[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur biodiversité, sciences et protection du vivant et de l'univers, patrimoine + 1 publication & 1 annonce (vendredi 12 juin)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Ven 12 Juin 07:57:43 CEST 2020


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Au Soudan du Sud, la révélation d’un éden inexploré de la biodiversité <https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/05/26/au-soudan-du-sud-la-revelation-d-un-eden-inexplore-de-la-biodiversite_6040787_3212.html>, Le Monde Afrique avec AFP, 26/05/20, 15h41
2- Une tortue rare victime de braconniers met en alerte les défenseurs des animaux <https://www.geo.fr/environnement/une-tortue-rare-victime-de-braconniers-met-en-alerte-les-defenseurs-des-animaux-200785>, AFP, 28/05/20, 00:00
3- Moselle : première sortie en public pour deux oursonnes noires au parc Sainte-Croix <https://www.dailymotion.com/video/x7u6kv9>, AFP, 29/05/20, 12:00
4- Coronavirus : la LPO demande la suspension de la chasse <https://www.lpo.fr/actualites/coronavirus-la-lpo-demande-la-suspension-de-la-chasse>, communiqué du 29/05/20
5- A Gibraltar, il sera interdit de toucher les macaques <https://www.geo.fr/environnement/a-gibraltar-il-sera-interdit-de-toucher-les-macaques-200807>, AFP, 30/05/20, 16:00
6- Canada : égarée, une baleine à bosse aperçue à Montréal <https://www.geo.fr/environnement/canada-egaree-une-baleine-a-bosse-apercue-a-montreal-200810>, AFP, 01/06/20, 04:00
7- Biomimétisme : les solutions sont dans la nature <https://www.parismatch.com/Vivre/High-Tech/Biomimetisme-les-solutions-sont-dans-la-nature-1687626>, Paris Match, 01/06/20, 04h00 
8- Plantes, bois, air extérieur : la nature frappe à la porte des bureaux <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/plantes-bois-air-exterieur-la-nature-frappe-a-la-porte-des-bureaux_144808>, AFP, 01/06/20, 10:00
9- Le parc national des Calanques rouvre mardi en "mode quiétude" <https://www.geo.fr/environnement/le-parc-national-des-calanques-rouvre-mardi-en-mode-quietude-200813>, AFP, 01/06/20, 15:00
10- Victor Noël, adolescent passionné et convaincant défenseur de la biodiversité <https://www.geo.fr/environnement/victor-noel-adolescent-passionne-et-convaincant-defenseur-de-la-biodiversite-200846>, AFP, 04/06/20, 15:00
11- S'adapter pour survivre : science et tourisme sur les pas de Darwin aux Galapagos <https://www.geo.fr/environnement/sadapter-pour-survivre-science-et-tourisme-sur-les-pas-de-darwin-aux-galapagos-200839>, AFP, 05/06/20, 02:00
12- Découverte en Colombie d'une plante essentielle pour la préservation de l'eau <https://information.tv5monde.com/info/decouverte-en-colombie-d-une-plante-essentielle-pour-la-preservation-de-l-eau-362054>, AFP, 05/06/20, 15:00
13- Mort d'une éléphante en Inde : un suspect arrêté <https://information.tv5monde.com/info/mort-d-une-elephante-en-inde-un-suspect-arrete-362233>, AFP, 06/06/20, 20:00
14- Décryptage. La question du risque sanitaire ravive les tensions entre partisans et opposants à la chasse au blaireau <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/09/la-question-du-risque-sanitaire-ravive-les-tensions-entre-partisans-et-opposants-a-la-chasse-au-blaireau_6042249_3244.html>, Le Monde, 09/06/20, 11h52
15- Ariège : un ours a été découvert mort, abattu par balles <https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/ariege/foix/ariege-ours-ete-decouvert-mort-abattu-balles-1839462.html>, France 3 Occitanie, 09/06/20, 19:13
16- Une baleine à bosse retrouvée morte dans le Saint-Laurent près de Montréal <https://information.tv5monde.com/info/une-baleine-bosse-retrouvee-morte-dans-le-saint-laurent-pres-de-montreal-362633>, AFP, 10/06/20, 07:00
17- Chine : retrait du pangolin de la pharmacopée traditionnelle <https://information.tv5monde.com/info/chine-retrait-du-pangolin-de-la-pharmacopee-traditionnelle-362848>, AFP, 11/06/20, 12:00
En images
18- Prodigieux colibris <https://www.arte.tv/fr/videos/080094-000-A/prodigieux-colibris/>, Arte, 29/05/20, 18:55
19- Plan B : A Paris, comment les oiseaux s’adaptent… ou disparaissent <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/01/plan-b-a-paris-comment-les-oiseaux-s-adaptent-ou-disparaissent_6041372_3244.html>, Le Monde, 01/06/20, 09h36
20- Message de Nicolas Hulot pour la Journée Mondiale de l'environnement 2020 <https://www.youtube.com/watch?v=TIvMRdX9MSM&feature=youtu.be&utm_source=sendinblue&utm_campaign=D0620E01B&utm_medium=email>, Fondation pour la Nature et l’Homme, 03/06/20
21- Pyrénées : un ours abattu dans l'Ariège, l’État porte plainte <https://www.francetvinfo.fr/decouverte/ours/pyrenees-un-ours-abattu-dans-l-ariege-letat-porte-plainte_4003413.html>, France 2, journal de 13h, 10/06/20
22- Biomimétisme ou comment la nature inspire les objets du quotidien ? <https://www.france.tv/france-5/la-quotidienne/la-quotidienne-saison-7/1544517-biomimetisme-ou-comment-la-nature-inspire-les-objets-du-quotidien.html>, France 5, La Quotidienne, 11/06/20, 11h45
Une publication
23- Des coraux sous pression dans les îles françaises de l'océan Indien selon la Liste rouge des espèces menacées en France <https://4lw1t.r.a.d.sendibm1.com/mk/mr/Ftim6VpZv_q6jOObpdtWnefkMT3tgFnCazGTGia1aV0P6G033U7DfXLh7qmxC-P7xcir5zFhuOoEy-BM2AF6sckxafTBFYW69wd8GNynFIIqRQ>, UICN, communiqué du 04/06/20
Une annonce
24- Enquêtes d'insectes, top départ pour la saison 2020 ! <http://yh0v.mjt.lu/nl2/yh0v/58wo5.html?m=AMEAAHU5xkMAAchkzTgAAAG-vOIAAABEnDAAAGGfAAvMOABe14VMYYZgaeL7RuCVY9CfcKh6BQAL4NM&b=456bb98f&e=bd911309&x=SyvSJY3CVsGr451zyKC1bPaAdYOdHNjUHoO7PBt7huk>, OPIE, 03/06/20

Bien à vous,
Florence

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EDEN DU JOUR : Le Soudan du Sud abrite les habitats sauvages les moins explorés d’Afrique et les plus beaux, notamment la plus grande zone humide et la plus grande savane. (cf. item 1)
BIOMIMÉTISME DU JOUR : Depuis des millions d’années, le monde végétal et animal inspire à l’homme ses plus belles créations. Aujourd’hui, les industriels observent le vivant – formes, matières, énergies... – pour investir dans des innovations respectueuses de l’environnement. (cf. item 7 & 22)
CITATIONS DU JOUR : — "La beauté et la richesse du monde vivant m'impressionnent. La nature nous dépasse à un point !", Victor Noël, 15 ans, milite pour la préservation de la biodiversité avec des vidéos tournées depuis le jardin familial à Rombas (Moselle) ou dans la forêt alentour.
— “Dans l’univers la vie n’est pas la norme elle est l’exception ! Et nous sommes la partie consciente de cette exception.”, Nicolas Hulot (cf. item 20)
DÉCOUVERTE DU JOUR : Une espèce jusque-là inconnue de frailejon, plante essentielle à la préservation de l'eau et emblématique des Andes, a été découverte en Colombie, où la biodiversité est la plus importante du monde après le Brésil, ont révélé des scientifiques. (cf. item 12) 
REQUÊTE DU JOUR : Une soixantaine de parlementaires ont demandé la fin des chasses traditionnelles, dont les pratiques de déterrage très controversées. (cf. item 14)
VICTIMES DU JOUR : — Un jeune ours mâle a été abattu dans l’Ariège. L'ONG Sea Shepherd a annoncé offrir une récompense de 10.000 € pour accélérer l'enquête relative à cet ours tué alors que l'espèce est en danger critique d'extinction en France. (cf. item 15, suite & 21)
— Une baleine à bosse, dont les sauts avaient attiré des centaines de curieux à Montréal ces derniers jours, a été retrouvée morte et récupérée dans le fleuve Saint-Laurent. (cf. item 6, 16 & suite)
M’ENFIN DU JOUR : La Chine vient de retirer les ingrédients issus du pangolin de la liste officielle des produits de la pharmacopée traditionnelle. Le pangolin est le mammifère le plus pourchassé par les braconniers et les trafiquants dans le monde. (cf. item 17 & suite)
ÉMERVEILLEMENT DU JOUR : Le colibri qui lampe le nectar des fleurs, un couple de colibris en train de s'accoupler : grâce à un travail de caméra à haute vitesse et de nouvelles découvertes scientifiques, une plongée inédite dans le monde des plus petits oiseaux au monde. (cf. item 18)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Au Soudan du Sud, la révélation d’un éden inexploré de la biodiversité, Le Monde Afrique avec AFP, 26/05/20, 15h41

