[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, loisirs, pollutions et déchets (jeudi 3 septembre)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Jeu 3 Sep 08:02:16 CEST 2020


Bonjour à tous,
  
Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- L’approche « One Health », un outil pour prévenir les prochaines pandémies <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/24/l-approche-one-health-un-outil-pour-prevenir-les-prochaines-pandemies_6049732_3244.html>, Le Monde, 24/08/20, 08h58
2- La poliomyélite a officiellement disparu du continent africain <https://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-nbsp-polio-nbsp-officiellement-eradiquee-du-continent-africain-20200825>, Le Figaro, 24/08/20, 20:58
3- Bientôt un nouvel horizon pour les déchets d’une falaise du Havre <http://www.journaldelenvironnement.net/article/bientot-un-nouvel-horizon-pour-les-dechets-d-une-falaise-du-havre,108533?xtor=RSS-31>, Le JDLE, 25/08/20
4- Massif des Vosges : des « pique-niques citoyens » contre les nuisances sonores <https://www.lalsace.fr/culture-loisirs/2020/08/26/pique-niques-citoyens-dans-les-vallees-ce-30-aout>, L’Alsace, 26/08/20, 15:10
5- Brésil : les incendies "empoisonnent l'air" en Amazonie, selon une étude <https://www.geo.fr/environnement/bresil-les-incendies-empoisonnent-lair-en-amazonie-selon-une-etude-201855>, AFP, 26/08/20, 23:00
6- Dentifrices, gels douche, crèmes hydratantes... 60 Millions de consommateurs classe une série de produits en fonction de leurs risques <https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/dentifrices-gels-douche-cremes-hydratantes-60millions-de-consommateurs-classe-une-serie-de-produits-en-fonction-de-leurs-risques_4085985.html>, France info, 27/08/20, 06:06
7- Bouches-du-Rhône : Connue pour ses « boues rouges », Alteo assure s’être mis en conformité pour ses rejets en Méditerranée <https://www.20minutes.fr/planete/2847959-20200827-bouches-rhone-connue-boues-rouges-alteo-assure-etre-mis-conformite-rejets-mediterranee>, 20 Minutes avec AFP, 27/08/20, 16h46
8- « Le monde du crime a infiltré le secteur des déchets et contribue à la pollution plastique », dénonce Interpol <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/27/le-monde-du-crime-a-infiltre-le-secteur-des-dechets-et-contribue-a-la-pollution-plastique-denonce-interpol_6050134_3244.html>, Le Monde avec AFP, 27/08/20, 21h55
9- Près de la moitié des ressources en eau sont pillées dans le monde <http://www.journaldelenvironnement.net/article/entre-30-et-50-des-ressources-en-eau-sont-pillees-dans-le-monde,108623>, Le JDLE, 27/08/20
10- Gérardmer : opération lac propre avec les cleanwalkers <https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/vosges/gerardmer/gerardmer-operation-lac-propre-cleanwalkers-1867456.html>, France 3 Grand Est, 30/08/20, 17h21
11- Dans la région de Volvic, le difficile partage de la ressource en eau <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/31/dans-la-region-de-volvic-le-difficile-partage-de-la-ressource-en-eau_6050408_3244.html>, Le Monde, 31/08/20, 07h35
12- Veolia prêt à s'emparer de Suez <https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/veolia-pret-a-semparer-de-suez-1237829>, Les Echos, maj le 31/08/20 à 07:39
13- Fairphone lance la version 3+ de son smartphone « durable » <https://mrmondialisation.org/fairphone-lance-la-version-3-de-son-smartphone-durable/>, Mr Mondialisation, 31/08/20
14- Pollution plastique : Surfrider lutte contre les fausses bonnes idées <http://www.influencia.net/fr/actualites/tendance,tendances,pollution-plastique-surfrider-lutte-contre-fausses-bonnes-idees,10470.html>, INfluencia, 31/08/20
15- Covid-19 : que faire si j’ai des symptômes ou si je suis une « personne contact » ? <https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/09/02/covid-19-que-faire-si-j-ai-des-symptomes-ou-si-je-suis-une-personne-contact_6050709_4355770.html>, Blog Les Décodeurs, 02/09/20, 12h52
En audio
16- Pollution plastique : comment en venir à bout ? <https://www.franceinter.fr/emissions/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-25-aout-2020>, France Inter, La Terre au carré, 25/08/20, de 14h à 15h
En images
17- Les masques recyclés par la société Plaxtil à Châtellerault <https://www.youtube.com/watch?v=gDaj1gBLhf8&feature=emb_title>, France 3 Nouvelle-Aquitaine, 09/07/20
18- Covid-19 : que deviennent les masques usagés ? <https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/covid-19-que-deviennent-les-masques-usages-69708924.html>, TF1, journal de 20h, 19/08/20
19- Le Grand format : la deuxième vie des encombrants <https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/le-grand-format-la-deuxieme-vie-des-encombrants-94761345.html>, TF1, journal de 20h, 27/08/20
20- Des masques biodégradables pour moins de déchets <https://www.tf1.fr/tf1/jt-we/videos/des-masques-biodegradables-pour-moins-de-dechets-45483791.html>, TF1, journal de 20h, 29/08/20
21- "Avant le recyclage, il y a le réemploi" : une coopérative caennaise propose des alternatives pour limiter les déchets <https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/calvados/caen/recyclage-il-y-reemploi-cooperative-caennaise-propose-alternatives-limiter-dechets-1867230.html>, France 3 Normandie, 30/08/20, 11h31
22- Consommation : la grande distribution se met aux ventes d'occasion <https://www.francetvinfo.fr/economie/consommation-la-grande-distribution-se-met-aux-ventes-d-occasion_4090579.html>, France 2, journal de 13h, 31/08/20

Bien à vous,
Florence

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BONNE NOUVELLE DU JOUR : Grâce à des campagnes massives de vaccination, la souche sauvage du virus responsable de la poliomyélite est éradiquée d'Afrique. Le virus ne circule plus que dans deux pays, l'Afghanistan et le Pakistan. (cf. item 2)
ÉTUDES DU JOUR : — Les feux de forêt en Amazonie brésilienne "empoisonnent l'air", causant une forte augmentation des maladies respiratoires, notamment chez les bébés, dans une région fortement atteinte par le Covid-19, selon une étude de Human Rights Watch. (cf. item 5 & suite)
— Une vaste étude internationale montre que le stress hydrique et les carences des pouvoirs publics favorisent le pillage de l’eau qui touche jusqu’à la moitié des ressources mondiales. (cf. item 9 & suite)
CONCEPT DU JOUR : L’approche "One Health" née il y a une vingtaine d’années, reconnaît l’interdépendance entre les santés animale, humaine et environnementale mais reste peu mis en œuvre. Or pour faire face aux pandémies, il est nécessaire non seulement de prévoir mais également de prévenir. (cf. item 1 & suite)
POIDS LOURD DU JOUR : Profitant de la volonté d'Engie de se recentrer sur l'énergie, Veolia se porte acquéreur de sa participation dans Suez. Le mariage de ces deux poids lourds français des services aux collectivités locales donnera naissance à un champion mondial dans la gestion de l'eau, des déchets et de l’énergie. (cf. item 12 & suite)
ENQUÊTE DU JOUR : Le magazine 60 Millions de consommateurs a sorti une enquête sur les risques pour la santé et pour l'environnement des produits cosmétiques couramment utilisés. (cf. item 6 & suite)
INTERROGATION DU JOUR : Connue pour ses boues rouges, l’usine d’Alteo basée à Gardanne, respecte-t-elle vraiment toutes les normes environnementales légales concernant ses rejets liquides en mer Méditerranée ? (cf. item 7 & suite)
RAPPORT DU JOUR : Selon Interpol, la manne du recyclage attire les organisations criminelles internationales, d’autant que beaucoup de pays exportent leurs déchets pour qu’ils soient recyclés à l’étranger, souvent dans des pays en développement. (cf. item 8)
CHIFFRE DU JOUR : "En Moselle hier, les marcheurs ont ramassé 12.000 mégots en une après-midi", Marine Aiguier, coordinatrice cleanwalkers Gérardmer, Sachant qu’un seul mégot peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau, combien de litres ont échappé à la pollution grâce aux marcheurs ? (cf. item 10)
RÈGLE DU JOUR : Pour tendre vers zéro déchet, appliquons la règle des 4R : Réduire, Réutiliser, Réparer & Recycler. (cf. item 13, 17, 19, 20, 21, 22 & suite)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
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> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- L’approche « One Health », un outil pour prévenir les prochaines pandémies, Le Monde, 24/08/20, 08h58
Perrine Mouterde 

