[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur biodiversité, sciences et protection du vivant et de l'univers, patrimoine + 1 publication & 1 annonce (mardi 12 mai)
Florence de Monclin
f.demonclin at fnh.org
Mar 12 Mai 07:46:24 CEST 2020
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Bonjour à tous,
Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants :
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1- Central Park, plus que jamais havre de paix face à la pandémie <https://www.geo.fr/environnement/central-park-plus-que-jamais-havre-de-paix-face-a-la-pandemie-200497>, AFP, 19/04/20, 10:00
2- Besançon : naissance exceptionnelle d'un petit singe Langur de François <https://www.geo.fr/environnement/besancon-naissance-exceptionnelle-dun-petit-singe-langur-de-francois-200557>, AFP, 27/04/20, 18:00
3- A Mayotte, recrudescence de braconnage de tortues à cause du confinement <https://www.geo.fr/environnement/a-mayotte-recrudescence-de-braconnage-de-tortues-a-cause-du-confinement-200563>, AFP, 28/04/20, 16:00
4- Un éclairage durable grâce à des plantes ? <https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/plante-eclairage-durable-grace-plantes-80787/>, Futura-sciences, 28/04/20
5- Le confinement n'arrête pas le braconnage, prévient une ONG <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/le-confinement-n-arrete-pas-le-braconnage-previent-une-ong_143888>, AFP, 29/04/20, 12:00
6- Chronique. Un coléoptère contre nos allergies ? <https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/04/30/un-coleoptere-contre-nos-allergies_6038216_1650684.html>, Le Monde, 30/04/20, 06h30
7- En Afrique du Sud, le tourisme des safaris fait le dos rond face à la pandémie <https://www.geo.fr/environnement/en-afrique-du-sud-le-tourisme-des-safaris-fait-le-dos-rond-face-a-la-pandemie-200573>, AFP, 30/04/20, 11:00
8- Virus : les animaux des zoos d'Indonésie menacés de famine <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/virus-les-animaux-des-zoos-d-indonesie-menaces-de-famine_143930>, AFP, 30/04/20, 14:00
9- Le Parc national de la Vanoise lance un projet de protection des oiseaux des domaines skiables <https://www.geo.fr/environnement/le-parc-national-de-la-vanoise-lance-un-projet-de-protection-des-oiseaux-des-domaines-skiables-200584>, AFP, 30/04/20, 20:00
10- Tribune. Jane Goodall : « Prenons conscience que la pandémie est liée à notre manque de respect pour le monde naturel » <https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/05/02/jane-goodall-prenons-conscience-que-la-pandemie-est-liee-a-notre-manque-de-respect-pour-le-monde-naturel_6038467_3232.html>, Le Monde, maj le 03/05/20 à 05h38
11- Des associations s'opposent à l'effarouchement des ours dans les Pyrénées <https://www.geo.fr/environnement/des-associations-sopposent-a-leffarouchement-des-ours-dans-les-pyrenees-200587>, AFP, 03/05/20, 14:00
12- Etats-Unis : l'Etat de Washington craint une future invasion de frelons géants d'Asie <https://www.bfmtv.com/international/etats-unis-l-etat-de-washington-craint-une-future-invasion-de-frelons-geants-d-asie-1907433.html>, BFMTV, 04/05/20, 14h01
13- Un mammifère vieux de 66 millions d'années découvert à Madagascar <https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/paleontologie/un-mammifere-vieux-de-66-millions-d-annees-decouvert-a-madagascar_143935>, Sciences & Avenir, 04/05/20, 22h00
14- Les soigneurs redoublent d'efforts pour les manchots d'un parc hongkongais <https://information.tv5monde.com/info/les-soigneurs-redoublent-d-efforts-pour-les-manchots-d-un-parc-hongkongais-358020>, AFP, 05/05/20, 20:00
15- Moustique tigre : 57 départements français en vigilance rouge <https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/moustique-tigre-57-departements-francais-en-vigilance-rouge-7800485373>, RTL, 06/05/20, 15:36
16- Les dunes côtières et rivages sableux méditerranéens sont menacés <https://uicn.fr/wp-content/uploads/2020/05/cp-lre-ctier-med-vol-1-vf-6-mai-2020.pdf?utm_source=sendinblue&utm_campaign=LR__Les_dunes_ctires_et_rivages_sableux_mditerranens_sont_menacs__Communiqu_de_presse&utm_medium=email>, UICN, communiqué du 06/05/20
17- Animaux sauvages : les erreurs à éviter lors du déconfinement <https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/animaux-sauvages-les-erreurs-eviter-lors-du-deconfinement-6829110>, Ouest-France, 08/05/20, 16h23
En images
18- Long format. Lynx, vaches, chamois : ces animaux de la montagne vosgienne qui profitent du confinement <https://www.estrepublicain.fr/environnement/2020/05/03/lynx-vaches-chamois-ces-animaux-de-la-montagne-vosgienne-qui-profitent-du-confinement>, L’Est Républicain, 03/05/20, 11:07
19- Expédition en Méditerranée : le chant des cachalots <https://www.lci.fr/sciences/video-expedition-en-mediterranee-le-chant-des-cachalots-2152819.html>, TF1, journal de 20h, 03/05/20
20- Bouches-du-Rhône : Les oiseaux de Camargue profitent des derniers instants de quiétude avant le déconfinement <https://www.20minutes.fr/planete/2774627-20200507-video-oiseaux-camargue-profitent-derniers-instants-quietude-avant-deconfinement>, 20 Minutes, 07/05/20, 12h46
Une publication
21- Dossier Fil Vert. La biodiversité, c'est la santé <https://www.liberation.fr/apps/les-dossiers-du-fil-vert/>, Libération, 30/04/20
Une annonce
22- Fête de la Nature - Kit de communication 2020 <https://fetedelanature.com/newsletter-du-30-avril-2020>, Association Fête de la Nature, newsletter du 30/04/20
Bien à vous,
Florence
NB : En pied de page de chaque message, vous disposez d’une adresse url qui vous permet de vous abonner, de changer votre adresse mail ou de vous désabonner directement à votre gré.
DOSSIER DU JOUR : Oiseaux, lynx, vaches, chamois, cachalots… quand le confinement des hommes génère le déconfinement de la faune. (cf. item 1, 18, 19, 20 & 17)
DRAME DU JOUR : Les actes de braconnage ont augmenté pendant le confinement tandis qu’il a réduit le tourisme des safaris. (cf. item 3, 5 & 7)
BIOLUMINESCENCE DU JOUR : Des chercheurs de l’Institut de chimie bioorganique de l’Académie russe des sciences, et d'autres, annoncent aujourd'hui être parvenus à créer, à partir d'un ADN de champignon, des plantes qui produisent, tout au long de leur cycle de vie, leur propre lumière. (cf. item 4)
QUESTIONNEMENT DU JOUR : L’ambroisie à feuilles d’armoise provoque de terribles allergies. Sa pire ennemie est une chrysomèle, nommée « Ophraella communa ». Mais doit-on appeler à l’aide un envahisseur pour lutter contre l’envahisseur ? (cf. item 6)
TRIBUNE DU JOUR : Si l’humanité continue d’ignorer les causes des zoonoses comme le Covid-19, elle risque d’être infectée par des virus encore plus redoutables, explique l’éthologue britannique Jane Goodall dans une tribune. (cf. item 10)
EXPANSIONS DU JOUR : — Des frelons géants, repérés pour la première fois aux Etats-Unis il y a quelques mois, font craindre le pire à l'Etat de Washington, où les spécimens ont été retrouvés. (cf. item 12)
— Avec six nouveaux départements en vigilance rouge, le moustique tigre, qui transmet la dengue, le chikungunya et le Zika, est désormais actif et implanté dans plus de la moitié de l’hexagone. (cf. item 15)
SERVICES ÉCOLOGIQUES DU JOUR : Filtration de la pollution dans l'eau et l'air, régulation du climat, bienfaits psychiatriques, lutte contre les épidémies... la nature rend une multitude de services, souvent ignorés, aux humains. Autant d'arguments pour la préserver. (cf. item 21)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Central Park, plus que jamais havre de paix face à la pandémie, AFP, 19/04/20, 10:00
Peter Hutchison
Finies les parties de baseball, les sorties en calèches ou les foules de touristes... Place aux promenades en solitaire, aux chants d'oiseaux et à une reconnaissance renouvelée des New-Yorkais pour Central Park, qui trouvent dans sa beauté printanière un antidote aux douleurs du coronavirus.
L'emblématique parc new-yorkais est d'habitude en pleine ébullition à cette période de l'année. On vient du monde entier y célébrer les premiers rayons de soleil, les bourgeons ou l'arrivée des oiseaux migrateurs.
Mais avec la pandémie qui a mis à l'arrêt la première métropole américaine, fermant la plupart des magasins et lieux de sortie, ce poumon vert de 340 hectares, reste l'un des rares lieux publics encore accessibles aux New-Yorkais.
"Il y a une énergie silencieuse, on entend les oiseaux, le vent différemment", dit Timothy Foster, danseur de ballet de 66 ans, en promenant son chien à proximité du château dit du Belvédère.
- "Troublant" -
Plus de 40 millions de personnes visitent Central Park chaque année, entraînant dans leur sillage toutes sortes d'activités commerciales, des vendeurs de bretzels aux musiciens de rue, en passant par les guides en taxi-vélo ou les acrobates.
D'habitude, beaucoup viennent voir, à l'ouest du parc, le mémorial de Strawberry Fields dédié à John Lennon, assassiné en 1980 non loin de là, ou poser pour une photo devant la fontaine qui ressemble à celle qui ouvre le générique de la série télévisée "Friends".
