[revue-presse-FNH] Grande revue de presse centrée sur aléas climatiques, émissions de GES, dérèglement climatique, Accord de Paris & COP26 (vendredi 19 juin)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Ven 19 Juin 08:02:54 CEST 2020


Bonjour à tous,

Un grand tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Arctique : le coronavirus chamboule la plus grande mission scientifique <https://www.geo.fr/environnement/arctique-le-coronavirus-chamboule-la-plus-grande-mission-scientifique-200815>, AFP, 01/06/20, 23:00
2- Inde : le cyclone Nisarga épargne largement Bombay <https://www.geo.fr/environnement/cyclone-nisarga-les-habitants-de-bombay-appeles-a-rester-confines-200829>, AFP, 03/07/20, 21:00
3- La végétation, influenceuse du climat <http://le-fil-science.cea.fr/actualites-scientifiques/Pages/environnement/la-vegetation-influenceuse-du-climat.aspx>, CEA, Le Fil Science & Techno, 04/06/20
4- Réchauffement climatique : Mai 2020 le plus chaud jamais enregistré sur la planète <https://www.20minutes.fr/planete/2793207-20200605-rechauffement-climatique-mai-2020-plus-chaud-jamais-enregistre-planete>, 20 Minutes, 05/06/20, 10h55
5- Renouvelables : énorme fossé entre les engagements et ce qu'il faudrait pour le climat <https://www.geo.fr/environnement/renouvelables-enorme-fosse-entre-les-engagements-et-ce-quil-faudrait-pour-le-climat-200904>, AFP, 10/06/20, 18:00
6- Une nouvelle "Tree Army" contre le chômage et le réchauffement climatique ? <https://www.wedemain.fr/Une-nouvelle-Tree-Army-contre-le-chomage-et-le-rechauffement-climatique_a4737.html>, We Demain, 10/06/20
7- Éponge à CO2 <https://www.pressreader.com/france/le-point/20200611/281878710609841>, Le Point n°2494, 11/06/20
8- Pluies torrentielles à Ajaccio : 200 personnes mises en sécurité <https://www.geo.fr/environnement/pluies-torrentielles-a-ajaccio-200-personnes-mises-en-securite-200923>, AFP, 12/06/20, 02:00
9- Il pleut du plastique <http://www.slate.fr/story/191568/pluie-plastique-menace-environnement-debris>, Slate, 12/06/20, 17h33
10- Neutralité carbone : entreprises, ne parlez plus de compensation ! <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/neutralite-carbone-entreprises-ne-parlez-plus-de-compensation-148655.html>, Novethic, 12/06/20
11- Climat : les gouvernants doivent réguler l'économie, selon un sondage <https://information.tv5monde.com/info/climat-les-gouvernants-doivent-reguler-l-economie-selon-un-sondage-363260>, AFP, 14/06/20, 14:00
12- Les dernières données climatiques alertent sur des sécheresses plus intenses à l’avenir <https://dailygeekshow.com/secheresse-intensifier-futur/>, Daily Geek Show, 15/06/20
13- Le climat pourrait être plus sensible que prévu aux émissions de gaz à effet de serre <https://reporterre.net/Le-climat-pourrait-etre-plus-sensible-que-prevu-aux-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre>, Reporterre, 15/06/20
14- Interview. Convention citoyenne pour le climat : "J’espère que la réponse de l’exécutif sera à la hauteur du travail de ces 150 citoyens", dit Laurence Tubiana <https://www.20minutes.fr/planete/2800927-20200616-publier-convention-citoyenne-climat-espere-reponse-executif-hauteur-travail-150-citoyens-dit-laurence-tubiana>, 20 Minutes, 16/06/20, 19h31
15- Entretien. Valérie Masson-Delmotte : « Nous devons mieux anticiper les risques sévères » <https://lejournal.cnrs.fr/articles/valerie-masson-delmotte-nous-devons-mieux-anticiper-les-risques-severes>, CNRS, le journal, 16/06/20
16- Ouragans, canicules et Covid-19 : un cocktail à haut risque <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/ouragans-canicules-et-covid-19-un-cocktail-mortel-148647.html>, Novethic, 16/06/20
17- Montée des eaux : l’engloutissement des îles coralliennes n’est pas une fatalité <https://dailygeekshow.com/ile-niveau-mer/>, Daily Geek Show, 16/06/20
18- Les industriels français en faveur d’une taxe carbone aux frontières <https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/06/17/les-industriels-francais-en-faveur-d-une-taxe-carbone-aux-frontieres_6043092_3234.html>, Le Monde, 17/06/20, 01h11
19- Les trente propositions de l’Agence internationale de l’énergie pour une relance favorable au climat <https://www.lemonde.fr/energies/article/2020/06/18/les-trente-propositions-de-l-agence-internationale-de-l-energie-pour-une-relance-favorable-au-climat_6043241_1653054.html>, Le Monde, 18/06/20, 12h33
20- Les Européens sont les moins préoccupés par le changement climatique <https://www.futura-sciences.com/planete/breves/changement-climatique-europeens-sont-moins-preoccupes-changement-climatique-2735/>, Futura-sciences, 18/06/20, 13h02
21- Rénovation thermique, agroécologie, pub, autoroute… On a plongé le nez dans les 150 mesures de la Convention citoyenne pour le climat <https://www.20minutes.fr/planete/2802823-20200618-renovation-thermique-agroecologie-pub-autoroute-plonge-nez-150-mesures-convention-citoyenne-climat>, 20 Minutes, 18/06/20, 18h17
22- Convention climat : 150 propositions… mais rien sur la taxe carbone <https://www.liberation.fr/terre/2020/06/18/convention-climat-150-propositions-mais-rien-sur-la-taxe-carbone_1791666>, Libération, 18/06/20, 18:31
23- Logements, voitures, temps de travail... Découvrez les principales propositions soumises au vote de la Convention citoyenne pour le climat <https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/convention-citoyenne-sur-le-climat/logements-voitures-temps-de-travail-voici-les-principales-propositions-soumises-au-vote-de-la-convention-citoyenne-pour-le-climat_4012537.html>, France Télévisions, 18/06/20, 19:24
24- Convention citoyenne pour le climat : La FNH appelle les 150 tirés au sort à voter des mesures ambitieuses et le Président de la République à les mettre en œuvre <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/cp180620-conventioncitoyenne.pdf?utm_source=sendinblue&utm_campaign=CP_CCC_juin_2020&utm_medium=email>, Fondation pour la Nature et l’Homme, communiqué du 18/06/20
25- Les 150 propositions choc de la Convention citoyenne pour le climat enfin dévoilées <https://reporterre.net/Les-150-propositions-choc-de-la-Convention-citoyenne-pour-le-climat-enfin-devoilees>, Reporterre, 18/06/20
26- La publicité, dernier rempart contre le réchauffement climatique ? <https://www.revuepolitique.fr/la-publicite-dernier-rempart-contre-le-rechauffement-climatique/>, Revue politique, 18/06/20
En images
27- Lutte contre la sécheresse : les bonnes idées de la Creuse <https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/lutte-contre-la-secheresse-les-bonnes-idees-de-la-creuse_4003579.html>, France 2, journal de 20h, 10/06/20
28- Météo : orages de grêle dans les Vosges (vidéos et photos) <https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/vosges/epinal/meteo-orages-grele-vosges-1840974.html>, France 3 Grand Est, 13/06/20, 15:36

Bien à vous,
Florence

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DOSSIER DU JOUR : La Convention citoyenne pour le climat qui a rassemblé 150 citoyens tirés au sort, remettra le 21 juin à l’exécutif, son rapport pour réduire de 40 % nos émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Fruit de 9 mois de travail, c’est un rapport de 286 pages, noircies de 149 propositions réunies en 50 grands objectifs, eux-mêmes classés en cinq thématiques : "Se nourrir", "se loger", "consommer", "produire et travailler", "se déplacer". (cf. item 14, 15, 21, 22, 23, 24, suite & 25)
RECHERCHES & RAPPORTS DU JOUR : — ​Selon les travaux d'une collaboration internationale impliquant le LSCE (CEA-CNRS-UVSQ), la végétation terrestre joue un rôle croissant dans la redistribution de la chaleur et de l'humidité dans la machinerie climatique. (cf. item 3)
— "Afin d'être en bonne voie pour limiter sous les 2°C la hausse des températures dans le monde, conformément à l'Accord de Paris, il faudrait ajouter environ 3.000 gigawatts (GW) de capacités renouvelables d'ici 2030", souligne un rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). (cf. item 5 & suite)
— Moitié organique, moitié métallique, l'efficacité de ce matériau pour filtrer le CO2 bat tous les records. (cf. item 7 & suite)
— Après collecte et analyse pendant 14 mois d’échantillons d'eau de pluie et d'air, des scientifiques ont découvert plus de 1.000 tonnes métriques de particules plastiques. Celles-ci sont tombées sur onze zones protégées de l'ouest des États-Unis. Ces 1.000 tonnes représentent l'équivalent de 120 millions de bouteilles de plastique. (cf. item 9 et suite)
— À quelques mois de la publication du 6ème rapport du Giec, de nouvelles données évoquent la possibilité d’un système climatique plus sensible au CO2 qu’on le pensait jusqu’alors. (cf. item 13 & suite)
MISES EN GARDE DU JOUR : — "La compensation carbone est l'illusion dangereuse d'un correctif qui permettra à nos émissions énormes de continuer à croître. Ce n'est pas une solution miracle et cela peut conduire à la complaisance", ONU environnement (cf. item 10)
— Plusieurs experts recommandent aux gouvernements de prendre dès à présent des mesures en matière de prévention, de sensibilisation du public, de réduction des risques et de préparation aux événements extrêmes dans le contexte de la pandémie. (cf. item 16)
RECORD DU JOUR : Selon les chiffres de Copernicus, le programme européen de surveillance de la Terre, le mois de mai 2020 a été  le plus chaud jamais enregistré sur la planète. (cf. item 4)
SONDAGES DU JOUR : — Pour 52% des sondés, le "système économique capitaliste" n'est "pas du tout" (24%) ou "plutôt pas" (28%) "compatible avec la lutte contre le réchauffement climatique", selon cette enquête de l'institut BVA pour l'ONG de protection de l'environnement Greenpeace France. (cf. item 11)
— Digital News Report, l'université d'Oxford et le Reuters Institute ont sondé 80.000 citoyens dans 40 pays sur différents sujets. Les Néerlandais, les Norvégiens et les Suédois sont ainsi seulement 41 % à être préoccupés par le changement climatique, contre 90 % des Chiliens et des Kenyans. (cf. item 20 & suite)
PROJECTIONS DU JOUR : — La crise économique due au Covid-19 a mis au chômage des millions d’Américains. La création d'une "Tree Army", expérimentée avec succès dans les années 1930, pourrait être une solution pour recréer de l’emploi. (cf. item 6)
— Le remboursement de la dette et la réindustrialisation du Vieux Continent passeraient par l'outil fiscal d’une d’une taxe carbone aux frontières. (cf. item 18)
CITATION DU JOUR : "La façon dont l’énergie et le climat vont être intégrés dans les plans de relance va déterminer l’avenir de la planète. L’économie mondiale risque de s’effondrer mais la calotte polaire est aussi en train de fondre. Il faut faire face à ces deux défis en même temps." Fatih Birol, directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) (cf. item 19 & suite)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
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> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
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> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Arctique : le coronavirus chamboule la plus grande mission scientifique, AFP, 01/06/20, 23:00
Yannick Pasquet

