[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur énergies, ressources, transports, habitat, urbanisme & aménagement du territoire (mercredi 6 mai)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mer 6 Mai 07:59:50 CEST 2020


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Enquête sur les impacts du confinement sur la mobilité et les modes de vie des Français <https://fr.forumviesmobiles.org/projet/2020/04/23/enquete-sur-impacts-confinement-sur-mobilite-et-modes-vie-des-francais-13285>, Forum Vies Mobiles, 23/04/20 
2- “Fessenheim, le début de la fin du nucléaire” : trois raisons de regarder le documentaire <https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/fessenheim-debut-fin-du-nucleaire-trois-raisons-regarder-documentaire-1818652.html>, France 3 Grand Est, 24/04/20, 09:00
3- Quatre questions que vous vous posez sur la reprise des transports en commun le 11 mai <https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/quatre-questions-que-vous-vous-posez-sur-la-reprise-des-transports-en-commun-le-11-mai_2124577.html>, L’Express avec AFP, 24/04/20, 18:14
4- L’électricité bousculée par le coronavirus <https://www.lemonde.fr/blog/huet/2020/04/24/lelectricite-bousculee-par-le-coronavirus/>, Blog Sciences, 24/04/20
5- En Equateur, marée noire sur une rivière amazonienne <https://reporterre.net/En-Equateur-maree-noire-sur-une-riviere-amazonienne>, Reporterre, 24/04/20
6- Ville déconfinée, ville cyclable ? Les défenseurs du vélo préparent la bataille des mobilités <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/24/ville-deconfinee-ville-cyclable-les-defenseurs-du-velo-preparent-la-bataille-des-mobilites_6037713_3244.html>, Le Monde, maj le 25/04/20 à 02h23
7- Coronavirus : la France et les Pays-Bas promettent 10 milliards d’euros pour sauver Air France-KLM <https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/04/25/coronavirus-l-etat-vole-au-secours-d-air-france-avec-une-aide-a-hauteur-de-7-milliards-d-euros_6037717_3234.html>, Le Monde avec AFP, 25/04/20, 02h45
8- Le gouvernement a publié sa feuille de route énergétique jusqu’en 2028 <https://reporterre.net/Le-gouvernement-a-publie-sa-feuille-de-route-energetique-jusqu-en-2028>, Reporterre, 25/04/20
9- Nucléaire : pendant le confinement, un recours massif et illégal à la sous-traitance <https://theconversation.com/nucleaire-pendant-le-confinement-un-recours-massif-et-illegal-a-la-sous-traitance-136902>, The Conversation, 26/04/20, 20:52
10- Transition écologique : "Aucun chèque en blanc" accordé à Air France, selon Mme Borne <https://www.ouest-france.fr/economie/transition-ecologique-aucun-cheque-en-blanc-accorde-air-france-selon-mme-borne-6818611>, AFP, 27/04/20, 17:00
11- Quelles conséquences à la crise du Covid-19 sur le secteur de l’électricité ? <https://lenergeek.com/2020/04/27/consequences-crise-covid-19-secteur-electricite/>, L’enerGEEK, 27/04/20
12- Le pétrole bon marché ne devrait pas avoir la peau des renouvelables <https://information.tv5monde.com/info/le-petrole-bon-marche-ne-devrait-pas-avoir-la-peau-des-renouvelables-357123>, AFP, 28/04/20, 12:00
13- Entretien. "En quelques jours, on va construire des centaines de km de pistes cyclables temporaires" <https://www.franceinter.fr/societe/en-quelques-jours-on-va-construire-des-centaines-de-km-de-pistes-cyclables-temporaires>, France Inter, 28/04/20, 18h22
14- Construire moins mais construire malin : le rôle de l’architecte et de son client <https://theconversation.com/construire-moins-mais-construire-malin-le-role-de-larchitecte-et-de-son-client-136792>, The Conversation, 28/04/20, 21:33
15- Déconfinement : cure d’hygiénisme en vue pour la ville de Paris <https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/04/28/deconfinement-cure-d-hygienisme-en-vue-pour-la-ville-de-paris_6038063_3224.html>, Le Monde, maj le 29/04/20 à 06h12
16- Déconfinement : "Si tout le monde prend sa voiture, on retourne à une situation pire qu’avant en termes de pollution et de congestion" <https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/deconfinement-si-tout-le-monde-prend-sa-voiture-on-retourne-a-une-situation-pire-quavant-en-terme-de-pollution-et-de-congestion_3940191.html>, France info, 29/04/20, 14:39
17- Coronavirus : chute historique de la consommation d'énergie mondiale <https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/coronavirus-chute-historique-de-la-consommation-denergie-mondiale-1199361#xtor=RSS41>, Les Echos, 30/04/20, 06h00
18- Un plan gouvernemental de 20 millions d’euros pour encourager la pratique du vélo pendant le déconfinement <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/30/un-plan-gouvernemental-de-20-millions-d-euros-pour-encourager-la-pratique-du-velo-au-deconfinement_6038198_3244.html>, Le Monde avec AFP, 30/04/30, 15h23
En audio
19- Matthieu Orphelin : "Il faut faire d'Air France un allié et pousser pour des réglementations plus ambitieuses" <https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-du-week-end/l-invite-du-week-end-25-avril-2020>, France Inter, L’invité du week-end, 25/04/04, 08h17
En images
20- Fessenheim, le début de la fin du nucléaire <https://www.france.tv/france-3/la-france-en-vrai/1433581-la-france-en-vrai-fessenheim-le-debut-de-la-fin-du-nucleaire.html>, France 3, La France en vrai, 27/04/20, 23h10
21- Interview vidéo. Déconfinement et vélo : « On va faire en quelques semaines ce qu'on avait prévu de faire en plusieurs années » <https://www.actu-environnement.com/ae/news/deconfinement-velo-covid19-pistes-cyclables-35403.php4>, Actu-environnement, 30/04/20

Bien à vous,
Florence

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ENQUÊTE DU JOUR : 38 % des Français déclarent avoir pris conscience que leurs déplacements pourraient être faits davantage en proximité, à pied ou à vélo. (cf. item 1 & suite)
ACCÉLÉRATION DU JOUR : Le déconfinement va faire gagner d’un coup 5 à 10 ans de politique cyclable et pourrait booster le marché du vélo. (cf. item 6, 13, 18, suite & 21)
CHIFFRES DU JOUR : — A partir du 11 mai, 8 millions de voyages quotidiens sont attendus dans les transports en commun. (cf. item 3)
— La consommation de pétrole, gaz, charbon et électricité va se contracter de 6 % cette année, prévoit l'Agence internationale de l'énergie, du jamais-vu depuis 1945. Les émissions de CO2 baisseraient de 8 %, un recul sans précédent, retombant à leur niveau de 2010. (cf. item 17, 4, 11 & 12)
DÉCISIONS DU JOUR : — Air France va recevoir une enveloppe de 7 milliards d’euros sous forme de 4 milliards de prêts bancaires et de 3 milliards de prêt direct de l’Etat mais sa nationalisation "n’est pas à l’ordre du jour" et le gouvernement néerlandais a promis 2 à 4 milliards d’euros pour aider KLM. (cf. item 7, 10 & 19)
— La Programmation pluri-annuelle de l’énergie (PPE) pour 2019-2028 a été adoptée, selon un décret paru au Journal officiel, exprimant la volonté de l’Etat de développer les énergies renouvelables et de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité. (cf. item 8)
RÉTROSPECTIVE DU JOUR : Fessenheim, la plus vieille centrale nucléaire française, dont la construction a commencé en 1970 et qui est en fonction depuis janvier 1978, va fermer. Le réacteur numéro un a été arrêté en février dernier et le réacteur numéro deux doit suivre à la fin du mois de juin 2020. (cf. item 2 & 20)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Enquête sur les impacts du confinement sur la mobilité et les modes de vie des Français, Forum Vies mobiles, 23/04/20 

