[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur aléas climatiques, émissions de GES, dérèglement climatique, Accord de Paris & COP26 (mercredi 18 mars)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mer 18 Mar 07:52:14 CET 2020


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Quand les effets du Covid-19 se voient depuis l’espace <https://theconversation.com/quand-les-effets-du-covid-19-se-voient-depuis-lespace-133128>, The Conversation, 10/03/20, 19:44
2- Les indicateurs climatiques mondiaux battent des records en 2019 <https://www.actu-environnement.com/ae/news/organisation-meteorologique-mondiale-etat-climat-2019-35129.php4>, Actu-environnement, 10/03/20
3- Pour les Angolaises, la double peine du changement climatique <https://information.tv5monde.com/info/pour-les-angolaises-la-double-peine-du-changement-climatique-350908>, AFP, 11/03/20, 10:00
4- Changement climatique : l'Amazonie pourrait disparaître en 50 ans, selon une étude <https://www.geo.fr/environnement/pour-les-angolaises-la-double-peine-du-changement-climatique-200203>, AFP, 11/03/20, 17:00
5- Le climat en 2019 selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM) <https://www.lemonde.fr/blog/huet/2020/03/11/le-climat-en-2019-selon-lomm/>, Blog Sciences, 11/03/20
6- Le risque de sècheresse inquiète le Maroc <https://information.tv5monde.com/info/le-risque-de-secheresse-inquiete-le-maroc-351106>, AFP, 12/03/20, 13:00
7-  <https://theconversation.com/climat-pourquoi-nous-avons-besoin-de-desobeissance-civile-133266>Climat : pourquoi  <https://theconversation.com/climat-pourquoi-les-actions-de-desobeissance-civile-sont-legitimes-133266>nous avons besoin de désobéissance civile, The Conversation, 12/03/20, 19:09
8- La fonte des glaces aux deux pôles est six fois plus rapide que dans les années 1990 ! <https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/fonte-glaces-fonte-glaces-deux-poles-six-fois-plus-rapide-annees-1990-79992/>, Futura-sciences, 12/03/20
9- Coronavirus : la pollution atmosphérique a chuté en Italie depuis la mise en quarantaine du pays <https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-la-pollution-atmospherique-a-chute-en-italie-depuis-la-mise-en-quarantaine-du-pays_3865069.html>, France info, 13/03/20, 17:17
10- Orange, Free, SFR... les opérateurs devront bientôt indiquer le bilan carbone de nos activités numériques <https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/a-partir-de-2022-les-operateurs-devront-indiquer-le-bilan-carbone-de-nos-activites-numeriques-148305.html>, Novethic avec AFP, 13/03/20
11- Les stations de ski forcées de repenser leur modèle <https://theconversation.com/les-stations-de-ski-forcees-de-repenser-leur-modele-132381>, The Conversation, 15/03/20, 19:30
12- Entretien. «En quittant Paris, on accélère la propagation du coronavirus» <https://www.liberation.fr/france/2020/03/16/en-quittant-paris-on-accelere-la-propagation-du-coronavirus_1781946>, Libération, 16/03/20, 19:24
13- Tribune. Mireille Delmas-Marty : « Profitons de la pandémie pour faire la paix avec la Terre » <https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/17/mireille-delmas-marty-profitons-de-la-pandemie-pour-faire-la-paix-avec-la-terre_6033344_3232.html>, Le Monde, 17/03/20, 06h00
14- Électrifier les secteurs les plus énergivores ferait baisser de 60% les émissions de CO2 <https://www.euractiv.fr/section/energie/news/energy-sector-coupling-requires-75-more-electricity-study-says/>, EurActiv, 17/03/20, 11:42
15- Tutoriel : comment utiliser l’attestation de déplacement sur son smartphone et sans papier <https://www.cnews.fr/vie-numerique/2020-03-17/tutoriel-comment-utiliser-lattestation-de-deplacement-sur-son-smartphone-et>, CNews, 17/03/20, 20:09
16- Réchauffement climatique : plus d'un milliard de personnes souffriront de la chaleur chaque année <https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/environnement-rechauffement-climatique-plus-milliard-personnes-souffriront-chaleur-chaque-annee-80054/>, Futura-sciences, 17/03/29
17- Tribune. « De la crise du coronavirus, on peut tirer des leçons pour lutter contre le changement climatique » <https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/18/de-la-crise-du-coronavirus-on-peut-tirer-des-lecons-pour-lutter-contre-le-changement-climatique_6033464_3232.html>, Le Monde, 18/03/20, 05h08 
En audio
18- Qui sont les jeunes qui s'engagent pour le climat ? <https://www.franceinter.fr/emissions/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-12-mars-2020>, France Inter, La Terre au carré, 12/03/20, de 13h30 à 14h30
En images
19- Climat : en Alaska, une île risque d'être engloutie par les flots <https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/climat-en-alaska-une-ile-risque-d-etre-engloutie-par-les-flots_3860663.html>, France 2, journal de 20h, 10/03/20
20- Interview vidéo. Magicpallet : « On peut réduire les émissions de CO2 en limitant le transport des palettes en bois » <https://www.actu-environnement.com/ae/news/magicpalet-reduction-emissions-co2-transport-palettes-35148.php4>, Actu-environnement, 13/03/20
21- Dessin humoristique, Les gens… <https://www.lemonde.fr/blog/xaviergorce/2020/03/17/les-gens/>, par Xavier Gorce, Le Monde, 17/03/20
22- Documentaire. Les glaciers <https://www.france.tv/france-2/sur-le-front/1303881-les-glaciers.html>, France 2, Sur le front, 17/03/20, 21h00

Bien à vous,
Florence

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ACCÉLÉRATION DU JOUR : Avec le réchauffement climatique, les glaces fondent. Du côté du Groenland et de l'Antarctique, désormais 6 fois plus vite que dans les années 1990, affirment les chercheurs (cf. item 8 & 22)
IMPACT DU JOUR : En Chine comme en Italie  le CO2 succombe temporairement au coronavirus. (cf. item 1, 9 & suite)
CITATIONS DU JOUR : — "Nous sommes actuellement très loin d’atteindre les objectifs de 1,5°C ou 2°C prévus par l'accord de Paris. Le temps presse pour que nous puissions éviter les pires impacts du dérèglement climatique et protéger nos sociétés des impacts inévitables à venir." Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies dans l'avant-propos de l'édition 2019 de l’état mondial du climat, publié par l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) (cf. item 2, suite & 5)
— "A l’occasion de la crise sanitaire, commençons à mettre en place des dispositifs de protection solidaire des biens communs mondiaux. Profitons de la pandémie pour faire la paix avec la Terre." Mireille Delmas-Marty, Professeur émérite au Collège de France, membre de l’Institut (cf. item 13)
RAPPORT &ÉTUDES & RAPPORT DU JOUR : — La forêt amazonienne s'approche d'un point de non retour sous l'effet du changement climatique et pourrait se transformer en une savane aride d'ici un demi-siècle, avertissent des chercheurs dans une étude parue dans Nature communications. (cf. item 4 & suite)
— L’électrification des transports, des bâtiments et de l’industrie pourrait aboutir à une réduction de 60 % des émissions de carbone en Europe d’ici à 2050 selon un rapport de l’organisme de recherche BloombergNEF. (cf. item 14 & suite)
— Le stress thermique pourrait toucher en 2100 & milliard de personnes soit quatre fois plus qu'aujourd'hui si la lutte contre le réchauffement global de la planète n'est pas plus sérieusement prise en compte. (cf. item 16)
AVANCÉE DU JOUR : 
ÉTUDES & ANALYSE DU JOUR : — 
ALTERNATIVES DU JOUR : — 
ÉCHÉANCES DU JOUR :
MUTATION DU JOUR : 
QUESTION DU JOUR : 
ENGAGEMENT DU JOUR : 
RAPPORT DU JOUR : 
CITATION DU JOUR : "
DÉMONSTRATION DU JOUR :
ALERTE DU JOUR : 
PROMESSE DU JOUR : 
RECORDS DU JOUR : — 
STIGMATES DU JOUR : — 
ALTERNATIVE DU JOUR :
DOSSIER DU JOUR : 
RATAGE DU JOUR : 
ÉTUDE DU JOUR : 
QUESTIONNEMENT DU JOUR : 
DILEMME DU JOUR : 
DÉSASTRE DU JOUR : 
DOSSIER DU JOUR : 
CITATION DU JOUR : — 
CHIFFRES DU JOUR : — 
BRÈCHES DU JOUR : — 
PÉDAGOGIE DU JOUR : 
RAPPORT DU JOUR : 
RECORD DU JOUR : 
CONSTAT DU JOUR : 
RAPPORT DU JOUR : 
CHIFFRE DU JOUR : 
ENDURANCE DU JOUR : 
CLASSEMENT DU JOUR : 
RÉCIT DU JOUR : 
CITATIONS DU JOUR : — "
CHIFFRE DU JOUR : 
DÉSINFORMATION DU JOUR : 
TECHNOLOGIE DU JOUR : 
RÉTROACTION DU JOUR : "
DÉCISIONS DU JOUR : — 
CITATIONS DU JOUR : — 
CHIFFRE DU JOUR : 
CONTRESENS DU JOUR : 
CONTRASTE DU JOUR : 
THÈME DU JOUR : 
CLASSEMENT DU JOUR :
IMPACT DU JOUR : 
CHIFFRES DU JOUR : — 
ENQUÊTE DU JOUR : 
QUÊTE DU JOUR : 
RECORD DU JOUR : 
PUBLICATION DU JOUR : — 
INTENSITÉ DU JOUR : 
RÉTROSPECTIVE DU JOUR : 
CITATIONS DU JOUR : — "
FLASH BACK DU JOUR : 
DÉNI DU JOUR : 
MISE EN GARDE DU JOUR : 
ÉTUDE DU JOUR : 
RAPPORT DU JOUR : 
MOT DU JOUR : 
GAP DU JOUR : 
DÉFI DU JOUR : 
ALARME DU JOUR : 
ENTÊTEMENT DU JOUR : 
ÉTAT D’URGENCE DU JOUR : 
INCONTOURNABLE DU JOUR : 
ALERTES DU JOUR : — 
DÉCISION DU JOUR : 
TECHNOLOGIE DU JOUR : 
CITATION DU JOUR : "
FLÉAU DU JOUR : 
FICTIONS DU JOUR : 
ÉTUDE DU JOUR  : 
BONNE NOUVELLE DU JOUR : 
CITATION DU JOUR : "
INITIATIVE DU JOUR : 
DÉCISIONS DU JOUR : — 
ÉTUDE DU JOUR : 
REPORTAGE DU JOUR : 
DÉCRYPTAGE DU JOUR : 
CHIFFRES DU JOUR : — 
ALTERNATIVE DU JOUR : 
PORTRAIT DU JOUR : 
QUESTIONNEMENT DU JOUR : 
DÉCISION DU JOUR : 
HONTE DU JOUR : 
IMPACTS DU JOUR : — 
ABERRATIONS DU JOUR : — 
TECHNOLOGIE DU JOUR : 
CHIFFRE DU JOUR : 
PORTRAIT DU JOUR : 
CITATION DU JOUR : "
RECORD DU JOUR : 
RAPPORTS DU JOUR : — 
DOUBLE JEU DU JOUR : 
BILAN DU JOUR : 
ALERTE DU JOUR : 
RAPPORT DU JOUR : 
CITATION DU JOUR : "
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> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Quand les effets du Covid-19 se voient depuis l’espace, The Conversation, 10/03/20, 19:44
Par Carole Deniel, Responsable des programmes de composition atmosphérique et Climat, Centre national d’études spatiales (CNES)

