[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur énergies, ressources, transports, habitat, urbanisme & aménagement du territoire (mardi 27 octobre)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mar 27 Oct 07:50:53 CET 2020


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Une solution de recyclage pour les batteries de vélos et trottinettes <https://www.wedemain.fr/Une-solution-de-recyclage-pour-les-batteries-de-velos-et-trottinettes_a4914.html>, We Demain, 15/10/20
2- Deepwater Horizon : 10 ans après la catastrophe, aucune leçon n’a été tirée ! <https://mrmondialisation.org/deepwater-horizon-10-apres-la-catastrophe-aucune-lecon-na-ete-tiree/>, Mr Mondialisation, 17/10/20
3- Le laborieux démarrage de l’éolien en mer <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/19/le-laborieux-demarrage-de-l-eolien-en-mer_6056524_3244.html>, Le Monde, 19/10/20, 05h37
4- Enquête. Logements : la nouvelle guerre de l'électricité <https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/logements-la-nouvelle-guerre-de-lelectricite-1256944>, Les Echos, 18/10/20, 10:10
5- En Normandie, interrogations et craintes autour du projet d’un 4e parc éolien en mer <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/19/en-normandie-interrogations-et-craintes-autour-du-projet-d-un-4e-parc-eolien-en-mer_6056567_3244.html>, Le Monde, 19/10/20, 11h37
6- Biocarburants : les députés excluent l'huile de soja et les résidus d'huile de palme <https://www.actu-environnement.com/ae/news/biocarburants-avantage-fiscal-huile-soja-palme-residus-pfad-fin-plf-loi-finances-36325.php4>, Actu-environnement, 19/10/20, 12h49 
7- On a testé le premier avion électrique de série <https://www.parismatch.com/Vivre/High-Tech/On-a-teste-le-premier-avion-electrique-de-serie-1706731>, Paris Match Avenir, maj le 19/10/20 à 14h24 
8- La Seine à vélo : un itinéraire de 420km pour relier Paris et Deauville en deux-roues <https://positivr.fr/itineraire-velo-paris-le-havre-deauville-seine/>, Positivr, 19/10/20
9- « C’est génial de vivre là ! » Le Village vertical, précurseur des coopératives d’habitants <https://reporterre.net/C-est-genial-de-vivre-la-Le-Village-vertical-precurseur-des-cooperatives-d-habitants>, Reporterre, 19/10/20
10- Bétonisation. « On détruit les terres les plus fertiles d’Europe » : la contestation s’installe sur le plateau de Saclay <https://www.bastamag.net/Saclay-betonisation-terres-agricoles-Extinction-Rebellion-occupation>, BastaMag, 19/10/20
11- Ouganda : des "dizaines de milliers de personnes" impactées par un projet de Total <https://information.tv5monde.com/info/ouganda-des-dizaines-de-milliers-de-personnes-impactees-par-un-projet-de-total-380159>, AFP, 20/10/20, 14:00
12- En Guyane, les biocarburants au secours d’un projet controversé de centrale thermique <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/20/en-guyane-les-biocarburants-au-secours-d-un-projet-controverse-de-centrale-thermique_6056712_3244.html>, Le Monde, 20/10/20, 15h22
13- Les exclusions de projets pétrole et gaz les plus controversés annoncent un mouvement plus large <https://www.novethic.fr/actualite/finance-durable/isr-rse/les-premieres-exclusions-du-petrole-et-gaz-premier-signe-d-un-retrait-massif-a-venir-des-investissements-dans-les-fossiles-149111.html>, Novethic, 20/10/20
14- Informer le locataire de sa consommation de chauffage devient obligatoire <https://www.lemonde.fr/argent/article/2020/10/22/informer-le-locataire-de-sa-consommation-de-chauffage-devient-obligatoire_6056917_1657007.html>, Le Monde, 22/10/20, 06h00
15- Nancy : "Urbanloop", le projet écologique de transport public d'élèves ingénieurs <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/nancy-urbanloop-le-projet-ecologique-de-transport-public-d-eleves-ingenieurs_148592>, AFP, 22/10/20, 18h27
16- Un pétrolier vénézuélien endommagé fait craindre une "catastrophe environnementale" <https://information.tv5monde.com/info/un-petrolier-venezuelien-endommage-fait-craindre-une-catastrophe-environnementale-380499>, AFP, 22/10/20, 19:00
17- Moselle : la centrale de Saint-Avold tournera la page du charbon avec l'hydrogène <https://www.actu-environnement.com/ae/news/centrale-charbon-electrolyseur-hydrogene-saint-avold-36359.php4>, Actu-environnement, 22/10/20
En audio
18- Les secrets inavouables du transport maritime <https://www.franceinter.fr/emissions/histoires-economiques/histoires-economiques-19-octobre-2020>, France Inter, Histoires économiques, 19/10/20
En images
19- Les paquebots de croisière sommés de ne plus nuire à l'environnement <https://www.20minutes.fr/planete/2888511-20201019-video-paquebots-croisiere-plus-nuire-environnement>, 20 Minutes, 19/10/20, 16h06
20- Vidéo. Tiny house : "Pour rien au monde je ne reviendrai dans mon appart'" <https://positivr.fr/tiny-house-alsace-confinement/>, Positivr, 22/10/20

Bien à vous,
Florence

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DOSSIER DU JOUR : Les travaux de plusieurs parcs éoliens en mer ont démarré en vue d’une production d’électricité à partir de 2022, mais la filière reste inquiète pour son avenir. (cf. item 3 & 5)
CHIFFRE DU JOUR : Ces vingt dernières années, 80% des bateaux de marine marchande partis à la casse ont été démolis sur des plages du Bangladesh, d’Inde ou du Pakistan. (cf. item 18)
BILAN DU JOUR : La Fédération européenne pour le transport et l’environnement dresse un bilan catastrophique des paquebots de croisière. (cf. item 19)
TERGIVERSATION DU JOUR : En Guyane, le préfet autorise une centrale au fioul puis assure finalement qu’elle fonctionnera au biocarburant « dès sa mise en service ». (cf. item 12 & suite)
TENDANCE DU JOUR : Signal faible qui monte en puissance : un exode des flux financiers hors des énergies fossiles a commencé selon l’IEEFA, institut australien spécialiste de l’analyse économique et financière du secteur de l’énergie. (cf. item 13)
BÉTONNAGE DU JOUR : Sur le plateau de Saclay, au sud de Paris, une Silicon Valley à la française commence à émerger, engloutissant au passage des terres agricoles les plus fertiles d’Europe. (cf. item 10)
IMPACT DU JOUR : Avec le projet "Tilenga", Total envisage notamment de forer plus de 400 puits reliés par un réseau de pipelines (et produire 200.000 barils par jour), dont 132 dans le parc national des Murchison Falls en Ouganda. Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont d’ores et déjà impactées par ce méga-projet pétrolier. (cf. item 11)
TECHNOLOGIE DU JOUR : — Cent deux ans après les précurseurs de l’Aéropostale, les Suisses de l’Elektropostal veulent symboliquement faire entrer l’aviation dans une ère nouvelle, en ralliant Casablanca depuis Lausanne, grâce à un appareil 100 % électrique. (cf. item 7)
— Des sortes de capsules, individuelles, en duo ou prévues pour un vélo : le projet "Urbanloop" d'élèves ingénieurs lorrains pourrait se concrétiser dès 2024, à Nancy voire à proximité d'un site des jeux Olympiques de Paris. (cf. item 15)
ALTERNATIVES DU JOUR : — Un éco-organisme, Screlec, lance une offre proposant aux particuliers, aux collectivités et aux industriels de recycler les batteries des petits véhicules individuels électriques. (cf. item 1)
— Relier en vélo Paris au Havre, à Honfleur et à Deauville est désormais possible grâce à ‘La Seine à vélo’, un itinéraire de 420 km. (cf. item 8)
— Il y a une quinzaine d’années, le Village vertical, précurseur des coopératives d’habitants, naissait en banlieue lyonnaise. L’idée : partager des valeurs de solidarité, de partage, de convivialité. (cf. item 9)
— Le succès grandissant des tiny houses pousse de plus en plus de gens à quitter leurs logements traditionnels. (cf. item 20)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
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> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
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> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
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> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Une solution de recyclage pour les batteries de vélos et trottinettes, We Demain, 15/10/20
Sofia Colla

