[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur énergies, ressources, transports, habitat, urbanisme & aménagement du territoire (mercredi 11 mars)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mer 11 Mar 07:56:08 CET 2020


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Bruxelles veut imposer des batteries de smartphones faciles à remplacer <https://www.lesnumeriques.com/mobilite/bruxelles-veut-imposer-des-batteries-de-smartphones-faciles-a-remplacer-n147695.html>, Les Numériques, 01/03/20, 08h08
2- L’empreinte carbone d’une transaction Bitcoin représenterait 780 650 transactions Visa <https://cryptonaute.fr/empreinte-carbone-transaction-bitcoin-780-650-visa/>, Cryptonaute, 02/03/20, 21:00
3- En Alsace centrale, Europa-Park espère construire un complexe hôtelier sur plus de 150 hectares de terres agricoles <https://www.rue89strasbourg.com/en-alsace-centrale-europa-park-espere-construire-un-complexe-hotelier-sur-plus-de-150-hectares-de-terres-agricoles-169711>, Rue89 Strasbourg, 02/03/20, 06h00
4- Nucléaire : le redémarrage de Flamanville à nouveau repoussé <https://www.lepoint.fr/societe/nucleaire-le-redemarrage-de-flamanville-a-nouveau-repousse-03-03-2020-2365495_23.php>, AFP, 03/03/20, 19:00
5- Le budget de l’Anah culmine à 1,4 milliard d’euros <http://www.journaldelenvironnement.net/article/le-budget-de-l-anah-culmine-a-1-4-milliard-d-euros,103891?xtor=RSS-31>, Le JDLE, 03/03/20
6- Une peinture qui refroidit tout ce qu’elle couvre <https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/03/04/une-peinture-qui-refroidit-tout-ce-qu-elle-couvre_6031765_1650684.html>, Le Monde, 04/03/20, 10h13
7- Le chauffage de particuliers pourra baisser automatiquement pour aider le système électrique français <https://www.20minutes.fr/planete/2731711-20200303-chauffage-particuliers-pourra-baisser-automatiquement-aider-systeme-electrique-francais>, 20 Minutes avec AFP, maj le 04/03/20 à 15h46
8- Efficace, écologique et sportif : découvrez le RER Vélo <https://positivr.fr/efficace-ecologique-et-sportif-decouvrez-le-rer-velo/>, Positivr, 04/03/20, 15:47
9- Voitures électriques : GM dévoile une batterie ultra puissante <https://information.tv5monde.com/info/voitures-electriques-gm-devoile-une-batterie-ultra-puissante-349956>, AFP, 05/03/20, 00:00
10- L’alerte de la Cour des comptes sur les coûts du démantèlement des centrales nucléaires <https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/03/04/nucleaire-l-alerte-de-la-cour-des-comptes-sur-les-couts-du-demantelement_6031839_3234.html>, Le Monde, maj le 05/03/20 à 02h31
11- La sortie du charbon amorcée (presque) partout dans le monde <https://theconversation.com/la-sortie-du-charbon-amorcee-presque-partout-dans-le-monde-132888>, The Conversation, 08/03/20, 19:01
12- Pollution : à Lyon, des parents d’élèves attaquent les pouvoirs publics pour « insuffisance de l’action » <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/09/pollution-a-lyon-des-parents-d-eleves-attaquent-les-pouvoirs-publics-pour-insuffisance-de-l-action_6032276_3244.html>, Le Monde, 09/03/20, 07h38
13- A Fukushima, la flamme olympique ne réchauffe pas tous les cœurs <https://information.tv5monde.com/info/fukushima-la-flamme-olympique-ne-rechauffe-pas-tous-les-coeurs-350579>, AFP, 09/03/20, 09:00
14- Des Moscovites se rebellent contre un projet "fou" de route sur un site radioactif <https://information.tv5monde.com/info/des-moscovites-se-rebellent-contre-un-projet-fou-de-route-sur-un-site-radioactif-350587>, AFP, 09/03/20, 10:00
15- Fukushima Daiichi : l'état de la centrale, 9 ans après l'accident et avant les JO <https://information.tv5monde.com/info/fukushima-daiichi-l-etat-de-la-centrale-9-ans-apres-l-accident-et-avant-les-jo-350608>, AFP, 09/03/20, 12:00
16- Le jour où le marché pétrolier a craqué <https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/03/09/fin-de-l-alliance-russie-arabie-saoudite-coronavirus-les-cours-du-petrole-s-effondrent-et-entrainent-avec-eux-les-bourses-asiatiques_6032284_3234.html>, Le Monde, 09/03/20, maj à 17h33
17- Coronavirus : le scandale des vols fantômes <https://korii.slate.fr/biz/transports-aviation-compagnies-aeriennes-scandale-vols-fantomes-coronavirus-regle-80-20-liaisons#Echobox=1583819819>, Slate, 10/03/20, 06h52
18- Fukushima : neuf ans après la catastrophe, l’eau contaminée sème toujours la discorde <https://theconversation.com/fukushima-neuf-ans-apres-la-catastrophe-leau-contaminee-seme-toujours-la-discorde-133275>, The Conversation, 10/03/20, 19:44
19- Agrocarburants : la demande croissante pourrait détruire 7 millions d'hectares de forêt d'ici 2030 <https://www.actu-environnement.com/ae/news/agrocarburants-biocarburants-deforestation-rapport-canopee-rainfourest-foundation-35131.php4>, Actu-environnement, 10/03/20
En images
20- Ville : quand les lotissements envahissent les terrains agricoles <https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/restauration-hotellerie-sports-loisirs/ville-quand-les-lotissements-envahissent-les-terrains-agricoles_3850947.html>, France 2, journal de 20h, 03/03/20

Bien à vous,
Florence

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QUESTIONNEMENTS DU JOUR : — A l’occasion du 9ème anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima et juste avant les Jeux olympiques de Tokyo (24 juillet-9 août), dans quel état est cette centrale et quel avenir pour les évacués de cette région ? (cf. item 13, suite, 15 & 18)
— La consommation de charbon dans le monde va-t-elle décliner durablement dans les années à venir ? (cf. item 11)
CHIFFRES DU JOUR : — Une seule transaction Bitcoin consommerait la même quantité d’électricité qu’un ménage britannique pendant près de deux mois et son empreinte carbone serait équivalente à 780 650 transactions de carte bleue. (cf. item 2)
— 200.000 aides attribuées pour 2020. Voilà l’objectif fixé à l'Agence nationale de l'habitat (Anah) par le ministère de la ville et du logement. Pour y parvenir l’agence va consacrer 390 millions d’euros à MaPrimeRénov’ et le budget annuel de l’agence a été porté à 1,4 Md €. (cf. item 5)
— Le processus d’arrêt des réacteurs nucléaires construits dans les années 1980 et 1990 s’étalera sur plus de 100 ans pour des coûts encore mal évalués. (cf. item 10)
— Lundi 9 mars, les cours du baril de pétrole chutaient de 25 %, lundi, l’Arabie saoudite et la Russie engageant une guerre des prix. (cf. item 16)
PERSPECTIVES DU JOUR : — La Commission européenne s'apprête à proposer un texte visant à imposer des batteries aisément remplaçables dans les smartphones. (cf. item 1)
— RTE, le gestionnaire du réseau à haute tension, annonce l’instauration en France d’un nouveau système permettant de baisser automatiquement le chauffage de particuliers volontaires pour assurer l’équilibre du système électrique français. (cf. item 7)
— Le projet RER V prévoit 650 kilomètres de pistes cyclables en Île-de-France. (cf. item 8)
INNOVATION DU JOUR : Une start-up israélienne développe un prototype de peinture double couche qui refroidit la surface lorsqu’elle est exposée au Soleil. (cf. item 6)
ARTIFICIALISATION DU JOUR : Europa-Park ambitionne de construire un complexe hôtelier de plus de 150 hectares de terres agricoles entre les communes alsaciennes de Sundhouse et de Diebolsheim et ce grignotage est aussi réel ailleurs. (cf. item 3 & 20)
RÉBELLION DU JOUR : Depuis des semaines, des riverains et des militants russes, se mobilisent contre le projet de construction d'une autoroute à huit voies à proximité de Moscou sur une colline où ont été enterrés des déchets nucléaires soviétiques jusque dans les années soixante-dix. (cf. item 14)
ABERRATION DU JOUR : En pleine épidémie de coronavirus et face à des réservations en chute libre, des compagnies font voler des avions à vide pour ne pas perdre leurs liaisons. (cf. item 17 & suite)
RAPPORT DU JOUR : Comment l’augmentation de la demande en huile de palme et en soja pour les biocarburants alimente la déforestation. (cf. item 19)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Bruxelles veut imposer des batteries de smartphones faciles à remplacer, Les Numériques, 01/03/20, 08h08
Johann Breton 