Le confinement des Français imposé à partir du 17 mars 2020 pour lutter contre la propagation rapide du Covid-19 est passé par une restriction de leurs libertés inédite en temps de paix, et au premier chef, celle de se déplacer. Au Forum Vies Mobiles nous avons souhaité en évaluer les impacts sociaux, présents et futurs, sur les modes de vie des Français. Il en ressort de fortes disparités dans les pratiques, selon les âges notamment, mais aussi une découverte de modes de vie différents, qui n’est pas sans faire naître certaines aspirations à une modération des déplacements après le confinement.
>> Suite à lire et à télécharger à :
<https://fr.forumviesmobiles.org/projet/2020/04/23/enquete-sur-impacts-confinement-sur-mobilite-et-modes-vie-des-francais-13285>
Sur le même sujet :
> Les Français favorables à un rationnement des déplacements et aux transports doux <https://reporterre.net/Les-Francais-favorables-a-un-rationnement-des-deplacements-et-aux-transports-doux>, Reporterre, 25/04/20
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2- “Fessenheim, le début de la fin du nucléaire” : trois raisons de regarder le documentaire, France 3 Grand Est, 24/04/20, 09:00
Sophie Gueffier

Le 22 février 2020 a été arrêté le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Fessenheim. En juin ce sera au tour du réacteur 2. C'est le début d'un long processus. Voici trois raisons de regarder "Fessenheim, le début de la fin du nucléaire" de Jean-Charles Deniau, lundi 27 avril à 23h10.
François Hollande a tranché. Le 22 février 2020, un terme défintif a été mis au débat entre pro et anti-nucléaires: le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Fessenheim a été arrêté. En juin, si les conditions le permettent, ce sera au tour du réacteur 2 d'être arrêté, mettant ainsi fin à plus de qurante années d'exploitation de la centrale. 
Voici trois bonnes raisons de regarder Fessenheim, le début de la fin du nucléaire, un documentaire de Jean-Charles Deniau, lundi 27 avril à 23h10 sur France 3 Grand Est.
1- Pour comprendre le principe la précaution
Que l'on soit pro ou anti-nucléaire, on peut tous se ranger derrière le principe de précaution, c'est peut-être une leçon que la crise sanitaire du coronavirus nous aura appris. Encore faut-il s'entendre sur le risque que l'on encourt. Peut-on craindre un tremblement de terre, comme celui de Bâle en 1356, que l'on a ressenti à Fessenheim ? Doit-on avoir peur de l'usure ou des malfaçons - se souvenir de l'affaire des Forges du Creusot - sur les matériaux de construction ? Doit-on redouter un acte de malveillance, à l'instar de ce que Greenpeacedénonce depuis plusieurs années, mis en scène dans une action spectaculaire de mars 2014 ? Un incident sérieux sur le circuit de refroidissement ou encore une erreur humaine ? 
« J'entends dire tout et n'importe quoi : que c'est une passoire, que ça fuit de partout, que ça va nous péter à la gueule ! La plupart des gens qui disent ça n'y connaissent rien. » Jean-Luc Cardoso, délégué CGT centrale de Fessenheim
Le président de la République François Hollande a mis en terme en 2012 au débat et a annoncé la fermeture la centrale de Fessenheim avant la fin de son mandat. C'est finalement son successeur Emmanuel Macron qui achèvera la procédure d'arrêt de la production énergétique de la centrale alsacienne le 22 février 2020. Principe de précaution adopté.
Même si certains n'y voient qu'une manière de se verdir artificiellement ou de faire taire les militants écolos, le résultat est là. 
« On nous sacrifie sur l'autel de l'environnementalisme à tout crin ; (...) on essaye de se verdir. », Claude Brender, maire de Fessenheim
>> Suite à lire à :
<https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/fessenheim-debut-fin-du-nucleaire-trois-raisons-regarder-documentaire-1818652.html>
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3- Quatre questions que vous vous posez sur la reprise des transports en commun le 11 mai, L’Express avec AFP, 24/04/20, 18:14

Assurer la sécurité sanitaire des voyageurs dans les transports en commun relève du défi, pour l'après-11 mai. Plusieurs mesures sont déjà prévues.
Pour certains, l'après-11 mai, marquant le début d'un déconfinement progressif dans le pays, va signifier le retour sur le lieu de travail. Et donc le retour dans les transports en commun. Mais comment se déplacer à nouveau, après le confinement, sans risque d'être infecté par le coronavirus ? Faut-il porter un masque ? L'offre sur le réseau sera-t-elle suffisante ? L'Express fait le point.  
• Quelle sera l'offre sur le réseau à partir du 11 mai ?
La présidente de la RATP, Catherine Guillouard, a annoncé ce vendredi qu'elle visait de faire fonctionner le réseau parisien de transports en commun à 70% de ses capacités normales à partir du 11 mai, contre 30% actuellement, dans une interview à France Inter. La présidente de la Région Ile-de-France Valérie Pécresse avait estimé récemment que la reprise du trafic n'allait pas assez vite.  
> Lire aussi >> En Île-de-France, comment éviter que le métro ne devienne un incubateur du coronavirus ? 
Évoquant les images de bus ou rames de métro bondés qui ont circulé ces derniers jours, la présidente de la RATP a reconnu qu'il y avait "des endroits dans le réseau où il y a(vait) une fréquentation importante", citant notamment la Seine-Saint-Denis. Dans ce département, "nous avons fait trois ajustements d'offre depuis un mois et nous allons en faire à nouveau: les bus vont passer de 30% à 50%, les trams vont passer de 30% à 60%", a-t-elle détaillé. Interrogée sur la ligne 13 du métro, régulièrement saturée, elle a annoncé que la RATP allait aussi y augmenter la fréquence des rames de 40% de l'offre normale vendredi à 50% dès lundi. 
Pour éviter que les transports en commun soient saturés après le 11 mai, Catherine Guillouard a notamment préconisé "que les entreprises appliquent le télétravail au maximum pendant un certain temps" ou que les employeurs permettent "à leurs salariés d'arriver à des horaires différenciés au travail" afin de lisser la fréquentation aux heures de pointe. 
>> Suite à lire à :
<https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/quatre-questions-que-vous-vous-posez-sur-la-reprise-des-transports-en-commun-le-11-mai_2124577.html>
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4- L’électricité bousculée par le coronavirus, Blog Sciences, 24/04/20
Sylvestre Huet

Après cinq semaines de confinement pour stopper la propagation du coronavirus Sars-Cov-2, ses effets sur les marchés et le coût de l’électricité se comptent en milliards d’euros. Tandis que ses effets sur la production et la consommation – nécessairement égales – se traduisent par une décarbonation massive en Europe, légère en France et dans les pays déjà décarbonés. En témoignent les données fournies par Réseau Transport et distribution d’Electricité (RTE) et une première analyse de France stratégie.
Soyons positif et commençons par la bonne nouvelle. Avec la chute des consommations, les énergies renouvelables intermittentes (éolien et solaire) prioritaires sur les réseaux, et les autres productions décarbonée – hydraulique, biomasse et nucléaire – assurent une part beaucoup plus importante de la consommation qui a diminué de 15 à 20% en moyenne en raison de l’arrêt de nombreuses industries, de commerces et de transports. Même au plus fort de la crise économique de 2008/2009 la baisse ne dépassait pas 5% par rapport à l’attendu. Du coup, la production d’électricité est beaucoup moins émettrice de CO2 à l’échelle européenne. France Stratégie souligne que «selon le cabinet international Sia Partners, le confinement réduit chaque jour les rejets de CO2 de 58 % en Europe. S’il devait se prolonger sur 45 jours, la baisse serait de 5 % en bilan annuel. »
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.lemonde.fr/blog/huet/2020/04/24/lelectricite-bousculee-par-le-coronavirus/>
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5- En Equateur, marée noire sur une rivière amazonienne, Reporterre, 24/04/20
Source : El Mercurio

