[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur énergies, ressources, transports, habitat, urbanisme & aménagement du territoire (vendredi 26 juin)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Ven 26 Juin 07:56:35 CEST 2020


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Des milliards offerts aux compagnies aériennes : tout l’inverse de ce qu’il faudrait faire ! <https://mrmondialisation.org/des-milliards-offerts-aux-compagnies-aeriennes-tout-linverse-de-ce-quil-faudrait-faire/>, Mr Mondialisation, 13/06/20
2- Les villes réfléchissent à rendre les rues aux piétons... et à la marche <https://reporterre.net/Les-villes-reflechissent-a-rendre-les-rues-aux-pietons-et-a-la-marche>, Reporterre, 13/06/20
3- Chronique. « Et si la crise accélérait la transition énergétique, et donc la fin rapide du pétrole ? » <https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/06/15/et-si-la-crise-accelerait-la-transition-energetique-et-donc-la-fin-rapide-du-petrole_6042893_3232.html>, Le Monde, 15/06/20, 10h58 
4- Corsia, la compensation carbone au rabais <https://www.euractiv.fr/section/climat/news/corsia-la-compensation-carbone-au-rabais/>, EurActiv, 15/06/20, 11:56
5- Le Pipistrel Velis Electro devient le premier avion 100 % électrique de série <https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/avion-electrique-pipistrel-velis-electro-devient-premier-avion-100-electrique-serie-81500/>, Futura-sciences, 15/06/20
6- La centrale de Fessenheim va s’arrêter sur de bonnes bases <https://www.lalsace.fr/environnement/2020/06/17/la-centrale-de-fessenheim-va-s-arreter-sur-de-bonnes-bases>, Les DNA, 16/06/20, 19:30
7- BP annonce une nouvelle ère pétrolière <http://www.journaldelenvironnement.net/article/bp-annonce-une-nouvelle-ere-petroliere,106924>, Le JDLE, 16/06/20
8- Climat : l’Europe n’est pas défavorable au nucléaire <http://www.journaldelenvironnement.net/article/climat-l-europe-n-est-pas-defavorable-au-nucleaire,106984>, Le JDLE, 17/06/20
9- Un outil en ligne recense les options pour décarboner le secteur des transports <https://www.actu-environnement.com/ae/news/outil-fabrique-cite-operateurs-transports-decarboner-35671.php4>, Actu-environnement, 17/06/20
10- Champs-Elysées : Les Parisiens veulent une avenue « plus végétale, plus apaisée », selon une consultation citoyenne record <https://www.20minutes.fr/paris/2801943-20200618-exclusif-champs-elysees-parisiens-veulent-avenue-plus-vegetale-plus-apaisee-selon-consultation-citoyenne-record>, 20 Minutes, 18/06/20, 11h55 
11- « Limiter le périphérique parisien à 50 km/h n’améliorera pas la santé des parisiens » <https://www.nouvelobs.com/elections-municipales-2020/20200618.OBS30209/limiter-le-peripherique-parisien-a-50-km-h-n-ameliorera-pas-la-sante-des-parisiens.html>, L’Obs, 18/06/20, 12h57
12- Brittany Ferries renonce à la construction de son premier navire au GNL <https://www.geo.fr/environnement/brittany-ferries-renonce-a-la-construction-de-son-premier-navire-au-gnl-200983>, AFP, 18/06/20, 23:00
13- A Toulouse, Thales travaille au futur "avion vert" <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/a-toulouse-thales-travaille-au-futur-avion-vert_145313>, AFP, 19/06/20, 10:00
14- Quel modèle pour une ville vraiment vivante ? <https://theconversation.com/quel-modele-pour-une-ville-vraiment-vivante-136335>, The Conversation, 19/06/20, 16:45
15- Combustibles nucléaires usés : face au risque de saturation, EDF sommé d’accélérer <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/20/combustibles-nucleaires-uses-face-au-risque-de-saturation-edf-somme-d-accelerer_6043562_3244.html>, Le Monde, 20/06/20, 10h18
16- L'automobile appelée à se transformer, pas à disparaître <https://information.tv5monde.com/info/l-automobile-appelee-se-transformer-pas-disparaitre-364130>, AFP, 20/06/20, 11:00
17- La suppression des vols intérieurs courts en France concernera toutes les compagnies, pas seulement Air France <https://www.20minutes.fr/planete/2804859-20200622-suppression-vols-interieurs-courts-france-concernera-toutes-compagnies-seulement-air-france>, 20 Minutes, 22/06/20, 12h31
18- Les infrasons émis par les éoliennes ne nuisent pas à la santé, selon une étude finlandaise <https://information.tv5monde.com/info/les-infrasons-emis-par-les-eoliennes-ne-nuisent-pas-la-sante-selon-une-etude-finlandaise-364361>, AFP, 22/06/20, 14:00
19- Transition énergétique : le Danemark prêt à taxer massivement le carbone <https://www.lemondedelenergie.com/transition-energetique-carbone-danemark/2020/06/22/>, AFP, 22/06/20
En images
20- Eclairage nocturne : comment faire mieux ? <https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/eclairage-nocturne-comment-faire-mieux-88716204.html>, TF1, journal de 20h, 15/06/20
21- Travaux : simplifier les rénovations énergétiques <https://www.francetvinfo.fr/economie/immobilier/reforme-du-logement/travaux-simplifier-les-renovations-energetiques_4012825.html>, France 2, journal de 13h, 18/06/20
22- Rome, Berlin, Bruxelles, Moscou... Comment le coronavirus a-t-il eu un impact sur la pratique du vélo dans les grandes agglomérations à l'étranger ? <https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/video-rome-berlin-bruxelles-moscou-comment-le-coronavirus-a-t-il-eu-un-impact-sur-la-pratique-du-velo-dans-les-grandes-agglomerations-a-l-etranger_4014475.html>, France info, 19/06/20, 19:27
24- Petites lignes aériennes : suppressions sur les rails <https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/greve-a-air-france/petites-lignes-aeriennes-suppressions-sur-les-rails_4018105.html>, France 2, journal de 20h, 22/06/2020
25- Paris-Bordeaux : la victoire du train face à l'avion ? <https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/paris-bordeaux-la-victoire-du-train-face-a-l-avion_4018133.html>, France 2, journal de 20h, 22/06/2020

Bien à vous,
Florence

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INITIATIVES DU JOUR : — Voies piétonnisées, élargissement des trottoirs... Les initiatives en faveur de la marche se multiplient dans les villes françaises et étrangères. (cf. item 2)
— La Fabrique de la Cité, think tank spécialisé dans la prospective et les innovations urbaines, propose un outil interactif permettant de naviguer dans une vingtaine de solutions mises en œuvre par des états et des villes du monde entier, pour financer les nouvelles mobilités décarbonées. (cf. item 9)
— La consultation citoyenne sur l’avenir des Champs-Elysées, organisée par le Comité Champs-Elysées et Make.org, a été plébiscitée avec plus de 100.000 participants et 450.000 votes. (cf. item 10)
— Les ingénieurs du site de Thales Avionics à Toulouse travaillent "sur le cerveau des avions de demain", c'est-à-dire les systèmes de gestion de vol en vue de rendre l'aviation commerciale "plus verte". (cf. item 13)
— Avec le lancement de la 16e session du concours d’architecture et d’urbanisme EUROPAN consacrée aux villes vivantes s’ouvre une période féconde pour transformer les relations que les villes entretiennent avec le vivant. (cf. item 14)
— La disparition des vols intérieurs très courts fait partie des conditions environnementales imposées à Air France par l’Etat pour son sauvetage. (cf. item 17, 24 & 25)
— Le Danemark, héraut autoproclamé de la transition énergétique, a annoncé qu’il allait taxer plus le carbone, dans le cadre d’un plan pour le climat. (cf. item 19)
— Un dispositif qui accompagne les propriétaires qui veulent se lancer dans une rénovation énergétique existe, exemple à Valence (Drôme). (cf. item 21)
CERTIFICATION DU JOUR : L'avion Pipistrel Velis Electro est devenu le premier avion électrique au monde à obtenir la certification de l'Agence de la sécurité aérienne de l'Union européenne (EASA) et peut désormais être commercialisé. (cf. item 5)
RECUL DU JOUR : Déjà loin d’être conforme à l’accord de Paris et aux objectifs de neutralité climatique, l’Union européenne a accepté d’aménager le programme de compensation des émissions de CO2 du transport aérien, dit Corsia. (cf. item 4 & 1)
RAPPORT DU JOUR : L’Autorité de sûreté nucléaire salue le niveau de préparation « exemplaire » de la centrale de Fessenheim à deux semaines de son arrêt définitif. (cf. item 6)
MUTATION DU JOUR : En annonçant la dépréciation, au second trimestre, de 13 à 17 milliards de dollars de ses actifs, BP, la 3ème des 5 majors pétrolières, a tiré un trait sur une partie de son avenir pétrolier et gazier. (cf. item 7 & 3)
POSITIONNEMENTS DU JOUR : — Auditionné par des parlementaires français, Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne, en charge du Pacte vert, s’est défendu de toute volonté d’entraver le développement de l’énergie nucléaire. (cf. item 8)
— Abaisser la vitesse de 20 km/h sur le périphérique parisien n’aura « probablement pas » d’effet positif sur la qualité de l’air à Paris selon Jean-Baptiste Renard, directeur de recherche au CNRS. (cf. item 11)
CITATION DU JOUR : "Nos aires urbaines ne peuvent pas fonctionner sans voiture. On n'arrivera pas à construire des stations de métro suffisamment proches de tout le monde et les distances à parcourir restent souvent trop longues pour le vélo ou la trottinette", Joël Hazan, expert du Boston Consulting Group (BCG). (cf. item 16)
ÉTUDE DU JOUR : Les sons de basse fréquence, inaudibles, émis par les éoliennes ne sont pas nuisibles à la santé humaine, selon une étude conduite pendant deux ans à la demande du gouvernement finlandais. (cf. item 18)
CHIFFRE DU JOUR : En 20 ans, la quantité d’éclairage public a doublé. (cf. item 20)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
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> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
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> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
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> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
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> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Des milliards offerts aux compagnies aériennes : tout l’inverse de ce qu’il faudrait faire !, Mr Mondialisation, 13/06/20

