[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur économie, écologie, gouvernance, démographie, sociologie, éducation, recherche, droit, UE & international + 1 publication (lundi 14 septembre)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Lun 14 Sep 08:00:28 CEST 2020


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Entretien. « Pourquoi les autorités sont-elles si prudentes pour le Covid-19 et pas pour le réchauffement climatique ? » <https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/09/04/on-peut-s-interroger-sur-l-adoption-de-politiques-de-confinement-qui-paralysent-les-economies_6050976_3232.html>, Le Monde, 04/09/20, 14h53
2- La vraie Greta Thunberg ? Une "intello timide", écrasée par les responsabilités <https://www.geo.fr/environnement/la-vraie-greta-thunberg-une-intello-timide-ecrasee-par-les-responsabilites-201957>, AFP, 04/09/20, 17:00
3- L’Etat et Engie demandent à Veolia d’améliorer son offre sur Suez <https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/09/04/l-etat-et-engie-demandent-a-veolia-d-ameliorer-son-offre-sur-suez_6051037_3234.html>, Le Monde, 04/09/20, 19h35
4- [Édito] Verdir ou transformer un modèle économique, deux options très différentes <https://www.novethic.fr/actualite/economie/isr-rse/edito-verdir-ou-transformer-un-modele-economique-deux-options-tres-differentes-148953.html>, Novethic, 04/09/20
5- Entretien. Eric Lombard, de la Caisse des dépôts : "Nous investissons 26 milliards d'euros dans les territoires" <https://www.lejdd.fr/Economie/eric-lombard-de-la-caisse-des-depots-nous-investissons-26-milliards-deuros-dans-les-territoires-3989910>, Le JDD, 05/09/20, 00h31
6- La Banque mondiale annule un prêt pour un barrage controversé au Liban <https://www.geo.fr/environnement/la-banque-mondiale-annule-un-pret-pour-un-barrage-controverse-au-liban-201963>, AFP, 05/09/20, 15:00
7- L’exode urbain : un livre qui prône le retour à la campagne ! <https://mrmondialisation.org/lexode-urbain-un-livre-qui-prone-le-retour-a-la-campagne/>, Mr Mondialisation, 05/09/20
8- Entretien. Nicolas Hulot et Frédéric Lenoir : « Un autre monde est à notre portée » <https://www.ouest-france.fr/environnement/climat/entretien-hulot-et-lenoir-un-autre-monde-est-a-notre-portee-6962309>, Ouest-France, 06/09/20, 07h29
9- Entretien. « Les collapsologues sont dans un rapport de convergence avec le pouvoir » <https://usbeketrica.com/article/larrere-les-collapsologues-sous-estiment-l-etat>, Usbek & Rica, 06/09/20, 10:00
10- Brésil : les ONG écologistes, un "cancer" pour Bolsonaro <https://www.geo.fr/environnement/bresil-les-ong-ecologistes-un-cancer-pour-bolsonaro-201959>, AFP, maj le 06/09/20 à 15:00
11- Qu'est-ce que l'économie circulaire, dont les assises se tiennent lundi et mardi ? <https://www.lejdd.fr/Economie/quest-ce-que-leconomie-circulaire-dont-les-assises-se-tiennent-lundi-et-mardi-3990259>, Le JDD, 07/09/20,  21h44 
12- Publicité : nette hausse des manquements aux règles « développement durable » de l'Arpp <https://www.actu-environnement.com/ae/news/arpp-manquements-regles-publicite-developpement-durable-36067.php4>, Actu-environnement, 09/09/20, 13h10
13- Plus d’un milliard de personnes risquent d’être déplacées d’ici 2050 <https://www.enviro2b.com/2020/09/09/plus-dun-milliard-de-personnes-risquent-detre-deplacees-dici-2050/>, Enviro2B, 09/09/20
14- À Clichy-sous-Bois, Nicolas Hulot défend l’écologie dans les quartiers populaires <https://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/a-clichy-sous-bois-nicolas-hulot-defend-l-ecologie-dans-les-quartiers-populaires-10-09-2020-8382186.php>, Le Parisien, 10/09/20, 12h59
15- Plan France relance : Pour relocaliser l’économie, un changement des règles commerciales s’impose <http://r.mail.fnh.org/mk/mr/jpc8Og5_TIyrxCLyhR-rD7Va5E8nZywWSdrsSY2y8jBVrGMr_lZILbSw4MCalOFOLr-yC8a8iAbk2d9M3DnbgiZsxR3fyIWGlZQ>, Fondation pour la Nature et l’Homme, communiqué du 11/09/20
En audio
16- Quel modèle économique pour la transition écologique ? <https://www.franceculture.fr/emissions/la-conversation-scientifique/quel-modele-economique-pour-la-transition-ecologique>, France Culture, La conversation scientifique, 05/09/20, de 16h à 17h
17- Nicolas Hulot et Frédéric Lenoir, pour un monde en quête de sens <https://www.franceculture.fr/emissions/de-cause-a-effets-le-magazine-de-lenvironnement/de-cause-a-effets-le-magazine-de-lenvironnement-du-mardi-08-septembre-2020>, France Culture, De cause à effets, 08/09/20, de 21h à 22h
En images
18- Vidéo. "Les gens doivent reprendre le contrôle" : l'inventeur de l'iPhone reconnaît qu'il a créé un monstre <https://www.francetvinfo.fr/internet/apple/video-les-gens-doivent-reprendre-le-controle-l-inventeur-de-l-iphone-reconnait-qu-il-a-cree-un-monstre_4099819.html>, France Télévisions, 10/09/20, 09:39
19- Images. Steffen Craft : une critique à peine "masquée" de l'humanité <http://www.influencia.net/fr/actualites/art-culture,image,steffen-craft-critique-peine-masquee-humanite,10507.html>, INFluencia, 10/09/20
20- Webinar ISEG UP #3 « Publicité et transition écologique » avec Thierry Libaert <https://www.youtube.com/watch?v=PTLFR6n7WIs>, ISEG, 10/09/20, 19h00
Une publication
21- L'exode urbain - Manifeste pour une ruralité positive <https://boutique.terrevivante.org/librairie/livres/4467/champs-d-action/1628-l-exode-urbain.htm>, de Claire Desmares-Poirrier, Editions Terre Vivante, 25/08/20

Bien à vous,
Florence

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ANALYSES DU JOUR : — Si les sommes allouées par le plan de relance sont distribuées sans être accompagnées d’un projet de transformation du modèle actuel, ces financements ne pourront pas construire une autre économie, résiliente et durable. (cf. item 4, 15 & 16)
— Dans leur nouvel essai, Le pire n’est pas certain. Essai sur l’aveuglement catastrophiste, Catherine et Raphaël Larrère critiquent l'approche et la pensée des collapsologues qui, selon eux, freinent l'action écologique locale plus qu'ils ne l’encouragent. (cf. item 9)
— Comment le concept d’économie circulaire est devenu incontournable en dix ans. (cf. item 11 & suite)
— La croissance démographique rapide, le manque d’accès à la nourriture et à l’eau et une exposition accrue aux catastrophes naturelles engendreraient le déplacement de plus d’un milliard de personnes s d’ici 2050, selon une nouvelle analyse des menaces écologiques mondiales. (cf. item 13 & suite)
INVESTISSEMENT DU JOUR : Rénovation thermique, logement social, commerce de centre-ville, formation des jeunes… la Caisse des dépôt ou bras armé de l'Etat va investir 26 milliards d'euros dans les territoires pour combattre la crise, relancer l'économie et accélérer la transition écologique et le passage à une économie plus inclusive. (cf. item 5)
DÉRAPAGE DU JOUR : En 2019, 97 publicités liées à la thématique environnementale ont été classées en « manquements » et en « réserves », soit 11,6 % des publicités examinées par l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (Arpp). (cf. item 12, 20 & suite)
PAROLES DU JOUR : Nicolas Hulot et Frédéric Lenoir, deux hommes engagés pour l'environnement, deux profils différents, mais deux figures emblématiques et populaires ont choisi de croiser la parole et de livrer leurs pensées pour faire avancer le monde de demain et sortir de l'impasse. (cf. item 8 & 17)
CITATION DU JOUR : "Vous savez, parfois je me réveille en me disant que ce que j'ai créé, je veux que ce soit bien utilisé, et pas que ça détruise des familles, voire la société entière.", Tony Fadell, informaticien américain qui a créé 18 générations d'iPod et 3 d’iPhone (cf. item 18)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 120 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Entretien. « Pourquoi les autorités sont-elles si prudentes pour le Covid-19 et pas pour le réchauffement climatique ? », Le Monde, 04/09/20, 14h53
Propos recueillis par Antoine Reverchon