Les images de la diminution de la pollution atmosphérique suite à la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus en Chine sont frappantes car elles illustrent à quel point les activités humaines ont un impact sur la qualité de l’air que nous respirons.
Sur les cartographies produites par la NASA, issues des données de satellites européens et américains, que voit-on ? Un « nuage » orange représente la quantité en dioxyde d’azote (NO2) contenu dans l’air au-dessus de la Chine en janvier 2020. Le dioxyde d’azote est relâché dans l’air principalement par les véhicules et les installations industrielles, et peut causer des problèmes respiratoires. Un mois plus tard, le « nuage » a quasiment disparu de la même zone… En cause ? Une forte baisse de l’activité du pays, liée à l’épidémie de Covid-19 et au confinement d’une partie de la population chinoise.
Des équipes du CNRS ont également mis évidence la diminution de la quantité de monoxyde de carbone (CO) dans l’air au-dessus de la Chine et du nord de l’Italie en février 2020 comparé aux années précédentes, grâce aux données d’un autre satellite : IASI.
Les satellites sont régulièrement témoins d’évènements soudains ou extrêmes : ce fut le cas récemment avec le suivi des panaches atmosphériques émis par les feux intenses d’Australie. Ce peut-être également le cas lors de fortes éruptions volcaniques (on se souvient l’éruption de l’Eyjafjöll en 2010 qui avait paralysé une partie du trafic aérien) ou de pics de pollution (ozone, méthane, ammoniac) au-dessus de mégapoles ou de sites industriels.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://theconversation.com/quand-les-effets-du-covid-19-se-voient-depuis-lespace-133128>
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2- Les indicateurs climatiques mondiaux battent des records en 2019, Actu-environnement, 10/03/20
Hortense Chauvin

L'état mondial du climat, publié aujourd'hui par l'Organisation Météorologique Mondiale, propose une synthèse de l'évolution des principaux indicateurs climatiques et de ses impacts. L'édition 2019 bat tous les records.
« Nous sommes actuellement très loin d'atteindre les objectifs de 1,5°C ou 2°C prévus par l'accord de Paris », alerte le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres dans l'avant-propos de l'édition 2019 de l'état mondial du climat, publié par l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) ce mardi. « Le temps presse pour que nous puissions éviter les pires impacts du dérèglement climatique et protéger nos sociétés des impacts inévitables à venir. »
Le rapport s'ouvre sur des chiffres pour le moins alarmants : la température moyenne mondiale en 2019 a été supérieure de 1,1°C aux niveaux préindustriels, ce qui fait de l'année 2019 la deuxième année la plus chaude de l'ère industrielle. Seule l'année 2016, marquée par un très fort épisode El Niño, a jusqu'à présent été plus chaude. Un phénomène qui ne fait que s'intensifier : depuis les années 1980, chaque décennie a été plus chaude que toutes les décennies précédentes depuis 1850, la décennie 2010-2019 étant la plus chaude jamais enregistrée depuis le début des mesures météorologiques.
Les autres indicateurs clés du changement climatique sont tout aussi préoccupants. Les concentrations de gaz à effet de serre ont atteint « de nouveaux records ». En 2018, la concentration moyenne de CO2 dans l'atmosphère a ainsi atteint 407 parties par million (ppm), soit une hausse de 2,2 ppm par rapport à 2017.
>> Suite à lire à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/organisation-meteorologique-mondiale-etat-climat-2019-35129.php4>
En savoir plus :
> WMO Statement on the State of the Global Climate in 2019, World Meteorological Organization (WMO), 10/03/20
A télécharger à partir de la page :
<https://public.wmo.int/en/our-mandate/climate/wmo-statement-state-of-global-climate
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3- Pour les Angolaises, la double peine du changement climatique, AFP, 11/03/20, 10:00
Sofia Christensen

