[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, loisirs, pollutions et déchets + 1 publication (mercredi 21 octobre)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mer 21 Oct 08:13:01 CEST 2020


Bonjour à tous,
  
Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
–> Un accès 'rapide' direct à la source de l'article (hors abonnement) par un lien hypertexte sur son intitulé dans le sommaire ; si un lien vers un article ne fonctionne pas, vous pouvez retrouver son contenu dans le corps du mail à l'item correspondant.
–> Un accès 'lent' et plus complet dans le corps du mail sous le sommaire et les extraits, incluant les articles réservés aux abonnés, des liens vers d'autres articles sur le même sujet et des pour en savoir plus (sources, etc.).
1- Tribune. Laissez les Français faire du sport ! <https://www.lejdd.fr/Sport/tribune-zidane-le-fur-diagana-nous-voulons-sauver-les-salles-de-sport-3997558>, le JDD, maj le 11/10/20 à 13h14
2- Tribune. « La santé publique sera éthique ou ne sera pas » <https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/10/13/la-sante-publique-sera-ethique-ou-ne-sera-pas_6055797_3232.html>, Le Monde, 13/10/20, 08h36 
3- Le retour de la pollution amplifie les effets du Covid-19 à New Delhi <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/14/covid-19-a-new-delhi-le-retour-de-la-pollution-amplifie-les-effets-du-virus_6055970_3244.html>, Le Monde, 14/10/20, 12h26
4- Face à l'arrivée des nouveaux smartphones 5G, le défi de l'obsolescence et du recyclage <https://information.tv5monde.com/info/face-l-arrivee-des-nouveaux-smartphones-5g-le-defi-de-l-obsolescence-et-du-recyclage-379326>, AFP, 14/10/20, 17:00
5- La Commission européenne présente un ambitieux projet de refonte de la réglementation sur les produits chimiques <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/14/la-commission-europeenne-presente-un-ambitieux-projet-de-refonte-de-la-reglementation-sur-les-produits-chimiques_6056035_3244.html>, Le Monde, 14/10/20, 19h27
6- Recyclage : A la Chapelle-Darblay, on se bat pour sauver la papeterie… et l’économie circulaire <https://www.20minutes.fr/planete/2885471-20201015-recyclage-chapelle-darblay-bat-sauver-papeterie-economie-circulaire>, 20 Minutes, 15/10/20, 21h53
7- L’ordonnance Déchets soumise à ratification <https://www.journaldelenvironnement.net/article/l-ordonnance-dechets-soumise-a-ratification,110368>, Le JDLE, 15/10/20
8- Obésité, pollution, inégalités, Covid-19 : le cocktail pour une « tempête » <https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/obesite-pollution-inegalites-covid-19-le-cocktail-pour-une-tempete-7017188>, Ouest-France avec AFP, 16/10/20, 08h36
9- Pollution de l’air : jusqu’à 30.000 morts évitées en Europe grâce au confinement <https://www.journaldelenvironnement.net/article/pollution-de-l-air-jusqu-a-30-000-morts-evitees-en-europe-grace-au-confinement,110423?xtor=RSS-31>, Le JDLE, 16/10/20
10- Seloncourt (25). Un Franc-Comtois crée un aérateur révolutionnaire pour rendre le masque plus confortable <https://www.estrepublicain.fr/sante/2020/10/16/une-invention-qui-ne-manque-pas-d-air-sous-le-masque>, L’Est Républicain, 16/10/20, 20:37
11- La montagne basque malmenée par l’afflux de visiteurs <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/18/la-montagne-basque-malmenee-par-l-afflux-de-visiteurs_6056476_3244.html>, Le Monde, 18/10/20, 09h00
12- Les enfants savent bien trier les déchets… mais ne le font pas à la maison, pourquoi ? <https://theconversation.com/les-enfants-savent-bien-trier-les-dechets-mais-ne-le-font-pas-a-la-maison-pourquoi-148140>, The Conversation, 18/10/20, 17:56
13- Quand un produit écologique s’avère polluant : shampoings alternatifs et désillusions <https://mrmondialisation.org/quand-un-produit-ecologique-savere-polluant-shampoings-alternatifs-et-desillusions/>, Mr Mondialisation, 18/10/20
14- Une multitude de microplastiques dans les biberons, selon une étude <https://information.tv5monde.com/info/une-multitude-de-microplastiques-dans-les-biberons-selon-une-etude-380052>, AFP, 19/10/20, 17h08
15- Ikea va racheter vos anciens meubles pour les recycler et les revendre <https://dailygeekshow.com/ikea-rachat-meubles/>, Daily Geek Show, 19/10/20
16- Des usines Lactalis ne respectent pas le droit de l'environnement <https://information.tv5monde.com/info/des-usines-lactalis-ne-respectent-pas-le-droit-de-l-environnement-380115>, AFP, 20/10/20, 09:00
17- Pollution de l'air : une tribune pour réclamer plus de contrôles des émissions industrielles à Strasbourg <https://www.francebleu.fr/infos/environnement/pollution-de-l-air-une-tribune-pour-reclamer-plus-de-controles-des-emissions-industrielles-a-1603204892?>, France Bleu, 20/10/20, 17:33 
En images
18- Infographie. Rayonnements ionisants : une hausse de la dose individuelle moyenne de 7 % <https://www.actu-environnement.com/ae/news/rayonnements-ionisants-exposition-professionnelle-bilan-2019-irsn-36318.php4>, Actu-environnement, 16/10/20
Une publication
19- Océan plastique - Enquête sur une pollution globale <https://www.actes-sud.fr/catalogue/sciences-humaines-et-sociales-sciences/ocean-plastique>, de Nelly Pons, Editions Actes Sud, 21/10/20

Bien à vous,
Florence

NB : En pied de page de chaque message, vous disposez d’une adresse url qui vous permet de vous abonner, de changer votre adresse mail ou de vous désabonner directement à votre gré.

DOUBLE PEINE DU JOUR : Fragilisée par l’épidémie due au coronavirus, New Delhi, la capitale indienne, subit aussi les fumées engendrées par l’agriculture. (cf. item 3)
AMBITIONS DU JOUR : — Avec son projet de refonte de la réglementation sur les produits chimiques, la Commission européenne a notamment pour objectif d’accélérer l’exclusion des substances de synthèse dangereuses des produits de consommation courante. (cf. item 5)
— Des textes fixent désormais une série de nouveaux objectifs, dont 65% de réutilisation et de recyclage des déchets ménagers et assimilés dans l’UE au plus tard en 2035 et l’interdiction de mise en décharge de déchets collectés et triés. (cf. item 7)
CONTRESENS DU JOUR : A la Chapelle-Darblay, près de Rouen, l’usine recyclait les déchets papiers de 22 millions de Français pour en faire du papier journal. Mais le marché décline et le Finlandais UPM, propriétaire des lieux, a fermé la papeterie en juin. (cf. item 6)
SYNDÉMIE DU JOUR : Selon la célèbre revue britannique The Lancet, le monde fait face non seulement à une pandémie, mais aussi à « une syndémie », c’est-à-dire la conjonction de plusieurs urgences sanitaires : augmentation de l’obésité dans le monde et de la malbouffe, pollution en hausse et regain des maladies chroniques. (cf. item 8)
ANALYSE & ÉTUDE DU JOUR : — L’amélioration de la qualité de l’air, liée au confinement du printemps, a permis d’empêcher jusqu’à 30.000 morts en Europe, révèle une analyse publiée dans le Lancet Planetary Health. (cf. item 8)
— Un bébé avale chaque jour en moyenne plus d'un million de microparticules de plastique détachées de son biberon, selon une étude publiée dans Nature Food qui suggère quelques gestes pour réduire cette ingestion dont l'impact sur la santé n'est pas connu. (cf. item 14 & suite)
QUESTIONNEMENT DU JOUR : Après une saison marquée par un nombre inhabituel de touristes, les basques s’interrogent sur les conséquences écologiques de cette surfréquentation. (cf. item 11)
DILEMME DU JOUR : Jusqu’où doit-on aller pour que nos démarches éco-responsables soient réellement utiles ? Récit d’une consommation en reconstruction, par le prisme d’une banale histoire de shampoing. (cf. item 13)
ENQUÊTE DU JOUR : Selon le média d'investigation Disclose, "entre 2010 et aujourd'hui (...) 38 usines Lactalis ont été ou sont toujours en violation du code de l'environnement" en France, "soit plus de la moitié des 60 établissements recensés et analysés dans le cadre de cette enquête". (cf. item 16 & suite)
DOSIMÈTRE DU JOUR : Le bilan 2019 des expositions professionnelles aux rayonnements ionisants révèle une hausse de 7 % de la dose individuelle moyenne. La hausse concerne aussi bien le secteur nucléaire que l'industrie non nucléaire. (cf. item 18)
ALTERNATIVE DU JOUR : Parmi les dommages collatéraux de notre civilisation post-moderne, la pollution des océans par le plastique. Pourtant des solutions existent et il est tout à fait possible de sortir de ce cercle infernal. (cf. item 19)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
________________________________________________________________________________________________________________
1- Tribune. Laissez les Français faire du sport !, le JDD, maj le 11/10/20 à 13h14
Par Redaction JDD