Afin de faciliter une consommation un peu plus vertueuse et limiter la masse de déchets électroniques, la Commission européenne s'apprête à proposer un texte visant à imposer des batteries aisément remplaçables dans les smartphones.
Il n'y a ne serait-ce qu'une dizaine d'années, presque tous les téléphones pouvaient être ouverts du bout de l'ongle. Cela avait une grande vertu : la batterie pouvait être changée en quelques secondes. Depuis, les fabricants de smartphones se sont mis à brandir les arguments de la finesse et de l'étanchéité, et les utilisateurs ont perdu la capacité d'ouvrir la coque de leur engin. Désormais, pour changer une batterie défectueuse, il faut des outils, et bien souvent l'aide d'un professionnel, ce qui implique un coût et des complications.
>> Suite à lire à :
<https://www.lesnumeriques.com/mobilite/bruxelles-veut-imposer-des-batteries-de-smartphones-faciles-a-remplacer-n147695.html>
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2- L’empreinte carbone d’une transaction Bitcoin représenterait 780 650 transactions Visa, Cryptonaute, 02/03/20, 21:00
Stanislas Pogorzelski

Une transaction Bitcoin consommerait la même quantité d’électricité qu’un ménage britannique pendant près de deux mois.
C’est en tout cas ce qu’affirme Alex de Vries, spécialiste blockchain chez PWC, sur TheTelegraph. Selon lui, à ses plus hauts, la première crypto-monnaie du marché consomme autant d’électricité que le Chili.
“L’empreinte carbone d’une transaction unique est identique à 780 650 transactions Visa ou à 52 043 heures passées à regarder YouTube,” a-t-il dit.
>> Suite à lire à :
<https://cryptonaute.fr/empreinte-carbone-transaction-bitcoin-780-650-visa/>
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3- En Alsace centrale, Europa-Park espère construire un complexe hôtelier sur plus de 150 hectares de terres agricoles, Rue89 Strasbourg, 02/03/20, 06h00
Guillaume Krempp 

Europa-Park ambitionne de construire un complexe hôtelier de plus de 150 hectares entre les communes de de Sundhouse et de Diebolsheim. La région Grand Est, le département et les communes avoisinantes sont aux anges. Peu informés, les agriculteurs du coin sont inquiets quant à l’impact de ce projet sur leurs exploitations.
 « On est toujours les derniers informés », souffle Jacques Gerber, agriculteur de Sundhouse, une commune du Ried située entre Benfeld et Marckolsheim. Le responsable communal de la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA) ne sait toujours pas si le développement d’Europa-Park en Alsace centrale concerne ses terres. Mais le paysan a de quoi s’inquiéter : la famille Mack ambitionne de construire un complexe hôtelier de plus de 150 hectares entre Sundhouse et Diebolsheim. Le projet porte le doux nom d' »Europa Vallée ».
>> Suite à lire à :
<https://www.rue89strasbourg.com/en-alsace-centrale-europa-park-espere-construire-un-complexe-hotelier-sur-plus-de-150-hectares-de-terres-agricoles-169711>
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4- Nucléaire : le redémarrage de Flamanville à nouveau repoussé, AFP, 03/03/20, 19:00

Le redémarrage des deux réacteurs de Flamanville (Manche) est à nouveau reporté de plusieurs mois, a-t-on appris auprès d'EDF alors que la centrale nucléaire cumule les déboires.
Le réacteur 2, en maintenance depuis janvier 2019, et le réacteur 1, arrêté en septembre en raison de problèmes de corrosion, sont indisponibles jusqu'au 31 mai, selon EDF.
Mi-décembre le groupe évoquait un redémarrage le 29 février pour le réacteur 2 et le 31 janvier pour le réacteur 1.
Le géant de l'énergie a depuis annoncé devoir remplacer le moteur de la turbine à combustion qui alimente en électricité les systèmes de secours des réacteurs. Des "microfissures" y ont en effet été détectées, selon un communiqué d'EDF du 24 février. Un incident classé au niveau 1 sur l'échelle internationale des incidents nucléaires Ines, graduée de 0 à 7, selon EDF.
Interrogé mardi par l'AFP, EDF a assuré qu'il n'y avait pas de "lien particulier" entre cet incident et le retard. Ces reports sont liés à "des mises en conformités dans le cadre de recontrôles" qui font partie du "plan de rigueur" lancé par la centrale lorsqu'elle a été placée sous surveillance renforcée par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) en septembre, selon EDF.
Le réseau Sortir du nucléaire dénonce pour sa part dans un communiqué un "délabrement des équipements" à Flamanville.
En décembre, l'Institut de sûreté nucléaire (IRSN), bras technique de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), a estimé que la situation de la centrale de Flamanville était "très préoccupante" étant donné les "écarts majeurs sur différents équipements classés de sûreté" et que les deux réacteurs ne pouvaient être redémarrés en l'état. 
Dans un compte-rendu à l'ASN, l'IRSN y relevait de "nombreux écarts au niveau des matériels classés de sûreté", avec une "corrosion" parfois "avancée" en plusieurs endroits dans les stations de pompage (qui servent au refroidissement).
L'Institut y évoque aussi "une fuite" sur des circuits de la troisième barrière de confinement.
En outre l'IRSN "considère anormale que les différents processus afférant à la sûreté (...) n'aient pas permis de prévenir la dégradation d'équipements importants pour la sûreté".
L'Institut estimait toutefois que "la mise sous surveillance renforcée par l'ASN et le plan d'action d'EDF sont de nature à améliorer la situation observée depuis plusieurs années sur le site".
La centrale de Flamanville a connu 7 incidents de niveau 1 en 2019, 5 en 2018.
A côté des réacteurs 1 et 2 de Flamanville, EDF construit l'EPR, qui connaît lui aussi de nombreux retards et surcoûts.
<https://www.lepoint.fr/societe/nucleaire-le-redemarrage-de-flamanville-a-nouveau-repousse-03-03-2020-2365495_23.php>
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5- Le budget de l’Anah culmine à 1,4 milliard d’euros, Le JDLE, 03/03/20
Victor Miget

Le 28 février, l'Agence nationale de l'habitat (Anah) a présenté sa stratégie et adopté son enveloppe budgétaire.
200.000 aides attribuées pour 2020. Voilà l’objectif fixé à l’Anah par le ministère de la ville et du logement. Pour y parvenir l’agence va consacrer 390 millions d’euros à MaPrimeRénov’ ; Prime qui remplace le crédit d’impôt depuis le 1er janvier 2020. «Plus de 15.000 dossiers ont déjà été déposés, confirmant ainsi l’attractivité de MaPrimeRénov’ pour les ménages voulant réaliser des travaux de rénovation énergétique», se félicite l’Anah dans un communiqué. L’instruction des dossiers débutera début avril.
Plus de moyens pour les territoires
Globalement, le budget annuel de l’agence a été porté à 1,4 Md €. Il était de 874 millions en 2019. Cette hausse s’explique notamment par l’attribution de moyens supplémentaires à l’accompagnement des territoires «sur les enjeux de l’habitat privé». Afin de lutter contre l’habitat indigne, l’Anah devrait accroître ses soutiens aux bénéficiaires des départements de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l’Essonne, du Nord, des Alpes-Maritimes et des Bouches-du-Rhône.
>> Suite à lire à :
<http://www.journaldelenvironnement.net/article/le-budget-de-l-anah-culmine-a-1-4-milliard-d-euros,103891?xtor=RSS-31>
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6- Une peinture qui refroidit tout ce qu’elle couvre, Le Monde, 04/03/20, 10h13
Laure Belot

Grâce aux miracles de la physique quantique, une start-up israélienne développe un prototype de peinture double couche qui refroidit la surface lorsqu’elle est exposée au Soleil.
Transformer l’énergie du Soleil… en froid ! La start-up israélienne Solcold, cofondée par l’ingénieur Yaron Shenhav et l’expert en physique nucléaire et professeur à la Hebrew University de Jérusalem Guy Ron, travaille sur le prototype d’une peinture double couche – dont certains principes ont été brevetés en 2018 et en 2019 – qui, une fois apposée sur une surface, refroidit celle-ci fortement si elle est exposée au Soleil. « Le froid est habituellement créé en utilisant des réactions thermodynamiques », explique Yaron Shenhav. « Ici, nous nous basons sur les propriétés de la physique quantique en créant une réaction au niveau des atomes. » 
La technologie « en est au stade Trl 5 [norme européenne, niveau de maturité technologique allant de 1 à 8] », poursuit-il. « Toutes les parties du système fonctionnent et nous devons désormais les combiner pour des tests grandeur nature sur des voitures, containers ou toits d’immeubles. » La start-up fait partie des 80 finalistes – sur 5 000 projets de 128 pays – de la compétition Hello Tomorrow Global Challenge, programmée les 12 et 13 mars au Centquatre-Paris. Les concepteurs annoncent une commercialisation pour début 2021.
+ Infographie : Une peinture multicouche pour agir au niveau atomique <https://img.lemde.fr/2020/02/28/0/0/1068/5307/688/0/60/0/3712f15_142UdXVdlc0GOQknG8IspqHm.png>
<https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/03/04/une-peinture-qui-refroidit-tout-ce-qu-elle-couvre_6031765_1650684.html>
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7- Le chauffage de particuliers pourra baisser automatiquement pour aider le système électrique français, 20 Minutes avec AFP, maj le 04/03/20 à 15h46