Les membres de la plus grande expédition scientifique jamais menée dans l'Arctique s'étaient préparés à tout, même aux attaques d'ours polaires. Mais pas à une pandémie qui menacerait la poursuite de leur mission.
Avec deux mois de retard, les scientifiques de cet équipage international, chargé durant plus d'un an d'étudier les conséquences du changement climatique au pôle Nord, devraient finalement pouvoir se relayer dans les jours qui viennent.
De retour du pôle Nord, où il s'est laissé dériver tout l'hiver dans les glaces, le brise-glace Polarstern de l'institut allemand Alfred-Wegener de Bremerhaven (nord-ouest) devrait aborder sous peu les côtes de l'archipel norvégien des Svalbard.
Il débarquera alors une centaine de chercheurs internationaux, qui viennent de passer près de trois mois au pôle Nord, pour embarquer une centaine de leurs collègues, dont le chef de cette mission, Markus Rex, acheminés à bord de deux bateaux de recherche depuis Bremerhaven.
Ce climatologue et physicien, qui a déjà effectué un premier séjour de septembre à janvier à bord du Polarstern, avait élaboré avec son équipe plus d'une dizaine de scénarios en cas d'imprévu durant les 390 jours que doit durer l'expédition. 
- 600 experts -
"Nous avons dû mettre sur pied un nouveau plan très rapidement", après l'apparition de la pandémie qui a mis le monde à l'arrêt, indique-t-il par téléphone à l'AFP depuis Spitzberg, l'île principale des Svalbard. 
L'expédition, baptisée MOSAIC et partie en septembre de Norvège, a pour objectif d'étudier à la fois l'atmosphère, l'océan, la mer de glaces et l'écosystème pour recueillir des données évaluant l'impact du changement climatique sur la région et le monde entier.
Pendant 390 jours, quelque 600 experts et scientifiques se relaient sur le navire qui s'est laissé glisser avec les glaces selon la dérive polaire, ce courant océanique qui s'écoule d'est en ouest dans l'océan Arctique. 
Fin février, l'embarcation n'était qu'à 156 km du pôle Nord. Jamais encore un bateau n'était autant monté au nord en hiver.
Initialement, la nouvelle équipe, composée d'experts d'une douzaine de pays différents, devait rejoindre début avril le Polarstern en avion depuis les Svalbard. Mais la fermeture des frontières a cloué les appareils au sol.
Finalement après maints obstacles, les responsables de la mission ont décidé d'acheminer les scientifiques, ainsi que des vivres et du carburant, par bateau jusqu'à Spitzberg. 
Le Polarstern de son côté a interrompu quelques semaines ses recherches pour venir chercher sa nouvelle équipe.
"La deuxième grosse difficulté à laquelle nous avons été confrontés, c'est de nous assurer que le virus ne se répande pas parmi les membres de l'expédition", poursuit Markus Rex.
- Quarantaine stricte -
Pour cela, une quarantaine stricte de plus de 14 jours a été imposée à toute la nouvelle équipe dans deux hôtels de Bremerhaven entièrement loués pour eux.
"Les portes (des chambres) ne pouvaient pas s'ouvrir, il n'y a eu aucun contact avec des personnes extérieures (...). Des plateaux repas nous étaient livrés devant la porte", détaille-t-il.
Seule distraction des scientifiques confinés : chanter à leur fenêtre "Yellow Submarine" de The Beatles, rapporte la Süddeutsche Zeitung.
"Tout le monde a subi trois tests" de dépistage du Covid-19, précise encore Markus Rex, soulagé que cette mission à laquelle il a consacré 11 ans de sa vie puisse se poursuivre.
A bord du "Polarstern", qui a déjà affronté 150 jours de nuit polaire et des températures tombée à -39,5°C, l'équipe a vécu la mise sous cloche du monde à distance. 
"Beaucoup d'entre eux ont des familles et tentent évidemment de rester le plus étroitement possible en contact avec leurs proches par téléphone satellite", explique Torsten Kanzow, actuellement sur le brise-glace.
Mais pas d'inquiétudes concernant une éventuelle pénurie de vivres. Des stocks avaient été embarqués pour plusieurs mois.
Au final, ces obstacles ne devraient pas avoir d'impact majeur sur les recherches menées, à en croire Markus Rex. "Des instruments de mesures automatiques" restés sur le camp de recherches sur les glaces "nous envoient des données nouvelles quotidiennes très intéressantes" même si "nous avons une interruption de certaines mesures" durant l'absence de de Polarstern".
La fin de l'expédition reste donc maintenue pour le 12 octobre.
<https://www.geo.fr/environnement/arctique-le-coronavirus-chamboule-la-plus-grande-mission-scientifique-200815>
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2- Inde : le cyclone Nisarga épargne largement Bombay, AFP, 03/07/20, 21:00

Deux personnes ont péri mercredi lorsque le cyclone Nisarga a frappé la côte occidentale de l'Inde, mais Bombay semblait largement épargnée par la tempête, la première de cette ampleur à affecter la capitale économique indienne depuis plus de 70 ans.
Formé en mer d'Arabie, le cyclone a atteint mercredi après-midi la côte occidentale de l'Inde au niveau de la ville d'Alibag, station balnéaire prisée des riches Indiens de Bombay et située à une centaine de kilomètres au sud de la mégapole de 18 millions d'habitants.
Accompagné de vents soufflant jusqu'à 120 km/h, le cyclone a causé d'importantes précipitations sur l'État du Maharashtra, dont Bombay est la capitale. Il a graduellement perdu en puissance au cours de la soirée, selon les météorologues indiens.
Deux personnes ont trouvé la mort dans l'Etat du Maharashtra: un homme est mort dans la chute d'un poteau électrique et une femme dans l'effondrement d'un mur, selon les médias.
Bombay a reçu des pluies conséquentes tout l'après-midi et les vents violents ont abattu des arbres dans certains lieux. Les autorités ont fait état de dégâts comme l'effondrement de murs, mais n'ont signalé aucune victime.
La ville d'Alibag a concentré le gros des dommages, le cyclone y ayant arraché des toits et renversé de petites échoppes mobiles. Un résident d'Alibag qui a évacué sa maison de bord de mer, Milind Dhodre, a rapporté à l'AFP avoir vu des toits de tôle ondulée s'envoler à l'arrivée sur terre du cyclone.
"L'intensité est très forte et ne ressemble en rien aux événements météorologiques que nous avons vu auparavant", a décrit ce professeur de 45 ans. Le Maharashtra et l'État voisin du Gujarat avaient préventivement évacué au moins 100.000 personnes, y compris 150 patients atteints du Covid-19, de zones côtières à risques.
Le Maharashtra a ordonné la fermeture des bureaux mercredi et jeudi, interdit les rassemblements d'au moins quatre personnes et appelé les habitants à se confiner, au moment où les autorités commençaient à assouplir les restrictions en place depuis fin mars pour lutter contre la pandémie de coronavirus.
Les alertes sur une potentielle onde de tempête - brusque montée des eaux provoquée par le cyclone - d'un à deux mètres de haut restaient de mises mercredi après-midi. Les habitants de bidonvilles situés dans des zones de basse élévation se sont vu conseiller de se réfugier en hauteur.
La tempête a affecté les transports, avec les avions cloués au sol au cours de l'après-midi, et les lignes de chemin de fer interrompue ou détournées pour éviter leur passage par Bombay.
Les cyclones sont extrêmement rares à Bombay, construite face à la mer d'Arabie. La dernière tempête d'importance à avoir frappé la ville remonte à 1948 et avait tué 12 personnes et blessé plus d'une centaine.
Ce cyclone apparaît deux semaines après le puissant cyclone Amphan, qui a fait une centaine de morts dans l'est de l'Inde et au Bangladesh et causé des dommages matériels considérables.
<https://www.geo.fr/environnement/cyclone-nisarga-les-habitants-de-bombay-appeles-a-rester-confines-200829>
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3- La végétation, influenceuse du climat, CEA, Le Fil Science & Techno, 04/06/20

​Selon les travaux d'une collaboration internationale impliquant le LSCE (CEA-CNRS-UVSQ), la végétation terrestre joue un rôle croissant dans la redistribution de la chaleur et de l'humidité dans la machinerie climatique.
L'énergie solaire incidente sur la planète Terre est convertie en chaleur latente – reliée à l'humidité, ou plus précisément, aux changements de phase à température constante – et en chaleur sensible (avec variation de température). Cette répartition influence fortement l'état de l'atmosphère dont la circulation est un rouage essentiel du climat. En particulier, la redistribution de la chaleur et de l'humidité par la végétation n'était pas connue à l'échelle globale jusqu'à présent.
>> Suite à lire à :
<http://le-fil-science.cea.fr/actualites-scientifiques/Pages/environnement/la-vegetation-influenceuse-du-climat.aspx>
En savoir plus :
> Increased control of vegetation on global terrestrial energy fluxes <https://www.nature.com/articles/s41558-020-0717-0>, Nature Climate Change, 16/03/20
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4- Réchauffement climatique : Mai 2020 le plus chaud jamais enregistré sur la planète, 20 Minutes, 05/06/20, 10h55
Clément Capentier