90 sportifs de haut-niveau, représentants d'établissements, de salles ou d'institutions, docteurs, professeurs de médecine lancent un appel pour la réouverture des établissements et associations accueillant la pratique d'activités physiques et sportives.
En raison de l'épidémie de Covid-19, les salles de sports, gymnases et salles polyvalentes sont fermés dans de nombreuses métropoles, classées en alerte renforcée ou alerte maximale. 90 signataires, sportifs de haut-niveaux, notamment Zinédine Zidane, Stéphane Diagana ou Marie-Amélie Le Fur, représentants d’établissements et d'institutions, docteurs et professeurs de médecine, demandent un changement de regard sur un secteur "injustement pointé du doigt". Voici leur tribune pour le JDD. 
"Nous, professionnels de l'encadrement de l'activité physique et sportive, sportifs de haut niveau et professionnels de la santé, déplorons la stigmatisation des lieux de pratique d'activité physique et sportive comme vecteurs de propagation de la pandémie actuelle.
Il ne s'agit pas de nier la gravité de cette dernière, ni d'affirmer l'absence totale de risque au sein de ces établissements, mais bien de dénoncer des décisions infondées, sur le plan sanitaire, social et économique. En effet, dans le respect des protocoles actuels en vigueur, le risque de pratiquer une activité physique et sportive dans un établissement dédié, salle ou gymnase, n'est pas démontré scientifiquement. Aucun cluster issu de ces structures n'a d'ailleurs été signalé à date par les Agences Régionales de Santé (ARS).
Les bénéfices de l'activité physique et sportive sur la santé des Français sont aujourd'hui incontestables et incontestés. Il est également formellement démontré que dans d'autres épisodes épidémiques d'infection, les personnes pratiquant régulièrement une activité physique ou sportive ou ayant une bonne capacité physique, étaient moins gravement atteintes.
Le confinement a déjà entrainé l'arrêt brutal de l'activité physique et sportive de nombreux Français. Le corps médical a par ailleurs eu la plus grande difficulté à poursuivre ses recommandations auprès de patients persuadés de prendre plus de risques à continuer cette pratique sportive, qu'à l'arrêter. Ce message erroné, anxiogène et aux conséquences désastreuses, ne doit plus être répété.
> Lire aussi - Tribune. Faire du sport-santé "une priorité du monde de demain"
Après cette période de confinement qui a meurtri les corps et les esprits, mais également les trésoreries, les acteurs du sport se sont mobilisés pour accueillir leurs adhérents et licenciés dans les meilleures conditions sanitaires possibles. Dès lors, pourquoi ces fermetures ? Il est hors de question pour les professionnels de santé d'interdire aux malades chroniques de prendre leur traitement, l'activité physique et sportive en étant une des composantes à part entière.
Nos inquiétudes se confirment également sur le plan social, puisque nous constatons que les inégalités dans l'accès aux activités physiques et sportives se creusent, touchant principalement les femmes, les seniors et les catégories socioprofessionnelles les moins élevées. 
Face à cette situation injustifiée et désastreuse pour l'ensemble du secteur, nous refusons de voir sacrifier la dernière tentative pour ces acteurs d'assurer la reprise de leur activité après une crise lourde de conséquence. Sinon, nombre de ces fermetures temporaires deviendront malheureusement définitives…
> Lire aussi - Crise sanitaire : près de 5 millions de licenciés en moins
A la lumière de ces éléments, nous demandons aujourd'hui solennellement aux pouvoirs publics la réouverture de l'ensemble des établissements et associations accueillant la pratique d'activités physiques et sportives quelles que soient les zones, un soutien économique ciblé pour soutenir des entreprises et associations sportives en perte de fréquentation alarmante et une prise en compte des protocoles sanitaires déjà opérants et évolutifs afin de préserver la santé des Français et l'économie de notre pays."
Les signataires :
Stéphanie BARNEIX, multi-championne du Monde de sauvetage en mer ; Dr Denys BARRAULT, Président de la société française de médecine de l’expertise et du sport ; Sébastien BEQUART, co-Fondateur GymLib ; Dr Karim BELAID, Médecin du sport et président du réseau ETP diabète ADDIAMO ; Emmanuelle BESCHERON, championne du monde de sauvetage ; Jérémy BONDER, Champion de France escalade ; Frederic BOONAERT, médecin du sport, kinésithérapeute et ostéopathe - Martinique) ; Gilles BRAVO, Fondateur Hoops Factory ; Charles BRUMAULD, diététicien-nutritionniste ; Bruno CHEYROU, Ex-International de Football ; Virgile CAILLET, directeur-général d'UNION Sport et Cycle ;  Dr Audrey CAMARZANA, Médecin cardiologue ; Samy CAMARZANA, co-fondateur Arkose ; Pr François CARRE, Professeur en physiologie cardio-vasculaire ; Alizé CORNET, Joueuse de tennis ; Sébastien CORNET, Fondateur Esprit Padel ; Guillaume DEBELMAS, co-Fondateur le FIVE ; Grégoire de BELMONT, Co-Fondateur Arkose ; Fabienne DELAIRE, Dirigeante COMSPORTS – Présidente du SY.DEL ; Gregory de RADIGUES, Président Keep Cool ; Stéphane DIAGANA, Champion du monde d'athlétisme ; Philippe DIALLO, Président du CoSMoS ; Leslie DJHONE, champion du monde d'athlétisme ; Thierry DOLL, Président FranceActive ;  Cédric DOUMBE, Champion du monde de KickBoxing ; Daniel Du LAC, Entraineur de l’équipe de France d’escalade de bloc ; Gaëtan DUBUISSON, Directeur Général Fitness Park ; Pr Martine DUCLOS, Service de Médecine du Sport et des Explora, Fondatrice COPPELLIA DANSE ; Gaelle FRIZON de LAMOTTE, Fondatrice OLY BE ; Elodie GARAMOND, Fondatrice le TIGRE YOGA ; Johanna GEYER CARLES, Championne de France de Cross-Country ; Yosi GOASDOUE, Champion de France de Semi-Marathon ; Dr Youna GOURRONC, Médecin cardiologue ; Lucile GRENTZINGER, co-Fondatrice Blast ; Dr Jean-Luc GRILLON, Médecin conseiller DRJSCS ; Jean-Pierre GRUPPI, Dirigeant CONVISPORT ; Cédric GUELLE, co-Fondateur URBAN SOCCER ; Steve GUILLOU, co-Fondateur Arkose ; Dr Christophe HAUSWIRTH, Médecin expert scientifique dans les domaines du sport santé ; HIT THE ROAD, YouTubeur et athlètes de parkour ; Gérard HOLTZ, ex-Journaliste sportif ;Tony JALINIER, co-Fondateur le FIVE ; Vanessa JODAR, directrice Planet Fitness Group ; Dr Roland KRZENTOWSKI, Président Mon Stade Paris Maison Sport Santé ; Julien LALANNE, champion du monde de sauvetage ; Mickael LANDREAU (Ex-International de Football ;  Benjamin LANG, Double vice-Champion du Monde d’aviron ; Antoine LAYMOND, Instructeur de Muay Thaï et de  Krav Maga ; Preston LEE RAVAIL, Coach sportif ; Guillaume Le FLOCH, Dirigeant d’établissements de Fitness et de Foot5 dans le 93 ;  Marie-Amélie LE FUR, Présidente du comité paralympique et sportif français ; Yann Le MEUR, Physiologiste du sport ; Mélissa Le Névé, Double championne de France d’escalade ; Thierry LOUVET, finaliste olympique aviron– Fondateur Incept-sport ; Alexandra LUX, Championne du monde de sauvetage ; Stéphane MADELENAT, Fondateur Apollo sporting club ; Véronique  MAILLET, Fondatrice QEE Yoga ; Olivier MARYNX, Gérant ALTISSIMO ; Denis MASSEGLIA, Président du Comité national olympique et sportif français ; Christophe MATEUS, Fondateur Magic-Form ; Mickael & Bassa MAWEN, Champions de France escalade - qualifiés aux jeux olympiques de Tokyo ; Lyes MEKESSER, co-Fondateur ARKOSE ; Thomas MONNIER, Directeur Général Adjoint KEEP COOL ; Nicolas MOUSQUES, Président Groupe Impulsion ; Safi N’DIAYE, membre de l’équipe de France de Rugby Féminin ; Valérie NICOLAS, ex-Internationale et championne du Monde de Handball ; Mathieu NICOURT, Champion d’Europe d’arts martiaux, acteur, fondateur de la Free Fight Academy ; Dr Yves PAGES, Président de la Société Française de Sport Santé ; François PETIT, Champion du monde, Président du groupe Climb Up ; Pr Aurélien PICHON, Directeur de la Faculté des Sciences du Sport de l'Université de Poitiers, Président de la Conférence des Directeurs et Doyens d’UFR STAPS ; Solenne PIRET, Double Championne du monde Paraclimbing ; Christine POURCELOT, Fondatrice La Salle de Sport ; Pr Léandre POURCELOT , Chef du département de médecine nucléaire et ultrason du CHU de Tours, Directeur de l’unité INSERM 316 ; Thomas REMOLEUR, ex-kinésithérapeute du sport, directeur d’Olbia conseil ; Thomas RIBOLLET, médecin du sport-Bordeaux ; Nicolas SAVINAUD, Ex-Footballeur ; Dr Dorothée SCHMIDT, médecin du sport ; Régis SONNES, entraineur Stade Toulousain ; Stéphane SUZZONI, Directeur général Mon stade ; Pr. Jean-François TOUSSAINT, Professeur de Physiologie, Université de Paris & CIMS, Hôtel-Dieu, Directeur de l’Institut de Recherche Médicale et d'Epidémiologie du Sport ; Stéphane TRAINEAU, Champion du Monde de Judo, Directeur des équipes de France de Judo ; Jérôme VALENTIN, Président UNION Sport et Cycle ; Frédéric VALLET, Fondateur On AIR ; Dr Charlotte VERGNENEGRE, Praticien hospitalier, Service des Maladies Respiratoires ; Joseph VIEIVILLE, co-Fondateur Le FIVE ; Nicolas Warter, Co-Fondateur Urban Soccer ; Céline WISSELINK, co-Fondatrice Groupe Verona ; Lucille WOORDWARD (journaliste scientifique, professeur de fitness ; Zinédine ZIDANE, ex-International de Football. 
<https://www.lejdd.fr/Sport/tribune-zidane-le-fur-diagana-nous-voulons-sauver-les-salles-de-sport-3997558>
________________________________________________________________________________________________________________
2- Tribune. « La santé publique sera éthique ou ne sera pas », Le Monde, 13/10/20, 08h36 
Par Frédéric Worms, Philosophe

