[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur agriculture (dont OGM), alimentation, forêt, pêche, apiculture et jardinage (mercredi 25 mars)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mer 25 Mar 08:08:54 CET 2020


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
–> Un accès 'rapide' direct à la source de l'article (hors abonnement) par un lien hypertexte sur son intitulé dans le sommaire ; si un lien vers un article ne fonctionne pas, vous pouvez retrouver son contenu dans le corps du mail à l'item correspondant.
–> Un accès 'lent' et plus complet dans le corps du mail sous le sommaire et les extraits, incluant les articles réservés aux abonnés, des liens vers d'autres articles sur le même sujet et des pour en savoir plus (sources, etc.).
1- Marseille : des braconniers des mers doivent payer 385.000 euros de préjudice écologique <https://www.geo.fr/environnement/marseille-des-braconniers-des-mers-doivent-payer-385-000-euros-de-prejudice-ecologique-200167>, AFP, 06/03/20, 12:00
2- Alternatives aux pesticides : vers une stratégie européenne de recherche <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/agriculture/agroecologie-vers-une-strategie-europeenne-de-recherche_142107>, Sciences & Avenir, 08/03/20, 18h00
3- Jair Bolsonaro, pêcheur impénitent <https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/03/09/jair-bolsonaro-pecheur-impenitent_6032288_4500055.html>, M Le Mag, 09/03/20, 07h49
4- 3 600 scientifiques appellent à une réforme urgente de la politique agricole européenne <https://usbeketrica.com/article/3600-scientifiques-appellent-reforme-pac-ambitieuse-climat-ecologie>, Usbek & Rica, 10/03/20, 06:00
5- L’abattoir Sobeval de Dordogne visé par une enquête préliminaire pour mauvais traitements à animaux <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/10/l-abattoir-sobeval-de-dordogne-vise-par-une-enquete-preliminaire-pour-mauvais-traitements-a-animaux_6032528_3244.html>, Le Monde avec AFP, 10/03/20, 19h25
6- Près de Sao Paulo, la favela verte de "Lia l'espérance" <https://www.geo.fr/environnement/pres-de-sao-paulo-la-favela-verte-de-lia-lesperance-200199>, AFP, 10/03/20, 23:05
7- L’analyse de cycle de vie ne serait pas adaptée à l’agriculture et à l’alimentation <https://www.euractiv.fr/section/agriculture-alimentation/news/lanalyse-de-cycle-de-vie-ne-serait-pas-adaptee-a-lagriculture-et-a-lalimentation/>, EurActiv, 19/03/20, 11:12
8- Coronavirus : Une « claque pédagogique » pour nous faire réfléchir à notre autonomie alimentaire ? <https://www.20minutes.fr/planete/2744155-20200320-coronavirus-claque-pedagogique-faire-reflechir-securite-approvisionnements-alimentaires>, 20 Minutes, 20/03/20, 15h12
9- Nourrir un pays « en guerre » : la chaîne alimentaire sur le front <https://www.lepoint.fr/economie/nourrir-un-pays-en-guerre-la-chaine-alimentaire-sur-le-front-21-03-2020-2368114_28.php>, Le Point, 21/03/20, 12:46 
En images
10- L'élevage durable : les agriculteurs Agr'eau témoignent <https://www.youtube.com/watch?v=Xz41FeYrj8E>, AFAF agroforesterie, 01/03/20
11- Episodes 1 & 2. Vanille : les plantations précieuses de Madagascar et de la Réunion <https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/madagascar/la-vanille-les-plantations-precieuses-de-madagascar-et-de-la-reunion_3858969.html>, France 2, journal de 13h, 09/03/20
12- Coronavirus : l’agriculture manque de personnel <https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-lagriculture-manque-depersonnel_3881539.html>, France 2, journal de 20h, 23/03/20
13- Vous n'avez plus d'activité ? Les agriculteurs ont besoin de 200 000 personnes <https://www.lci.fr/emploi/vous-n-avez-plus-d-activite-les-agriculteurs-ont-besoin-de-200-000-personnes-didier-guillaume-2148954.html>, TF1, journal de 13h, 24/03/20
14- Après l'agriculture <https://www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/973407-apres-l-agriculture.html>, France 5, Le monde en face, 24/03/20, 20h54
Une annonce
15- ‘En terre ferme’ avec Nicolas Hulot le 28 mars sur Ushuaïa TV (présenté par Fanny Agostini) <http://www.leblogtvnews.com/2020/03/en-terre-ferme-avec-nicolas-hulot-le-28-mars-sur-ushuaia-tv-presente-par-fanny-agostini.html>, Blog TVNews, 11/03/20, 15h40

