[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur biodiversité, sciences et protection du vivant et de l'univers, patrimoine (lundi 16 mars)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Lun 16 Mar 08:19:26 CET 2020


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
–> Un accès 'rapide' direct à la source de l'article (hors abonnement) par un lien hypertexte sur son intitulé dans le sommaire ; si un lien vers un article ne fonctionne pas, vous pouvez retrouver son contenu dans le corps du mail à l'item correspondant.
–> Un accès 'lent' et plus complet dans le corps du mail sous le sommaire et les extraits, incluant les articles réservés aux abonnés, des liens vers d'autres articles sur le même sujet et des pour en savoir plus (sources, etc.).
1- Le Kenya interdit l'abattage controversé d'ânes <https://www.geo.fr/environnement/le-kenya-interdit-labattage-controverse-danes-200096>, AFP, 28/02/20, 15:00
2- Biodiversité : les négociations avancent... à petit pas <https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/biodiversite-les-negociations-avancent-a-petit-pas-840944.html>, AFP, 02/03/20, 09:24
3- Des perroquets bleus menacés d'extinction rapatriés au Brésil <https://www.geo.fr/environnement/des-perroquets-bleus-menaces-dextinction-rapatries-au-bresil-200132>, AFP, 03/03/20,  21:00
4- Le seul orang-outan albinos connu observé dans la forêt de Bornéo <https://www.geo.fr/environnement/le-seul-orang-outan-albinos-connu-observe-dans-la-foret-de-borneo-200139>, AFP, 04/03/20, 14:00
5- Les crocodiles du Nil, animaux de compagnie des Nubiens d'Assouan <https://www.geo.fr/environnement/les-crocodiles-du-nil-animaux-de-compagnie-des-nubiens-dassouan-200149>, AFP, 05/03/20, 12:00
6- Emmanuelle et Ghislain Bardout : ils explorent les fonds marins pour sauver la planète <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/05/emmanuelle-et-ghislain-bardout-ils-explorent-les-fonds-marins-pour-sauver-la-planete_6031892_3244.html>, Le Monde, 05/03/20, 13h25
7- Trois tigres blancs sont nés au zoo d'Amnéville, un événement rarissime <https://www.francetvinfo.fr/animaux/naissance-d-animaux/trois-tigres-blancs-sont-nes-au-zoo-d-amneville-un-evenement-rarissime_3859287.html>, France info avec AFP, 09/03/20, 21:54
8- Environnement, tourisme… les animaux «rapportent» beaucoup à la planète <http://www.leparisien.fr/societe/environnement-tourisme-les-animaux-rapportent-beaucoup-a-la-planete-10-03-2020-8276343.php>, Le Parisien, 10/03/20, 09h32
9- Kenya : l'unique girafe blanche femelle tuée par des braconniers <https://information.tv5monde.com/info/kenya-l-unique-girafe-blanche-femelle-tuee-par-des-braconniers-350858>, AFP, 10/03/20, 22:00
10- Le "Cadre mondial pour la biodiversité après 2020" néglige la diversité génétique <https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/reptiles-et-amphibiens/apres-20-ans-passes-dans-un-aquarium-une-tortue-parcourt-le-monde_142362>, La Libre.be, 11/03/20, 11h42
11- Après 20 ans passés dans un aquarium, une tortue parcourt le monde <https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/reptiles-et-amphibiens/apres-20-ans-passes-dans-un-aquarium-une-tortue-parcourt-le-monde_142362>, Sciences & Avenir, 12/03/20, 10h43
12- Ifremer et l’Office français de la biodiversité prêts à ramer ensemble pour l’océan <https://www.ouest-france.fr/mer/ifremer-et-l-office-francais-de-la-biodiversite-prets-ramer-ensemble-pour-l-ocean-6777368>, Ouest-France, 12/03/20, 19h23
13- Les mères babouins pourraient éprouver le deuil <https://information.tv5monde.com/info/les-meres-babouins-pourraient-eprouver-le-deuil-351302>, AFP, 13/03/20, 17:00
En images
14- Les plus vieux arbres du monde photographiés par Beth Moon <https://positivr.fr/photos-arbres-anciens-beth-moon/>, Positivr, 26/02/20, 08:31
15- Zoom : plongée au large des Kerguelen <https://www.tf1.fr/tf1/jt-we/videos/zoom-plongee-au-large-des-kerguelen-13958805.html>, TF1, journal de 13h, 01/03/20
16- Biodiversité : les animaux nous rapportent beaucoup, et en particulier, les abeilles <https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/biodiversite-les-animaux-nous-rapportent-beaucoup-et-en-particulier-les-abeilles_3860407.html>, France 2, journal de 13h, 10/03/20

Bien à vous,
Florence

NB : En pied de page de chaque message, vous disposez d’une adresse url qui vous permet de vous abonner, de changer votre adresse mail ou de vous désabonner directement à votre gré.

SERVICES ÉCOLOGIQUES DU JOUR : Au-delà de la valeur inestimable de tout être vivant, combien "rapportent" les animaux sauvages à la planète selon le Fonds monétaire international (FMI) ? L’abeille : de 208 à 510 milliards € par an, le corail de Martinique : 245 millions € par an, la baleine : 1,8 million €, l’éléphant : 1,6 million €, le tigre sauvage : 133 582 €… On estime que 40% de l'économie mondiale repose sur le travail fourni par les animaux. (cf. item 8, suite & 16)
PERSPECTIVES DU JOUR : Dans le cadre de Convention sur la biodiversité biologique (CBD) un plan se dessine à l'horizon 2050 pour protéger les écosystèmes et gérer durablement les ressources naturelles. (cf. item 2 & 10)
PORTRAIT DU JOUR : Pour sa troisième expédition, l’équipage d’Under The Pole a testé sa capsule sous-marine et vécu 72 heures en immersion. Avec un seul objectif : comprendre les océans pour faire face aux défis écologiques. (cf. item 6)
EXPLOIT DU JOUR : Yoshi, tortue Caouanne blessée à la carapace et ne pesant que deux kilos, a été secourue il y a plus de 20 ans par un aquarium sud-africain. Relâchée en décembre 2017, elle a depuis parcouru 37.000 kilomètres. (cf. item 11)
ÉTUDE DU JOUR : Après le décès d'un de leurs petits, des mères babouins continuent de s'occuper du corps de l'enfant, un comportement qui évoque probablement le deuil, selon une étude publiée dans la revue Royal Society Open Science. (cf. item 13)
ÉMERVEILLEMENT DU JOUR : Les arbres nous protègent, nous fascinent et nous contemplent. Aussi, pour rendre hommage aux plus anciens d’entre eux, Beth Moon a parcouru le globe, un appareil photo à la main. Résultat ? Des images magnifiques et captivantes. (cf. item 14)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
______________________________________________________________________________________________________________________
1- Le Kenya interdit l'abattage controversé d'ânes, AFP, 28/02/20, 15:00

