[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, loisirs, pollutions et déchets (mardi 16 juin)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mar 16 Juin 07:13:55 CEST 2020


Bonjour à tous,
  
Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Copenhague dans la tempête pour des rejets massifs d'eaux usées <https://www.geo.fr/environnement/copenhague-dans-la-tempete-pour-des-rejets-massifs-deaux-usees-200781>, AFP, 27/05/20, 18:00
2- Pollution de l’air : la France de nouveau dans le collimateur de la Commission européenne <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/05/28/pollution-de-l-air-la-france-de-nouveau-dans-le-collimateur-de-la-commission-europeenne_6040976_3244.html>, Le Monde, 28/05/20, 10h39
3- La pandémie met en évidence le manque criant d'eau chez les Navajos <https://www.geo.fr/environnement/la-pandemie-met-en-evidence-le-manque-criant-deau-chez-les-navajos-200795>, AFP, 29/05/20, 08:00
4- Le plastique est relancé par le coronavirus- au détriment de l’environnement <https://reporterre.net/Le-plastique-est-relance-par-le-coronavirus-au-detriment-de-l-environnement>, Reporterre, 30/05/20
5- “On ne peut plus accepter ça” : le ras-le-bol des agriculteurs vosgiens face aux incivilités des promeneurs déconfinés <https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/strasbourg-0/on-ne-peut-plus-accepter-ca-ras-bol-agriculteurs-vosgiens-face-aux-incivilites-promeneurs-deconfines-1835824.html>, France 3 Grand Est, 31/05/20, 17:34
6- Le Parlement européen sous la houlette de Karima Delli s'active pour réduire le tourisme de masse <https://www.challenges.fr/entreprise/tourisme/le-parlement-europeen-sous-la-houlette-de-karima-delli-s-active-pour-reduire-le-tourisme-de-masse_712561>, Challenges, 01/06/20, 09h00
7- Déconfinement : Des photos d'espaces verts jonchés de détritus dans les grandes villes choquent les internautes <https://www.20minutes.fr/planete/2790215-20200601-deconfinement-photos-espaces-verts-jonches-detritus-grandes-villes-choquent-internautes>, 20 Minutes, 01/06/20, 18h11
8- Des scientifiques ont identifié une région du monde dont l'air est "vierge" de toute pollution <https://www.bfmtv.com/planete/des-scientifiques-ont-identifie-une-region-du-monde-dont-l-air-est-vierge-de-toute-pollution-1926286.html>, BFMTV, 03/06/20, 15h19
9- Pollution en Arctique : Poutine déclare l'état d'urgence <https://www.geo.fr/environnement/pollution-en-arctique-poutine-declare-letat-durgence-200838>, AFP, 03/07/20, 21:00
10- La fonte des glaces épuiserait les ressources en eau potable <https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-fonte-glaces-epuiserait-ressources-eau-potable-59428/>, Futura-sciences, 04/06/20
11- Sécheresse et pénurie d'eau en chiffres : qui prélève quoi en France ? <https://www.geo.fr/environnement/secheresse-et-penurie-deau-en-chiffres-qui-preleve-quoi-en-france-200851>, AFP, 04/06/20, 21:00
12- Après l'incendie de Lubrizol, l'Etat montré du doigt par le Sénat <https://www.geo.fr/environnement/apres-lincendie-de-lubrizol-letat-montre-du-doigt-par-le-senat-200840>, AFP, 05/06/20, 02:00
13- Entretien. Sécheresse : "Depuis quelques années, nous voyons bien les conflits d'usage de l'eau augmenter", alerte une députée écologiste <https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/secheresse-depuis-quelques-annees-nous-voyons-bien-les-conflits-d-usage-de-l-eau-augmenter-alerte-une-deputee-ecologiste_3997115.html>, France info, 05/06/20, 22:17
14- La pandémie vue du ciel : un site pour mesurer l'impact du confinement en Europe <https://www.geo.fr/environnement/la-pandemie-vue-du-ciel-un-site-pour-mesurer-limpact-du-confinement-en-europe-200863>, AFP, 06/06/20, 02:00
15- Raphaël, 10 ans, dépollue la Seine avec ses aimants <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/raphael-10-ans-depollue-la-seine-avec-ses-aimants_144880>, Sciences & Avenir, 06/06/20, 12h00
16- Chronique ‘Terre d’actions’. Comment passer de (bonnes) vacances minimalistes <https://www.liberation.fr/france/2020/06/06/comment-passer-de-bonnes-vacances-minimalistes_1790385>, Libération, 06/06/20, 13:15
17- L'amende pour jet de masque va passer de 68 à 135 euros <https://www.lejdd.fr/Politique/info-jdd-lamende-pour-jet-de-masques-va-passer-de-68-a-135-euros-3973308>, Le JDD, 06/06/20, 23h30
18- États-Unis : une mare d'eau jamais touchée par les humains découverte au fond d'une grotte <https://www.bfmtv.com/planete/etats-unis-une-mare-d-eau-jamais-touchee-par-les-humains-decouverte-au-fond-d-une-grotte-1929120.html>, BFMTV, 08/06/20, 16h57
19- La qualité des eaux de baignade en progression constante en Europe <https://www.geo.fr/environnement/la-qualite-des-eaux-de-baignade-en-progression-constante-en-europe-200878>, AFP, 08/06/20, 20:00
En images
20- Coronavirus : "Les lobbies font de l'opportunisme épidémique", dénonce Poirson sur RTL <https://www.rtl.fr/actu/politique/coronavirus-plastique-les-lobbies-font-de-l-opportunisme-epidemique-denonce-poirson-sur-rtl-7800553798>, 26/05/20, 19:35
21- Peut-on recycler l'eau à l'infini ? <https://www.futura-sciences.com/planete/videos/peut-on-recycler-eau-infini-6676/>, Futura-sciences, 05/06/20
22- Confinement en Inde : le miracle du Gange <https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement-en-inde-le-miracle-du-gange_4001087.html>, France 2, journal de 20h, 08/06/20 

Bien à vous,
Florence

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DÉCOUVERTES DU JOUR : — Une équipe de chercheurs de l'Université du Colorado a identifié une zone dans l'océan Austral, près de l'Antarctique, dont l'air n'a pas été pollué par l'activité humaine, selon une étude publiée dans la revue de la National Academy of Sciences. (cf. item 8 & suite)
— Des scientifiques en expédition dans les grottes du parc national des grottes de Carlsbad, au Nouveau-Mexique (Etats-Unis), ont découvert une mare jamais jamais atteinte ou touchée par des humains. (cf. item 18)
DÉDORDEMENT DU JOUR : La municipalité de Copenhague a rejeté ces dernières années des dizaines de milliards de litres d'eaux usées non traitées dans le détroit d'Øresund, entre la Suède et le Danemark. (cf. item 1)
MANQUEMENT DU JOUR : La France est visée par une mise en demeure pour ne pas avoir transposé correctement dans la législation la directive sur la réduction des émissions des principaux polluants. (cf. item 2)
REBONDISSEMENT DU JOUR : Le suremballage et les objets jetables se sont imposés pendant la pandémie, comme remparts supposés au virus - alors que le virus peut survivre neuf jours sur le plastique. (cf. item 4 & 20)
POURFENDEUSE DU JOUR : Karima Delli, présidente de la Commission des transports et du tourisme du Parlement européen, s'active ces derniers mois pour réinventer "le tourisme de demain en Europe". (cf. item 6)
INCIVILITÉS DU JOUR : Des clichés montrant les déchets abandonnés en pleine nature comme en ville ont largement circulé sur les réseaux sociaux. (cf. item 5, 7 & 17)
ÉTAT D’URGENCE DU JOUR : Le patron d'une filiale du géant minier Norilsk Nickel sermoné par Vladimir Poutine après une grave fuite de carburant dans une rivière de l'Arctique. (cf. item 9 & suite)
CITATION DU JOUR : "En Amérique du Sud, dans les Andes ou encore dans certaines régions d'Asie, la fonte des glaciers constitue une source essentielle d'eau potable et d'eau d'irrigation pour plusieurs centaines de millions de personnes." Isabella Velicogna, chercheuse au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa (États-Unis) (cf. item 10) 
ENQUÊTE DU JOUR : Suivi sanitaire "problématique", "manque de volonté manifeste" : la commission d'enquête du Sénat sur le spectaculaire incendie de Lubrizol dénonce "des angles morts inacceptables" dans la prévention des risques industriels en France. (cf. item 12) 
INITIATIVE DU JOUR : Raphaël, 10 ans, a repris ses aimants pour une pêche très particulière qui lui permet de remonter de l'eau les ferrailles qui encombrent la Seine. (cf. item 15)
RAPPORT DU JOUR : La qualité des eaux de baignade est en progression constante en Europe, selon un rapport de l'Agence européenne pour l'Environnement (EEA). (cf. item 19)
MUTATION DU JOUR : Grâce au confinement, les eaux du Gange semblent avoir retrouvé de leur pureté. (cf. item 22)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
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> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Copenhague dans la tempête pour des rejets massifs d'eaux usées, AFP, 27/05/20, 18:00