Bien à vous,
Florence

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APPEL DU JOUR : Un article signé par plus de 3 600 scientifiques critique sévèrement le manque d’ambition écologique de la Politique agricole commune, en cours de renouvellement au sein de l’UE. Ils appellent à des mesures "urgentes et efficaces" pour transformer l’agriculture, première cause de dégradations environnementales sur le continent. (cf. item 4 & suite)
M’ENFIN DU JOUR : Au titre du préjudice écologique causé à l’écosystème, 4 braconniers ont été condamnés à payer plus de 385.000 euros de dommages-intérêts. Ils avaient pêché illégalement des tonnes de poissons dans les eaux protégées du parc national des Calanques. (cf. item 1)
CONTRESENS DU JOUR : Au Brésil, Jair Bolsonaro est prêt à se débarrasser de la législation environnementale. Une ordonnance autorisant la pêche dans toutes les zones protégées du pays a d’ores et déjà été émise. (cf. item 3)
INITIATIVES DU JOUR : — 24 organismes de recherche européens dont l’Inrae signent une feuille de route visant à développer des alternatives aux produits phytosanitaires chimiques et à soutenir le passage à une agriculture plus verte. (cf. item 2)
— À une heure du centre de la mégapole congestionnée de Sao Paulo, la "favela verte" de Vila Nova Esperança, qui domine la luxuriante Mata (forêt) atlantica, se veut respectueuse de l'environnement, des hommes, autosuffisante et fondée sur le partage. (cf. item 6)
QUESTIONNEMENT DU JOUR : En pleine épidémie de coronavirus, quid de la sécurité de nos approvisionnements alimentaires ? (cf. item 8, suite, 9, 12 & 13)
PRATIQUES VERTUEUSES DU JOUR : 6 agriculteurs du réseau Agr'eau nous parlent de leur ferme. L'agroforesterie, la conservation des sols, la réintroduction de l'élevage sur une ferme céréalière, l'alimentation du troupeau 100% à l'herbe, sont autant de pratiques vertueuses mises en place par ces agriculteurs. (cf. item 10)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Marseille : des braconniers des mers doivent payer 385.000 euros de préjudice écologique, AFP, 06/03/20, 12:00

Ils avaient pêché illégalement des tonnes de poissons dans les eaux protégées du parc national des Calanques : quatre braconniers ont été condamnés vendredi à Marseille à payer plus de 385.000 euros de dommages-intérêts, notamment au titre du préjudice écologique causé à l'écosystème.
Les quatre hommes, des passionnés d'apnée qui pendant plus de quatre ans ont chassé au harpon, de nuit, des mérous, oursins et poulpes, avaient déjà été pénalement condamnés en juillet 2018 à des peines de 15 à 18 mois de prison avec sursis. 
Au civil, le tribunal a retenu "le préjudice écologique indéniable causé à l'écosystème", pour lequel il a demandé aux braconniers de payer 350.060 euros, qui seront "affectés en totalité à réparer l'environnement impacté".
Le président du tribunal Pierre Jeanjean a souligné que ce montant "ne représent(ait) que deux fois le prix au marché des espèces détruites". "On n'est pas là au prix dans la balance du poissonnier mais à la valeur de ces poissons dans l'écosystème !", a insisté le président du tribunal, Pierre Jeanjean.
M. Jeanjean a souligné que les délits commis relevaient d'"actions certes individuelles mais intenses et prolongées sur plusieurs années". "Ils se sont attaqués en priorité aux espèces et aux zones" les plus vulnérables, a-t-il aussi souligné.
Les braconniers ont aussi été condamnés à verser 20.000 euros pour "préjudice d'atteinte à la mission" du parc national et 15.000 pour atteinte à l'image et à la réputation du même parc.
"Cette condamnation est un signal très fort, avec une vocation pédagogique pour tous les acteurs à Marseille", s'est félicité l'avocat du parc, Me Sébastien Mabile, ajoutant que depuis son inscription dans la loi en 2016, le "préjudice écologique" n'avait été "retenu que dans deux affaires en France, de moindre ampleur".
"Ce jugement démontre que la nature a une valeur et que ceux qui s'y attaquent seront punis", a réagi à la sortie du tribunal Didier Réault, le président du parc national des calanques.
Il a relevé que depuis le renvoi de cette affaire devant la justice, "on ressent(ait) une baisse de cette activité de braconnage et une plus grande mobilisation des services de l'Etat".
Le tribunal a jugé irrecevable la demande de "solidarité" des braconniers à l'égard des commerçants - des restaurateurs et écaillers - qui achetaient leurs poissons.
Cinq d'entre eux ont été condamnés à verser 3.000 euros chacun au parc pour "préjudice moral".
<https://www.geo.fr/environnement/marseille-des-braconniers-des-mers-doivent-payer-385-000-euros-de-prejudice-ecologique-200167>
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2- Alternatives aux pesticides : vers une stratégie européenne de recherche, Sciences & Avenir, 08/03/20, 18h00
Irene Lacamp 

