[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur économie, écologie, gouvernance, démographie, sociologie, éducation, recherche, droit, UE & international + 3 publications (mercredi 24 juin)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mer 24 Juin 08:04:21 CEST 2020


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
–> Un accès 'rapide' direct à la source de l'article (hors abonnement) par un lien hypertexte sur son intitulé dans le sommaire ; si un lien vers un article ne fonctionne pas, vous pouvez retrouver son contenu dans le corps du mail à l'item correspondant.
–> Un accès 'lent' et plus complet dans le corps du mail sous le sommaire et les extraits, incluant les articles réservés aux abonnés, des liens vers d'autres articles sur le même sujet et des pour en savoir plus (sources, etc.)
1- L'économie bleue : un secteur à 750 milliards d'euros en Europe <https://www.actu-environnement.com/ae/news/economie-bleue-peche-tourisme-littoral-35649.php4>, Actu-environnement, 12/06/20
2- La France étend son territoire sous-marin pour l'exploiter ou le protéger ? <https://www.actu-environnement.com/ae/news/extension-domaine-maritime-france-ile-reunion-terres-australes-antarctique-ifremer-35650.php4>, Actu-environnement, 12/06/20
3- Entretien. « L'écosocialisme peut nous sortir du consumérisme effréné » <https://usbeketrica.com/article/ecosocialisme-sortir-consumerisme-effrene-daniel-tanuro>, Usbek & Rica, 13/06/20, 07:00
4- Environnement : la Chine veut devenir plus verte <https://www.leparisien.fr/international/environnement-la-chine-veut-devenir-plus-verte-13-06-2020-8334831.php>, Le Parisien, 13/06/20, 10h33
5- [Bonne nouvelle] D'ici 2023, Zalando ne vendra que des marques écoresponsables <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/pollution/isr-rse/bonne-nouvelle-en-2023-zalando-ne-vendra-que-des-marques-ecoresponsables-148664.html>, Novethic, 14/06/20
6- « AGO » : le web-documentaire interactif d’alternatives écologiques <https://mrmondialisation.org/ago-le-web-documentaire-interactif-dalternatives-ecologiques/>, Mr Mondialisation, 14/06/20
7- Macron sur les traces de Sarkozy ? <http://www.journaldelenvironnement.net/article/macron-sur-les-traces-de-sarkozy,106879>, Le JDLE, 15/06/20
8- Accord de commerce UE-Mercosur : 5 organisations dont la Fondation Nicolas Hulot et l’Institut Veblen déposent une plainte auprès de la médiatrice de l’UE <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/cp_plainte_accord_ue-mercosur.pdf>, communiqué collectif, 15/06/20
9- Tribune. 2044 : laissons les jeunes construire demain ! <https://www.ladn.eu/nouveaux-usages/usages-par-generation/2044-plateforme-jeunes-construire-demain/>, L’ADN Innovation, 16/06/20
10- Interview. La transition écologique au cœur du plan de sortie de crise, pour Elisabeth Borne <https://information.tv5monde.com/info/la-transition-ecologique-au-coeur-du-plan-de-sortie-de-crise-pour-elisabeth-borne-363634>, AFP, 17/06/20, 10:00
11- Blocages et manifestations contre la relance des activités "toxiques" <https://information.tv5monde.com/info/blocages-et-manifestations-contre-la-relance-des-activites-toxiques-363694>, AFP, 17/06/20, 17:00
12- Unis-Cité propose 5 000 missions de Service Civique dans 75 villes en France <https://mailchi.mp/uniscite/cp-unis-citpropose-5000-missions-de-service-civique-dans-75-villes-en-france?e=aff6414a6e>, communiqué du 17/06/20
13- L’Irlande, île (vraiment) verte <http://www.journaldelenvironnement.net/article/l-irlande-ile-vraiment-verte,106974>, Le JDLE, 17/06/20
14- Entretien. « Comment peut-on défendre l’intégrité physique de machines qui détruisent la planète ? » <https://usbeketrica.com/article/attaquer-les-industries-fossiles-au-portefeuille>, Usbek & Rica, 18/06/20, 16h00
15- Le Congo soupçonné de faire du chantage à l’environnement <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/le-congo-soupconne-de-faire-du-chantage-a-l-environnement-pour-des-supposees-reserves-petrolieres-situees-dans-des-tourbieres-148323.html>, Novethic, 18/06/20
16- 5G : l’impartialité du comité qui guide l’Europe pour protéger la population des ondes en question <https://www.lemonde.fr/sante/article/2020/06/19/5g-l-impartialite-du-comite-qui-guide-l-europe-pour-proteger-la-population-des-ondes-en-question_6043352_1651302.html>, Le Monde, 19/06/20, 00h15
17- Interview. Pandémie : Joseph Stiglitz plaide pour se débarrasser du PIB <https://information.tv5monde.com/info/pandemie-joseph-stiglitz-plaide-pour-se-debarrasser-du-pib-363977>, AFP, 19/06/20, 10:00
En images
18- Transition écologique : quels emplois ? <https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/transition-ecologique-quels-emplois-88883829.html>, TF1, journal de 20h, 18/06/20
19- L'urgence de ralentir <https://www.arte.tv/fr/videos/048763-000-A/l-urgence-de-ralentir/>, Arte, 04/06/20
Trois publications
20- L'économie de la vie <https://www.fayard.fr/documents-temoignages/leconomie-de-la-vie-9782213717524>, de Jacques Attali, Editions Fayard, 17/06/20
21- "DémocraSi !?" - Regards croisés sur une démocratie locale à la hauteur de l’urgence écologique et sociale <https://web.imt-atlantique.fr/x-de/cts-pdl/uploads/images/College%20TS/Livres%20du%20College%20TS/Communique%20de%20presse%20livre%20DemocraSi.pdf>, Collège des transitions sociétales, 18/06/20
22- Découvrez le dernier numéro d'Imagine Demain le monde : une nouvelle édition, deux numéros en un, 156 pages, un site web écoresponsable… <https://4w0cp.r.ah.d.sendibm4.com/mk/mr/oTZfvRQ5B68ffhqEjw7RJI9HdH0zJTusygc5fbyAUxguMxMUSfsqFyULk2NAH6EaTvZ0lIuoV5EmmZqs6jRu_GYSIC-mzxLYHgpg9EQ1jtVGOg>, extrait de la newsletter du 18/06/20

Bien à vous,
Florence

NB : En pied de page de chaque message, vous disposez d’une adresse url qui vous permet de vous abonner, de changer votre adresse mail ou de vous désabonner directement à votre gré.