Le Covid-19 a créé des situations de tensions sociales que seule une démocratie sanitaire faisant converger les questions de santé et de bioéthique peut résoudre, explique, dans une tribune au « Monde », le philosophe Frédéric Worms.
Tribune. Nous sommes entrés dans l’ère de la santé publique, mais la surprise qui nous frappe aujourd’hui, c’est que ce soit dans de telles tensions, bientôt peut-être avec une réelle violence. On devrait se réjouir que les Etats mettent enfin la santé de tous au premier plan, et dans tous les domaines de la vie. Mais non. On en a peur. Et ce ne sont pas seulement certains dictateurs réels qui agitent, cyniquement, le spectre d’une dictature de la santé ! C’est le cas de certains intellectuels, et pas seulement des agitateurs de soupçon, mais des philosophes tel André Comte-Sponville. Or, même si ce n’est pas facile, nous savons concilier santé et liberté, nous avons l’expérience de la bioéthique, de ses cadres, de ses débats, aussi tendus soient-ils ! Pourquoi la santé publique fait-elle peur ?
> Lire aussi  Covid-19 : les données incomplètes de Santé publique France compliquent le suivi de l’épidémie
La raison en est profonde et ce n’est pas seulement le coup de force de la pandémie de Covid-19. Certes, entrer dans la santé publique sous le signe de ce virus si transmissible et sans traitement encore, du confinement, du masque, cela n’aide pas. Mais cela ne suffit pas à expliquer les peurs.
Des contradictions structurelles qu’il faut affronter
Non. Ce que la pandémie et le confinement mettent au jour, c’est que la santé publique comporte de vraies tensions intimes, des contradictions structurelles, qu’il faut affronter. Ce sont celles de la bioéthique. Mais avec quelque chose de plus et de différent. Car la santé publique, c’est la bioéthique, avec un tour d’écrou supplémentaire. Il faut dire ce que la bioéthique et la santé publique ont de commun, et de différent, si l’on veut répondre à ceux qui s’inquiètent vraiment. Car ils ont raison : la santé publique sera éthique, ou ne sera pas !
> Lire aussi  Bioéthique : préserver le modèle français
Quelle est d’abord l’analogie entre les deux ? Il y a d’un côté la santé, la lutte contre la maladie et la mort. Mais de l’autre côté, la dignité, la liberté, l’égalité des humains. Les débats bioéthiques, par exemple sur la « fin de vie », que sont-ils sinon l’expression d’une telle tension ? Faut-il condamner la médecine de vouloir traiter et soigner jusqu’au bout ? Faut-il empêcher les humains, les citoyens, de vouloir que ce soit avec leur consentement ou leur refus éventuel ? Tous les sujets de bioéthique reposent sur cette contradiction. Et les plus profonds des critiques du confinement le savent bien. Ainsi André Comte-Sponville critique l’ordre sanitaire dans la pandémie, mais il revendique aussi le libre choix en fin de vie.
Différence entre la santé et l’épreuve de la maladie
Nous sortons des Etats généraux de la bioéthique qui ont structuré tout un champ, d’une loi sur la bioéthique qui a précisé les instruments, nous devrions pouvoir affronter le présent. Quelle est alors la source du problème ? C’est qu’il y a aussi une différence entre la bioéthique et la santé publique. Elle porte sur la différence entre la question de la santé et l’épreuve de la maladie. La santé, ce n’est pas le traitement de la maladie, car la santé a une dimension locale, individuelle et curative, mais aussi globale, collective et préventive. Les décisions prises ne concernent pas seulement l’individu, mais les autres.
> Lire aussi  Nuit des idées 2020 : « Qui en veut à la bioéthique ? », selon Frédéric Worms
C’est pourquoi le philosophe Paul Ricœur dit avec profondeur que « la maladie est privée et la santé est publique ». C’est même un bien public. Car faites ce que vous voulez de votre vie, si l’environnement est pollué ou toxique ou si l’on ne soigne pas la maladie des autres, votre santé ne sera pas possible. Et c’est particulièrement le cas dans une pandémie, qui se définit par sa transmissibilité générale. Mais inversement, pour améliorer votre santé, il faut aussi améliorer vos conditions de travail, de circulation, de respiration, etc. La santé publique, bien loin de les diminuer, fait progresser la liberté et l’égalité ! Elle ne se contente pas de passer par les choix individuels, elle les renforce. Mais il est vrai qu’elle passe par des contraintes, et aussi des progrès.
Construire les cadres qui concilient ces exigences contraires
Il y a donc une différence entre bioéthique et santé publique. Mais ce n’est pas une raison pour renoncer à leur lien ! Au contraire, nous devons construire les cadres qui concilient ces exigences contraires. Il y a pour cela trois conditions.
La première, ce seront de vraies politiques de santé publique dans tous les domaines. Non seulement pour éviter le pire. Pas même seulement pour des raisons de prévention, en armant la santé, la médecine, la recherche dans toutes les disciplines y compris sur les sciences humaines et sociales. Mais aussi en progressant sur tous les sujets globaux et locaux : l’environnement, ce que l’on appelle d’un beau mot : la qualité de vie. Comment ne pas y voir un progrès, au moins possible ?
> Lire aussi  La démocratie en santé, victime oubliée du Covid-19
Mais les tensions montrent que cela ne suffit pas. Il y a une deuxième condition. On doit trouver aujourd’hui les nouveaux arbitrages qui permettront de concilier la santé et les libertés, l’autonomie et l’économie, et d’abord discuter les enjeux dans tous les domaines. Une condition est donc ici essentielle : c’est la démocratie sanitaire sur laquelle tant d’intervenants insistent avec raison, et notamment le Comité consultatif national d’éthique (CCNE). Elle requiert de nouvelles instances citoyennes et consultatives nationales et locales. Seule la démocratie sanitaire rendra la santé vraiment publique.
> Lire aussi  « Notre système de santé publique a besoin d’un nouveau souffle »
Mais il y a encore une condition. C’est d’éclairer ce débat, sur la place publique, avec les armes de la bioéthique, c’est-à-dire de la tension, assumée, réfléchie, entre les éthiques. Le confinement a vu des débats tragiques et le CCNE s’en est saisi. Ainsi pour préserver les relations, même avec le risque épidémique, jusqu’à la fin de vie, la mort et le deuil. Comment ne devrait-on pas concilier les exigences jusqu’au bout ? Comment pourrait-on se passer de discuter, sur chaque point de la santé publique, des principes qu’il importe de ne pas sacrifier ? Comment pourrait-on se passer d’un débat sur l’intégration de la santé publique à la bioéthique ? C’est la condition pour éviter la violence.
Saisissons-nous de la santé publique. Nous en avons les outils et, encore une fois, le CCNE en fait partie à coup sûr. Car ce serait un comble, qu’au nom de difficultés réelles, on perde ce qui constitue le principal apport de la pandémie et le principal enjeu de notre siècle.
§ Frédéric Worms est professeur à l’Ecole normale supérieure, membre du Comité consultatif national d’éthique, auteur de Sidération et résistance. Face à l’événement 2015-2020 (Desclée de Brouwer, 328 p., 17,90 €).
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/10/13/la-sante-publique-sera-ethique-ou-ne-sera-pas_6055797_3232.html>
________________________________________________________________________________________________________________
3- Le retour de la pollution amplifie les effets du Covid-19 à New Delhi, Le Monde, 14/10/20, 12h26
Sophie Landrin (New Delhi, correspondante)

Fragilisée par l’épidémie due au coronavirus, la capitale indienne subit aussi les fumées engendrées par l’agriculture. 
La pollution est de retour à New Delhi, et le pire est à venir. Visible à l’œil nu, une brume de particules fines voile le ciel, efface les monuments de l’horizon et empeste l’atmosphère. Comme chaque automne, l’arrivée de cet air vicié est la conséquence des milliers de feux allumés dans les champs de l’Haryana et du Pendjab, les Etats frontaliers. Les agriculteurs y brûlent les résidus de leur récolte de blé et de riz, le chaume, pour pouvoir rapidement planter de nouvelles semences. Ils disposent d’une dizaine de jours pour préparer leurs champs. Les fumées convergent vers la capitale indienne et l’asphyxient. Pour lutter contre ce fléau, le gouvernement central a promis, depuis plusieurs années, des aides à la mécanisation mais, bien souvent, les subventions n’arrivent pas jusqu’aux paysans.
Ces fumées s’ajoutent à la pollution intra-muros générée par les chantiers de construction, le trafic automobile, la poussière des routes, l’industrie et les centrales thermiques. La situation va se dégrader avec le froid de l’hiver, qui plaque au sol les polluants.
Mortalité accrue
Or, cette année, scientifiques et médecins redoutent les effets conjugués de la pollution de l’air et de l’épidémie de Covid-19. Soumis à une exposition chronique depuis des années, de nombreux Delhiites souffrent de maladies respiratoires, leur organisme fragilisé les rend plus vulnérables en cas d’infection. La très grande majorité de la population n’a pas les moyens d’acquérir des purificateurs d’air ou des masques antipollution. Ils respirent, en continu, particules fines, très fines et autres polluants toxiques, dioxyde de soufre et dioxyde d’azote.
> Lire aussi  En Inde, les écoles sont fermées depuis six mois à cause du Covid-19 et les inégalités se creusent
Plusieurs travaux scientifiques parus ces derniers mois ont montré une mortalité accrue chez les personnes exposées aux particules fines. Selon une étude publiée par l’université Harvard, toute hausse d’un microgramme par mètre cube (µg/m3) de la teneur atmosphérique en PM2,5 entraînerait une mortalité accrue de 8 %. A New Delhi, mardi 13 octobre, l’indice de la qualité de l’air était classé dans la catégorie « très mauvais », avec un taux de concentration de particules fines (PM10) de 300 µg/m3, alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne pas dépasser la limite de 50 µg/m3 plus de trois jours par an. La concentration de PM2,5 était de 126,6 µg/m3, soit cinq fois plus que la valeur limite de 25 µg/m3.
La situation dans la capitale indienne – 21 millions d’habitants – est d’autant plus à risque que toutes les restrictions liées au Covid-19 ont été levées, à l’exception de la fermeture des écoles. Le port du masque n’est pas obligatoire dans la rue, et les pauvres ne se protègent souvent que d’un simple foulard. Le nombre total de cas cumulés dans la mégapole est officiellement de 311 000 infections et de près de 6 000 morts.
Toutefois, la progression de l’épidémie au niveau national semble marquer le pas. Alors qu’en septembre le sous-continent enregistrait près de 100 000 nouveaux cas quotidiens, mardi 13 octobre, le nombre de nouvelles contaminations est tombé à 55 342. Le pays compte 7, 2 millions de cas cumulés et 110 000 morts.
Mesures plus strictes et graduelles
Les observateurs les plus optimistes espèrent que l’Inde a atteint son pic, mais des virologues attirent l’attention sur l’utilisation de nouveaux tests jugés moins performants, et redoutent surtout une nouvelle hausse des contaminations avec les festivités à venir, notamment Divali, qui dégrade la qualité de l’air. En 2019, après cette grande fête durant laquelle éclatent des millions de pétards, la capitale avait atteint un pic historique de 1 000 microgrammes de particules fines par mètre cube d’air.
> Lire aussi  Covid-19 : en Inde, les scientifiques dénoncent les « spéculations » sur l’immunité collective
Le retour de la pollution est d’autant plus insupportable que les deux mois de confinement avaient lavé le ciel de la capitale et du reste du pays. Le chef de l’exécutif de Delhi, Arvind Kejriwal, qui pourfend l’inertie du gouvernement de Narendra Modi, a annoncé qu’une expérimentation allait être menée, à son initiative, dans les rizières de la capitale, avec un « biodécomposeur » développé par l’institut de recherche agricole indien, qui détruit les chaumes sans les brûler.
A partir du 15 octobre, M. Kejriwal va également mettre en œuvre des mesures plus strictes et graduelles en fonction du niveau de pollution : arrosage des routes, interdiction des groupes électrogène diesel utilisés pour pallier les coupures d’électricité, bannissement des camions la nuit, arrêt des travaux de construction, circulation alternée…
> Lire aussi  Covid-19 : l’économie indienne s’effondre
Des mesures qui, jusqu’à présent, n’ont pas suffi à juguler la pollution. Pour rendre respirable la capitale, il faudrait un arsenal plus radical, comme la conversion électrique du parc automobile, le développement de transports en commun modernes, l’application de normes de construction strictes pour éviter la dispersion de poussières, la fermeture des centrales thermiques au charbon dans les Etats voisins, l’arrêt total des brûlis agricoles et des feux de déchets ménagers. Il faudrait surtout une volonté et un consensus politique, qui manque aujourd’hui, entre le gouvernement central, l’exécutif de Delhi et les Etats voisins.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/14/covid-19-a-new-delhi-le-retour-de-la-pollution-amplifie-les-effets-du-virus_6055970_3244.html>
________________________________________________________________________________________________________________
4- Face à l'arrivée des nouveaux smartphones 5G, le défi de l'obsolescence et du recyclage, AFP, 14/10/20, 17:00
Yassine Khiri