RTE, le gestionnaire du réseau à haute tension, annonce l’instauration en France d’un nouveau système permettant de baisser automatiquement le chauffage de particuliers volontaires pour assurer l’équilibre du système électrique français.
Un nouveau système va permettre en France de baisser automatiquement le chauffage chez des particuliers volontaires afin d’assurer l’équilibre du système électrique, ont annoncé mardi RTE (Réseau de Transport d'Electricité) et la société Voltalis.
RTE, le gestionnaire du réseau à haute tension, qui est chargé d’assurer l’équilibre entre l’offre et la demande électrique, a ainsi certifié pour la première fois en France « un agrégateur d’effacement de consommation d'électricité chez les particuliers, Voltalis ».
Un compteur sur le radiateur électrique
L'« effacement » correspond à la réduction ponctuelle de la consommation électrique d’un consommateur.
« En pilotant le chauffage électrique de 10.729 logements, Voltalis peut moduler leur consommation d’électricité pour assurer l’équilibre entre la production et la consommation d’électricité en quelques secondes », expliquent les deux entreprises dans un communiqué commun.
Concrètement, ces particuliers acceptent que leur radiateur électrique soit équipé d’un boîtier connecté, une sorte de compteur. Voltalis peut ensuite baisser le niveau de leur chauffage en quelques secondes si besoin. La contrepartie ? « Ce boîtier connecté permet de faire des économies d’énergie et suivre sa consommation électrique », précise-t-on chez Voltalis.
Cette mesure de réduction de la consommation permet de participer à l’équilibrage du système électrique sans avoir forcément à mettre en route rapidement des moyens de production qui sont souvent émetteurs de gaz à effet de serre (charbon, fioul, gaz).
« Une première européenne »
« C’est une première européenne », assure-t-on chez RTE. Ces mesures d’effacement représentent au total 1 MW – ce qui est très peu à l’échelle de la France mais peut s’avérer utile car la mesure est « activable en quelques secondes », souligne l’opérateur.
Jusqu’ici seuls les industriels étaient sollicités pour baisser leur consommation, ponctuellement et dans des délais de quelques secondes, contre dédommagement financier, notamment lors de pics de demande électrique dans le pays.
<https://www.20minutes.fr/planete/2731711-20200303-chauffage-particuliers-pourra-baisser-automatiquement-aider-systeme-electrique-francais>
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8- Efficace, écologique et sportif : découvrez le RER Vélo, Positivr, 04/03/20, 15:47
Alice Claux

Ecologique, rapide, efficace : découvrez le projet RER V qui prévoit 650 kilomètres de pistes cyclables en Île-de-France.
Le Collectif Vélo Île-de-France, composé de 35 associations, appelle à la mise en place d’un nouveau type de RER, le RER Vélo. Mais qu’est-ce exactement ? Réponse.
La popularité du vélo a augmenté : entre les grèves des transports et les embouteillages, il se révèle en effet un moyen de locomotion efficace, écologique et sportif.
Fort de ce constat, le Collectif Vélo Île-de-France, porte fièrement le projet du RER Vélo depuis environ une année. Celui-ci consiste à construire 650 kilomètres de pistes cyclables sur neuf lignes de circulation qui devront relier les grands pôles de l’Île-de-France. Les pistes devront être assez larges pour assurer la sécurité des cyclistes, qu’ils soient expérimentés ou non.
« Face à la saturation des routes, des transports en commun, le vélo est une solution. À une condition : le rendre accessible à toutes et tous en offrant aux Franciliens des aménagements cyclables de qualité et continus. »
Le Collectif Vélo Île-de-France a récemment présenté les différentes voies et estimé le prix d’une telle construction à 500 millions d’euros, soit moins de 2% de ce que coûtera le futur métro du Grand Paris Express, d’après le site du RER V. Egalement, ce même site assure que 45% des pistes cyclables sont déjà construites. Le but du projet serait donc de compléter et d’harmoniser le tout pour donner un maximum de possibilités aux Franciliens.
Le Collectif appelle vivement les politiques à intégrer ce projet à leur programme.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://positivr.fr/efficace-ecologique-et-sportif-decouvrez-le-rer-velo/>
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9- Voitures électriques : GM dévoile une batterie ultra puissante, AFP, 05/03/20, 00:00

General Motors (GM) a dévoilé mercredi une batterie qui permettrait à une voiture de parcourir jusqu'à 645 kilomètres (km) avec une seule recharge, un produit censé l'aider à refaire son retard sur Tesla, premier vendeur de véhicules électriques aux États-Unis.
Cette batterie dite Ultium est rectangulaire (pouch-style) et peut être rangée verticalement ou horizontalement.
"Ceci permet aux ingénieurs d'optimiser le stockage de l'énergie et l'agencement du design de chaque véhicule", explique dans un communiqué le géant de Detroit, qui a promis d'investir 20 milliards de dollars dans les technologies électriques dans les cinq prochaines années.
La batterie Ultium pourrait permettre à un véhicule de parcourir jusqu'à 645 kilomètres (400 miles) avec une seule recharge, affirme GM qui entend l'intégrer dans l'ensemble de ses futurs modèles électriques, des moins chers aux plus luxueux.
Les quatre marques de GM -- Cadillac, Chevrolet, GMC et Buick - sont concernées. Ce sera le cas de la nouvelle version de la Chevrolet Bolt attendue en fin d'année, et des variantes du mythique Hummer, dont GM a annoncé récemment qu'il allait commercialiser un pickup et un SUV électriques.
Les nouvelles Cadillac électriques, dont un nouveau SUV haut de gamme Lyriq, vont aussi rouler avec cette batterie Ultium, censée baisser le prix de la technologie sous les 100 dollars du kilowattheure, contre un peu plus de 300 dollars pour les batteries en lithium-ion il y a encore deux ans.
Le groupe dirigé par Mary Barra, qui s'est associé au sud-coréen LG Chem, assure par conséquent que sa future ligne de véhicules électriques sera rentable immédiatement. C'est une critique à peine voilée contre Tesla, qui n'est toujours pas parvenu à dégager un bénéfice sur une année entière depuis sa création en 2003.
GM avait été le premier grand groupe automobile à produire un véhicule électrique dans les années 90 mais il a été dépassé par Tesla, qui a remis au goût du jour cette technologie sur fond de lutte contre le réchauffement climatique à travers le monde.
Tesla, dirigé par Elon Musk, se taille la part du lion sur ce marché et est devenu le premier groupe automobile américain en Bourse alors même qu'il produit beaucoup moins de véhicules que le "Big Three" de Detroit -- GM, Ford et Fiat Chrysler.
<https://information.tv5monde.com/info/voitures-electriques-gm-devoile-une-batterie-ultra-puissante-349956>
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10- L’alerte de la Cour des comptes sur les coûts du démantèlement des centrales nucléaires, Le Monde, maj le 05/03/20 à 02h31
Nabil Wakim et Perrine Mouterde