C'était la corvée qu'elle redoutait le plus. Chaque fois que sa mère lui ordonnait de chercher de l'eau pour arroser les récoltes familiales, là-haut dans les montagnes du sud de l'Angola, Tehandjila Quessale se raidissait imperceptiblement.
Quitter l'école. Trois heures de marche. Se glisser dans la file d'attente au point d'eau. Et puis attendre pour remplir son seau, souvent jusqu'à la nuit. Une épreuve.
Et pour Tehandjila, 16 ans, le plus dur restait encore à faire. Regagner son hameau des alentours de Lubango, la capitale de la province de Huila. "J'avais peur des attaques de garçons", se souvient l'adolescente. Au moins deux filles qu'elle connaît ont été violées au retour du puits.
Comme si la sécheresse qui fissure la terre et la faim qui serre les estomacs ne suffisaient pas, les femmes de la province de Huila vivent aussi dans la peur de l'agression.
Ces dernières semaines, les pluies torrentielles qui ont lessivé la campagne des alentours lui ont apporté un peu de répit. Tehandjila peut désormais trouver de l'eau à une source toute proche de la petite maison de pierres qu'elle partage avec sa mère et ses six frères et sœurs.
Mais la pluie a aussi détruit la récolte de la famille et fait ressurgir le spectre de la famine.
Elle menace aujourd'hui 45 millions de personnes dans toute l'Afrique australe, selon les dernières évaluations de l'ONU.
Dans la province de Huila, les égarements de la météo ont poussé la plupart des hommes hors de leurs villages pour aller chercher du travail à Lubango. Et laissé aux femmes la lourde responsabilité de nourrir les enfants.
"Le changement climatique a un impact considérable sur la vie des femmes", résume Florbela Fernandes, du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP).
- Hommes absents -
L'ONU estime qu'elles constituent jusqu'à 80% des bataillons des déplacés par le réchauffement de la planète.
"A chaque crise, on constate que les groupes déjà les plus vulnérables sont ceux qui souffrent le plus", poursuit la représentante du FNUAP en Angola, "ces situations les exposent encore plus à la violence et aux abus".
Les ONG opérant dans la province de Huila ont recensé plusieurs cas de femmes ou jeunes filles contraintes à des relations sexuelles en échange d'argent ou de nourriture.
Les pressions de l'environnement ne sont pas seules en cause. "C'est aussi une question de culture", estime Florbela Fernandes, "dans la plupart des pays africains, ce sont les filles et les femmes qui assument l'essentiel du travail à la maison".
Le père de Tehandjila a trouvé un emploi de gardien à Lubango, mais il n'en fait guère profiter sa famille.
"Quand il revient à la maison, il est confronté à la faim. Alors il fait ce qu'il veut et moi, je me débrouille", lâche son épouse Mousaka Fernanda, 47 ans, en désherbant, les pieds dans la boue, son petit lopin de maïs.
"Les enfants ne demandent rien à leur père", ajoute-t-elle, "c'est à leur mère qu'ils réclament de quoi manger".
Et ce n'est pas une mince affaire. Depuis des années que la sécheresse frappe la région, Mousaka Fernanda s'en sort en troquant son "macau", une liqueur locale qu'elle fabrique avec du sorgho, contre un peu de nourriture. Un gros kilo de maïs pour deux coupes de "macau".
De quoi calmer la faim de la famille quelques jours seulement.
- Bouches à nourrir -
Alors quand sa fille aînée, Domingas, a appris qu'elle était enceinte, sa mère l'a pressée d'épouser le père de son enfant pour aller vivre avec lui.
"Ma mère ne voulait pas d'une bouche en plus à nourrir", explique la jeune femme de 19 ans, "moi j'étais contre".
Le compagnon de Domingas Quessala a depuis quitté le foyer pour prendre un emploi dans la fabrique de jus de fruits de la ville voisine de Humpata. Désormais seule, la jeune maman confie elle aussi subir le harcèlement et les "agressions" des garçons pendant ses corvées d'eau. 
"Les filles sont les premières victimes des séparations familiales", constate Anaina Lourenço, de l'ONG World Vision International. "Elles finissent par être obligées d'aider leurs mères et, très souvent, arrêtent leurs études".
Dans un petit village de l'autre côté de la vallée, Cristina Canaino, 14 ans, a ainsi déserté les bancs de son école en 2018, lorsque son père a quitté sa famille de cinq enfants.
"Il est parti à la ville chercher du travail à cause de la sécheresse", raconte son épouse Ceu Jacinta, 32 ans, "on ne l'a pas revu depuis". Elle n'a eu d'autre choix que de faire travailler sa fille Cristina dans un champ pour une poignée de kwanzas. 
Ici aussi, les pluies ont récemment détruit une partie des récoltes de la famille et le ciel ne semble pas vouloir s'éclaircir. "S'il continue à pleuvoir, on ne pourra même pas ramasser un peu de maïs", redoute Ceu Jacinta.
Comble d'infortune, l'humidité a fait s'écrouler le toit de chaume de leur hutte. "Si mon mari était resté là", se lamente la cheffe de famille, "je ne pense pas que tout ça serait arrivé".
<https://www.geo.fr/environnement/pour-les-angolaises-la-double-peine-du-changement-climatique-200203>
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4- Changement climatique : l'Amazonie pourrait disparaître en 50 ans, selon une étude, AFP, 11/03/20, 17:00
Marlowe Hood

La forêt amazonienne s'approche d'un point de non retour sous l'effet du changement climatique et pourrait se transformer en une savane aride d'ici un demi-siècle, avertissent des chercheurs dans une étude parue dans Nature communications.
Un autre écosystème majeur, la barrière de corail dans les Caraïbes, pourrait disparaître en 15 ans s'il dépasse lui aussi un point de non retour, indiquent les scientifiques dans la même étude.
De tels changements auraient des conséquences dramatiques pour les humains et les autres espèces qui dépendent de ces habitats, mettent-ils en garde.
Dans les deux cas, les causes de ces modifications sont le changement climatique causé par l'humanité et les dommages environnementaux, déforestation dans le cas de l'Amazonie, pollution et acidification des océans pour les coraux.
Selon les travaux des experts climat de l'ONU, le Giec, 90% des coraux en eaux peu profondes seront condamnés si le réchauffement climatique atteint 1,5°C comparé à la période pré-industrielle. Une hausse de 2°C signera leur disparition quasi-complète. Le réchauffement atteint déjà 1°C.
Concernant l'Amazonie, le point de basculement est moins clair, mais des scientifiques estiment que la perte de 35% de surface déclencherait sa disparition.
Environ 20% de la forêt amazonienne, qui recouvre plus de cinq millions de km2 répartis sur sept pays, ont été rasés depuis 1970, en grande partie pour cultiver du soja, du bois, de l'huile de palme, des biocarburants ou l'élevage bovin.
"L'humanité doit se préparer à des changements beaucoup plus vite qu'attendu", a prévenu l'auteur principal de l'étude, Simon Willcock, de l'université de Bangor. L'écosystème amazonien pourrait ainsi basculer dès l'an prochain, selon lui et ses collègues.
Les feux de forêt devenus hors de contrôle en Amazonie ou en Australie suggèrent que de nombreux écosystèmes sont "au bord du précipice", a-t-il ajouté.
"Si l'on n'agit pas rapidement, nous pourrions être sur le point de perdre une des forêts tropicales les plus vastes et les plus diversifiées, qui évolue depuis 58 millions d'années et dont dépendent des dizaines de millions de personnes", indique Alexandre Antonelli, des Jardins botaniques royaux de Kew, qui n'a pas participé à l'étude.
Les écosystèmes peuvent changer, parfois rapidement, en situation de stress. Les chercheurs ont étudié de tels changements dans 40 régions naturelles, de différentes tailles.
<https://information.tv5monde.com/info/changement-climatique-l-amazonie-pourrait-disparaitre-en-50-ans-selon-une-etude-350967>
En savoir plus :
> Regime shifts occur disproportionately faster in larger ecosystems <https://www.nature.com/articles/s41467-020-15029-x>, Nature communications, 10/03/20
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5- Le climat en 2019 selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), Blog Sciences, 11/03/20
Sylvestre Huet

L’Organisation météorologique mondiale vient de publier son rapport sur le climat en 2019.  Aux données physiques, elle ajoute quelques informations sur les risques climatiques.
Revue de détail en quelques graphiques.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.lemonde.fr/blog/huet/2020/03/11/le-climat-en-2019-selon-lomm/>
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6- Le risque de sècheresse inquiète le Maroc, AFP, 12/03/20, 13:00
Hamza Mekouar

Un ciel obstinément bleu et des agriculteurs en détresse : le risque de sécheresse suscite une grande inquiétude au Maroc, pays fortement dépendant de son secteur agricole qui affronte un sévère déficit des pluies affectant ses ressources en eau.
La saison agricole en cours est marquée par une importante baisse des précipitations, de "141 mm contre une moyenne de 254 mm au cours des 30 dernières années", soit un déficit de 44% par rapport à une année normale, a indiqué le ministre de l'Agriculture Aziz Akhannouch cette semaine lors d'une réunion au Parlement.
Les "retenues des barrages ont connu une baisse significative", a aussi souligné le ministre, tout en affirmant que l'état des récoltes d'automne restait "satisfaisant" mais dépendrait des précipitations à venir.
Secteur clé de l'économie marocaine, l'agriculture est le premier contributeur au Produit intérieur brut (14%), devant le tourisme et l'industrie.
Même si le royaume s'efforce de diversifier son économie, son PIB reste lié à ce secteur tributaire des caprices du climat et la croissance du pays varie chaque année selon les pluies.
De 4,5% en 2015, la croissance était descendue à 1,6% en 2016, du fait d'une intense sécheresse. Pour 2020, le Centre marocain de conjoncture table sur 1,5%, contre 2,7 l'an dernier.
- "Particulièrement dur" -
"Aujourd'hui avec une sécheresse aussi forte, combinée à un épuisement des ressources hydrauliques, il y a là une année particulièrement dure pour les agriculteurs et par conséquent pour l'économie", souligne Ahmed Lahlimi, le patron du Haut-commissariat au plan (HCP, chargé des statistiques officielles). 
"L'impact va être d'autant plus dur que l'année dernière était déjà une année relativement sèche avec une récolte de céréales plus faible que la moyenne", selon lui. 
En 2019, "nous avions enregistré une chute de la valeur ajoutée agricole de 3 à 4%. Cette année, elle sera probablement de l'ordre de 5%", estime-t-il dans un point avec l'AFP.
Alors que les petits éleveurs de bétail souffrent de la flambée des prix du fourrage, le ministre de l'Agriculture a annoncé mercredi le déblocage d'une enveloppe de 55 millions de dirhams (environ 5 millions d'euros) d'aide destinée notamment à approvisionner en orge les communes rurales reculées. 
Un programme d'urgence plus global sera mis en place comme en 2016, "en fonction de l'évolution de la situation", a précisé M. Akhanouch devant les députés.
- "Pas grand chose" -
Pour l'instant, les mesures d'économie d'eau ne concernent que le sud du Maroc, où le niveau des barrages est particulièrement bas. 
La raréfaction des ressources en eau est aggravée par la surexploitation des nappes phréatiques, alors que le Maroc figure sur la liste des pays au "stress hydrique "élevé", selon différentes études.
Avec le cumul des années de sécheresse, "les Marocains ont de quoi boire pour 6 à 10 millions de personnes (...) c'est-à-dire pas grand chose" pour un pays de 35 millions d'habitant, s'inquiétait un récent éditorial du quotidien l'Economiste.
Le royaume a lancé en janvier un vaste programme national d'approvisionnement en eau potable et d'irrigation pour 2020–2027, doté de l'équivalent de 10,9 milliards d'euros. 
En février, un programme baptisé "Génération Green 2020-2030" ambitionnant de faire émerger une "classe moyenne agricole" est venu remplacer le "Plan Maroc Vert", lancé en 2008 mais au bilan jugé mitigé.
A la sécheresse, s'ajoute une baisse attendue de la demande extérieure. "Le coronavirus nous frappe d'une manière indirecte. En s'attaquant à nos partenaires, il s'attaque à nous", estime le Haut-commissaire au plan.
Le Maroc est relativement épargné par l'épidémie de Covid-19, avec six cas confirmés et un décès, mais les annulations de voyages en cascade commencent à peser sur le secteur touristique, lui aussi vital pour l'économie du pays.
Le Salon international de l'agriculture du Maroc, rendez-vous phare de l'agriculture prévu du 14 au 19 avril, a été annulé par mesure de précaution sanitaire.
<https://information.tv5monde.com/info/le-risque-de-secheresse-inquiete-le-maroc-351106>
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7- Climat : pourquoi nous avons besoin de désobéissance civile, The Conversation, 12/03/20, 19:09
Par Dominique Bourg, Philosophe, professeur honoraire, Faculté des géosciences et de l’environnement, Université de Lausanne

