[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur énergies, ressources, transports, habitat, urbanisme & aménagement du territoire (mercredi 14 avril)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mer 14 Avr 07:57:43 CEST 2021


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- San Francisco, Téhéran, Lagos... ces métropoles qui s'enfoncent dangereusement <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/san-francisco-teheran-lagos-ces-metropoles-qui-s-enfoncent-dangereusement-149689.html>, Novethic, 02/04/21
2- Reportage. Que vont devenir les encombrantes Autolib' entassées dans le "cimetière" de Romorantin ? <https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/autolib/reportage-que-vont-devenir-les-encombrantes-autolib-entassees-dans-le-cimetiere-de-romorantin_4328845.html>, France Télévisions, 05/04/21, 10:47
3- Métaux rares de nos smartphones : vers une filière de recyclage ? <https://www.linfodurable.fr/environnement/metaux-rares-de-nos-smartphones-vers-une-filiere-de-recyclage-24938>, L’info durable, 05/04/21
4- À quel point réduisez-vous vos émissions de CO2 en prenant le vélo en ville ? <https://www.numerama.com/sciences/701854-a-quel-point-lusage-du-velo-aide-a-reduire-les-emissions-de-co2-en-ville.html>, Numerama, 05/04/21
5- TER : de Paris à la Normandie en train… à colza <https://www.la-croix.com/Economie/TER-Paris-Normandie-train-colza-2021-04-06-1201149585>, La Croix, 06/04/21, 17:48
6- Vers une nouvelle autoroute ferroviaire entre Sète et Calais ? <https://www.actu-environnement.com/ae/news/appel-prohet-autoroute-ferroviaire-37322.php4>, Actu-environnement, 06/04/21
7- Orange, Carrefour et BNP sacrés champions d'un concours d'économies d'énergie <https://www.lejdd.fr/Societe/orange-carrefour-et-bnp-sacres-champions-de-france-des-economies-denergie-pour-le-climat-4036400>, Le JDD, 07/04/21, 06h00
8- Enquête. Les conteneurs tombés à la mer, un danger passé sous les radars <https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/04/07/les-conteneurs-tombes-a-la-mer-un-danger-passe-sous-les-radars_6075783_3234.html>, Le Monde, 07/04/21, 08h51
9- Entretien EPR de Flamanville : "Le démarrage ne semble pas envisageable avant 2023" et on peut douter "qu'il démarre un jour", selon négaWatt <https://www.francetvinfo.fr/societe/nucleaire/epr-de-flamanville-le-demarrage-ne-semble-pas-envisageable-avant-2023-et-on-peut-douter-qu-il-demarre-un-jour-selon-negawatt_4362837.html>, France info, 07/04/221, 13:59
10- Les premiers trains à hydrogène français bientôt sur les rails <https://information.tv5monde.com/info/les-premiers-trains-hydrogene-francais-bientot-sur-les-rails-403882>, AFP, 08/04/21, 10:00
11- Norvège : le cargo à la dérive pris en remorque, risques d'échouement écartés <https://information.tv5monde.com/info/norvege-le-cargo-la-derive-pris-en-remorque-risques-d-echouement-ecartes-403886>, AFP, 08/04/21, 10:00
12- La sortie du charbon pour la production d’électricité en Allemagne <https://www.connaissancedesenergies.org/la-sortie-du-charbon-pour-la-production-delectricite-en-allemagne-210408>, Ifri, 08/04/21
13- Les ministres de l’Énergie appellent à l’élaboration d’un cadre réglementaire pour l’hydrogène <https://www.euractiv.fr/section/energie/news/energy-ministers-urge-for-regulatory-framework-on-hydrogen/>, EurActiv, 08/04/21
14- Fukushima : le Japon va rejeter à la mer de l'eau contaminée, selon des médias <https://information.tv5monde.com/info/fukushima-le-japon-va-rejeter-la-mer-de-l-eau-contaminee-selon-des-medias-404050>, AFP, 09/04/21, 13:00
15- Le Sri Lanka réclame 17 millions de dollars à l'armateur grec d'un pétrolier incendié <https://information.tv5monde.com/info/le-sri-lanka-reclame-17-millions-de-dollars-l-armateur-grec-d-un-petrolier-incendie-404044>, AFP, 09/04/21, 13:00
16- Rénovation énergétique : ce que le Gouvernement retient du rapport Sichel <https://www.actu-environnement.com/ae/news/renovation-energetique-logements-passoires-amendements-gouvernement-loi-climat-rapport-sichel-37341.php4>, Actu-environnement, 09/04/21
17- Les députés font un grand pas vers la réforme du code minier <https://www.actu-environnement.com/ae/news/code-minier-reforme-projet-loi-climat-resilience-vote-deputes-37345.php4>, Actu-environnement, 09/04/21
En images
18- Insolite : avec son vélo électrique à propulsion solaire, il prépare un périple de 100 kilomètres autour de Strasbourg <https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/strasbourg-0/insolite-avec-son-velo-electrique-a-propulsion-solaire-il-prepare-un-periple-de-100-kilometres-autour-de-strasbourg-2026975.html>, France 3 Grand Est, 04/04/21, 09h51
19- L’incroyable métamorphose de Chongqing en Chine, la ville de tous les extrêmes <https://actu.orange.fr/societe/videos/l-incroyable-metamorphose-de-chongqing-en-chine-la-ville-de-tous-les-extremes-CNT000001zIRe9.html>, TF1, journal de 20h,07/04/21

Bien à vous,
Florence

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ÉTUDES DU JOUR : — San Francisco s'enfonce sous son poids, Jakarta fait face à la montée des eaux, Téhéran pompe les eaux souterraines... D'ici 20 ans, 19 % de la population mondiale sera concernée par l'affaissement des sols. (cf. item 1)
— Les émissions en gaz à effet de serre du vélo sont 30 fois inférieures à celles d'une voiture à carburant fossile, et jusqu'à 10 fois inférieures à celles d'une voiture électrique, d'après une étude menée sur deux ans auprès de 4 000 personnes. (cf. item 4 & suite)
— En Allemagne, l’année 2020 aura marqué le début de la sortie définitive de la production d’électricité à partir du charbon et plus généralement de l’extraction du charbon. Des premières fermetures de centrales à charbon ont en effet eu lieu dans le cadre du « programme de sortie » adopté par l’Allemagne. (cf. item 12)
RARETÉ DU JOUR : Cobalt, lithium, néodyme, indium, mais aussi or ou argent... Ces éléments chimiques, plus ou moins "rares" sont devenus essentiels au fonctionnement des nouvelles technologies. Malgré leur rareté et leur portée stratégique, les filières de recyclage de ces métaux sont encore peu développées. (cf. item 3)
EXPÉRIMENTATION DU JOUR : Depuis le 6 avril, tous les TER circulant entre Paris et Granville (Manche) fonctionnent à l’huile de colza. L’utilisation de ce biocarburant réduirait de 60 % les émissions de CO2 « du champ au rail » et cela d’autant plus que les végétaux sont transformés en carburant près de Verdun après avoir été ramassés dans la région. (cf. item 5)
PODIUM DU JOUR : Orange, Carrefour et BNP Paribas arrivent en tête du championnat de France des économies d'énergie pour le climat 2020, un concours qui vise à valoriser, dans des bâtiments d'entreprises, les initiatives permettant de réduire en partie les émissions carbone. (cf. item 7)
ENQUÊTE DU JOUR : Des milliers de conteneurs de plusieurs tonnes finissent au fond des océans chaque année, ce qui contribue à la détérioration des écosystèmes et rend la navigation plus dangereuse. (cf. item 8)
COMMANDE DU JOUR : Lancé en Allemagne en 2018, le train à hydrogène doit enfin démarrer en France avec la signature d'un contrat pour 12 rames destinées à 4 régions pionnières (Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est et Occitanie), les premiers essais étant prévus fin 2023. (cf. item 10)
APPEL DU JOUR : Les ministres européens de l’Énergie ont souligné la nécessité de créer un cadre réglementaire stable pour l’hydrogène au sein du bloc, qui pourrait attirer les investisseurs privés dans un marché concurrentiel et prévisible. (cf. item 13)
DÉCISIONS DU JOUR : — Le Japon va rejeter à la mer, après traitement, plus d'un million de tonnes d'eau issue de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, a annoncé mardi le gouvernement nippon, malgré l'opposition dans des pays voisins, dont la Chine, et des communautés locales de pêcheurs. (cf. item 14 & suite)
— L'Assemblée nationale a adopté le 9 avril les articles du projet de loi climat qui réforment le code minier. La majorité a accepté d'intégrer des dispositions plus protectrices sans attendre les ordonnances. (cf. item 17)
DÉMESURE DU JOUR : Avec ses 35 millions d’habitants répartis sur 82.000 km², soit la superficie de l’Autriche, la ville chinoise de Chongqing est la plus grande ville du monde. Échangeur routier à 20 voies, gratte-ciels, métro qui traverse les immeubles... cette mégalopole est la ville de tous les extrêmes. (cf. item 19)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- San Francisco, Téhéran, Lagos... ces métropoles qui s'enfoncent dangereusement, Novethic, 02/04/21
Marina Fabre

