergétique de la France, le président de la République avait fixé un agenda à EDF : revenir vers lui à la mi-2021 avec un dossier complet pour la construction de nouveaux réacteurs en France. La filière travaille depuis plusieurs années à un EPR2, présenté comme plus simple et moins coûteux, et plaide pour un programme de construction d’ampleur afin de faire des économies d’échelle. Mais ce tempo a été bousculé par la révélation de nouvelles difficultés à Flamanville : en juin 2019, l’Autorité de sûreté nucléaire demande à EDF de reprendre des soudures jugées non conformes. Or elles sont situées sur des tuyauteries cruciales pour le fonctionnement du réacteur, et les travaux nécessaires pour les refaire sont longs et coûteux. Résultat : alors qu’EDF espérait démarrer le réacteur fin 2020, l’entreprise est contrainte de repousser à 2023, soit après la présidentielle.
Démarré en 2007, le réacteur de troisième génération aurait dû voir le jour en 2012 et coûter 3,3 milliards d’euros. Il ne devrait pas être connecté au réseau avant 2023 et son coût de construction sera d’au moins 12,4 milliards d’euros – la Cour des comptes estime même qu’il pourrait dépasser 19,1 milliards d’euros au démarrage.
> Lire aussi  « Echec opérationnel » et « dérive des coûts » : la gestion de l’EPR, réacteur nucléaire de troisième génération, décriée par la Cour de comptes
« L’EPR est un boulet »
A l’été 2019, François de Rugy – historiquement antinucléaire – est remplacé par Elisabeth Borne au ministère de la transition écologique et solidaire. La filière nucléaire croit voir dans cette polytechnicienne une alliée. D’autant que la ministre cosigne en septembre avec Bruno Le Maire une lettre au patron d’EDF, Jean-Bernard Lévy, qui lui demande de travailler explicitement sur le scénario de la construction de six nouveaux réacteurs – et uniquement sur celui-ci. La filière nucléaire se réjouit, mais la fête est de courte durée. Elisabeth Borne ne poursuit pas dans cette voie et prend ses distances avec l’atome.
L’arrivée de Barbara Pompili renforce encore cette tendance au sein du gouvernement : l’ancienne cadre d’Europe Ecologie-Les Verts n’a jamais caché son aversion pour le nucléaire. « Il est clair que son arrivée ferme la porte pour l’instant à toute décision », se désole un dirigeant du secteur. A l’Elysée, le discours est calé depuis plusieurs mois : « On ne peut pas prendre de décision, l’EPR est un boulet qui ralentit tout », expliquait-on déjà avant la crise sanitaire. On souligne explicitement que « le sujet ne pourra pas être porté dans la campagne présidentielle ».
Un scénario noir pour la filière, qui craint que l’absence de décision accentue la perte de compétences industrielles, d’autant que le calendrier du nucléaire est toujours étendu. « Il faut trancher au premier semestre 2021 au plus tard, au moins sur la construction d’une première paire de réacteurs, sinon on se met en danger », s’inquiète Valérie Faudon, déléguée générale de la Société française d’énergie nucléaire. L’exécutif a bien l’intention de recevoir le dossier détaillé d’EDF en 2021, mais rien ne sera tranché tant que l’EPR ne sera pas opérationnel.
> Lire aussi  Visualisez en graphiques l’énième dérapage financier de l’EPR de Flamanville
<https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/07/17/la-construction-de-nouveaux-reacteurs-ne-sera-pas-tranchee-avant-la-presidentielle_6046465_823448.html <https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/07/17/la-construction-de-nouveaux-reacteurs-ne-sera-pas-tranchee-avant-la-presidentielle_6046465_823448.html>>
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13- La climatisation, bête énergivore à dompter, Le JDLE, 17/07/20
Romain Loury

En raison du réchauffement climatique, les besoins en climatisation vont fortement s’accroître au cours du siècle, accroissant les émissions de gaz à effet de serre. Un cercle vicieux que le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) appellent à briser au plus vite, dans un rapport publié vendredi 17 juillet.