Un éco-organisme, Screlec, lance une offre proposant aux particuliers, aux collectivités et aux industriels de recycler les batteries des petits véhicules individuels électriques.
Les solutions de mobilité douce se multiplient. Vendues comme plus respectueuses de l’environnement, elles ne sont pas toujours si écolo qu’elles en ont l’air. Que ce soient les vélos ou les trottinettes électriques en libre service, ces engins sont souvent jetés sur le bas côté de la route, voire, pire, dans les rivières. De fait, leur durée de vie est bien souvent écourtée. 
> À lire aussi : La trottinette électrique est-elle vraiment écolo ?
L’éco-organisme Screlec s’est lancé le défi de recycler les batteries de ces appareils. Déjà en charge de collecter les piles, les cartouches d’impression professionnelles et les accumulateurs portables en fin de vie, l’entreprise propose une nouvelle offre "E-mobilité" dédiée aux "engins de déplacement personnels motorisés", c’est-à-dire les vélos, les trottinettes, voire les scooters, mais aussi les skateboards électriques, les draisiennes ou encore les gyropodes.  
Il y a une difficulté pour organiser la collecte et le recyclage de ces produits "dont la diffusion a explosé avec la mobilité électrique, et il y a une demande à la fois des fabricants et des collectivités locales", explique le directeur général de Screlec, Emmanuel Toussaint Dauvergne, à BFM  .
>> Suite à lire à :
<https://www.wedemain.fr/Une-solution-de-recyclage-pour-les-batteries-de-velos-et-trottinettes_a4914.html>
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2- Deepwater Horizon : 10 ans après la catastrophe, aucune leçon n’a été tirée !, Mr Mondialisation, 17/10/20

Cela fait maintenant 10 ans qu’une des plus grandes marées noires de l’Histoire dévastait le Golfe du Mexique, suite à la catastrophe de Deepwater Horizon. Le 20 avril 2010, la plateforme pétrolière du géant britannique BP prenait feu, emportant onze techniciens décédés dans l’incendie, déversant des centaines de millions de litres de pétrole dans la mer et causant des dégâts permanents sur les écosystèmes marins. Aujourd’hui, alors que les conséquences humaines et environnementales continuent d’étonner les scientifiques, il apparaît que l’ampleur de la catastrophe a été sous-estimée, et les pratiques de l’industrie pétrolière demeurent largement inchangées…
Il s’agissait du puits de pétrole le plus profond jamais foré en offshore. La plateforme Deepwater Horizon, appartenant à la société suisse Transocean et louée par l’entreprise britannique BP, était considérée comme l’une des plus évoluées au monde. Elle forait plusieurs puits dans le golfe du Mexique, au sein de la zone économique exclusive des Etats-Unis, dont le Macondo, où la catastrophe a eu lieu. Suite à des défaillances, la plateforme pétrolière explose soudainement le 20 avril 2010, générant l’une des plus importantes marées noires de l’histoire.
Le géant du pétrole BP principal responsable
Ce désastre écologique, qui a causé la mort de 11 employés et d’un nombre incalculable de créatures marines, est sans précédent aux Etats-Unis. Un an et demi après le drame, les autorités fédérales américaines ont présenté leurs conclusions sur l’origine de l’explosion. Leur rapport pointait un défaut du coffrage en ciment du puits, qui aurait dû empêcher le pétrole de remonter, comme « la cause principale de l’accident ». Si la responsabilité de diverses entreprises sont engagées, comme Halliburton et Transocean, les enquêteurs concluent que BP, en tant que propriétaire du puits, est l’ultime responsable de l’accident.
Le géant britannique aurait en effet tenté de gagner du temps et de réduire les coûts sans considérer les conséquences dramatiques de ses choix. L’entreprise a donc été condamnée à verser 65 milliards de dollars en frais judiciaires, de dédommagements et de nettoyage. Certaines mesures ont en outre été mises en place par le gouvernement américain et les compagnies pétrolières pour améliorer la sécurité des forages en mer. Mais ces dispositions se révèlent bien trop légères face à l’ampleur de la catastrophe de Deepwater Horizon, qui a été largement sous-estimée par les premières estimations.
>> Suite à lire à :
<https://mrmondialisation.org/deepwater-horizon-10-apres-la-catastrophe-aucune-lecon-na-ete-tiree/ <https://mrmondialisation.org/deepwater-horizon-10-apres-la-catastrophe-aucune-lecon-na-ete-tiree/>>
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3- Le laborieux démarrage de l’éolien en mer, Le Monde, 19/10/20, 05h37
Nabil Wakim et Perrine Mouterde 

Les travaux de plusieurs parcs ont démarré et les premières éoliennes devraient produire de l’électricité à partir de 2022, mais la filière reste inquiète pour son avenir. 
Où faut-il implanter les prochaines éoliennes au large des côtes normandes ? Après des mois de consultations sur ce sujet, la Commission nationale du débat public (CNDP) doit rendre ses conclusions, lundi 19 octobre. Une étape indispensable en vue du lancement de l’appel d’offres pour la construction d’un nouveau parc entre Cherbourg (Manche) et Le Tréport (Seine-Maritime), et un jalon supplémentaire pour le développement de la filière offshore française. Petit à petit, celle-ci semble enfin prendre forme et les annonces s’accumulent. Pourtant, malgré ces avancées, elle demeure inquiète pour son avenir, alors que la France ne compte toujours aucun parc en activité.
De prime abord, les choses progressent : fin septembre a été lancée la construction de la sous-station électrique du futur parc de Fécamp (Seine-Maritime), mis en chantier en juin. Les 71 éoliennes, d’une capacité de 500 mégawatts (MW), doivent entrer en service en 2023. Avant cela, des éoliennes de 150 mètres de hauteur commenceront à produire de l’électricité à partir de juin 2022 au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). La première nacelle destinée à ce parc vient de sortir de l’usine General Electric installée à Montoir-de-Bretagne.
Au total, sept parcs d’éolien posé – Saint-Nazaire, Fécamp, Ile d’Yeu-Noirmoutier, Saint-Brieuc, Courseulles-sur-Mer (Calvados), Dieppe-Le Tréport et Dunkerque (Nord) – doivent être mis en service entre 2022 et 2027. Les premières fermes pilotes d’éolien flottant doivent également commencer à fonctionner à partir de 2023. « Il y a une nette accélération pour le secteur, veut-on croire au ministère de la transition écologique. Un débat public vient de commencer en Bretagne et un autre va débuter en Méditerranée ; avec la Normandie, cela fait trois procédures en parallèle. C’est un signal clair. »
La feuille de route de la politique énergétique française, publiée en avril, prévoit l’attribution de 1 000 MW par an pour atteindre 5 200 MW à 6 200 MW d’éolien en mer en activité en 2028. « Cette orientation est très ambitieuse, affirmait fin septembre Pauline Le Bertre, la directrice générale de France énergie éolienne (FEE). Elle confirme la confiance du gouvernement dans l’énergie éolienne. Mais il faudra mettre les moyens si l’on veut atteindre ces objectifs. » 
Le Royaume-Uni, champion mondial de l’éolien en mer
Cette trajectoire fait pourtant pâle figure en comparaison de la dynamique des pays voisins. Avant même de s’être lancée dans la bataille, la France accuse un retard majeur. « Un projet de 500 MW doit être attribué l’an prochain ? Mais nos voisins britanniques attribuent 1 700 MW en un jour ! », balaie un acteur important du secteur.
Le Royaume-Uni, champion mondial de l’éolien en mer, compte plus de 2 225 éoliennes au large de ses côtes, d’une capacité cumulée de 10 000 MW. Début octobre, le premier ministre Boris Johnson a promis que l’éolien offshore alimenterait en énergie « chaque foyer du pays d’ici à dix ans », en confirmant un objectif de 30 gigawatts (GW) à 40 GW de capacité pour 2030. A cet horizon, l’Allemagne vise un objectif de 20 GW, et le double en 2040. La Belgique, avec son espace maritime de seulement 3 500 km², a déjà plus de 1 700 MW de puissance installée.
En France, le premier appel d’offres a été lancé en 2011. Depuis, le développement de la filière a notamment été entravé par les recours juridiques et les lenteurs administratives. « Qu’il faille dix ans pour que les premiers parcs sortent de terre, c’est plus ou moins normal, estime Vincent Balès, le directeur général de WPD offshore France, investi dans les projets de Fécamp et Courseulles-sur-Mer. En Allemagne, il a aussi fallu dix ans pour développer le premier parc installé en 2010. Mais ensuite, trente parcs sont sortis de l’eau entre 2010 et 2020. En France, on n’en aura pas autant dans dix ans. » 
> Lire aussi  Eolien en mer : « Le gouvernement français n’est pas suffisamment ambitieux en la matière »
Aujourd’hui, les professionnels s’inquiètent de la capacité à tenir les engagements pris par le gouvernement dans son document de politique énergétique. De fait, celle-ci a déjà pris du retard. Alors que la procédure de mise en concurrence pour l’appel d’offres au large de la Normandie devait être lancée cette année, elle le sera au mieux l’an prochain. Et l’emplacement des parcs censés être attribués les années suivantes n’est pas défini.
La question cruciale de la planification
Le projet de loi pour l’accélération et la simplification de l’action publique (ASAP), voté en première lecture à l’Assemblée le 6 octobre, contient plusieurs dispositions qui pourraient contribuer à réduire les délais. Le texte prévoit notamment de confier au Conseil d’Etat la compétence en premier et dernier ressort pour les litiges relatifs à l’éolien en mer – une orientation qui ulcère les opposants à l’éolien.
Le projet stipule aussi que la procédure de mise en concurrence pourra démarrer en parallèle du processus de participation du public. Si le ministère assure que cela n’influera en rien sur la prise en compte des conclusions des débats, Chantal Jouanno, la présidente de CNDP, juge cette disposition « ridicule ». « Pour gagner quelques mois, on va renforcer le sentiment que tout est décidé avant même que le débat ait lieu », estime-t-elle.
> Lire aussi  Loi ASAP : l’opposition et les ONG dénoncent un projet « fourre-tout » et une « dérégulation »
A moyen terme, la question cruciale est celle de la planification. Dans plusieurs pays européens, les zones d’installations possibles des parcs ont été établies pour plusieurs décennies. Lors du débat public en Normandie, une séance a été consacrée à ce sujet. A la mi-juillet, à Rouen, des représentants de l’Etat, de la filière, des associations de protection de l’environnement, des pêcheurs et des développeurs étaient réunis autour de la table.
« Depuis 2010, nous attendons avec impatience que les premiers mâts d’éoliennes sortent de mer, constatait Guillaume Blavette, de France nature environnement Normandie. Dans d’autres temps, l’Etat s’était donné les moyens de planifier : à la fin des années 1960, il a réussi à faire construire 58 réacteurs nucléaires en une quinzaine d’années ! » « On parle quand même d’un quatrième appel d’offres et avant, rien n’a été réellement planifié, surtout pas avec la profession », déplorait aussi Dimitri Rogoff, du Comité régional de pêche et des élevages marins de Normandie.
Les industriels ne cachent pas leur inquiétude
Avoir une meilleure visibilité permettrait une acceptabilité plus forte des projets et faciliterait le processus de concertation, estime la filière. « Une planification ambitieuse de long terme est nécessaire pour que chacun puisse se projeter, notamment en donnant une vision sur l’emplacement des parcs », confirme Cédric Le Bousse, directeur des énergies marines chez EDF Renouvelables. Pour RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, planifier permettrait de réduire les coûts, en mutualisant les raccordements et les équipements.
> Lire aussi  « L’éolien en mer peut produire en masse une électricité à bas coût, à proximité des centres de consommation »
L’enjeu est également de taille pour la filière industrielle : l’entreprise espagnole Siemens-Gamesa doit poser en novembre la première pierre de son usine du Havre, qui sera l’une des plus grandes d’Europe. Les industriels ne cachent pas leur inquiétude : « Pour que ces usines aient une activité continue, il faut de la visibilité, et pour l’instant l’Etat ne donne pas de signaux clairs », s’alarme un acteur du secteur.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/19/le-laborieux-demarrage-de-l-eolien-en-mer_6056524_3244.html>
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4- Enquête. Logements : la nouvelle guerre de l'électricité, Les Echos, 18/10/20, 10:10
Hortense Goulard