À l’heure du déconfinement, le monde d’après la pandémie commence à se préciser. Et force est de constater qu’il ressemble beaucoup à celui d’avant… Les plans de relance économiques se multiplient dans les pays occidentaux, souvent au mépris de toute considération écologique. Cette semaine, c’est le secteur de l’aéronautique qui a été largement soutenu par le gouvernement français. Au total, plus de 15 milliards d’euros seront injectés dans l’une des industries les plus polluantes de la planète, par le biais d’investissements, d’aides et de prêts aux compagnies aériennes. Face à ce constat, des ONG se mobilisent pour promouvoir un tourisme sans avion.
Entre 2014 et 2017, le nombre de vols annuel a progressé de 8% entre 2014 et 2017, et devrait encore progresser de 42% d’ici à 2040, d’après le Rapport Environnement de l’Aviation Européenne 2019. Cette étude constate par ailleurs une augmentation des émissions ainsi que des nuisances sonores. Depuis 2013, 28% de dioxyde de carbone supplémentaires ont été émis par le transport aérien en Europe. En outre, à l’échelle individuelle, un aller-retour Paris/New York équivaut à la consommation annuelle du chauffage d’un petit appartement, soit environ 2,2 tonnes de CO2. Le succès croissant des compagnies low-cost, pour des trajets courts, est à cet égard particulièrement inquiétant puisqu’en 2018, 1,3 milliard de passagers ont embarqué à bord de ce type de vol.
Des chiffres qui donnent le tournis, même s’ils ont connu une baisse aussi drastique que bienvenue à l’occasion de la pandémie liée au covid-19. Mais ce qui constitue une aubaine pour la qualité de l’air apparaît comme une catastrophe pour les pouvoirs publics. « La crise a mis un coup d’arrêt à une croissance de près de 30 ans dans cette industrie, l’une des plus performantes au monde », a ainsi déploré le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire, qui a décrété « l’état d’urgence » de la filière aéronautique.
>> Suite à lire à :
<https://mrmondialisation.org/des-milliards-offerts-aux-compagnies-aeriennes-tout-linverse-de-ce-quil-faudrait-faire/ <https://mrmondialisation.org/des-milliards-offerts-aux-compagnies-aeriennes-tout-linverse-de-ce-quil-faudrait-faire/>>
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2- Les villes réfléchissent à rendre les rues aux piétons... et à la marche, Reporterre, 13/06/20
Hortense Chauvin, Paris, reportage

Voies piétonnisées, élargissement des trottoirs... Les initiatives en faveur de la marche se multiplient dans les villes françaises et étrangères. Associations et urbanistes espèrent que les mesures de distanciation pourront donner un nouvel élan à cette pratique, et bousculer le monopole de l’automobile en ville.
Le vélo connaît un nouvel âge d’or depuis le début du déconfinement. En France, son usage a augmenté de 44 % dès la première semaine de déconfinement, selon l’association Vélo et territoires. À Paris, Calgary, Bogotá, Mexico ou Berlin, des centaines de kilomètres de pistes cyclables ont été aménagées en urgence afin d’éviter un retour massif de la voiture en ville. La marche à pied, autre moyen de transport écologique, pourrait-elle également bénéficier de ce nouvel état d’esprit ?
« Le déconfinement représente une opportunité de développer la marche en ville d’abord parce que nous avons besoin de place pour nous distancier physiquement », analyse Paul Lecroart, urbaniste à l’Institut Paris Région. Plus globalement, la crise pourrait également être une occasion de « changer de paradigme et de manière de concevoir nos mobilités et nos modes de vie ». « Beaucoup de gens ont été séduits par la possibilité de redécouvrir leurs quartiers, d’être moins stressés, de moins prendre les transports », explique l’urbaniste. « Auparavant, la marche n’était pas très valorisée, ajoute Anne Faure, urbaniste et présidente de l’association Rue de l’avenir. Pendant le confinement, les gens ont redécouvert que marcher était pratique, efficace, et surtout agréable. »
Depuis le début de la crise sanitaire, de nombreuses villes ont mis en place des aménagements afin de soutenir le développement de la marche à pied en parallèle de celui du vélo, et réduire ainsi le risque de contamination dans les transports en commun. À Lille et à Lyon, des voies auparavant réservées aux voitures ont été piétonnisées. Certains trottoirs ont également été élargis afin de faciliter la distanciation physique. À Strasbourg, Cannes et Rennes, des « zones de rencontre » ont été créées dans le centre-ville. La vitesse y est limitée à 20 km/h, et les piétons y disposent d’une priorité absolue. À l’étranger, les mairies de Bruxelles, Montréal, Oakland, Milan et Athènes ont également adopté des plans piétons afin d’accompagner le développement de cette pratique.
>> Suite à lire à :
<https://reporterre.net/Les-villes-reflechissent-a-rendre-les-rues-aux-pietons-et-a-la-marche <https://reporterre.net/Les-villes-reflechissent-a-rendre-les-rues-aux-pietons-et-a-la-marche>>
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3- Chronique. « Et si la crise accélérait la transition énergétique, et donc la fin rapide du pétrole ? », Le Monde, 15/06/20, 10h58 
Jean-Michel Bezat