24 organismes de recherche européens dont l’Inrae signent une feuille de route visant à développer des alternatives aux produits phytosanitaires chimiques et à soutenir le passage à une agriculture plus verte.
24 organismes de recherche européens dont l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) français signent le 23 février 2020 un protocole d'entente visant à coordonner des recherches en agronomie à l'échelle internationale. Plus précisément, ce protocole établit l'ébauche d'une stratégie commune de recherche centrée sur un sujet : l'agroécologie. À terme, ce partenariat devrait évoluer en une "alliance européenne de recherche" qui finaliserait la stratégie et l'accorderait au Pacte Vert pour l'Europe.
>> Suite à lire à :
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/agriculture/agroecologie-vers-une-strategie-europeenne-de-recherche_142107>
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3- Jair Bolsonaro, pêcheur impénitent, M Le Mag, 09/03/20, 07h49
Bruno Meyerfeld (Rio de Janeiro, correspondant)

Grand amateur de pêche à la ligne, le président brésilien est prêt à se débarrasser de la législation environnementale. Une ordonnance autorisant la pêche dans toutes les zones protégées du pays a d’ores et déjà été émise. 
C’est devenu un rituel : une fois par semaine, lors d’un live retransmis sur les réseaux sociaux, Jair Bolsonaro s’adresse à ses concitoyens. Assis à une simple table, entouré de ministres ou de conseillers, l’homme fort de Brasilia revient sur l’actualité et tente de convaincre des bienfaits de sa politique. Pourtant, surprise : depuis le début de son mandat, le sujet le plus évoqué n’est ni la violence ni la corruption, encore moins le chômage, mais… la pêche à la ligne.
Selon le journal Estadão, rien qu’entre mars et juillet 2019, sur un peu plus de 9 heures de live, le président aurait consacré 45 minutes et 33 secondes de temps d’antenne au sujet, devançant Internet (41 minutes et 20 secondes) et les armes à feu (36 minutes et 55 secondes). Sur les 50 thèmes les plus évoqués, les privatisations n’arrivent qu’en 28e position et l’emploi, à la 44e place. Le « sous-thème » de la pêche au ­tilapia, espèce de carpe exotique, aura occupé à lui seul 15 minutes et 47 secondes, loin devant la santé publique (7 minutes et 33 secondes), par exemple.
> Lire aussi  La guerre est déclarée entre le président Bolsonaro et le Parlement brésilien
Épaulé par son chouchou
Car Bolsonaro est un mordu d’hameçon. Sportif expérimenté depuis sa jeunesse, habitué à tâter le poisson dans la baie de Rio, il aime à se mettre en scène, canne à la main : comme en décembre 2019, lorsque, en vacances à Bahia sur une base militaire, le « pêcheur président », un maillot du club Tubarão FC (« requin FC ») sur les épaules, a sorti des eaux un énorme tambaqui de 18 kilos.
Simplicité et virilité : Bolsonaro cultive son image d’homme du peuple. Mais le hobby présidentiel a des conséquences politiques. Sous la pression du pouvoir, l’institut gouvernemental Chico-Mendes (ICMBio), chargé de la protection des réserves nationales, a émis, le 5 février, une ordonnance autorisant la pêche dans toutes les unités de conservation du pays, jusque dans l’Amazonie et le Pantanal.
La mesure a épouvanté les défenseurs de l’environnement, déjà échaudés par l’action du chef de l’Etat. Elle n’a pourtant rien de surprenant : depuis le début de son mandat, Jair Bolsonaro n’a cessé de clamer sa volonté de révoquer les lois réglementant le secteur de la pêche et de revoir à la baisse les amendes jugées « injustes » qui pèsent sur les amateurs. « On ne peut pas vivre dans une telle terreur au Brésil ! », a lancé le président lors d’un live, en croisade contre les « chiites environnementalistes » et autres « talibans verts ».
Bolsonaro est épaulé en cela par Jorge Seif Júnior, secrétaire à la pêche du gouvernement. Âgé de 42 ans, l’homme est connu comme le « chouchou » du président, qui le considère comme son fils et l’a affublé du surnom flatteur de «06 », le chef de l’Etat ayant déjà cinq enfants, à qui il a attribué un chiffre. Lui-même est issu d’une riche famille d’entrepreneurs, propriétaires d’une firme de pêche industrielle au thon et à la sardine dans l’Etat de Santa Catarina, et soutien de la première heure du président.
« Cancún brésilien »
La cible des deux partenaires de pêche se trouve dans la baie d’Angra dos Reis, dans l’Etat de Rio, à une centaine de kilomètres de la Ville merveilleuse. Là, au milieu des eaux cristallines, se trouve la station écologique de Tamoios, exceptionnelle réserve de biodiversité abritant, sur 9 300 hectares parmi 29 îles, plus de 200 espèces de poissons rares et plantes marines.
Dans cette zone fragile, la présence humaine est interdite et la pêche, totalement prohibée. Qu’importe : pour Jair Bolsonaro, la réserve « ne préserve absolument rien ». Le président souhaite au contraire développer cette « région merveilleuse »et la transformer en un mégaresort touristique, afin de faire sortir des eaux tropicales un véritable « Cancún brésilien », qui donne déjà des sueurs froides aux ONG et aux défenseurs de la biodiversité.
> Lire aussi  « C’est un climat de chasse aux sorcières » : dans le Brésil de Bolsonaro, le grand blues des diplomates
Jair Bolsonaro connaît bien les lieux : en 2012, celui qui était alors député avait été pris en flagrant délit de pêche illégale en pleine ­station de Tamoios. Repéré par l’Ibama, la police environnementale, il avait écopé d’une amende salée de 10 000 reais (2 000 euros environ) mais a toujours clamé son innocence, affirmant avoir été « massacré » par la justice pour un acte qu’il n’aurait « pas commis », malgré l’évidence. Est-ce un hasard ? En décembre 2018, quelques jours avant sa prise de fonctions, la direction de l’Ibama, à Rio de Janeiro, a tout simplement « annulé » l’amende (jamais réglée) de celui qui allait devenir président. Quelques mois plus tard, le fonctionnaire de l’institution ayant sanctionné Jair Bolsonaro a été démis de ses fonctions.
<https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/03/09/jair-bolsonaro-pecheur-impenitent_6032288_4500055.html>
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4- 3 600 scientifiques appellent à une réforme urgente de la politique agricole européenne, Usbek & Rica, 10/03/20, 06:00
Vincent Lucchese