La municipalité de Copenhague a rejeté ces dernières années des dizaines de milliards de litres d'eaux usées non traitées dans le détroit d'Øresund, entre la Suède et le Danemark, selon des estimations officielles consultées mercredi par l'AFP.
"Les données relevées de débordements d'eau pour la municipalité de Copenhague pour les cinq années entre 2014 à 2018 s'élèvent à 35,4 millions de m3", soit 35,4 milliards de litres, a écrit à l'AFP un responsable de l'Agence danoise de l'environnement, Henrik Hagen Olesen.
Ces eaux, usées et non traitées, s'échappent du système d'égout en cas de fortes pluies et finissent directement dans la mer.
Ces chiffres ont choqué la classe politique danoise, où plusieurs voix ont réclamé de meilleures infrastructures ou des solutions de traitement des eaux.
Ils sont rendus publics après l'annonce par la ville, qui se veut un modèle en termes d'environnement, de l'ajournement d'une opération de rejet de 290.000 m3 - soit 290 millions de litres - d'eaux usées non traitées dans l'Øresund.
Une commission doit statuer sur l'éventuelle interdiction de l'opération et apporter des solutions concrètes au problème.
"C'est important pour moi de retourner chaque pierre car je veux être absolument certaine que nous avons tout fait pour trouver la meilleure solution", a affirmé l'adjointe au maire de Copenhague chargée du climat, Ninna Hedeager Olsen, dans un courrier électronique à ses administrés, consulté par l'AFP.
<https://www.geo.fr/environnement/copenhague-dans-la-tempete-pour-des-rejets-massifs-deaux-usees-200781>
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2- Pollution de l’air : la France de nouveau dans le collimateur de la Commission européenne, Le Monde, 28/05/20, 10h39
Stéphane Mandard 

La France est visée par une mise en demeure pour ne pas avoir transposé correctement dans la législation la directive sur la réduction des émissions des principaux polluants. 
La France est de nouveau dans le collimateur de la Commission européenne pour ses manquements en matière de lutte contre la pollution de l’air.
Condamnée en octobre 2019 par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pour des dépassements répétés des normes sur le dioxyde d’azote (NO2), un gaz très toxique émis principalement par le trafic routier et en particulier par les véhicules diesel, la France est, cette fois, visée par une « mise en demeure » de Bruxelles qui lui demande « instamment » d’« améliorer [ses] règles en matière de lutte contre la pollution atmosphérique ».
> Lire aussi  Pollution de l’air : la France condamnée par la justice européenne pour ne pas avoir protégé ses citoyens
Pour donner un écho supplémentaire à l’injonction, la Commission l’a assortie d’un Tweet depuis son compte officiel, samedi 23 mai : « Nous mettons en demeure la France de transposer intégralement la directive sur les émissions de polluants atmosphériques. » Les deux autres pays qui font l’objet de la même admonestation sont Chypre et la Lituanie, pas vraiment exemplaires en matière environnementale.
Bruxelles reproche à la France de ne pas avoir transposé correctement dans le droit français toutes les exigences de la directive européenne de 2016 concernant la réduction des émissions nationales des principaux polluants atmosphériques. Il s’agit des particules fines (PM2,5, de diamètre inférieur à 2,5 micromètres), particulièrement nocives, car elles pénètrent profondément dans l’organisme ; des oxydes d’azote (NOx) issus majoritairement du transport routier ; des composés organiques volatils non méthaniques et du dioxyde de soufre (SO2) rejetés par les activités industrielles et de l’ammoniac (NH3), émis principalement lors des épandages agricoles. Lors du confinement, malgré la chute du trafic automobile, des pics de pollution ont ainsi été observés dans certaines régions en raison de traitements à base d’engrais et autres fertilisants.
« Effets négatifs notables sur la santé humaine »
La directive dite « PEN » (pour « plafonds d’émission nationaux ») prévoit des engagements nationaux de réduction des émissions pour chacun de ces polluants qui, rappelle Bruxelles, « ont tous des effets négatifs notables sur la santé humaine (problèmes respiratoires, maladies cardio-vasculaires et cancers) et endommagent les écosystèmes ». En France, on estime, selon les modes de calcul, que la pollution de l’air est à l’origine de 48 000 à 67 000 décès prématurés chaque année.
Concrètement, la France n’a pas transposé, dans la législation nationale, l’exigence de la directive relative à la mise à jour, au moins tous les quatre ans, de ses programmes de lutte contre la pollution de l’air.
> Lire aussi  Avec 48 000 morts par an en France, la pollution de l’air tue plus que l’alcool
Contactée par Le Monde, la Commission précise que la loi française prévoit « seulement une réévaluation » de son plan national tous les quatre ans sans rendre obligatoire la « mise à jour » dudit plan comme le prévoit la directive PEN.
Le ministère de la transition écologique et solidaire, chargé du dossier au sein du gouvernement, n’a pas répondu à nos sollicitations. Président du Conseil national de l’air, le député (LRM) du Rhône Jean-Luc Fugit, estime que « la demande de la Commission est un peu “tatillonne” et peut conduire à des interprétations sensiblement erronées ».
Le plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques (Prépa) a été adopté en mai 2017, sous la double pression de Bruxelles et du Conseil d’Etat pour non-respect des valeurs limites en particules fines et dioxyde d’azote, et en raison de l’insuffisance des plans d’action. Il prévoit des baisses plus ou moins ambitieuses pour chacun des cinq polluants par rapport aux niveaux de 2005 : – 50 % pour les oxydes d’azotes à partir de 2020 et – 69 % à partir de 2030, – 27 % et – 57 % pour les particules fines, ou encore – 4 % et – 14 % pour l’ammoniac. Malgré des améliorations significatives, le Prépa ne permettra pas d’empêcher d’exposer certains Français à des niveaux de NO2 toujours supérieurs aux normes sanitaires européennes, même à l’horizon 2030.
« Décennies d’inaction »
Ce plan a été soumis à la Commission en octobre 2019, six mois après un dernier ultimatum fixé par Bruxelles. Il n’a pas convaincu le législateur européen. Après dix ans de mises en demeure et de menaces sans effets, la CJUE a condamné la France pour avoir « dépassé de manière systématique et persistante la valeur limite annuelle pour le dioxyde d’azote depuis le 1er janvier 2010 ». Pour l’heure, aucune sanction ni amende n’a été prononcée. Le gouvernement dispose de quatre mois pour répondre à cette nouvelle mise en demeure. A défaut, Bruxelles pourra passer au stade supérieur, à savoir l’avis motivé.
> Lire aussi  Pollution de l’air : l’UE ne protège pas assez la santé des citoyens
« C’est dommage de devoir à chaque fois en passer par des mises en demeure et des actions en justice pour obtenir de l’Etat qu’il assure son rôle de garant de la santé publique, réagit Olivier Blond, le président de Respire, association qui fait référence sur le front de la lutte antipollution. Ça en dit long sur la faillite de l’Etat et sur des décennies d’inaction. » « Heureusement que l’Europe met la pression, ajoute M.Blond. Mais, jusqu’à maintenant, la France n’a été condamnée à rien. Il faudrait désormais que l’UE mette ses menaces à exécution pour l’obliger enfin à agir. »
Le président du Conseil national de l’air n’a pas la même analyse. Pour le député du Rhône, qui vient par ailleurs de remettre à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques une note sur les interactions entre pollution de l’air et Covid-19, la demande de la Commission n’est « pas fondamentale ». M. Fugit estime que « l’essentiel est bien l’action lancée et qu’il faut toujours renforcer ».
Pierre angulaire de la politique du gouvernement : le déploiement des zones à faibles émissions (ZFE). Le principe de la ZFE vise à exclure progressivement les véhicules les plus polluants sur la base de la vignette Crit’Air. Les douze agglomérations (Paris, Marseille, Lyon, Nice, Toulouse, Strasbourg, Montpellier, Grenoble, Reims…) concernées par des dépassements répétés des limites de NO2 se sont toutes engagées à en lancer d’ici à la fin 2020. Dans les faits, elles sont aujourd’hui seulement opérationnelles à Paris – où tous les véhicules diesel et essence seront bannis respectivement d’ici à 2024 et 2030 – et dans une moindre mesure à Grenoble où la ZFE ne concerne que les utilitaires et les poids lourds.
> Lire aussi  Pollution : quinze agglomérations s’engagent à déployer des « zones à faibles émissions »
Surtout, les élus locaux attendent toujours que le législateur autorise la verbalisation automatique par vidéo pour que le dispositif, en plus d’être effectif, soit aussi efficace.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/05/28/pollution-de-l-air-la-france-de-nouveau-dans-le-collimateur-de-la-commission-europeenne_6040976_3244.html>
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3- La pandémie met en évidence le manque criant d'eau chez les Navajos, AFP, 29/05/20, 08:00
Issam Ahmed