Selon les chiffres de Copernicus, le programme européen de surveillance de la Terre
Mai 2020 a été le mois de mai le plus chaud jamais enregistré sur la planète, selon le service européen Copernicus sur le changement climatique, qui souligne des températures très largement supérieures à la normale en particulier en Arctique. « Mai a été 0,63°C plus chaud que la moyenne des mois de mai de la période 1981-2010, ce qui en fait le mois de mai le plus chaud depuis le début des données », devant mai 2016 et mai 2017, a indiqué Copernicus vendredi dans un communiqué.
Les températures les plus élevées par rapport à la normale, et même « très anormales », ont été relevées en Sibérie, avec près de 10°C au-dessus de la normale. Dans le nord-ouest de la région, la débâcle (rupture de la glace) sur les fleuves Ob et Ienisseï n’avait jamais commencé aussi tôt, précise Copernicus. Le printemps a été également particulièrement doux sur une grande partie de la région arctique, notamment dans l’ouest de l’Alaska, mais aussi en Antarctique.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/planete/2793207-20200605-rechauffement-climatique-mai-2020-plus-chaud-jamais-enregistre-planete>
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5- Renouvelables : énorme fossé entre les engagements et ce qu'il faudrait pour le climat, AFP, 10/06/20, 18:00

Les constructions de nouvelles capacités en énergies renouvelables prévues d'ici 2030 sont bien loin de ce qui serait nécessaire pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris sur le climat, met en garde un rapport des Nations Unies vendredi.
"Afin d'être en bonne voie pour limiter sous les 2°C la hausse des températures dans le monde, conformément à l'Accord de Paris, il faudrait ajouter environ 3.000 gigawatts (GW) de capacités renouvelables d'ici 2030", soulignent dans un rapport le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), l'Ecole de finance et de gestion de Francfort et Bloomberg new energy finance (BNEF).
Or les gouvernements et les entreprises se sont pour l'instant engagés à seulement 826 GW de nouvelles capacités renouvelables (hors hydraulique), pour un coût estimé autour de 1.000 milliards de dollars, selon leurs calculs.
Le rapport confirme ainsi le "fossé énorme" entre les ambitions des différents pays du monde et les exigences en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les auteurs soulignent également que les efforts consentis pour la décennie qui vient apparaissent "modestes" comparés à ce qui a été fait dans le passé.
Sur la décennie 2010-2019, le monde avait en effet enregistré des capacités supplémentaires de 1.213 GW de renouvelables (hors grands barrages hydroélectriques), pour un investissement de près de 2.700 milliards de dollars. 
La seule année 2019 s'est d'ailleurs traduite par un record de 184 GW de capacités nouvelles (dont 118 GW en solaire et 61 en éolien), soit 20 GW de plus qu'en 2018.
Mais depuis, la crise du Covid-19 a ralenti les projets et cela affectera les niveaux d'investissements en 2020, estiment les auteurs.
"Cependant, les gouvernements ont maintenant l'opportunité d'adapter leurs plans de relance pour accélérer la sortie de processus polluants et adopter des technologies durables aux coûts compétitifs", dit le rapport.
"Les enjeux sont importants : si on rate cette chance, il pourrait devenir encore plus difficile de trouver les financements pour décarboner le système énergétique dans une économie mondiale post-Covid-19 caractérisée par des dettes publiques élevées et des finances sous contrainte dans le secteur privé", met-il en garde.
<https://www.geo.fr/environnement/renouvelables-enorme-fosse-entre-les-engagements-et-ce-quil-faudrait-pour-le-climat-200904>
En savoir plus : 
> Falling clean energy costs provide opportunity to boost climate action in COVID-19 recovery packages <https://www.unenvironment.org/news-and-stories/press-release/falling-clean-energy-costs-provide-opportunity-boost-climate-action>, UNEP, 10/06/20
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6- Une nouvelle "Tree Army" contre le chômage et le réchauffement climatique ?, We Demain, 10/06/20
Pauline Vallée

La crise économique due au Covid-19 a mis au chômage des millions d’Américains. La création d'une "Tree Army", expérimentée avec succès dans les années 1930, pourrait être une solution pour recréer de l'emploi.
La pandémie de Covid-19 et le ralentissement de l’activité qui a suivi ont laissé 23 millions d’Américains sans emploi, dont plus de 7 millions de jeunes. Et même si le taux de chômage a légèrement reculé au mois de mai, pour s’établir à 13,3 %, la situation économique fait craindre à plusieurs observateurs la naissance d'une “génération perdue”. Parmi eux, Collin O’Mara, président de la National Wildlife Federation, l'une des plus grandes associations environnementales américaines, 
L'ancien secrétaire au Département des ressources naturelles et du contrôle environnemental du Delaware a partagé son inquiétude en mai dans une tribune publiée par le  New York Times, où il appelle à restaurer les “Civilian Conservation Corps” (Corps civil de protection de l’environnement, en français). 
Nés durant une autre crise, celle de 1929, ces "emplois-jeunes" ont été mis en place par l’administration Roosevelt dans le cadre de son programme de relance économique New Deal. “À l'époque, sa grande crainte était que ces jeunes, en particulier les jeunes hommes, tombent dans la délinquance compte tenu de la situation sociale”, explique Aurore Lalucq, économiste, eurodéputé et porteuse d'une idée similaire via son projet de Green Deal. “L'idée était de confier à ces jeunes des travaux d’utilité publique, qui n'étaient pris en compte ni par le marché ni par l’État. La conservation environnementale en faisait partie.” 
Les Civilian Conservation Corps s’adressent alors en priorité aux hommes de moins de 25 ans dépourvus de formation. Ceux-ci sont logés, nourris et reçoivent 30 dollars par mois (un salaire équivalent aujourd’hui à 588 dollars). Entre 1933 et 1942, le projet permet d'accompagner trois millions de participants, de planter trois milliards d’arbres et de fonder – ou réhabiliter – 700 parcs nationaux, lui valant le surnom de Tree Army. 
“Outre son intérêt environnemental, c'est probablement le programme du New Deal qui a le mieux fonctionné et qui a évité des coûts sociaux énormes”, poursuit Aurore Lalucq. “Ces jeunes hommes ne seraient pas forcément tombés dans la délinquance sans les Civilian Conservation Corps. Mais cela a permis de les former, de leur remettre le pied à l’étrier en leur faisant prendre conscience qu’ils pouvaient être utiles à la collectivité.”  
> À lire aussi : Territoire Zéro Chômeur : "C’est la première fois de ma vie que mon travail a un sens"
>> Suite à lire à :
<https://www.wedemain.fr/Une-nouvelle-Tree-Army-contre-le-chomage-et-le-rechauffement-climatique_a4737.html>
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7- Éponge à CO2, Le Point n°2494, 11/06/20

Chimie. M-74CPT at PTMSP. Quel vilain nom pour un matériau qui pourrait nous sauver du gaz carbonique ! Moitié organique, moitié métallique, son efficacité pour filtrer le CO2 bat tous les records. Et, avec ça, il réclame très peu d’énergie pour être recyclé. Son secret réside dans une porosité exceptionnelle. La surface active du M-74CPT@ PTMSP contenu dans une cuillère à thé pourrait recouvrir un terrain de football. (Cell Reports Physical Science)
<https://www.pressreader.com/france/le-point/20200611/281878710609841>
En savoir plus :
> Engineered Porous Nanocomposites That Deliver Remarkably Low Carbon Capture Energy Costs <https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2666386420300655?via=ihub>, Cell Reports Physical Science, 09/06/20
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8- Pluies torrentielles à Ajaccio : 200 personnes mises en sécurité, AFP, 12/06/20, 02:00

Près de 200 personnes ont été mises en sécurité, dont 48 confinées quelques heures jeudi après-midi dans une crèche et une école d'Ajaccio, après la chute de pluies diluviennes sur la ville jeudi à la mi-journée, a-t-on appris auprès des pompiers.
"Il n'y a pas de blessé à l'exception d'un sapeur-pompier professionnel qui a chuté en intervention et s'est fracturé une jambe", a indiqué à l'AFP un porte-parole des pompiers de Corse-du-Sud.
"Nous avons procédé à presque 150 mises en sécurité", a-t-il précisé, ajoutant que 28 personnes dans une crèche et 20 dans une école, "toute en sécurité", ont été maintenues plusieurs heures dans ces établissements en attendant la décrue.
Selon la Precture, parmi les 150 personnes mises à l'abri, 80 étaient bloquées dans leur véhicule et 70 évacuées des commerces environnants.
Les enfants de la crèche ont pu être récupérés par leurs parents vers 17h30. Quatorze adolescents âgés de 14 à 18 ans, hébergés dans un foyer inondé et privé d'électricité, ont également été transférés, a également indiqué la Préfecture à l'AFP, en précisant que trois artères de l'Est de la ville allaient rester fermées jusqu'à vendredi, le temps de les déblayer.
A 18h15, les derniers enfants de l'école primaire Simone Veil ont quitté leur établissement, sous la supervision des pompiers et de l'Education nationale, a constaté l'AFP.
Ces pluies spectaculaires ont conduit la police à fermer temporairement les accès de la ville dans l'après-midi, de crainte d'un nouvel épisode orageux qui n'est finalement pas venu, le soleil étant revenu sur la cité impériale vers 16h00.
- "Probablement du jamais-vu sur Ajaccio" -
Des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré des voitures inondées, certaines emportées par les eaux de ruissellement dévalant vers la mer, au milieu de poubelles et de conteneurs de déchets recyclables. 
"100 à 120 mm" sont tombés pendant cet épisode "particulièrement violent et localisé", a précisé la Collectivité de Corse.
"C'est très très exceptionnel, c'est probablement du jamais-vu sur Ajaccio d'avoir une telle intensité en deux-trois heures", a indiqué à l'AFP Pascal Rebillout, chef du centre météorologique d'Ajaccio.
Pour bien prendre la mesure du caractère "extrêmement localisé" de cette cellule orageuse, M. Rebillout a précisé que le pluviomètre de l'aéroport d'Ajaccio n'a reçu que 48 mm et celui des Milleli, sur les hauteurs de la ville, n'a enregistré que 17 mm, alors que sur les quartiers Est touchés, de "100 à 120 mm se sont abattus en deux heures et jusqu'à 140 mm en trois heures".
"Ce sont des cellules orageuses qui remontent et celle-ci s'est bloquée sur une partie de la ville d'Ajaccio et a déversé des litres d'eau", a-t-il expliqué, assurant qu'une telle violence "passe au travers des mailles de la prévision", alors que jeudi le département était en vigilance jaune orages.
<https://www.geo.fr/environnement/pluies-torrentielles-a-ajaccio-200-personnes-mises-en-securite-200923>
Sur le même sujet : 
> Cévennes : les impressionnantes images des dégâts causés par les orages ces dernières heures <https://www.bfmtv.com/planete/cevennes-les-impressionnantes-images-des-degats-causes-par-les-orages-ces-dernieres-heures-1932205.html>, BFMTV, 12/06/20, 15h40
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9- Il pleut du plastique, Slate, 12/06/20, 17h33
Repéré par Louise Beda-Akichi sur Wired