Le chauffage au gaz pourrait disparaître bientôt de tous les bâtiments neufs. Le gouvernement planche sur une réglementation qui fait d'ores et déjà la part belle au chauffage électrique, au détriment d'autres sources de chaleur. En coulisses, la bataille fait rage.
Cela fait des années qu'électriciens et gaziers se livrent une guerre intense pour s'octroyer la meilleure part du chauffage des logements… Cette bataille a culminé à la fin de l'année dernière , lorsque le gouvernement a dévoilé les premiers éléments d'une réglementation très attendue.
La RE 2020, réglementation environnementale des bâtiments neufs, devait à l'origine être publiée dès cette année, d'où son nom. Elle sortira plus probablement en début d'année prochaine et devrait être appliquée à partir de l'été 2021.
>> Suite a lire en édition abonnée à :
<https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/logements-la-nouvelle-guerre-de-lelectricite-1256944>
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5- En Normandie, interrogations et craintes autour du projet d’un 4e parc éolien en mer, Le Monde, 19/10/20, 11h37
Perrine Mouterde 

La Commission nationale du débat public devait rendre, lundi, ses conclusions sur la création d’un nouveau parc éolien. 
C’est un débat qui s’est tenu dans « un contexte critique », marqué par « la défiance » vis-à-vis de l’Etat, mais qui a permis de faire émerger des attentes fortes. Francis Beaucire, le président de la commission particulière du débat public portant sur un projet de nouvelles éoliennes en mer en Normandie, a rendu ses conclusions, lundi 19 octobre. De novembre 2019 à août 2020 – avec une suspension de trois mois en raison de l’épidémie de Covid-19 –, le public a été consulté à propos de la possibilité d’implanter au moins un nouveau parc d’une puissance de 1 gigawatt pour alimenter en électricité 800 000 foyers par an à partir de 2028.
Ce débat était le cinquième à avoir lieu en Normandie, où trois projets de parcs éoliens offshore ont déjà été attribués. Au total, depuis 2010, la Commission nationale du débat public (CNDP) a organisé huit débats concernant des parcs éoliens posés et quatre concertations sur des parcs flottants. « Il y a eu douze procédures de participation mais aucune éolienne n’est encore installée et on n’a pas de retour d’expérience », note Chantal Jouanno, la présidente de la CNDP.
> Lire aussi  Le laborieux démarrage de l’éolien en mer
En vertu de la loi de 2018 pour un Etat au service d’une société de confiance, dite « loi Essoc », cette consultation était toutefois la première à se dérouler en amont du projet, avant que n’ait été choisie la zone d’implantation du futur parc. Les participants ont donc été amenés à se prononcer de façon précise sur l’emplacement à privilégier au sein d’une zone de 10 500 km² entre Cherbourg et Le Tréport, et des ateliers de cartographie ont été mis en place.
Les pêcheurs ont exprimé leur crainte
« Déterminer un emplacement est une question très complexe, précise Francis Beaucire. Mais passer par ces travaux pratiques a permis de faire émerger des recommandations fouillées et argumentées. » Parmi les quelque 260 personnes qui se sont penchées sur les cartes, une majorité a privilégié des emplacements situés le plus loin possible des côtes, quand d’autres ont préféré les placer près des trois parcs déjà attribués.
Comme lors des débats précédents, les pêcheurs ont exprimé leur crainte que ce futur parc ne vienne encore réduire leurs zones d’activité. Ils ne savent pas, pour l’instant, s’ils pourront faire circuler leurs bateaux au milieu des éoliennes. Des inquiétudes qui s’ajoutent à celles liées au Brexit, les pêcheurs français ayant peur de perdre leur accès aux eaux britanniques.
Les participants ont également mis en avant leurs préoccupations liées aux paysages et au patrimoine, et à l’impact des éoliennes sur la faune ou la conservation des ressources halieutiques. Plus largement, des citoyens – et notamment des partisans du nucléaire – ont questionné l’intérêt de l’énergie renouvelable d’origine éolienne, que ce soit au niveau de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) ou à l’échelle locale.
Importance de la planification
Pour répondre à ces interrogations récurrentes, la commission formule plusieurs recommandations. Elle appelle d’abord l’Etat à fournir au public un bilan écologique complet de toutes les sources de production d’électricité, nucléaire compris, ainsi qu’un bilan économique. Elle évoque aussi la nécessité d’un troisième bilan, « moins conventionnel », qui permettrait d’éclairer la souveraineté de l’éolien en mer : quelle est la dépendance de la France en matière de matériaux et d’exploitation de futurs parcs, par comparaison aux autres sources d’énergie ?
> Lire aussi  Eolien en mer : « Le gouvernement français n’est pas suffisamment ambitieux en la matière »
Dans ses conclusions, la CNDP lance également « un appel insistant » à développer la recherche scientifique, dont les débats ont souligné les lacunes. Les connaissances acquises en mer du Nord ou en mer Baltique par exemple ne sont pas totalement transposables à la Manche et les travaux scientifiques sont parfois mis en cause par la connaissance du terrain des pêcheurs. Enfin, la commission souligne l’importance de planifier non seulement le développement de l’éolien marin mais aussi l’ensemble des usages de la mer.
« C’est la manière dont le gouvernement répondra à nos recommandations [dans un délai de trois mois] qui permettra de dire si ce débat a été utile, estime Francis Beaucire. Il faudra voir s’il considère qu’il s’est simplement débarrassé d’une obligation légale ou s’il se montre attentif aux remarques et les prend en compte. »
> Lire aussi  « L’éolien en mer peut produire en masse une électricité à bas coût, à proximité des centres de consommation »
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/19/en-normandie-interrogations-et-craintes-autour-du-projet-d-un-4e-parc-eolien-en-mer_6056567_3244.html>
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6- Biocarburants : les députés excluent l'huile de soja et les résidus d'huile de palme, Actu-environnement, 19/10/20, 12h49 
Laurent Radisson 