Mais depuis l'instauration mi-mars des premières mesures de confinement dans la capitale économique américaine -- récemment renouvelées jusqu'au 15 mai, alors que près de 9.000 personnes sont déjà mortes officiellement du virus à New York -- le parc est devenu un lieu de réflexion et de promenade en solitaire.
"C'est beaucoup plus calme, ce qui est agréable. Mais c'est aussi troublant de ne pas voir des gens partout comme habituellement", dit Carol Hartsell, 45 ans, écrivain.
Dans une section luxuriante du nord-est du parc, 12 tentes blanches se dressent : un hôpital de campagne de 68 lits, installé pour soulager les hôpitaux avoisinants.
Plus loin, on aperçoit des pinsons voleter au milieu des magnolias et des érables rouges.
"On peut entendre plus de chants d'oiseaux", dit David Barrett, auteur d'un livre sur les 200 espèces d'oiseaux qui peuplent Manhattan en cette période de l'année. "Il y a moins de gens, moins de chiens pour les effrayer".
- "Dieu merci pour le parc" -
Les oiseaux ne sont pas les seuls à s'enhardir, dans ce parc conçu dans les années 1850 comme une oasis pour une ville toujours plus dense, par les architectes Frederick Law Olmsted et Calvert Vaux.
Un journaliste de l'AFP a pu voir un raton laveur traverser tout tranquillement un chemin goudronné habituellement envahi par les joggers et les cyclistes.
"Le parc remplit vraiment son objectif premier", dit Elizabeth Smith, présidente de l'association Central Park Conservancy, qui aide à gérer le parc.
"La plupart des gens me disent +Dieu merci pour le parc, que ferions nous sans lui ?+ C'est une bouée de sauvetage pour tant de gens", dit-elle.
Didi Nitta, 75 ans, qui se promène jumelles au cou, est de ceux-là.
"C'est ravissant pour l'âme", dit-elle. "Manhattan serait inimaginable sans ce parc".
<https://www.geo.fr/environnement/central-park-plus-que-jamais-havre-de-paix-face-a-la-pandemie-200497>
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2- Besançon : naissance exceptionnelle d'un petit singe Langur de François, AFP, 27/04/20, 18:00
Un bébé Langur de François est né le 18 mars au zoo du muséum de la Citadelle de Besançon, une naissance "exceptionnelle" pour cette espèce de singes en danger d'extinction, vivant en Chine et au Vietnam, a indiqué lundi l'établissement.
Sous le regard de son père, Johan, et bien agrippé à sa mère, Ping, le petit mâle à la tête rousse effectue ses premières sorties dans son enclos, alors que le zoo de Besançon demeure désert et paisible en raison du confinement.
"Il s'agit d'une naissance exceptionnelle pour ces primates dont il ne subsisterait que 2.000 individus dans la nature, et 133 en institutions zoologiques dans le monde", indique le muséum dans un communiqué.
Le Langur de François, du nom d'un consul de France en poste dans le sud de la Chine au XIXe siècle, est une espèce "menacée par la destruction de son habitat naturel" - par l'agriculture et l'exploitation minière - et par "la chasse alimentant la pharmacopée chinoise traditionnelle", précise-t-il.
Le jeune mâle est le premier de son espèce à voir le jour à la Citadelle, dont le jardin zoologique est le seul établissement français à présenter ces Langurs. Cette naissance est la quatrième de cette espèce en captivité en Europe et la cinquième dans le monde.
Ses parents, Ping, cinq ans, et Johan, 15 ans, sont tous deux nés au Royaume-Uni et sont arrivés à la Citadelle respectivement en 2018 et 2012.
D'après les soignants du zoo, le pelage roux du bébé Langur de François à la naissance disparaîtra après quelques semaines pour devenir aussi noir que celui de ses parents.
A l'état sauvage, cette espèce vit dans les collines karstiques de la région du sud-ouest de la Chine jusqu'au nord-est du Vietnam. Ils vivent en bande d'une douzaine d'individus en moyenne, dirigées par les femelles, qui élèvent les jeunes ensemble.
Ces singes vivent dans des grottes creusées par les pluies dans les falaises de calcaire, et se nourrissent essentiellement de feuilles, bourgeons, écorces et racines.
<https://www.geo.fr/environnement/besancon-naissance-exceptionnelle-dun-petit-singe-langur-de-francois-200557>
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3- A Mayotte, recrudescence de braconnage de tortues à cause du confinement, AFP, 28/04/20, 16:00
L'association de protection des tortues marines de Mayotte Oulanga Na Nyamba a alerté mardi dans un communiqué sur la "recrudescence alarmante du braconnage de tortues marines sur les principales plages de pontes depuis le début de la crise sanitaire liée au Covid-19".
L'île française située dans l'océan indien est un haut lieu de ponte notamment pour les tortues vertes, avec 3.000 à 4.000 "montées" comptabilisées par an et, en réalité, probablement bien davantage, selon le réseau d'échouage mahorais de mammifères marins et de tortues marines (Remmat).
Sur les seules plages de Moya (Petite-Terre), l'une des principales plages de pontes, "28 tortues ont été braconnées depuis le 17 mars", a ainsi constaté l'association environnementale. Mais des cas de braconnage sont constatés sur toutes les plages de pontes, ajoute-t-elle, sans pouvoir donner de chiffres.
Mardi matin, "deux braconniers ont ainsi été interpellé avec 60 kg de chair de tortues, en provenance de la plage de Papani (Petite-Terre)", explique Jeanne Wagner, directrice de l'association Oulanga Na Nyamba.
A Mayotte, les plages sont restées vides depuis le début du confinement, car "les gardes du conseil départemental (en charge de la surveillance de certaines plages) étaient confinés", tout comme les agents de la police de l'Environnement de l'Office français de la biodiversité. Et les associations n'ont plus "l'autorisation d'aller sur les plages non plus", raconte-t-elle.
Même si "la situation s'est progressivement débloquée" ces derniers jours, avec la reprise de service de certains agents, "cette absence de fréquentation a laissé libre cours aux braconniers", regrette l'association.
Sur la plage de Moya "s’entassent des cadavres de tortues, et l'odeur de putréfaction est omniprésente", explique l'association, qui a déposé plainte pour "destruction d’espèces protégées".
Des centaines de tortues sont braconnées tous les ans à Mayotte mais le phénomène s'est aggravé avec la crise sanitaire, souligne Jeanne Wagner.
Les tortues sont tuées pour la vente, illégale, de leur chair. "Il est difficile de dire si c'est lié à la faim et aux situations de pauvreté accentuées par la crise sanitaire", reconnait Mme Wagner.
"Ce qui est sûr, c'est que c'est très lucratif, puisque la viande de tortue peut se vendre jusqu'à 50 euros le kilo" (une tortue verte pèse environ 120 kg), ajoute-t-elle.
A Mayotte, la viande de tortue est mangée "pour des occasions spéciales", "uniquement par des hommes", explique-t-elle.
<https://www.geo.fr/environnement/a-mayotte-recrudescence-de-braconnage-de-tortues-a-cause-du-confinement-200563>
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4- Un éclairage durable grâce à des plantes ?, Futura-sciences, 28/04/20
Nathalie Mayer, journaliste
Les fans du film Avatar en ont rêvé. Des chercheurs sont à deux doigts de l'avoir fait. Ils ont trouvé un moyen de faire pousser des plantes qui brillent dans le noir de manière marquée et sur tout le cycle de leur vie. L'éclairage durable de demain ?
Une jungle luxuriante... et luminescente. Ça se passe sur Pandora, l'exolune découverte dans le film Avatar. Et peut-être bientôt sur Terre. Car des chercheurs de l’Institut de chimie bioorganique de l’Académie russe des sciences -- et d'autres -- annoncent aujourd'hui être parvenus à créer, à partir d'un ADN de champignon, des plantes qui produisent, tout au long de leur cycle de vie, leur propre lumière.
La bioluminescence -- comprenez l'émission de lumière par un organisme vivant --, ce n'est pas nouveau. Mais cette fois, les chercheurs ont misé sur le fait que, chez le champignon, le phénomène est lié à une molécule organique qui sert aussi aux plantes à fabriquer leurs parois cellulaires : l'acide caféique (C9H8O4) -- qui est sans rapport avec la caféine. Au cours du cycle métabolique, deux enzymes convertissent cet acide en un précurseur luminescent. Celui-ci est ensuite oxydé par une troisième enzyme pour produire un photon. Une quatrième enzyme reconvertit la molécule oxydée en acide caféique. Et le cycle peut recommencer.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/plante-eclairage-durable-grace-plantes-80787/>
En savoir plus :
> Plants with genetically encoded autoluminescence <https://www.nature.com/articles/s41587-020-0500-9>, Nature Biotechnology, 27/04/20
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5- Le confinement n'arrête pas le braconnage, prévient une ONG, AFP, 29/04/20, 12:00
Le braconnage d'espèces en danger pourrait augmenter, alors que l'attention des gouvernements est absorbée par la gestion du coronavirus et des mesures de confinement, a averti mercredi l'ONG Wildlife Justice Commission.
"Il existe une crainte importante que les actes de braconnage augmentent pendant le confinement, les réseaux criminels profitant de la fermeture des parcs, de patrouilles réduites dans les aires protégées ou du fait que les ressources dédiées au respect des lois se concentrent sur des problèmes liés au Covid-19", avertit-elle.
Des saisies importantes ont eu lieu en Afrique et en Asie depuis que de larges régions du monde sont soumises au confinement, ou des stocks y ont été repérés. C'est le cas par exemple de plus de six tonnes d'écailles de pangolins saisis en Malaisie le mois dernier, ou encore des stocks d'ivoire au Cambodge, au Laos ou au Vietnam, selon l'ONG.