Alors que 3,6 milliards de climatiseurs sont utilisés à travers le monde, les besoins pourraient s’élever à 14 milliards en 2050. En tout, la climatisation consomme 2.000 térawattheures/an d’électricité, soit environ 9% de la production mondiale. Or s’ils sont efficaces en termes d’adaptation au réchauffement, les climatiseurs constituent une source importante d’émissions de gaz à effet de serre, que ce soit via leurs gaz réfrigérants (les HFC) ou d’une forte demande en électricité.
Entré en vigueur en janvier 2019, l’amendement de Kigali au protocole de Montréal prévoit une réduction de la production et de l’utilisation des HFC, ce qui pourrait atténuer le réchauffement de 0,4°C en 2100. D’où la nécessité de se détourner au plus vite de ces puissants gaz à effet de serre, dont le potentiel de réchauffement global (PRG) est en moyenne 2.200 fois plus élevé que celui du CO2, tout en améliorant l’efficacité énergétique des climatiseurs.
Jusqu’à huit années de GES à éviter
Selon les experts du PNUE et de l’AIE, il serait ainsi possible de réduire les futures émissions de 210 à 460 milliards de tonnes équivalent CO2 (GteqCO2) au cours des quatre prochaines décennies, en recourant à des produits moins climaticides que les HFC et en améliorant l’efficacité énergétique. Soit 4 à 8 ans d’émissions mondiales de GES -au niveau de 2018.
>> Suite à lire à :
<http://www.journaldelenvironnement.net/article/la-climatisation-bete-energivore-a-dompter,108028?xtor=RSS-31 <http://www.journaldelenvironnement.net/article/la-climatisation-bete-energivore-a-dompter,108028?xtor=RSS-31>>
Sur le même sujet : 
> Se débarrasser des climatiseurs gourmands en énergie permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre <https://news.un.org/fr/story/2020/07/1073371>, ONU Info, 19/07/20
En savoir plus :
> Cooling Emissions and Policy Synthesis Report : Benefits of cooling efficiency and the Kigali Amendment <https://wedocs.unep.org/bitstream/handle/20.500.11822/33094/CoolRep.pdf?sequence=1&isAllowed=y>, IEA & UN environment programme, 17/07/20
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14- Comment végétaliser sa façade, Libération, Chronique ‘Terre d’actions’, 18/07/20, 18:04
Aude Massiot

Pour faire face aux grandes chaleurs, accueillir insectes et oiseaux et embellir son chez soi, voici quelques conseils accessibles aux particuliers.
Ils ont tout pour eux. Esthétiques, bénéfiques pour la biodiversité, isolant et régulateurs de chaleur, les murs végétalisés sont une solution qui fait souvent rêver. Mais le passage à la réalisation impressionne. Est-ce légal sur un immeuble ? Quelles plantes choisir ? Quel entretien cela demande ? Les interrogations sont nombreuses. Voici quelques conseils, applicables partout en France.
Est-ce légal ?
Cela dépend, d’abord si vous vivez dans une maison ou un appartement, puis si vous en êtes le propriétaire. En ville, les mairies requièrent généralement l’obtention d’un permis de végétaliser. Pour cela, Marseille, Lyon et Paris, entre autres, ont une page dédiée aux conditions d’obtention. Dans un immeuble en copropriété, il faut aussi obtenir l’autorisation (et de préférence la coopération) de tous les propriétaires, car installer une plante sur sa façade peut avoir des conséquences sur le bâti et les ouvertures. Cela peut aussi attirer des insectes, des oiseaux et des chauves-souris, donc mieux vaut que vos voisins soient d’accord.
Quelles plantes choisir ?