Dans un entretien au « Monde », le chercheur Nicolas Gravel détaille les concepts que la science économique a élaborés pour comprendre les critères de prises de décision dans les situations incertaines, et leur application par le politique. 
Enseignant-chercheur à l’université d’Aix-Marseille, Nicolas Gravel est en détachement au Centre de sciences humaines (CSH) de New Delhi (Inde), dont il est directeur. Il travaille sur la théorie de la décision, ainsi que sur la liberté et la moralité des choix.
Comment les économistes décrivent-ils la façon dont les agents économiques et sociaux font des choix en situation d’incertitude ?
La plupart des approches développées pour décrire l’incertitude sont fondées sur la distinction entre la « décision » envisagée par un agent et les différentes « conséquences » – non contrôlables par cet agent – que celle-ci peut avoir. Une décision est incertaine si elle peut avoir plus d’une conséquence possible. Les économistes distinguent deux grands types de facteurs susceptibles de déterminer les différentes conséquences d’une décision. Le premier concerne des facteurs extérieurs à l’action humaine consciente. Par exemple, lorsque je prends la décision de me rendre à une soirée privée en situation d’épidémie, je ne connais ni la contagiosité des personnes que je rencontrerai, ni parfaitement l’état de mon système immunitaire.
Les facteurs du deuxième type résultent de décisions prises de manière consciente par d’autres acteurs. Si je prends la décision de sortir sans masque et que je suis une personne âgée fragile, il est possible que je croise d’assez près une personne contagieuse. La conséquence de ma décision de sortir sans masque dépend donc ici des décisions prises par d’autres personnes. Evidemment, les deux types de facteurs peuvent exister simultanément. Si je sors sans masque et que je passe près d’une autre personne également sans masque, il est possible que cette personne soit contagieuse, et cette possibilité ne dépend pas d’une décision de cette personne.
> Lire aussi  L'économie conquise par la théorie des jeux Cet outil permet de mieux comprendre un phénomène mais pas de le mesurer
La théorie des jeux, qui s’est constituée après la publication en 1944 de l’ouvrage de John von Neumann et Oskar Morgenstern, Theory of Games and Economic Behavior, s’est concentrée sur les situations où l’essentiel de l’incertitude résultait des décisions simultanées prises par d’autres acteurs. Dans de tels cas, on peut essayer de prévoir le comportement des autres en leur prêtant une « rationalité », et en s’employant alors à prévoir l’issue de l’interaction consciente de plusieurs acteurs par des notions d’équilibres particuliers.
Lorsque les conséquences incertaines d’une décision sont déterminées par des causes extérieures à la volonté humaine, on tend alors à s’appuyer d’avantage sur le calcul des probabilités (connu depuis le XVIIIe siècle) et à attribuer à chacune des conséquences d’une décision une probabilité de réalisation. C’est ce dernier type de décisions incertaines que la théorie de l’équilibre général, portée à son pinacle par Kenneth Arrow et Gérard Debreu dans les années 1950, a intégré à son cadre conceptuel.
Cette intégration a permis notamment l’étude des décisions d’assurance ou de choix de portefeuilles financiers, y compris les options. Plus récemment, la neuroéconomie a utilisé les progrès en matière d’imagerie médicale pour s’intéresser aux processus cognitifs et cérébraux mis en œuvre lorsque des individus prennent des décisions aux conséquences incertaines.
La littérature économique a forgé plusieurs concepts pour distinguer les différentes situations d’incertitude : risque, incertitude absolue, incertitude relative, rationalité limitée, etc. Que désignent-ils ? Quelles sont leurs différences ?
Si on s’en tient aux décisions dont la multiplicité des conséquences possibles résulte de forces extérieures à l’intervention humaine consciente, la forme la plus « simple » d’incertitude est celle que les économistes – après Frank Knight (1885-1972) – ont désignée sous le nom de « risque ». Le risque décrit toute décision incertaine pour laquelle on peut supposer connue par tous la probabilité de réalisation de chacune de ses conséquences possibles. On peut donc identifier une telle décision par la liste des probabilités associées à chacune de ses conséquences possibles. L’exemple classique de ce type de décisions est la souscription à une assurance contre les cambriolages : la probabilité de leur survenue peut raisonnablement être supposée connue à la fois de l’assuré et de l’assureur.
Mais un grand nombre de décisions en incertitude ne peuvent pas être décrites de cette manière. Un bon exemple récent est la décision de parier sur l’issue d’un match en finale de la coupe des champions. Par définition, si deux individus acceptent de parier une bouteille de champagne sur le fait que le Paris-Saint-Germain (PSG) va battre le Bayern de Munich, ils ne peuvent pas considérer que la victoire du PSG a la même probabilité de survenue que sa défaite. On parle alors d’« incertitude » pour désigner ce type de décisions, qu’on peut parfois évaluer en attribuant des probabilités aux différentes conséquences, mais d’une manière qui sera alors subjective plutôt qu’objective.
On trouve également des décisions dont les conséquences sont encore plus difficiles à appréhender. C’est le cas de ce que les économistes appellent parfois l’« ambiguïté ». Il y a ambiguïté lorsqu’on ne peut pas décrire une décision par une seule distribution de probabilités, mais plutôt par un ensemble de distributions.
> Lire aussi  La théorie des jeux, une discipline caméléon
L’épidémie de Covid-19 fournit un bon exemple de cette situation. Dans la plupart des cas, le Covid-19 ne cause rien de plus qu’une petite « grippe ». Mais, dans certains cas, celui-ci dégénère en pneumonie grave pouvant conduire à la mort. Or, cette probabilité de mourir du Covid-19 n’est pas connue avec précision. Elle est actuellement estimée entre 0,5 et 1 % de la population infectée. Evidemment, elle dépend de l’âge de la personne, et d’autres comorbidités. Il y a quelques mois, cette fourchette était bien plus large : elle allait de 0,2 % à 2,5 %.
Un autre niveau d’incertitude encore plus important – par exemple sur les effets du réchauffement climatique – concerne des décisions dont on ne peut même pas envisager de manière précise les conséquences. De fait, on ne connaît pas encore toutes les conséquences que pourrait avoir une augmentation de la température moyenne de, par exemple, 10 °C.
La décision en incertitude – plus ou moins radicale – est certes difficile au niveau individuel. Mais elle devient encore plus complexe lorsqu’elle concerne des décisions collectives qui affectent différemment différents individus. Doit-on, avant de prendre une décision collective, respecter ex ante les préférences des individus par rapport à l’incertitude avant que celle-ci ne soit levée ? Ou doit-on au contraire se baser sur une expertise supposée plus fine de « spécialistes » (des épidémiologistes, par exemple) sur les probabilités de survenue de ses conséquences, en tenant compte du bien-être ex post des individus dans chacune de ses conséquences possibles ?
De quoi est-on certain face à la pandémie ? Et qu’est-ce qui reste à l’inverse « indécidable » ?
Du point de vue de la théorie de la décision, l’épidémie actuelle ne diffère pas d’autres situations comme, par exemple, le réchauffement climatique ou, dans les années 1970, la construction des centrales nucléaires [notamment le « plan Messmer » de mars 1974], malgré l’incertitude importante sur la possibilité d’un accident nucléaire grave.
Le Covid est une maladie le plus souvent banale mais qui peut être, dans certains cas, très grave. Et il est relativement contagieux. Sa seule conséquence à prendre en considération est donc la survenue de sa forme grave. Or, on ne peut probabiliser cette survenue qu’avec une précision encore insuffisante, ce qui nous place dans une situation d’ambiguïté.
Mais cette ambiguïté est très relative, car la fourchette dans laquelle se situe la probabilité de dangerosité du Covid-19 est de plus en plus étroite. On ne sait évidemment pas si on trouvera ou non un vaccin efficace contre cette maladie, et la décision d’investir dans des recherches sur un tel vaccin est, pour le coup, chargée d’incertitude radicale. Pourtant, cette décision est prise par des centaines de laboratoires partout dans le monde…
> Lire aussi  Crise du coronavirus : « L’arbitrage entre les bénéfices et les coûts semble avoir été omis ou n’a pas été rendu public »
On peut donc s’interroger sur l’adoption de politiques de confinement aussi rigoureuses, qui paralysent les gouvernements et les économies du monde entier. Certes, personne ne connaissait, avant de prendre ces décisions, l’impact que ces mesures auraient sur la progression épidémique – on était bien en situation d’incertitude. Mais on pouvait en revanche assez facilement prévoir les conséquences désastreuses que représentaient ces restrictions pour l’activité économique et sociale.
De deux choses l’une, alors : soit ces mesures étaient très efficaces pour freiner la progression épidémique, et donc réduire la mortalité et la souffrance liée aux formes graves du Covid-19, et elles justifiaient alors leur coût économique ; soit elles n’avaient qu’un impact trop faible sur la dynamique épidémique pour justifier un tel coût.
A l’évidence, les autorités ont parié sur le premier cas de figure, en révélant ce faisant leur aversion à reconnaître le statut d’incertitude de la gravité de la maladie. Ce qui reste étonnant est qu’elles aient adopté une telle prudence pour le Covid-19, mais pas pour le nucléaire, ni pour la lutte contre le réchauffement climatique, ni pour beaucoup d’autres situations incertaines…
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/09/04/on-peut-s-interroger-sur-l-adoption-de-politiques-de-confinement-qui-paralysent-les-economies_6050976_3232.html>
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2- La vraie Greta Thunberg ? Une "intello timide", écrasée par les responsabilités, AFP, 04/09/20, 17:00
François Becker