Pour l'ONG, il est important de renforcer le contrôle aux frontières, alors que les réseaux criminels s'adaptent à la nouvelle situation et que le braconnage pourrait bientôt repartir de plus belle.
Le coronavirus vient du monde animal, une chauve-souris et le pangolin étant mis à l'index, l'activité humaine ayant favorisé son passage à l'homme.
En février, la Chine a interdit le commerce, le transport et la consommation d'animaux sauvages, ce qui, selon Wildlife Justice Commission, a entraîné la création de stocks d'ivoire ou d'écailles de pangolins dans des pays d'Asie du Sud-Est.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/le-confinement-n-arrete-pas-le-braconnage-previent-une-ong_143888>
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6- Chronique. Un coléoptère contre nos allergies ?, Le Monde, 30/04/20, 06h30
Nathaniel Herzberg
L’ambroisie à feuilles d’armoise provoque de terribles allergies. Sa pire ennemie est une chrysomèle, nommée « Ophraella communa ». Mais doit-on l’appeler à l’aide ?
Les amis de mes amis sont mes amis, c’est entendu. Mais qu’en est-il des ennemis de mes ennemis ? La règle mathématique qui veut que pour la multiplication, « moins par moins, ça fait plus » peut-elle être transposée en biologie, et plus particulièrement dans le domaine des espèces envahissantes ? Un article publié mardi 21 avril dans Nature Communications pourrait nous aider à répondre à cette question un rien sibylline.
En 1863, une mauvaise herbe américaine débarquait en France dans une cargaison de trèfles mauves. Jusque-là, quelques spécimens d’Ambrosia artemisiifolia figuraient dans de très rares collections de jardins botaniques. Mais à partir de cette funeste année, c’est cachée dans des graines de trèfle, de luzerne ou même d’aliments pour oiseaux venus d’outre-Atlantique, que l’ambroisie à feuilles d’armoise s’installe en Europe.
Dans les champs, elle subit les assauts des agriculteurs. Alors elle fait son nid dans tous les lieux perturbés par la main de l’homme, bords de routes, talus, décharges ou encore aux alentours des points d’eau et des rivières. Elle dérange les écosystèmes, mais surtout, elle empoisonne les riverains. Car cette cousine du tournesol possède un pouvoir allergisant considérable.
Un envahisseur pour lutter contre l’envahisseur ?
Dans les vallées du Rhône, de la Loire ou de l’Allier, dans quelques zones du Sud-Ouest, des milliers de personnes se voient lourdement handicapées entre août et octobre, lorsque s’envolent les pollens d’ambroisie. « Une éradication par les moyens classiques est impossible car, pour des raisons environnementales, on ne peut ni faucher ni utiliser de pesticides en bord de rivières. Alors forcément, on pense à l’Ophraella », explique Bruno Chauvin, chercheur à l’Inrae (Dijon), auteur d’un rapport sur le sujet publié par l’Anses en juin 2019.
Ophraella communa, plus précisément. Ce petit coléoptère sans charme est lui aussi une espèce envahissante, débarquée en Europe en provenance d’Amérique du Nord. « Il est arrivé à Milan en 2013, sans doute depuis la Chine, qui elle-même l’avait reçue des Etats-unis », poursuit l’agronome. Et là, miracle : dans la plaine du Pô, la bestiole s’attaque directement à l’ambroisie. Dans l’article de Nature Communications, les biologistes Urs Schaffner, Heinz Müller-Schärer et leurs collègues européens racontent que dans la région de Milan, près de 100 % des plants ont été touchés, réduisant la quantité de pollen dans l’air de 82 %. Et faute de pollen, point d’allergie.
Un envahisseur pour lutter contre l’envahisseur ? Les chercheurs européens en sont convaincus. Ils ont recensé toutes les régions touchées, France, Italie et bassin du moyen Danube en tête. Ils ont relevé les prescriptions médicales d’antiallergiques entre août et octobre – où peu d’autres pollens circulent – et étudié les conditions météorologiques pour voir si elles seraient propices à une installation des coléoptères. Enfin, l’équipe pluridisciplinaire a fait tourner les modèles. Selon elle, le nombre de personnes touchées par les allergies pourrait passer de 13,5 millions à 11,2 millions, et le coût pour la société de 7,4 à 6,4 milliards d’euros par an.
> Lire aussi Cinq questions sur les allergies aux pollens
C’est beaucoup et c’est peu. « Seules 20 % des zones infestées par l’ambroisie sont favorables à l’installation de la chrysomèle. De plus, la température détermine le nombre de générations de coléoptères chaque année, et donc la densité d’insectes », explique Heinz Müller-Schärer. Pas question de les voir monter trop au Nord ou gravir les montagnes.
Pour l’heure, Ophraella communa n’a même pas franchi la frontière française. « On pensait la voir vite dans le Midi, elle n’est toujours pas là », raconte Bruno Chauvin. Faudrait-il l’introduire, réaliser des lâchers de masse, comme l’ont fait les Chinois ? Les producteurs de tournesol français y sont hostiles, redoutant des dégâts collatéraux. « Nos travaux ont montré que les risques étaient très limités, mais je ne dirais pas qu’ils sont nuls », admet l’agronome.
Alors que faire ? Sa voix semble trahir un sourire : « Pour le moment, on attend. Ça arrange tout le monde. Enfin presque. » Dans la seule région Rhône-Alpes, 200 000 personnes souffriraient d’allergie à l’ambroisie à feuilles d’armoise.
<https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/04/30/un-coleoptere-contre-nos-allergies_6038216_1650684.html>
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7- En Afrique du Sud, le tourisme des safaris fait le dos rond face à la pandémie, AFP, 30/04/20, 11:00
Philippe Alfroy
L'animal a surgi au détour d'un chemin poussiéreux, sous le soleil ambré de cette fin d'après-midi sud-africain. Enorme, le dos crouté de boue, toutes défenses dehors. Manifestement contrarié, il déploie sa trompe pour renifler l'intrus.
"S'il s'avance le long du véhicule, restez calme, il ne vous arrivera rien", chuchote le guide, les deux mains agrippées au volant de son 4x4 silencieux.
L'éléphant s'approche à en toucher la carrosserie. Quelques secondes de face-à-face suffisent à le convaincre que notre présence ne vaut pas le dérangement. Et d'un lent demi-tour dédaigneux, il repart à son goûter, en nous offrant sa croupe fripée en guise de carte de visite.
"C'est vraiment magnifique", sourit Gert Kruger. "Vraiment, qui pourrait rêver d'un meilleur endroit pour être confiné..."
Depuis dix-sept ans qu'il promène ses clients par monts et par vaux du "bush" de la réserve privée de Balule, le long du parc Kruger (nord-est), ce Sud-Africain de 49 ans ne s'est jamais lassé de la magie de ces rencontres.
Les poches de son short kaki débordent d'anecdotes de lions grommelant et de rhinocéros intempérants. Jusqu'à ces dernières semaines, il comptait bien en rajouter d'autres, à en faire éclater les coutures.
Mais voilà, la pandémie de coronavirus a tout changé.
A peine le président Cyril Ramaphosa avait-il annoncé la fermeture des frontières à la mi-mars que les touristes ont déserté son camp, paniqués. L'ordre de confinement qui a suivi deux semaines plus tard a laissé Gert Kruger seul au milieu de ses tentes vides, désemparé.
"Le coronavirus nous a tous causé un choc terrible, nous qui travaillons dans le tourisme. C'est notre pain quotidien", dit-il. "Des clients ont fait leurs bagages et ont dû évacuer en deux jours pour rentrer chez eux".
- Guerre au braconnage -
Son camp affichait pourtant complet pour la haute saison, celle des vacances d'été des visiteurs de l'hémisphère nord.
L'an dernier, lui et ses six salariés avaient accueilli 700 amateurs de safari. "Là, on a dû annuler beaucoup de réservations pour le reste de l'année et pour 2021".
En une poignée de jours, toutes les chambres de la région se sont vidées, les boutiques à souvenirs ont tiré leur rideau de fer et les tout-terrain pétaradant chargés d'Européens ou de Nord-Américains bardés d'appareils photo ont rejoint leurs garages.
Désormais, seuls les véhicules de patrouille sillonnent encore les pistes des 55.000 hectares de la réserve de Balule. Encore plus qu'en temps normal, même. Car, confinement ou pas, protéger les animaux est restée une priorité absolue.
"On ne peut pas se permettre de réduire la sécurité", explique le directeur de la réserve, Ian Nowak.
"Nous devons tout faire pour préserver la vie sauvage et son écosystème, qui sont notre matière première", souligne le quadragénaire au regard bleu acier, "si tout ça disparaît, personne ne pourra redémarrer".
Pas question de renvoyer les "rangers" chez eux, donc. "Nous n'avons licencié personne, tous les gars sont payés", dit Ian Nowak. La plupart sont restés confinés dans la réserve, pour continuer à y faire la guerre aux braconniers.
"La menace qui pèse sur les rhinocéros n'a pas changé (...) les criminels trouvent toujours un moyen de s'introduire ici, (les cornes) gardent toute leur valeur sur le marché", rappelle-t-il, "alors on continue à se battre comme avant".
Preuve en est, la police nationale a encore annoncé dimanche l'arrestation de trois personnes en possession de six cornes de pachydermes dans la province voisine du Mpumalanga.
- 'Chasser pour manger' -
Et puis le confinement a fait poindre une autre menace que celle des gangs prêts à tuer pour nourrir l'appétit insatiable de la médecine traditionnelle asiatique.