Amanda Larson embarque ses trois enfants à bord de son pickup pour aller remplir à plusieurs kilomètres de chez elle de grands bidons d'eau, une ressource dont la pandémie de Covid-19 a mis en exergue le manque criant dans la réserve amérindienne navajo.
La même corvée, éreintante, revient tous les deux ou trois jours. La famille entière est mise à contribution pour entasser à l'arrière du véhicule plus de 200 litres d'eau, utilisée pour boire, laver le linge ou se laver.
"C'est gênant, dégradant et navrant pour mes enfants, qui ne peuvent pas simplement se mettre sous la douche pour se laver, comme tout le monde", confie à l'AFP Amanda Larson une fois rentrée au préfabriqué familial, dans le village de Thoreau, au Nouveau-Mexique. 
"C'est comme ça qu'on se prépare pour l'école, ou pour le travail avec mon mari, dans ces deux bassines" disposées au fond de la baignoire, soupire la mère de 35 ans, enseignante en école maternelle.
A défaut d'eau courante, 30 à 40% des 178.000 habitants de la Nation navajo ne peuvent pas respecter la première consigne sanitaire face au nouveau coronavirus : se laver régulièrement les mains.
C'est sans doute l'une des raisons pour lesquelles ce vaste territoire semi-autonome, à cheval sur l'Arizona, l'Utah et le Nouveau-Mexique, compte, avec près de 160 décès (pour 5.000 cas recensés), l'un des plus hauts taux de mortalité par habitant du pays.
- "L'eau, c'est la vie" - 
Tagués ici et là à travers la réserve, grande comme l'Ecosse, trois mots font office de cri de ralliement pour les Navajos : "Water is life" ("L'eau, c'est la vie").
La précieuse ressource se fait de plus en plus rare dans le coin : selon un rapport de l'ONG DigDeep, l'eau de surface y a diminué de 98% au cours du XXe siècle en raison de la hausse des températures et d'un recul des précipitations.
George McGraw, qui a fondé l'organisation en 2012 pour aider des communautés d'Afrique subsahariennes avant de se tourner vers les Etats-Unis, pointe également la négligence chronique du gouvernement américain.
"De vastes pans de ce pays, majoritairement noirs, métisses, indigènes et ruraux, ont été laissés à l'écart des grands investissements fédéraux en matière d'infrastructures", explique-t-il.
Et les populations amérindiennes sont les plus touchées parmi les 2 millions d'Américains qui vivent encore aujourd'hui sans être raccordés aux réseaux d'eau et d'assainissement. 
Les Najavos ont signé en 1868 un traité avec l'Etat fédéral, lequel leur promettait, en échange de leur reddition et d'une grande partie de leurs terres, un accès garanti à des besoins fondamentaux comme l'éducation ou la santé.
Mais leur droit à l'eau n'a jamais été quantifié dans aucun texte, et le peuple indigène, qui préfère être appelé "Diné", a observé de loin des centaines de barrages se construire, souvent à leurs dépens, dans les Etats arides du Sud-Ouest.
- Neige et boissons sucrées - 
Au-delà des difficultés rencontrées pour le lavage des mains, la pénurie en eau pose toute une série de problèmes.
Son "impact énorme sur l'état de santé général de la population" est "exacerbé" par la pandémie actuelle, relève le Dr Loretta Christensen, responsable du service de santé local réservé aux autochtones.
Sans eau potable, les habitants de la réserve se tournent souvent vers des boissons sucrées bon marché qui contribuent à faire grossir parmi eux le taux de diabète de type 2, pathologie aggravante pour les personnes contaminées par le virus.
Le manque de points d'eau pousse aussi les familles à vivre les unes sur les autres sous le même toit afin de partager les rares douches opérationnelles.
Nikishia Anthony, 25 ans, vit avec son petit ami et sa famille à White Clay, site accessible uniquement en 4x4 via des pistes poussiéreuses, au cœur de la réserve, à quelque 2.300 mètres d'altitude.
Elle reçoit en cette chaude journée de printemps une livraison d'eau du Centre Johns Hopkins pour la santé des Amérindiens, qui distribue également aux foyers de la région des dispositifs de lavage des mains conçus à l'origine pour l'Afrique.
Nikishia utilisera cette eau pour laver les biberons et diluer le lait en poudre pour son bébé Xavier, né il y a tout juste une semaine.
Pendant l'hiver, souvent rude à une telle altitude, au milieu des bois, la famille fait fondre la neige pour laver le linge et la vaisselle. Elle dépend le reste du temps de l'eau pompée dans un puits, à un kilomètre et demi de là. Mais la manœuvre prend du temps et la file d'attente est encore plus longue qu'à l'accoutumée depuis le début de l'épidémie.
- Puits radioactifs -
Certains des puits éparpillés sur le territoire najavo sont pollués par des microbes, voire même radioactifs, vestiges indésirables d'un demi-millier de mines d'uranium abandonnées.
Malgré un rapport de DigDeep mettant en avant un taux anormalement élevé de cancers de l'estomac dans les anciennes régions minières, leur eau est toujours utilisée pour abreuver les bêtes destinées à être mangées.
Habiter près d'une conduite n'est pas non plus l'assurance d'avoir l'eau courante chez soi. C'est le cas d'Amanda Larson, qui dit se trouver depuis trois ans sur une liste d'attente pour être raccordée à la conduite passant à 200 mètres de chez elle. 
DigDeep a installé sous son logement préfabriqué un gros réservoir, rempli chaque mois, pour approvisionner la cuisine en eau. "Un gros changement" pour l'enseignante, qui peut ainsi plus facilement cuisiner sans avoir à rationner l'eau pour "faire la vaisselle normalement".
Malgré le réservoir et les allers-retours réguliers en pickup au point d'eau le plus proche, la famille ne consomme qu'environ 12.000 litres d'eau par mois, soit trois fois moins qu'un foyer américain moyen. Et beaucoup de familles navajos en utilisent encore moins.
<https://www.geo.fr/environnement/la-pandemie-met-en-evidence-le-manque-criant-deau-chez-les-navajos-200795>
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4- Le plastique est relancé par le coronavirus- au détriment de l’environnement, Reporterre, 30/05/20
Augustine de Passilly (Reporterre) 

Le suremballage et les objets jetables se sont imposés pendant la pandémie, comme remparts supposés au virus - alors que le virus peut survivre neuf jours sur le plastique. Les producteurs prônent pourtant la réhabilitation durable de ce matériau.
On pensait les couverts en plastique définitivement bannis des cantines scolaires à compter du 1er janvier 2020. Ils accompagnent pourtant, depuis le 12 mai, la réouverture de certaines écoles. Pierre Knoché, directeur général de la santé et de l’enseignement chez Elior, entreprise de restauration collective, prévoyait ainsi dès le 4 mai « beaucoup d’emballages individuels et des couverts souvent jetables » au micro du 13 h de France 2.
La production d’emballages plastiques, notamment ceux utilisés pour protéger les produits alimentaires ou les matériels médicaux s’est en effet envolée avec l’arrivée de la pandémie. Trois quarts des entreprises de ce secteur sondées par le syndicat Plastalliance enregistraient ainsi un bond de leur activité en avril 2020 par rapport à avril 2019 — la hausse atteignait 30 % pour certaines d’entre elles. Dans le détail, cette proportion concerne trois firmes agroalimentaires sur dix et sept spécialistes du matériel médical sur dix.
Plus de la moitié des répondants à un sondage mené du 30 mars au 3 avril par l’association professionnelle Elipso qui regroupe des ateliers fournissant principalement le secteur alimentaire, ont également signalé une progression pouvant aller jusqu’à 30 %. Paru le 25 mai, le dernier communiqué de ce lobby relativise cependant cette croissance, évoquant une « hausse en trompe l’œil de certaines familles d’emballages (alimentaire à destination de la grande distribution et hygiène) en début de confinement [qui] ne compensera pas la baisse de l’ensemble des emballages plastiques », principalement pour les secteurs fortement touchés par la crise comme l’automobile et le BTP. Quatre de ses adhérents sur dix continuent toutefois de voir leurs commandes augmenter.
Or, à l’autre bout de la chaîne, les usines de recyclage tournent au ralenti, encore amputées d’un cinquième de leur productivité au 18 mai, selon la Fédération des entreprises du recyclage. Certaines villes françaises ont d’ailleurs, à l’image de Paris, suspendu le tri sélectif pendant les deux mois de confinement. Ce recul concerne aussi les déchets hospitaliers. Non seulement, les 200 millions de masques jetables produits par semaine ne sont pour l’heure pas recyclés — bien qu’un collectif de praticiens hospitaliers, ingénieurs et chimistes réclament une révision de ce paradigme — mais cet usage unique s’étend, sur recommandation du Haut Conseil de la santé publique, à l’ensemble des déchets contaminés ou susceptibles de l’être, désormais traités comme à risque infectieux.
« Cela signifie que ces plastiques ne sont plus recyclés », précise Cédric Alliès, consultant en responsabilité sociale des entreprises et des organisations au sein de l’agence spécialiste des établissements de santé Primum Non Nocere. « Ce n’est pas incohérent au regard du principe de précaution mais il faudrait que ces pratiques disparaissent en même temps que le virus », estime-t-il.
>> Suite à lire à :
<https://reporterre.net/Le-plastique-est-relance-par-le-coronavirus-au-detriment-de-l-environnement>
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5- “On ne peut plus accepter ça” : le ras-le-bol des agriculteurs vosgiens face aux incivilités des promeneurs déconfinés, France 3 Grand Est, 31/05/20, 17:34
Marie Coulon