Si l’histoire de l’énergie est jalonnée de prévisions relevant parfois de l’art divinatoire, la Bourse est un juge de paix implacable pour les valeurs pétrolières, qui reculent depuis des années, explique, dans sa chronique, Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde ».
Chronique. Il y a quinze ans, un banquier du pétrole avait créé l’émoi sur la planète énergie en prédisant à tort un pic pétrolier imminent. Accusée : l’Arabie saoudite. Le royaume wahhabite aurait soigneusement dissimulé au monde l’épuisement accéléré de ses réserves. Dans son livre Twilight in the Desert (« Crépuscule dans le désert », 2005, non traduit), Matthew Simmons confortait ainsi la thèse des adeptes du peak oil (« pic pétrolier »), convaincus que les ressources en or noir avaient atteint leur point de bascule. La production allait inexorablement décliner, entraînant des guerres pour l’accès à l’énergie.
L’homme d’affaires, mort en 2010, n’a pas pu voir le boom des shale oil (« huile de schiste ») américaines, qui a rebattu les cartes du marché mondial. Pendant dix ans, le « crépuscule » est devenu une « aube », mais dans le désert du Texas, et les Etats-Unis se sont hissés au rang de premier producteur mondial. Le spectre d’un supply crunch à la Mad Max s’est évanoui. L’histoire de l’énergie est jalonnée de prévisions relevant parfois de l’art divinatoire. Il n’est guère étonnant, au sortir de la pandémie de Covid-19, que les spéculations aillent bon train. Et si la crise accélérait la transition énergétique, et donc la fin rapide du pétrole ?
L’ambiance n’est plus à l’euphorie
Un peu hâtivement, certains ont vu le jeudi 20 avril comme annonciateur du meilleur (ou du pire). Ce jour-là, sur le New York Mercantile Exchange, le brut texan a terminé la séance à − 38 dollars le baril. A échéance de leurs contrats à terme, des détenteurs de brut étaient prêts à payer ce prix pour s’en débarrasser, incapables de le stocker dans des réservoirs et des tankers pleins à ras-bord. Un problème technique propre aux Etats-Unis qu’il ne faut pas surinterpréter ; les cours se sont redressés depuis. Il n’empêche, la planète pétrole n’est plus dans la situation des contre-chocs précédents de 1986, 2008 et 2014.
> Lire aussi  Les compagnies pétrolières prises au piège du coronavirus
Au plus fort de la récession d’avril-mai, la demande quotidienne est tombée de 100 millions à 70 millions de barils. Elle reculera de l’ordre de 8 % sur l’année. Du jamais-vu de mémoire de pétrolier. Et après ? Des tendances peuvent s’affirmer, qui réduisent sa consommation : la limitation des voyages en avion ; la percée des véhicules électriques ; le développement de l’hydrogène comme à la SNCF, qui va supprimer tous ses trains diesel d’ici à 2030-2035 ; la réduction du transport maritime sous l’effet de relocalisations industrielles ; la chasse au plastique, poison des océans… Ces évolutions ne promettent pas un avenir radieux à l’or noir.
Il n’y a pas si longtemps, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoyait une production à 120 millions de barils par jour en 2030, avant de la ramener à 106 millions. Un expert aussi averti que le directeur général de Shell, Ben van Beurden, admet qu’il est « très difficile » de dire si la consommation retrouvera rapidement son niveau d’avant-crise. Le patron de BP, Bernard Looney, « n’écarte pas l’idée » d’un pic de production à 100 millions de barils, qui durerait plusieurs années avant la décrue. Au sein des compagnies, l’ambiance n’est plus à l’euphorie des heures fastes, malgré de solides profits en bonne partie redistribués aux actionnaires.
Depuis cinq ans, elles ont réduit leurs dépenses d’exploration et n’ont jamais découvert aussi peu de brut : 10 milliards de barils en 2019, deux fois moins qu’en 2015. En réponse à la volatilité des cours, Shell, BP ou Total cherchent du brut moins cher à produire et plus écolo-compatible. Dissipés les mirages des sables bitumineux du Canada, la multiplication exubérante des forages par 7 000 mètres de fonds marins, les projets fous dans l’Arctique, région déclarée « no-go zone » par Goldman Sachs fin 2019. Une première pour une banque américaine.
Une « bulle carbone »
Dans cette industrie très capitalistique, la Bourse est un juge de paix implacable. Les valeurs pétrolières reculent depuis des années. Leur unique intérêt pour les actionnaires ? Les généreux dividendes qu’ils perçoivent. A Wall Street, la centenaire ExxonMobil vaut sept fois moins qu’Apple ou Microsoft ; longtemps en tête du CAC 40, Total pèse désormais deux fois moins (91 milliards d’euros) que LVMH (191 milliards). Les investisseurs institutionnels tiennent de plus en plus compte du risque systémique du réchauffement climatique, surtout depuis l’accord de Paris (2015). Au pays de l’or noir, ces « zinzins » se savent assis sur une « bulle carbone » : une partie importante des réserves, qui constituent leurs actifs, devra rester sous terre si l’on veut réduire les émissions de CO2.
Le PDG de Total ne croit pas à un « grand soir ». Juste au déclin progressif du pétrole, dont on consommera encore 50 millions de barils en 2050, avance-t-il sans le jurer. « Si les compagnies sont faiblement valorisées, c’est que le marché se demande, fondamentalement, si l’activité pétrolière est durable, reconnaît Patrick Pouyanné, dans un entretien au Monde du 5 juin. La question de [leur] pérennité est posée. Le marché qui va croître, ce n’est pas celui du pétrole, mais celui de l’électricité. » Une analyse qu’il partage avec ses pairs européens, alors que les dirigeants du Big Oil américain, sourds aux menaces environnementales, continuent de siffloter « drill, baby, drill » (« fore, bébé, fore »).
> Lire aussi  Patrick Pouyanné, PDG de Total : « La question de la pérennité des compagnies pétrolières est posée »
Patrick Pouyanné fait le pari qu’en investissant dans les énergies renouvelables couplées au gaz, les batteries, l’hydrogène vert et la capture-stockage du CO2, il attirera de nouveaux investisseurs ou incitera ses actionnaires à réorienter leur portefeuille pour atteindre son objectif de neutralité carbone au milieu du siècle. Une question de survie pour des compagnies pétrolières, contraintes de se transformer en groupes multi-énergies. Il entend bien gagner de l’argent dans ce green business, comme le patron de Shell, qui escompte un retour de 8 % à 12 % sur les capitaux investis. Ce qui n’est pas pour déplaire à la Bourse.
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/06/15/et-si-la-crise-accelerait-la-transition-energetique-et-donc-la-fin-rapide-du-petrole_6042893_3232.html>
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4- Corsia, la compensation carbone au rabais, EurActiv, 15/06/20, 11:56
Victor Miget | Le Journal de l'Environnement

L’Union européenne a accepté d’aménager le programme de compensation des émissions de CO2 du transport aérien, dit Corsia. Un article de notre partenaire le Journal de l’environnement.
Imaginé en 2016 par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), le dispositif Corsia vise à compenser les émissions de CO2 des vols internationaux. Et ce via le financement par les compagnies aériennes de projets de séquestration carbone, par exemple. Elles devront acheter des unités d’émission quand elles dépasseront la moyenne de leurs émissions réalisées en 2019 et 2020.
Mais la pandémie de Covid-19 a rebattu les cartes. Les compagnies ont été interdites de vol. Et qui dit avions cloués au tarmac, dit forte baisse d’émission sur l’année 2020 et donc des efforts très conséquents à produire par la suite, si les objectifs sont calés sur l’année de référence 2020. L’Association internationale du transport aérien (IATA) a donc demandé à ce que la base de référence soit la seule année 2019.
Mardi 9 juin, les 27 membres de l’Union européenne ont répondu favorablement à cette requête. Un changement de règles qui reflète des  « conditions extrêmement difficiles » du transport aérien liées à la pandémie, a déclaré Oleg Butkovic, ministre croate de la Mer, des Transports et des Infrastructures et président du Conseil.
>> Suite à lire à :
<https://www.euractiv.fr/section/climat/news/corsia-la-compensation-carbone-au-rabais/>
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5- Le Pipistrel Velis Electro devient le premier avion 100 % électrique de série, Futura-sciences, 15/06/20
Louis Neveu, journaliste

L'avion Pipistrel Velis Electro est devenu le premier avion électrique au monde à obtenir la certification de l'Agence de la sécurité aérienne de l'Union européenne (EASA). Avec ce sésame, il peut désormais être commercialisé.
En aviation, on parle de « pas » pour l'angle d'attaque des pales d'hélices. Et le 10 juin 2020 fut l'occasion d'un grand pas en avant pour l'histoire de l'aviation électrique. Pour la première fois, l'Agence de la sécurité aérienne de l'Union européenne (EASA) a certifié un avion léger électrique, le Pipistrel Velis Electro. Une première mondiale qui est l'aboutissement de trois ans de travaux pour atteindre le niveau de sécurité le plus élevé pour l'avionneur Pipistrel. La certification s'est faite en deux étapes, avec d'abord l'homologation du moteur électrique portant la référence E-811-268MVLC, le 18 mai, pour ensuite certifier l'association de la cellule et du moteur. Pour l'EASA, ce fut également un grand saut dans le vide, puisqu'il a fallu poser les premiers jalons de la certification future des avions électriques.
>> Suite à lire à :
<https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/avion-electrique-pipistrel-velis-electro-devient-premier-avion-100-electrique-serie-81500/>
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6- La centrale de Fessenheim va s’arrêter sur de bonnes bases, Les DNA, 16/06/20, 19:30
Olivier Brégeard 

Après une nouvelle année « satisfaisante » dans les domaines qu’elle contrôle, l’Autorité de sûreté nucléaire salue le niveau de préparation « exemplaire » de la centrale de Fessenheim, à deux semaines de son arrêt définitif.
Nogent-sur-Seine, à la frontière occidentale du Grand Est, est dans la moyenne du parc nucléaire français, mais doit « maintenir ses efforts de rigueur » en matière d’exploitation des réacteurs. Cattenom, en Moselle, a connu « une nouvelle dégradation » en matière d’exploitation et de maintenance, et des résultats « contrastés » en matière de radioprotection. Dans les Ardennes, Chooz remonte la pente depuis 2017. Plutôt réservée sur les autres centrales de la région administrative, l’Autorité de sûreté nucléaire a une nouvelle fois décerné un bon point à celle de Fessenheim, lors de la présentation de son rapport annuel, ce mardi.
L’ASN juge que la « performance » de la centrale alsacienne condamnée « reste à un niveau satisfaisant », « tant au plan de l’exploitation des réacteurs que de la mise en œuvre des programmes de maintenance des installations ». « L’installation se situe favorablement par rapport à la moyenne nationale dans les domaines de la sûreté et de l’environnement, et dans la moyenne dans le domaine de la radioprotection », ajoute l’autorité.
>> Suite à lire à :
<https://www.lalsace.fr/environnement/2020/06/17/la-centrale-de-fessenheim-va-s-arreter-sur-de-bonnes-bases>
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7- BP annonce une nouvelle ère pétrolière, Le JDLE, 16/06/20
Valéry Laramée de Tannenberg