"C'est ce que j'appelle le braconnage de viande de brousse", explique le patron de la réserve. "Ces gars-là n'ont plus de boulot à cause du confinement, ils ont faim, alors ils chassent pour manger. Ils se moquent de la protection de la nature, ils veulent juste survivre".
Ian Nowak dit ne pas avoir noté de hausse de ce type de criminalité désespérée sur ses terres. Mais pour le jeune vétérinaire d'Etat de la région, Christiaan Steinmann, il ne fait aucun doute.
"C'est incontestable, le braconnage augmente, les gens braconnent pour la viande", constate-t-il, "certaines réserves préfèreraient donner la viande aux populations mais à cause de la loi (qui impose des normes), elles ne le font pas".
Pour contrer toutes ces menaces, donc, les dizaines de "rangers" de Balule ne chôment pas.
En charge d'une des zones de la réserve, le chef Rian Ahlers, 39 ans, s'apprête à partir en patrouille avec deux de ses hommes au cœur du "bush".
"On patrouille encore plus qu'avant le confinement", dit-il du haut de ses vingt ans d'expérience.
"Les camps sont vides, on n'a plus de touristes, normalement leurs guides nous informent s'ils voient quelque chose d'anormal. Là, on doit compenser leur absence".
Survols réguliers de la brousse en hélicoptère ou en avion, rondes des "soldats" en armes de l'unité spéciale d'intervention, inspections systématiques des grillages électrifiés qui encerclent la réserve, rien n'est laissé au hasard.
- 'Clé sous la porte' -
Du haut d'une colline, le "ranger" Sam Hlungwani scrute à la jumelle la brousse qui se déroule à ses pieds. Ravi de participer au combat, même s'il n'a pas vu sa famille depuis un mois.
"Je ne veux surtout pas sortir du parc, j'ai trop peur du virus", confie le sexagénaire. "Je protège le parc (...) et j'attends que tout ça soit fini. J'espère que ça ne va pas durer trop longtemps", s'inquiète-t-il toutefois, "sinon je vais finir par perdre mon boulot".
A quelques kilomètres de là, Juan Geerts lui aussi se ronge les sangs. Dans son "lodge" de cent lits vide, il fait et refait ses comptes, qui restent obstinément dans le rouge.
En un mois, les annulations de séjours lui ont déjà coûté 6,5 millions de rands (environ 315.000 euros), le quart de son chiffre d'affaires annuel. Et il tremble à l'idée de devoir bientôt se séparer de ses 94 salariés, qu'il a presque tous renvoyés chez eux le temps du confinement.
"Pour l'instant on paie les salaires, même si on a mis la clé sous la porte jusqu'au 30 juin", soupire le patron du Nyati Lodge. "Mais aucune entreprise ne va pouvoir garder longtemps tous ses employés, les licenciements sont inévitables".
Pour chasser les idées sombres qu'il rumine dans son camp envahi par les phacochères, Juan Geerts a commencé à esquisser les tableaux de service de ses employés pour... juillet. "Au-delà, peu d'entre nous survivront", plaide-t-il.
Il planche aussi sur l'accueil de ses premiers clients post-coronavirus. Masque obligatoire pour tous, cabanon de quarantaine, limitation des passagers par véhicule...
"Garder la confiance des clients sera indispensable à toute reprise", souligne-t-il, "la sécurité et le confort seront déterminants pendant les mois qui viennent".
- 'Remonter la pente' -
"Ça ne va pas être facile de remonter la pente", confirme Sharon Haussmann, la présidente élue de la réserve de Balule. "On parle de six à douze voire dix-huit mois pour revenir au niveau de fréquentation d'avant la crise".
En 2019, Balule a accueilli quelque 23.500 visiteurs. Le célébrissime parc national Kruger qu'il borde, fermé depuis le 25 mars, plus de 1,7 million.
Et puis, calcule Sharon Haussmann, il faudra aussi combler les trous d'un budget presque exclusivement alimenté par les taxes de propriétaires fonciers et des industries du tourisme, tous touchés de plein fouet par la crise.
"Avec l'interdiction des voyages, c'est un obstacle énorme", soupire-t-elle, "le défi le plus important auquel nous ayons jamais été confrontés, et on n'y était pas préparés".
A l'ombre des arbres qui protègent son camp du soleil d'automne, Gert Kruger veut encore croire que le gouvernement ne le laissera pas tomber.
La semaine dernière, le président Ramaphosa a annoncé le déblocage d'une enveloppe jamais vue de 200 milliards de rands - 10 milliards d'euros - pour voler au secours des entreprises en difficulté. A commencer par celles du tourisme, qui contribuent à hauteur de 10% au produit intérieur brut (PIB) du pays.
"On a demandé à avoir des aides mais, pour l'heure, on n'a pas eu de retour", rouspète le petit patron. "L'argent sera distribué", a répété cette semaine la ministre du Tourisme, Mmamoloko Kubayi-Ngubane.
Mais Gert Kruger le sait, le tourisme n'est pas près d'être délivré du confinement, qui sera lentement levé à partir du 1er mai.
"J'ai peur qu'on soit les derniers à repartir", redoute-t-il, "si les choses ne reviennent pas à la normale dans les trois prochains mois, il va falloir que je prenne des décisions".
Jusqu'à renoncer à sa vie au grand air et à dire adieu à "sa" réserve ? "Ça non", sourit-il, "je ne peux vraiment pas m'imaginer faire autre chose".
<https://www.geo.fr/environnement/en-afrique-du-sud-le-tourisme-des-safaris-fait-le-dos-rond-face-a-la-pandemie-200573>
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8- Virus : les animaux des zoos d'Indonésie menacés de famine, AFP, 30/04/20, 14:00
Des milliers d'animaux, dont des tigres de Sumatra et des orang-outans de Bornéo risquent la famine, ont mis en garde les zoos d'Indonésie, durement frappés par la crise du coronavirus, et bientôt à court de ressources.
La soixantaine de zoos et parcs animaliers de l'archipel d'Asie du Sud-Est, qui abritent quelque 70.000 animaux, ont dû fermer leurs portes en mars. Et plus de 90% d'entre eux estiment qu'ils devraient manquer de nourriture animale après la mi-mai.
"La plupart des zoos se reposaient sur les ventes de billets d'entrée et quand ils ont fermé, tout s'est effondré", a expliqué à l'AFP Sulhan Syafi'i, porte-parole de l'association des zoos indonésiens.
"Nous devons trouver des solutions créatives pour survivre", a-t-il ajouté.
Un zoo allemand a indiqué ce mois-ci qu'il pourrait être contraint de sacrifier des animaux pour en sauver d'autres, une situation que l'association indonésienne des zoos envisage aussi "dans le pire des scénarios".
"Si au bout de quelques mois on n'a pas d'aide du gouvernement ou d'une organisation internationale, alors on devra se résoudre à donner des herbivores - comme des daims ou des oiseaux non menacés - à manger aux carnivores", a suggéré le responsable.
Les employés des zoos ont commencé à récolter de l'herbe et d'autres végétaux des environs pour nourrir des girafes et d'autres herbivores.
Les rations de viande rouge des tigres et autres carnivores ont dû être réduites et remplacées en partie par de la volaille.
Et le personnel des zoos, qui a dû subir des baisses de salaires, doit parfois contribuer en apportant ses propres poulets aux animaux.
Ces solutions temporaires permettent de gagner du temps, mais ne vont pas remplacer la perte de revenus apportés auparavant par les quelque 50 millions de visiteurs annuels dans ces zoos qui dépendent désormais des dons et des aides publiques.
Si la situation perdure "on pourrait abattre les animaux qui ne sont pas endémiques" à l'Indonésie, propose Sulhan Syafi'i.
"Mais en ce qui concerne les animaux endémiques, comme les tigres de Sumatra, nous devons faire tout ce qui est possible pour les sauver. C'est triste, mais à ce stade nous devons choisir nos priorités".
En Thaïlande, certains parcs animaliers n'arrivent à nourrir leurs animaux que grâce à des dons privés.
"Tous les zoos privés sont touchés", a souligné Nantakorn Phatnamrob, propriétaire du Chang Siam Park à Pattaya, où les touristes pouvaient avant le virus se promener sur des éléphants et prendre des selfies avec des bébés tigres.
En Malaisie, les zoos ont appelé à des dons et craignent de se retrouver dans une situation critique en juin ou juillet.
"Mais nous n'en sommes pas encore là. On essaye de trouver des solutions pour ne pas arriver à ce type de scénario", note Kevin Lazarus, président de l'association malaisienne des parcs zoologiques et aquatiques.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/virus-les-animaux-des-zoos-d-indonesie-menaces-de-famine_143930>
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9- Le Parc national de la Vanoise lance un projet de protection des oiseaux des domaines skiables, AFP, 30/04/20, 20:00
Le Parc national de la Vanoise (Savoie) lance un projet de préservation des oiseaux vivant dans les domaines skiables en partenariat avec des stations de ski des Alpes, dont l'activité impacte le cycle de vie de certaines espèces emblématiques.
Les porteurs du projet, baptisé "Birdski", font valoir que les aménagements des domaines skiables perturbent la quiétude des grands rapaces, comme le gypaète barbu, et des galliformes de montagne, comme le tétras-lyre.
Ils "peuvent avoir un impact sur les oiseaux : fragmentation des territoires de vie, mortalité par percussion sur les câbles, dérangement lors de phases clés du cycle de vie", indique le Parc national de la Vanoise dans un communiqué.
L'objectif de "Birdski" est d'"améliorer la connaissance et la prise en compte de ces oiseaux emblématiques présents dans les domaines skiables".