Le Kenya a décidé d'interdire l'abattage d'ânes destinés à être utilisés pour la médecine chinoise, une pratique condamnée par les défenseurs des animaux qui la jugent cruelle, inutile et dévastatrice pour les populations d'ânes en Afrique, a-t-on appris de source officielle.
L'interdiction, entrée en vigueur cette semaine, intervient après que "des gens ont adressé une pétition (en ce sens) à mes services (...) parce que le vol d'ânes pour les vendre a augmenté", a déclaré jeudi le ministre de l'Agriculture Peter Munya à l'AFP.
La multiplication des vols d'ânes porte préjudice aux agriculteurs qui les utilisent pour transporter des produits agricoles et de l'eau, et provoque "un chômage massif", a déclaré le ministère dans un communiqué.
Quatre abattoirs d'ânes ont un mois pour mettre un terme à leur activité.
L'organisation de défense des animaux Peta a salué la décision du Kenya de "rompre les liens avec un commerce cruel qui condamne par millions de doux ânes à une mort lamentable". "Personne n'a besoin de peau d'âne, sauf l'animal né avec elle", a déclaré un responsable des campagnes de Peta, Jason Baker.
Les peaux d'âne sont exportées en Chine pour fabriquer un remède traditionnel connu sous le nom d'ejiao, utilisé pour améliorer la circulation sanguine, ralentir le vieillissement, et stimuler la libido et la fertilité. Autrefois réservé aux empereurs, ce produit est désormais prisé de la classe moyenne.
Une enquête de Peta avait montré l'année dernière que les ânes étaient cruellement battus par les travailleurs ou mouraient après de longs voyages en camion en provenance de pays voisins.
L'organisation de défense des animaux The Donkey Sanctuary, basée en Grande-Bretagne, avait alors déclaré à l'AFP que selon certaines informations, les animaux étaient rassemblés et tués à la mitrailleuse ou matraqués à mort.
La Chine se tourne de plus en plus vers l'Afrique pour satisfaire sa demande, sa propre population d'ânes ayant diminué de près de la moitié ces dernières années.
Plusieurs pays africains ont cependant interdit les abattoirs financés par des Chinois ou ont mis en œuvre des politiques visant à mettre un terme à l'exportation de peaux d'âne vers la Chine.
Les ânes se reproduisant lentement et résistant mal au stress, les défenseurs des animaux redoutent qu'ils disparaissent de l'Afrique de l'Est d'ici à quelques années
<https://www.geo.fr/environnement/le-kenya-interdit-labattage-controverse-danes-200096>
______________________________________________________________________________________________________________________
2- Biodiversité : les négociations avancent... à petit pas, AFP, 02/03/20, 09:24
Laure Fillon

La situation est dramatique, avec une dégradation de la nature sans précédent dans l'histoire de l'humanité, selon l'IPBES, les experts de l'ONU en biodiversité.
La Convention sur la biodiversité biologique (CBD) a fini samedi une semaine de négociations, bousculées par le coronavirus, qui visent à établir un vaste plan à l'horizon 2050 pour protéger les écosystèmes et gérer durablement les ressources naturelles.
D'abord prévues en Chine, qui doit accueillir en octobre la 15e réunion de la Convention de l'ONU sur la diversité biologique (COP15), ces négociations ont été déplacées en dernière minute à Rome à cause de l'épidémie de coronavirus et des négociateurs chinois n'ont pas pu s'y rendre. L'Italie est devenue entre-temps un foyer de propagation de la maladie.
La lutte contre le changement climatique s'appuie depuis 2015 sur l'Accord de Paris : les Etats s'engagent à agir pour contenir le réchauffement bien en-dessous de 2°C, à rendre compte régulièrement de leurs émissions de gaz à effet et de leurs actions.
Rien d'équivalent aujourd'hui pour préserver les écosystèmes, dont la dégradation et la disparition constituent une lourde menace pour l'humanité, à qui ils fournissent eau, air, alimentation...
Pendant six jours, les négociateurs réunis dans la capitale italienne ont discuté des propositions rendues publiques mi-janvier par la Convention sur la biodiversité biologique (CBD). Elles comportent des objectifs à atteindre d'ici 2050, avec un point d'étape à 2030. D'autres portent sur les mesures à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs et le suivi de leur application.
Les pays présents se sont exprimés sur leur contenu, qui sera négocié plus tard ligne par ligne. Parmi les propositions, des aires protégées couvrant "au moins [30%] des zones terrestres et marines avec au moins [10%] sous stricte protection" (les chiffres entre crochets étant à débattre). Cette proposition est portée par une coalition d'une trentaine de pays menée par la France et le Costa Rica.
Le texte propose aussi de réduire d'ici à 2030 "d'au moins [50%] la pollution" par les fertilisants, utilisés notamment en agriculture, les biocides (désinfectants, insecticides...), le plastique ou encore contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique via des solutions basées sur la nature.
Le Brésil pointé du doigt
Cette semaine de négociations a permis d'"augmenter l'ambition", a estimé Elisabeth Maruma Mrema, secrétaire exécutive de la CBD, lors d'une conférence de presse. Une nouvelle version du texte va permettre de poursuivre les négociations.
La situation est dramatique, avec une dégradation de la nature sans précédent dans l'histoire de l'humanité, selon l'IPBES, les experts de l'ONU en biodiversité.
Pour WWF, le texte qui sera adopté en octobre et fixera un cadre pour les décennies à venir doit s'attaquer aux secteurs contribuant à la perte de biodiversité, dont l'agriculture ou la pêche. Certains pays souhaitent pourtant "se focaliser sur une protection plus traditionnelle de la biodiversité", sans s'attaquer aux modes de production et de consommation, selon Marco Lambertini de WWF.
L'ONG "s'inquiète du manque de progrès", complète Guido Broekhoven, de WWF International. "Nous avons une planète (...) et huit mois" pour mener à bien les négociations, abonde Shuo Li de Greenpeace.
Parmi les questions importantes qu'il faudra résoudre, il y a celle du financement, ont reconnu Basile van Havre et Francis Ogwal, qui coprésident les négociation
Autre source d'inquiétude, il y a eu "des velléités de retirer les mots plastiques et pesticides" du texte, indique Yann Wehrling, ambassadeur environnement pour la France, pour qui ce serait une erreur.
Il faudra voir "comment est-ce que la CBD pourra travailler avec les autres conventions et institutions internationales" comme la FAO pour l'agriculture ou l'OMC pour le commerce international, explique Aleksandar Rankovic, expert à l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri).
Le Brésil constitue un cas particulier, selon plusieurs participants. Ses représentants ont fait "des propositions qu'il savent inatteignables" pour ralentir les discussions.
Au-delà d'objectifs ambitieux, "il faut que les parties rendent compte plus souvent, de façon transparente" de leurs actions, qu'elles soient "examinées" et que soit mis en place à intervalle régulier une évaluation mondiale des progrès réalisés, estime Gaute Voigt-Hanssen, chef-négociateur pour la Norvège, une revendication partagée par de nombreux participants.
Concernant le risque que la COP15 en Chine soit annulée, la CBD s'est voulue rassurante. "Tout est en place" à Kunming, a assuré Elisabeth Maruma Mrema.
<https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/biodiversite-les-negociations-avancent-a-petit-pas-840944.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
3- Des perroquets bleus menacés d'extinction rapatriés au Brésil, AFP, 03/03/20, 21:00

