[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, loisirs, pollutions et déchets (jeudi 26 mars)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Jeu 26 Mar 08:10:10 CET 2020


Bonjour à tous,
  
Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Vous avez plus de chances d'attraper le coronavirus là où l'air est pollué <https://www.huffingtonpost.fr/entry/la-ou-lair-est-pollue-vous-avez-plus-de-chances-dattraper-le-coronavirus_fr_5e6a525ec5b6747ef1189ff1?fbclid=IwAR1FzBGyJkUukntpzxOrOgM_Rv7X76z1DCWhxn5QaUlovwyp4jnrc7w2U6M>, Le HuffPost, Les Blogs, 12/03/20, 17:28
2- On a retrouvé les 99 % de plastique « disparus » dans l'océan <https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/pollution-plastique-on-retrouve-99-plastique-disparus-ocean-62879/>, Futura-sciences, 17/03/20
3- La pollution de l'air diminuerait la résistance au coronavirus et faciliterait sa propagation <https://www.actu-environnement.com/ae/news/coronavirus-covid-19-pollution-air-propagation-35178.php4>, Actu-environnement, 20/03/20
4- Attention : les particules fines propagent le virus <http://val-de-marne-en-transition.org/attention-les-particules-fines-propagent-le-virus/>, Val-de-Marne en Transition (VDMT), 20/03/20
5- L'air plus pur dans les pays confinés pour cause de coronavirus <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/l-air-plus-pur-dans-les-pays-confines-pour-cause-de-coronavirus_142672>, AFP, 22/03/20, 09h24
6- L’eau à l’épreuve des changements climatiques <https://www.lemonde.fr/climat/article/2020/03/22/l-eau-a-l-epreuve-des-changements-climatiques_6034029_1652612.html>, Le Monde, 22/03/20, 18h38
7- L'eau, élément essentiel de la solution aux changements climatiques <https://news.un.org/fr/story/2020/03/1064692>, ONU Info, 22/03/20
8- 10 bonnes nouvelles que la science nous a offertes en 2020 <https://www.sciencesetavenir.fr/decouvrir/la-science-nous-a-quand-meme-offert-des-bonnes-nouvelles-en-2020_142642>, Sciences & Avenir, 23/03/20, 11h50
9- Coronavirus : 25% en déchets en moins collectés en Ile-de-France <https://information.tv5monde.com/info/coronavirus-25-en-dechets-en-moins-collectes-en-ile-de-france-352661>, AFP, 23/03/20, 20:00
10- Coronavirus : un médicament japonais contre la grippe a fait ses preuves durant les essais cliniques <https://dailygeekshow.com/medicament-japonais-grippe-coronavirus/>, Daily Geek Show, 23/03/20
11- Covid-19 : la chloroquine, miracle ou mirage ? <http://www.journaldelenvironnement.net/article/covid-19-la-chloroquine-miracle-ou-mirage,104460?xtor=RSS-31>, Le JDLE, 23/03/20
12- Entretien. «Le virus pourrait être transporté par la pollution» <https://www.liberation.fr/planete/2020/03/24/le-virus-pourrait-etre-transporte-par-la-pollution_1782754>, Libération, Chronique Fil Vert, 24/03/20, 07:06
13- Coronavirus : la pollution aux particules fines a-t-elle favorisé la contagion en Italie ? <https://auto.bfmtv.com/actualite/une-etude-italienne-faisant-le-lien-entre-pollution-aux-particules-fines-et-propagation-du-coronavirus-pose-question-1880731.html>, BFMTV, 24/03/20, 07h31
14- Se laver les mains ? Un luxe pour des millions de Yéménites <https://information.tv5monde.com/info/se-laver-les-mains-un-luxe-pour-des-millions-de-yemenites-352711>, AFP, 24/03/20, 11:00
15- Six mois après, l'incendie de Lubrizol encore "dans toutes les têtes" <https://information.tv5monde.com/info/six-mois-apres-l-incendie-de-lubrizol-encore-dans-toutes-les-tetes-352709>, AFP, 24/03/20, 11:00
16- Coronavirus : La qualité de l’air n’a jamais été aussi bonne en Ile-de-France depuis 40 ans <https://www.20minutes.fr/societe/2747551-20200325-coronavirus-qualite-air-jamais-aussi-bonne-ile-france-depuis-40-ans>, 20 Minutes avec AFP, 25/03/20, 10h28
17- Coronavirus : dix bonnes nouvelles pour garder le moral <https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/coronavirus-dix-bonnes-nouvelles-pour-garder-le-moral-7800298171>, RTL, 26/03/20, 06:12
En audio
18- Le billet vert. La pollution : facteur aggravant du coronavirus ? <https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/le-billet-vert-la-pollution-facteur-aggravant-du-coronavirus_3858499.html>, Radio France, 22/03/20, 10:35
En images
19- Documentaire. Bonnes nouvelles de la planète <https://www.youtube.com/watch?time_continue=10&v=gJirDZcpPBY&feature=emb_logo>, ARTE Découverte, 22/03/20

Bien à vous,
Florence

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QUESTIONNEMENT DU JOUR : La pollution de l’air aux particules fines, fléau de nos sociétés industrielles, pourrait-elle être un vecteur favorable à la transmission du virus Covid-19 et à sa pénétration dans les poumons des personnes fortement exposées à cette pollution ? Des études sont en cours. (cf. item 1, 3, 12, suite, 13, suite & 18)
RAPPORT DU JOUR : A l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, les Nations Unies ont lancé un rapport phare qui affirme que les changements climatiques vont affecter la disponibilité, la qualité et la quantité d’eau nécessaires aux besoins humains élémentaires. Environ 2,2 milliards de personnes ne disposent pas d’un accès à l’eau potable et 4,2 milliards - soit plus de la moitié de la population mondiale - sont privées de systèmes d’assainissement sûrs. (cf. item 6, suite & 7)
RETOUR À L’ENVOYEUR DU JOUR : Déchiqueté, coulé au fond des océans, dérivant dans l’eau ? Où disparaît le plastique rejeté en mer ? Selon une étude, 90 % des débris plastique marins s'échouent dans la zone littorale, comprise entre 0 et 8 km de l'océan. (cf. item 2)
BONNES NOUVELLES DU JOUR : — L'année 2020 nous a déjà réservé quelques bonnes nouvelles côté science. (cf. item 8)
— Airparif a relevé une amélioration de la qualité de l'air de l'ordre de 20 à 30% dans l'agglomération parisienne et la qualité de l’air n’a jamais été aussi bonne à Lyon. (cf. item 5, 16 & suite)
— Élans de solidarité, hausse des guérisons et pollution en baisse...dix bonnes nouvelles pour garder le moral pendant cette période de confinement. (cf. item 17)
— À l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, une exploration des progrès réalisés dans sa gestion, de Las Vegas au Proche-Orient en passant par l'Espagne. (cf. item 19)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Vous avez plus de chances d'attraper le coronavirus là où l'air est pollué, Le HuffPost, Les Blogs, 12/03/20, 17:28
Par Olivier Blond, Président de l'association "Respire" pour l'amélioration de la qualité de l'air, professeur de santé environnementale & Nhân Pham-Thi, ancien chef du service d'allergologie à l'Institut Pasteur

La pollution fragilise les protections naturelles des voies respiratoires et rend nos organismes plus vulnérables aux virus.
Alors que le coronavirus continue sa progression en France et dans le monde et que les autorités cherchent partout le moyen de lutter contre sa propagation, un facteur important reste négligé: la qualité de l’air. Il existe en effet une corrélation forte entre celle-ci et les infections par les virus respiratoires dont fait partie le coronavirus. 
De nombreuses études ont ainsi montré une relation entre pollution de l’air et les admissions en hôpital pour maladies respiratoires, de même qu’une augmentation de la morbidité (le nombre de nouveaux cas) et de la mortalité de différentes maladies respiratoires. L’enjeu est majeur en ces temps de pandémie. 
Le rôle délétère de la pollution aérienne lors de l’épidémie du SARS en 2002 en Chine a été démontré a posteriori. Les pics de pollution dans certaines régions ont en effet accéléré et intensifié la diffusion du virus via les personnes sensibles. Le phénomène n’est pas nouveau: une étude rétrospective a montré l’importance de la pollution de l’air (au charbon) dans la mortalité de la pandémie grippale de 1918 ! 
>> Suite à lire à :
<https://www.huffingtonpost.fr/entry/la-ou-lair-est-pollue-vous-avez-plus-de-chances-dattraper-le-coronavirus_fr_5e6a525ec5b6747ef1189ff1?fbclid=IwAR1FzBGyJkUukntpzxOrOgM_Rv7X76z1DCWhxn5QaUlovwyp4jnrc7w2U6M>
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2- On a retrouvé les 99 % de plastique « disparus » dans l'océan, Futura-sciences, 17/03/20
Céline Deluzarche, journaliste

