[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, loisirs, pollutions et déchets (vendredi 13 mars)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Ven 13 Mar 08:07:13 CET 2020


Bonjour à tous,
  
Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Les batteries au lithium causent des incendies dans les centres de recyclage <http://www.slate.fr/story/188025/batteries-lithium-responsables-incendies-centres-recyclage>, Slate, 29/02/20, 14h02
2- New York, temple du consumérisme, remballe ses sacs en plastique <https://www.geo.fr/environnement/new-york-temple-du-consumerisme-remballe-ses-sacs-en-plastique-200101>, AFP, 29/02/20, 17:00
3- Chronique. Le plastique, fléau omniprésent <https://www.liberation.fr/terre/2020/03/02/le-plastique-fleau-omnipresent_1780127?xtor=rss-450>, Libération, Le fil vert, 02/03/20, 09:57
4- Entretien. «La quasi-totalité des animaux se retrouvent à manger du plastique» <https://www.liberation.fr/terre/2020/03/03/la-quasi-totalite-des-animaux-se-retrouvent-a-manger-du-plastique_1779977>, Libération, Le fil vert, 03/03/20, 06:32
5- La "pandémie" de la pollution de l’air réduit l’espérance de vie de 3 ans <https://www.lalsace.fr/france-monde/2020/03/03/la-pandemie-de-la-pollution-de-l-air-reduit-l-esperance-de-vie-de-3-ans>, AFP, 03/03/20, 07:44
6- Seuls 10% des plastiques fabriqués dans le monde ont été recyclés <https://www.geo.fr/environnement/seuls-10-des-plastiques-fabriques-dans-le-monde-ont-ete-recycles-200124>, AFP, 03/03/20, 17:00
7- Elle revalorise les biodéchets au Bénin pour lutter contre la déforestation <http://www.generation-climat.org/articles/elle-revalorise-les-biod%C3%A9chets-au-b%C3%A9nin-pour-lutter-contre-la-d%C3%A9forestation>, Génération Climat, 03/03/20
8- Dix informations rassurantes à propos du coronavirus <https://theconversation.com/dix-informations-rassurantes-a-propos-du-coronavirus-132940>, The Conversation 04/03/20, 14:26
9- Starbucks bannit les tasses réutilisables face au coronavirus <https://www.geo.fr/environnement/starbucks-bannit-les-tasses-reutilisables-face-au-coronavirus-200158>, AFP, 05/03/20, 12:00
10- L’Amérique latine, à peine touchée par le coronavirus, affronte la pire épidémie de dengue de son histoire <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/06/a-l-heure-du-coronavirus-l-amerique-latine-affronte-sa-pire-epidemie-de-dengue_6032107_3244.html>, Le Monde, 06/03/20, 18h04
11- Comment cette collectivité alsacienne est devenue n°1 française du zéro déchet <https://www.wedemain.fr/Comment-cette-collectivite-alsacienne-est-devenue-n-1-francaise-du-zero-dechet_a4539.html>, We Demain, 06/03/20
12- Coronavirus : les animaux domestiques peuvent-ils être contaminés et transmettre la maladie ? <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/06/coronavirus-les-animaux-domestiques-peuvent-ils-etre-contamines-et-transmettre-la-maladie_6032129_3244.html>, Le Monde, maj le 07/03/20 à 06h49
13- Lego, le roi de la brique en plastique, se veut pionnier vert <https://information.tv5monde.com/info/lego-le-roi-de-la-brique-en-plastique-se-veut-pionnier-vert-350345>, AFP, 07/03/20, 15:00
14- Récupérateur de déchets à Blois : « Tout le monde parle de sauver la planète. Moi, j’avais une petite idée » <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/08/recuperateur-de-dechets-a-blois-tout-le-monde-parle-de-sauver-la-planete-moi-j-avais-une-petite-idee_6032226_3244.html>, Le Monde, 08/03/20, 05h20
15- La pollution de l'air est le fléau qui réduit le plus l'espérance de vie dans le monde <https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/vie-pollution-air-fleau-reduit-plus-esperance-vie-monde-63256/>, Futura-sciences, 08/03/20
16- Eure : Une immense décharge sauvage grossit dans un parc naturel, une plainte déposée <https://www.20minutes.fr/planete/2736115-20200309-eure-immense-decharge-sauvage-grossit-parc-naturel-plainte-deposee>, 20 Minutes avec agence, 09/03/20, 17h20
17- Tri des déchets : Où en sont McDonald’s et les autres fast-food sur leurs promesses ? <https://www.20minutes.fr/planete/2735871-20200309-tri-dechets-o-mcdonald-autres-fast-food-promesses>, 20 Minutes, 09/03/20, 20h21
18- En Corse, la crise des déchets cristallise les débats des municipales <https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/10/en-corse-la-crise-des-dechets-cristallise-les-debats-des-municipales_6032489_823448.html>, Le Monde, 10/03/20, 14h22
19- Trump se prend une fessée de Science <https://www.lemonde.fr/blog/huet/2020/03/12/trump-se-prend-une-fessee-de-science/>, Blog Sciences, 12/03/20
20- La marche pour le climat annulée à Paris <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/13/la-marche-pour-le-climat-annulee-a-paris_6032856_3244.html>, Le Monde, 13/03/20, 07h08
En audio
21- 100 millions de téléphones portables dorment dans les tiroirs des Français au lieu d'être recyclés <https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/100-millions-de-telephones-portables-dorment-dans-les-tiroirs-des-francais-au-lieu-d-etre-recycles_3835259.html>, Radio France, 05/03/20, 08:42
22- Des fleuves à l'océan, itinéraire d'un plastique ravageur <https://www.franceculture.fr/emissions/de-cause-a-effets-le-magazine-de-lenvironnement/des-fleuves-a-locean-itineraire-dun-plastique-ravageur>, France Culture, De cause à effets, 07/03/20, de 16h à 17h
En images
23- Norvège : la guerre contre le sucre <https://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/norvege-la-guerre-contre-le-sucre_3856565.html>, France 2, journal de 20h, 07/03/20
24- Plan B : pourquoi les mégots de cigarettes sont dangereux <https://www.lemonde.fr/videos/article/2020/03/09/plan-b-pourquoi-les-megots-de-cigarettes-sont-dangereux_6032322_1669088.html>, Le Monde, 09/03/20, 14h41
25- Fermeture des écoles, limitation des déplacements, maintien des élections : ce qu'il faut retenir de l'allocution d'Emmanuel Macron sur le coronavirus <https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/fermeture-des-ecoles-limitation-des-deplacements-maintien-des-elections-ce-qu-il-faut-retenir-de-l-allocution-d-emmanuel-macron-sur-le-coronavirus_3863579.html>, France info, 12/03/20, 23:24

Bien à vous,
Florence

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CITATION DU JOUR : "L' épidémie de coronavirus constitue la plus grave crise sanitaire qu'a connue la France depuis un siècle", Emmanuel Macron dans son allocution du jeudi 12 mars au cours de laquelle il a a détaillé une série de mesures d'ampleur pour lutter contre l'épidémie du Covid-19 (cf. item 25)
CHIFFRES DU JOUR : — Entre 1950 et 2017, 9,2 milliards de tonnes de plastique ont été produites, ce qui fait plus d’1 tonne par personne vivant actuellement sur la planète. Pire : il s’agit surtout de produits à usage unique et d’emballages. Et moins de 10% de tout le plastique jamais mis en circulation a été recyclé. Atlas du plastique (cf. item 3, 4, 6 & 2)
— 5.000 tonnes de déchets sauvages polluent le sol d’un parc naturel de l’Eure depuis une vingtaine d’années. (cf. item 16)
— 100 millions de téléphones portables dorment dans les tiroirs des Français au lieu d'être recyclés. (cf. item 21)
— 300 millions de tonnes de plastique sont produits chaque année dans le monde, dont 1/3 se retrouverait dans la nature et 8 millions seraient déversés dans l’océan. (cf. item 22)
— Chaque année, 21 milliards de mégots de cigarettes sont jetés par terre en France et on compte plus de 2500 molécules différentes (mercure, chrome, cadmium, naphtalène, aluminium, amoniac, goudron, acide cyanhydrique…) dans chaque mégot. (cf. item 24)
ÉTUDE DU JOUR : 3 ans d'espérance de vie en moins, 9 fois plus de morts que le Sida, 8,8 millions de décès prématurés, 5,5 millions de décès évitables…tels sont les éléments conclusifs d'une étude sur la pollution de l'air parue dans la revue de la Société européenne de cardiologie, Cardiovascular Research. (cf. item 5, suite & 15)
RÉSULTAT DU JOUR : On est loin du Zéro déchet au McDo. Seuls 40 % assuraient le tri des déchets en salle. Loin, donc, des 70 % promis. (cf. item 17)
ALTERNATIVES DU JOUR : — Naomi, 26 ans, aspire à lutter contre les conditions de vie précaires d’une population vivant dans un environnement dégradé en transformant les déchets organiques en briquettes combustibles. (cf. item 7)
— La communauté de communes Sud Alsace Largue est la moins productrice de déchets en France. Son secret ? Elle les pèse et les taxe au kilo. Une politique écolo qui profite aux habitants, et qui a de quoi inspirer les candidats aux élections municipales. (cf. item 11)
— A 52 ans, Gervais Legras s’est inventé un métier : collecter à vélo les rebuts verts des marchés de Blois pour leur éviter l’incinérateur. Une ressource qu’il transforme en compost pour les maraîchers. (cf. item 14)
FESSÉE DU JOUR : Alors que 150 millions d’Américains risquent d’attraper le coronavirus, H. Holden Thorp, éditeur en chef de la revue Science – l’une des principales revues scientifiques mondiales où les chercheurs publient leurs travaux – vient de tancer Trump, sévèrement. (cf. item 19 & suite)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Les batteries au lithium causent des incendies dans les centres de recyclage, Slate, 29/02/20, 14h02
Repéré par Aurélien Defer sur The Verge