Avant tout, réfléchissez à l’implantation de votre plante : voulez-vous placer un bac au pied du mur ? Avez-vous un trou dans le sol qui vous permet de planter directement ? Ou préférez-vous choisir une végétalisation suspendue, où les plantes ne prennent pas racine dans le sol, mais poussent directement sur un substrat couvrant toute la surface du mur ?
Les réponses à ces questions conditionneront le choix de la plante. Il faut ensuite prendre en compte la composition et le revêtement du mur, son orientation, son exposition aux vents et à l’humidité, et bien sûr le climat local. «Orientez-vous plutôt vers des espèces persistantes ou semi-persistantes régionales, qui offrent un couvert végétal toute ou partie de l’année comme le lierre, le chèvrefeuille, recommande, sur leur site très complet, les Acteurs du Paris durable. Il ne faut pas pour autant exclure d’autres espèces caduques régionales ou exotiques qui peuvent offrir gîte et couvert du printemps à l’automne telles que le houblon, la vigne vierge, le jasmin étoilé, la passiflore, la renouée grimpante.» On trouve des conseils plus détaillés sur la plateforme Végétalisons Paris, notamment pour choisir entre une plante qui va s’accrocher directement au mur et peut donc l’abîmer, comme la vigne vierge, ou d’autres qui ont besoin de supports pour monter, comme le chèvrefeuille ou l’ipomée. Enfin, pour éviter les mauvaises surprises, mieux vaut opter pour des plantes autochtones et non-allergènes.
>> Suite à lire à :
<https://www.liberation.fr/terre/2020/07/18/comment-vegetaliser-sa-facade_1794487 <https://www.liberation.fr/terre/2020/07/18/comment-vegetaliser-sa-facade_1794487>>
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15- Fatigués de l'avion, soucieux pour la planète… Ces voyageurs qui parcourent l'Europe en train racontent pourquoi le rail les séduit, France Télévisions, 19/07/20, 07:00
Louis Boy

Pour ceux qui osent prendre le train pour se rendre aux confins de l'Europe, le temps et la facilité perdues par rapport à l'avion sont compensés par un meilleur bilan carbone, mais aussi un autre rapport au voyage, propice à la découverte.
"Quand je leur dis que je vais à Prague en train, mes amis me disent que je suis fou !" En préférant le rail pour une destination que les Français rallient plutôt en avion, Denis fait figure d'original. Pour combien de temps ? Depuis plusieurs années déjà, des voyageurs éprouvent de la "honte" face au bilan carbone de leurs escapades en avion. En France, certains vols intérieurs pourraient disparaître, et, dans son interview du 14-Juillet, Emmanuel Macron a fait miroiter une relance du train de nuit.
Certains touristes ont poussé la réflexion plus loin. Alors que la dernière décennie a vu se multiplier les vols abordables entre grandes villes européennes, est-il nécessaire de prendre l'avion entre Paris et Berlin, Lille et Copenhague, ou Montpellier et Madrid ? Des voyageurs expliquent à France info pourquoi ils préfèrent le rail.
"Nous avons mesuré notre empreinte carbone"
"On a essayé une fois, il y a 5 ans, et ça nous a tellement plu qu'on s'est dit qu'on le ferait tous les ans", raconte Guillaume, qui se rend chaque année au Royaume-Uni en train avec son mari. L'an dernier, ils ont pris le train entre Niort et Edimbourg, soit une journée entière sur les rails. "L'arrivée en Ecosse est superbe." Avec l'expérience, le couple étend son ambition.