Le risque d'engloutissement des métropoles est de plus en plus important. San Francisco qui s'enfonce sous son poids, Jakarta qui fait face à la montée des eaux, aux risques sismiques et à la surpopulation, Téhéran qui pompe les eaux souterraines... D'ici 20 ans, 19 % de la population mondiale sera concernée par l'affaissement des sols. Si la situation est dramatique, certaines villes comme Tokyo et Shangaï ont réussi à limiter la casse. 
1 600 milliards de kilogrammes. C’est le poids de la masse urbaine de la ville de San Francisco. L’équivalent de sept millions de Boeing 747, compare le journal local San Francisco Chronicle et ce, sans compter les ponts, les routes, ou la circulation. Un poids considérable qui fait pression sur la lithosphère, la coque extérieure de la Terre, qui commence à s’affaisser. Dans une nouvelle étude, Tom Parsons, géophysicien de l’United States Geological Survey estime que depuis 1860, la ville s’est enfoncée de 80 millimètres. Si cela parait peu, l’affaissement est inégal selon les endroits. Certains bâtiments de la baie de San Francisco seraient littéralement en train de couler. Et le phénomène devrait empirer dans les années à venir. 
"D’ici 2050, 70 % de la population de la Terre vivra dans les villes. Les biens et les besoins des populations croissantes concentrent leur masse sur des zones relativement petites", écrit Tom Parsons. Ainsi, en 1860, San Francisco ne comptait que 114 000 habitants, aujourd’hui la ville californienne en abrite plus de sept millions. Si l’urbanisation est un réel problème, il n’est pas le seul à participer à l’affaissement des métropoles. La sécheresse, le réchauffement climatique, le pompage excessif des aquifères… plusieurs facteurs entrent en jeu. 
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/san-francisco-teheran-lagos-ces-metropoles-qui-s-enfoncent-dangereusement-149689.html>
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2- Reportage. Que vont devenir les encombrantes Autolib' entassées dans le "cimetière" de Romorantin ?, France Télévisions, 05/04/21, 10:47
Pierre-Louis Caron

Depuis leur retrait des rues de Paris, Lyon et Bordeaux, ces voitures électriques peinent à entamer une seconde vie. A Romorantin-Lanthenay, plus d'un millier d'entre elles sont entreposées sur un parking et un terrain vague de la ville, en attendant d'être revendues.
"Changeons le système, pas le climat". Cette formule bien connue des écologistes est inscrite sur le capot délavé d'une Autolib' hors d'usage, plantée comme des centaines d'autres au fond d'une zone industrielle de Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher). Le pare-brise griffé reflète un soleil timide, en ce mois de mars. A bonne distance, des merles sautillent entre les longues files de véhicules endormis. Pare-chocs contre pare-chocs, ces voitures, qui incarnaient le renouveau de la mobilité urbaine, attendent de trouver preneur. Ou d'être désossées. 
Pour les riverains de cette zone d'activité, les rangées d'Autolib' à la retraite font désormais partie du paysage. "On les a vues arriver progressivement, par remorques entières", se souvient Chantal, qui promène fréquemment son chien devant cette friche industrielle. "Parfois, quelques-unes sont déplacées, mais ça reste très calme, ça ressemble à un cimetière", relate un autre voisin. "Avant, il y avait un petit bois ici, mais tout a été rasé pour stocker les voitures, alors qu'il y a un vrai parking juste à côté, derrière la déchetterie."
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/autolib/reportage-que-vont-devenir-les-encombrantes-autolib-entassees-dans-le-cimetiere-de-romorantin_4328845.html>
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3- Métaux rares de nos smartphones : vers une filière de recyclage ?, L’info durable, 05/04/21
Noam-Pierre Werlé

Cobalt, lithium, néodyme, indium, mais aussi or ou argent... Ces éléments chimiques, plus ou moins "rares" sont devenus essentiels au fonctionnement des nouvelles technologies. Malgré leur rareté et leur portée stratégique, les filières de recyclage de ces métaux sont encore peu développées. 
Selon Back Market, si quelque 25 millions de téléphones mobiles sont achetés chaque année en France, seuls 10 % d’entre eux sont recyclés. La filière de recyclage des téléphones offre deux destins bien différents, suivant leur état, à ces appareils qui nous sont désormais indispensables. D’une part, s’il est encore en état de fonctionnement, notre smartphone sera reconditionné et revendu sur le marché de l’occasion. De l’autre, s’il n’est plus utilisable, il sera démantelé et ce sont ses composants séparés qui pourront connaître une nouvelle vie.
Alors que jusqu’à 110 millions de téléphones dormiraient dans nos tiroirs en France selon l'ADEME, cette dernière méthode de recyclage montre qu’une revalorisation est possible pour tous ces objets, même les plus endommagés. C’est notamment de cette manière qu’ont pu être collectés les métaux utilisés pour fabriquer les médailles olympiques des Jeux Olympiques de 2020, qui doivent finalement se tenir cet été 2021 à Tokyo, comme l’avait annoncé le comité olympique à l’été 2019. Grâce à une vaste opération de collecte de téléphones, 32 kg d’or, 3,5 tonnes d’argent et 2,2 tonnes de cuivre et d’étain (dont est constitué le bronze) ont pu être extraites des appareils. Ce sont des métaux dont la rareté est relative, mais l'initiative a tout de même permis de se passer de l'extraction de nouvelles ressources. 
>> Suite à lire à :
<https://www.linfodurable.fr/environnement/metaux-rares-de-nos-smartphones-vers-une-filiere-de-recyclage-24938>
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4- À quel point réduisez-vous vos émissions de CO2 en prenant le vélo en ville ?, Numerama, 05/04/21
Marcus Dupont-Besnard

Les émissions en gaz à effet de serre du vélo sont 30 fois inférieures à celles d'une voiture à carburant fossile, et jusqu'à 10 fois inférieures à celles d'une voiture électrique, d'après une étude menée sur deux ans auprès de 4 000 personnes.
Le trafic routier est l’une des sources principales de la pollution dans les aires urbaines. Une étude récente s’intéressait d’ailleurs à la baisse des émissions de gaz à effet de serre durant le printemps 2020 en raison des confinements, et celle-ci arrivait à la conclusion que la chute du trafic routier avait une part de 43 % dans la baisse des émissions. Les transports motorisés contribuent à grande échelle à la crise climatique.
En avril 2021, la revue scientifique Transports Research publie une étude qui se penche sur la question suivante : combien de CO2 émis peuvent être évités avec la marche, et surtout le vélo/vélo électrique ? Ces moyens de transport représentent des trajets dits « actifs », se différenciant donc des transports motorisés (même la voiture électrique).
14 % d’émissions en moins par trajet à vélo
Pour répondre à cette question, la vingtaine de scientifiques à l’œuvre dans l’étude ont mis à contribution 4 000 participants, vivant à Londres, Anvers, Barcelone, Vienne, Örebro, Rome et Zurich. Ces volontaires ont été observés pendant 2 ans et ils devaient tenir un journal de tous leurs trajets — plus de 10 000 par personne. Les auteurs de l’étude ont mesuré l’impact carbone de chacun de ces voyages, que cela soit d’emmener les enfants à l’école en voiture, aller travailler en train, prendre le bus pour aller faire du shopping.
>> Suite à lire à :
<https://www.numerama.com/sciences/701854-a-quel-point-lusage-du-velo-aide-a-reduire-les-emissions-de-co2-en-ville.html <https://www.numerama.com/sciences/701854-a-quel-point-lusage-du-velo-aide-a-reduire-les-emissions-de-co2-en-ville.html>>
En savoir plus :
> The climate change mitigation effects of daily active travel in cities <https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1361920921000687?via=ihub>, Transportation Research, April 2021
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5- TER : de Paris à la Normandie en train… à colza, La Croix, 06/04/21, 17:48
Michel Waintrop 