Ce concept, né il y a une vingtaine d’années, reconnaît l’interdépendance entre les santés animale, humaine et environnementale mais reste peu mis en œuvre. 
« C’est un échec pour l’homme d’avoir su prévoir mais pas prévenir. Pour empêcher une autre pandémie, nous devons être plus proactifs et reconnaître le lien inextricable entre santé humaine, animale et environnementale. » Tel est le message lancé cet été par la directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Inger Andersen. Un appel à « penser » la pandémie de Covid-19 pour en comprendre les causes et agir, pour éviter la prochaine.
La crise sanitaire a mis en lumière ces interactions étroites entre faune sauvage, perte de biodiversité et santé publique. Comme la majorité des maladies infectieuses affectant les humains, le Covid-19 est une zoonose, c’est-à-dire une infection transmise par un animal. Or, depuis plusieurs dizaines d’années, la fréquence des épidémies, en particulier d’origine zoonotique, s’accélère. Du fait des activités humaines – déforestation, conversion des terres agricoles, intensification de l’élevage… –, les populations sont notamment de plus en plus en contact avec la faune.
« L’augmentation de la population humaine, l’industrialisation et les problèmes géopolitiques accélèrent les changements causant des dommages importants à la biodiversité, la dégradation des écosystèmes et les mouvements migratoires considérables des hommes et des espèces, expliquaient en 2018 les auteurs d’un article publié dans Frontiers in Veterinary Science. Ces changements environnementaux rapides sont liés à l’émergence et à la réémergence de maladies infectieuses et non infectieuses. »
> Lire aussi  Coronavirus : la dégradation de la biodiversité en question
Bilan difficile à établir
Face à ce constat, de plus en plus de voix réclament de généraliser l’approche « One Health » (« une seule santé »), qui affirme l’interdépendance des santés animale, humaine et des écosystèmes et promeut une démarche collaborative et transdisciplinaire. « Le Covid-19 incarne parfaitement pourquoi One Health est essentiel pour garantir un avenir sain et durable à la planète », écrivaient, en mai, des responsables de la revue scientifique The Lancet.
Quelques jours plus tôt, ce sont des experts de la Plate-Forme intergouvernementale sur la biodiversité qui appelaient à adopter cette approcheà tous les niveaux de prise de décision, du mondial au plus local. Intitulé « Empêcher la prochaine pandémie : comment briser la chaîne de transmission des maladies zoonotiques », le récent rapport du PNUE et de l’Institut international de recherche sur l’élevage (ILRI) affirme aussi que One Health est « la solution optimale » pour faire face au risque.
Ce concept est né il y a une vingtaine d’années, dans la foulée de l’épidémie de syndromes respiratoires aigus sévères (SRAS). En 2004, la Wildlife Conservation Society en pose les fondements lors d’une conférence internationale, à travers les « Principes de Manhattan ». A la fin des années 2000, cette approche est formellement adoptée par un accord tripartite entre l’Organisation mondiale de la santé, l’Organisation mondiale de la santé animale et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Elle vise à lutter contre les maladies infectieuses mais aussi à faire face à d’autres défis tels que la résistance antimicrobienne, l’une des principales menaces pour la santé mondiale.
Aujourd’hui, son bilan reste toutefois difficile à établir. « Est-ce une coquille vide ou des actions ont-elles vraiment été menées avec ce type de démarche intégrée ? C’est difficile à dire, estime Coralie Martin, chercheuse en parasitologie à l’Inserm et au Muséum national d’histoire naturelle. Mais dans tous les cas c’est une démarche utile car elle pousse à discuter et à avoir une réflexion globale. »
Barrières entre disciplines
Dans leur rapport, le PNUE et l’ILRI mettent en avant des exemples où la mise en œuvre de cette approche a eu des succès notables, comme dans la lutte contre la rage au Serengeti, en Tanzanie, ou pour comprendre la dynamique de transmission de la fièvre de la vallée du Rift, qui a touché notamment l’Afrique de l’Est. L’article de Frontiers in Veterinary Science souligne aussi comment un effort de collaboration a été mis en place entre médecins, vétérinaires, biologistes, écologues et institutions de santé publique pour identifier l’origine de l’émergence en Corse, en 2013, de la bilharziose – une maladie habituellement rencontrée dans les zones tropicales et subtropicales.
« Ce sont certainement les zoonoses transmises par un moustique qui ont été le plus étudiées par le biais de l’approche One Health », précise Delphine Destoumieux-Garzon, directrice de recherche au CNRS et chercheuse au laboratoire Interactions hôtes pathogènes environnements. La santé environnementale reste en revanche le maillon faible du triptyque, les ponts entre santé humaine et animale étant plus simples à établir.
Le principal obstacle à la généralisation de l’approche One Health est clairement identifié : les barrières entre disciplines ont du mal à tomber. « La médecine a toujours dominé les autres sciences, explique Delphine Destoumieux-Garzon. Et dans le monde de la recherche, l’interdisciplinarité n’est pas mise en valeur, il faut être “le grand spécialiste”. Mais c’est en train de changer, notamment auprès de la jeune génération. »
En France, ce manque de transversalité a été observé dans la gestion de la crise du Covid-19. Les laboratoires vétérinaires et les laboratoires publics de recherche ont notamment été sous-utilisés alors qu’ils disposaient d’importantes capacités pour effectuer des tests de dépistage. « Aucun vétérinaire ou écologue n’a fait partie du conseil scientifique, remarque aussi Coralie Martin. Il est normal de mettre en avant l’aspect médical pour faire face à la crise, mais pour la réflexion globale un médecin ne peut pas tout faire. »
Le directeur général de l’ILRI, Jimmy Smith, a répété début juillet l’urgente nécessité de faire tomber ces obstacles. « Nous devons collaborer comme nous ne l’avons jamais fait jusqu’à présent, a-t-il insisté. Pour faire face aux pandémies, nous devons travailler ensemble, du village reculé aux institutions mondiales, à travers les frontières mais aussi à travers les disciplines. »
> Lire aussi l’entretien : « Si nous ne changeons pas nos modes de vie, nous subirons des monstres autrement plus violents que ce coronavirus »
« Fragilité » des connaissances
Le PNUE et l’ILRI appellent aussi à mettre en place un système mondial d’alerte précoce pour parvenir à détecter et arrêter les maladies avant qu’elles ne deviennent des pandémies. Un dispositif qui implique d’investir dans les services vétérinaires, de santé publique, médicaux et environnementaux afin de pouvoir surveiller et analyser les informations en temps réel, sur le terrain. « Nous devons nous concentrer sur la détection précoce, en particulier sur les animaux, avant que l’homme ne devienne l’espèce sentinelle – le canari dans la mine de charbon qui nous alerte d’un danger », précise Jimmy Smith.
« Savoir où, quand et pourquoi des pathogènes circulent est très important,confirme Delphine Destoumieux-Garzon. Mais aujourd’hui, cette description naturaliste à l’ancienne n’a pas le vent en poupe et n’est pas financée. On a pourtant besoin de données biologiques pour alimenter des modèles prédictifs. »
Pour mieux comprendre les maladies infectieuses, de nouveaux champs de recherche devront également être couverts. Dans une analyse publiée en mai dans la revue Environmental Research Letters, des chercheurs soulignent, par exemple, la « fragilité » des connaissances sur les liens entre forêts, déforestation et maladies infectieuses émergentes et l’importance de les approfondir « en prenant mieux en compte les composantes environnementales mais aussi anthropo-sociologiques, économiques et politiques ». Car au-delà des aspects sanitaires ou environnementaux, One Health intègre bien d’autres dimensions : économique mais aussi sociale, culturelle, éthique… « On ne peut pas prendre des mesures sans prendre en compte, par exemple, la relation entre les populations et les animaux au sein d’une communauté », explique Coralie Martin.
> Lire aussi  Lutte contre les pandémies : « Il faut créer une sorte de GIEC des santés humaine, animale et environnementale »
Pour la chercheuse, l’enjeu est aujourd’hui de clairement identifier les besoins, pour mettre les bons interlocuteurs autour de la table. « La question, c’est : comment va-t-on réussir à mettre en œuvre ce concept One Health ? Que proposer pour que ça avance ? Cela va demander de la réflexion, en espérant que ça ne fasse pas pschitt. » La balle est aussi dans le camp des responsables politiques. Si la manière de faire de la recherche doit évoluer, la politique doit aussi se faire différemment, rappelle Delphine Destoumieux-Garzon. « Si on veut arrêter l’élevage intensif par exemple, il va falloir que le ministère de l’agriculture parle à celui de la santé. Ce serait déjà un progrès », juge-t-elle.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/24/l-approche-one-health-un-outil-pour-prevenir-les-prochaines-pandemies_6049732_3244.html>
Sur le même sujet : 
> Entretien. Lutte contre les pandémies : « Il faut créer une sorte de GIEC des santés humaine, animale et environnementale », Le Monde, maj le 25/08/20, 12h27
Propos recueillis par Perrine Mouterde 
Le député et vétérinaire Loïc Dombreval appelle à une impulsion politique forte pour mettre en œuvre l’approche « One Health », qui associe santés humaine, animale et environnementale pour prévenir de nouvelles pandémies. 
La ministre de la transition écologique mais aussi ceux de la santé, de l’agriculture et de l’Europe… Le député des Alpes-Maritimes Loïc Dombreval (La République en marche), vétérinaire de formation, s’est adressé pendant l’été à quatre membres du gouvernement, par le biais de questions écrites, pour les appeler à agir en faveur de la stratégie « One Health », qui associe santés humaine, animale et environnementale et pourrait permettre, à l’avenir, de prévenir de nouvelles pandémies.
> Lire aussi  L’approche « One Health », un outil pour prévenir les prochaines pandémies
Pourquoi avoir interpellé plusieurs ministres au sujet de One Health ?
J’ai interpellé les ministres concernés par la santé humaine, par la santé animale ou par l’environnement parce que l’on se rend bien compte des liens évidents entre ces trois santés. Or, aujourd’hui, un médecin ne parle pas à un vétérinaire. Il est temps de décloisonner !
Il y a des faits établis : 60 % des maladies infectieuses connues sont d’origine animale et environ 75 % des maladies humaines émergentes sont zoonotiques. Il faut donc une impulsion politique pour que l’approche One Health, qui est une approche sanitaire internationale et transdisciplinaire, soit mise en œuvre. Car si ce concept est adopté depuis une vingtaine d’années, peu de choses se sont passées. Le décloisonnement entre santé animale et humaine est très largement perfectible et les liens noués avec la santé environnementale sont toujours quasi inexistants. De grandes organisations internationales se sont réunies pour essayer de coordonner ces systèmes de santé mais elles n’ont pas réussi à instituer quelque chose de pérenne.
Que faire pour rendre plus concrète l’application de ce concept ? 
Une idée, dont nous allons certainement débattre lors d’un colloque que j’organise à l’Assemblée nationale en octobre, est de créer, sur le modèle du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat [GIEC], un groupe d’experts intergouvernemental des trois santés – un GIES, ou GIE3S. Ces experts se réuniraient de façon régulière pour alerter et mieux prévenir l’émergence de nouvelles maladies telles que le Covid-19.
Les liens entre dégradation de l’environnement, faune sauvage et santé publique se sont matérialisés de façon claire ; il faut maintenant cette impulsion politique, qui doit être forte et rapide. Cela doit bien sûr se faire au niveau international, puisqu’on a vu de façon magistrale avec la crise du Covid que l’enjeu est planétaire.
La gestion de la crise aurait-elle pu être différente avec une approche One Health ?
J’en suis convaincu. En Allemagne, la chancelière Angela Merkel a sollicité des vétérinaires mais ça n’a pas été le cas en France. Les vétérinaires sont pourtant habitués à ces problématiques de zoonoses, c’est leur quotidien ! Des coronavirus, ils en traitent à la pelle. Il est ahurissant que les laboratoires vétérinaires départementaux n’aient pas été sollicités pour effectuer des tests. Ce sont les citoyens qui pâtissent de ce manque de transversalité.
> Lire aussi  Covid-19 : « L’expertise des vétérinaires aurait pu être davantage sollicitée »
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/24/lutte-contre-les-pandemies-il-faut-creer-une-sorte-de-giec-des-santes-humaine-animale-et-environnementale_6049772_3244.html>
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2- La poliomyélite a officiellement disparu du continent africain, Le Figaro, 24/08/20, 20:58
Damien Mascret et Vincent Bordenave