Derrière l'égérie du climat, une ado "intello et timide", écrasée par la responsabilité : c'est ainsi que s'est décrite Greta Thunberg lors de la présentation d'un documentaire inédit retraçant son combat depuis le premier jour, à la Mostra de Venise.
Le film, "I am Greta", présenté hors compétition, suit l'épopée de la jeune Suédoise parvenue à mobiliser des millions de jeunes dans le monde et à rencontrer les chefs d'Etat pour les exhorter à agir pour la planète, depuis son tout premier jour de "grève de l'école pour le climat", en 2018 devant le Parlement de Stockholm.
"Certaines personnes répandent des théories du complot, disent que je ne pense pas ou ne parle pas par moi-même, ou qu'une autre personne écrit mes discours. Dans ce film, vous pouvez voir par vous-même que c'est faux !", a précisé à l'AFP l'intéressée, lors d'une visioconférence de presse à la Mostra de Venise (Italie).
Le documentaire alterne images de manifestations et de rencontres, du pape François au président français Emmanuel Macron, scènes de l'intimité d'une adolescente presque comme les autres, dans sa chambre ou en train de faire un gâteau avec sa mère, et séquences dans les innombrables trains de nuits pris avec son père pour sillonner l'Europe.
Il a été réalisé par un jeune documentariste suédois, Nathan Grossman, qui explique être venu la filmer le premier jour presque par hasard, et avoir mis "plusieurs mois" à réaliser son charisme et l'ampleur que prenait la mobilisation pour le climat.
"On comprend bien qu'elle ne fait pas tout cela pour devenir célèbre ou avoir du succès sur les réseaux sociaux, mais qu'elle est vraiment passionnée par la crise climatique", a souligné le réalisateur, qui l'a suivie comme son ombre pendant un an.
- "Une telle responsabilité" -
"Tu as réussi à me dépeindre comme je suis et non pas comme les médias me décrivent. Je ne suis pas l'enfant naïve et colérique qui crie sur les dirigeants mondiaux à l'Assemblée générale des Nations-Unies, je suis une personne intello et timide", lui a répondu Greta Thunberg.
Intervenue dans d'innombrables médias, suivie par quatre millions de personnes sur Twitter, la jeune femme aux tresses blondes, désormais héroïne d'un documentaire sur grand écran, souhaiterait voir les médias se concentrer moins sur elle que sur le climat, mais assume être devenue "une sorte de pont pour que les gens puissent mieux s'identifier et comprendre la crise climatique".
Le film, au cours duquel rien ne semble pouvoir arrêter la volonté de fer de la jeune fille, atteinte du syndrome d'Asperger, laisse voir un rare moment d'abattement face à la tâche.
"C'est une telle responsabilité... Je ne veux pas avoir à le faire", dit-elle dans un sanglot, au milieu des flots déchaînés de l'océan Atlantique, sur le catamaran qu'elle a pris pour rallier New York (Etats-Unis).
Lutter contre le changement climatique, "nous (les jeunes) ne devrions pas avoir à le faire, mais plutôt les adultes, les gens au pouvoir qui ont causé cette crise !", a répété Greta Thunberg lors de la présentation du film.
Deux ans après le début de la mobilisation, dans un monde bouleversé par le coronavirus, Greta Thunberg a repris les cours. Mais dit vouloir poursuivre plus que jamais son combat contre le changement climatique.
"Nous avons besoin de plus de science, de faire plus de recherche, mais surtout nous devons agir tout de suite, au niveau politique et pour changer les normes sociales", a-t-elle pris soin d'ajouter, avant d'abréger son intervention pour retourner en classe.
<https://www.geo.fr/environnement/la-vraie-greta-thunberg-une-intello-timide-ecrasee-par-les-responsabilites-201957>
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3- L’Etat et Engie demandent à Veolia d’améliorer son offre sur Suez, Le Monde, 04/09/20, 19h35
Jean-Michel Bezat 

La direction et les salariés du numéro deux mondial des services à l’environnement se mobilisent pour faire barrage à l’OPA. 
C’est un cacique du CAC 40, fin connaisseur du monde des services à l’environnement (eau, déchets…), qui l’affirme : « L’offre de Veolia sur Suez est clairement hostile, et cela va mal se passer. » Six jours après l’annonce par le numéro un mondial de sa volonté de reprendre l’essentiel de la participation d’Engie dans son rival historique (soit 29,9 % sur 32 %), puis de lancer une offre publique d’achat (OPA) sur le solde, une paix armée s’est installée entre les deux groupes. Et le PDG de Veolia, Antoine Frérot, n’a pas encore réalisé son vieux rêve : créer un « champion mondial de la transformation écologique », qui pèserait plus de 40 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
> Lire le décryptage : Pourquoi le groupe Veolia monte à l’assaut de Suez
Pour l’heure, l’Etat apporte un soutien conditionnel au projet. Après le premier ministre, Jean Castex, le ministre de l’économie, des finances et de la relance a réaffirmé la position du gouvernement, vendredi 4 septembre, en marge d’un déplacement. « L’idée stratégique de créer un champion mondial de la gestion des déchets, des questions environnementales est une bonne idée stratégique », a indiqué Bruno Le Maire. Il a toutefois prévenu que l’opération devait offrir une « bonne valorisation » de la participation d’Engie dans Suez, puisque l’intérêt patrimonial de l’Etat, détenteur de 23,6 % du capital d’Engie, est en jeu.
> Lire la chronique : Veolia-Suez : « Les pouvoirs publics sont d’indécrottables amoureux du champion national »
Sans annoncer un montant, le président du géant de l’énergie, Jean-Pierre Clamadieu, a estimé, vendredi, sur BFM Business, que le projet est « par certains aspects attrayant », mais que « le compte n’y est pas », les 29,9 % valant plus que les 2,9 milliards d’euros proposés (15,50 euros par action Suez). Il a aussi appelé à « une offre inclusive dans laquelle les équipes de Suez se sentent parties prenantes ». Un des points les plus sensibles du dossier.
Situation bloquée
M. Frérot a eu beau dire et écrire au directeur général de Suez que son offre était faite « dans un esprit résolument amical », Bertrand Camus l’a vite rejetée comme hostile. Les salariés du groupe tentent, eux, de se mobiliser face à ce qu’ils considèrent comme une double menace : l’instabilité que l’opération va créer pendant des mois et les pertes d’emplois. Mercredi, M. Camus a écrit aux 90 000 employés de son entreprise (dont 30 000 en France) pour dénoncer des « risques majeurs et des incertitudes fortes, en particulier sur nos équipes, nos emplois, l’avenir de nos activités eau en France ». Et tous les syndicats les appellent, « quels que soient leurs pays », à arrêter le travail, mardi 8 septembre de 9 heures à 11 heures, pour afficher leur « détermination à lutter contre le projet d’OPA ».
Veolia affirme qu’il a sécurisé son accord : il cédera Suez Eau France (ex-Lyonnaise), qui emploie 11 000 salariés, au fonds de gestion français d’infrastructures à long terme Méridiam, qui se serait engagé à ne pas licencier. Son patron-fondateur, Thierry Déau, un ingénieur des Ponts & Chaussée venu de la Caisse des dépôts et consignations, a rencontré François Baroin, président de l’Association des maires de France, dont les adhérents peuvent s’inquiéter pour l’avenir de la fourniture et de l’assainissement de l’eau, que Suez détient à 20 % de part de marché.
> Lire aussi  Qui est Meridiam, l’allié de Veolia dans la bataille de Suez ?
Antoine Frérot a donné jusqu’au 30 septembre au conseil d’Engie pour se prononcer sur son offre. D’ici là, des discussions auront lieu entre les deux groupes, notamment sur le montant. Pour l’heure, la situation est bloquée, ce qui inquiète un gouvernement conscient que des OPA inamicales laissent souvent des traces, même en cas de finalisation de l’opération. « Il ne doit pas y avoir un vainqueur et un vaincu, a insisté M. Le Maire. Le seul vainqueur, ce doit être l’industrie française. »
On attend la contre-attaque de Suez, le « chevalier blanc » qui ne vient toujours pas. Un fonds comme l’américain KKR ? Il devra obtenir le feu vert du gouvernement, et M. Castex a d’ores et déjà prévenu qu’il ne le souhaitait pas. L’eau est d’ailleurs un actif stratégique qui tombe sous le coup du décret Montebourg. La Caisse des dépôts ? Mais l’Etat ne se serait pas ainsi engagé sur l’offre Veolia. Un rachat de ses propres actions ? Le groupe se porte bien, mais il n’a pas 3 milliards à disposition, alors que son plan stratégique « Shaping Suez 2030 » mise sur « une croissance organique plus sélective »… où l’activité eau en France est la dernière de ses priorités.
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/09/04/l-etat-et-engie-demandent-a-veolia-d-ameliorer-son-offre-sur-suez_6051037_3234.html>
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4- [Édito] Verdir ou transformer un modèle économique, deux options très différentes, Novethic, 04/09/20
Anne-Catherine Husson-Traore, Directrice générale de Novethic