Ces accumulateurs sont si petits qu'ils sont difficilement repérables.
On retrouve aujourd'hui les batteries au lithium dans de nombreux appareils : smartphones, ordinateurs, tablettes, trottinettes, cigarettes électroniques... Et au bout de la chaîne, ce sont les usines de recyclage qui trinquent, raconte The Verge.
Depuis plusieurs années, de nombreuses usines ont subi des incendies à cause de ces batteries au lithium, dont tout le monde, y compris l'académie qui décerne les prix Nobel, vante les mérites.
Aux États-Unis, la situation alarme: «À l'échelle nationale, on perd environ un établissement par mois, qui part en fumée à cause de feux de batteries», décrit à The Verge Bill Keegan, président d'une entreprise de gestion de déchets et recyclage au Minnesota.
Ces accumulateurs au lithium sont bien souvent si petits que les employé·es des centres de recyclage n'arrivent pas à les repérer. Or, s'ils sont abîmés, soumis à de fortes températures ou courts-circuités, ils subissent un emballement thermique qui les chauffe jusqu'à les faire fumer, puis brûler.
>> Suite à lire à :
<http://www.slate.fr/story/188025/batteries-lithium-responsables-incendies-centres-recyclage>
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2- New York, temple du consumérisme, remballe ses sacs en plastique, AFP, 29/02/20, 17:00
Peter Hutchison & Catherine Triomphe

New York, une des capitales mondiales du consumérisme, s'apprête dimanche à bannir les sacs en plastique à usage unique dans la plupart des commerces, une mesure encore rare aux Etats-Unis, fruit de quatre ans d'efforts. 
Les 8,5 millions d'habitants de la capitale financière américaine et tout l'Etat de New York, qui se disent en pointe sur la protection de l'environnement, ont eu du mal à franchir le pas, tant ils sont habitués à voir les caissiers emballer leurs courses ou leurs repas livrés à domicile dans des sacs souvent doublés pour plus de solidité. 
En 2016, la première ville des Etats-Unis avait adopté une loi imposant une taxe de 5 cents par sac, mais elle avait été annulée à l'échelle de l'Etat. 
En avril 2019, le Parlement de l'Etat avait finalement donné son feu vert à une nouvelle loi, assortie d'exceptions, entrant en vigueur ce dimanche.
Cette fois, plusieurs New-Yorkais interrogés par l'AFP à la sortie de supermarchés se sont dits prêts. 
- "Apprendre à s'adapter"
Janice Vrana, 66 ans, qui dit faire ses courses avec des sacs réutilisables depuis 10 ans, a hâte de se débarrasser de sacs en plastique "envahissants".
"On pourrait rouler dessus en camion 500 fois de suite, on n'arriverait probablement pas à les détruire. Si je peux contribuer ne serait-ce qu'un peu, je contribue", a-t-elle indiqué.
"C'est super que les gens deviennent plus conscients de la façon dont leurs achats quotidiens affectent l'environnement, je suis pour", a indiqué Janine Franciosa, 38 ans, qui travaille dans la publicité. Les sacs en plastique sont parfois très pratiques, souligne-t-elle néanmoins, mais "on va devoir apprendre à s'adapter". 
D'autres sont moins enthousiastes. 
"Beaucoup de gens sont furieux, ils veulent du plastique", souvent parce qu'ils les utilisent comme sacs-poubelle, explique Terri Maldonado, caissière dans un supermarché du Lower East Side. "Ils n'ont jamais acheté de sacs-poubelle de leur vie". 
L'Etat de New York consomme quelque 23 milliards de sacs en plastique par an, selon des chiffres officiels. Quelque 85% d'entre eux finissent par être jetés, polluant les rues, les plages ou atterrissant dans des décharges.
Selon Kate Kurera, vice-directrice de l'organisation environnementale Environmental Advocates of New York, la mesure devrait "réduire considérablement" la pollution au plastique, malgré les multiples exemptions.
Toute la nourriture à emporter, dont les New-Yorkais raffolent, pourra notamment continuer à être emballée dans du plastique. 
Plastique toléré aussi pour emballer médicaments ou journaux livrés à domicile, souvent laissés sur les pas-de-porte, ou les produits frais non pré-emballés comme la viande et le poisson.
- Petits commerces pénalisés -
Bien que des amendes - jusqu'à 500 dollars par sac en cas de récidive - soient prévues pour les magasins qui continueraient à donner des sacs en plastique, l'Etat de New York entend d'abord privilégier la pédagogie et inciter les habitants à avoir toujours avec eux un sac réutilisable. 
Quant aux sacs-papiers, leur coût pourrait varier selon le comté de l'Etat de New York dans lequel on se trouve. 
Chaque comté doit en effet choisir de prélever ou non une taxe de 5 cents par sac en papier, qui alimentera un fonds pour l'environnement. 
Trois comtés dont celui qui englobe la ville de New York, sur 62, ont déjà opté pour cette taxe.
Selon Greg Biryla, directeur pour l'Etat de New York de la fédération nationale des entreprises indépendantes, les sacs-papiers et autres alternatives coûtent jusqu'à sept fois plus cher que les sacs en plastique. Ces alternatives "sont proportionnellement plus pénalisantes pour les petits commerces, qui ne peuvent pas commander de grandes quantités", dit-il.
Les Etats-Unis ont encore peu légiféré pour réduire leur consommation de produits en plastique, malgré leurs effets polluants très médiatisés ces dernières années, notamment sur les océans. 
A part New York, seule la Californie, l'Oregon et de fait Hawaï les ont déjà interdits. Quatre autres Etats ont adopté des lois en ce sens, qui entreront en vigueur prochainement.
Mais d'autres Etats comme le Texas ont interdit à leurs villes d'interdire les sacs en plastique.
Même si la mesure ne doit être appliquée qu'en 2021, le Parlement de l'Union européenne a entériné en mars 2019 l'interdiction de nombreux produits en plastique de grande consommation, dont pailles, cotons-tiges, couverts en plastique, encore omniprésents aux Etats-Unis.
<https://www.geo.fr/environnement/new-york-temple-du-consumerisme-remballe-ses-sacs-en-plastique-200101>
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3- Chronique. Le plastique, fléau omniprésent, Libération, Le fil vert, 02/03/20, 09:57
Coralie Schaub 