Le processus d’arrêt des réacteurs construits dans les années 1980 et 1990 s’étalera sur plus d’un siècle. 
Avec l’arrêt du premier réacteur de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), samedi 22 février, la France est entrée dans une nouvelle phase de son histoire avec l’atome civil : le début d’un long processus d’arrêt des infrastructures construites dans les années 1980 et 1990, qui conduira au démantèlement de ces installations.
Dans un rapport rédigé à la demande de la commission des finances du Sénat et publié mercredi 4 mars, la Cour des comptes juge sévèrement le calendrier et les coûts envisagés par EDF, Orano (ex-Areva) et le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) pour assurer la fin de ses centrales. Elle appelle également l’Etat à anticiper sérieusement les fermetures de réacteurs à venir et à mieux planifier sa politique énergétique en la matière.
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Démantèlement : des coûts mal évalués
Les magistrats rappellent que la France a fait le choix du principe d’un démantèlement « immédiat », qui est inscrit dans la loi depuis 2015 et prévoit que les opérations doivent débuter « dans un délai aussi court que possible – dans des conditions économiquement acceptables ». Mais la Cour remarque que l’Etat n’est pas suffisamment bien organisé pour évaluer les arbitrages proposés par les exploitants.
Surtout, les magistrats appellent, dans leur rapport, à une plus grande prudence dans l’évaluation des coûts. La projection actuelle des charges de démantèlement s’élève à 46,4 milliards d’euros, avec un calendrier qui s’étale sur plus d’un siècle.
« La prudence des évaluations actuelles mériterait d’être encore renforcée », euphémise la Cour des comptes. Elle note que « EDF et Orano excluent aujourd’hui de leur évaluation certaines dépenses », notamment certaines charges liées à la fin de l’exploitation des réacteurs et une part de la fiscalité.
L’énergéticien explique de longue date que les coûts de démantèlement du parc devraient être limités grâce à sa standardisation (les réacteurs actuels sont tous construits sur un même modèle). Mais la Cour lui demande de « davantage justifier » les « gains escomptés » à ce sujet. Au niveau global, l’étude estime que les provisions pour le démantèlement devraient croître de 7 milliards d’euros pour EDF, et de 1 milliard pour Orano.
Autre motif d’inquiétude : l’échéancier des opérations. « Le provisionnement des charges futures ne repose pas toujours sur les calendriers les plus réalistes », soulignent les magistrats. Le rapport évoque une insuffisance dans la mobilisation des pouvoirs publics sur le sujet. Un exemple parmi d’autres : la commission chargée d’évaluer le coût du démantèlement a remis un rapport en 2012… et ne s’est plus jamais réunie depuis, estimant qu’elle ne pouvait remplir correctement ses missions.
Fessenheim : une indemnisation trop coûteuse
Dans son rapport, la Cour revient longuement sur les conditions d’indemnisation d’EDF pour la fermeture de la centrale de Fessenheim. Elle dénonce notamment un « processus de décision chaotique » de l’annonce de cette fermeture par le président François Hollande, en 2012, à l’arrêt du premier réacteur, le 22 février 2020. Pendant toutes ces années, « les annonces de l’Etat et la communication de l’entreprise ont entretenu une confusion importante sur leurs responsabilités respectives », assurent les magistrats.
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Le protocole, qui prévoit deux postes d’indemnisation – une indemnité pour le surcoût lié aux dépenses occasionnées par le démantèlement de la centrale et une indemnité pour « bénéfice manqué » – est jugé par la Cour des comptes « favorable à l’entreprise » et faisant « peser un risque financier » pour l’Etat, qui n’a pas su faire valoir ses intérêts.
Parmi les clauses favorables au groupe public, le rapport s’interroge notamment sur la durée d’indemnisation retenue, qui s’étend jusqu’en 2041, soit jusqu’à la sixième visite décennale de la centrale, alors qu’EDF prévoit dès aujourd’hui de fermer des centrales âgées de 50 ans et que la loi prévoit une baisse de la part du nucléaire dans la production d’électricité d’ici à 2035. « La part de l’indemnisation reposant sur l’hypothèse que la centrale aurait été maintenue en fonctionnement au-delà de sa cinquième visite décennale en 2031 apparaît ainsi difficilement justifiable », selon la Cour. Des dispositions du protocole sont « imprécises ou manquantes, ce qui engendre un risque substantiel d’interprétations divergentes entre l’Etat et l’entreprise », écrivent-ils aussi.
Concernant le montant de l’indemnité pour les dépenses liées à la fermeture, la Cour des comptes évalue son montant à 370 millions d’euros, mais alerte sur le fait qu’un paiement effectué en 2024, plutôt que dès cette année, engendrerait mécaniquement un surcoût de 73 millions. Elle recommande donc à l’Etat un versement « le plus rapide possible ».
A propos du montant de l’indemnisation pour les « bénéfices manqués », une « incertitude importante » demeure en raison de la difficulté à anticiper les futurs prix de l’électricité et le mode de régulation du nucléaire.
Interrogations sur les démantèlements en cours
Outre le parc en activité, la France compte de nombreuses autres installations nucléaires – réacteurs à l’arrêt, technologies abandonnées ou usines en fin de vie. Trente-six d’entre elles sont en cours de démantèlement et trente-trois l’ont déjà été complètement.
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Mais ces installations sont très différentes du parc actuel et le retour d’expérience possible est très limité, note la Cour des comptes. Les magistrats observent que ces démantèlements « connaissent d’importantes dérives de coûts prévisionnels ». « Entre 2013 et 2018, les devis correspondants ont été quasiment doublés pour EDF (+ 4,5 milliards d’euros), et ont augmenté de plus de 25 % pour le CEA (+ 3,2 milliards) comme pour Orano (+ 1 milliard) », s’inquiète-t-elle. Elle souligne enfin que les délais s’allongent de manière significative. C’est notamment le cas des six réacteurs graphite gaz : la fin du démantèlement est reportée au début du XXIIe siècle.
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/03/04/nucleaire-l-alerte-de-la-cour-des-comptes-sur-les-couts-du-demantelement_6031839_3234.html>
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11- La sortie du charbon amorcée (presque) partout dans le monde, The Conversation, 08/03/20, 19:01
Par Carine Sebi, Assistant professor and Coordinator of the "Energy for Society" Chair, Grenoble École de Management (GEM)

En 2019, nous expliquions pourquoi la consommation de charbon dans le monde était à la hausse. Les annonces récentes de plusieurs gouvernements sur leur plan de sortie du charbon, les fermetures avancées de vieilles centrales électriques ou encore le gel de certains projets en construction indiquent peut-être une inversion de tendance dans les années à venir. Ces signes encourageants annoncent-ils la fin du charbon dans le monde ?
À partir des différentes bases de données et informations centralisées par le bureau d’études spécialisé dans le domaine de l’énergie Enerdata, nous décryptons les grandes tendances mondiales du charbon à court et moyen terme.
1,3 % en 2019, un tournant décisif
Selon les dernières estimations d’Enerdata, la consommation mondiale de charbon aurait diminué de 1,3 % en 2019 (alors qu’elle augmentait de 0,9 % en 2018). L’inversion de cette tendance est principalement due à une chute de son usage aux États-Unis (-9 %) et en Europe (-4 %).
Aux États-Unis, la consommation de charbon a en effet atteint son niveau le plus bas depuis 40 ans, s’expliquant par la fermeture de centrales électriques au charbon (15 GW de capacité fermée en 2018), des normes d’émissions plus strictes et la disponibilité de gaz naturel moins cher pour la production d’électricité. En Europe, elle a décliné pour la septième année consécutive, en raison des politiques climatiques, du développement d’autres énergies (renouvelables et gaz) et de l’augmentation du prix de la tonne de CO2 au sein de l’Union européenne.
Ailleurs dans le monde et particulièrement en Asie, toutefois, le recours au charbon augmente. Sous l’impulsion de la production dans certains secteurs électro-intensifs (acier, ciment et produits chimiques), la Chine ne parvient pas à réduire sa dépense de charbon malgré le ralentissement de son économie.
Au moment où les pays industrialisés tentent d’atténuer leurs émissions de CO2, le Japon fait bande à part et prévoit la construction de 22 nouvelles centrales à charbon. Une conséquence involontaire de la catastrophe de Fukushima, qui a contraint le pays à mettre fin à son programme d’énergie nucléaire.
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/la-sortie-du-charbon-amorcee-presque-partout-dans-le-monde-132888>
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12- Pollution : à Lyon, des parents d’élèves attaquent les pouvoirs publics pour « insuffisance de l’action », Le Monde, 09/03/20, 07h38
Stéphane Mandard