Le plan de relance, annoncé par le gouvernement, a permis de montrer l’importance de la transition écologique puisqu’un tiers des 100 milliards d’euros lui sont consacrés. Ce message fort peut pourtant très vite trouver ses limites. Si les sommes allouées sont distribuées sans être accompagnées d’un projet de transformation du modèle actuel, les financements ne trouveront pas les projets nécessaires pour construire une autre économie, résiliente et durable.
Depuis 2015, des centaines de milliards d’euros sont mobilisés sur l’économie verte. Le groupe Caisse des dépôts par exemple a consacré 20 milliards d’euros à des financements verts sur la période 2018-2020. De leur côté les six plus grandes banques françaises ont consacré 35, 8 milliards d’euros aux énergies renouvelables en 2018 et 15 milliards à des "travaux d’économie d’énergie dans les bâtiments anciens". Le mouvement est international puisque la banque américaine Goldman Sachs a, par exemple, annoncé fin 2019 vouloir "injecter 750 milliards de dollars dans la transition vers une économie bas carbone d’ici 2030 dans neuf secteurs".
Si l’argent est bien le nerf de la guerre, la question fondamentale est plutôt au service de quelle guerre l’oriente-t-on ? La crise du COVID 19 met au pied du mur gouvernements et dirigeants économiques et financiers sur la nature du modèle qu’ils veulent sauver. Les études montrent que les crises environnementales, sanitaires, sociales et économiques sont d’une ampleur sans précédent et combinent leurs effets. Alors est-il possible de préserver l’emploi et d’éviter les faillites en donnant une forte couleur verte au programme France relance.
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/economie/isr-rse/edito-verdir-ou-transformer-un-modele-economique-deux-options-tres-differentes-148953.html>
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5- Entretien. Eric Lombard, de la Caisse des dépôts : "Nous investissons 26 milliards d'euros dans les territoires", Le JDD, 05/09/20, 00h31
Propos recueillis par Rémy Dessarts

Eric Lombard, le patron de la Caisse des dépôts, révèle l'ensemble des mesures mises en œuvre pour relancer l'économie.
Rénovation thermique, logement social, commerce de centre-ville, formation des jeunes… Le bras armé de l'Etat est à la manœuvre sur tous les fronts pour combattre la crise et relancer l'économie. Eric Lombard, directeur de la Caisse des dépôts, révèle au JDD l'ensemble des mesures pour relancer l'économie. "Nous investissons 26 milliards d'euros dans les territoires, confie-t-il. Dont 80% alloués dans les deux ans !" Avec ce plan, "bâti en parallèle de celui de l'Etat", l'institution souhaite accélérer la transition écologique et le passage à une économie plus inclusive.
> Lire aussi - Plan de relance de 100 milliards d'euros : et après ?
A combien se chiffre la contribution de la Caisse des dépôts au plan de relance de l'économie ?
A 26 milliards d'euros sur tous les territoires, dont 80% alloués dans les deux ans! Dès le début du confinement nous avons décidé d'investir plus, plus vite que prévu. Notre plan a été bâti en parallèle de celui de l'Etat et en interaction avec lui. Nous allons investir l'argent des Français, l'épargne du livret A que nous gérons, pour accélérer la transition écologique et le passage à une économie plus inclusive.
Nous installerons rapidement 50.000 bornes de recharge pour véhicules électriques dans tout le pays
Concrètement, qu'allez-vous faire pour la transition écologique ?
Nous allons d'abord prendre en charge la rénovation thermique des bâtiments publics et des HLM. Notre objectif est de rénover 22 millions de mètres carrés en métropole et en Outre-mer. Par exemple, je suis allé à Louviers, en Normandie, vendredi, où nous soutenons la reconstruction d'une école qui respectera les meilleurs standards écologiques. Nous la financerons à taux réduit. A la clé : une économie de 58.000 euros pour la mairie. Nous misons aussi massivement sur les nouvelles mobilités. En commençant par les infrastructures de recharge de véhicules électriques. Nous installerons rapidement 50.000 bornes de recharge dans tout le pays. Nous allons aussi accélérer le développement des nouvelles énergies (hydrogène, gaz, électricité) dans les transports publics et financer 11.000 véhicules propres dans les collectivités locales. Enfin, nous prévoyons d'investir dans le développement des énergies renouvelables (solaire, éolienne, hydraulique), avec pour objectif d'alimenter 4,5 millions de foyers.
A quoi va servir la Banque du climat dont vous annoncez la création ?
La Banque du climat, ce n'est pas une nouvelle structure, mais l'action coordonnée de la Banque des territoires et de Bpifrance, dont nous détenons 50% avec l'Etat. A eux deux, ces organismes vont investir et prêter 40 milliards d'euros pour la transition écologique.
Nous allons également contribuer à la création de 15.000 nouvelles places en Ehpad
Votre activité historique, le logement social, est-elle concernée par le plan ?
Nous finançons en effet le logement social français qui permet d'héberger près de 20% de nos concitoyens. Nous allons accélérer en finançant 170.000 logements sociaux, dont 40.000 que nous allons construire nous-mêmes, sur nos fonds propres.
Ce programme s'étend sur quelle période ?
Cela commence dès 2020, car nous avons déjà contractualisé avec des promoteurs pour la construction de 30.000 logements, dont 5.000 réservés aux travailleurs clés (personnels de santé, policiers…) afin qu'ils puissent se loger à un prix raisonnable plus près de l'endroit où ils exercent leur métier. Nous allons également contribuer à la création de 15.000 nouvelles places en Ehpad dans les deux années qui viennent, ce qui donnera du travail à 6.500 personnes.
100.000 formations qualifiantes pour les moins de 25 ans seront financées
Quelle sera votre contribution au volet solidarité du gouvernement ?
Nous avons lancé en novembre l'application MonCompteFormation. Grâce à elle, 100.000 formations qualifiantes pour les moins de 25 ans seront financées. On sait que l'industrie ne trouve pas les bac+2 dont elle a besoin. L'appli dira quels sont les secteurs qui embauchent dans votre région et quelles sont les formations conseillées. Celles-ci seront bientôt évaluées par leurs utilisateurs, comme sur Tripadvisor.
Comment soutenez-vous les économies locales, très affectées par la crise ?
Nous avons décidé de financer 100 foncières spécialisées en commerces de centres-villes. C'est un enjeu majeur pour nos élus. Les commerces de notre enfance étaient des merceries de petite taille où nos grands-mères achetaient de la laine. Si on veut des points de vente modernes, il faut faire un remembrement, c'est-à-dire regrouper les magasins et engager des travaux. Si on ajoute le prix d'achat, vous êtes hors-marché. Il faut donc un soutien des pouvoirs publics pour que le loyer reste attractif. Par ailleurs, nous investissons 1,3 milliard d'euros dans le plan tourisme pour soutenir cette filière.
Nous transformons notre pays. Dès maintenant et durablement ! 
En quoi la réorganisation de la Caisse des dépôts vous est-elle utile aujourd'hui ?
Nous avons eu l'intuition de créer la Banque des territoires il y a deux ans, avant les mouvements sociaux, afin de soutenir tous les territoires. En trois mois nous avons bâti ce plan de 26 milliards d'euros. Très peu d'institutions dans le monde auraient pu le faire aussi vite. Et cet argent est déjà au travail !
Le gonflement des dépôts sur le livret A arrive donc à point ?
De fait, nous n'avons pas de problèmes de liquidité. L'épargne supplémentaire sur le livret A depuis janvier équivaut à 27 milliards d'euros. Une somme qui ne dort pas, nous la plaçons pour qu'elle soit utile. Le ministre de l'Economie et des Finances nous a permis d'utiliser ces fonds plus largement. Cette épargne servira par exemple à la réfection des ponts ou au financement des pistes cyclables, des réseaux de bus propres... Nous transformons notre pays. Dès maintenant et durablement ! 
<https://www.lejdd.fr/Economie/eric-lombard-de-la-caisse-des-depots-nous-investissons-26-milliards-deuros-dans-les-territoires-3989910>
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6- La Banque mondiale annule un prêt pour un barrage controversé au Liban, AFP, 05/09/20, 15:00