Infographie - Le dernier cas de polio y a été détecté voici quatre ans, au Nigeria. Grâce à des campagnes massives de vaccination, le virus ne circule plus que dans deux pays, l'Afghanistan et le Pakistan.
La souche sauvage du virus responsable de la poliomyélite est éradiquée d'Afrique. L'annonce a été faite officiellement ce mardi 25 août 2020 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Vu d'Europe, cela peut sembler anecdotique, mais il s'agit d'un pas historique pour l'Afrique. « Nous allons célébrer cette certification mais la surveillance doit être renforcée », a expliqué hier le Pr Rose Leke, qui a présidé la commission chargée de confirmer l'éradication.
Jusqu'au début du XXe siècle, des dizaines de milliers d'enfants restaient paralysés chaque année dans le monde suite à une forme grave de poliomyélite avec atteinte neurologique. Cette maladie très contagieuse se transmet par l'eau ou des aliments contaminés par des excréments contenant le virus. La polio reste la hantise de la planète jusqu'au milieu du XXe siècle avec la mise au point du vaccin, ou plutôt des vaccins, car il en existe deux. « Le vaccin inactivé de Jonas Salk (VPI) est arrivé en 1954 et le vaccin vivant atténué oral (VPO) d'Albert Sabin en 1957, explique le Pr Pierre Saliou, ancien président de l'Académie des sciences d'outre-mer et professeur agrégé du Val-de-Grâce. La vaccination systématique a rapidement fait disparaître la maladie dans les pays développés, mais elle a continué à sévir dans les pays en développement. »
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-nbsp-polio-nbsp-officiellement-eradiquee-du-continent-africain-20200825>
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3- Bientôt un nouvel horizon pour les déchets d’une falaise du Havre, Le JDLE, 25/08/20
Stéphanie Senet

La ville portuaire a lancé les dernières études qui décideront du sort des déchets déversés par l’ancienne décharge privée située sur la falaise. Une décharge fermée il y a 20 ans, qui continue de relarguer des déchets en mer et sur le littoral.
Au pied d’une falaise havraise haute de 80 mètres, les équipes mandatées par le cabinet d’étude Antea viennent de prélevés des déchets relargués par l’ancienne décharge créée dans les années 50. Une trentaine de bigs bags ont été évacués par hélicoptère jusqu’au chantier d’insertion Aquacaux, qui collecte régulièrement les déchets de l’estran pour limiter la pollution, puis dirigés vers une plateforme de tri.
Tri, inventaire, batymétrie
L’opération doit «permettre de vérifier la faisabilité technique du criblage des terres et de préciser la nature des déchets et la pollution des sols», affirme la mairie. Le cabinet est aussi chargé de réaliser un inventaire de la faune et de la flore et de compiler des données batymétriques pour préciser la profondeur de l’eau et les engins de chantier capables de se rendre sur le site.
>> Suite à lire à :
<http://www.journaldelenvironnement.net/article/bientot-un-nouvel-horizon-pour-les-dechets-d-une-falaise-du-havre,108533?xtor=RSS-31>
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4- Massif des Vosges : des « pique-niques citoyens » contre les nuisances sonores, L’Alsace, 26/08/20, 15:10
G.G. 

L’association SOS massif des Vosges et le Collectif pour la quiétude et la sécurité dans le massif des Vosges appellent les habitants des vallées à maintenir la pression sur les pouvoirs publics en se joignant ce dimanche à des « pique-niques citoyens » dans des villages au pied des cols.
Le 19 juillet, 300 personnes s’étaient rassemblées au col de la Schluchtpour demander des mesures contre le bruit généré par les motos sur les routes de montagne.
SOS massif des Vosges et le Collectif créé autour de la problématique souhaitent maintenir la pression sur les pouvoirs publics en organisant dimanche une nouvelle opération. « Il s’agira cette fois-ci d’une mobilisation décentralisée dans des villages de vallées », précise Dominique Humbert, président de SOS Massif des Vosges. « Nous nous appuyons pour cela sur des associations locales ou des personnes qui font partie du Collectif ».
Des « pique-niques citoyens » devraient se tenir à partir de 11 h dans ou à proximité de villages situés sur des routes de col dont les riverains subissent régulièrement le bruit : Bourbach-le-Haut, Lautenbach, Soultzeren, aux Trois-Epis, à Wildenstein. D’autres actions sont en cours de discussion à Orbey, Sewen, ou encore au Hohwald et à Breitenbach dans le massif du Champ du Feu (Bas-Rhin). La liste est évolutive. « L’action est plus spécifiquement destinée à soutenir les habitants », souligne Albert Gasser, du groupe local Alsace Nature Thur Doller, lequel contribuera au rassemblement à Wildenstein, au pied de la route du col du Bramont qu’il verrait bien passer 60 km/h.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.lalsace.fr/culture-loisirs/2020/08/26/pique-niques-citoyens-dans-les-vallees-ce-30-aout>
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5- Brésil : les incendies "empoisonnent l'air" en Amazonie, selon une étude, AFP, 26/08/20, 23:00