Un article publié le 8 mars et signé par plus de 3 600 scientifiques critique sévèrement le manque d’ambition écologique de la Politique agricole commune, en cours de renouvellement au sein de l’Union européenne. Les scientifiques appellent à des mesures « urgentes et efficaces » pour transformer l’agriculture, première cause de dégradations environnementales sur le continent.
« La Politique agricole commune (PAC) de l’Union européenne ne permet pas de respecter la biodiversité, le climat, les sols, [ni d’empêcher] la dégradation des terres ou de répondre aux défis socio-économiques. » Le constat plus que sévère est signé de plus de 3 600 scientifiques, issus des 27 États membres de l’UE et de 36 autres pays. Ils soutiennent tous les déclarations d’un papier rédigé initialement par 21 chercheurs, coordonné par des scientifiques allemands du German Centre for Integrative Biodiversity Research (iDiv), du Helmholtz Centre for Environmental Research (UFZ) et de l’université de Rostock, et publié le 8 mars dans la revue People and Nature.
Les chercheurs rappellent d’abord que « l’agriculture est la cause principale des dégradations environnementales en Europe ». L’agriculture intensive contribue entre autres fortement au réchauffement climatique (23 % des émissions à l’échelle mondiale proviennent de l’agriculture, la sylviculture et autres utilisation des sols, notamment à cause de l’élevage et de la déforestation, d’après le rapport spécial du Giec sur l’utilisation des terres), et à perte de biodiversité, en détruisant les milieux de vie et par l’utilisation massive de pesticides.
Or, les pratiques agricoles dépendent largement de la PAC et de ses aides massives aux agriculteurs : la PAC représentait, en 2019, 36,1 % du budget de l’Union européenne (58,4 milliards d’euros). Ce budget est dépensé pour l’essentiel en « aides directes » (75 % des financements, rassemblés dans le « premier pilier » de la PAC) qui rémunèrent les agriculteurs proportionnellement à la surface cultivée. Cela favorise le gigantisme des exploitations, encourage des pratiques nocives pour l’environnement, et le mécanisme est inégalitaire et inefficace économiquement, résument les chercheurs.
>> Suite à lire à :
<https://usbeketrica.com/article/3600-scientifiques-appellent-reforme-pac-ambitieuse-climat-ecologie>
En savoir plus :
> Action needed for the EU Common Agricultural Policy to address sustainability challenges <https://besjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/pan3.10080>, British Ecological Society, 08/03/20
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5- L’abattoir Sobeval de Dordogne visé par une enquête préliminaire pour mauvais traitements à animaux, Le Monde avec AFP, 10/03/20, 19h25