La Banque mondiale a annulé un prêt pour financer un projet de barrage controversé au Liban qui aurait risqué de détruire une vallée riche en biodiversité selon des experts de l'environnement.
L'institution internationale a indiqué vendredi dans un communiqué qu'elle avait prévenu le gouvernement libanais du retrait de son accord "à cause de conditions préliminaires non remplies pour le début de la construction".
Depuis plusieurs années le projet était contesté par des écologistes et des militants. Un soulèvement inédit déclenché en octobre 2019 contre la classe dirigeante au Liban avait apporté un nouveau souffle à la mobilisation contre le barrage.
Les travaux pour le barrage de Bisri, dont la construction était prévue à 30 kilomètres au sud de la capitale Beyrouth, ont été partiellement suspendus en juin après que la Banque mondiale eut formulé certaines inquiétudes sur leur mise en oeuvre.
Elle avait alors donné au Liban jusqu'au 4 septembre pour travailler à des solutions liées aux opérations, à la maintenance et à la protection de l'environnement.
Les grands travaux de construction n'avaient pas vraiment commencé mais le secteur avait été bouclé début 2019 et de premiers arbres abattus.
"La portion annulée du prêt est de 244 millions de dollars et l'annulation est effective immédiatement", a déclaré la Banque mondiale dans son communiqué.
Dans un pays aux services publics en déliquescence, le barrage devait permettre de répondre aux besoins en eau de 1,6 million de Libanais, selon la Banque mondiale.
Sa réalisation revenait de fait à inonder la vallée de Bisri, célèbre pour ses flancs boisés de pins majestueux, ses champs de citronniers et plants de haricots.
Des spécialistes de l'environnement et des agriculteurs craignaient que la construction sur une faille sismique n'augmente le risque de tremblement de terre.
- "Enfin une bonne nouvelle" -
Après les manifestations antipouvoir d'octobre, les contestataires avaient régulièrement investi ces derniers mois le site de Bisri pour y organiser cortèges et sit-in.
"Avec la colère croissante du public, le projet était devenu un fardeau pour la Banque mondiale, elle devait s'en retirer", se réjouit Roland Nassour, coordinateur d'une campagne pour la préservation de Bisri.
Un mois après l'explosion du port de Beyrouth, qui a dévasté le 4 août des quartiers entiers de la capitale et tué plus de 190 personnes, l'annulation du prêt a été accueillie sur les réseaux sociaux comme une petite victoire.
"Enfin une bonne nouvelle dans un Liban meurtri", s'est réjouie sur Twitter une utilisatrice.
De son côté, l'ancien ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil, gendre du président Michel Aoun et figure politique particulièrement conspuée par une grande partie de l'opinion publique, a déploré l'annulation du prêt.
"Un jour viendra où l'Etat libanais et les habitants (...) réclameront le financement du barrage de Bisri", a-t-il averti, estimant qu'il n'y aurait alors d'autre alternative que de "sécuriser un nouveau prêt (...) mais plus coûteux".
<https://www.geo.fr/environnement/la-banque-mondiale-annule-un-pret-pour-un-barrage-controverse-au-liban-201963>
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7- L’exode urbain : un livre qui prône le retour à la campagne !, Mr Mondialisation, 05/09/20

À l’annonce du confinement, des centaines de milliers de personnes ont quitté la ville pour rejoindre les campagnes. Outre cet épisode singulier, de plus en plus de citadins en quête de sens partent à la recherche d’alternatives pour un monde plus solidaire et plus écologique. Les territoires ruraux s’affirment en effet comme des lieux où un autre avenir est possible. Dans L’exode urbain, Manifeste pour une ruralité positive, Claire Desmares-Poirrier s’appuie sur son témoignage pour appeler de ses vœux un départ vers la campagne et un mode de vie totalement opposé à la ville consumériste et déconnectée de la nature.
Le monde de demain, que beaucoup s’attachent à préparer dès aujourd’hui, devra reposer sur un autre rapport au temps et à l’espace et accorder plus de place au non-marchand, à l’entraide et à l’autonomie. La campagne est un cadre propice à ces aspirations, ce qui explique l’exode urbain de plus en plus pratiqué par les jeunes et les moins jeunes générations. Véritable mouvement de fond, il s’explique tant par une envie de quitter un mode de vie vide de sens que par la volonté de construire des projets épanouissants et plus proches de la nature.
>> Suite à lire à :
<https://mrmondialisation.org/lexode-urbain-un-livre-qui-prone-le-retour-a-la-campagne/>
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8- Entretien. Nicolas Hulot et Frédéric Lenoir : « Un autre monde est à notre portée », Ouest-France, 06/09/20, 07h29
Propos recueillis par Philippe Lemoine

Le militant écologiste, ancien ministre, et le philosophe et sociologue unissent leur voix dans un cri d’alarme mais aussi d’espoir. Un appel à bâtir un monde plus respectueux de l’homme et de la nature. Une utopie ? Pas si sûr…
Vos voix comptent dans la réflexion actuelle sur la société, l’humanité, ses errements et ses espoirs. Comment sont nés votre rencontre et ce livre ?
Nicolas Hulot. Nous avions participé, il y a quelques années, à un livre d’entretiens avec des grands témoins, Nos voies d’espérance (Actes Sud). Et quand j’étais ministre de l’Écologie, je m’apprêtais à confier à Frédéric une mission de réflexion sur la condition animale.
Frédéric Lenoir. Quelques mois après la démission de Nicolas du gouvernement, je suis allé le voir chez lui, à Saint-Lunaire (Ille-et-Vilaine). Nous avons la même vision d’un monde globalisé en crise et nous appelons tous les deux à une révolution des consciences, je lui ai proposé d’écrire un livre ensemble et il m’a dit oui.
>> Suite à lire à :
<https://www.ouest-france.fr/environnement/climat/entretien-hulot-et-lenoir-un-autre-monde-est-a-notre-portee-6962309>
Sur le même sujet :
> Invité de Darius Rochebin. "J'ai souffert" : Nicolas Hulot revient sur son passage douloureux au gouvernement <https://www.lci.fr/politique/replay-l-interview-de-nicolas-hulot-par-darius-rochebin-j-ai-souffert-l-ancien-ministre-revient-sur-son-passage-douloureux-au-gouvernement-2164033.html>, LCI, 08/09/20, 20h30
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9- Entretien. « Les collapsologues sont dans un rapport de convergence avec le pouvoir », Usbek & Rica, 06/09/20, 10:00
Vincent Edin