« Ne sont pas considérés comme des biocarburants les produits à base d'huile de soja et d'huile de palme incluant les PFAD ». Cette disposition, qui peut paraître anodine, a été introduite dans le projet de loi de finances (PLF 2021) vendredi 19 octobre via l'adoption de plusieurs amendements identiques. Présentés par des députés issus de divers groupes (LR, Socialistes, La France insoumise), ils ont été adoptés de justesse contre l'avis du Gouvernement. Cette disposition se...
>> Suite à lire en édition abonnée à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/biocarburants-avantage-fiscal-huile-soja-palme-residus-pfad-fin-plf-loi-finances-36325.php4>
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7- On a testé le premier avion électrique de série, Paris Match Avenir, maj le 19/10/20 à 14h24 
Romain Clergeat

Cent deux ans après les précurseurs de l’Aéropostale, les Suisses de l’Elektropostal veulent symboliquement faire entrer l’aviation dans une ère nouvelle, en ralliant Casablanca depuis Lausanne, grâce à un appareil 100 % électrique. Nous sommes montés à bord pour une courte étape et nous l’avons constaté d’en haut : le futur est pour bientôt ! 
Paris Match. Quelle est l’idée de la société que vous avez fondée avec Hervé Berardi, le président, et dont vous êtes le pilote ? 
Raphaël Domjan. Elle est très romantique. Saint-Exupéry, Mermoz et les pionniers de l’Aéropostale nous ont fait rêver. De nos jours, les jeunes s’interrogent, ils n’ont plus vraiment accès à ce rêve, car le trafic aérien est intense et polluant. De leur point de vue, il ne sera plus possible de faire du parachutisme, de voler dans les mêmes conditions, donc on voyagera moins. C’est un peu triste. Nous essayons d’ouvrir un nouveau chapitre de l’aviation. Pour donner de l’espoir et montrer à la jeune génération, soucieuse de l’environnement, que l’on pourra voler sans émettre de gaz à effet de serre. Et de manière beaucoup moins bruyante. Nous refaisons donc un des parcours de ces pionniers avec des avions électriques. Les performances sont encore modestes mais, il y a cent ans, ils en étaient à ce stade. Cette fois, les progrès seront beaucoup plus rapides.
>> Suite à lire et à voir à  :
<https://www.parismatch.com/Vivre/High-Tech/On-a-teste-le-premier-avion-electrique-de-serie-1706731>
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8- La Seine à vélo : un itinéraire de 420km pour relier Paris et Deauville en deux-roues, Positivr, 19/10/20
Axel Leclercq

Baptisé "La Seine à vélo", ce nouvel itinéraire nous fait longer la Seine et découvrir de très nombreux trésors.
Long de 420 kilomètres, l’itinéraire vélo reliant Paris au Havre, à Honfleur et à Deauville, a été officiellement ouvert le 15 octobre dernier. Lumière sur une initiative exemplaire qui ravit tous les adeptes du deux-roues.
Baptisé La Seine à vélo, cet itinéraire traverse huit départements (Paris, la Seine-Saint-Denis, les Hauts-de-Seine, les Yvelines, le Val-d’Oise, l’Eure, la Seine-Maritime et le Calvados) le long de la Seine.
Quelques exemples parmi tant d’autres : le musée des impressionnismes, Château Gaillard, La Bouille, l’abbaye de Jumièges, le parc naturel régional des Boucles de la Seine…
Un site entier est consacré à La Seine à vélo. Outre l’itinéraire en tant que tel, on y trouve une mine d’informations en tout genre : hébergements, restaurants, lieux de visite, offices de tourisme, loueurs et réparateurs de vélos…
En somme, tout est fait pour nous donner des envies d’ailleurs et nous inviter à redécouvrir la Seine.
Précieux.
<https://positivr.fr/itineraire-velo-paris-le-havre-deauville-seine/>
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9- « C’est génial de vivre là ! » Le Village vertical, précurseur des coopératives d’habitants, Reporterre, 19/10/20
Léa Le Foll (Silence), Villeurbanne (Rhône-Alpes), reportage

Il y a une quinzaine d’années, le Village vertical, précurseur des coopératives d’habitants, naissait en banlieue lyonnaise. L’idée : refuser la spéculation immobilière et « partager des valeurs de solidarité, de partage, de convivialité ».
La coopérative — Village vertical — porte un nom trompeur, car c’est un immeuble aux pratiques horizontales que nous avons découvert en cette fin 2019, dans la banlieue lyonnaise. Le projet a vu le jour fin 2005. L’objectif ? Sortir de la spéculation immobilière et de la propriété et gérer collectivement la question du logement. Olivier et Jérémie, deux habitants, jouent les guides de leur lieu d’habitation et reviennent avec enthousiasme sur les origines du projet villeurbannais. Aucun des deux n’a participé à sa construction : des inspiratrices et inspirateurs de celui-ci, il ne reste que quelques intrépides. « Il faut qu’il n’y ait si possible pas plus de cinq, six ans entre l’élaboration des premières idées et l’édification du lieu d’habitat », précise Olivier. Au-delà le découragement risque fort de mettre à mal le projet.
>> Suite à lire à :
<https://reporterre.net/C-est-genial-de-vivre-la-Le-Village-vertical-precurseur-des-cooperatives-d-habitants>
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10- Bétonisation. « On détruit les terres les plus fertiles d’Europe » : la contestation s’installe sur le plateau de Saclay, BastaMag, 19/10/20
Raphaël Godechot

Sur le plateau de Saclay, au sud de Paris, une Silicon Valley à la française commence à émerger, engloutissant au passage des terres agricoles, détruisant des hôpitaux et des services publics de proximité pour les regrouper en un lieu unique, au plus près des futures start-up. Sur place, la résistance s’organise avec une occupation des terrains depuis le 18 octobre.
Bienvenue sur le plateau de Saclay ! Ici la recherche, les entreprises, les universités, les laboratoires se côtoient au plus près en quête d’excellence. Et qui pourrait être contre ? À première vue, ce projet n’a rien d’un Europa city, le projet abandonné de centre commercial gigantesque qui a failli dévaster des terres agricoles dans le Val d’Oise. Celui-ci avait suscité une forte opposition des riverains et des militants écolos. Bien que moins médiatisées, les craintes et la contestation des habitants du plateau de Saclay existent tout autant. Depuis le 18 octobre, des agriculteurs locaux ont mis à disposition leurs terres pour accueillir un camp d’une semaine visant à préparer la suite de la résistance sur le plateau.
« Sous prétexte d’excellence scientifique, on détruit les terres les plus fertiles d’Europe »
Le plateau de Saclay c’est 7700 hectares répartis sur 27 communes en Essonne et dans les Yvelines. En 2006, une opération d’intérêt National (OIN) est décrétée sur le plateau. Concrètement, l’État prend la maîtrise de l’aménagement de ce territoire. Les élus locaux en désaccord avec le projet ne peuvent plus avoir voix au chapitre. C’est en 2008, sous la présidence de Sarkozy, que le projet s’accélère. Le gouvernement annonce vouloir faire un « cluster ». À l’époque on ne pensait pas Covid : ça voulait dire centralisation de la recherche, des universités et des entreprises pour favoriser l’innovation et la création... Bref : les premières briques de la « start-up nation » sont posées bien avant l’ère Macron. 
Dès le départ, des collectifs citoyens ainsi que de nombreux experts (Commissariat général à l’investissement, Syndicat des transports d’Île-de-France, cour des comptes, chercheurs...) se prononcent contre ce projet de cluster et de transport à forte capacité (avec la création de la ligne 18). D’enquêtes publiques en concertations avec les habitants, le projet est imposé. Quinze ans après les débuts de l’aménagement le constat est amer : « Sous prétexte d’excellence scientifique, on détruit les terres les plus fertiles d’Europe pour y implanter une ville nouvelle » déplore Sandra, habitante de Palaiseau, investie dans de nombreux collectifs citoyens locaux.
>> Suite à lire à :
<https://www.bastamag.net/Saclay-betonisation-terres-agricoles-Extinction-Rebellion-occupation>
Sur le même sujet : 
> Grand Paris : la lutte contre le bétonnage du plateau de Saclay reprend du souffle <https://reporterre.net/Grand-Paris-la-lutte-contre-le-betonnage-du-plateau-de-Saclay-reprend-du-souffle>, Reporterre, 24/10/20
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11- Ouganda : des "dizaines de milliers de personnes" impactées par un projet de Total, AFP, 20/10/20, 14:00