Malgré les gigantesques continents de plastique flottant à la surface de la mer, la majorité de ce matériau rejeté dans l'océan n'est jamais retrouvé. Un mystère sur lequel buttent les scientifiques depuis des années, et auquel une nouvelle étude apporte une réponse... très simple.
La production de plastique double tous les 11 ans. En 2018, 359 millions de tonnes de plastique ont été fabriqués dans le monde dont un tiers disparaît dans la nature, faute d'un système fonctionnel de collecte des déchets. Malgré les images de bouteilles flottant à la mer et de tortues coincées dans des filets de pêche abandonnés, le plastique dérivant dans les océans ne représente pourtant que 1 % de ce qui est y est rejeté et de ce qui a été déversé pendant des décennies, d'après les calculs d'une étude de 2015.
Déchiqueté, coulé au fond des océans, dérivant dans l’eau ? Où disparaît le plastique ?
De nombreuses hypothèses ont été avancées pour expliquer ce mystère du plastique disparu. Des campagnes d'explorations ont, par exemple, montré une accumulation de plastique dans les fonds marins. Certains déchets surnagent aussi dans la colonne d'eau (entre la surface et le fond), d'autres sont ingérés par les animaux marins ou dégradés par les micro-organismes.
En réalité, la grande majorité des déchets finissent sur les côtes, piégés par la végétation, avance une nouvelle étude <https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/ab7836> (encore non publiée). 90 % des débris plastique marins s'échouent dans la zone littorale, comprise entre 0 et 8 km de l'océan, atteste Denise Hardesty, coauteur de l'étude, sur le site Conversation <https://theconversation.com/for-decades-scientists-puzzled-over-the-plastic-missing-from-our-oceans-but-now-its-been-found-133434>. Or, les études cherchant à investiguer le « plastique manquant » se sont jusqu'ici surtout focalisées sur les déchets directement visibles sur les plages ou à quelques mètres. Le plastique transporté un peu plus loin demeure donc « invisible ».
>> Suite à lire à :
<https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/pollution-plastique-on-retrouve-99-plastique-disparus-ocean-62879/>
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3- La pollution de l'air diminuerait la résistance au coronavirus et faciliterait sa propagation, Actu-environnement, 20/03/20
Rémi Pin

La pollution atmosphérique des grandes villes engendre des maladies qui induiraient une plus grande fragilité au coronavirus, et les particules fines pourraient aussi faciliter la diffusion de la maladie.
La pollution de l'air provoque chaque année 67 000 décès prématurés en France, selon une étude de 2019 de la Société européenne de cardiologie. Mais si l'on ajoute le facteur Covid-19 qui sévit actuellement sur le territoire, ce bilan pourrait fortement s'alourdir.
Coronavirus : une menace plus forte dans les grandes villes
L'ONG European Public Health Alliance (EPHA) a lancé, le 16 mars, une alerte dans ce sens. « Les patients souffrant de maladies cardiaques et pulmonaires chroniques causées ou aggravées par une exposition sur le long terme de la pollution de l'air sont moins capables de lutter contre les infections pulmonaires, et plus susceptibles de mourir », alerte Sara De Matteis, professeur en médecine du travail et de l'environnement à l'Université de Cagliari, en Italie. C'est principalement dans les grandes villes que les habitants seraient les plus exposés à ce risque. « Le coronavirus est une plus grande menace dans les villes polluées, précise l'ONG. La pollution de l'air cause de l'hypertension, des diabètes, des maladies respiratoires. Des maladies que les médecins associent à des taux de mortalité plus élevés pour le Covid-19. »
La forte corrélation entre la qualité de l'air et les infections par les virus respiratoires n'est pas nouvelle. Une étude sur les victimes d'un autre coronavirus, le SRAS, qui avait sévi en Chine en 2003, précisait déjà que les patients qui vivaient dans des zones polluées avaient 84 % de risque en plus de mourir que dans d'autres régions moins soumises à la pollution atmosphérique.
>> Suite à lire à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/coronavirus-covid-19-pollution-air-propagation-35178.php4>
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4- Attention : les particules fines propagent le virus, Val-de-Marne en Transition (VDMT), 20/03/20

Tribune du collectif Air-Santé-Climat dont VDMT fait partie.
La pollution de l’air, en plus de fragiliser notre système immunitaire et de nous rendre plus sensibles aux infections notamment virales, permet également une meilleure diffusion et donc une meilleure transmission des agents pathogènes tels que le coronavirus.
Les particules fines comme moyen de transmission du Coronavirus
Cela est connu depuis longtemps pour le SARS(1) et les virus de la bronchiolite mais a également été récemment démontré pour le coronavirus en Italie avec davantage de transmission et de propagation du virus en fonction des taux de particules fines.
Les particules fines servent donc de vecteurs, de transporteurs au virus qui se déplace d’autant plus facilement lorsque l’air est chargé de particules fines. Fort heureusement les mesures de confinement font coup double à la fois en limitant le risque de transmission entre les individus mais également en diminuant la pollution notamment aux particules fines du trafic routier et les effets sanitaires associés.
Néanmoins, comme on le voit actuellement à Paris, le printemps est la période d’épandage agricole, grand pourvoyeur de particules fines. En effet, lors des épandages, le gaz ammoniac (NH3) va, en passant dans l’atmosphère, réagir avec les oxyde d’azote (NOx) pour former des particules de nitrate d’ammonium et de sulfate d’ammonium.
Tous les ans, à la même période, les épandages agricoles sont responsables de pics de pollution printaniers durant les mois de mars à mai. Ces particules printanières sont, de par leur composition, moins toxiques que des particules de combustion issues par exemple du trafic routier, néanmoins elles vont également servir de vecteur de transmission au virus.
>> Suite à lire à :
<http://val-de-marne-en-transition.org/attention-les-particules-fines-propagent-le-virus/>
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5- L'air plus pur dans les pays confinés pour cause de coronavirus, AFP, 22/03/20, 09h24

Moins de transports, moins de production... Dans des pays à l'arrêt ou au ralenti pour cause de coronavirus, la population respire mieux grâce à une réduction de la pollution atmosphérique, même s'il est trop tôt pour en mesurer les effets à plus long terme.
Les images satellite de la Nasa sont éloquentes : en février, la concentration de dioxyde d'azote (NO2), produit principalement par les véhicules et les centrales thermiques, a baissé drastiquement à Wuhan, l'épicentre de l'épidémie du Covid-19. De rouge/orange, la carte est devenue bleue. 
Le même phénomène a été observé début mars par l'Agence spatiale européenne dans le nord de l'Italie, zone confinée depuis plusieurs semaines pour lutter contre la propagation de la maladie. Il se produirait également à Madrid et Barcelone, où un confinement strict est de mise depuis mi-mars, selon l'Agence européenne de l'Environnement.
Le NO2, gaz entraînant une inflammation importante des voies respiratoires, est un polluant avec une durée de vie courte.
Il reste "environ un jour dans l'atmosphère" et stationne à proximité des sources d'émissions, ce qui en fait un bon indicateur de l'intensité des activités humaines, explique à l'AFP Vincent-Henri Peuch, du programme européen de surveillance de la Terre, Copernicus.
Ces baisses radicales sont inédites. "C'est la première fois que je vois un changement aussi significatif sur une région aussi étendue et lié à un événement", expliquait Fei Liu, chercheuse de l'Agence spatiale américaine, dans le cas de la Chine.
Même lors de la crise économique en 2008/2009, la diminution "avait été plus continue dans le temps", complète Alberto González Ortiz, spécialiste en qualité de l'air à l'Agence européenne de l'environnement.
Dans le nord de l'Italie, "les niveaux de concentration moyen en NO2 ont été presque divisés par deux", relève Vincent-Henri Peuch.
- Et à long terme ? - 
Pour d'autres pays ou régions ayant pris des mesures de confinement - France, Belgique, Argentine, Californie, Tunisie, Bavière, Colombie -, il faudra attendre un peu pour voir l'évolution.
Pour autant, cela ne veut pas dire que l'air est pur: en Chine, Pékin a connu des épisodes de pollution aux particules fines en février, rapporte Nasa Earth Observatory. Idem à Paris, qui a enregistré un indice de pollution moyen en dépit du confinement, à cause de la présence de particules fines et d'ozone.
La concentration des polluants peut en effet varier selon la météo, explique Vincent-Henri Peuch. "Certaines sources d'émissions, comme la production d'énergie et celles liées au logement ne diminuent pas visiblement quand plus de personnes restent chez elles", ajoute-t-il.
Pour autant, les particules PM2.5 et PM10 et le monoxyde de carbone "devraient aussi diminuer au fil du temps" du fait notamment de la réduction des transports et de l'industrie, selon lui.
Quel impact sur la santé peut avoir cette parenthèse, quand la pollution atmosphérique provoque 8,8 millions de décès prématurés par an dans le monde, selon une étude récente?
"Toute baisse de pollution est bonne à prendre", souligne le pneumologue français Bruno Housset, président de la Fondation du souffle contre les maladies respiratoires. 
A court terme, la pollution aux particules fines provoque une irritation des yeux, de la gorge, des gênes respiratoires. Chez les personnes âgées ou asthmatiques, un recours aux soins peut être nécessaire pour des pathologies respiratoires ou cardiovasculaires dans les jours ou les semaines qui suivent l'exposition. Dans les cas les plus graves, des décès peuvent intervenir.
A plus long terme, elle peut induire des maladies chroniques, respiratoires ou cardiovasculaires ou des cancers du poumon.
Le confinement peut donc permettre de "diminuer les effets inflammatoires", explique-t-il, d'autant que la qualité de l'air à l'intérieur des habitations dépend beaucoup de l'air extérieur.
"Les mesures de confinement font coup double à la fois en limitant le risque de transmission entre les individus mais également en diminuant la pollution notamment aux particules fines du trafic routier", abonde le collectif de médecins français Air-Santé-climat.
Difficile toutefois de mesurer les bénéfices plus lointains car "ce qui a le plus d'impact est l'exposition sur le long terme", rappelle Alberto González Ortiz.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/l-air-plus-pur-dans-les-pays-confines-pour-cause-de-coronavirus_142672>
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6- L’eau à l’épreuve des changements climatiques, Le Monde, 22/03/20, 18h38
Martine Valo