CHIFFRES DU JOUR : — En Europe, les secteurs d'activités que recouvre l'économie bleue représentaient un chiffre d'affaires de 750 milliards d'euros et 5 millions d'emplois en 2018, en hausse de 11 % par rapport à 2017. (cf. item 1)
— Avec l’autorisation de la Commission des limites du plateau continental, la France a étendu son domaine sous-marin de plus de 150 000 km2 (58 121 km2 au large de La Réunion, et 93 202 km2 au large de Saint-Paul et Amsterdam), l'équivalent de plus d'un quart de la superficie de l'Hexagone. (cf. item 2)
CITATION DU JOUR : "Il faut décider démocratiquement quels sont les biens sociaux utiles que l’on peut produire dans le respect des limites écologiques.", Daniel Tanuro, ingénieur agronome & auteur de plusieurs ouvrages (cf. item 3)
AMBITIONS DU JOUR : — La Chine vient de présenter un plan de protection écologique pour les 15 prochaines années avec pour objectif d’étendre sa couverture forestière d’un tiers sur cette période. (cf. item 4)
— Dans un délai de 3 ans, le géant de la mode en ligne Zalando ne vendra plus de marques qui ne sont pas écoresponsables et entend réduire de 80 % son empreinte carbone d'ici 2025. (cf. item 5)
— Les gestes à la base de changements structurels et à la portée de chacun, le web-documentaire "AGO" se propose de nous les faire découvrir en misant sur l’interactivité. (cf. item 6)
— Avec la plateforme pan-européenne 2044, les jeunes pourront initier le changement et redessiner le monde qui vient. (cf. item 9)
— Vous avez entre 16 et 25 ans et une furieuse envie d’être utile ? Unis-Cité propose 5 000 missions de Service Civique dans 75 villes en France. (cf. item 12)
— En Irlande, deux partis centristes, alliés aux Verts, s’accordent pour réduire de moitié les émissions de GES irlandaises en 10 ans. (cf. item 13)
RAPPORT DU JOUR : Un rapport de deux députés européens accuse la commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants d’être trop proche de l’industrie des télécoms. (cf. item 16)
PLAIDOIRIE DU JOUR :  Le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz estime que la pandémie de coronavirus a révélé au grand jour que l'économie mondiale tournait sans roue de secours et plaidé pour une meilleure mesure de la santé économique d'un pays que le PIB. (cf. item 17)
DOCUMENTAIRE DU JOUR : En Europe, aux États-Unis, en Amérique Latine ou encore en Inde, Philippe Borrel est allé à la découverte d'initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives basées sur d’autres paradigmes que ceux imposés par le diktat de l’urgence et de l’immédiateté. (cf. item 19)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 120 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- L'économie bleue : un secteur à 750 milliards d'euros en Europe, Actu-environnement, 12/06/20
Florence Roussel 

Pêche et transport maritime bien sûr, mais aussi extraction de matières, énergies renouvelables ou encore tourisme côtier, voilà les secteurs d'activités qui recouvrent l'économie bleue. En Europe, ces secteurs représentent un chiffre d'affaires de 750 milliards d'euros et 5 millions d'emplois en 2018 en hausse de 11% par rapport à 2017. Selon l'édition 2019 du rapport annuel qui présente ce pan de l'économie européenne, le principal moteur de cette croissance est le secteur du tourisme côtier.
Les emplois dans le secteur de l'énergie éolienne en mer ont également été multipliés par neuf en moins de 10 ans. « D'ici 2050, l'Europe produira jusqu'à 35 % de son électricité à partir de sources offshore », rappelle la Commission.
Pour la première fois, le rapport aborde la dimension environnementale de l'économie bleue et note une diminution de 29 % du CO2 émis par unité de valeur ajoutée brute entre 2009 et 2017 dans les secteurs de la pêche et de l'aquaculture. Ce qui démontre que la croissance de ces secteurs est aujourd'hui dissociée de la production de gaz à effet de serre.
« Bien que des secteurs tels que le tourisme côtier et marin, ainsi que la pêche et l'aquaculture soient durement touchés par la pandémie de coronavirus, l'économie bleue dans son ensemble possède un énorme potentiel pour contribuer à la relance verte », estime la Commission européenne qui soutient cette économie notamment via sa plate-forme BlueInvest et son Fonds européen d'investissement stratégique.
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/economie-bleue-peche-tourisme-littoral-35649.php4>
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2- La France étend son territoire sous-marin pour l'exploiter ou le protéger ?, Actu-environnement, 12/06/20
Florence Roussel

La Commission des limites du plateau continental, organe spécialisé des Nations Unies, autorise la France à étendre son plateau continental au large des îles de La Réunion et de Saint-Paul et Amsterdam (Terres australes et antarctiques françaises). Le pays va ainsi étendre son domaine sous-marin de plus de 150 000 km2 (58 121 km2 au large de La Réunion et 93 202 km2 au large de Saint-Paul et Amsterdam), l'équivalent de plus d'un quart de la superficie de l'hexagone.
Cette nouvelle extension accroit les droits de la France sur l'exploration et l'exploitation des ressources du sol et du sous-sol marins (hydrocarbures, minéraux, métaux ou ressources biologiques) au-delà des 200 milles marins (350 km) et jusqu'à 650 km de ses côtes. Elle ne concerne que le sol et sous-sol, les eaux restant quant à elles du domaine international.
Cette extension ouvre de nouvelles possibilités d'exploitation des ressources sous-marines mais c'est aussi l'occasion de découvrir et protéger une biodiversité encore peu connue. Selon l'Ifremer, qui a participé à la procédure, « l'exploitation n'est pas à l'ordre du jour ». Notons toutefois que la France mène depuis plusieurs années des études sur les ressources potentielles que pourraient contenir le sous-sol marin.
La France peut encore prétendre à environ 500 000 km2 de plateau continental au titre des dossiers actuellement en cours d'examen ou en attente d'examen par les Nations Unis.
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/extension-domaine-maritime-france-ile-reunion-terres-australes-antarctique-ifremer-35650.php4>
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3- Entretien. « L'écosocialisme peut nous sortir du consumérisme effréné », Usbek & Rica, 13/06/20, 07:00
Propos recueillis par Vincent Lucchese

Ingénieur agronome, Daniel Tanuro publiait en 2010 L’impossible capitalisme vert (La Découverte). Dans un nouvel essai paru le 10 juin, Trop tard pour être pessimistes ! Écosocialisme ou effondrement (Éditions Textuel, 2020), l’auteur belge enfonce le clou : il dénonce une incompatibilité entre le capitalisme et la résolution des crises écologiques, et appelle à l’utopie écosocialiste : « Produire moins, transporter moins, partager plus ». Un texte très riche et documenté, qui nous a donné envie d’échanger avec l’auteur.
Usbek & Rica : Vous dénonciez en 2010 dans L’impossible capitalisme vertune incompatibilité fondamentale entre le capitalisme et la résolution des crises écologiques. Dix ans plus tard, l’évolution du monde a-t-elle conforté votre opinion ?
Daniel Tanuro : La situation depuis 2010 n’a fait que s’aggraver. Les émissions de CO2 ont continué d’augmenter, et le taux de la hausse a même été plus élevé en moyenne que celui du siècle passé. Parmi les nombreuses études, on peut citer celle parue dans la revue PNAS en août 2018, qui a fait grand bruit. Elle a mis en évidence la possibilité d’un effet domino par le franchissement de points de basculements dans le système climatique qui pourraient s’entraîner les uns les autres, dès 1,5°C de réchauffement, et faire basculer la Terre dans un nouveau régime climatique que l’espèce humaine n’a jamais connu. Déjà, nous avons atteint un niveau de CO2 dans l’atmosphère qui n’avait plus existé depuis le Pliocène, il y a 3 millions d’années, c’est-à-dire bien avant que notre espèce n’existe. De grave, la situation est devenue gravissime. La catastrophe n’est plus une menace, elle est une réalité. C’est pourquoi je dis qu’il est trop tard pour être pessimistes : nous sommes dedans, il faut lutter.
>> Suite à lire à :
<https://usbeketrica.com/article/ecosocialisme-sortir-consumerisme-effrene-daniel-tanuro <https://usbeketrica.com/article/ecosocialisme-sortir-consumerisme-effrene-daniel-tanuro>>
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4- Environnement : la Chine veut devenir plus verte, Le Parisien, 13/06/20, 10h33