Les minuscules particules qui s'infiltrent partout sont une insidieuse menace pour l'environnement.
Les pluies acides sont des phénomènes connus. Elles sont causées par les émissions de soufre et d'azote et sont dangereuses pour l'environnement, mais aisément contrôlables. Les pluies de plastique, en revanche, sont bien plus inquiétantes. Impossibles à prévoir ou nettoyer, les minuscules débris sont de véritables bombes pour la nature.
L'équivalent de 120 millions de bouteilles en plastique
Une équipe de scientifiques a publié le rapport d'une étude dans le journal Science, portant sur les pluies de plastique. Elle a collecté et analysé pendant quatorze mois des échantillons d'eau de pluie et d'air et ont découvert plus de 1.000 tonnes métriques de particules plastiques. Celles-ci sont tombées sur onze zones protégées de l'ouest des États-Unis. Ces 1.000 tonnes représentent l'équivalent de 120 millions de bouteilles de plastique.
Les débris se déposent aux quatre coins du monde, se moquant des zones protégées et des réserves naturelles. Ils sont impossibles à collecter comme on le ferait pour du métal, par exemple. Ils se déposent aussi dans les océans, polluant encore un peu plus des eaux déjà rendues fragiles par les déchets qui y sont déversés.
La qualité principale du plastique, qui en fait une matière si appréciée, c'est sa solidité. Le matériau est robuste et donc dur à détruire. Il ne disparaît jamais réellement et peut seulement être réduit en minuscules petits morceaux. Les spécialistes estiment que la consommation de cette matière pourrait passer de 260 millions de tonnes aujourd'hui à 460 millions d'ici à 2030.
«J'étais complètement stupéfaite de voir de petits débris en plastique colorés et brillants dans presque chaque échantillon», raconte Janice Brahney, l'une des scientifiques de l'équipe.
Une nouvelle étude démontre que dans 30% des échantillons, des microbilles en plastique ont été retrouvées. Celles-ci s'apparentent aux billes utilisées dans les cosmétiques dans les années 1990, et bannies du marché américain en 2015, car dangereuses. Mais leurs couleurs très variées ont interpellé les scientifiques, qui les ont finalement attribuées à des projections de peintures et revêtements industriels. Le vent a transporté ces microbilles et les a balayées sur des centaines de kilomètres.
>> Suite à lire à :
<http://www.slate.fr/story/191568/pluie-plastique-menace-environnement-debris>
En savoir plus :
> Report. Plastic rain in protected areas of the United States <https://science.sciencemag.org/content/368/6496/1257>, Science, 12/06/20
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10- Neutralité carbone : entreprises, ne parlez plus de compensation !, Novethic, 12/06/20
Concepcion Alvarez

Depuis la COP21 de 2015, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à s'engager dans la neutralité carbone. Mais cela implique qu'elles fassent appel à la compensation carbone, sans forcément avoir établi en parallèle une trajectoire de réduction des émissions de CO2 compatible avec le scénario 1,5°C. Or la neutralité carbone ne peut être atteinte que si ce prérequis est rempli, au risque sinon de ralentir la lutte contre le changement climatique. 
Amazon, Orange, Danone, Total, EasyJet, Shell, Microsoft, Inditex… De plus en plus d’entreprises s’engagent à devenir neutres en carbone d’ici 2050 au plus tard. En cumulé, elles représentent un chiffre d’affaires annuel de plus de 4 700 milliards de dollars. Mais cet engouement est observé avec méfiance par de nombreux experts car pour parvenir à cette neutralité, les entreprises font appel à la compensation carbone. L’ONU environnement (1) met ainsi en garde contre "l'illusion dangereuse d'un correctif qui permettra à nos émissions énormes de continuer à croître". "Ce n'est pas une solution miracle et cela peut conduire à la complaisance". Autrement dit, attention au greenwashing !
"Le risque est en effet que la notion de neutralité carbone soit vidée de son sens, alerte César Dugast du pôle d'expertise "Neutralité carbone" chez Carbone 4 (2). L’objectif de neutralité carbone fixé par l’Accord de Paris est très ambitieux car il est défini à l’échelle planétaire, dans un système fermé qui a un potentiel de puits limité. La 'neutralité' des entreprises est toute autre, car elle est basée sur la compensation carbone, une variable d’ajustement qui leur permet d’être 'à l’équilibre' en achetant des crédits carbone à bas coût. Cela peut induire un énorme retard dans l’action climatique si elles n’accompagnent pas cette pratique d’une réduction ambitieuse de leurs propres émissions en parallèle".
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/neutralite-carbone-entreprises-ne-parlez-plus-de-compensation-148655.html>
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11- Climat : les gouvernants doivent réguler l'économie, selon un sondage, AFP, 14/06/20, 14:00

Le système économique actuel n'est pas "compatible" avec la lutte contre le réchauffement climatique et le pouvoir politique doit faire en sorte que les entreprises y participent, au besoin par la contrainte, selon un sondage dimanche.
Pour 52% le "système économique capitaliste" n'est "pas du tout" (24%) ou "plutôt pas" (28%) "compatible avec la lutte contre le réchauffement climatique", selon cette enquête de l'institut BVA pour l'ONG de protection de l'environnement Greenpeace France.
Ce sondage est rendu public alors que la Convention citoyenne pour le climat doit présenter le week-end prochain ses propositions pour lutter contre le réchauffement climatique.
Pour 88% "les responsables politiques doivent obliger les entreprises à émettre moins de gaz à effet de serre", alors que 35% citent en premier "les Etats" (et 57% des répondants au total) comme devant "agir en priorité pour assurer une transition énergétique limitant le changement climatique", devant les entreprises multinationales (21% en premier, 46% au total) et "les citoyens" (14% et 30%).
Interrogés sur des mesures possibles, 86% se disent "tout à fait (47%) ou "plutôt" (39%) favorables à "interdire le versement de dividendes aux entreprises qui n'auraient pas réduit leurs émissions de gaz à effet de serre pour respecter les objectifs de l'accord de Paris", 70% au renforcement des pouvoirs et de l'action de l'UE et 65% à "interdire la publicité aux marques contribuant au changement climatique".
Alors que le gouvernement prépare son plan de relance face à la crise économique inédite engendrée par le confinement lié au Covid-19, 81% se disent favorables au "refus d'accorder les aides de l'Etat aux entreprises polluantes sans contreparties écologiques contraignantes" et le même nombre à des investissements publics "conséquents" pour les énergies renouvelables.
Si 77% se disent pour la suppression des lignes aériennes intérieures lorsqu'il existe des alternatives en train à moins de 3 heures (le gouvernement a demandé moins de 2h30 pour le plan d'aide à Air France), voire moins de 6 heures (58%), seuls 48% sont pour la suppression de toute aide ou prime pour l'achat de véhicules SUV, même électriques (mais 15% ne se prononcent pas).
En matière d'alimentation, 91% sont pour "rendre l'alimentation bio accessible à tous en matière de prix" et 91% également pour "développer rapidement une agriculture locale et écologique", alors que la popularité des circuits courts a explosé à l'occasion de la crise du Covid.
Enquête réalisée en ligne entre le 27 mai et le 1er juin auprès d'un échantillon représentatif de 1.003 Français âgés de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
<https://information.tv5monde.com/info/climat-les-gouvernants-doivent-reguler-l-economie-selon-un-sondage-363260>
Sur le même sujet :
> Climat : les Français favorables à des contraintes pour les entreprises polluantes <https://www.leparisien.fr/environnement/climat-les-francais-favorables-a-des-contraintes-pour-les-entreprises-polluantes-14-06-2020-8335083.php>, Le Parisien, 14/06/20, 07h24
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12- Les dernières données climatiques alertent sur des sécheresses plus intenses à l’avenir, Daily Geek Show, 15/06/20
Camille Verona - Source : Earth.com

La Méditerranée, l’Amérique centrale ou l’Amazonie seront touchées
Un désastre écologique qui prend de plus en plus d’ampleur chaque année et qui pourrait avoir des dommages irréversibles selon les scientifiques. Un futur qui ne présage pas vraiment de bonnes nouvelles pour notre climat. 
La science pour mieux prévenir 
À chaque nouvelle étude scientifique, de nouvelles informations nous parviennent, pas souvent les plus encourageantes, concernant l’état de notre planète. On le sait depuis un moment déjà, le changement climatique et surtout le réchauffement climatique ne font qu’empirer chaque année. Chaque prévision faite par les scientifiques amène son lot d’inquiétudes et de menaces pour notre écosystème et notre planète. Malheureusement, les recherches continuent et vont toutes dans le même sens : un climat difficile et de plus en plus robuste dans les années à venir. 
> Lire aussi L’océan Austral possède l’atmosphère la plus pure de notre planète
Outre les nombreux désastres climatiques (ouragans, tornades, raz-de-marée, inondations, etc.), les sécheresses devraient elles aussi être de plus en plus fréquentes. C’est ce que révèle une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Nouvelle-Galles du Sud en Australie. Un pays qui connaît d’ailleurs plutôt bien ce genre de climat intense avec un dernier exemple en date et le plus probant, les incendies de forêts.  
Grâce à leurs recherches, les scientifiques sont capables d’affirmer que les sécheresses à venir vont s’intensifier en durant plus longtemps, en étant plus fréquentes et en s’intensifiant. D’après ces derniers, chaque région du globe sera touchée par l’une de ces caractéristiques. Cela étant en grande partie dû au changement climatique qui impacte directement la fréquence et la quantité des précipitations, comme l’explique le docteur Anna Ukkola, auteure de l’étude, dans le papier Geophysical Research Letters : « Nous avons constaté que les nouveaux modèles [climatiques] ont produit les résultats les plus solides à ce jour concernant les futures sécheresses et que le degré d’augmentation de la durée et de l’intensité de ces dernières était directement lié à la quantité de gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère. »
>> Suite à lire à :
<https://dailygeekshow.com/secheresse-intensifier-futur/>
En savoir plus :
> Research Letter. Robust Future Changes in Meteorological Drought in CMIP6 Projections Despite Uncertainty in Precipitation <https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1029/2020GL087820>, AGU, 10/05/20
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13- Le climat pourrait être plus sensible que prévu aux émissions de gaz à effet de serre, Reporterre, 15/06/20
Hortense Chauvin