Dans un rapport publié dimanche, les Nations unies estiment que près de 52 % de la population mondiale pourrait avoir à vivre en subissant les effets d’une pénurie d’eau d’ici 2050. 
Sur la planète bleue, l’eau douce va prochainement manquer à des milliards de personnes, jusque dans des régions du monde où les précipitations sont pour l’instant abondantes. Moins accessibles, en moindre quantité et qualité, les ressources hydriques se dégradent, avertissent les Nations unies dans un foisonnant rapport publié, comme chaque année, à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, dimanche 22 mars. L’Organisation météorologique mondiale consacre sa propre journée internationale, lundi 23 mars, au thème de l’eau et du changement climatique.
Car le temps presse : déjà près de 4 milliards d’individus affrontent actuellement une pénurie sévère pendant au moins un mois par an. Le réchauffement global n’en est pas la seule cause. La consommation mondiale explose : au cours des cent dernières années, elle a augmenté à un rythme deux fois plus rapide que la croissance démographique, elle a été multipliée par six et continue de grossir de près de 1 % par an en raison du développement économique et des nouveaux usages. Et la pollution massive des nappes souterraines et des rivières aggrave la situation.
Emergence accélérée de pathogènes
Pourtant les auteurs du programme ONU-Eau considèrent l’eau comme l’élément clé de la plupart des dix-sept Objectifs de développement durable : de la lutte contre la faim dans le monde, la pauvreté, l’inégalité entre les genres, à la dégradation des sols et de l’état de l’océan. Seulement plus les températures s’élèvent, plus la demande en eau grimpe et plus l’évaporation s’accentue, privant les sols de leur humidité. Le diagnostic peut paraître évident. Pourtant dans ce rapport édité par l’Unesco et intitulé L’eau et les changements climatiques, le programme dédié de l’ONU en détaille les interactions innombrables, notamment sur la production de l’énergie, l’agriculture ou bien les écosystèmes. Mais il présente aussi d’autres répercussions profondes, pour certaines insoupçonnées du grand public, sur la santé humaine en particulier. Ce chapitre-là alerte sur l’une émergence accélérée de pathogènes. De quoi interpeller en pleine pandémie de coronavirus.
> Lire aussi  Coronavirus : l’OMS parle de « crise sanitaire mondiale majeure de notre époque » pendant que l’Europe se barricade
Premier lien évident avec les modifications du climat déjà à l’œuvre : la question de l’eau, par son trop plein ou son absence, est au cœur de toutes les catastrophes dites naturelles. « Les inondations et précipitations extrêmes au niveau mondial ont augmenté de plus de 50 % ces dix dernières années, et surviennent actuellement à un rythme quatre fois plus soutenu qu’en 1980, écrivent les rapporteurs. D’autres événements climatiques extrêmes comme les tempêtes, les sécheresses et les vagues de chaleur ont augmenté de plus d’un tiers au cours des dix dernières années et sont enregistrés deux fois plus souvent qu’en 1980. » 
> Lire aussi  La santé des futures générations risque d’être affectée par le changement climatique
Si les modèles ont du mal à établir des prévisions régionales et saisonnières, ils convergent en revanche pour prédire des tendances plus extrêmes d’aléas météorologiques très violents, de longues périodes sans précipitations. Déjà, au cours des vingt dernières années, inondations et sécheresses ont causé plus de 166 000 morts, touché plus de 3 milliards de personnes et provoqué des pertes économiques totales s’élevant à près de 700 milliards de dollars, selon une étude de 2019. Les sécheresses à elles seules ont frappé 1,1 milliard de personnes, causant 22 000 décès entre 1995 et 2015. Elles contribuent aux incendies, aux pénuries de tous ordres et aux déplacements chaotiques de populations.
Stress hydrique
Le stress hydrique « fait partie des principaux problèmes que rencontreront de nombreuses sociétés et la planète au cours du XXIe siècle », estiment les auteurs de cette analyse qui compile les conclusions de nombreuses études scientifiques. La pénurie va s’aggraver : près de 52 % de la population mondiale pourrait avoir à vivre en en subissant ses effets d’ici 2050. Des agglomérations comme Amman (Jordanie), Melbourne (Australie) risquent d’affronter une diminution de 30 % à 49 % de la disponibilité en eau douce, et même de plus de 50 % s’agissant de Santiago-du-Chili. En Afrique du sud, Le Cap qui a vécu une absence de pluie historique ces trois dernières années, a failli fermer totalement les robinets de la ville en 2018. Les petits pays insulaires en développement apparaissent particulièrement vulnérables avec leurs ressources rares. Ils ne sont pourtant pas les seuls à être menacés par la montée du niveau des mers, dont l’une des conséquences va être l’invasion des aquifères côtiers par de l’eau salée.
> Lire aussi  Près d’un quart des êtres humains menacés par la pénurie d’eau
L’agriculture, de très loin la plus grande consommatrice puisqu’elle prélève 69 % de l’eau douce de la planète, fait face à un défi essentiel. Car « la dénutrition sera l’une des plus grandes menaces pour la santé (…) Selon les projections, 540 à 590 millions de personnes seront sous-alimentées si le réchauffement venait à atteindre 2 °C, les jeunes et les personnes âgées étant particulièrement touchés », rappelle le programme ONU-Eau. Dans ce contexte, consacrer « environ 2 % à 3 % de toutes les ressources en eau et de toutes les terres agricoles du monde » aux agrocarburants comme actuellement pose question. Destinées au secteur des transports, ces cultures nécessitent davantage de prélèvements que la production primaire de pétrole et de gaz.
> Lire aussi  L’Inde, frappée par une sécheresse historique, bat des records de chaleur
Considérer les réserves hydriques sans prendre en compte les infrastructures qui alimentent les sociétés humaines n’aurait pas de sens. Celles-ci pâtissent elles aussi du changement climatique : lorsque les crues font déborder les stations d’épuration, que les longues sécheresses finissent par concentrer toutes sortes de pollutions dans les réseaux d’alimentation. Comment faire face à la détérioration prévisible d’installations déjà insuffisantes alors qu’actuellement 2,2 milliards de personnes n’ont toujours pas droit à un approvisionnement en eau sérieux et 4,2 milliards n’ont pas accès à une installation d’assainissement gérée en toute sécurité ?
« Deux millions de décès évitables »
Selon une « estimation prudente » de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de 2019, « l’insuffisance de l’eau et de l’assainissement est à l’origine de près de deux millions de décès évitables dans le monde chaque année, la charge la plus importante pesant sur les enfants de moins de 5 ans ». Parmi les causes de la mortalité liée aux défaillances de ces services, l’OMS cite les près de 830 000 personnes emportées par une maladie diarrhéique en 2016, suivies par plus de 370 000 décès dus à une infection aiguë des voies respiratoires. Les pathologies directement liées à l’eau ont manifesté une tendance « encourageante » à la baisse en 2000, mais certaines études prévoient que les diarrhées pourraient augmenter de 10 % d’ici 2030 par rapport à cette période.
« Il est difficile de mesurer l’impact du changement climatique sur l’eau, mais on peut en constater les effets sur les humains et les écosystèmes, résume Richard Connor, rédacteur en chef de ce rapport. On pense ainsi à des maladies comme le paludisme, la dengue, le choléra, mais on souligne plus rarement les effets sur la santé mentale liée à l’angoisse de la pénurie, au traumatisme des catastrophes et aux blessures qu’elles causent. » La hausse des températures dans les étangs, les marais va continuer de favoriser la reproduction de certains vecteurs de ces affections, ainsi que ceux qui transmettent la maladie du Nil occidental, la maladie de Lyme, des pathologies tropicales négligées.
L’ONU-Eau insiste sur la dégradation problématique de la qualité des ressources hydriques. Désormais, il arrive que les réseaux d’adduction transportent en grande quantité non seulement des toxines et pathogènes divers, mais encore nitrates, fluor, arsenic et d’autres polluants chimiques dont on ne connaît pas tous les effets.
L’éventail des implications de l’eau dans la vie des terriens est en réalité extrêmement large. Ainsi on risque gros à se baigner dans un lac ou une rivière où prolifèrent de plus en plus d’algues nuisibles, ce qui est loin de ne concerner que les pays en voie de développement. Les intoxications par les cyanotoxines sont devenues plus fréquentes depuis trente ans. En se réchauffant l’eau, de mer cette fois, permet, par exemple, le développement de la ciguatera dans le poisson, qui peut être mortelle pour qui le mange. Quant aux inondations, elles favorisent aussi la propagation de pathogènes par le bétail.
Par ailleurs, on estime qu’en 2017, pas moins de 36 millions d’hectares de terres cultivées autour des villes étaient irriguées par des effluents urbains majoritairement bruts de tout traitement. Le recours aux eaux usées fait actuellement débat en France. Traitées non pas au point d’être potables, mais suffisamment pour pouvoir servir à l’agriculture, voire à la recharge d’aquifères, il s’agit pour certains d’une piste de réponse au déclin de la ressource. « L’eau peut être parfaitement recyclée, assure Richard Connor, convaincu. C’est bien ce qui se passe dans la station spatiale internationale ! »
Dessalement, captage atmosphérique, transport d’icebergs…
Le monde en est précisément à chercher à se procurer de l’eau sous des formes non-conventionnelles : dessalement (16 000 usines dans le monde), captage atmosphérique, gouttes extraites du brouillard, ensemencement de nuages, transport d’icebergs. Des options aux coûts souvent prohibitifs auxquelles peuvent être opposées les solutions basées sur la nature, que détaillait un précédent rapport de l’ONU-Eau. Les zones humides en représentent un bel exemple. Elles qui sont les championnes du stockage de carbone, capables d’adoucir crues et sécheresses, de filtrer certains polluants, contribuer à la recharge des nappes, accueillir oiseaux et poissons d’eau douce qui disparaissent à un rythme vertigineux, elles sont néanmoins parmi les plus maltraitées des écosystèmes. Plus de 85 % d’entre elles ont été rayées de la surface de la terre depuis le XVIIIe siècle. Elles disparaissent trois fois plus vite que les forêts.
« L’eau représente évidemment un vecteur très important de l’adaptation aux nouvelles conditions climatiques, mais notre rapport montre qu’elle peut aussi avoir un rôle dans l’atténuation de ce changement, expose Richard Connor. On peut commencer par économiser la ressource ce qui signifie automatiquement économiser l’énergie nécessaire pour la pomper, la transporter… On peut aussi réduire les prélèvements pour les cultures et l’élevage qui libère beaucoup de méthane dans l’atmosphère en changeant de modèle agricole… » Enfin les eaux usées qui contiennent de la matière organique, émettent du méthane et du protoxyde d’azote. Elles qui sont à 90 % rejetées dans l’environnement sans être ni traitées ni même collectées dans les pays en voie de développement, pourraient être mieux gérées. Elles peuvent au demeurant produire leur propre énergie. « A Stockholm, quelques taxis roulent avec du biogaz provenant des stations d’épuration de la ville », relate Richard Connor. Et de conclure que cette approche-là pourrait conduire à orienter une part des budgets consacrés à la lutte contre le réchauffement vers des investissements pour l’eau, un secteur vital souvent évoqué, mais rarement financé.
<https://www.lemonde.fr/climat/article/2020/03/22/l-eau-a-l-epreuve-des-changements-climatiques_6034029_1652612.html>
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7- L'eau, élément essentiel de la solution aux changements climatiques, ONU Info, 22/03/20