Au fondement de la désobéissance civile se trouve la conviction d’un écart insupportable entre ce qu’une morale minimale exige et ce qu’autorise un État du droit ou quelque décision particulière des autorités publiques.
Cette définition s’applique parfaitement à l’occupation par les membres d’Extinction Rebellion, le 17 février 2020, des locaux de sociétés de trading en hydrocarbures à Genève et à Lausanne. Créé fin 2018 outre-Manche, ce mouvement écologiste mène des opérations pour dénoncer l’inaction des gouvernements face au dérèglement climatique.
D’un côté, un État du droit qui permet le développement des activités de ces sociétés sur le territoire de la Confédération (avec les encouragements du Conseil fédéral) ; de l’autre, le caractère contradictoire de nombre de ces activités et de leur développement avec la préservation de l’habitabilité de la Terre, ou avec les accords de Paris sur le climat.
Un monde en surchauffe
Rappelons que l’état actuel de nos émissions nous conduit désormais à une hausse de la température moyenne sur Terre de 2 °C supplémentaires par rapport à la seconde moitié du XIXe siècle, et ce dès 2040.
Cela signifie : davantage de méga-feux et d’inondations hors normes, davantage de cyclones flirtant avec le plafond de la catégorie 5, des vagues de chaleur et des sécheresses plus intenses et fréquentes, une accélération de la montée des mers, etc. Et partant, une habitabilité de la Terre de plus en plus compromise pour l’espèce humaine et tous les autres êtres vivants.
Avec le climat qu’a connu l’Australie lors de l’été austral 2019-2020, les récoltes (sorgho, riz, coton, etc.) y ont été inférieures de 66 % à la moyenne. Un avertissement pour l’avenir de nos capacités de production alimentaire. Ajoutons encore que dès 2 °C d’augmentation de la température moyenne, il est déjà de vastes zones sur Terre susceptibles d’être affectées quelques jours – à ce niveau de température moyenne – par un phénomène redoutable : la saturation de nos capacités de régulation thermique due à la montée conjointe de la température et de l’humidité de l’air, laquelle entraîne, sans refuge plus frais, la mort.
Face à ces menaces, seul le scénario du GIEC (appelé P1) tablant sur une baisse mondiale des émissions de gaz à effet de serre de 58 % dans la prochaine décennie (2021-2030) peut être considéré comme raisonnable. Or, il n’impliquerait pas une « transition » énergétique, mais bien une décélération brutale.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://theconversation.com/climat-pourquoi-nous-avons-besoin-de-desobeissance-civile-133266>
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8- La fonte des glaces aux deux pôles est six fois plus rapide que dans les années 1990 !, Futura-sciences, 12/03/20
Nathalie Mayer, journaliste

Avec le réchauffement climatique, les glaces fondent. Du côté du Groenland et de l'Antarctique, désormais six fois plus vite que dans les années 1990, affirment les chercheurs. Des chiffres malheureusement en phase avec les prévisions du pire des scénarios climatiques envisagés par le Giec.
Arctique : 35 ans de fonte de la banquise vue par la Nasa   
Alors que l'année 2019 s'annonce lugubre pour le cercle arctique, une nouvelle animation de la Nasa montre l'évolution de la banquise durant les 35 dernières années, entre janvier 1984 et juillet 2019. Le déclin visible de l'étendue et de l'épaisseur de la glace lié au réchauffement climatique donne des frissons. 
Améliorer les estimations des quantités de glace présentes du côté des calottes polaires et ainsi mieux comprendre leur impact sur l'élévation du niveau de la mer. C'est l'objectif de l'Imbie (Ice Sheet Mass Balance Intercomparison Exercise). Et aujourd'hui, cette collaboration internationale qui rassemble une petite centaine de chercheurs de quelque 50 organisations différentes révèle qu'entre 1992 et 2017, le Groenland et l'Antarctique ont perdu 6,4 milliards de tonnes de glace.
Grâce aux données recueillies par 11 missions satellites et relatives à la fois aux volumes, aux débits et à la gravité, les chercheurs précisent que cette fonte des glaces a été responsable d'une élévation du niveau de la mer de 17,8 millimètres : 10,6 millimètres -- soit environ 60 % -- sont à imputer au Groenland, et 7,2 millimètres à l'Antarctique.
Les chercheurs affirment aussi que dans les années 2010, la glace a fondu près de six fois plus vite que dans les années 1990, passant de 81 milliards de tonnes perdues par an à 475 milliards de tonnes. Ainsi la fonte des calottes polaires est désormais responsable du tiers de l'élévation du niveau de la mer. Des chiffres qui semblent vouloir suivre le scénario le plus pessimiste établi par le Giec, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/fonte-glaces-fonte-glaces-deux-poles-six-fois-plus-rapide-annees-1990-79992/>
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9- Coronavirus : la pollution atmosphérique a chuté en Italie depuis la mise en quarantaine du pays, France info, 13/03/20, 17:17

Selon l'Agence spatiale européenne, les émissions de gaz à effet de serre ont diminué drastiquement en Italie, du fait du confinement et du ralentissement de toutes les activités.
Fermeture des commerces, des écoles, confinement de la population... Les mesures prises en Italie sont drastiques. Au point que les effets se voient... depuis l'atmosphère : les émissions de gaz à effet de serre ont chuté depuis le début de la quarantaine.
De récentes données provenant de la mission Copernicus Sentinel-5P de l’Agence spatiale européenne révèlent un déclin de la pollution atmosphérique, en particulier des émissions de dioxyde d’azote, au-dessus de l’Italie, d'après un communiqué de presse publié vendredi 13 mars.
Une réduction particulièrement visible dans le nord du pays, qui coïncide, selon l’Agence spatiale européenne, avec sa mise en quarantaine nationale pour empêcher la propagation de l’épidémie de coronavirus : "Nous sommes très confiants sur le fait que la réduction des émissions que nous pouvons voir coïncide avec le verrouillage en Italie, entraînant moins de trafic et d’activités industrielles", assure Claus Zehner, directeur de la mission Copernicus Sentinel-5P de l’ESA.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-la-pollution-atmospherique-a-chute-en-italie-depuis-la-mise-en-quarantaine-du-pays_3865069.html>
Sur le même sujet : 
> Le coronavirus Covid-19 fait diminuer la pollution de l'air en Europe <https://www.notre-planete.info/actualites/4651-pollution-air-coronavirus-Europe>, Notre-Planète, 17/03/20, 14:43
> Coronavirus : baisse de la pollution de l'air dans le Nord de l'Italie <https://information.tv5monde.com/info/coronavirus-baisse-de-la-pollution-de-l-air-dans-le-nord-de-l-italie-351876>, AFP, 17/03/20, 17:00
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10- Orange, Free, SFR... les opérateurs devront bientôt indiquer le bilan carbone de nos activités numériques, Novethic avec AFP, 13/03/20
Marina Fabre