Environ 100.000 personnes en Amazonie équatorienne ont été affectées par les déversements de pétrole dans deux rivières, causés par la rupture de trois oléoducs.
L’accident s’est produit le 7 avril, à la frontière entre les provinces de Napo et de Sucumbios. La rupture des oléoducs a provoqué un déversement de pétrole dans le fleuve Coca, qui se jette dans le Napo, un affluent de l’Amazone. C’est un glissement de terrain qui a endommagé ces tubes transportant du brut et des carburants, a déclaré la compagnie pétrolière publique Petroecuador dans un communiqué.
La crise sanitaire Covid-19 que traverse le pays a occulté cette catastrophe environnementale et humaine, qui prive les communautés riveraines d’un accès à l’eau, à la pêche ou aux cultures. « Il y a 150 communautés indigènes, 24 paroisses touchées et une projection de population estimée à 113.000 personnes », a déclaré Efe Carlos Mazabanda, coordinateur en Equateur d’Amazon Watch.
Une coalition d’ONG locales a demandé que le gouvernement et les compagnies pétrolières impliquées (dont l’une appartient à l’État) soient tenus responsables de ce qui s’est passé. Les ONG estiment que les actions visant à empêcher le déversement ont tardé à venir et que les travaux de réparation sont incertains.
Les compagnies pétrolières ont affirmé avoir fait le nécessaire, dès le 7 avril, pour limiter le déversement. Pour Efe Carlos Mazabanda, porte-parole d’une ONG, « Nous n’avons pas de chiffres convaincants. Au début, ils parlaient de 4.000 barils déversés. Ensuite, l’OCP [L’entreprise qui gère le système d’oléoducs] a révélé au Parlement qu’il s’agissait de 8.900 barils ».
« Nous avons déjà eu des déversements, mais l’ampleur de la contamination actuelle est inquiétante », a déclaré Olger Gallo, chef de la communauté de Panduyaku, dans la province de Sucumbíos. Composée d’environ 800 habitants, sa communauté est confrontée à l’isolement géographique et au coronavirus, en plus de voir son économie s’effondrer. « Notre mode de vie aujourd’hui est très altéré, nos moyens de subsistance sont décimés et la faim plane », a-t-il indiqué.
Aujourd’hui, le pétrole ne coule plus, mais selon lui, le fleuve « est dévasté » et les points noirs sont présents sur toute la rive, sur les plantes, les animaux, les roches et les sédiments, malgré les inondations et les pluies constantes.
La contamination sur des centaines de kilomètres de la rivière Coca pourrait avoir des conséquences environnementales incalculables sur « des plages et des forêts de terre ferme et inondable, des lieux importants pour la nidification et la reproduction d’animaux tels que les tortues de rivière, les caïmans, les loutres géantes ou les oiseaux », a noté Belén Paez, directrice de la Fondation environnementale Pachamama.
<https://reporterre.net/En-Equateur-maree-noire-sur-une-riviere-amazonienne>
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6- Ville déconfinée, ville cyclable ? Les défenseurs du vélo préparent la bataille des mobilités, Le Monde, maj le 25/04/20 à 02h23
Julie Carriat 

Dans la perspective du déconfinement, les promoteurs du cycle mettent en valeur un mode de déplacement adapté à la distanciation sociale. Ils travaillent pour que l’après-11 mai signe la progression significative du vélo dans les villes. 
Virtuellement, la salle de 500 places était pleine à craquer, ce mercredi 22 avril. Toute la « cyclosphère » était réunie pour un « webinaire » sur le sujet du moment : la ville déconfinée sera-t-elle, enfin, cyclable ? Ou plutôt, selon le langage poli adopté par le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) : « Aménagements cyclables temporaires et confinement : quelles opportunités ? »
Pendant cette période sombre, les pro-vélos s’accrochent à un espoir : accélérer la progression du cycle dans les villes. D’ores et déjà, une chose est sûre, les transports en commun ne fonctionneront pas à plein régime le 11 mai, distanciation oblige. Pour autant, « ce n’est pas le moment de se remettre tous à polluer », résume Agnès Laszczyk, vice-présidente de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB).
> Lire aussi  Transports en Ile-de-France : tensions et remue-méninges avant le déconfinement
L’enjeu consiste donc à « être prêts, sur le terrain, à accueillir le probable grand nombre de cyclistes que l’on va voir dès la reprise des activités », poursuit Pierre Serne, président du Club des villes et territoires cyclables, mandaté par le ministère des transports pour recenser les initiatives en matière d’aménagements temporaires. « On est en train de faire quelque chose d’assez énorme », se réjouit-il.
Les arguments sont connus et établis, chiffres de la dernière grève des transports à l’appui : à Paris, avec 40 % d’espace en moins, les voies cyclables peuvent faire transiter deux fois plus de personnes qu’une voie de circulation automobile aux heures de pointe. Aux mêmes dimensions, elles pourraient faire circuler quatre à cinq fois plus de personnes, selon l’ingénieur Dominique Riou, spécialiste du sujet.
A Grenoble, mettre en selle 100 000 personnes
Aussi, l’heure est à l’action pour faire pédaler de nouveaux publics. Même si, statistiquement, c’est parmi les cyclistes occasionnels que se recrutent les cyclistes réguliers. A Grenoble, « il faut qu’on réussisse à mettre 100 00 personnes sur un vélo pour que les transports en commun fonctionnent dans des conditions satisfaisantes », résume Simon Labouret, chargé de mission « vélo » pour la métropole. D’ici au 11 mai, il espère des aménagements concrets, faits pourquoi pas de « vélorues », zones de circulation apaisées, et lieux de mixité. « Pas forcément du séparatif », ajoute-t-il.
> Lire aussi  Comment l’espace public des villes pourrait être réaménagé pour faciliter la distanciation sociale
C’est pourtant la partie la plus visible et la plus médiatisée de l’après-11 mai pour le vélo : des pistes cyclables temporaires, parfois surnommées « coronapistes », ont été annoncées en Ile-de-France, à Montpellier, Rennes, Nantes et dans d’autres villes, grandes et moyennes. La liste s’allonge de jour en jour, comme en témoigne le décompte mené par l’ingénieur de l’Agence de la transition écologique (Ademe) Mathieu Chassignet. A la faveur de la crise, certains maires, qui, il y a un an à peine, effaçaient méthodiquement les pistes tracées à la craie par des cyclistes militants, installent désormais des balises ou des cônes de chantier pour faire de la place aux vélos, ceux des soignants notamment.
L’« urbanisme tactique », qui désigne à l’origine une pratique citoyenne où les riverains aménagent le quartier sans attendre les autorités, se trouve aujourd’hui investi par des collectivités. Ce mélange des genres suscite parfois quelques réticences, y compris parmi des convaincus du vélo. Ainsi, dans une tribune, des consultants en urbanisme réfutent l’idée d’une « solution magique, créant au passage une confusion curieuse sur les temporalités : entre temporaire et définitif, entre rapidité et urgence ».
> Lire aussi  Bientôt des pistes cyclables « spécial déconfinement » en Ile-de-France
Piétons, vélos, voitures : « Tout ça va se bagarrer »
D’autres, nombreux, invitent à ne pas oublier les piétons. « On est tous piétons, tout déplacement commence à pied, relève Elodie Barbier-Trauchessec, chargée des mobilités émergentes pour l’Ademe. Or les trottoirs, même quand ils ont 1,40 m (largeur réglementaire), ne permettent pas de se croiser en respectant la distanciation physique. » Aussi espère-t-elle que les annonces politiques ne se réduisent pas au vélo.
Dans le contexte de crise, cet urbanisme « tactique » est aussi une forme de lutte : dans la bataille des mobilités, il s’agit d’éviter que la voiture individuelle ou le deux-roues moteur n’emporte les faveurs des Français déconfinés, et de faire émerger le vélo, moyen propre, capable d’assurer des déplacements de masse tout en respectant les distances de sécurité, comme la première des mobilités déconfinées.
« Tout ça va se bagarrer, inévitablement, car contrairement à ce que dit la région Ile-de-France ou beaucoup d’autres élus, les modes de déplacements sont en concurrence, fondamentalement », relève Frédéric Héran, économiste et urbaniste, auteur du livre Le Retour de la bicyclette (La Découverte, 2015). Au vu des dernières grèves, il estime que le déconfinement pourrait doubler, tripler, voire quadrupler le nombre de cyclistes dans une ville comme Paris.
Toutefois, les défenseurs de la voiture ne sont pas en reste. Déjà, l’association 40 millions d’automobilistes prévient qu’« il est temps d’arrêter ce “car bashing”systématique. La France et les Français ont besoin d’être apaisés et seront heureux de pouvoir retrouver une mobilité à la fin de la pandémie ».
> Lire aussi  Un Paris désert et engourdi… Comment un mois de confinement a changé le visage de la capitale
Un « droit à l’erreur » pour les aménagements cyclables
Dans cette bataille où l’opinion peut faire pencher la balance, la communication n’est pas la moindre des armes. La FUB a déposé cette semaine une requête en référé-liberté auprès du Conseil d’Etat pour contester des verbalisations jugées abusives de cyclistes et la fermeture d’itinéraires cyclables pendant le confinement. Malgré la mise au point de la ministre des transports, Elisabeth Borne, quant à l’intérêt du vélo, les militants du cycle attendent un engagement plus affirmé.
Partout, « il y a eu beaucoup d’effets d’annonce », relève Elodie Barbier-Trauchessec, citant New York ou Mexico, où des promesses précoces de pistes temporaires ont débouché sur des réalisations pour le moins modestes (un kilomètre à Mexico, par exemple).
Pour avancer, les pro-vélos prônent réalisme et souplesse. « Il y a des choses irréalisables. Par exemple, on ne va pas créer une voie verte ou une passerelle du jour au lendemain », explique Rivo Vasta, du Collectif Vélo Ile-de-France, tout en énumérant les carrefours qui restent problématiques pour la continuité des itinéraires. « Faire vite, léger, que ça puisse être modifié, repris, corrigé, on est vraiment dans le temporaire et dans le rapide », note pour sa part Sophie Bienvenu, de la direction mobilité de la ville de Montpellier, où 15 kilomètres seront livrés dans les trois semaines. « On a droit à l’erreur », ajoute-t-elle.
L’avenir dira si, comme dans la capitale colombienne, Bogota, ces tronçons provisoires subiront une large correction (35 km de pistes provisoires ont finalement été maintenus sur 117 km installés, au bout de cinq jours). Et si, comme beaucoup l’espèrent sans le dire trop fort, ces aménagements deviendront pérennes. Une chose est sûre, note Frédéric Héran, « si les pistes ne sont pas utilisées, il y aura une forte pression des automobilistes pour les fermer ».
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/24/ville-deconfinee-ville-cyclable-les-defenseurs-du-velo-preparent-la-bataille-des-mobilites_6037713_3244.html>
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7- Coronavirus : la France et les Pays-Bas promettent 10 milliards d’euros pour sauver Air France-KLM, Le Monde avec AFP, 25/04/20, 02h45