A l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, les Nations Unies ont lancé un rapport phare qui affirme que les changements climatiques vont affecter la disponibilité, la qualité et la quantité d’eau nécessaires aux besoins humains élémentaires, portant ainsi atteinte aux systèmes d’assainissement pour des milliards de personnes.
Le nouveau Rapport mondial de l’ONU sur la mise en valeur des ressources en eau appelle à un engagement plus concret des États pour relever ce défi et propose des solutions ancrées dans des stratégies d’adaptation et d’atténuation.
« On aurait tort de ne voir la question de l’eau que sous l’angle d’un problème ou d’une insuffisance. Une meilleure gestion de l’eau peut appuyer les efforts visant à atténuer et à s’adapter aux effets des changements climatiques », a déclaré a cette occasion la Directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay.
Le rapport avertit qu'une telle détérioration de la situation risque d’entraver l’Objectif numéro six du Programme de développement durable de l’ONU à l’horizon 2030, qui vise à garantir l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous d’ici dix ans.
Environ 2,2 milliards de personnes ne disposent pas d’un accès à l’eau potable et que 4,2 milliards - soit plus de la moitié de la population mondiale - sont privées de systèmes d’assainissement sûrs, le défi est donc considérable.
Selon le rapport, la consommation d’eau, qui augmente d’environ 1% par an, a été multipliée par six depuis un siècle. Les changements climatiques, et l’augmentation des événements extrêmes qu’ils provoquent – tempêtes, inondations, sécheresses –, aggraveront la situation des pays en situation de « stress hydrique ». Ils détérioreront aussi celle des régions actuellement bien pourvues en ressources en eau. Le rapport souligne également qu’une mauvaise gestion de l’eau tend à exacerber l’impact des changements climatiques sur la société dans son ensemble.
 >> Suite à lire à :
<https://news.un.org/fr/story/2020/03/1064692>
Sur le même sujet :
> Prévention. Protéger l’eau, un défi planétaire, Le JDD, 22/03/20
Dans son rapport, l’ONU passe en revue les initiatives qui permettent de mieux économiser et recycler cette précieuse ressource. 
Du fait de l’augmentation constante de la population et du niveau de vie à l’échelle planétaire, la demande d’eau, qui croît de près de 1 % par an, devient difficile à satisfaire, surtout dans les pays émergents. 
Près d’un quart de la population mondiale se trouve déjà en situation de « stress hydrique très grave », proche du « jour zéro » où le robinet cesse de couler, selon le groupe de réflexion américain World Ressources Institute (WRI, Institut des ressources mondiales).
>> Suite à lire à :
<https://sfrpresse.sfr.fr/bundle/18f51468-5009-4a75-aa54-122abea9138d>
En savoir plus : 
> Responding to Day Zero Equitably : Water Crisis Lessons from Cape Town and Chennai <https://www.wri.org/blog/2019/10/responding-day-zero-equitably-water-crisis-lessons-cape-town-and-chennai>, World Ressources Institute (WRI), 31/10/19
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8- 10 bonnes nouvelles que la science nous a offertes en 2020, Sciences & Avenir, 23/03/20, 11h50
Héloïse Chapuis

La vague épidémique de coronavirus nous ferait presque oublier que l'année 2020 nous a déjà réservé quelques bonnes nouvelles côté science. Voici 10 raisons de garder, malgré tout, le moral.
Alors que se profile la fin du premier quart de cette année 2020, les esprits, qu'ils soient scientifiques ou non, semblent accaparés par une chose : le coronavirus. Alors que les cas ne cessent de se multiplier dans le monde entier, les bonnes surprises que nous a offertes la science ont été noyées par la terrible vague épidémique. Voici donc un petit résumé des bonnes nouvelles scientifiques qui ont ponctué ce début d'année.
1. Une cellule nourrit l'espoir d'un traitement universel de tous les cancers
Une équipe de chercheurs de l'université de Cardiff (Royaume-Uni) a publié dans la revue Nature immunology une étude décrivant la découverte d'une cellule immunitaire capable de s'attaquer à tous les types de cancer à la fois. Les lymphocytes T, des cellules immunitaires, expriment à leur surface une protéine chimérique (TCR) capable de reconnaître spécifiquement les cellules étrangères à éliminer, de manière à ne pas s'en prendre aux cellules saines. Les cellules malades diffèrent d'un cancer à un autre, ce qui explique qu'il existe autant de TCR que de types de cancer. Cependant, des scientifiques gallois ont découvert un nouveau type TCR qui reconnaît la protéine MR1, qui ne varie ni en fonction des types de cancers, ni en fonction des personnes. Ainsi les lymphocytes T qui possèdent le nouveau TCR peuvent neutraliser les cellules cancéreuses des poumons, de la peau, du sang, du côlon, du sein, des os, de la prostate, des ovaires, des reins et du col de l'utérus, car les cellules cancéreuses de tous ces tissus possèdent MR1. 
>> Suite à lire à :
<https://www.sciencesetavenir.fr/decouvrir/la-science-nous-a-quand-meme-offert-des-bonnes-nouvelles-en-2020_142642>
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9- Coronavirus : 25% en déchets en moins collectés en Ile-de-France, AFP, 23/03/20, 20:00