Dans leur nouvel essai, Le pire n’est pas certain. Essai sur l’aveuglement catastrophiste (Premier Parallèle, 2020), en librairie le 10 septembre, Catherine et Raphaël Larrère critiquent l'approche et la pensée des collapsologues qui, selon eux, freinent l'action écologique locale plus qu'ils ne l'encouragent.
Et si les collapsologues étaient les meilleurs alliés des néolibéraux ? Et si, à force de dénoncer l’État et les institutions pour encenser l’entraide citoyenne et les biorégions, les effondristes étaient devenus les idiots utiles du business as usual ? À l’heure où les collapsologues bénéficient d’une importante couverture médiatique (et où leurs ouvrages se vendent comme des petits pains), la thèse développée par Catherine et Raphaël Larrère dans leur dernier livre, Le pire n’est pas certain. Essai sur l’aveuglement catastrophiste (Premier Parallèle, 2020) risque de ne pas leur attirer que des louanges. La philosophe de l’environnement et l’ingénieur agronome et sociologue ne sont pourtant pas dans la posture, ni dans la dénonciation facile d’un succès public, mais plutôt dans un rôle inattendu de lanceurs d’alerte : pour remettre l’écologie politique sur le chemin de l’action, il est grand temps, nous disent-ils, de se détourner des effondristes velléitaires et de remettre les mains dans la terre.
Usbek & Rica : Le projet de ce livre remonte à une rencontre organisée à Cerisy, en 2015, où vous aviez ferraillé avec plusieurs collapsologues. Quel était l’objet initial de la discorde ? 
Catherine Larrère : Nous avons beaucoup précisé notre argumentation depuis cinq ans, mais ce qui nous avait frappé dans ce colloque sur la transition écologique qui rassemblait des sociologues, des économistes et des militants, c’était la place importante de ceux qui croyaient à la réalité de la catastrophe globale à venir. Nous avions présenté notre intervention sur le thème « pourquoi nous ne sommes pas catastrophistes », et cela avait provoqué des réactions assez vives. Depuis, les collapsologues ont écrit avec succès et tout se passe comme si l'ensemble de la pensée écologique devait adopter l’hypothèse d’un effondrement global.
>> Suite à lire à :
<https://usbeketrica.com/article/larrere-les-collapsologues-sous-estiment-l-etat>
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10- Brésil : les ONG écologistes, un "cancer" pour Bolsonaro, AFP, maj le 06/09/20 à 15:00

Le président brésilien Jair Bolsonaro a affirmé qu'il ne parvenait pas à "tuer le cancer" que représentent selon lui les ONG écologistes et a dénoncé un complot international l'accusant d'être responsable des feux de forêt en Amazonie.
"Vous savez que les ONG n'ont pas voix au chapitre avec moi. Je suis ferme avec ces gens, mais je n'arrive pas à tuer ce cancer que sont la plupart des ONG", a déclaré le chef de l'Etat jeudi soir, lors de sa transmission hebdomadaire en direct sur Facebook.
Le dirigeant d'extrême droite a également fustigé les campagnes orchestrées par des "salopards" qui l'accusent "de mettre le feu à l'Amazonie".
Il faisait allusion, entre autres, à une campagne sur internet en anglais lancée cette semaine, intitulée "Defundbolsonaro.org", lancée par plusieurs ONG appelant à faire dépendre tout investissement au Brésil d'engagements fermes pour la préservation de l'Amazonie.
Cette campagne a pour slogan : "Bolsonaro met le feu à l'Amazonie. Encore. De quel côté êtes-vous ?".
En juin, des fonds d'investissement internationaux pesant ensemble 4.000 milliards de dollars avaient déjà réclamé des changements dans la politique environnementale du gouvernement. 
Human Rights Watch (HRW) a réagi vendredi aux déclarations du président Bolsonaro en affirmant que "non seulement il montre son mépris total pour les actions des ONG (...) mais ses politiques anti-environnement ont accéléré la destruction de la forêt, avec de graves conséquences pour ceux qui la défendent mais aussi pour la santé de milliers de personnes qui respirent de l'air toxique à cause des incendies".
Le général Augusto Heleno, ministre du Cabinet de Sécurité institutionnelle, a reconnu dans un entretien publié vendredi dans le journal Estado de S. Paulo qu'il était possible "d'améliorer" les actions du gouvernement pour préserver l'Amazonie, mais il a lui aussi critiqué les ONG.
"Le sport préféré de certaines ONG est de dire du mal de l'Amazonie. Derrière tout ça, il y a des intérêts qui vont bien au-delà de la préservation", a-t-il déclaré.
"Quand on dit de choisir entre l'Amazonie et Bolsonaro, ça n'a aucun sens (...). On dirait que Bolsonaro est responsable de tout ce qui se passe en Amazonie, mais beaucoup d'informations contenues dans ces campagnes sont fabriquées et mal intentionnées", a-t-il poursuivi.
Le gouvernement brésilien a déployé l'armée en mai pour combattre les incendies en Amazonie et a interdit tout brûlis agricole pour une durée de quatre mois en juillet.
Mais le satellite de l'Institut national de recherches spatiales (INPE) a identifié un nombre très élevé de feux de forêt dans la région en août, avec 29.307 foyers, le deuxième chiffre le plus élevé de la décennie. C'est seulement 5% de moins qu'en 2019, quand la recrudescence des incendies avait suscité une grande crise internationale. 
Plus au sud, au Pantanal, plus grande zone humide de la planète et sanctuaire de biodiversité, le nombre de foyers a triplé par rapport à août 2019.
<https://information.tv5monde.com/info/bresil-les-ong-ecologistes-un-cancer-pour-bolsonaro-373678>
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11- Qu'est-ce que l'économie circulaire, dont les assises se tiennent lundi et mardi ?, Le JDD, 07/09/20,  21h44 
Gaël Vaillant

L'Ademe, l'agence nationale chargée de la transition écologique, organise les 4e assises de l'économie circulaire lundi et mardi. Ce concept économique est devenu incontournable en dix ans.
Lundi et mardi se tiennent les 4e assises de l'économie circulaire, pilotées par l'Ademe, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie. De quoi parle-t-on? Il s'agit avant tout d'un système économique théorisé à la fin des années 80 par une série de chercheurs qui souhaitaient réduire l'empreinte écologique de l'homme. Parmi eux, un chimiste allemand, Michael Braungart, et un architecte américain, William McDonough, qui ont imaginé et lancé en 2002 une certification internationale, nommée "du berceau au berceau" ("cradle to cradle" en anglais et dont le sigle est "C2C") et attribuée aux produits recyclables et issus de matières recyclées. La certification C2C et ses critères qui s'inscrivent dans un système libéral sont toutefois très critiqués par une partie des défenseurs de l'économie circulaire.
Un système qui va au-delà de la seule gestion des déchets
L'économie circulaire, c'est donc l'idée d'un cercle vertueux : un produit, une fois consommé ou usé, est à 100% recyclé pour créer un autre produit. Mais cela ne se limite pas à la simple gestion des déchets, loin de là. C'est en fait l'ensemble du cycle de vie des produits qui est repensé, de sa conception à sa consommation.
Limiter l'empreinte écologique de l'homme implique par exemple la suppression des intermédiaires inutiles (le consommateur achète directement le produit au producteur), la réduction des étapes de la chaîne de production ou encore un changement des modes de consommation (en privilégiant la réparation et la réutilisation d'un produit plutôt qu'un rachat).
> Lire aussi - Recyclage : les réponses aux questions que l'on se pose encore
En 2015, la France a adopté une loi ambitieuse pour promouvoir l'économie circulaire avec plusieurs mesures comme l'augmentation d'ici 2030 de la part de produits à base de matériaux recyclés, l'interdiction des sacs en plastique, la pénalisation de l'obsolescence programmée, etc. Cette année, une nouvelle loi anti-gaspillage a renforcé les objectifs fixés en 2015, prévoyant, entre autres, la fin du plastique jetable d'ici 2040. Dans le cadre du plan de relance, présenté jeudi dernier, 570 millions d'euros seront investis dans l'économie circulaire.
<https://www.lejdd.fr/Economie/quest-ce-que-leconomie-circulaire-dont-les-assises-se-tiennent-lundi-et-mardi-3990259>
Sur le même sujet : 
> L'Ademe appelle à accélérer la mise en œuvre de la loi sur l'économie circulaire <https://www.connaissancedesenergies.org/afp/lademe-veut-accelerer-dans-la-mise-en-oeuvre-de-la-loi-sur-leconomie-circulaire-200907>, AFP, 07/09/20, 11h46
> L'Ademe retient les 16 premiers territoires labellisés « économie circulaire » <https://www.a.com/ae/news/territoire-label-economie-circulaire-ademe-36048.php4>, Actu-environnement, 07/09/20
En savoir plus : 
> Vidéo. Le cycle de vie d’un produit, qu’est-ce que c’est ? <https://www.youtube.com/watch?time_continue=4&v=SJq7i_3UODM&feature=emb_logo>, Ademe, 11/09/17
> L’analyse du cycle de vie (ACV) <https://www.ademe.fr/expertises/consommer-autrement/passer-a-laction/dossier/lanalyse-cycle-vie/quest-lacv>, dossier en ligne de l’Ademe, 18/06/18
> Économie de la fonctionnalité <https://www.ademe.fr/expertises/economie-circulaire/economie-fonctionnalite>, expertise de l’Ademe, 25/03/19
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12- Publicité : nette hausse des manquements aux règles « développement durable » de l'Arpp, Actu-environnement, 09/09/20, 13h10
Philippe Collet 