Lancé en janvier avec le concours du Conservatoire d'espaces naturels de Haute-Savoie et l'Observatoire des galliformes de montagne (OGM), ce projet s'inscrit dans la continuité du projet d'envergure européenne "Life Gyphelp+" en faveur du gypaète barbu.
"Birdski" ambitionne de construire un partenariat avec trente-six stations de ski des Alpes - "dix-sept en Savoie et 19 en Haute-Savoie". Il se poursuivra jusqu'au 31 décembre 2022.
Concrètement, il s'agira de créer des "zones de quiétude concertées pour les tétras-lyre" après avoir identifié des "zones compatibles avec leurs usages" et d'accompagner les stations dans l'équipement de "certains câbles avec des flotteurs pour éviter les percussions d'oiseaux".
Les domaines des Arcs-Peisey et de Val Cenis ont déjà acté leur coopération. Sur ces domaines pilotes, un suivi sera effectué sur des tétra-lyre équipés de GPS en mai 2020 et 2021 afin de "suivre leurs déplacements et leurs comportements".
<https://www.geo.fr/environnement/le-parc-national-de-la-vanoise-lance-un-projet-de-protection-des-oiseaux-des-domaines-skiables-200584>
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10- Tribune. Jane Goodall : « Prenons conscience que la pandémie est liée à notre manque de respect pour le monde naturel », Le Monde, maj le 03/05/20 à 05h38
Par Dr Jane Goodall, Dame commandeur de l’empire britannique, fondatrice du Jane Goodall Institute et messagère de la paix auprès des Nations unies
Si l’humanité continue d’ignorer les causes des zoonoses comme le Covid-19, elle risque d’être infectée par des virus encore plus redoutables, explique l’éthologue britannique dans une tribune au « Monde ».
Tribune. Le monde est confronté aujourd’hui à des défis sans précédent. Au moment où j’écris, le Covid-19 a infecté plus de 3 millions de personnes à travers le monde, et au 29 avril, 218 386 personnes en sont mortes.
Actuellement, les personnes dans la plupart des pays sont confinées chez elles (seules ou en famille), elles ont adopté des mesures d’éloignement sanitaire et réduisent au minimum leurs sorties. Certaines entreprises ont totalement fermé, d’autres maintiennent leurs activités en télétravail, et tandis que certaines personnes sont en activité partielle, des milliers d’individus à travers le monde ont perdu leur travail. Le coût économique de tout cela est déjà catastrophique.
Nous suivons les actualités et prions pour que le confinement se termine de pays en pays, après que le pic d’infection et de mortalité est atteint et que la courbe épidémique baisse graduellement. Cela s’est déjà produit en Chine, où le coronavirus est apparu, grâce aux mesures strictes prises par le gouvernement chinois. Nous espérons qu’un vaccin sera développé rapidement et que notre vie pourra bientôt redevenir normale. Mais nous ne devons jamais oublier ce que nous avons enduré et ainsi prendre les mesures nécessaires pour empêcher la réapparition future d’une telle pandémie.
Ce qui est tragique, c’est qu’une pandémie de ce genre a depuis longtemps été prédite par les personnes étudiant les zoonoses – ces maladies qui, comme le Covid-19, se transmettent des animaux aux humains. Il est presque certain que cette pandémie a commencé avec ce mode de transmission au sein du marché aux fruits de mer de la ville chinoise de Wuhan, qui vendait aussi des animaux terrestres sauvages comme nourriture.
Le préoccupant trafic d’animaux sauvages
Lorsque les animaux sauvages sont vendus dans de tels marchés, souvent illégalement, ils sont gardés dans des cages étroites, entassés, et sont souvent abattus sur place. Les humains, tant les vendeurs que les consommateurs, peuvent ainsi être contaminés par des matières fécales, de l’urine, du sang et d’autres fluides corporels provenant d’une grande variété d’espèces – dont les civettes, les chauves-souris, les chiens viverrins ou encore les serpents. Cela crée un environnement particulièrement favorable aux virus pour se propager depuis leurs hôtes animaux jusqu’aux humains. Une autre zoonose, le SRAS, est apparue dans un autre marché de faune sauvage, dans la province de Guangdong.
> Lire notre enquête : Les secrets de la chauve-souris, « souche à virus » au système immunitaire d’exception
La plupart des marchés humides (marchés d’animaux vivants) en Asie sont semblables aux marchés alimentaires que nous trouvons en Europe et aux Etats-Unis. Il y a des milliers de marchés humides en Asie et à travers le monde au sein desquels des produits frais – légumes, fruits et parfois également de la viande d’animaux d’élevage – sont vendus à prix bas. Et des milliers de personnes y font leurs courses plutôt que dans les grandes surfaces.
Ce n’est pas seulement en Chine que les marchés de faune sauvage ont fourni les conditions idéales pour que les virus et autres pathogènes puissent passer la frontière des espèces et se transférer depuis les animaux jusqu’à nous. Il y a des marchés de ce type dans de nombreux pays asiatiques.
Dans les marchés de viande de brousse d’Afrique – où les animaux vivants et morts sont vendus comme nourriture –, la chasse, l’abattage et la vente de viande de chimpanzés ont mené à deux transmissions depuis les grands singes jusqu’à l’homme, dont la pandémie du VIH-sida. Le virus Ebola est une autre zoonose qui traverse les espèces animales « réservoirs » jusqu’aux grands singes et aux humains dans différentes régions d’Afrique.
> Lire la tribune : « La pandémie de Covid-19 est étroitement liée à la question de l’environnement »
Une autre préoccupation majeure est le trafic d’animaux sauvages et de leurs organes à travers le monde. Malheureusement, ce trafic s’est transformé en un marché très lucratif de plusieurs milliards de dollars, souvent organisé par des cartels criminels. Ce commerce est non seulement très cruel et contribue indéniablement à l’extinction terrifiante d’espèces, mais il pourrait aussi mener à établir les conditions favorables à l’émergence de zoonoses. Les animaux sauvages ou leurs organes qui sont exportés, souvent illégalement d’un pays à un autre, apportent également leurs virus avec eux.
Fermeture du marché de faune sauvage de Wuhan
Le scandaleux trafic de jeunes singes sauvages mais aussi de grands singes, d’oiseaux, de reptiles et d’autres animaux sauvages pour en faire des animaux de compagnie est une autre source d’inquiétude. Une morsure ou griffure d’un animal sauvage ramené à la maison peut mener à des choses bien plus graves qu’une petite infection.
Une fois que le Covid-19 a été reconnu comme une nouvelle zoonose, les autorités chinoises ont imposé une interdiction à la vente et la consommation d’animaux sauvages, fermé le marché de faune sauvage de Wuhan, et banni l’élevage d’animaux sauvages pour la consommation humaine.
Il existe des milliers de petites exploitations à travers l’Asie et d’autres régions du monde où les animaux sauvages sont élevés pour la nourriture, permettant aux personnes dans les zones rurales de gagner leur vie. A moins que des sources alternatives de revenus puissent être trouvées pour ces personnes ainsi qu’à celles qui subviennent à leurs besoins en exploitant la vie sauvage, et à moins que leur gouvernement ne contribue à une transition vers d’autres sources de revenus, il est probable que ces exploitations deviennent clandestines et soient alors encore plus difficiles à réguler.
> Lire notre enquête : Coronavirus : sur la piste de la « pangolin connection »
Néanmoins, quels qu’en soient les problèmes, il est très important que l’interdiction du trafic, de la consommation et de l’élevage d’animaux sauvages pour leur viande soit appliquée et rendue permanente – au nom de la santé humaine et de la prévention d’autres pandémies à l’avenir. Heureusement, la majorité des citoyens de Chine et d’Asie qui ont répondu à un sondage estiment que la vie sauvage ne devrait pas être consommée, ni utilisée pour des soins médicaux ou pour leur fourrure.
Vide juridique
L’utilisation de certains produits issus d’animaux sauvages pour la médecine traditionnelle est actuellement encore légale en Chine (bien que les cornes de rhinocéros et les os de tigres soient interdits). Et cette utilisation crée un vide juridique qui sera comblé par ceux qui souhaitent perpétuer le trafic d’animaux sauvages en danger d’extinction comme les pangolins, les rhinocéros, les tigres et les ours noirs d’Asie, aussi appelés ours à collier à cause de la marque blanche en forme de croissant sur leur poitrine.
D’autres ours asiatiques – comme les ours bruns ou les ours malais – sont également exploités pour leur bile. Et tant que l’élevage d’ours pour leur bile sera légal, et que les produits contenant leur bile seront promus, cela stimulera de la demande pour cette bile.
Il est important de considérer le bien-être des animaux qui sont involontairement responsables de ces zoonoses. Aujourd’hui, nous savons que tous ces animaux que j’ai mentionnés sont des êtres sensibles, connaissant la peur, la douleur et le désespoir. Par ailleurs, beaucoup d’entre eux font preuve d’une remarquable intelligence. Permettre l’utilisation du commerce d’animaux sauvages à des fins médicinales peut mener à un traitement atrocement inhumain de certains de ces êtres sensibles.
Ceci est très certainement le cas, par exemple, pour les ours élevés en Asie pour leur bile. Ils peuvent être maintenus dans des cages extrêmement réduites, sans même la place pour se mettre debout ou se retourner, pendant toute la durée de leur existence qui peut atteindre trente ans. Ces cages minuscules empêchent tout comportement naturel pour ces êtres intelligents et sensibles, qui subissent une vie de peur et de souffrance.