Les feux de forêt en Amazonie brésilienne "empoisonnent l'air", causant une forte augmentation des maladies respiratoires, notamment chez les bébés, dans une région fortement atteinte par le Covid-19, selon une étude publiée mercredi. 
L'an dernier, les incendies qui ont dévasté la plus grande forêt tropicale du monde ont causé l'hospitalisation de 2.195 personnes atteintes de problèmes respiratoires, selon cette étude menée par plusieurs ONG, dont Human Rights Watch (HRW).
Près d'un quart (467) étaient des nourrissons de moins d'un an et environ la moitié avaient plus de 60 ans. 
"Les incendies résultant d'une déforestation incontrôlée empoisonnent l'air que des millions de personnes respirent, affectant la santé dans toute l'Amazonie brésilienne", ont déclaré dans un communiqué conjoint HRW, l'Institut amazonien pour la recherche environnementale (IPAM) et l'Institut d’études pour les politiques de santé (IEPS).
Et au vu des dernières données qui montrent des chiffres alarmants pour la déforestation et les incendies en Amazonie, les auteurs de cette étude craignent une situation encore pire en 2020, d'autant que le problème pourrait être exacerbé en raison de la pandémie de coronavirus.
Les Etats du nord du Brésil, notamment celui de l'Amazonas, presque entièrement recouvert par la forêt tropicale, ont été fortement touchés, notamment en avril et en mai. 
La situation s'est améliorée depuis, mais la recrudescence des feux de forêt, généralement plus importants d'août à octobre, pourrait à nouveau saturer les hôpitaux.
Une autre étude, publiée mardi par l'Institut socio-environnemental (ISA), montre également une augmentation des hospitalisations chez les peuples indigènes au plus fort des incendies en Amazonie. 
De nombreux spécialistes considèrent que ces problèmes ne font que s'aggraver depuis l'arrivée au pouvoir début 2019 du président d'extrême droite Jair Bolsonaro.
"L'incapacité persistante de l'administration Bolsonaro à lutter contre cette crise environnementale a des conséquences immédiates sur la santé des habitants de l'Amazonie, et des conséquences à long terme sur le changement climatique mondial", a dénoncé Maria Laura Canineu, directrice pour le Brésil à Human Rights Watch.
Mais le président Bolsonaro a déclaré récemment que les propos alarmistes évoquant une Amazonie ravagée par les flammes étaient des "mensonges".
Les données satellitaires recueillies par l'Institut National des recherches spatiales (INPE), un organisme public, montrent pourtant une augmentation de 28% des incendies en juillet par rapport à la même période de l'année dernière.
<https://www.geo.fr/environnement/bresil-les-incendies-empoisonnent-lair-en-amazonie-selon-une-etude-201855>
En savoir plus :
> Brésil : Les incendies en Amazonie affectent la santé de milliers de personnes <https://www.hrw.org/fr/news/2020/08/26/bresil-les-incendies-en-amazonie-affectent-la-sante-de-milliers-de-personnes>, Human Rights Watch, communiqué du 26/08/20, 11 :00
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6- Dentifrices, gels douche, crèmes hydratantes... 60 Millions de consommateurs classe une série de produits en fonction de leurs risques, France info, 27/08/20, 06:06
Anne-Laure Dagnet

Le magazine sort jeudi une enquête sur les risques pour la santé et pour l'environnement des produits cosmétiques couramment utilisés.
Comment bien choisir sa crème hydratante, son dentifrice et son gel douche pour éviter les produits toxiques ? Le magazine 60 millions de consommateurs a mené l'enquête en classant une série de produits cosmétiques couramment utilisés de A à E, en tenant compte des risques pour la santé et pour l'environnement. L'étude, que France info a pu consulter, sort jeudi 27 août.
Les produits bio ne sont pas toujours les mieux notés, certains sont remplis d'allergènes parfois toxiques. Dans les crèmes hydratantes et les gels douche, il faut faire la chasse à deux substances cancérogènes et toxiques pour la reproduction : la coumarine et le lilial.
"On craint les effets cancérogènes"
Un autre produit de grande consommation, le dentifrice, a un gros défaut : la plupart des marques contiennent du dioxyde de titane et de la silice hydratée. "Ces deux ingrédients peuvent contenir des nanoparticules dont on craint les effets cancérogènes", explique Sylvie Metzelard, rédactrice en chef de 60 Millions de consommateurs, "donc on évite ces produits".
Il faut fuir les vernis qui contiennent des filtres UV, et au rayon des mousses à raser, éviter les aérosols qui sont truffés de substances mauvaises pour la santé et pour l'environnement. À la place, il y a des savons ou des crèmes à appliquer.
Pour s'y retrouver dans les rayons du supermarché, un conseil simple à retenir : entre deux produits, choisissez celui qui a la liste d'ingrédients la plus courte.
<https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/dentifrices-gels-douche-cremes-hydratantes-60millions-de-consommateurs-classe-une-serie-de-produits-en-fonction-de-leurs-risques_4085985.html>
Sur le même sujet :
> « 60 millions de consommateurs » alerte sur des composants « toxiques » dans des cosmétiques <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/27/60-millions-de-consommateurs-alerte-sur-des-composants-toxiques-dans-des-cosmetiques_6050052_3244.html>, Le Monde avec AFP, 27/08/20, 07h32
En savoir plus :
> Un Cosméto’Score pour dire stop aux cosmétiques nocifs <https://www.60millions-mag.com/2020/08/27/un-cosmeto-score-pour-dire-stop-aux-cosmetiques-nocifs-17633>, 60 millions de consommateurs, communiqué du 27/08/20
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7- Bouches-du-Rhône : Connue pour ses « boues rouges », Alteo assure s’être mis en conformité pour ses rejets en Méditerranée, 20 Minutes avec AFP, 27/08/20, 16h46

Environnement. Alteo affirme désormais respecter toutes les normes environnementales légales concernant ses rejets liquides en mer Méditerranée
En recherche de repreneurs, Alteo, leader mondial des alumines de spécialité, a assuré jeudi respecter désormais toutes les normes environnementales légales concernant ses rejets liquides en mer Méditerranée​, après avoir bénéficié pendant plusieurs mois de dérogations pour deux derniers paramètres.
« Alteo a démarré la dernière unité de traitement des eaux, dans le courant de l’été comme prévu, pour atteindre les objectifs de qualité d’eau requis notamment pour les paramètres DCO et DBO5 à l’échéance du 30 août 2020, conformément à l’arrêté préfectoral », a annoncé une porte-parole de l’usine basée à Gardanne, à une petite trentaine de kilomètres de Marseille.
Délai jusqu’au 30 août
Initialement, Alteo, qui effectue des rejets liquides dans le parc national des Calanques, avait jusqu’au 8 juin pour se conformer à la réglementation pour ces deux derniers indices. Considérant que « les travaux avaient dû être interrompus en raison du Covid », le préfet lui avait laissé un délai supplémentaire jusqu’au 30 août.
Alteo, leader mondial de l’alumine de spécialité utilisée notamment dans l’industrie automobile ou les téléphones portables, s’était en revanche déjà mise aux normes au niveau du fer, de l’arsenic, de l’aluminium et du niveau de pH de ses rejets liquides. « Alteo tient ses engagements en matière de réduction de son empreinte environnementale », se félicite l’entreprise régulièrement critiquée pour les associations environnementales et des riverains.
<https://www.20minutes.fr/planete/2847959-20200827-bouches-rhone-connue-boues-rouges-alteo-assure-etre-mis-conformite-rejets-mediterranee>
Sur le même sujet en éditions abonnées : 
> Alteo assure que ses rejets en mer sont conformes <http://www.journaldelenvironnement.net/article/alteo-assure-que-ses-rejets-en-mer-sont-conformes,108633?xtor=RSS-31>, Le JDLE, 27/08/20
> Boues rouges : la fin d’une scandaleuse pollution dans les calanques de Marseille ? <https://www.leparisien.fr/environnement/boues-rouges-la-fin-d-une-scandaleuse-pollution-dans-les-calanques-de-marseille-31-08-2020-8376069.php>, Le Parisien, 31/08/20, 18h51
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8- « Le monde du crime a infiltré le secteur des déchets et contribue à la pollution plastique », dénonce Interpol, Le Monde avec AFP, 27/08/20, 21h55