Comment limiter l'empreinte environnementale des smartphones alors que des centaines de millions d'appareils 5G s'apprêtent à inonder le marché ? Dans le sillage du gouvernement français, opérateurs et entreprises spécialisées accélèrent dans le recyclage et le reconditionnement pour allonger la durée de vie des mobiles.
Les analystes sont unanimes : le nouvel iPhone, présenté mardi par Apple, est le "catalyseur" qui manquait pour lancer le boom des smartphones 5G. Pile au moment où la nouvelle génération de téléphonie mobile commence à prendre forme avec des premières offres commerciales effectives d'ici la fin de l'année.
De quoi accélérer le phénomène de renouvellement des terminaux, qui représentent déjà 80 % de l'empreinte environnementale du numérique, selon un rapport du Sénat, et une hausse mécanique de la consommation des ressources naturelles, craignent plusieurs ONG et associations de défense de l'environnement.
Or déjà 100 millions de smartphones d'anciennes générations "dorment dans les tiroirs des Français", a rappelé jeudi dernier Cédric O, le secrétaire d'État chargé du numérique, à l'occasion d'un colloque sur le sujet.
Car comme l'a déploré fin septembre son président Sébastien Soriano, l'autorité de régulation des télécoms (Arcep) est "démunie" pour encadrer la manière dont "on pousse" les clients à renouveler leurs smartphones "que ce soit par des pratiques commerciales qui donnent des rabais ou que ce soit par obsolescence logicielle".
- "Trou béant dans la raquette" -
"Aujourd'hui, le trou béant dans la raquette, c'est la question des terminaux. C'est l'urgence absolue", a-t-il répété mardi.
Pour tenter d'endiguer le phénomène, le gouvernement vient d'annoncer plusieurs mesures pour prolonger leur durée de vie, en favorisant par exemple la réparabilité et l'attractivité des appareils reconditionnés, avec le soutien des opérateurs.
Orange et SFR ont déjà lancé un programme ambitieux en la matière. Le premier opérateur français s'est même engagé début octobre à faire passer de 2% à 10% la part des téléphones d'occasion remis à neuf vendus en boutique, où il y aura désormais un espace dédié.
"Le lancement de la 5G est un levier fondamental" pour y arriver, estime Fabienne Dulac, présidente d'Orange France. 
"Si nous lançons ce programme maintenant, c'est parce que nous voulions avoir le temps de faire la pédagogie du marché et du consommateur avant l'arrivée de la 5G. On sait que cela prend un peu de temps", ajoute-telle.
De quoi créer des opportunités économiques pour des acteurs spécialisés dans ce marché estimé à 500 millions d'euros comme Back Market, Smaaart ou Recommerce, sans parler des multiples "créations d'emplois" à la clé.
"On s'adresse des personnes qui n'ont pas les moyens d'acheter du neuf, qui ne cherchent pas à allier (téléphone) et nouvelle technologie ou qui n'ont pas besoin de la 5G" explique à l'AFP Benoît Varin, cofondateur de Recommerce.
- Métaux rares recyclés "à 100%" -
Fondée en 2009, la start-up a réalisé 75 millions de chiffre d'affaire l'an dernier, en hausse de 25% sur un an, alors que plus de 2,2 millions de smartphones reconditionnés ont été vendus en France en 2019, selon GfK. Loin des déboires du concurrent Remade, qui a dû procéder à plus de 200 licenciements au début de l'année...
Autre activité "éco-responsable" à fort potentiel : le recyclage des "terres rares", métaux indispensables à la fabrication des écrans et autres composants qui composent les smartphones, dont l'extraction est très polluante.
Apple, qui entend réduire à "zéro" son impact sur le climat d'ici 2030, a annoncé mardi que les nouveaux iPhone "utiliseront pour la première fois des terres rares recyclées à 100% dans tous les aimants", notamment ceux du nouvel appareil photo. 
"Greenwashing" ou signe d'une nouvelle ère ? "Il n'y a plus aucun verrou technologique à pouvoir réintégrer les métaux qui sont issus de vieux téléphones dans la fabrication de nouveaux types d'appareils. Un téléphone 5G peut être tout à fait composé de métaux recyclés à 100%", assure à l'AFP Serge Kimbel, fondateur de l'entreprise spécialisée Morphosis, qui souhaite inciter les fabricants à fonctionner en "boucle fermée".
Si les smartphones représentent "moins de 1%" des déchets électroniques traités par cette société française, cette activité a été multipliée "par 10 en cinq ans" pour un chiffre d'affaire autour du million d'euros.
<https://information.tv5monde.com/info/face-l-arrivee-des-nouveaux-smartphones-5g-le-defi-de-l-obsolescence-et-du-recyclage-379326>
________________________________________________________________________________________________________________
5- La Commission européenne présente un ambitieux projet de refonte de la réglementation sur les produits chimiques, Le Monde, 14/10/20, 19h27
Stéphane Mandard et Stéphane Foucart 