Le pays abrite les habitats sauvages les moins explorés d’Afrique et les plus beaux, notamment la plus grande zone humide et la plus grande savane. 
Le petit avion vire brusquement pour revenir survoler les plaines. Le pilote a aperçu quelque chose loin en dessous : une antilope, puis plusieurs, l’arrière-garde d’une migration de plus d’un million d’animaux sur cette immensité sauvage.
D’autres merveilles se cachent dans la savane. Trois girafes nubiennes, extrêmement rares, marchent pesamment, projetant leur ombre gigantesque sur les herbes. « Il n’en reste plus que quelques centaines dans le monde. Alors vous voyez quelque chose de spectaculaire », remarque Albert Schenk, de l’ONG Wildlife Conservation Society (WCS), en sondant du regard cette vaste étendue.
> Lire aussi  Coronavirus : premiers cas au Soudan du Sud, pays le plus vulnérable du continent
Nous sommes au Soudan du Sud, l’un des jardins d’Eden de la faune et de la flore africaines, un lieu d’une incroyable biodiversité situé entre les jungles tropicales et les déserts arides du continent. Mais aussi un paysage rarement vu par des étrangers. Les guerres civiles ont laissé le Soudan du Sud quasiment sans routes bitumées ni aérodromes. Le pays est de la taille de la France mais de larges pans restent isolés et impénétrables.
Il abrite parmi les habitats sauvages les moins explorés d’Afrique mais aussi les plus beaux : la plus grande zone humide d’Afrique, le Sud et la plus grande savane préservée du continent, une interminable étendue sauvage située à l’est du Nil blanc, qui court jusqu’en Ethiopie.
Peaux de léopard
Cette savane, un écosystème large de 95 000 km², soit la taille d’un pays comme la Hongrie, est traversée chaque année par quelque 1,2 million d’antilopes et de gazelles, d’immenses troupeaux qui laissent sur la prairie les sillons de leur passage, visibles du ciel.
En termes d’ampleur, ce déplacement n’est dépassé que par la grande migration de gnous entre les parcs du Serengeti, en Tanzanie, et du Masai Mara, au Kenya. Les lions, les éléphants et la myriade d’autres espèces emblématiques et menacées qui peuplent cette savane ont survécu à des décennies de guerre et au braconnage.
« Il y a encore des animaux sauvages au Soudan du Sud », déclare à l’AFP Alfred Akwoch Omoli, qui, jusqu’en février, était ministre du tourisme. « D’autres pays nous envieraient de tels animaux », dit-il.
> Lire aussi  En Afrique, les opérations humanitaires fragilisées par les mesures de confinement
Ce patrimoine naturel est sous menace constante et les efforts de conservation, quand ils existent, sont difficiles et dangereux. Les scientifiques et les rangers font face à des milices rebelles et des braconniers bien armés, sur un territoire isolé que le gouvernement central est trop faible pour contrôler.
Environ 15 % de la superficie du pays sont consacrés aux parcs nationaux et réserves, des espaces en théorie protégés par la loi. Mais les services de défense de la faune et la flore ont des moyens financiers et humains trop limités pour surveiller ces immenses étendues.
Ce jour, avant l’épidémie de nouveau coronavirus où une équipe de l’AFP pénètre dans le parc national de Boma, aux confins est du pays, des rangers déplient deux peaux de léopard saisies auprès d’un homme de la région qui avait pris les félins dans un piège.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/05/26/au-soudan-du-sud-la-revelation-d-un-eden-inexplore-de-la-biodiversite_6040787_3212.html>
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2- Une tortue rare victime de braconniers met en alerte les défenseurs des animaux, AFP, 28/05/20, 00:00

C'est une promeneuse qui a donné l'alerte le weekend dernier, après avoir découvert sur une plage de l'Océan atlantique proche du Lac Rose, au nord de Dakar, la carcasse d'une tortue Caouanne, probablement victime de braconniers.
Les Caouannes sont des tortues marines (Caretta caretta) que l'on retrouve dans les océans du monde entier. Mais elles n'avaient plus été vues au Sénégal depuis 1996, a expliqué à l'AFP le président de l'Océanium, une ONG sénégalaise de défense de l'environnement, Youssef el Ali. 
"Quand on a vu les photos de cette Caouanne, ça a été la surprise pour tout le monde", dit Youssef el Ali.
Pour lui, la tortue a été tuée par des braconniers pour sa viande et "peut-être aussi pour la médecine traditionnelle". Ses œufs ont été emportés également, pour être mangés, mais la carapace, "qui se vend de plus en plus difficilement", a été laissée sur place, relève-t-il.
"C'est vraiment dommage", ajoute le patron de l'Océanium, en soulignant que ces tortues, qui vivent en pleine mer, ont un taux de reproduction très faible. 
"Elles n'atteignent leur maturité sexuelle que vers 20 ou 30 ans et les femelles ne pondent que tous les deux ou trois ans, et trois ou quatre fois seulement au cours de leur vie. Pour cela, elles retournent sur leur lieu de naissance", dit M. el Ali.
Son association a déployé mercredi sur la plage "trois sentinelles", des pêcheurs "qui vont scruter toute la nuit l'arrivée éventuelle d'autres spécimens de cette espèce".
"La température de l'eau est montée de 2 ou 3 degrés, ce qui explique peut-être cette arrivée précoce" et inattendue. 
Une autre explication possible est que ces tortues soient de retour parce que les plages du Sénégal ont été désertées depuis l'instauration mi-avril d'un couvre-feu pour lutter contre la propagation du coronavirus, avance-t-il.
Si d'autres pontes sont constatées dans les prochaines semaines, l'Océanium envisage, en accord avec les autorités, de déplacer les œufs de Caouannes jusqu'à l'aire marine protégée de Joal-Fadiouth, au sud de Dakar, où ils pourront éclore en toute tranquillité.
Des tortues vertes et luth, des espèces moins menacées, s'y reproduisent régulièrement. "Si les Caouannes naissent elles-aussi dans un espace protégé, elles pourront revenir y pondre quand elles auront atteint leur maturité sexuelles", espère Youssef el Ali.
<https://www.geo.fr/environnement/une-tortue-rare-victime-de-braconniers-met-en-alerte-les-defenseurs-des-animaux-200785>
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3- Moselle : première sortie en public pour deux oursonnes noires au parc Sainte-Croix, AFP, 29/05/20, 12:00

Deux oursonnes noires, Dakota et Carolina, nées le 1er février au parc animalier de Sainte-Croix à Rhodes (Moselle), ont été présentées jeudi pour la première fois au public.
Les deux oursonnes, à peine sorties de leur tanière, se sont ruées sur les troncs d'arbre dans l'enclos qui leur est dédié, prenant rapidement de la hauteur sous le regard vigilant de leur mère Willow, 4 ans.
La plantigrade, dont c'est la première portée, se révèle être "une très bonne mère", souligne Jan Vermeer, directeur animalier au parc qui s'étend sur 120 hectares et a attiré plus de 350.000 visiteurs l'an dernier.
Dakota a les oreilles plus rousses que celles de Carolina, qui est très curieuse.
Les deux boules de poils de quatre mois sont encore allaitées, mais se nourrissent déjà de "fruits, légumes et miel, un peu de noix et beaucoup d'herbe et de trèfles", poursuit M. Vermeer. 
Les oursonnes et leur mère vivent dans un enclos séparé jouxtant l'espace dédié au reste du groupe d'ours noirs, qui cohabite avec des coyotes. "On conserve un contact visuel, voire olfactif avec les petites, mais la mise en contact avec les adultes se fera dans quelques mois, quand elles auront un an", indique Blanche Casagrande, chargée de communication du parc, rappelant que Carolina et Dakota pesaient seulement 300 grammes à la naissance.
C'est la première naissance d'ours noirs au parc animalier, qui n'est rouvert qu'aux visiteurs résidant dans les "lodges" depuis le 20 mai en raison de l'épidémie de coronavirus.
Ces derniers mois, "tous les animaux emblématiques du parc ont eu des petits, c'est fabuleux", se réjouit le co-directeur de Sainte-Croix, Pierre Singer, énumérant "lynx, coyotes, élans, rennes, loups, chiens de prairie, ratons-laveurs".
Quelques enclos plus loin, le puçage de quatre petits ratons-laveurs nés le 17 avril est l'occasion d'un premier examen complet.
Une puce "de la taille d'un grain de riz" est insérée "dans la graisse de la nuque" et permettra à l'animal d'être suivi tout au long de sa vie.
"Quasiment tous les animaux doivent être identifiés par une puce ou une bague selon leur statut de protection nationale ou internationale", souligne Tatiana Beuchat, assistante zoologiste chargée du registre des animaux.
Le parc Sainte-Croix, ouvert en 1980 pour promouvoir la faune européenne, compte quelque 1.500 animaux en semi-liberté.
<https://www.dailymotion.com/video/x7u6kv9>
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4- Coronavirus : la LPO demande la suspension de la chasse, communiqué du 29/05/20