Un pétrole durablement moins cher va changer le modèle d’affaires des compagnies pétrolières, estime la major britannique. Engagée dans une guerre des prix contre les producteurs américains, la saoudienne Aramco ne dit pas autre chose.
Le monde d’après. Ce sont les pétroliers qui le découvrent les premiers. Lundi 15 juin, BP a fait trembler la bourse de Londres, en annonçant la dépréciation, au second trimestre, de 13 à 17,5 milliards de dollars de ses actifs.
Qu’une major puisse ainsi tirer un trait sur une partie de son avenir pétrolier et gazier mérite explication. Comme d’autres, la compagnie présidée par Bernard Looney estime que le prix de l’or noir restera longtemps peu élevé. L’économie mondiale, durement touchée par la pandémie mettra du temps à repartir et à consommer des produits pétroliers. Résultat: le baril se négociera, en moyenne, aux environs de 55 dollars, entre 2021 et 2050: un tiers de moins que ce qu’imaginaient les analystes de BP jusqu’à ces derniers mois.
Contrainte carbone
Ce qui condamne tous les projets dont le modèle d’affaires est incompatible avec un bas prix du pétrole (au Canada et dans le Golfe du Mexique, notamment) et une contrainte carbone appelé à se durcir, elle aussi, plus vite que prévu. En 2030, le groupe considère qu’il faudra décaisser 100 dollars pour émettre une tonne de CO2. Jusqu’à présent, les économistes du pétrogaziers tablaient un prix de 40 $/t CO2. Comme ne cesse de le répéter son patron irlandais, l’ancienne British Petroleum va devoir se réinventer. Et ça commence de suite. Ces dernières semaines, BP s’est engagé à atteindre la neutralité carbone en 30 ans et a licencié 15% de ses salariés, soit 10.000 personnes.
>> Suite à lire à :
<http://www.journaldelenvironnement.net/article/bp-annonce-une-nouvelle-ere-petroliere,106924>
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8- Climat : l’Europe n’est pas défavorable au nucléaire, Le JDLE, 17/06/20
Valéry Laramée de Tannenberg

Auditionnée par des parlementaires français, Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne, en charge du Pacte vert, s’est défendu de toute volonté d’entraver le développement de l’énergie nucléaire.
Il ne sera pas dit que la Commission européenne outrepasse ses responsabilités en matière d’énergie. Auditionné, mercredi 17 juin, par les membres de deux commissions parlementaires françaises, Frans Timmermans a été questionné sur d’éventuelles barrières posées par l’exécutif européen au développement de l’énergie nucléaire en Europe.
«Je n’ai rien contre le nucléaire, a indiqué le commissaire européen désigné au Pacte vert et à la lutte contre le changement climatique, mais il faut faire un calcul économique. Est-ce vraiment raisonnable, si le prix des énergies renouvelables continue de baisser, d’investir dans le nucléaire.»
Miser sur l'hydrogène décarboné
L’Europe aimerait surtout, a-t-il insisté, développer les investissements des 27 dans «l’hydrogène propre». La commission von der Leyen doit d’ailleurs présenter sa stratégie en la matière, le 8 juillet, et réviser son projet de taxonomie d’ici la fin de l’année.
Pour Frans Timmermans, l'hydrogène est le seul vecteur énergétique capable de décarboner la production d'acier en Europe. Il propose, à cet égard, de développer des partenariats avec les pays d'Afrique du nord. Ces derniers pourraient produire, à partir d'énergies solaires, de l'hydrogène décarboné qui serait ensuite exporté par gazoduc vers l'Europe. Ce projet est déjà soutenu par le gouvernement allemand.
Le vice-président de la Commission européenne a confirmé que Bruxelles fixerait, en septembre prochain, l’objectif du Pacte vert. Probablement une baisse de 55% des émissions entre 1990 et 2030. «Car je n’ai pas de mandat pour aller au-delà et on ne trouverait pas de majorité ni au parlement ni au conseil», a-t-il indiqué.
>> Suite à lire à :
<http://www.journaldelenvironnement.net/article/climat-l-europe-n-est-pas-defavorable-au-nucleaire,106984>
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9- Un outil en ligne recense les options pour décarboner le secteur des transports, Actu-environnement, 17/06/20
Rémi Pin 

La Fabrique de la Cité, think tank spécialisé dans la prospective et les innovations urbaines, propose un outil interactif permettant de naviguer dans une vingtaine de solutions mises en œuvre par des états et des villes du monde entier, pour financer les nouvelles mobilités décarbonées.
Il vient en complément du rapport publié par La Fabrique de la Cité, « Financer la mobilité dans un monde post-carbone » paru il y a quelques semaines. Ce dernier rappelait qu'entre 1990 et 2017, le secteur des transports était l'un des seuls à avoir vu sa part dans le total des émissions de CO2 croître, passant de 22 à 24 %. L'étude présentait des solutions efficaces de décarbonation, au travers de plusieurs exemples internationaux, à différentes échelles territoriales.
Cet outil interactif recense ainsi différents leviers, permettant d'agir sur la décarbonation de la mobilité et son financement. Il permet à l'utilisateur de naviguer parmi les mécanismes en fonction de différents critères : périmètre d'application, sources de financement, bénéfices secondaires attendus, ou encore acceptabilité de la mesure.
Destinées à inspirer les pouvoirs publics et les opérateurs de transports, les mesures proposées incluent des mécanismes historiques, comme les taxes sur les carburants ou les modèles concessifs, des solutions prospectives, et de nouvelles ressources comme les mécanismes de « land-value capture » (taxes assises sur des actifs fonciers ou immobiliers). Chaque mécanisme est analysé et décrit à partir d'exemples concrets, et fait l'objet d'une fiche technique complète à télécharger.
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/outil-fabrique-cite-operateurs-transports-decarboner-35671.php4>
En savoir plus : 
> Financer la mobilité dans un monde post-carbone <https://www.lafabriquedelacite.com/finmob/>, La Fabrique de la Cité
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10- Champs-Elysées : Les Parisiens veulent une avenue « plus végétale, plus apaisée », selon une consultation citoyenne record, 20 Minutes, 18/06/20, 11h55 
Floréal Hernandez

Urbanisme. La consultation citoyenne sur l’avenir des Champs-Elysées, organisée par le Comité Champs-Elysées et Make.org, a été plébiscitée avec plus de 100.000 participants et 450.000 votes. « 20 Minutes » vous donne les résultats de celle-ci en exclusivité
• Plus de 2.000 propositions ont été faites lors de cette consultation citoyenne qui demandait : « Qu’aimeriez-vous changer pour améliorer les Champs-Elysées ? »
• L’idée de verdir les Champs-Elysées arrive en tête, mais en plantant des arbres en pleine terre et non avec du béton autour. Par contre, une végétalisation trop radicale rebute les votants.
• Pour Jean-Noël Reinhardt, président du Comité Champs-Elysées, les résultats de cette consultation soulignent qu'« il y a une forme d’impatience pour retrouver un territoire plus apaisé, plus agréable et plus en phase avec son statut de plus belle avenue du monde ».
Les Parisiens et les Franciliens préoccupés par l’avenir des Champs-Elysées. Du 14 février au 4 juin, la consultation citoyenne sur l’avenir des Champs-Elysées, dont 20 Minutes vous révèle les résultats en exclusivité, a fait réagir les habitants de la capitale et d’Ile-de-France. Sur les 96.762 participants ayant répondu à la question « Qu’aimeriez-vous changer pour améliorer les Champs-Elysées ? », 40 % des votants étaient Parisiens et 42 % d’Ile-de-France (dont un tiers des Hauts-de-Seine, département à deux pas de la plus belle avenue du monde). « On ne s’attendait pas à un tel niveau de participation. Ces chiffres record démontrent l’attachement des Parisiens à l’avenue mais aussi leur volonté de participer concrètement à sa transformation en donnant leur avis », se félicite Jean-Noël Reinhardt, président du Comité Champs-Elysées.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/paris/2801943-20200618-exclusif-champs-elysees-parisiens-veulent-avenue-plus-vegetale-plus-apaisee-selon-consultation-citoyenne-record>
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11- « Limiter le périphérique parisien à 50 km/h n’améliorera pas la santé des parisiens », L’Obs, 18/06/20, 12h57
Julien Bouisset