L’association de défense des animaux L214 avait déposé plainte en février contre cet abattoir de veaux à Boulazac après avoir diffusé une vidéo y révélant des « infractions multiples ». 
Le procureur de la République de Périgueux a ordonné une enquête préliminaire pour mauvais traitements à animaux visant un abattoir de veaux de Boulazac (Dordogne), après une plainte déposée en février par l’association de défense des animaux L214. Révélée par LCI mardi 10 mars, l’ouverture d’enquête a été confirmée par le parquet de Périgueux à l’Agence France-Presse (AFP), sans plus de précisions.
L214 avait diffusé le 20 février une vidéo, tournée en novembre-décembre 2019 dans l’abattoir, y révélant selon elle des « infractions multiples ». Elle y dénonçait, entre autres, des « étourdissements réalisés en violation de la réglementation », avec la tête des veaux pas totalement immobilisée, donc des « tirs mal ajustés », des animaux blessés mais conscients, et des « contrôles de l’inconscience et de l’insensibilité des veaux quasi inexistants ».
Huit jours plus tard, le ministre de l’agriculture, Didier Guillaume, avait suspendu l’agrément de l’abattoir dans l’attente de « mesures correctives ». Selon lui, une inspection diligentée avait mis en évidence des « dysfonctionnements » et des « problèmes de formation » des salariés.
La préfecture avait conditionné la reprise d’activité notamment à la « révision »des procédures d’abattage, à la formation des personnels « au respect de ces nouveaux modes opératoires » et à la « fiabilisation du niveau de surveillance interne ».
Reprise « partielle » d’activité
Dès le 4 mars, le préfet levait partiellement la suspension d’agrément, autorisant la Sobeval à reprendre son activité d’abattage conventionnel (70 % de son activité), sous réserve notamment « d’une supervision renforcée » par une vétérinaire nouvellement recrutée.
La préfecture avait expliqué avoir donné une « évaluation favorable » aux « propositions d’amélioration » présentées par l’abattoir, et après un test qui avait « permis de vérifier que (…) l’abattage respectait pleinement la réglementation en matière de protection animale ». Une reprise complète d’activité reste conditionnée à une nouvelle évaluation, mi-mars, qui devra établir si « toutes les garanties sont apportées » pour l’abattage rituel (casher et halal).
La reprise d’activité avait scandalisé L214, qui estimait qu’« en trois jours, il est impossible d’avoir pallié (les) défauts de structure et de formation du personnel ». Elle accusait les pouvoirs publics d’avoir cédé à « la pression des syndicats et autres intérêts économiques privés ». La veille, du fumier et du lisier avaient été déposés devant la préfecture de Périgueux, par une centaine d’éleveurs, en soutien à la Sobeval.
L214 a salué mardi l’ouverture d’une enquête préliminaire, « une bonne nouvelle qui montre que nous avons fourni assez d’éléments à la justice ». « Nous sommes plein d’espoir mais aussi de doute, la réponse judiciaire n’est souvent pas à la hauteur, on est encore sur des peines symboliques », a toutefois déclaré à l’AFP la coprésidente, Brigitte Gothière.
La direction de l’abattoir, propriété du groupe Van Drie, qui emploie 450 salariés et abat environ 3 400 veaux par semaine, n’a pas souhaité commenter.
> Lire aussi  L214, les croisés de la cause animale
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/10/l-abattoir-sobeval-de-dordogne-vise-par-une-enquete-preliminaire-pour-mauvais-traitements-a-animaux_6032528_3244.html>
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6- Près de Sao Paulo, la favela verte de "Lia l'espérance", AFP, 10/03/20, 23:05
Pascale Trouillaud

"Ici il y a du thym, du basilic, du curcuma, trois sortes de menthe, de la lavande et bientôt on aura des fraises", dit fièrement Lia de Souza en dressant un improbable inventaire botanique : nous sommes dans une favela proche de Sao Paulo.
Dans le grand potager, la Brésilienne de 57 ans donne ses instructions au garçon qui apporte une brouette de cette terre rouge sur laquelle tout pousse : papayers, bananiers et même bougainvillées fuchsia et hortensias roses.
"Nous avons aussi toutes sortes de plantes médicinales", se réjouit Lia. Sur la parcelle de culture écologique, elle montre aussi la serre pleine de semis et, plus loin, le compost.
Dans la "favela verte" de Vila Nova Esperança, dont Lia est élue "leader" depuis dix ans, rien ne se perd, tout se récupère.
Ici règne l'éthique de la permaculture : à une heure du centre de la mégapole congestionnée de Sao Paulo, la favela, qui domine la luxuriante Mata (forêt) atlantica, se veut respectueuse de l'environnement, des hommes, autosuffisante et fondée sur le partage.
Bien sûr les roses et les marguerites du jardin n'empêchent pas Vila Nova Esperança de ressembler aux 1.650 favelas du grand Sao Paulo : ruelles défoncées, maisons inachevées, canapés éventrés en plein air et sacs plastique qui volent.
Mais la favela écologique de Vila Nova Esperança a reçu plusieurs prix et a son compte Facebook. C'est dans cette communauté de 3.000 âmes que "Lia l'espérance", comme on l'appelle aussi, a bâti son "rêve".
- "Préserver la nature" -
Le chignon en bataille, elle empoigne à main nue la terre qu'elle jette par paquets sur le mur de la ludothèque où viendront jouer les enfants. Le "barro", ce mélange d'argile et de ciment, remplace les briques. 
"C'est moins cher et en plus ça préserve la nature", explique Lia, le visage maculé de terre ocre, mais rayonnant. Ailleurs, des matériaux recyclés sont utilisés.
"Quand je suis arrivée à Vila Nova Esperança, il n'y avait rien", raconte-t-elle. "Aujourd'hui, nous avons un théâtre, une bibliothèque pour apporter la culture aux habitants, une cuisine communautaire, un lac où les enfants peuvent se baigner. Et ce potager qui ne cesse de grandir".
Rodrigo Calisto, un ingénieur civil qui prête main forte à Lia, montre un bassin de pierre qui va accueillir un vivier de tilapias. 
Avant d'être mangés, les poissons mangeront les moustiques. C'est pour "les problèmes de dengue", explique le jeune homme qui peut mobiliser, le week-end, une trentaine de bénévoles pour travailler dans la favela.
En empilant de gros sacs remplis de terre, ils ont construit des retenues contre les glissements de terrain souvent dramatiques pour les favelas lors des pluies torrentielles. 
"Maintenant il n'y a plus de danger pour les maisons en contre-bas", explique l'ingénieur, qui a aussi mis au point un système de récupération des eaux de pluie.
- "Eduquer les habitants" -
"C'est une joie pour moi que la nature nous montre comment il faut vivre. On n'a pas besoin d'aller à l'université!", s'exclame Lia.
Mais le chemin de cette ancienne fleuriste de Bahia n'a pas été tapissé de roses.
Arrivée en 2003 pour fuir un mari violent dans cette favela qui manquait de tout, à commencer par l'électricité, elle s'est rapidement heurtée aux autorités locales.
"En 2006, j'ai découvert qu'il y avait une procédure d'expulsion des familles, accusées de dégrader les lieux. Ils voulaient créer une zone de protection environnementale".
Puis en 2011, la peur au ventre, elle a résisté avec les habitants à "plus de 30 policiers en civil, leurs coups de pieds et leurs bombes au gaz poivre".
"Les gens de la CDHU m'ont proposé de l'argent pour partir d'ici", dit-elle, au sujet de la Compagnie de développement de l'habitat et de la ville.
Ensuite, elle a voulu "éduquer les habitants sur l'environnement et leur apprendre à cultiver leurs propres aliments".
Mais aujourd'hui, c'est le manque de fonds qui pénalise la favela, où un habitant sur cinq est chômeur. La mairie donnait "une bourse de 1.050 reais par mois (230 euros), qui rémunérait six heures de travail par jour, mais c'est bientôt fini", explique Lia. 
"Ca va être dur, mais on ne va pas s'arrêter à travailler", dit cette femme énergique.
C'est plutôt le manque d'enthousiasme de ses voisins qui l'attriste. "Notre idée c'est de semer tous ensemble, et de partager les récoltes. Mais les habitants ne veulent pas planter", ajoute-t-elle.
Certains toutefois sont acquis à sa cause, tel Everaldo Casimiro Santos, qui construit la ludothèque sous le soleil brûlant.
"C'est bon de travailler pour rendre ce lieu meilleur", assure-t-il.
<https://www.geo.fr/environnement/pres-de-sao-paulo-la-favela-verte-de-lia-lesperance-200199>
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7- L’analyse de cycle de vie ne serait pas adaptée à l’agriculture et à l’alimentation, EurActiv, 19/03/20, 11:12
Stéphanie Senet | Le Journal de l'Environnement