Depuis le 6 avril, tous les TER circulant entre la capitale et Granville (Manche) fonctionnent au carburant B100, fabriqué à partir d’huile de colza. Encore un quart des 2 200 TER fonctionnent exclusivement au gazole et la SNCF expérimente plusieurs solutions alternatives pour réduire ses émissions de CO2.
Si le beurre de Normandie est célèbre, tous les trains qui circulent au quotidien entre Paris et Granville roulent, eux, à l’huile de colza depuis ce mardi 6 avril. La quinzaine de rames « Regiolis » dédiées à cette ligne fait en effet l’objet d’une expérimentation de trois mois. Toutes n’utiliseront que du carburant B100, fabriqué avec 100 % d’huile végétale, au lieu du gazole traditionnel.
« Il n’y a pratiquement aucune transformation technique à réaliser, que ce soit sur les moteurs ou à la station de distribution, dit-on à la SNCF. Le B100 est substituable quasi immédiatement. » L’expérimentation entre la SNCF et la région Normandie, propriétaire du matériel roulant, démarre grandeur nature après n’avoir été menée que sur banc d’essai. La semaine dernière, les cuves de la station de distribution située à Granville ont été vidées de leur gazole pour être remplies exclusivement par du B100.
>> Suite à lire à :
<https://www.la-croix.com/Economie/TER-Paris-Normandie-train-colza-2021-04-06-1201149585>
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6- Vers une nouvelle autoroute ferroviaire entre Sète et Calais ?, Actu-environnement, 06/04/21
Florence Roussel 

Le ministère des Transports lance un appel à projets pour le développement d'un nouveau service d'autoroute ferroviaire entre les ports de Sète (Hérault) et Calais (Pas-de-Calais). L'État veut ainsi identifier les projets proposés par les opérateurs, qui devront être opérationnels au plus tard en 2022. Si nécessaire, un accompagnement financier au démarrage pourra être proposé. Les opérateurs intéressés ont jusqu'au 16 mai pour déposer leur dossier de candidature.
Un budget de 35 millions d'euros par an a été annoncé pour cela en juillet 2020. Il doit permettre également de relancer le train primeur entre Perpignan (Pyrénées-Orientales) et Rungis (Val-de-Marne) qui a, lui aussi, bénéficié d'un appel à projets gouvernemental en décembre 2020. Deux opérateurs sont encore en lice : Fret SNCF et ETMF pour une réouverture de la ligne à l'été 2021.
Les deux autoroutes ferroviaires pourraient recevoir des aides à l'investissement et au fonctionnement selon les besoins.
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/appel-prohet-autoroute-ferroviaire-37322.php4>
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7- Orange, Carrefour et BNP sacrés champions d'un concours d'économies d'énergie, Le JDD, 07/04/21, 06h00
Gaël Vaillant

Orange, Carrefour et BNP Paribas arrivent en tête du championnat de France des économies d'énergie pour le climat 2020, un concours qui vise à valoriser, dans des bâtiments d'entreprises, les initiatives permettant de réduire en partie les émissions carbone.
C'est un grand concours, organisé à l'échelle du pays par l’Institut Français pour la performance du bâtiment (IFPEB) : il vise à réduire sa consommation d'énergie et, en conséquence, une partie des émissions carbone. Pendant un an, entreprises, universités et municipalités ont dû rivaliser en prenant les bonnes mesures pour le climat. En avant-première, le JDD révèle le podium d'un palmarès rendu public mercredi matin : Orange, Carrefour et BNP Paribas sont sacrés champions 2020, avec des scores allant jusqu'à -57% d'économies d'énergie sur une année (2020 par rapport à 2019). Les bâtiments concernés sont situés à L'Isle-D'Espagnac pour Orange, Montesson pour Carrefour et Casablanca pour BNP Paribas.
L'objectif était simple : chaque participant devait faire le plus d'économies d'énergie possible sans investissement lourd. Au total, 260 établissements se sont affrontés en 2020-2021 dans ce Championnat de France des économies d'énergie pour le climat (alias "concours CUBE"), mettant en jeu 2,3 millions de m2 de bâtiments partout en France. Et ainsi devancer la loi ELAN (décret tertiaire), qui impose à tous les acteurs privés et publics de réduire la consommation d’énergie de leurs bâtiments de 40% d’ici 2030 (puis -50% d’ici à 2040 et -60% d’ici à 2050), et dont l’application démarre cette année, en septembre.
Des mesures parfois simples mais très efficaces
Sur le podium, Orange (bureaux et boutiques), Carrefour (hypermarchés) et BNP Paribas (bureaux) ont atteint respectivement les scores de -55%, -49% et -44% d'économies d'énergie sur un an dans les bâtiments qu'ils ont fait concourir.
> Lire aussi - Le projet de "loi Climat" arrive à l'Assemblée nationale, entre division politique et pression populaire
En moyenne, les équipes ont réussi à réduire leur consommationde 17%. Elles ont économisé ensemble 92 GWh, soit la consommation d'une ville de 20.000 habitants environ. Et ce, grâce à des mesures parfois simples comme le réglage du chauffage, l'automatisation de la luminosité, des détecteurs de présence, le débranchement des chargeurs et appareils électriques ou encore l'utilisation réduite des ascenseurs. Evidemment, ces efforts quotidiens et vertueux ne garantissent pas que toutes les entreprises agissent pour le respect de l'environnement dans d'autres domaines (investissements, transports...)
Ce championnat compte plusieurs sous-catégories à l'instar de celle concernant les bâtiments de l'Etat, dans laquelle le tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand arrive largement premier, avec un score de -33,3%.
Pour la prochain édition, un championnat des villes
Ces prix seront décernés mercredi matin en présence des ministres Emmanuelle Wargon (déléguée à la Transition écologique), Jean-Michel Blanquer (Education nationale), Sébastien Lecornu (Outre-mer), mais aussi l'ancien ministre Nicolas Hulot ou encore les maires Anne Hidalgo et Grégory Doucet.
Ils interviennent alors que le Parlement débat de la loi climat. De plus, à partir de septembre, la loi obligera toute entreprise ou administration à déclarer en ligne sa consommation de départ afin, ensuite, de tenir un objectif de réduction de ses besoins en énergie.
Le championnat est d'ores et déjà relancé pour l'année 2021-2022 et les premières équipes ont déjà déposé leurs candidatures.
> Lire aussi - Tribune. Loi climat : "Les députés sont bâillonnés !"
Plusieurs "ligues" ont été créées avec des concours entre entreprises, écoles, établissements d'enseignement supérieur ou encore une ligue spéciale pour le quartier d'affaires de Paris La Défense. Un championnat concernera également les seules villes et les mairies de Paris, Lyon et Rennes ont d'ores et déjà fait acte de candidature.
<https://www.lejdd.fr/Societe/orange-carrefour-et-bnp-sacres-champions-de-france-des-economies-denergie-pour-le-climat-4036400>
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8- Enquête. Les conteneurs tombés à la mer, un danger passé sous les radars, Le Monde, 07/04/21, 08h51
Julien Bouissou et  Marie-Béatrice Baudet