Une cinquantaine d'aras de Spix, espèce de perroquets bleus menacés d'extinction qui a inspiré le film d'animation "Rio", sont arrivés mardi au Brésil en provenance d'Allemagne pour être réintroduits dans leur habitat naturel.
"Ils sont arrivés !", a tweeté mardi l'ICMbio, un message illustré d'une photo du ministre de l'Environnement Ricardo Salles portant une cage contenant un perroquet bleu.
L'avion transportant les oiseaux a atterri dans l'après-midi dans un aéroport du Pernambouc (Nord-Est).
Ils doivent poursuivre leur voyage vers la petite ville de Curaça, dans l’État voisin de Bahia, où ils resteront encore en captivité dans un centre spécial, pour se reproduire sous la supervision d'agents de l'ICMBio avant d'être relâchés dans la nature.
Cette période de transition devrait durer au moins un an : les premières réintroductions sont prévues courant 2021.
L'ara de Spix, de son nom scientifique Cyanopsitta spixii, est une espèce originaire du Nord-Est du Brésil dont ne subsistent actuellement que quelques dizaines de spécimens en captivité. Connu sous le nom populaire d'"Ararinha azul" (petit ara bleu) au Brésil, il mesure de 55 à 60 cm et pèse environ 350g à l'âge adulte.
Le projet de réintroduction de l'espèce est le fruit d'un partenariat entre l'ICMBio et une ONG allemande, l'Association pour la conservation des perroquets menacés (ACTP).
L'ara de Spix a vu sa population baisser drastiquement ces dernières décennies en raison de la destruction de son habitat naturel, la "caatinga", végétation d'arbustes épineux du nord-est brésilien, et de sa capture pour le commerce illégal.
Dans le film d'animation en 3D "Rio", du Brésilien Carlos Saldanha, sorti en salles en 2011, le perroquet bleu est "rapatrié" depuis le froid État du Minesota, aux États-Unis, pour se reproduire avec Linda, maintenue en captivité au Brésil. 
Convoités par des trafiquants d'oiseaux rares, ils se retrouvent embarqués dans une série d'aventures rocambolesques en plein carnaval de Rio de Janeiro.
<https://www.geo.fr/environnement/des-perroquets-bleus-menaces-dextinction-rapatries-au-bresil-200132>
______________________________________________________________________________________________________________________
4- Le seul orang-outan albinos connu observé dans la forêt de Bornéo, AFP, 04/03/20, 14:00

Alba, l'unique orang-outan albinos connu au monde a été observé vivant et en bonne santé dans la forêt tropicale de Bornéo, plus d'un an après sa remise en liberté, a annoncé la Fondation pour la survie des orangs-outans de Bornéo.
Cette femelle orang-outan à poils blonds et aux yeux bleus avait été retrouvée en 2017, enfermée dans une cage par des villageois de Kalimantan sur la partie indonésienne de l'île de Bornéo, avant d'être secourue par les autorités et des défenseurs des animaux.
Cette semaine, la Fondation pour la survie des orangs-outans de Bornéo (BOSF) a annoncé que la primate a été repérée alors que ses soigneurs surveillaient trois autres orangs-outans récemment relâchés.
"Depuis qu'on sait qu'elle peut construire des nids, se nourrir de manière autonome et qu'elle ne dépend plus de l'aide de l'homme, nous avons conclu qu'elle pouvait survivre dans la forêt" a déclaré Indra Exploitasia, directeur de la conservation et de la biodiversité au ministère de l'Environnement.
Alba a été remise en liberté fin 2018. 
Le sauvetage d'Alba est l'une des rares bonnes nouvelles pour cette espèce menacée, qui a vu son habitat drastiquement réduit au cours des dernières décennies en grande partie par déforestation liée à l'industrie du papier, de l'huile de palme et l'extraction minière.
Ces animaux sont parfois attaqués par les villageois et les travailleurs des plantations qui les considèrent comme des nuisibles. Et les braconniers les capturent également pour les vendre comme animaux de compagnie.
<https://www.geo.fr/environnement/le-seul-orang-outan-albinos-connu-observe-dans-la-foret-de-borneo-200139>
______________________________________________________________________________________________________________________
5- Les crocodiles du Nil, animaux de compagnie des Nubiens d'Assouan, AFP, 05/03/20, 12:00
Bassem Aboualabass