Les parents d’élèves de l’école Michel-Servet, située à la sortie du tunnel de la Croix-Rousse, engagent avec Greenpeace un recours en justice contre la ville, la métropole et l’Etat. 
Las de voir leurs enfants soumis à un « pic de pollution permanent », des parents d’élèves de l’école Michel-Servet, à Lyon, ont décidé de changer de méthode. Ils ont engagé avec l’association Greenpeace un recours devant le tribunal administratif de Lyon pour dénoncer « l’insuffisance de l’action » de la ville, de la métropole et de l’Etat contre la pollution de l’air. Première étape de la procédure, des courriers dits de demande préalable ont été adressés lundi 9 mars à la mairie de Lyon, à la métropole du Grand Lyon et à la préfecture du Rhône.
> Lire aussi  Pollution de l’air : dans les grandes villes, des parents inquiets interpellent les candidats
Depuis 2015, les parents d’élèves alertent les pouvoirs publics sur la situation de ce groupe scolaire situé à la sortie du tunnel de la Croix-Rousse et où les 500 enfants respirent un air où les niveaux de dioxyde d’azote (NO2), un gaz toxique émis principalement par le trafic routier, dépassent souvent très largement les limites légales.
La cour principale de l’école a été fermée, un extracteur a été installé dans le gymnase et les enseignants ont pour consigne de ne plus ouvrir les fenêtres donnant sur le tunnel. « Pas la bonne réponse, pour Renaud Pierre, du collectif des parents d’élèves. La seule alternative, c’est de déplacer l’école ou réduire drastiquement la circulation automobile sous le tunnel. » Les parents privilégient la deuxième solution.
« Notre école symbolise le manque de courage des responsables politiques à Lyon concernant la sortie du tout-voiture, commente M. Pierre. Alors que l’urgence devrait être de mettre en place de vraies solutions, par exemple en réaffectant le tunnel de la Croix-Rousse aux transports en commun et aux mobilités partagées, les autorités ont condamné la cour de récré la plus proche du tunnel, et certains candidats aux municipales menacent même de la fermer ou la déménager. Jusqu’à quand va-t-on laisser la pollution et la voiture l’emporter sur l‘intérêt général et, particulièrement, sur le bien-vivre des enfants ? »
Assistés dans leur démarche par le cabinet TTLA, habitué des dossiers de pollution de l’air, les requérants estiment que ni la mairie, ni la métropole, ni l’Etat n’ont pris de mesures ambitieuses et satisfaisantes pour protéger les enfants de la pollution. Une inaction à l’origine d’un « préjudice moral » et de « troubles dans les conditions d’existence des enfants » selon les courriers adressés aux autorités.
« Ne plus faire l’impasse sur la santé des enfants »
« A travers cette procédure, nous voulons contraindre les autorités lyonnaises à prendre l’enjeu de la pollution de l’air à bras-le-corps et à trouver des solutions pérennes pour restreindre la circulation de façon permanente dans le tunnel de la Croix-Rousse », explique Sarah Fayolle, spécialiste transports à Greenpeace. A quelques jours du premier tour des élections municipales, dimanche 15 mars, l’ONG entend aussi mettre la pression sur les candidats. « Les candidats aux municipales et futurs élus locaux ne devront plus pouvoir faire l’impasse sur la santé des enfants », juge Sarah Fayolle.
Lors de l’épisode de canicule et de pollution de juin 2019, « l’urgence de la situation » avait conduit la maire du 1er arrondissement de Lyon, Nathalie Perrin-Gilbert, à demander à la ville de transférer les élèves de l’école Michel-Servet dans d’autres locaux. En vain. Candidate (divers gauche) aux municipales, Mme Perrin-Gilbert, propose de créer « une voie pour les mobilités douces » dans le tunnel et demande « la transparence sur les mesures de la pollution de l’air dans les écoles ».
La question du droit d’accès à l’information concernant les niveaux de pollution dans les cours d’écoles du Grand Lyon fait l’objet d’un deuxième recours. Il vise la métropole et la préfecture et émane de l’organisation Alternatiba/ANV Rhône. « La situation de l’école Michel- Servet est tristement célèbre, mais qu’en est-il des autres écoles de la métropole de Lyon ? Combien d’entre elles sont aujourd’hui surexposées à la pollution de l’air ?, interroge Valentin Borges, porte-parole d’Alternatiba/ANV Rhône. On fait face à un manque de transparence sur la question. »
> Lire aussi  Pollution de l’air : l’inquiétante carte des écoles de Paris
Au cabinet du président de la métropole du Grand Lyon, David Kimelfeld, on assure que la fermeture de la cour de l’école ou l’installation de capteurs pour mesurer les niveaux de pollution et de systèmes d’aération constituent « une première étape » et qu’il faut « aller plus loin et plus vite ». De même source, on insiste également sur la mise en place, depuis le 1er janvier, d’une zone à faible émission visant à interdire la circulation des véhicules utilitaires légers et des poids lourds dans un périmètre qui va au-delà du périphérique. Contactée par Le Monde, la préfecture n’a pas souhaité faire de commentaire. La ville de Lyon n’a pas répondu à nos sollicitations.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/09/pollution-a-lyon-des-parents-d-eleves-attaquent-les-pouvoirs-publics-pour-insuffisance-de-l-action_6032276_3244.html>
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13- A Fukushima, la flamme olympique ne réchauffe pas tous les cœurs, AFP, 09/03/20, 09:00
Karyn Nishimura

Pour eux, c'est une "humiliation" : des évacués de la région de Fukushima encaissent mal la volonté du gouvernement de faire d'un site emblématique de l'accident nucléaire de 2011 le point de départ ultra-médiatisé de la flamme olympique.
"Fukushima a d'autres préoccupations que Tokyo", résume un slogan lors d'une manifestation de ces "anti" près du J-Village.
C'est précisément de là que la flamme des Jeux de Tokyo doit s'élancer le 26 mars. Le J-Village est un luxueux centre d'entraînement de football financé par Tokyo Electric Power (Tepco), et inauguré en 1997 à une vingtaine de kilomètres de la centrale atomique Fukushima Daiichi. 
C'était du temps où l'énergie nucléaire promettait "un avenir radieux", comme affiché autrefois sur un portique à l'entrée de la ville de Futaba, voisine de la centrale.
La flamme passera aussi par cette commune désertée, les autorités ayant récemment levé l'ordre d'évacuation pour une portion de l'agglomération.
- "Symbole de la reconstruction" -
"Pour nous, habitants de Fukushima, faire partir la torche d'ici apparaît comme la volonté du gouvernement de fermer le couvercle sur l'accident nucléaire : nous le vivons comme une humiliation", déclare à l'AFP Ruiko Muto, militante antinucléaire résidente de la région de Fukushima.
"En temps normal, cela nous aurait fait très plaisir que la région de Fukushima soit sous le feu des projecteurs internationaux grâce à la flamme olympique, mais nous souffrons encore. Et à cause de qui ? De Tepco", la compagnie qui exploitait la centrale, poursuit Hiromu Murata, président de l'association d'aide aux évacués, Hidanren.
"Fukushima n'est pas dans une situation propice à se réjouir des JO", abonde Miyako Kumamoto, elle aussi membre active d'un groupe de soutien aux évacués peinant à se reloger.
Après le désastre du 11 mars 2011 provoqué par un gigantesque tsunami, le J-Village a été transformé en véritable quartier général des travailleurs chargés de sécuriser puis assainir le site: ils s'y changeaient, s'y reposaient, se restauraient par milliers chaque jour, avant et après avoir trimé dans l'enfer du site nucléaire.
Le site a repris en fanfare ses activités de centre sportif en avril 2019.
"J-Village est redevenu ce qu'il était, c'est pour nous un symbole, c'est le point de départ de la reconstruction, un processus en cours. Nous espérons recevoir un grand soutien et une grande énergie grâce aux JO", a justifié Masao Uchibori, le gouverneur de la région.
Quelque 41.000 personnes n'ont pas encore regagné leurs foyers, selon les derniers chiffres officiels, que les associations estiment bien en-deçà de la réalité.
- Peur d'être oubliés -
La levée progressive des interdictions d'habiter des zones de la région n'est pas bien vue non plus par une partie des évacués, qui craignent toujours la radioactivité.
"Une partie des personnes qui habitaient dans une localité de nouveau décrétée habitable sont réticentes à revenir, mais l'Etat et la préfecture leur coupent les aides pour se loger ailleurs. Et celles qui sont parties par peur des radiations sans avoir été évacuées sur ordre sont parfois dans une situation pire", déplore Mme Kumamoto.
Et de citer le cas de quelques foyers pauvres à qui l'Etat a fourni un logement public gratuitement pendant plusieurs années, puis a exigé un loyer, dont il ensuite doublé le montant, et veut désormais les expulser s'ils continuent de ne pas le payer.
"Il ne reste que cinq ménages dans cette situation : nous les aidons à retrouver un logement, mais on a du mal à entrer en contact avec eux", rétorque un fonctionnaire de la préfecture chargé de l'habitat.
"On leur propose des taudis en confiant cette mission à des agences sans scrupules", conteste Mme Kumamoto.
"Cessez de leur facturer un loyer qu'ils ne peuvent pas payer", supplie-t-elle. "On le fera si le ministère des Finances nous dit qu'il veut bien", répond le fonctionnaire.
Dans ce dialogue de sourds, Mme Kumamoto s'interroge: est-ce que l'Etat, qui a déboursé plus de 1.000 milliards de yens (près de 9 milliards d'euros) pour les JO et qui promet un plan de relance de 13.200 milliards de yens (environ 108 milliards d'euros) pour dynamiser l'économie et aider la reconstruction a bien besoin des 20.000 yens (160 euros) de loyer mensuel des quelques foyers concernés ?
Nombre d'habitants de la région redoutent surtout qu'on les oublie après le coup de projecteur des JO.
<https://information.tv5monde.com/info/fukushima-la-flamme-olympique-ne-rechauffe-pas-tous-les-coeurs-350579>
Sur le même sujet : 
> Neuf ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima : retour à la normale vers un avenir radieux ? <https://www.franceinter.fr/environnement/neuf-ans-apres-la-catastrophe-nucleaire-de-fukushima-retour-a-la-normale-vers-un-avenir-radieux>, France Inter, 09/03/20, 16h57
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14- Des Moscovites se rebellent contre un projet "fou" de route sur un site radioactif, AFP, 09/03/20, 10:00
Maria Antonova