L’objectif affiché est notamment d’accélérer l’exclusion des substances de synthèse dangereuses des produits de consommation courante. 
C’est l’une des pièces maîtresses du Green Deal annoncé en décembre 2019 par Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Après moult lobbying de l’industrie et affrontements internes à l’administration européenne, Bruxelles a présenté, mercredi 14 octobre, un projet ambitieux de refonte de la réglementation des produits chimiques visant à « garantir un environnement sans substances toxiques » à l’horizon 2030. L’objectif affiché est notamment d’accélérer l’exclusion des substances de synthèse dangereuses des produits de consommation courante.
Selon la Commission, « 84 % des Européens sont inquiets de l’impact pour leur santé des produits chimiques présents dans les objets du quotidien et 90 % s’inquiètent de leur impact sur l’environnement ». L’exécutif européen leur donne d’ailleurs raison en rappelant que « les études de biosurveillance menées en Europe pointent un nombre croissant de différents produits chimiques dangereux dans le sang et les tissus humains, en particulier certains pesticides, biocides, produits pharmaceutiques, métaux lourds et retardateurs de flamme ».
> Lire aussi  Des perturbateurs endocriniens imprègnent tous les Français et surtout les enfants
Certaines de ces molécules, ajoute Bruxelles, « représentent une menace pour la santé humaine » et la pollution qui en est issue « est l’un des facteurs-clés de mise en danger de la planète, en provoquant ou en amplifiant les crises planétaires que sont le changement climatique, la dégradation des écosystèmes et la perte de biodiversité ». 
Harmonisation
L’un des premiers axes de la stratégie proposée est l’adoption de critères encadrant le développement des nouvelles substances, afin que celles-ci soient par construction « sûres et durables ». Dans les produits de consommation courante – matériaux au contact des aliments, jouets, articles de puériculture, cosmétiques, détergents, meubles, textiles, etc. – la Commission préconise une approche dite « basée sur le danger », c’est-à-dire sur les propriétés intrinsèques des substances et non sur l’exposition prévue des populations à ces produits. Ainsi, la réglementation devrait assurer que ces produits de consommation « ne contiennent pas de substances causant des cancers, des mutations génétiques, des troubles de la reproduction ou du système endocrinien, ou qui soient persistantes ou capables de bio-accumulation ».
La Commission promet d’évaluer l’impact économique qu’aurait la même approche pour les substances « affectant les systèmes immunitaire, neurologique ou respiratoire, et celles toxiques pour un organe spécifique » avant de définir l’agenda et les modalités de leur retrait. Un accent particulier est mis sur les perturbateurs endocriniens : Bruxelles propose d’établir une « identification légalement contraignante » de ces substances, en s’appuyant sur les critères déjà développés dans la réglementation européenne pour les pesticides et les biocides. Une telle harmonisation était réclamée de longue date par les organisations de la société civile.
> Lire aussi  Les autorités sanitaires européennes donnent l’alerte sur les perfluorés
L’une des annonces fortes de la Commission est l’interdiction de l’ensemble des substances dites poly et perfluoroalkylées (ou PFAS) dans leurs usages non « essentiels pour la société » – sans cependant préciser la portée de cette mention. Les PFAS sont une famille de molécules utilisées pour leurs propriétés imperméabilisantes et anti-adhésives dans une variété d’application (Teflon, traitements des vêtements, mousses anti-incendie, industrie automobile, etc.). Mais, une fois en circulation, elles se répandent dans l’environnement et finissent par s’accumuler dans la chaîne alimentaire et les ressources en eau potable ; elles sont impliquées dans une variété de pathologies (immunitaires, métaboliques, hépatiques, etc.) et provoquent des troubles de la reproduction. L’Autorité européenne de sécurité des aliments vient de rendre une expertise selon laquelle l’exposition de larges parts de la population européenne à ces produits excède considérablement le seuil de sécurité.
« Points encore problématiques »
Les organisations non gouvernementales se félicitent dans leur ensemble d’une « avancée significative ». Rassemblées au niveau européen dans l’Alliance pour la santé et l’environnement (HEAL), elles exhortent la Commission à une « mise œuvre rapide » des mesures proposées. Elles craignent cependant que celle-ci puisse être freinée. « Le fait que l’introduction de toutes les nouvelles mesures soit conditionnée à la conduite d’études d’impact peut remettre en question toutes les annonces faites aujourd’hui », alerte Natacha Cingotti, spécialiste des produits chimiques au sein d’HEAL.
« Certains points restent encore problématiques, notamment le fait que l’accent est 
fortement mis sur l’innovation plutôt que sur une réduction de la production de 
produits chimiques de manière générale », souligne pour sa part la députée européenne belge Marie Arena (Parti socialiste), rapporteuse de la résolution adoptée en juillet par le Parlement pour encourager la Commision à « intensifier ses actions contre les produits chimiques dangereux ».
> Lire aussi  Produits chimiques : bataille au sein de la Commission sur la nouvelle « stratégie durable »
Le texte final précise en effet que l’Union « reconnaît pleinement le rôle fondamental des produits chimiques pour le bien-être de l’être humain et pour la transition écologique et numérique de l’économie et de la société européennes ». Une mention arrachée par la direction générale du marché intérieur et de l’industrie qui a ferraillé avec celle de l’environnement pour limiter les ambitions du projet, soucieuse de protéger les champions de la chimie (quatrième secteur industriel en Europe avec un million d’emplois).
A l’échelle de l’Union, environ 300 millions de tonnes de substances chimiques sont produites chaque année et la production mondiale devrait doubler d’ici à 2030. Or, aujourd’hui, la grande majorité (74 %) est considérée comme« dangereuse pour la santé ou l’environnement » par l’Agence européenne pour l’environnement. Une estimation très incertaine, comme le reconnaît la Commission : sur les quelque 100 000 substances chimiques aujourd’hui présentes sur le marché européen, environ 70 000 ne sont que faiblement caractérisées du point de vue des dangers qu’elles représentent et de la manière dont la population européenne y est exposée.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/14/la-commission-europeenne-presente-un-ambitieux-projet-de-refonte-de-la-reglementation-sur-les-produits-chimiques_6056035_3244.html>
Sur le même sujet : 
> La Commission européenne croise le fer avec les perturbateurs endocriniens, EurActiv, 15/10/20
Gerardo Fortuna | translated by Nathanaël Herman
Après son étude sur la législation actuelle concernant les perturbateurs endocriniens (PE), la Commission européenne propose désormais un nouveau train de mesures visant à en étoffer le cadre juridique.
Mercredi (14 octobre), la Commission européenne s’est engagée, dans sa nouvelle stratégie relative aux produits chimiques, à réduire l’exposition globale aux perturbateurs endocriniens, qui représentent plusieurs dangers pour l’environnement et la santé humaine.
Les PE sont des agents chimiques omniprésents dans notre quotidien : des produits pour enfants aux produits cosmétiques et d’hygiène en passant par les pesticides, le mobilier, etc. Ces substances perturbent le système hormonal, entraînant répercussions néfastes sur la santé humaine et animale.
La gravité du sujet était déjà abordée à l’échelle européenne en 1996. À l’époque, la Commission européenne avait reconnu les PE comme des dangers sanitaires et environnementaux dans sa « Stratégie communautaire concernant les perturbateurs endocriniens » publiée en décembre 1999.
>> Suite à lire à :
<https://www.euractiv.fr/section/sante-modes-de-vie/news/commission-launches-phase-two-of-fight-against-hormone-disruptors/>
________________________________________________________________________________________________________________
6- Recyclage : A la Chapelle-Darblay, on se bat pour sauver la papeterie… et l’économie circulaire, 20 Minutes, 15/10/20, 21h53
Fabrice Pouliquen

Reportage. Près de Rouen, l’usine recyclait les déchets papiers de 22 millions de Français pour en faire du papier journal. Mais le marché décline et le Finlandais UPM, propriétaire des lieux, a fermé la papeterie en juin. Mais les 218 « Pap Chap » n’ont pas dit leur dernier mot.
• Depuis mi-juin et sa fermeture officielle, la papeterie de la Chapelle-Darblay, à Grand Couronne, est comme figée dans le temps. Mais l’outil industriel est maintenu en l’état jusqu’en juin prochain, ce qui permet d’espérer d’ici là un potentiel repreneur.
• L’enjeu n’est pas seulement de sauver tout ou partie des 218 emplois directs. Il est aussi d’assurer des débouchés en France pour le traitement de nos vieux papiers. L’usine recueillait ceux de 1.200 collectivités françaises.
• Il est possible d’éviter ce gâchis, assurent les « Pap Chap », en réorientant la production sur d’autres applications que celle du papier journal. Mais pour l’instant, pas de repreneurs à l’horizon.
« Normalement, il fait une chaleur tropicale et le bruit est assourdissant », lance Arnaud Dauxerre en nous faisant entrer dans l’unité de désencrage de la papeterie de la Chapelle-Darblay. Il faut y voir une immense machine à laver où passent nos vieux journaux, magazines, et autres brochures publicitaires, afin de séparer l’encre et les impuretés des fibres papiers.
Ces dernières peuvent être recyclées et c’est ce que fait l’usine de Grand-Couronne, près de Rouen, pour en faire, de nouveau, du papier journal. « La seule en France à produire du papier journal à partir de fibres 100 % recyclées », vante le représentant sans étiquette du collège cadres au CSE (Comité social et économique) de la Chapelle-Darblay.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/planete/2885471-20201015-recyclage-chapelle-darblay-bat-sauver-papeterie-economie-circulaire>
________________________________________________________________________________________________________________
7- L’ordonnance Déchets soumise à ratification, Le JDLE, 15/10/20
Stéphanie Senet

Le projet de loi ratifiant l’ordonnance de transposition des nouveaux objectifs européens en matière d’économie circulaire a été présenté, le 14 octobre, en conseil des ministres.
C’est une ordonnance «fourre-tout» qui a visé le secteur des déchets cet été. Entrée en vigueur le 30 juillet dernier, elle devait encore être validée par les parlementaires d’ici au 30 octobre. Annoncée par la loi sur l’économie circulaire (article 125), elle transpose en droit français les nouvelles directives sur les déchets, leur mise en décharge, les emballages et les plastiques à usage unique.
65% de réutilisation et recyclage en 2035
Ces textes fixent une série de nouveaux objectifs, dont 65% de réutilisation et de recyclage des déchets ménagers et assimilés dans l’UE au plus tard en 2035 et l’interdiction de mise en décharge de déchets collectés et triés. 
Autre nouveauté : les maires devront mettre en place une collecte séparée pour au moins 5 flux : papier, verre, métal, plastique (quand ce n’est pas déjà le cas), fractions minérales, bois et plâtres provenant des déchets de construction et de démolition, ainsi que les déchets textiles et dangereux au plus tard en 2025. Le tri à la source des biodéchets, par compostage domestique et partagé ou collecte séparée, sera quant à lui obligatoire au 31 décembre 2023.
<https://www.journaldelenvironnement.net/article/l-ordonnance-dechets-soumise-a-ratification,110368>
________________________________________________________________________________________________________________
8- Obésité, pollution, inégalités, Covid-19 : le cocktail pour une « tempête », Ouest-France avec AFP, 16/10/20, 08h36

Selon la revue The Lancet, le monde fait face non seulement à une pandémie, mais aussi à « une syndémie », c’est-à-dire la conjonction de plusieurs urgences sanitaires : augmentation de l’obésité dans le monde et de la malbouffe, pollution en hausse et regain des maladies chroniques.
Mauvaise alimentation, pollution et autres sources de maladies chroniques en hausse depuis 30 ans, auxquelles s’ajoute un nouveau virus : les conditions d’une tempêteétaient réunies pour aboutir au million de morts du Covid-19, déplore un rapport publié vendredi par la revue The Lancet.
L’interaction du Covid-19 avec la hausse mondiale continue ces 30 dernières années des maladies chroniques et de leurs facteurs de risques, dont l’obésité, l’hyperglycémie (haut taux de sucre dans le sang, ndlr) et la pollution atmosphérique, a créé les conditions d’une tempête, alimentant le nombre de morts du Covid-19, juge la prestigieuse revue médicale britannique dans un communiqué.
Les maladies non transmissibles ont joué un rôle critique dans le million de morts causé par le Covid-19 jusqu’à présent, et continueront à déterminer l’état de santé général dans chaque pays même quand la pandémie se sera calmée, commente son rédacteur en chef, Richard Horton.
The Lancet alerte régulièrement sur le fléau des maladies non transmissibles liées aux conditions de vie (obésité, diabète, tabac, alcool, etc.). Dans ce nouveau rapport, la revue fait le lien avec le Covid-19.
Pour elle, le monde fait face non seulement à une pandémie, mais à « une syndémie », c’est-à-dire la conjonction de plusieurs urgences sanitaires.
De nombreux facteurs de risques et maladies non transmissibles étudiés dans ce rapport sont associés avec un risque accru de formes graves de Covid-19, voire de décès, juge The Lancet.
Il faut des actions urgentes pour traiter la syndémie des maladies chroniques, des inégalités sociales et du Covid-19, c’est-à-dire l’interaction de plusieurs épidémies qui exacerbent le fardeau sanitaire de populations déjà touchées, et les rendent encore plus vulnérables, avertit la revue.
>> Suite à lire à :
<https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/obesite-pollution-inegalites-covid-19-le-cocktail-pour-une-tempete-7017188>
Sur le même sujet :
> Editorial. Global health : time for radical change ? <https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)32131-0/fulltext>, The Lancet, 17 October 2020
________________________________________________________________________________________________________________
9- Pollution de l’air : jusqu’à 30.000 morts évitées en Europe grâce au confinement, Le JDLE, 16/10/20
Romain Loury