La LPO demande au Président de la République de suspendre les activités de chasse au moins jusqu’en septembre et de revisiter certaines pratiques cynégétiques au regard de la crise sanitaire.
Ayant fait, et continuant à faire, des efforts considérables afin de limiter la propagation de la pandémie de COVID-19, les Français ne comprendraient pas que les mêmes exigences ne soient pas appliquées à tous, en particulier aux chasseurs qui ont déjà bénéficié de nombreuses largesses depuis l’élection d’Emmanuel Macron. 
La chasse de nuit conduit ainsi ses adeptes à se confiner dans un espace extrêmement réduit de quelques mètres carrés, sans pouvoir respecter les mesures de distanciation recommandées. Il nous apparait donc essentiel qu’elle soit temporairement interdite et ne puisse pas redémarrer comme prévu dès le 1er août. Pour les mêmes raisons, il est indispensable que les préfets veillent à ce que les opérations de chasse collectives (battues administratives, vénerie sous terre, chasse à courre, etc.) ne puissent reprendre. 
Pendant deux mois, la destruction d’innombrables renards, blaireaux, corvidés et autres soi-disant «espèces susceptibles d’occasionner des dégâts» a été suspendue, bien que quelques dérogations regrettables aient été accordées localement. La LPO souhaite que cette suspension exceptionnelle et inédite soit prolongée et analysée afin de savoir si, de fait, les atteintes aux activités agricoles et piscicoles ont connu une augmentation significative.  Si tel n’est pas le cas, une nouvelle preuve sera apportée à l’absence de justification pour la «régulation» massive de ces animaux sauvages. Trop souvent par le passé les préfets ont pu accorder des autorisations de destruction à titre préventif et sans que des dégâts substantiels n’aient été avérés. Nous avons aujourd’hui une occasion unique d’enrichir les données scientifiques en vérifiant l’efficacité des prélèvements massifs de prédateurs et de granivores, ou en démontrant leur inefficience.
>> Suite à lire à :
<https://www.lpo.fr/actualites/coronavirus-la-lpo-demande-la-suspension-de-la-chasse>
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5- A Gibraltar, il sera interdit de toucher les macaques, AFP, 30/05/20, 16:00

Toucher les macaques de Gibraltar, très appréciés des touristes, va devenir un délit dans cette enclave britannique dont le gouvernement veut protéger ces primates du nouveau coronavirus. 
Le gouvernement de Gibraltar a "publié un projet de loi pour modifier la loi sur les animaux (Animals Act) afin que le fait de toucher les macaques ou toute autre interférence dans le comportement naturel de ces animaux devienne un délit", a-t-il indiqué dans un communiqué publié vendredi soir.
"Les interférences dans la vie des macaques de Barbarie ont toujours été considérées comme nocives pour eux" car elles peuvent les "exposer à des maladies humaines", poursuit le gouvernement en rappelant que ces primates ont déjà attrapé par le passé l'hépatite A.
"Nous pouvons presque dire avec certitude que les macaques n'ont pas attrapé le Covid-19" et il faut "minimiser le risque qu'ils l'attrapent et tombent malades ou meurent", insiste le gouvernement de Gibraltar.
Il était jusqu'ici déjà illégal de nourrir les macaques sous peine de recevoir une amende de 500 livres (555 euros).
Ces macaques vivent en haut du Rocher dominant cette enclave britannique située à l'extrême sud de l'Espagne. Les touristes peuvent y accéder grâce à un téléphérique. 
Le gouvernement de Gibraltar les présente comme le "seul primate vivant à l'état sauvage en Europe" et pense que leur présence dans la zone remonte au temps de la présence musulmane dans la péninsule ibérique à partir du VIIIème siècle.
Avec 161 cas confirmés pour plus de 30.000 habitants, Gibraltar a été peu touché par le coronavirus alors que l'Espagne voisine est l'un des pays les plus affectés du monde par la pandémie avec plus de 27.000 morts.
<https://www.geo.fr/environnement/a-gibraltar-il-sera-interdit-de-toucher-les-macaques-200807>
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6- Canada : égarée, une baleine à bosse aperçue à Montréal, AFP, 01/06/20, 04:00

Une baleine à bosse, sans doute égarée, séjourne depuis samedi à Montréal, une scène rare puisque la métropole québécoise est située en eau douce et à plusieurs centaines de kilomètres de l'habitat naturel du mammifère marin.
La baleine, probablement la même que celle observée il y a quelques jours près de la ville de Québec, a remonté le fleuve Saint-Laurent avant d'arriver samedi matin à Montréal, a indiqué à l'AFP Marie-Ève Muller, porte-parole du réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins (RQUMM).
Le cétacé, dont l'âge est estimé entre deux et trois ans, a été aperçu dimanche en fin d'après-midi près du pont Jacques Cartier.
De mémoire du RQUMM, "c'est la première fois qu'un rorqual à bosse est observé à Montréal", située à plus de 400 kilomètres à l'ouest de l'habitat naturel du mammifère marin dans l'estuaire maritime et le golfe du Saint-Laurent, a précisé Mme Muller.
Une "combinaison de facteurs" peut expliquer pourquoi la baleine a dérivé si loin, a-t-elle dit. Vu son jeune âge, elle s'est sans doute égarée en chassant ou en faisant "des erreurs de navigation" en explorant son territoire. 
"Il arrive que l'on croise des baleines ou des phoques juvéniles dans des territoires qui ne sont pas leurs territoires habituels," a expliqué Mme Muller. "Il est possible que la baleine ait suivi des proies et qu'elle ait poursuivi son chemin."
Une équipe d'intervention du RQUMM a été déployée pour documenter l'état de santé de la baleine, escortée à distance par des zodiacs d'agents du ministère de la Pêche et des Océans afin de lui éviter tout stress et de prévenir une collision avec d'autres navires, a-t-elle indiqué.
Il est possible que la baleine puisse rester "plusieurs mois" près de Montréal, a-t-elle ajouté, précisant qu'en raison de la présence d'écluses et de rapides, "elle ne devrait pas être en mesure de remonter plus loin" le fleuve vers l'ouest.
Pour autant, une intervention pour réorienter la baleine -- une opération qui peut être dangereuse pour l'animal -- n'est pas prévue pour l'instant puisqu'une baleine peut "rester en eau douce" sur le court-terme, a-t-elle dit.
"Pour le moment, la baleine est en bonne santé, elle mange librement. La meilleure option, c'est de laisser la nature suivre son cours," et espérer que l'animal décide seul de prendre "le chemin de retour vers les siens", a-t-elle ajouté.
Selon le RQUMM, une baleine à bosse peut mesurer entre 13 et 17 mètres et peser jusqu’à 40 tonnes à l'âge adulte.
<https://www.geo.fr/environnement/canada-egaree-une-baleine-a-bosse-apercue-a-montreal-200810>
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7- Biomimétisme : les solutions sont dans la nature, Paris Match, 01/06/20, 04h00 
Barbara Guicheteau