L’augmentation du niveau de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère pourrait avoir un effet plus important que prévu sur le climat. C’est ce qu’explique Timothy Palmer, professeur de physique climatique à l’Université d’Oxford, dans un article publié le 26 mai sur le site de la revue Nature.
Depuis les années 1980, les connaissances sur la sensibilité climatique (c’est-à-dire l’évolution de la température de l’atmosphère terrestre en réponse à un changement donné du système climatique) ont peu évolué. Jusqu’à récemment, la plupart des scientifiques estimaient que si les concentrations de CO2 dans l’atmosphère doublaient, la température globale devrait augmenter d’environ 3 °C. Des modélisations récentes remettent cependant en cause ce modèle : elles estiment que, pour le même cas de figure, la température globale pourrait augmenter d’environ 5 °C.
Ces résultats sont dus à une meilleure compréhension du rôle des nuages. Jusqu’alors, le Giec estimait que ces derniers n’auraient aucun effet significatif sur le climat en cas d’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère. Cependant, « les plus récents modèles suggèrent que les nuages pourraient faire empirer les choses », explique Timothy Palmer. L’un des modèles les plus pessimistes quant à la sensibilité climatique a récemment été testé pour prévoir la météo à court terme. Les résultats, publiés en mars dans le Journal of Advances in Modeling Earth Systems, « ne sont pas rassurants », selon Timothy Palmer : « Ils corroborent ces estimations. »
Ces données devraient être inclues dans le prochain rapport du Giec, qui doit paraître l’année prochaine. Si ces résultats doivent être pris avec précaution, selon certains scientifiques, ils soulignent néanmoins l’urgence de réduire les émissions de gaz à effet de serre aussi vite que possible. « Plus nous apprenons de choses sur le fonctionnement du système climatique, plus le système terrestre semble fragile, et plus nous devons agir rapidement », explique au Guardian Johan Rockstöm, directeur de l’Institut de recherche sur l’impact climatique de Potsdam. « Nous devons réduire les émissions de gaz à effet de serre aussi vite que possible », conclut Timothy Palmer.
<https://reporterre.net/Le-climat-pourrait-etre-plus-sensible-que-prevu-aux-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre>
Sur le même sujet : 
> Le climat, encore plus sensible au CO2 ? <https://www.euractiv.fr/section/climat/news/le-climat-encore-plus-sensible-au-co2>, EurActiv, 16/06/20, 11:17
En savoir plus :
> Use of Short‐Range Forecasts to Evaluate Fast Physics Processes Relevant for Climate Sensitivity <https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1029/2019MS001986>, AGU, Journal of Advances in Modeling Systems (James), 22/03/20
> Short-term tests validate long-term estimates of climate change <https://www.nature.com/articles/d41586-020-01484-5>, by Tim Palmer, Nature, 20/05/20
> Climate worst-case scenarios may not go far enough, cloud data shows <https://www.theguardian.com/environment/2020/jun/13/climate-worst-case-scenarios-clouds-scientists-global-heating>, The Guardian, 13/06/20, 07.00
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14- Interview. Convention citoyenne pour le climat : "J’espère que la réponse de l’exécutif sera à la hauteur du travail de ces 150 citoyens", dit Laurence Tubiana, 20 Minutes, 16/06/20, 19h31
Propos recueillis par Fabrice Pouliquen

La Convention citoyenne pour le climat remettra ce dimanche, à l’exécutif, son rapport pour réduire de 40 % nos émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Laurence Tubiana, coprésidente du comité de gouvernance, revient sur cette expérience de démocratie inédite
• Avec un calendrier chamboulé par la crise sanitaire liée au Covid-19, les 150 personnes tirées au sort de la Convention citoyenne pour le climat se retrouvent à Paris, de vendredi et dimanche, pour leur dernière session de travail.
• L’enjeu ? Voter les 150 mesures destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre françaises identifiés au cours des neuf mois de travail, puis remettre leur rapport, dimanche, à l’exécutif.
• « Ces 150 citoyens ont fait un travail incroyable », dit déjà Laurence Tubiana, coprésidente du comité de gouvernance de cette convention citoyenne. Elle attend donc le retour de l’exécutif, qui a souhaité que cette convention soit à la hauteur des enjeux.
D’un côté, 150 citoyens tirés au sort et représentatifs de la société française. De l’autre, une mission : proposer des mesures pour réduire d’au moins 40 % les émissions françaises de gaz à effet de serre d’ici à 2030, dans une logique de justice sociale. Mélangez le tout est vous obtenez la Convention citoyenne pour le climat, souhaitée par Emmanuel Macron comme une réponse à la crise des « gilets jaunes ».
Le calendrier initial prévoyait six week-ends de travail au Conseil économique, social et environnemental (Cese), à Paris, pour un rendu des conclusions de la convention au gouvernement d’abord prévu fin janvier, puis début avril.
Entre-temps, le Covid-19 est passé par là. Les 150 membres de la convention ne se retrouvent finalement que ce vendredi et jusqu’à dimanche pour leur septième session de travail. Celle qui doit aboutir au vote final sur les 150 mesures actuellement retenues par la convention puis à la remise du rapport les détaillant, ce dimanche, à l’exécutif.
Autrement dit, presque le point final à cette expérience de démocratie participative inédite à cette échelle et sur la thématique du réchauffement climatique. « Il ne restera plus ensuite qu’à attendre la réponse d’Emmanuel Macron », indique Laurence Tubiana, coprésidente du comité de gouvernance de cette convention citoyenne. La diplomate française, directrice générale de l’Europen climate foundation et professeure à Sciences Po, répond aux questions de 20 Minutes.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/planete/2800927-20200616-publier-convention-citoyenne-climat-espere-reponse-executif-hauteur-travail-150-citoyens-dit-laurence-tubiana>
Sur le même sujet :
> La Convention citoyenne pour le climat livrera ses mesures au gouvernement ce week-end <https://reporterre.net/La-Convention-citoyenne-pour-le-climat-livrera-ses-mesures-au-gouvernement-ce-week-end>, Reporterre, 16/06/20
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15- Entretien. Valérie Masson-Delmotte : « Nous devons mieux anticiper les risques sévères », CNRS, le journal, 16/06/20
Propos recueillis par Louise Mussat

La 7e et dernière session de la Convention citoyenne pour le climat démarre ce vendredi 19 juin. La démocratie participative est-elle un outil efficace pour lutter contre le changement climatique ? Quelle leçon tirer de la crise du Covid-19 ? L’analyse de Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe 1 du Giec et climatologue au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement. 
Les 150 personnes tirées au sort et représentant « la diversité des citoyens et des citoyennes françaises »se réuniront les 19, 20 et 21 juin, en pleine sortie de crise sanitaire, pour la 7e et dernière session de la convention citoyenne pour le climat. L’objectif de cette expérience démocratique ? « Définir une série de mesures permettant d'atteindre une baisse d’au moins 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, et ce dans un esprit de justice sociale ». Le président de la République s’est engagé à ce que les propositions législatives et réglementaires que feront les 150 dans quelques jours soient « soumises "sans filtre" soit à référendum, soit au vote du parlement, soit à application réglementaire directe ».
La démocratie participative est-elle un outil de choix pour lutter contre le changement climatique ? La crise du Covid-19 aura-t-elle un impact positif pour la protection de l’environnement ? Nous avons demandé son avis à Valérie Masson-Delmotte, climatologue au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement1, en pleine préparation du 6e rapport du Giec dont elle co-préside le groupe 1.
Cette consultation citoyenne sur le climat est inédite en France. Y en a-t-il déjà eu ailleurs ? 
Valérie Masson-Delmotte : Oui, il y a eu quelques précédents. En 2018, j'ai été invitée à intervenir devant le comité mixte sur l’action pour le climat du Parlement irlandais. Ce comité, l’assemblée citoyenne irlandaise (Citizens Assembly), avait été mis en place suite à un exercice innovant de démocratie participative qui avait formulé et voté un ensemble de recommandations ambitieuses pour agir vis-à-vis du changement climatique. 
J'avais alors eu l'occasion d'échanger avec certains participants, et j'avais été très impressionnée par la profondeur de leur réflexion qui visait à ancrer l’action pour le climat dans des transformations de la société au bénéfice de tous. Suite à cela, tout au début de la crise des gilets jaunes, j'avais co-signé une tribune pour appeler à mettre en place ce type de délibération citoyenne en France. Je ne sais pas si cet appel a pesé dans la décision d'organiser la convention, mais c'est évidemment une initiative que je soutiens : nous avons besoin d’espaces de réflexion de ce type-là, il faut faire confiance à l'intelligence collective.
>> Suite à lire à :
<https://lejournal.cnrs.fr/articles/valerie-masson-delmotte-nous-devons-mieux-anticiper-les-risques-severes>
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16- Ouragans, canicules et Covid-19 : un cocktail à haut risque, Novethic, 16/06/20
Concepcion Alvarez

Affronter à la fois une crise sanitaire planétaire et des événements climatiques extrêmes : c'est la mortelle équation que doivent résoudre les pays du monde entier. La saison des ouragans et des cyclones qui a déjà démarré, et qui s'annonce supérieure à la normale, va frapper des populations encore aux prises avec le risque de contracter le Coronavirus tandis que des canicules records vont mettre à mal des systèmes de santé déjà saturés. Une situation qui pourrait se généraliser avec le changement climatique, préviennent les experts.
Alors que la prochaine saison de canicules, d’ouragans et d’incendies devrait être encore plus intense cette année, plusieurs experts alertent sur le fait que les États, et en particulier les populations les plus vulnérables, sont encore sous le choc de la crise sanitaire liée au Covid-19. Ils recommandent aux gouvernements de prendre dès maintenant des mesures en matière de prévention, de sensibilisation du public, de réduction des risques et de préparation aux événements extrêmes dans le contexte de la pandémie. 
"Les événements météorologiques extrêmes alimentés par le changement climatique deviennent déjà des crises récurrentes pour certains pays. Mais les souffrances humaines auxquelles nous pouvons nous attendre seront d’un autre niveau", prévient Mohamed Adow, directeur du think tank Power Shift Africa. "Les populations les plus défavorisées sont les plus à risque en cas de vague de chaleur sévère pendant l’été et elles sont aussi les plus fragilisées par l’épidémie en cours" ajoute Sébastien Lyon, directeur général d'Unicef France
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/ouragans-canicules-et-covid-19-un-cocktail-mortel-148647.html>
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17- Montée des eaux : l’engloutissement des îles coralliennes n’est pas une fatalité, Daily Geek Show, 16/06/20
Yann Contegat – Source :  Science Daily