L'Atlas du plastique qui sera rendu public mardi, dresse un état des lieux alarmant et pointe la très forte pollution des sols ou la surexposition des femmes à ce dérivé du pétrole.
«Nous vivons à une époque où nous touchons plus souvent du plastique que nous ne touchons ceux que nous aimons.» L’incipit, d’une tristesse infinie, vous fiche d’emblée un uppercut. Et tout le reste – ou presque – de l’Atlas du plastique est à l’avenant. Publié mardi par la Fondation Heinrich-Böll (proche des Verts allemands), le «Think et Do-Tank» (sic) La Fabrique écologique, le mouvement Break Free From Plastic et l’association Zero Waste France, ce document d’une soixantaine de pages livre une série de claques à son lecteur, sous forme de faits, chiffres et graphiques sur «le monde des polymères synthétiques». Un monde merveilleux devenu cauchemardesque.
Alors qu’au XIXe siècle, les premières matières plastiques, à base de matières naturelles comme la cellulose, imitaient l’ivoire et la soie, il faudra attendre 1907 avant qu’un plastique entièrement synthétique ne soit mis au point. Ce sera la bakélite, chantée plus tard par Gainsbourg. Suivront, entre 1912 et 1954, le polychlorure de vinyle (PVC), le polyéthylène (PE) ou le polypropylène (PP), devenus les plastiques les plus utilisés dans le monde. Peu chers, considérés comme modernes et pratiques, ils ont favorisé l’essor dans les années 1960 d’une «culture du tout jetable». Mais la machine s’est emballée, jusqu’à devenir infernale.
«Entre 1950 et 2017, 9,2 milliards de tonnes de plastique ont été produites, ce qui fait plus d’une tonne par personne vivant actuellement sur la planète», assène l’Atlas. Pire : il s’agit surtout de produits à usage unique et d’emballages. Et «moins de 10% de tout le plastique jamais mis en circulation a été recyclé».
«Sols 4 à 23 fois plus pollués que l’océan»
Le reste se mue très vite, souvent illico, en rebut. Et se retrouve partout. Dans les fleuves, puis l’océan : chaque année, 10 millions de tonnes de déchets plastiques finissent dans celui-ci, soit l’équivalent d’un camion toutes les minutes. Dans les sols, aussi : «peu de personnes savent que la pollution des sols par le plastique peut être 4 à 23 fois plus élevée» que celle de l’océan, relève l’Atlas. Les polymères, souvent sous forme «micro» voire «nano», sont aussi présents dans l’air, et jusque dans la neige des banquises arctiques ou l’estomac des cétacés.
Nous-mêmes en ingérons jusqu’à 5 grammes par semaine, l’équivalent d’une carte de crédit. Le plastique imprègne nos corps, qu’il contamine allègrement. Les substances chimiques contenues dans ce matériau fabriqué à base de pétrole ou de gaz et bourré d’additifs s’avèrent souvent être des perturbateurs endocriniens provoquant toutes sortes de maladies (cancer du sein, stérilité, puberté précoce, obésité, diabète…).
Femmes surexposées
L’Atlas consacre un chapitre entier au fait que les femmes sont plus affectées par les plastiques que les hommes. Pour des raisons biologiques, d’abord : le corps féminin renfermant plus de graisses, il «accumule davantage de substances chimiques liposolubles comme les phtalates utilisés comme plastifiants». Les tampons contiennent jusqu’à 6% de plastique… et les serviettes jusqu’à 90% !
Dans les pays en développement, ce sont aussi «principalement les femmes qui brûlent les ordures ménagères dans les arrière-cours ou qui font le tri dans les décharges». Celles qui manipulent des fibres synthétiques dans les usines textiles ont un risque plus élevé de cancer du sein et «en Chine, on a constaté qu’elles étaient davantage sujettes aux fausses couches», note l’Atlas. Un chiffre glaçant, au passage: la seule production de polyester émet chaque année autant de gaz à effet de serre que 185 centrales au charbon ou 149 millions de voitures.
Que fait Homo sapiens face au désastre ? Il appuie sur le champignon. Plus de la moitié de toutes les matières plastiques ont été fabriquées depuis 2005. La poignée de multinationales (Exxon Mobil, Dow, BASF, ENI, Ineos…) qui contrôlent le marché et tirent profit des prix bas du gaz de schiste américain projettent de construire «plus de 300 unités de production et d’en agrandir dans l’espoir de commercialiser 40% de matières plastiques en plus d’ici 2025», alertent les auteurs. Qui insistent en conclusion de quasiment chacun des 23 chapitres : recycler n’est pas la panacée (c’est cher, compliqué, limité) et la seule solution viable à long terme est de réduire la consommation et la production de plastique.
«Premier pas intéressant»
Bonne nouvelle, des initiatives foisonnent un peu partout parmi la société civile, les entreprises ou les communes. Selon l’Atlas,«400 municipalités en Europe et un nombre croissant d’autres dans le monde adoptent des stratégies zéro déchet». Les gourdes, le vrac ou le shampoing solide entrent peu à peu dans les mœurs. Mais pour Jens Althoff, de la Fondation Heinrich-Böll, « les consommateurs ne peuvent pas résoudre tout seuls cette crise : il faut engager des actions politiques au niveau national et européen». Et de citer un «premier pas», selon lui : la directive européenne sur les plastiques à usage unique, adoptée [en juin 2019, ndlr] en huit mois, qui «montre que lorsque l’Europe est déterminée, poussée par une forte pression citoyenne, elle peut réagir rapidement». L’UE doit aussi dévoiler courant mars sa nouvelle «stratégie industrielle et sur l’économie circulaire», qui contiendra un volet sur le plastique.
En France, où la situation n’a rien de folichon (chaque Français consomme plus de 70 kilos de plastique par an, dont 45% d’emballages), une «loi anti-gaspillage pour une économie circulaire» vient d’être adoptée. Pour Laura Châtel, responsable du plaidoyer de Zero Waste France, même si celle-ci est critiquable car «elle ne va assez loin et impose très peu de contraintes aux entreprises, notamment agroalimentaires, pour qu’elles utilisent moins de plastique», il s’agit là aussi d’un «premier pas intéressant». «C’est une des premières lois qui prend des mesures d’interdiction sur certains secteurs très ciblés et envoie ainsi un message clair aux industriels : il faut investir pour faire autrement.» Laura Châtel mentionne l’interdiction des emballages jetables pour les repas pris sur place dans les McDonald’s et autres enseignes de restauration rapide, ce qui «implique d’installer des lave-vaisselle», ou l’interdiction des emballages plastique pour les fruits et légumes frais. Qui sait, peut-être toucherons-nous bientôt davantage les être aimés que cette matière froide, inerte, toxique.
<https://www.liberation.fr/terre/2020/03/02/le-plastique-fleau-omnipresent_1780127?xtor=rss-450>
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4- Entretien. «La quasi-totalité des animaux se retrouvent à manger du plastique», Libération, Le fil vert, 03/03/20, 06:32
Propos recueillis par Aude Massiot 

A l'occasion de la publication de «l'Atlas du plastique» ce mardi, Martin Wagner, biologiste à l’université norvégienne des sciences et des technologies, détaille les effets de cette pollution humaine sur les écosystèmes.
Cormorans étranglés, dauphins emmêlés, baleines à l’estomac rempli de déchets, les photos d’animaux blessés ou tués par des rebuts en plastique sont aujourd’hui foison. Pourtant, la recherche scientifique sur l’impact biologique de cette pollution sur les écosystèmes reste balbutiante. Martin Wagner est biologiste à l’université norvégienne des sciences et des technologies, et spécialiste de l’étude des plastiques et autres agents synthétiques sur la santé humaine et environnementale. D’après lui, on ne peut pas se permettre d’attendre les avancées de la science pour changer notre système de production.
Quelles sont les principales conséquences de la pollution plastique sur la biodiversité en Europe ?
Martin Wagner  : On sait, avec certitude, que la pollution plastique est présente partout sur le globe, que ce soit les microplastiques [en dessous de 5 millimètres, ndlr] ou les plus larges, et pas seulement dans les océans…
Suite à lire à :
<https://www.liberation.fr/terre/2020/03/03/la-quasi-totalite-des-animaux-se-retrouvent-a-manger-du-plastique_1779977>
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5- La "pandémie" de la pollution de l’air réduit l’espérance de vie de 3 ans, AFP, 03/03/20, 07:44

L'Asie est la zone la plus touchée, avec les espérances de vie les plus réduites. Les chercheurs estiment que cette pollution de l'air provoque 8,8 millions de décès prématurés par an.
Trois ans d'espérance de vie en moins... C'est la conclusion d'une étude sur la pollution de l'air parue mardi dans la revue de la Société européenne de cardiologie, Cardiovascular Research.
"La pollution de l’air est un plus grand risque pour la santé publique que le tabagisme", résume l’Institut Max Planck (Mayence, Allemagne), l'un des auteurs de l'étude. 
Et en plus de réduire en moyenne de trois ans l'espérance de vie, elle provoque 8,8 millions de décès prématurés par an. Un désastre qui pourrait être évité "en grande partie en remplaçant les combustibles fossiles par des énergies renouvelables propres", relève-t-il. 
Neuf fois plus de morts que le Sida
Comparée à d’autres causes de décès prématuré, la pollution de l’air tue 19 fois plus de personnes chaque année que le paludisme, neuf fois plus que le VIH/sida, et près de trois fois plus que l’alcool, d’après l’étude. 
Les maladies coronariennes et les accidents vasculaires cérébraux (AVC) représentent près de la moitié de ces décès, les maladies pulmonaires et d’autres maladies non transmissibles comme le diabète et l’hypertension artérielle constituent la majeure partie du reste.
Et seulement 6% de la mortalité résultant de l’air pollué sont dus au cancer du poumon.
"Nos résultats montrent qu’il existe une 'pandémie de pollution de l’air'", commente Thomas Münzel (Institut Max Planck) responsable de cette recherche.
>> Suite à lire à :
<https://www.lalsace.fr/france-monde/2020/03/03/la-pandemie-de-la-pollution-de-l-air-reduit-l-esperance-de-vie-de-3-ans>
En savoir plus :
> Loss of life expectancy from air pollution compared to other risk factors : a worldwide perspective <https://academic.oup.com/cardiovascres/advance-article/doi/10.1093/cvr/cvaa025/5770885?searchresult=1>, Cardiovascular Research, 03/03/20
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6- Seuls 10% des plastiques fabriqués dans le monde ont été recyclés, AFP, 03/03/20, 17:00

Plus de la moitié de tous les plastiques du monde entier ont été fabriqués depuis l'année 2000, et 10% seulement des 9,2 milliards de tonnes de matières plastiques mises en circulation depuis les années 1950 ont été recyclées, souligne un rapport présenté mardi.
"On a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 années précédentes, et le phénomène continue à s'accentuer", relève "L'Atlas du plastique", compilé par la Fondation Heinrich Böll, proche des Verts allemands, le think tank La Fabrique écologique et la plateforme Break free from plastic.
En 2025, plus de 600 millions de tonnes devraient être produites, contre 438 millions de tonnes en 2017, selon le rapport, qui affirme aussi que "40% environ des produits plastiques sont jetés au bout de moins d'un mois".
Les emballages, principalement à usage unique, représentent plus du tiers des plastiques produits, indique-t-il encore. Viennent ensuite les secteurs du bâtiment et travaux publics, du textile et des biens de consommation.
Ce panorama est accessible en ligne (https://fr.boell.org/fr/2020/02/24/atlas-du-plastique), à destination de tous les acteurs comme du grand public.
"C'est une fausse piste de croire que nous pourrions régler ce problème en recyclant du plastique quand les quantités produites augmentent toujours plus", a déclaré devant la presse Jens Althoff, directeur du bureau de Paris de la Fondation Heinrich Böll.
"Il est possible de produire et consommer autrement" pour aller "vers un monde sans plastique jetable", a-t-il ajouté. Mais "les consommateurs ne peuvent pas résoudre seuls cette crise", a-t-il affirmé, en demandant "des actions politiques au niveau national et européen".
Anahita Grisoni, coordinatrice de l'étude pour La Fabrique écologique, a souligné le rôle de "quelques multinationales, très peu, (qui) ont intérêt à ce que l'on continue à consommer et à produire des quantités toujours plus grandes de plastiques".
<https://www.geo.fr/environnement/seuls-10-des-plastiques-fabriques-dans-le-monde-ont-ete-recycles-200124>
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7- Elle revalorise les biodéchets au Bénin pour lutter contre la déforestation, Génération Climat, 03/03/20