Depuis des millions d’années, le monde végétal et animal inspire à l’homme ses plus belles créations. Aujourd’hui, les industriels observent le vivant – formes, matières, énergies... – pour investir dans des innovations respectueuses de l’environnement. 
Un bras bionique aussi souple qu’une trompe
L’organe phare de l’éléphant peut compter jusqu’à 150 000 muscles et se distingue par sa flexibilité, sa polyvalence, sa précision... Autant de qualités recherchées dans l’automatisation artificielle. Festo, le spécialiste allemand du secteur, a donc copié la trompe du pachyderme pour créer un bras robotisé, permettant de manipuler des objets grâce à une pince ou une main équipée de doigts adaptatifs. Plusieurs segments pneumatiques à soufflet sont associés, telles des chambres à air comprimé capables de s’allonger, de se rétracter et de se déformer. Le dernier modèle du genre peut mesurer plus de 1 mètre pour 8 centimètres de diamètre.
Le TGV au « bec » de martin-pêcheur
Vitrine roulante du biomimétisme, le Shinkansen japonais s’est inspiré du martin-pêcheur pour optimiser ses propriétés aérodynamiques. Entre Tokyo et Fukuoka, au sud-ouest, le train voyait sa vitesse diminuer et son bruit augmenter au passage de nombreux tunnels. Comment minorer l’impact de ces changements de milieu, occasionnant nuisances sonores et déperdition énergétique ? En prenant pour modèle le bec et la ligne hyper fuselés du martin-pêcheur, conçus pour passer de l’air à l’eau le plus discrètement possible, sans bruit ni choc ni remous. Un design profilé, inventé par l’ingénieur et ornithologue Eiji Nakatsu, permet au TGV d’améliorer sa pénétration dans l’air. A la clef : plus de confort, plus de vitesse et une baisse de 15 % de la consommation électrique
>> Suite et entretien à lire à :
<https://www.parismatch.com/Vivre/High-Tech/Biomimetisme-les-solutions-sont-dans-la-nature-1687626>
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8- Plantes, bois, air extérieur : la nature frappe à la porte des bureaux, AFP, 01/06/20, 10:00
David Arrode

La vie au bureau après la crise sanitaire sera-t-elle plus verte ? L'aspiration à des espaces de travail sains et respectueux de la nature pourrait s'accélérer, selon les professionnels interrogés par l'AFP.
"Les gens ont envie de se reconnecter à la nature" après deux mois de confinement, constate Pierre Darmet, directeur du marketing et du développement commercial des Jardins de Gally.
Petits murs végétaux, cloisonnettes en bois, bacs hauts à installer sur les terrasses : cette entreprise spécialisée dans les aménagements paysagers propose des solutions pour respecter les distances imposées par la crise sanitaire. 
Il y a "un besoin de se retrouver dans un environnement naturel beaucoup plus apaisant", confirme Romain Balmary, cofondateur de Ciel mon radis, une société qui crée notamment des potagers d'entreprise.
"La crise sanitaire peut être une opportunité pour ces entreprises qui proposent des solutions pour végétaliser les environnements de travail intérieur et extérieur", estime Odile Duchenne, directrice générale d'Actineo, observatoire de la qualité de vie au travail.
La demande est forte et déjà ancrée chez les salariés. Selon une étude de 2015 du Human Spaces Report International, menée par le psychologue des organisations Cary Cooper auprès de 7.600 employés de bureau dans 16 pays, les cinq éléments les plus recherchés au travail sont l'éclairage naturel (44%), les plantes intérieures (20%), un espace de travail silencieux (19%), la vue sur la mer (17%) et les couleurs vives (15%). 
Chez les employés qui travaillent dans des environnements dotés de verdure ou d'un éclairage naturel, le chercheur américain note une hausse de 15% du sentiment de bien-être, de 15% de celui de créativité et de 6% de la sensation d'une meilleure productivité.
Le concept de "biophilie", défini en 1984 par le biologiste américain Edward Osborne Wilson comme un contact avec la nature essentiel au bien-être, a le vent en poupe chez les architectes, qui parlent de "design biophilique". 
- Respirer l'air extérieur -
Il n'en a pas toujours été ainsi. L'architecte et urbaniste Élisabeth Pèlegrin-Genel a publié en 1994 "L'angoisse de la plante verte sur le coin du bureau" (ESF édition). Les plantes n'étaient alors pas très tendance, ne faisant pas bon ménage avec les ordinateurs et la climatisation. La mode était plutôt au stratifié blanc, pas aux matériaux naturels.
Désormais, "il y a un nouveau rapport à la nature. Les gens veulent du vert, du bois, de l'eau, des plantes, respirer l'air extérieur", explique l'architecte.
Pour Odile Duchenne, les nouvelles constructions devront éviter la climatisation, propagatrice des virus, au bénéfice d'une ventilation naturelle. "Certaines tours de la Défense commencent à avoir des fenêtres qui s'ouvrent", note-t-elle. Les toits terrasses arborés se développent, avec parfois des potagers ou des ruchers.
"Même si les plantes ont des propriétés de dépollution, même si elles humidifient l'air et évite le dessèchement, le plus important est d'ouvrir les fenêtres, de faire entrer l'air extérieur deux fois par jour", insiste Pierre Darmet qui, aux Jardins de Gally, propose d'aménager quand c'est possible des espaces de travail en extérieur, baptisés "les bureaux fertiles".
"Ce sera toujours plus agréable d'avoir des séparations végétales que des plexiglas. Mais le travail reste le travail et ce qui compte c'est l'ambiance", rappelle Élisabeth Pèlegrin-Genel.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/plantes-bois-air-exterieur-la-nature-frappe-a-la-porte-des-bureaux_144808>
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9- Le parc national des Calanques rouvre mardi en "mode quiétude", AFP, 01/06/20, 15:00

Fermé par arrêté préfectoral en raison de la crise sanitaire, le parc national des Calanques qui borde Marseille rouvrira mardi, ont annoncé ses gestionnaires.
"Dès le 2 juin, les nombreux amoureux des Calanques pourront faire leur retour tant attendu sur le territoire pour randonner, grimper, plonger ou tout simplement se ressourcer…", écrit dans un communiqué le parc national qui s'étend de Marseille à La Ciotat en passant par Cassis.
"Ce retour dans les Calanques est également une bonne nouvelle pour de nombreuses petites structures dont les activités économiques dépendent de l’accès aux Calanques", poursuit-il appelant toutefois à renouer avec la nature "en mode quiétude".
En effet, des puffins, qui avaient pris l'habitude de nicher sur des archipels dans des zones de haute protection, s'étaient regroupés pendant le confinement sur l'eau, avait observé fin mars le président du parc Didier Réault. 
Deux rorquals avaient également été filmés par la direction départementale des territoires et de la mer dans les eaux du parc protégé.
Le parc appelle donc les randonneurs à rester sur les sentiers autorisés, à être attentifs au bruit et à se tenir à distance de la faune sauvage pour ne pas stresser les animaux.
Le parc souligne en outre que le respect des gestes barrières et de l’accès dynamique aux plages doivent être scrupuleusement observés.
S’assoir, s’allonger et les chiens sont interdits, tout comme les regroupements de plus de dix personnes. Le non-respect de ces dispositions pourra entraîner des verbalisations, prévient-il.
<https://information.tv5monde.com/info/le-parc-national-des-calanques-rouvre-mardi-en-mode-quietude-361492>
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10- Victor Noël, adolescent passionné et convaincant défenseur de la biodiversité, AFP, 04/06/20, 15:00
Murielle Kasprzak