La bile est souvent extraite, une ou même deux fois par jour, en insérant un cathéter, un tuyau ou une seringue dans la vésicule biliaire, une procédure extrêmement intrusive et douloureuse. Les ours souffrent de déshydratation, de famine et d’une variété d’infections et de maladies. Ils développent des cancers du foie (causés par l’extraction de la bile), des tumeurs, ulcères, péritonites, de l’arthrose et d’autres affections encore. Leurs dents sont abîmées voire même perdues à cause de leur rongement continu, désespéré, des barreaux qui les emprisonnent.
Risque de santé publique
Non seulement ce type d’élevage d’ours est extrêmement cruel, mais il présente aussi un risque de santé publique. Les conditions insalubres, les plaies des ours maintenues en permanence ouvertes, et la contamination de la bile avec de la matière fécale, des bactéries, du sang et d’autres fluides corporels, sont toutes des sources importantes d’inquiétude.
Enfin, de nombreux ours sont sous traitement continu d’antibiotiques pour les maintenir en vie, ce qui contribue à développer une résistance antibiotique et l’émergence de « superbactéries » résistantes à la plupart des antibiotiques. Ces conditions valent également pour l’élevage d’animaux domestiques dans les élevages industriels. Ces superbactéries ont mené à la mort de nombreux patients d’hôpitaux à travers le monde.
Malheureusement, le Tan Re Qing, un produit qui contient de la bile extraite des ours noirs d’Asie et est supposé être efficace pour soulager les symptômes liés aux infections respiratoires, est parfois recommandé comme traitement pour les patients infectés au Covid-19. Et une telle recommandation continuera d’inciter la pratique de l’exploitation de la bile d’ours.
Pour conclure sur une note d’espoir, le principe actif de la bile d’ours, l’acide ursodésoxycholique, est disponible sous forme synthétique depuis de nombreuses années et à bien moindre coût que la bile extraite cruellement des ours. Malheureusement, de nombreuses personnes considèrent la bile d’ours sauvages comme étant précieuse.
La médecine traditionnelle chinoise est de grande valeur, mais, même si la bile d’ours sauvage devait être un remède efficace, elle ne devrait plus être utilisée compte tenu de la cruauté et des risques qui y sont associés – d’autant plus que le produit synthétique possède les mêmes propriétés médicinales.
Par ailleurs, un sondage réalisé par Animals Asia en 2011 a indiqué que 87 % des Chinois interrogés étaient en faveur de l’interdiction des exploitations de bile d’ours, et que des centaines de pharmacies chinoises s’étaient engagées à ne jamais vendre de produits dérivés de bile d’ours.
Ce serait merveilleux si toutes les exploitations à bile d’ours en Asie pouvaient fermer et que les ours soient relâchés dans les sanctuaires créés en Chine, au Vietnam, en Malaisie et au Laos. Dans ces lieux, ils seraient capables de marcher sur l’herbe, de grimper, de se baigner dans des mares et de profiter du soleil et de la compagnie d’autres ours secourus.
> Lire notre entretien : Coronavirus : « En réduisant la diversité, on augmente la probabilité qu’un virus passe d’une espèce à l’autre et atteigne les hommes »
La baisse de la demande d’écailles de pangolin et de cornes de rhinocéros dans de nombreux pays d’Asie pour leurs propriétés médicinales supposées donnerait à ces animaux, dont le risque d’extinction actuel est élevé, une chance de survivre à l’avenir. Tout comme une interdiction de l’élevage d’animaux à fourrure serait porteuse du même espoir.
Utiliser nos connaissances indigènes
Les zoonoses ne proviennent toutefois pas uniquement d’animaux sauvages. Les conditions inhumaines des grands élevages industriels, où un grand nombre d’animaux domestiques sont amassés, ont aussi créé des conditions favorables pour la transmission de virus à l’homme.
Les maladies communément appelées « grippe aviaire » ou « grippe porcine » sont le résultat du conditionnement des volailles et des porcs. Et les animaux domestiques sont eux aussi des êtres sensibles qui éprouvent de la peur et de la douleur. Le MERS-CoV provient du contact avec des dromadaires domestiques au Moyen-Orient, et peut-être également de la consommation de produits provenant de chameaux infectés comme du lait ou de la viande insuffisamment cuite.
Les scientifiques nous avertissent que si nous continuons d’ignorer les causes de ces zoonoses, nous pourrions être infectés par des virus qui engendreraient des pandémies – plus bouleversantes encore que le Covid-19. De nombreuses personnes estiment ainsi que nous sommes arrivés à un tournant décisif dans notre relation avec le monde naturel.
Nous devons stopper la déforestation et la destruction d’habitats naturels à travers le monde. Nous devons utiliser les alternatives biologiques et respectueuses de l’environnement dont nous disposons et en développer d’autres encore pour nous nourrir et maintenir notre état de santé. Nous devons éliminer la pauvreté pour que les personnes puissent trouver des revenus alternatifs pour vivre, autrement qu’en chassant et tuant les animaux sauvages et en détruisant l’environnement.
Nous devons nous assurer que les populations locales, celles-là même qui sont impactées par la santé de l’environnement ou dont la survie en dépend, s’approprient ce rôle et prennent de bonnes décisions dans leur communauté tout en œuvrant pour améliorer leur vie. Enfin, nous devons lier nos cerveaux à nos cœurs et utiliser à bon escient nos connaissances indigènes, notre science et nos technologies innovantes pour prendre des meilleures décisions concernant les personnes, les animaux et notre monde partagé.
Ne pas oublier la crise climatique
Bien que nous tentions, de façon justifiée, de prioriser nos efforts pour contenir le Covid-19, nous ne devons pas oublier la crise dont les effets à long terme sur la planète et les générations futures sont potentiellement catastrophiques – la crise climatique. Le mouvement appelant l’industrie et les gouvernements à imposer des restrictions sur l’émission de gaz à effets de serre, pour protéger les forêts, et pour nettoyer les océans, ne fait que s’amplifier.
> Lire la tribune de Cyril Dion : « La crise du Covid-19 peut nous aider à construire le monde d’après »
Cette pandémie a contraint les industries à fermer dans de nombreuses régions du monde. En conséquence, de nombreuses personnes ont découvert pour la première fois le plaisir de respirer un air sain et de voir le ciel étoilé la nuit.
Mon espoir est qu’une compréhension de ce que le monde devrait être, accompagné de la prise de conscience que la pandémie actuelle est liée à notre manque de respect pour le monde naturel, encouragera les entreprises et les gouvernements à allouer plus de ressources au développement d’une énergie propre et renouvelable, à l’atténuation de la pauvreté et à aider les personnes à trouver des alternatives pour gagner leur vie sans que cela n’implique d’exploiter la nature ou les animaux.
Faites que nous prenions conscience que nous faisons partie du monde naturel et que nous dépendons de lui pour notre nourriture, notre eau et notre air. Faites que nous reconnaissions que la santé des personnes, les animaux et l’environnement sont connectés. Faites que nous soyons respectueux des autres, mais aussi de tous les animaux sensibles et de la nature. Dans l’intérêt du bien-être de nos enfants et des leurs, et pour la santé de cette magnifique planète Terre, notre seule demeure.
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/05/02/jane-goodall-prenons-conscience-que-la-pandemie-est-liee-a-notre-manque-de-respect-pour-le-monde-naturel_6038467_3232.html>
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11- Des associations s'opposent à l'effarouchement des ours dans les Pyrénées, AFP, 03/05/20, 14:00
Les associations Pays de l'Ours-Adet et Ferus dénoncent une consultation publique lancée pour des mesures d'effarouchement des ours bruns dans les Pyrénées, en danger critique d'extinction.
Pour ces associations, "les effarouchements sont inutiles, inefficaces et contre-productifs", selon un communiqué. Elles plaident pour "le tryptique berger compétent, regroupement nocturne du troupeau, chiens de protection sélectionnés, éduqués et en nombre suffisant".
Des mesures d'effarouchement ont déjà eu lieu en 2019. Pour les associations, "ces effarouchements peuvent être accordés alors même qu'aucune protection n'est utilisée, en illégalité avec les directives européennes", et "n'ont diminué en rien le mécontentement des éleveurs qui refusent de protéger leurs troupeaux et dont le seul but est de se débarrasser de l'ours" dans les Pyrénées, où le cheptel ovin se compte en dizaines de milliers de bêtes.
En 2019, 1.173 animaux ont été tués par des ours et 36 ruches détruites, selon le projet d'arrêté.
La consultation publique pour des mesures d'effarouchement par des moyens sonores, olfactifs, lumineux ou des tirs non létaux, est ouverte du 29 avril au 22 mai. Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) s'est prononcé défavorablement, précise le ministère de la Transition écologique.
Le nombre d'ours brun détectés dans les Pyrénées a dépassé la cinquantaine, sans que cela assure la survie de l'espèce. L'ours, autrefois présent dans toute la France, a été quasiment exterminé.
Un "plan ours" de la France pour 2018-2028 prévoyait des lâchers d'ours pour renforcer la population dans les Pyrénées. Deux femelles, Sorita et Claverina, avaient été amenées de Slovénie en 2018.
Mais ce plan a été enterré par le gouvernement quelques mois à peine après sa mise en place, après des manifestations d'éleveurs protestant contre la présence des ours, selon eux incompatibles avec l'activité pastorale.
<https://www.geo.fr/environnement/des-associations-sopposent-a-leffarouchement-des-ours-dans-les-pyrenees-200587>
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12- Etats-Unis : l'Etat de Washington craint une future invasion de frelons géants d'Asie, BFMTV, 04/05/20, 14h01
Des frelons géants, repérés pour la première fois aux Etats-Unis il y a quelques mois, font craindre le pire à l'Etat de Washington, où les spécimens ont été retrouvés.