Abaisser la vitesse de 20 km/h n’aura « probablement pas » d’effet positif, non plus, sur la qualité de l’air à Paris selon Jean-Baptiste Renard, directeur de recherche au CNRS.
C’était une proposition choc du rapport de la mission d’information et d’évaluation du Conseil de Paris, chargée de réfléchir à l’avenir du périphérique : limiter la vitesse à 50 km/h.
La maire sortante de Paris Anne Hidalgo (PS) et David Belliard (EELV) l’ont reprise, alors qu’ils ont fusionné leurs listes en vue du second tour du 28 juin. Ils se sont engagés à l’appliquer, ainsi que la limitation à 30km/h dans les rues de la capitale, s’ils remportent les élections municipales de 2020.
Mais quel est le véritable gain d’une telle mesure ? Si le rapporteur de la mission mettait en avant « l’amélioration du flux et une pacification de la circulation et de la conduite », cet abaissement de 20 km/h n’aura que peu d’effet positif sur notre santé, rétablit Jean-Baptiste Renard, directeur de recherche au CNRS.
> Voir ses explications dans la vidéo ci-dessous :
<https://www.nouvelobs.com/elections-municipales-2020/20200618.OBS30209/limiter-le-peripherique-parisien-a-50-km-h-n-ameliorera-pas-la-sante-des-parisiens.html>
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12- Brittany Ferries renonce à la construction de son premier navire au GNL, AFP, 18/06/20, 23:00

Brittany Ferries met fin au contrat signé avec le chantier allemand FSG pour la construction de ce qui devait être son premier navire propulsé au gaz naturel liquéfié (GNL), a annoncé jeudi la compagnie bretonne, fortement touchée par la crise du coronavirus.
"Brittany Ferries confirme sa décision de mettre fin au contrat pour la construction de son prochain navire au GNL, le Honfleur", a indiqué à l'AFP la compagnie, confirmant une information de l’hebdomadaire Le Marin.
"La compagnie communiquera sur cette nouvelle dans les prochains jours", a-t-elle ajouté, faisant par ailleurs savoir qu'elle prévoyait une perte de chiffre d'affaires entre mars et fin octobre comprise entre 200 et 250 millions d'euros. 
En 2019, son chiffre d'affaires avait atteint 469 millions d'euros.
Selon Le Marin, le chantier FSG, situé dans le nord de l’Allemagne, a déposé le bilan en mai. 
Le Honfleur, d'un coût de 180 millions d'euros, devait être le premier navire français de transport de passagers propulsé au GNL, un carburant qui limite significativement les émissions polluantes. Il devait aussi être le ferry au GNL "le plus grand et le plus moderne d'Europe", selon la compagnie.
Sa construction avait commencé en mars 2018. Sa coque avait été mise à l'eau en décembre de la même année lors d'une cérémonie à laquelle avaient assisté plusieurs centaines de personnes. Mais le chantier a ensuite accumulé les retards.
Le navire devait entrer en service en juillet 2019 sur la ligne Caen-Ouistreham/Portsmouth, dans le sud de l'Angleterre, la plus fréquentée de la compagnie, avec 922.000 passagers et 280.000 voitures transportés chaque année. 
Avec 187 mètres de long, il devait pouvoir embarquer près de 1.680 passagers et 130 remorques de fret ou 550 voitures et 64 remorques de fret.
Le GNL est un carburant d'avenir dans le transport maritime, avec une réduction quasi totale des émissions de soufre, mais également d'oxydes d'azotes (NOx). Il permet également de réduire de 20 à 25% les émissions de dioxyde de carbone (CO2).
Brittany Ferries emploie entre 2.400 et 3.200 personnes selon la saison. En 2019, la compagnie a transporté 2,5 millions de passagers, 866.000 voitures et 201.500 camions entre la France, le Royaume-Uni, l'Irlande et l'Espagne.
Des députés ont demandé lundi au Premier ministre Edouard Philippe des "mesures d'urgence" pour les entreprises de transport transmanche de passagers, soulignant qu'elles n'étaient pas rattachées au plan de relance du tourisme, bien qu'elles contribuent à son essor.
<https://www.geo.fr/environnement/brittany-ferries-renonce-a-la-construction-de-son-premier-navire-au-gnl-200983>
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13- A Toulouse, Thales travaille au futur "avion vert", AFP, 19/06/20, 10:00
Hugues Jeanneaud

"Le plan de relance gouvernemental est pour nous un accélérateur": Les ingénieurs du site de Thales Avionics à Toulouse ont retrouvé le sourire.
En cette mi-juin, sur le vaste site toulousain du groupe où près de 1.000 personnes travaillent "sur le cerveau des avions de demain", c'est-à-dire les systèmes de gestion de vol, Vincent Mégaïdes, responsable de la stratégie avionique de vol, présente deux innovations destinées à rendre l'aviation commerciale "plus verte".
Quelques jours après l'annonce d'un plan de 15 milliards d'euros pour la filière aéronautique, touchée de plein fouet par les conséquences de la pandémie de coronavirus, le groupe électronique affirme que ses programmes destinés à "décarboner" l’aviation civile vont être raccourcis "de deux à trois ans" pour être commercialisé plus rapidement. 
"Notre objectif c'est de réduire les émissions carbonées de 10%", lance M. Mégaïdes, sous son masque chirurgical. Le plan gouvernemental a en effet mis l'accent sur le futur "avion vert". 
Pour l'atteindre, Thales qui est "l'un des acteurs les plus forts de son secteur et le seul à avoir les deux segments, bord et sol", affirme M. Mégaïdes travaille précisément à mieux connecter l'avionique et le contrôle aérien. 
Ce premier volet doit être déployé "à grande échelle dès 2023", nous promet-on. 
Mais pour obtenir ce gain de 10% d’émission, Thalès développe également "l'électrification et hybridation des appareils" notamment à Chatou (Yvelines) et travaille "à réduire le poids et le volume des équipements embarqués".
- Logiciel complexe -
Élégamment cintré dans son costume de commandant de Bord, Didier Poisson, pilote d'essai Thales, présente Pureflyt, le nouveau Flight management systems (FMS), le cerveau de l'avion.
Le simulateur installé dans l'une des salles que l'on rejoint après avoir passé plusieurs sas de sécurité, reproduit l'ambiance du cockpit d'un avion récent "type 320, 330", explique Didier Poisson. 
On retrouve les écrans de navigation, de contrôle moteur et ceux "de vol primaire" avec le caractéristique petit globe orange et bleu pour vérifier l'assiette. "Le FMS, c'est le logiciel le plus complexe d'un avion de ligne", affirme-t-il. 
Pour cette démonstration, le pilote d'essai a programmé un vol entre Lisbonne et Roissy Charles-de-Gaulle, avec entre les deux "une cellule orageuse qui se déplace plus vite que prévu".
"Le système va calculer une nouvelle trajectoire optimum et au final, on ne va rajouter aucun temps de vol et l'augmentation de consommation n'est que de 26 kg, c'est dérisoire." détaille-t-il. 
Avec les systèmes actuellement en fonction, les modifications de trajectoires nécessitent "plusieurs corrections". Des opérations qui ont une incidence sur la consommation, le temps de vol, mais aussi sur les "embouteillages" à l'approche des aéroports.
L'avancée de ce nouveau FMS, insiste Vincent Mégaïdes c'est l'interactivité du cerveau de l’aéronef avec "les composantes sols, la compagnie aérienne et le contrôle aérien".
- Un contrôle aérien mondialisé -
L'ingénieur fait la transition avec le deuxième étage de la nouvelle solution Thales : "l'Air traffic flow management", "une approche beaucoup plus globale du contrôle aérien", dit-il.
"Jusqu'à maintenant, le monde du cockpit et le monde du contrôle aérien étaient faiblement connectés", souligne Vincent Mégaïdes. Les "constellations satellitaires", vont permettre des flux de données importants entre les appareils et le sol.
Devant un écran géant simulant l'environnement d'un poste de contrôle aérien, Christophe Lerat désigne la myriade d'avions représentant les environs d'un grand aéroport. "L'originalité c'est que l'on aborde le problème du trafic de façon mondiale. Nous cherchons des solutions optimales à l'échelle planétaire", affirme-t-il.
Pour leur développement, l'Air traffic flow management et Pureflyt ont bénéficié d'un recours massif à l’intelligence artificielle : plus 2 milliards de scénarios ont pu être testés permettant "d’accumuler une expérience correspondant à 100 millions d’heures de vol".
Il reste aux ingénieurs et techniciens toulousains à finaliser ces nouveaux produits en à peine deux ans, boucler les tests utilisateurs et obtenir les certifications nécessaires à la commercialisation.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/a-toulouse-thales-travaille-au-futur-avion-vert_145313>
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14- Quel modèle pour une ville vraiment vivante ?, The Conversation, 19/06/20, 16:45
Par Raphaël Besson, Directeur de l'agence Villes Innovations, Chercheur associé au laboratoire PACTE (Université de Grenoble), Université Grenoble Alpes