La Chine vient de présenter un plan de protection écologique pour les quinze prochaines années avec pour objectif d’étendre sa couverture forestière d’un tiers sur cette période.
C'est vrai la Chine reste le premier pollueur de la planète et le premier émetteur de gaz à effet de serre. Et pourtant, le pays a fait de l'écologie et de l'environnement l'une de ses priorités. Un paradoxe quand on pause ces deux affirmations sur le papier.
Il y a quelques années le pays a pris conscience qu'il devait partir en guerre contre la pollution. « Nous devons établir fermement ce concept de civilisation écologique socialiste. Développer une relation harmonieuse entre l'Homme et la nature et tout faire pour protéger l'environnement pour les futures générations », avait alors déclaré le président chinois Xi Jinping.
Cette année, malgré la crise du coronavirus, le ministère chinois des Finances va affecter près de 52 milliards d'euros à l'écologie et la protection de l'environnement en 2020. Dans ce cadre, le pays vient de présenter un grand plan de protection écologique pour les quinze prochaines années.
>> Suite à lire à :
<https://www.leparisien.fr/international/environnement-la-chine-veut-devenir-plus-verte-13-06-2020-8334831.php <https://www.leparisien.fr/international/environnement-la-chine-veut-devenir-plus-verte-13-06-2020-8334831.php>>
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5- [Bonne nouvelle] D'ici 2023, Zalando ne vendra que des marques écoresponsables, Novethic, 14/06/20
Marina Fabre

Le géant de la mode en ligne Zalando ne vendra plus de marques qui ne sont pas écoresponsables. Il laisse trois ans à ses partenaires pour améliorer leur impact environnemental et social en s'appuyant sur l'outil d'évaluation Higg BRM. Parallèlement, le groupe entend réduire de 80 % son empreinte carbone d'ici 2025. 
Le géant allemand Zalando veut accélérer la transition écologique et sociale du secteur de la mode. Dans un communiqué de presse publié fin mai la plateforme de vêtements en ligne a annoncé qu’à partir de 2023 elle ne vendrait plus que des marques éco-responsables. Les 2 500 marques présentes dans son catalogue devront fournir à Zalando des informations sur leur impact environnemental et social. La plateforme va utiliser l’indice Higg BRM pour tester les marques. Un outil qui permet à la fois d’évaluer l’impact environnemental comme les émissions de CO2 mais aussi le respect des droits humains ou encore l’égalité salariale.
"En tant que première plateforme de mode et lifestyle en Europe, nous souhaitons placer la barre encore plus haut, être les premiers à agir et encourager nos partenaires à suivre cette dynamique qui nous permettra de faire face ensemble aux problèmes majeurs de la société actuelle : changement climatique, utilisation des ressources et droits des travailleurs", a expliqué Kate Heiny, Directrice Responsabilité et Développement Durable chez Zalando.
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/pollution/isr-rse/bonne-nouvelle-en-2023-zalando-ne-vendra-que-des-marques-ecoresponsables-148664.html>
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6- « AGO » : le web-documentaire interactif d’alternatives écologiques, Mr Mondialisation, 14/06/20

L’urgence climatique est à nos portes, et de par le monde bien des humains subissent déjà les conséquences du dérèglement climatique. Les autorités nationales et internationales brillent plus par leur soutien à l’économie que par des décisions radicales en faveur de politiques préservant (enfin) l’environnement. Entre ces deux extrêmes, on trouve des citoyens de plus en plus – et de mieux en mieux – informés qui ont décidé de changer les choses à leur niveau. Des premiers pas dans la bonne direction dans l’espoir de créer un effet boule de neige qui entraînera à terme des changements structurels. Et ces gestes à la portée de tous et toutes, le web-documentaire « AGO » (agir en latin) se propose de nous les faire découvrir en misant sur l’interactivité. 
AGO, c’est en quelque sorte un « documentaire personnalisable ». Entre une introduction et une conclusion fixe, il se décompose en petites capsules présentant différentes thématiques : upcycling, planteurs volontaires, circuits courts, permaculture, maison autonome... Ces capsules interactives permettent à l’internaute d’être maître de son visionnage et de choisir lui-même le parcours qu’il veut suivre sur une carte via un avatar en vélo. Une technique originale pour lui laisser le choix de l’ordre et des sujets qui l’intéresse et/où qu’il a envie de mettre en œuvre.
>> Suite à lire à : 
<https://mrmondialisation.org/ago-le-web-documentaire-interactif-dalternatives-ecologiques/>
En savoir plus :
> Site AGO, le documentaire interactif <http://www.ago-ledocumentaire.org/index.php>
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7- Macron sur les traces de Sarkozy ?, Le JDLE, 15/06/20
Valéry Laramée de Tannenberg

Un nouveau modèle économique, construit avec la société civile, qui mettra la rénovation de l'immobilier au coeur de l'action. Le projet esquissé, dimanche 14 juin, par Emmanuel Macron s'inspire fortement du Grenelle de Nicolas Sarkozy.
Il ne sera pas dit que le président de la République n’aura rien annoncé, lors de sa quatrième adresse aux Français depuis le début de la pandémie. Dimanche 14 juin, Emmanuel Macron a d’abord rappelé les points forts de l’action gouvernementale : mobilisation du système de santé, mesures de chômage partiel, plans de soutien à l’automobile, l’aéronautique, le tourisme, la culture, la restauration, l’hôtellerie. «Au total, nous avons mobilisé près de 500 milliards d’euros pour notre économie, pour les travailleurs, pour les entrepreneurs, mais aussi pour les plus précaires. C’est inédit», a-t-il souligné. Ce n’est pas faux.
Qui va régler l’addition ? Pas les contribuables : «notre pays est déjà l’un de ceux où la fiscalité est la plus lourde», rappelle le chef de l’Etat. Pas la jeunesse : «c’est elle qui porte la dette écologique et budgétaire.»
>> Suite à lire à :
<http://www.journaldelenvironnement.net/article/macron-sur-les-traces-de-sarkozy,106879>
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8- Accord de commerce UE-Mercosur : 5 organisations dont la Fondation Nicolas Hulot et l’Institut Veblen déposent une plainte auprès de la médiatrice de l’UE, communiqué collectif, 15/06/20

La Commission européenne a finalisé les négociations sans preuves solides des impacts sociaux et environnementaux de l’accord 
La Fondation Nicolas Hulot, l’Institut Veblen, ClientEarth, Fern et la Fédération Internationale des droits de l’Homme alertent : la Commission n’a pas respecté son obligation légale de garantir que cet accord n'entraînera pas de dégradation sociale, économique et environnementale, ni de violation des droits humains. En cause : le premier projet de rapport de l’évaluation d’impact sur le développement durable (Sustainability impact assessment draft interim report) n’a été publié que quatre mois après l’annonce officielle de la fin des négociations… vidant ainsi de son sens le processus d’évaluation préalable des impacts et rendant impossible toute participation effective de la société civile. Alors que la ratification de l’accord UE-Mercosur sera une des priorités de la présidence allemande, les 5 organisations demandent à la médiatrice de l’UE de se saisir du dossier, afin de suspendre le processus de ratification tant que l’évaluation de l’impact n’aura pas été mené à son terme (y compris la consultation de la société civile sur les résultats et les recommandations, et la réponse de la Commission sur la prise en compte de ces résultats).
>> Suite à télécharger à :
<http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/cp_plainte_accord_ue-mercosur.pdf>
<http://www.fondation-nature-homme.org/espace-presse>
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9- Tribune. 2044 : laissons les jeunes construire demain !, L’ADN Innovation, 16/06/20