« L'an dernier, on est allés au Danemark en avion, mais on se rend compte qu'on peut le faire en train, avec une nuit en Allemagne, et même poursuivre vers la Suède. » Guillaume à France info
>> Suite à lire à :
<https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/fatigues-de-l-avion-soucieux-pour-la-planete-ces-voyageurs-qui-parcourent-l-europe-en-train-racontent-pourquoi-le-rail-les-seduit_4045283.html <https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/fatigues-de-l-avion-soucieux-pour-la-planete-ces-voyageurs-qui-parcourent-l-europe-en-train-racontent-pourquoi-le-rail-les-seduit_4045283.html>>
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16- Renault lance une expérimentation inédite à Appy (Ariège), Avem, 20/07/20, 06:00
Emmanuel Maumon 

Renault lancera officiellement demain, dans l’Ariège à Appy, une expérimentation inédite visant à convertir tout un village à la mobilité électrique. Pour ce faire, le constructeur va prêter gratuitement durant 3 ans une Nouvelle Renault Zoé à chacun des 11 foyers du village. Il mettra également à leur disposition une Wallbox afin qu’ils puissent se recharger à domicile, tandis qu’une borne de recharge publique sera installée sur la place du village.
Pendant 3 ans, l’usage de la mobilité électrique fait par ses habitants de ce village sera observé et analysé par Renault qui compte en tirer de nombreux enseignements. Au terme de l’expérimentation, les habitants auront la possibilité de racheter le véhicule prêté et pourront conserver leurs équipements. Tout en tenant compte de leurs observations, la firme au losange veut aussi faire de ces villageois des ambassadeurs de la mobilité électrique « by Renault ». 
>> Suite à lire à :
<http://www.avem.fr/actualite-renault-lance-une-experimentation-inedite-a-appy-8152.html <http://www.avem.fr/actualite-renault-lance-une-experimentation-inedite-a-appy-8152.html>>
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17- Nice : Earthwake recycle le plastique pour faire rouler les camions, 20 Minutes avec AFP, 20/07/20, 18h26
D.Bd avec AFP

Carburant. Broyés, chauffés à 450°C degrés puis distillés, les déchets de plastique permettent d’obtenir « 40 litres de carburant pour 40 kg de déchets »
• Un camion-benne et un camion-grue circulent dans une commune proche de Nice depuis quelques semaines grâce en partie à du carburant créé à partir de déchets de plastique recyclés.
• La machine, dont c’est la deuxième version, peut recycler deux types de plastique.
• L’idée doit à terme permettre d’alimenter des groupes électrogènes « dans des zones du monde où il y a à la fois la pollution plastique et des problèmes d’accès à l’énergie ».
En France, on n’a pas de pétrole mais on a des idées disait-on dans les années 1970. A Nice, on perpétue l’adage. Un camion-benne et un camion-grue circulent dans une commune proche de la capitale azuréenne depuis quelques semaines grâce en partie à du carburant créé à partir de déchets de plastique recyclés, une initiative portée par une association récemment transformée en société anonyme pour lever des fonds.
La machine créée par Earthwake, baptisée Chrysalis, peut recycler deux types de plastique (polyéthylène et polypropylène), celui des bouchons en plastique ou des bouteilles de lait et celui des récipients alimentaires réutilisables. Broyés, chauffés à 450 °C degrés puis distillés, les déchets de plastique permettent d’obtenir « 40 litres de carburant pour 40 kg de déchets », assure son créateur Christofer Costes, dont l’objectif de départ était de faire le plein avec les déchets de sa maison.
L’acteur Samuel Le Bihan dans le tour de table
« Une première mondiale », selon le département des Alpes-Maritimes, l’un des soutiens de ce projet lancé par ce jeune habitant de Puget-Théniers et porté depuis cinq ans par l’association née de sa rencontre avec le comédien Samuel Le Bihan.
La machine, dont c’est la deuxième version, a été installée dans un atelier à la sortie de Puget-Théniers. Elle alimente une pompe à carburant où les chauffeurs viennent se servir à 5 h du matin avant leur tournée : 2.600 litres ont été écoulés en près de deux mois.
L’idée, a rappelé Samuel le Bihan, doit à terme permettre d’alimenter des groupes électrogènes « dans des zones du monde où il y a à la fois la pollution plastique et des problèmes d’accès à l’énergie ».