Lauréate 2019 du dispositif Agir à l’international de Génération Climat – D’origine franco-bénino-colombienne, Naomi, 26 ans, souhaite participer à lutter contre les conditions de vie précaires d’une population vivant dans un environnement dégradé.  
Transformer les déchets organiques en briquettes combustibles
Prête à prendre une toute autre voie que celle à laquelle son parcours la prédestinait, elle se lance dans la lutte contre la prolifération des déchets au Bénin. « Je me suis rendue compte que mes études me menaient vers des postes où je ne voyais pas mon impact positif pour la société », analyse la jeune femme. Elle crée donc l’association Gbobeto, avec la volonté de rendre Porto Novo plus durable et plus active face à ce fléau. 
Fascinée par les possibilités qu’offrent de nouveaux modèles de développement, elle rencontre, lors de son stage de fin d’études en Colombie, un entrepreneur qui fabrique des maisons en kit à partir de déchets plastiques. « J’ai trouvé cette idée de transformer les déchets en ressources et de lier environnemental et social géniale », raconte Naomi. Lui vient alors l’idée de transformer les déchets organiques des habitant·e·s de Porto Novo en une ressource utile à la population : une matière première transformable et réutilisable sous forme de briquette combustible. Selon elle, « la prolifération des déchets est la plus importante problématique urbaine mais également une ressource potentielle que l’on peut placer au service d’un nouveau modèle de développement qui est générateur d’emplois, d’utilité sociale et plus respectueux de l’environnement ».
Son projet vise ainsi à offrir un débouché aux déchets qui jonchent les rues mais aussi à limiter l’utilisation du charbon de bois. Ce matériau de cuisson domestique est à la fois à l’origine d’une forte pollution de l’air, ce qui constitue un véritable enjeu de santé publique, mais est aussi une importante cause de déforestation. Après avoir collecté les biodéchets, ces derniers sont acheminés vers une unité de production et transformés en combustibles pour la cuisson domestique. 
>> Suite à lire à :
<http://www.generation-climat.org/articles/elle-revalorise-les-biodéchets-au-bénin-pour-lutter-contre-la-déforestation>
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8- Dix informations rassurantes à propos du coronavirus, The Conversation 04/03/20, 14:26
Par Ignacio López-Goñi, Catedrático de Microbiología, Universidad de Navarra

Que l’épidémie de COVID-19 soit déclarée pandémie ou non, il est clair que la situation que nous vivons actuellement doit être considérée avec le plus grand sérieux. Le coronavirus SARS-CoV-2 se fiche bien de savoir s’il est à l’origine d’une pandémie : en moins de deux mois, il s’est propagé sur plusieurs continents.
On considère qu’une maladie entre en phase pandémique lorsque sa transmission se fait de manière prolongée, efficace et continue, simultanément au sein de plus de trois régions géographiques différentes. Peut-être sommes-nous donc déjà entrés en phase pandémique en ce qui concerne le COVID-19. Mais cela ne signifie pas pour autant que nous sommes condamnés à mort : le fait qu’un virus soit à l’origine d’une pandémie ne reflète pas sa létalité, mais uniquement sa transmissibilité et son extension géographique.
Une chose est sûre : la peur, en revanche, est bel et bien entrée en phase pandémique. Pour la première fois de l’histoire, nous vivons une épidémie en temps réel. Nous sommes sous perfusion d’informations : partout sur la planète, les médias nous informent de l’évolution de l’épidémie, plusieurs fois par jour, sept jours sur sept. Nous sommes tenus au courant en direct de chaque nouveau cas. Le fait que le coronavirus a muté trois fois au Brésil a même fait la une des journaux !
J’insiste, nous faisons face à un grave problème. Cependant, il faut se souvenir que l’une des premières victimes du coronavirus aura été l’économie. S’il est important de rendre compte de l’évolution de la situation, il faut également mettre l’accent sur les informations positives. Et elles existent aussi : voici dix bonnes nouvelles concernant le coronavirus.
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/dix-informations-rassurantes-a-propos-du-coronavirus-132940>
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9- Starbucks bannit les tasses réutilisables face au coronavirus, AFP, 05/03/20, 12:00

Starbucks a provisoirement banni les tasses réutilisables de ses cafés aux Etats-Unis et au Canada, et ne sert désormais plus que dans des gobelets jetables, expliquant vouloir ainsi prévenir la propagation du coronavirus auprès de ses employés et clients.
"Nous arrêtons de façon provisoire l'usage de tasses personnelles et de vaisselle pour la consommation sur place dans nos magasins", a expliqué Rossann Williams, responsable des Etats-Unis et du Canada, dans un courrier publié mercredi.
Les clients qui emmènent leur tasse personnelle pourront toutefois continuer à bénéficier de la remise de 10 centimes qui leur était offerte.
Cette décision s'inscrit dans le cadre d'une "série de mesures préventives" prises par Starbucks, et qui comprend également un nettoyage plus fréquent ou encore la restriction des voyages d'affaires.
Le groupe se dit "optimiste quant au fait que cette situation restera temporaire", a précisé à l'AFP une porte-parole de Starbucks.
En 2018, 1,3% des clients aux Etats-Unis, au Canada, en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, se sont fait servir leur boisson dans leur propre tasse, selon le rapport annuel du groupe.
Starbucks estime que ce sont ainsi 42 millions de gobelets jetables qui n'ont pas été utilisés en 2018, et espère doubler cet usage d'ici 2022.
La chaîne américaine de cafés met régulièrement en avant ses efforts en termes de recyclage, réduction des déchets et d'empreinte carbone, ainsi que d'achat responsable de ses thés et cafés.
Le nouveau coronavirus se propage rapidement. Il a fait 11 morts aux Etats-Unis, tandis que le Canada reste pour l'instant relativement épargné. L'épidémie a fait plus de 3.300 morts dans le monde, où plus de 96.000 cas ont été recensés, dans 84 pays.
Les Etats-Unis comptent le plus grand nombre de cafés Starbucks, suivis par la Chine.
<https://www.geo.fr/environnement/starbucks-bannit-les-tasses-reutilisables-face-au-coronavirus-200158>
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10- L’Amérique latine, à peine touchée par le coronavirus, affronte la pire épidémie de dengue de son histoire, Le Monde, 06/03/20, 18h04
Angeline Montoya

L’Amérique latine compte quelques dizaines de cas de Covid-19. La prévalence de la dengue, qui touche près de 570 000 Sud-Américains, alarme l’OMS. 
Alors que les autorités sanitaires des différents pays latino-américains émettaient les premières alertes concernant le coronavirus, avec une quarantaine de cas détectés dans tout le sous-continent, celui-ci affronte un autre type d’épidémie, bien plus alarmant : celui de la dengue. Selon l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS), à la date du vendredi 6 mars, depuis le début de l’année, 569 400 personnes ont été touchées et 118 sont mortes du fait de cette maladie infectieuse transmise par des moustiques du genre Aedes.
L’épidémie de dengue actuelle, qui a commencé en 2019, est la pire de l’histoire du sous-continent : en 2019, l’OPS avait comptabilisé 3,1 millions de cas et 1 534 morts. « Il s’agit du chiffre le plus important dans l’histoire de la dengue en Amérique, 30 % plus élevé que le nombre de cas signalés en 2015 », année où le nombre de cas avait été le plus élevé, souligne l’organisation onusienne.
Au vendredi 6 mars, le coronavirus, lui, touchait sept pays d’Amérique latine : l’Equateur est le pays le plus affecté avec 13 cas avérés, suivi par le Brésil, le Mexique, le Chili, l’Argentine, la République dominicaine et le Pérou. Aucun mort n’était à déplorer.
« Transmission intense »
« Même si l’on note une létalité moins élevée, la tendance du nombre de cas [de dengue] en 2020 paraît être la même que celle de l’année précédente, souligne Sebastian Oliel, de l’OPS. Il s’agira certainement d’une année épidémique avec une transmission intense. Les quatre sérotypes [que compte la maladie] continuent à circuler dans toute la région, en particulier dans les zones urbaines. »
> Lire aussi  Le moustique tigre s’est implanté sur plus de la moitié du territoire
Le Paraguay, où aucun cas de coronavirus n’a, pour l’heure, été détecté, est le pays où l’incidence de la dengue est la plus élevée : 137 000 cas ont été signalés depuis début 2020 – dont 11 300 confirmés pour le moment –, et 34 personnes sont mortes. Le propre président du pays, Mario Abdo Benitez, est tombé malade fin janvier, suivi par son épouse, Silvana Lopez Moreira, deux semaines plus tard. Pour Hernan Rodriguez, directeur de la direction des maladies transmissibles du Paraguay :
« Ces chiffres ne représentent que la pointe de l’iceberg, ils n’incluent pas les personnes qui consultent mais n’ont pas été signalées pour une raison ou pour une autre, les personnes malades mais qui ne consultent pas, ou les personnes infectées par le virus mais qui ne développent pas la maladie. Il faudrait multiplier ces chiffres par cinq ou dix. »
Cinquante millions de personnes infectées par an
Partout, la hausse est considérable par rapport aux autres années. Le Mexique a annoncé une augmentation de 104 % pour les deux premiers mois de 2020 (1 455 cas) par rapport à la même période de 2019 (711 cas). Au Pérou, où l’alerte sanitaire a été décrétée en Amazonie, quinze personnes sont déjà mortes. En Argentine, la maladie a atteint 14 des 22 provinces du pays, y compris celle de Buenos Aires, la plus peuplée. Près de 800 personnes sont tombées malades et trois personnes sont mortes, dont une dans la banlieue de la capitale.
En proportion de la population, la zone la plus touchée par la dengue, après le Paraguay, est… la Guadeloupe, avec plus de 5 000 cas depuis le début de l’épidémie, mi-octobre 2019. Une jeune fille de 17 ans en est morte en Martinique le 11 février.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, la dengue, qui sévit dans les régions tropicales et subtropicales, avec une prédilection pour les zones urbaines et semi-urbaines, touche chaque année 50 millions de personnes dans le monde. Parmi elles, 500 000 sont affectées par la dengue hémorragique, mortelle dans plus de 2,5 % des cas. Selon l’Institut Pasteur, deux milliards et demi de personnes vivent dans des zones à risque. Il n’existe à ce jour ni vaccin ni traitement.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/06/a-l-heure-du-coronavirus-l-amerique-latine-affronte-sa-pire-epidemie-de-dengue_6032107_3244.html>
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11- Comment cette collectivité alsacienne est devenue n°1 française du zéro déchet, We Demain, 06/03/20
Paola De Rohan-Csermak