Au cours de l’histoire, la jeunesse a souvent su reconstruire le monde, changer les règles en vigueur, et dessiner les lignes d’un avenir souhaitable. Avec la plateforme pan-européenne 2044, ils pourront initier le changement et redessiner le monde qui vient.
Il y a 76 ans lors du D-Day, l’Europe a été sauvée par des dizaines de milliers de jeunes venus de douze pays, dans une coalition mondiale dressée contre un mal absolu. Aujourd’hui, le monde est en danger dans ses dimensions écologiques, démocratiques et sociales. La crise de la COVID-19 révèle et accentue les dynamiques déjà à l’œuvre. Il s’agit maintenant, plus que jamais, d’apporter de nouvelles solutions. Ces moments, où une refondation est non seulement possible mais surtout nécessaire, sont rares dans l’histoire.
C’est aux jeunes de se saisir de l’opportunité de construire le monde dans lequel ils vont évoluer, et non aux générations qui les précèdent.
>> Suite à lire à :
<https://www.ladn.eu/nouveaux-usages/usages-par-generation/2044-plateforme-jeunes-construire-demain/>
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10- Interview. La transition écologique au cœur du plan de sortie de crise, pour Elisabeth Borne, AFP, 17/06/20, 10:00
Catherine Hours, Jean Liou et Stéphane Orjollet

Pas de "projet pharaonique", mais la rénovation thermique de bâtiments publics, hôpitaux et Ehpad, et un soutien affirmé au rail : la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, évoque pour l'AFP le plan gouvernemental de sortie de crise, attendu à l'automne.
Q : Quel bilan tirez-vous de la crise du Covid-19 ?
R : Je suis convaincue qu'elle a conforté l'attente d'une transition écologique de la société.
L'enjeu aujourd'hui, c'est d'arriver à concilier cette attente d'écologie avec des inquiétudes qui vont forcément monter sur les conséquences économiques et sociales de la crise. Et là, certains peuvent présenter l'écologie comme une contrainte! Moi, je suis convaincue que l'écologie est au contraire une opportunité. Le président l'a affirmé dans son allocution: elle sera au cœur du plan de sortie de crise.
La transition écologique est la meilleure stratégie. C'est elle qui nous permet de créer des emplois non délocalisables, dans tous les territoires.
Q : N'a-t-elle pas un (sur)coût ?
R : On ne peut pas raisonner uniquement en euros, faire comme s'il n'y avait pas de coût écologique : continuer à émettre des gaz à effet de serre nous envoie dans le mur; être dépendants d'énergies fossiles dont les cours fluctuent, c'est contraire à la résilience et à la souveraineté de notre société.
J'entends parfois certains dire qu'il faut d'abord redresser l'économie et qu'après, on verra pour la transition écologique. Je ne suis pas d'accord ! On ne peut pas différer la transition - on est dans une décennie critique, il faut qu'on arrive à réduire considérablement nos émissions.
Il faut faire les deux en même temps, c'est la philosophie du plan.
Q : Verra-t-on dans ce plan des autoroutes ou des lignes à grande vitesse ?
R : Faire repartir l'économie avec des projets pharaoniques qui ne verront le jour que dans très longtemps, ce n'est pas le sens. La régénération du réseau ferroviaire, le développement des capacités autour des métropoles, les petites lignes... ça me paraît le cœur du sujet.
Depuis le début du quinquennat, je porte une priorité aux transports du quotidien, et la crise ne m'a pas fait changer d'avis.
Q : N'a-t-on pas oublié les transports publics et la SNCF, quand on aidait Air France et Renault ?
R : Je rappelle la démarche : d'abord, éviter des faillites et des licenciements, c'était le plan d'accompagnement d'ensemble. Ensuite, s'occuper des secteurs dans lesquels il y avait des risques de plans sociaux.
Franchement, le secteur, les présidents d'autorités organisatrices (les élus chargés des transports en commun, NDLR) savent qu'on compte beaucoup sur les transports publics et ferroviaires, et qu'évidemment la sortie de crise et la relance les prendront en compte. C'est une question de timing. 
On a des ambitions très fortes sur le transport ferroviaire, et donc on accompagnera la SNCF.
Q : Les plans d'aide à l'automobile et l'aérien ont été critiqués comme posant trop peu de conditions écologiques...
R : On a mis des conditionnalités ! Le soutien à Air France s'accompagne d'une exigence de réduction de 50% des émissions de CO2 sur les vols domestiques et d'une réduction drastique des liaisons quand on a une alternative ferroviaire à moins de 2 heures 30. On a rendez-vous avec la compagnie pour voir comment elle traduit concrètement ce qu'on a demandé, ce sera une condition pour transformer les prêts en fonds propres.
Quand on aide à relancer l'industrie automobile, on booste les bonus électriques. La prime à la conversion, c'est vrai, bénéficie aussi à des voitures thermiques. Les ventes annuelles, c'est 2 millions de véhicules neufs, 4 à 5 millions d'occasion : si on veut répondre au besoin de changement de voiture, ça ne peut pas se faire en encourageant seulement des électriques. Passer à des véhicules (thermiques) de dernière génération réduit considérablement la consommation, les gaz à effet de serre et la pollution.
Q : Quid de l'hydrogène, que votre prédécesseur Nicolas Hulot voulait soutenir ?
R : Il faut accélérer. Je crois à l'hydrogène vert sur la mobilité, l'industrie et comme composant de notre équilibre énergétique pour le stockage des énergies intermittentes. 
On a lancé un appel à manifestations d'intérêt pour changer d'échelle. On a reçu 160 projets, qu'on regarde.
Ça fera clairement partie du plan de relance.
Q : Après les transports, bâtiment et chauffage sont la deuxième source de gaz à effet de serre en France. Que prévoyez-vous pour la rénovation énergétique ?
R : Comme l'a dit le président de la République, la reconstruction écologique passera par la rénovation thermique de nos bâtiments. Il faut radicalement accélérer sur les bâtiments publics et, spécifiquement en sortie de crise, on a l'enjeu des hôpitaux et Ehpad. Après la canicule de 2003, les Ehpad ont mis en place une pièce rafraîchie, mais on voit bien que, si on a une canicule précoce, soit on laisse les personnes âgées dans leur chambre, soit on les regroupe dans la pièce rafraîchie ce qui n'est pas du tout ce qu'on doit faire en période de crise sanitaire. On doit donc accélérer sur cette rénovation des hôpitaux, des Ehpad, et puis des écoles. 
Sur les logements, on attend beaucoup des propositions de la Convention citoyenne sur le climat (qui s'achève le weekend du 20 juin).
Q : Le secteur privé suivra-t-il ? On a vu le Medef demander un moratoire dans l'application de certaines mesures environnementales.
R : Je pense qu'ils ont compris que c'était une erreur.
<https://information.tv5monde.com/info/la-transition-ecologique-au-coeur-du-plan-de-sortie-de-crise-pour-elisabeth-borne-363634>
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11- Blocages et manifestations contre la relance des activités "toxiques", AFP, 17/06/20, 17:00