A la recherche de capitaux pour se développer
Le projet a obtenu le soutien d’acteurs clés : Citeo pour la collecte sélective des matériaux d’emballage, SGS pour les analyses et la certification et SBM Off shore, spécialiste néerlandais de l’extraction pétrolière en eaux profondes.
« On a fini le cycle associatif, celui de la recherche et développement sur la machine, et on va passer à l’étape industrielle avec la normalisation de la machine », a résumé Georges Fritsch, membre de Earthwake. Depuis le 25 mai, aucun camion n’est tombé en panne. La suite dépendra du plan retenu par la société dont les cinq membres cherchent des capitaux, sans perdre la main sur leur projet.
<https://www.20minutes.fr/planete/2825587-20200720-nice-earthwake-recycle-plastique-faire-rouler-camions <https://www.20minutes.fr/planete/2825587-20200720-nice-earthwake-recycle-plastique-faire-rouler-camions>>
Sur le même sujet : 
> Le camion poubelle qui roule... au plastique testé dans les Alpes-Maritimes <https://www.leparisien.fr/environnement/le-camion-poubelle-qui-roule-au-plastique-teste-dans-les-alpes-maritimes-20-07-2020-8355432.php>, Le Parisien, 20/07/20,  06h16
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18- Sécurité routière. Mise en place des 80 km/h : 349 vies sauvées, un retour en arrière n'est pas envisagé, AFP, 20/07/20, 19:34 

La nouvelle Déléguée interministérielle à la sécurité routière, Marie Gautier-Melleray, a écarté pour le moment tout rehaussement de la limitation de la vitesse sur le réseau secondaire, indiquant ce lundi que l’abaissement à 80 km/h avait, au bout des deux ans d’expérimentation, «démontré son efficacité».
Interrogée sur le fait de savoir si, dès lors, la mesure était définitivement entérinée, Mme Gautier-Melleray a répondu qu’il ne lui «appartenait pas de (se) prononcer sur l’avenir» et que «la mesure (figurait) dans le code de la route».
349 vies épargnées
Pour appuyer son propos, elle a affirmé que la mesure avait permis d’épargner 349 vies hors agglomération et hors autoroute entre le 1er juillet 2018 -- date d’entrée en vigueur de la mesure -- et le 28 février 2020, par rapport à la moyenne des années 2013 à 2017.
Ces chiffres sont issus du rapport rendu par le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), qui avait été missionné par le Premier ministre d’alors, Edouard Philippe, pour dresser un bilan au bout de deux ans.
Edouard Philippe avait introduit une clause de revoyure au 1er juillet 2020.
Face au mécontentement d’une partie de la population concernant l’abaissement à 80 km/h, perçu par certains comme liberticide et anti-ruralité, les départements ont, depuis fin décembre 2019, la possibilité de rehausser à 90 km/h la vitesse maximale autorisée sur le réseau.
<https://www.lalsace.fr/societe/2020/07/20/mise-en-place-des-80-km-h-349-vies-sauvees-un-retour-en-arriere-n-est-pas-envisage <https://www.lalsace.fr/societe/2020/07/20/mise-en-place-des-80-km-h-349-vies-sauvees-un-retour-en-arriere-n-est-pas-envisage>>
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19- La Commission européenne, critiquée pour son rapport sur l’énergie nucléaire, EurActiv, maj le 20/07/20
Florence Schulz

La Commission européenne examine l’impact environnemental de l’énergie nucléaire par l’intermédiaire du Centre commun de recherche (JRC). Une procédure qui suscite de vives critiques. Un article d’Euractiv Allemagne.
La taxonomie européenne, un système de classification à l’échelle de l’UE pour les investissements durables qui entrera en application à partir de 2021, a longtemps été la source de désaccords parmi les États membres. En décembre de l’année dernière, les leaders européens s’étaient enfin mis d’accord sur un compromis visant à autoriser l’utilisation du gaz naturel et de l’énergie nucléaire comme « technologies de transition ». Néanmoins, les débats en la matière sont toujours d’actualité, comme le prouve la lettre d’une députée allemande à l’intention de la Commission européenne.