Les ordures ménagères collectées à Paris et dans 84 communes de la proche banlieue ont vu leur tonnage réduit de 25% depuis plusieurs jours, du fait notamment de la fermeture des restaurants et commerces, a indiqué lundi le Syctom, l'agence métropolitaine des déchets.
Dans la majorité de ces communes, les collectes continuent aux rythmes et horaires habituels, indique l'établissement public, chargé de traiter les déchets de six millions d'habitants.
Cependant quatre centres de tri sur cinq ont été fermés (le 6e étant en travaux), et ce pour des raisons de sécurité des employés, nombreux dans ce type de sites, explique-t-on.
Une grande part du contenu des bacs jaunes, destinés à la collecte sélective, part donc temporairement en incinérateurs à des fins de valorisation énergétique, ces centres impliquant moins de présence humaine, ajoute-t-on au Syctom, qui cependant appelle chacun à garder ses pratiques de tri. Objectif : "ne pas revenir en arrière sur les bonnes habitudes" de tri, et éviter que les bacs (gris ou verts) d'ordures résiduelles débordent.
A cette heure, les trois usines de valorisation énergétique du Syctom à Saint-Ouen, Issy-les-Moulineaux et Ivry-sur-Seine et le centre de transfert de Romainville continuent à fonctionner normalement, comme le centre de tri d'Issy, précise le Syctom.
Les déchèteries, "non essentielles en situation de crise", ont été fermées au public.
"La priorité du Syctom, de ses collectivités adhérentes et des exploitants de ses installations, est d'assurer la continuité de la collecte et du traitement des déchets ménagers, tout en protégeant les personnels", souligne l'organisme dans un communiqué.
"Dans cette période difficile", son président, Jacques Gautier, a "remercié les personnels des installations et agents de collecte, qui continuent à travailler pour assurer leurs missions essentielles à la salubrité et à la sécurité de chacun".
<https://information.tv5monde.com/info/coronavirus-25-en-dechets-en-moins-collectes-en-ile-de-france-352661>
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10- Coronavirus : un médicament japonais contre la grippe a fait ses preuves durant les essais cliniques, Daily Geek Show, 23/03/20
Gabrielle Andriamanjatoson - Source : TechCrunch

Il a permis de diminuer les symptômes et même d'éliminer le virus chez certains patients
Depuis le début de l’épidémie du coronavirus, les scientifiques du monde entier sont à la recherche d’un éventuel médicament pour contrer la maladie. De nombreux tests en la matière sont en cours, et un médicament d’origine japonaise aurait affiché des résultats très positifs lors des essais cliniques.
Des essais cliniques très prometteurs
Un médicament japonais contre la grippe s’est révélé efficace dans le traitement du coronavirus lors des premiers essais cliniques en Chine. Les autorités médicales chinoises ont déclaré avoir testé le médicament antiviral nommé Avigan sur 340 patients. Il a été constaté qu’il réduisait le temps de récupération et améliorait l’état pulmonaire des patients, a rapporté The Guardian. Développé par Fujifilm Toyama Chemical, ce médicament antiviral avait été fabriqué par Zhejiang Hisun Pharmaceutical pour traiter les virus de la grippe en 2014.
> Lire aussi La perte de l’odorat ou du goût peut aussi faire partie des symptômes du coronavirus
Un important pourcentage des patients infectés à qui l’on a administré l’Avigan à Wuhan et à Shenzhen ont été guéri. En effet, après avoir suivi un traitement avec le médicament pendant onze jours, leurs dépistages au COVID-19 se sont révélés négatifs. Le médicament n’a cependant pas été efficace sur tous les patients traités, surtout chez ceux qui affichaient des symptômes graves. Quoi qu’il en soit, Zhang Xinmin, un responsable du ministère chinois des Sciences et de la Technologie, a notamment déclaré à The Guardian que l’Avigan « présente un haut degré de sécurité et est clairement efficace dans le traitement. »
Le Favipiravir est l’ingrédient principal de l’Avigan. La principale caractéristique du médicament est sa capacité à empêcher les gènes du virus de se répliquer dans les cellules infectées. Bien évidemment, des tests supplémentaires seront nécessaires pour valider l’usage de masse de ce médicament contre le coronavirus. Une approbation du gouvernement chinois sera également nécessaire pour utiliser l’Avigan pour traiter le coronavirus. Cela ne devrait cependant pas prendre trop de temps si le médicament s’avère efficace, dans la mesure où il est déjà largement utilisé contre la grippe.
>> Suite à lire à :
<https://dailygeekshow.com/medicament-japonais-grippe-coronavirus/>
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11- Covid-19 : la chloroquine, miracle ou mirage ?, Le JDLE, 23/03/20
Romain Loury

Alors que la pandémie de Covid-19 se propage à travers le monde, la polémique fait rage sur l'hydroxychloroquine, dont certains vantent les vertus contre le virus SARS-CoV-2. Au-delà des preuves scientifiques, bien maigres à ce jour, il s’agit là d’une nouvelle illustration du difficile ménage à trois entre science, politique et opinion publique.
Lundi 23 mars au matin, ils étaient des centaines à faire la queue devant l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille, désormais bastion français du traitement à la chloroquine. Si la chloroquine est utilisée comme antipaludéen depuis 1947, sa forme hydroxylée (hydroxychloroquine), indiquée contre la polyarthrite rhumatoïde et le lupus érythémateux disséminé, aurait en effet une activité contre le virus.
C’est du moins ce qu’ont affirmé en premier des chercheurs chinois en février. Or du côté chinois, les seuls résultats publiés à ce jour ne montrent qu’une efficacité in vitro. Des essais ont bien été menés sur des patients, comme l’affirment plusieurs d’entre eux en février dans BioScience Trends, mais les résultats demeurent inaccessibles, non publiés.
>> Suite à lire à :
<http://www.journaldelenvironnement.net/article/covid-19-la-chloroquine-miracle-ou-mirage,104460?xtor=RSS-31>
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12- Entretien. «Le virus pourrait être transporté par la pollution», Libération, Chronique Fil Vert, 24/03/20, 07:06
Propos recueillis par Aude Massiot 