Sous le dôme d'une maison nubienne du village de Gharb Soheil, à 900 km au sud du Caire, Mamdouh Hassan cajole un bébé crocodile sous les yeux ébahis des touristes de passage. 
Dans cette petite localité plantée sur les rives du Nil, il n'est pas rare que les habitants élèvent des crocodiles chez eux, à l'instar de M. Hassan, âgé de 45 ans.
Chez les Nubiens, l'élevage des reptiles du fleuve égyptien est une tradition ancienne : les hommes les apprivoisent et aiment à les exhiber aux curieux "en signe de force", assure Abdel Hakim Abdo, un habitant du village âgé de 37 ans.
Principale minorité ethnique d'Egypte, les Nubiens ont leurs racines dans le sud du pays et le nord du Soudan actuels.
Mais aujourd'hui, leurs terres ancestrales sont en grande partie submergées par les eaux du lac Nasser, issu de la construction du Haut barrage d'Assouan (sud), inauguré en 1971.
Avec près de 90% de leurs terres inondées, un grand nombre de Nubiens ont dû quitter les rives fertiles du Nil pour les campagnes arides du Sud, les grandes villes d'Egypte ou du Golfe.
- Les anges du Nil -
Pour la civilisation nubienne, qui remonte à près de 7.000 ans, le fleuve sacré représentait la vie. 
Jusqu'au début du 20e siècle, plusieurs rites sociaux nubiens --dont le mariage-- s'articulaient autour du Nil.
"Le Nil fait partie de l'identité des Nubiens (...) Toutes les créatures qui y vivent sont considérées comme des anges", assure M. Abdo, assis au bord du fleuve millénaire.
Héritier de cette tradition, Gharb Soheil la fait perdurer à travers l'élevage de crocodiles et vit des revenus du tourisme que cette pratique a générés.
A l'entrée de certaines maisons blanches et bleues bordant les ruelles étroites du village, trônent des crocodiles empaillés, indiquant que ces foyers accueillent des alligators. 
"Je vous présente Francesca (...) Je l'élève depuis sa naissance" dit M. Hassan, désignant un reptile d'environ 1,50 m de long, qui se prélasse dans un bassin à ses pieds.
Bien que M. Hassan vende également des objets d'artisanat nubien, les touristes qui lui rendent visite n'ont d'yeux que pour Francesca, qui doit son nom à des visiteurs italiens.
Qu'ils soient Egyptiens ou étrangers, les curieux ne cessent d'affluer pour observer de près les bêtes apprivoisées et se photographier à leurs côtés. 
Et si les plus âgés de ces prédateurs peuvent dépasser les sept mètres de long, M. Hassan se veut rassurant. "Ils grandissent à nos côtés. Nous les nourrissons et prenons soin d'eux. Naturellement, avec le temps, ils perdent leur férocité."
"Je suis venu passer les vacances scolaires ici pour que les enfants puissent voir de vrais crocodiles", affirme Hani, un père de famille égyptien âgé de 35 ans.
Pour se procurer ces animaux emblématiques, les éleveurs suivent les femelles au sud du barrage d'Assouan et procèdent à la collecte de leurs oeufs, raconte M. Hassan, qui a appris le métier avec son père, il y a plus de 20 ans.
A l'époque, ce dernier était l'un des premiers du village à se lancer dans l'élevage de crocodiles à des fins touristiques, affirme son fils.
- "Lui, c'est Franco" -
En Egypte, les Nubiens n'ont pas le monopole de l'amour de ces reptiles. Au temps des pharaons, le crocodile était érigé au rang de divinité: Sobek, dieu reptile, protégeait les humains des crues et autres dangers du Nil.
Le temple de Sobek, situé à Kom Ombo, à 40 km au nord d'Assouan, abrite toute sorte de représentations de reptiles, des gravures et plusieurs spécimens d'animaux empaillés.
L'empaillage perdure jusqu'à aujourd'hui en Egypte. Une pratique dont s'enorgueillissent les habitants de Gharb Soheil, qui empaillent certains des crocodiles domestiqués après leur mort. 
D'après M. Hassan, l'opération prend entre deux jours et un mois selon la taille et l'âge de l'animal.
"Lui c'est Franco, il est mort il y a un mois", dit-il, portant à bout de bras l'animal empaillé.
Les reptiles sont d'abord vidés de leurs entrailles, puis leur enveloppe est fourrée de paille ou de sciure de bois, avant de les figer dans la position choisie par leur propriétaire.
"Même si nous savons que leur cuir vaut son pesant d'or, nous ne souhaitons pas vendre la peau de nos crocodiles", souligne M. Hassan. 
"Nous en sommes fiers."
<https://www.geo.fr/environnement/les-crocodiles-du-nil-animaux-de-compagnie-des-nubiens-dassouan-200149>
______________________________________________________________________________________________________________________
6- Emmanuelle et Ghislain Bardout : ils explorent les fonds marins pour sauver la planète, Le Monde, 05/03/20, 13h25
Rose Wojtasik 

Pour sa troisième expédition, l’équipage d’Under The Pole a testé sa capsule sous-marine et vécu 72 heures en immersion. Avec un seul objectif : comprendre les océans pour faire face aux défis écologiques. Portrait. 
Plus que huit mois à patienter à Concarneau (Finistère). Emmanuelle et Ghislain Bardout pourront ensuite rejoindre le Why, leur goélette en aluminium de 20 mètres, actuellement en maintenance en Patagonie. Et achever avec leur équipage leur troisième expédition, d’ici à l’été 2021.
Rien ne prédestinait ces Franciliens à devenir explorateurs, hormis une fascination commune pour les documentaires du commandant Cousteau qu’ils dévoraient, enfants, le dimanche soir, à la télévision. Ingénieur mécanicien, lui était plutôt attiré par l’escalade en montagne. Skipper, elle a toujours été amoureuse de la mer, sans imaginer chercher un jour à en percer les secrets. Après avoir fait ses armes auprès de Jean-Louis Etienne, le couple crée en 2007 l’association Under The Pole. Avec un objectif : explorer les mers pour faire émerger un monde durable.
Au cours de leurs deux premières expéditions – la première, en 2010, dans les eaux glacées du pôle Nord et la seconde, en 2014, sur la côte ouest du Groenland –, les quadras ont réalisé des prouesses, comme plonger, les premiers, à plus de 100 mètres sous la banquise. Diffusé au retour du premier voyage, leur film On a marché sous le pôle a été récompensé dans plusieurs festivals. Une notoriété qui les a aidés à trouver des sponsors – parmi eux Rolex, Azzaro et la région Bretagne – et des mécènes, comme la Fondation Air liquide, pour financer intégralement leur troisième odyssée, dont le coût tourne autour d’1 million d’euros par an.
> Lire aussi  Bertrand Piccard : « Dans un an, nous aurons sélectionné 1 000 solutions rentables pour la planète »
D’ici à leur départ en Patagonie au mois de novembre, avec leurs fils, Robin et Tom, âgés respectivement de 7 et 3 ans, les deux passionnés travaillent d’arrache-pied. Ils synthétisent notamment la première partie de leur expédition dans des fiches pédagogiques destinées aux scolaires, dans le cadre du partenariat avec le rectorat de Rennes. Un prolongement des vidéos qu’ils diffusent tout au long de l’expédition pour raconter leur quotidien aux jeunes. Ils peaufinent également des protocoles scientifiques, quand ils n’animent pas des conférences grand public. Autant dire qu’ils n’ont pas une minute à eux.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/05/emmanuelle-et-ghislain-bardout-ils-explorent-les-fonds-marins-pour-sauver-la-planete_6031892_3244.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
7- Trois tigres blancs sont nés au zoo d'Amnéville, un événement rarissime, France info avec AFP, 09/03/20, 21:54