La missive, rédigée par la députée allemande du Bundestag Sylvia Kotting-Uhl (Verts), est non seulement adressée à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et à son vice-président Frans Timmermans, mais également à Svenja Schulze et Anja Karliczek, ministres allemandes de l’Environnement de l’Éducation. Dans cette lettre, Mme Kotting-Uhl exprime son mécontentement concernant une décision de l’exécutif européen demandant au Centre commun de recherche (JRC) d’examiner l’impact environnemental de l’énergie nucléaire. Selon la députée allemande, cette démarche est « absurde », car le JRC est le fruit du programme « Euratom » de l’UE et il continue à être financé par celui-ci. Le centre n’est donc pas impartial et « n’est pas en mesure de rendre une analyse objective. »
>> Suite à lire à :
<https://www.euractiv.fr/section/energie/news/eu-commission-criticised-for-its-reporting-on-nuclear-energys-sustainability/ <https://www.euractiv.fr/section/energie/news/eu-commission-criticised-for-its-reporting-on-nuclear-energys-sustainability/>>
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En images
20- Le vélo électrique, bientôt la nouvelle voiture de fonction ?, France 2, journal de 20h, 13/07/20

Ces dernières semaines, les ventes de cycles bondissent dans toute la France. Et les entreprises s’y mettent avec des vélos de fonction. 
Quelle que soit la météo, depuis dix-huit mois, Brice Galand pédale plusieurs kilomètres par jour pour aller travailler. "Il n’y a pas le stress des transports, le temps est divisé par plus que deux", explique le responsable informatique dans les Hauts-de-Seine, qui ne cache pas son plaisir d’être dehors. Grâce au vélo, il n’a pas du tout souffert des grèves des transports l’hiver dernier, ni des contrainte liées au Covid-19. Vélo partagé
Le vélo avec lequel il roule ne lui appartient pas. C’est un vélo partagé, mis à disposition par son entreprise. Elle s’est équipée de huit vélos électriques pour les salariés, qui sont une centaine à les utiliser régulièrement. "On fait cet effort pour l’employé et en termes d’écologie, c’est super positif", précise Krishen Viraragaven, analyste financier. L’entreprise débourse 12 000 euros par an, et son logo est bien en évidence. 
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sports/cyclisme/velo-la-nouvelle-voiture-de-fonction_4044327.html <https://www.francetvinfo.fr/sports/cyclisme/velo-la-nouvelle-voiture-de-fonction_4044327.html>>
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21- Le gouvernement Castex veut faire préférer le train, France 2, journal de 20h, 15/07/20

"On va redévelopper les trains de nuit et les petites lignes de trains", déclarait le président de la République le 14 juillet.
Des petites lignes régionales qui disparaissent les unes après les autres, le fret ferroviaire qui ne cesse de perdre des parts de marché, des trains de nuit qui n’attirent plus… Depuis des dizaines d’années, ces moyens de transport trop peu rentables, sont en voie de disparition. Et pourtant, Emmanuel Macron souhaite les ressusciter. "On va redévelopper le fret ferroviaire, massivement. On va redévelopper les trains de nuit et les petites lignes de trains", déclarait le président de la République le 14 juillet.
Des travaux de 20 millions d’euros pour une rénovation dans le Grand-Est
Les redévelopper, mais à quel prix ? Des régions se battent déjà pour faire revivre leurs petites lignes. Dans le Grand-Est, la ligne Saint-Dié-Des-Voges / Épinal a fermé fin 2018 en raison de vétusté. Des travaux sont en cours pour la rénover, mais le chantier a un coût. "Les travaux qui sont en cours pour préserver la ligne vont coûter 20 millions d’euros", indique David Valence vice-président délégué aux mobilités et infrastructures du Grand-Est.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/sncf/train-la-revanche-du-rail_4046633.html <https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/sncf/train-la-revanche-du-rail_4046633.html>>
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22- Environnement : un moratoire sur les zones commerciales en périphérie des villes, France 2, journal de 20h, 16/07/20

C’était l’une des propositions ressorties de la convention citoyenne pour le climat.