"La beauté et la richesse du monde vivant m'impressionnent. La nature nous dépasse à un point !...": Victor Noël, 15 ans, milite pour la préservation de la biodiversité avec des vidéos tournées depuis le jardin familial à Rombas (Moselle) ou dans la forêt alentour.
Sur son blog, sa page Facebook et sa chaîne Youtube, il a posté pendant le confinement une vidéo consacrée à sa mare, "oasis pour la biodiversité".
Père et fils ont creusé ce trou d'eau à l'hiver 2018 "pour créer un logis pour les espèces inféodées au milieu aquatique", raconte Victor à l'AFP, cheveux bruns au carré et lunettes, juste avant avant la journée mondiale de l'environnement vendredi.
Une grenouille, baptisée Francis, règne en maître sur les lieux, où s'abreuvent abeilles et agrions, où s'épanouissent notonectes (insectes aquatiques) et larves de libellules.
Ses vidéos ou textes concernent pêle-mêle la consommation d'espèces animales - Victor est végan -, la pollution lumineuse ou la vie des animaux captée par des pièges photographiques. Il publie aussi d'incroyables clichés d'insectes et d'animaux.
"Le vivant est quelque chose d'exceptionnel qu'il faut préserver pour lui et pas avec une vision utilitariste. Si je laisse une bande enherbée dans mon jardin, ce n'est pas pour avoir des auxiliaires" et lutter contre des insectes considérés comme nuisibles, "mais pour offrir un habitat à des espèces", explique l'adolescent fluet.
- "L'Etat n'agit pas" -
Enfant curieux, il s'est d'abord intéressé aux dinosaures, à la préhistoire et aux oiseaux, puis à la biodiversité et sa sauvegarde.
"On s'est beaucoup inquiétés du Covid-19, à juste titre. Mais dans quelques décennies, quand les ressources seront épuisées, que les océans seront dégradés, que les insectes pollinisateurs auront disparu, on vivra un effondrement qui sera d'une ampleur bien plus importante", alerte l'adolescent aux chaussures élimées à force de crapahuter dans la forêt, accessible par une porte au fond du jardin.
"L'Etat n'agit pas, il est irresponsable. Il laisse des choses en place en disant que ce serait compliqué de les changer, alors que c'est simple. C'est compliqué d'interdire la chasse des oiseaux protégés ?", s'interroge le jeune mosellan.
Erudit, Victor, qui fait l'école à la maison depuis l'âge de 9 ans, puise ses connaissances dans des livres ou sur internet, auprès de bénévoles d'associations de défense de l'environnement qu'il fréquente et, surtout, regarde autour de lui.
L'adolescent, à l'esprit vif et au discours convaincant, a rassemblé, en mars 2019, 79 associations de protection de la nature et près de 2.000 personnes pour une "Marche pour la biodiversité". "On parle beaucoup de climat, mais pas assez de la biodiversité qui est dégradée, de la sixième extinction de masse qui aura lieu même sans dérèglement climatique", relate-t-il.
Il intervient dans des écoles avec des crottes de castors et des exuvies (enveloppes rejetées lors de la mue) de libellules.
Humble et discret, selon ses parents, il ne se voit pas comme un porte-parole de la biodiversité, à l'image de la jeune Suédoise Greta Thunberg qui milite contre le dérèglement climatique.
"C'est super ce que fait Greta. Mais chacun peut et doit sensibiliser autour de soi, il ne doit pas y avoir une icône ou un porte-parole", pense-t-il.
- Piano, dessin et permaculture -
Son intérêt pour la faune et la flore est "intrinsèque à sa personnalité. C'est sa vie", constate sa mère, Sandra Noël, une chargée de mission de 42 ans.
"Quand il est né, on écrasait les fourmis et les araignées. Quand il a eu 3 ans, c'est devenu interdit", raconte son père Vincent Noël, 47 ans, qui travaille pour une télévision locale associative.
Le fils a mené une "guerre" contre son père pour qu'il cesse de disséminer dans le potager des granulés biologiques afin d'éliminer les limaces, grignoteuses de salades. "A ses yeux, une limace a autant le droit de vivre que l'ours polaire", soupire M. Noël.
En septembre paraîtra aux éditions Delachaux et Niestlé un plaidoyer du jeune militant pour la biodiversité intitulé "Je rêve d'un monde...".
Adulte, Victor, qui joue du piano, suit des cours de dessin et s'intéresse à la permaculture, aimerait vivre en autonomie sur une parcelle. Et observer à loisir la nature autour de lui.
<https://www.geo.fr/environnement/victor-noel-adolescent-passionne-et-convaincant-defenseur-de-la-biodiversite-200846>
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11- S'adapter pour survivre : science et tourisme sur les pas de Darwin aux Galapagos, AFP, 05/06/20, 02:00
Paola López

Aux Galapagos, berceau de la théorie de l'évolution du naturaliste anglais Charles Darwin, la pandémie du nouveau coronavirus a mis en suspens l'activité des scientifiques et paralysé le tourisme, dont vit cet archipel au large des côtes de l'Equateur.
Alors qu'il reste près d'un mois avant la reprise des liaisons aériennes vers ces îles de l'océan Pacifique, situées à 1.000 km du littoral, ces deux secteurs suivent le principe qui a fait la singularité de cet eden: s'adapter pour survivre.
Sous la menace du Covid-19, qui a fortement affecté l'Equateur, des dizaines de chercheurs ont quitté les Galapagos. Depuis, les projets de recherche scientifique, moteur de l'économie locale avec le tourisme, sont restés dans les limbes.
"La science s'est, dans une grande mesure, paralysée ces temps-ci aux Galapagos", a déclaré à l'AFP Diego Quiroga, recteur du département d'investigation et des affaires extérieures de l'université privée San Francisco de Quito (USFQ).
Seize chercheurs de diverses nationalités du Galapagos Science Center de l'USFQ ont été rapatriés, ainsi qu'une cinquantaine d'étudiants des Etats-Unis quand, à la mi-mars, l'Equateur a fermé ses frontières, suspendu les vols de passagers et limité la mobilité pour enrayer la propagation du virus.
- Recherches suspendues -
Les 76 projets de ce centre sont restés en plan et un congrès international, qui devait réunir quelque 200 scientifiques, a été annulé.
Les 20 programmes de la Fondation Charles Darwin - qui opère dans l'archipel depuis soixante ans - ont connu le même sort.
Et près de 30 scientifiques et bénévoles de cette ONG, qui effectuaient des travaux de terrain sur les îles, "ont dû abandonner leurs sites d'investigation de manière anticipée", précise Maria José Barragan, directrice pour les sciences.
Avec ces départs précipités, regrette-t-elle, "a été mise à mal une saison importante d'investigation qui correspond à l'époque reproductive des oiseaux" aux Galapagos, classées Patrimoine naturel de l'humanité par l'Unesco.
Le Parc national des Galapagos (PNG), entité publique responsable de la conservation de cette réserve à la flore et à la faune uniques, maintient toutefois ses activités.
Bien que n'étant plus sur place, les chercheurs n'ont pas cessé de travailler. Loin de l'archipel, qui doit son nom aux célèbres tortues géantes qui l'habitent, ils continuent à élaborer des rapports, analyser des données et publier dans les revues scientifiques.
Mais la Fondation Charles Darwin craint l'impact de la pandémie sur l'attribution de fonds et la recherche à l'avenir.
L'Equateur, 17,5 millions d'habitants, a passé la barre des 40.000 cas, dont quelque 3.500 morts, les Galapagos étant toutefois la province moins touchée avec 76 personnes contaminées et deux de ses trois cantons non affectés.
- S'adapter faute de ressources -
"Je pense que le panorama mondial pour le secteur de la conservation, concernant l'acquisition et la disponibilité de fonds, va changer parce qu'il y aura probablement d'autres intérêts", avertit Mme Barragan.
"Nous devons nous adapter, ce qui est en fait le principe de la théorie de l'évolution: changer et s'adapter", souligne-t-elle.
Carlos Mena, directeur du Galapagos Science Center, ne pense pas que "le financement pour la science diminue, mais oui il va se déplacer vers d'autres secteurs, comme la réactivation économique ou l'étude des maladies et des virus".
La paralysie des projets de recherche affecte l'économie de l'archipel où vivent quelque 30.000 personnes.
Selon M. Mena, cela va se traduire par près d'un million de dollars de rentrées en moins pour 2020. "La science apporte des recettes (...) Ce n'est pas énorme, pas comme le tourisme, mais oui, cela génère des revenus".
Dans l'archipel, qui en 2019 a accueilli 271.200 visiteurs, 85% des activités productives sont liées au tourisme, secteur qui a cessé de recevoir 200 millions de dollars entre mars et mai, selon la Chambre provinciale du tourisme des Galapagos.
"Les revenus sont nuls. Il n'y a pas eu de touristes, de ce fait pas d'entrées au parc, ni les recettes économiques" qu'ils génèrent, déplore Andrés Ordoñez, son directeur.
Pour relancer l'activité, les autorités vont permettre le retour des visiteurs à partir du 1er juillet.
Et Carlos Mena estime que le travail des chercheurs peut "servir de guide pour un meilleur tourisme" dans ces îles aux écosystèmes fragiles.
"Les Galapagos ont toujours été considérées comme un laboratoire d'étude de l'évolution des espèces et après tout ça, dit-il, nous pouvons aussi les voir comme un laboratoire pour construire un tourisme ou un modèle de société meilleur qu'avant" la pandémie.
<https://www.geo.fr/environnement/sadapter-pour-survivre-science-et-tourisme-sur-les-pas-de-darwin-aux-galapagos-200839>
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12- Découverte en Colombie d'une plante essentielle pour la préservation de l'eau, AFP, 05/06/20, 15:00