En 2019, 97 publicités liées à la thématique environnementale ont été classées en « manquements » et en « réserves », soit 11,6 % des publicités examinées par l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (Arpp). Le taux de conformité « est en nette baisse par rapport à celui du précédent bilan et atteint le niveau le plus bas depuis 2010 », déplore l'Arpp, qui a publié le dixième bilan d'application de sa recommandation « développement durable ».
Les principaux manquements concernent le vocabulaire utilisé, l'emploi de signes, labels, logos, symboles, auto-déclarations inappropriés, ainsi que des allégations erronées relatives à l'impact « éco-citoyen » d'un produit.
Le bilan, issu d'un travail de l'Arpp et de l'Agence de la transition écologique (Ademe), s'appuie sur l'examen de 26 120 publicités éditées en juin, septembre, octobre et novembre de l'année 2019. Ces publicités ont été diffusées sur les bannières web, les insertions presse, l'affichage national, les posts Facebook et, élargi pour cette analyse, aux films publicitaires diffusés sur la plateforme YouTube. « Huit-cent-trente-trois publicités sont liées à la thématique environnementale, [soit un] taux de 3 %, stable par rapport aux années précédentes. »
Par ailleurs, 8 237 avis avant diffusion ont été rendus par l'Arpp en 2019, parmi lesquels 946 ont fait l'objet de demandes de modifications, dont 23 sur le fondement de la recommandation « développement durable ».
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/arpp-manquements-regles-publicite-developpement-durable-36067.php4>
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13- Plus d’un milliard de personnes risquent d’être déplacées d’ici 2050, Enviro2B, 09/09/20
La Rédaction

La croissance démographique rapide, le manque d’accès à la nourriture et à l’eau et une exposition accrue aux catastrophes naturelles engendreraient le déplacement de plus d’un milliard de personnes s d’ici 2050, selon une nouvelle analyse des menaces écologiques mondiales.
Compilé par l’Institute for Economics and Peace (IEP), un groupe de réflexion qui produit des indices annuels sur le terrorisme et de la paix, le Registre des menaces écologiques utilise entre autres des données des Nations Unies pour évaluer huit menaces écologiques et prédire quels pays et régions sont les plus à risque.
Alors que la population mondiale devrait atteindre près de 10 milliards de personnes d’ici 2050, intensifiant la ruée vers les ressources et alimentant les conflits, la recherche montre que jusqu’à 1,2 milliard de personnes vivant dans des zones vulnérables de l’Afrique subsaharienne, de l’Asie centrale et du Moyen-Orient pourraient être forcé de migrer d’ici 2050.
>> Suite à lire à :
<https://www.enviro2b.com/2020/09/09/plus-dun-milliard-de-personnes-risquent-detre-deplacees-dici-2050/>
En savoir plus :
> Ecological Threat Register 2020 <http://visionofhumanity.org/app/uploads/2020/09/ETR_2020_web-1.pdf>, Institute for Economics and Peace (IEP), 09/2020
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14- À Clichy-sous-Bois, Nicolas Hulot défend l’écologie dans les quartiers populaires, Le Parisien, 10/09/20, 12h59
Thomas Poupeau

L’ancien ministre de l’écologie, invité mercredi à Clichy-sous-Bois par l’association AC le feu, a rencontré une quarantaine d’habitants. Thème de ces échanges : l’écologie comme solution contre les inégalités sociales.
« Merci, cher Nicolas, de t'être invité de l'autre côté du périph'! » Micro en main, Mohamed Mechmache, cofondateur de l'association AC-Lefeu (Association Collectif Liberté Egalité Fraternité Ensemble Unis, créée au lendemain des émeutes de 2005), a accueilli Nicolas Hulot à Clichy-sous-Bois. Ce mercredi soir, l'ancien ministre est venu parler écologie, social, et « de l'importance de lier les deux ». Face à lui : une quarantaine d'habitants.
Lire aussi >  Un quinquennat de crises : le jour où Macron a appris la démission de Nicolas Hulot à la radio
« On pense que les écologistes sont plus sensibles au devenir de la planète qu'à celui de l'humanité. Erreur : ce qui nous prend aux tripes, c'est l'avenir des hommes, qu'on ne peut dissocier de celui de la Terre », plaide Nicolas Hulot, teint hâlé, en tee-shirt et blouson de cuir.
Et de rappeler qu'il avait ajouté à l'intitulé de son ministère de la transition écologique le terme « solidaire ». Parce que, dit-il, « quand il y a des événements naturels dramatiques, ce sont les plus vulnérables qui souffrent ».
>> Suite à lire à :
<https://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/a-clichy-sous-bois-nicolas-hulot-defend-l-ecologie-dans-les-quartiers-populaires-10-09-2020-8382186.php>
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15- Plan France relance : Pour relocaliser l’économie, un changement des règles commerciales s’impose, Fondation pour la Nature et l’Homme, communiqué du 11/09/20

Pour relancer l’économie, la création d’emplois et mettre la France sur la trajectoire de la transition écologique et sociale, la relocalisation se présente comme l'un des objectifs majeurs du plan de relance annoncé par le gouvernement le 3 septembre dernier. Cependant, de nombreux obstacles dans les règles commerciales européennes l’entravent : sans un socle minimum de règles sociales, fiscales et environnementales à l’entrée du marché européen, la relocalisation restera un vœu pieux. Dans leur livre paru aux éditions Les Petits Matins « Après le libre-échange, quel commerce international face aux défis écologiques » Samuel Leré (Fondation Nicolas Hulot) et Mathilde Dupré (Institut Veblen) expliquent quels sont les freins à la relocalisation. Ils se livrent plus globalement à une critique rigoureuse et chiffrée de la politique commerciale européenne actuelle et posent des solutions pour la mettre au service de la transition écologique et sociale.
>> Suite à lire à :
<http://r.mail.fnh.org/mk/mr/jpc8Og5_TIyrxCLyhR-rD7Va5E8nZywWSdrsSY2y8jBVrGMr_lZILbSw4MCalOFOLr-yC8a8iAbk2d9M3DnbgiZsxR3fyIWGlZQ>
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En audio
16- Quel modèle économique pour la transition écologique ?, France Culture, La conversation scientifique, 05/09/20, de 16h à 17h
Etienne Klein

Le développement de la société est un cercle vicieux : le mouvement continu de ce cercle n’est possible qu’à la condition que la croissance ne s’arrête pas ; or le combustible de cette croissance, lui, risque de s’épuiser un jour...
Invité : Gaël Giraud, économiste, spécialiste en économie mathématique.
Faites un petit tour dans les librairies à la recherche de livres de prospective en matière d’économie, d’environnement ou d’énergie, et lisez leurs quatrièmes de couverture. Vous ne tarderez pas à reconnaître l’air du temps : globalement, ce n’est pas la joie dans les rayons. L’idée d’avenir n’a plus que de pâles couleurs et les rêves collectifs font allègrement grise mine. Mais on voit quand même resurgir çà et là l’hypothèse – ou la conviction – qu’un salut demeure possible. Preuve que les temps mauvais stimulent à la fois les Apocalypses et les Annonciations, même si c’est en proportions inégales. 
>> Suite à lire et émission (59 min) à réécouter à :
<https://www.franceculture.fr/emissions/la-conversation-scientifique/quel-modele-economique-pour-la-transition-ecologique>
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17- Nicolas Hulot et Frédéric Lenoir, pour un monde en quête de sens, France culture, De cause à effets, 08/09/20, de 21h à 22h
Aurélie Luneau

Deux profils, deux regards, deux "gêneurs"...
"Nous ne traversons pas un moment de crise anodine, nous vivons un moment décisif pour l'avenir de l'humanité...".
Deux hommes engagés pour l'environnement, deux profils différents, mais deux figures emblématiques et populaires ont choisi de croiser la parole et de livrer leurs pensées pour faire avancer le monde de demain et sortir de l'impasse. Deux voix emblématiques et populaires qui se sont couplées pour refuser la fatalité et faire entendre leur quête de sens. 
Avec Nicolas Hulot, Président d’honneur de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, et ancien ministre de la transition écologique et Frédéric Lenoir, philosophe, sociologue et écrivain. Tous les deux sont auteurs du livre « D’un monde à l’autre. Le temps des consciences » paru chez Fayard, livre dans lequel ils nous font part de leurs réflexions, nourries d'expériences professionnelles et de terrain, expériences qui montrent la difficulté d’agir, souvent en haut lieu, face aux enjeux majeurs du XXIe siècle. Un livre qui est un dialogue, celui de deux « gêneurs », selon leurs mots, avec une volonté de « gêner » sans juger, mais aussi et surtout d’ouvrir les esprits.
> Emission (58 min) à réécouter à :
<https://www.franceculture.fr/emissions/de-cause-a-effets-le-magazine-de-lenvironnement/de-cause-a-effets-le-magazine-de-lenvironnement-du-mardi-08-septembre-2020>
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En images
18- Vidéo. "Les gens doivent reprendre le contrôle" : l'inventeur de l'iPhone reconnaît qu'il a créé un monstre, France Télévisions, 10/09/20, 09:39