Plusieurs "dizaines de milliers de personnes" sont désormais impactées en Ouganda par un méga-projet pétrolier du groupe français Total et ont "commencé à perdre leurs moyens de subsistance avant même de percevoir" une compensation, dénoncent mardi les associations les Amis de la Terre France et Survie.
En octobre 2019, six ONG ougandaises et françaises - dont les Amis de la Terre France et Survie - ont intenté en France une action en justice, accusant Total de ne pas respecter "ses obligations légales de prévenir les violations aux droits humains et les dommages environnementaux dans le cadre de son méga-projet pétrolier en Ouganda et Tanzanie".
Cette action en justice est la première basée sur la loi française relative au "devoir de vigilance" des multinationales. 
Avec le projet "Tilenga", Total envisage notamment de forer plus de 400 puits reliés par un réseau de pipelines (et produire 200.000 barils par jour), dont 132 dans le parc national des Murchison Falls en Ouganda.
"Total est aussi le principal développeur du projet EACOP (...), un oléoduc géant de 1.445 km de long (qui) sera chauffé à 50 degrés et transportera le pétrole extrait aux abords du lac Albert en Ouganda" jusqu'à la côte nord-est de la Tanzanie. "Ces deux projets impliquent des déplacements massifs de population", dénonce ce nouveau rapport publié mardi et basé sur une "enquête de terrain réalisée entre juin et septembre".
"Ce sont maintenant plusieurs dizaines de milliers de personnes qui sont impactées et qui ont commencé à perdre leurs moyens de subsistance ; l'une des principales violations (...) concerne les restrictions imposées aux communautés dans l'usage de leurs terres agricoles, dont elles dépendent pour survivre, et ce bien avant d'avoir reçu leurs compensations", relève le rapport. 
"En 2019, nous avions alerté sur la nécessité de mesures urgentes pour que ces violations ne se répètent pas à grande échelle. Ce qu'on redoutait est malheureusement devenu réalité, touchant environ 100.000 personnes en Ouganda et en Tanzanie", estime Juliette Renaud, responsable de campagne aux Amis de la Terre France. 
Ces associations s'inquiètent aussi des conséquences écologiques de ces projets pétroliers car plus de 50% des espèces d'oiseaux et 39% des espèces de mammifères vivant sur le continent africain sont représentées dans le bassin du lac Albert.
"La dernière année a aussi été marquée par la multiplication des menaces, intimidations et persécutions des leaders communautaires, des organisations de la société civile et des journalistes qui se mobilisent et dénoncent publiquement les impacts négatifs du développement pétrolier en Ouganda", dénoncent en outre ces associations.
<https://information.tv5monde.com/info/ouganda-des-dizaines-de-milliers-de-personnes-impactees-par-un-projet-de-total-380159>
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12- En Guyane, les biocarburants au secours d’un projet controversé de centrale thermique, Le Monde, 20/10/20, 15h22
Laurent Marot (Cayenne, correspondant)