C'est une petite mention sur notre facture qui pourrait provoquer un déclic. À partir du 1er janvier 2022, une mesure, issue de la loi économique circulaire, obligera les opérateurs mobiles et fournisseurs d'accès à Internet à indiquer l'impact carbone des activités numériques de leurs clients. Le numérique représente déjà 4% des émissions de CO2 mondiales. 
Les plus critiques pestent contre une "mesurette", mais elle pourrait marquer les consommateurs. Dès le 1er janvier 2022, les fournisseurs d’accès à Internet et les opérateurs mobiles comme Orange, SFR ou Free seront contraints d’afficher l’impact carbone des activités numériques de leurs clients. Ils devront calculer combien nous, consommateurs, avons généré d’émissions de CO2 en regardant un film, envoyé des mails, partagé des données, téléchargé tel contenu… L’impact environnemental des appareils devra également être comptabilisé. 
"Nous sommes pleinement mobilisés pour aider le gouvernement et l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) à définir l’équivalence entre consommations de données et émissions de gaz à effet de serre", a assuré Arthur Dreyfuss, président de la Fédération française des télécoms (FFT). "Maîtriser l’impact environnemental et énergétique des services numériques est l’une des priorités des opérateurs de la fédération",a-t-il ajouté. 
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/a-partir-de-2022-les-operateurs-devront-indiquer-le-bilan-carbone-de-nos-activites-numeriques-148305.html>
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11- Les stations de ski forcées de repenser leur modèle, The Conversation, 15/03/20, 19:30
Par Emmanuelle George, Chercheur en économie et gouvernance des stations de montagne, Inrae – Charles Hatier, Doctorant, Inrae – Coralie Achin, Post-doctorante sur l'adaptation du tourisme de montagne, Inrae – Hugues François, Ingénieur de recherche tourisme et système d'information, Inrae – Laura Rouch, Chercheuse, Inrae & Lucas Berard-Chenu, Chercheur, Inrae

Dimanche matin, tous les télésièges de France sont restés à l'arrêt après l'annonce, ce samedi 14 avril 2020, par Edouard Philippe de la fermeture jusqu'à nouvel ordre des lieux publics non indispensables à la vie du pays. Quelques semaines avant la fin habituelle de la saison, c'est un nouveau coup dur pour les domaines skiables, qui souffrent déjà d'un enneigement de plus en plus faible et d'un déclin de leur fréquentation.
Les controverses récentes sur le transport de neige par hélicoptère pour pallier l’absence de « l’or blanc » dans une station pyrénéenne ont en effet remis en exergue la fragilité des stations et leur très forte dépendance au ski.
Parallèlement, la traduction citoyenne du résumé pour décideurs issu des derniers travaux du GIEC souligne bien l’accent mis sur les impacts du changement climatique dans les zones de montagne, réaffirmant notamment la vulnérabilité de ces territoires en matière d’enneigement.
Les stations de ski cherchent en premier lieu des solutions pour pallier le manque de neige (canons à neige, principalement…), et pour cause : le poids économique des stations en matière d’emplois locaux mais aussi à l’échelle de la filière touristique (équipementiers des stations, bureau d’étude, etc.) est colossal.
Mais les « canons à neige » ne suffiront pas à chasser un débat récurrent sur le devenir des stations et de l’économie montagnarde qui y est associée. Les évolutions qu’elles connaissent ne s’arrêtent d’ailleurs pas aux transformations climatiques. Les séjours « tout-ski » ont désormais moins la côte, et les touristes souhaitent également profiter d’offres de bien-être, de ressourcement ou d’autres activités ludiques.
La fusion des intercommunalités ainsi que la consécration de leur rôle en matière touristique, conséquences de la loi Notre, ont par ailleurs bouleversé les équilibres territoriaux.
Parfois noyées dans des intercommunalités allant de la plaine à la montagne, les préoccupations particulières des communes peuvent se retrouver à la fois diluées par des considérations plus ordinaires de planification foncière (zones d’activité ou urbanisation résidentielle par exemple), et isolées pour assumer leurs responsabilités en matière de gestion des remontées mécaniques, de sécurité sur les domaines skiables ainsi que leur rôle de chef d’orchestre des aménagements touristiques.
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/les-stations-de-ski-forcees-de-repenser-leur-modele-132381>
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12- Entretien. «En quittant Paris, on accélère la propagation du coronavirus», Libération, 16/03/20, 19:24
Propos recueillis par Sylvain Mouillard 

Président de la commission médicale d’établissement de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Rémi Salomon regrette que des milliers de personnes décident de quitter les grandes agglomérations pour se mettre au vert à la campagne. Un facteur de propagation de l’épidémie de coronavirus, selon lui.
Quitter les grandes métropoles en catastrophe pour se réfugier à la campagne où la situation serait moins dangereuse… N’est-ce pas justement le risque de propager encore davantage le Covid-19 partout en France ?
Bien sûr que si. Evidemment, sur le plan individuel, si vous avez moins de 40 ans, la vie ne sera pas plus risquée pour vous à la campagne. Et c’est vrai qu’il est plus agréable de travailler depuis une grande maison au vert que depuis son appartement. Mais d’un point de vue collectif, c’est dangereux. Parce que l’objectif du confinement, c’est de ralentir la propagation du virus. Or, en agissant de la sorte, on l’accélère. D’autant que la situation dans l’agglomération francilienne est déjà détériorée, avec un taux d’infection assez important.
Beaucoup de ces gens disent qu’ils vont prendre des précautions, ne pas sortir…
Peut-être, mais même en faisant très attention, en se maintenant à distance, en se lavant régulièrement les mains, on relâche forcément l’attention. Il suffit de se toucher le visage, puis de toucher un objet, qu’un autre touchera après, pour que le virus puisse contaminer de nouvelles personnes. Le Covid-19 a montré qu’il était assez résistant sur des surfaces extérieures [parfois jusqu’à 24 heures, comme l’a écrit Checknews, ndlr].
Des mesures plus contraignantes sont-elles par conséquent nécessaires ?
L’heure n’est plus aux demi-mesures. L’enjeu, c’est de savoir si on aura 10 000, 30 000 ou 100 000 patients dans les services de réanimation, dans un état grave. Face à ces personnes qui menacent d’emmener le virus partout en France avec elles, je ne sais pas ce que va annoncer le président de la République [ce lundi soir], mais il est possible qu’on se dirige vers un confinement total. Ira-t-on jusqu’à demander à la police de bloquer les routes et de boucler Paris, comme cela a été le cas en Chine et en Italie ?
Le Royaume-Uni semble opter pour une stratégie différente, visant à laisser circuler le virus pour que la population s’immunise, tout en protégeant les plus fragiles. Qu’en pensez-vous ?
Cela me paraît être une folie, vu ce qu’on commence à savoir de ce virus. Il est agressif, plus violent qu’une grippe − même si une grippe peut être sévère −, et il peut toucher sous des formes sévères des sujets de 40 ans. On estime qu’il faut que 60 % d’une population soit infectée pour que suffisamment de personnes soient alors immunisées. Au Royaume-Uni, cela représente presque 30 millions d’individus. Quand on sait que la mortalité du virus risque de dépasser 1 %, le calcul est effrayant.
<https://www.liberation.fr/france/2020/03/16/en-quittant-paris-on-accelere-la-propagation-du-coronavirus_1781946>
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13- Tribune. Mireille Delmas-Marty : « Profitons de la pandémie pour faire la paix avec la Terre », Le Monde, 17/03/20, 06h00
Par Mireille Delmas-Marty, Professeur émérite au Collège de France, membre de l’Institut