La manne du recyclage attire les organisations criminelles internationales, d’autant que beaucoup de pays exportent leurs déchets pour qu’ils soient recyclés à l’étranger, souvent dans des pays en développement. 
Des réseaux criminels ont investi le secteur de l’exportation vers l’Asie de déchets plastiques, en constante augmentation, contribuant à la pollution en brûlant ou jetant dans la nature des déchets officiellement destinés au recyclage, dénonce jeudi 27 août Interpol dans un rapport.
En 2018, quelque 360 millions de tonnes de déchets plastiques ont été produites dans le monde, dont 8 au moins se retrouvent dans les océans. Le marché mondial du recyclage, obligatoire dans de plus en plus de pays, devrait dépasser 50 milliards de dollars (42 milliards d’euros) en 2022, selon l’organisation policière internationale.
« La bonne régulation [du secteur] est d’une importance essentielle pour la sécurité environnementale mondiale », a estimé dans un communiqué Calum MacDonald, responsable des questions environnementales à Interpol.
Car cette manne a attiré les organisations criminelles internationales, d’autant que beaucoup de pays exportent leurs déchets pour qu’ils soient recyclés à l’étranger, souvent dans des pays en développement. « Une prise de conscience sur la façon dont le monde du crime a infiltré le secteur des déchets et contribue à la pollution plastique constitue un pas indispensable », souligne le rapport, basé sur des données issues de 40 pays.
Le respect des seuils légaux en matière de recyclage est souvent impossible à vérifier en raison de la « faible visibilité » du parcours des déchets dans des pays qui n’ont parfois pas les capacités de les traiter, ou d’imposer et de contrôler l’application des règlementations.
Après la décision de la Chine, début 2018, de cesser l’importation de déchets plastiques destinés à son industrie du recyclage, une réorientation vers d’autres pays, notamment d’Asie du Sud-Est, a eu lieu. Les exportations des Etats-Unis ont ainsi bondi de 330 % vers la Malaisie au premier trimestre 2018. Ils ont aussi augmenté de 300 % vers la Thaïlande et de 191 % vers l’Indonésie
Mais plusieurs de ces nouvelles destinations reconnaissent leurs difficultés à appliquer les règlementations, comme l’Inde (pour 87 % des déchets), l’Indonésie (83 %) ou la Malaisie (57 %), relève le rapport.
> Lire aussi  La pollution par le plastique pourrait être réduite de 80 % en adoptant des mesures ambitieuses
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/27/le-monde-du-crime-a-infiltre-le-secteur-des-dechets-et-contribue-a-la-pollution-plastique-denonce-interpol_6050134_3244.html>
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9- Près de la moitié des ressources en eau sont pillées dans le monde, Le JDLE, 27/08/20
Stéphanie Senet

Publiée le 24 août dans Nature Sustainability, une vaste étude internationale montre que le stress hydrique et les carences des pouvoirs publics favorisent le pillage de l’eau. Un pillage qui touche jusqu’à la moitié des ressources mondiales.
Dans le domaine de l’eau, l’inaction politique coûte aussi très cher. Si le réchauffement climatique accroît le stress hydrique, la peur de manquer d’eau accroît les vols qui vont accentuer à leur tour le stress hydrique. Et les pouvoirs publics font la sourde oreille… Les chercheurs de l’université australienne d’Adelaïde ont cherché à comprendre pourquoi, chaque année, entre 30 et 50% des ressources sont pillées (données d’Interpol). Des prélèvements en eaux de surface et en eaux souterraines ni payées ni bien sûr comptabilisées.
Des besoins agricoles 
Très peu documenté jusque-là, ce phénomène touche aussi bien les pays riches que les pays pauvres. Il est alimenté par des particuliers comme des entreprises, le plus souvent pour irriguer des terres agricoles, alors que l’agriculture absorbe déjà 70% des ressources hydriques mondiales.
>> Suite à lire à :
<http://www.journaldelenvironnement.net/article/entre-30-et-50-des-ressources-en-eau-sont-pillees-dans-le-monde,108623>
En savoir plus :
> Grand theft water and the calculus of compliance <https://www.nature.com/articles/s41893-020-0589-3>, Nature Sustainability, 24 August 2020
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10- Gérardmer : opération lac propre avec les cleanwalkers, France 3 Grand Est, 30/08/20, 17h21

Des randonnées pour nettoyer la nature. C'est le principe des cleanwalkers. Un mouvement de jeunes qui fait des émules partout en France. A Gérardmer, ils se sont retrouvés pour récolter les déchets sur les bords du lac.
« Chacun peut nettoyer notre planète ». C’est le slogan du mouvement des cleanwalkers. Une mobilisation citoyenne, née il y a 2 ans, qui fait des petits partout en France. Le principe est simple : profiter de ses balades dans la nature pour ramasser les déchets sauvages.
A Gérardmer, la première action collective était organisée dimanche 30 août 2020 autour du lac. Ils étaient une dizaine, armés de gants, de sacs poubelle et de courage.
« On espère que ça fera son bout de chemin dans la tête de chacun », Marine Aiguier, coordinatrice cleanwalkers Gérardmer
>> Suite à lire à :
<https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/vosges/gerardmer/gerardmer-operation-lac-propre-cleanwalkers-1867456.html>
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11- Dans la région de Volvic, le difficile partage de la ressource en eau, Le Monde, 31/08/20, 07h35
Martine Valo 