Une étude publiée dans le journal Nature Sustainability montre que l’analyse de cycle de vie (ACV) n’est pas un bon instrument pour évaluer l’impact sur l’environnement de produits issus de l’agriculture. Un article de notre partenaire, le Journal de l’environnement.
Face à deux produits alimentaires, pas toujours facile de faire un choix éclairé. Dans les rayons, les indicateurs se font rares. Et lorsqu’ils existent, ils s’avèrent souvent biaisés, en omettant de prendre en compte certains impacts sur l’environnement. Dans le cas de l’ACV, l’indicateur le plus répandu, les écueils sont tels qu’ils montrent son inefficacité dans le domaine alimentaire, concluent les travaux réalisés par des chercheurs français (Inrae), danois et suédois.
Premier et principal écueil : l’ACV ne prend quasiment jamais en compte les impacts d’un produit sur la biodiversité. Un oubli gênant pour une exploitation en bio, qui abrite pourtant une diversité biologique (nombre d’espèces) 30 fois plus importante qu’une ferme cultivée en conventionnel.
Si l’ACV prend en compte les impacts tout au long de la chaîne — et pas seulement sur le site d’exploitation — elle oublie aussi d’évaluer les conséquences du recours aux pesticides (toxicité et perte de la biodiversité).
>> Suite à lire à :
<https://www.euractiv.fr/section/agriculture-alimentation/news/lanalyse-de-cycle-de-vie-ne-serait-pas-adaptee-a-lagriculture-et-a-lalimentation/>
En savoir plus :
> Towards better representation of organic agriculture in life cycle assessment <https://www.nature.com/articles/s41893-020-0489-6>, Nature Sustainability, 16/03/20
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8- Coronavirus : Une « claque pédagogique » pour nous faire réfléchir à notre autonomie alimentaire ?, 20 Minutes, 20/03/20, 15h12
Fabrice Pouliquen