Les trois tigreaux, deux mâles et une femelle, sont nés le 5 janvier. L'espèce "n'a pas été vue à l'état sauvage depuis les années 1950", selon un communiqué du parc animalier. 
C'est un événement rarissime. Trois tigres blancs, baptisés Aran, Hyun et Fouyou, sont nés le 5 janvier au zoo d'Amnéville (Moselle). Cette espèce "n'a pas été vue à l'état sauvage depuis les années 1950", a indiqué lundi 9 mars, le parc animalier dans un communiqué.
Les trois tigreaux, deux mâles et une femelle, "se portent bien et sont nourris par leur maman sous la supervision des vétérinaires", explique le vétérinaire chef du zoo, le vétérinaire Alexis Maillot, dans ce communiqué. 
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/animaux/naissance-d-animaux/trois-tigres-blancs-sont-nes-au-zoo-d-amneville-un-evenement-rarissime_3859287.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
8- Environnement, tourisme… les animaux «rapportent» beaucoup à la planète, Le Parisien, 10/03/20, 09h32
Frédéric Mouchon

Une baleine vaut 1,8 million d’euros, selon le Fonds monétaire international qui a quantifié les services rendus à la planète par ce mammifère. Les interactions d’autres animaux sauvages ont aussi été évaluées.
Pendant plus de quatre ans, ils ont pêché de nuit, parfois au harpon, des tonnes de mérous, d'oursins et de poulpes dans les eaux protégées du parc national des Calanques autour de Marseille, La Ciotat et Cassis (Bouches-du-Rhône). Le 6 mars, quatre braconniers ont été condamnés à payer plus de 385 000 euros de dommages et intérêts au titre de l'atteinte à l'écosystème. « Une décision historique, une première en France pour une affaire de cette ampleur depuis l'inscription du préjudice écologique dans le Code civil en août 2016 », se réjouit-on au parc national.
« Ce jugement démontre que la nature a une valeur et que ceux qui s'y attaquent seront punis », souligne Didier Réault, le président du parc. Cette affaire pose en filigrane une question : au-delà de la valeur inestimable de tout être vivant, combien « rapportent » les animaux sauvages à la planète ?
Une baleine stocke jusqu'à 33 tonnes de carbone
« Quand il s'agit de sauver la planète, une baleine vaut des milliers d'arbres ». Cette affirmation n'émane pas d'une association de protection animale mais de… la plus grande institution financière du monde. Estimant que le plus grand mammifère du monde « joue un rôle significatif en capturant une partie du carbone émis dans l'atmosphère », le Fonds monétaire international (FMI) estimait en septembre qu'une seule baleine rapporte deux millions de dollars (1,75 million d'euros) en services écologiques rendus à la planète.
« Les baleines accumulent du carbone dans leur corps tout au long de leur vie, explique le FMI. Chacune d'elle séquestre environ 33 tonnes de CO2 ». Même quand elles meurent, elles sont encore utiles. « Au fond des mers, leurs carcasses sont analogues à des oasis dans les déserts terrestres, souligne Charlotte Nithart, chargée des animaux en voie de disparition au sein de l'association Robin des Bois. Chacune d'elle nourrit pendant plusieurs semaines des espèces de poissons, et le squelette sert de lieu d'habitat pour des crustacés ou des mollusques. »
+ Infographie : Ce que gagne la planète grâce aux animaux <http://www.leparisien.fr/resizer/Pi2kBBAxrwFnncBb862GwzWR_wA=/632x1280/arc-anglerfish-eu-central-1-prod-leparisien.s3.amazonaws.com/public/5EAH6Q5RR4SGUJ7T77SPEYX2CE.jpg>
Un éléphant a 76 fois plus d'intérêt vivant… que mort
Quitte à être cynique, l'ONG David Sheldrick Wildlife (spécialisée dans la protection des espèces menacées d'Afrique) a calculé la valeur du roi des pachydermes, qu'il soit « dead or alive ». Alors que la vente d'ivoire rapporte 16 500 euros par animal au marché noir, l'ONG estime qu'un éléphant vivant peut potentiellement rapporter, à l'échelle d'une vie, près de 1,6 million d'euros grâce aux revenus des safaris-photos.
« Dans les pays qui ont des éléphants sur leur territoire, cela attire les touristes, fait vivre des guides, des hôtels, des boutiques de souvenirs », énumère Charlotte Nithart. « L'éléphant a aussi un rôle agricole car il ouvre des prairies et consomme des graines qui ne germent qu'une fois passées dans son intestin puis rejetées dans ses bouses », ajoute la spécialiste.
Tigres, léopards, pangolins… La Chine a chiffré leur valeur
Selon un document émis par l'administration chinoise, et repéré par l'ONG Robin des Bois, la valeur d'un rhinocéros d'Asie (dont la corne est très prisée par les contrebandiers) s'élève à plus de 300 000 dollars (263 000 euros). Selon ce même barème, la valeur d'un pangolin est de 6056 dollars (5295 euros), celle d'un tigre sauvage de 151 422 dollars (132 383 euros) - moitié moins pour un tigre d'élevage-, la valeur d'un léopard est de 75 711 dollars (66 190 euros) et celle d'une panthère nébuleuse de 45 426 dollars (39 715 euros).
« Ces barèmes sont établis en fonction du degré de mise en danger de l'espèce, mais il faut faire attention avec cette forme de capitalisme de la nature car cela peut donner l'impression qu'il ne faut protéger une espèce que si elle rapporte financièrement à l'homme », souligne Charlotte Nithart.
Les abeilles, l'être vivant le plus important de la planète
C'est la conclusion qu'a tirée l'institut Earthwatch lors d'une réunion de la Société royale de géographie de Londres. Les scientifiques estiment que 70 % de l'agriculture de la planète dépend exclusivement de ces insectes pollinisateurs qui permettent aux plantes de se reproduire et de faire des fruits.
D'après une étude du ministère de l'Ecologie, la part de la production végétale destinée à l'alimentation humaine attribuable à l'action des insectes pollinisateurs représente en France une valeur comprise entre 2,3 et 5,3 milliards d'euros. Alors que près de 90 % de la population d'abeilles aurait disparu au cours des dernières décennies, on comprend mieux pourquoi leur déclin dans la nature préoccupe autant.
<http://www.leparisien.fr/societe/environnement-tourisme-les-animaux-rapportent-beaucoup-a-la-planete-10-03-2020-8276343.php>
En savoir plus :
> Nature’s Solution to Climate Change <https://www.imf.org/external/pubs/ft/fandd/2019/12/natures-solution-to-climate-change-chami.htm>, International Monetary Fund (IMF), Finance & Development, december 2019
______________________________________________________________________________________________________________________
9- Kenya : l'unique girafe blanche femelle tuée par des braconniers, AFP, 10/03/20, 22:00