Armé d'un smartphone équipé d'un dosimètre au bout d'une perche à selfie, l'activiste Andreï Ojarovski fait la chasse aux rayons gamma. L'appareil se met à biper, les chiffres augmentent, passent au jaune puis au rouge.
Ce terrain boisé de la ville de Moscou, jouxtant une plateforme de train très fréquentée et situé à moins de 200 mètres de grands immeubles d'habitation, est parsemé de zones de radioactivité élevée.
Depuis des semaines, des riverains et des militants comme M. Ojarovski, physicien nucléaire de formation, se mobilisent contre le projet de construction d'une autoroute à huit voies justement sur cette colline, où ont été enterrés des déchets nucléaires soviétiques jusque dans les années soixante-dix.
"La véritable horreur, c'est que nous sommes exactement à l'endroit où l'autoroute est prévue", affirme M. Ojarovski, qui étudie cette zone depuis l'année dernière.
"Dès qu'on enlève la couche en surface, les niveaux enregistrés sont élevés. Cela veut dire que nous sommes sur une pile de déchets radioactifs", ajoute-t-il, alors que le dosimètre grimpe à plus d'un 1 microsieverts/heure, soit plus de trois fois le niveau de rayonnement ambiant naturel.
Si ce niveau n'est toujours pas nocif pour la santé, il indique néanmoins que des doses plus élevées se trouvent sous la terre et pourraient se répandre et nuire à la santé des habitants, affirme M. Ojarovski.
Selon les règles de construction russes, des inspections supplémentaires sont obligatoires si un niveau supérieur à 0,6 microsieverts/heure est mesuré, afin de déterminer si un nettoyage est possible avant de décider d'une quelconque construction.
Mais selon des documents publiés en février sur le projet d'autoroute - une parmi quatre routes prévues par l'influent maire Sergueï Sobianine - "aucune contamination radioactive n'a été trouvée".
- Moscou n'est 'pas Prypiat' -
La nouvelle autoroute doit traverser dix quartiers en enjambant la Moskova pour relier des zones périphériques en évitant le centre de la mégapole de 12 millions d'habitants. 
Sur la colline en question, située dans le sud-est de Moscou, la pollution radioactive provient d'une ancienne usine soviétique qui faisait jusque dans les années 1970 de l'extraction de thorium, élément radioactif, destiné aux réacteurs nucléaires de l'époque. 
Des années avant la catastrophe nucléaire de Tchernobyl (1986), lorsque les risque des radiations étaient sous-estimés, l'usine rejetait simplement ses déchets sur la colline adjacente, qui descendait vers la rivière. 
Ce terrain, où gisent dispersés les déchets sans aucune indication, est depuis passé dans le giron de la ville de Moscou, dont le maire tient à développer rapidement les zones négligées. 
"Nous sommes extrêmement préoccupés", affirme Ivan Kondratiev, activiste dont le père habite à proximité. Toucher au terrain de la colline "va répandre (la pollution radioactive) sous forme de particules et gouttelettes et nuire à la santé des gens", affirme-t-il, debout à côté d'une base érigée par des riverains pour surveiller le site en permanence et empêcher le début des travaux.
"Ici, ce n'est pas Prypiat," indique un panneau, en référence à la ville la plus proche de la centrale de Tchernobyl, devenue fantôme depuis son évacuation.
Sur la chaîne Telegram alimentée par les militants, des centaines de personnes suivent les évènements, prêts se rendre sur place pour bloquer les travaux si besoin.
Fin janvier, le maire a admis pour la première fois que la colline contenait bien des "déchets radioactifs", mais a assuré qu'il n'y avait que des "traces de contamination insignifiantes" sur le tracé de l'autoroute, "n’interférant pas avec la construction".
"C'est une approche complètement immature", s'indigne M. Kondratiev, affirmant que la mairie ne fournit aucun chiffre, après avoir nié pendant des mois la dangerosité du site.
Le département de la construction de la mairie chargé du projet a refusé une demande d'interview de l'AFP.
- 'Projet fou' -
Les militants demandent que le projet soit gelé le temps qu'une nouvelle expertise soit réalisée.
Greenpeace Russie a déposé un recours en arbitrage le mois dernier pour faire reconnaître comme nulle l'étude initiale ayant conclu à une absence de traces de radioactivité sur place. 
La construction de l'autoroute déterrerait une quantité "imprévisible" de radiation, et des poussières radioactives "se répandraient sur des distances considérables", a affirmé Greenpeace dans la requête, qui devrait être entendue début avril.
Mais la ville est peu susceptible de bloquer longtemps ce projet phare: les travaux pour cette route de 28 kilomètres battent déjà leur plein de l'autre côté de la rivière.
La riveraine Elena Agueïeva affirme qu'elle se battra "jusqu'au bout", pour empêcher un projet qu'elle estime dangereux pour sa famille.
"Nous serons les premiers frappés par ce qu'ils déterreront", affirme-t-elle, dénonçant un "projet fou": "Nous ne pouvons pas permettre qu'une catastrophe environnementale se produise dans la ville".
<https://information.tv5monde.com/info/des-moscovites-se-rebellent-contre-un-projet-fou-de-route-sur-un-site-radioactif-350587>
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15- Fukushima Daiichi : l'état de la centrale, 9 ans après l'accident et avant les JO, AFP, 09/03/20, 12:00
Karyn Nishimura

Salle de contrôle de réacteurs, mur de glace souterrain, citernes d'eau contaminée : des journalistes de l'AFP ont passé plusieurs heures dans l'enceinte de la centrale de Fukushima, neuf ans après le terrible accident provoqué par le tsunami du 11 mars 2011.
Voici l'état des lieux du site, juste avant les Jeux olympiques de Tokyo (24 juillet-9 août).
A proximité des réacteurs
Vus de loin, du haut d'un talus, les bâtiments des réacteurs un à quatre, les plus abîmés des six du site, semblent à peu près reconstitués. Trois avaient été ravagés par des explosions d'hydrogène.
Mais, de près, ils sont encore en bien piteux état, des monceaux de détritus ici et là, des pans de murs éventrés.
Pour accéder aux salles de contrôle, il faut revêtir l'équipement "zone jaune", la zone intermédiaire en termes de risques (combinaison, trois paires de gants, trois paires de chaussettes, des bottes, un masque intégral, un casque) afin de se protéger non pas des rayonnements, ils traversent tout, mais des poussières radioactives. 
Il faut enjamber des détritus, se faufiler via des escaliers improvisés, avant d'atteindre cet espace où s'est jouée une partie du drame. Les équipements de contrôle, vert kaki, qui datent des années 1970, sont toujours là, hors service. 
Au mur, restent les séquelles : des nombres écrits au crayon à papier, certains rayés et remplacés par d'autres, plus élevés. "Ce sont des calculs de paramètres effectués par les techniciens alors sur place, plongés dans le noir, avec une simple lampe de poche", explique un responsable de Tepco. 
Ils n'ont rien pu faire pour empêcher la fusion des cœurs des réacteurs 1, 2 et 3.
Le combustible fondu gît toujours dans l'enceinte de confinement. On y a envoyé des robots en repérage. L'extraction, tâche extrêmement délicate, devrait être testée grandeur nature à compter de 2021. On n'en verra pas le bout avant 2040/50 au mieux.
Mur de glace souterrain
L'eau souterraine venue de la montagne alentour, qui s'engouffre dans les installations et génère des quantités massives de liquide radioactif, a longtemps été un souci majeur.
Désormais, le problème est atténué, en partie grâce à la construction d'un mur d'enceinte souterrain, en gelant le sol sur une épaisseur de plus d'un mètre et une profondeur de 30 mètres. "Tout le monde nous disait que ce serait très compliqué, compte tenu de la longueur du périmètre à geler, mais finalement nous y sommes parvenus grâce à des techniques utilisées au Japon lors du percement de tunnels : à mesure que le tunnelier progresse, le pourtour du tunnel est dans un premier temps gelé pour éviter qu'il ne s'effondre", explique sur place un ingénieur de Tepco.
Des pompes en amont du mur permettent aussi de réduire la quantité d'eau qui vient le heurter.
Néanmoins, en raison des pluies et de l'eau de refroidissement des réacteurs, sont chaque jour encore générés 170 m3 de liquide extrêmement radioactif qu'il faut décontaminer et qui reste un problème.
Le calvaire de l'eau contaminée
Cette eau contaminée est passée dans un dispositif de filtrage, ALPS, qui permet d'en réduire le niveau de radioactivité en retirant la majeure partie d'une soixantaine de radionucléides.
Toutefois, les premières générations d'ALPS n'étaient pas aussi puissantes que la plus récente. In fine, 80% du million de m3 d'eau traitée stockée dans un millier de citernes sur le site doivent être de nouveau filtrés.
A la fin du processus, il restera une faible teneur en divers éléments radioactifs mais un ratio plus important de tritium, lequel ne peut pas être retiré avec les techniques actuelles.
Cette eau, qu'en faire ? Les organisations écologistes comme Greenpeace insistent pour qu'elle soit stockée à long terme et qu'on développe des modalités de filtrage plus performantes mais les autorités japonaises ont déjà exclu cette option. 
Officiellement, il ne reste plus que deux solutions sur la table : l'évaporation dans l'air, ou la dilution et le rejet dans l'océan Pacifique voisin. C'est cette seconde option qui est privilégiée. Elle est approuvée par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et révulse les pêcheurs et agriculteurs de la région.
5.000 travailleurs par jour
La centrale Fukushima Daiichi est peuplée chaque jour de quelque 4.000 à 5.000 travailleurs, en majorité des sous-traitants de Tepco en plus de salariés de cette compagnie. Ils étaient 8.000 au moment de la difficile construction du mur souterrain.
Ils y exercent des fonctions très diverses, allant de la construction des citernes au retrait de combustible usagé d'un bassin de stockage par des grues télécommandées. Certains sont là pour gérer une incroyable logistique de combinaisons de plastique, gants, chaussettes, bottes, casques ou masques.
Les tenues portées dépendent des lieux traversés.
<https://information.tv5monde.com/info/fukushima-daiichi-l-etat-de-la-centrale-9-ans-apres-l-accident-et-avant-les-jo-350608>
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16- Le jour où le marché pétrolier a craqué, Le Monde, 09/03/20, maj à 17h33
Nabil Wakim