La communauté de communes Sud Alsace Largue est la moins productrice de déchets en France. Son secret ? Elle les pèse et les taxe au kilo. Une politique écolo qui profite aux habitants, et qui a de quoi inspirer les candidats aux élections municipales.
À une vingtaine de kilomètres de la Suisse et une trentaine de l’Allemagne, la communauté de communes Sud Alsace Largue affiche, en matière de gestion des déchets, des résultats à faire verdir d’envie les candidats aux élections municipales de mars. 
La collectivité, qui regroupe 44 communes dans la moitié ouest du Sundgau (Haut-Rhin, Alsace, Région Grand Est), caracole en tête du dernier classement, établi par Zero Waste France, des intercommunalités qui produisent le moins d’ordures ménagères résiduelles (OMR), ces ordures qui finissent dans les incinérateurs ou à la décharge. 63 kg de déchets par foyer et par an, contre 261kg en moyenne nationale ! 
Cette performance, on la doit à Dany Dietmann, vice-président de la communauté de commune jusqu’en 2018 et maire de Manspach depuis 1983. Voilà près de trente ans qu’il développe un système de réduction des ordures grâce, résume-t-il, à “du bon sens, une volonté et une vision politiques à long terme, et une communication cordiale avec les administrés.” 
> À lire aussi : Municipales, que peut faire votre maire pour le climat ? 
"Il n'existe pas d'incinérateur vert"
Dany Dietmann revient sur les débuts de cette politique : “Nous avons initié le tri des déchets dès 1991, car 86 % des habitants étaient prêts à le faire, afin d’affamer l’incinérateur de Mulhouse." 
Sur l'incinération des déchets, l'élu ne mâche pas ses mots : "Jeter à la poubelle produit encore plus de déchets, d'abord des émissions de CO2 lors du transport jusqu’à l’incinérateur. Ensuite, l’incinérateur rejette tout un tas de cochonneries dans l’atmosphère : des gaz, des particules ultrafines et des nanoparticules, des cocktails toxiques extrêmement dangereux, et il nous rend le mâchefer [le résidu solide de l’incinération des déchets], également toxique, qui pollue les sols et les nappes phréatiques. Il n’existe pas d’incinérateur vert ! Sans parler de l’aberration de brûler l’eau, qui compose les déchets organiques à 70 %, pour rejeter encore du carbone ! Non mais il faut arrêter ces conneries ! 
Pour que les personnes à mobilité réduite puissent elles aussi participer au tri des déchets, c'est la solution du porte à porte qui a été retenue. Et dès 1994, chaque maison est dotée d’un composteur destiné aux déchets fermenticibles, qui permet “de rendre à la terre ce qu’elle a produit, grâce au travail du soleil et des vers de terre”. 
>> Suite à lire à :
<https://www.wedemain.fr/Comment-cette-collectivite-alsacienne-est-devenue-n-1-francaise-du-zero-dechet_a4539.html>
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12- Coronavirus : les animaux domestiques peuvent-ils être contaminés et transmettre la maladie ?, Le Monde, maj le 07/03/20 à 06h49
Mathilde Gérard et Florence de Changy (Hongkong, correspondance)

De faibles traces de virus ont été trouvées sur un chien dont la maîtresse était atteinte du Covid-19 à Hongkong, mais les autorités considèrent, pour l’heure, qu’il n’est qu’un porteur passif. 
Depuis l’annonce, le 28 février, que le chien d’une patiente atteinte du Covid-19 à Hongkong s’est révélé porteur de « faibles traces » du coronavirus, les interrogations fusent sur l’éventuelle transmission entre les humains et leurs animaux domestiques. Mais, pour le moment, aucun élément ne permet de penser que chiens, chats et autres animaux de compagnie puissent être atteints du Covid-19 et transmettre la maladie à leur tour.
Le petit chien de salon, de race poméranienne, qui est au centre de l’attention de la communauté vétérinaire de Hongkong et de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), avait été placé en quarantaine le 25 février, dès la confirmation que sa maîtresse, une femme de 60 ans, était malade. Les prélèvements effectués dans la gueule et le museau ainsi que dans les selles et dans la zone anale du chien avaient permis de détecter, dans les seuls échantillons buccaux et nasaux, une « faible présence » du virus SARS-CoV-2. Cinq jours plus tard, le 2 mars, le virus n’était plus traçable que dans le museau, et toujours en petite quantité.
> Lire aussi  D’où vient le coronavirus ? Comment s’en protéger ? Nos réponses à vos questions pour mieux comprendre l’épidémie
Un animal « faiblement contaminé »
Les équipes scientifiques de deux universités de Hongkong, en coordination avec l’OIE sise à Paris, ont alors conclu que le chien était « faiblement contaminé ». Le 3 mars, un test sanguin a également été effectué sur l’animal pour observer la présence ou non d’anticorps au virus, ce qui prouverait que le chien aurait été contaminé mais ne serait pas qu’un porteur passif. Les tests, négatifs pour le moment, ne sont toutefois pas concluants, car il faut plusieurs jours pour que le système produise ces anticorps.
Selon la vétérinaire Jane Gray, directrice adjointe de la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) de Hongkong, le fait que les résultats de ces tests, « extrêmement sensibles », soient « faibles » permet de penser que l’animal n’est qu’un « end carrier », c’est-à-dire un maillon en bout de chaîne de transmission. Elle souligne également qu’avec de tels résultats, il n’est pas possible de savoir si le virus était intact ou si seuls des fragments non contaminants étaient présents dans les parois nasales de l’animal. Le petit chien ne présente d’ailleurs aucun signe clinique de maladie.
Pour Sophie Le Poder, professeure de virologie à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort, la présence de traces de virus dans son museau, y compris après quelques jours d’isolement, peut s’expliquer par « l’environnement de la cavité nasale, dont la température moyenne et l’humidité sont favorables à la persistance du virus ». La vétérinaire note par ailleurs que « dans le cas d’une infection active, on aurait plutôt une augmentation, après quelques jours, des traces d’ARN du virus, ce qui n’est pas le cas ici ».
Des coronavirus alpha chez l’animal et bêta chez l’homme
Pour l’enseignante-chercheuse, « le chien est comme une surface qui a été contaminée. Il n’y a donc aucune raison qu’il retransmette le virus ». L’OIE partage cette confiance : « Il n’existe aucune preuve que les chiens jouent un rôle dans la propagation de cette maladie humaine ou qu’ils deviennent malades. »
De fait, chaque espèce animale a ses propres infections à coronavirus. « Les chiens et les chats accueillent de nombreux coronavirus, de type alpha, alors que ceux qui attaquent l’homme sont de type bêta (comme ceux du SRAS, du MERS ou le SARS-CoV-2). Jusqu’à présent on ne connaît pas de cas où un virus bêta aurait rendu malade un animal », indique Jane Gray. La vétérinaire rappelle que chez l’animal, les infections induites par des coronavirus se traduisent davantage par des troubles digestifs que par des problèmes respiratoires. « Il y a beaucoup de causes pour faire tousser ou éternuer les chiens et les chats. Mais les coronavirus n’ont pas ce genre d’effet sur les animaux », ajoute Tom Mangan, président de l’association des vétérinaires de Hongkong (HKVA).
La question de la propagation entre espèces du SARS-CoV-2 pose toutefois celle de l’origine du virus, dont on soupçonne qu’il a été transmis initialement par un animal. « Le phénomène de transmission interespèces est très compliqué. Il y a eu des cas de transmission, comme avec le SARS, passé de la chauve-souris à la civette, puis à l’homme. Une fois que le virus a pu s’adapter à un nouvel hôte, il se propage au sein de ces hôtes, explique Sophie Le Poder. Il faut comprendre pourquoi certains coronavirus changent d’hôtes car il y a plusieurs niveaux de freins et de barrières. C’est tout le travail de la recherche, qui prend du temps. »
> Lire aussi  « Le pangolin tient-il sa revanche avec le nouveau coronavirus ? »
Appliquer les règles d’hygiène de base
Pour l’heure, tout laisse penser que l’épidémie actuelle ne se transmet qu’entre humains. Les autorités hongkongaises rappellent qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter et encore moins d’abandonner son animal. Dans le doute et par précaution, elles préconisent néanmoins que les animaux domestiques des malades confirmés soient eux aussi isolés et mis en quarantaine. Des mesures d’éloignement qui ne sont pas partagées par l’OIE, qui recommande simplement aux personnes atteintes du Covid-19 « de limiter les contacts avec les animaux », en évitant si possible les contacts étroits et en appliquant les règles d’hygiène de base à chaque manipulation d’un animal. L’Organisation de santé animale insiste : « Il n’est pas justifié de prendre des mesures à l’encontre des animaux de compagnie qui pourraient compromettre leur bien-être. »
A Hongkong comme en Chine, certains maîtres pensent protéger leur chien en lui faisant porter un masque. D’autres emballent même leur animal dans des tenues de protection intégrale extravagantes. Même si l’intention est bonne, c’est une très mauvaise idée, disent les spécialistes. « Que les gens s’habillent comme ils veulent pour se protéger du virus. Mais ils ne peuvent pas imposer cela à leur chien », s’alarme Jane Gray.
> Retrouvez tous nos articles sur le coronavirus dans notre rubrique <https://www.lemonde.fr/coronavirus-2019-ncov/>.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/06/coronavirus-les-animaux-domestiques-peuvent-ils-etre-contamines-et-transmettre-la-maladie_6032129_3244.html>
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13- Lego, le roi de la brique en plastique, se veut pionnier vert, AFP, 07/03/20, 15:00
Camille Bas-Wohlert