La compagnie aérienne va bénéficier de prêts bancaires et de prêts directs de l’Etat mais sa nationalisation « n’est pas à l’ordre du jour », précise Bruno Le Maire. Le gouvernement néerlandais a promis, lui, 2 à 4 milliards d’euros pour aider KLM. 
Un plan « historique » pour « sauver notre compagnie nationale ». Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire n’a pas hésité sur les mots ni sur les moyens pour soutenir Air France. Les Etats français et néerlandais ont ainsi promis des aides massives pour sauver le groupe de transport aérien Air France-KLM face aux conséquences désastreuses de l’épidémie liée au coronavirus, avec, au total, une dizaine de milliards d’euros de prêts.
Air France va recevoir une enveloppe de 7 milliards d’euros, a indiqué le ministre de l’économie, lors d’une interview au journal de 20 heures de TF1. Cette aide se décomposera de 4 milliards de prêts bancaires garantis à 90 % par l’Etat et 3 milliards de prêt direct de l’Etat. M. Le Maire a, en revanche, souligné que la nationalisation de la compagnie n’était « pas à l’ordre du jour », alors que l’option avait pu être évoquée.
Une heure plus tard, le ministre des finances néerlandais, Wopke Hoekstra, a promis 2 à 4 milliards d’euros d’aide publique pour KLM, lors d’une conférence de presse à La Haye. Les Etats français et néerlandais possèdent chacun environ 14 % du groupe. « Nous sommes en train de préciser les détails » de ce soutien, a-t-il ajouté.
> Lire aussi  Le transport aérien mettra au moins trois ans pour sortir de la crise liée au coronavirus
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/04/25/coronavirus-l-etat-vole-au-secours-d-air-france-avec-une-aide-a-hauteur-de-7-milliards-d-euros_6037717_3234.html>
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8- Le gouvernement a publié sa feuille de route énergétique jusqu’en 2028, Reporterre, 25/04/20
Sources : Reporterre avec La Tribune, réseau Sortir du nucléaire (courriel à Reporterre) et Connaissance des énergies

Le gouvernement a finalement adopté, jeudi 23 avril, sa feuille de route énergétique à l’horizon 2028, exprimant la volonté de développer les énergies renouvelables et de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité.
La Programmation pluri-annuelle de l’énergie (PPE) pour 2019-2028 « est adoptée », selon un décret paru au Journal officiel. Son adoption était initialement attendue fin 2018, mais ce texte aux multiples implications a pris beaucoup de retard. Un second décret, visant l’adoption de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC), a également été publié jeudi. Celle-ci fixe comme objectif la neutralité carbone de la France à l’horizon 2050.
« Nous publions aujourd’hui des textes écologiques structurants, qui impliquent la décarbonation de tous les secteurs d’activités et qui incarnent notre volonté intacte de poursuivre la transition écologique de notre pays », a écrit Élisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique et solidaire, dans un communiqué.
Les arbitrages dans le secteur de l’énergie avaient été esquissés dès la fin 2018 par le président Emmanuel Macron et le projet de PPE avait ensuite connu plusieurs versions avant d’être soumis à consultation en début d’année.
>> Suite à lire à :
<https://reporterre.net/Le-gouvernement-a-publie-sa-feuille-de-route-energetique-jusqu-en-2028>
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9- Nucléaire : pendant le confinement, un recours massif et illégal à la sous-traitance, The Conversation, 26/04/20, 20:52
Par Olivier Soria, Enseignant-chercheur en droit de l'environnement, Kedge Business School

Depuis les années 2000, EDF a un dispositif pour faire face aux pandémies. Ce « plan de continuité d’activité » a été réactualisé en 2003 et 2011, lors des épisodes de H1N1 puis de SARS. Il permet à l’électricien de faire face, sur chacun de ses sites de production électronucléaire et hydraulique (17 sites nucléaires et 433 centrales hydrauliques), à des pandémies de type grippe ; jusqu’à douze semaines avec 25 % des effectifs en moins, et deux à trois semaines avec 40 % de personnes en moins.
Mais aujourd’hui, avec le Covid-19, c’est avec 75 % d’effectifs en moins que les centrales nucléaires doivent fonctionner ! Sachant que la plupart des salariés présents sur les sites sont des intérimaires embauchés par les sous-traitants d’EDF ; des personnels rarement formés pour gérer l’ensemble des procédures en cas de crises de fonctionnement.
Une des choses – parmi tant d’autres – avec le recours massif du droit de retrait et des arrêts maladie que le plan n’avait pas prévu, c’est la fermeture générale des crèches et écoles entraînant la mise à l’arrêt des parents, contraints de garder leurs enfants (de moins de 16 ans).
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/nucleaire-pendant-le-confinement-un-recours-massif-et-illegal-a-la-sous-traitance-136902>
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10- Transition écologique : "Aucun chèque en blanc" accordé à Air France, selon Mme Borne, AFP, 27/04/20, 17:00