L'unique girafe blanche femelle répertoriée au Kenya, et son petit ont été tués par des braconniers dans une réserve de l'est du pays, a annoncé mardi une association locale. Ces animaux extrêmement rares n'ont été signalés dans aucun autre pays du monde.
Les corps des deux girafes aux peaux blanches en raison d'une pigmentation rarissime ont été trouvés "à l'état de squelette après avoir été tués par des braconniers" dans une réserve de Garissa, dans l'est du Kenya. 
Après leur disparition, il ne reste en vie qu'une seule girafe blanche, un mâle, dont la mère était la femelle abattue par des chasseurs, a indiqué dans un communiqué l'association locale Ishaqbini Hirola, qui gère la réserve. 
"Nous sommes la seule communauté au monde qui s'occupe de préserver la girafe blanche", a déclaré Mohammed Ahmednoor, le directeur de l'association.
"Cette tuerie est un coup dur pour les mesures importantes prises par la communauté pour préserver des espèces rares, et un appel à la vigilance pour un soutien continu aux efforts de protection", a-t-il estimé. 
La girafe blanche a suscité un grand intérêt en 2017, lorsqu'elle a été aperçue pour la première fois dans la réserve kényane et lorsqu'elle a donné naissance à deux petits, le dernier né en août 2019. 
Ces girafes blanches présentent les caractéristiques non pas de l'albinisme mais d'une condition génétique appelée leucisme, due à un déficit des cellules pigmentaires, que l'on retrouve notamment chez certains tigres blancs.
<https://information.tv5monde.com/info/kenya-l-unique-girafe-blanche-femelle-tuee-par-des-braconniers-350858>
______________________________________________________________________________________________________________________
10- Le "Cadre mondial pour la biodiversité après 2020" néglige la diversité génétique, La Libre.be, 11/03/20, 11h42

Bruxelles (Belgique) – Les objectifs et indicateurs proposés dans le document intitulé "Cadre mondial pour la biodiversité après 2020" négligent la diversité génétique, reprochent des scientifiques de plusieurs universités et instituts de recherche de par le monde, dont l'ULB. Or, cette diversité génétique est l'élément de base de l'évolution et de toute la diversité biologique. En janvier, le secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (CBD) a publié la première version de son "Cadre mondial pour la biodiversité après 2020", qui a pour but de guider les actions des pays en matière de conservation de la biodiversité et d'évaluation de leurs progrès. Des chercheurs, dont ceux du laboratoire de biologie évolutive et d'écologie de la Faculté des Sciences de l'ULB, soulignent toutefois, mercredi, dans un article publié dans la revue Science, que les indicateurs de progrès considèrent surtout les espèces domestiquées, cultivées et sauvages apparentées aux espèces utiles. Pourtant, il est important de maintenir la diversité génétique de toutes les espèces, et non seulement celle des espèces utiles, et de mettre en œuvre des "stratégies afin de stopper l'érosion génétique et préserver le potentiel d'adaptation des populations des espèces sauvages et domestiquées", explique Myriam Heuertz, collaboratrice scientifique de l'ULB. La diversité génétique s'érode dans les espèces apprivoisées et sauvages, surtout depuis la révolution industrielle, soulève encore l'article. Par exemple, les analyses génétiques des chercheurs bruxellois, menées sur des arbres tropicaux d'Afrique, montrent que "certaines espèces ne se reproduisent efficacement que lorsqu'elles ont atteint un diamètre supérieur à 90 centimètres, alors qu'elles sont déjà exploitées à des diamètres inférieurs, ce qui compromet leur régénération naturelle". (Belga)
<https://www.lalibre.be/dernieres-depeches/belga/le-cadre-mondial-pour-la-biodiversite-apres-2020-neglige-la-diversite-genetique-5e68c0c6d8ad582f31636555>
______________________________________________________________________________________________________________________
11- Après 20 ans passés dans un aquarium, une tortue parcourt le monde, Sciences & Avenir, 12/03/20, 10h43
Anne-Sophie Tassart