Dans les Alpes-Maritimes, au cœur d’une pinède, devrait émerger l’un des centres commerciaux les plus importantes de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Raphaël Jouvet, militant écologiste, refuse de voir ce paysage disparaître au profit d’un gigantesque complexe de 100 000 m² de boutiques de bureaux et d’hôtels. Un désastre pour l’équilibre des sols selon le militant : "Chaque hectare économisé en plus c’est de la place pour le ruissellement qui se fait davantage. L’artificialisation des sols peut engendrer de graves inondations."
"Des centres commerciaux qui ne riment à rien"
Mais ce chantier dans les Alpes-Maritimes pourrait être l’un des derniers à sortir de terre : le gouvernement a annoncé un moratoire pour mettre fin au développement de ces zones commerciales en périphérie des villes. Le Premier ministre promet un moratoire sur le sujet, dans la foulée de la fameuse convention citoyenne pour le climat. C’était l’une des propositions qui en étaient ressorties.
Selon la ministre de l’Ecologie Barbara Pompili, "c’est très important de mettre un coup d’arrêt et de dire 'on arrête' avec ces centres commerciaux qui ne riment à rien, qui prennent de l’espace qui participent à l’artificialisation et qui tuent les centre-villes."
Comme l'explique le journaliste de France 2 François Beaudonnet, "la France a beaucoup plus de centres commerciaux que tous nos voisins européens. Dans les années 2000, il se crée plus de 4 millions de mètres carrés de centre commercial chaque année, c’est l’équivalent de 40 000 petits commerces de centre-ville. »
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/environnement-moratoire-sur-les-zones-commerciales-en-peripherie_4047361.html <https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/environnement-moratoire-sur-les-zones-commerciales-en-peripherie_4047361.html>> 
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23- Fessenheim, le début de la fin du nucléaire ?, LCP, 16/07/20, 20h30

Le compte à rebours a commencé : Fessenheim, la plus vieille centrale nucléaire française, dont la construction a commencé en 1970 et qui est en fonction depuis janvier 1978, va fermer. Le réacteur numéro un a été arrêté en février dernier et le réacteur numéro deux doit suivre à la fin du mois de juin 2020. Retour sur une histoire à rebondissements et aux enjeux vitaux pour tous.
> Documentaire (52 min) à revoir à :
<https://www.lcp.fr/programmes/fessenheim-le-debut-de-la-fin-du-nucleaire-30187 <https://www.lcp.fr/programmes/fessenheim-le-debut-de-la-fin-du-nucleaire-30187>>
Sur le même sujet :
> « Fessenheim, le début de la fin du nucléaire ? », le lourd fardeau du démantèlement <https://www.nouvelobs.com/ce-soir-a-la-tv/20200716.OBS31266/fessenheim-le-debut-de-la-fin-du-nucleaire-le-lourd-fardeau-du-demantelement.html>, L’Obs, 16/07/20, 17h00
> Energie : quelles solutions pour demain ?, LCP, DébatDoc, 16/07/20, 21h30
Nous allons aborder un sujet très sensible pour la plupart des français, celui de l'énergie nucléaire et surtout de ses centrales. Direction Fessenheim, la plus ancienne des 19 centrales nucléaires en France qui a fermé ses portes de façon définitive au mois de juin. Comment la décision d'arrêter Fessenheim a été prise ? Quelles sont les conséquences économiques, sociales et écologiques de cette fermeture ? Quelles sont les solutions qui sont inventées pour nous permettre de transporter de nous chauffer et de nous éclairer de façon vertueuse et accessible à tous ? Nos invités : Yves Marignac, porte-parole de négaWatt ; Valère Corréard, fondateur l'Info Durable ; Valérie Faudon, Déléguée générale de la SFEN
> Débat à revoir à :
<https://www.lcp.fr/programmes/debatdoc/energie-quelles-solutions-pour-demain-28626 <https://www.lcp.fr/programmes/debatdoc/energie-quelles-solutions-pour-demain-28626>>
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24- Écologie : découvrez le premier train à hydrogène au monde, France 3, Le 19/20, 17/07/20

L'hydrogène pour faire rouler nos trains est une solution qui s'inscrit dans un futur proche et elle est française. Le leader mondial Alstom vient de lancer son dernier modèle qui pourrait remplacer les vieilles machines diesel.