L'Etat n'accorde "aucun chèque en blanc" à Air France, qui va bénéficier d'un plan d'aide de sept milliards d'euros pour pouvoir affronter les conséquences de la crise du coronavirus, a assuré lundi la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne, ce que contestent des ONG.
"Il n'y a aucun chèque en blanc", a déclaré la ministre sur Europe 1. "Il ne peut pas y avoir un soutien de l'Etat, avec l'argent des Français, sans engagement écologique de la compagnie". 
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé vendredi qu'Air France recevrait cette enveloppe de prêts garantis et de prêt d'actionnaire par l'Etat français, qui, comme les Pays-Bas, possède 14% du groupe franco-néerlandais que la compagnie aérienne forme avec KLM. 
De nombreuses voix se sont élevées ensuite pour regretter que l'Etat n'ait pas conditionné son aide à des engagements écologiques d'Air France pour réduire son empreinte carbone.
"J'ai eu un entretien dès la semaine dernière avec les dirigeants d'Air France pour acter les engagements écologiques qui seront pris par la compagnie. C'est à la fois réduire les émissions de CO2 par passager, réduire de 50% les émissions de CO2 sur les vols domestiques d'ici 2024", a toutefois affirmé Mme Borne.
- Alternatives ferroviaires -
"Ça passe par un renouvellement de la flotte pour avoir des avions qui polluent moins, l'utilisation de bio-carburants que je soutiens, et une réflexion en France sur le réseau d'Air France en particulier quand il y a des alternatives ferroviaires de moins de 2h30", a-t-elle précisé.
La compagnie avait déjà avant la crise "l'ambition de réduire de 50% ses émissions de CO2 à l'horizon 2030", avait indiqué samedi dans Les Echos le directeur général d'Air France-KLM Benjamin Smith, qui a lancé en novembre un plan de transformation du groupe pour rationaliser notamment le réseau national.
"Nous voulons savoir comment y parvenir, alors qu'aucune contrainte, aucun moyen de sanction, aucune ambition n’ont été inscrits dans la deuxième loi de finances rectificative !", s'interroge Greenpeace dans un communiqué. "Interdire les vols courts, quand une alternative plus écologique existe, doit être l'une des premières mesures", poursuit Sarah Fayolle, de l'ONG.
Les associations réunies dans le Réseau Action Climat (RAC) demandent aussi "l’abandon des projets d’extension d’aéroports induisant une croissance du trafic" et "un bilan de l’impact social", alors qu'Air France-KLM envisage un plan de départs volontaires.
Pour le Haut Conseil pour le climat mis en place par Emmanuel Macron, il faut se poser la question de la relance "comme avant, coûte que coûte", de certains secteurs, notamment l'aviation. "Il n'y a pas de solution technologique qui permettrait à l'aviation d'atteindre la neutralité carbone", selon sa présidente, la climatologue Corinne Le Quéré.
Des associations de riverains, l'Union française contre les nuisances des aéronefs (UFCNA) et l'Association de défense contre les nuisances aériennes (ADVOCNAR) réclament aussi "la promotion des déplacements en train (TGV et train de nuit) à courte et moyenne distance", une réduction des nuisances sonores en supprimant les vols de nuit ou "la limitation du nombre des mouvements" d'avions.
<https://www.ouest-france.fr/economie/transition-ecologique-aucun-cheque-en-blanc-accorde-air-france-selon-mme-borne-6818611>
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11- Quelles conséquences à la crise du Covid-19 sur le secteur de l’électricité ?, L’enerGEEK, 27/04/20

La crise du Covid-19 provoque une baisse de la consommation et un effondrement des prix de l’électricité sur les marchés de gros
Ce mardi 21 avril 2020, Etienne Beeker et Marie Dégremont ont publié un « Point de vue » sur le site de France Stratégie, baptisé Impacts de la crise du Covid-19 sur le système électrique. Les deux auteurs y partent du constat d’une baisse de la consommation électrique journalière de l’ordre de 15 à 20%.
Dans le même temps, le mois de mars ayant été particulièrement venteux et ensoleillé, les productions éoliennes et photovoltaïques ont été fortes. Les auteurs rappellent qu’en temps normal, « pour répondre à la demande, les moyens de production sont appelés suivant des coûts marginaux croissants : d’abord les énergies renouvelables (hors hydraulique, géré pour optimiser le stockage et la flexibilité apportés au système), qui sont prioritaires sur le réseau, ensuite le nucléaire, enfin les centrales à gaz ou au charbon ».
>> Suite à lire à :
<https://lenergeek.com/2020/04/27/consequences-crise-covid-19-secteur-electricite/>
En savoir plus :
> Point de vue. Impacts de la crise du Covid-19 sur le système électrique <https://www.strategie.gouv.fr/point-de-vue/impacts-de-crise-covid-19-systeme-electrique>, France Stratégie, 21/04/20
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12- Le pétrole bon marché ne devrait pas avoir la peau des renouvelables, AFP, 28/04/20, 12:00
Julien Mivielle

Paradoxal, mais à première vue seulement : le pétrole toujours moins cher, et qui par moments vaut littéralement moins que rien sur le marché, ne devrait pas remettre en cause l'essor des énergies renouvelables, estiment les experts.
Avec la pandémie de Covid-19 qui cloue les avions au sol et ferme les usines, la demande d'or noir s'est effondrée, tandis que dans le même temps l'Arabie Saoudite se lançait dans une violente guerre des prix, en augmentant sa production.
Les pays producteurs ont fini par s'entendre pour limiter un peu leur production. Trop tard : le pétrole reste surabondant, les stocks se remplissent et les cours se sont effondrés. 
Le Brent de la mer du Nord valait moins de 20 dollars le baril mardi matin : sa valeur a été divisée par trois en trois mois. Aux Etats-Unis, les prix ont même été temporairement négatifs : des producteurs ou négociants étaient prêts à payer pour se débarrasser de leurs barils.
"Les changements sur le marché pétrolier ont des répercussions sur l'ensemble du secteur de l'énergie", estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui conseille des pays développés sur leur politique énergétique.
"Une période durable de cours bas affecterait les perspectives des transitions vers des énergies plus propres", craint-elle.
Du pétrole très bon marché sur le long terme pourrait ainsi entraver les efforts en faveur des économies d'énergie ou de l'essor du véhicule électrique.
"Si les cours du brut sont déprimés pendant longtemps, ce qui est tout à fait possible, les véhicules électriques auront plus de difficultés à pénétrer le marché", admet Ryan Kellogg, professeur à l'université de Chicago.
Pour autant, l'expert ne voit pas le pétrole bon marché déstabiliser fondamentalement la transition vers les renouvelables, "certainement pas dans le court à moyen terme".
- Pétrole risqué -
En fait, en premier lieu, "cette situation déstabilise l'industrie du pétrole" elle-même, ajoute François Chartier, chargé de campagne chez Greenpeace.
Aux Etats-Unis, le groupe texan Diamond Offshore, spécialisé dans les forages en eaux profondes, a ainsi déposé le bilan dimanche.
Selon M. Chartier, la déprime des cours pose la question de la viabilité de la production d'hydrocarbures, dont la rentabilité repose parfois sur des hypothèses de cours à 50 dollars, sur des scénarios d'exploitation pendant des dizaines d'années.
Or ces prix sont de moins en moins garantis, sans compter la pression politique pour que l'utilisation des hydrocarbures décline face à l'urgence climatique.
Le risque pour les compagnies pétrolières et leurs actionnaires est donc de se retrouver avec des actifs qui ont perdu toute valeur.
"Pour un investisseur institutionnel, une banque, aujourd'hui les nouveaux projets pétroliers sont super risqués", observe ainsi François Chartier. A l'inverse, "investir à long terme, sur des projets à 30 ou 40 ans d'énergies renouvelables c'est plus un placement sécurisé".
Les énergies renouvelables sont devenues compétitives, avec une chute des coûts de l'éolien et du solaire ces dernières années. Et leurs revenus sont souvent garantis par les pouvoirs publics (même s'il y a de moins en moins de subventions) ou par des contrats d'achat de long-terme par de grandes entreprises ou institutions.
- Stabilité contre volatilité -
Les géants pétroliers et gaziers, qui ont commencé à se diversifier en investissant dans l'électricité d'origine renouvelable, ne reviennent d'ailleurs pas sur ces dépenses, malgré la crise historique du secteur. 
Eni (Italie) va diminuer de 30% ses investissements en 2020, le britannique BP - qui a annoncé mardi une lourde perte trimestrielle de plus de 4 milliards de dollars - de 25%, le français Total de 20% et l'américain ExxonMobil de 30%.
Mais "nous avons sanctuarisé le budget" pour les renouvelables, a récemment assuré le PDG de Total, Patrick Pouyanné, qui veut investir 1,5 à 2 milliards de dollars dans ce domaine cette année.
Selon lui, les contrats de long terme pour fournir de l'électricité d'origine renouvelable apparaissent "comme un facteur de stabilisation dans notre modèle économique".
"Au cours actuel, les retours (sur investissement) du pétrole et du gaz sont maintenant en ligne avec ce que les investisseurs peuvent attendre de projets solaires et éoliens à faible risque", confirme Valentina Kretzschmar, du cabinet Wood Mackenzie.
"La transition énergétique est là pour durer", prédit l'experte.
<https://information.tv5monde.com/info/le-petrole-bon-marche-ne-devrait-pas-avoir-la-peau-des-renouvelables-357123>
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13- Entretien. "En quelques jours, on va construire des centaines de km de pistes cyclables temporaires", France Inter, 28/04/20, 18h22
Sandy Dauphin,  Valeria Emanuele