Yoshi, secourue il y a plus de 20 ans par un aquarium sud-africain, a finalement été relâchée dans l'océan. Aujourd'hui, elle parcourt l'océan Indien continuellement surveillée par ses sauveteurs.
Il y a deux ans, Yoshi, une tortue Caouanne (Caretta caretta) était relâchée après avoir passé plus de 20 ans dans les bassins du Two Oceans Aquarium au Cap en Afrique du Sud. Aujourd'hui encore, son périple qui l'a conduit jusqu'en Australie est scruté par les chercheurs.
De deux à 180 kilos
L'histoire de Yoshi commence en 1997 lorsqu'un navire de pêche japonais baignant au large de l'Afrique remonte à son bord une toute jeune tortue, blessée à la carapace et ne pesant que deux kilos. Après l'avoir surnommée Yoshitaro du nom de son cuisinier lui aussi de petite stature, le capitaine du navire décide de la confier au bon soin de l'aquarium Two Oceans. Après ce sauvetage réussi, l'établissement deviendra également un centre de soin pour tortues blessées.
Yoshi passera 20 ans au Cap, gagnant en masse (lors de sa remise à la mer, elle pesait 180 kilos). "À environ 25 ans, le personnel de l'aquarium savait qu'elle mûrissait et ses instincts de reproduction ont commencé à se manifester,rappelle le 28 février 2020 le Two Oceans Aquarium.Après de nombreuses recherches et discussions, il a été décidé qu'il serait dans son intérêt d'être libérée. Les 18 mois suivants ont été consacrés à la préparation de son retour dans l'océan, qui comprenait des exercices quotidiens pour augmenter sa condition physique". Elle a été relâchée en décembre 2017 et a parcouru 37.000 kilomètres depuis.
>> Suite à lire à :
<https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/reptiles-et-amphibiens/apres-20-ans-passes-dans-un-aquarium-une-tortue-parcourt-le-monde_142362>
______________________________________________________________________________________________________________________
12- Ifremer et l’Office français de la biodiversité prêts à ramer ensemble pour l’océan, Ouest-France, 12/03/20, 19h23
Stéphane Gallois

Les deux institutions ont annoncé, jeudi 12 mars, la signature prochaine d’un accord-cadre pour améliorer la connaissance et la protection de l’environnement océanique en France.
C’est le premier événement scientifique organisé par le tout jeune Office français de la biodiversité (OFB) : le colloque « Ensemble protéger la biodiversité marine : connaître pour agir », jeudi 12 mars à Paris, a été l’occasion d’annoncer un partenariat entre Ifremer et le nouvel opérateur de l’État créé au 1er janvier par la fusion de plusieurs organismes dont l’Agence des aires marines protégées.
« Nos missions sont complémentaires, explique Pierre Dubreuil, le directeur général de l’OFB. Le but est donc de se coordonner pour aller plus vite et plus fort » dans la protection et la restauration des espaces maritimes. « Rappelons-nous que 75 % des habitats marins sont aujourd’hui dégradés », déplore-t-il.
« Nous tenons les deux bouts de la chaîne de la connaissance », confirme François Houllier, PDG d’Ifremer, coorganisateur du colloque. « Par exemple, Ifremer a besoin d’instrumenter des sites pour recueillir des données, explique Michel Peltier, délégué Mer de l’OFB. Et nous, nous avons des sites. »
>> Suite à lire à :
<https://www.ouest-france.fr/mer/ifremer-et-l-office-francais-de-la-biodiversite-prets-ramer-ensemble-pour-l-ocean-6777368>
______________________________________________________________________________________________________________________
13- Les mères babouins pourraient éprouver le deuil, AFP, 13/03/20, 17:00

Après le décès d'un de leurs petits, des mères babouins continuent de s'occuper du corps de l'enfant, un comportement qui évoque probablement le deuil, selon une étude publiée dans la revue Royal Society Open Science.
Nous avons observé que "les mères, et parfois d’autres babouins, portent le corps des petits morts pendant plusieurs heures à plusieurs jours – jusqu’à 10 jours", explique à l'AFP Elise Huchard, coauteur de l'étude publiée cette semaine.
"Nous reportons aussi des comportements affiliatifs, de soins ou de toilettage fréquents et prolongés de la part des mères envers les corps de leurs petits, ainsi que des réactions traduisant un grand stress de leur part, comme par exemple des vocalisations de détresse", ajoute la primatologue de l'Université de Montpellier.
Selon ces travaux, les femelles babouins pourraient agir ainsi pour gérer émotionnellement leur perte.
Ces observations, difficiles à obtenir tant la mort frappe de façon imprévisible et relativement rarement, ont été faites à Tsaobis, en Namibie où des chercheurs étudient les babouins chacma sauvages depuis 13 ans. Des observations importantes pour mieux comprendre comment les animaux perçoivent la mort, notamment quand elle frappe leurs proches.
Plus surprenant : l'équipe internationale a observé qu’un mâle, très lié à une mère et son petit, peut également prendre soin du corps après la mort du petit, "par exemple en montant la garde lorsque la mère s’éloigne pour s’alimenter". 
Elise Huchard rapporte également le cas d’un adolescent "qui porte et soigne le corps d’un petit orphelin mort suite à la disparition de sa mère" ou encore celui de "deux mères qui mettent bas à un mort-né, et semblent très affectées de cette situation bien qu’elles n’aient pas eu le temps de développer un lien avec ces petits".
"De telles manifestations s’inscrivent probablement dans un syndrome qui s’apparente ou équivaut à un deuil, et qui survient lors de la rupture brutale d’un lien d’attachement", explique Elise Huchard, rappelant que le deuil est une réaction émotionnelle qui n’implique pas forcément une conscience de la mort.
"Nous ne suggérons pas que les mères ne savent pas que leurs enfants sont morts (NDLR : elles ne portent pas leurs bébés vivants de la même manière), mais (...) qu'une fois formé, le lien mère-enfant est difficile à briser", ajoute Alecia Carter de l'Université de Montpellier et de l'University College London, également coauteur de l'étude.
Et "on ne peut pas parler de rites funéraires, car rien n’indique que les comportements observés soient d’origine culturelle ou aient une fonction sociale particulière", ajoute Elise Huchard.
<https://information.tv5monde.com/info/les-meres-babouins-pourraient-eprouver-le-deuil-351302>
En savoir plus :
> Baboon thanatology : responses of filial and non-filial group members to infants' corpses <https://royalsocietypublishing.org/doi/10.1098/rsos.192206>, Royal Society Open Science, 11/03/20
______________________________________________________________________________________________________________________
En images
14- Les plus vieux arbres du monde photographiés par Beth Moon, Positivr, 26/02/20, 08:31
Axel Leclercq