La biomasse liquide remplacera le fioul dans la future centrale du Larivot. Un changement qui ne dissipe pas les craintes des associations de protection de l’environnement. 
L’annonce a été faite a minima, dans un communiqué envoyé samedi 17 octobre à des rédactions nationales, sans publication sur le site du ministère de la transition écologique : le projet controversé de centrale thermique du Larivot, en Guyane, se fera bien, mais le fioul est abandonné au profit de la « biomasse liquide ». Il était envisagé de remplacer la centrale au fioul lourd de Dégrad des Cannes, vétuste, qui sera arrêtée en 2023, par une centrale au fioul. « Au regard de l’impact écologique d’un tel projet », la ministre de la transition écologique Barbara Pompili a demandé de le réorienter. La centrale devra « fonctionner aux biocarburants dès son entrée en service », début 2024, ce qui permettra « des émissions de gaz à effet de serre (…) trois fois inférieures au projet initial », selon le ministère. Les biocarburants devront respecter les « critères de durabilité », ce qui « exclut » notamment les « huiles de palme et de soja ».
EDF PEI (Production électrique insulaire), filiale d’EDF, porte ce projet de 500 millions d’euros pour une puissance thermique de 120 MW. La direction du groupe reste prudente sur le calendrier de mise en place de la nouvelle option. « On met tout en œuvre pour être prêt, mais on ne garantit pas que le démarrage se fera en biomasse liquide », a indiqué au Monde la direction d’EDF. Si la société n’opère pas de centrale avec ce type de combustible, un essai concluant a été mené en juillet en Guadeloupe dans l’usine au fioul lourd de Jarry, avec une biomasse liquide produite par la société française Saipol, qui fabrique des coproduits à partir du colza (tourteaux pour les animaux, huile alimentaire, glycérine végétale et biomasse liquide), selon le groupe.
> Lire aussi  Un projet de centrale au fuel en Guyane fait débat
Des études de faisabilité restent à mener, pour valider notamment la filière d’approvisionnement, dans le respect de la directive européenne RED II, qui exclut l’huile de palme. « Si ce n’est pas prêt », précise EDF, « la date butoir c’est 2030 », objectif fixé par les pouvoirs publics pour une production électrique basée à 100 % sur les énergies renouvelables en outre-mer. Le groupe annonce « le lancement d’une étude sur la création d’une filière de biomasse locale, pour que ce soit vertueux ». La centrale pourra fonctionner au fioul en cas de difficulté d’approvisionnement en biomasse liquide.
« Accélérer le développement des énergies renouvelables »
La décision de réorienter le projet a été prise « après un échange avec Rodolphe Alexandre, le président de la collectivité territoriale de Guyane » (CTG), précise Barbara Pompili. « Aujourd’hui, on est condamné à faire ce choix de centrale au bioliquide, parce que EDF et d’autres ont tardé à trouver des solutions alternatives au fioul », affirme le président de la CTG. Artisan, avec l’Etat, de la politique énergétique locale depuis 2016 – auparavant, c’était la région, également présidée par Rodolphe Alexandre –, la CTG a voté début 2017 le projet de centrale au fioul pour assurer la sécurité de la fourniture électrique d’un territoire en pleine croissance, victime de coupures régulières et de creux de tension hors normes sur le réseau. « Les biocarburants sont une grosse avancée, se réjouit Rodolphe Alexandre. Parallèlement, on va accentuer le mix énergétique. » 
Une centrale à biomasse est en cours d’achèvement et deux centrales photovoltaïques en projet sur un territoire où deux tiers de la production électrique annuelle est fournie par le barrage de Petit-Saut, l’autre tiers étant tiré du fioul et dans une moindre mesure, du photovoltaïque et de la biomasse bois. La ministre et le président de la CTG ont convenu d’une révision simplifiée de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) pour « accélérer le développement des énergies renouvelables et lever les freins à leur implantation, en particulier l’énergie photovoltaïque ». « En retenant un projet à 120 MW thermiques de base, on va mettre en péril les futurs projets en énergies renouvelables déjà largement avancés », a prévenu le Groupement des entreprises en énergies renouvelables de Guyane (Generg) lors de l’enquête publique sur la centrale du Larivot d’avril à juin. « Nous veillerons à une utilisation de la centrale correspondant au strict nécessaire et capable de s’adapter au déploiement des énergies renouvelables en Guyane, que nous soutiendrons fortement », répond la ministre de la transition écologique.
> Lire aussi la tribune : « En Guyane, la République française détruit l’Amazonie et sa biodiversité avec l’aide de subventions de l’Europe »
Les opposants au projet du Larivot restent sceptiques à propos de la conversion annoncée de la centrale à la biomasse liquide. « C’est un peu précipité », analyse Rémi Girault, président de Guyane Nature Environnement (GNE) un groupement de trois associations. « D’un seul coup, on change une partie du projet, alors qu’il a été fait, ainsi que la consultation, sur la base d’une centrale au fioul », remarque-t-il. « Il y a plein d’autres problèmes : l’autonomie énergétique qu’on nous promet pour 2030 ne sera pas là car il faudra importer les biocarburants, et est-ce que le colza sera issu d’un système agricole respectueux de l’environnement ? », s’interroge-t-il.
Un site « sensible du point de vue de la biodiversité »
D’autres questions sont aussi soulevées par les défenseurs de l’environnement : l’emplacement de la centrale – à Matoury, dans une zone de mangrove, la question du respect de la loi littoral, la pose d’un oléoduc de 14 km entre le principal port de Guyane et le site industriel. En juillet, la commission d’enquête publique a émis un avis défavorable, considérant que « les dossiers soumis à cette enquête présentent des imprécisions, contradictions, lacunes au titre des informations relatives à l’environnement (…), qui ont vocation à être portés à la connaissance du public ». En 2019, l’autorité environnementale avait signalé que le site avait « été retenu (…) par la CTG et le ministre en charge de l’énergie sans évaluation environnementale, ni enquête publique ».
« L’étude des solutions alternatives pour l’implantation de la centrale » sur d’autres terrains « n’apparaît pas suffisamment étayée », détaillait également la commission d’enquête dans son avis. Ce site, « sensible du point de vue de la biodiversité » est « concerné par le risque de submersion marine ou d’inondation », et « implique des aménagements particulièrement lourds et onéreux », notamment en matière de remblais, dont les volumes et impacts ne sont pas assez détaillés. « Plusieurs choix nécessitent d’être justifiés au regard des multiples contraintes, voire incompatibilités, que le dossier ne lève que partiellement », analyse la commission.
« EDF s’acharne à faire aboutir ce projet en nous rabâchant qu’il n’y a pas d’alternative », déplore François Kuseni, chargé des dossiers énergies à Guyane Ecologie et porte-parole du collectif citoyen et associatif Alter Larivot. « Or, des institutions très sérieuses comme l’Ademe [Agence de la transition écologique] ont proposé des alternatives, sans être entendues, déplore ce militant. On a un problème sur cette centrale, et on nous propose de mettre de l’huile à la place du pétrole, sauf que l’huile est aussi polluante, et tous les problèmes restent intacts. »
Lors de la commission d’enquête, EDF PEI a tenté de répondre à ses détracteurs. Le groupe précise que cette production thermique est indispensable à la sécurité énergétique du territoire : lors des années sèches, elle permettra de palier les aléas de production du barrage de Petit-Saut. A propos des atteintes à l’environnement, l’implantation de la centrale sur un terrain de 110 hectares, dont 24 seront défrichés, a été prévue en dehors de la zone de mangrove, qui a été sanctuarisée ; pour compenser la déforestation, 150 hectares de zones naturelles à haute valeur patrimoniale seront préservés. Un peuplement d’une espèce de palmier rare, impacté par le chantier, sera reconstitué sur une zone naturelle propice. La localisation de la centrale photovoltaïque – qui complète la centrale thermique – a été déplacée pour ne pas impacter un peuplement d’Ouratea Cardiosperma, une plante locale protégée. Enfin, pour répondre au risque d’inondation, le site sera surélevé de trois mètres par des remblais.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/20/en-guyane-les-biocarburants-au-secours-d-un-projet-controverse-de-centrale-thermique_6056712_3244.html>
Sur le même sujet :
> En Guyane, le préfet autorise une centrale au fioul puis assure finalement qu’elle fonctionnera au biocarburant « dès sa mise en service », Le Monde avec AFP, maj le 27/10/20 à 06h33
L’arrêté préfectoral du 23 octobre passait outre la volonté de la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, qui avait annoncé « qu’il était hors de question de miser sur le fioul ». 
La ministre de la transition écologique a finalement eu gain de cause. Le préfet de Guyane, Marc Del Grande, a assuré dans un communiqué, lundi 26 octobre, que l’exploitation de la centrale d’EDF PEI en Guyane, dans une forêt marécageuse de la commune de Matoury, « s’effectuera bien dès sa mise en service au biocarburant ».
L’affirmation contredit l’arrêté préfectoral du 23 octobre qui a « autorisé » la mise en exploitation de la « centrale thermique » et assure : « A la mise en service de la centrale thermique, les moteurs fonctionnent au fioul domestique. »
Le 17 octobre 2020, Barbara Pompili avait annoncé dans un communiqué « qu’il était hors de question de miser sur le fioul ». « Au regard de l’impact écologique d’un tel projet », la ministre rapportait avoir « demandé de le réorienter » vers une centrale fonctionnant « aux biocarburants », et ce « dès sa mise en service », annoncée pour 2024.
> Lire aussi  En Guyane, les biocarburants au secours d’un projet controversé de centrale thermique
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/26/la-centrale-au-fioul-d-edf-en-guyane-autorisee-malgre-le-refus-de-barbara-pompili_6057450_3244.html>
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13- Les exclusions de projets pétrole et gaz les plus controversés annoncent un mouvement plus large, Novethic, 20/10/20
Anne-Catherine Husson-Traore

Une étude publiée le 20 octobre par l’institut australien IEEFA spécialiste de l’analyse économique et financière du secteur de l’énergie, a passé au crible les politiques de 50 investisseurs de poids qui excluent les sables bitumineux et le forage gazier en Arctique. Leurs conclusions : un exode des flux financiers hors des énergies fossiles a commencé.
C’est un signal faible qui monte en puissance : les grandes institutions financières qui refusent d’investir dans le charbon, commencent à exclure certaines activités pétrolières et gazières. Pour l’IEEFA, institut australien spécialiste de l’analyse économique et financière du secteur de l’énergie, leurs politiques annoncent un désengagement de plus grande ampleur de l’ensemble des énergies fossiles.
"Nous observons un phénomène qui s’accélère", explique Tim Buckley directeur des analyses financières sur l’énergie de l’institut. "Cela a commencé en 2017 par des politiques excluant l’exploitation des sables bitumineux et l’exploration gazière en Arctique. Ils n’étaient que quatre au départ : la Banque Mondiale et trois acteurs financiers français, BNP Paribas, AXA, et Crédit Agricole. Ils sont aujourd’hui une cinquantaine à majorité européenne et dessinent une tendance inéluctable", ajoute-t-il.
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/finance-durable/isr-rse/les-premieres-exclusions-du-petrole-et-gaz-premier-signe-d-un-retrait-massif-a-venir-des-investissements-dans-les-fossiles-149111.html>
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14- Informer le locataire de sa consommation de chauffage devient obligatoire, Le Monde, 22/10/20, 06h00
Nathalie Coulaud 