"Vous savez, parfois je me réveille en me disant que ce que j'ai créé, je veux que ce soit bien utilisé, et pas que ça détruise des familles, voire la société entière." Depuis l'arrivée des applications conçues pour nous scotcher à nos écrans, il pense que son invention est devenue source d'addiction. Dépassé par sa créature, l'un des pères de l'iPhone appelle dans "Envoyé spécial" à se battre collectivement contre "la bête".
Tony Fadell est une sorte de génie. Cet informaticien américain a créé dix-huit générations d'iPod, et trois d'iPhone. Il n'imaginait pas que son "bébé" allait être adopté partout, et changer nos habitudes si rapidement. Une sorte de Dr Frankenstein, aussi, car il était loin aussi de prévoir que sa créature allait lui échapper.
"C'est ta faute !" l'accuse aujourd'hui sa femme quand elle voit leurs enfants scotchés devant un écran. Lui-même s'avoue désemparé quand il fait face à des familles entières au restaurant "comme ça, dit-il en mimant ce geste des pouces devenu familier, pendant tout le dîner".
La naissance des applis, le point de bascule
Pour Tony Fadell, les problèmes ont commencé avec les applis : ce sont elles qui nous ont rendus esclaves du téléphone portable. C'est vers 2010 que l'inventeur de l'iPhone a réalisé à quel point les notifications incessantes envoyées par ces applications que nous téléchargeons sur nos smartphones (elles sont aujourd'hui au nombre de... 90 000 uniquement pour l'iPhone) nous détournent de nos conversations réelles.
"Les gens passaient leur temps devant leur écran, alors qu'on était en train de parler !" s'alarme-t-il. Sa conclusion : "Il faut que j'arrive à le tenir à distance si je veux parler avec les gens." Dans "Envoyé spécial", il appelle même à "se battre ensemble pour combattre la bête".
> Extrait de "Les repentis des applis", un reportage à voir dans "Envoyé spécial" le 10 septembre 2020 à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/internet/apple/video-les-gens-doivent-reprendre-le-controle-l-inventeur-de-l-iphone-reconnait-qu-il-a-cree-un-monstre_4099819.html>
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19- Image. Steffen Craft : une critique à peine "masquée" de l'humanité, INFluencia, 10/09/2020

Écologie, pollution, poltique, société, numérique, relations humaines, technologie, relations humaines. Steffen Kraft examine notre monde à la loupe et c'est acrément bien vu. Par ici le portrait d'un jeune homme Steffen Craft, qui s'engage grâce à son art pour l'humanité. 
Né à Heidelberg, en Allemagne, Steffen Kraft est concepteur rédacteur, photogrape et illustrateur. Après avoir créé sa propre agence de com Iconéo, qu’il dirige pendant huit ans, le créateur d’images décide de se consacrer entièrement à l’écologie et à la préservation de la planète, avec des projets de « design durable ». Très engagé, ce jeune allemand s’intéresse à tous les sujets de société, avec distance, humour et le besoin de trouver à chaque fois l’idée qui tue, -chère à Nicolas Bordas-, qui épate par sa constance.
La photographie et l'illustration sont ma manière à moi de méditer
Réseaux sociaux, pollution, relations humaines, écologie, politique, société de consommation, travers en tous genre sont scalpés à la lame fine et acérée de cet artiste engagé jusqu’au bout des griffes. Il va même plus loin lorsqu’il affirme que «La photographie et l'illustration sont ma manière à moi de méditer». . Celle qu’il met sur papier pour la partager et peut-être éclairer certains esprits encore naïfs sur le monde tel qu’il est. Aujourd’hui il s’intéresse, quoi de plus normal, aux masques, de manière plus ludique, sans doute, et parfois poétique, tout en lançant ses flèches empoisonnées comme à son habitude. Son travail est à suivre sur Instagram ou sur son site.
Par ici les images « caustiques », acerbes, de cet artiste qui fait déjà couler beaucoup d’encre…
>> Suite à voir à :
<http://www.influencia.net/fr/actualites/art-culture,image,steffen-craft-critique-peine-masquee-humanite,10507.html>
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20- Webinar ISEG UP #3 « Publicité et transition écologique » avec Thierry Libaert, ISEG, 10/09/20, 19h00

Avec Thierry Libaert, président de l’Académie des Controverses, vice-président du think tank « La Fabrique Écologique », membre du Comité d’Honneur de l’Institut National d’Économie Circulaire, du GIE Toute l’Europe et du Conseil de l’Éthique Publicitaire. 
Auteur de nombreux livres et articles sur l'Europe, la communication, l'environnement et les crises, Thierry Libaert est également co-auteur du rapport "Publicité et transition écologique" (aux côtés de Géraud Guibert, conseiller maître à la Cour des comptes et Président de La Fabrique Écologique) présenté en juin 2020 à Brune Poirson, Secrétaire d’État auprès de la ministre de la transition Écologique. 
Le webinar est animé par Alexia Farry, journaliste.
> Vidéo (59 minutes) à voir à :
<https://www.youtube.com/watch?v=PTLFR6n7WIs>
Sur le même sujet :
> Atelier 4 (1:08:05). "Publicité et transition écologique" <https://www.youtube.com/watch?v=qYAOxZ4f_8s&feature=youtu.be>, 4èmes Assises de l'économie circulaire (AEC) de l'ADEME, 07/09/20
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Une publication
21- L'exode urbain - Manifeste pour une ruralité positive, de Claire Desmares-Poirrier, Editions Terre Vivante, 25/08/20

Faire le bilan de son rapport à la vie urbaine, réfléchir à ses réels besoins et quitter la ville. Voilà la meilleure des choses qui puisse nous arriver individuellement et collectivement. Ce petit manifeste est un appel à l'action pour faire le choix d'une vie plus simple et plus enrichissante, afin de créer un modèle de société coopératif, durable et positif.
A propos de l’auteure
Claire Desmares-Poirrier partage ses réflexions et son parcours d'ancienne urbaine, en quête d'un projet de vie qui fait sens et de Nature.
L'exode urbain - Manifeste pour une ruralité positive, de Claire Desmares-Poirrier, Editions Terre Vivante, Collection : Champs d’action, 25/08/20, ISBN : 978-2-36098-581-4, EAN : 9782360985814, 96 pages, 10 €.
<https://boutique.terrevivante.org/librairie/livres/4467/champs-d-action/1628-l-exode-urbain.htm>
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À PROPOS DE LA PRÉSENTE REVUE DE PRESSE...
Cette revue de presse s’inscrit dans la mission éducative de notre Fondation, au statut apolitique et non confessionnelle, et vise à répondre aux souhaits d’information et de sensibilisation des abonnés.
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Diffuser ces articles ne signifie pas automatiquement les approuver mais vise à vous surprendre, vous enrichir, vous donner envie d’en savoir plus, vous aider à relayer l’info, à passer à l’action, et même, à vous indigner ou à vous faire sourire ! Nous espérons qu’au moins un de ces articles répondra chaque jour à l’un de ces objectifs.
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À PROPOS DE LA FONDATION POUR LA NATURE ET L'HOMME (FNH)...
NOS APPELS 
– Le temps est venu <https://letempsestvenu.org/> de poser les premières pierres d’un nouveau monde
– Let’s Bio ! Ensemble pour des cantines bios et locales <https://www.letsbio.org/> pour bien nourrir nos enfants.
– Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
NOS CAMPAGNES 
– 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/> pour participer à l'émergence d'un modèle énergétique plus propre et durable
– Mon Restau’Responsable® <https://www.youtube.com/watch?list=PLh--7obE3XQ5hw0hyacAsOc7PLMneP7-N&v=Eo7AZvPE_MA> pour guider les professionnels de la restauration collective et valoriser leurs bonnes pratiques.
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NOS VIDÉOS PÉDAGOGIQUES 
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NOS PUBLICATIONS (les plus récentes) 
– Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>, janvier 2020
– Oui, les alternatives techniques aux néonicotinoïdes existent <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/oui-les-alternatives-techniques-aux-neonicotinoides-existent/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, mai 2016
– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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