Des milliers de ces boîtes de plusieurs tonnes finissent au fond des océans chaque année, ce qui contribue à la détérioration des écosystèmes et rend la navigation plus dangereuse.
De mémoire d’armateur, on n’a jamais vu ça. Ces derniers mois, la perte de conteneurs, un mal discret dont souffre le commerce maritime, a pris une ampleur exceptionnelle. Plusieurs navires ont joué au Petit Poucet par gros temps. Pas moins de sept accidents ont été recensés entre octobre 2020 et février 2021, bien moins médiatisés que le blocage du canal de Suez, fin mars, par un cargo géant.
Au total, près de 3 100 boîtes métalliques sont passées par-dessus bord, essentiellement dans le Pacifique Nord, le passage le plus rapide entre l’Asie et la côte ouest des Etats-Unis mais aussi le plus dangereux, avec sa forte houle et ses vents mauvais.
Le capitaine du One Apus n’oubliera pas de sitôt ce guêpier météo. Parti du port chinois de Yantian, le marin faisait route vers la Californie quand, dans la soirée du 30 novembre 2020, un violent orage a frappé son porte-conteneurs, un bâtiment aussi long que la tour Eiffel est haute. De plus en plus menaçantes, les vagues ont provoqué un roulis si puissant que des piles de marchandises se sont effondrées. Selon les chiffres de l’armateur, 1 816 boîtes sur les 14 000 transportées sont tombées à l’eau. Et au moins 64 d’entre elles contenaient des produits toxiques et explosifs, engloutis à jamais au fond de l’océan, à quelque 1 600 milles nautiques d’Hawaï.
« Oui, certaines images qu’on a pu voir récemment sont spectaculaires, qui pourrait le nier ?, convient Christine Cabau, membre de l’état-major de la compagnie française CMA CGM, quatrième armateur mondial. Les accidents se sont en effet multipliés, une tragique loi des séries. Mais n’oubliez pas que 226 millions de conteneurs transitent chaque année sur les mers du globe et que les chutes restent marginales. Le phénomène doit être relativisé. »
Que disent les statistiques ? Inutile de chercher une base de données internationale, il n’en existe pas. Du côté des transporteurs, on se fie volontiers aux chiffres du World Shipping Council, le porte-voix des compagnies qui comptent. Sur la base des études menées depuis 2008 auprès de ses adhérents, l’organisme avance que 1 382 conteneurs sont perdus en moyenne chaque année.
Cette comptabilité à l’unité près fait sourire Charlotte Nithart, porte-parole de l’association de défense de l’environnement Robin des Bois. « Comment croire en une telle précision ? Outre les événements majeurs comme celui du One Apus, il faut aussi prendre en considération les pertes de routine non déclarées. Nous pensons plutôt que plusieurs dizaines de milliers de boîtes disparaissent dans les flots chaque année. »
« Pas vu, pas pris »
Qui dit vrai ? Qui dit faux ? Comme on le comprend vite, la réalité est difficile à appréhender, y compris auprès des assureurs maritimes, qui ne souhaitent pas communiquer sur le nombre de conteneurs perdus déclarés par leurs clients. D’ailleurs, ils disent eux-mêmes ne pas en connaître le chiffre exact.
Plusieurs conventions maritimes internationales obligent un commandant de bord à signaler tout obstacle à la navigation ou à avertir d’un incident susceptible de provoquer une pollution maritime. Ces règles s’appliquent évidemment lorsqu’un conteneur tombe à l’eau. Devenu une épave aux yeux de la loi, il lui arrive de flotter à la dérive pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines, un véritable cauchemar pour celles et ceux dont il va croiser le chemin. Quand il finit par couler avec son chargement, cet énorme déchet, dont la masse peut atteindre jusqu’à 30 tonnes, détériore les écosystèmes pour de longues années.
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Chaque boîte perdue doit donc être signalée par le navire en faute à l’Etat côtier le plus proche, afin que ce dernier puisse intervenir rapidement. « En théorie, tout cela est exact, mais que pensez-vous qu’il se passe dans les eaux internationales ? témoigne un capitaine de porte-conteneurs. En haute mer, loin de toute police maritime, c’est le règne du “pas vu, pas pris”, on se croirait en maternelle. Les comportements ne sont pas tous vertueux. »
On comprend pourquoi : ne rien déclarer évite d’avoir à payer les opérations de repêchage et de dépollution qui incombent légalement au transporteur, dont l’assureur ne manquera pas d’augmenter la prime. Et un simple hélitreuillage s’élève à plusieurs dizaines de milliers d’euros, des frais énormes pour récupérer une marchandise altérée et donc invendable.
Un conteneur de trop
Au-delà des fraudes potentielles, les événements extrêmes qui conduisent à la chute de boîtes n’aident pas non plus à un juste décompte des incidents. Comment imaginer qu’un capitaine décide d’envoyer ses hommes sur le pont afin de vérifier la cargaison quand une tempête sévit ? La nuit, avec des creux de six mètres, peut-il même s’apercevoir des dégâts ?
« Tout dépend des outils technologiques dont le marin dispose pour la surveillance de ses marchandises, mais il ne pourra être certain du nombre de conteneurs volatilisés qu’une fois amarré dans un port, indique Jean-Marc Lacave, délégué général d’Armateurs de France et ancien directeur du port autonome du Havre (Seine-Maritime). En mer, un commandant a pu en déclarer 32, puis se rendre compte à quai qu’il en a semé 65. Cette différence complique la tenue des statistiques. Mais quoi qu’il en soit, ces accidents sont inacceptables. » « Oui, même une seule boîte à l’eau, c’est une boîte de trop », abonde Christine Cabau de la CMA CGM.
Le 27 octobre 2019, au large du Liberia, ce fut une boîte de trop, en effet. En cette fin d’automne, l’Avel Vor, un grand thonier senneur de 61 mètres, est depuis trois jours sur son lieu de pêche, à environ 200 milles au sud de Monrovia. Le navire fait route à 10,5 nœuds (environ 20 km/h) ; la mer est forte. A 22 heures, une alarme de la cale machine se déclenche. Après de longues minutes d’investigation, l’équipe des mécaniciens découvre une voie d’eau que les pompes mises en service n’arriveront pas à contenir. La situation se dégrade rapidement. A 0 h 35, le 28 octobre, le capitaine de l’Avel Vor, en accord avec le directeur technique de l’armement, la Compagnie française du thon océanique, basée à Concarneau (Finistère), lance la procédure d’abandon du navire. A 2 h 45, l’équipage est récupéré sain et sauf par le Sterenn, un sistership (« navire jumeau ») présent sur la zone. Le 29 octobre à 0 h 10, l’Avel Vor disparaît des écrans radars. Le thonier a coulé.
Les limiers du Bureau d’enquêtes sur les événements de mer, le BEAmer, concluront, dans un rapport publié un an plus tard, que « la coque a été ouverte par le heurt d’un objet dense à arête vive, vraisemblablement un conteneur entièrement ou partiellement rempli d’eau de mer », une hypothèse validée par l’étude menée conjointement par un cabinet d’architecture navale.
A Concarneau, la loi du silence prévaut. « Les membres de l’équipage ne souhaitent pas évoquer le naufrage, aucun d’eux n’arrive à le sortir de sa tête, comprenez-le, plaide l’un des responsables de l’armement breton. Il y a un peu de superstition aussi, ça porte malheur une histoire pareille. » Le conteneur à la source du drame n’a jamais été retrouvé. Qui a payé ? « Notre assureur car nous avions une police tous risques. Ça a dû vous arriver que quelqu’un heurte votre voiture sur un parking et s’enfuie sans laisser sa carte, eh bien c’est la même procédure. »
Marin, skippeur, même combat
Les conteneurs tombés à la mer sont aussi un cauchemar pour les skippeurs. Yvan Bourgnon se souvient avec rage de cette tentative avortée de battre en équipage le record absolu de la traversée de l’Atlantique, en 2001. « Au deuxième jour, un conteneur a coupé la moitié d’un des flotteurs de notre multicoque. On a dû abandonner. Le voilier est parti à la casse, se souvient le marin franco-suisse, comme si c’était hier. Un an de préparation foutu en l’air et une perte de près de 4 millions d’euros. Or, comme vous le savez, un bateau de course, c’est quasi inassurable. »
Une boîte perdue, une boîte de trop. Comme Yvan Bourgnon, les habitants des Wadden, un chapelet d’îlots éparpillés à la frontière entre l’Allemagne et les Pays-Bas, ont des raisons d’être en colère. Un matin de janvier 2019, ils se sont réveillés avec des milliers de poneys en plastique et d’ampoules électriques sous leurs fenêtres. Les plages du littoral étaient jonchées de marchandises tombées du MSC Zoe. Ce porte-conteneurs géant remontait du Portugal pour rejoindre Bremerhaven, en Allemagne, lorsqu’il a été pris dans une tempête, la nuit du 1er au 2 janvier 2019, perdant une partie de sa cargaison. « Quelle tristesse de voir un endroit aussi éloigné de la civilisation défiguré par des objets qui, au fond, ne servent à rien comme des téléviseurs ou des jouets », déplore Bert Wassink, qui était alors le maire de l’île de Terschelling.
Sur les 342 conteneurs déclarés perdus, seuls 299 ont été retrouvés. Certains détritus ont été ramassés par les habitants alors que d’autres, comme le polystyrène ou des microbilles de plastique de 0,5 mm, se sont infiltrés dans les dunes et les marais salants. Des produits toxiques se sont dispersés en mer, notamment du peroxyde organique, une substance aux effets irritants et caustiques sur la peau.
Dix-huit mois après l’accident, l’enquête menée par le Bureau néerlandais pour la sécurité a montré combien la navigation de tous ces géants sur un passage étroit comme la mer du Nord multipliait les risques en cas de mauvaise météo. Cette nuit de janvier, la forte houle de travers a fait rouler le MSC Zoe, et les vagues de 11 mètres ont brisé les systèmes d’arrimage. « Les porte-conteneurs naviguent à proximité de nos côtes pour gagner du temps et donc de l’argent, or, c’est dangereux car les fonds y sont moins profonds », proteste Bert Wassink. L’armateur suisse du bâtiment a versé aux communes polluées une compensation financière de 3,2 millions d’euros.
Château de cartes
« De tels accidents pourraient être évités si l’on responsabilisait mieux les entreprises », s’énerve Sebastian Dinjens, président de l’ONG de protection des océans Kimo. « Deux ans après l’événement, les pêcheurs attrapent encore des jouets ou des matelas tombés du navire, et leurs filets sont parfois endommagés par les débris métalliques des conteneurs »,témoigne Sarah Verroen, membre de l’association des pêcheurs néerlandais VisNed. Les boîtes métalliques ont chuté de si haut qu’elles se sont désintégrées. En partenariat avec Kimo, les pêcheurs ont décidé de garder les déchets au lieu de les rejeter à la mer. Ils en ont récupéré 650 tonnes en 2020, après 560 en 2019, qu’ils trient et traitent par la suite.
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Comment prévenir plutôt que subir ces catastrophes maritimes qui ne mobilisent pas le grand public, comme les marées noires ont pu le faire par le passé ? Quel maillon de la longue chaîne des acteurs sensibiliser en priorité ?
En réalité, tout commence lors de l’empotage d’un conteneur par un chargeur. Un fret mal emmagasiné va fatalement déséquilibrer la boîte, qui, à son tour, fragilisera le château de cartes surplombant le pont du navire. Point critique, le chargeur est le seul à connaître précisément ce que contient le conteneur une fois scellé. Un manifeste de cargaison est remis au commandant de bord, qui ne peut s’en remettre qu’à la bonne foi de l’exportateur. De l’or ? Des Cotons-Tiges ? Des vaccins ? Des tee-shirts ? Des ordinateurs ? Des cosmétiques ? « Nous sommes sur du déclaratif, confirme Nicolas Tamic, responsable des opérations au Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux, une association à mission de service public. Les documents transmis au capitaine peuvent s’avérer erronés, nous le savons bien. » Les douaniers, seuls autorisés à ouvrir les conteneurs, sont l’unique recours contre toute falsification.
L’art de l’empilage
Si l’objectif d’un chargeur est de débourser le moins possible pour le transport de sa marchandise, il lui suffit de ne pas signaler les matières inflammables, toxiques ou explosives, qui coûtent plus cher à faire transiter. Ce qui est parfaitement illégal. « Malgré toutes les précautions que nous prenons, il nous arrive encore aujourd’hui de découvrir du fret mal déclaré, notamment les produits dangereux. Chez CMA CGM, nous avons décidé de blacklister les clients dont c’est la spécialité », regrette Christine Cabau.
Jusqu’en 2014, date à laquelle l’Organisation maritime internationale (OMI) a fini par rendre obligatoire la pesée des conteneurs avant leur embarquement, le jeu favori des tricheurs était de sous-évaluer le poids de leur cargaison. Le rapport de la Marine Accident Investigation Branch– l’équivalent britannique du BEAmer – sur la fortune de mer, en janvier 2007, du MSC Napoli, un porte-conteneurs lourdement endommagé par une tempête hors norme, est édifiant. En plus d’avoir été mal positionnés à bord, les conteneurs étaient beaucoup plus lourds qu’annoncé. La pratique a-t-elle totalement disparu aujourd’hui ? Pas tout à fait. Dans de nombreux ports de pays en développement, la pesée reste aléatoire.
Les ports, voilà un lieu-clé sur lequel il faut aussi diriger les projecteurs. Le travail d’arrimage des conteneurs réalisé par les dockers est fondamental. Guidés par les instructions d’un « ship planner » responsable du plan de chargement du navire, les grutiers empilent les boîtes, les plus lourdes en bas, les plus légères en haut, et celles contenant des matières dangereuses sur le pont. Toutes sont fixées à l’aide de barres métalliques, de ridoirs et de clips automatiques. « Ces équipements sont sollicités sans relâche, ils s’usent vite, prévient Antidia Citores, porte-parole de Surfrider Foundation Europe, une association de défense des océans créée en 1990 à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) à l’initiative de surfeurs. Quand les mouvements du navire sont trop erratiques et les tensions trop fortes, les plus abîmés lâchent. »
Cargos à plein régime
C’est sans doute ce qui s’est passé le 24 mai 2020, lorsque l’APL England, un porte-conteneurs battant pavillon singapourien, a perdu plus de cinquante boîtes au sud-est de Sydney. La mer s’emballait quand, d’un seul coup, le navire a subi une panne de moteur. Détourné dans le port de Brisbane, le cargo a été inspecté par des enquêteurs australiens, qui ont jugé que les dispositifs d’arrimage étaient inadéquats. Des traces de corrosion ont été découvertes sur les conteneurs à leurs points d’ancrage.
« Il n’y a pas que l’érosion du matériel, souligne James Baker, rédacteur à la revue maritime britannique Lloyd’s List. Les chutes de conteneurs s’expliquent aussi par la volonté de certains armateurs de minimiser les temps de présence au port, surtout en plein boom du commerce maritime. Les ports chinois sont débordés en ce moment ; on demande aux dockers d’accélérer les cadences et ça se traduit par des arrimages bâclés. »
Les accidents récents ont eu lieu alors que le secteur était – et reste – sous tension. La crise sanitaire et le confinement des populations ont dopé la demande en biens de consommation et en matériel électronique, dont la plupart sortent des usines asiatiques. Les navires fonctionnent aujourd’hui à plein régime, et les prix du transport maritime ont été multipliés par cinq en quelques mois. Cette course contre la montre a-t-elle pesé ? Certains le croient, à l’instar d’Yves Vandenborn, chargé de la prévention des pertes au sein du Standard Club, l’un des grands assureurs maritimes : « En cas de tempête, les porte-conteneurs ne sont pas soumis aux mêmes obligations de prudence que les méthaniers ou les pétroliers. Et s’ils arrivent en retard au port de destination, ils peuvent rater leur tour pour être déchargés, or, les files d’attente sont longues. »
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Les armateurs sont le dernier maillon de la chaîne. L’Ever-Given, le mastodonte qui a bloqué le canal de Suez pendant près d’une semaine, a été construit en 2018. Il appartient à cette génération de porte-conteneurs de 400 m de long capables de transporter 20 000 boîtes. Une fois chargés, ils sont aussi hauts qu’un immeuble de vingt étages. On est loin des premiers modèles construits à la fin des années 1950, qui, longs de 170 m, transportaient au maximum 1 000 conteneurs. Aujourd’hui, les derniers cargos sortis des chantiers navals, à l’instar du One Apus, construit en 2019, peuvent accueillir jusqu’à 24 000 boîtes.
Tracer et récupérer
Cette course au gigantisme a permis une baisse des prix du fret et une chute des émissions de CO2 par tonne de marchandise expédiée. « C’est un fait, l’empreinte carbone du transport maritime est plus faible et les tarifs ont diminué, confirme François-Xavier Rubin de Cervens, directeur du BEAmer. Mais quand ces navires sont pris dans une tempête, ils subissent d’intenses roulis, guère prévisibles. Ils se déforment et, en dépit des ridoirs et des clips, ça casse. En réalité, c’est assez simple à comprendre : plus c’est haut, plus ça risque de tomber. »
Aujourd’hui, le réchauffement climatique multiplie les événements extrêmes, dont la force et la fréquence augmentent. Le routage météo, qui avertit les commandants de bord des vilains coups de tabac, les aide à éviter le pire, mais la mer reste imprévisible, tous les marins le savent.
Très peu de conteneurs perdus en mer sont récupérés, entre 3 % et 5 % selon les chiffres qui circulent dans la profession. Au-delà du coût exorbitant des moyens à déployer se pose aussi la question de leur suivi une fois tombés à l’eau. « Nous nous intéressons au sujet depuis des années, atteste Gaëtan Fabritius, directeur de l’innovation de Collecte Localisation Satellites, une entreprise de haute technologie qui observe et surveille la Terre depuis 1986. Nous travaillons sur des prototypes dont l’un, basé sur l’Internet des objets, s’inscrit dans la lignée des balises Argos. Mais ce n’est pas encore au point. Pour le moment, rien ne permet de traquer une boîte à l’eau, ni de dire quand elle y est tombée. » En revanche, son traçage terrestre ne pose plus aucune difficulté depuis une vingtaine d’années. « A l’instar d’un colis postal, chaque conteneur dispose d’une identification unique, une série de lettres et de chiffres qui constitue, en somme, sa plaque d’immatriculation, décrit l’expert. Cette information commerciale est partagée par le chargeur, l’armateur et les autorités portuaires. Si une enquête est lancée, il faudra forcément interroger l’un des trois pour obtenir des renseignements. »
Remonter la piste d’un conteneur échoué peut donc prendre du temps. Si beaucoup de boîtes portent les couleurs et le nom de leur armateur, rien ne mentionne toutefois le navire dont elles ont chuté. Pays de marins, la France est depuis de longues années l’un des pays européens à œuvrer régulièrement auprès des instances internationales pour un meilleur contrôle du trafic maritime. « L’arsenal juridique qui concerne la perte de conteneurs mérite d’être clarifié et renforcé. Aujourd’hui, la question relève de dispositions trop éparses. Il faut instaurer un système unique de déclaration obligatoire et applicable n’importe où en mer », défend Marc Léger, spécialiste de la sécurité des navires à la direction des affaires maritimes.
« Des sortes de capsules-temps »
Paris se mobilise pour que ce thème épineux soit débattu à l’OMI, lors d’une réunion de son comité de sécurité maritime prévue début mai. « Nous savons par expérience que les acteurs du secteur qui ont des comportements déviants ne les modifieront que si l’étau réglementaire se resserre », assure le directeur des affaires maritimes, Thierry Coquil. La démarche est appuyée par Armateurs de France, comme l’exprime son délégué général, Jean-Marc Lacave : « Il est indispensable de remettre au carré technique et juridique l’ensemble des intervenants de la chaîne. »
Obtenir un consensus à l’OMI, où siègent 174 Etats, exige détermination et constance. Il a fallu attendre 2006 pour qu’y soit adopté un système obligatoire d’identification à longue distance et de suivi par satellite (connu sous l’acronyme anglo-saxon LRIT) des navires marchands d’une jauge brute supérieure à 300, en clair, plutôt les grosses unités.
Après les attentats du 11 septembre 2001, les Etats-Unis s’étaient aperçus qu’il était alors impossible de connaître la position exacte d’un bâtiment en mer ; seul l’armateur détenait l’information. Effrayé par la menace d’un pétrolier lancé à vive allure sur Manhattan, Washington avait réclamé en urgence un changement des règles. Voté en 2006, le LRIT ne fut mis en service que le 1er janvier 2009.
Combien d’années faudra-t-il patienter pour que le dossier de la perte des conteneurs progresse ? Les boîtes égarées au fond des océans, elles, ont tout leur temps. Une équipe de chercheurs du sanctuaire marin de la baie de Monterey, au large de la côte ouest américaine, est la seule au monde à s’être intéressée à leur impact sur la faune et la flore océaniques.
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Les conteneurs attirent des animaux, comme les pieuvres et les escargots, qui s’agrippent volontiers à leurs parois, mais la peinture toxique qui les recouvre en repousse beaucoup d’autres. « En définitive, ce sont des sortes de capsules-temps, analyse Andrew DeVogelaere, l’un des scientifiques qui a dirigé l’étude. Ils seront peut-être les navires antiques de demain, mais veut-on vraiment laisser comme héritage des boîtes métalliques qui écrasent des coraux ou font disparaître des écosystèmes sous-marins ? » Son témoignage mériterait d’être entendu à l’OMI.
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/04/07/les-conteneurs-tombes-a-la-mer-un-danger-passe-sous-les-radars_6075783_3234.html>
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9- Entretien EPR de Flamanville : "Le démarrage ne semble pas envisageable avant 2023" et on peut douter "qu'il démarre un jour", selon négaWatt, France info, 07/04/221, 13:59
Radio France