Passionnée et amoureuse des arbres depuis sa plus tendre enfance, Beth Moon leur a consacré un livre de toute beauté. Présentation.
Les arbres nous protègent, nous fascinent et nous contemplent. Aussi, pour rendre hommage aux plus anciens d’entre eux, Beth Moon a parcouru une partie du globe, son appareil photo entre les mains. Résultat ? Des images magnifiques et captivantes.
> Des photos de toute beauté à retrouver sur le lien ci-dessous et dans ‘Les plus vieux arbres’, le livre de Beth Moon.
<https://positivr.fr/photos-arbres-anciens-beth-moon/>
______________________________________________________________________________________________________________________
15- Zoom : plongée au large des Kerguelen, TF1, journal de 13h, 01/03/20

Situé à 13 000 km de l'Hexagone, l'archipel des Kerguelen est une réserve naturelle nationale. Ses fonds marins restés intactes regorgent d'espèces parfois inconnus. Des centaines de milliers d'organismes dont la plupart ne sont encore répertoriés y vivent. Inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco en 2019, les îles Kerguelen deviennent l'une des plus grandes aires marines protégées au monde.
> Reportage à voir à :
<https://www.tf1.fr/tf1/jt-we/videos/zoom-plongee-au-large-des-kerguelen-13958805.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
16- Biodiversité : les animaux nous rapportent beaucoup, et en particulier, les abeilles, France 2, journal de 13h, 10/03/20

Certains organismes, dont le fonds monétaire international, ont calculé ce que nous rapportent certains animaux. Parmi ces animaux, les abeilles. L'occasion de rencontrer deux apiculteurs d'Occitanie qui sensibilisent le public à la reconstitution d'espaces naturels.
Chaque jour, un jeune apiculteur de Haute-Garonne croule sous le courrier. Avec son associé, lui aussi apiculteur, ils ont eu une idée simple : expédier des graines de fleur pour nourrir les abeilles, afin que chacun, dans son jardin, participe à la biodiversité. "Ils nous font juste parvenir un courrier avec une lettre déjà affranchie à l'intérieur. Cette lettre, on va la remplir avec des graines et elle va repartir", explique Nicolas Puech, l'un des associés. Et le succès est inattendu, dépasse même les frontières, et nécessite donc l'aide de bénévoles. "On s'attendait à 200 enveloppes sur toute l'opération, l'année dernière, on a fini avec de 70 000", raconte l'apiculteur Gaël Bassetti.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/biodiversite-les-animaux-nous-rapportent-beaucoup-et-en-particulier-les-abeilles_3860407.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
À PROPOS DE LA PRÉSENTE REVUE DE PRESSE...
Cette revue de presse s’inscrit dans la mission éducative de notre Fondation, au statut apolitique et non confessionnelle, et vise à répondre aux souhaits d’information et de sensibilisation des abonnés.
Elle n’a pas de caractère exhaustif. Il s’agit d’une sélection pluraliste d’articles ou de dépêches, parfois antagonistes, ne faisant pas systématiquement la Une des journaux et regroupés en 6 thèmes, adressée par mail du lundi au vendredi, à raison d’un thème différent chaque jour.
Diffuser ces articles ne signifie pas automatiquement les approuver mais vise à vous surprendre, vous enrichir, vous donner envie d’en savoir plus, vous aider à relayer l’info, à passer à l’action, et même, à vous indigner ou à vous faire sourire ! Nous espérons qu’au moins un de ces articles répondra chaque jour à l’un de ces objectifs.
Si l’archivage récemment mis en place ne cous convient pas, pensez à conserver les articles qui vous concernent ou vous intéressent particulièrement.
Sur le fond et en complément de notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> & Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>, il s’agit là d’une modeste contribution à une meilleure compréhension du monde par l’éducation à la complexité.
Quant à la forme, elle se veut sans prétention et n'y associe aucune pièce jointe pour éviter de saturer votre boîte mail.
Pour agrandir la taille des caractères
A l’aide du clavier : Maintenez la touche CTRL de votre clavier enfoncée et appuyez sur la touche + autant de fois que vous le souhaitez jusqu’à ce que vous soyez en mesure de lire correctement.
A l’aide de la souris : Maintenez la touche CTRL de votre clavier enfoncée et tournez la molette de votre souris vers le bas pour agrandir. Cela fonctionne avec la plupart des navigateurs.
Merci pour votre indulgence.
NB : – Si vous êtes équipé(e) d’un antispam, n’oubliez pas de le formater pour vous permettre de recevoir la présente revue de presse.
- En pied de page de chaque message vous trouverez une adresse url qui vous permettra :
• De vous abonner, de changer de mail ou de vous désabonner à votre gré ;
• D’accéder à un archivage.
- Pour entrer en liaison avec le gestionnaire de cette liste, adresser votre mail à : <f.demonclin(at)fnh.org <http://fnh.org/>>
- Economisez de l'énergie, du papier et de l'encre, n'imprimez ce message que si nécessaire.
_______________________________________________________________________________________________________________________
À PROPOS DE LA FONDATION POUR LA NATURE ET L'HOMME (FNH)...
NOS APPELS 
– Let’s Bio ! Ensemble pour des cantines bios et locales <https://www.letsbio.org/> pour bien nourrir nos enfants.
– Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
NOS CAMPAGNES 
– 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/> pour participer à l'émergence d'un modèle énergétique plus propre et durable
– Mon Restau’Responsable® <https://www.youtube.com/watch?list=PLh--7obE3XQ5hw0hyacAsOc7PLMneP7-N&v=Eo7AZvPE_MA> pour guider les professionnels de la restauration collective et valoriser leurs bonnes pratiques.
– J’agis pour la nature <http://www.jagispourlanature.org/> pour participer à des activités utiles et ludiques en pleine nature, près de chez vous.
NOS VIDÉOS PÉDAGOGIQUES 
– Sur notre chaîne You Tube <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>, retrouvez toutes nos vidéos.  
NOS PUBLICATIONS (les plus récentes) 
– Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>, janvier 2020
– Oui, les alternatives techniques aux néonicotinoïdes existent <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/oui-les-alternatives-techniques-aux-neonicotinoides-existent/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, mai 2016
– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
_______________________________________________________________________________________________________________________
-------------- section suivante --------------
Une pièce jointe HTML a été nettoyée...
URL: <http://mailing.fondation-nature-homme.org/pipermail/revue-presse/attachments/20200316/10499eb3/attachment.html>


Plus d'informations sur la liste de diffusion revue-presse