A partir du 25 octobre, le propriétaire bailleur doit indiquer à son locataire quelle est sa consommation de chauffage et d’eau chaude, mais cette obligation sera parfois difficile à remplir. 
Chaque mois, dans les 4,5 millions d’immeubles dotés de chauffage collectif, les locataires paient ce qu’ils consomment par le biais d’une provision pour charges qui accompagne le loyer. La somme n’est pas négligeable puisqu’elle peut atteindre 1 700 euros par an selon Effy, spécialiste de la rénovation énergétique.
Pour autant, le locataire est généralement peu informé de sa consommation et n’a donc pas la possibilité de vérifier si la somme demandée correspond bien à la réalité. Désormais, cela devrait être plus facile : à partir du 25 octobre 2020, à la suite de la transposition d’une directive européenne, un nouvel article 6-2 de la loi du 6 juillet 1989 impose au propriétaire de transmettre au locataire une évaluation de sa consommation de chaleur et d’eau chaude sanitaire. Il peut également s’agir de la consommation liée à la climatisation si l’immeuble est doté d’un système centralisé.
Ces informations devront être transmises tous les six mois et, à partir du 1er janvier 2022, le propriétaire devra informer son locataire tous les mois en fonction des éléments remis par le syndic de l’immeuble. Le but est qu’en étant mieux informé le locataire contrôle et réduise sa consommation.
Un comptage individuel qui n’est pas possible partout
Dans certains immeubles, donner cette information est impossible, car cela nécessite que chacun des logements soit doté de compteurs permettant de mesurer la consommation de chauffage.
Or, ces équipements, qui doivent pouvoir être relevés à distance s’ils sont posés après le 25 octobre, ne sont pas présents partout. « En principe, les immeubles devraient être équipés depuis 2017. Mais, dans la pratique, ce n’est pas le cas partout, notamment dans les copropriétés », reconnaît David Rodrigues, juriste à l’association Consommation logement cadre de vie (CLCV).
Parfois, installer ces compteurs n’est techniquement pas possible, ou bien le coût de l’installation dépasserait les économies d’énergie espérées. Dans ce cas de figure, les immeubles sont dégagés de cette obligation.
> Lire aussi  Immobilier : comment acheter au bon prix ?
En copropriété, les charges de chauffage et d’eau chaude resteront donc calculées comme avant : c’est-à-dire en fonction de ce qu’indique le règlement de copropriété. Le calcul se fait généralement sur la base des « tantièmes » de l’appartement, c’est-à-dire essentiellement sa surface, et non de la consommation réelle.
Le locataire dispose cependant d’un moyen pour vérifier sa note. En principe, lors de la signature du bail, le bailleur lui a remis des extraits du règlement de copropriété qui indique la quote-part du logement dans chacune des catégories de charges. Ces données servent au syndic de l’immeuble pour calculer les charges de chauffage pour chaque logement. Muni de ces éléments et de la facture de chauffage de l’immeuble, il peut vérifier si le calcul du syndic est juste.
Si l’immeuble appartient à un seul propriétaire, dans le cas des bailleurs sociaux par exemple, c’est au propriétaire de confectionner l’évaluation exigée. Elle doit indiquer la consommation de chaleur et d’eau chaude sanitaire depuis la dernière évaluation ainsi que la consommation cumulée sur l’année civile. Le locataire qui voudrait vérifier si ce qu’il paie est justifié doit se voir communiquer les factures de chauffage et les modalités de calcul au moins une fois par an lors de la régularisation annuelle des charges.
Des consommations d’énergie qui vont devenir opposables
Cela permettra également au locataire de vérifier si le diagnostic de performance énergétique (DPE) qu’on lui a annoncé est juste ou pas. La loi pour l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ELAN) du 23 novembre 2018 a prévu que le DPE devienne « opposable au propriétaire ». « En d’autres termes, la responsabilité du propriétaire sera engagée en cas d’informations erronées », indique la Chambre des propriétaires du Grand Paris.
Un locataire qui devrait payer une facture de chauffage très élevée alors que le DPE montre que le logement est peu énergivore pourrait, par exemple, demander une réduction du loyer. L’opposabilité du DPE, qui devait intervenir le 1er janvier 2021, le sera en juillet 2021 en raison de la crise sanitaire. Pour l’instant, le DPE doit être remis au locataire s’il en fait la demande, mais aucune sanction n’est prévue si le propriétaire ne donne pas suite ou si le DPE est erroné.
« Ces mesures constituent des difficultés supplémentaires pour les propriétaires, qui doivent déjà remettre un nombre important de documents au locataire au point que les baux de location atteignent parfois une centaine de pages », regrette Pierre Hautus, directeur général de l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI).
Au total, que le logement soit loué vide ou meublé, le propriétaire peut être conduit à transmettre huit documents lors de la signature du bail. Outre le diagnostic de performance énergétique et l’extrait du règlement de copropriété, il doit remettre le constat de risque d’exposition au plomb si le logement date d’avant 1949, l’état de l’installation de gaz et d’électricité si elle date de plus de quinze ans, l’état des risques et pollution. A cela s’ajoutent depuis juin 2020 une notice informative et l’obligation de préciser si le logement est situé dans une zone de bruit en raison de la proximité d’un aéroport.
<https://www.lemonde.fr/argent/article/2020/10/22/informer-le-locataire-de-sa-consommation-de-chauffage-devient-obligatoire_6056917_1657007.html>
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15- Nancy : "Urbanloop", le projet écologique de transport public d'élèves ingénieurs, AFP, 22/10/20, 18h27

Des sortes de capsules, individuelles, en duo ou prévues pour un vélo : le projet "Urbanloop" d'élèves ingénieurs lorrains pourrait se concrétiser dès 2024, à Nancy voire à proximité d'un site des jeux Olympiques de Paris.
En mai prochain, sur un parcours de plus d'un kilomètre, ce mode de transport écologique et économique passera son premier test officiel. Sur deux boucles, dotées de trois capsules et d'autant de stations, il tentera de battre le record du monde d'économie d'énergie pour un véhicule autonome. 
"Nous voulons démontrer notre capacité à passer sous le centime au kilomètre", explicite Jean-Philippe Mangeot, directeur du projet.
"L'enjeu majeur du 21e siècle est de réussir une véritable transition environnementale et une transformation de notre modèle de société", souligne-t-il.
L'idée "un peu folle" de ce transport public est née en 2017 "dans un embouteillage", se souvient Pascal Triboulot, directeur de Lorraine INP, le regroupement de 11 écoles d'ingénieurs de Nancy et Metz.
Son ambition : "vider les centres-villes des voitures". Il a donc été demandé à des étudiants d'imaginer un mode de transport respectant "un cahier des charges précis".
Ainsi naissait "Urbanloop", un "nom choisi en opposition à +Hyperloop+ d'Elon Musk, patron de Tesla, qui a inventé un TGV supersonique", convient M. Mangeot.
- Des rails électrifiés -
"Urbanloop" n’est pas moins futuriste : des véhicules bleus, largement vitrés et bourrés d'électronique, ressemblant à des capsules de télésiège, se déplacent sur des roues à l'intérieur de rails électrifiés et dans un tube transparent à une moyenne de 60 km/h. 
Le crédo des concepteurs est une utilisation simple. Il suffit d'entrer la destination dans un smartphone, lequel génère un QR code. Ensuite, tout est automatique, géré par l'intelligence artificielle. L'idée est de ne jamais faire attendre le passager en station. Quant au véhicule, il s'insère dans le tracé et s'en extrait au bon endroit.
Quatre écoles d'ingénieurs ont été associées initialement à ce projet. Puis d'autres les ont rejointes. Au total, chaque année, une centaine d'élèves ingénieurs ainsi que des lycéens en bac professionnel, encadrés par 30 enseignants-chercheurs, ingénieurs ou professeurs, sont mobilisés par cette entreprise. 
Très récemment, une société anonyme simple (SAS) a été créée (au capital de 100.000 euros en janvier). Preuve qu'elle y croit, l'Université de Nancy, aidée par la Région Grand Est, un des financeurs dès l'esquisse du projet, est aussi actionnaire et une nouvelle levée de fonds est prévue en juin. 
Il reste cependant du travail avant la finalisation. Il faudra notamment obtenir le feu vert de différentes instances de sécurité. "Nos élèves vont travailler sur l'influence des contraintes et des risques sanitaires" en raison de la pandémie, indique Rassol Mehdizadeh, maître de conférences à l'Ecole des mines.
La mise en circulation pourrait, elle, intervenir "en 2024" après "une adoption du projet en 2022", prévoit le vice-président de la Métropole du Grand Nancy en charge des mobilités, Patrick Hatzig. 
- Investissement limité - 
Deux sites ayant "du sens", selon l'élu, sont à l'étude, le quartier de Brabois, avec son CHRU et les universités, et celui de Tomblaine, pavillonnaire, avec un lycée, un collège et un supermarché. 
Mais les concepteurs et la Métropole aimeraient aussi convaincre le Comité d'organisation des jeux Olympiques de Paris d'exposer Urbanloop sur un des sites, où il serait "particulièrement pertinent".
Il y a quelques mois, les étudiants ont adressé une vidéo à la ministre de la Transition écologique. Ils attendent une réponse. 
Urbanloop, précise M. Mangeot, ne fera pas concurrence au métro des grandes métropoles mais vise plutôt "les villes moyennes ou petites, les stations de ski, balnéaires et touristiques voire les aéroports...".
La construction du réseau nécessite un investissement limité. Il consiste pour l'essentiel à enfouir en partie les tubes car ils doivent laisser passer la lumière du jour. 
M. Hatzig évalue pour la métropole nancéienne une charge "autour de 10 millions d'euros", dont 4 millions pour les capsules (1.000 EUR l'unité à terme selon les concepteurs).
Interconnecté aux autres transports publics, Urbanloop pourrait être un complément. "On vient facilement à Brabois, mais ensuite c'est compliqué. Il faut marcher beaucoup. Les gens viennent donc en voiture. Urbanloop permettrait de limiter cette circulation", estime-t-il.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/nancy-urbanloop-le-projet-ecologique-de-transport-public-d-eleves-ingenieurs_148592>
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16- Un pétrolier vénézuélien endommagé fait craindre une "catastrophe environnementale", AFP, 22/10/20, 19:00