L’écologiste Pierre Serne, ancien vice-président aux transports d'Île-de-France, s’est vu confier par le gouvernement une mission destinée à favoriser les déplacements à vélo lors du futur déconfinement. Il pourrait y avoir jusqu’à 150 km de pistes essentiellement à Paris et petite couronne.
Et si le vélo devenait un outil pour le déconfinement à partir du 11 mai ? Bogata, New York, Berlin, un peu partout dans le monde on voit apparaître des pistes cyclables temporaires pour circuler en temps d’épidémie. Le vélo garantit la distanciation sociale, il permet d'éviter les transports en commun et la ruée vers le tout voiture une fois le confinement levé.  
Au total, une vingtaine de communes françaises ont ou vont aménager des pistes provisoires : Rennes, Nantes, Nice, Montpellier. En Île-de-France, l’une des régions les plus touchées par l’épidémie, il pourrait y avoir jusqu’à 150 km de pistes provisoires, essentiellement à Paris et dans la petite couronne : des aménagements temporaires sur des grands axes routiers où une voie de circulation sera dédiée au vélo.  
L’écologiste Pierre Serne, ex vice-président aux transports de la région Île-de-France, président du Club des villes et territoires cyclables, s’est vu confier par le gouvernement une mission destinée à favoriser les déplacements à vélo lors du futur déconfinement d’après 11 mai.  
>> Suite à lire à :
<https://www.franceinter.fr/societe/en-quelques-jours-on-va-construire-des-centaines-de-km-de-pistes-cyclables-temporaires>
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14- Construire moins mais construire malin : le rôle de l’architecte et de son client, The Conversation, 28/04/20, 21:33
Par Malek Dahbi, Maître de conférences associé en architecture et urbanisme, École d'architecture de La Réunion, antenne de l'ENSAM

En architecture, la frugalité est régulièrement abordée et mise en œuvre sous ses différents aspects de façon dissociée ou partielle : énergie, ressources, sols, niveau de technicité, etc. Cette approche reflète notre vision sectorisée et spécialisée du monde, ainsi qu’une certaine tendance à traiter les symptômes plutôt que l’origine des choses. Une approche holistique offre un niveau supérieur de frugalité.
Nous savons que tout mètre carré construit, aussi vertueux soit-il en matière de consommation d’énergie et de matériaux biosourcés, ne compensera pas les dépenses d’énergie (exploitation, production de CO2, d’extraction, de transport et de systèmes techniques mis en œuvre) nécessaires à sa mise en œuvre, s’il a été édifié inutilement. Cette surconsommation d’espace bâti agit négativement sur l’ensemble de la production architecturale et sur notre environnement proche comme global.
Cette évidence soulève la question suivante : les mètres carrés que je construis sont-ils bien utiles ? En d’autres termes, il faut réinterroger notre façon d’habiter et d’utiliser l’espace afin d’éviter le gaspillage, dont l’obligation vient d’être inscrite dans une loi.
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/construire-moins-mais-construire-malin-le-role-de-larchitecte-et-de-son-client-136792>
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15- Déconfinement : cure d’hygiénisme en vue pour la ville de Paris, Le Monde, maj le 29/04/20 à 06h12
Denis Cosnard