Elles sont considérées comme les environnements côtiers les plus vulnérables de la planète
Alors que de précédents travaux estimaient que la hausse du niveau de la mer rendrait les îles coralliennes inhabitables d’ici quelques décennies, ces nouvelles recherches menées par une équipe internationale de scientifiques révèlent que celles-ci pourraient en réalité s’adapter.
« Les îles coralliennes sont considérées comme les environnements côtiers les plus vulnérables de la planète »
Dans le cadre de cette recherche publiée dans la revue Science Advances, les scientifiques ont modélisé numériquement pour la première fois la structure des îles coralliennes et se sont appuyés sur différentes expériences physiques afin de simuler la façon dont les îles coralliennes, qui constituent les seules terres habitables pour de nombreuses communautés, pourraient s’adapter face à l’élévation du niveau de la mer. Et il s’est avéré que les sédiments côtiers transférés par les vagues à la surface de ces îles provoquaient l’élévation progressive de leur crête. 
>> Suite à lire à :
<https://dailygeekshow.com/ile-niveau-mer/>
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18- Les industriels français en faveur d’une taxe carbone aux frontières, Le Monde, 17/06/20, 01h11
Jean-Michel Bezat et Nabil Wakim

La réponse au défi climatique, le remboursement de la dette et la réindustrialisation du Vieux Continent passeraient par cet outil fiscal. 
Les industriels français en sont convaincus : instaurer une taxe carbone aux frontières serait un moyen de faire face au défi climatique, rembourser les prêts massifs que va contracter la Commission européenne pour relancer l’économie et, dans le même temps, permettre de réindustrialiser le Vieux Continent. Bruxelles envisage la mise en œuvre d’un mécanisme de ce type à l’horizon 2021.
« Le principe est relativement simple, mais l’enfer est dans les détails : il s’agit de taxer les marchandises en fonction de leur empreinte carbone », explique l’avocat spécialisé Matthieu Toret. Il faut donc identifier les secteurs ciblés, les pays visés et le fonctionnement du mécanisme. C’est là que le bât blesse. Dans le jargon de la Commission, on préfère parler d’« ajustement des quotas d’émission carbone aux frontières », pour éviter de hérisser immédiatement les partenaires commerciaux de l’Union européenne (UE).
Les questions sur la table sont nombreuses − et loin d’être résolues. Comment mesurer le carbone émis dans la fabrication et le transport des produits importés ? Quel prix fixer au carbone et avec quel calendrier ? Comment le faire en respectant les accords de libre-échange et le cadre de l’Organisation mondiale du commerce ?
Trop grandes incertitudes
Premier point, pour plusieurs industriels, il faut déterminer une progression précise de ce prix du carbone. « La visibilité de la trajectoire est de toute première importance », prévient Pierre-André de Chalendar, PDG du géant des matériaux Saint-Gobain, et coprésident avec Louis Gallois de La Fabrique de l’industrie. Ce groupe d’études patronal a recensé la littérature économique sur le sujet dans un récent ouvrage (Quand le carbone coûtera cher, Matthieu Glachant, Caroline Mini, Presse des Mines, 22 euros).
« Une augmentation du prix du carbone à des niveaux ne dépassant pas 100 euros par tonne n’aurait pas d’effet moyen très sensible sur la compétitivité industrielle, concluent les auteurs, mais elle pénaliserait les emplois peu qualifiés au profit d’emplois plus qualifiés ».
> Lire aussi  La taxe carbone aux frontières de l’Union européenne est un acte de « protectionnisme aveugle »
Les incertitudes sont trop grandes pour prédire de manière fiable l’ampleur des effets d’un prix plus élevé, admettent-ils. Or, il faudrait une taxe très supérieure à 100 euros pour atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050 fixé par l’UE.
La Fabrique de l’industrie juge que la taxe aux frontières « fait sens économiquement », car « elle permettrait de réduire de moitié les fuites de carbone induites par l’asymétrie des politiques climatiques ». En clair, les délocalisations dans des pays moins regardants. Des multinationales ont d’ores et déjà inscrit un prix du carbone dans le coût de leurs futurs investissements. Comme Total, qui prévoit 100 euros la tonne de CO2 en 2030.
Une « expérimentation »
Mais, plutôt que de courir après un projet global politiquement et techniquement difficile à réaliser, certains proposent une « expérimentation sur quelques secteurs », comme le PDG de Total, qui cite les cimenteries.
Patrick Pouyanné souligne qu’il en va de « la cohérence du projet européen ». « Si on fait un green deal et qu’on perd les jobs industriels, ça ne marchera pas. Je constate que les dirigeants politiques sont convaincus par le sujet, mais la machine européenne, qui en a moins envie, va mettre des bâtons dans les roues pour que cela ne se passe pas. »
> Lire aussi  Patrick Pouyanné, PDG de Total : « La question de la pérennité des compagnies pétrolières est posée »
Pour retrouver de la souveraineté industrielle, « il faut protéger nos industries en promouvant une concurrence équitable, défend Philippe Darmayan, président de l’Union des métiers de la métallurgie (UIMM) et d’ArcelorMittal France, qui dissocie néanmoins la question du dumping chinois dans des secteurs comme l’acier de la taxe carbone aux frontières. L’UIMM et France Industrie y travaillent avec le gouvernement. « Non sans difficulté, puisque ce mécanisme est en contradiction avec l’accord de libre-échange », constate M. Darmayan.
La question est loin d’être consensuelle sur le plan européen, souligne l’économiste Christian Gollier. « Les pays charbonniers, comme la Pologne ou les régions de l’est de l’Allemagne, ont beaucoup à perdre », ajoute le directeur général de la Toulouse School of Economics (TSE), qui plaide pour que le « fonds de transition juste » mis en place par la Commission serve à accompagner la transition de ces régions.
> Lire aussi  Dans l’industrie, la taxe carbone a réduit les émissions de CO2 sans détruire l’emploi
Pour donner du crédit à un tel dispositif, Bruxelles devrait d’abord renforcer le mécanisme du prix du carbone au sein de l’espace européen. « On ne peut pas avoir un prix faible en interne et demander un prix fort à l’extérieur, prévient-il. Il faut d’abord balayer devant sa porte. »
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/06/17/les-industriels-francais-en-faveur-d-une-taxe-carbone-aux-frontieres_6043092_3234.html>
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19- Les trente propositions de l’Agence internationale de l’énergie pour une relance favorable au climat, Le Monde, 18/06/20, 12h33
Perrine Mouterde

Selon le scénario proposé par l’AIE, en collaboration avec le Fonds monétaire international, il est possible d’éviter un rebond des émissions de CO2 tout en stimulant la croissance et en créant des emplois. 
Comment relancer une économie en récession et favoriser l’emploi tout en amplifiant les efforts en faveur du climat ? Pour tenter de résoudre cette équation, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) s’est associée au Fonds monétaire international (FMI) afin d’élaborer son scénario pour une relance durable.
Dans un rapport publié jeudi 18 juin, elle présente une série de mesures concrètes pouvant être prises dans le secteur de l’énergie au cours des trois prochaines années.
« Les sommes d’argent qui vont être injectées dans l’économie pendant cette période sont gigantesques, rappelle Fatih Birol, le directeur exécutif de l’AIE. Or, la façon dont l’énergie et le climat vont être intégrés dans les plans de relance va déterminer l’avenir de la planète. L’économie mondiale risque de s’effondrer mais la calotte polaire est aussi en train de fondre. Il faut faire face à ces deux défis en même temps. »
> Lire aussi  « Et si la crise accélérait la transition énergétique, et donc la fin rapide du pétrole ? »
Ce plan pour une relance durable, à destination des gouvernements et des décideurs, détaille trente mesures spécifiques dans six secteurs clés : l’électricité, les transports, l’industrie, les bâtiments, les carburants et les technologies bas carbone. Pour le mettre en œuvre, l’AIE et le FMI estiment que 1 000 milliards de dollars d’investissements (890 milliards d’euros) – soit environ 0,7 % du produit intérieur brut (PIB) mondial actuel – seront nécessaires chaque année entre 2021 et 2023.
En contrepartie, cette feuille de route permettrait de stimuler la croissance mondiale de 1,1 point de pourcentage par an en moyenne et de créer chaque année environ 9 millions d’emplois, tout en réduisant les émissions mondiales de gaz à effet de serre liées à l’énergie de 4,5 milliards de tonnes d’ici à 2023. « Il est très important que l’on évite un rebond des émissions après le déclin observé cette année, insiste Fatih Birol. Avec ce plan, 2019 serait définitivement l’année du pic des émissions globales. »
De nombreux bénéfices
Parmi les mesures mises en avant, celles qui visent à améliorer l’efficacité énergétique paraissent particulièrement vertueuses : un tiers des dépenses annuelles devrait leur être consacré, estime le rapport.
Concernant les bâtiments, à l’origine de 30 % des émissions de CO2 liées à l’énergie, les investissements en matière de construction et de rénovation doivent « s’accélérer de manière significative ». L’AIE, qui propose de cibler en priorité les logements sociaux et les bâtiments publics, assure que les bénéfices de tels investissements seraient nombreux : baisse des factures des consommateurs et de la précarité énergétique, effets sur la santé…
Dans l’industrie, le rapport recommande de soutenir l’investissement dans des moteurs électriques plus efficients ou des pompes à chaleur utilisables dans le secteur industriel, par le biais, par exemple, de déductions fiscales ou de prêts garantis. « L’efficacité énergétique améliore la productivité, réduit la dépendance aux importations et les émissions de CO2 et renforce la résilience aux crises », souligne l’agence.
> Lire aussi  Le secteur pétrolier confronté à une baisse sans précédent des investissements
Le soutien public au développement des énergies renouvelables est également l’un des axes majeurs en vue d’une relance durable. Car même si les installations photovoltaïques et éoliennes sont de plus en plus compétitives, leur déploiement reste étroitement lié à un cadre politique favorable. Le solaire et l’éolien représentent environ un tiers des emplois liés au secteur de l’énergie.
L’AIE recommande de rationaliser les processus administratifs afin d’accélérer les projets. Elle souligne aussi qu’il existe des opportunités importantes pour redynamiser les parcs éoliens vieillissants en remettant à niveau les turbines et d’autres composants : près de 26 milliards de dollars (23,1 milliards d’euros) pourraient ainsi être investis en Europe et aux Etats-Unis au cours des trois prochaines années.
Intérêt des dirigeants mondiaux
Souvent moins connues, les mesures concernant l’amélioration des réseaux d’électricité sont tout aussi cruciales. En 2018, les pertes liées au manque d’efficacité dans ces réseaux ont entraîné environ 1 gigatonne d’émissions de CO2.
« Investir dans des réseaux intelligents, modernes et sécurisés aide à diversifier le mix énergétique et à intégrer davantage d’électricité d’origine renouvelable, explique Fatih Birol. Il faut aussi qu’ils soient résistants et sûrs pour faire face aux menaces climatiques, telles que les inondations ou les tempêtes, et au risque de cyberattaques. »
> Lire aussi  « L’Agence internationale de l’énergie marche sur une ligne de crête »
Développer les réseaux de trains à grande vitesse, éliminer les subventions aux énergies fossiles, investir dans l’hydrogène et les batteries… Les responsables politiques s’empareront-ils de ces propositions ? Rien que la semaine dernière, Fatih Birol assure avoir échangé avec des dirigeants européens, indiens et indonésiens, signe de l’intérêt des dirigeants mondiaux pour ces enjeux. « Tout le monde n’est pas encore engagé dans la bonne direction, reconnaît-il. Avec ce rapport, nous ne voulons pas leur dire ce qu’ils doivent faire, mais ce qu’ils peuvent faire. 
<https://www.lemonde.fr/energies/article/2020/06/18/les-trente-propositions-de-l-agence-internationale-de-l-energie-pour-une-relance-favorable-au-climat_6043241_1653054.html>
En savoir plus :
> Sustainable Recovery - World Energy Outlook Special Report <https://www.iea.org/reports/sustainable-recovery>, IEA, 18/06/20
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20- Les Européens sont les moins préoccupés par le changement climatique, Futura-sciences, 18/06/20, 13h02
Céline Deluzarche, Journaliste