Avec le lancement de la 16e session du concours d’architecture et d’urbanisme EUROPAN consacrée aux villes vivantes s’ouvre une période féconde pour transformer les relations que les villes entretiennent avec le vivant. Il s’agit de passer d’une logique d’imitation, voire de prédation, à une logique de régénération.
L’objectif ? Faire des villes des supports actifs d’une nouvelle relation symbiotique entre les êtres vivants, qu’ils soient humains ou non humains.
Bien que la figure du vivant ne soit pas une figure nouvelle dans la fabrique urbaine et architecturale, elle revêt une dimension inédite à l’ère de l’Anthropocène. Les villes, qui occupent 20 % du territoire terrestre et concentrent plus de la moitié de la population mondiale, ont un rôle décisif à jouer dans la conservation et la reproduction du vivant.
Une chronologie des villes vivantes
Au XIXe siècle, les modèles développés par les urbanistes sont largement influencés par la figure du vivant. Les modèles progressistes s’inspirent du corps et des fonctions humaines pour organiser et découper la ville, alors conçue comme une superposition de poumons verts, de cellules à habiter, de machines à travailler et de flux divers directement inspirés de la circulation sanguine.
En réaction à ce modèle de ville anthropomimétique et fonctionnaliste, les tenants du modèle culturaliste – comme William Morris ou Ebenezer Howard – vont défendre l’idée d’une ville organique, davantage inspirée par la nature. Une vision qui sera prolongée par des architectes comme Antoni Gaudí, Otto Frei ou plus récemment Luc Schuiten, passés maîtres dans le domaine de la bio-inspiration.
La période des transitions actuelles incite de nombreux architectes-urbanistes à dépasser une lecture passive, métaphorique et mimétique du vivant. L’enjeu n’est pas de copier de manière servile les formes humaines ou naturelles, mais d’activer et de faire avec le vivant pour concevoir, gouverner et bâtir les villes de demain.
Cette fabrique urbaine du vivant se structure selon deux grandes orientations, selon qu’il s’agisse d’êtres vivants humains ou non humains.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://theconversation.com/quel-modele-pour-une-ville-vraiment-vivante-136335>
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15- Combustibles nucléaires usés : face au risque de saturation, EDF sommé d’accélérer, Le Monde, 20/06/20, 10h18
Nabil Wakim et Perrine Mouterde

Le projet de nouvelle piscine de stockage ne devrait pas être déposé dans le calendrier prévu, alors que l’engorgement des capacités de l’usine de La Hague est annoncé à l’horizon 2030 
Les exploitants nucléaires français mettent-ils tout en œuvre pour éviter une saturation de l’usine de retraitement de La Hague (Manche) et un blocage de toute la filière ? La question préoccupe les professionnels et les autorités depuis une vingtaine d’années. Elle devient désormais urgente, l’engorgement des capacités d’entreposage des combustibles usés étant prévu pour l’horizon 2030.
Début juin, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a renouvelé ses mises en garde et appelé les exploitants, EDF et Orano, à « prendre le sujet en main pour aboutir au plus tôt à la création de capacités d’entreposage ». Le calendrier, sur ce sujet, ne sera pas respecté, a déjà annoncé Bernard Doroszczuk, le président du gendarme du nucléaire. En avril 2017, EDF avait transmis un premier dossier pour un projet de piscine d’entreposage centralisé de combustibles usés. La demande d’autorisation de création de cette installation aurait dû être déposée d’ici à fin 2020. « Cela ne sera pas le cas », a fait savoir M. Doroszczuk, qui déplorait, dans un entretien au Monde le 28 mai, un « déficit de culture de précaution » dans la filière nucléaire.
EDF reste extrêmement discret sur le sujet et assure que les discussions techniques avec l’ASN se poursuivent. « Le dossier n’est pas en stand-by », se contente de répéter l’entreprise. Chaque année, l’électricien « décharge » environ 1 150 tonnes de combustible usé de ses réacteurs : après avoir été refroidi quelques années dans les piscines de chaque centrale, il est acheminé jusqu’aux usines d’Orano (ex-Areva) à La Hague. Là, il est à nouveau immergé pour continuer à refroidir avant d’être retraité.
Agir maintenant
Fin 2019, selon Orano, 9 800 tonnes étaient entreposées dans les quatre piscines de La Hague, d’une capacité maximale de 14 000 tonnes. Deux cents « paniers », dans lesquels sont placés les assemblages de combustibles, sont vides, soit environ 7 % de l’espace total. « On n’a pas de problème de stockage particulier jusqu’en 2030, mais on aura besoin de capacités complémentaires à ce moment-là », confirme Jean-Michel Romary, directeur « maîtrise d’ouvrage démantèlement et déchets » chez Orano.
« L’horizon 2030 peut paraître loin mais comme une dizaine d’années sont nécessaires pour créer une installation, il faut commencer à agir maintenant pour ne pas avoir de problème ensuite », précise Thierry Charles, le directeur général adjoint en charge de la sûreté nucléaire à l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) – le bras technique de l’ASN. En cas d’aléa (conflit social, problème technique…) qui paralyserait La Hague plusieurs mois, les piscines pourraient être remplies bien avant la prochaine décennie, estiment de leur côté les associations antinucléaires. « Plus le temps passe, plus il y a urgence à lancer la construction de nouvelles installations, insiste Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire à Greenpeace. D’autant plus que tous les derniers chantiers ont connu des retards considérables. »
Selon le projet déposé il y a trois ans, EDF prévoit de construire une piscine constituée de deux bassins où pourront être entreposées 10 000 tonnes de métal lourd – soit environ 21 000 assemblages de combustibles usés –, et prévue pour fonctionner une centaine d’années. Pourquoi un tel retard à agir chez EDF, alors que le sujet est crucial pour la filière française ? L’une des raisons est financière. L’entreprise est dans une situation économique difficile, aggravée par la crise sanitaire. Mais aussi organisationnelle : EDF doit gérer de front plusieurs chantiers colossaux sur plusieurs réacteurs pour assurer leur prolongation de dix ans… sans compter les difficultés rencontrées sur le site de l’EPR de Flamanville.
Lors de son bilan annuel, le président de l’Autorité de sûreté nucléaire a d’ailleurs insisté sur le manque de capacités d’ingénierie d’EDF. Le groupe a notamment mobilisé des ressources en nombre très important pour la visite décennale du site du Tricastin, qui doit permettre de prolonger de dix ans l’activité du premier réacteur. « EDF a des difficultés à faire face à la charge de travail actuelle,qui ont sans doute été renforcées par la pandémie due au coronavirus, explique l’expert critique du nucléaire Yves Marignac. Elle doit établir des priorités, et le projet de piscine n’est peut-être pas en haut de la liste. »
La question du retraitement
Ces dernières années, le débat autour du choix de l’entreposage, à sec ou en piscine, est aussi devenu plus vif. L’entreposage à sec – dont Orano est le leader mondial – consiste à déposer le combustible dans de gros conteneurs en métal, eux-mêmes placés dans des boîtes en béton. Le combustible se refroidit alors naturellement. Au contraire, une piscine doit être surveillée en permanence pour maintenir le refroidissement et assurer la sûreté. Mais il est plus facile d’y récupérer des matières destinées à être retraitées.
Derrière ce débat sur l’entreposage, la question cruciale du retraitement est en jeu. La filière française défend historiquement l’idée d’un « cycle fermé », dans lequel 96 % des matières seraient « valorisables ». « Grâce au retraitement, on économise aujourd’hui 10 % d’uranium, défend Jean-Michel Romary chez Orano. Ce sont autant de matières naturelles qu’on ne va pas excaver. Et cela nous permet de réduire notre volume de déchets. Dans un pays comme la France, qui en a de grandes quantités, c’est important. »
Pour les opposants, cette vision relève du « mythe » : dans les faits, seul 1 % des matières est réellement réutilisé pour fabriquer du combustible MOX, et la filière de retraitement génère d’autres déchets, tels que des outillages ou des solvants. Et la perspective de développer un parc de quatrième génération, approvisionné en plutonium issu du retraitement, est aujourd’hui à l’arrêt, pour des raisons notamment économiques. « Le choix du retraitement nous accule : le seul objectif est de pérenniser la filière », estime Yannick Rousselet.
> Lire aussi  En France, le nucléaire produit des déchets qui resteront dangereux pendant des millénaires
En 2018, une commission d’enquête parlementaire dirigée par la députée EELV Barbara Pompili a saisi l’IRSN afin qu’elle étudie les différentes options d’entreposage, analysées dans une note publiée en mai 2019. Le sujet est également revenu sur la table à l’occasion du débat public sur le Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR).
« A long terme, EDF a intérêt à s’affranchir de sa dépendance à La Hague et de la stratégie du retraitement, analyse Yves Marignac. Il n’y a pas d’intérêt économique à court terme ni stratégique à long terme à poursuivre le retraitement. Mais cela fait tellement partie de la “raison d’être” du nucléaire en France que c’est très difficile à assumer politiquement. EDF joue peut-être un peu la montre. » 
Sans attendre une confirmation du site sur lequel la future piscine d’entreposage d’EDF pourrait être créée, une coordination d’associations et de collectifs de quatre départements proches de la centrale de Belleville-sur-Loire (Cher), souvent présentée comme la candidate idéale pour accueillir ces bassins, vient de se créer. « La piscine centralisée, qui concentre les combustibles hautement radioactifs au même endroit, est la pire des solutions, estime Catherine Fumé, la coordinatrice de Piscine nucléaire stop. Nous voulons sensibiliser la population aux problématiques soulevées par ce projet en amont du dépôt de l’autorisation de création. »
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/20/combustibles-nucleaires-uses-face-au-risque-de-saturation-edf-somme-d-accelerer_6043562_3244.html>
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16- L'automobile appelée à se transformer, pas à disparaître, AFP, 20/06/20, 11:00
Daniel Aronssohn