Il se déplace à plus de 100 km/h et peut accueillir jusqu'à 300 passagers. Il n'y a pas de fils électriques suspendus pour l'alimenter, pourtant le Coradia iLint est un train électrique. C'est le premier train au monde homologué qui génère sa propre électricité grâce à une pile à hydrogène. France 3 est allée à la rencontre de ses concepteurs au centre de l'Allemagne pour observer son fonctionnement.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/alstom/ecologie-decouvrez-le-premier-train-a-hydrogene-au-monde_4048461.html <https://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/alstom/ecologie-decouvrez-le-premier-train-a-hydrogene-au-monde_4048461.html>>
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À PROPOS DE LA PRÉSENTE REVUE DE PRESSE...
Cette revue de presse s’inscrit dans la mission éducative de notre Fondation, au statut apolitique et non confessionnelle, et vise à répondre aux souhaits d’information et de sensibilisation des abonnés.
Elle n’a pas de caractère exhaustif. Il s’agit d’une sélection pluraliste d’articles ou de dépêches, parfois antagonistes, ne faisant pas systématiquement la Une des journaux et regroupés en 6 thèmes, adressée par mail du lundi au vendredi, à raison d’un thème différent chaque jour.
Diffuser ces articles ne signifie pas automatiquement les approuver mais vise à vous surprendre, vous enrichir, vous donner envie d’en savoir plus, vous aider à relayer l’info, à passer à l’action, et même, à vous indigner ou à vous faire sourire ! Nous espérons qu’au moins un de ces articles répondra chaque jour à l’un de ces objectifs.
Si l’archivage récemment mis en place ne cous convient pas, pensez à conserver les articles qui vous concernent ou vous intéressent particulièrement.
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À PROPOS DE LA FONDATION POUR LA NATURE ET L'HOMME (FNH)...
NOS APPELS 
– Le temps est venu <https://letempsestvenu.org/> de poser les premières pierres d’un nouveau monde
– Let’s Bio ! Ensemble pour des cantines bios et locales <https://www.letsbio.org/> pour bien nourrir nos enfants.
– Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
NOS CAMPAGNES 
– 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/> pour participer à l'émergence d'un modèle énergétique plus propre et durable
– Mon Restau’Responsable® <https://www.youtube.com/watch?list=PLh--7obE3XQ5hw0hyacAsOc7PLMneP7-N&v=Eo7AZvPE_MA> pour guider les professionnels de la restauration collective et valoriser leurs bonnes pratiques.
– J’agis pour la nature <http://www.jagispourlanature.org/> pour participer à des activités utiles et ludiques en pleine nature, près de chez vous.
NOS VIDÉOS PÉDAGOGIQUES 
– Sur notre chaîne You Tube <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>, retrouvez toutes nos vidéos.  
NOS PUBLICATIONS (les plus récentes) 
– Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>, janvier 2020
– Oui, les alternatives techniques aux néonicotinoïdes existent <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/oui-les-alternatives-techniques-aux-neonicotinoides-existent/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, mai 2016
– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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