On les croyait champions de l'environnement : les pays d'Europe du Nord arrivent pourtant bons derniers du classement des pays les plus préoccupés par le changement climatique. Pour leur dernier rapport Digital News Report, l'université d'Oxford et le Reuters Institute ont sondé 80.000 citoyens dans 40 pays sur différents sujets. Concernant le changement climatique, sept personnes sur 10 (69 %) estiment qu'il s'agit d'un problème « grave » ou « très grave », mais on observe des différences significatives entre les pays. Les Néerlandais, les Norvégiens et les Suédois sont ainsi seulement 41 % à être préoccupés par le changement climatique, contre 90 % des Chiliens et des Kenyans. Pire : 9 % des Suédois, le pays natif de Greta Thunberg, estiment même que ce n'est pas du tout un problème. Les Australiens, touchés eux par des incendies sans précédent, sont aussi 8 % dans ce cas. Avec 63 % de personnes préoccupées ou très préoccupées, la France n'atteint même pas la moyenne.
>> Suite à lire à :
<https://www.futura-sciences.com/planete/breves/changement-climatique-europeens-sont-moins-preoccupes-changement-climatique-2735/>
En savoir plus :
> How People Access News about Climate Change <http://www.digitalnewsreport.org/survey/2020/how-people-access-news-about-climate-change/>, Digital News Report, June 2020
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21- Rénovation thermique, agroécologie, pub, autoroute… On a plongé le nez dans les 150 mesures de la Convention citoyenne pour le climat, 20 Minutes, 18/06/20, 18h17
Fabrice Pouliquen

Démocratie participative. Pendant neuf mois, les 150 Français tirés au sort de la Convention citoyenne pour le climat ont travaillé à identifier des mesures pour réduire de 40 % nos émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Le rapport sera remis dimanche soir. « 20 Minutes » y a jeté un œil
• Avec un calendrier chamboulé par la crise sanitaire liée au Covid-19, les 150 personnes tirées au sort de la Convention citoyenne pour le climat se retrouvent à Paris, de vendredi et dimanche, pour leur dernière session de travail.
• L’enjeu ? Voter les 150 mesures destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre françaises identifiés au cours des neuf mois de travail, puis remettre leur rapport, dimanche, à l’exécutif.
• 20 Minutes vous liste quelques mesures phares qui devraient figurer dans ce rapport final.
C’est un rapport de 286 pages, noircies de 149 propositions réunies en 50 grands objectifs, eux-mêmes classés en cinq thématiques. « Se nourrir », « se loger », « consommer », « produire et travailler », « se déplacer ». Plus un chapitre encore qui regroupe une série de propositions de révision de la Constitution visant à la rendre plus efficace dans la lutte contre le réchauffement climatique.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/planete/2802823-20200618-renovation-thermique-agroecologie-pub-autoroute-plonge-nez-150-mesures-convention-citoyenne-climat>
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22- Convention climat : 150 propositions… mais rien sur la taxe carbone, Libération, 18/06/20, 18:31
Coralie Schaub 

La Convention citoyenne pour le climat publie ce jeudi ses propositions, qu'elle doit voter ce week-end avant de les remettre à l'exécutif. Parmi elles, une révision de la Constitution ou une obligation de rénovation énergétique globale des bâtiments. Grande absente : la taxe carbone, à l'origine des gilets jaunes.
C’est un document dense, de 250 pages. Fruit des neuf mois de travail des 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), il contient leurs 150 (!) propositions, qui doivent permettre de remplir la mission confiée par le gouvernement : «Réduire les émissions de gaz à effet de serre [GES, ndlr] d’au moins 40% d’ici 2030 par rapport à 1990, dans un esprit de justice sociale.» Rendues publiques ce jeudi, elles seront débattues et votées ce week-end, avant d’être remises à l’exécutif.
Révision de la Constitution
Telle une clé de voûte de l’ensemble, «les 150» préconisent d’abord de modifier le préambule et l’article premier de la Constitution, pour y inscrire notamment que «la République garantit la préservation de la biodiversité, de l’environnement et la lutte contre le dérèglement climatique». Séduisante et consensuelle, l’idée a déjà été défendue par le gouvernement en 2018 et 2019 via le dépôt à l’Assemblée nationale de deux projets de loi constitutionnelle. Et selon certains juristes spécialisés, elle n’apporterait rien de plus que la charte de l’environnement, déjà inscrite dans la Constitution depuis 2005.
Vient ensuite une longue série de propositions thématiques, issues des cinq groupes de travail de la CCC («Se loger», «Consommer», «Se déplacer», «Se nourrir», «Produire et travailler»). La plupart sont en fait des recommandations et seule une cinquantaine dispose d’une «transcription légistique» (juridique). Aucune ne statue sur la taxe carbone, cette taxe sur les émissions de CO2 qui avait été la cible originelle des gilets jaunes, fin 2018, contraignant le gouvernement à annuler sa hausse.
>> Suite à lire à :
<https://www.liberation.fr/terre/2020/06/18/convention-climat-150-propositions-mais-rien-sur-la-taxe-carbone_1791666>
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23- Logements, voitures, temps de travail... Découvrez les principales propositions soumises au vote de la Convention citoyenne pour le climat, France Télévisions, 18/06/20, 19:24
Thomas Baïetto

Les 150 citoyens tirés au sort de la Convention pour le climat se réunissent à partir de vendredi pour voter les propositions élaborées par les groupes de travail. Elles seront ensuite remises au gouvernement et à Emmanuel Macron.
La dernière ligne droite. Après neuf mois de travail, les 150 citoyens de la Convention citoyenne pour le climat se réunissent, vendredi 19 juin, pour un dernier week-end consacré au vote des propositions élaborées par chaque groupe de travail thématique ("Se nourrir", "Produire-travailler", "Consommer", "Se loger", "Se déplacer"). Les propositions adoptées seront remises dimanche au gouvernement et à Emmanuel Macron, qui avaient demandé à l'automne à ces citoyens tirés au sort de "définir une série de mesures en matière de lutte contre le changement climatique permettant d'atteindre une baisse d'au moins 40% des émissions de gaz à effet de serre [GES] d'ici 2030 (par rapport à 1990) dans un esprit de justice sociale".
Ces mesures ont ensuite vocation à être soumises "sans filtre" au Parlement ou à référendum. "Je prends l'engagement que des décisions fortes seront prises", leur avait promis début janvier le président de la République, que rien n'oblige juridiquement à reprendre les propositions formulées. 
Ce week-end de vote, durant lequel ils se prononceront également sur l'opportunité de proposer un référendum et sur la manière de financer leurs mesures, sera à suivre en direct sur le site de la Convention. Les propositions retenues seront mises en ligne dimanche soir. En attendant de savoir quelles seront les propositions retenues par la Convention pour être présentée à l'exécutif, franceinfo a pu consulter la liste des mesures soumises au vote. Un tiers sont rédigées sous la forme de proposition de loi ou de règlements, prêtes à l'emploi, les autres relèvent davantage de la déclaration d'intention. Voici les principales.
>> Suite à lire à :
<https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/convention-citoyenne-sur-le-climat/logements-voitures-temps-de-travail-voici-les-principales-propositions-soumises-au-vote-de-la-convention-citoyenne-pour-le-climat_4012537.html>
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24- Convention citoyenne pour le climat : La FNH appelle les 150 tirés au sort à voter des mesures ambitieuses et le Président de la République à les mettre en œuvre, , Fondation pour la Nature et l’Homme, communiqué du 18/06/20