En plein épidémie du coronavirus, les Etats-Unis, et plus particulièrement l'Etat de Washington, pourraient se retrouver face à une future invasion de frelons géants d'Asie (Vespa mandarinia).
Au mois de décembre, l'année dernière, le département de l'Agriculture de l'Etat de Washington (WSDA) avait fait une surprenante découverte. Pour la première fois sur le sol américain, des frelons géants d'Asie avaient été retrouvés dans les villes de Blaine et de Bellingham. Deux d'entre eux avaient également été découverts en Colombie-Britannique, une province canadienne située à la frontière américaine.
L'hiver arrivant, et avec seulement ces quelques insectes, il avait alors été impossible pour le WSDA de déterminer à quel point ces nuisibles avaient réussi à s'installer dans l'Etat. Mais en plein milieu du printemps, tous craignent désormais de le voir ressurgir, ont rapporté plusieurs médias américains comme le New York Times et CNN.
>> Suite à lire à :
<https://www.bfmtv.com/international/etats-unis-l-etat-de-washington-craint-une-future-invasion-de-frelons-geants-d-asie-1907433.html>
Sur le même sujet :
> Un frelon asiatique géant repéré pour la première fois aux Etats-Unis, AFP, 07/05/20, 08:00
Javier Tovar
Un frelon asiatique géant, considéré par les spécialistes comme le plus gros du monde et surnommé par certains "frelon meurtrier", a été repéré pour la première fois sur le sol américain, suscitant notamment la crainte des apiculteurs.
Deux spécimens ont été découverts en décembre 2019 dans l'Etat de Washington, à l'extrême nord-ouest des Etats-Unis, près de la frontière canadienne. Depuis cette découverte de mauvais augure, les scientifiques sont à l'affût pour tenter d'éradiquer l'insecte invasif avant qu'il ne s'implante.
On ignore encore à ce stade comment ce frelon géant (Vespa mandarinia), qui peut atteindre près de cinq centimètres de long, est arrivé jusqu'aux Etats-Unis.
"En général, ce sont des passagers clandestins embarqués involontairement sur quelque chose, comme un conteneur maritime, ou quelqu'un", a déclaré à l'AFP Karla Salp, porte-parole du département de l'Agriculture de l'Etat de Washington.
Distinct du frelon géant, le frelon asiatique "à pattes jaunes" (Vespa velutina nigrithorax) qui a commencé à coloniser une partie de l'Europe de l'ouest, est lui-même probablement arrivé en 2004 dans une cargaison de poteries en provenance de Chine, livrée dans le sud-ouest de la France d'où il a essaimé.
Dans le nord-ouest des Etats-Unis, les experts estiment qu'il y a déjà plus de frelons géants que les deux spécimens retrouvés l'an dernier et sont en train de lancer une campagne pour appeler le public à leur signaler tout hyménoptère suspect.
Avec ces signalements et la pose de pièges, "nous espérons avoir une meilleure idée des zones où ils se trouvent et essayer de les éradiquer", a expliqué Mme Salp. Les entomologistes redoutent que s'il n'est pas éliminé d'ici environ deux ans, le "frelon meurtrier" puisse se diffuser en Amérique du Nord et s'y établir définitivement.
Il s'attaque surtout aux ruches, dont il décime les abeilles pour nourrir ses larves, mais sa piqûre est particulièrement douloureuse pour les humains. "En général, les gens n'ont pas à s'inquiéter. Dès lors que vous ne marchez pas sur un nid ou que vous ne vous approchez pas d'une ruche dont ils ont pris possession, il y a vraiment peu de chances que vous soyez piqué", assure Karla Salp.
"Cela dit, si vous êtes piqué, leur venin est plus toxique que celui des abeilles ou des guêpes de chez nous, et ils en ont une plus grosse quantité", met-elle en garde.
Au Japon, où les insectes sont parfois chassés pour être mangés, environ 30 à 50 personnes meurent chaque année après avoir été piquées par des frelons géants.
- Abeilles décapitées -
C'est surtout pour les colonies d'abeilles, déjà en net déclin dans de nombreuses régions du monde, que les frelons sont une menace à prendre au sérieux.
Lorsque ces frelons découvrent une ruche, ils commencent par massacrer les abeilles en les décapitant une par une avec leurs puissantes mandibules, explique Chris Looney, entomologue auprès du département de l'Agriculture de l'Etat de Washington. Les prédateurs occupent ensuite la ruche pendant une semaine, voire plus, le temps de se repaître des pupes (cocons) et des larves laissées par les abeilles.
Paul van Westendorp, apiculteur établi en Colombie britannique, de l'autre côté de la frontière, affirme que le seul nid de frelons géants jamais découvert en Amérique du Nord se trouvait sur l'île de Vancouver, au Canada, et a été détruit. Un spécimen a aussi été découvert à White Rock, en Colombie britannique, en novembre dernier.
Dans l'Etat de Washington, l'un des deux intrus était encore en vie et s'est envolé tandis que l'autre était mort, a expliqué M. van Westendorp.
<https://www.geo.fr/environnement/un-frelon-asiatique-geant-repere-pour-la-premiere-fois-aux-etats-unis-200616>
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13- Un mammifère vieux de 66 millions d'années découvert à Madagascar, Sciences & Avenir, 04/05/20, 22h00
Joël Ignasse
Son fossile est le plus complet jamais découvert dans l'hémisphère Sud.
Le registre fossile des mammifères du Mésozoïque (de -252 à -66 millions d'années) provenant du Gondwana, le supercontinent qui occupait l'hémisphère Sud, est beaucoup moins fourni que celui de la Laurasie, le supercontinent au nord de l'équateur. Les gondwanathériens sont un des groupes de mammifères de l'hémisphère Sud mais ils n'étaient connus jusqu'à présent que par quelques rares fossiles comprenant des dents, des parties de mandibules et un crâne unique, découvert en 2014 à Madagascar. L'île Rouge livre aujourd'hui un fossile bien plus complet qui révèle toutes les particularités inédites de ces drôles d'animaux.
Un gros blaireau pesant dans les trois kilos
Les nouveaux restes ont été découverts par une équipe internationale dirigée par David Krause du Denver Museum of Nature and Science. Ils se composent d'un squelette très complet comprenant une partie du crâne, un grand nombre de vertèbres du tronc et de la queue qui est courte et large et des gros os des pattes. De petits os et du tissu cartilagineux ont également été conservés sur la matrice portant les ossements. L'étude du fossile a conduit les spécialistes à identifier une nouvelle espèce de gondwanathériens baptisée Adalatherium hui, une combinaison de grec et de malgache signifiant "bête folle". L'animal découvert correspond sans doute à un spécimen subadulte qui aurait eu l'apparence d'un gros blaireau pesant dans les trois kilos, ce qui en fait le plus gros mammifère connu du Mésozoïque dans le Gondwana. Il vivait il y a 66 millions d'années et à l'époque la plupart des autres mammifères connus ne dépassaient pas la taille d'une grosse souris.
>> Suite à lire et reconstitution à voir à :
<https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/paleontologie/un-mammifere-vieux-de-66-millions-d-annees-decouvert-a-madagascar_143935>
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14- Les soigneurs redoublent d'efforts pour les manchots d'un parc hongkongais, AFP, 05/05/20, 20:00
Si ce n'est l'absence de visiteurs, la vie des manchots royaux d'Ocean Park, un parc d'attraction de Hong Kong, est restée la même depuis le début de la pandémie de coronavirus. Les soigneurs, en revanche, multiplient les efforts pour assurer la bonne santé du groupe.
En cette matinée, des tas de neige fraîche ont été amassés dans l'espace où la centaine d'oiseaux se réunit pour la séance de nourrissage.
Habituellement, ce moment fort attire les foules. Mais le parc est totalement fermé depuis fin janvier aux visiteurs à cause du Covid-19.
"Quand le parc est ouvert, les manchots ont beaucoup plus d'interractions avec les humains au travers des fenêtres. En l'absence de visiteurs, c'est à nous de les occuper", explique à l'AFP Frank Chau, un des responsables du parc.
Depuis le début de l'épidémie, le personnel responsable des manchots s'est divisé en deux équipes travaillant chacune trois jours d'affilée.
Les deux équipes ne se côtoient jamais, afin d'éviter tout risque de contamination de l'ensemble de ces travailleurs spécialisés si l'un d'eux venait à être testé positif.
"Les effectifs de chaque équipe sont moins importants. Nous n'avons plus que trois à quatre personnes chaque jour pour prendre soin de tous les manchots et nous assurer que chaque manchot est heureux et en bonne santé, que ce soit physiquement ou mentalement", explique M. Chau.
La journée de M. Chau commence par le nettoyage et la désinfection de l'enclos, avant que les machines à neige n'entrent en marche pour recréer un semblant de conditions antarctiques, dans le climat chaud et humide de Hong Kong.
Puis vient l'heure du nourrissage et des examens de santé, comme la pesée.
Afin d'occuper les manchots, les soigneurs ont construit des jouets, comme des planches flottantes ou une boîte perforée remplie de poisson et de krill pour les encourager à aller chercher de la nourriture sous l'eau.
<https://information.tv5monde.com/info/les-soigneurs-redoublent-d-efforts-pour-les-manchots-d-un-parc-hongkongais-358020>
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15- Moustique tigre : 57 départements français en vigilance rouge, RTL, 06/05/20, 15:36
Marie Gingault
Le site Vigilance-Moustiques a publié sa carte de présence du moustique tigre pour l'année 2020 en France. Avec six nouveaux départements en vigilance rouge, c'est dans plus de la moitié de l'hexagone que ce moustique est implanté et actif.