"La décision d'arrêter les frais est extrêmement difficile à prendre parce qu'on parle d'un investissement qui avoisine les 20 milliards d'euros", explique l'expert en énergie et porte-parole de l’association, Yves Marignac.
L'EPR de Flamanville nécessitera des modifications "lourdes", a expliqué mercredi 7 avril lors d'une audition au Sénat le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Il a estimé que le programme d'essais était satisfaisant, mais qu'EDF n'avait "plus de marges" pour procéder à la reprise de soudures défectueuses. "Le démarrage de l'EPR ne semble pas envisageable avant au mieux 2023 et on peut interroger la possibilité que ce réacteur démarre un jour", a commenté sur France info Yves Marignac, expert en énergie et porte-parole de l’association négaWatt.
France info : Que pensez-vous de cette déclaration de l'Autorité de sûreté nucléaire ?
Yves Marignac : On est peu habitué à ce que le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) utilise des mots aussi forts. Ceci dit, ces termes sont dans la continuité d'une progression de la fermeté de l'ASN dans ce dossier. Cette fermeté semble d'autant plus nécessaire que l'ASN a sa part de responsabilité dans cette dérive puisqu'un certain nombre de problèmes qu'EDF doit résoudre aujourd'hui remontent pour certains à plusieurs années. Le problème de piquage [partie où se situe le raccordement] sur les circuits du réacteur remonte techniquement à 2006 et ça n'est qu'aujourd'hui qu'on se rend compte qu'il y a des problèmes.
>> Suite à lire à :
<https://www.francetvinfo.fr/societe/nucleaire/epr-de-flamanville-le-demarrage-ne-semble-pas-envisageable-avant-2023-et-on-peut-douter-qu-il-demarre-un-jour-selon-negawatt_4362837.html>
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10- Les premiers trains à hydrogène français bientôt sur les rails, AFP, 08/04/21, 10:00
Jean Liou