Suite à la crise sanitaire, les yeux sont rivés sur les décisions du Gouvernement sur la construction de l’après et en particulier sur son ambition en matière de transition écologique et sociale. Dans ce contexte, les conclusions des travaux de la Convention citoyenne pour le climat arrivent à point nommé. La FNH appelle les 150 citoyennes et citoyens, qui travaillent depuis des mois sur des propositions, à voter pour des mesures à la fois ambitieuses et structurantes, montrant ainsi que comprendre pleinement l’urgence climatique conduit nécessairement à prendre des décisions fortes et rapides. Ces mesures devront alimenter les débats sur le “plan de relance” et surtout, comme promis par le Président de la République, elles devront être mises en œuvre sans filtre.
Rappel des 6 propositions clés portées par Nicolas Hulot auprès des 150 citoyens pour changer les règles du jeu et agir en grand 
A l’occasion de son intervention auprès des 150 citoyens en novembre, Nicolas Hulot a rappelé que le temps est venu de bousculer les dogmes qui conduisent à nous enfermer dans des schémas économiques et sociaux du passé. A l’inverse il a appelé les citoyens à changer les règles du jeu et à voir les choses en grand, notamment :
• modifier la Constitution et en particulier de l’article 1er pour donner à l’État une obligation de résultat en matière de transition écologique.
• réformer la politique commerciale en commençant par ne pas ratifier le CETA, et demander la fin de l’application provisoire, pour ensuite le modifier, ainsi que la vingtaine d’accords en cours de négociation. L'objectif : en faire des accords de juste échange, en intégrant notamment les objectifs de baisse d’émissions de gaz à effet comme des éléments contraignants.
• investir massivement dans la transition et notamment dans les secteurs clés tels que le train, la rénovation des bâtiments, l’agroécologie… pour créer des emplois et relocaliser l’activité économique.
• sortir du tout voiture en investissant massivement dans le développement des alternatives et les infrastructures collectives, et en promouvant la mobilité durable pour tous (vélo, transports collectifs…).
• soutenir la restauration collective responsable, pour qu’elle accélère sa transformation écologique : financement de formations, de matériels…
• identifier la PAC comme un levier majeur de la transition écologique et sociale.
• déployer un plan de rénovation énergétique des bâtiments d’ampleur, en introduisant une obligation de rénovation et en accompagnant les ménages dans leurs travaux, notamment ceux en situation de précarité énergétique. 
Au-delà de ces propositions, construites pour la FNH comme des “marqueurs” d’une transition écologique et sociale, les citoyens ont eu à travailler dans un contexte de crise sanitaire, qui a révélé nos fragilités. Dans ce cadre, nous ne doutons pas que les citoyens seront également en mesure de faire écho aux travaux des ONGE sur l’éco-conditionnalité des aides publiques ou des achats publics ou encore la réforme du foncier.
> Pour découvrir toutes les propositions de la FNH pour la Convention citoyenne <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/convention_citoyenne_v3.pdf?utm_source=sendinblue&utm_campaign=CP_CCC_juin_2020&utm_medium=email>
> Pour télécharger le communiqué <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/cp180620-conventioncitoyenne.pdf?utm_source=sendinblue&utm_campaign=CP_CCC_juin_2020&utm_medium=email>
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25- Les 150 propositions choc de la Convention citoyenne pour le climat enfin dévoilées, Reporterre, 18/06/20
Émilie Massemin

Obliger le changement des chaudières au fioul et à charbon d’ici 2030 dans les bâtiments neufs et rénovés ; interdire toute artificialisation des terres tant que des réhabilitations ou friches commerciales, artisanales ou industrielles sont possibles dans l’enveloppe urbaine existante ; faciliter les réquisitions de logements et bureaux vacants et donner la possibilité aux communes d’exproprier les friches délaissées depuis dix ans ou plus ; diminuer l’usage des pesticides de 50 % d’ici 2025 et atteindre 50 % d’exploitations en agroécologies en 2040 ; renégocier le Ceta — l’accord de libre-échange Canada – Union européenne — et transformer la Politique agricole commune (PAC) ; interdire progressivement l’usage des auxiliaires de production et des additifs alimentaires sous cinq ans et taxer les produits ultra-transformés ; légiférer sur le crime d’écocide ; rendre obligatoire l’affichage des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans les commerces, les lieux de consommation et les publicités pour les marques et interdire la publicité pour les produits les plus émetteurs de GES ; généraliser la consigne de verre d’ici 2025 ; interdire les centres-villes pour les véhicules les plus émetteurs de GES, limiter la vitesse à 110 km/h sur autoroute et diminuer le transport routier ; imposer aux entreprises qui distribuent plus de dix millions de dividendes annuels de participer à l’effort de financement de la transition écologique à hauteur de 4 % du montant des dividendes distribués…
Voici, en vrac, quelques-unes des 150 propositions audacieuses de la convention citoyenne pour le climat, dévoilées ce jeudi 18 juin à 18 h. Classées en cinq thématiques « se nourrir », « se loger », « consommer », « produire et travailler », « se déplacer », elles sont rassemblées dans un rapport de 286 pages. Le rapport propose même une série de révisions de la Constitution.
>> Suite à lire à :
<https://reporterre.net/Les-150-propositions-choc-de-la-Convention-citoyenne-pour-le-climat-enfin-devoilees>
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26- La publicité, dernier rempart contre le réchauffement climatique ?, Revue politique, 18/06/20
Thierry Libaert

La publicité n’a jamais rencontré d’aussi fortes turbulences. La crise de la Covid-19 aura lourdement fait chuter les investissements publicitaires estimés, dans le scénario le plus optimiste, à -13 % pour 2020. Cette baisse globale dissimule d’importantes disparités car si les médias numériques ont réussi à tirer leur épingle du jeu, les recettes des médias classiques (télé, presse écrite, radio, affichage et bien sûr cinéma) connaitront un effondrement de l’ordre de -22 %, du jamais vu, souligne Thierry Libaert.
Cette crise ponctuelle cache toutefois un phénomène plus profond et vraisemblablement plus durable, celui d’une remise en cause de la fonction publicitaire elle-même. Certes, la critique publicitaire est presque aussi ancienne que la naissance de la publicité, datée le plus souvent de la création du journal La Presse par Emile de Girardin en 1836. Celui-ci ayant eu l’idée d’y introduire une pleine page d’annonces, ce qui eut pour effet de pouvoir diviser par deux le prix de vente du journal.
René Etiemble stigmatisait les publicitaires comme des « décerveleurs professionnels », Georges Duhamel décrivait la publicité comme « une formidable entreprise de contrainte et d’abêtissement ». Paul Valéry affirmait que « la publicité, un des plus grands maux de notre temps, insulte nos regards, falsifie les épithètes, gâte les paysages ». Au début des années 2000, la critique a évolué avec la généralisation du numérique et l’explosion des contacts non sollicités. La publicité fut d’abord ressentie comme intrusive, voire omniprésente, et l’on occulta le fait qu’elle était précisément une des conditions de la gratuité d’accès à Internet.
La critique actuelle prend un angle différent.
>> Suite à lire à :
<https://www.revuepolitique.fr/la-publicite-dernier-rempart-contre-le-rechauffement-climatique/>
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En images
27- Lutte contre la sécheresse : les bonnes idées de la Creuse, France 2, journal de 20h, 10/06/20

Les dernières semaines ont amélioré la situation des départements menacés de sécheresse. Dans le département de la Creuse, l'été s'annonce difficile, car l'eau manque depuis plusieurs années déjà.
Près de 40°C au thermomètre, des cours d'eau à sec... L'an dernier, la sécheresse a malmené la Creuse. Le bétail a souffert et les cultures ont été brûlées. Parfois, l'eau potable a même manqué. Alors, comment anticiper ? Comment se préparer pour ne plus subir de plein fouet les épisodes climatiques ?
Les éleveurs ont anticipé
Jean-Pierre Vincent a 150 bêtes à abreuver et 9 000 arbres fruitiers. Cela représente 80 mètres cubes d'eau par jour. L'an dernier, face à la pénurie, il a dû puiser l'eau dans une carrière désaffectée à 6 km de son exploitation. Une vingtaine d'allers-retours quotidiens avec son tracteur. Cette année, aucune inquiétude, puisque ses arbres sont arrosés au goutte-à-goutte. L'eau vient d'une retenue creusée l'hiver dernier. Pour l'alimenter, l'agriculteur a le droit de pomper une partie de l'eau d'un ruisseau. Dans le cadre d'une nouvelle sécheresse, l'eau potable pourrait aussi manquer pour les habitants.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/lutte-contre-la-secheresse-les-bonnes-idees-de-la-creuse_4003579.html>
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28- Météo : orages de grêle dans les Vosges (vidéos et photos), France 3 Grand Est, 13/06/20, 15:36
Jean-Christophe Panek

De violents orages de grêle ont frappés le Grand Est hier soir. Illustration dans les rues de Remiremont dans les Vosges.
C'est ce qu'on appelle une soirée mouvementée. La pluie, les orages mais surtout la grêle se sont abattus dans la nuit du vendredi 12 au samedi 13 juin 2020 dans le Grand Est. Le département des Vosges a particulièrement été impacté. A Remiremont par exemple, les rues se sont rapidement recouvertes d'une pellicule blanche comme le montrent quelques vidéos publiés sur les réseaux sociaux.
Un épisode météo qui a entrainé de multiples interventions des sapeurs-pompiers. "Pas moins de 30 interventions sur le secteur qui ont nécessité l’engagement de 25 pompiers de Remiremont, Dommartin et Raon-aux-Bois" peut-on lire sur le compte Facebook des sapeurs-pompiers de Remiremont.
Météo France avait placé les Vosges en vigilance orange pour de gros orages attendus dès la fin de l'après-midi et en soirée ce vendredi 12 juin 2020.
>> Suite à voir à :
<https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/vosges/epinal/meteo-orages-grele-vosges-1840974.html>
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À PROPOS DE LA FONDATION POUR LA NATURE ET L'HOMME (FNH)...
NOS APPELS 
– Le temps est venu <https://letempsestvenu.org/> de poser les premières pierres d’un nouveau monde
– Let’s Bio ! Ensemble pour des cantines bios et locales <https://www.letsbio.org/> pour bien nourrir nos enfants.
– Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
NOS CAMPAGNES 
– 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/> pour participer à l'émergence d'un modèle énergétique plus propre et durable
– Mon Restau’Responsable® <https://www.youtube.com/watch?list=PLh--7obE3XQ5hw0hyacAsOc7PLMneP7-N&v=Eo7AZvPE_MA> pour guider les professionnels de la restauration collective et valoriser leurs bonnes pratiques.
– J’agis pour la nature <http://www.jagispourlanature.org/> pour participer à des activités utiles et ludiques en pleine nature, près de chez vous.
NOS VIDÉOS PÉDAGOGIQUES 
– Sur notre chaîne You Tube <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>, retrouvez toutes nos vidéos.  
NOS PUBLICATIONS (les plus récentes) 
– Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>, janvier 2020
– Oui, les alternatives techniques aux néonicotinoïdes existent <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/oui-les-alternatives-techniques-aux-neonicotinoides-existent/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, mai 2016
– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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