Il faut offrir à l’humanité une dernière chance pour prendre conscience de sa communauté de destin, explique la juriste dans une tribune au « Monde ». Selon elle, aucun Etat ne pouvant rester durablement « solitaire », le moment est venu pour que la souveraineté devienne « solidaire ».
Tribune. Crises économiques et financières, crises sociales, terrorisme global, désastre humanitaire des migrations, crise climatique et, pour couronner le tout, si l’on ose dire, la crise sanitaire du « coronavirus ». Il serait temps de les prendre au sérieux, à mesure que s’accélère la cacophonie née de cette polycrise.
L’indignation citoyenne face aux dérives sécuritaires, la colère des « gilets jaunes » face aux inégalités sociales, la révolte des jeunes générations et l’appel des scientifiques face au changement climatique n’avaient pas suffi. Il aura fallu un virus, plus petit qu’une aile de papillon, pour faire trembler le monde, au point d’ébranler (enfin !) les certitudes de nos dirigeants.
> Lire aussi  L’appel de 1 000 scientifiques : « Face à la crise écologique, la rébellion est nécessaire »
Face à un réel danger, les Etats peinent, à l’échelle européenne comme à l’échelle mondiale, à arrêter la propagation de l’épidémie et à limiter ses conséquences : villes désertes, magasins dévalisés, éducation des jeunes interrompue, activités suspendues, Bourse en chute. Comme si ce minuscule être vivant était venu pour défier notre humanité mondialisée et révéler son impuissance. A moins qu’il offre à l’humanité une dernière chance pour prendre conscience de sa communauté de destin et se convaincre qu’embarqués sur le même bateau, nous avons besoin d’une boussole commune.
Ce devrait être le rôle du droit. Mais pour concevoir un Etat de droit sans véritable Etat mondial, l’universalisme est trop ambitieux et le souverainisme, replié sur les communautés nationales, trop frileux. Les concilier nécessite de les penser de façon interactive : nous avons besoin des communautés nationales pour responsabiliser les divers acteurs, à commencer par les services de santé mais seule la communauté mondiale pourra définir les objectifs communs et les responsabilités qui en résultent pour les acteurs globaux – Etats, organisations internationales, entreprises transnationales. Seul leur entrecroisement évitera que les deux dynamiques se heurtent dans un vaste chaos.
La crise sanitaire est une démonstration presque parfaite du degré d’interdépendance atteint par nos sociétés. Aucun Etat ne pouvant rester durablement « solitaire », le moment est venu pour que la souveraineté devienne « solidaire », chacun prenant en charge sa part des biens communs mondiaux, qu’il s’agisse du climat ou de la santé.
Mais le phénomène inverse est aussi nécessaire car l’universalisme, pour être applicable dans le monde réel, a besoin d’être « contextualisé », adapté au contexte (historique, culturel, social et économique…) de chaque pays. Plusieurs techniques, comme la « marge nationale d’appréciation » pour les droits de l’homme ou, pour le climat, la clause des « responsabilités communes et différenciées » [principe selon lequel les pays développés admettent que leur responsabilité est plus importante que celle des pays pauvres], peuvent y contribuer.
> Lire aussi  Climat : les nouveaux récits de l’écologie
Elles concrétisent l’idée d’un commun multiple, entre uniformité et pluralité, et permettent plus de cohérence par l’harmonisation des pratiques autour d’objectifs communs, sans imposer un véritable droit mondial, parfaitement unifié. Pour paraphraser la formule du biologiste François Jacob (1920-2013), décrivant l’évolution du vivant, les juristes devront bricoler. Autrement dit, « faire du neuf avec de l’ancien » et recycler l’ancien droit national, et l’ancien droit international, en inventant des formes plus complexes, comme le droit national « internationalisé » ou le droit international « contextualisé ».
Certes, on pourrait gouverner la mondialisation par le droit de façon plus simple. Il suffirait de mettre en place un système autoritaire, par extension du droit du pays le plus puissant au reste de la planète. Mais ce n’est ni souhaitable ni sans doute faisable. Pour organiser la gouvernance des biens communs de façon démocratique, nos sociétés devront faire l’apprentissage de la complexité, et l’expérience européenne montre qu’il faudra surmonter de nombreux obstacles.
> Lire aussi  Mireille Delmas-Marty : « La “société de vigilance” risque de faire oublier la devise républicaine »
Au plan politique, il faudra compenser l’impossibilité de séparer les pouvoirs par l’art de l’équilibrage, ou d’une gouvernance dite « SVP » car elle associe Savoir scientifique, Vouloir citoyen, et Pouvoirs publics et privés.
Sur le plan économique, il faudra que les biens communs, à commencer par les services de santé, échappent aux contraintes du « tout-marché ». Enfin, au plan anthropologique, la communauté mondiale émergente est sans précédent car elle superpose à des communautés fondées sur l’histoire et la mémoire (et l’oubli) une communauté de destin fondée sur l’anticipation (et l’imprévisibilité).
> Lire aussi  « Il n’y aura pas d’écologie démocratique et sociale, émancipatrice, sans un point de départ clair »
Nous avons donc besoin de repères. Dans ce monde globalisé, il n’y a plus de pôle nord, en ce sens qu’il est impossible de choisir parmi les vents contraires de la mondialisation (tels que liberté et sécurité, compétition et coopération, innovation et conservation, exclusion et intégration). C’est pourquoi nous avons imaginé une boussole inhabituelle (Une boussole des possibles. Gouvernance mondiale et humanismes juridiques, éditions du Collège de France, 88 p., 6,80 euros).
Au centre, engendrés par la spirale des humanismes – qui va de l’humanisme de la relation à celui des interdépendances planétaires, sociales et écologiques, en passant par l’humain émancipé des Lumières, et celui qui tente, à l’heure du « tout-numérique », d’échapper au déterminisme d’une espèce de plus en plus formaté –, se rencontrent les principes régulateurs qui pourraient réconcilier les vents de la mondialisation.
Comme le plomb dans le fil à plomb des bâtisseurs de cathédrale, ces principes de bonne gouvernance (fraternité, hospitalité, égalité, dignité, solidarité entre les humains et dans l’écosystème, non-détermination) devraient stabiliser les mouvements désordonnés, sans pour autant immobiliser ce monde en mouvement.
Si la spirale des humanismes réussissait à fortifier la justice, les principes régulateurs pourraient équilibrer la force. Façon de répondre au constat désabusé de Blaise Pascal (1623-1662) « ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force, afin que la justice et la force fussent ensemble et que la paix fût, qui est le souverain bien ».
Ne rêvons pas. Il ne s’agit pas de ressusciter la « paix perpétuelle » d’Emmanuel Kant (1724-1804), ni d’instaurer la « Grande Paix » des classiques chinois, réactivée par le philosophe Kang Youwei (1858-1927) et prête à renaître sur les « routes de la soie ». De façon plus modeste, il s’agit, à l’occasion de la crise sanitaire, de commencer à mettre en place des dispositifs de protection solidaire des biens communs mondiaux. Profitons de la pandémie pour faire la paix avec la Terre.
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/17/mireille-delmas-marty-profitons-de-la-pandemie-pour-faire-la-paix-avec-la-terre_6033344_3232.html>
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14- Électrifier les secteurs les plus énergivores ferait baisser de 60% les émissions de CO2, EurActiv, 17/03/20, 11:42
Frédéric Simon | translated by Sandra Moro

L’électrification des transports, des bâtiments et de l’industrie pourrait aboutir à une réduction de 60 % des émissions de carbone en Europe d’ici à 2050.
L’UE affiche l’objectif de devenir le premier continent climatiquement neutre d’ici au milieu du siècle. Or, ce que l’on appelle le « couplage sectoriel » des réseaux de gaz et d’électricité pourrait apporter une contribution majeure à la réalisation de cette ambition, souligne un rapport de l’organisme de recherche BloombergNEF, publié le 11 mars.
Les transports, les bâtiments et l’industrie sont les plus gros consommateurs d’énergie en Europe. En tête de liste, le chauffage : on lui attribue près de la moitié de la consommation d’énergie de l’UE.
Ces secteurs continuent à fonctionner en vase clos et à dépendre essentiellement des combustibles fossiles, qui génèrent la majeure partie des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine.
Les relier tous ensemble à un système énergétique « hybride », combinant gaz et électricité, fait partie des dernières réflexions menées à Bruxelles pour diminuer drastiquement les émissions qu’ils produisent. Celles-ci sont considérées comme « difficiles à réduire », car ces trois secteurs ne peuvent être facilement électrifiés.
Pour mettre en place ce nouveau dispositif, il faudra investir massivement dans la production d’électricité propre et apporter des changements structurels aux règles du marché de l’énergie européen, indique le rapport.
« Il sera crucial que les gouvernements et les régulateurs adoptent une conception du marché de l’électricité qui permette aux promoteurs de projets éoliens et solaires, à ceux qui prévoient des installations de stockage de batteries ou des services de participation active de la demande, d’anticiper le niveau de rendement qui justifie leur investissement », relève Albert Cheung, responsable de la recherche chez BloombergNEF.
Bien que le concept de « couplage sectoriel » fasse l’objet de définitions divergentes, Gregory Kay, de BloombergNEF, pense qu’il peut être résumé en termes simples. « Il s’agit véritablement d’électrification », à la fois directe et indirecte, explique-t-il.
L’électrification directe passe par la multiplication des véhicules électriques dans le secteur des transports, et la diffusion à grande échelle de systèmes de chauffage électriques, tels que les pompes à chaleur, dans les bâtiments et certaines industries.
L’électrification indirecte, elle, implique l’adoption de l’« hydrogène vert » – produit par électrolyse en utilisant de l’électricité renouvelable – comme combustible pour fournir de la chaleur aux bâtiments et aux processus industriels.
>> Suite à lire à :
<https://www.euractiv.fr/section/energie/news/energy-sector-coupling-requires-75-more-electricity-study-says/>
En savoir plus :
> Electrification Can Cut Emissions of Transport, Buildings and Industry in Europe by 60% by 2050 <https://about.bnef.com/blog/electrification-can-cut-emissions-of-transport-buildings-and-industry-in-europe-by-60-by-2050/>, BloombergNEF, 11/02/20
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15- Tutoriel : comment utiliser l’attestation de déplacement sur son smartphone et sans papier, CNews, 17/03/20, 20:09
Nicolas Cailleaud

Alors que le gouvernement demande que tout citoyen se déplacer avec une attestation de déplacement dérogatoire dans sa version imprimée ou recopiée à la main, les autorités reconnaissent aussi sa validité si celle-ci est affichée numériquement sur un smartphone.
Pratique lorsque l'on n'a ni papier, ni imprimante. Voici comment faire pour éditer le fichier, directement depuis un ordinateur ou sur son mobile.
Le document numérique obtenu sera valable auprès des autorités de contrôle du confinement, a expliqué le ministère de l'Intérieur. Ce dernier précise d'ailleurs qu'aucune déclaration orale ne sera acceptée, il est donc obligatoire de posséder se document sur soi pour tout déplacement.
Avant toute chose, il convient de télécharger le document officiel ICI <https://static.cnews.fr/sites/default/files/2020_redaction/attestation_de_deplacement_derogatoire_5e70a4ddd3bb7.pdf> puis de l'ouvrir.
>> Suite à lire à :
<https://www.cnews.fr/vie-numerique/2020-03-17/tutoriel-comment-utiliser-lattestation-de-deplacement-sur-son-smartphone-et>
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15- Les 10 % les plus riches consomment 20 fois plus d’énergie que les 10 % les plus pauvres, GoodPlanet mag’, 17/03/20