Lancé en Allemagne en 2018, le train à hydrogène doit enfin démarrer en France avec la signature d'un contrat pour 12 rames destinées à quatre régions pionnières, les premiers essais étant prévus fin 2023.
La SNCF a passé commande des premiers modèles à Alstom, pour le compte des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est et Occitanie.
Le président d'Alstom France Jean-Baptiste Eyméoud envisage "les premiers essais sur voie fin 2023, et a priori une mise en service commerciale en 2025". Avec près de deux ans de retard sur les ambitions initiales du gouvernement.
"Ça va être une vraie démonstration, un vrai service commercial dans chaque région", avec "des conditions d'exploitations normales", promet-il à l'AFP.
"Notre objectif est de donner envie, montrer que ça marche", renchérit Christophe Fanichet, le PDG de SNCF Voyageurs.
Auvergne-Rhône-Alpes a déjà indiqué que les nouveaux trains circuleraient entre Saint-Etienne et Clermont-Ferrand, Bourgogne-Franche-Comté du côté d'Auxerre, et l'Occitanie sur la ligne conduisant à Bagnères-de-Luchon (Haute-Garonne).
Alstom fait figure de pionnier dans le train à hydrogène, avec une technologie mise au point dans son usine de Tarbes. Il a fait circuler ses premiers prototypes en Allemagne en 2018 et y est maintenant entré dans une phase industrielle, avec 41 commandes à ce jour. Le groupe français a aussi vendu des modèles en Italie.
Mais là où les modèles allemands sont monomodes, fonctionnant uniquement à l'hydrogène, les français seront bimodes, capables également de rouler sous caténaires en traction électrique.
Ils auront une autonomie allant jusqu'à 600 km sur les lignes non-électrifiées.
Ces trains mélangent de l'hydrogène embarqué à bord et de l'oxygène présent dans l'air ambiant, grâce à une pile à combustible installée dans la toiture qui produit l'électricité nécessaire à la traction de la rame. Ils ne rejettent que de la vapeur d'eau.
"C'est une étape supplémentaire vers le +zéro émission+ dans le transport public ferroviaire", souligne Christophe Fanichet à l'AFP.
- Conversion des TER -
Alstom va concrètement installer une chaîne de traction à hydrogène sur un modèle éprouvé parmi les TER français (appelé Coradia Polyvalent par le constructeur national et Regiolis par la SNCF): longs de 72 mètres, ces trains de quatre voitures offriront 218 places assises "et les mêmes performances dynamiques et de confort que la version bimode électrique-diesel", selon ses promoteurs. 
Le contrat s'élève pour Alstom à 190 millions d'euros pour 12 rames. Il prévoit la fourniture de trois trains à chacune des quatre régions pionnières, auxquels pourraient s'en ajouter deux en options pour le Grand Est.
Divers frais font augmenter la facture à 215 millions pour les régions, mais une aide de 47 millions de l'Etat vient réduire le prix à 14 millions par rame --c'est-à-dire celui d'un train diesel-électrique dans cette catégorie.
"La France a tout pour devenir un champion de l'hydrogène : le gouvernement est pleinement engagé pour faire de cette ambition une réalité", a remarqué à ce propos le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari, cité dans un communiqué.
La SNCF, longtemps réticente, a fini par se convertir à l'hydrogène, désormais considéré comme une bonne option pour remplacer le diesel. Elle s'est donnée pour objectif de ne plus utiliser de diesel en 2035.
Au-delà des prototypes, le marché semble prometteur, puisque près de 1.100 TER utilisent actuellement du diesel. La compagnie teste également diverses formules utilisant des batteries et des carburants "verts" comme le colza.
Mais il reste à voir si l'on peut utiliser de l'hydrogène "gris" (fabriqué avec des processus utilisant des énergies fossiles, donc polluants) avant de passer à l'hydrogène "vert" (issu d'énergies renouvelables --par électrolyse de l'eau-- vraiment propre mais nettement plus cher), pour lequel la France n'est pas prête.
Il faudra aussi assurer des filières permettant d'alimenter les trains.
Autre difficulté potentielle : le type de train qui doit être adapté à l'hydrogène est fabriqué par le site alsacien de Reichshoffen. Or, Alstom s'est engagé à céder l'usine et le train à un concurrent pour obtenir le feu vert de Bruxelles à son rachat de Bombardier Transport. 
D'où la nécessaire mise en place d'un mécanisme associant le futur repreneur. Alstom est en négociation exclusive jusque fin avril avec le groupe tchèque Skoda.
<https://information.tv5monde.com/info/les-premiers-trains-hydrogene-francais-bientot-sur-les-rails-403882>
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11- Norvège : le cargo à la dérive pris en remorque, risques d'échouement écartés, AFP, 08/04/21, 10:00