A l'heure où le plastique est cloué au pilori, la brique Lego continue de faire florès et entend s'imposer comme un champion du jouet vert.
Le géant danois, installé à Billund (ouest), promet d'assurer l'essentiel de sa production avec des matériaux 100% durables d'ici 2030.
Avec ses briques incassables et réutilisables à l'envi, Lego --une contraction du danois +Leg godt+ ("joue bien")-- a toujours eu à l'esprit la durabilité, affirme Tim Brooks, chargé du développement durable. "Nous voulons utiliser le plastique de manière responsable".
Le groupe doit s'adapter aux exigences actuelles.
D'après une récente étude du cabinet spécialisé NPD, 47% des acheteurs dans le monde ont renoncé à un jeu à cause de préoccupations de durabilité.
"Les fabricants de jouets s'intéressent vraiment à ce sujet (...) et il y a beaucoup d'innovations dans les emballages et les matériaux", explique à l'AFP Frédérique Tutt, experte du jouet pour NPD.
Pas question pour Lego de renoncer au plastique, il s'agit plutôt d'améliorer sa brique, actuellement majoritairement conçue avec du plastique "ABS" utilisé aussi dans l'électroménager.
Pour l'instant, seulement 2% des briques --soit 80 des 3.600 éléments vendus-- proviennent d'un matériau biosourcé: le polyéthylène à base de canne à sucre, qui sert principalement aux arbres, feuilles et buissons des kits.
Une gageure technique car la substitution doit être invisible pour les consommateurs. Les nouveaux modèles doivent avoir les mêmes propriétés physiques que les anciens: rigidité, brillance mais aussi et surtout l'emboîtage, afin de rester compatibles.
- Transmission -
Au fil des années, le géant danois est passé de la simple brique neutre aux univers complets comme celui d'Harry Potter. Il s'est démultiplié pour entrer dans l'ère de la modernité virtuelle : de l'application Lego Life aux jouets connectés et autres blockbusters du cinéma.
Un positionnement qui a redonné des couleurs à cette société familiale non cotée qui était moribonde au début des années 2000. En 2019, son chiffre d'affaires a ainsi progressé de 6%.
D'autant que l'amour de la brique, qui peut se recycler, se transmet de génération en génération.
Selon Tim Brooks, 96% des consommateurs gardent leurs jouets ou les transmettent, preuve que la brique en plastique n'est pas à usage unique.
"Vous pouvez acheter aujourd'hui sur les étals un produit qui fonctionne avec un autre de la fin des années 1950", explique-t-il.
Outre le bioplastique, Lego --qui pilote aux Etats-Unis un projet de réutilisation de ses pièces en faveur d'enfants défavorisés-- s'aventure aussi prudemment sur le terrain du plastique recyclé.
"Les matériaux recyclés sont un sujet très intéressant mais on a besoin de savoir d'où ils proviennent", relève M. Brooks.
L'entreprise, qui produisait originellement des jouets en bois, garde secrète sa recette de fabrication mais garantit réutiliser les chutes de plastique dans la production.
En 2014, elle s'est engagée à diminuer son empreinte carbone, en partenariat avec l'ONG WWF, et affirme utiliser exclusivement des sources d'énergie renouvelables depuis 2017.
"Ils ont fait des économies d'énergie pour le climat et se sont tournés vers plus d'éoliennes. Désormais, ils cherchent des alternatives à leur plastique et nous leur apportons notre expertise technique", se félicite Bo Oksnebjerg, secrétaire général de WWF Danemark.
Kirkby, la maison mère de Lego, a investi près d'un milliard de dollars dans des parcs éoliens.
Lego travaille aussi sur ses emballages, dont il a déjà réduit la taille ce qui lui permet de diminuer ses coûts de transport. A l'horizon 2025, ils seront en matériaux renouvelables ou recyclés. 
Pour Antidia Citores, porte-parole de la fondation de protection de l'environnement Surfrider Europe, l'utilisation d'un plastique différent n'améliorera pas la situation car, dans le domaine du jouet, ce n'est pas la production mais l'échange qu'il faut plébisciter.
"Changer un plastique par un autre ne constitue pas une révolution ni sur le polluant, ni sur les émissions de dioxyde de carbone", résume la militante.
<https://information.tv5monde.com/info/lego-le-roi-de-la-brique-en-plastique-se-veut-pionnier-vert-350345>
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14- Récupérateur de déchets à Blois : « Tout le monde parle de sauver la planète. Moi, j’avais une petite idée », Le Monde, 08/03/20, 05h20
Jordan Pouille

A 52 ans, Gervais Legras s’est inventé un métier : collecter à vélo les rebuts verts des marchés de Blois pour leur éviter l’incinérateur. Une ressource qu’il transforme en compost pour les maraîchers. 
« Des solutions pour la planète ». Ce sont deux gros fûts bleus, debout sur une petite remorque électrique reliée à un robuste VTT, lui aussi électrique. « Dedans, j’y mets des fruits, des légumes tout fripés et du marc de café. Bref, de la flotte ! Car tout ceci, c’est 80 % d’eau. D’où l’intérêt de la détourner de l’incinérateur car ça n’a aucun pouvoir calorifique ! »
Gervais Legras travaillait dans une grosse société de nettoyage, comme son épouse. « Passé la cinquantaine, je me suis dit que j’en avais fait le tour. Et puis autour de moi, tout le monde parle de sauver la planète. Moi, j’avais une petite idée qui me trottait dans la tête. »
Ce fils d’agriculteur féru de cyclisme démissionne pour créer un nouveau métier : récupérer à vélo les déchets végétaux sur les marchés, à la sortie des bistrots et des supérettes. Et transformer le tout en compost, pour les maraîchers du coin.
« J’ai rédigé une charte où j’ai tout expliqué. » Laquelle lui a permis de décrocher une subvention européenne (Fonds européen agricole pour le développement rural) de 5 600 euros pour financer son équipement.
Quelques minutes pour remplir son office
Il est 12 h 50 ce samedi. C’est jour de marché à Blois, et Gervais Legras est en selle pour son petit rituel, sur les pavés de la place Louis-XII. A cette heure, les clients ont rempli leurs cabas de fruits et légumes appétissants, les glaneurs ont récupéré les moins séduisants. Les commerçants démontent enfin leurs étals et l’on entend le camion poubelle qui approche.
Gervais n’a que quelques minutes pour remplir son office : vider les fonds de cagettes du moindre biodéchet. Piments pourris, navets gâtés, laitues déchirées : ses fûts se remplissent à vue d’œil. Un petit hôtel a mis de côté pour lui deux seaux de peaux d’orange. Le bistrot voisin, en revanche, n’a rien préparé. « C’est à cause du turnover. Ici, leurs serveurs changent tout le temps, alors mes consignes ne suivent pas », soupire-t-il en sortant.
On approche d’un bar branché. En terrasse, des couples BCBG savourent vin blanc et huîtres du marché. « Je suis parfois regardé avec condescendance. On me prend un peu pour l’écolo doux-dingue, l’éboueur foufou. Mais je m’en fiche, je suis en phase avec mes convictions. Je peux parler d’environnement à ma fille de 15 ans car je suis dans l’action. »
Gervais ne se contente pas des marchés et de leurs cafés attenants. Il « pratique » deux supérettes du centre ancien et du quartier Vienne trois fois par semaine.« Pour l’instant, je me concentre sur Blois, mais j’ai la possibilité de m’étendre à travers l’agglomération. »
Quid de leurs grandes surfaces ? « Elles ont déjà signé des contrats pour la méthanisation avec Veolia. Ses camions partent ensuite vers Tours ou Orléans, à une heure de route. » Depuis janvier 2012, la loi dite « Grenelle II » impose à tous les gros producteurs de biodéchets, comme les acteurs de la grande distribution, de les trier, de les collecter et de les valoriser.
« Personne ne prend de risque financier sauf moi »
Installé depuis juillet 2019, Gervais vit déjà de son métier. « J’en suis à 11 tonnes par mois, récupérées auprès de soixante-dix petits commerçants. Soit 1 500 euros de chiffre d’affaires mensuel et je n’ai pas de frais, sauf 5 euros par mois pour charger les batteries. »
A la collectivité, il facture chaque tonne de rebuts au montant en vigueur : 140 euros hors taxe. « Ce genre de collecte de biodéchets existe aussi à Nantes, mais les gars font plutôt payer les commerces, les restaurateurs. Ici, personne ne prend de risque financier sauf moi. »
L’initiative de Gervais cohabite avec une multiplication des conteneurs d’apports volontaires (bouteilles, cartons) sur son territoire… mais aussi avec une poussée locale de l’incinération, qui va à l’encontre de son action. Le 19 février, le syndicat mixte de collecte et de traitement des déchets du blaisois (Val-eco) a renouvelé pour dix ans le contrat de l’opérateur privé pour faire tourner son incinérateur géant, inauguré en 2000.
> Lire aussi  L’abandon des déchets « est un héritage de la modernité industrielle »
Seul candidat en lice, ce concessionnaire a réclamé et obtenu une hausse de sa capacité d’incinération et pourrait se voir doté d’un nouveau four afin de brûler les encombrants de déchetteries jusqu’alors enfouis, tout en continuant de récupérer les déchets ménagers ou industriels de Vendôme et Amboise, toutes deux à 35 km.
« Les Blaisois, qui vivent autour de cet équipement, n’ont-ils par leur mot à dire ? », s’interroge François Thiollet, élu Europe Ecologie-Les Verts (EELV), vice-président de l’agglomération chargé de la collecte des déchets, qui s’est abstenu lors de la délibération. D’autant que cet investissement lourd – de 45 millions d’euros – allongera la durée de la concession.
Un temps d’avance
Ses tonneaux remplis, Gervais Legras les vide dans une benne agricole, installée au poney-club de Saint-Gervais-La-Forêt, à la sortie de Blois. Chaque dimanche à 15 heures, il récupère la benne et dispose son contenu dans une prairie toute proche. S’opère alors un compostage en tas, sous des bâches spécifiques. Des paysans des environs viennent régulièrement s’y servir.
L’air de rien, Gervais a un temps d’avance : la loi de transition énergétique et pour la croissance verte de 2015 impose la généralisation du tri à la source des biodéchets d’ici à 2025. Du côté européen, une directive prévoit l’obligation pour les Etats membres de mettre en place une gestion séparée des biodéchets au plus tard le 31 décembre 2023 – soit deux ans avant l’obligation française.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/08/recuperateur-de-dechets-a-blois-tout-le-monde-parle-de-sauver-la-planete-moi-j-avais-une-petite-idee_6032226_3244.html>
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15- La pollution de l'air est le fléau qui réduit le plus l'espérance de vie dans le monde, Futura-sciences, 08/03/20
Nathalie Mayer, journaliste