Le moustique tigre, qui transmet la dengue, le chikungunya et le Zika, est désormais actif et implanté dans plus de la moitié de l'hexagone. La nouvelle carte 2020 de la présence du moustique en France, révélée par le site Vigilance-Moustiques, indique que six nouveaux départements sont placés en vigilance rouge.
La Charente, le Cher, la Loire-Atlantique, les Yvelines, les Deux-Sèvres et Vienne rejoignent ainsi les 51 départements dans lesquels le moustique tigre était déjà implanté et actif en 2019. Au total, la France compte désormais 57 départements en vigilance rouge, auxquels viennent s'ajouter 10 départements en vigilance orange, contre 15 en 2019.
Cette nouvelle carte actualisée montre que "la progression du moustique tigre est toujours spectaculaire", souligne le site. Le moustique tigre colonise la France depuis 14 ans maintenant et l'Europe depuis 20 ans.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/moustique-tigre-57-departements-francais-en-vigilance-rouge-7800485373>
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16- Les dunes côtières et rivages sableux méditerranéens sont menacés, UICN, communiqué du 06/05/20
Le bassin méditerranéen constitue l’un des 36 points chauds de la biodiversité dans le monde, où la biodiversité est particulièrement riche mais aussi particulièrement menacée. Les littoraux sableux de la façade méditerranéenne française n’échappent pas à cette situation, comme le confirme l’évaluation réalisée dans le cadre de la Liste rouge des écosystèmes en France. En effet, 7 des 9 écosystèmes constituant les cordons dunaires et les rivages sableux méditerranéens, représentant environ 26 % du linéaire côtier méditerranéen en France, sont évalués « En Danger » ou « Vulnérable ». Ces analyses ont été réalisées par le Comité français de l’UICN, en partenariat avec l’Office français de la biodiversité (OFB), le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) et avec l’appui de nombreux spécialistes des milieux littoraux méditerranéens.
Cette première évaluation de l’état de dégradation des littoraux sableux méditerranéens en France révèle combien ces écosystèmes ont été profondément affectés et fragmentés par l’artificialisation du littoral depuis les années 1960. Les résultats soulignent également les impacts actuels de la surfréquentation touristique et de la modification de la dynamique sédimentaire littorale à l’échelle de la façade méditerranéenne, qui aggravent les phénomènes d’érosion des côtes.
>> Suite à lire par téléchargement du communiqué à :
<https://uicn.fr/wp-content/uploads/2020/05/cp-lre-ctier-med-vol-1-vf-6-mai-2020.pdf?utm_source=sendinblue&utm_campaign=LR__Les_dunes_ctires_et_rivages_sableux_mditerranens_sont_menacs__Communiqu_de_presse&utm_medium=email>
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17- Animaux sauvages : les erreurs à éviter lors du déconfinement, Ouest-France, 08/05/20, 16h23
Virginie Enée
Enfin déconfinés ou presque, vous envisagez des balades à la campagne, en forêt ou sur (certaines) plages. Attention, le printemps est une période sensible pour la faune sauvage.
En pleine saison des naissances, couplée à une longue période d’absence d’humains, les animaux ont baissé la garde et niché sur des plages, dans des chemins et ont oublié les dangers de la route.
Il ne faut pas rouler trop vite, surveiller son chien en forêt et marcher au plus près de l’eau en le tenant en laisse à la plage, pour ne pas détruire les nids d’oiseaux comme les gravelots, qui nichent à même le sable en haut de la plage, conseille Hélène Demay, bénévole à la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) Bretagne.
Chaque oisillon trouvé au sol ou faon découvert dans de hautes herbes n’est pas abandonné : La plupart des parents continuent de les nourrir. Même les oisillons sortis du nid qui ne savent pas encore voler, rapporte Hélène Dumay. Il faut cependant s’assurer qu’aucun chat ne traîne aux alentours et qu’il ne soit pas blessé.
On peut le reposer sur une branche à proximité ou dans son nid. Quelques exceptions cependant : les martinets, chauve-souris et chouettes effraie. Idem si vous trouvez un écureuil, une marte ou une belette juvénile au sol : Il faut contacter la LPO.
>> Suite à lire à :
<https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/animaux-sauvages-les-erreurs-eviter-lors-du-deconfinement-6829110>
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En images
18- Long format. Lynx, vaches, chamois : ces animaux de la montagne vosgienne qui profitent du confinement, L’Est Républicain, 03/05/20, 11:07
S'il y en a qui profite pleinement du confinement et de la baisse de l'activité humaine, c'est bien la faune sauvage. Sur les pentes et les crêtes du massif des Vosges, il n'est pas rare de croiser des renards, des chamois et même le lynx.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.estrepublicain.fr/environnement/2020/05/03/lynx-vaches-chamois-ces-animaux-de-la-montagne-vosgienne-qui-profitent-du-confinement>
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19- Expédition en Méditerranée : le chant des cachalots, TF1, journal de 20h, 03/05/20
Depuis un mois et demi, le trafic maritime s'est fortement réduit en Méditerranée. Féerie, bateau de plaisance ont disparu et les scientifiques profitent de l'occasion pour enregistrer les sons des cachalots.
Cela fait plusieurs semaines qu'une partie du monde est plongée dans le silence. Une occasion exceptionnelle d'observer la nature. Au large de la Méditerranée, des scientifiques ont pu reprendre leur mission, à l'écoute des mammifères marins, sans aucun bateau à l'horizon. Ils y enregistrent les sons rares des cachalots qui seront ensuite analysés en laboratoire.
> Reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/sciences/video-expedition-en-mediterranee-le-chant-des-cachalots-2152819.html>
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20- Bouches-du-Rhône : Les oiseaux de Camargue profitent des derniers instants de quiétude avant le déconfinement, 20 Minutes, 07/05/20, 12h46
Mathilde Ceilles, envoyée spéciale en Camargue
Avec le confinement, la Camargue n’a jamais été aussi sauvage, pour le plus grand bonheur des oiseaux de la région qui s’épanouissent dans un calme impressionnant
• Avec le confinement, les oiseaux de Camargue bénéficient d’une quiétude exceptionnelle.
• Le directeur du parc ornithologique du Pont de Gau espère pouvoir conserver ce silence après le déconfinement.
Accroupi sur son observatoire qui surplombe d’interminables étendues d’eau baignées de soleil, Frédéric Lamouroux ne trouve plus les mots. Le directeur du parc ornithologique de Pont de Gau n’est pourtant pas avare d’explications et autres plaisanteries quand il arpente les allées de ce domaine qu’il connaît par cœur. Mais le spectacle qui s’offre à lui est d’une telle beauté qu’il ne peut que se taire, pour mieux le savourer. Devant ses yeux, à seulement quelques mètres de lui, des dizaines et des dizaines de flamants roses, de hérons, d’ibis et autres oiseaux fendent le ciel bleu turquoise du domaine dans une imperturbable quiétude.
Le millier de visiteurs qui peut déambuler dans ce parc au cœur de la Camargue, les jours de grande affluence, a en effet disparu, il y a cinquante jours, confinement oblige. Voilà sept semaines que Frédéric Lamouroux vient régulièrement faire un tour dans ce lieu dédié à abriter des centaines d’espèces d’oiseaux en tout genre, pour s’assurer que tout va bien. Et cinquante jours plus tard, Frédéric Lamouroux ne se lasse toujours pas d’assister, en spectateur privilégie, à ce ballet volant, incessant, dans ce qui a des airs de paradis coupé du monde.
>> Suite à lire et vidéo à voir :
<https://www.20minutes.fr/planete/2774627-20200507-video-oiseaux-camargue-profitent-derniers-instants-quietude-avant-deconfinement>
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Une publication
21- Dossier Fil Vert. La biodiversité, c'est la santé, Libération, 30/04/20
• «La crise du coronavirus est une crise écologique» <https://www.liberation.fr/terre/2020/03/26/la-crise-du-coronavirus-est-une-crise-ecologique_1783155>, 26/03/20
• En Chine, bile d’ours et corne de rhinocéros contre le coronavirus <https://www.liberation.fr/planete/2020/04/19/en-chine-bile-d-ours-et-corne-de-rhinoceros-contre-le-coronavirus_1785715>, 19/04/20
• Les chauves-souris, accusées à la volée <https://www.liberation.fr/terre/2020/04/30/les-chauves-souris-accusees-a-la-volee_1785900>, 30/04/20
• La biodiversité, bienfaits pour nous <https://www.liberation.fr/terre/2020/04/30/la-biodiversite-c-est-la-sante_1786548>, 30/04/20
<https://www.liberation.fr/apps/les-dossiers-du-fil-vert/>
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Une annonce
22- Fête de la Nature - Kit de communication 2020, Association Fête de la Nature, newsletter du 30/04/20
L'examen des manifestations dans le cadre du report de la Fête de la Nature à l'automne prochain se poursuit. Pour rappel, vous pouvez renseigner les nouvelles dates de vos animations en attente de modification avant le 30 septembre 2020 afin de les soumettre à nouveau à la labellisation. Cette opération sera nécessaire pour apparaître dans la programmation en ligne de l'édition 2020.
Si vos manifestations ont d'ores et déjà été reportées et ont obtenu le label officiel, vous pouvez à nouveau accéder au kit de communication complet qui vous permettra de faire connaître votre programme !
Un nouveau kit spécial réseaux sociaux sera disponible prochainement.
D’ores et déjà, le kit de communication 2020 à nouveau disponible
Votre kit de communication a été actualisé suite au report de l'édition 2020 et peut dès à présent être téléchargé depuis votre espace organisateur si vous avez obtenu le label officiel !
<https://fetedelanature.com/newsletter-du-30-avril-2020>
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– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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