L’amélioration de la qualité de l’air, liée au confinement du printemps, a permis d’empêcher jusqu’à 30.000 morts en Europe, révèle une analyse publiée dans le Lancet Planetary Health. En Chine, le gain pourrait s’élever jusqu’à 287.000 morts évitées.
Extrait : Si la Covid-19 a causé plus de 1,1 million de morts à travers le monde depuis son irruption début 2020, les mesures prises pour empêche sa propagation, dont le confinement, ont aussi eu des effets collatéraux bénéfiques. En...
>> Suite à ire en édition abonnée à :
<https://www.journaldelenvironnement.net/article/pollution-de-l-air-jusqu-a-30-000-morts-evitees-en-europe-grace-au-confinement,110423?xtor=RSS-31>
En savoir plus :
> Short-term and long-term health impacts of air pollution reductions from COVID-19 lockdowns in China and Europe: a modelling study <https://www.thelancet.com/journals/lanplh/article/PIIS2542-5196(20)30224-2/fulltext>, Lancet Planetary Health, 22/09/20
________________________________________________________________________________________________________________
10- Seloncourt (25). Un Franc-Comtois crée un aérateur révolutionnaire pour rendre le masque plus confortable, L’Est Républicain, 16/10/20, 20:37
Sam Bonjean

Exit la buée sur les lunettes et l’air saturé en dioxyde de carbone. Matthias Vanoni, Seloncourtois d’origine, et Raymond Morel viennent d’inventer un aérateur (qui a fait l’objet d’un dépôt de brevet mondial) dont la finalité est de rendre le port du masque autrement plus confortable.
Tout est parti d’une expérience désagréable. En août dernier, Raymond Morel, ingénieur et docteur en mathématiques prend l’avion, masqué. Il mesure alors combien le port prolongé de cette protection peut se révéler inconfortable.
« On a réfléchi et bricolé »
De son côté, Matthias Vanoni, ingénieur de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr et doctorant de la célèbre EPFL l’École polytechnique fédérale de Lausanne, part en vacances à Saint-Tropez. Ses vieux réflexes d’ancien fin limier de la gendarmerie (N.D.L.R. : l’un de ses nombreux emplois) se mettent en alerte. Il observe les serveurs avec leurs visières et comprend qu’il y a là un véritable problème.
« On s’est retrouvé avec Raymond. On a commencé à réfléchir et à bricoler », raconte le Franc-Comtois originaire de Seloncourt.
De leurs cogitations conjuguées va rapidement jaillir un ustensile.
>> Suite à lire à :
<https://www.estrepublicain.fr/sante/2020/10/16/une-invention-qui-ne-manque-pas-d-air-sous-le-masque>
________________________________________________________________________________________________________________
11- La montagne basque malmenée par l’afflux de visiteurs, Le Monde, 18/10/20, 09h00
Michel Garicoïx (Espelette, envoyé spécial)

Les habitants s’interrogent sur les conséquences écologiques de la surfréquentation, après une saison marquée par un nombre inhabituel de touristes. 
« La folie ! » Dans Karrika Nagusia – la grand-rue –, « nous avons eu jusqu’à 10 000 passants certains jours de juillet et août », s’exclame Annie Etcheverry, une habitante d’Espelette (Pyrénées-Atlantiques). Au point de saturer une nouvelle fois la commune que certains qualifient de « Lourdes du piment ». Mais cette saison touristique, qui prend officiellement fin à la Toussaint, fut exceptionnelle. Car les visiteurs se sont aussi déversés en masse sur les Pyrénées alentour. Une bonne affaire pour les commerçants et restaurateurs, mais aussi une source de mécontentement dans la région, parfois malmenée par l’afflux de visiteurs.
> Lire aussi  Le marché immobilier se tend à Bayonne, étoile montante du Pays basque
A l’est d’Espelette, Saint-Jean-Pied-de-Port a confirmé sa renommée. « Nous avons eu beaucoup d’adeptes des randonnées, davantage encore qu’en 2019, avec nombre de Parisiens, de Bretons et de Bordelais, mais cette année peu d’étrangers, raconte Florence Steunou, conseillère à l’Office de tourisme de la ville. Dans le contexte de la crise sanitaire, la côte basque et Biarritz ont si bien fait le plein que de nombreuses familles ont délaissé les stations balnéaires surpeuplées pour les villages proches du littoral (Ascain, Sare, Saint-Pée-sur-Nivelle, Ainhoa). Destination : la montagne de La Rhune et ses 905 mètres, le site le plus visité du Pays basque avec près de 400 000 voyageurs par an sur son train à crémaillère.
Durant tout l’été, les chemins n’ont pas désempli. « Nous avons organisé jusqu’à 200 % de randonnées en plus en juillet et août », estime l’association « Mendi Lagunak » d’Ascain. Cet engouement a un peu plus perturbé la faune et la flore locales. En août, les quatre bergers de Sare et d’Ascain ont dû descendre en avance leurs brebis des estives : « Les randonneurs piétinent les pâtures, amènent leurs chiens sans laisse et les brebis se dispersent loin des pistes », se plaint le berger Patxi Etxart. Les habitués du massif pointent également les papiers, les déjections ou des pottoks (chevaux sauvages) effrayés. Fin août, il a même fallu avoir recours à un hélicoptère pour sortir deux vacancières de ronces dans lesquelles elles étaient empêtrées.
Surfréquentation, déchets, flore endommagée ont également été constatés en Haute-Soule, où les cimes approchent les 2 000 mètres. Destination d’excursions du dimanche, les lieux ne sont nullement taillés pour des groupes plus ou moins bien préparés. Le maire de Larrau, Jean-Dominique Idiart, dénonce l’incivisme des visiteurs, pas toujours venus de l’extérieur. « L’agent municipal doit ramasser les détritus déposés çà et là sur la commune » qui, au fil de ses 12 680 hectares escarpés, ne compte plus que 197 habitants.
Conjuguer économie et protection de l’environnement
D’aucuns se réjouissent évidemment des records de l’année. La fréquentation des chalets en forêt d’Iraty a été en hausse de 30 % en juillet, « et nous sommes complets jusqu’à la Toussaint », se réjouit leur responsable, Josy Arrossagaray. Même satisfaction à « Etxola », une installation de bergers sur ce plateau qui détaille aux visiteurs l’écopastoralisme, la vie en estive, celle des troupeaux et la confection du fromage. Bilan identique chez le salaisonnier Oteiza : « Nous avons vraiment eu une très belle saison, avec beaucoup de monde. Des gens contents d’être là », affirme Pierre Oteiza, qui y voit « un retour aux choses simples qui fait le bonheur de nos vallées ».
> Lire aussi  La côte basque victime de son attractivité ?
Certaines maisons basques ont même trouvé des acheteurs. « Dès le déconfinement, nous avons eu un regain, observe Oihana Nazabal, de l’agence immobilière Donibane à Saint-Pée-sur-Nivelle. Des personnes souhaitant vivre à la campagne, y compris pour éviter une côte basque devenue inabordable pour les jeunes. » Jean-Pierre Indaburu et son agence Erlea ressentent à Saint-Jean-Pied-de-Port un effet « report » vers la montagne depuis un littoral « pris d’assaut par les Parisiens et les Bordelais ». « Certains disent être tombés amoureux du Pays basque, beaucoup simplement se renseignent, explique-t-il. Nous avons eu un peu plus de ventes. »
Les acteurs du tourisme espèrent à l’avenir conjuguer économie et protection de l’environnement. « Une équation complexe, relève Nicolas Martin, directeur de l’Office de tourisme Pays basque. C’est un débat dont on ne pourra pas se passer. Nos actions vont dans ce sens : moins de promotion et davantage d’actions de pédagogie autour de la découverte du territoire. »
« Si nous voulons partager cet environnement et cette richesse, il nous faut tous apprendre la montagne, souligne Daniel Olçomendy, vice-président chargé du tourisme de la Communauté d’agglomération du Pays basque. Les incivilités sont autant le fait des autochtones que des touristes. Nous avons donc un intense effort à faire, douze mois sur douze. La signalétique ne suffit pas ; les chemins ne sont pas respectés, la flore non plus. A nous d’être pédagogues. » Les 111 communes basques de montagne s’attellent de leur côté à la création d’un Parc naturel régional de la montagne basque. Le principe en a été adopté en 2018-2019. Reste à écrire la charte.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/18/la-montagne-basque-malmenee-par-l-afflux-de-visiteurs_6056476_3244.html>
________________________________________________________________________________________________________________
12- Les enfants savent bien trier les déchets… mais ne le font pas à la maison, pourquoi ?, The Conversation, 18/10/20, 17:56
Par Marie Schill, Maître de conférences, HDR, Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA), Delphine Godefroit-Winkel, Professeur associé de marketing, TBS Business School & Margaret K. Hogg, Professor of Consumer Behaviour and Marketing, Lancaster University

Depuis 2015, l’Accord de Paris a rendu, dans son article 12, l’éducation à l’environnement obligatoire. En France, cette généralisation se décline concrètement depuis août 2019 avec la circulaire n° 2019-121, qui formalise l’éducation au développement durable.
Cette réflexion et cette sensibilisation sont menées de manière transversale dans toutes les disciplines, notamment en technologie, par l’appréhension du cycle de vie et la manière de concevoir un objet, dès le primaire. Les écoles sont également incitées à mettre en place des composteurs et des potagers pour que les enfants soient non seulement sensibilisés, mais participent aussi activement à la gestion de l’environnement.
Ces apprentissages sont importants et obligatoires, mais ne représentent encore que quelques heures dans le programme scolaire. Parmi les comportements écoresponsables auxquels les enfants sont sensibilisés et éduqués à l’école, on retrouve le tri des déchets.
Alors qu’en France, chaque année, un habitant génère en moyenne, selon les dernières données de l’Ademe, quelque 580 kilos de déchets ménagers, il est régulièrement rappelé que le meilleur détritus est « celui qu’on ne produit pas ».
Le tri permet toutefois de donner une seconde vie aux déchets et de limiter ainsi notre empreinte carbone. Si la France sensibilise et éduque les enfants à ce comportement, la question se pose de savoir quelles connaissances et compétences ils en retirent et comment ils peuvent mettre concrètement en application ce bagage éducatif.
C’est ce que nous avons cherché à montrer dans une étude publiée en mars 2020 dans la revue Journal of Business Research ; nos travaux concluent à des compétences indéniables, mais une difficulté à les appliquer au sein de la famille.
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/les-enfants-savent-bien-trier-les-dechets-mais-ne-le-font-pas-a-la-maison-pourquoi-148140>
En savoir plus : 
> Young children’s consumer agency : The case of French children and recycling <https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0148296320300382?casa_token=PNxjYbODeaUAAAAA:IgT0r30jUqhHfbfc6EYqQYxcWhtNVUPdSGVhq1WTxkEkyu-NKA1SMFe8qjAsNey6xDcnQz8OUQ>, Journal of Business Research, March 2020
________________________________________________________________________________________________________________
13- Quand un produit écologique s’avère polluant : shampoings alternatifs et désillusions, Mr Mondialisation, 18/10/20
Sharon Houri