Alors que la menace du coronavirus fait trembler le monde, des chercheurs attirent notre attention sur un autre fléau. Un fléau qu'ils jugent plus impactant que les guerres, le paludisme, le Sida ou le tabagisme. Ce fléau, c'est la pollution de l'air.
À l'échelle mondiale, le tabagisme est responsable d'une perte d'espérance de vie de 2,2 ans en moyenne. Il fait 7,2 millions de morts chaque année. Le Sida raccourcit l'espérance de vie de 0,7 an en moyenne. Il fait 1 million de victimes par an. Pour le paludisme, on parle d'une espérance de vie amputée de 0,6 an et de 600.000 décès par an. Les guerres causent une diminution de l'espérance de vie de 0,3 an et 530.000 décès annuels.
Mais, selon une étude réalisée par des chercheurs allemands, le fléau qui surpasse tous ceux-là, c'est la pollution de l’air. Elle raccourcit de 3 ans en moyenne, l'espérance de vie à travers le monde. En 2015, elle a causé 8,8 millions de morts prématurées !
Ces chiffres montrent qu'en matière de perte d'espérance de vie, la pollution de l'air dépasse le paludisme d'un facteur 19 et la violence d'un facteur 16. L'alcool d'un facteur 45 et l'abus de drogues, d'un facteur 60. « Étant donné que l'impact de la pollution de l'air sur la santé publique dans son ensemble est beaucoup plus important que prévu et est un phénomène mondial, nous pensons que nos résultats montrent qu'il existe une "pandémie de pollution de l'air" », déclare Thomas Münzel, chercheur, dans un communiqué de l'Association européenne de cardiologie.
>> Suite à lire à :
<https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/vie-pollution-air-fleau-reduit-plus-esperance-vie-monde-63256/>
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16- Eure : Une immense décharge sauvage grossit dans un parc naturel, une plainte déposée, 20 Minutes avec agence, 09/03/20, 17h20

Depuis une vingtaine d’années, près de 5.000 tonnes de déchets sauvages auraient été abandonnées dans le secteur
Un véritable dépotoir en pleine nature. Depuis des années, une décharge sauvage grandit sur la commune de Saint-Aubin-sur-Quillebeuf (Eure), provoquant l’inquiétude chez les écologistes. Des associations pour l’environnement et le parc naturel des Boucles de la Seine, touché par cette décharge, ont décidé d’alerter sur le sujet, rapporte France Bleu Normandie.
Plus de 5.000 tonnes d’ordures
« Une décharge sauvage de la taille de celle-là, c’est quand même assez exceptionnel », explique Charlotte Nithart, de l’association Robin des Bois, à la radio locale. « Il y a des terres polluées, des gravats, des déchets plastiques, des tuyaux en PVC, des fûts, des bidons… », décrit-elle.
Selon l’association, plus de 5.000 tonnes de déchets auraient été entreposées sur le territoire, constitué de terrains appartenant à des particuliers. La mairie a mis les propriétaires en demeure de retirer les déchets. Les personnes concernées ont trois mois pour nettoyer leur terrain de cette décharge sauvage.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/planete/2736115-20200309-eure-immense-decharge-sauvage-grossit-parc-naturel-plainte-deposee>
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17- Tri des déchets : Où en sont McDonald’s et les autres fast-food sur leurs promesses ?, 20 Minutes, 09/03/20, 20h21
Fabrice Pouliquen

L’été dernier, quinze géants de la restauration rapide, dont McDonald’s, s’engageaient à instaurer le tri des déchets, en salle, dans 70 % de leurs restaurants. Le compte n’y est pas selon le collectif citoyen Zero dechet au McDo, sur les talons de ces enseignes
• A l’aide des réseaux sociaux, le collectif Zéro dechet au McDo a tenté de vérifier quels restaurants de l’enseigne en France ont mis en place le tri des déchets en salle.
• Ce tri des déchets est théoriquement obligatoire depuis 2016 et l’instauration de la directive « 5 flux », mais a toutes les peines du monde à être appliqué par les enseignes de la restauration rapide.
• Cet été, quinze géants du secteur s’étaient engagés à instaurer le tri des déchets en salle, dans 70 % de leurs restaurants. La carte de Zéro dechet au McDo montre que McDo, leader du marché, n’y est pas. Mauvaise volonté ? Pas seulement.
C’est une carte de France constellée de croix rouges. Il y en a près de 900 réparties en métropole et en Outre-mer, qui correspondraient à autant de restaurants McDonald’s qui n’assureraient toujours pas, en 2020, le tri sélectif des déchets dans leurs salles.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/planete/2735871-20200309-tri-dechets-o-mcdonald-autres-fast-food-promesses>
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18- En Corse, la crise des déchets cristallise les débats des municipales, Le Monde, 10/03/20, 14h22
Patrick Roger

Le stockage « transitoire » d’ordures mises en balles sur vingt-trois sites, en raison de la saturation des centres d’enfouissement corses, exaspère les riverains et fait de la gestion des déchets un sujet de campagne. 
A quelques encablures des élections municipales et intercommunales des 15 et 22 mars, la crise des déchets en Corse, qui perdure depuis des années sans trouver de résolution, ne cesse de cristalliser le débat politique. En témoigne ce cri d’alarme lancé vendredi 27 février lors du conseil de la communauté de communes de Porto-Vecchio par le maire de Lecci, Georges Gianni, dénonçant l’« immobilisme »de la Collectivité de Corse (CdC) : « Le problème est devant nous, d’ici une à deux semaines. Si Viggianello n’ouvre pas d’ici là, les ordures seront dans la rue. »
Depuis plus de trois mois, la Corse vit au rythme des réouvertures partielles et temporaires du site d’enfouissement des déchets de Viggianello, en Corse-du-Sud. Celui de Prunelli-di-Fium’Orbu, en Haute-Corse, qui était fermé depuis le 24 août 2019, a quant à lui rouvert ses portes début janvier, mais seulement aux camions transportant les ordures ménagères de la communauté de communes.
> Lire aussi  La Collectivité de Corse, maison de cristal au fonctionnement opaque
Faute de déblocage de la situation, les collectivités tentent, tant bien que mal, de gérer l’urgence. Les déchets collectés sont mis en balles de plastique et stockés sur 23 sites, comme à Saint-Antoine pour ceux d’Ajaccio, où plus de 8 000 balles sont déjà entreposées, ou à Teghime pour ceux de Bastia. Une solution « transitoire » qui provoque l’exaspération des riverains.
Mi-février, les pompiers ont dû intervenir pour circonscrire un feu qui s’était déclaré sur le site de Saint-Antoine. Fin février, le maire d’Ersa, dans le cap Corse, a décidé d’obstruer l’entrée du site de stockage de sa commune pour empêcher que 360 nouvelles tonnes de déchets emballés y soient entreposées.
« Production supérieure aux capacités de stockage »
Depuis 2017, la majorité nationaliste de la CdC a tout misé sur la généralisation du tri sélectif à la source. La fermeture des sites de Tallone, sur la côte orientale, en juin 2015, et de Vico, dans le centre de l’île, en mars 2017, a entraîné la saturation du site de Viggianello. S’est alors posée la question de l’ouverture d’un nouveau centre d’enfouissement privé, projet validé par l’ancienne préfète de Corse, Josiane Chevalier, auquel la CdC s’oppose, mais qui de toute façon ne verra pas le jour avant 2021. Quant à Prunelli, son exploitation devrait cesser en 2022.
En tout état de cause, l’île n’aura bientôt plus les capacités d’accueillir les 170 000 tonnes de déchets résiduels produites chaque année, quand bien même le tri sélectif monterait en puissance. « On peut tourner les choses comme on veut, on a une production de déchets résiduels supérieure aux capacités de stockage », reconnaît le président de la CdC, Gilles Simeoni. Ses opposants l’accusent de ne pas avoir anticipé cette situation et de faire obstacle à l’option d’un centre de valorisation des déchets, qui permettrait de réduire la quantité de déchets inertes à enfouir.
+ Infographie : Les déchets, un enjeu territorial <https://img.lemde.fr/2020/03/10/0/0/1068/3515/688/0/60/0/b894064_n6hGgnbRQmDmTgyBn_ilv0RV.png>
« Ils sont arrivés au pouvoir en agrégeant des environnementalistes qui sont des “Khmers verts”, vent debout contre l’idée d’incinérateur, critique Jean-Martin Mondoloni, candidat (LR) aux municipales à Bastia. Mais, aujourd’hui, on ne parle plus d’incinérateur ; ce sont des unités de valorisation thermique qui font des déchets, non un problème, mais une solution. C’est un sujet qui va être un marqueur des prochaines élections. »
> Lire aussi  Elections municipales en Corse : les nationalistes en rangs dispersés
M. Simeoni en est bien conscient. Il indique au Monde pouvoir être en mesure d’annoncer très prochainement la mise en œuvre d’un plan opérationnel. « D’abord, on met le paquet sur le tri. Le but est de construire un modèle innovant d’économie circulaire validé par la Commission européenne. J’ai l’accord du gouvernement, j’ai l’accord de la Commission européenne, Emmanuel Macron m’a dit qu’il m’appuierait, assure le président du conseil exécutif. Je pense qu’on va s’en sortir. Le problème, c’est de franchir le cap actuel. » Et, pour ce faire, le temps presse. Selon le maire d’Ajaccio, Laurent Marcangeli, « il faudra six mois au moins pour déstocker les différents centres qui accueillent des balles depuis le mois de novembre ».
<https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/10/en-corse-la-crise-des-dechets-cristallise-les-debats-des-municipales_6032489_823448.html>
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19- Trump se prend une fessée de Science, Blog Sciences, 12/03/20
Sylvestre Huet