C’est l’une des questions à laquelle l’épidémie de coronavirus nous confronte de plein fouet : celle de la sécurité de nos approvisionnements alimentaires. Depuis plusieurs années, le locavore Stéphane Linou tente d’alerter sur le sujet
L’épidémie de coronavirus n’est pas sans poser plusieurs questions sur le bon fonctionnement de notre chaîne alimentaire. Notamment sur les transports, maillon essentiel dans nos systèmes mondialisés.
Pionnier du mouvement locavore en France, l’Occitan Stéphane Linou espère bien que cette crise sanitaire fasse au moins l’effet d’une « claque pédagogique », incitant à se pencher enfin sur la sécurité de nos approvisionnements alimentaires.
L’idée n’est pas tant de viser le 100 % d’autonomie alimentaire, disent la sociologue Yuna Chiffouleau et le géographe Pierre Janin. Mais d’au moins prendre conscience des risques de nos systèmes alimentaires et de les minimiser le plus possible.
« Déléguer notre alimentation est une folie. Nous devons en reprendre le contrôle. » Il y a un passage de l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron du 12 mars qui n’a pas échappé à Stéphane Linou. « On m’a demandé si c’était moi qui avais écrit cette partie du discours », sourit cet ancien conseiller général de l’Aude, aujourd’hui conseiller en développement local.
C’est qu’il martèle ce message depuis de longues années maintenant. « En 2008, déjà, j’avais fait le pari de me nourrir qu’avec des produits locaux issus d’un rayon de 150 km autour de Castelnaudary (Aude), pour montrer les faiblesses de nos approvisionnements alimentaires », raconte Stéphane Linou, présenté du coup comme un pionnier du mouvement locavore en France. En juin dernier, il publiait également Résilience alimentaire et sécurité nationale [TheBookEdition], enquête sur laquelle s’appuiera la sénatrice de la Haute-Garonne Françoise Laborde pour déposer une proposition de résolution au Sénat, en décembre dernier.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/planete/2744155-20200320-coronavirus-claque-pedagogique-faire-reflechir-securite-approvisionnements-alimentaires>
Déjà, il y a 12 ans, sur le même sujet :
> Le défi de Stéphane Linou : manger local pendant 1 an <https://defipourlaterre.typepad.com/dfi_pour_la_terre/2008/11/le-dfi-de-stpha.html>, Défi pour la Terre, 25/11/2008
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9- Nourrir un pays « en guerre » : la chaîne alimentaire sur le front, Le Point, 21/03/20, 12:46 
Géraldine Woessner

Des champs aux rayons des magasins, c'est un ensemble de travailleurs qui luttent pour permettre à une France confinée de s'alimenter.
Jean-Baptiste Prévost est inquiet. Dans quelques jours, les asperges pointeront des terres de cet agriculteur de la Marne, et il n'a pas encore trouvé de bras pour les récolter. « J'ai besoin de cinq personnes pendant deux mois. C'est un travail pénible : on extrait les racines avec une gouge, puis il faut chercher l'asperge à la main. Les gens d'ici ne veulent pas le faire. Cela fait des années qu'on travaille avec de la main-d'œuvre étrangère. » Mais ces travailleurs venus d'Espagne, de Pologne, de Roumanie, qui représentent jusqu'à 50 % de la main-d'œuvre saisonnière dans ces semaines critiques, sont bloqués chez eux…
Alors que commence la période des semis de printemps et des récoltes maraîchères, de tomates notamment, cette inquiétude remonte de toute la France. « Ce n'est pas un problème de salaire, puisque cela nous coûte plus cher de les faire venir et de les loger. Mais les Français ne veulent pas rester pliés en deux six jours sur sept. » En Dordogne, en Ardèche, dans les Pyrénées-Orientales, dans le Gard, l'Hérault, etc., les producteurs de fraises voient leurs récoltes sortir, mais les cueilleurs portugais restent à la frontière. « Si on n'agit pas très vite, tout sera perdu », prévient Gaëtan Labardin, président du syndicat Jeunes Agriculteurs. Et « c'est d'autant plus rageant que les fruits et légumes d'Espagne, eux, continuent d'être importés ! » À des niveaux plus faibles toutefois : dans les étals, les courgettes et les aubergines, largement importées, commencent à manquer…
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.lepoint.fr/economie/nourrir-un-pays-en-guerre-la-chaine-alimentaire-sur-le-front-21-03-2020-2368114_28.php>
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En images
10- L'élevage durable : les agriculteurs Agr'eau témoignent, AFAF agroforesterie, 01/03/20

6 agriculteurs du réseau Agr'eau nous parlent de leur ferme. L'agroforesterie, la conservation des sols, la réintroduction de l'élevage sur une ferme céréalière, l'alimentation du troupeau 100% à l'herbe, sont autant de pratiques vertueuses mises en place par ces agriculteurs.
> Vidéo à voir à :
<https://www.youtube.com/watch?v=Xz41FeYrj8E>
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11- Épisodes 1 & 2. Vanille : les plantations précieuses de Madagascar et de la Réunion, France 2, journal de 13h, 09/03/20