Usines de pesticides, cimenteries, Amazon... Des centaines de militants écologistes ont organisé des blocages un peu partout en France mercredi contre la "réintoxication du monde", un mois après le début du déconfinement.
A Saint-Barthélémy-d'Anjou, près d'Angers, une quarantaine de militants écologistes et de "gilets jaunes" ont bloqué la cimenterie Lafarge dès 06H30, selon la police, qui a décrit une manifestation "sans difficultés".
"L’industrie de la construction est la plus polluante après celle de l'énergie! C’est pourquoi plusieurs collectifs participent à la journée contre la #réintoxication du monde afin d’alerter la population sur la catastrophe écologique que représente le domaine du BTP", a écrit sur Twitter l'organisation Youth for Climate Angers.
A Toulouse, c'est aussi une usine Lafarge qui a été bloquée dès 05H00 par une vingtaine de militants de l'ANV-Cop21 qui se sont enchaînés au portail, empêchant les employés d'accéder au site, selon les organisateurs. "Coulons les cimenteurs" ou "laisse béton", pouvait-on lire sur de grandes banderoles.
"C'est un appel à ne pas revenir au monde d'avant", explique Mélanie, 28 ans, l'une des participantes à l'action.
A Marseille, une trentaine de militants du mouvement Extinction Rebellion et quelques "gilets jaunes" ont empêché un camion rempli de soufre d'entrer dans l'usine Cerexagri, qui fabrique des pesticides et autres produits agrochimiques, filiale du groupe indien UPL, ont constaté des journalistes de l'AFP. 
"C'est l'exemple d'une usine déconnectée du terrain, qui sous prétexte de devoir remplir des objectifs financiers, continue son activité sans aucune contrainte environnementale internationale", dénonce Cyprien. Le jeune homme pointe aussi "la relégation" de cette usine dans un quartier pauvre de la ville sur un site Seveso, non loin d'une école.
A Paris, 40 militants ont déposé un colis géant devant le ministère de l'Économie "pour dénoncer les impacts nocifs d'Amazon (emploi, social, climat, évasion fiscale ...)", a annoncé Attac sur Twitter.
Le géant américain du commerce en ligne a également été la cible d'une quinzaine de militants d'Attac, qui ont déployé sur le Pont du Gard deux banderoles en lettres rouges et vertes sur fond blanc "Non à Amazon", "Ni ici, ni ailleurs", ont constaté des journalistes de l'AFP. Les banderoles ont été déployées sous les applaudissements de simples visiteurs et touristes. 
Ces militants protestent contre le projet d'implantation d'un centre de tri Amazon de 38.000 m2 à Fournès, près du joyau du patrimoine mondial. Raphaël Pradeau, porte-parole d'Attac France, a dénoncé la "mauvaise qualité des emplois" créés par Amazon, les emplois détruits par ailleurs, "l'évasion fiscale", la "surconsommation poussée à l'extrême" et "l'artificialisation des terres" engendrés par le développement du géant américain. 
A Saint-Étienne, une quinzaine de militants d'Extinction Rébellion a bloqué de 07H00 à 11H00 l'accès à une concession automobile (de marques Porsche, Honda), "symbole de la pollution pour le plaisir" à leurs yeux, en s'enchaînant au portail. La police est intervenue avec des pinces coupantes pour les déloger.
Près de Rouen, 80 personnes se sont rassemblées pour la défense de la forêt du Rouvray, menacée par plusieurs projets d'urbanisation, selon la police.
"Aller simple pour le crash climatique", proclamait une banderole tendue à l'entrée de l'aéroport de Nantes par une trentaine de militants dénonçant les vols vers Paris "alors que les TGV font le trajet en 2 heures" avec "40 fois moins de gaz à effet de serre", selon les organisateurs.
Un peu plus loin sur la Loire, à Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), une centaine de manifestants ont installé barnum et banderoles, sous une pluie torrentielle, devant l'usine d’engrais chimiques du groupe norvégien Yara, qui a reçu le "prix Pinocchio 2020" du greenwashing, a constaté un photographe de l'AFP. 
D'autres actions étaient organisées dans toute la France contre la relance de "la machine infernale" de l'économie, notamment à Montreuil, Gonesse, Besançon ou Annecy.
<https://information.tv5monde.com/info/blocages-et-manifestations-contre-la-relance-des-activites-toxiques-363694>
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12- Unis-Cité propose 5000 missions de Service Civique dans 75 villes en France, communiqué du 17/06/20

Vous avez entre 16 et 25 ans ? 
Vous avez envie une furieuse envie d’être utile ? 
Unis-Cité, l’association spécialisée dans le Service Civique des jeunes propose 5000 missions de Service Civique dans 75 villes en France. 
Intéressé(e) ? Il suffit de s’inscrire à la séance d’information la plus proche de chez vous. 
Le Service Civique : une parenthèse solidaire … 
En vous engageant en Service Civique à Unis-Cité, vous pourrez : 
Vivre une aventure collective, solidaire et humaine unique, en équipeavec des jeunes de tous horizons 
Agir en vrai, sur le terrain au quotidien, pour apporter une réponse concrète à de grands besoins sociaux : environnement, solidarité, santé, handicap, culture, citoyenneté numérique, aide aux réfugiés, lutte contre l’exclusion… Unis-Cité vous permet de vous engager sur des missions variées, à fort impact social, et au contact direct des bénéficiaires. Vous pouvez aussi créer votre propre mission de Service Civique dans le cadre de notre programme d’entrepreneuriat social Rêve & Réalise.  
… et un atout pour les jeunes ! 
Grâce à l’expérience et l’accompagnement d’Unis-Cité vous pourrez : 
- développer votre réseau
- bénéficier de formations 
- booster votre confiance en vous et vos compétences : travail en équipe, empathie, écoute, adaptabilité, esprit d’initiative, leadership, compétences numériques…. autant de compétences particulièrement précieuses demain pour un recruteur. 
Pour démarrer un Service Civique en octobre, c’est le moment de candidater : inscrivez-vous vite à l’une de nos séances d’information dans la ville la plus proche de chez vous : https://www.uniscite.fr/
Conditions : Etre disponible d’octobre 2020 à juin 2021. Accessible à tous les jeunes de 16 à 25 ans et jusqu’à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap. Aucun expérience préalable ou diplôme ne sont exigés. 
Indemnité : 580€/mois
<https://mailchi.mp/uniscite/cp-unis-citpropose-5000-missions-de-service-civique-dans-75-villes-en-france?e=aff6414a6e>
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13- L’Irlande, île (vraiment) verte, Le JDLE, 17/06/20
Valéry Laramée de Tannenberg

Deux partis centristes, alliés aux Verts, s’accordent pour réduire de moitié les émissions de GES irlandaises en 10 ans. Un projet ambitieux suspendu aux atermoiements écolos.
Quatre mois de négociations n’auront pas été de trop aux principaux partis irlandais pour s’accorder sur un programme commun, à haute teneur environnementale. Lundi 15 juin, les dirigeants du Fianna Fáil (centre droit), du Fine Gael (centre droit) et des Verts ont conclu un deal historique portant sur le partage du pouvoir et sur le programme du prochain gouvernement.
Les élections générales du 8 février dernier n’ayant pas dessiné de majorité nette, c’est Micheál Martin (Fianna Fáil) qui deviendra le prochain taoiseach jusqu’en décembre 2022. Il cèdera ensuite le poste de premier ministre d’Irlande à Leo Varadkar (Fine Gael). Si tout se passe bien. Car, cette coalition surprenante ne dispose que du soutien de 84 Teachta Dála (députés) sur 160.
Les 100 jours
Le cœur d’Our Shared Future (notre avenir à tous, titre du programme commun) est la neutralité carbone, à long terme et une réduction de moitié des rejets carbone entre 2020 et 2030. Le prochain gouvernement disposera de 100 jours pour faire adopter une loi climat. Comme au Royaume-Uni et en France, ce texte imposera des budgets carbone quinquennaux.
Objectif : abattre de 7% par an les émissions irlandaises de gaz à effet à effet de serre (GES). Et la fiscalité du carbone sera l’un des principaux leviers actionnés. Frappant les énergies fossiles et la tourbe, la taxe carbone sera augmentée de 7,5 €/t, chaque année, jusqu’à atteindre 100 €/t CO2 en 2030[1].
Avec les 9,5 milliards d’euros collectés durant la décennie, Dublin financera un programme de rénovation de 500.000 logements (pour un budget de 5 Md€), des plans de lutte contre la pauvreté et la précarité énergétique (3 Md€) et la reconversion des agriculteurs.
>> Suite à lire à :
<http://www.journaldelenvironnement.net/article/l-irlande-ile-vraiment-verte,106974>
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14- Entretien. « Comment peut-on défendre l’intégrité physique de machines qui détruisent la planète ? », Usbek & Rica, 18/06/20, 16h00
Propos recueillis par Fabien Benoit