A quelle marque se fier ? Quelles nouvelles révélations rendront caducs nos précédents efforts ? Jusqu’où doit-on aller pour que nos démarches éco-responsables soient réellement utiles ? Bercés depuis quelques mois aux vidéos « zéro déchets », on est tentés de vouloir passer le cap. On est bien sûr conscients que, pendant qu’on s’évertue à remplacer notre javel par du vinaigre blanc, de gros pollueurs déversent des litres de matières toxiques directement dans l’océan. Mais on a aussi intégré le trajet qui relie nos déchets à la nature, et on ne le supporte tout simplement plus. Pour être certain que la solution sera réellement propre et ne lavera pas uniquement notre conscience, on commence à s’informer. Sauf que rien n’est moins simple : plus on creuse – pour peu qu’on creuse profond – plus on découvre que chaque alternative comporte son lot de pollution. Perdus, on finit par questionner notre modèle de société lui-même : comment lui échapper ?
A l’image des multiples déceptions qui fragilisent notre désir de consommer propre, le problème du shampoing est édifiant. De prime abord, parler « mousse » peut paraître futile. Pourtant, au-delà d’être une métaphore idéale, ce produit hygiénique, spécialement dédié à nous laver le crâne, est un exemple significatif du gouffre dans lequel notre héritage consumériste nous a embourbés.
C’est bien simple : à chaque fois qu’on découvre une version écologique du shampoing, elle se révèle finalement polluante. Existe-t-il une issue à cet éternel « salissement » de la planète ? Si oui, serait-on prêts à en assumer les exigences ? Récit d’une consommation en reconstruction, par le prisme d’une banale histoire de shampoing.
>> Suite à lire à :
<https://mrmondialisation.org/quand-un-produit-ecologique-savere-polluant-shampoings-alternatifs-et-desillusions/>
________________________________________________________________________________________________________________
14- Une multitude de microplastiques dans les biberons, selon une étude, AFP, 19/10/20, 17h08

Un bébé avale chaque jour en moyenne plus d'un million de microparticules de plastique détachées de son biberon, selon une étude publiée lundi qui suggère quelques gestes pour réduire cette ingestion dont l'impact sur la santé n'est pas connu.
Les auteurs de l'étude parue dans la revue Nature Food ont exposé chacun des modèles les plus vendus de biberons en polypropylène à la procédure de préparation recommandée par l'Organisation mondiale de la Santé : stérilisation du biberon, puis préparation du lait maternisé avec une eau chauffée à 70°C, pour éliminer d'éventuelles bactéries dangereuses.
Résultat : certains biberons libèrent jusqu'à 16 millions de microplastiques par litre et la température joue un rôle important.
Ainsi, si l'eau pour préparer le lait est chauffée à 95°C, la quantité peut monter jusqu'à 55 millions par litre ; et descendre à un peu plus d'un demi-million avec une eau à 25°C.
Un bébé de 12 mois avale ainsi chaque jour en moyenne 1,5 million de microplastiques, selon les chercheurs qui se sont basés notamment sur les chiffres de vente de biberons et le volume de lait ingéré par jour dans 48 pays.
L'exposition quotidienne est plus forte dans les pays développés où l'allaitement est moins important : 2,3 millions en Amérique du Nord, 2,6 millions en Europe.
"La dernière chose que nous voulons est d'alarmer excessivement les parents, d'autant plus que nous n'avons pas suffisamment d'informations sur les conséquences potentielles des microplastiques sur la santé des bébés", a commenté l'un des auteurs, John Boland.
Certaines études montrent l'ampleur de la contamination de l'alimentation par les microplastiques -- WWF a notamment estimé qu'un individu moyen ingère jusqu'à 5 grammes de plastique chaque semaine, soit le poids d'une carte de crédit.
Mais les données manquent sur l'impact sanitaire de cette ingestion elle-même ou les risques chimiques liés aux additifs éventuels.
"Il est très possible que (les particules) passent simplement très vite à travers le corps", a noté Oliver Jones, professeur à l'université RMIT de Melbourne qui n'a pas participé à l'étude, cité par l'organisme Science Media Centre.
Malgré tout, les auteurs font des recommandations pour limiter l'exposition des bébés: rincer les biberons trois fois à l'eau stérilisée froide après stérilisation, préparer la poudre de lait dans un récipient pas en plastique avant de verser le liquide refroidi dans le biberon, ne pas trop secouer le biberon, ne pas le mettre au micro-ondes.
Et pour faire chauffer l'eau, ne pas utiliser de bouilloire électrique en plastique qui libère "un nombre similaire de microplastiques".
L'étude ne s'est pas penchée sur les biberons en verre qui certes "ne libèrent pas de particules", mais sont "lourds et cassables" et restent marginaux sur le marché, notent les auteurs.
Vu l'utilisation généralisée des modèles en plastique, "étudier le devenir et le transport des microplastiques à travers l'organisme est notre prochaine étape", ont-ils indiqué à l'AFP, précisant vouloir s'attacher aux questions d'immunologie et de biochimie liées à l'ingestion de micro, voire nanoparticules de plastiques.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/une-multitude-de-microplastiques-dans-les-biberons-selon-une-etude_148492>
<https://information.tv5monde.com/info/une-multitude-de-microplastiques-dans-les-biberons-selon-une-etude-380052>
En savoir plus :
> Microplastic release from the degradation of polypropylene feeding bottles during infant formula preparation <https://www.nature.com/articles/s43016-020-00171-y>, Nature Food, 19 October 2020
________________________________________________________________________________________________________________
15- Ikea va racheter vos anciens meubles pour les recycler et les revendre, Daily Geek Show, 19/10/20
Kanto Andriamanjatoson - Source : Le Figaro

La campagne se déroulera du 24 novembre au 3 décembre, dans le cadre du Black Friday
Souvent critiqué par les associations de défense de l’environnement, Ikea va également se lancer dans l’économie circulaire. Le géant suédois va lancer une campagne inédite de rachat de meubles pour ensuite les revendre entre le 24 novembre et le 3 décembre dans un total de 27 pays. Il projette ensuite de pérenniser ce système.
Dans le cadre de cette campagne baptisée « Buy Back Friday », les clients pourront rapporter leurs anciens meubles et obtenir en contrepartie un bon d’achat d’un montant variant entre 30 % et 50 % du prix du meuble neuf. La firme suédoise souligne toutefois que les meubles doivent être entièrement démontés et qu’ils ne comportent aucune pièce manquante. Une fois le meuble déposé chez Ikea, celui-ci sera revendu, offert à des associations ou recyclé.
La firme prévoit d’installer des espaces dédiés à la revente des meubles d’occasion dans tous ses magasins d’ici l’année 2021. Ces types d’espaces sont déjà disponibles dans certains magasins à titre expérimental. « Des pays comme l’Australie ou le Canada sont déjà en train de tester les services de rachat, mais le Buy Back Friday sera la première fois que nous le ferons dans 27 pays », a déclaré Paul Mills, un porte-parole d’Ingka, à l’Agence France-Presse.
Cette initiative semble être un bon moyen pour le géant suédois de se faire une nouvelle clientèle. Cependant, son principal but est de répondre aux critiques selon lesquelles son système conduit à la surconsommation et au gaspillage. Par ailleurs, il s’engage à être totalement circulaire en 2030. D’ici là, il se donne pour objectif de réduire son empreinte climatique globale de 70 % en moyenne par produit.
<https://dailygeekshow.com/ikea-rachat-meubles/>
________________________________________________________________________________________________________________
16- Des usines Lactalis ne respectent pas le droit de l'environnement, AFP, 20/10/20, 09:00

Des usines du groupe laitier français Lactalis ne respectent pas le code de l'environnement en France, avec des pollutions de diverses natures, selon une enquête publiée lundi par le média d'investigation Disclose.
Le site web d'investigation, qui a travaillé dans le cadre d'un partenariat avec Mediapart, Brut, France Culture, The Guardian, Envoyé Spécial (France2) et le site d'investigation Le Poulpe, s'est intéressé notamment aux installations industrielles en France du géant laitier, qui en compte 250 à travers le monde.
Selon Disclose, "entre 2010 et aujourd'hui (...) 38 usines Lactalis ont été ou sont toujours en violation du code de l'environnement" en France, "soit plus de la moitié des 60 établissements recensés et analysés dans le cadre de cette enquête".
Disclose s'est basé sur des documents issus des Directions régionales de l'environnement (DREAL) et des Directions départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP).
Ces usines sont des installations classées pour la protection de l'environnement, aussi appelées IPCE.
Ils citent en exemple une fromagerie du groupe Lactalis en Isère, condamnée en 2019 à 100.000 euros d'amende, dont 50.000 avec sursis pour ses rejets d'effluents dans une rivière, la société laitière de Retiers, en Ille-et-Vilaine, filiale de Lactalis, condamnée à 250.000 euros pour avoir pollué la rivière La Seiche, ou encore des rejets de la société fromagère de Riom.
"Il est vrai que certains de nos sites peuvent présenter des non-conformités ponctuelles, mais à chaque fois nous proposons une solution rapidement pour résoudre ces incidents", a déclaré une porte-parole du groupe Lactalis à l'AFP, mettant en avant "60 millions d'euros investis depuis 2010" pour la modernisation des outils environnementaux.
Disclose cite aussi des cas où les analyses de rejets polluants effectués par Lactalis ne correspondraient pas à ceux réalisés par des inspecteurs.
"A un moment ou à un autre, il peut y avoir des non-conformités, mais ça ne reste pas comme ça. On a des inspections, on a des procédures", réagit la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, selon le script d'une interview avec Disclose transmis par le ministère à l'AFP.
Les entreprises effectuent des auto-contrôles au niveau des stations d'épuration des usines, mais "il y a aussi des contrôles inopinés", complète Pascal Lagrabe, directeur adjoint de la Direction de la police à l'Office français de la biodiversité (OFB).
France Nature environnement (FNE), qui fédère 3.500 associations, compte porter plainte concernant le site de Riom, a fait savoir une porte-parole, qualifiant les documents dévoilés par Disclose de "solides". Des associations locales font état de pollutions liées à des sites Lactalis dans les Pays-de-la-Loire ou encore en Bretagne, a-t-elle encore indiqué.
<https://information.tv5monde.com/info/des-usines-lactalis-ne-respectent-pas-le-droit-de-l-environnement-380115>
En savoir plus :
> Enquête. L’ogre du lait – Lactalis, une firme sans foi ni loi <https://disclose.ngo/fr/investigations/lactalis>, 19/10/2O
________________________________________________________________________________________________________________
17- Pollution de l'air : une tribune pour réclamer plus de contrôles des émissions industrielles à Strasbourg, France Bleu, 20/10/20, 17:33 
Olivia Chandioux, France Bleu Alsace, France Bleu Elsass