Les cours du baril s’effondraient de 25 %, lundi, l’Arabie saoudite et la Russie engageant une guerre des prix. 
La scène qui s’est jouée, vendredi 6 mars, à Vienne, en Autriche, au siège de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), restera, à n’en pas douter, gravée dans les annales de l’histoire turbulente de l’or noir. Dans un climat glacial, le ministre russe de l’énergie, Alexander Novak, a fait voler en éclats l’alliance entre Moscou et Riyad qui présidait depuis trois ans à l’équilibre délicat du marché. En quelques heures, le monde du pétrole est passé d’une situation tendue à une crise majeure. Un choc dont les conséquences économiques et sociales risquent d’être sévères.
Lundi 9 mars au matin, les cours ont chuté lourdement en Asie. Le baril de brent de la mer du Nord a plongé de 25 %, à 33,90 dollars (30 euros). Ce décrochage ne semble pas près de s’arrêter. Les observateurs du marché s’accordent à dire que, dans les prochaines semaines, le cours pourrait atteindre son niveau historiquement bas de 2016, en dessous de 30 dollars. Dans la foulée, les Bourses asiatiques et européennes ont également dégringolé.
L’étincelle de cette crise ? L’épidémie due au coronavirus, qui heurte de plein fouet un marché très fragile. C’est d’abord en Chine que les conséquences économiques du virus se sont fait sentir. Or le pays est le principal moteur de la demande pétrolière. Il représente 14 % de la consommation mondiale, soit 14 millions de barils par jour. Surtout, l’économie chinoise est de plus en plus gourmande : en 2019, Pékin était le premier importateur mondial et 80 % de l’augmentation de la demande était due à la seule Chine.
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Dès lors, la dégradation violente de la conjoncture chinoise et les restrictions sur les déplacements ont fait plonger la demande… et les prix, qui sont passés de 70 dollars début janvier à 50 dollars le baril début mars. Mais un autre facteur, crucial, vient désormais perturber le jeu : une bataille économique et géopolitique entre les trois plus gros producteurs mondiaux que sont les Etats-Unis, la Russie et l’Arabie saoudite.
Le pétrole de schiste a transformé l’échiquier mondial
Historiquement, le cartel de l’OPEP, dirigé par Riyad, menait le jeu au niveau mondial. Cependant, depuis 2015, l’échiquier de l’or noir est totalement bouleversé, avec le développement rapide du pétrole de schiste aux Etats-Unis, et en particulier dans la région texane du bassin permien.
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Pour contrer cette concurrence, les Saoudiens décident, en 2016, d’inonder le marché. Le schiste étant plus coûteux à produire, le régime wahhabite espère mettre en faillite les Américains, qui osent défier sa domination historique. Peine perdue : les producteurs texans tiennent le choc, et continuent à produire malgré tout.
Quelques mois plus tard – toujours en 2016 –, l’Arabie saoudite, dont l’économie est exsangue à cause de cette guerre des prix, se lance dans une alliance d’un nouveau genre. Elle signe un partenariat avec la Russie, qui est pourtant loin d’être son alliée dans la région. Moscou soutient Damas et surtout Téhéran, ennemi juré de Riyad. Pourtant, à la surprise générale, les deux géants se font peu à peu confiance.
A partir de 2017, cette alliance inattendue rassemble tous les membres de l’OPEP, la Russie et une dizaine d’autres pays. En tout, plus de la moitié de l’offre mondiale. L’objectif affiché de ce front commun, nommé OPEP +, est de contenir l’influence sur les prix du pétrole américain. Comment ? En s’imposant des coupes de production, avec des quotas à respecter. De nombreux observateurs pensent alors que personne ne jouera le jeu, mais Saoudiens et Russes sont suffisamment puissants pour imposer à leurs partenaires de respecter les règles communes.
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L’alliance OPEP + fonctionne bon gré mal gré pendant trois ans, malgré les soubresauts géopolitiques liés à la diplomatie chaotique du président américain, Donald Trump. Moscou et Riyad prennent l’initiative de nouvelles coupes si les prix baissent trop, produisent un peu plus si les cours sont orientés à la hausse, et parviennent à maintenir les prix entre 60 et 70 dollars le baril, ce qui n’empêche pas les Etats-Unis de produire toujours plus, et de devenir en 2018 le premier producteur mondial, avec plus de 12 millions de barils par jour.
Mettre au pas l’industrie pétrolière américaine
Un fragile équilibre balayé aujourd’hui par l’épidémie due au coronavirus. Depuis plusieurs semaines, les Saoudiens plaidaient auprès de leurs alliés russes pour de nouveaux quotas afin de juguler la baisse des prix. Le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman, a même appelé à la rescousse Vladimir Poutine en personne, début février. Mais le président russe laisse planer le doute sur ses intentions.
Le 6 mars, à Vienne, les Saoudiens tentent alors le tout pour le tout : ils promettent aux Russes des coupes radicales de production d’un million de barils par jour pour l’OPEP si Moscou et ses partenaires s’engagent à réduire de 500 000 barils par jour. Après cinq heures de négociations tendues, l’impassible ministre russe de l’énergie se montre inflexible. Cette fois, c’est non. La Russie ne fera plus de concessions. En quelques minutes, le cours du baril au niveau mondial perd 10 %. « C’est un choc psychologique majeur pour le marché », résume Ann-Louise Hittle, analyste du cabinet d’expertise pétrolière Wood Mackenzie.
Tout le monde comprend le signal envoyé : les Russes veulent relancer une guerre des prix avec les Américains, et profiter des conséquences économiques de l’épidémie de Covid-19 pour écraser leurs rivaux. « Le Kremlin a décidé de sacrifier l’alliance OPEP + pour arrêter les producteurs américains de pétrole de schiste et punir les Etats-Unis qui souhaitent sanctionner le gazoduc Nord Stream 2 [qui doit relier la Russie à l’Allemagne, en traversant la mer Baltique], analyse l’économiste russe Alexander Dynkin. Prendre le risque de s’aliéner l’Arabie saoudite est un pari, mais c’est la stratégie russe, qui est à géométrie variable en fonction des intérêts du pays. »
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Vladimir Poutine mise sur la fragilité financière des pétroliers américains. Le pétrole de schiste demande en permanence de réinvestir des capitaux – il faut forer beaucoup plus souvent que dans le conventionnel – et les entreprises sont sous forte pression financière. L’objectif russe apparaît clair : faire baisser les prix du baril assez longtemps pour mettre au pas la turbulente industrie pétrolière américaine.
« Défis de long terme »
Officiellement, l’alliance OPEP + n’est pas morte, et Moscou et Riyad assurent qu’ils ont la volonté de poursuivre leur dialogue. Mais en réalité, la réponse saoudienne ne s’est pas fait attendre : le royaume s’est lancé, dès samedi, dans une guerre des prix pour tenter de prendre de vitesse son ancien partenaire. L’Arabie saoudite agit sur deux plans : elle a déjà commencé à proposer d’importantes réductions à ses clients en Europe et en Asie, tout en décidant d’augmenter fortement sa production – elle peut théoriquement atteindre en quelques mois les 12 millions de barils par jour. L’équivalent d’une déclaration de guerre dans le monde pétrolier.
Si les Russes suivent le même chemin, le marché mondial sera inondé comme jamais d’or noir. « Les prix vont chuter jusqu’à ce que Moscou ou Riyad siffle la fin de la partie », observe l’analyste américain Bob McNally, de Rapidan Energy.
Le moment est capital : lundi, pour la première fois depuis la crise financière de 2008, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoyait que la demande serait en baisse en 2020. L’AIE pense que l’impact de l’épidémie sera continu tout au long de l’année. Début février, elle estimait que la hausse de la demande serait d’environ 800 000 barils par jour. Désormais, elle table sur une chute de 90 000 barils quotidiens – et envisage même un scénario où elle diminuerait de 730 000 barils par jour.
« L’impact de l’épidémie due au coronavirus sur les marchés pétroliers est temporaire, mais les défis de long terme qui pèsent sur les pays producteurs sont là pour longtemps, en particulier pour ceux qui sont lourdement dépendants des revenus des hydrocarbures », note le directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol.
Risque d’embrasement
Un avertissement qui a de quoi effrayer un certain nombre d’Etats aux économies déjà fragiles. Les membres de l’OPEP sont nombreux à avoir établi un budget qui mise sur un baril installé durablement à plus de 50 dollars, voire à plus de 60 dollars.
S’il venait à s’installer durablement sous la barre des 40 dollars, des pays comme l’Algérie, l’Irak ou le Nigeria verraient leurs économies touchées de plein fouet. Le Venezuela ou l’Iran, déjà en pleine déconfiture économique et frappés par des sanctions américaines, seraient condamnés à des crises encore plus fortes. La Libye, où le pétrole est un enjeu central de la guerre civile qui déchire le pays, serait encore plus confrontée à un risque d’embrasement. En Arabie saoudite même, les projets économiques pharaoniques de Mohammed Ben Salman et sa coûteuse guerre contre le Yémen pourraient être remis en cause.
Cette crise est également susceptible d’avoir des conséquences climatiques, même si elles sont difficiles à mesurer avec précision. Un pétrole peu cher peut encourager la consommation dans les économies développées et, partant, contribuer à augmenter les émissions de CO2. Mais un prix bas peut aussi dissuader les groupes pétroliers de se lancer dans de nouveaux projets onéreux.
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Les Bourses en chute libre
Les marchés mondiaux ont entamé une journée noire, lundi 9 mars. Les principales Bourses européennes ont lourdement chuté à l’ouverture des échanges, en proie à la panique face à l’accélération de l’épidémie mondiale de Covid-19 et à l’effondrement du marché du pétrole. A Paris, le CAC 40 perdait plus de 7 % peu après l’ouverture, entraîné notamment par le décrochage de plus de 13 % du titre du groupe pétrolier Total. A Francfort, le DAX plongeait de 7,4 %, la Bourse de Madrid cédait près de 7 %, celle de Londres plus de 8 %, et celle d’Oslo 12 %. La Bourse de Milan, dont l’ouverture a été retardée, affichait une forte baisse (– 8 %) peu avant 10 heures. La Bourse d’Arabie saoudite a chuté de 9,2 %, le titre de Saudi Aramco reculant de 10 %. A Tokyo, le Nikkei a clôturé sur une chute de 5,07 %, les Bourses de Chine continentale sur des baisses de plus de 3 %.
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/03/09/fin-de-l-alliance-russie-arabie-saoudite-coronavirus-les-cours-du-petrole-s-effondrent-et-entrainent-avec-eux-les-bourses-asiatiques_6032284_3234.html>
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17- Coronavirus : le scandale des vols fantômes, Slate, 10/03/20, 06h52
Repéré par Thomas Burgel sur Business Insider