L’éditeur en chef de la revue Science – l’une des principales revues scientifiques mondiales où les chercheurs publient leurs travaux – est en colère. Contre Trump. Il vient de le tancer, sévèrement, dans un éditorial qui vaut le détour. <https://science.sciencemag.org/content/early/2020/03/11/science.abb6502> 
Récemment, Donald Trump aurait donc demandé « une faveur » aux biologistes. D’inventer très rapidement un vaccin contre le coronavirus responsable de la crise sanitaire actuelle. Manifestement, le Président qui naguère insultait l’intelligence et la science en prétendant que des vaccins causaient l’autisme des enfants voit désormais les vaccins d’un autre œil. Mais tout aussi stupide et faux puisqu’il croit que l’on peut s’affranchir des délais incompressibles – d’un an au moins – nécessaire à la mise au point d’un vaccin, si tant est qu’il est possible d’en avoir un. D’où la colère noire de H. Holden Thorp, l’éditeur en chef de la revue Science. Qui rappelle les déclarations climato-sceptiques de Trump, ses amis négateurs de la théorie de l’évolution ou de la mise en cause des dangers du tabac. Mais aussi les coupes claires dans les budgets des institutions de recherche publiques, notamment en santé humaine.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/blog/huet/2020/03/12/trump-se-prend-une-fessee-de-science/ <https://www.lemonde.fr/blog/huet/2020/03/12/trump-se-prend-une-fessee-de-science/>>
Sur le même sujet : 
> Jusqu'à 150 millions d'Américains risquent d'attraper le nouveau coronavirus (projection) <https://www.sciencesetavenir.fr/sante/jusqu-a-150-millions-d-americains-risquent-d-attraper-le-nouveau-coronavirus-projection_142411>, AFP, 12/03/20, 22h12
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20- La marche pour le climat annulée à Paris, Le Monde, 13/03/20, 07h08

Les organisateurs souhaitent toutefois mobiliser et promettent d’annoncer vendredi « un dispositif alternatif » pour ceux qui le souhaitent. 
Face à l’ampleur de l’épidémie de Covid-19, la Marche pour le climat, qui devait avoir lieu le 14 mars à Paris, a été annulée par les organisateurs jeudi 12 mars. « Notre objectif est de faire entendre l’urgence de la crise climatique et sociale à la veille des élections municipales. Organiser une grande marche populaire n’est plus le bon moyen de le faire ce samedi, pourtant la menace reste la même et notre détermination à porter un message fort reste intacte », explique Elliot Lepers, de l’ONG Le Mouvement.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/13/la-marche-pour-le-climat-annulee-a-paris_6032856_3244.html>
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En audio
21- 100 millions de téléphones portables dorment dans les tiroirs des Français au lieu d'être recyclés, Radio France, 05/03/20, 08:42
Anne-Laure Barral

Ce sont les chiffres d'Ecosystem, l'organisme chargé de la collecte, la dépollution et le recyclage des équipements électriques et électroniques, que révèle France info jeudi.
Chaque année, les Français revendent ou donnent entre six et neuf millions de téléphones d'occasion, selon les chiffres d'Ecosystem, l'organisme qui organise et développe la collecte, la dépollution et le recyclage des équipements électriques et électroniques en France. Mais dans le même temps, 20 millions de nouveaux téléphones arrivent sur le marché. Et 100 millions de téléphones portables dorment dans les tiroirs des Français au lieu d'être recyclés.
Il y a donc encore un gisement important que doit capter Ecosystem. L'organisme incite donc les utilisateurs à envoyer leur téléphone gratuitement par la Poste. Il leur suffit pour cela d’aller sur le site jedonnemontelephone.fr et d’imprimer une étiquette à coller sur une enveloppe.
>> Suite à lire ou à réécouter à :
<https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/100-millions-de-telephones-portables-dorment-dans-les-tiroirs-des-francais-au-lieu-d-etre-recycles_3835259.html>
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22- Des fleuves à l'océan, itinéraire d'un plastique ravageur, France Culture, De cause à effets, 07/03/20, de 16h à 17h
Aurélie Luneau

300 millions de tonnes de plastique sont produits chaque année dans le monde, dont un tiers se retrouverait dans la nature et 8 millions seraient déversés dans l’océan. Selon les scientifiques, il faut 20 ans pour décomposer un sac, 50 pour un gobelet… Si on ne fait rien, cette production devrait augmenter de 40% d’ici à 2030 d’après le WWF qui d’ailleurs a annoncé, cette semaine, qu’une nouvelle espèce d’amphipode, un crustacé d’environ un centimètre, a été découvert dans la Fosse des Mariannes et est déjà contaminée par le plastique. Aujourd'hui, le constat est donc unanime, à tous les échelons, et des solutions alternatives sont recherchées.
Deux invités : l'écrivain-académicien et économiste Erik Orsenna et l'océanographe et biologiste Gilles Boeuf, président du conseil scientifique de l’AFB, professeur à la Sorbonne, membre du bureau de la Plateforme IPBES.
> Emission à (ré)écouter à :
<https://www.franceculture.fr/emissions/de-cause-a-effets-le-magazine-de-lenvironnement/des-fleuves-a-locean-itineraire-dun-plastique-ravageur>
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En images
23- Norvège : la guerre contre le sucre, France 2, journal de 20h, 07/03/20

Comment lutter contre le surpoids, la malbouffe, et les maladies cardiovasculaires ? La Norvège a choisi une méthode assez radicale en multipliant par deux la taxe sur les produits sucrés, et l'impact est réel.
Imaginez les prix des produits sucrés d'un seul coup multipliés par deux ou plus. La tablette de chocolat est vendue par exemple l'équivalent de 4,30 euros, la bouteille de soda environ 3,80 euros. C'est ce que se passe en Norvège depuis deux ans. Le sucre est taxé, même surtaxé, comme un produit de luxe. Il est devenu tellement cher que beaucoup de Norvégiens font désormais des dizaines de kilomètres, passent la frontière, pour aller en Suède faire le plein de bonbons dans de gigantesques magasins.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/norvege-la-guerre-contre-le-sucre_3856565.html>
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24- Plan B : pourquoi les mégots de cigarettes sont dangereux, Le Monde, 09/03/20, 14h41
Pierre Trouvé 

On en trouve partout, dans les rues des villes, dans les campagnes et dans les océans. Des déchets toxiques et polluants. 
Chaque année, 21 milliards de mégots de cigarettes sont jetés par terre en France. Sur les trottoirs, dans les caniveaux, dans les fossés. Le problème, c’est qu’ils sont à la fois dangereux — pour l’homme et les animaux, à cause des produits chimiques qu’ils contiennent — et polluants, car ils sont fabriqués à base de plastique. Lorsque ces mégots sont jetés au sol, il devient alors très compliqué de les récupérer. Pour éviter cela, quelques projets sont mis en place : des cendriers adaptés ou des mesures plus contraignantes pour lutter contre cette pollution, comme une écocontribution pour faire payer les fabricants.
> Vidéo à voir à :
<https://www.lemonde.fr/videos/article/2020/03/09/plan-b-pourquoi-les-megots-de-cigarettes-sont-dangereux_6032322_1669088.html>
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25- Fermeture des écoles, limitation des déplacements, maintien des élections : ce qu'il faut retenir de l'allocution d'Emmanuel Macron sur le coronavirus, France info, 12/03/20, 23:24

Le chef de l'Etat s'est adressé jeudi soir aux Français pour la première fois depuis le début de la crise du Covid-19. Voici ce qu'il faut retenir. 
"Cette épidémie constitue la plus grave crise sanitaire qu'a connue la France depuis un siècle". Dans son allocution, jeudi 12 mars, Emmanuel Macron a détaillé une série de mesures d'ampleur pour lutter contre l'épidémie de coronavirus Covid-19.
Son annonce la plus marquante est sans doute la fermeture à partir de lundi, et "jusqu'à nouvel ordre", des crèches, écoles, collèges, lycées et universités pour freiner la propagation du virus, qui a tué 61 personnes et en a contaminé près de 3 000.
>> Retrouvez les dernières informations sur le coronavirus dans notre direct
Emmanuel Macron en a appelé à "la responsabilité" et demandé "à tous les Français" de limiter "au strict nécessaire" leurs déplacements, en privilégiant le télétravail, mais a maintenu les élections municipales dont le premier tour est prévu dimanche. Voici le détail des mesures annoncées. 
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/fermeture-des-ecoles-limitation-des-deplacements-maintien-des-elections-ce-qu-il-faut-retenir-de-l-allocution-d-emmanuel-macron-sur-le-coronavirus_3863579.html>
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– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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