Dans Comment saboter un pipeline (La Fabrique, 2020), le militant écologiste et universitaire suédois Andreas Malm défend le recours à l’action directe et au sabotage. Pour lui, les marches pour le climat ne réussiront rien sans recourir en parallèle à des méthodes plus radicales.
Andreas Malm est un militant de longue date. Dès 1995, il participe aux premières manifestations pour le climat, lors de COP1 de Berlin. Après s’être intéressé pendant plusieurs années au Moyen-Orient, il renoue avec l’écologie et organise plusieurs marches pour le climat entre 2006 et 2009, avant de poursuivre son engagement dans le champ universitaire. Il est aujourd’hui maître de conférences en géographie humaine à l’université de Lund, en Suède, mais continue de participer à de nombreuses mobilisations.
Après avoir publié plusieurs ouvrages dont L’anthropocène contre l’histoire (La Fabrique, 2017), il interroge aujourd’hui les limites du pacifisme dans les mouvements de lutte contre le réchauffement climatique, qu’il s’agisse justement des marches pour le climat ou du mouvement Extinction Rebellion (XR) qui, en France, avait occupé la place du Châtelet à Paris pour dénoncer l’inaction des gouvernements face aux périls environnementaux.
Dans Comment saboter un pipeline (La Fabrique, 2020), son nouvel essai, Andreas Malm revient sur l’histoire de plusieurs luttes sociales « victorieuses », de l’abolition de l’esclavage aux printemps arabes, en passant par le mouvement des suffragettes en Angleterre ou le combat contre l’apartheid en Afrique du Sud. Il rappelle que ces mouvements, présentés comme non violents, furent tous accompagnés - et donc aidés - par des actions plus radicales, qui ont contribué à leur succès. Pour lui, la mobilisation mondiale pour lutter contre le réchauffement climatique doit emprunter cette voie, sans quoi elle demeurera impuissante.
>> Suite à lire à
<https://usbeketrica.com/article/attaquer-les-industries-fossiles-au-portefeuille>
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15- Le Congo soupçonné de faire du chantage à l’environnement, Novethic, 18/06/20
Concepcion Alvarez

Pour inciter les pays en développement à protéger la planète sans renoncer à la croissance, des pays du Nord peuvent décider de financer la préservation de certaines zones. C'est le cas de la France qui a promis 65 millions d'euros pour la protection des tourbières au Congo alors que le pays a dévoilé de nouveaux gisements pétroliers dans ces zones vitales pour le climat. Mais des spécialistes estiment que ces réserves sont exagérées.
Il y a quelques mois, le président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso, annonçait avoir découvert de nouvelles réserves pétrolières dans le bassin de Ngoki, au nord du pays, une zone riche en tourbières, ces écosystèmes vitaux pour le climat. La région, décrite comme étant l’une des plus sauvages et des plus reculées de la planète, abriterait de quoi quadrupler la production pétrolière du pays, criblé de dettes. "Notre pays n’a jamais enfreint l’obligation de protéger les tourbières. Il n’a nullement l’intention de le faire à l’avenir et ce, alors que les contreparties financières continuent à se faire attendre", a lancé le Président du Congo.
De fait, le pays a signé avec la France un accord de 65 millions de dollars visant à protéger les forêts et les tourbières de la République du Congo, dans le cadre de l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (Cafi). Mais l’accord n’exclut pas la possibilité de lancer des activités pétrolières ou minières dans les zones de tourbières, si celles-ci se révélaient finalement rentables, et se contente de prévoir un "statut juridique spécial" pour les tourbières d’ici 2025.
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/le-congo-soupconne-de-faire-du-chantage-a-l-environnement-pour-des-supposees-reserves-petrolieres-situees-dans-des-tourbieres-148323.html>
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16- 5G : l’impartialité du comité qui guide l’Europe pour protéger la population des ondes en question, Le Monde, 19/06/20, 00h15
Stéphane Mandard 

Un rapport de deux députés européens accuse la commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants d’être trop proche de l’industrie des télécoms. 
Son rôle est aussi méconnu que son sigle. Il est pourtant crucial à l’heure où l’Europe se lance dans le déploiement de la 5G, la dernière technologie de téléphonie mobile, dont les premières offres sont attendues en France à la fin de l’année. La Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP), est chargée de « protéger la population et l’environnement », contre les risques liés aux ondes électromagnétiques. Depuis vingt ans, l’Union européenne s’appuie sur les recommandations de l’ICNIRP pour fixer les limites d’exposition de la population aux champs électromagnétiques. Les dernières lignes directrices de l’ICNIRP ont été publiées le 11 mars 2020 et immédiatement endossées par Bruxelles. Elles s’appliquent à la 5G. « La chose la plus importante à retenir pour les gens est que les technologies 5G ne pourront pas causer de dommages lorsque ces nouvelles lignes directrices seront respectées », concluait son président Eric van Rongen.
> Lire aussi  5G : le lancement des enchères en France fixé à la fin septembre
Organisation non gouvernementale basée en Allemagne, l’ICNIRP est reconnue par l’Organisation mondiale de la santé comme une « commission scientifique indépendante ». Un rapport parlementaire publié vendredi 19 juin met en doute son impartialité. Initié par deux députés européens écologistes, l’Allemand Klaus Büchner et la Française Michèle Rivasi, le rapport accuse l’ICNIRP d’être sous l’influence des géants des télécommunications et de ne pas prendre en compte les publications scientifiques alertant des risques sanitaires liés au développement de la 5G. Il s’appuie notamment sur le travail réalisé par Investigative Europe, un collectif européen de journalistes d’investigation.
« Recherches partiellement financées par l’industrie »
Le rapport pointe ainsi les liens qu’entretient l’ICNIRP avec l’Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens (IEEE), une organisation de droit américain qui regroupe aussi bien des représentants des télécoms que de l’armée américaine. En 2016, le comité international sur la sécurité électromagnétique (ICES) de l’IEEE était par exemple invité à exprimer ses commentaires sur les lignes directrices promulguées en mars. L’année suivante, lors de l’assemblée annuelle de l’ICES, son président, Antonio Faraone, scientifique en chef chez Motorola Solutions, annonce que « l’ICNIRP a retardé la finalisation de ses conclusions pour tenir pleinement compte des recommandations de l’IECS ».
> Lire aussi  5G : en Grande-Bretagne, la pression monte sur Huawei
Le rapport passe au crible les biographies des 42 membres du comité et de son groupe d’experts scientifiques pour conclure que « la majorité des scientifiques de l’ICNIRP ont effectué des recherches partiellement financées par l’industrie ». Les deux députés européens s’étonnent également que le comité ne compte que deux experts médicaux et essentiellement des spécialistes en sciences physiques. Ce manque d’expertise médicale et biologique fait dire à Chris Portier, expert international reconnu sur le cancer et Hans Kromhout, président de la commission spéciale sur les champs électromagnétiques du Conseil néerlandais de la santé, tous deux cités dans le rapport, que l’ICNIRP est « un cercle fermé de scientifiques partageant les mêmes idées ».
« Les profits au détriment de la santé »
Il expliquerait aussi, selon le rapport, sa tendance à évacuer les études alertant sur des risques sanitaires associés à l’exposition aux ondes électromagnétiques. Ainsi, des résultats du Programme national de toxicologie américain qui, en 2018, mettaient en évidence l’apparition de tumeurs chez des rats après une forte exposition aux radiofréquences utilisés par les téléphones portables. Le seul effet prouvé selon l’ICNIRP serait thermique, avec un réchauffement des tissus en cas de forte exposition.
En 2017, plus de 260 chercheurs et médecins ont exhorté l’UE à geler le déploiement de la 5G tant que des études indépendantes n’auraient pas été menées sur les risques sanitaires. Dans une analyse publiée en janvier dans la revue Molecular and Clinical Oncology, ils estimaient que « les réponses de l’UE ont jusqu’ici privilégié les profits de l’industrie au détriment de la santé humaine. » Pour Bruxelles, « la 5G sera un atout majeur pour que l’Europe puisse rivaliser sur le marché mondial ». Elle devrait rapporter 225 milliards d’euros par an d’ici 2025 aux opérateurs, selon les estimations de la Commission européenne.
En France, la procédure d’attribution de fréquences dans la nouvelle bande de 3,5 GHz a été lancée en début d’année. Dans un rapport préliminaire rendu fin janvier, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) conclut à un « manque important voire à une absence de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels liés aux fréquences autour de 3,5 GHz ». Aussi, des associations de défense de l’environnement et des personnes électrosensibles ont saisi le Conseil d’Etat et réclament un moratoire sur le déploiement de la 5G.
> Lire aussi  Coronavirus : la 5G joue son avenir en pleine pandémie de Covid-19
« Une organisation scientifique parfaitement équilibrée »
Klaus Büchner et Michèle Rivasi demandent, eux, à Bruxelles et aux gouvernements européens de « rompre » avec l’ICNIRP et de « créer un nouveau conseil consultatif européen, public, totalement indépendant ». Contactée par Le Monde, la Commission européenne n’était « pas en mesure de commenter le rapport », ne l’ayant « pas vu ». Elle assure toutefois que « la protection de la santé des citoyens est de la plus haute priorité pour l’UE, également en ce qui concerne le déploiement de la 5G » et que « les limites d’exposition de l’UE pour le grand public, appliquées à tous les réseaux mobiles, sont au moins 50 fois inférieures à ce que les preuves scientifiques internationales suggèrent comme ayant un effet potentiel sur la santé ». Bruxelles s’appuie sur l’ICNIRP pour légitimer sa réglementation : « les nouvelles lignes directrices de l’ICNIRP confirment la pertinence des limites existantes d’exposition aux champs électromagnétiques ».
> Lire aussi  5G : « C’est la foire d’empoigne, une fois de plus, chez les opérateurs »
Egalement sollicitée par Le Monde, l’ICNIRP n’avait pas encore pu prendre connaissance du rapport. « Les allégations de partialité et de liens avec l’industrie des télécommunications sont complètement fausses. Aussi fausses que les théories imputant la propagation du coronavirus à la 5G », réagit toutefois son nouveau président, l’Australien Rodney Croft. L’ICNIRP est une organisation scientifique parfaitement équilibrée qui n’a pas de liens avec l’industrie, ne reçoit pas de fonds de l’industrie et dont tous les membres sont tenus d’être indépendants de l’industrie et de travailler pour des organisations indépendantes telles que les universités et les organismes gouvernementaux de radioprotection ».
<https://www.lemonde.fr/sante/article/2020/06/19/5g-l-impartialite-du-comite-qui-guide-l-europe-pour-proteger-la-population-des-ondes-en-question_6043352_1651302.html>
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17- Interview. Pandémie : Joseph Stiglitz plaide pour se débarrasser du PIB, AFP, 19/06/20, 10:00
Manon Billing