Encombrements et pollution poussent à contester la place de l'automobile dans les villes. Indispensable, elle n'est pas près de disparaître mais devra réduire son territoire tout en se transformant en objet électrique et partagé.
Thomas Devlaeminck, responsable marketing de 27 ans, enfourche son vélo tous les matins pour se rendre au travail. Habitant à Valence (Drôme), il parcourt les 4 km qui séparent son domicile de la gare, où il prend le train pour Romans-sur-Isère, éloigné d'une vingtaine de kilomètres. A l'arrivée, sa bicyclette lui permet de rejoindre le siège de son entreprise au terme d'un nouveau trajet de 4 km.
"J'ai abandonné la voiture en novembre 2018", confie-t-il à l'AFP. "Cela permet de faire un peu de sport tous les jours. Pour la santé, je vois vraiment la différence, et puis c'est très agréable le matin de commencer par le vélo".
L'intérêt est aussi budgétaire, l'abonnement de train lui coûte 30 euros par mois, alors que "le coût d'une voiture, c'est facilement 300 à 400 euros par mois", observe-t-il. "Et puis, comme ça je peux faire mon petit geste pour la planète".
Pourtant, son épouse Valérie, psychologue en Ehpad, n'a pas d'autre choix que la voiture. Elle travaille sur plusieurs établissements non desservis par les transports en commun et bien trop éloignés pour s'y rendre en vélo. "A Valence, le réseau de transport n'est pas celui de la région parisienne", constate Thomas Devlaeminck.
De plus en plus contestée au cœur des grands centres urbains, comme dans Paris intra-muros, l'automobile reste indispensable pour la plupart des Français qui vivent en province ou dans les banlieues des grandes villes.
Selon l'Insee, 70% des actifs vont travailler en voiture, premier mode de transport et de très loin, devant les transports en commun (environ 15%).
"Nos aires urbaines ne peuvent pas fonctionner sans voiture. On n'arrivera pas à construire des stations de métro suffisamment proches de tout le monde et les distances à parcourir restent souvent trop longues pour le vélo ou la trottinette", explique Joël Hazan, expert du Boston Consulting Group (BCG).
- "Gaspillage gigantesque" -
Il faudra pourtant réguler son usage en raison des embouteillages et de la pollution, car l'automobile représente un "gaspillage gigantesque", estime-t-il.
Cet expert recommande de développer les nouveaux services automobiles (covoiturage, autopartage et véhicules avec chauffeur partagés) tout en accélérant l'électrification des véhicules. On résoudrait ainsi à la fois le problème environnemental et celui des embouteillages.
La voiture est responsable de "20% des émissions de gaz à effet de serre". Elle "passe 95% de son temps stationnée, transporte en moyenne 1,1 personne avec 5 places, et 30% du temps de circulation est consacré à chercher une place de parking", détaille le consultant.
Pourtant, même pour les trajets de moins d'un kilomètre, qu'on peut parcourir facilement à pied, près de six personnes sur dix prennent leur voiture pour aller travailler, indique l'Insee.
Il ne faut pas être contre la voiture, mais "contre son usage excessif", estime M. Hazan, qui regrette la polarisation qui s'est installée dans le débat public entre partisans et adversaires.
Pour les distances jusqu'à quelques kilomètres, "le vélo est le meilleur mode de transport possible et c'est, à tout prix, ce que les pouvoirs publics doivent favoriser", assure-t-il.
"On est face à un profond paradoxe. D'un côté, l'automobile facilite la vie, elle permet de choisir où on veut vivre, de voyager... Mais elle est aussi source de nuisances", résume Jean-François Doulet, géographe et auteur de Atlas de l'automobile (Ed. Autrement).
Contrairement à des idées reçues, l'automobile, bien que contestée, est en "expansion mondiale", souligne-t-il. "Il y a de plus en plus d'automobiles, y compris dans les pays où il y en avait déjà beaucoup. En France, les gens sont de plus en plus équipés, notamment les jeunes".
Cela n'empêche pas son territoire de se réduire en centre-ville au profit des mobilités douces, avec des vitesses souvent réduites à 30 km/h. "Il faut être assez optimiste, car ce n'est pas un objet qui échappe aux politiques publiques, aux ambitions d'amélioration du cadre de vie", note M. Doulet.
<https://information.tv5monde.com/info/l-automobile-appelee-se-transformer-pas-disparaitre-364130>
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17- La suppression des vols intérieurs courts en France concernera toutes les compagnies, pas seulement Air France, 20 Minutes, 22/06/20, 12h31

La disparition de ces vols très courts fait partie des conditions environnementales imposées à Air France par l’Etat pour son sauvetage
Les lignes aériennes qui ont un équivalent en train en moins de 2h30 sont amenées à disparaître. Et Air France ne sera pas la seule compagnie aérienne touchée, a assuré ce lundi le secrétaire d’Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari sur RTL.
« Nous allons demander dans le cadre du plan de sauvetage d’Air France des conditions environnementales. Parmi ces conditions, c’est effectivement qu’Air France se retire des lignes, notamment vers Orly, pour lesquelles existe une alternative ferroviaire à moins de deux heures et demie », a rappelé Jean-Baptiste Djebbari. Mais « il n’est évidemment pas envisageable que des opérateurs quels qu’ils soient, notamment low cost, viennent s’y insérer. Donc nous prendrons un arrêté pour des raisons environnementales, compatible évidemment avec le droit européen, de manière à ce qu’il n’y ait pas, effectivement, ces effets de distorsion de concurrence », a-t-il ajouté.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/planete/2804859-20200622-suppression-vols-interieurs-courts-france-concernera-toutes-compagnies-seulement-air-france>
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18- Les infrasons émis par les éoliennes ne nuisent pas à la santé, selon une étude finlandaise, AFP, 22/06/20, 14:00

Les sons de basse fréquence, inaudibles, émis par les éoliennes ne sont pas nuisibles à la santé humaine, selon une étude finlandaise publiée lundi.
Plusieurs études ont déjà montré que le bruit audible des éoliennes n'a pas d'effets négatifs sur la santé - en dépit de la gêne et des troubles du sommeil constatés chez les personnes vivant à proximité.
Toutefois, cette étude conduite pendant deux ans à la demande du gouvernement finlandais, a analysé les effets des émissions sonores de basse fréquence - ou infrasons - émis par les éoliennes qui ne peuvent être entendues par une oreille humaine. 
Si - selon les chercheurs - dans de nombreux pays, beaucoup ont attribué à ces infrasons des symptômes allant de maux de tête à des acouphènes ou des problèmes cardiovasculaires, les scientifiques affirment que les résultats "ne soutiennent pas l'hypothèse selon laquelle les infrasons (...) causent une gêne". 
"Il est plus probable que ces symptômes soient déclenchés par d'autres facteurs tels que des symptômes attendus" par les personnes vivant à proximité d'éoliennes.
Les chercheurs se sont basés sur des interviews, des enregistrements sonores et des tests de laboratoire pour étudier les effets possibles de ces sons sur la santé de ceux vivant à moins de 20 kilomètres de de générateurs. 
En outre, les tests n'ont pas non plus prouvé que les sons des turbines perturbaient le rythme cardiaque, selon cette même étude. 
L'énergie éolienne s'est largement développée ces dernières années, notamment en Chine, aux États-Unis et au Brésil.
Selon une étude de l'association du secteur WindEurope, les éoliennes ont fourni l'an dernier 15% de l'électricité consommée en Europe.
<https://information.tv5monde.com/info/les-infrasons-emis-par-les-eoliennes-ne-nuisent-pas-la-sante-selon-une-etude-finlandaise-364361>
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19- Transition énergétique : le Danemark prêt à taxer massivement le carbone, AFP, 22/06/20