Depuis le déconfinement, les sommets vosgiens ont été pris d'assaut les jours de beau temps. Beaucoup de monde et beaucoup de déchets aussi sont constatés sur place. Un manque de civisme face auquel les agriculteurs du massif expriment leur ras-le-bol.
Postée au milieu de son champ, Anne-Sophie Campello, fromagère, est en colère. Depuis la levée des mesures de confinement, cette habitante du Hohneck voit affluer autour de chez elle des promeneurs en mal de nature et de grand air, pas toujours très distingués.
"Il y a vraiment des gens qui prennent leur liberté depuis la fin du confinement", constate-t-elle. Et c’est le moins que l’on puisse dire. Alors qu’elle s’apprête à répondre à quelques questions, c’est un brin fataliste, aussi, qu’elle aperçoit la présence d’un petit groupe de personnes sur sa propriété, pas vraiment l’air d’être gêné.  
"Vous voyez, derrière moi, il y a des gens dans le pré alors qu’ils n’ont rien à y faire. A un moment donné, ils ont carrément franchi le fil électrique. Et ces gens-là, après ils pique-niquent, ils laissent leurs déchets, ils laissent leurs masques, ils laissent tout. Notre ouvrier a fait le tour du parc, il a ramassé sept masques sur une parcelle rien qu’aujourd’hui."
>> Suite à lire à :
<https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/strasbourg-0/on-ne-peut-plus-accepter-ca-ras-bol-agriculteurs-vosgiens-face-aux-incivilites-promeneurs-deconfines-1835824.html>
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6- Le Parlement européen sous la houlette de Karima Delli s'active pour réduire le tourisme de masse, Challenges, 01/06/20, 09h00
Sabine Syfuss-Arnaud 

Karima Delli, présidente de la Commission des transports et du tourisme du Parlement européen, s'active ces derniers mois pour réinventer "le tourisme de demain en Europe". Des travaux que la crise du coronavirus a accéléré.
Au Parlement européen, Karima Delli, eurodéputée EELV de 41 ans, pleine de punch et présidente, depuis 2017, de la Commission des transports et du tourisme, est devenue la pourfendeuse en chef du tourisme de masse. "Les 33 millions de visiteurs annuels à Venise, les bateaux de croisière géants, le milliard et demi de passagers aériens en plus chaque année depuis une décennie, c'est fini!", martèle celle qui tance les voyages de loisir lointains, "hyperpolluants, qui génère 8% des émissions de CO2 dans le monde." Elue depuis onze ans, spécialiste de la mobilité et incollable sur le fonctionnement de la bulle bruxelloise, elle actionne toutes les manettes à la fois. 
Cet automne, elle a lancé un "rapport d'initiative" ("une procédure pour titiller la Commission et la faire bouger", décrypte-t-elle) sur "le tourisme de demain en Europe". Dans la foulée, elle a constitué au sein de sa Commission "une task force" chargée du tourisme durable.
>> Suite à lire à :
<https://www.challenges.fr/entreprise/tourisme/le-parlement-europeen-sous-la-houlette-de-karima-delli-s-active-pour-reduire-le-tourisme-de-masse_712561>
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7- Déconfinement : Des photos d'espaces verts jonchés de détritus dans les grandes villes choquent les internautes, 20 Minutes, 01/06/20, 18h11
Marie-Laetitia Sibille

Fake off. De vrais clichés montrant les déchets abandonnés ce week-end dans plusieurs lieux ont largement circulé sur les réseaux sociaux pour dénoncer ces comportements peu citoyens
• A Lyon, comme à Paris, des photos d’espaces verts ou de lieux pollués par des restes de pique-nique et autres déchets ont été prises dimanche matin et sont devenues virales sur les réseaux.
• Certains habitants, comme l’adjoint à la propreté de la mairie de Paris, expliquent ce phénomène par la fermeture des bars et restaurants, encore d’actualité le week-end dernier.
• Les collectifs et défenseurs de l’environnement, déçus de l'après-confinement, espèrent malgré tout faire changer les mentalités et sont toujours sur le pont.
« Voici les pelouses des Invalides à Paris après le passage des bobos parisiens hier soir, les mêmes qui roulent à vélo ou en trottinette, et font chier la terre entière avec leurs élucubrations écologiques. » Après la publication de photos devenues virales sur Facebook et Twitter, montrant des déchets jonchant cet espace vert parisien en ce troisième week-end du déconfinement, les internautes ont laissé leur révolte s’exprimer.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.20minutes.fr/planete/2790215-20200601-deconfinement-photos-espaces-verts-jonches-detritus-grandes-villes-choquent-internautes>
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8- Des scientifiques ont identifié une région du monde dont l'air est "vierge" de toute pollution, BFMTV, 03/06/20, 15h19
Esther Paolini

Une équipe de chercheurs de l'Université du Colorado a identifié une zone dans l'océan Austral, près de l'Antarctique, dont l'air n'a pas été pollué par l'activité humaine, selon une étude publiée dans la revue de la National Academy of Sciences.
Il existe, selon des chercheurs de l’Université du Colorado, une région où l’atmosphère n’est pas perturbée par l’activité humaine. Difficile toutefois d’y accéder, puisqu’il faut pouvoir se rendre en océan Austral, autour de l'Antarctique, pour pouvoir l’observer, selon une étude publiée dans la revue de la National Academy of Sciences et relayée ce mercredi par CNN.
Aucune particule issue des combustibles fossiles
Une équipe de chercheurs dirigée par la professeure de sciences atmosphériques Sonia Kreidenweis a étudié la composition des bioaérosols dans l’océan Austral. Depuis la Tasmanie (Australie), ils ont navigué jusqu’à l'Antarctique pour récolter des échantillons d’air provenant de l’atmosphère en contact immédiat avec l’océan. Ils ont ensuite effectué des prélèvements de microbes en suspension dans l’air, qui peuvent être dispersés à plusieurs milliers de kilomètres par le vent.    
Avec le séquençage ADN et l’étude des trajectoires des vents, les chercheurs en ont déduit que les particules prélevées près du lieu d’habitat des manchots empereurs ne pouvaient provenir d’un autre continent plus au Nord. Ainsi, autour de cette terre recouverte à 99% par de la glace, aucune particule issue des combustibles fossiles ou de l’agriculture n’a été identifiée par ces chercheurs dans la couche limite atmosphérique. 
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.bfmtv.com/planete/des-scientifiques-ont-identifie-une-region-du-monde-dont-l-air-est-vierge-de-toute-pollution-1926286.html>
Sur le même sujet :
> Scientists say they have found the cleanest air on Earth <https://edition.cnn.com/2020/06/02/world/cleanest-air-intl-scli-scn-climate/index.html>, CNN, June 3, 2020
En savoir plus :
> Airborne bacteria confirm the pristine nature of the Southern Ocean boundary layer <https://www.pnas.org/content/early/2020/05/28/2000134117>, PNAS, 21/04/20
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9- Pollution en Arctique : Poutine déclare l'état d'urgence, AFP, 03/07/20, 21:00