L’université de Leeds vient de publier dans la revue Nature Energy une étude sur les inégalités énergétiques dans le monde et à l’intérieur de 86 pays. Il en ressort que les 10 % les plus riches consomment 20 fois plus d’énergie que les 10 % les plus pauvres. Les plus aisés se révèlent ainsi les plus émetteurs de gaz à effet de serre. Les scientifiques ont analysé la consommation d’énergie et celle de biens et de services de différents groupes de revenus.
L’écart se manifeste dans les transports avec les 10 % les plus riches qui consomment 187 fois plus de carburant que les 10 % les plus pauvres au niveau mondial. Malgré un pétrole bon marché et la faible prise en compte des rejets de gaz à effet de serre dans les prix des carburants, la mobilité et la consommation restent l’apanage des plus riches. Ainsi, seulement 2 % des Chinois et 0,02 % des Indiens figurent parmi les 5 % de la population mondiale qui consomment le plus d’énergie. Cette proportion atteint 40 % en Allemagne et 100 % au Luxembourg qui font par conséquence partie des plus grands consommateurs d’énergie au monde. L’écart d’accès à l’énergie traduit la pauvreté. Même les habitants les plus pauvres des ays développés ont une consommation d’énergie par personne 5 fois supérieure à la majorité (86 %) des habitants de l’Inde.
Ces disparités questionnent les choix politiques à effectuer afin d’atténuer le changement climatique tout en luttant contre la précarité énergétique. « La croissance et la hausse de la consommation continuent de constituer les ambitions principales des politiques économiques contemporaines. La transition vers une énergie zéro carbone sera facilitée par une réduction de la demande, ce qui implique les plus gros consommateurs d’énergies de diminuer la part excessive de leur consommation », affirme le docteur Anne Owen qui a co-écrit l’étude. L’ONU estime qu’environ 1 milliard de personnes dans le monde n’ont pas accès à l’électricité bien que sa consommation ne cesse d’augmenter et qu’il est nécessaire de réduire l’impact climatique de la production d’énergie.
<https://www.goodplanet.info/2020/03/17/les-10-les-plus-riches-consomment-20-fois-plus-denergie-que-les-10-les-plus-pauvres/>
En savoir plus :
> Shining a light on international energy inequality <http://www.leeds.ac.uk/news/article/4562/shining_a_light_on_international_energy_inequality>, University of Leeds, 16/03/20
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16- Réchauffement climatique : plus d'un milliard de personnes souffriront de la chaleur chaque année, Futura-sciences, 17/03/29
Julien Hernandez, rédacteur scientifique

Le stress thermique pourrait toucher en 2100 quatre fois plus de personnes qu'aujourd'hui si la lutte contre le réchauffement global de la planète n'est pas plus sérieusement prise en compte. 
Les changements climatiques, le réchauffement global de la planète ainsi que leurs conséquences (sur la biodiversité par exemple), sont des faits avérés désormais. Si on accepte le postulat de ne pas laisser un monde avec les dégâts et la charge exacerbée du problème climatique aux générations suivantes, il faut agir, tout de suite, à défaut de ne pas concrètement agir depuis des années.
Quatre fois plus de personnes touchées qu'aujourd'hui
Selon une récente étude parue dans la revue Environnemental Research Letters, si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas sérieusement endiguées, le stress thermique touchera une personne sur sept dans le monde. Le stress thermique correspond à un état de chaleurinsupportable pour la vie humaine. Si cela peut entraîner de gros dégâts directs (décès chez les personnes fragiles par exemple), cela apporte aussi son lot de conséquences terribles sur le long terme (pénurie d'eau, agriculture en difficulté, etc.). Toujours en acceptant le postulat de départ (la science décrit mais ne prescrit rien), il faut mettre en œuvre tous les moyens à notre disposition (réduction des émissions, technologies, etc.) pour limiter les dégâts de cette catastrophe annoncée.
>> Suite à lire à :
<https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/environnement-rechauffement-climatique-plus-milliard-personnes-souffriront-chaleur-chaque-annee-80054/>
En savoir plus :
> Escalating global exposure to compound heat-humidity extremes with warming <https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/ab7d04>, Environnemental Research Letters, 05/03/20
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17- Tribune. « De la crise du coronavirus, on peut tirer des leçons pour lutter contre le changement climatique », Le Monde, 18/03/20, 05h08 
Par François Gemenne, Chercheur en science politique & Anneliese Depou, Spécialiste de la santé publique