Plusieurs associations de riverains, et collectifs, dont Strasbourg Respire, ont signé une tribune, et l'ont envoyé mardi à l'Eurométropole de Strasbourg et à la préfecture du Bas-Rhin, pour leur demander de prendre des mesures pour limiter la pollution industrielle de l'air.
Il faut des mesures pour lutter contre la pollution industrielle dans l'Eurométropole : c'est ce que réclament dans une tribune, le collectif Strasbourg Respire, des médecins, des scientifiques et plusieurs associations de riverains. Le texte a été adressé mardi à la préfecture du Bas-Rhin et à l'Eurométropole. Les signataires s'appuient sur un récent rapport de la Cour des comptes qui épingle la gestion de la pollution industrielle par les autorités. 
>> Suite à lire à :
<https://www.francebleu.fr/infos/environnement/pollution-de-l-air-une-tribune-pour-reclamer-plus-de-controles-des-emissions-industrielles-a-1603204892?>
________________________________________________________________________________________________________________
En images
18- Infographie. Rayonnements ionisants : une hausse de la dose individuelle moyenne de 7 %, Actu-environnement, 16/10/20
Laurent Radisson

Le bilan 2019 des expositions professionnelles aux rayonnements ionisants révèle une hausse de 7 % de la dose individuelle moyenne. La hausse concerne aussi bien le secteur nucléaire que l'industrie non nucléaire.
L'exposition des travailleurs aux rayonnements ionisants continue d'augmenter en France. C'est ce qui ressort du bilan 2019 réalisé par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). La dose individuelle moyenne, qui s'établit à 1,20 millisieverts (mSv), est en hausse de 7 % par rapport à l'année précédente.
En dehors des travailleurs exposés à la radioactivité naturelle (2,18 mSv), à plus de 98 % des personnels navigants (aviation), les plus exposés restent les travailleurs du nucléaire avec une dose moyenne de 1,46 mSv, en hausse de 4 % par rapport à l'année précédente. Dans cette catégorie, ceux intervenant dans la fabrication du combustible (2,62 mSv) et dans la logistique-maintenance (1,89 mSv) le sont encore davantage.
Après le nucléaire, vient tout de suite la catégorie « Autres » qui, avec une dose moyenne de 1,04 mSv, connaît une hausse de… 65 % par rapport à 2018. Cette catégorie regroupe les secteurs d'activités suivants : gestion des situations de crise, inspections et contrôles, activités à l'étranger, activités de transport dont l'utilisation n'est pas précisée, activités non classées dans la nomenclature. "Nous avons identifié que cette augmentation concerne principalement le secteur de l'« Expertise et contrôle »", précise l'IRSN à Actu-Environnement. Un secteur dont la dose moyenne s'élève à 1,48 mSv en 2019, contre 0,98 mSv en 2018. 
Les travailleurs de l'industrie non nucléaire ont, quant à eux, reçu une dose moyenne de 0,98 mSv, en hausse de 11 %.
>> Suite à lire et infographie à voir à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/rayonnements-ionisants-exposition-professionnelle-bilan-2019-irsn-36318.php4>
________________________________________________________________________________________________________________
Une publication
19- Océan plastique - Enquête sur une pollution globale, de Nelly Pons, Editions Actes Sud, 21/10/20

Surexploitation, extinction des espèces, disparition des habitats côtiers, développement de zones mortes, fonte des glaces, réchauffement climatique... Parmi les dommages collatéraux de notre civilisation post-moderne, il en est un dont nous ne parlons pas encore assez : la pollution par le plastique des océans. Pourtant, des solutions existent et il est tout à fait possible de sortir de ce cercle infernal. 
Nous sommes en capacité d'innover, de recycler, d'inventer de nouvelles matières, de prévenir leur pollution et de nettoyer les zones actuellement sacrifiées. Le challenge est grand, mais il n'est pas impossible. Cet ouvrage a pour vocation de faire un tour d'horizon de la problématique et des différentes pistes qui s'offrent à nous. Il présente également des femmes, des hommes et des initiatives partout dans le monde, qui œuvrent pour la préservation de cette ressource fondamentale de laquelle notre survie dépend : l'océan.
A propos de l’auteure
Après avoir été danseuses, chargée de projets, assistante de Pierre Rabbi et directrice de Terre & Humanisme, Nelly Pons se consacre à l’écriture. Elle a notamment collaboré à l’ouvrage ‘Vers la sobriété heureuse’ (Actes Sud, 2010) et signé les titres ‘Débuter son potager en permaculture’ (Actes Sud 2017) et ‘Choisir de ralentir’ (Actes Sud 2017, illustrés par Pome Bernos. Ses publications s’inscrivent dans le prolongement de son engagement écologique pour la vie, l’humain et la nature.
Océan plastique - Enquête sur une pollution globale, de Nelly Pons, Editions Actes Sud, Collection : Domaine du possible, 21/10/20, ISBN : 978-2-330-14078-6, EAN : 9782330140786, 384 pages, 22 € ou 16,99 € en livre numérique.
<https://www.actes-sud.fr/catalogue/sciences-humaines-et-sociales-sciences/ocean-plastique <https://www.actes-sud.fr/catalogue/sciences-humaines-et-sociales-sciences/ocean-plastique>>
________________________________________________________________________________________________________________
À PROPOS DE LA PRÉSENTE REVUE DE PRESSE...
Cette revue de presse s’inscrit dans la mission éducative de notre Fondation, au statut apolitique et non confessionnelle, et vise à répondre aux souhaits d’information et de sensibilisation des abonnés.
Elle n’a pas de caractère exhaustif. Il s’agit d’une sélection pluraliste d’articles ou de dépêches, parfois antagonistes, ne faisant pas systématiquement la Une des journaux et regroupés en 6 thèmes, adressée par mail du lundi au vendredi, à raison d’un thème différent chaque jour.
Diffuser ces articles ne signifie pas automatiquement les approuver mais vise à vous surprendre, vous enrichir, vous donner envie d’en savoir plus, vous aider à relayer l’info, à passer à l’action, et même, à vous indigner ou à vous faire sourire ! Nous espérons qu’au moins un de ces articles répondra chaque jour à l’un de ces objectifs.
Si l’archivage récemment mis en place ne cous convient pas, pensez à conserver les articles qui vous concernent ou vous intéressent particulièrement.
Sur le fond et en complément de notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> & Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>, il s’agit là d’une modeste contribution à une meilleure compréhension du monde par l’éducation à la complexité.
Quant à la forme, elle se veut sans prétention et n'y associe aucune pièce jointe pour éviter de saturer votre boîte mail.
Pour agrandir la taille des caractères
A l’aide du clavier : Maintenez la touche CTRL de votre clavier enfoncée et appuyez sur la touche + autant de fois que vous le souhaitez jusqu’à ce que vous soyez en mesure de lire correctement.
A l’aide de la souris : Maintenez la touche CTRL de votre clavier enfoncée et tournez la molette de votre souris vers le bas pour agrandir. Cela fonctionne avec la plupart des navigateurs.
Merci pour votre indulgence.
NB : – Si vous êtes équipé(e) d’un antispam, n’oubliez pas de le formater pour vous permettre de recevoir la présente revue de presse.
- En pied de page de chaque message vous trouverez une adresse url qui vous permettra :
• De vous abonner, de changer de mail ou de vous désabonner à votre gré ;
• D’accéder à un archivage.
- Pour entrer en liaison avec le gestionnaire de cette liste, adresser votre mail à : <f.demonclin(at)fnh.org <http://fnh.org/>>
- Economisez de l'énergie, du papier et de l'encre, n'imprimez ce message que si nécessaire.
________________________________________________________________________________________________________________
À PROPOS DE LA FONDATION POUR LA NATURE ET L'HOMME (FNH)...
NOS APPELS 
– Le temps est venu <https://letempsestvenu.org/> de poser les premières pierres d’un nouveau monde
– Let’s Bio ! Ensemble pour des cantines bios et locales <https://www.letsbio.org/> pour bien nourrir nos enfants.
– Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
NOS CAMPAGNES 
– 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/> pour participer à l'émergence d'un modèle énergétique plus propre et durable
– Mon Restau’Responsable® <https://www.youtube.com/watch?list=PLh--7obE3XQ5hw0hyacAsOc7PLMneP7-N&v=Eo7AZvPE_MA> pour guider les professionnels de la restauration collective et valoriser leurs bonnes pratiques.
– J’agis pour la nature <http://www.jagispourlanature.org/> pour participer à des activités utiles et ludiques en pleine nature, près de chez vous.
NOS VIDÉOS PÉDAGOGIQUES 
– Sur notre chaîne You Tube <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>, retrouvez toutes nos vidéos.  
NOS PUBLICATIONS (les plus récentes) 
– Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>, janvier 2020
– Oui, les alternatives techniques aux néonicotinoïdes existent <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/oui-les-alternatives-techniques-aux-neonicotinoides-existent/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, mai 2016
– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
______________________________________________________________________________________________________________________
-------------- section suivante --------------
Une pièce jointe HTML a été nettoyée...
URL: <http://mailing.fondation-nature-homme.org/pipermail/revue-presse/attachments/20201021/5431a998/attachment.html>


Plus d'informations sur la liste de diffusion revue-presse