Une espèce jusque-là inconnue de frailejon, plante essentielle à la préservation de l'eau et emblématique des Andes, a été découverte en Colombie, où la biodiversité est la plus importante du monde après le Brésil, ont révélé des scientifiques vendredi.
Ce frailejon, au tronc épais et qui peut atteindre 1,20 mètre de haut, a été trouvé dans un paramo, lande humide de haute altitude des régions équatoriales, à Sonson (département d'Antioquia, nord-ouest). 
La découverte a été annoncée dans le cadre de la Journée mondiale de l'environnement.
Les scientifiques ont donné le nom latin d'Espeletia Restricta au nouveau spécimen de cette plante millénaire, dont les feuilles charnues et veloutées retiennent l'eau, et qui peut résister aux importantes variations de température des écosystèmes andins.
"Nous avons découvert (...) une espèce qui n'était pas décrite dans le genre Espeletia" nom scientifique du frailejon, a expliqué à l'AFP Fernando Alzate, biologiste de l'Université d'Antioquia, qui a dirigé les recherches. 
Il ne reste que 300 à 400 exemplaires de ce spécimen, répartis sur un demi-hectare du paramo de Sonson, ce qui montre "un grave problème de conservation" d'une plante menacée par le changement climatique et le tourisme, selon ce chercheur.
Les frailejons, dont il existe au moins une cinquantaine d'espèces, auxquelles vient s'ajouter le nouveau aux branches plus longues, ne poussent qu'au-delà de 3.000 mètres d'altitude
Ils sont endémiques de certains paramos de Colombie, du Venezuela, du Pérou et d'Equateur, dans la cordillère des Andes, ainsi que du Costa Rica. 
Des recherches de l'Université Nationale de Colombie ont montré que les frailejons sont vitaux pour maintenir le débit des torrents et des rivières.
Ils retiennent naturellement l'eau des nuages et de la brume des paramos, dont 60% se trouvent en Colombie. Ce sont "les plantes les plus représentatives des paramos colombiens et elles ont un rôle fondamental dans leur préservation", selon l'institut Alexander von Humboldt de recherche biologique.
La découverte a pu avoir lieu, selon M. Alzate, parce que le paramo de Sonson, auparavant zone interdite à cause du conflit armé, est redevenu accessible depuis la signature en 2016 de l'accord de paix avec l'ex-guérilla des Farc, reconvertie en parti politique.
La Colombie accueille, en partenariat avec l'Allemagne, l'édition 2020 de la Journée mondiale de l'environnement, célébrée chaque 5 juin, et centrée cette année sur la biodiversité.
Les richesses naturelles de ce pays, miné par près de six décennies de guerre interne, sont menacées par la déforestation, l'exploitation minière illégale et les vastes plantations de coca, matière première de la cocaïne, selon l'ONU.
<https://information.tv5monde.com/info/decouverte-en-colombie-d-une-plante-essentielle-pour-la-preservation-de-l-eau-362054>
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13- Mort d'une éléphante en Inde : un suspect arrêté, AFP, 06/06/20, 20:00
Jalees Andrabi

La police indienne a arrêté un employé d'une plantation et en recherche activement deux autres dans le cadre d'une enquête sur la mort d'une éléphante enceinte, tuée la semaine dernière par un fruit piégé avec des pétards, ont indiqué les autorités.
Cette affaire a provoqué une grande émotion dans le pays : des stars de Bollywood, des sportifs et des chefs d'entreprise ont manifesté leur consternation sur les réseaux sociaux.
L'éléphante sauvage s'est aventurée le 27 mai dans un village de l'État du Kerala (Sud), où elle a mangé le fruit rempli de pétards, qui a explosé dans sa bouche.
Après plusieurs heures d'agonie, elle a succombé à ses blessures dans une rivière. Le fruit piégé est une technique couramment utilisée par les villageois de la région pour protéger leurs cultures des animaux sauvages, chassés de leur habitat naturel par la déforestation.
L'homme arrêté, identifié comme P. Wilson, "a avoué utiliser des noix de coco piégées pour viser les animaux sauvages" qui s'aventurent dans sa plantation de caoutchouc, a indiqué à l'AFP Surendra Kumar, responsable de la protection de la faune sauvage au Kerala. Deux autres suspects sont en fuite, a-t-il ajouté.
Les trois hommes ont fabriqué plusieurs "noix de coco explosives" dans la deuxième semaine de mai, qu'ils ont disposées près des limites de la plantation.
Un incident similaire avait été signalé le mois dernier dans une zone proche du Kerala.
Les trois hommes risquent jusqu'à sept ans de prison pour avoir tué un éléphant, une espèce protégée en Inde.
L'affaire a pris un tour politique quand plusieurs responsables hindous de droite en ont profité pour accuser faussement sur les réseaux sociaux la communauté musulmane d'être responsable. Selon eux, les musulmans s'en prennent spécifiquement aux éléphants car cet animal est l'incarnation de Ganesh, une divinité hindoue.
<https://information.tv5monde.com/info/mort-d-une-elephante-en-inde-un-suspect-arrete-362233>
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14- Décryptage. La question du risque sanitaire ravive les tensions entre partisans et opposants à la chasse au blaireau, Le Monde, 09/06/20, 11h52
Jordan Pouille (Blois, correspondant)

Une soixantaine de parlementaires ont demandé lundi la fin des chasses traditionnelles, dont les pratiques de déterrage très controversées. 
Dans le contexte de pandémie de Covid-19, le risque sanitaire lié au déterrage des blaireaux cristallise les tensions. Depuis mai, les différentes préfectures publient des arrêtés fixant une période dérogatoire dite complémentaire, durant laquelle des chasseurs dûment assermentés peuvent s’en aller déterrer le blaireau. A cheval entre le printemps et l’été, quand le jeune blaireau n’est pas encore sevré. Le mustélidé étant un vecteur possible de la tuberculose bovine, la question sanitaire s’est invitée dans le débat, avec un paradoxe : les opposants à la vénerie, tout comme ses partisans, invoquent le même argument de la prévention du risque épidémique.
« La période de chasse complémentaire est importante pour nous car c’est le seul moment où nous pouvons nous consacrer à cet animal qui cause bien des dégâts. En dehors de cette période, on se concentre sur le gros gibier », explique Hubert-Louis Vuitton. Cet héritier du célèbre malletier, installé en Sologne, est le président de la Fédération régionale des chasseurs du Centre-Val de Loire, et vice-président de l’Office français de la biodiversité depuis mars.
Le Loir-et-Cher, son département, tarde à publier son arrêté, ce qui a le don de l’irriter. « Ils nous demandent subitement un tas d’informations, deviennent tout à coup procéduriers… On dirait qu’ils ouvrent le parapluie. » Sans doute parce que le déterrage du blaireau est de plus en plus controversé. Plus efficace que la chasse au fusil, la vénerie sous terre consiste à extirper le mustélidé de son terreau à l’aide de pelles et de grandes pinces, au terme d’une lutte souterraine avec une meute de chiens de chasse. On estime que 12 000 blaireaux, accusés par leurs détracteurs d’endommager les cultures et d’affaisser les routes, sont tués ainsi chaque année. L’animal a cette particularité d’être considéré comme gibier chassable en France tout en étant protégé par la convention de Berne de 1979. Lundi 8 juin, 64 parlementaires ont demandé dans une lettre ouverte de mettre un terme aux chasses « traditionnelles », décrites comme des « pratiques archaïques », parmi lesquelles le déterrage des blaireaux. Quelques semaines plus tôt, une vingtaine de députés de la majorité adressaient une missive à la ministre de la transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, pour demander l’interdiction de la vénerie, décrite comme « un mode de chasse cruel ».
« Nouveaux déséquilibres »
La démarche des parlementaires est venue renforcer le combat de Catherine Le Troquier, maire de Valaire, village du Loir-et-Cher de 90 habitants. Le 13 septembre 2019, l’élue prenait un arrêté municipal anti-vénerie… qui fut suspendu le mois suivant par le tribunal administratif d’Orléans. Pour l’édile, la crise sanitaire actuelle devrait inciter à abandonner cette pratique. « Aujourd’hui, on reste sur le même tableau que pour le Covid-19, à savoir une gestion humaine violente et erronée envers le monde sauvage, prenant un risque de créer de nouveaux déséquilibres et encourageant de nouvelles zoonoses. »
> Lire aussi  Remous dans les forêts solognotes autour de la chasse au blaireau
C’est pourtant la prévention du risque de transmission de maladies qui est mise en avant par les chasseurs. « Lorsqu’un sanglier était tuberculeux [en janvier 2015, un sanglier infecté par la tuberculose bovine avait été découvert dans le Loir-et-Cher], on nous demandait de prélever des blaireaux ou de les ramasser quand on les trouvait morts en bord de route, dit M. Vuitton. C’est bien la preuve qu’il y a un risque. »
Dans son précédent arrêté, la préfecture du Loir-et-Cher avait justifié la période de chasse complémentaire en « considérant qu’il importe de limiter l’accroissement des populations de blaireaux au vu des risques sanitaires (tuberculose bovine) ». Un argument défendu à la clinique vétérinaire de Bracieux, où convergent le samedi les chiens blessés des chasseurs solognots : « J’ai fait la campagne de prophylaxie dans les élevages au moment de la tubo [tuberculose bovine], explique le vétérinaire qui ne souhaite pas être nommé. On perdait un temps fou à tester les vaches et au moindre doute, on les abattait. C’était un traumatisme psychologique pour l’éleveur et ça a coûté une blinde à l’Etat ! Je ne dis pas d’exterminer le blaireau mais le réguler car on en voit de plus en plus sur les routes. » 
« La meilleure solution : la distanciation »
Fabrice Capber, vétérinaire du Haut-Rhin spécialiste de la faune sauvage, défend au contraire une stratégie préventive consistant à ne rien faire. Avec ses confrères, il évoque ces teckels à poil dur ou jack russel ramenés déchiquetés après des heures à batailler dans les terriers. « N’est-ce pas de la maltraitance animale ? Et comme le blaireau peut être vecteur de la tuberculose bovine, c’est à ce moment-là que le chien peut attraper la maladie, voire la transmettre à son maître. La meilleure solution serait de laisser le blaireau tranquille, de maintenir la fameuse distanciation. » Et de rappeler qu’un déterrage favorise le déplacement des blaireaux : les terreaux vides sont vite colonisés par d’autres congénères, contaminés ou non.
Dans un rapport rendu en octobre 2019, les experts de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) estiment que « dans les zones indemnes, l’élimination préventive des blaireaux et autres espèces sauvages ne peut en aucun cas être justifiée au motif de la lutte contre la tuberculose ». Et, de fait, résument la vénerie sous terre comme « un mode de chasse à but récréatif ».
Jacques Lucbert, ancien ingénieur agronome et président de l’association Indre Nature, est un grand habitué des « comités chasse » que chaque préfecture met en place et consulte avant de prendre son arrêté. « Ce sont des comités assez caricaturaux, dans lesquels on se retrouve seul face à une quinzaine de chasseurs », dit-il. Le 9 juillet 2019, la cour administrative d’appel de Bordeaux a donné raison à son association qui dénonçait, en 2014, une « méconnaissance sur l’état réel de la population de blaireaux », rendant litigieux l’arrêté de la préfecture de l’Indre. « Encore aujourd’hui, aucune étude sérieuse ne permet de prouver une surpopulation, un risque sanitaire ou des dégâts de culture, assure M. Lucbert. Tant qu’il n’y a pas ça, aucun préfet n’a intérêt à maintenir cette période complémentaire. » Cela n’a pas empêché 37 préfectures de publier cette année leur arrêté. Dans les forêts solognotes, les blaireaux sont pour l’heure en sursis, suspendus à la décision de la préfecture du Loir-et-Cher, comme dans 26 autres départements.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/09/la-question-du-risque-sanitaire-ravive-les-tensions-entre-partisans-et-opposants-a-la-chasse-au-blaireau_6042249_3244.html>
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15- Ariège : un ours a été découvert mort, abattu par balles, France 3 Occitanie, 09/06/20, 19:13
Pierre-Jean Vergnes