Les mesures radicales et pourtant acceptées par la population pour endiguer l’épidémie éclairent sur la manière de mener le combat contre le réchauffement de la planète, estiment la spécialiste en santé publique et le chercheur en science politique dans une tribune au « Monde ».
Tribune. Face à la crise du coronavirus, de nombreux gouvernements ont fait le choix de mettre en place des mesures radicales pour contenir l’avancée de l’épidémie, avec un impact économique sans précédent, encore difficile à chiffrer aujourd’hui.
Même si nous manquons encore de recul, il est prévisible que beaucoup de ces mesures de ralentissement forcé de l’économie ont induit une baisse significative des émissions de gaz à effet de serre. On estime ainsi que ces émissions ont baissé de 25 % en Chine au cours du mois de février 2020, tandis que le trafic aérien mondial baissait de 4,3 % au cours du même mois – avant même que Donald Trump n’annonce, le 11 mars, l’interdiction pour les Européens de se rendre aux Etats-Unis. 
Réduction des particules fines en Chine
Paradoxalement, certaines de ces mesures ont même des effets bénéfiques pour la santé publique : la concentration de particules fines a baissé de 20 % à 30 % en Chine pendant la période de confinement, ce qui a vraisemblablement épargné, dans ce pays, un nombre de vies plus important que le coronavirus n’en a coûté : la pollution atmosphérique y est responsable au bas mot, d’une surmortalité annuelle de 1,1 million de personnes, selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Il sera sans doute difficile d’estimer l’ensemble des effets, à moyen et long terme, de la crise du coronavirus sur le climat. Mais cette crise montre en tout cas une chose : il est possible que des gouvernements prennent des mesures urgentes et radicales face à un danger imminent, y compris des mesures (très) coûteuses. Et il est possible que ces mesures soient acceptées par la population.
Et pourtant, malgré les menaces très graves qui y sont également associées, nous n’avons pas été capables de prendre des mesures similaires pour contrer le changement climatique. Avant la pandémie, et malgré les appels répétés des scientifiques et des activistes pour décréter « l’urgence climatique », les émissions mondiales de gaz à effet de serre continuaient de croître de 1 % par an en moyenne, très loin des objectifs de l’accord de Paris, signé en 2016.
Quatre enseignement à tirer
Alors que nous sommes parfaitement capables de traiter la pandémie du coronavirus pour ce qu’elle est – une urgence absolue, nécessitant des mesures radicales sur la base d’avis scientifiques – nous sommes à l’évidence incapables de faire de même pour le changement climatique. Pour le dire simplement : nous avons beaucoup plus peur du coronavirus que du changement climatique. Pourquoi ?
> Lire aussi  Le coronavirus, un répit pour la planète
Il ne s’agit évidemment pas de dire ici que la peur du coronavirus est exagérée, ou que les mesures prises sont excessives. Au contraire. Simplement de constater qu’il est possible de mettre en place des mesures urgentes et radicales, avec l’accord de la population, et que cette crise recèle de nombreux enseignements pour la manière dont nous communiquons sur le changement climatique. Il nous semble utile d’en relever quatre ici.
Tout d’abord, si la menace du coronavirus nous inquiète autant, et davantage que celle du changement climatique, c’est sans doute d’abord parce que nous craignons de contracter le virus nous-mêmes. Le virus représente un danger concret, proche et immédiat.
A l’inverse, nous avons encore l’impression que le changement climatique se produira d’abord pour les autres, dans le futur et ailleurs. Nous ne craignons pas de contagion liée au changement climatique, et nous le traitons donc à distance. Cette distanciation sociale, c’est nous, chercheurs, qui l’avons en partie créée. Avec des modèles climatiques calibrés sur des horizons à long terme et des cartes qui pointaient vers l’Afrique subsaharienne ou l’Asie du Sud-Est comme les régions les plus touchées.
Même si elle reflète une réalité scientifique, cette communication crée une distance entre ceux qui doivent agir pour lutter contre le changement climatique et les impacts de celui-ci. Ce que la crise du coronavirus nous suggère, c’est que nous devrions abandonner les objectifs à long terme pour nous concentrer sur des buts plus immédiats : le but des mesures de confinement ne consiste pas à limiter la surmortalité dans dix ou vingt ans, mais bien à freiner la propagation de l’épidémie, ici et maintenant. C’est cela qui permet de légitimer les mesures drastiques de confinement.
Des mesures perçues comme temporaires
Ensuite, les impacts du changement climatique sur la santé publique demandent à être davantage mis en évidence. De nombreux travaux montrent que l’argument de santé publique est l’un de ceux qui résonnent le plus fort auprès des populations et qui sont les plus enclins à induire des changements de comportement.
Or, on connaît les impacts dramatiques du changement climatique sur la santé, notamment sur les maladies infectieuses. Ces impacts restent insuffisamment soulignés dans notre communication sur le climat.
En troisième lieu, il nous faut aussi nous interroger sur la temporalité des mesures : si celles-ci sont acceptées par la population, à défaut d’être parfaitement mises en œuvre, c’est parce qu’elles sont perçues comme temporaires. Si ces mesures étaient annoncées comme permanentes, nul doute qu’elles généreraient davantage de débat et de contestation.
Pour cette raison, nous croyons qu’il faut éviter de parler du changement climatique comme d’une « crise » : une crise est par nature éphémère, et suppose ensuite un retour à la normale. Le changement climatique est une transformation irréversible : il n’y a pas de retour à la normale, pas de baisse de la température ou du niveau des océans – en tout cas pas avant très longtemps.
> Lire aussi  Coronavirus : 100 000 policers et gendarmes déployés en France pour faire respecter le confinement
De même, les mesures que nous devons prendre pour endiguer le changement climatique ne peuvent être temporaires : elles devront être des transformations permanentes de nos économies et de nos modes de vie. C’est pourquoi il faut absolument éviter de nous bercer de l’illusion que les mesures prises en réaction au coronavirus pourraient être simplement transposées pour lutter contre le changement climatique : si nous acceptons les mesures drastiques prises pour contrer la pandémie, c’est parce que nous savons qu’elles seront temporaires.
Enfin, l’éducation est souvent présentée comme un outil essentiel de la lutte contre le changement climatique : si tous les citoyens disposaient d’une connaissance suffisante du phénomène, on suppose volontiers qu’ils en prendraient alors la mesure et agiraient en conséquence. Les mesures contre le coronavirus, pourtant, n’ont pas été demandées par les citoyens, mais imposées par les gouvernements, alors que les citoyens n’avaient guère de connaissances médicales ou épidémiologiques. La lutte contre le changement climatique aura également besoin de mesures décidées verticalement : si nous attendons que chacun prenne les mesures qui s’imposent, nous risquons d’attendre longtemps.
Le nécessité d’une solidarité planétaire
Le changement climatique et la pandémie du coronavirus présentent de nombreuses caractéristiques communes : l’ensemble des pays du monde, ou presque, sont touchés, et les scientifiques recommandent la mise en place urgente de mesures drastiques. Dans les deux cas, les réponses mises en œuvre ont d’abord pour but de protéger les plus vulnérables.
En cela, c’est une remarquable leçon de solidarité. Mais cette solidarité reste pour l’instant confinée aux frontières nationales, qui d’ailleurs se ferment de plus en plus : il n’y a pas une gestion mondiale de la crise, mais une myriade de gestions nationales, souvent très différentes d’un pays à l’autre. Le changement climatique nous demande une solidarité au-delà des frontières, et pas uniquement à l’intérieur de celles-ci : on peut questionner l’utilité de fermer les frontières pour ralentir la propagation du virus, mais il est certain que les émissions de gaz à effet de serre ne s’arrêteront pas aux frontières.
> Lire aussi  Coronavirus : l’OMS parle de « crise sanitaire mondiale majeure de notre époque » pendant que l’Europe se barricade
Et surtout, les mesures de lutte contre le coronavirus sont des mesures imposées par l’état de nécessité : nous ne les avons pas choisies, nous les subissons. Les mesures pour lutter contre le changement climatique devront être choisies. Comment passer de l’un à l’autre, du subi au choisi ? Tout l’enjeu est là. Car les réponses à la crise du coronavirus sont aussi un appel à retrouver le sens du commun. Et elles nous montrent qu’il est possible de prendre des mesures radicales et urgentes face à un danger imminent. Puissions-nous en tirer les leçons qui s’imposent dans le combat contre le changement climatique.
§ François Gemenne est chercheur en science politique, directeur de l’Observatoire Hugo - Observatoire mondial des migrations environnementales à l’Université de Liège (Belgique) et membre du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ; Anneliese Depoux est chercheuse, codirectrice du Centre Virchow-Villermé de Santé publique, Université de Paris, et membre de l’Initiative Lancet Countdown, groupe international de recherche sur la santé et le changement climatique.
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/18/de-la-crise-du-coronavirus-on-peut-tirer-des-lecons-pour-lutter-contre-le-changement-climatique_6033464_3232.html>
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En audio
18- Qui sont les jeunes qui s'engagent pour le climat ?, France Inter, La Terre au carré, 12/03/20, de 13h30 à 14h30
Mathieu Vidard

Depuis le lancement par Greta Thunberg des premiers «Friday for future», des grèves étudiantes, actions de mobilisation et désobéissance civile se sont multipliées… un nouveau mouvement mondial, composé d’adolescents et lycéens, s’engage en faveur du climat.
Invités du jour
• Yan Le Lann est maître de conférences en sociologie au CERIES (Centre de Recherche Individus, Epreuves, Sociétés) de Lille.  
• Maxime Gaborit est doctorant en science politique à l’Université Saint-Louis – Bruxelles. 
Quels sont plus précisément les profils de ces jeunes préoccupés par le réchauffement climatique et les problèmes d’environnement ? Quel est leur positionnement politique ? Quelles sont leurs pratiques écologiques ? Le collectif Quantité critique a mené une étude sociologique sur la participation aux actions pour le climat. 
> Emission (56 min) à (ré)écouter à :
<https://www.franceinter.fr/emissions/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-12-mars-2020>
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En images
19- Climat : en Alaska, une île risque d'être engloutie par les flots, France 2, journal de 20h, 10/03/20

Les habitants de Kivalina, une petite île d'Alaska, seront bientôt évacués en raison de la fonte des glaces, devenant ainsi les premiers réfugiés climatiques américains.
À Kivalina, petite île située aux confins de l'Alaska, la glace qui s'étend à perte de vue craque sous les pieds. Conséquence : les 500 habitants vont devenir les premiers réfugiés climatiques américains. Et pour cause, l'année 2019 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée en Alaska. Pour la première fois, la moyenne des températures est passée au-dessus de 0°C.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/climat-en-alaska-une-ile-risque-d-etre-engloutie-par-les-flots_3860663.html>
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20- Interview vidéo. Magicpallet : « On peut réduire les émissions de CO2 en limitant le transport des palettes en bois », Actu-environnement, 13/03/20
Baptiste Clarke

Transporter des palettes vides, une ineptie à l'heure où le transport de marchandises représente 9 % des émissions nationales de gaz à effet de serre. Pourtant des solutions existent. Exemple avec Pierre-Édouard Robert, fondateur de Magicpallet.
Il y aurait plus de 330 000 camions immatriculés en France qui transportent quotidiennement des marchandises. Des marchandises stockées sur des palettes. Mais lorsque ces marchandises sont livrées, il reste les palettes à ramener aux fournisseurs. Il faut donc faire machine arrière, parfois sur de très longues distances. Des trajets qui peuvent être évités selon Pierre-Édouard Robert, fondateur d'une plateforme sur le web dénommée Magicpallet, qui doit permettre d'optimiser le transport et l'usage de ces palettes.
>> Suite à lire ou interview vidéo à voir à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/magicpalet-reduction-emissions-co2-transport-palettes-35148.php4>
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21- Dessin humoristique, Les gens…, par Xavier Gorce, Le Monde, 17/03/20

> Dessin humoristique à voir à :
<https://www.lemonde.fr/blog/xaviergorce/2020/03/17/les-gens/>
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22- Documentaire. Les glaciers, France 2, Sur le front, 17/03/20, 21h00
Présenté par Hugo Clément

Alors que les glaciers ont une influence directe sur le climat, ces derniers sont en train de disparaître comme à Argentière, en France. Pourtant, des glaciologues se mobilisent notamment au Pérou et en Autriche, pour sauver les populations menacées et des lanceurs d'alerte et des scientifiques tentent de proposer des solutions innovantes pour sauver ces géants. Hugo Clément a aussi suivi l'expédition de sauvetage de Mike Horn et de Borge Ousland au Pôle Nord, où les deux explorateurs ont failli laisser leur vie. Hilde et Sunniva, deux bénévoles, ont quant à elle, tout quitter pour s'installer dans une cabane de trappeur, d'où elles enregistrent les modifications du climat arctique.
> Documentaire (103 min) à (re)voir à :
<https://www.france.tv/france-2/sur-le-front/1303881-les-glaciers.html>
Sur le même sujet :
> « Sur le front des glaciers » : le difficile exercice du documentaire environnemental <https://www.ouest-france.fr/medias/television/sur-le-front-des-glaciers-le-difficile-exercice-du-documentaire-environnemental-6783321>, Ouest-France, Isabelle Mernin / TV Magazine, 17/03/20 12h00
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– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
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– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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