Le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz estime que la pandémie de coronavirus a révélé au grand jour que l'économie mondiale tournait sans roue de secours et plaidé pour une meilleure mesure de la santé économique d'un pays que le PIB, dans un entretien avec l'AFP. 
QUESTION : Aujourd'hui, le discours des politiques est imprégné par l'idée de relance "verte". Sur quelles mesures s'appuyer pour prendre ce tournant vers une économie plus durable ? 
REPONSE : Ils devraient réfléchir au type d'économie dont nous voulons après cette pandémie. Et il ne faudrait pas se contenter de revenir là où nous étions. Nous savions alors et nous savons d'autant plus aujourd'hui que cet équilibre comportait beaucoup d'iniquités et d'inégalités. 
Ce qu'il nous faut donc faire, c'est mener l'économie dans une direction qui reflète toutes ces préoccupations. Le PIB n'est pas une bonne mesure. Le PIB ne prend pas en compte les inégalités, le manque de résilience, le manque de durabilité.
L'indicateur le plus important est l'impact des émissions de gaz à effet de serre. Pas seulement le CO2, mais aussi le méthane. Ils ont chacun des dimensions différentes, comme leur durée de vie et leur puissance.
Ces dernières années, nous en avons appris davantage sur les multiples manifestations du changement climatique, par exemple sur la manière dont il va affecter les événements météorologiques extrêmes. Ce que nous avons appris, c'est la complexité du changement climatique lui-même.
Q : Le PIB reste l'indicateur clé pour évaluer le succès de toute politique. L'évolution vers un nouveau modèle de croissance est-elle influencée par les outils que nous utilisons pour la mesurer ?
R : Je pense que les indicateurs sont importants à deux égards. Dans notre nouveau rapport (pour l'OCDE), nous avons souligné que si nous avions eu de meilleures mesures, nous aurions eu une meilleure idée des dommages que la crise de 2008 était en train de causer.
Plus largement, nous devrions travailler à une meilleure mesure de la santé de l'économie, pour savoir dans quelle mesure nos politiques de relance améliorent réellement nos sociétés. 
L'accent que nous avons mis sur le PIB ne nous a pas permis de réaliser que la société que nous avons créée n'est pas résiliente. Il ne nous a pas permis de calculer la force de notre économie.
Pour faire simple, il y a une grande différence entre le fait qu'une voiture ait une roue de secours ou non. Mais dans la façon dont nous mesurons le PIB, une voiture sans roue de secours est plus efficace qu'une voiture avec une roue de secours: elle coûte moins cher.
Nous avons créé une économie sans roue de secours, sans lits d'hôpitaux supplémentaires, nous ne nous sommes pas préparés à la pandémie, nous n'avons pas fait beaucoup de choses qui nous auraient permis de répondre à la pandémie. Ce n'est pas que nous aurions pu l'empêcher, mais nous aurions pu avoir une économie beaucoup plus résiliente, plus apte à réagir, et cela, je crois que nos statistiques ne nous le disent pas.
Q : Êtes-vous confiant sur la relance "verte" ? 
R : Je suis plein d'espoir, surtout en Europe. Mais nous devons continuer à travailler. Le monde a pris l'engagement d'être neutre en carbone d'ici à 2050. Je pense que c'est réalisable. C'est une étape très positive, mais ce n'est pas suffisant d'avoir cette aspiration, il faut commencer à dépenser l'argent. Et évidemment la pandémie nous incite à commencer à dépenser cet argent. 
Nous devons aider les gens à se reconvertir, les diriger vers d'autres emplois, comme vendeur de panneaux solaires. Ne pas faire cette transition aurait un coût extrêmement élevé pour le monde. Nous devons donc reconnaître que certains individus seront plus mal lotis. Nous devrons absolument veiller à ce qu'ils soient correctement protégés et à les aider à se diriger vers d'autres secteurs de production.
<https://information.tv5monde.com/info/pandemie-joseph-stiglitz-plaide-pour-se-debarrasser-du-pib-363977>
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En images
18- Transition écologique : quels emplois ?, TF1, journal de 20h, 18/06/20