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré mercredi l'état d'urgence et sermonné le patron d'une filiale du géant minier Norilsk Nickel après une grave fuite de carburant dans une rivière de l'Arctique.
L'un des réservoirs de diesel d'une centrale thermique s'est effondré vendredi, entrainant une fuite de plus de 20.000 tonnes d'hydrocarbures près de la ville arctique de Norilsk.
Les responsables de la centrale qui appartient à NTEK, une filiale de Norilsk Nickel, ont tardé à réagir et à prendre des mesures pour limiter la pollution, ont affirmé lors d'une visioconférence des hauts responsables à M. Poutine, qui a alors sermonné le patron de NTEK, Sergueï Lipine.
"Pourquoi les agences gouvernementales n'ont-elles été mises au courant que deux jours après les faits ? Allons-nous apprendre les situations d'urgences sur les réseaux sociaux ?", s'est demandé Vladimir Poutine.
"Est-ce que tout va bien dans votre tête ?", a-t-il poursuivi, en s'adressant à M. Lipine.
Le gouverneur de la région de Krasnoïarsk, Alexander Ouss, a affirmé n'avoir appris "l'ampleur réelle de la situation" que dimanche, "après des signalements alarmants sur les réseaux sociaux".
NTEK a toutefois nié avoir réagi en retard.
M. Poutine a également affirmé que déclarer l'état d'urgence au niveau national était nécessaire pour mobiliser plus de ressources afin de limiter les dégâts.
Le Comité d'enquête russe a annoncé l'ouverture de trois enquêtes criminelles et l'arrestation d'un employé de la centrale thermique.
Un expert de WWF, Alexeï Knijnikov, a affirmé à l'AFP que l'ONG avait prévenu des spécialistes d'opérations de nettoyage après avoir appris l'incident grâce à ses sources. "Les volumes sont énormes. C'était difficile à cacher", a-t-il indiqué.
Selon lui, l'entreprise n'a pas respecté les consignes de sécurité exigeant la mise en place de barrages de terres autour des réservoirs de carburant, pour éviter les fuites en dehors du site.
La rivière Ambarnaïa, touchée par la pollution, sera difficile à nettoyer car elle se trouve loin des routes et n'est pas navigable car peu profonde, a affirmé M. Ouss.
Il a ajouté que cette pollution est bien plus importante que celle en 2007 du détroit de Kertch, en mer Noire, causée par la fuite de 5.000 tonnes de pétrole et qui avait alors nécessité l'intervention de l'armée et de centaines de sauveteurs.
Le diesel étant plus léger que le mazout, il devrait pouvoir s'évaporer en partie mais son nettoyage est plus toxique, a-t-il ajouté.
Le ministre russe de l'Environnement, Dmitri Kobylkine, a déclaré que seul le ministère russe des Situations d'urgence pouvait gérer le nettoyage, "peut-être avec l'implication de l'armée".
Dans un communiqué, Norilsk Nickel a précisé que le réservoir a été endommagé quand les pilliers "qui le soutenaient depuis 30 ans sans difficulté" ont commencé à s'enfoncer. Norilsk est construite sur le permafrost et menacée par le réchauffement climatique, qui fait fondre des glaces.
Ce n'est pas le premier scandale écologique touchant Norilsk Nickel, plus grand producteur mondial de nickel : en septembre 2016, une rivière du grand nord russe était devenue rouge sang suite à des travaux dans une de ses usines métallurgiques.
<https://www.geo.fr/environnement/pollution-en-arctique-poutine-declare-letat-durgence-200838>
Sur le même sujet : 
> Dans l’Arctique russe, une grave catastrophe écologique et des craintes sur la fonte du permafrost <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/04/dans-l-arctique-russe-une-grave-catastrophe-ecologique-et-des-craintes-sur-la-fonte-du-permafrost_6041802_3244.html>, Le Monde, maj le 05/06/20 à 13h07
> Pollution en Arctique : la Russie ordonne la vérification de structures bâties sur le permafrost <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/la-progression-de-la-maree-de-carburant-dans-l-arctique-russe-stoppee_144945>, AFP, 05/06/20, 23:00
> Pollution dans l'Arctique : Moscou va réviser les infrastructures à risque sur le permafrost <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution-dans-l-arctique-moscou-va-reviser-les-infrastructures-a-risque-sur-le-permafrost_144960>, AFP, 06/06/20, 02:00
> Russie : une marée noire liée à la fonte des sols gelés ?, Le JDD, 06/06/20, 19h21 
Marianne Enault
Dans l'Arctique russe, l'effondrement d'un réservoir diesel fin mai a entraîné une grave pollution aux hydrocarbures dans une rivière. Plus inquiétant encore, le réchauffement climatique pourrait être à l'origine de cette catastrophe.
Dans l'Arctique russe, la rivière Ambarnaïa porte une large cicatrice rouge, visible depuis l'espace. Une grave pollution aux hydrocarbures s'y étend sur plus de 2 kilomètres de long. Le 29 mai, un réservoir diesel d'une centrale thermique du groupe Norilsk Nickel s'est effondré : 21.000 tonnes de fioul se sont déversées dans la nature. Une catastrophe écologique "sans précédent" dans la région, selon le gendarme russe de l'environnement. L'antenne locale de Greenpeace la compare au dramatique naufrage du pétrolier Exxon Valdez au large de l'Alaska en 1989.
Les conséquences seront visibles pendant plusieurs dizaines d'années
La progression des hydrocarbures a été stoppée vendredi grâce au déploiement d'un barrage flottant. À temps, assure le ministère russe des situations d'urgence, pour empêcher le fioul d'atteindre le lac Piassino, le fleuve Piassina et, plus loin, l'océan Arctique. Les opérations de pompage ont débuté, mais la zone est difficile d'accès. "On craint désormais une pollution en profondeur, déplore l'explorateur Jean-Louis Étienne. La majeure partie du carburant a déjà coulé au fond de la rivière."
Les conséquences écologiques sont tragiques dans cet écosystème de marais, de tourbières et de rivières. Elles seront visibles pendant plusieurs dizaines d'années, reconnaissent les autorités russes. L'affaire a donné lieu à une passe d'armes entre Vladimir Poutine et le patron du groupe minier, Vladimir Potanine. L'entreprise, déjà responsable d'un accident écologique en 2016, a tardé à signaler la catastrophe. Selon le WWF, elle aurait également manqué à ses obligations en matière de protection de ce type de réservoir.
Une bombe à retardement sanitaire et écologique
Mais dans cette région stratégique pour la Russie, c'est un autre sujet qui agite les esprits : l'incident pourrait en partie être lié à la fonte du pergélisol (permafrost en anglais), ce sous-sol gelé toute l'année qui recouvre un quart des terres émergées de l'hémisphère nord, notamment en Russie, au Canada et en Alaska. Selon Norilsk Nickel, le réservoir a été endommagé quand les piliers plantés dans le permafrost qui le soutenaient "depuis trente ans" ont commencé à s'enfoncer.
Toutes les villes et les infrastructures sont déstabilisées, notamment minières, gazières et pétrolières
"Tout autour de l'Arctique, la zone est fragilisée par la fonte du pergélisol, confirme Jean-Louis Étienne. Toutes les villes et les infrastructures sont déstabilisées, notamment minières, gazières et pétrolières." Une étude publiée en décembre 2018 indique que, d'ici à 2050, cette fonte menace jusqu'à 70% d'entre elles et 3,6 millions de personnes. Un vrai défi pour Moscou. Le parquet général russe a d'ailleurs ordonné une "vérification complète" des installations à risque bâties sur le sol gelé.
La fonte du pergélisol représente surtout une bombe à retardement sanitaire et écologique. Selon un rapport américain, son dégel entraînerait le largage de 300 à 600 millions de tonnes de CO2 par an dans l'atmosphère par la libération du méthane piégé dans les sols. "Ça va aggraver le réchauffement planétaire, rappelle Jean-Louis Étienne. Aujourd'hui, cette pollution très visible doit nous permettre de nous alerter sur la situation en Arctique." La zone, véritable climatiseur de la planète, se réchauffe à un rythme plus de deux fois supérieur à celui du reste du monde depuis le milieu des années 1990.
<https://www.lejdd.fr/International/russie-une-maree-noire-liee-a-la-fonte-des-sols-geles-3973315>
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10- La fonte des glaces épuiserait les ressources en eau potable, Futura-sciences, 04/06/20
Nathalie Mayer, journaliste

Depuis quelques années, les scientifiques ont beaucoup travaillé sur l'impact de la fonte des glaces au Groenland et en Antarctique sur le niveau des océans du monde. Aujourd'hui, des chercheurs s'intéressent plus encore à sept régions en particulier dans lesquelles la fonte des calottes glaciaires et des glaciers s'accélère. Avec pour dommage collatéral d'épuiser les ressources en eau douce dont dépendent des millions de personnes.
« En Amérique du Sud, dans les Andes ou encore dans certaines régions d'Asie, la fonte des glaciers constitue une source essentielle d'eau potable et d'eau d'irrigation pour plusieurs centaines de millions de personnes. » Et c'est aussi pour cette raison qu'Isabella Velicogna, chercheuse au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa (États-Unis), s'inquiète des résultats des derniers travaux menés par son équipe.
Dans sept régions du monde - que sont l'Alaska, l'archipel Arctique, les Andes du Sud, la région de l'Himalaya, l'Arctique russe, l'Islande et l'archipel norvégien du Svalbard -, en effet, la fonte des calottes glaciaires et des glaciers s'accélère. « Les ressources en eau douce diminuent de fait plus rapidement chaque année. Cela augmentera le risque de pénurie et de conflits liés à l'eau dans de nombreuses régions du monde. »
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-fonte-glaces-epuiserait-ressources-eau-potable-59428/>
En savoir plus :
> Continuity of the Mass Loss of the World's Glaciers and Ice Caps From the GRACE and GRACE Follow‐On Missions <https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1029/2019GL086926>, AGU, 30/04/20
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11- Sécheresse et pénurie d'eau en chiffres : qui prélève quoi en France ?, AFP, 04/06/20, 21:00