Le cadavre d’un ours a été découvert ce mardi 9 juin en Ariège. L’information a été révélée par la ministre de la Transition écologique et solidaire Elisabeth Borne.
L'information a été révélée en fin de journée ce mardi 9 juin. Dans un tweet, Elisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique et solidaire a confirmé la mort d’un ours en Ariège. « Un ours a été découvert aujourd’hui en Ariège, abattu par balles. L’ours est une espèce protégée, cet acte est illégal et profondément condamnable. La préfète s’est rendue sur place. L’Etat va porter plainte »
L’association Pays de l’Ours-Adet qui se bat pour le retour et la préservation de l’ours dans les Pyrénées n’a pas manqué de réagir. "La Ministre de l'Ecologie Elisabeth Borne vient d'annoncer qu'un ours a été abattu en Ariège. Nous allons bien sûr porter plainte et tout faire pour que cet acte soit d'une part condamné, d'autre part réparé. Personne n'a le droit de vie et de mort sur la population d'ours, renoncer à remplacer cet ours reviendrait donner raison aux braconniers". Et le président de l'association, Alain Reynes, de préciser :
« Nous condamnons cet acte de la manière la plus ferme. Bien entendu nous allons porter plainte. C’est du braconnage, c’est une espèce protégée. C’est sévèrement réprimé par la loi. Nous demandons à la ministre d’annoncer immédiatement que cet ours sera remplacé. C’est dans les textes. Ne pas le faire serait donner raison aux braconniers. On ne peut pas laisser des gens imposer leur point de vue par la violence. Il faut qu’ils comprennent qu’il n’y a pas d’issue dans cette façon d’agir, violente et illégale. Il ne faut pas simplement déposer plainte. Ces individus n’ont pas le droit de vie et de mort sur l’ours. »
>> Suite à lire à :
<https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/ariege/foix/ariege-ours-ete-decouvert-mort-abattu-balles-1839462.html>
Sur le même sujet : 
> Ours tué : Sea Shepherd offre 10.000 euros pour accélérer l'enquête <https://information.tv5monde.com/info/ours-tue-sea-shepherd-offre-10000-euros-pour-accelerer-l-enquete-362905>, AFP, 11/06/20, 18:00
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16- Une baleine à bosse retrouvée morte dans le Saint-Laurent près de Montréal, AFP, 10/06/20, 07:00

Une baleine à bosse, dont les sauts avaient attiré des centaines de curieux à Montréal ces derniers jours, a été retrouvée morte et récupérée dans le fleuve Saint-Laurent mardi, selon un journaliste de l'AFP sur place.
Le cadavre du cétacé avait été aperçu mardi matin par le pilote d'un bateau, à quelques dizaines de kilomètres à l'est de la métropole québécoise, près de la commune de Varennes.
"Tôt ce matin, un pilote de navire commercial a signalé une carcasse de baleine", avait confirmé Marie-Eve Muller, porte-parole du Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins (RQUMM). "C'est bien probable que c'est la même baleine vue à Montréal il y a quelques jours", avait-elle ajouté.
Dérivant dans le fleuve, la baleine a finalement été remorquée par un bateau du ministère canadien des Pêches et Océans jusqu'à Sainte-Anne-de-Sorel, à environ 80 km à l'est de Montréal, d'où elle a été glissée sur la berge à l'aide d'une grue, devant plusieurs centaines de curieux.
Elle devait initialement être hissée par la queue sur la remorque d'un poids-lourd pour être transportée vers la métropole québécoise, mais la manoeuvre a finalement échoué. La jeune baleine a été laissée sur la berge et la police a érigé un cordon de sécurité autour d'elle pour la nuit.
Une nécropsie doit être pratiquée sur place mercredi matin par une équipe de vétérinaires de l'Université de Montréal pour déterminer les causes de sa mort, a indiqué le RQUMM. 
La baleine, d'environ 10 mètres de longueur et dont l'âge est estimé à entre deux et trois ans, a été aperçue fin mai dans le Saint-Laurent devant la ville de Montréal. Plusieurs centaines de curieux sont venus observer ses évolutions pendant plusieurs jours devant le Vieux-Port, près du pont Jacques-Cartier.
La métropole québécoise, en eau douce, se trouve à plus de 400 kilomètres de l'habitat naturel du cétacé et c'est la première fois depuis plus de cent ans qu'une baleine de cette taille était observée aussi haut dans le fleuve, selon les spécialistes.
Le pilote du bateau qui a découvert la carcasse mardi matin, Simon Lebrun, a expliqué à la chaîne Radio-Canada qu'il n'avait pas "aperçu de sang ou de déformations", ce qui écarterait l'hypothèse d'une collision avec un navire.
Les spécialistes espéraient que la jeune baleine, qui n'avait plus été revue depuis dimanche, retrouve seule "le chemin de retour vers les siens", avait expliqué Mme Muller.
Selon le RQUMM, une baleine à bosse peut mesurer de 13 à 17 mètres et peser jusqu'à 40 tonnes à l'âge adulte.
<https://information.tv5monde.com/info/une-baleine-bosse-retrouvee-morte-dans-le-saint-laurent-pres-de-montreal-362633>
Sur le même sujet : 
> La baleine morte près de Montréal probablement heurtée par un bateau <https://information.tv5monde.com/info/la-baleine-morte-pres-de-montreal-probablement-heurtee-par-un-bateau-362786>, AFP, 11/06/20, 01:00
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17- Chine : retrait du pangolin de la pharmacopée traditionnelle, AFP, 11/06/20, 12:00