Nombreux sont ceux qui raffolent du goût sucré de la vanille. Mais où et comment pousse cette plante dont la demande ne cesse d'augmenter partout dans le monde ?
C'est l'un des goûts préférés des Français. La vanille est très demandée partout dans le monde, et sa production explose. Madagascar produit 80% de la vanille mondiale. Fruit d'un long processus de maturation, cette épice demande un an et demi pour devenir la gousse marron que l'on connait. Mais entre la première plantation et les premières plantes, il faut attendre cinq ans. Une patience qui se révèle souvent fructueuse lorsqu'un pied donne près d'un kilo de gousses.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/madagascar/la-vanille-les-plantations-precieuses-de-madagascar-et-de-la-reunion_3858969.html>
Épisode 2 : : 
> À Madagascar, la vanille rapporte gros aux petits producteurs, France 2, journal de 13h, 10/03/20
Devenue l'épice la plus chère au monde après le safran, la vanille coûte entre 600 et 800 euros le kilo. À Madagascar, la vanille, cultivée depuis moins de deux siècles, fait vivre de très nombreux petits paysans.
Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/a-madagascar-la-vanille-rapporte-gros-aux-petits-producteurs_3860429.html>
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12- Coronavirus : l’agriculture manque de personnel, France 2, journal de 20h, 23/03/20

Alors que notre agriculture doit absolument garantir notre approvisionnement, ces temps de crise sanitaire perturbent ce besoin vital. Le FNSEA, un syndicat agricole a lancé un appel aux chômeurs et aux salariés en chômage partiel en fin de semaine dernière pour pallier au manque de bras.
Dans cette fraiseraie du Loir-et-Cher, la récolte débutera dans trois semaines. "On aura des fruits d’un calibre satisfaisant et cela sera correct, à condition qu’il y a quelqu’un pour les cueillir", regrette Michel Miquet, vice-président de l’AOPN Fraises. Un triste sort que partage actuellement beaucoup d’agriculteurs en France. La crise sanitaire du Covid-19 fait fondre le nombre d’employés et de saisonniers dans le secteur. Avec le confinement, la main d’œuvre principalement étrangère risque de ne pas pouvoir venir. 
>> Suite à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-lagriculture-manque-depersonnel_3881539.html>
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13- Vous n'avez plus d'activité ? Les agriculteurs ont besoin de 200 000 personnes, TF1, journal de 13h, 24/03/20

Mobilisation - Le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume a lancé mardi "un appel à l'armée de l'ombre des hommes et des femmes" qui "n'ont plus d'activité" en raison de la crise du coronavirus, "à rejoindre la grande armée de l'agriculture française", en quête de main-d'œuvre.
> Reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/emploi/vous-n-avez-plus-d-activite-les-agriculteurs-ont-besoin-de-200-000-personnes-didier-guillaume-2148954.html>
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14- Après l'agriculture, France 5, Le monde en face, 24/03/20, 20h54

Chaque année, découragés, 10 000 paysans abandonnent l’agriculture avant l’âge de la retraite.
Que deviennent ces hommes et ces femmes ? La reconversion professionnelle a longtemps été, pour eux, un tabou. Car, quand on est paysan de père en fils, comment quitter, non pas juste un métier, mais une identité ?
Aujourd'hui, ils sont nombreux à franchir ce pas car la plupart trouvent du travail. Courageux, polyvalent, autonome, la réputation de l’agriculteur dur à la tâche leur sert de sésame.
Ils découvrent le salaire assuré mais aussi les 35 heures. Ils parlent d’un soulagement et même d’une libération.
En revanche, ceux qui ont perdu leur santé en essayant de sauver leur ferme ont plus de mal à rebondir. Ils doivent alors survivre sans droit à l’allocation chômage.
Claire, Guillaume, Odile et Stéphane ont renoncé à leur vocation et sont devenus conducteur de poids lourd, formateur ou même demandeur d’emploi. Tel un parcours de résilience, chacun tente de se reconstruire loin de sa ferme et de ses origines…
> Emission (70 min) à revoir à :
<https://www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/973407-apres-l-agriculture.html>
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Une annonce
15- ‘En terre ferme’ avec Nicolas Hulot le 28 mars sur Ushuaïa TV (présenté par Fanny Agostini), Blog TVNews, 11/03/20, 15h40
Par François

Première du rendez-vous ‘En terre ferme’ le samedi 28 mars, en première partie de soirée sur Ushuaïa TV.
Un retour à la terre pour une vie plus en harmonie avec la nature, c’est le choix que Fanny Agostini a fait ! Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas des efforts d’adaptation à faire et des difficultés à surmonter : on ne maitrise pas tout et surtout pas la nature... En revanche, il y a des multitudes de choses à apprendre et d’initiatives à découvrir. Chaque mois, Fanny accueillera dans sa ferme un invité prestigieux pour qui la protection de l’environnement n’est pas un vain mot. Pendant deux jours, ils partageront un quotidien au rythme de la nature. Pour ce premier numéro, elle accueille Nicolas Hulot.
<http://www.leblogtvnews.com/2020/03/en-terre-ferme-avec-nicolas-hulot-le-28-mars-sur-ushuaia-tv-presente-par-fanny-agostini.html>
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NOS PUBLICATIONS (les plus récentes) 
– Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>, janvier 2020
– Oui, les alternatives techniques aux néonicotinoïdes existent <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/oui-les-alternatives-techniques-aux-neonicotinoides-existent/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, mai 2016
– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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