Les autorités maritimes norvégiennes ont pris en remorque dans la nuit de mercredi à jeudi un cargo néerlandais en perdition depuis le début de la semaine en mer de Norvège, écartant les risques d'un échouement sur la côte.
Le "Eemslift Hendrika" avait lancé un appel de détresse lundi en fin de matinée alors qu'il transportait plusieurs bateaux de moindre taille entre Bremerhaven (Allemagne) et Kolvereid (Norvège), une tempête ayant déplacé une partie de sa cargaison et provoqué une gîte importante.
Ensuite victime d'une avarie moteur, il avait été évacué dans des circonstances spectaculaires par ses 12 membres d'équipage, dont quatre avaient dû se jeter à l'eau dans une mer démontée.
En raison d'une météo difficile, les opérations de remorquage avaient été repoussées à jeudi, mais le cargo en perdition a dévié de sa trajectoire et s'est rapproché des côtes mercredi soir, déclenchant sa prise en charge par les autorités maritimes inquiètes d'une possible fuite d'hydrocarbures sur le littoral.
"Les câbles de remorquage relient maintenant le bateau en difficulté et les remorqueurs", a indiqué l'Administration côtière norvégienne (Kystverket) sur son site internet tard mercredi. "Le risque d'échouement est écarté".
Jeudi matin, le "Eemslift Hendrika" était tracté à une vitesse de 3 nœuds vers le port d'Ålesund (ouest de la Norvège), Kystverket indiquant qu'"aucun problème particulier" n'avait été rencontré pendant la nuit.
<https://information.tv5monde.com/info/norvege-le-cargo-la-derive-pris-en-remorque-risques-d-echouement-ecartes-403886>
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12- La sortie du charbon pour la production d’électricité en Allemagne, Ifri, 08/04/21

« En Allemagne, l’année 2020 aura marqué le début de la sortie définitive de la production d’électricité à partir du charbon et plus généralement de l’extraction du charbon ». Des premières fermetures de centrales à charbon ont en effet eu lieu dans le cadre du « programme de sortie » adopté par l'Allemagne.
Dans l'étude ci-après publiée le 6 avril par le Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) et le Centre Énergie & Climat de l'Ifri, Felix Chr. Matthes(1) rappelle l'importance historique du charbon en Allemagne et décrit les différentes mesures et étapes prévues par la loi relative à la cessation de la production d’électricité à partir du charbon (Kohleverstromungsbeendigungsgesetz). Cette dernière fixe des capacités maximales de production d’électricité pour les centrales au lignite et à la houille en 2022 et 2030, en vue de mettre définitivement à l’arrêt l’ensemble des centrales au charbon d’ici 2038, voire 2035(2).
Il est entre autres rappelé la différence entre houille et lignite. La production de la dernière mine de houille allemande a été interrompue en décembre 2018 (avec l'arrêt des subventions publiques), les importations de ce combustible continuant en revanche à un niveau élevé. Le lignite consommé en Allemagne provient pour sa part encore « presque entièrement de la production nationale ».
>> Pour lire l’étude :
<https://www.connaissancedesenergies.org/la-sortie-du-charbon-pour-la-production-delectricite-en-allemagne-210408>
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13- Les ministres de l’Énergie appellent à l’élaboration d’un cadre réglementaire pour l’hydrogène, EurActiv, 08/04/21
Maria João Pereira | translated by  Nathanaël Herman

Les ministres européens de l’Énergie ont souligné la nécessité de créer un cadre réglementaire stable pour l’hydrogène au sein du bloc, qui pourrait attirer les investisseurs privés dans un marché concurrentiel et prévisible.
À l’occasion de la conférence « Hydrogen in Our Societies – Building Bridges » (l’hydrogène dans la société : combler les lacunes), plusieurs politiques nationaux ont partagé cet avis.
« Les investisseurs publics et privés devraient s’allier, et les gouvernements sont tenus de leur donner les signaux adéquats en créant un cadre réglementaire et des conditions pour le secteur privé dans le but de garantir la stabilité et la prévisibilité », a fait savoir le ministre portugais de l’Environnement et de l’Action climatique, João Pedro Matos Fernandes.
>> Suite à lire à :
<https://www.euractiv.fr/section/energie/news/energy-ministers-urge-for-regulatory-framework-on-hydrogen/>
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14- Fukushima : le Japon va rejeter à la mer de l'eau contaminée, selon des médias, AFP, 09/04/21, 13:00

Le Japon a décidé de rejeter à la mer de l'eau contaminée issue de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, ont affirmé vendredi des médias locaux, en dépit d'une forte opposition locale à ce projet.
Le gouvernement du Premier ministre Yoshihide Suga prévoit d'annoncer la décision dès mardi prochain, selon l'agence Jiji et la chaîne de télévision publique NHK.
Cette décision mettrait un terme à sept années de débat sur la manière de se débarrasser de l'eau provenant de la pluie, des nappes souterraines ou des injections nécessaires pour refroidir les cœurs des réacteurs nucléaires entrés en fusion après le tsunami du 11 mars 2011.
L'eau destinée à être relâchée dans cette opération, qui devrait prendre plusieurs années, a été filtrée à plusieurs reprises pour être débarrassée de la plupart de ses substances radioactives (radionucléides), mais pas du tritium, lequel ne peut pas être éliminé avec les techniques actuelles.
Elle sera diluée afin de répondre aux standards internationaux, a précisé la NHK.
Ces informations sont publiées alors que M. Suga s'est entretenu mercredi avec Hiroshi Kishi, dirigeant de la fédération des coopératives de pêche du Japon. A l'issue de la rencontre, le Premier ministre avait annoncé une décision "dans un avenir proche".
"La gestion de l'eau contaminée est une question que l'on ne peut pas éviter" dans le cadre de la reconstruction à Fukushima, avait déclaré M. Suga à la presse.
Environ 1,25 million de tonnes d'eau contaminée sont actuellement stockées dans plus d'un millier de citernes à proximité de la centrale nucléaire accidentée il y a dix ans dans le nord-est du Japon.
Une décision est d'autant plus urgente que les limites de la capacité de stockage de l'eau sur place pourraient être atteintes dès l'automne 2022.
Début 2020, des experts commissionnés par le gouvernement avaient recommandé le rejet en mer, une pratique déjà existante au Japon et à l'étranger sur des installations nucléaires en activité.
Cette option privilégiée au détriment d'autres scénarios, comme une évaporation dans l'air ou un stockage durable, est notamment très contestée par les pêcheurs et les agriculteurs de Fukushima, qui redoutent que cela ne dégrade davantage l'image de leurs produits auprès des consommateurs.
Le tritium n'est dangereux pour la santé humaine qu'à très haute dose, selon des experts. L'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) plaide aussi pour l'option d'une dilution en mer.
<https://information.tv5monde.com/info/fukushima-le-japon-va-rejeter-la-mer-de-l-eau-contaminee-selon-des-medias-404050>
Sur le même sujet : 
> Le Japon va rejeter de l'eau de Fukushima à la mer après traitement <https://information.tv5monde.com/info/le-japon-va-rejeter-de-l-eau-de-fukushima-la-mer-apres-traitement-404490>, AFP, 13/04/21, 06:00
> Ce qu'il faut savoir sur l'eau de Fukushima <https://information.tv5monde.com/info/ce-qu-il-faut-savoir-sur-l-eau-de-fukushima-404567>, AFP, 13/04/21, 15:00
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15- Le Sri Lanka réclame 17 millions de dollars à l'armateur grec d'un pétrolier incendié, AFP, 09/04/21, 13:00