Les appareils, le personnel, la clientèle, les locaux et bureaux d'une compagnie aérienne ne sont pas forcément ses actifs les plus importants : les liaisons qu'elle assure, pour lesquelles elle doit posséder une licence, constituent peut-être son bien le plus cher.
Face à la débâcle du coronavirus et à des réservations en chute libre, certaines compagnies se voient forcées de faire voler des avions à vide sur ces liaisons régulières, avec le surcoût économique mais surtout écologique qu'une telle aberration suppose.
>> Suite à lire à
<https://korii.slate.fr/biz/transports-aviation-compagnies-aeriennes-scandale-vols-fantomes-coronavirus-regle-80-20-liaisons#Echobox=1583819819>
En savoir plus :
> Airlines are burning thousands of gallons of fuel flying empty 'ghost' planes so they can keep their flight slots during the coronavirus outbreak <https://www.businessinsider.fr/us/coronavirus-airlines-run-empty-ghost-flights-planes-passengers-outbreak-covid-2020-3>, Business Insider, 06/02/20, 12:45
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18- Fukushima : neuf ans après la catastrophe, l’eau contaminée sème toujours la discorde, The Conversation, 10/03/20, 19:44
Par Aurélien Portelli, Chargé de recherche en histoire des risques industriels, Centre de recherche sur les Risques et les Crises, Mines ParisTech & Franck Guarnieri, Directeur du Centre de recherche sur les risques et les crises, Mines ParisTech

Le 11 mars 2011, le Japon est frappé par un séisme et un tsunami dévastateurs. La centrale de Fukushima Daiichi, où sont exploités six réacteurs nucléaires, est confrontée à une situation d'urgence absolue. Sur place, les équipes dirigées par Masao Yoshida mènent une lutte acharnée. Au fil des jours, les opérateurs parviennent à reprendre la main sur les installations en injectant de l'eau dans les cuves des réacteurs.
Or pour maintenir les réacteurs à basse température, cette injection d'eau doit être assurée en continu. Masao Yoshida prend vite conscience que le liquide, devenu radioactif, va finir par déborder, ou s'écouler par certaines fissures. Ses craintes deviennent très rapidement réalité : le 24 mars 2011, de l'eau fortement contaminée est détectée dans le bâtiment du réacteur 1.
Le 27 mars 2011, lors d’une réunion organisée au siège de l'exploitant Tepco, Yoshida expose sans détour la situation : le traitement des eaux est primordial pour stabiliser l'état des réacteurs. Il propose de rejeter à la mer l'eau faiblement contaminée stockée dans le centre de traitement des déchets afin d’y recevoir de l'eau fortement contaminée. 
Il y a aussi le problème de l'inondation des sous-sols des bâtiments hébergeant les réacteurs 5 et 6. Pour Yoshida, la solution passe également par l’évacuation de l'eau et son rejet dans la mer. Il demande alors aux représentants de Tepco, du gouvernement et de l'Agence de sûreté industrielle et nucléaire (NISA) de se prononcer au plus vite sur ces rejets.
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/fukushima-neuf-ans-apres-la-catastrophe-leau-contaminee-seme-toujours-la-discorde-133275>
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19- Agrocarburants : la demande croissante pourrait détruire 7 millions d'hectares de forêt d'ici 2030, Actu-environnement, 10/03/20
Laurent Radisson

« Les objectifs actuels d'utilisation de biocarburants conduisent à une augmentation massive de la demande en huiles de palme et de soja à l'horizon 2030 », concluent Canopée et Rainforest Foundation Norvège dans un rapport publié le 10 mars. A cette échéance, le secteur de l'aviation deviendrait le premier utilisateur de ces agrocarburants, prédisent les ONG.
Or, cette augmentation, estimée au plan international, se traduirait par la destruction de 7 millions d'hectares de forêts, dont 3,6 millions situés sur des sols tourbeux très riches en carbone. Les émissions de gaz à effet de serre associées seraient supérieures aux émissions annuelles de la Chine, expliquent les deux ONG. « Remplacer les énergies fossiles par des biocarburants est sans doute l'une des pires idées pour lutter contre les changements climatiques : comme le montre ce rapport, l'effet est inverse à cause de la déforestation induite », explique Sylvain Angerand de l'association Canopée.
>> Suite à lire à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/agrocarburants-biocarburants-deforestation-rapport-canopee-rainfourest-foundation-35131.php4>
En savoir plus : 
> Rapport (pdf). De l’huile sur le feu <https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-35131-rapport-canopee-rainforest-foundation.pdf>, Rainforest Foundation Norvège & Canopée, mars 2020
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En images
20- Ville : quand les lotissements envahissent les terrains agricoles, France 2, journal de 20h, 03/03/20

La ville de Vitré, en Ille-et-Vilaine, grignote un peu plus chaque année les terrains agricoles qui l'entourent. Des zones commerciales voient également le jour et concurrencent les commerces de centre-ville. Alors, comment freiner cette urbanisation galopante ?
Au Nord, au Sud, à l'Est, tout autour de Vitré, en Ille-et-Vilaine, les lotissements en périphérie ont poussé comme des champignons. Alors que cette commune bretonne ne comptait que 12 000 habitants en 1985, elle en dénombre 18 000 en 2020. L'urbanisation y est galopante. Avoir sa propre maison avec son bout de jardin dans un lotissement constitue toujours un rêve pour beaucoup. Et dans ces groupements d'habitations, tout le monde semble se connaître. Une convivialité défendue par les habitants.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/restauration-hotellerie-sports-loisirs/ville-quand-les-lotissements-envahissent-les-terrains-agricoles_3850947.html>
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– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
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– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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