Vincent-Henri Peuch, directeur du Service européen de surveillance atmosphérique Copernicus, explique comment la recherche sur le Covid-19 se penche maintenant sur une possible transmission par les particules en suspension.
Bien que ce ne soit pas son cœur de métier, Vincent-Henri Peuch est un des multiples acteurs du monde scientifique qui tente de mieux comprendre la réalité de l’épidémie de Covid-19. Le directeur du Service de surveillance atmosphérique (Cams) du programme européen Copernicus d’observation de la Terre explique à Libération l’étendue de leurs travaux, en lien avec le milieu médical. Le CAMS a relevé le 18 mars, une réduction de 10% par semaine des concentrations d’un polluant, le dioxyde d’azote en surface, dans le nord de l’Italie, depuis la mi-février. Et devrait publier dans les prochains jours une carte en temps réel de l’évolution de la concentration de certains gaz dangereux pour l’homme, en Europe.
Vous travaillez actuellement avec l’Organisation mondiale de la santé ainsi que des épidémiologistes sur le Covid-19. Quel est votre rôle ?
Grâce à nos outils d’observation par satellite et de modélisation, nous leur fournissons des données pour déterminer si la pollution par les particules fines peut servir de vecteur au Covid-19. Une étude réalisée par une quinzaine de chercheurs internationaux, et publiée le 17 mars dans The New England Journal of Medecine, a conclu que ce virus peut rester accroché pendant environ trois heures sur les particules fines en suspension, émises entre autres par les voitures, l’agriculture ou l’industrie. Cela signifierait qu’il pourrait être transporté par la pollution et contaminer sur une longue distance. L’OMS et les universités avec lesquelles nous travaillons cherchent maintenant à savoir si le virus, dans sa phase active, peut survivre sur les particules en suspension. Et sur quelle durée. Cette hypothèse, si elle est confirmée, pourrait expliquer, en partie, la vitesse de propagation du Covid-19. Il est possible que cela dépende des conditions d’humidité et de température.
Une baisse de la pollution aérienne saurait, si c’est confirmé, être bénéfique pour limiter l’épidémie ?
Tout cela n’est encore qu’hypothèses. Mais si c’est confirmé, oui. On pourrait décider alors de réduire certaines sources spécifiques de pollution. Nous observons déjà l’effet à la baisse des mesures de confinement sur les émissions de gaz polluants, comme le dioxyde d’azote et les particules fines, sur l’ensemble des pays d’Europe de l’Ouest et aux Etats-Unis, avec un petit retard au Royaume-Uni. Mais comme ces émissions dépendent beaucoup de la variabilité saisonnière et de la météo, il faut un mois de données pour considérer une évolution comme robuste.
Vous travaillez aussi sur le lien entre le virus et les allergies au pollen…
Il est clairement établi que la pollution atmosphérique, même étendue au pollen, affecte les personnes au travers de maladies comme l’asthme. Avec le Covid-19, la question est maintenant : la dangerosité du virus et ses complications augmenteraient-elles pour les patients allergiques au pollen ? C’est un enjeu de taille. En Europe, 25% de la population européenne est sensible au pollen. Et nous sommes en plein pic de la production de pollen de bouleau, un des plus allergisants.
Comment obtenez-vous vos données sur les pollens ?
On fait des prélèvements sur des filtres de l’air, qu’on passe ensuite au microscope pour compter les particules de pollen. En fonction de la saison, on sait à quelle espèce on doit s’attendre. On obtient les informations avec un délai de trois semaines.
Dans quelle mesure doit-on s’attendre à voir les émissions de gaz à effet de serre chuter ?
C’est difficile à dire. Le problème avec des gaz comme le dioxyde de carbone (CO2) ou le méthane, est que les concentrations de fond dans l’atmosphère sont déjà très élevées. Les émissions «fraîches» ne correspondent qu’à environ 1% du total. Un de nos axes de développement, à Copernicus, est justement de mettre en place, dans les prochaines années, un ensemble de trois satellites capables de mesurer le CO2 avec une précision suffisante pour pouvoir déterminer quelle quantité est «fraîche» ou ancienne.
<https://www.liberation.fr/planete/2020/03/24/le-virus-pourrait-etre-transporte-par-la-pollution_1782754>
En savoir plus :
> Aerosol and Surface Stability of SARS-CoV-2 as Compared with SARS-CoV-1 <https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMc2004973>, The NewEngland Journal of Medecine, 17/03/20
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13- Coronavirus : la pollution aux particules fines a-t-elle favorisé la contagion en Italie ?, BFMTV, 24/03/20, 07h31

Dans un article scientifique, des chercheurs italiens mettent en avant un possible lien entre les niveaux de particule fines et la propagation de l’épidémie. 
La pollution aux particules fines accélérerait-elle la propagation de l’épidémie de coronavirus? C’est l’hypothèse soulevée par des chercheurs italiens. Dans un article scientifique paru la semaine dernière, ces douze chercheurs des universités de Bari, Milan, Bologne et de la Société italienne de médecine environnementale mettent en avant un possible lien de causalité entre la propagation de l’épidémie et le niveau de pollution aux particules fines relevé fin février dans le nord de l’Italie, une région très touchée par le covid-19. En transportant le virus, les particules fines "exerceraient un effet porteur et boosteur", résument les chercheurs.
>> Suite à lire à :
<https://auto.bfmtv.com/actualite/une-etude-italienne-faisant-le-lien-entre-pollution-aux-particules-fines-et-propagation-du-coronavirus-pose-question-1880731.html>
En savoir plus :
> Position paper. Relazione circa l’effetto dell’inquinamento da particolato atmosferico e la diffusione di virus nella popolazione <http://www.simaonlus.it/wpsima/wp-content/uploads/2020/03/COVID19_Position-Paper_Relazione-circa-l%E2%80%99effetto-dell%E2%80%99inquinamento-da-particolato-atmosferico-e-la-diffusione-di-virus-nella-popolazione.pdf>, SIMA, mars 2020
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14- Se laver les mains ? Un luxe pour des millions de Yéménites, AFP, 24/03/20, 11:00
Mohamed Wafi, avec Shatha Yaish à Dubaï

Tous les matins, Mohammed, 11 ans, monte sur son âne pour aller chercher de l'eau à Hajjah, près de Sanaa. Comme ailleurs au Yémen, sa région manque du précieux liquide, surtout en ces temps de lutte contre le nouveau coronavirus.
Pour répondre aux besoins quotidiens de toute la famille, il parcourt avec sa soeur jusqu'à trois kilomètres pour obtenir de l'eau, trop souvent insalubre.
Là, les deux enfants prennent place dans une longue file avec en mains de vielles bouteilles en plastique d'huile moteur, qu'ils vont remplir d'eau aspirée d'un puits à l'aide d'un tuyau à la propreté douteuse.
"Le matin, je prépare l'âne. Puis, à 07H30, je vais chercher de l'eau et je fais des allers-retours jusqu'à 10H00", dit à l'AFP Mohammed.
Alors que le monde tente de contenir la propagation du nouveau coronavirus, les experts sont formels : le confinement et le lavage des mains avec du savon restent les meilleurs moyens de se protéger et de protéger les autres.
Le Yémen n'a pas enregistré de cas d'infection, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais les ONG craignent une catastrophe si la pandémie arrive dans ce pays, le plus pauvre de la péninsule arabique, déjà confronté à la pire crise humanitaire au monde d'après l'ONU depuis l'intervention armée de l'Arabie saoudite et ses alliés en 2015.
Cette coalition dirigée par Ryad appuie les forces loyales au gouvernement reconnu par la communauté internationale qui combat les rebelles Houthis, soutenus par l'Iran et qui contrôlent depuis des années des pans entiers du nord du pays ainsi que la capitale Sanaa.
"Le coronavirus représente un nouveau défi pour le Yémen", a alerté lundi l'ONG Oxfam, citant "la limitation des déplacements de certains travailleurs humanitaires", "les graves pénuries de médicaments, d'équipements et de personnel" ainsi que d'"accès à l'eau potable".
"Après cinq ans de morts, de maladies, de déplacements et face à la menace croissante d'une pandémie mondiale, les Yéménites ont désespérément besoin d'un cessez-le-feu", a clamé Muhsin Siddiquey, directeur d'Oxfam pour le Yémen.
- "Catastrophe" -
La guerre a fait des dizaines de milliers de morts, essentiellement des civils, d'après diverses ONG. Plus de trois millions de Yéménites vivent entassés dans des camps de déplacés et environ 24 millions, soit plus des deux tiers de la population, ont besoin d'aide humanitaire, estime l'ONU.
Menacé de famine, le pays est également régulièrement frappé par des épidémies de dengue et de choléra en raison d'un système de santé à l'agonie et de la rareté de l'eau potable.
Après cinq ans de guerre, les Yéménites "n'ont pas accès à l'eau potable, certains n'ont pas accès au savon", insiste Caroline Seguin, responsable locale des programmes de Médecins Sans Frontières (MSF).
"Nous pouvons recommander de se laver les mains, mais si vous n'avez rien pour le faire ?"
"Nous voyons déjà la catastrophe en Europe, qui est censée avoir les meilleurs systèmes de santé au monde. Au Yémen, où ce système s'effondre, avec beaucoup de camps de déplacés, un manque d'hygiène et d'eau potable, cela peut être une vraie catastrophe", confie-t-elle.
Les rebelles Houthis ont annoncé des mesures pour prévenir l'arrivée de la pandémie sur les territoires qu'ils contrôlent, avec la fermeture des écoles ou la suspension des vols de l'ONU à Sanaa, les seuls qui étaient autorisés dans ce pays sous blocus aérien de la coalition.
- Choléra -
Au cinquième anniversaire du début des opérations de la coalition, l'Unicef estime que 18 millions de Yéménites, dont 9,2 millions d'enfants, n'ont pas directement accès à "l'eau potable, l'assainissement et l'hygiène" et que seul un tiers de la population est raccordé à l'eau courante.
"Le Yémen continue d'être l'un des pays les plus pauvres en eau du monde. L'accès à l'eau potable a été gravement affecté par des années de sous-investissement et par le conflit", résume à l'AFP Bismarck Swangin, directeur de la communication de l'Unicef pour le Yémen.
Pourtant, "l'accès à l'eau potable est essentiel pour prévenir la propagation des maladies d'origine hydrique", souligne-t-il.
En 2017, le Yémen a subi la plus grande épidémie de choléra et de diarrhée aiguë au monde, faisant plus de 2.000 morts.
Le centre médical de Haradh, dans la région de Hajjah, accueille chaque jour près de 300 patients, la plupart pour "des maladies transmises par une eau impropre à la consommation", affirme à l'AFP le médecin urgentiste Mohammed Akil.
"Le système de santé déjà fragile fonctionne à 50% de sa capacité", souligne l'OMS au Yémen, dans une déclaration transmise à l'AFP.
Elle assure que les établissements de santé seront "dépassés" en cas d'arrivée de la pandémie de Covid-19 dans le pays.
<https://information.tv5monde.com/info/se-laver-les-mains-un-luxe-pour-des-millions-de-yemenites-352711>
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15- Six mois après, l'incendie de Lubrizol encore "dans toutes les têtes", AFP, 24/03/20, 11:00
Laurent Geslin