La France prélève quelque 37 milliards de mètres cubes d'eau par an sur les 175 milliards de mètres cubes composant la "recharge annuelle" des milieux naturels, indiquent des données contenues dans un rapport de l'assemblée nationale diffusé jeudi.
Voici comment se répartissent les 37 milliards de mètres cubes d'eau prélevés dans le milieu naturel en France (hors barrages hydroélectriques) en 2016, derniers chiffres connus :
- 20,8 milliards de mètres cubes d'eau douce sont utilisés dans le domaine de la production énergétique pour le refroidissement des centrales thermiques ou nucléaires, et relâchés dans les rivières ou sous forme de panache de vapeur.
- 5,4 milliards de mètres cubes d'eau potable correspondent aux usages domestiques des Français, soit 170 litres d'eau par jour par usager.
- 4,7 milliards de mètres cubes sont utilisés pour l'alimentation des canaux.
- 3,2 milliards de mètres cubes sont dévolus à l'irrigation de l'agriculture.
- 2,5 milliards de mètres cubes sont prélevés pour les besoins industriels.
"Si ces données de prélèvement agrégées semblent à première vue relativement faibles au regard de la recharge annuelle, elles masquent la réalité des besoins et de la ressource en eau disponible", indique le rapport sur la gestion des "conflits d'usage", qui "émergent quand la ressource, à un instant, en un lieu donné et pour une qualité donnée, ne permet pas, ou plus, de satisfaire les différents usagers".
Au total, le réseau des cours d'eau représente environ 270.000 kilomètres en France, tandis que le stock des eaux de surface (dans les lacs ou les barrages) s'élève à 109 kilomètres cubes.
La ressource souterraine représente 65% de l'alimentation en eau potable et un tiers des prélèvements utilisés pour l'industrie et l'irrigation.
<https://www.geo.fr/environnement/secheresse-et-penurie-deau-en-chiffres-qui-preleve-quoi-en-france-200851>
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12- Après l'incendie de Lubrizol, l'Etat montré du doigt par le Sénat, AFP, 05/06/20, 02:00
Chloé Coupeau

Suivi sanitaire "problématique", "manque de volonté manifeste": la commission d'enquête du Sénat sur le spectaculaire incendie de Lubrizol dénonce "des angles morts inacceptables" dans la prévention des risques industriels en France et épingle au passage le gouvernement et en particulier l'ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn, dans un rapport publié jeudi.
Le "suivi sanitaire" a été "à la fois tardif et incomplet", écrivent les rapporteurs Christine Bonfanti-Dossat (LR) et Nicole Bonnefoy (PS) dans leurs conclusions sur cet "accident industriel majeur", sans victime "apparente", qui a fait l'objet de "200.000 tweets en 24 heures".
L'incendie, survenu le 26 septembre sur le site Seveso seuil haut, avait provoqué un immense nuage de fumée noire de 22 km de long avec des retombées de suie jusque dans les Hauts-de-France. Près de 9.505 tonnes de produits chimiques avaient brûlé dans cette usine de lubrifiants automobiles et sur le site voisin de Normandie Logistique.
Pour la commission, la "méthodologie" adoptée par le ministère de la Santé pour le suivi sanitaire est "problématique". 
"Comme le résume Mme Émilie Counil, chargée de recherche à l'Institut national d'études démographiques (Ined), +Santé publique France, l'ARS et Mme Buzyn défendent le point de vue selon lequel il faudrait savoir ce que l'on cherche pour chercher+", écrivent les sénatrices.
"Sur le plan de la politique de santé, le manque de volonté est manifeste (...) Si on attend des certitudes spécifiques pour lancer des enquêtes de santé, on n'avancera pas", a commenté Mme Bonfanti-Dossat lors d'une audioconférence de presse, "la pollution est avérée et on hésite encore à assurer un véritable suivi".
Résultat "l'enquête de santé commencera à peine en septembre, un an après l'incendie", a ajouté la sénatrice, admettant que la crise sanitaire due au Covid-19 a aussi retardé le processus. 
Il y a des "questionnements sur la nature des produits et sur les interférences de ces produits entre eux qui peuvent générer des problématiques importantes en matière de santé. D'où l’intérêt d'un suivi sanitaire à moyen et long terme renforcé", a renchéri Mme Bonnefoy.
Le président centriste de la commission Hervé Maurey est lui aussi "interpellé quant au sérieux et à la rigueur de tout cela": Santé publique France a admis "il y a encore quelques jours seulement" que "des échantillons" de prélèvements de sol avaient été "perdus" et que d'autres étaient "inexploitables". Un "grand nombre" d'échantillons sont concernés, selon Mme Bonfanti-Dossat.
Santé Publique France (SPF) a souligné jeudi soir n'avoir "pas perdu" ces prélèvements dont SPF n'est "pas en charge". Selon les sénateurs c'est un laboratoire à qui Lubrizol avait confié des prélèvements qui les a perdus.
- "Clairement pas sérieux" - 
Les sénatrices dénoncent en outre la décision du ministre de l'Agriculture "prise dans l'urgence le 11 octobre" de lever l'interdiction de vente du lait produit dans plus de 200 communes. Cette décision prise "trois jours avant la publication du premier avis de l’Anses (autorités sanitaires), paraît prématurée: elle n’a pas pu tenir compte des fortes réserves émises (...) confirmées dans les avis subséquents", selon le rapport.
Le gouvernement a ensuite "fait fi du caractère incomplet de l'analyse des prélèvements d'air".
La ministre de la Transition écologique et solidaire n'est pas en reste. Son objectif "d’augmentation de 50% des contrôles d’ici 2022 à effectifs constants" n'est "clairement pas sérieux" selon M. Maurey. Car "depuis quinze ans (...) le nombre de contrôles" des sites industriels classés "a pratiquement été divisé par deux", précise le rapport. 
Pour les sénatrices, il faut "renforcer les moyens humains et financiers consacrés" à la prévention.
Le gouvernement n'est ainsi pas le seul épinglé dans ce rapport. "La politique de prévention des risques industriels déployée depuis 40 ans en France laisse apparaître des angles morts importants et inacceptables", écrivent les rapporteurs. 
Les élues du Sénat relèvent en outre "le nombre réduit de sanctions prononcées, leur faiblesse et le taux de classement sans suite plus élevé pour les infractions environnementales que pour la moyenne". 
Cela est "perçu par certains observateurs comme le signe d’une forme d’indulgence des pouvoirs publics vis-à-vis des industries", poursuivent-elles. Selon Mme Bonnefoy, les "amendes doivent être révisées" à la hausse.
Par ailleurs, elles affirment qu'"il est urgent de revoir la doctrine de communication de crise de l’État" consistant à "vouloir rassurer à tout prix".
<https://www.geo.fr/environnement/apres-lincendie-de-lubrizol-letat-montre-du-doigt-par-le-senat-200840>
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13- Entretien. Sécheresse : "Depuis quelques années, nous voyons bien les conflits d'usage de l'eau augmenter", alerte une députée écologiste, France info, 05/06/20, 22:17

Frédérique Tuffnell, rapporteure de la mission d'information sur la gestion des conflits d'usage en situation de pénurie d'eau, défend la mise en place de bonus financier notamment pour les agriculteurs qui s'engageraient à réduire leur consommation.
Un risque de sécheresse touche de nombreuses régions en France. Il n'a pas beaucoup plu depuis le début du printemps et cela se ressent dans les nappes phréatiques. C'est dans ce contexte de stress hydrique qu'un rapport parlementaire a été rendu jeudi 4 juin pour faire des propositions sur le partage de l'eau en France.
"Depuis quelques années, nous voyons bien des conflits d'usage de l'eau augmenter", a expliqué, vendredi 5 juin sur France info, Frédérique Tuffnell, députée de Charente-Maritime du groupe Écologie démocratie solidarité, et membre de la Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire. "On exacerbe les tensions à partir du moment où on n'est pas d'accord sur la quantité de volume prélevable et la quantité de la ressource en eau", précise la rapporteure de la mission d'information sur la gestion des conflits d'usage en situation de pénurie d'eau. Frédérique Tuffnell souligne par ailleurs que la mission parlementaire propose une tarification de l'eau "qui soit progressive" et "sociale".
>> Suite à lire à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/secheresse-depuis-quelques-annees-nous-voyons-bien-les-conflits-d-usage-de-l-eau-augmenter-alerte-une-deputee-ecologiste_3997115.html>
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14- La pandémie vue du ciel : un site pour mesurer l'impact du confinement en Europe, AFP, 06/06/20, 02:00