Alors que les sécheresses répétées frappent durement le Puy-de-Dôme, des usagers accusent la société du groupe Danone, qui commercialise la célèbre eau minérale, de faire baisser les débits. 
Même l’ombre des grands arbres semble chargée d’histoires dans le parc séculaire qui s’étend au pied du château de Saint-Genès-l’Enfant à Malauzat, dans le Puy-de-Dôme. A l’abri des grands chênes, des charmes, des saules, le terrain en pente douce est strié de plusieurs dizaines de bassins de pierre sombre de Volvic : des générations de truites ont grandi là depuis 1651. La belle pisciculture inscrite aux Monuments historiques semble n’avoir depuis rien changé de son décor ; quelques dizaines de poissons par an ont continué d’y être produits jusqu’en 2018. Seul le son a disparu. Plus de bourdonnement des sources dont l’eau ruisselait jusqu’à l’étang en contrebas, ni de cris d’enfants des familles qui venaient y pêcher le dimanche il y a trois ans encore : la pisciculture s’est tue. C’est comme ça lorsque l’eau ne vient plus.
Aujourd’hui, la plupart des bassins sont vides et s’affaissent, l’étang disparaît sous une couche compacte de lentilles d’eau d’un vert fluorescent : il manque d’oxygène. Deux captages émergent d’une prairie derrière le château. Le tarissement à répétition des sources contraint à les fermer alors qu’ils contribuaient jusqu’à présent à alimenter les robinets des habitants de Riom. « La première convention entre cette ville et mes ancêtres remonte à 1654, mais aujourd’hui je n’ai plus d’eau, déplore Edouard de Féligonde, propriétaire des lieux. Elle était pourtant d’une qualité incroyable, constante, toujours à 9 °C. On élevait même ici des ombles chevaliers, très fragiles. Il se dit qu’avant le XVIIe  siècle, les moines de Mozac l’exploitaient pour leurs poissons. »
Depuis trois étés, la sécheresse frappe durement le Puy-de-Dôme et les départements voisins. Dans toute l’Auvergne, connue pour regorger de sources, les ruisseaux sont réduits au compte-gouttes et les fontaines à l’arrêt. Dans ce contexte de changement climatique manifeste, n’est-il pas temps de repenser le partage de la ressource hydrique entre usagers ? C’est le dossier sensible qu’un collectif d’associations, appelé « Eau bien commun », veut porter au débat public.
> Lire aussi  Sols arides, manque de pluie, ruisseaux à sec : année après année, une sécheresse récurrente
La question concerne les agriculteurs irrigants de la plaine de la Limagne, qui réclament la création de quatre bassines de stockage de 500 000 à 2 millions de mètres cubes chacune. Mais elle vise surtout la Société des eaux minérales de Volvic (SEV), une entité du groupe Danone, autorisée à puiser à 100 mètres de profondeur jusqu’à 2,79 millions de mètres cubes par an. L’industriel n’est pas soumis aux arrêtés préfectoraux qui restreignent notamment l’arrosage des jardins et l’irrigation agricole en période de sécheresse.
Convaincu que la SEV, dont la vaste usine d’embouteillage est installée en amont de chez lui, est grandement responsable de sa situation, Edouard de Féligonde a décidé de porter l’affaire devant la justice. « Nous avons pu voir une thèse de 2012 qui fait mention d’un test avec de l’iodure de sodium réalisé en 2001 pour Volvic, rapporte-t-il. Celui-ci montrait que le composé a mis onze jours pour aller d’un des forages de l’entreprise jusqu’au débouché de la source de Gargouilloux qui alimente ma propriété. Donc la SEV sait que son activité impacte ma pisciculture. » Or en 2014, l’entreprise a obtenu de l’Etat un nouvel arrêté d’une durée de dix-huit ans l’autorisant à augmenter ses prélèvements et à installer un nouveau forage.
« Appropriation de la ressource en eau à des fins commerciales »
Quelle est la part de chacun dans la baisse de débits, voire l’assèchement des sources dont provient la célèbre eau minérale ? Les experts sont actuellement à l’œuvre pour tenter d’y répondre. « On devrait avoir un prérapport des hydrogéologues en septembre, annonce Corinne Lepage, avocate de M. de Féligonde. Ce dossier illustre parfaitement ce qui se passe malheureusement partout dans le monde : une appropriation de la ressource en eau à des fins commerciales. En privilégiant la SEV de manière anormale, l’Etat fait preuve de laxisme. Le problème se pose aussi à Evian, à Vittel… Je ne suis pas contre les entreprises, mais il doit y avoir des concertations et des compensations avec les autres usagers. »
Prenant à témoin ses illustres ancêtres, Edouard de Féligonde n’en démord pas : il veut relancer sa pisciculture – « la plus belle d’Europe », assure-t-il. Pour retrouver ses sources, le châtelain ne verrait pas d’inconvénient à ce que le syndicat qui alimente les 31 communes de l’agglomération Riom Limagne et Volcan – dont la ville de Volvic – puise à l’avenir dans l’Allier plutôt que de continuer à servir de l’eau minérale au robinet. « Les gens ne feraient pas la différence en prenant leur douche », estime-t-il.
> Lire aussi  Nestlé et le business de l'eau en bouteille
Une suggestion qui, pour l’association Protection des entrées sur les volcans d’Auvergne (Preva), relève de l’hérésie. « Nous sommes tombés par hasard sur un chantier de canalisation et on nous a dit qu’il s’agissait de travaux d’interconnexion avec l’Allier en cas de pollution », s’inquiète son président, Jacky Massy. Il redoute de voir les habitants dépossédés de leur eau de source comme c’est le cas à Vittel, dans les Vosges, dont la nappe est exploitée par Nestlé Waters. « C’est illusoire de penser que l’on va pouvoir puiser dans l’Allier, qui subit lui aussi des stress hydriques récurrents », renchérit François-Dominique de Larouzière, scientifique et membre de Preva.
« Un schéma d’adduction interconnecté destiné à sécuriser la ressource à moyen et long termes est actuellement à l’étude », confirme Manuelle Dupuy, directrice adjointe de la direction départementale des territoires. Selon elle, la ressource souterraine est partagée à 25 % pour la SEV et à 45 % pour les syndicats d’eau potable, le reste rejoignant les milieux naturels. Un résumé simple bien que « le secteur géologique des bassins hydrologiques soit vraiment complexe ». Par ailleurs, il ne servirait à rien de demander à l’embouteilleur de réduire son activité pendant les sécheresses car « l’eau de pluie met six mois à trois ans pour s’infiltrer », explique-t-elle.
> Lire aussi  Le changement climatique, fléau pour la santé humaine
Pétition « pour une gestion équitable »
Fin mai, le collectif Eau bien commun a lancé une pétition « pour une gestion équitable de la ressource en eau dans le Puy-de-Dôme ». Preva y adhère au côté d’Alternatiba, de la Confédération paysanne et de la Fédération de la région Auvergne pour la nature et l’environnement, entre autres. Elle défend en premier lieu la protection de la biodiversité et des ressources naturelles. Poissons évidemment, mais aussi martins-pêcheurs, loriots d’Europe, tarins des aulnes, frênes… Beaucoup d’espèces sont bousculées par la baisse du débit des rivières et la disparition de rus qui sillonnaient autrefois la campagne.
Devant la mairie annexe de Malauzat passe un discret canal en pierre, presque vide en cette journée d’août, qui se sépare en deux avant de passer sous la route. « C’est un répartiteur, explique Denis Chevallier, membre de Preva. Avant, le niveau montait à cinq ou six mètres. Les gens du coin s’organisaient pour distribuer à tour de rôle les maraîchers, les moulins, les vignes, les paysans, les rivières… Cela s’est perdu, les canaux se sont bouchés. »
Denis Chevallier est un homme qui aime les chiffres : il relève depuis un an les précipitations qui tombent et s’infiltrent dans les 38 kilomètres carrés de l’impluvium – le système de captage et de conservation des eaux pluviales – sur lequel veille la société Volvic. Il est persuadé qu’une partie des eaux qui se minéralisent en traversant longuement les sous-sols disparaît. Alors il compte aussi les trains – « de trois à cinq par jour » – et les camions qui quittent quotidiennement l’usine chargés de bouteilles en plastique.
> Lire aussi  Les conséquences du réchauffement climatique altèrent aussi la santé mentale
En 2019, les eaux minérales naturelles et les boissons aromatisées des marques Evian, Badoit, La Salvetat et Volvic ont représenté 18 % du chiffre d’affaires du groupe Danone. A Volvic, ce sont 2,3 millions de mètres cubes qui ont été prélevés, un volume inférieur à celui autorisé par l’Etat et qui a enregistré une baisse de 500 000 mètres cubes depuis 2017, précise la SEV.
« Cette évolution correspond certes à des marchés à la baisse, mais aussi à nos investissements destinés à réduire notre consommation : aujourd’hui, pour 1 litre embouteillé, nous avons besoin de 1,3 litre d’eau minérale, qui sert aussi à rincer les cuves. Dans les années 2010, c’était plutôt 1,8 litre, expose Cathy Le Hec, responsable des politiques de protection des sources Danone. Je comprends les inquiétudes et même la panique qui s’expriment en Auvergne plus qu’ailleurs, car la région, où l’eau était très présente, est confrontée à un changement climatique brutal. Mais notre activité permet de gérer et pérenniser la ressource. Et c’est une chance d’avoir une eau de cette qualité-là ! »
> Lire aussi  La Méditerranée se réchauffe 20 % plus vite que le reste du globe
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/31/dans-la-region-de-volvic-le-difficile-partage-de-la-ressource-en-eau_6050408_3244.html>
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12- Veolia prêt à s'emparer de Suez, Les Echos, maj le 31/08/20 à 07:39
David Barroux