Trottoirs élargis, nouvelles pistes cyclables, masques et gels à tous les carrefours… L’épidémie de Covid-19 pourrait amener à refaçonner la capitale en profondeur. 
Des distributeurs de masques et de gel hydroalcoolique à tous les coins de rue, des terrasses de café aux tables très espacées, des trottoirs élargis pour que personne ne se frôle, des écoles entièrement réaménagées, moins d’immeubles, moins d’habitants, davantage d’hôpitaux… Dans les semaines, mois et années qui viennent, Paris pourrait bien être transformé en profondeur par l’onde de choc du Covid-19. Avec le retour en force d’une préoccupation sinon oubliée du moins passée à l’arrière-plan depuis un demi-siècle dans la cité du préfet Poubelle : l’hygiène.
> Lire aussi  Eugène Poubelle, l'inventeur du tri sélectif, par Pierre Bezbakh
Le conseil municipal exceptionnel tenu mardi 28 avril l’a montré, lutter contre le coronavirus et empêcher d’autres épidémies de se propager figurent désormais en tête des priorités des élus, alors que l’Ile-de-France est devenue le principal foyer national de l’épidémie et Paris, la ville la plus endeuillée. Présentant les grandes lignes de son plan de déconfinement, la maire (PS) Anne Hidalgo a mis en avant les 2,2 millions de masques lavables et réutilisables qu’elle a commandés, ainsi que les distributeurs de gel hydroalcoolique et de savon qu’elle compte installer « partout dans l’espace public ». 
> Lire aussi  « Les masques et les tests, voilà notre priorité » : les pistes d’Anne Hidalgo pour déconfiner Paris
Sa rivale Rachida Dati a aussi fait de l’hygiène son cheval de bataille. Au-delà des « bornes de désinfection » qu’elle veut voir fleurir, la maire (Les Républicains) du 7e arrondissement réclame que tout le mobilier urbain soit désinfecté avant la fin du confinement et que les parcs et jardins soient nettoyés. Elle donne ainsi une nouvelle justification, sanitaire, à sa croisade pour la propreté de la ville, axe majeur de sa campagne pour la Mairie.
D’autres élus, de gauche comme de droite, ont insisté sur la nécessité d’accroître les capacités médicales de Paris en rouvrant l’hôpital des armées du Val-de-Grâce(5e) ou les urgences de l’Hôtel-Dieu (4e), récemment fermés.
Au-delà des mesures immédiates, le nouveau souci de l’hygiène pourrait remodeler durablement la ville. Surtout si le coronavirus n’est pas considéré comme une crise de quelques mois, mais une bataille de longue haleine, voire un simple avant-goût d’autres catastrophes, le début d’un nouvel ordre auquel Paris doit s’adapter.
« Il faut repenser notre organisation urbaine jusque dans ses fondamentaux », a déclaré mardi Jérôme Dubus, le président du groupe des macronistes de droite au conseil de Paris. A ses yeux, « se loger, se déplacer, user de l’espace public » sont des « conceptions anciennes à adapter aux enjeux sanitaires nouveaux ».
« Urbanisme tactique »
Les Parisiens pourraient ainsi être amenés à porter pour longtemps des masques dans les transports en commun et l’espace public, comme dans les mégapoles d’Asie. De même, les distributeurs de gel installés en urgence dans les rues et les stations de métro ont de fortes chances d’y rester.
L’« urbanisme tactique », temporaire, mis en place pour la sortie du confinement pourrait également être pérennisé. Les pistes cyclables « spécial Covid-19 », par exemple. Pas impossible, ainsi, que la rue de Rivoli, cet axe majeur qui traverse la capitale, soit réservée aux bus, aux taxis et aux vélos, et fermée aux voitures.
« Après avoir élargi les trottoirs avec des barrières pour permettre aux passants de se croiser sans risque, il faudra peut-être le faire de façon définitive », avance aussi Jean-Louis Missika, adjoint à l’urbanisme d’Anne Hidalgo et tête chercheuse de sa campagne. Même chose pour les places de stationnement neutralisées afin de permettre à certains commerces, comme les librairies, de distribuer leurs produits sans promiscuité.
« A vrai dire, beaucoup de lieux parisiens qui accueillent du public ne correspondent pas aux nouvelles règles », reconnaît Jean-Louis Missika. A l’image des boutiques assez étroites au pied des immeubles haussmanniens, des cinémas, des écoles, des cantines. Ou encore d’un grand nombre de cafés et de restaurants : « S’il faut 1,20 m entre chaque table, les deux tiers des bistros parisiens ne résisteront pas, en termes économiques », évalue l’adjoint à l’urbanisme.
Débat sur la densité
Plus fondamentalement encore, le néohygiénisme ne peut que réveiller le débat complexe sur la densité des villes comme Paris. Aux yeux de certains, écologistes en tête, le coronavirus constitue un argument supplémentaire pour dénoncer la densification et la « bétonisation ». Paris ne peut pas rester une ville « avec toujours plus d’espaces comblés par des immeubles au détriment de la capacité à respirer », a ainsi affirmé mardi Léa Filoche, élue Génération.s et membre de la majorité parisienne.
Si la capitale est considérée comme un bouillon de culture, il devient urgent d’y réduire le nombre d’âmes au mètre carré. De 2,9 millions d’habitants en 1920, la population intra-muros est déjà tombée à 2,2 millions un siècle plus tard. Les Parisiens qui ont choisi l’exode au début du confinement vont-ils être incités à partir définitivement ?
> Lire aussi  Confinement : plus d’un million de Franciliens ont quitté la région parisienne en une semaine
La densité, pourtant, présente des atouts, notamment en matière d’environnement. Depuis des années, la politique menée en Ile-de-France vise d’ailleurs à densifier les espaces bâtis afin de lutter contre l’étalement urbain, limiter les déplacements en voiture et freiner le dérèglement climatique.
« Faut-il, pour répondre aux enjeux de santé, faire évoluer nos modèles et passer d’une ville dense à une ville plus étalée », dans laquelle la « distanciation sociale » serait plus aisée ?, s’interrogent Damien Delaville et Stéfan Bove, urbanistes et géographes, dans une note sur les villes face aux crises sanitaires publiée le 21 avril par l’Institut Paris Région. Pour réduire l’usage de la voiture mais aussi les déplacements dans des transports en commun trop propices à la propagation des maladies, une solution consiste à « rapprocher emplois et habitat dans la ville des courtes distances », écrivent-ils.
A Paris, cela pourrait amener à rééquilibrer la ville. Par exemple en transformant en logements des tours de La Défense, et en installant symétriquement des bureaux dans les quartiers de l’Est. « Oui, en matière d’urbanisme, cette épidémie rebat les cartes », reconnaît Jean-Louis Missika.
Inspecteur de la salubrité
Rendre la capitale plus hygiénique : de façon imprévue, Paris renoue soudain avec ce qui a longtemps constitué une priorité. Le mouvement débute en 1780, lorsque Paris crée une charge d’inspecteur de la salubrité, et la confie à un chimiste. « Celui-ci commence à utiliser de l’acide chlorhydrique pour désinfecter les rues, en pensant que c’est l’acide qui est efficace, alors que c’est le chlore », rapporte l’historien Thomas Le Roux.
Il y a du travail, tant la ville est alors horriblement sale. Symbole de cette crasse, l’ancien gibet de Montfaucon, dans l’actuel 10e arrondissement, un centre d’équarrissage où pourrissent des dizaines de milliers d’animaux morts. Son odeur pestilentielle se répand parfois jusqu’au cœur de Paris. Il obsède les hygiénistes.
L’épidémie de choléra qui atteint Paris en 1832 et y cause plus de 20 000 morts marque un deuxième moment clé. Elle renforce l’idée que l’eau peut jouer un rôle néfaste, surtout si elle stagne. Cela incite à la traiter, notamment au chlore, et à tout faire pour qu’elle circule. On pave, puis on bitume ou on asphalte, afin que l’eau ne demeure pas dans des cloaques, mais ruisselle. De vastes dispositifs d’adduction sont créés, tandis que les puits sont peu à peu démantelés. « C’est aussi l’époque où l’on incite les gens, notamment les ouvriers, à se laver les mains, la saleté étant évoquée comme l’une des causes des maladies », note Thomas Le Roux.
Haussmann, le préfet de la Seine de 1853 à 1870, accélère et systématise ce mouvement. Détruire les immeubles insalubres, percer de vastes avenues, ouvrir des parcs et des jardins, ses grands travaux visent en partie à mieux faire circuler l’air et l’eau dans la capitale afin d’en améliorer l’hygiène. La première des missions officielles du préfet est d’ailleurs bien d’« aérer » la ville. La collecte et le tri des déchets sont systématisés par un de ses successeurs, Eugène Poubelle. C’est l’âge d’or de l’hygiénisme.
> Voir aussi Quand Haussmann transformait Paris 
Lutte contre la tuberculose
D’autres expériences urbanistiques ayant en partie la même ambition voient le jour au XIXe siècle : les cités ouvrières, le phalanstère de Charles Fourier, le familistère de Guise… Plus tard, « la charte d’Athènes et la ville fonctionnaliste, portées par Le Corbusier, ont relevé des mêmes démarches d’inspiration hygiéniste », ajoutent Damien Delaville et Stéfan Bove dans leur note. Dans les années 1950-1960, c’est encore en partie au nom de la lutte contre la tuberculose que des îlots entiers sont rasés, en particulier autour de Beaubourg et des Halles.
A partir des années 1970, toutefois, l’hygiénisme est relégué au second plan, à Paris comme ailleurs. Notamment parce que les grands ensembles construits en banlieue et censés être particulièrement hygiéniques se révèlent porteurs d’autres maux. Ce qui est alors nommé « sarcellite ». Et puis, à l’époque, les grandes épidémies semblent appartenir au passé… Fatale erreur, découvrira-t-on trop tardivement.
<https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/04/28/deconfinement-cure-d-hygienisme-en-vue-pour-la-ville-de-paris_6038063_3224.html>
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16- Déconfinement : "Si tout le monde prend sa voiture, on retourne à une situation pire qu’avant en termes de pollution et de congestion", France info, 29/04/20, 14:39

L'ancien député Gilles Savary redoute un retour à l'"autosolisme" par crainte du coronavirus dans les transports en commun entre les grandes villes et leur banlieue.
Alors qu'un déconfinement progressif a été annoncé par le gouvernement à partir du 11 mai, certains problèmes du quotidien pourraient réapparaître. "Si tout le monde prend sa voiture, on retourne à une situation pire qu’avant en termes de pollution et de congestion", estime par exemple mercredi 29 avril sur franceinfo Gilles Savary, consultant spécialiste des transports et ancien député PS. Il craint que la baisse du nombre de personnes dans les transports augmente le nombre d’automobilistes seuls dans leur voiture.
Gilles Savary a peur aussi d’une crispation entre les communes de banlieue et les communes centres. Il estime que les centres vont pouvoir privilégier les transports en commun alternatifs comme le vélo et que les habitants des banlieues devront venir en voiture. "On va avoir un énorme sujet qui va être un retour à l’'autosolisme'", craint-il.
Plus de précision demandée au gouvernement
Pour lui, les transports en commun le 11 mai seront assez sûrs, car il n’y aura ni les étudiants, ni les touristes. Gilles Savary souhaite tout de même que le gouvernement soit plus précis sur l’accès aux transports en commun, notamment aux heures de pointe. "Je pense qu’il faudrait un passe particulier délivré par les employeurs ou par les médecins pour les gens qui en ont absolument besoin, qu’on ne puisse entrer dans le métro, à l’heure de pointe, qu’avec cette autorisation", conclut-t-il.
<https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/deconfinement-si-tout-le-monde-prend-sa-voiture-on-retourne-a-une-situation-pire-quavant-en-terme-de-pollution-et-de-congestion_3940191.html>
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17- Coronavirus : chute historique de la consommation d'énergie mondiale, Les Echos, 30/04/20, 06h00
Vincent Collen