L'Agence spatiale européenne (ESA) et la commission européenne ont dévoilé vendredi une plateforme en ligne qui permet de mesurer l'impact de la crise sanitaire liée au coronavirus sur l'environnement, grâce aux données fournies par des satellites.
Changemements de la qualité de l'air, de l'eau, évolution de la production agricole, de l'activité industrielle, des transports... Cet outil accessible au grand public sur internet (https://race.esa.int), propose une carte interactive de l'Europe où l'on peut comparer différents paramètres environnementaux et économiques récoltés pendant la durée du confinement, avec ceux des années précédentes.
La plateforme appelée RACE (Rapid Action Coronavirus Earth observation) "montre comment les données issues de l'observation de la Terre peuvent illustrer à la fois les changements socio-économiques et environnementaux dans tous les pays européens et les Etats membres de l'ESA" (22, NDLR) pendant le confinement et depuis la reprise post-confinement, explique le directeur de l'observation de la Terre à l'ESA, Josef Aschbache, dans un communiqué.
En combinant intelligence artificielle et données issues de satellites d'observation de la Terre (notamment du programme européen Copernicus), RACE permet de surveiller aussi bien la récolte des asperges dans la région allemande du Brandebourg que le trafic aérien à l'aéroport de Barcelone, la qualité de l'eau en Méditerrannée ou la concentration de chlorophylle dans une zone donnée.
Divers tableaux de données complètent les images et sont commentés par des scientifiques. Les indicateurs, dont certains remontent à 2014, vont continuer à être alimentés jusqu'à la fin de l'année, a précisé à l'AFP Yves-Louis Desnos, en charge de la division application des données dans l'observation de la Terre à l'ESA.
> La plateforme RACE <https://race.esa.int/>
<https://www.geo.fr/environnement/la-pandemie-vue-du-ciel-un-site-pour-mesurer-limpact-du-confinement-en-europe-200863>
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15- Raphaël, 10 ans, dépollue la Seine avec ses aimants, Sciences & Avenir, 06/06/20, 12h00
Olivier Lascar

Passée la période de confinement, le jeune garçon a repris ses aimants pour une pêche très particulière qui lui permet de remonter de l'eau les ferrailles qui encombrent la Seine. Direction la déchetterie !
Vous souvenez-vous du TrashTag Challenge ? Un défi lancé sur les réseaux sociaux pour dépolluer un site encombré de détritus : l'idée est de publier sur le web un avant/après du lieu mis à neuf. Pour dévoiler les prouesses de Raphaël, 10 ans, il faudrait passer… à la photo sous-marine ! Le jeune garçon est en effet un adepte d'une pêche bien particulière, qui se pratique à l'aimant et consiste à remonter sur le quai les ferrailles qui encombrent la Seine. Ses plus grosses prises ? "Le sommier d'un lit deux places, des vélos, une échelle de 6 mètres…" La liste est longue, et l'aide de son père Alex est souvent nécessaire pour remonter ses touches.
Des déchets ensuite ramassés par la voirie via l'appli DansMaRue
"Dès ma première pêche, juste après Noël, quand j'ai vu tout ça, je me suis dit : ‘c'est pas possible, il faut faire quelque chose'". Mais quoi ? D'abord remonter le plus de ferrailles, qui sont ensuite déclarées via l'appli DansMaRue : dans la capitale, elle permet de signaler les encombrants qui sont récupérés et convoyés vers la décharge par les services de la mairie. L'autre idée de Raphaël est d'animer un compte Instagram @Raf_sur_seine pour publier ses "prises" et alerter sur cette pollution invisible puisque engloutie par les flots (voir publication ci-dessous).
>> Suite à lire à :
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/raphael-10-ans-depollue-la-seine-avec-ses-aimants_144880>
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16- Chronique ‘Terre d’actions’. Comment passer de (bonnes) vacances minimalistes, Libération, 06/06/20, 13:15
Lisa Noyal

Les problématiques environnementales, et désormais le Covid-19, suggèrent de repenser notre mode de vie : qu’il en soit ainsi. Et simplicité ne rime pas forcément avec ennui.
Revenir au local et refréner nos envies de grandeur. Ces décisions peuvent paraître contraignantes au premier abord, mais passer des vacances minimalistes permet aussi de découvrir de nouvelles manières de profiter de son temps libre. Les industries touristiques représentent 8 % des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale, rappelait récemment l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Minimiser ses déplacements et sa consommation pour ses congés pourrait avoir un impact positif sur ce chiffre.
Même si on y est toute l’année, rester chez soi est une des options possibles. On peut ainsi faire du jardinage, du sport ou du yoga, refaire l’intérieur de sa maison avec des objets de récupération (des palettes par exemple). Ou tout simplement profiter de son temps pour lire, dessiner et partager des moments avec ses proches.
L’envie incessante de vagabonder à la découverte de nouveautés fait parfois oublier ce qui existe près de chez soi. Des sites tel que Visorando, répertorient des centaines de balades et de randonnées dans chaque région de France. Pour les Franciliens souhaitant éviter de rouler pendant des heures, Chilowe répertorie des micro-aventures et activités à faire à moins de 100 kilomètres de Paris. On y trouve des descentes de rivière, des balades à vélo ou du paddle dans la ville. Il est également envisageable d’amener le voyage chez soi en rencontrant des personnes venues du monde entier. La plateforme Couchsurfing permet de trouver des voyageurs avec les mêmes affinités ou parlant une langue que l’on souhaite apprendre. Si l’on aime les vacances plus dynamiques, un travail à la ferme en échange d’hébergement (Woofing) offre l’opportunité de se changer les idées et de s’immiscer temporairement dans un mode de vie bien loin de la ville.
> A lire aussiTourisme : «La sobriété passe par une forme de relocalisation de notre temps libre»
>> Suite à lire à : 
<https://www.liberation.fr/france/2020/06/06/comment-passer-de-bonnes-vacances-minimalistes_1790385>
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17- L'amende pour jet de masque va passer de 68 à 135 euros, Le JDD, 06/06/20, 23h30
Arthur Nazaret

Brune Poirson, la secrétaire d'Etat au ministère de la transition écologique et solidaire, va faire passer l'amende pour jet de masques de 68 à 135 euros.
Jeter vos masques par terre va coûter plus cher. La secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Brune Poirson, via une disposition de sa loi anti-gaspillage promulguée en février dernier, va faire passer l'amende de 68 euros à 135 euros. Cette amende pourra même être majorée jusqu'à 375 euros. Les jets de gants, de mégots, de papiers ou de canettes seront aussi concernés. En déplacement ce dimanche, Poirson participera à une collecte de déchets sur la plage de Lège-Cap-Ferret, à la veille de la journée mondiale de l'océan. Elle devrait détailler la mise en œuvre de cette mesure. "80 % des déchets présents en mer viennent de la terre", rappelle-t-on au ministère.
Poirson appelle au civisme
Fin mai, Poirson avait déjà soulevé ce problème dans une interview accordée à Ouest France : "Il faut bien avoir conscience que la mer commence sur nos trottoirs, qu'ils soient de Vannes, Avignon ou Paris, car tout déchet jeté par terre y finit souvent sa course". Et d'en appeler au civisme. "Les policiers ne peuvent pas se tenir en permanence derrière chaque contrevenant ! Les masques, gants et mouchoirs usagés sont des déchets potentiellement infectés".
Mi-mai, son ministère essayait de faire passer la consigne, notamment sur Twitter : il faut "placer son masque dans un sac poubelle dédié. Lorsqu'il est rempli, ce sac est fermé et conservé 24h. Ensuite, le jeter dans le sac pour ordures ménagères". Un message qui faisait en écho à l'alerte, dans Le Figaro, de Régis Vieceli, secrétaire général du syndicat CGT du nettoyage de la Ville de Paris : "C'est de l'incivisme. C'est un danger potentiel pour les éboueurs et les citoyens lambda. Imaginez un gosse qui passe et qui jouerait avec ces déchets".
<https://www.lejdd.fr/Politique/info-jdd-lamende-pour-jet-de-masques-va-passer-de-68-a-135-euros-3973308>
Sur le même sujet : 
> Masques, mégots par terre : vers une amende portée à 135 euros <https://information.tv5monde.com/info/masques-megots-par-terre-vers-une-amende-portee-135-euros-362258>, AFP, 07/06/20, 11:00
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18- États-Unis : une mare d'eau jamais touchée par les humains découverte au fond d'une grotte, BFMTV, 08/06/20, 16h57