Profitant de la volonté d'Engie de se recentrer sur l'énergie, Veolia se porte acquéreur de sa participation dans Suez. Le mariage de ces deux poids lourds français des services aux collectivités locales donnera naissance à un champion mondial dans la gestion de l'eau, des déchets et de l'énergie. Suez va réunir son Conseil d'administration « dans les plus brefs délais ».
Veolia rêvait depuis des années de mettre la main sur Suez, son grand rival français dans la gestion de l'eau et des déchets. Ce rêve a désormais une très grande chance de devenir réalité. Dimanche soir, le groupe dirigé par Antoine Frérot a en effet rendu public son intention d'acquérir auprès d'Engie, l'actionnaire de contrôle de Suez, 29,9 % du capital de son concurrent. Dans un deuxième temps, une offre de rachat (sous condition suspensive d'obtention du feu vert des autorités anti-trust) des titres détenus par tous les autres actionnaires sera lancée.
Ni franchement hostile, ni totalement amicale, l'offre ne devrait pas être une surprise totale pour Engie. Car même si cette offre n'a pas encore été approuvée par le conseil d'administration d'Engie, le groupe d'énergie présidé par Jean-Pierre Clamadieu a fait savoir cet été qu' il était prêt à se désengager de Suez pour se recentrer sur son coeur de métier . « Engie va étudier cette proposition dans les prochaines semaines, a déclaré l'énergéticien français dans un communiqué dimanche soir. Engie privilégiera la solution la plus attractive pour ses actionnaires, dans le respect des parties prenantes, et après prise en considération de la qualité du projet industriel ».
>> Suite à lire à :
<https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/veolia-pret-a-semparer-de-suez-1237829>
Sur le même sujet : 
> Pourquoi le groupe Veolia monte à l’assaut de Suez, Le Monde, 31/08/20, 11h55
Jean-Michel Bezat 
Le numéro un mondial du traitement de l’eau et des déchets veut racheter la part d’Engie, puis lancer une OPA sur la totalité de Suez pour créer un géant pesant plus de 40 milliards d’euros. 
C’est une de ces opérations dont les milieux économiques et financiers raffolent ! Et un mariage dont on parle depuis dix ans et qui unirait deux entreprises dont les activités remontent au Second Empire. Numéro un mondial des services à l’environnement (eau, déchets, énergie), Veolia a annoncé, dans la soirée du dimanche 30 août, son intention d’acquérir 29,9 % de son grand concurrent Suez. Il s’agit là de l’essentiel des 32 % qu’Engie possède dans le numéro deux du secteur, et dont le président du groupe d’énergie, Jean-Pierre Clamadieu, avait annoncé fin juillet la probable cession.
Dans un premier temps, les dirigeants de Veolia n’ont pas voulu passer la barre des 30 %, qui les auraient obligés à lancer une offre publique d’achat (OPA) sans conditions suspensives. Ils proposent, jusqu’au 30 septembre, 15,50 euros par action de Suez, soit une prime de 50 % par rapport au cours de clôture de l’entreprise le 30 juillet, à la veille de l’annonce de M. Clamadieu. Cela valorise la part d’Engie à 2,9 milliards et la totalité de Suez à près de 10 milliards d’euros. Est-ce que cette offre sera suffisante, alors que le titre a clôturé à 12,24 euros, vendredi 28 août ? Lundi matin, à l’ouverture, l’action Suez s’envolait de 15 %.
Si le conseil d’administration d’Engie et l’Etat actionnaire acceptent l’offre, « Veolia déposera une offre publique d’acquisition volontaire du solde des actions de Suez », indique au Monde son PDG, Antoine Frérot. Un tiers viendra de ses fonds propres, deux tiers d’autres financements, comme une augmentation de capital, indique-t-il. Un schéma qui, selon lui, « permettra à Veolia de maîtriser sa dette et de conserver le profil “investment grade” ».
> Lire aussi  « La longue croisade verte d’Antoine Frérot chez Veolia »
M. Frérot a informé le premier ministre, Jean Castex, d’un projet dont il rêve depuis son accession à la tête de Veolia en 2009, et qu’il n’avait pas pu réaliser lors d’une première tentative en 2012. Il a notamment insisté sur un point sensible : l’opération sera « sans effet négatif sur l’emploi en France ». L’Etat, qui possède un tiers des droits de vote chez Engie, se prononcera au sein des instances d’Engie. A ce jour, il n’a pas marqué d’hostilité au « plan Frérot ». Mais le ministre de l’économie et des finances, Bruno Le Maire, a prévenu, lundi, qu’il sera « vigilant » sur le respect des engagements de Veolia en matière de maintien de l’emploi en France et de « conservation des actifs stratégiques » dans l’Hexagone.
Les patrons de Suez mis devant le fait accompli
Chez Engie, on voit cette démarche d’un œil bienveillant : « La proposition formulée par Antoine Frérot va permettre de trouver une bonne solution », explique une source interne au fait du dossier. Elle souligne que « le deal n’est pas fait », mais qu’« il y a une vraie logique industrielle ». 
En revanche, le président et le directeur général de Suez, Philippe Varin et Bertrand Camus, ont été mis devant le fait accompli. Le groupe « prend acte » de cette annonce, ajoutant que « la démarche de Veolia n’a pas été sollicitée et n’a fait l’objet d’aucune discussion avec Suez ». Son conseil d’administration va se réunir « dans les plus brefs délais » pour étudier les impacts de l’opération. « C’est un joli coup de Frérot », grince une source proche de Suez. M. Camus n’a jamais été favorable à une telle fusion. « C’est une approche inclusive et amicale que nous proposons », répond M. Frérot, qui dit se faire fort de convaincre les équipes managériales et opérationnelles de la « cible ».
> Lire aussi  Suez devra tôt ou tard sortir du giron d’Engie
Sur le fond, « ce projet a la force de l’évidence, explique-t-il. Le grand chantier mondial de l’environnement est ouvert, jamais les préoccupations autour de la transition écologique n’ont été aussi fortes. » De façon plus conjoncturelle, de nombreux pays vont consacrer une partie de leur plan de relance post-Covid 19 à la lutte contre le réchauffement climatique et au développement de l’économie circulaire, qui a pour objectif de préserver la biodiversité et les ressources de la planète en eau, en matières premières et en énergies.
Suez, qui regroupe des filiales comme la Lyonnaise des eaux, Sita ou Degrémont, est « géographiquement très complémentaire de Veolia ». La fusion permettra d’accroître l’activité en Amérique latine, au Moyen-Orient, aux Etats-Unis ou en Asie. Autant de régions du monde où les besoins de services à l’environnement sont considérables. « J’ai l’ambition de créer le groupe d’après pour le monde d’après », résume M. Frérot.
Car il est « capital », selon lui, d’avoir une taille critique « afin de financer les équipements pour les villes et les industriels, mais aussi les efforts d’innovations, y compris de rupture, et de R&D ». Il cite, notamment, « la capture du carbone, le recyclage de plastiques impossibles à recycler pour l’instant ou l’extraction des matières rares des déchets électroniques ». D’autant qu’au niveau mondial Veolia pèse moins de 3 % du marché du traitement des eaux usées et des déchets (et Suez moins de 2 %).
Un processus qui prendra de douze à dix-huit mois
L’image de la France est en effet trompeuse. Les deux groupes y sont omniprésents et raflent, dans l’eau, 60 % de l’activité, le reste allant à Saur et aux régies municipales. Veolia a trouvé une solution pour éviter un refus de l’Autorité de la concurrence et des services antitrust de la Commission européenne : céder, pour un prix « confidentiel », l’activité de la Lyonnaise dans l’Hexagone (y compris l’ingénierie et la recherche et développement) au fonds français d’infrastructures Meridiam, un investisseur de long terme dans des projets durables (transports, énergie, télécommunications…). De leur côté, certains actifs dans les déchets intéressent de petits concurrents comme Derichebourg, Séché Environnement ou Paprec, assure le patron de Veolia.
> Lire aussi  En sortant de Suez, le groupe Engie opère un nouveau virage stratégique
Il n’hésite pas à faire vibrer la corde patriotique pour défendre un « grand champion français de taille mondiale ». Avant toute vente pour raison de concurrence, celui-ci réalisera un chiffre d’affaires de 45 milliards, une capitalisation boursière de 20 milliards et un effectif de 260 000 salariés sur les cinq continents. Si l’opération aboutit au terme d’un processus qui prendra de douze à dix-huit mois, M. Frérot mettra un coup d’arrêt aux 3 à 4 milliards de cessions d’actifs prévus dans le plan stratégique « Shaping Suez 2030 ».
Reste que le nouveau groupe pèsera encore moins de 5 % du marché mondial dans un secteur à la fois très éclaté et en pleine consolidation. « La concentration a commencé », prévient M. Frérot, relevant l’intérêt croissant de fonds d’investissement comme KKR ou la montée en puissance d’acteurs de pays émergents, à l’image du géant chinois des services aux collectivités Beijing Group.
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/08/31/environnement-veolia-monte-a-l-assaut-de-suez_6050456_3234.html>
Sur le même sujet : 
> Le patron de Veolia invite celui de Suez à venir discuter <https://information.tv5monde.com/info/le-patron-de-veolia-invite-celui-de-suez-venir-discuter-373338>, AFP, 02/09/20, 12:00
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13- Fairphone lance la version 3+ de son smartphone « durable », Mr Mondialisation, 31/08/20

Chaque année, 1,4 milliard de téléphones portables sont vendus à travers le monde, en remplacement d’un appareil qui fonctionne souvent parfaitement bien. Cette surconsommation, encouragée par la publicité et l’obsolescence programmée, est à l’origine de l’empreinte environnementale et sociétale énorme de l’industrie du smartphone. Face à la durée de vie bien trop courte des smartphones, le fabricant Fairphone se distingue par des modèles plus écoresponsables, dont les composants, majoritairement issus de filières durables, sont aisément remplaçables et réparables. Pour la rentrée, l’entreprise néerlandaise lance le Fairphone 3+, une version améliorée du téléphone précédent, également disponible en pièces séparées pour les possesseurs de ce dernier.
Emblématiques de l’économie mondialisée, la plupart des smartphones font plusieurs fois le tour du globe, de l’extraction des matières premières à leur distribution, en passant par la fabrication des composants et leur assemblage. Le cycle de vie du smartphone est ainsi à l’origine de dommages sévères dans différentes régions du monde, entre épuisement des ressources naturelles, pollution de l’eau et de l’air et violation des droits humains.
>> Suite à lire à :
<https://mrmondialisation.org/fairphone-lance-la-version-3-de-son-smartphone-durable/>
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14- Pollution plastique : Surfrider lutte contre les fausses bonnes idées, INfluencia, 31/08/20
Frédéric Therin