Handy El Yamany et Ludovic Hutteau sont tous les deux salariés d’une société de maintenance d’éolienne dans la Sarthe. Après leur BTS, ils se sont engagés dans ce secteur, avant tout, par conviction personnelle. Après une période d’essai, ils ont tout de suite été embauchés en CDI, car l’éolien recrute. Le secteur représente 18 000 emplois sur notre territoire, un chiffre en hausse de 14% depuis 2016. Leur société va embaucher une centaine de jeunes cette année 2020. Pour d’autres, les emplois liés à l’environnement représentent une opportunité de changer de vie. Jérémy Colon Ferreira, qui était jusqu’ici un agent de voirie, travaille aujourd’hui dans une entreprise d’isolation thermique où il a été formé. Pour lui, c’est un travail plus valorisant. Si le métier est plus gratifiant pour certains, il est aussi plus rémunérateur pour d’autres. C’est le cas pour Jérôme Chevalier, spécialisé dans l’entretien des moteurs de bus électrique. Son profil est très recherché. D’ici 2050, ce sont entre 600 et 900 emplois verts qui pourraient être créés.
> Reportage à voir à :
<https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/transition-ecologique-quels-emplois-88883829.html>
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19- L'urgence de ralentir, Arte, 04/06/20

" Course suicidaire et inconsciente", selon Edgar Morin, l'accélération financière et technologique, déconnectée du rythme de l'homme, mène notre système à l'épuisement et vers des catastrophes tout à la fois écologiques, économiques et sociales. Mais alors que des algorithmes accentuent de manière exponentielle et hors de tout contrôle la spéculation financière, des citoyens à travers le monde refusent de se soumettre aux diktats de l'urgence et de l'immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique latine ou encore en Inde, Philippe Borrel (Un monde sans humains ?) est allé à la découverte de ces initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives fondées sur d'autres paradigmes. 
Reprendre le contrôle
Au Rajasthan, le Barefoot College fondé par Bunker Roy recrute des femmes de milieux ruraux pour les former à l'ingénierie solaire ; les villes de Romans-sur-Isère et de Bristol ont mis en place une monnaie locale pour résister à la toute-puissance des banques ; à Ithaca, au nord de New York, des coopératives contribuent à relocaliser l'économie... À rebours du "train fou" du modèle dominant, ces alternatives citoyennes, qui rejoignent les analyses de philosophes, de sociologues, d'économistes et de scientifiques, pourraient bien être les pionnières du monde de demain. Autant de gestes qui remettent l'homme au cœur du système.
> Documentaire (85 min) à revoir à :
<https://www.arte.tv/fr/videos/048763-000-A/l-urgence-de-ralentir/>
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Trois publications
20- L'économie de la vie, de Jacques Attali, Editions Fayard, 17/06/20

"Après une enquête planétaire, auprès des meilleures sources, souvent confidentielles, j'ai découvert bien des choses sur les causes et les conséquences de cette pandémie. Certains dirigeants, commettant des erreurs sincères ou mentant à leur peuple, ont, en imitant la Chine, conduit à la mort prématurée de plusieurs centaines de milliers de personnes et coûté plusieurs milliers de milliards à l'économie mondiale. 
Suivre à temps l'autre voie, celle de la Corée du Sud, aurait coûté beaucoup moins d'argent, épargné des milliers de vies et protégé des centaines de millions de travailleurs. De tout cela, et de bien d'autres choses que nous aura apprises cette pandémie, en bouleversant nos vies, il faut tirer les leçons. Pour se préparer à ce qui vient : une crise économique, philosophique, idéologique, sociale, politique, écologique stupéfiante, presque inimaginable ; plus grave en tout cas qu'aucune autre depuis deux siècles. 
Pour ne pas faire souffrir les enfants d'aujourd'hui de la pandémie à 10 ans, de la dictature à 20 ans et du désastre climatique à 30 ans, il faut passer au plus vite de l'économie de la survie à l'économie de la vie. Elle regroupe tous les secteurs qui se donnent pour mission la défense de la vie et dont on constate tous les jours, très pragmatiquement, l'importance vitale, comme : la santé, la gestion des déchets, la distribution d'eau, le sport, l'alimentation, l'agriculture, l'éducation, l'énergie propre, le numérique, le logement, la culture, l'assurance. 
Parce qu'il n'y a pas de vie possible si on n'agit pas tout de suite, dans l'intérêt de toutes les vies, d'aujourd'hui et du futur. Si on ne comprend pas que seul le temps des hommes a de la valeur. Que de passionnants combats à mener ! " J. A.
L'économie de la vie, de Jacques Attali, Editions Fayard, 17/06/20, ISBN : 978-2-213-71752-4, EAN : 9782213717524, 200 pages, 18 € & 12,99 € en ebook.
<https://www.fayard.fr/documents-temoignages/leconomie-de-la-vie-9782213717524>
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21- "DémocraSi !?" - Regards croisés sur une démocratie locale à la hauteur de l’urgence écologique et sociale, Collège des transitions sociétales, 18/06/20

Après le livre « DÉSOBEIS-MOI ?! » sorti en février 2020, le Collège des transitions sociétales a le plaisir de vous informer de la sortie, le 18 juin 2020, du livre :
DémocraSi !?, ou regards croisés sur une démocratie locale à la hauteur de l’urgence écologique et sociale
Qu’il s’agisse des conséquences de la crise du COVID-19 ou de l’urgence écologique et sociale provisoirement mise entre parenthèses, des décisions majeures sont à prendre, à toutes les échelles, en particulier sur nos « bassins de vie ».
Ces changements structurels vont alors nécessiter la mobilisation et l’implication du plus grand nombre. Nous allons donc devoir (apprendre à) faire ensemble : collectivités (élu.es et services), État, société civile (associations et entreprises).
Mais, au regard de la crise de confiance démocratique actuelle, quelles réponses apporter au niveau local ? Les démarches participatives ...
>> Suite à lire à :
<https://web.imt-atlantique.fr/x-de/cts-pdl/uploads/images/College%20TS/Livres%20du%20College%20TS/Communique%20de%20presse%20livre%20DemocraSi.pdf>
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22- Découvrez le dernier numéro d'Imagine Demain le monde : une nouvelle édition, deux numéros en un, 156 pages, un site web écoresponsable…, extrait de la newsletter du 18/06/20

Au sommaire :
• Un dossier de 21 pages sur la protection et le réensauvagement de la nature
• Une enquête sur les jeunes entrepreneurs en quête de sens
• Un grand entretien avec l’anthropologue Philippe Descola
• Une information exclusive sur la détention illégale de migrants de transit par l’Etat belge
• Des reportages sur la boxe féministe, aux côtés de mamans sans-papiers, dans un centre culturel bruxellois autogéré, mais aussi des chroniques inédites d’écrivain(e)s et d’intellectuel(le)s (Pablo Servigne, Corinne Morel Darleux, Dominique Bourg, Lisette Lombé, Raphaël Stevens, Olivier De Schutter, Gaëlle Jeanmart, Arnaud Zacharie et Philippe Marczewski), des illustrations originales, un portfolio Rébellion, nos coups de cœur culturels…
> En savoir plus : 
<https://4w0cp.r.ah.d.sendibm4.com/mk/mr/oTZfvRQ5B68ffhqEjw7RJI9HdH0zJTusygc5fbyAUxguMxMUSfsqFyULk2NAH6EaTvZ0lIuoV5EmmZqs6jRu_GYSIC-mzxLYHgpg9EQ1jtVGOg>
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Cette revue de presse s’inscrit dans la mission éducative de notre Fondation, au statut apolitique et non confessionnelle, et vise à répondre aux souhaits d’information et de sensibilisation des abonnés.
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Diffuser ces articles ne signifie pas automatiquement les approuver mais vise à vous surprendre, vous enrichir, vous donner envie d’en savoir plus, vous aider à relayer l’info, à passer à l’action, et même, à vous indigner ou à vous faire sourire ! Nous espérons qu’au moins un de ces articles répondra chaque jour à l’un de ces objectifs.
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– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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