La retenue d’eau a été découverte à 215 m au-dessous de l’entrée de la grotte de Lechuguilla. Celle-ci, l'une des 10 grottes les plus longues du monde, avait été découverte en 1993 mais n'avait jamais été explorée.
Des scientifiques en expédition dans les grottes du parc national des grottes de Carlsbad, au Nouveau-Mexique (Etats-Unis), ont découvert une mare jamais atteinte ou touchée par des humains, révèle le journal américain Kansas City Star. 
"Cette mare semble complètement vierge", se sont félicités les responsables du parc national sur Facebook, en annonçant la nouvelle et précisant que des bactéries aperçues dans l'eau ont évolué "sans présence humaine".   
Sur la photo publiée par le parc national, on peut observer cette retenue d'eau, entourée d'une roche blanche recouverte d'un liquide qui ressemble à du yaourt. 
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.bfmtv.com/planete/etats-unis-une-mare-d-eau-jamais-touchee-par-les-humains-decouverte-au-fond-d-une-grotte-1929120.html>
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19- La qualité des eaux de baignade en progression constante en Europe, AFP, 08/06/20, 20:00

La qualité des eaux de baignade est en progression constante en Europe, selon un rapport de l'Agence européenne pour l'Environnement (EEA) publié lundi.
Parmi les 22.295 lieux de baignade contrôlés en 2019, 84,6% sont de qualité "excellente" et depuis 2013, le nombre de sites dans cette catégorie a augmenté de 2,2 points, à 87,4% pour les zones côtières et de 2,6 points à 79,1 % dans les terres, a rapporté l'EEA.
Cette hiérarchie est issue de la recherche de bactéries qui indiquent une pollution provoquée par les eaux usées ou le bétail.
La qualité des eaux peut être "excellente", "bonne", "suffisante" ou "mauvaise", en fonction des niveaux de bactéries fécales détectées.
Les eaux de qualité insuffisante, si elles sont avalées, peuvent avoir des incidences telles que des troubles gastriques et diarrhées.
C'est en Albanie que l'on trouve le plus grand nombre de sites où l'eau est de qualité insuffisantes, 5,9%, mais la construction d'usines de retraitement des eaux a permis de diviser leur nombre par plus de six en quatre ans.
La qualité des sites côtiers est généralement meilleure du fait de leur capacité d'auto-épuration, a souligné l'agence. 
"En outre, de nombreux sites d'eaux de baignade à l'intérieur des terres en Europe centrale sont situés sur des lacs et des étangs relativement petits et des rivières à faible débit, qui, surtout en été, sont plus sensibles que les zones côtières à la pollution à court terme causée par les fortes pluies estivales", a précisé le rapport.
Avec 99,1% d'eaux d'excellente qualité, Chypre arrive en tête du classement qui inclut l'UE, le Royaume-Uni, l'Albanie et la Suisse. 
Eminentes destinations touristiques, la Grèce, quatrième derrière l'Autriche et Malte, atteint 95,7%.
Ex-aequo avec le Danemark, l'Italie et l'Espagne sont huitième, avec 88,4% tandis que la France avec 79,5% d'eaux d'excellente qualité pointe à la dix-huitième place, en dessous de la moyenne européenne.
Sur l'Hexagone, 2,2% des sites sont de mauvaise qualité.
Pour l'EEA, cela tient notamment à l'importante proportion de sites de baignades à l'intérieur des terres mais aussi l'existence de sites à la fois sur la mer Méditerranée, moins polluée, et l'océan Atlantique.
"Les résultats européens montrent une qualité meilleure en Méditerranée qui s'explique par des pluies faibles ou inexistantes pendant l'été, plus de soleil (les rayons du soleil tuent les bactéries) et des eaux plus profondes", a expliqué à l'AFP Peter Kristensen, expert en qualité des eaux à l'EEA.
<https://www.geo.fr/environnement/la-qualite-des-eaux-de-baignade-en-progression-constante-en-europe-200878>
En savoir plus : 
> Qualité des eaux de baignade européennes en 2019 <https://www.eea.europa.eu/fr/publications/qualite-des-eaux-de-baignade-11>, Agence européenne pour l'Environnement (EEA), 08/06/20
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En images
20- Coronavirus : "Les lobbies font de l'opportunisme épidémique", dénonce Poirson sur RTL, 26/05/20, 19:35
Interview réalisé par Thomas Sotto

Invitée RTL - La secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire dénonce les manœuvres des lobbies pour entraîner un retour en force du plastique pendant cette pandémie.
La crise du coronavirus a entraîné une hausse de l'usage du plastique depuis plusieurs semaines, et ce alors que depuis le 1er janvier dernier la France avait engagé de gros efforts pour diminuer la consommation d'emballages et de plastique à usage unique. 
Cette explosion "n'est pas arrivée comme ça", assure Brune Poirson. "Elle est arrivée dans notre quotidien parce qu'elle a été poussée par des lobbies. On les a fait sortir par la grande porte à l'occasion de la loi anti-gaspillage, qui a été votée en février dernier, et ils sont en train de revenir par la fenêtre", déplore la secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire.
Et de dénoncer les "vieilles recettes" utilisées par ces lobbies, notamment lorsqu'ils font un amalgame entre les différents usages du plastique, mais aussi quand ils "font des mélanges entre toutes les études scientifiques pour les torde et les mettre dans le sens qui les arrange". 
« Je ne me sens pas impuissante, mais j'ai besoin de continuer à être soutenue » Brune Poirson sur RTL le 26 mai 2020
Brune Poirson explique également que pendant le confinement, les lobbies sont revenus "en catimini", en demandant notamment "un moratoire sur la loi anti-gaspillage sur l'économie circulaire". Une demande notamment portée par le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, mais qui a été rejetée par le gouvernement.
"Ils ont fait de l'opportunisme épidémique", lance Brune Poirson, qui souligne que les lobbies effectuent toutes leurs manœuvres en ce moment "parce qu’ils savent que des mesures majeures vont être mises en place dans les prochains mois". 
Pour autant, dans son combat face à ces puissances, Brune Poirson l'assure : "Je ne me sens pas impuissante, mais j'ai besoin de continuer à être soutenue. Je suis soutenue, mais on ne l'est jamais suffisamment", souligne-t-elle. 
Interview à voir à :
<https://www.rtl.fr/actu/politique/coronavirus-plastique-les-lobbies-font-de-l-opportunisme-epidemique-denonce-poirson-sur-rtl-7800553798>
Sur le même sujet :
> Coronavirus : pour Brune Poirson, la hausse de l'utilisation du plastique est "poussée par des lobbies" <https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-pour-brune-poirson-la-hausse-de-l-utilisation-du-plastique-est-poussee-par-des-lobbies_3982223.html>, France info, 26/05/20, 21:51
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21- Peut-on recycler l'eau à l'infini ?, Futura-sciences, 05/06/20
Emma Hollen, Journaliste scientifique

Comment la science peut-elle aider à améliorer la gestion de l'eau dans le cadre de l'économie circulaire ? C'est la question que se posent les acteurs derrière le projet européen nextGen.
Afin de réduire le stress hydrique en Europe, toutes les options devront être considérées : stockage des eaux de pluie, recyclage, gestion en circuit fermé et bien d'autres.
Les moines trappistes se mettent au vert
Parmi les inspirations qui permettent à nextGen de concevoir de nouvelles solutions se trouve un candidat étonnant : un groupe de moines trappistes brassant leur bière depuis 1884 à l'abbaye cistercienne Notre-Dame de Koningshoeven. Les eaux usées issues de leur processus de production sont envoyées dans des serres spécialisées où un savant mélange de bactéries et l'intervention des plantes permettent de les purifier !
>> Vidéo à voir à :
<https://www.futura-sciences.com/planete/videos/peut-on-recycler-eau-infini-6676/>
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22- Confinement en Inde : le miracle du Gange, France 2, journal de 20h, 08/06/20 

Le Gange, en Inde, est un fleuve habituellement très pollué. Pourtant, grâce au confinement, ses eaux semblent avoir retrouvé de leur pureté.
Le Gange est la rivière sacrée de l'Hindouisme. Le fleuve, qui fait 2 500 kilomètres de long, traverse les terres les plus fertiles de l'Inde. Mais en ces temps de confinement, les berges restent presque vides. L'autre chose qui a changé est la qualité de l'eau. Le Gange est normalement connu pour être l'un des fleuves les plus pollués du monde. Mais avec le confinement, il s'est transformé.
Des changements pour les légumes... et pour la peau
"Avant, l'eau était noire. Maintenant, regardez : elle est transparente. Il y avait des déchets chimiques, désormais, l'eau est complètement propre", savoure un habitant. Sur les rives, quelques fermiers viennent arroser leurs légumes. L'un d'entre eux affirme n'avoir jamais le fleuve dans cet état. Il n'hésite même plus à boire l'eau. Il a vu des changements très concrets sur ses légumes... mais aussi sur sa peau.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement-en-inde-le-miracle-du-gange_4001087.html>
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– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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