Un pétrolier vénézuélien endommagé menace de déverser 1,3 million de barils de brut qu'il contient dans les eaux qui séparent le Venezuela et Trinité-et-Tobago, affirment l'opposition vénézuélienne et des responsables du secteur pétrolier, qui redoutent une "catastrophe environnementale".
Le Nabarima est ancré dans le golfe de Paria, entre les côtes vénézuéliennes et celles de Trinité-et-Tobago, depuis plusieurs mois. Sur une vidéo datée du 16 octobre et diffusée par l'ONG Fishermen and Friends of the Sea, on peut voir le Nabarima, un navire destiné au stockage d'hydrocarbures de 264 m de long, fortement incliné.
Selon Eudis Girot, un responsable syndical du secteur pétrolier vénézuélien, le Nabarima connaît de graves problèmes de maintenance depuis 2014. Mais, a-t-il affirmé à l'AFP, ces problèmes "ont été ignorés" par PDVSA, la compagnie pétrolière publique vénézuélienne. 
Le 12 août, a poursuivi M. Girot, plusieurs employés de PDVSA avaient déjà rapporté que le navire avait pris une inclinaison de 8%. De même source, la salle des machines est inondée et les pompes de cale hors service.
"Si le pétrole n'est pas transvasé, et quand bien même le Nabarima pourrait être stabilisé, on risque en permanence une catastrophe environnementale", s'est alarmé le député d'opposition Robert Alcala auprès de l'AFP.
Le Nabarima appartient à Petrosucre, une entreprise détenue à 74% par PDVSA et à 26% par l'italien Eni.
Selon Luis Stefanelli, un autre député d'opposition, deux embarcations, l'Icaro et l'Inmaculada, auraient été envoyées sur zone par PDVSA pour tenter de décharger le pétrole contenu dans le Nabarima, une mesure que le géant pétrolier vénézuélien n'a ni confirmée, ni infirmée.
En septembre, des défenseurs de l'environnement avaient déjà alerté sur l'état de délabrement du Nabarima. PDVSA avait réagi en qualifiant ces informations de "fake news".
D'après Eudis Girot, PDVSA et Eni affirment que les sanctions américaines à l'encontre du Venezuela rendent difficiles les opérations de transvasement du pétrole du Nabarima.
Les écoulements incontrôlés de pétrole sont fréquents au Venezuela en raison du manque d'entretien, voire de l'abandon, des infrastructures. 
La production, de loin la plus grande source de revenus du Venezuela, est passée de 3,2 millions de barils par jour il y a douze ans à 400.000 barils par jour aujourd'hui.
L'opposition vénézuélienne et les analystes pointent du doigt la corruption et la gabegie pour expliquer cet effondrement. Le gouvernement socialiste de Nicolas Maduro met en avant l'embargo américain sur le brut vénézuélien.
<https://information.tv5monde.com/info/un-petrolier-venezuelien-endommage-fait-craindre-une-catastrophe-environnementale-380499>
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17- Moselle : la centrale de Saint-Avold tournera la page du charbon avec l'hydrogène, Actu-environnement, 22/10/20
Sophie Fabrégat 

Storengy, filiale d'Engie, et GazelEnergie, producteur et fournisseur d'énergie, ont signé le 20 octobre un accord de partenariat pour développer des projets sur l'hydrogène au sein de la communauté d'agglomération de Saint-Avold Synergie (Moselle). La collectivité héberge l'une des cinq centrales à charbon qui seront mises à l'arrêt d'ici 2022. L'objectif est donc de redynamiser le territoire à travers des projets énergétiques. Le projet Emil'Hy prévoit d'installer, d'ici 2023, une unité de...
>> Suite à lire en édition abonnée à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/centrale-charbon-electrolyseur-hydrogene-saint-avold-36359.php4>
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En audio
18- Les secrets inavouables du transport maritime, France Inter, Histoires économiques, 19/10/20
Clément Lacombe

La mer, c'est un peu les arrières cuisines de la mondialisation. Votre pull made in China ? C’est par la mer qu’il est venu jusqu’en Europe. En fait, on estime souvent que 80% du commerce mondial passe par un porte-conteneurs, ces bateaux géants qui transportent des milliers de boîtes métalliques rectangulaires.
Des navires toujours plus grands pour faire toujours plus baisser les coûts de transports
Le dernier bateau mis à l’eau par le champion français du secteur CMA CGM est ainsi aussi long que trois terrains de foot mis bout à bout. Voilà pourquoi votre pull made in China peut voyager 10 000 kilomètres depuis la Chine tout est restant très bon marché.   Mais cette course à la taille n’est pas la seule recette des armateurs pour réduire les prix du transport. Ils ont d’autres tuyaux. Mais ceux-là, ils les gardent pour eux.
Le transport maritime est un monde très fermé
Monde très fermé sur lequel un chercheur de HEC, Guillaume Vuillemey, vient de jeter une lumière crue. Cet économiste a mouliné des milliers de données et en est arrivé à la conclusion qu’une des recettes des armateurs pour réduire les coûts, c’est de limiter au maximum leur responsabilité. Par exemple, en enregistrant l’immense majorité des bateaux dans des pays aux législations très souples, pour ne pas dire très lâches... Plus de 80% du tonnage total des porte-conteneurs arborent ainsi des pavillons de complaisance, les drapeaux du Libéria, du Panama ou de l’archipel de Palaos, pas spécialement réputés pour leur extrême vigilance. Ce chercheur d'HEC a aussi pu déterminer un chiffre étonnant...
>> Suite à lire ou à réécouter (2 min) à :
<https://www.franceinter.fr/emissions/histoires-economiques/histoires-economiques-19-octobre-2020>
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En images
19- Les paquebots de croisière sommés de ne plus nuire à l'environnement, 20 Minutes, 19/10/20, 16h06
B.Ch.

Pollution.  Chaque jour, « 20 Minutes » vous conseille une vidéo réalisée par son partenaire Brut
« La croisière de luxe est la pire forme de voyage pour l’ environnement et le climat. » La Fédération européenne pour le transport et l’environnement dresse un bilan catastrophique des paquebots de croisière.
« Ces bateaux libèrent du dioxyde de carbone, du méthane, mais aussi du carbone noir », explique Faïg Abbasov, responsable du programme « navigation » à la Fédération européenne pour le transport et l’environnement. Sans compter l’azote, l’oxyde de soufre, les particules en suspension, les déchets divers… Le tout rejeté à la fois dans l’air et dans l’eau.
Des mesures en cours
« Les navires de croisière sont alimentés par le carburant le plus polluant possible, poursuit Faïg Abbasov. Ils crachent des carburants toxiques qui causent des dommages incommensurables à la fois aux personnes à bord et à celles sur les côtes à proximité. »
> Découvrez comment les compagnies de paquebots et l’Organisation maritime internationale essayent de changer les choses pour que les géants des mers soient moins polluants dans cette vidéo de notre partenaire Brut :
<https://www.20minutes.fr/planete/2888511-20201019-video-paquebots-croisiere-plus-nuire-environnement>
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20- Vidéo. Tiny house : "Pour rien au monde je ne reviendrai dans mon appart'", Positivr, 22/10/20
Axel Leclercq

Le succès grandissant des tiny houses pousse de plus en plus de gens à quitter leurs logements traditionnels. Sans regrets.
Les tiny houses, ces petites maisons mobiles, économiques, écologiques et tout confort, seraient encore plus demandées depuis le confinement. Exemple en Alsace.
Voilà maintenant un an que Marlène Bouyat a quitté son appartement pour une tiny house tout ce qu’il y a de plus douillet. Elle a posé sa maison chez un particulier qui met une partie de son grand jardin à la disposition de ce type d’habitation.
France 3 est allé à sa rencontre et a visité son logement. Résultat ? Un reportage qui pourrait donner des envies d’ailleurs à certains. Regardez :
« Ça libère vraiment l’esprit. On ne réfléchit pas à ce qu’on pourrait acheter en plus ou à ce dont on a besoin parce qu’on a déjà tout qui est optimisé. »
« Le fait d’enlever tout ce qui est problème matériel, ça libère du temps. Pour rien au monde je ne reviendrai dans mon appart’. »
« Sous la fenêtre, juste à côté des arbres, j’ai l’impression d’être comme un oiseau perché sur son arbre. On est vraiment en communion avec la nature. Qu’il fasse beau, qu’il pleuve ou qu’il vente, la tiny house vit au rythme des saisons. Parfois même, elle bouge ! »
Ça vous donne des idées ?
> Reportage à voir à :
<https://positivr.fr/tiny-house-alsace-confinement/>
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– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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