La consommation de pétrole, gaz, charbon et électricité va se contracter de 6 % cette année, prévoit l'Agence internationale de l'énergie, du jamais-vu depuis 1945. Les émissions de CO2 baisseraient de 8 %, un recul sans précédent, retombant à leur niveau de 2010.
La crise sanitaire et économique met la planète énergie sens dessus dessous. La consommation mondiale d'énergie (pétrole, charbon, gaz, électricité…) devrait chuter de 6 % cette année, prévoit l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié ce jeudi. Un tel recul est sans précédent depuis la Seconde guerre mondiale.
L'énergie non consommée en 2020 représente l'équivalent de la demande additionnée de la France, de l'Allemagne, de l'Italie et du Royaume-Uni l'an dernier. Ce déclin de 6 %, s'il était confirmé, serait sept fois plus important que la contraction enregistrée il y a dix ans au lendemain de la crise financière. « C'est un choc historique pour le monde de l'énergie », commente le directeur général de l'Agence, Fatih Birol.
>> Suite à lire sur abonnement à :
<https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/coronavirus-chute-historique-de-la-consommation-denergie-mondiale-1199361#xtor=RSS41>
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18- Un plan gouvernemental de 20 millions d’euros pour encourager la pratique du vélo pendant le déconfinement, Le Monde avec AFP, 30/04/30, 15h23

Le plan comprend un forfait de 50 euros pour la remise en état d’un vélo au sein d’un réseau référencé de réparateurs et la création de places de stationnement temporaires. 
Afin d’éviter que le déconfinement soit synonyme d’une hausse massive de la pollution de l’air, le vélo est promu. Le ministère de la transition écologique et solidaire a notamment annoncé, mercredi 29 avril, un plan doté de 20 millions d’euros pour faciliter la pratique de la bicyclette et éviter que les Français privilégient trop leur voiture lorsqu’ils seront autorisés à se déplacer à nouveau, notamment pour se rendre au travail.
> Lire aussi  Ville déconfinée, ville cyclable ? Les défenseurs du vélo préparent la bataille des mobilités
« Nous voulons que cette période fasse franchir une étape dans la culture vélo, et que la bicyclette soit la petite reine du déconfinement en quelque sorte », a ainsi assuré Elisabeth Borne, dans un entretien au Parisien.
La pratique du vélo pour se déplacer au quotidien est en retard en France par rapport à d’autres pays, quand 60 % des « trajets effectués dans l’Hexagone en temps normal font moins de 5 kilomètres », observe le ministère.
Le fond de 20 millions d’euros permettra de prendre « en charge des réparations, l’installation de places de stationnement ou encore des formations », précise Elisabeth Borne.
> Lire aussi  En réduisant la pollution de l’air, le confinement aurait évité 11 000 décès en Europe en un mois
Le plan, mis en place en partenariat avec la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), comprend un forfait de 50 euros pour la remise en état d’un vélo (changement de chaîne, frein, pneu, dérailleur…) au sein d’un réseau référencé de réparateurs, qui seront répertoriés sur le site Internet de la FUB et sur une plateforme dédiée. Il y aurait 30 millions de vélos d’occasion en France.
Dispense d’autorisations préalables pour les pistes cyclables
La création de places de stationnement temporaires pour les bicyclettes sera également financée, ainsi que des « formations à la reprise d’un vélo en confiance, assurées gratuitement ».
Le décret d’application dans le secteur privé pour la mise en place du forfait mobilités durables, qui peut monter à 400 euros, sera pris « le plus rapidement possible ».
> Lire aussi  Bientôt des pistes cyclables « spécial déconfinement » en Ile-de-France
Des villes et des départements prévoient aussi de mettre en place des pistes cyclables et des aménagements piétons temporaires. Pour encourager les collectivités dans cette démarche, le ministère leur propose un soutien technique et la dispense d’autorisations préalables, « notamment des Architectes des bâtiments de France ». « Le fonds de dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) est mobilisé par les préfets pour cofinancer des pistes cyclables temporaires au cas par cas avec les collectivités territoriales qui ne disposeraient pas de ressources suffisantes », précise le ministère.
Le gouvernement invite aussi à maintenir « les voies vertes accessibles lorsque les conditions d’ouverture pour les cyclistes y sont remplies ». Et il rappelle que la vente et la réparation de vélos sont autorisées pendant le confinement.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/30/un-plan-gouvernemental-de-20-millions-d-euros-pour-encourager-la-pratique-du-velo-au-deconfinement_6038198_3244.html>
Sur le même sujet : 
> Coup de pouce du gouvernement pour favoriser le vélo après le déconfinement <https://information.tv5monde.com/info/coup-de-pouce-du-gouvernement-pour-favoriser-le-velo-apres-le-deconfinement-357503>, AFP, 30/04/20, 19:00
> Le déconfinement pourrait booster le marché du vélo <https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/le-deconfinement-pourrait-booster-le-marche-du-velo-1200193>, Les Echos, 04/05/20, 14h54
> Coronavirus : "On va gagner 5 ou 10 ans de politique cyclable d'un seul coup", dit Olivier Schneider, président de la FUB <https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-on-va-gagner-5-ou-10-ans-de-politique-cyclable-d-un-seul-coup-dit-olivier-schneider-president-de-la-fub_3950005.html>, France info, 05/05/20, 18:10
> Vélo : le Cerema publie un guide des aménagements provisoires <https://www.actu-environnement.com/ae/news/coup-pouce-velo-plateforme-cerema-35424.php4>, Actu-environnement, 05/05/20
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En audio
19- Matthieu Orphelin : "Il faut faire d'Air France un allié et pousser pour des réglementations plus ambitieuses", France Inter, L’invité du week-end, 25/04/04, 08h17
Éric Delvaux

Le député du Maine-et-Loire, anciennement membre du groupe La République en marche, est l'invité d'Éric Delvaux.
> Emission (19 min) à (ré)écouter à :
<https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-du-week-end/l-invite-du-week-end-25-avril-2020>
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En images
20- Fessenheim, le début de la fin du nucléaire, France 3, La France en vrai, 27/04/20, 23h10

Le compte à rebours a commencé : Fessenheim, la plus vieille centrale nucléaire française, dont la construction a commencé en 1970 et qui est en fonction depuis janvier 1978, va fermer. Le réacteur numéro un a été arrêté en février dernier et le réacteur numéro deux doit suivre à la fin du mois de juin 2020. Retour sur une histoire à rebondissements et aux enjeux vitaux pour tous.
> Documentaire (52 min) de Jean-Charles Deniau à revoir à :
<https://www.france.tv/france-3/la-france-en-vrai/1433581-la-france-en-vrai-fessenheim-le-debut-de-la-fin-du-nucleaire.html>
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21- Interview vidéo. Déconfinement et vélo : « On va faire en quelques semaines ce qu'on avait prévu de faire en plusieurs années », Actu-environnement, 30/04/20
Romain Pernot 

Rapide à mettre en place et peu coûteux en termes d'infrastructures, le vélo gagne ses galons comme une alternative crédible aux transports en commun et à la voiture dans un contexte de déconfinement.
Comment faciliter le retour au bureau sans les transports en commun mais sans voir apparaître des « mégabouchons » ? C'est la crainte de nombreuses collectivités, surtout dans les grandes villes. « Il est hors de question que nous nous laissions envahir par les véhicules et la pollution, parce que cela aggraverait la crise sanitaire, a ainsi lancé la maire de Paris, Anne Hidalgo, lors du conseil municipal du 28 avril. La pollution est déjà en soi une crise sanitaire. Conjuguée au coronavirus, c'est un cocktail dangereux. » Le préfet de police de Paris est, lui aussi, inquiet : « Il faudra sans doute prendre des mesures de régulation du trafic, a prévenu Didier Lallement. Nous allons surveiller la circulation. Pas question d'être submergés ».
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/deconfinement-velo-covid19-pistes-cyclables-35403.php4>
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– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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