Le Sri Lanka a réclamé vendredi plus de 17 millions de dollars (14 millions d'euros) au propriétaire grec d'un pétrolier qui avait pris feu au large de ses côtes en septembre, causant une importante fuite de diesel.
"L'avocat général a transmis une demande de compensation de 3.423 millions de roupies (17,38 millions de dollars) au titre de pollution marine aux avocats de l'armateur du New Diamond, liée à la fuite de diesel de septembre", a annoncé dans un communiqué le bureau du procureur de la République sri-lankais.
Le pétrolier New Diamond naviguait entre le Koweït et l'Inde, chargé de 270.000 tonnes de pétrole brut et de 1.700 tonnes de diesel pour ses machines, quand un incendie s'est déclaré à bord alors qu'il se trouvait à environ 55 km des côtes sri-lankaises.
La cargaison de pétrole n'avait pas été touchée par l'incendie mais du diesel s'était répandu sur 40 kilomètres dans l'océan Indien.
Selon les autorités sri-lankaises, entre 400 et 480 tonnes de diesel ont fui de ce bateau immatriculé au Panama.
En octobre, le capitaine du pétrolier avait écopé d'une amende de 65.000 dollars (environ 55.000 euros) pour cette fuite et pour ne pas avoir informé les autorités locales des dommages environnementaux.
Les autorités veulent maintenant obtenir compensation de la part de l'armateur du pétrolier, le groupe grec Porto Emporios Shipping.
Pompiers et garde-côtes indiens, épaulés par la marine indienne et sri-lankaise, avaient réussi à éteindre le feu avant que le bateau ne soit remorqué aux Emirats arabes unis.
Porto Emporios avait versé 2,38 millions de dollars (2 millions d'euros) au Sri Lanka pour les opérations anti-incendie.
L'incendie avait démarré après une explosion dans la salle des machines qui avait tué l'un des 23 membres d'équipage, un marin philippin. Les autres avaient pu être évacués.
Immatriculé au Panama, le New Diamond appartient à une société enregistrée au Liberia, Porto Emporios Shipping Inc., mais est géré par l'armateur grec New Shippping Limited.
<https://information.tv5monde.com/info/le-sri-lanka-reclame-17-millions-de-dollars-l-armateur-grec-d-un-petrolier-incendie-404044>
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16- Rénovation énergétique : ce que le Gouvernement retient du rapport Sichel, Actu-environnement, 09/04/21
Rachida Boughriet

Le 8 avril, à l'issue du Conseil des ministres, le Gouvernement a fait savoir ce qu'il prévoit de retenir, dans le projet de loi climat, des préconisations formulées par Olivier Sichel pour massifier les rénovations globales des logements passoires thermiques. Pour rappel, le 17 mars dernier, Olivier Sichel, directeur général délégué de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) avait remis son rapport aux ministres de la Transition écologique, Barbara Pompili, du Logement, Emmanuelle Wargon, et de l'Économie, Bruno Le Maire.
« Pour les propriétaires occupants, le Gouvernement n'a pas souhaité imposer d'obligation de rénovation mais rendre le système encore plus incitatif en apportant une solution financière à toutes les situations », rappellent Barbara Pompili et Emmanuelle Wagon, dans une communication publiée après le Conseil des ministres. C'est pourquoi « plusieurs amendements » issus des recommandations de la mission, pilotée par Olivier Sichel, seront examinés dans le projet de loi climat, actuellement en séance publique à l'Assemblée nationale.
>> Suite à lire à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/renovation-energetique-logements-passoires-amendements-gouvernement-loi-climat-rapport-sichel-37341.php4>
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17- Les députés font un grand pas vers la réforme du code minier, Actu-environnement, 09/04/21
Laurent Radisson

L'Assemblée nationale a adopté le 9 avril les articles du projet de loi climat qui réforment le code minier. La majorité a accepté d'intégrer des dispositions plus protectrices sans attendre les ordonnances.
La réforme du code minier, dans les cartons depuis une dizaine d'années, pourrait enfin aboutir. Les députés ont adopté en première lecture ce vendredi 9 avril les dispositions du projet de loi climat qui l'autorise.
Le dispositif adopté par les députés est à deux niveaux. Le projet de loi contient des dispositions « en dur » qui portent sur l'encadrement des travaux miniers, les modalités d'arrêt de ces travaux et la responsabilité des exploitants après arrêt. Mais la réforme repose, pour une grosse part, sur des ordonnances que le Gouvernement devra prendre dans un délai de 18 mois. Ce qui suscitait l'inquiétude des associations de protection de l'environnement. « Le risque est celui d'un report de la réforme au prochain quinquennat », expliquait ainsi Pierre Cannet, directeur du plaidoyer du WWF France, à l'issue de l'examen du texte en commission. Mais la majorité a accepté de faire un geste en direction des partisans d'une réforme plus rapide et d'apporter davantage de garanties environnementales.
>> Suite à lire à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/code-minier-reforme-projet-loi-climat-resilience-vote-deputes-37345.php4>
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En images
18- Insolite : avec son vélo électrique à propulsion solaire, il prépare un périple de 100 kilomètres autour de Strasbourg, France 3 Grand Est, 04/04/21, 09h51

"100 kilomètres autour de Strasbourg" : c’est le nom de code du projet de Jérôme Zindy. Ce passionné de voyages prépare un périple de 1.200 kilomètres à la rencontre des producteurs locaux. Son compagnon de route : un vélo électrique et solaire, 100 % autonome. Dépaysement écolo garanti.
A l’heure où le seul périmètre de déplacement autorisé ne dépasse pas les 10 kilomètres autour de chez soi, Jérôme Zindy, lui, voit plus grand. Voilà des mois que ce natif de Mulhouse prépare un périple de "100 kilomètres autour de Strasbourg".
L’histoire est née d’une prise de conscience : comment voyager sans impacter le climat ? Une question qui peut paraître anodine mais quand elle se met à trotter dans la tête d’un passionné de voyage, qui a déjà pas mal bourlingué dans le monde entier, c’est que l’heure est grave.
"A la sortie du premier confinement au printemps 2020", se souvient Jérôme Zindy, "on n’avait pas le droit d’aller au-delà de 100 kilomètres. Il y avait un défi à relever. Pourquoi ne pas partir à l’aventure dans ce fameux rayon de 100 kilomètres".
>> Suite à lire et reportages à voir à :
<https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/strasbourg-0/insolite-avec-son-velo-electrique-a-propulsion-solaire-il-prepare-un-periple-de-100-kilometres-autour-de-strasbourg-2026975.html <https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/strasbourg-0/insolite-avec-son-velo-electrique-a-propulsion-solaire-il-prepare-un-periple-de-100-kilometres-autour-de-strasbourg-2026975.html>>
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19- L’incroyable métamorphose de Chongqing en Chine, la ville de tous les extrêmes, TF1, journal de 20h, 07/04/21

Avec ses 35 millions d’habitants répartis sur 82.000 km², Chongqing est la plus grande ville du monde. Échangeur routier à 20 voies, gratte-ciels, métro qui traverse les immeubles... cette mégalopole est la ville de tous les extrêmes. 
Elle est la plus grande ville du monde. Étendue sur 82.000 km², Chongqing est vaste comme l’Autriche. Avec ses 35 millions d’habitants, elle fait partie des municipalités les plus peuplées de la Terre. Chaque année, 300.000 nouveaux arrivants s’installent dans la mégalopole, l’équivalent d’une ville comme Nantes. La plupart sont des paysans des campagnes voisines. À Chongqing, leur travail est pénible, mais qu’importe pour eux, ils gagnent beaucoup plus d’argent. Zhongwen Gao est l’un de ces travailleurs. Chaque jour, il porte jusqu’à 100 kilos sur son dos. "A la campagne, je gagnais 2000 euros par an. Ici, je me fais presque 10.000 euros", se réjouit-il malgré la douleur. 
>> Reportage à voir à :
<https://actu.orange.fr/societe/videos/l-incroyable-metamorphose-de-chongqing-en-chine-la-ville-de-tous-les-extremes-CNT000001zIRe9.html>
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– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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