L’association environnementale Surfrider multiplie les campagnes de sensibilisation pour montrer du doigt les mauvaises « solutions » qui sont censées lutter contre la pollution.
Lutter contre les idées fausses. La campagne de Surfrider Europe Foundation vise à montrer du doigt les mauvaises solutions qui sont proposées pour réduire la pollution plastique. Voilà près de trente ans que cette association se bat en faveur de la protection de l’océan et de ses usagers. Ces combats et ceux d’autres organisations comparables ont notamment encouragé l’Union européenne à imposer en juin 2019 sa directive sur les plastiques à usage unique et à interdire quatre ans plus tôt les sacs plastiques à usage unique.
« Aujourd’hui, les gens connaissent l’impact des déchets sur l’environnement mais nous avons voulu aller plus loin en lançant une campagne pour montrer que les alternatives qui leur sont proposées ne sont pas toujours bonnes, assure Diane Beaumenay-Joannet, responsable en charge du Plaidoyer et des campagnes sur les déchets aquatiques pour Surfrider. Certaines « solutions » sont aussi polluantes que les produits qu’elles sont supposées remplacer. Les bioplastiques en sont un exemple parfait».
>> Suite à lire et à voir à :
<http://www.influencia.net/fr/actualites/tendance,tendances,pollution-plastique-surfrider-lutte-contre-fausses-bonnes-idees,10470.html>
En savoir plus : 
> Pollution plastique : attention aux fausses bonnes idées <https://surfrider.eu/sinformer/actualites/pollution-plastique-attention-aux-fausses-bonnes-idees-121722202654.html>, Surfrider, 22/07/20
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15- Covid-19 : que faire si j’ai des symptômes ou si je suis une « personne contact » ?, Blog Les Décodeurs, 02/09/20, 12h52
Pierre Breteau

Vous avez de la toux, de la fièvre et des maux de tête ? Vous avez côtoyé un malade du Covid-19 ? Retrouvez la marche à suivre grâce à notre arbre de décision. 
Le Covid-19 est dans toutes les têtes et de toutes les conversations depuis plus de six mois. Mais que faire lorsque la maladie nous touche personnellement ? Pas toujours simple de connaître la conduite à suivre ou de savoir à qui s’adresser lorsque l’on a des symptômes ou lorsque l’on a été en contact prolongé avec une personne malade du Covid-19.
Les consignes ont changé entre le confinement, au printemps, où les tests étaient réservés aux cas les plus graves, et la période actuelle, qui mobilise des milliers d’agents de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) ou des agences régionales de santé (ARS). Leur stratégie à pour but de tracer, recenser, contacter et suivre les patients, même si elle se heurte à un engorgement des centres de dépistage, ou à des lenteurs dans le traçage des cas contacts.
Une règle, pourtant, reste valable dès qu’il y a suspicion de maladie : l’isolement. Rester chez soi en respectant strictement les gestes barrières et en limitant tout contact est la solution la plus sûre pour ne pas être à son tour un vecteur de diffusion du SARS-CoV-2. Pour ces cas, consulter le site Santé.fr ou votre médecin généraliste reste le pivot de la stratégie française.
> Arbre de décision à voir à :
<https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/09/02/covid-19-que-faire-si-j-ai-des-symptomes-ou-si-je-suis-une-personne-contact_6050709_4355770.html>
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En audio
16- Pollution plastique : comment en venir à bout ?, France Inter, La Terre au carré, 25/08/20, de 14h à 15h
Mathieu Vidard

Une étude de modélisation publiée jeudi 23 juillet dans la revue Science estime que les rejets plastiques polluant l'environnement pourraient tripler en l’absence de changement de politique.
Les chiffres de la pollution plastique qui submerge notre planète sont effrayants : un panel d'experts estiment dans un article publié dans Science que près de 40 millions de tonnes de plastique sont rejetées chaque année dans l’environnement, dont plus de 23 millions sur les terres et près de 14 millions dans l’eau. Et si rien n'est fait pour contrer cette vague de pollution la quantité déversée dans les milieux terrestres et aquatiques chaque année serait respectivement multipliée par 2,8 et 2,6 d’ici à 2040.
>> Suite à lire & émission (55 min) à réécouter à :
<https://www.franceinter.fr/emissions/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-25-aout-2020>
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En images
17- Les masques recyclés par la société Plaxtil à Châtellerault, France 3 Nouvelle-Aquitaine, 09/07/20

La société Plaxtil, une entreprise de Châtellerault dans la Vienne, a trouvé une méthode pour recycler les masques chirurgicaux en une matière plastique.
> Reportage à voir à :
<https://www.youtube.com/watch?v=gDaj1gBLhf8&feature=emb_title>
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18- Covid-19 : que deviennent les masques usagés ?, TF1, journal de 20h, 19/08/20

Pour suivre les recommandations des autorités, il faut laisser son masque usagé 24 heures dans un sac-poubelle à part pour assurer sa décontamination. Pour cela, certaines entreprises proposent un bac prévu à cet effet. Il s'ouvre avec le pied pour éviter la propagation du virus. Comment le masque est-il collecté puis traité ? Sachant qu'un masque jetable met 300 ans à se dégrader dans la nature, peut-il être recyclé ?
> Reportage à voir à :
<https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/covid-19-que-deviennent-les-masques-usages-69708924.html>
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19- Le Grand format : la deuxième vie des encombrants, TF1, journal de 20h, 27/08/20

Des meubles hors d'usage, des matelas, des abat-jours, des machines à laver... Nos compatriotes se débarrassent chaque année de 3.6 millions de tonnes d'encombrants, soit 55 kilos par habitant. Certains sont récupérés par des passionnés qui leur donnent une nouvelle vie. Sous le périphérique parisien, une centaine de personnes vivent de la vente d'objets en tout genre, amassés dans la rue, jetés avec les encombrants.
> Reportage à voir à :
<https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/le-grand-format-la-deuxieme-vie-des-encombrants-94761345.html>
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20- Des masques biodégradables pour moins de déchets, TF1, journal de 20h, 29/08/20

A raison de deux masques par jour et par personne, les masques représentent une quantité énorme de déchets. Une entreprise de l'Yonne a donc eu l'idée d'en fabriquer avec une matière totalement biodégradable. Fabriqué à base de chanvre, ce masque est à la fois écolo et homologué. Il a une durée d'efficacité de quatre heures, comme les autres masques ordinaires, et coûte 85 centimes. Le marché a de l'avenir étant donné que la demande n'a jamais été aussi élevée.
> Reportage à voir à :
<https://www.tf1.fr/tf1/jt-we/videos/des-masques-biodegradables-pour-moins-de-dechets-45483791.html>
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21- "Avant le recyclage, il y a le réemploi" : une coopérative caennaise propose des alternatives pour limiter les déchets, France 3 Normandie, 30/08/20, 11h31

Ils sont nombreux à être venus chiner à la braderie du réemploi ce samedi. Un événement qui a pour objectif de proposer, en cette période de rentrée, des objets de seconde main à petits prix mais aussi "de faire réfléchir sur nos modes de production et nos modes de consommation". 
Des jeux pour enfants, des fournitures scolaires mais aussi des platines, c'est entre autres ce que l'on peut dégoter à la braderie du réemploi de Caen, un événement organisé ce samedi à la Ressourcerie par la société coopérative "Coop 5 pour 100".
En cette période de rentrée scolaire, l'objectif est de proposer des objets de seconde main à petits prix (tous les produits étaient aujourd'hui à - 20 %) mais aussi de "faire réfléchir à nos modes de production et de consommation", explique Laeticia, l'une des salariées. 
Nos journalistes Thierry Cléon et Jean-Michel Guillaud se sont rendus sur place :
>> Suite à lire et à voir à :
<https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/calvados/caen/recyclage-il-y-reemploi-cooperative-caennaise-propose-alternatives-limiter-dechets-1867230.html>
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22- Consommation : la grande distribution se met aux ventes d'occasion, France 2, journal de 13h, 31/08/20

De plus en plus de grandes surfaces proposent des produits d'occasion en parallèle des marchandises neuves. Pourquoi ce choix est fait de la part des grandes enseignes, et pour quels résultats ?
Juste à côté des caisses ou à l'intérieur du magasin, un certain nombre de grandes surfaces proposent désormais des produits de seconde main. Le principe est à chaque fois le même : le magasin fait appel à une enseigne spécialisée dans les marchandises d'occasion. Le responsable de comptoir propose un prix en fonction de ce que lui indique sa base de données, qui contient de nombreuses références de produits. 
De l'argent disponible tout de suite
Le produit est testé dans la foulée pour vérifier qu'il fonctionne. Une fois revendu, il est généralement assorti d'une garantie. Quant au client, il peut repartir avec du liquide. "C'est bon pour le porte-monnaie", sourit un jeune homme qui vient de vendre ses écouteurs pour 70 euros. Les consommateurs peuvent également acheter ces produits d'occasion, généralement 20 à 25% moins cher que du neuf. D'ici quelques mois, la quasi-totalité des enseignes Carrefour aura son comptoir d'occasion.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/consommation-la-grande-distribution-se-met-aux-ventes-d-occasion_4090579.html>
> Plateau sur le même sujet :
> Consommation : la grande distribution diversifie ses partenariats <https://www.francetvinfo.fr/economie/commerce/consommation-la-grande-distribution-se-met-aux-ventes-d-occasion_4090581.html>, France 2, journal de 13h, 31/08/20
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– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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