Le Chine a retiré les ingrédients issus du pangolin de la liste officielle des produits de la pharmacopée traditionnelle, ont annoncé mardi les médias officiels, plusieurs jours après le renforcement des mesures de protection de cet animal menacé d'extinction et soupçonné d'avoir joué un rôle dans la transmission à l'homme du nouveau coronavirus.
Les pangolins ont été retirés cette année de la pharmacopée officielle chinoise, ainsi que des produits comme des pilules fabriquées à base d'excréments de chauves-souris, a rapporté le journal China Health Times <http://www.jksb.com.cn/html/xinwen/2020/0609/163148.html>.
Le pangolin, qui est l'animal le plus pourchassé par les braconniers et les trafiquants dans le monde, est soupçonné d'avoir été l'hôte intermédiaire qui aurait permis la transmission du nouveau coronavirus de la chauve-souris à l'espèce humaine. Le nouveau coronavirus avait émergé en 2019 sur un marché à Wuhan où étaient vendus des animaux sauvages vivants, selon des scientifiques chinoises.
"Les ressources de la vie sauvage épuisées" sont retirées de la pharmacopée tradictionnelle chinoise, a indiqué le Health Times, qui n'a pas précisé la raison exacte du retrait des pangolins.
Les écailles et ingrédients issus du pangolin atteignent un prix élevé sur le marché noir et sont couramment utilisés par la médecine traditionnelle chinoise, bien que les scientifiques relèvent qu'ils n'ont pas de vertus thérapeutiques.
Vendredi, l'administration chinoise des Forêts a annoncé que les pangolins bénéficient désormais du plus haut niveau de protection dans le pays, une décision qui a été saluée samedi par l'organisation de défense de la nature WWF.
Au cours des derniers mois, la Chine a interdit la vente d'animaux sauvages pour la consommation alimentaire, invoquant le risque de maladies transmissibles à l'homme, mais ce commerce reste légal à des fins de recherche scientifique ou pour la médecine traditionnelle.
<https://information.tv5monde.com/info/chine-retrait-du-pangolin-de-la-pharmacopee-traditionnelle-362848>
Sur le même sujet :
> China raises protection for pangolins by removing scales from medicine list <https://www.theguardian.com/environment/2020/jun/09/china-protect-pangolins-removing-scales-medicine-list-aoe>, The Guardian, 09/06/20, 12.30
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En images
18- Prodigieux colibris, Arte, 29/05/20, 18:55

Le colibri qui lampe le nectar des fleurs, un couple de colibris en train de s'accoupler : grâce à un travail de caméra à haute vitesse et de nouvelles découvertes scientifiques, une plongée inédite dans le monde des plus petits oiseaux au monde.
Comment le colibri arrive-t-il à capter le nectar des fleurs au rythme stupéfiant de vingt lampées par seconde ? Pour résoudre ce mystère, le biologiste colombien Alejandro Rico-Guevara a filmé en laboratoire – et grâce à la macrophotographie à haute vitesse, les habitudes du plus petit oiseau au monde. Dans les forêts tropicales du Costa Rica, le professeur Marcelo Araya-Salas a, lui, réussi à immortaliser l'accouplement de deux colibris. Une première mondiale !
> Documentaire (43 min) à revoir à :
<https://www.arte.tv/fr/videos/080094-000-A/prodigieux-colibris/>
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19- Plan B : A Paris, comment les oiseaux s’adaptent… ou disparaissent, Le Monde, 01/06/20, 09h36
Joséfa Lopez 

Durant le confinement, les citadins ont redécouvert la présence des oiseaux. Pourtant, les volatiles n’étaient jamais partis. 
Entendre le chant des oiseaux le matin. Pour les habitants des grandes villes, c’était une habitude plutôt rare. Avec le confinement et la diminution du bruit dans les centres urbains, les citadins ont redécouvert la présence de nombreux oiseaux. Des pigeons bien sûr, mais aussi des merles, des moineaux, des cygnes et même des faucons pèlerins. Ces volatiles ont-ils profité du calme pour revenir ou ont-ils toujours cohabité avec l’homme sans que ce dernier ne s’en rende vraiment compte. Pour le savoir, direction le nord de Paris, à la rencontre des espèces qui vivent en ville. Plus de soixante espèces évoluent dans la capitale. Cependant, comme dans les campagnes, leur nombre en ville diminue : – 29 % depuis trente ans.
> Vidéo à voir à :
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/01/plan-b-a-paris-comment-les-oiseaux-s-adaptent-ou-disparaissent_6041372_3244.html>
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20- Message de Nicolas Hulot pour la Journée Mondiale de l'environnement 2020, Fondation pour la Nature et l’Homme, 03/06/20

“Dans l’univers la vie n’est pas la norme elle est l’exception ! Et nous sommes la partie consciente de cette exception…”
En cette journée mondiale de l’environnement, le temps est venu de nous mobiliser pour préserver la biodiversité et prendre soin de nous. 
> Vidéo à voir à :
<https://www.youtube.com/watch?v=TIvMRdX9MSM&feature=youtu.be&utm_source=sendinblue&utm_campaign=D0620E01B&utm_medium=email>
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21- Pyrénées : un ours abattu dans l'Ariège, l’État porte plainte, France 2, journal de 13h, 10/06/20

Un ours a été abattu en Ariège, tué par balle. L’État et des associations de protection de l'environnement vont porter plainte. Dans les Pyrénées, le sujet est très sensible.
Les causes de la mort d'un ours, qui vivait sur les hauteurs du village d'Aulus-les-Bains (Ariège), ne font aucun doute : il a été tué par balle. L'espèce est protégée, alors le ministère de l'Environnement porte plainte et la justice est saisie. "J'ai immédiatement ouvert une enquête confiée à la brigade des recherches de gendarmerie de Saint-Girons sur cette infraction, qui est une infraction punie par le Code de l'environnement", explique Laurent Dumaine, procureur de la République de Foix.
Les éleveurs dénoncent les attaques d'ours
On dénombre 50 ours dans les Pyrénées, depuis la réintroduction de l'espèce dans les années 1990. Le climat est tendu entre les éleveurs et les défenseurs de l'ours. Les éleveurs dénoncent des attaques à répétition de leurs troupeaux. "On va en faire tout un pataquès. On va donner une importance considérable à la vie d'un ours. Depuis trois ans, 3 000 brebis ont été tuées dans le département", déplore Philippe Lacube, président de la chambre d'agriculture de l'Ariège.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/decouverte/ours/pyrenees-un-ours-abattu-dans-l-ariege-letat-porte-plainte_4003413.html>
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22- Biomimétisme ou comment la nature inspire les objets du quotidien ?, France 5, La Quotidienne, 11/06/20, 11h45

Habitat, transports, matériaux, médecine…les scientifiques s’inspirent de la nature !
Avec Emmanuelle Pouydebat, Directrice de Recherche au CNRS et au Muséum National d’Histoire Naturelle,
Et Alain Renaudin, Président-fondateur NewCorp Conseil & Biomim'expo 
> Dossier du jour à retrouver à partir de 00:35:05 à :
<https://www.france.tv/france-5/la-quotidienne/la-quotidienne-saison-7/1544517-biomimetisme-ou-comment-la-nature-inspire-les-objets-du-quotidien.html>
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Une publication
23- Des coraux sous pression dans les îles françaises de l'océan Indien selon la Liste rouge des espèces menacées en France, UICN, communiqué du 04/06/20

Pour la première fois, le risque de disparition de l’ensemble des espèces de coraux constructeurs de récifs de La Réunion, de Mayotte et des îles Éparses a été analysé par un panel de spécialistes. Les résultats montrent que 15 % des espèces sont menacées ou quasi menacées à La Réunion, 12 % à Mayotte et 6 % dans les îles Éparses.
Les formations récifales des îles françaises de l’océan Indien incluent les récifs frangeants de La Réunion, le vaste complexe récifal de Mayotte et les récifs variés des îles Éparses, rattachées à la collectivité des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Au total, 301 espèces différentes de coraux forment ces récifs, qui constituent les écosystèmes parmi les plus riches et les plus diversifiés des océans. Au terme de l’état des lieux réalisé, ces espèces apparaissent cependant soumises à de multiples pressions.
Mené dans le cadre de la Liste rouge des espèces menacées en France, cet état des lieux a été établi par le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’Office français de la biodiversité (OFB) et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), avec l’appui de l’Initiative française pour les récifs coralliens (IFRECOR).
>> Suite à lire et document à télécharger à :
<https://4lw1t.r.a.d.sendibm1.com/mk/mr/Ftim6VpZv_q6jOObpdtWnefkMT3tgFnCazGTGia1aV0P6G033U7DfXLh7qmxC-P7xcir5zFhuOoEy-BM2AF6sckxafTBFYW69wd8GNynFIIqRQ>
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Une annonce
24- Enquêtes d'insectes, top départ pour la saison 2020 !, OPIE, 03/06/20

Cette année, je me mets en quête d'insectes (Lucane, Rosalie, Phasmes & Laineuse du Prunelier) !
C’est facile avec l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE) !
Il vous suffit de nous les signaler en 2 clics.
Merci pour eux !
>> Suite à lire à :
<http://yh0v.mjt.lu/nl2/yh0v/58wo5.html?m=AMEAAHU5xkMAAchkzTgAAAG-vOIAAABEnDAAAGGfAAvMOABe14VMYYZgaeL7RuCVY9CfcKh6BQAL4NM&b=456bb98f&e=bd911309&x=SyvSJY3CVsGr451zyKC1bPaAdYOdHNjUHoO7PBt7huk>
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– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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