Six mois après, l'incendie hors norme qui a détruit une partie du site de Lubrizol à Rouen est encore dans "toutes les têtes", mais aucune réponse n'est encore venue expliquer l'origine du sinistre et ses conséquences à long terme.
Le 26 septembre dernier, 9.505 tonnes de produits chimiques avaient brûlé: 5.253 tonnes de produits - essentiellement des lubrifiants - sur le site de Seveso Lubrizol et 4.252 tonnes sur le site de l'entreprise voisine Normandie Logistique, dont 1.600 appartenaient à Lubrizol.
L'incendie, qui n'a pas fait de victime, avait provoqué un gigantesque nuage de fumée noire de 22 km de long avec des retombées de suie jusque dans les Hauts-de-France.
Pendant plusieurs semaines, incommodés par l'odeur, des habitants ont présenté des symptômes tels que maux de tête et nausées, suscitant des inquiétudes sur les risques sanitaires à long terme.
Autre conséquence, les produits frais (lait, légumes) ont cessé d'être commercialisés dans plus de deux cents communes durant trois semaines. 
Six mois après, on ignore toujours d'où est parti le feu. Les deux entreprises se renvoient la responsabilité.
Une certitude, "l'incendie de Lubrizol est encore dans toutes les têtes", souligne Charlotte Goujon, maire PS de Petit-Quevilly qui jouxte l'usine.
Mi-décembre, Lubrizol a pu redémarrer partiellement l'une de ses unités après le feu vert de la préfecture, malgré le recours de l'association Rouen Respire.
Fin février, la société Lubrizol a été mise en examen par le parquet de Paris, chargé de l'enquête, pour "déversement de substances nuisibles" et pour des manquements dans l'exploitation de son usine ayant porté une "atteinte grave" à l'environnement. L'entreprise a été placée sous contrôle judiciaire.
Un cautionnement de 375.000 euros et une "sûreté" de 4 millions d'euros visant à réparer les "dommages humains et environnementaux" éventuellement imputables à l'incendie ont été demandés à Lubrizol.
- "On ne sait toujours rien" -
Normandie Logistique a elle été placée sous le statut intermédiaire de témoin assisté.
"On n'a toujours pas accès au dossier" et "six mois après on ne sait toujours rien. C'est magnifique! C'est quand même fou. On attend encore les retours de l'impact sanitaire", dénonce auprès de l'AFP Olivier Blond, président de l'association représentée par l'ex-ministre de l'Environnement et avocate Corinne Lepage.
"Il y a eu une préenquête auprès des habitants à Petit-Quevilly, Préau, Bois-Guillaume et Buchy" qui ont été interrogés par téléphone "pour voir quels étaient les effets qu'ils ressentaient et qu'ils redoutaient pour leur santé", indique Charlotte Goujon.
"Tous les matins en ce moment, on sent encore l'odeur, c'est un problème en cette période de confinement où on voudrait aérer nos maisons", souligne l'édile dont la ville a porté plainte contre X.
Pour les agriculteurs et producteurs de lait, des dispositifs d'aide d'urgence ont commencé à compenser les pertes.
Lubrizol a assuré à l'AFP répondre aux demandes, en lien avec le Fonds national agricole de mutualisation sanitaire et environnemental (FMSE): en février, "il y avait 1.600 dossiers dont 1.100 au titre de l'agriculture".
Selon Aline Catoire, productrice de lait et vice-présidente de la chambre d'agriculture de Seine-Maritime, "l'indemnisation des éleveurs laitiers a été assez transparente". "On a été réglés au prix payé de ce que nous aurions vendu", explique-t-elle, ajoutant avoir perçu 12.000 euros pour 29.000 litres perdus.
Des négociations doivent commencer pour les pertes indirectes : "perte d'image des produits normands, pour les vendeurs directs, la fréquentation des marchés", a précisé Mme Catoire.
Deux missions parlementaires ont vu le jour. Celle de l'Assemblée nationale a avancé plusieurs propositions pour éviter les accidents industriels : augmenter les sanctions contre les pollueurs, organiser des exercices d'évacuation de la population, augmenter les effectifs des inspecteurs d'usines.
La commission d'enquête du Sénat a dû interrompre ses travaux pour cause de coronavirus et les reprendra après la crise sanitaire.
Aux municipales, EELV escomptait transformer le choc Lubrizol en victoire. Mais malgré un bon score au 1er tour (23,15%), les écologistes n'ont pas réussi à supplanter le PS qui paraît assuré de garder la mairie.
<https://information.tv5monde.com/info/six-mois-apres-l-incendie-de-lubrizol-encore-dans-toutes-les-tetes-352709>
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16- Coronavirus : La qualité de l’air n’a jamais été aussi bonne en Ile-de-France depuis 40 ans, 20 Minutes avec AFP, 25/03/20, 10h28
C. Po.

Airparif a relevé une amélioration de la qualité de l'air de l'ordre de 20 à 30% dans l'agglomération parisienne
C’est peut-être l’un des rares effets positifs de la pandémie de coronavirus que la France traverse actuellement : les mesures de confinement ont permis une nette amélioration de la qualité de l’air dans l’agglomération parisienne, selon un premier bilan d’Airparif publié mercredi. Sur la semaine du 16 au 20 mars, comparé à d’autres mois de mars, Airparif a relevé « une amélioration de la qualité de l'air de l’ordre de 20 à 30 % dans l’agglomération parisienne, consécutive à une baisse des émissions de plus de 60 % pour les oxydes d’azote », selon un communiqué.
« Malgré une augmentation du chauffage résidentiel, cette baisse est liée en grande partie à la forte diminution du trafic routier et aérien », avec la mise en place du confinement depuis mardi midi. « Le long des axes de circulation, cet impact peut être encore plus important », relève l’association de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France. Les niveaux de mesure rejoignent ceux d’habitude enregistrés dans les parcs. « En 40 ans de mesure d’Airparif, cette situation n’est jamais arrivée de manière aussi importante et sur autant de stations ».
L’amélioration moins visible pour les particules fines
Concernant les particules fines (PM10 et PM2,5), l’amélioration n’a pas été aussi visible car elles « sont issues de davantage de sources ». « La diminution du trafic n’a pas compensé l’augmentation liée au chauffage résidentiel et au maintien des activités agricoles, conjugués à une météorologie printanière favorable à la formation de particules observée dans plusieurs régions avoisinantes », détaille Airparif. Le NO2 peut causer une inflammation importante des voies respiratoires, tandis que la pollution aux particules fines peut induire sur le long terme des maladies chroniques, respiratoires ou cardiovasculaires ou des cancers du poumon.
« Autre bonne nouvelle, cette baisse des polluants de l’air s’accompagne d’une baisse du dioxyde de carbone (CO2), gaz à effet de serre » responsable du réchauffement climatique, précise Airparif.
<https://www.20minutes.fr/societe/2747551-20200325-coronavirus-qualite-air-jamais-aussi-bonne-ile-france-depuis-40-ans>
Sur le même sujet : 
> Confinement : forte amélioration de la qualité de l'air en région parisienne <https://information.tv5monde.com/info/confinement-forte-amelioration-de-la-qualite-de-l-air-en-region-parisienne-352863>, AFP, 25/03/20, 11:00
> Coronavirus et confinement : “jamais à Lyon la qualité de l’air n’a été aussi bonne <https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/coronavirus-confinement-jamais-lyon-qualite-air-n-ete-bonne-1805728.html>, France 3, Auvergne–Rhône-Alpes, 24/03/20, 15:46
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17- Coronavirus : dix bonnes nouvelles pour garder le moral, RTL, 26/03/20, 06:12
Charles Deluermoz