Le Danemark, héraut autoproclamé de la transition énergétique, a annoncé lundi qu’il allait taxer plus le carbone, dans le cadre d’un plan pour le climat qui reste timide selon des associations de protection de l’environnement.
Les détails de cette réforme fiscale, dont l’objectif est “de rendre plus attractives les solutions vertes” sans plomber ni le contribuable ni les entreprises, seront négociés après l’été, a indiqué le ministère des Finances.
Le Conseil du climat recommande une taxation du carbone à 1.500 couronnes (201 euros) par tonne, contre 170 couronnes actuellement.
“On ne voit seulement que des débuts relativement ténus d’une transition verte du Danemark”, a déploré auprès de l’AFP Helene Hagel, responsable climat et politique de l’environnement chez Greenpeace Danemark.
Selon elle, il faut cesser d’être flou, taxer l’ensemble des gaz à effet de serre et retrousser ses manches pour une refonte de l’agriculture et du secteur des transports, sur lesquels les partis doivent plancher à l’automne.
“Il est essentiel de donner un prix plus précis à la pollution sous forme d’impôts sur les gaz à effet de serre. Il est facile de s’entendre sur la forme mais plus difficile de négocier complètement dans les faits la nature des taxes”, a-t-elle écrit.
Copenhague avait déjà annoncé que le pays scandinave, pionnier de l’éolien, allait diminuer de 70% ses émissions de CO2 à l’horizon 2030.
L’accord, négocié par tous les partis à l’exception d’une petite formation d’extrême-droite, entérine aussi la création de deux “îles énergétiques”, l’une en mer du Nord et l’autre dans la Baltique, pour une capacité totale d’énergie éolienne en mer de 5 GW, permettant, additionnée au développement d’un autre champ offshore, de tripler la production nationale de ce type d’énergie.
Ces îles doivent permettre à terme l’utilisation de nouvelles technologies capables de stocker l’énergie produite par les éoliennes, est-il précisé.
<https://www.lemondedelenergie.com/transition-energetique-carbone-danemark/2020/06/22/ <https://www.lemondedelenergie.com/transition-energetique-carbone-danemark/2020/06/22/>>
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En images
20- Eclairage nocturne : comment faire mieux ?, TF1, journal de 20h, 15/06/20

Certains endroits de notre planète ne connaissent plus la nuit. Nos villes sont éclairées en permanence. En 20 ans, la quantité d’éclairage public a doublé. Mais la lumière vient aussi des magasins, de leurs vitrines, parfois des bureaux et bâtiments publics, qui sont allumés sans interruption pendant la nuit. Cette pollution lumineuse aurait des conséquences sur notre santé et entraînerait un gaspillage d’énergie. Depuis deux ans, la loi sanctionne l’éclairage publicitaire abusif. L’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes (ANPCEN) se bat pour faire respecter les consignes. A une heure et demi du matin, de nombreuses boutiques parisiennes sont en infraction. Ayant été contactées par notre équipe, toutes ces marques accusent "un défaut du système de minuterie". Pour ces commerçants, l’éclairage des vitrines a un fort impact publicitaire. A Strasbourg, la mairie a choisi de se démarquer. La loi autorise les parcs à rester éclairés toute la nuit, mais ils y sont désormais éteints après minuit. Ainsi, la ville a réduit de 20% sa consommation d’énergie, en éteignant aussi complètement ses bâtiments administratifs. La célèbre cathédrale a même vu son éclairage réduit. De plus en plus de communes sur notre territoire suivent le mouvement, en réduisant, par exemple, l’intensité de leurs lampadaires. Et plus de 12 000 villes ont choisi d’éteindre complètement leurs éclairages la nuit.
> Reportage à voir à : 
<https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/eclairage-nocturne-comment-faire-mieux-88716204.html>
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21- Travaux : simplifier les rénovations énergétiques, France 2, journal de 13h, 18/06/20

Alors que les neuf mois de travaux de la convention citoyenne pour le climat sont achevés, Emmanuel Macron a fait savoir qu’il entend accélérer la rénovation thermique des bâtiments.
Comment accélérer la rénovation thermique des bâtiments ? Un dispositif qui accompagne les propriétaires qui veulent se lancer dans ce genre d’initiative existe. Dans un chantier à Valence (Drôme), une dizaine d’artisans est à l’oeuvre. Double vitrage, isolation des sols, pose d’une chaudière à condensation… Ces artisans sont formés pour travailler ensemble sur la rénovation thermique globale des maisons. C’est le principe du dispositif "Dorémi".
Un accompagnement pour les travaux et pour le financement
“Ce n’est pas chacun pour soi, c’est une équipe et c’est plus agréable pour tout le monde”, explique Eric Debeaux, artisan plombier pour la société Sart. "L’intérêt pour les artisans de travailler en collectif, c'est de pouvoir proposer à leurs clients d'une part des travaux bien coordonnés et d’autre part une performance de la maison”, détaille Arthur Gauvin, formateur accompagnateur de groupements d’artisans "Dorémi”. Le groupe propose un chef de chantier pour simplifier les démarches du client. Un accompagnement gratuit pour les travaux mais aussi pour le financement sans lequel Edwige Flour ne se serait jamais lancée. “Ils nous 
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/immobilier/reforme-du-logement/travaux-simplifier-les-renovations-energetiques_4012825.html>
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22- Rome, Berlin, Bruxelles, Moscou... Comment le coronavirus a-t-il eu un impact sur la pratique du vélo dans les grandes agglomérations à l'étranger ?, France info, 19/06/20, 19:27

Le monde face au virus : chaque semaine, quatre correspondants de France info racontent comment la crise du coronavirus est gérée. Direction l'Italie, l'Allemagne, la Belgique et la Russie pour aborder la question du vélo, en ville, au lendemain de la crise sanitaire.
Depuis le début du déconfinement, le vélo est un véritable sujet de société en France : aide de l'Etat pour faire réparer son vélo, débats sur les pistes cyclables dans les grandes villes pour le second tour des élections municipales et hausse des ventes de vélos partout dans le pays. Et ailleurs, est-ce aussi le cas ? La pandémie a-t-elle vraiment favorisé la pratique du vélo chez nos voisins ? Direction les rues embouteillées de Bruxelles et de Moscou, les pistes cyclables de Berlin et un réparateur de vélos à Rome.
>> Suite à lire et vidéo à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/video-rome-berlin-bruxelles-moscou-comment-le-coronavirus-a-t-il-eu-un-impact-sur-la-pratique-du-velo-dans-les-grandes-agglomerations-a-l-etranger_4014475.html>
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23- Petites lignes aériennes : suppressions sur les rails, France 2, journal de 20h, 22/06/2020

Le gouvernement veut que les vols intérieurs pour de courtes distances soient totalement abandonnés. Cela concerne les destinations situées à moins de 2h30 de Paris en train.
Décoller de Paris en direction de Bordeaux (Gironde) sera un voyage bientôt interdit par le gouvernement. Même chose pour les lignes qui relient la capitale à Lyon (Rhône), Nantes (Loire-Atlantique) ou encore Rennes (Ille-et-Vilaine). L'objectif est de délaisser l'avion, jugé trop polluant, au profit du train, surtout quand les villes sont situées à moins de 2h30 de la capitale.
Un arrêté pour "des raisons environnementales"
Une interdiction de vol pour Air France que l’État souhaite généraliser à toutes les compagnies pour éviter une concurrence déloyale. "Il n'est pas envisageable que des opérateurs, quel qu’ils soient, notamment low cost, viennent s'y insérer. Nous prendrons un arrêté pour des raisons environnementales, compatible avec le droit européen", explique Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’État chargé des Transports. 
Explications à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/greve-a-air-france/petites-lignes-aeriennes-suppressions-sur-les-rails_4018105.html>
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24- Paris-Bordeaux : la victoire du train face à l'avion ?, France 2, journal de 20h, 22/06/2020

Bordeaux est à moins de 2h30 de Paris en train depuis quelques mois. Les conséquences de la fermeture de la ligne Orly-Bordeaux pour l'aéroport de Mérignac pourraient être énormes.
A Bordeaux, la suppression annoncée des dix aller-retours quotidiens Paris-Bordeaux est un coup de massue. Notamment chez les voyageurs, alors que la ligne est assurée par Air France. "La ligne en soit est très très utile (..) ca va être compliqué", déplore un homme. "J'habite à côté de l'aéroport, donc pour moi c'est un souci de prendre le train, et aujourd'hui, le train est plus cher", avance une femme interrogée. Pourtant, le train marque de plus en plus de points depuis le lancement de la ligne à grande vitesse en 2017, l'écart se réduit. 2h09 sur le rail contre 1h10 par les airs. Il y a 78 % de passagers en plus dans les TGV, 45 % de voyageurs en moins dans les avions.
550 000 voyageurs par an
Pour les syndicats Air France, supprimer ces vols quotidiens est une catastrophe. "Je ne vois pas comment économiquement parlant, l'aéroport de Bordeaux va aujourd'hui se passer des recettes de dix fréquences quotidiennes", alerte la CGT. Pour les patrons de la région de Bordeaux, la liaison avec Orly est indispensable. "C'est impensable. Nous faisons partie des principales métropoles françaises et nous devons pouvoir disposer de toutes les modalités pratiques pour bouger et mener nos affaires", explique Franck Allard, président du Medef Gironde. Même en déclin, la navette d'Air France transporte toujours 550 000 voyageurs chaque année.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/paris-bordeaux-la-victoire-du-train-face-a-l-avion_4018133.html>
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– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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