Élans de solidarité, hausse des guérisons et pollution en baisse... Voici dix bonnes nouvelles pour garder le moral pendant cette période de confinement.
Plus d'un tiers de l'humanité est désormais sommé de rester à la maison après la décision de l'Inde de confiner ses 1,3 milliard d'habitants face au coronavirus qui sème le chaos à travers le monde. La pandémie a fait au moins 19.246 morts dans le monde depuis son apparition en décembre (plus de 1.100 en France), selon un bilan établi par l'AFP avec plus de 427.000 cas positifs recensés.
Malgré la morosité ambiante, ces nouvelles terribles, des lueurs d'espoir émergent dans un monde paralysé par le coronavirus. Baisse de la pollution, élans de solidarité des entreprises en France et à travers le monde, initiatives citoyennes ou encore mobilisation des clubs de foot... Nous avons sélectionné une série de bonnes nouvelles et d'anecdotes pour retrouver le moral après une première semaine de confinement.
Le nombre de guérison augmente
Le nombre de personnes déclarées guéries par les autorités sanitaires est en hausse. En France, plus de 2.400 personnes considérées comme guéries ont pu quitter l'hôpital entre mercredi 18 et jeudi 19 mars, selon le directeur général de la santé, Jérôme Salomon.
Un chiffre largement sous-estimé puisqu'il il ne prend pas en compte les personnes malades qui ont guéri en restant confinées. En Chine, où l'épidémie est en cours d'endiguement, plus de 70 000 personnes ont été déclarées guéries, sur 81.000 cas recensés.
L'air est plus pur dans les pays confinés
Moins de transports, moins de production... Dans des pays à l'arrêt ou au ralenti pour cause de coronavirus, la population respire mieux grâce à une réduction de la pollution atmosphérique, même s'il est trop tôt pour en mesurer les effets à plus long terme. 
À ce titre, les images satellite de la Nasa sont éloquentes : en février, la concentration de dioxyde d'azote (NO2), produit principalement par les véhicules et les centrales thermiques, a baissé drastiquement à Wuhan, l'épicentre de l'épidémie du Covid-19. De rouge/orange, la carte est devenue bleue. 
Le même phénomène a été observé début mars par l'Agence spatiale européenne dans le nord de l'Italie, zone confinée depuis plusieurs semaines pour lutter contre la propagation de la maladie. Il se produirait également à Madrid et Barcelone, où un confinement strict est de mise depuis mi-mars, selon l'Agence européenne de l'Environnement.
Les dons de masques se multiplient
Des grandes entreprises aux collectivités en passant par un producteur de champignons, les dons de masques se sont multipliés dans l'Hexagone pour tenter de pallier la pénurie. Parmi les gros donateurs figurent beaucoup d'industries qui ont été contraintes de se mettre à l'arrêt.
Dans le secteur automobile, PSA a annoncé vendredi la livraison de 130.000 masques aux hôpitaux, services d'urgence et préfectures, 120.000 pour Renault et 30.000 pour Valeo. Le groupe de luxe LVMH a promis samedi d'offrir dix millions de masques (dont trois millions de masques FFP2), d'une valeur de cinq millions d'euros. Bouygues va de son côté donner un million de masques chirurgicaux.
Des distilleries cèdent leurs stocks, les industriels se mobilisent
En France, des distilleries du Doubs et de Haute-Saône ont décidé de céder une partie de leurs stocks d'alcool pour permettre la fabrication du gel hydroalcoolique nécessaire aux professionnels de santé pour se protéger du coronavirus.
De même, plusieurs industriels ont décidé de convertir temporairement leur activité en production de gel hydroalcoolique : Guerlain, ou Givenchy, pour le secteur du luxe, mais aussi les groupes Tereos et Cristal Union ou encore Pernod Ricard.
Des chambres d'hôtel pour les SDF
En Angleterre, le maire de Londres a annoncé samedi 20 mars avoir réservé 300 chambres d'hôtels pour permettre aux personnes sans domicile fixe de se confiner et d'éviter d'être contaminées par le nouveau coronavirus.
Tout au long du weekend, ces personnes ont été amenées dans les chambres de deux hôtels de Londres du groupe Intercontinental hotels, à bord de taxis afin qu'ils évitent les transports en commun. Les chambres ont été réservées pour les douze prochaines semaines.
En France, le ministre du Logement Julien Denormandie avait lui aussi annoncé samedi la mise à disposition de 2.000 places d'hôtel supplémentaires en France pour héberger des sans-abris, ainsi que l'ouverture de trois sites de confinement pour soigner des SDF malades du Covid-19.
Des transports gratuits pour la réserve sanitaire
Ce lundi 23 mars, la SNCF a rendu gratuits les TGV et Intercités pour les personnels médicaux et paramédicaux - médecins, infirmiers et aide-soignants - qui répondent aux appels de solidarité pour venir renforcer les hôpitaux afin de lutter contre le Covid-19.
Le Grand Est avait d'ores et déjà annoncé vendredi la gratuité de ses réseaux de transports (TER et bus interurbains) pour les soignants. Les Hauts-de-France ont également pris la même décision. Dans la région parisienne, Ile-de-France Mobilités et la RATP ont mis en place des navettes de bus gratuites réservées aux personnels de santé pour relier de grands pôles de transport aux centres hospitaliers.
Enfin, à Nice, toutes les lignes de bus vont été supprimées à partir de mercredi sauf celles "desservant des établissements de santé, qui circuleront uniquement aux prises et fin de service des personnels hospitaliers".
Des clubs de foot solidaires
Après les joueurs, les clubs de football du monde entier se mobilisent. Au Brésil, où les compétitions sont paralysées, des équipes de première division ont mis leurs installations, stades et centres d'entraînement à la disposition des autorités sanitaires.
En Angleterre, le Liverpool FC a décidé dimanche de mettre ses stadiers au service des supermarchés pris d'assaut tandis que Manchester United et Manchester City, qui entretiennent une féroce rivalité, ont uni leurs forces pour faire don de 100.000 livres (117.000 euros) à des banques alimentaires de leur ville.
Au Liban, des fleurs livrées par drone pour la fête des mères
Malgré le confinement au Liban, trois étudiants ont eu l'idée d'utiliser un drone pour envoyer des fleurs aux mamans enfermées chez elles pour la fête des mères, qui avait lieu ce samedi 21 mars dans le pays. Si le service était payant, tous les bénéfices ont été reversés à la Croix-Rouge libanaise, impliquée dans le transport des personnes malades ou soupçonnées d'être contaminées dans les hôpitaux.
À Venise, les canaux sont redevenus limpides
Cette pureté retrouvée est l'une des rares bonnes nouvelles pour la cité et pour sa région, durement touchées par la pandémie : les bateaux de croisière n'étant plus là et les gondoles à quai, l'eau des canaux de Venise est redevenue limpide, après dix jours sans touristes.
<https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/coronavirus-dix-bonnes-nouvelles-pour-garder-le-moral-7800298171>
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En audio
18- Le billet vert. La pollution : facteur aggravant du coronavirus ?, Radio France, 22/03/20, 10:35
Gérard Feldzer

La pollution aux particules fines, fléau de nos sociétés industrielles, pourrait-elle être un vecteur favorable à la transmission du virus Covid-19 et à sa pénétration dans les poumons des personnes fortement exposées à cette pollution de l'air ? L'hypothèse est aujourd'hui étudiée par les chercheurs. 
Des chercheurs et scientifiques travaillent actuellement sur une relation possible entre la pollution, notamment aux particules fines, et la propagation du Covid-19.  
>> Suite à (ré)écouter à :
<https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/le-billet-vert-la-pollution-facteur-aggravant-du-coronavirus_3858499.html>
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En images
19- Documentaire. Bonnes nouvelles de la planète, ARTE Découverte, 22/03/20

À l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, une exploration des progrès réalisés dans sa gestion, de Las Vegas au Proche-Orient en passant par l'Espagne, à la suite de la crise écologique. Alors que les mauvaises nouvelles inondent les médias, ce documentaire dévoile quelques raisons d’être optimiste, notamment dans le domaine de l’eau. À chaque crise, des chercheurs, des militants et des entrepreneurs remportent de petites victoires qui améliorent la conjoncture écologique. Dans le désert, Las Vegas, malgré ses terrains de golf et ses piscines, est parvenue en une décennie à adopter un modèle vertueux. En Espagne, de nouvelles techniques pourraient bientôt permettre de produire fruits et légumes de façon bien plus respectueuse de l'environnement. Au Proche-Orient, le bas niveau du Jourdain a contribué à rapprocher Israël et la Jordanie, qui ont signé un accord historique destiné à sauver la mer Morte. 
> Documentaire (44mn) de Michael Gärtner et Tanja Winkler à revoir à :
<https://www.youtube.com/watch?time_continue=10&v=gJirDZcpPBY&feature=emb_logo>
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– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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